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La dépêche Hebdomadaire de la fédération de l’Aube du Parti Communiste Français N°1384 du 1 er avril 2016 - Prix : 0,80 € PAR RÉMI La journée du 31 mars pour le retrait de la loi travail a été un succès qui a même dépassé les attentes des syndicats organisateurs. 1 500 manifestants à Troyes, 200 à Bar-sur-Aube. De nouveaux appels à la mobilisation ont été lancés. DE L’AUBE www.ladepechedelaube.org L’HUMEUR DE GUY CURE CAC 41, TOUT VA BIEN ! Le bilan de 2015 du CAC 40 affiche une progression de 8,53%. Un peu plus que l’augmentation accordée aux fonctionnaires (0,6% en 2016 et en 2017) : ces 1,2% qui font trembler les écono- mistes sérieux sifflant le refrain du Medef. Tout va bien pour les actionnaires qui s’approprient 80% des profits. Tout va bien aussi pour la 41 ème valeur qui a fait une percée toni- truante en 2015 : la haine. Pour n’être pas cotée en Bourse, elle n’en fait pas moins très bon ménage avec les dividendes. N’est- ce vraiment qu’une coïncidence ? Le chaos organisé de la Lybie à l’Afghanistan, de la Turquie au Yémen, n’émeut ni les pétroliers ni les marchands de guerre et n’empêche pas le prince d’Arabie saoudite de recevoir la Légion d’honneur. L’Europe a récolté en 2015 les fruits de la violence semée par la politique sarko-hollandiste ; la Belgique participe maintenant à la moisson. En France et ailleurs, des fous enfourchent le même cheval de la haine que les terroristes et appellent à la vengeance aveugle. Quoi qu’en dise Valls, ce n’est pas la guerre sur notre sol. Ou pas encore. Galvauder les mots ne peut qu’alimenter l’incendie ; et notre ministre, le menton en avant, le sait très bien. Mais il sait très bien aussi que les guerres n’ont jamais empêché les fortunes d’aller bien. Loi travail mobilisation massive partout en france Semeuse de graines d’émancipation en tous domaines, l’Université Populaire de l’Aube invite à venir débattre du salaire à vie, une idée qui fait son chemin. Éducation populaire le salaire à vie ? une idée à débattre Bulletin de réservation au verso Dimanche 17 avril à 11 h 30 Salle des fêtes de Saint-Julien-les-Villas BANQUET POPULAIRE DE LA DÉPÊCHE Au même moment où le Le Parisien ratioci- nait dans son édition numérique, comparant la mobilisation des jeunes contre le CPE en 2006 et celles d’aujourd’hui pour le retrait de la loi travail, de nombreux jeunes, justement, convergeaient dès la fin de matinée vers la place de la Nation à Paris. En province, ainsi à Troyes, de nombreux lycées étaient bloqués et des amphithéâtres occupés. La mobilisa- tion de la jeunesse et des salariés contre une loi « toxique » qui « n’est pas digne d’un gouvernement de gauche », selon le dé- puté frondeur Christian Paul, a donc été à la hauteur, non seulement des attentes des organisateurs, mais de l’enjeu. Une colère sourde et accumulée Les aménagements, sous la pression des pre- miers mouvements sociaux, suivis du rallie- ment de la CFDT, n’ont pas convaincu et 71% des Français persistent à rejeter un texte de loi écrit sous la dictée du Medef. Prévue pour consolider la reconfiguration de notre société selon les plans d’un libéralisme décomplexé, cette loi-clé de voute menace de faire s’écrou- ler l’édifice construit par F. Hollande depuis le début de son quinquennat de reniements. Le gouvernement se trouve en grande difficulté, il est allé trop loin dans la dislocation du Code du travail. Il a trop menti à faire croire que travailler plus et gagner moins était un bien- fait pour les salariés, à prétendre que ses at- taques contre les syndicats de travailleurs et que plus de facilités pour licencier, c’était dé- fendre l’emploi. L’emploi, cet échec impres- criptible de la mandature, que le tripotage des chiffres et le “forçage” des chômeurs n’arri- vent pas à maquiller. C’est une colère sourde et accumulée depuis 2012 qui a éclaté dans les 260 défilés aux quatre coins de France et les grèves dans de nombreux secteurs. Les mé- dias acquis au pouvoir n’y ont vu que l’écume des « débordements », tournant la tête devant la lame de fond qui s’est mise en mouvement. Nouvelle journée d’action le 9 avril Contre vents et marées, le gouvernement af- fiche sa confiance et sa détermination, et les syndicats ont d’ores et déjà prévu une nou- velle journée d’action le samedi 9 avril. « Il est important d’avoir la semaine prochaine une forte mobilisation », estimait le porte-parole de Solidaires, dès avant le départ de la mani- festation parisienne, information confirmée par Philippe Martinez, le leader de la CGT. « On est rentré dans un bras de fer », juge de son côté le secrétaire général de FO, Jean- Claude Mailly. Examiné par la commission des affaires sociales de l’Assemblée Nationale du 4 au 8 avril prochain, le projet de loi ne devrait être débattu en plénière qu’à compter du début de mai. Malgré le choix de la procédure d’urgence par le gouvernement (un passage unique devant chaque chambre), le texte ne pourra vraisem- blablement pas être voté avant début juillet. D’ici là, il reste trois mois au cours desquels la mobilisation peut tout faire basculer. Le front du refus, qui s’est exprimé et continuera de le faire massivement dans les jours et se- maines qui viennent, peut obtenir le retrait. Rappelons, pour en revenir aux comparatifs chers au Parisien, qu’en 2006, l’article 8 de la loi sur le CPE, voté le 31 mars, avait été abrogé le 21 avril suivant. Forts du mouvement en construction, obligeons le premier ministre à comprendre que les jeux ne sont pas faits ! Les aménagements n’ ont pas convaincu et 71% des Français persistent à rejeter le texte. Sous la pluie et le vent, la jeunesse, en tête de cortège, a redit sa détermination à amplifier le mouvement jusqu’au retrait de la loi. avec l’orchestre “Entre-Nous” une initiative La véritable grandeur d’un homme ne se mesure pas à des moments où il est à son aise, mais lorsqu’il traverse une période de controverses et de défis.Martin Luther King Bernard Friot est un sociologue et économiste français, professeur émérite à l’université Paris-Ouest- Nanterre-La Défense. Ses thèses au- tour du salaire à vie sont développées par le Réseau salariat (www.reseau- salariat.info), association d’éduca- tion populaire, dont il est un des fondateur. Novatrices, elle commen- cent aussi à faire leur chemin parmi celles et ceux qui sont en recherche d’alternatives progressistes à l’orga- nisation marchande et concurren- tielle de notre société. L’économiste viendra, le 6 avril à Ro- milly-sur-Seine, expliquer le salaire à vie, un mode d’organisation socio- économique dont il est l’un des prin- cipaux théoriciens et qui consiste, en se basant sur la socialisation de la richesse produite, à verser un salaire à vie à tous les citoyens. Ce salaire universel, dont le montant serait attaché à la qualification personnelle et non plus au poste de travail occupé, a été pensé pour reconnaître le statut politique de « producteur de valeur » à l’ensemble des membres d’une communauté. Il aurait pour conséquence méca- nique l’abolition du marché du travail et donc du chômage, en recon- naissant le travail effectué en dehors du cadre d’un emploi. De plus, le salaire à vie se doublerait de l’interdiction de la propriété lucrative et par la généralisation de la copropriété d’usage des entreprises et des services publics par les salariés ; le producteur étant ainsi libéré du double chantage à l’emploi et au crédit et serait collectivement maître de la valeur économique, donc du travail. Ces propositions suscitent naturellement bien des questions. Cette initiative sera l’occasion d’en débattre avec Bernard Friot pour qui chô- mage, précarité et surexploitation du salariat ne sont, ni une fatalité, ni l’unique horizon promis aux générations futures. À ne pas manquer. avec la participation de Patrick Peron, maire d’Algrange (Moselle) u Choucroute au Champagne u Tirage de la tombola de la Dépêche de l’Aube Grande animation dansante

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Page 1: La dépêche de l'Aube - lorsqu’il traverse une période de controverses et de ... · 2016-04-01 · Société nouvelle La tDépêche de l’Aube 22 er, av. Anatole-France 10000

LadépêcheHebdomadaire de la fédération de l’Aube du Parti Communiste Français N°1384 du 1er avril 2016 - Prix : 0,80 €

PAR RÉMI

La journée du 31 mars pour le retrait de la loi travail a été un succès qui a même dépassé les attentes des syndicats organisateurs. 1 500 manifestants à Troyes,200 à Bar-sur-Aube. De nouveaux appels à la mobilisation ont été lancés.

DE L ’AUBEwww.ladepechedelaube.org

L’HUMEURDE GUY CURE

CAC 41, TOUT VA BIEN !Le bilan de 2015 du CAC 40 af f iche une progression de 8,53%.Un peu plus que l’augmentation accordée aux fonctionnaires(0,6% en 2016 et en 2017) : ces 1,2% qui font trembler les écono-mistes sérieux sif f lant le refrain du Medef. Tout va bien pour lesactionnaires qui s’approprient 80% des profits.Tout va bien aussi pour la 41ème valeur qui a fait une percée toni-truante en 2015 : la haine. Pour n’être pas cotée en Bourse, ellen’en fait pas moins très bon ménage avec les dividendes. N’est-ce vraiment qu’une coïncidence ? Le chaos organisé de la Lybieà l’Afghanistan, de la Turquie au Yémen, n’émeut ni les pétroliersni les marchands de guerre et n’empêche pas le prince d’Arabiesaoudite de recevoir la Légion d’honneur.L’Europe a récolté en 2015 les fruits de la violence semée parla politique sarko-hollandiste ; la Belgique participe maintenantà la moisson. En France et ailleurs, des fous enfourchent le mêmecheval de la haine que les terroristes et appellent à la vengeanceaveugle. Quoi qu’en dise Valls, ce n’est pas la guerre sur notresol. Ou pas encore. Galvauder les mots ne peut qu’alimenterl’incendie ; et notre ministre, le menton en avant, le sait très bien.Mais il sait très bien aussi que les guerres n’ont jamais empêchéles fortunes d’aller bien.

Loi travail

mobilisation massive partout en france

Semeuse de graines d’émancipation en tous domaines, l’Université Populaire del’Aube invite à venir débattre du salaire à vie, une idée qui fait son chemin.

Éducation populaire

le salaire à vie ? une idée à débattre

Bulletin de réservation au verso

Dimanche 17 avril à 11 h 30Salle des fêtes de Saint-Julien-les-Villas

BANQUET POPULAIRE DE LA DÉPÊCHE

Au même moment où le Le Parisien ratioci-nait dans son édition numérique, comparantla mobilisation des jeunes contre le CPE en2006 et celles d’aujourd’hui pour le retrait dela loi travail, de nombreux jeunes, justement,convergeaient dès la fin de matinée vers laplace de la Nation à Paris. En province, ainsià Troyes, de nombreux lycées étaient bloquéset des amphithéâtres occupés. La mobilisa-tion de la jeunesse et des salariés contre uneloi «toxique» qui «n’est pas digne d’ungouvernement de gauche», selon le dé-puté frondeur Christian Paul, a doncété à la hauteur, non seulement desattentes des organisateurs, mais de l’enjeu.Une colère sourde et accumuléeLes aménagements, sous la pression des pre-miers mouvements sociaux, suivis du rallie-ment de la CFDT, n’ont pas convaincu et 71%des Français persistent à rejeter un texte deloi écrit sous la dictée du Medef. Prévue pourconsolider la reconfiguration de notre sociétéselon les plans d’un libéralisme décomplexé,cette loi-clé de voute menace de faire s’écrou-ler l’édifice construit par F. Hollande depuis ledébut de son quinquennat de reniements. Legouvernement se trouve en grande difficulté,

il est allé trop loin dansla dislocation du Codedu travail. Il a trop menti à faire croire quetravailler plus et gagner moins était un bien-fait pour les salariés, à prétendre que ses at-taques contre les syndicats de travailleurs etque plus de facilités pour licencier, c’était dé-fendre l’emploi. L’emploi, cet échec impres-criptible de la mandature, que le tripotage deschiffres et le “forçage” des chômeurs n’arri-

vent pas à maquiller. C’est une colère sourdeet accumulée depuis 2012 qui a éclaté dansles 260 défilés aux quatre coins de France etles grèves dans de nombreux secteurs. Les mé-dias acquis au pouvoir n’y ont vu que l’écumedes «débordements», tournant la tête devantla lame de fond qui s’est mise en mouvement.Nouvelle journée d’action le 9 avrilContre vents et marées, le gouvernement af-fiche sa confiance et sa détermination, et lessyndicats ont d’ores et déjà prévu une nou-velle journée d’action le samedi 9 avril. «Il estimportant d’avoir la semaine prochaine une

forte mobilisation», estimait le porte-parolede Solidaires, dès avant le départ de la mani-festation parisienne, information confirméepar Philippe Martinez, le leader de la CGT.«On est rentré dans un bras de fer», juge deson côté le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly. Examiné par la commissiondes affaires sociales de l’Assemblée Nationale

du 4 au 8 avril prochain, le projet deloi ne devrait être débattu en plénièrequ’à compter du début de mai. Malgréle choix de la procédure d’urgence par

le gouvernement (un passage unique devantchaque chambre), le texte ne pourra vraisem-blablement pas être voté avant début juillet.D’ici là, il reste trois mois au cours desquelsla mobilisation peut tout faire basculer. Lefront du refus, qui s’est exprimé et continuerade le faire massivement dans les jours et se-maines qui viennent, peut obtenir le retrait.Rappelons, pour en revenir aux comparatifschers au Parisien, qu’en 2006, l’article 8 de laloi sur le CPE, voté le 31 mars, avait été abrogéle 21 avril suivant. Forts du mouvement enconstruction, obligeons le premier ministre àcomprendre que les jeux ne sont pas faits !

Les aménagements n’ont pas convaincu et 71% des Français persistent à rejeter le texte.

Sous la pluie et le vent, la jeunesse, en tête de cortège, a redit sadétermination à amplifier le mouvement jusqu’au retrait de la loi.

avec l’orchestre “Entre-Nous”

une initiative

“La véritable grandeur d’un homme ne se mesure pas à des moments où il est à son aise, mais lorsqu’il traverse une période de controverses et de défis.” Martin Luther King

Bernard Friot est un sociologue etéconomiste français, professeur émérite à l’université Paris-Ouest-Nanterre-La Défense. Ses thèses au-tour du salaire à vie sont développéespar le Réseau salariat (www.reseau-salariat.info), association d’éduca-tion populaire, dont il est un desfondateur. Novatrices, elle commen-cent aussi à faire leur chemin parmicelles et ceux qui sont en recherched’alternatives progressistes à l’orga-nisation marchande et concurren-tielle de notre société.L’économiste viendra, le 6 avril à Ro-milly-sur-Seine, expliquer le salaireà vie, un mode d’organisation socio-économique dont il est l’un des prin-

cipaux théoriciens et qui consiste, en se basant sur la socialisation dela richesse produite, à verser un salaire à vie à tous les citoyens. Cesalaire universel, dont le montant serait attaché à la qualificationpersonnelle et non plus au poste de travail occupé, a été pensé pourreconnaître le statut politique de «producteur de valeur» à l’ensembledes membres d’une communauté. Il aurait pour conséquence méca-nique l’abolition du marché du travail et donc du chômage, en recon-naissant le travail effectué en dehors du cadre d’un emploi. De plus,le salaire à vie se doublerait de l’interdiction de la propriété lucrativeet par la généralisation de la copropriété d’usage des entreprises et desservices publics par les salariés ; le producteur étant ainsi libéré dudouble chantage à l’emploi et au crédit et serait collectivement maîtrede la valeur économique, donc du travail.Ces propositions suscitent naturellement bien des questions. Cetteinitiative sera l’occasion d’en débattre avec Bernard Friot pour qui chô-mage, précarité et surexploitation du salariat ne sont, ni une fatalité,ni l’unique horizon promis aux générations futures. À ne pas manquer.

avec la participation de

Patrick Peron, maire d’Algrange (Moselle)

u Choucroute au Champagneu Tirage de la tombola de la Dépêche de l’Aube

Grandeanimationdansante

Page 2: La dépêche de l'Aube - lorsqu’il traverse une période de controverses et de ... · 2016-04-01 · Société nouvelle La tDépêche de l’Aube 22 er, av. Anatole-France 10000

Société nouvelle La Dépêche de l’Aube 22ter, av. Anatole-France 10000 - TROYES Tél.: 03 25 73 32 82 - Fax: 03 25 73 84 13 - Mail : [email protected] - SARL au capital de 300 €. Durée :99 ans - Gérant-directeur de la publication : Jean LEFEVRE - Associés à parts égales : Jean Lefèvre, Anna Zajac, Hugues Petitjean, Françoise Cuisin, Geneviève Delabruyère - Inscription CommissionParitaire n° 0217 C 87550 - Abonnements : 1 an = 40 € - Régie, publicité, petites annonces : La Dépêche de l’Aube - Imprimerie LA DEPêCHE DE L’AUBE 22ter, av. Anatole-France 10000 - TROYES.

STONETECH Société à Responsabilité Limitée

en liquidation Au capital de 2 000 euros

Siège : Parc Industriel de Saint Chris-tophe, 10500 ST LEGER SOUS BRIENNE

494964992 RCS TROYES

Aux termes d'une décision en date du 4 mars2016, l'associé unique, après avoir entendu lerapport du liquidateur, a approuvé les comptesde liquidation, a donné quitus au liquidateur, l'adéchargé de son mandat et a prononcé la clô-ture de la liquidation.RCS TROYES.

Pour avis, Le Liquidateur

Par ASSP du 26/02/2016, il a été constitué uneSAS dénommée SAS LAROCHE-BLAN-CHARD Siège social: 32 grande rue 10400 CourtavantCapital: 500 €Objet: charcutier traiteur et vente de produitscarnésPrésident: M. Pascal Laroche-blanchard, 32grande rue 10400 CourtavantDurée: 99 ans. Immatriculation au RCS deTroyes.

AVIS DE CONSTITUTION

Aux termes d'un acte sous seing privé en dateà ORVILLIERS ST JULIEN du 14/03/2016, il aété constitué une société présentant les carac-téristiques suivantes : Forme sociale : Société à responsabilité limitée Dénomination sociale : MCT PRO10POSE – Siège social : 20 Rue de la Paix, 10170 OR-VILLIERS ST JULIEN – Objet social : la fourniture et la pose de menui-serie, portails, clôtures, alarmes et automa-tismes. Durée de la Société : 99 ans à compter de ladate de l'immatriculation de la Société au RCS Capital social : 5 000 euros – Gérance : M. Mickaël LECOMTE, demeurant41 Rue du Bois Gibault - 10800 ST JULIENLES VILLAS – Immatriculation de la Société au RCS deTROYES.

Pour avis - La Gérance

Aux termes d'une décis ion en date du29/02/16, l'associée unique de la SAS CAP –BC, au capital de 500 € ayant son siège Routede Droupt - Chemin des Vignes 10170RHEGES et immatriculée au RCS de TROYESn° 799 126 370, a décidé la dissolution antici-pée de la Société à compter du 29/02/16 et samise en liquidation amiable sous le régimeconventionnel.Mme Valérie FERON, associée unique, exer-cera les fonctions de liquidateur pour réaliserles opérations de liquidation et parvenir à laclôture de celle-ci.Le siège de la liquidation est fixé Route deDroupt - Chemin des Vignes 10170 RHEGES.

C'est à cette adresse que la correspondancedevra être envoyée et que les actes et docu-ments concernant la liquidation devront êtrenotifiés. Les actes et pièces relatifs à la liqui-dation seront déposés au RCS de TROYES.

Pour avis, Le Liquidateur

Mme MOUGNIER Maud, Marie, Christiane de-meurant 60 bis rue Jeanne d’Arc 10180 SAINTLYE (Aube), agissant au nom de son enfant mi-neur EKWALLA EYOUM Maya, Oho, Michellené le 25 aout 2009 à TROYES (Aube) déposeune requête auprès du garde des sceaux à l’ef-fet de substituer au nom patronymique de sonenfant mineur celui de EKWALLA MOUGNIERMaya, Oho, Michelle mention impérative.

BRIOCHE ROYALESAS au capital de 114.000 €

Siège social :1 rue des Maraîchers

10120 SAINT ANDRE LES VERGERSRCS TROYES 788 591 980

Aux termes du procès verbal de l’assembléegénérale ordinaire du 26/02 2016, il résulte lesassocés ont accepté la demission de MonsieurRudy MOUILLEFARINE de ses fonctions de di-recteur général à effet du même jour et décidéqu’il ne serait pas remplacé.Mention au RCS de TROYES.

Etude de Maîtres Bertrand MANDRON,Thierry MAILLARD et Thierry BELLETNotaires associés à TROYES (10000),

15 Quai Lafontaine

Suivant acte reçu par Maître Thierry MAIL-LARD, Notaire Associé à TROYES (Aube), le14 mars 2016, enregistré à la SIE DE TROYESEXTERIEUR le 17/03/2016, Bordereau n°2016/384 Case n° 1. A été constituée une société civile ayant les ca-ractéristiques suivantes :Forme : Société Civile.Dénomination : SCI CARD GRAND EST. Siège social : TORVILLIERS (10440) 5 rue duGrand Air. Capital social : 26.500 € divisé en 1.060 partsde 25 € chacune. Durée : 99 ans à compter de son immatricula-tion au RCS.Objet : Acquisition par voie d’achat ou d’apport,propriété, mise en valeur, transformation,construction, aménagement, administration, lo-cation et vente (exceptionnelle) de tous bienset droits immobiliers, de tous biens et droitspouvant constituer l’accessoire, l’annexe ou lecomplément des biens et droits immobiliers enquestion. Le tout soit au moyen de ses capitaux propressoit au moyen de capitaux d’emprunt, ainsi quede l’octroi, à titre accessoire et exceptionnel,de toutes garanties à des opérations conformesau présent objet civil et susceptibles d’en favo-riser le développement.Et, généralement toutes opérations civiles pou-

vant se rattacher directement ou indirectementà cet objet ou susceptibles d’en favoriser le dé-veloppement, et ne modifiant pas le caractèrecivil de la société.Apports des associés : M. Didier BIGOT : 6.625 € en numéraire.Mme Colette BENZAQUEN : 6.625 € ennuméraire.M. Rafaël BENAIM : 6.625 € en numéraire.Melle Aurore BENAIM : 6.625 € en numéraire.Gérants : M. Rafaël BENAIM et Melle AuroreBENAIM, demeurant à TORVILLIERS (10440)5 rue du Grand Air.Cessions de parts : soumises à l'agrément préa-lable à l’unanimité des associés.La société sera immatriculée au registre ducommerce et des sociétés de TROYES.

Pour avis, Le Notaire

Suivant acte SSP du 22/03/2016, enregistré auSIE de TROYES EXTERIEUR le 24/03/2016,bordereau n° 2016/403 case n°3, la société"VOLKAN", SARL au capital de 2.000 euros,dont le siège social est à TROYES (10000), 71rue des Marots, RCS TROYES a vendu à M.Michel MESSAGER, demeurant à TROYES(10000), 43 rue Courtalon, agissant au nom etpour le compte de la société en formation " Aux4 Chemins", dont le siège social est fixé par lesstatuts à TROYES, 71 rue des Marots, sonfonds de commerce de restaurant, pizzeria,kebab, grillades, sandwichs et vente à empor-ter qu'elle exploitait à TROYES, 71 rue desMarots.Cette vente a été consentie au prix de 1.500euros, avec ent rée en jou issance au01/04/2016.Les oppositions, s'il y a lieu, seront reçuesdans les formes légales dans les dix jours dela publication au BODACC, par Me Jean-LoupLEFEVRE, avocat au Barreau de l'AUBE, 4 rueAristide BRIAND à TROYES.

Par acte SSP en date du 24/03/2016, il a étéconstitué une Société Civile Immobilière dé-nommée :DENOMINATION : CHAU-NU.Objet social : acquisition de tout immeuble; ad-ministration et exploitation, de ces immeubles.Siège social : 8 rue de la Garenne (10180)SAINT LYE.Capital : 1.000 eurosGérance : M. René OUTTRABADY, demeurantà SAINT LYE (10180), 8 rue de la Garenne.Agrément des cessions de parts: la cession àdes tiers étrangers est soumise à l'agrémentde l'assemblée générale extraordinaire sta-tuant à la double majorité des 2/3 des parts etde la majorité en nombre des associés.Durée : 99 ans à compter de son immatricula-tion au RCS de TROYES.

CHANGEMENT DE REGIME MATRIMONIAL

Suivant acte reçu par Maître Bertrand MAN-DRON, Notaire Associé de la Société Civile

Professionnelle «Bertrand MANDRON, ThierryMAILLARD et Thierry BELLET, Notaires asso-ciés », titulaire d’un Office Notarial à TROYES(Aube), 15 Quai Lafontaine, le 11 mars 2016,a été reçu le changement de régime matrimo-nial portant adoption de la Communauté Uni-verselle par :Monsieur Daniel Marceau LITZLER, retraité, etMadame Béatrice Jacqueline Berthe SIMARD,Retraitée, son épouse, demeurant ensemble àSAINT-ANDRE-LES-VERGERS (10120) 18rue Raymond Aron.Monsieur est né à TROYES (10000) le 10 mars1947,Madame est née à TROYES (10000) le 19 dé-cembre 1953.Mariés à la mairie de VILLEMAUR-SUR-VANNE(10190) le 1er juin 1974 sous le régime de lacommunauté d’acquêts à défaut de contrat demariage préalable.Ce régime matrimonial n'a pas fait l'objet demodification.Monsieur est de nationalité Française.Madame est de nationalité Française.Résidents au sens de la réglementation fiscale.sont présents à l’acte.Les oppositions des créanciers à ce change-ment, s’il y a lieu, seront reçues dans les troismois de la présente insertion, en l’office nota-rial où domicile a été élu à cet effet.

Pour insertion, Le notaire.

LOGO CER FRANCE

SCEA BOYNARD DEVELOPPEMENT

Par acte sous seing pr ivé en date du22/03/2016, il a été constitué une Société Ci-vile d'Exploitation Agricole, dont les caractéris-tiques sont les suivantes :Dénomination sociale : BOYNARD DEVELOP-PEMENTForme : société civile d'exploitation agricoleObjet social : exploitation agricoleCapital social : 10.000,00 eurosSiège social : 18 rue Lorin 10400 FONTAINE-MACONDurée : 99 ansGérance : Monsieur Charles BOYNARD de-meurant 23 rue François Bachimont 10400NOGENT SUR SEINECessions de parts sociales : toutes les cessionssont soumises à l'agrément des associés prisen la forme d'une décision collective extraordi-naire, sauf entre associés lorsque la sociétén'est composée que de deux associés.La société sera immatriculée au Registre duCommerce et des Sociétés de TROYES.

Pour insertion, la gérance.

La loi NOTRe (enf in c’est la leur parce que nous, on n’a rien de-mandé) est entrée dans sa dernière phase avec l’adoption desnoms de régions. Du 14 mars au 1er avril, après que cette loi eûtété tricotée pour la f inance de manière on ne peut plus anti-dé-mocratique par le gouvernement, les citoyens ont été consultéssur la nouvelle dénomination de leur région. Service minimum.Un “comité de réf lexion et d’accompagnement (???) sur le nomde la région” a donc proposé quatre appellations :n un Rhin-Champagne dans la veine des Sambre-et-Meuse etautres Rhin-et-Moselle qui, argumentait le site de consultation,est « facile d’usage et traduisible dans toutes les langues». Soit !Osons être polyglottes.n L’acronymique Acalie (à ne pas confondre avec l’Arcadie, ré-gion de Grèce, et moins encore avec l’Acadie canadienne) est un«nouveau nom [...] véritable marque, de nature à faire rayonnerle territoire». Une marque ! De là à considérer que tous les Aca-liens et et toutes les Acaliennes sont des produits dérivés...nRetour vers le passé et place à la Nouvelle Austrasie. L’épopéeépique de l’Austrasie mérovingienne (qui eut, non pas un, maistrois rois Dagobert) pour «construire une identité nouvelle». Voir.n Enfin, le « logique» Grand Est. La loi NOTRe fait le bonheur des marchés f inanciers, créant desmonstres géographiques, f iefs démesurés dont les douze feu-dataires métropolitains à leurs têtes auront leur cour au palaisBrongniar t. Que leur importe le nom !

HÉLÈNE DEWAERE

le nom de la région une lettre ouverte à manuel valls

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R É S E R VAT I O NNom - Prénom :Adresse :

Je réserve pour adultes, soit euros

- 14 ans, soit euros

Chèques à l’ordre de PCF 1022ter, av. Anatole-France 10000 - TROYES - 03 25 73 32 82

Banquet populaire de La DépêcheRepas complet (sans les vins) : 20 eurosApéritif - choucroute - fromage - dessert - caféMoins de 14 ans : 10 euros

ANNONCES LÉGALES

Les Rencontres nationales des élu-e-s progressistes des 8 et 9 avril2016 à Paris seront aussi l’occasion d’aller remettre en délégationune lettre ouverte au Premier ministre.Ce courrier est une demande des élu-e-s «sur la base de leur vécu au-près des citoyens et de l’exercice de leur mandat, [de]modifier le capsur plusieurs urgences sociales et démocratiques essentielles à l’avenirdu pays.» Des urgences au nombre de quatre. Extraits :La lutte pour l’emploi : Les élu-e-s communistes dénoncent notam-ment «les effets cumulés de la réforme territoriale et de la Loi de Fi-nance sont de plus en plus dévastateurs pour l’emploi. Il faut aucontraire que les budgets consacrés sans contreparties au C.I.C.E.soient réinjectés dans l’emploi public et privé sur la base d’un contrôledémocratique par les salariés et les élus, et que soit mis en place unvéritable système sécurisé d’emploi et de formation.»Les dotations d’État aux communes : Déplorant le «concours in-juste des collectivités aux rééquilibrages des comptes publics [qui] sepoursuit à marche forcée [...] avec une ponction renouvelée de 3,5 mil-liards d’euros pour la 4ème année» et qui met les communes en gravesdifficultés, proposition est faite de «rouvrir le débat des financementsdes collectivités, d’une véritable réforme fiscale comprenant la taxationdes actifs financiers pour contribuer à l’aménagement.»La loi NOTRe : [...] «Le processus massif de fusion de communes vafaire disparaître des centaines de collectivités rurales asséchées finan-cièrement et désertifier des territoires entiers. Il faut au contraire re-lancer une politique d’aménagement du territoire, assurant l’égalitédes citoyens sur tout l’hexagone et le maintien des communes commeélément démocratique de base de la République.»La résorption de la crise du logement : Pour remédier à une crisedu logement sans précédent qui touche plusieurs grands secteurs denotre pays, cette lettre demande à Manuel Valls «une grande relancedu logement pour tous, sans chasser des pôles métropolitains et descœurs de ville la majorité des salariés, en raison des coûts excessifsdu logement. Nous défendons un logement aidé de qualité, qui ne soitpas relégué, ni réservé aux familles les plus en détresse.»

CUMULARDS, TOUS POURRIS !«Quel candidat potentiel à notre prochaine république va prendre encompte l’indignation de tous contre le cumul des indemnités allouéesaux anciens présidents de la République ainsi qu’aux anciens pre-miers ministres qui, en un mois, touchent plus qu’un smicard ou laplupart des retraités en un an ! Où en sont les lois fondamentales d’unétat lorsque la Cour des comptes semble ignorer ce fait ?Le prolétariat, dont je fais partie, a besoin d’imaginer la fin d’une telleaberration et de se dire que les candidats futurs vont engager uneprocédure, prélude à une nouvelle démocratie. Où est l’humain danstout ça ? Les électeurs déchus et déçus sont au désespoir si rien ne sepasse. Bien cordialement.»

CHRISTIAN FOUTRIER

NOS LECTEURS NOUS ÉCRIVENT

n Lundi 4 avrilà 18 h 30

Spécial jeunesseavec les organisations de jeunesse

engagées dans la lutte contre la loi Travail,

représentées parWilliam Martinet, UNEF, Samia Mokhtar, UNL, Rina Rajaonary,

JOC, Camille Lainé, MJCF, Mathieu Bauhain, UEC

sur le site www.pcf.fr/lundisdegauche

Élus du PCF ... AU SERVICE DE LA POPULATION