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La dépêche de l’Aube www.ladepechedelaube.org Hebdomadaire de la fédération de l’ aube du Parti communiste Français n° 1166 du 27 janvier 2012 - Prix : 0,58 € PaRaLLèLes Quatre soldats français de plus sont morts en afghanistan. l’espace de quelques heures, on a pu croire que Sarkoléon avait un doute sur l’utilité de son expédition militaire, sur la rentabilité du budget de la guerre. il a semblé sincèrement affecté par la mort de ces hommes, surpris que le risque ins- crit dans leur contrat de travail se soit concrétisé. l’espace de quelques heures, on a pu croire que le commandant en chef de nos armées allait se rendre à l’évidence, qu’il allait annoncer un retrait rapide de nos troupes. Donner la vie peut aussi tourner à la tragédie. J’ai rencontré récemment une jeune femme qui m’a dit comment elle s’était retrouvée seule dans une salle d’accouchement. Quand le personnel manque, il ne peut pas être partout à la fois. comme en situation de catastrophe, il doit choisir les urgences. l’accouchement s’est mal passé. l’enfant ne pourra jamais marcher ; il ne pourra jamais saisir. la mort, comble d’atrocité, s’est arrêtée en chemin. Quelles vies désormais pour cette mère et son enfant ? nos parlementaires, ministres et financiers connaissent les conséquences de leurs choix. ils savent qu’ils décrètent la mort des uns, la vie végétative des autres, que l’argent qu’ils gaspillent pour la mort pourrait être utilisé pour la vie. Même l’espace de quelques heures, ils n’en semblent guère affectés. L’hUmeUR DE GUY CURE Au Conseil général, les élus de droite ont fait tomber les masques adnot au secours des délocalisateurs Ils n’attendaient plus grand- chose du président du Conseil général et de ses amis de l’UMP. Leur combat, ces femmes l’on mené seules contre tous. Depuis le début, les parlementaires au- bois, F. Baroin, l’actuel ministre de l’économie et de l’industrie, le préfet, P. Adnot et toute sa cour ont pris fait et cause pour le pa- tron liquidateur. Alors, c’est parla voix du conseiller général com- muniste Joë Triché qu’elles ont souhaité attirer l’intention des élus sur la nouvelle épreuve qu’on leur inflige avec la priva- tion de leur mutuelle : « on ne peut pas laisser ainsi des fa- milles avec leurs enfants sans complémentaire santé ». La somme pour relancer les droits n’est pas énorme, moins de trois mille euros. Et puis après tout, jugement après jugement, la justice les conforte dans leur bon droit. La cour d’appel de Reims dans un jugement exceptionnel n’a-t-elle pas estimé que « le motif économique est en réalité inexistant » pour procéder aux 52 licenciements ? Allant même jusqu’à dénoncer « un choix déli- béré de mise en concurrence avec les autres unités du groupe si- tuées en Chine et en République Tchèque » qui signait la mise à mort de l’usine de Plancy. D’un coté donc un vulgaire patron- voyou condamné par la justice française à relocaliser des pro- ductions expatriées en Chine sous astreinte de mille euros par jour et par salarié. De l’autre, 52 salariés qui se battent avec cou- rage depuis deux ans pour gar- der le droit de travailler là où ils vivent. Pour la droite, le choix ne coule pas de source. RÉPONSE AHURISSANTE P. Adnot s’en est pris tour à tour à Mélenchon, aux communistes, aux salariés et à leurs avocats avant d’apostropher la justice elle-même, dans une tirade idéologique surréaliste, justi- fiant la fermeture de Sodimédi- cal : « Nous ne sommes pas dans un régime communiste, jamais la justice n’obligera une entre- prise à produire alors qu’il n’y a pas de marché». Alors doit-on rappeler à M. Adnot que les sa- lariés de Sodimédical produi- saient des textiles destinés aux blocs opératoires des hôpitaux français et que par conséquent le marché existe ? Produire en France, n’est-ce pas là un sujet un tantinet d’actualité ? Hélas, l’idéologie libérale, malgré les ravages qu’elle provoque depuis tant d’années dans notre pays est bien vivace. Dans l’Aube, elle engorge les bancs du Conseil gé- néral où P. Adnot office en grand ordonnateur. Lundi der- nier, les élus de droite se sont à nouveau livrés à un triste spec- tacle d’autosatisfaction et n’ont pas eu un regard pour les sala- riés de Sodimédical. Ces hommes et ces femmes ont au moins compris comment ces notables ont laissé sacrifier les vingt-cinq mille emplois de l’industrie tex- tile auboise et assumé sans pu- deur ni aucun remord les drames humains qui en ont découlé. Les salariés de Sodimédical venus lundi assister à la réunion du Conseil général sont sortis abasourdis par les propos abjects tenus par Philippe Adnot à l’encontre de leur combat pour défendre leur emploi. PAR JEAN-PIERRE CORNEVIN Haut : les Sodimédical médusés par la hargne de M. Adnot. Bas : les conseillers généraux du PCF, J. Triché et M.-F. Pautras. Sodimédical Les prud’hommes capitulent face aux patrons victor Hugo BanQUet PoPULaiRe De La DéPêChe Dimanche 19 février à 12 h 00 Salle des fêtes de Saint-Julien-les-Villas avec la participation de PatRiCe BessaC Porte-parole du PCF u Choucroute au Champagne u Tirage de la tombola de la Dépêche de l’Aube & grande animation dansante avec l’orchestre “Entre-Nous” u Les salariés de Sodimédical seront les invités d’honneur de ce banquet. Le produit de la tombola leur sera intégralement reversé. insCRivez-voUs Dès maintenant Repas complet (sans les vins) : 17 euros Apéritif - choucroute - fromage - dessert - café Moins de 14 ans : 8 euros RéseRvation Nom - Prénom : Adresse : Je réserve pour adultes, soit euros - 14 ans, soit euros Chèques à l’ordre de La Dépêche de l’Aube 22 ter , av. anatole-France 10000 - troYeS - 03 25 73 32 82 En refusant de condamner Lohmann & Rauscher, les Prud’hommes de Troyes ont enfoncé davantage les salariés, dédouanant une voyoucratie patronale sans scrupule et prête à tout pour faire du fric. PAR RÉMI Mercredi noir que le 25 janvier pour les Sodimédical. Mercredi noir pour l’ensemble des sala- riés en lutte pour défendre leurs droits. Alors que la Cour d’appel de Reims et le Tribu- nal de commerce de Troyes ont clairement mis en évidence le lien direct entre le propriétaire austro-allemand et l’entreprise Plancéenne, refusant la ferme- ture de l’usine et condamnant ce dernier au paiement des sa- laires, la cour prud’hommale, atteinte par on ne sait quelle cécité subite ne le voit pas. Il n’est pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir et le juge- ment inique rendu est lourd de sens. C’est donner raison à des patrons-voyous qui ont multi- plié les basses manoeuvres ju- diciaires pour arriver à leur fin : détruire en France des emplois pour faire plus de bénéfices. C’est un encouragement pour d’autres à ne pas respecter les décisions de justice, à conti- nuer, avec la bénédiction d’un pouvoir à leur botte et une ré- voltante impunité - oserais-je dire complicité ? -, à saccager par pans entiers notre écono- mie. Où est la justice si la loi du plus fort, du plus riche, ré- gnant en maître absolu dans les prétoires, permet de piéti- ner les plus faibles, de briser leurs vies ? On imagine les larmes des salariés à l’écoute de leur « condamnation ». Les nerfs craquent devant autant d’iniquité. Ils pensent à leurs familles, à leurs enfants, aux sacrifices qu’ils ont dû faire pour affronter les coups tordus de leur patron. La révolte se réveille, la colère gronde et ce n’est là que justice ! Alors que d’autres juridictions se sont dressées contre la mécanique inhumaine des délocalisations, les prud’hommes ont capitulé, qui plus est dans un départe- ment décimé par cette peste sociale. Des juges censés dé- fendre les salariés ont failli. L’histoire jugera. Mais aux yeux des ouvriers, ils ont tout perdu... même l’honneur. Le rude coup porté par les Prud’hommes vérifie la déclaration récente de P. Laurent pour qui « la loi doit changer de camp ». Quelle est cee jusce où la loi du plus riche permet de piéner les droits des plus faibles ? asseMbLée citoyenne samedi 4 février à 18 h 00 bar-sur-seine Salle de la Mairie Le plus excellent symbole du peuple, c’est le pavé. On lui marche dessus jusqu’à ce qu’il vous tombe sur la tête.” La droite auboise a laissé sacrifier des milliers d’emplois et assume sans remord ni pudeur les drames humains qui en découlent.

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Ladépêchede l ’Aube

www.ladepechedelaube.org

Hebdomadaire de la fédération de l’aube du Parti communiste Français n° 1166 du 27 janvier 2012 - Prix : 0,58 €

PaRaLLèLesQuatre soldats français de plus sont morts en afghanistan.l’espace de quelques heures, on a pu croire que Sarkoléonavait un doute sur l’utilité de son expédition militaire, sur larentabilité du budget de la guerre. il a semblé sincèrementaffecté par la mort de ces hommes, surpris que le risque ins-crit dans leur contrat de travail se soit concrétisé. l’espacede quelques heures, on a pu croire que le commandant enchef de nos armées allait se rendre à l’évidence, qu’il allaitannoncer un retrait rapide de nos troupes.Donner la vie peut aussi tourner à la tragédie. J’ai rencontrérécemment une jeune femme qui m’a dit comment elles’était retrouvée seule dans une salle d’accouchement.Quand le personnel manque, il ne peut pas être partout à lafois. comme en situation de catastrophe, il doit choisir lesurgences. l’accouchement s’est mal passé. l’enfant ne pourrajamais marcher ; il ne pourra jamais saisir. la mort, combled’atrocité, s’est arrêtée en chemin. Quelles vies désormaispour cette mère et son enfant ?nos parlementaires, ministres et financiers connaissent lesconséquences de leurs choix. ils savent qu’ils décrètent lamort des uns, la vie végétative des autres, que l’argent qu’ilsgaspillent pour la mort pourrait être utilisé pour la vie. Mêmel’espace de quelques heures, ils n’en semblent guère affectés.

L’hUmeURDE GUY CURE

Au Conseil général, les élus de droite ont fait tomber les masques

adnot au secours des délocalisateurs

Ils n’attendaient plus grand-chose du président du Conseilgénéral et de ses amis de l’UMP.Leur combat, ces femmes l’onmené seules contre tous. Depuisle début, les parlementaires au-bois, F. Baroin, l’actuel ministrede l’économie et de l’industrie, lepréfet, P. Adnot et toute sa couront pris fait et cause pour le pa-tron liquidateur. Alors, c’est par lavoix du conseiller général com-muniste Joë Triché qu’elles ontsouhaité attirer l’intention desélus sur la nouvelle épreuvequ’on leur inflige avec la priva-tion de leur mutuelle : «on nepeut pas laisser ainsi des fa-milles avec leurs enfants sanscomplémentaire santé ». Lasomme pour relancer les droitsn’est pas énorme, moins de troismille euros. Et puis après tout,jugement après jugement, lajustice les conforte dans leur bondroit. La cour d’appel de Reims

dans un jugement exceptionneln’a-t-elle pas estimé que « lemotif économique est en réalitéinexistant» pour procéder aux52 licenciements ? Allant mêmejusqu’à dénoncer «un choix déli-béré de mise en concurrence avecles autres unités du groupe si-tuées en Chine et en RépubliqueTchèque» qui signait la mise à

mort de l’usine de Plancy. D’uncoté donc un vulgaire patron-voyou condamné par la justicefrançaise à relocaliser des pro-ductions expatriées en Chinesous astreinte de mille euros parjour et par salarié. De l’autre, 52salariés qui se battent avec cou-rage depuis deux ans pour gar-der le droit de travailler là oùils vivent. Pour la droite, le

choix ne coule pas de source.

RÉPONSE AHURISSANTE

P. Adnot s’en est pris tour à tourà Mélenchon, aux communistes,aux salariés et à leurs avocatsavant d’apostropher la justiceelle-même, dans une tirade

idéologique surréaliste, justi-fiant la fermeture de Sodimédi-cal : «Nous ne sommes pas dansun régime communiste, jamaisla justice n’obligera une entre-prise à produire alors qu’il n’ya pas de marché». Alors doit-onrappeler à M. Adnot que les sa-lariés de Sodimédical produi-saient des textiles destinés auxblocs opératoires des hôpitaux

français et que par conséquentle marché existe ? Produire enFrance, n’est-ce pas là un sujetun tantinet d’actualité ? Hélas,l’idéologie libérale, malgré lesravages qu’elle provoque depuistant d’années dans notre paysest bien vivace. Dans l’Aube, elleengorge les bancs du Conseil gé-néral où P. Adnot office engrand ordonnateur. Lundi der-nier, les élus de droite se sont ànouveau livrés à un triste spec-tacle d’autosatisfaction et n’ontpas eu un regard pour les sala-riés de Sodimédical. Ces hommeset ces femmes ont au moinscompris comment ces notablesont laissé sacrifier les vingt-cinqmille emplois de l’industrie tex-tile auboise et assumé sans pu-deur ni aucun remord les drameshumains qui en ont découlé.

Les salariés de Sodimédicalvenus lundi assister à laréunion du Conseil généralsont sortis abasourdis parles propos abjects tenus parPhilippe Adnot à l’encontrede leur combat pour défendre leur emploi.

PAR JEAN-PIERRE CORNEVINHaut : les Sodimédical médusés par la hargne de M. Adnot.

Bas : les conseillers généraux du PCF, J. Triché et M.-F. Pautras.

Sodimédical

Les prud’hommes capitulent face aux patrons

victor Hugo

BanQUet PoPULaiRe De La DéPêcheDimanche 19 février à 12 h 00

Salle des fêtes de Saint-Julien-les-Villas

avec la participation de

PatRice BessacPorte-parole du PCF

u Choucroute au Champagneu Tirage de la tombola de la Dépêche de l’Aube

& grande animation dansanteavec l’orchestre “Entre-Nous”

u Les salariés de Sodimédical seront les invités d’honneur de ce banquet. Le produit de la tombola leur sera intégralement reversé.

inscRivez-voUs Dès maintenantRepas complet (sans les vins) : 17 eurosApéritif - choucroute - fromage - dessert - caféMoins de 14 ans : 8 euros

R é s e R vat i o nNom - Prénom :

Adresse :

Je réserve pour adultes, soit euros

- 14 ans, soit euros

Chèques à l’ordre de La Dépêche de l’Aube22ter, av. anatole-France 10000 - troYeS - 03 25 73 32 82

En refusant de condamnerLohmann & Rauscher, lesPrud’hommes de Troyesont enfoncé davantage les salariés, dédouanant une voyoucratie patronalesans scrupule et prête àtout pour faire du fric.

PAR RÉMI

Mercredi noir que le 25 janvierpour les Sodimédical. Mercredinoir pour l’ensemble des sala-riés en lutte pour défendreleurs droits. Alors que la Courd’appel de Reims et le Tribu-nal de commerce de Troyes ontclairement mis en évidence lelien direct entre le propriétaireaustro-allemand et l’entreprisePlancéenne, refusant la ferme-ture de l’usine et condamnantce dernier au paiement des sa-laires, la cour prud’hommale,atteinte par on ne sait quellecécité subite ne le voit pas. Iln’est pas pire aveugle que celuiqui ne veut pas voir et le juge-

ment inique rendu est lourd desens. C’est donner raison à despatrons-voyous qui ont multi-plié les basses manoeuvres ju-diciaires pour arriver à leur fin :détruire en France des emploispour faire plus de bénéfices.C’est un encouragement pourd’autres à ne pas respecter lesdécisions de justice, à conti-nuer, avec la bénédiction d’unpouvoir à leur botte et une ré-voltante impunité - oserais-jedire complicité ? -, à saccagerpar pans entiers notre écono-mie. Où est la justice si la loidu plus fort, du plus riche, ré-gnant en maître absolu dans

les prétoires, permet de piéti-ner les plus faibles, de briserleurs vies ? On imagine les

larmes des salariés à l’écoutede leur «condamnation». Lesnerfs craquent devant autantd’iniquité. Ils pensent à leursfamilles, à leurs enfants, auxsacrifices qu’ils ont dû fairepour affronter les coups tordusde leur patron. La révolte seréveille, la colère gronde et ce

n’est là que justice ! Alors qued’autres juridictions se sontdressées contre la mécanique

inhumaine des délocalisations,les prud’hommes ont capitulé,qui plus est dans un départe-ment décimé par cette pestesociale. Des juges censés dé-fendre les salariés ont failli.L’histoire jugera. Mais auxyeux des ouvriers, ils ont toutperdu... même l’honneur.

Le rude coup porté par les Prud’hommes vérifie la déclarationrécente de P. Laurent pour qui « la loi doit changer de camp».

Quelle est cette justice où la loi du plus richepermet de piétiner les droits des plus faibles ?

asseMbLée citoyenne

samedi 4 février à 18 h 00

bar-sur-seineSalle de la Mairie

“Le plus excellent symbole du peuple, c’est le pavé. On lui marche dessus jusqu’à ce qu’il vous tombe sur la tête.”

La droite auboise a laissé sacrifier des milliersd’emplois et assume sans remord ni pudeur

les drames humains qui en découlent.

Société nouvelle La Dépêche de l’Aube 22ter, av. Anatole-France 10000 - TROYES Tél.: 03 25 73 32 82 - Fax: 03 25 73 84 13 - SARL au capital de 300 €. Durée : 99 ans Gérant-directeur : Jean LEFEVRE - Associés à parts égales : Jean Lefèvre, Anna Zajac, Hugues Petitjean, Françoise Cuisin, Geneviève Delabruyère - Inscription CommissionParitaire : n° 0211 C 87550 - Abonnements : 1 an = 30 € - Régie, publicité, petites annonces : La Dépêche de l’Aube - Imprimerie JMI, parc du Grand Troyes, quartierSavipol Fondateur, 8, rue Robert-Schuman 10300 - SAINTE-SAVINE.

SARL AD CONSTRUCTIONSociété à Responsabilité Limitée

en liquidation Capital : 5.000 €.

Siège social et siège de la liquidation:Zone Artisanale

10200 – PROVERVILLE RCS TROYES B 482.660.412

L’assemblée générale du 15 décembre2011 a approuvé les comptes de liquidationarrêtés au 31 août 2011, donné quitus de lagestion et décharge de mandat à MonsieurHugues AUBRIOT, liquidateur, à effet du 31août 2011 puis a établi les droits des asso-ciés au 31 août 2011 et constaté la clôturede la liquidation à la même date.

Pour insertion, le liquidateur

SARL TRI-METALSociété à Responsabilité Limitée

en liquidation Capital : 37.500 €.

Siège social et siège de la liquidation:16 rue des Près de Lyon – ZI

10600 – LA CHAPELLE SAINT LUCRCS TROYES B 432.701.266

L’assemblée générale du 28 novembre2011 a approuvé les comptes de liquidationarrêtés au 30 juin 2011, donné quitus de lagestion et décharge de mandat à MonsieurGérard JUVENELLE, liquidateur, à effet du30 juin 2011 puis a établi les droits des as-socies au 30 juin 2011 et constaté la clôturede la liquidation à la même date.

Pour insertion, le liquidateur

Par acte sous seing privé en date du 20 jan-vier 2012, il a été constitué une ExploitationAgricole à Responsabilité Limitée, dont lescaractéristiques sont les suivantes :Dénomination sociale : EARL FERME DUPRE MAZETForme : EARLObjet : exploitation agricole, gestion debiens agricoles, viticoles et maraîchageCapital social : 8.000,00 euros divisé en 80parts de 100 euros chacuneSiège social : 6, Rue des Nozats – 10440 -TORVILLIERSDurée : 50 ans à compter de l’immatricula-tion au Registre du Commerce et des So-ciétésGérants : M. Nicolas HUGOT – M. FrançoisHUGOT, demeurant 6, Rue des Nozats –10440 TORVILLIERSCession de parts sociales : toutes cessionsou transmissions de parts sociales à destiers doivent recevoir l’agrément des asso-ciés. La responsabilité contractuelle des as-sociés est limitée au montant de leursapports.La société sera immatriculée au Registre duCommerce et des Sociétés de TROYES.

Pour insertion, La gérance

SD SUR L'OUSSESociété à responsabilité limitée

au capital de 1 000 eurosSiège social : 13, Avenue Pierre

Brossolette 10000 TROYES479725491 RCS TROYES

FIN DE LOCATION-GERANCELa location-gérance du fonds de commercede Traiteur, sis 13 Avenue Pierre Brosso-lette 10000 TROYES, consentie par acteSSP en date à Troyes du 15 Novembre2004, enregistré le 16 novembre 2004 àTroyes Sud Ouest, bordereau n°2004/1094,case n°10, par M. Philippe DROUX, demeu-rant 6 rue de l’Ousse 10800 VILLEME-

REUIL, au profit de la SARL SD SURL’OUSSE, au capital de 1 000 €, ayant sonsiège social 13 Avenue Pierre Brossolette10000 TROYES, immatriculée sous le nu-méro RCS TROYES 479 725 491, A pris fin à la date du 30 septembre 2011. Les oppositions, s'il y a lieu, seront reçuesdans les dix jours suivant la dernière endate des publications légales au siègesocial.

Pour avis , La gérance.

SD SUR L'OUSSESociété à Responsabilité Limitée en liquidation au capital de 1 000 euros

Siège : 13, Avenue Pierre Brossolette,10000 TROYES

479 725 491 RCS TROYES

Aux termes d'une décision en date du 15Octobre 2011, l'associé unique a décidé ladissolution anticipée de la Société à comp-ter rétroactivement du 30 septembre 2011et sa mise en liquidation amiable sous le ré-gime conventionnel.M. Philippe DROUX,demeurant 6, Rue de l'Ousse 10800 VILLE-MEREUIL, associé unique, exercera lesfonctions de liquidateur pour réaliser lesopérations de liquidation et parvenir à la clô-ture de celle-ci.Le siège de la liquidation estfixé 13 Avenue Pierre Brossolette 10000TROYES. C'est à cette adresse que la cor-respondance devra être envoyée et que lesactes et documents concernant la liquida-tion devront être notifiés.Les actes et piècesrelatifs à la liquidation seront déposés auGreffe du Tribunal de commerce deTROYES, en annexe au RCS.

Pour avis, Le Liquidateur

SELARL Avocats Associés BUZY - REBILLARD - SIMONNEAU

" A.B.R.S. "21 rue Edouard Vaillant - BP 63837 -

37038 TOURS CEDEX 1

Modification des dirigeantsSC FINANCIERE BOISSEAUSociété Civile au capital de

252 264 eurosSiège social : 20 rue Linard Gonthier -

10000 TROYES449 654 862 RCS TROYES

Aux termes des décisions collectives una-nimes des associés en date du 05 Janvier2012, il résulte que la Société Civile WA-RODE FINANCES, au capital de 1 740 000eurosuros, ayant son siège social situé 18Rue Linard Gonthier à 10000 TROYES, im-matriculée au RCS de TROYES sous le nu-méro 538 736 562, représentée par sonGérant, Monsieur Thierry CARCASSIN-BOISSEAU a été nommée Gérante de laSociété, à compter du 1er Janvier 2012, enremplacement de Madame Monique BOIS-SEAU, démissionnaire.

MAROQUINERIE POIGNANTSociété par Actions Simplifiée

Au capital de 38 112.25 €Siège social : TROYES (AUBE)

13-15 rue Aristide Briand RCS TROYES 378 988 661

Suivant décision de l’assemblée généraleordinaire du 22 avril 2011, les associés ontdécidé de nommer Monsieur Bruno FER-RAND, demeurant à TROYES (10000) 1 bis rue Denis Papin, en qualité de nou-veau président pour une durée indétermi-née à compter du 1er avril 2011 enremplacement de Madame Elisabeth FER-RAND démissionnaire. L’inscription modifi-cative sera effectuée au Registre du

Commerce et des Sociétés de Troyes. Le Président

DISSOLUTION ANTICIPEE

Eurl JF MODEL capital 7500 eurosSiège social 34 rue du stade

10100 GéLANNESRCS TROYES 491234274

L’associé unique au 01/09/11 décide la dis-solution anticipée de la sté et sa nominationen qualité de liquidateur. Jean-françoisMARTIN associé unique devenu liquidateurfixe le siége social au 34 rue du stade10100 Gélannes.

Aux termes d'une décision en date du10/01/2012, l’assemblée générale extraor-dinaire a décidé la dissolution anticipée ré-troactivement à compter du 03/10/2011 etla mise en liquidation amiable de la SARLLES FENETRES CHAMPENOISES pré-sentant les caractéristiques suivantes :Forme : société à responsabilité limitée. Ca-pital : 13 000 €. Siège social : 24 RueChampeaux à TROYES (10000). RCS deTroyes : 491 121 182. Il a été décidé denommer en qualité de liquidateur MonsieurBechir FERJANI demeurant 5 ImpasseMarcel Jouhandeau à LA RIVIERE DECORPS (10440) et de conférer les pouvoirsles plus étendus pour achever les opéra-tions sociales en cours, réaliser l'actif et ac-quitter le passif. La correspondance, lesactes et documents concernant la liquida-tion doivent être adressés et notifiés à 5 Im-passe Marcel Jouhandeau à LA RIVIEREDE CORPS (10440), siège de la liquidation.Le dépôt des actes et pièces relatifs à la li-quidation sera effectué au greffe du Tribunalde commerce de TROYES.

Pour avis, Le liquidateur.

Avis de constitution de la SARL JMDLV aucapital de 1000€. Siège social : 4 bd Carnot 10000 TROYESObjet social: Achat, vente et location simpleou avec option d’achat d’œuvre d’art de MrJosé Maria DavidDurée 99 ans à compter de son immatricu-lation au RCSImmatriculation au registre du commerce etdes sociétés de TROYESGérant : Mr Carpentier Thierry 46 rue Am-broise Cottet 10000 TROYES

Etude de Maîtres B.MANDRONT. MAILLARD et T. BELLET

Notaires Associés47 rue Louis Mony – 10000 TROYES

CESSION DE FONDS DE COMMERCESuivant acte reçu par Maître Bertrand MAN-DRON, Notaire Associé de la Société CivileProfessionnelle «Bertrand MANDRON,Thierry MAILLARD et Thierry BELLET, No-taires associés », titulaire d’un Office Nota-rial à TROYES (Aube), 47 rue Louis Mony,le 3 janvier 2012, enregistré à la SIE DETROYES EXTERIEUR, le 10 janvier 2012,bordereau n° 2012/52 case n° 3, a été cédépar : La Société dénommée ALEXANDRE, dontle siège est à SAINT ANDRE LES VER-GERS (10120) Avenue Charles de RefugeCentre Commercial CARREFOUR, identi-fiée au SIREN sous le numéro 410147045. A : Mademoiselle Véronique Marcelle HAGER,Vendeuse retoucheuse, demeurant àTROYES (10000) 65 rue Urbain IV.Célibataire. Un fonds de commerce de MAROQUINE-RIE, TEXTILE, ACCESSOIRES, BIJOUXFANTAISIE, exploité à SAINT ANDRE LES

VERGERS (10120) Avenue Charles de Re-fuges - Centre Commercial Carrefour lot N70, lui appartenant, connu sous le nomcommercial ECLATS DE MODE, et pour le-quel le cédant est immatriculé au registredu commerce et des sociétés de TROYES,sous le numéro 410147045.Le cessionnaire est propriétaire du fondsvendu à compter du jour de la signature del’acte.L’entrée en jouissance a eu lieu le 1er jan-vier 2012. La cession est consentie et acceptéemoyennant le prix principal de CENT MILLEEUROS (100.000,00 EUR), s'appliquant :- aux éléments incorporels pour QUATRE-VINGT DIX NEUF MILLE QUATRE-VINGTQUINZE EUROS (99.095,00 EUR),- au matériel pour NEUF CENT CINQEUROS (905,00 EUR),Les oppositions, s’il y a lieu, seront reçuesen la forme légale dans les dix jours de ladernière en date des insertions prévues parla loi, au siège de l'Office Notarial àTROYES (10000) 47 rue Louis Mony où do-micile a été élu à cet effet.

Pour insertion, Le Notaire.

SELARL Avocats Associés BUZY - REBILLARD - SIMONNEAU

" A.B.R.S. "21 rue Edouard Vaillant - BP 63837 -

37038 TOURS CEDEX 1Modification des dirigeants

LE CHAMP DES OISEAUXSociété par actions simplifiée au capital de 252 264 euros

Siège social : 20 rue Linard Gonthier -10000 TROYES

399 945 203 RCS TROYES

Aux termes des décisions de l'associéeunique en date du 05 Janvier 2012, il ré-sulte que la Société Civile WARODE FI-NANCES, au capital de 1 740 000eurosuros, ayant son siège social situé 18Rue Linard Gonthier à 10000 TROYES,immatriculée au RCS de TROYES sous lenuméro 538 736 562, représentée par sonGérant, Monsieur Thierry CARCASSIN-BOISSEAU, a été nommée Présidente dela Société, à compter de ce jour, en rempla-cement de Madame Monique BOISSEAU,démissionnaire.

FIDAL1, Avenue de Saint-Georges

89000 AUXERRE

AVIS DE CONSTITUTIONPar acte sous seing privé en date du 17JANVIER 2012, est constituée une Sociétéprésentant les caractéristiques suivantes :FORME : Société à responsabilité limitéeDENOMINATION : PARISOT COUVER-TURE SIEGE SOCIAL : 4 RUE DU LAVOIR – LANOUE DE LA PIERRE – 10130 LESCROUTESOBJET : - toutes activités se rapportant à la couver-ture, la zinguerieDUREE : 99 annéesCAPITAL : QUATRE MILLE EUROS (4.000 €)divisé en QUATRE CENTS (400) parts so-ciales de DIX EUROS (10€) chacune.APPORTS EN NUMERAIRE : QUATREMILLE EUROS (4.000€)GERANCE : Monsieur Paul PARISOT de-meurant les CROUTES (10130) – 4 Rue duLavoir – la Noue de la PierreIMMATRICULATION : au RCS de TROYES

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conFérence-Débatcrise, dette... quelles alternatives ?

vendredi 10 février à 18 h 00

avec la participation de

jacques généreuxéconomiste, maître de conférences à l’Institut d’études politiques de Paris

centre sportif de l’aDPS, 18, av. des lombards à troyes

Depuis l’arrivée d’internet dans des millions de foyers, lecitoyen moyen se croit doté d’une arme extraordinaire, cellede la connaissance. et de la liberté. il peut voyager partout etpenser tout le temps. c’est un bel outil, mais il faut le moded’emploi. il n’est pas livré avec, hélas. Sans canne blanche,sans le tri, sans le recul, le résultat peut être décevant. onpeut devenir idiot juste le temps de cliquer.

Pour la radio et la télé, c’est un autre style. nous avons unefoule de haut-parleurs et de beaux-parleurs, économistes sur-titrés, experts sortis des officines du pouvoir et une myriadede journalistes qui se proclament tous indépendants et im-

partiaux. ils vont jusqu’à organiser des confrontations fratri-cides pour savoir à quelle sauce l’austérité doit être appliquée.eux font le tri des infos, eux nous mènent dans la jungle avecune canne blanche. venez par ici, on va vous expliquer. cesont nos maîtres-penseurs, et souvent nos maîtres-chanteurs.

Sarkozy a placé des directeurs à lui à la tête de chaque média.Si nous analysons le temps consacré à chaque parti politique,on s’aperçoit que l’uMP et le PS dévorent presque tous lestemps de cerveau disponible à la télé. les chiffres du cSa par-lent d’eux-mêmes : 4 heures chacun, ce qui tend aussi à prou-ver que le PS est une roue de secours ou que les journalistespensent à leur avenir. on a concédé dans la même période,20 minutes pour le Front de gauche et 10 minutes pour eu-rope Écologie. tous médias confondus, quand le PS parle 40heures durant, le PcF plafonne à 27 minutes et le Fn s’adjuge3 heures 45.

cette avalanche de voix qui se déversent dans nos oreilles àlongueur de médias, n’est là que pour nous préparer des len-demains qui déchantent. une économie alternative, une po-litique différente ? Mais ça n’existe pas, mon bon monsieur !venez par ici, on va vous expliquer !

MALICETTE

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L’assemblée citoyenne qui s’est déroulée mardi dernierà Bar-sur-Aube a réuni une quarantaine de Baralbinset confirme l’intérêt grandissant de la population pourla démarche initiée par le Front de gauche.

Si l’assemblée était essentiellement composée d’électeurs degauche, communistes, écologistes, socialistes, la diversité desinterventions a alimenté un débat fort intéressant sur les en-jeux des élections présidentielle et législatives. Un avis quasiunanime s’est dégagé pour dire que si la gauche revient au pou-voir, ce ne doit pas être une gauche de gestion, mais une gauchequi aura clairement la volonté de ne pas se plier au diktats desmarchés financiers que l’on veut imposer aux peuples Françaiset européens. à l’issue de cette réunion, cinq participants ontdécidé de venir renforcer l’action des militants du Front degauche de Bar S/Aube. J.-P. Cornevin, secrétaire départementaldu PCF et M. Brouillet son homologue du PG et candidate duFront de gauche dans la circonscription de Bar S/Aube ainsi queson suppléant, le syndicaliste M. Joudelat, participaient à cetteassemblée citoyenne.

réunion citoyenne à bar s/aube

LE FRONT DE GAUCHE EN CAMPAGNE

Traditionnelle rencontre de début d’année, le 21 jan-vier, placée sous le signe des prochaines élections.

«L’enjeu n’est pas seulement de désigner qui siègera à l’élysée,mais qui aura le pouvoir : les marchés ou le peuple. N’ayons paspeur des mots. Notre démocratie est en danger », a déclaré J.-P.Cornevin, avant de brosser un tableau sans concession des po-litiques soumises à la logique du profit, tant au niveau nationalqu’international. Quant au département, «Troyes, n’est plus lacapitale de la bonneterie, mais la capitale des soldes». Aprèsavoir évoqué les luttes courageuses des salariés qui défendentleurs emplois dans l’Aube et dénoncé l’imposture dangereuse duFN, il a lancé un appel «à toutes celles et ceux qui ne veulent pasque leur avenir soit dicté par les marché financiers. Le Front degauche est fait pour vous, investissez-le ! [...] Ensemble redon-nons à la gauche le courage et l’ambition qui ont toujours été lessiens quand elle a su s’imposer aux grandes périodes de l’histoire.Ensemble construisons un Front populaire du 21è siècle.»

Voeux de la fédération et de la Dépêche

“la gauche n’a qu’un seul camp,celui du peuple”