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1 « PARTOUT LA FEMME DOIT LUTTER POUR OBTENIR SES DROITS : VOTER, TRAVAILLER, DISPOSER DE SON CORPS. J’AI ENTENDU DES RIRES, DES PLEURS ET DES CRIS DE RÉVOLTE, J’AJOUTERAI À CES VOIX DE FEMMES MON CORPS, EN FAISANT VERS ELLES, UN PAS DE DANSE.» - NASSIMA MOUCHENI, CHORÉGRAPHE LA COMPAGNIE NMARA PRÉSENTE Création chorégraphique / Mapping vidéo Durée : 55 minutes Ecriture sonore, chorégraphie & interprétation / Nassima Moucheni Mise en scène et scénographie / Thomas-Antoine Pénanguer Co-création lumière / Magali Pages MAR’A DOSSIER DE PRESSE

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« PARTOUT LA FEMME DOIT LUTTER POUR OBTENIR SES DROITS : VOTER, TRAVAILLER, DISPOSER DE SON CORPS.

J’AI ENTENDU DES RIRES, DES PLEURS ET DES CRIS DE RÉVOLTE, J’AJOUTERAI À CES VOIX DE FEMMES MON CORPS,

EN FAISANT VERS ELLES, UN PAS DE DANSE.» - NASSIMA MOUCHENI, CHORÉGRAPHE

LA COMPAGNIE NMARA PRÉSENTE

Création chorégraphique / Mapping vidéoDurée : 55 minutes

Ecriture sonore, chorégraphie & interprétation / Nassima Moucheni Mise en scène et scénographie / Thomas-Antoine Pénanguer

Co-création lumière / Magali Pages

MAR’ADOSSIER DE PRESSE

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Mar’a (de l’arabe mar’a : femme) est un projet choré-graphique qui a débuté en 2013, au cours d’une rési-dence au Château Laroque (33) lors du festival AR-TEMPO puis exprimenté à Cabestany dans le cadre du Festival du film «Maghreb, si loin, si proche».

Cette ébauche née sous la forme d’une écriture de 15 minutes a été retravaillée en accueil à la Casa Musicale de Perpignan, et à Alenya, fin 2013.

Le Théâtre de l’Archipel a ensuite pris le projet en co-production et en résidence (janvier, juillet 2014 et février 2015) avec une représentation de 55 min au Carré le 5 mars 2015.

Cette première création de la Compagnie Nmara aborde le thème de l’oppression de la femme et de sa transmission.

Un corps dansant en présence s’extrait de l’ombre pour nous faire partager un instant ses luttes intérieures. La danse s’exprime ici avec un langage tantôt fluide, tantôt chargé de colère. Une femme se débat dans une quête identitaire à tra-vers ces voix et ces images de femmes qui s’avèrent autant de mirages. On assiste à l’alliance et la lutte entre corps, sons, images et environnement.

Simone de Beauvoir dit : “On ne naît pas femme, on le devient...”Oui, mais laquelle ? La choisit-on vraiment ? Conditionnement de la “nature féminine” ?

LA COMPAGNIE NMARA

BIO : NASSIMA MOUCHENI & THOMAS PENANGUER

LA CRÉATION MAR’A

LE CORPS EN QUESTIONNEMENT

SCÉNOGRAPHIE : DE L’ONIRIQUE AU RÉEL

SOUTIENS

CONTACT

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NOTE D’INTENTION

MAR’ACRÉATION 2015

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(de Nmara -obstination- en Kabyle)

La compagnie Nmara a été créée en décembre 2012 par Nassima Moucheni afin de mettre en place un la-boratoire de recherche chorégraphique et scénogra-phique. La danse comme langage universel pour abor-der des questionnements sur les notions de corporalité, de technicité, d’espace et de temps mais aussi sur la façon de s’approprier les thèmes de société et de tou-cher ainsi autant au sens qu’à la forme.

De multiples expériences performatives permettent d’ali-menter les matériaux des futures créations. L’objectif de la compagnie est de chercher un équilibre entre chorégraphie, création sonore et scénographie pour la création de spectacles chorégraphiques.

LA COMPAGNIE NMARACORPOREL ET VIRTUEL : LA CROISÉE DES LANGAGES

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Née à Tizi Ouzou en Algérie, Nassima Moucheni met à profit sa double culture pour développer son jugement critique. Aprés plusieurs années de pratique et d’enseignement des techniques de la danse orientale (Baladi, khaliji, sharqi, danse kabyle), elle crée, en 2012, la Compagnie Nmara et sa première création chorégraphique contem-poraine Mar’a.

Aborder la danse comme un questionnement devient un enjeu majeur dans sa recherche de la danse tradition-nelle à la danse contemporaine, pour enrichir l’expression et ouvrir sur de nouvelles perspectives chorégraphiques.Nassima Moucheni complète aussi son langage artis-tique par la réalisation de créations sonores adaptées à son écriture.

L’ESQUISSE D’UN CORPS EN MOUVEMENT

Né en 1974 à Colombes, Thomas Pénanguer traverse les espaces de création en explorateur attentif à la re-cherche de nouvelles correspondances. Plasticien, scénographe, il s’installe en Languedoc-Rous-sillon en 1998 et multiplie les collaborations avec les compagnies locales tout en soutenant activement des initiatives artistiques auprès des jeunes. En 2007 il co-dirige le collectif d’artistes contemporains

“La Foire aux Ferrailleurs”. A partir de 2008, Thomas Pénanguer réalise ses pre-mières installations vidéos et participe à différentes pro-ductions scéniques, notamment les scénographies de “MAR’A”- Cie NMARA, de “ONE/FELAHIKUM”- Cie Clash66/Wang/Ramirez avec Rocio Molina, et la création vidéo pour le pepperghost de “La Forêt du Miroir”- Cie Merci Mon Chou.

UN IMAGINAIRE AUX MULTIPLES PERPECTIVES

BIONASSIMA MOUCHENI / CHORÉGRAPHE

THOMAS PÉNANGUER / SCÉNOGRAPHE

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“Une plongée dans un univers onirique.”

Mar’a est un solo où domine la recherche constante de l’harmonie entre la danse, l’installation plastique, la lu-mière et la vidéo. Le tout est complété par une véritable partition, obtenue par un collectage de sons, de témoi-gnages radiophoniques et de musiques significatives.La danse de Nassima est ici un subtil mélange de pré-sence et de mystère, comme le sont les jeux de lumière qui sculptent l’espace et le corps dansant. Son influence orientale est comme une racine qui se tord et se défait pour offrir une écriture contemporaine.La scénographie réalisée par Thomas Pénanguer est composée d’images vidéo-mappées et de manipula-tions marionnettiques pensées de façon à créer un es-pace onirique.

Mar’a est un solo basé sur une quête bien réelle : une quête identitaire, non pas symbolique, philosophique ou politique, mais une réflexion sur la danse ou plus précisé-ment sur «sa» danse. Le chantier chorégraphique Mar’a met en scène le cheminement de Nassima Moucheni pour travailler une danse au croisement de ses racines et d’une recherche d’expression personnelle.Mais Nassima Moucheni cultive surtout une mise à dis-tance afin de trouver le langage qui lui est propre. Le spectacle Mar’a est un espace où elle expérimente dif-férents rapports au corps et à l’espace.C’est une remise en question intrinsèque de son rapport au corps et à la danse. Dans Mar’a, sa création passe par des phases de déconstruction des techniques pour mieux les envisager, et ne pas être prisonnier de ses propres codes ou réflexes.

Un corps, ici et maintenant, nous invite à voir une recherche dansée s’incarner avec sa force et ses faiblesses, une danse tout simplement.

LA CRÉATION MAR’AUNE QUÊTE IDENTITAIRE

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C’est un regard de danseuse sur sa féminité, sa double culture et sur les résonances des voix d’autres femmes/mères/filles qui émergent ici ou là quand elles ne sont pas étouffées par l’oppression, le qu’en-dira-

t’on, ou tout simplement l’oubli.

Cette création est issue d’une recherche basée sur des témoignages de femmes particulières au sein de cultures diverses. Comment traduire par le corps cette réac-tion de survie face aux multiples conditionnements qui mènent à l’oppression, et comment témoigner soit même, par la danse.

La partition sonore et musicale est réalisée à partir d’un collectage de sons, de témoignages radiophoniques, de musiques d’origines diverses. L’idée de créer la musique en premier lieu n’est pas for-tuite. En effet, nous naissons dans un contexte social doté d’une musicalité sur laquelle nous «dansons» bon grés, mal grés.

La recherche scénographique confronte rapidement la danseuse aux contraintes d’espace,aux jeux d’ombres et à la présence de la vidéo. C’est la naissance d’une imagerie, d’un paysage ima-ginaire. L’objectif est bien de réaliser une chorégraphie dans sa recherche la plus technique, la plus «dansée» afin que le solo soit le seul croisement de toutes les recherches annexes. Que le corps soit le lieu de ren-dez-vous de tous les questionnements et d’y répondre par le mouvement.

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La création Mar’a s’attaque au thème de la transmission de l’opression. L’axe choisi est celui de la perception féminine par une imagerie et une cartographie sonore.Le témoignage est par essence la transmission d’une ré-alité vécue. Cela donne une première lecture très litté-rale qui permet d’appeler un chat : un chat et d’aborder le harcelement, le meurtre et toutes les violences subies, justifiées par le seul fait d’être une femme. Toutes ces pa-roles expriment une réalité vécue et partagée par tous les êtres humains victimes de discriminations.“The flesh of my cheeks was falling off and the bones of my face were showing”, raconte l’histoire d’une Pa-kistanaise après avoir été attaquée à l’acide par son mari. Le matériau sonore est détaché de tout contexte d’époque ou de lieu, ne laissant que le questionnement principal.La danse prend le parti de l’incarnation et exprime une idée de la détermination qui fait que malgré toutes ces oppressions, nous avançons cahin-caha, luttons ou nous résignons.La proposition scénique laisse le spectateur libre de toute interprétation du sens selon sa propre expérience ou sensibilité, invitant avant tout à un spectacle de danse.

Sa volonté est de transformer par son écriture chorégra-phique les codes de la danse orientale, mis à mal par l’image hollywoodienne de la danseuse de cabaret et de les mettre au service d’une force bien plus ancrée dans ses origines que dans son stéréotype.C’est une femme qui danse pour elle, pour éveiller en elle ce qu’elle a de plus majestueux à nous offrir. Ce solo est, avant tout, un don généreux plein d’une énergie communicative, qui nous entraine avec force sans que nous puissions y résister, à croire que des pas de danse pourraient faire trembler le sol tant et si bien qu’ils don-neraient à tout être l’envie de relever la tête face à sa condition.Elle fait parler un corps en phase avec son époque où les révolutions se succèdent et rappelle que, malgré cela, les problématiques à peine abordées se retrouvent rapidement enfouies sous une nouvelle oppression.C’est un corps de danse qui tient le souvenir à bout de bras, les pieds ancrés dans le présent et le regard tourné vers l’avenir.

Ce corps de danse pour quoi et pour qui danse-t-il ?

Témoignages et transmission

C’est un corps de danse qui tient le souvenir à bout de bras, les pieds ancrés dans le présent et le regard tourné vers l’avenir.

LE CORPSEN QUESTIONNEMENT

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SCÉNOGRAPHIEDE L’ONIRIQUE AU RÉEL

La matière sonore

Le rapport sonore est omniprésent. C’est bien de matière et non de simple musique dont il s’agit ici. Il est à la base même de l’écriture chorégraphique.La proposition de réaliser un solo allait de pair avec une partition musicale très personnelle. Nassima Moucheni se doit d’évoquer et même d’invoquer des sons qui sont à la source de son histoire. C’est une écriture si personnelle que la recherche musicale ne pouvait être que de sa main et de son cœur. Elle collecte et réunit ainsi depuis plusieurs années tout un matériau musical et sonore qui n’attendait que ce projet pour émerger.Ce sont des voix de femmes recueillies à partir d’émis-sions de radio ou d’actualités, des musiques orientales traditionnelles, contemporaines ou électroniques. Une fois toutes ces sources triées et arrangées, Nassima Mouche-ni crée une partition sonore qu’elle peut adapter tout au long des étapes de création.

L’espace scénique

L’espace scénique est un plateau quasi nu. Quatre grands lès de toiles translucides sont suspendus, disposés en quinconces de façon à définir des circulations évo-luant entre apparitions et disparitions, ombres et zones éclairées. Cette installation est destinée à créer deux univers bien marqués, pour ainsi passer de l’onirique au réel, de l’ombre à la lumière ou du passé au présent, de façon inamovible tel un monde qu’on ne peut changer mais que la perception transforme. Dans un deuxième temps un système marionnétique en suspension attend pour faire apparaitre de grandes formes flottantes qui emplissent le plateau et submergent la danseuse.

La lumière

La création lumière est un élément en collaboration ser-rée sur le plan de la scénographie. Chaque scène est quasiment un duo entre danse et lumière. Les effets très simples sont en lien très étroit avec l’image proposée par la danseuse et permettent de renforcer l’impression ou la symbolique sous-jacente de la chorégraphie. Le but n’étant pas d’illustrer mais de jouer avec ce costume polymorphe que peut devenir la lumière.

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COPRODUCTION ET ACCUEIL EN RÉSIDENCE

AVEC LE CONCOURS DE LA PRÉFECTURE DE RÉGION DU LANGUEDOC-ROUSSILLON

SOUTIEN LOGISTIQUE

SOUTIENS

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MAR’A - Teaser/1

Visuels du spectacle

Communiqué de presse

MAR’A - Teaser/2

Cie NMAR’ASiège social / 11 Avenue de Nidolères

66300 Tresserre Siret / 793 793 175 000 19 APE : 9001 Z

Licence / 2-1068694www.cie-nmara.fr

[email protected]

Direction artistique / Nassima Moucheni Tél / 06.60.62.65.77

Responsable technique / Thomas PénanguerTél / 06.64.90.13.07

Contact presse / Marion BertaultTél / 07.81.09.35.26

[email protected]