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La clientèle de la librairie Temps Libre fait défaut : Comment l’attirer de nouveau ?

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La clientèle de la librairie Temps Libre fait défaut :Comment l’attirer de nouveau ?

Agnès VizyAurélie Rocher PMO – 2Nadine Khalil Equipe OAnta Diaw IUT Paris Descartes

Table des matières

Introduction.................................................................................................................................3

I.....................Temps Libre est une librairie spécialisée dans la vente de BD en proie à un ralentissement de son activité..............................................................................................4

A. Le secteur de la bande dessinée est en déclin......................................................................4

B. La crise touche tous les acteurs du marché de la bande dessinée........................................5

C. Les faiblesses de Temps Libre : baisse de la fréquentation et du chiffre d’affaires............5

a. Libre a connu un succès florissant dans les années 90, mais qui n’a pas perduré...............5

b. Les raisons principales de cette régression sont économiques et stratégiques....................6

c. Le livre numérique est un danger en puissance pour les libraires.......................................7

d. En Europe, la profession a encore un grand potentiel de vente...........................................8

D. La commande qui a été passée est le reflet de ces faiblesses..............................................8

II. La renommée et la notoriété de Temps libre sont à développer dans le milieu et auprès du lectorat.................................................................................................................................9

A. La communication est un moyen efficace afin de résoudre le problème de la baisse du chiffre d’affaires..........................................................................................................................9

a. Internet : un outil de communication « tendance ».............................................................9

b. Le site internet est une solution évidente à développer.....................................................10

B. Les moyens mis en œuvre pour y parvenir sont axés autour de la communication..........10

a. Le B.A.-BA d’un site vitrine, un investissement qui ne peut qu’être bénéfique...............10

b. Conceptualisation du site vitrine, les différentes étapes à suivre......................................11

C. L’organisation d’évènements ponctuels : dédicaces, rencontres avec les auteurs, vernissages et expositions sont à envisager..............................................................................12

a. L’objectif de ces évènements : se faire connaître..............................................................12

b. Les différentes procédures.................................................................................................13

D. L’exposition Pablo est notre fer de lance..........................................................................14

a. L’exposition apporterait du prestige à Temps Libre.........................................................14

b. L’exposition sera menée par nous au nom du gérant........................................................16

CONCLUSION.........................................................................................................................17

Annexes.....................................................................................................................................18

IntroductionTemps Libre est une librairie située dans le quartier de Montmartre spécialisée dans la

vente de bande dessinées et mangas depuis 32 ans. Elle a été créée par Eric Sannier qui travaille actuellement avec un seul salarié.

Depuis sa création en 1980, le dirigeant de la boutique a exercé diverses activités sans jamais abandonner son métier principal.

En effet, lors de son ouverture l’activité de cette librairie était exclusivement dédiée à la vente d’albums. Par la suite, le gérant a décidé de développer l’activité de son commerce par le biais d’actions de distribution de produits dérivés de la bande dessinée en France, mais aussi en Belgique et en Suisse.

Temps Libre a notamment vendu dans les années 80 des produits dérivés à l’effigie de héros de bandes dessinées.

Par la suite, grâce à de nombreux contacts et à un réseau social développé, Eric Sannier est parvenu à obtenir des partenariats avec des distributeurs. Parmi la liste de ces distributeurs on retrouve les prestigieuses Galeries Lafayette. Elles ont distribuées des t-shirts de la marque « too cute » avec succès.

Dans les années 90, un atelier de fabrication d’objet en résine a été créé. Des objets au tirage limité et toujours en rapport avec le monde de la bande dessinée y été fabriqués et vendus à la boutique.

Enfin l’un des gros succès de ses activités annexes a été l’importation du manga japonais directement en France. Il était disponible dans les rayons des Fnac grâce au flair d’ Eric Sannier qui les a importés puis diffusés.

Aujourd’hui, recentrée sur une activité principale de vente d’albums, Temps Libre ne jouit plus de la même santé économique, mais reste connue dans le métier pour ses succès d’antan. Face à ses faiblesses, la librairie fait appel à nous pour tenter de redresser la situation.

Dans une première partie, nous verrons que tant les petites structures, comme Temps Libre, que les grands réseaux de distribution (Fnac, Cultura etc…) ont été fortement touchés par les mutations qui ont impactées le secteur de la bande dessinée, et plus largement le secteur du livre. Nous ferons aussi le lien entre la commande passée par notre maître de stage et les problèmes rencontrés par la boutique.

La deuxième partie du dossier sera consacrée au déroulement de la réalisation de cette commande à proprement parler ainsi qu’aux moyens que nous mettrons en place pour mener à bien notre mission.

I. Temps Libre est une librairie spécialisée dans la vente de BD en proie à un ralentissement de son activité

A.Le secteur de la bande dessinée est en déclinLe secteur de la bande dessinée connaît depuis quelques années des difficultés. En

conséquence, la situation du marché est très particulière.

En effet, le marché de la bande dessinée est l’un des seuls à connaître l’étrange paradoxe qui est d’être en recul de son chiffre d’affaires global et en progression constante de son offre à la fois.

Tout au long de l’année 2010, les ventes d’albums de bandes dessinées ont subies une baisse de 5,7% en volume selon IPSOS. Mais curieusement, lorsque l’on s’intéresse au chiffre d’affaire du marché, on constate que les recettes se maintiennent.

Cette situation est due à l’augmentation régulière du prix moyen de ventes. En l’espace de cinq ans, il a augmenté de 13.8%.

Etant donné que le nombre de ventes d’albums baisse depuis quelques années, les professionnels du métier ont adopté une politique de hausse de prix dans le but de contrebalancer les effets de la crise économique et de stabiliser le chiffre d’affaires au cours des exercices. Même si les albums se vendent moins, ils se vendent plus chers.

Mais cette hausse de prix n’est pas exclusivement due à la chute des ventes d’albums. D’autres facteurs entrent en jeu et entraînent la hausse du prix :

- La hausse de la TVA :

Au 1er janvier 2012, Nicolas Sarkozy a pris la décision d’augmenter le taux de la TVA sur le livre papier. Celle-ci est passée de 5,5 à 7,0% et concerne les distributeurs, librairies et éditeurs.

En raison de ce changement, les commerçants ont vus leur chiffre d’affaire diminuer.

- Le problème de la surproduction :

Les professionnels du marché ont adopté une stratégie inadaptée à la situation et qui s’est révélée être problématique.

Pour la seizième année consécutive, le nombre de nouveaux albums publiés à augmenté. Plus de 5327 bandes dessinées ont été publiées durant l’année 2011 contre 5165 en 2010 selon l’Association des Critiques et journalistes de Bande Dessinée (ACBD).

La stratégie adoptée par les gros éditeurs, afin de remédier à la baisse des ventes sur les segments principaux du marché (mangas et albums), consiste à saturer le marché en

augmentant le nombre de sorties.. De cette manière, ils espèrent que la surexposition des œuvres entraîne un nouvel engouement pour la bande dessinée.

Cette hausse de la production n’est pas en accord avec le nombre de lecteurs de bandes dessinées et leur rythme de lecture. Une dizaine de nouvelles séries paraissent chaque semaine, beaucoup trop pour le lecteur moyen. Lorsque le nombre de lecteurs diminue, celui des parutions augmente. L’offre est donc nettement supérieure à la demande :

- La baisse du pouvoir d’achat :

Le problème de la baisse du pouvoir d’achat, dû à la crise économique, s’oppose lui aussi au développement normal du marché. Les gens ont moins de budget à consacrer à la bande dessinée, considérée plus comme un bien de luxe, et réservé aux cadeaux, que comme un loisir régulier.

B.La crise touche tous les acteurs du marché de la bande dessinéeLa situation actuelle du marché touche bien entendu les petits commerces de proximité

tels que Temps Libre mais aussi les plus grands distributeurs qui autrefois étaient considérés comme les leaders de la vente de livre. Cela nous indique que l’ensemble du marché est touché uniformément par la crise et pas seulement les petits libraires

Et pour cause, après le dépôt de bilan du Virgin mégastore, c’est la Fnac qui a annoncé un plan d’économies et des suppressions de postes. Entre 2005 et 2011, les ventes d’albums de bandes dessinées effectuées par les grandes structures sont passées d’un tiers à un quart du total des ventes d’albums en volume. Cependant ce jugement est à nuancer, car dans le cas des grandes surfaces il s’agit d’un essoufflement du modèle de l’hyper. Dans ce cas précis la BD n’est pas la seule coupable. Tous ces facteurs ont bien évidemment nui à l’activité de Temps Libre.

C.Les faiblesses de Temps Libre : baisse de la fréquentation et du chiffre d’affaires

a. Libre a connu un succès florissant dans les années 90, mais qui n’a pas perduré

Au cours de son histoire, la librairie Temps Libre donc a connu des hauts et des bas. A l’origine simple boutique de bandes dessinées, elle s’est lancée en 1985 dans la vente de produits dérivés jusqu’à atteindre son apogée dans les années 90 en anticipant le succès des mangas japonais.

Cependant, vite rattrapée par ses concurrents, la librairie Temps Libre a abandonné son rôle de précurseur dans le domaine de la distribution du manga. Mais tout n’est pas perdu puisque qu’elle conserve son activité de fabrication de figurines en résine et d’impression d’images inédites accompagnant la sortie de certains albums à tirage limité.

Temps Libre propose aujourd’hui une offre très large, avec un stock impressionnant mais aussi très coûteux d’albums de nouveautés et de fond, ainsi qu’un large choix de produits dérivés (livres d’autocollants, figurines etc…).

La librairie s’est aussi spécialisée dans la commercialisation de luxueux tirages de tête, dont elle édite ou coédite certains. Toutes ces activités peuvent être porteuses de fortes marges, à condition que le point mort soit atteint. Or celui-ci est forcément élevé, avec un employé à temps plein et un loyer élevé dans un quartier huppé (rue Lepic à Montmartre).

b. Les raisons principales de cette régression sont économiques et stratégiques

Tout comme l’ont connu les librairies Boulevard des Bulles sur le boulevard saint-germain et la librairie Fantasmagories près de Beaubourg, qui ont fermé leurs portes respectivement en 2008 et en 2012, Temps Libre connaît un équilibre particulièrement fragile ces derniers mois.

La hausse exponentielle du prix moyen d’une bande dessinée (aujourd’hui autour de 14.50 euros) conjuguée à la baisse du pouvoir d’achat des lecteurs font reculer sans cesse les ventes, le chiffre d’affaires se maintenant laborieusement grâce à la vente des produits dérivés du style cartes à collectionner, autocollants, posters etc…, bien loin de ce qui a fait la gloire de Temps Libre.

Par ailleurs l’effectif abondant pour des plages d’ouvertures élevées, et une concurrence toujours plus oppressante des grands réseaux de distributions de la BD (grandes surfaces ou grandes surfaces spécialisées) ont eu pour effet une réduction des marges, mais aussi la diminution des concours bancaires et du crédit fournisseur.

En somme, des négociations peu avantageuses avec les maisons d’éditions et les diffuseurs compliquent encore une situation économique déjà piteuse. L’incidence sur la trésorerie ne serait pas des moindres, comme nous le donnent à croire les fermetures en séries de nombreuses librairies du même profil que Temps Libre.

Pour achever de noircir le tableau, rappelons que la vente en ligne de bandes dessinées neuves ou d’occasion à des prix largement réduits n’incite pas le lectorat à soutenir les commerces de proximité.

Et la dématérialisation de tout le marché du livre n’est pas pour faciliter les conditions d’existences des librairies. On a pourtant vu l’émergence de plateformes de lecture/vente de bandes dessinées en ligne, moyennant l’abonnement de l’internaute qui a ainsi accès à des albums moins chers puisque n’incluant aucun des coûts d’impression indispensables à la production d’un album physique ; mais ce phénomène (plateforme Iznéo) reste encore marginal.

De plus en plus de librairies de Paris se prêtent mains forte dans cette lutte inégale, en s’échangeant non plus des clients mais des ouvrages. Ils laissent leur rivalité de côté pour un temps et dirigent les clients vers la librairie la plus proche possédant le livre recherché dans le cas de figure où eux-mêmes de l’auraient pas.

Ces manifestations de solidarité sont les bienvenues mais ne suffisent pas à endiguer un phénomène qui s’annonce comme la mort des librairies : la popularisation du numérique. En effet, selon tous les libraires, le marché du livre se dirige inexorablement vers le support numérique.

c. Le livre numérique est un danger en puissance pour les libraires

Chers, éditorialement pauvres et encore compliqués à utiliser, les livres numériques ne séduisent pas encore. Le prix reste le principal frein à cette expansion (83% des utilisateurs interrogés sont de cet avis). L’utilisation technique est aussi un problème : comment le conserver ? Comment passer d’un format à l’autre ?

Les lecteurs sont aussi déçus par les contenus, qui ne sont qu’une simple réplique des livres papiers, sans liens hypertextes, ni éléments visuels. L’offre est encore trop restreinte car le marché n’est pas suffisamment développé.

Cependant La lecture de livres numériques décolle enfin en France. Elle a même triplé en 2012. Le chiffre d’affaires total des livres numériques a dépassé les 21M€ en 2012, en augmentation de80% en un an, mais il ne représente que 0,6 % du marché global du livre.Les livres numériques pourraient cependant atteindre 3% du marché total du livre d’ici 2015.

Heureusement, le livre matériel reste très symbolique aux yeux des lecteurs européens. Les utilisateurs de livres numériques persistent à fréquenter les librairies. En règle générale, les utilisateurs ne téléchargent que des ouvrages auxquels ils portent peu d’attachement. La

naissance du livre numérique, comme toute innovation technologique, a tendance à faire croire à la mort d’un média.

Pourtant seuls les usages changent, et l’influence culturelle du livre papier et des librairies reste très forte dans l’esprit des lecteurs européens, à l’inverse de la tendance américaine (aux Etats-Unis les librairies sont une espèce en voie de disparition).

d. En Europe, la profession a encore un grand potentiel de venteUne étude menée par le cabinet Bowker Market Research sur les librairies

britanniques indique que lors de la fermeture d’une librairie, un tiers de son chiffre d’affaires va à une autre librairie, ce qui signifie que les deux tiers restants disparaissent purement et simplement.

Le rôle du libraire dans l’aide au choix du livre reste crucial, car les internautes ne découvrent jamais autant un livre qu’en en feuilletant les pages. La force de vente des libraires est considérable, puisqu’on estime que 45% des achats réalisés et pour lequel le lecteur hésitait ont été menés en librairie. Par ailleurs certains types d’ouvrages ne se prêtent pas du tout à la vente en ligne (religieux, artistiques, remise en forme, alimentation…) et à de très rares exceptions les réseaux sociaux ne font pas vendre.

La librairie Temps Libre se situe précisément dans ce cas de figure ; la boutique est aimée par sa clientèle au point que tout le quartier lui exprime son soutien au travers d’une pétition contre son expulsion de ses locaux par la mairie de Paris. En effet Temps Libre s’est vue menacée de partir, bien que ce problème semble maintenant réglé. 

Bien sûr le gérant, Eric Sannier, ne nous a pas parlé des problèmes qu’il rencontre de but en blanc, et nous avons dû analyser la commande qu’il nous avait passée pour comprendre

quelles étaient ses motivations, et par là notre mission.

D.La commande qui a été passée est le reflet de ces faiblessesLa commande, la création d’un site internet référençant les bandes dessinées

disponibles en librairie ainsi que l’actualité de la boutique, intervient dans un contexte où la boutique n’est pas du tout présente sur internet. Un comble pour une librairie qui prétend s’adresser à un public de passionnés habitués à échanger leurs impressions sur les forums.

Cette soudaine volonté d’apparaître sur la Toile et d’être « visité » traduit tout simplement chez Eric Sannier un besoin de notoriété accru du fait de la baisse de fréquentation de sa boutique.

Dès lors notre mission est la suivante : accroître la renommée de Temps Libre pour lui attirer plus de visiteurs et de ventes. Cependant nous estimons que la seule réalisation d’un site internet ne suffit pas en soi à atteindre cet objectif. Compte tenu du secteur dans lequel nous travaillons, et des us et coutumes des milieux créatifs en général, nous jugeons judicieux de promouvoir la libraire au travers de l’organisation d’évènements de deux types.

Dans un premier temps des évènements au sein même de la librairie (type dédicaces, rencontres avec les auteurs, vernissages, expos, dégustations de vins etc…) sont des moyens d’assurer la présence de Temps Libre dans le milieu et auprès des lecteurs.

Ensuite, l’exposition Pablo, qui présente la parution chez la maison d’édition Dargaud d’un album autour de la vie de Picasso, nous occupera entièrement puisque pour son organisation nous devrons agir au nom d’Eric Sannier. Cette exposition sera l’occasion de prêter un rôle artistique à la boutique, attirant aussi bien les fans de BD que les admirateurs de Picasso, ou même certains auteurs susceptibles par la suite de travailler avec Temps Libre.

II. La renommée et la notoriété de Temps libre sont à développer dans le milieu et auprès du lectorat

A. La communication est un moyen efficace afin de résoudre le problème de la baisse du chiffre d’affaires 

a. Internet   : un outil de communication «   tendance   »

Comme il a été évoqué précédemment, les moyens de communication sont indispensables afin de limiter la baisse du chiffre d’affaires. L’outil de communication à privilégier est principalement Internet. En effet, il possède de nombreux avantages :

- La facilité d’accès : les sites sont constamment disponibles.

- La facilité de diffusion : le parc informatique mondial est en pleine expansion, de même que la connectivité à internet.

- La facilité d’interaction : être informé de son audience à l’échelle mondiale. De plus, Internet permet d’interagir avec les publics et d’en apprendre davantage sur eux (au moyen de questionnaires en ligne, de forums et de courriers électroniques).

- La souplesse et la simplicité d’utilisation : le contenu est extensible et modifiable à volonté afin que la campagne à mettre en place reste dynamique et intéressante.

- Les coûts par personne atteinte peuvent être très bas.

Les entreprises prennent de plus en plus conscience que le partage des informations sont un nouveau concept économique qui leur apporte une réelle valeur ajoutée. Leurs richesses dépendent désormais en grande partie de leur capital immatériel actuel et futur car cela permet d’avoir davantage de visibilité autant sur les marchés locaux qu’internationaux. Certaines entreprises constatent ainsi l’influence positive d’Internet sur leurs chiffres d’affaires à condition qu’il soit exploité à son vrai potentiel.

b. Le site internet   est une solution évidente à développer

Le choix de la création d’un site internet s’est donc imposé. Cependant, le monde des sites internet se montre très compétitif et il est nécessaire de mettre en avant des concepts innovants afin de se distinguer parmi ceux déjà présents dans le secteur d’activité tout en transmettant le message souhaité au public cible.

La mise en forme d’un site internet dépend essentiellement des objectifs stratégiques à atteindre, des objectifs du programme de communication, du public cible et du budget disponible. Il est important de rester cohérent sur le plan de l’apparence esthétique, du ton employé et du contenu du message (chiffres, slogans…) sans quoi le message à transmettre ne sera aucunement efficace et peut ainsi dérouter le public cible.

Afin de respecter la commande, le site internet à mettre en place sera un site vitrine car il possède de nombreux avantages qui correspondent à la vision de notre tuteur de stage.

Cependant, notre mission ne serait pas totalement accomplie si nous nous limitions à l’élaboration du site (commande). Nous avons élargi ce besoin de notoriété et avons convenu avec Eric Sannier que l’organisation des deux types d’évènements que nous avons cités plus haut serait un biais intéressant pour apporter de la visibilité à Temps Libre.

B. Les moyens mis en œuvre pour y parvenir sont axés autour de la communication

a. Le B.A.-BA d’un site vitrine, un investissement qui ne peut qu’être bénéfique

Le site vitrine se compose de quelques pages afin de présenter l’entreprise de manière simple et concise et de mettre en avant les différentes facettes de l’activité. Il est destiné à fournir de l’information tout en valorisant l’identité visuelle de l’entreprise. De manière plus générale, c’est un moyen supplémentaire de communiquer avec le monde.

A la différence d’autres sites (boutiques en ligne, sites communautaires, portails…), un site vitrine ne comporte pas de fonctionnalités avancées (Newsletter, Intranet, Boutique). Il

peut s’apparenter à une brochure papier qui a pour objectif de répondre aux questions basiques des clients et bien sûr de permettre aux visiteurs de contacter l’entreprise.

Quelle que soit l’activité, le site vitrine est assimilé à une carte de visite ou un numéro de téléphone. Même si l’objectif principal n’est pas de recruter des clients sur Internet, ce site répond aux attentes de bases des clients, des prospects et des partenaires : de plus en plus de personnes recherchent les coordonnées d’une entreprise (même connue) directement sur Internet plutôt que dans des annuaires téléphoniques.

Idéal pour les petites et moyennes structures, c’est un premier pas vers la communication internet pour un investissement relativement réduit. Bien qu’un site vitrine reste un site simpliste, il doit toutefois être considéré comme un atout qui permet de générer directement ou indirectement du chiffre d’affaires grâce aux nouveaux clients acquis sur Internet.

. En plus de cela, l’entreprise gagnera en fidélisation de la clientèle grâce à la qualité des services proposés, en exploitant un référencement qui peut garantir une position pérenne et en consolider l’image de la boutique par la gestion du site et les graphismes mis en place. Le minimum requis pour un site vitrine est donc : une page d’accueil, une page « à propos » (qui sommes nous ?) et une page « contact ». Evidemment, plus il y a d’informations, meilleur sera l’impact du site sur le nombre de visites.

Le site internet est également la partie visible d’une implantation stratégique : c’est la clé de voûte. Ainsi, il doit répondre à des exigences professionnelles et techniques de l’entreprise :

- Définir clairement son but

- Mettre en avant ses objectifs, ses attentes

- Cibler le public en essayant de satisfaire le plus grand nombre.

- Choisir un contenu approprié qui est rédigé en fonction du positionnement marketing choisi et des cibles visées.

- Choisir l’architecture adéquate : elle doit rendre la navigation simple et ergonomique tout en respectant la charte graphique garante de l’identité visuelle. Chaque rubrique doit être accessible en un minimum de clics. Cette navigation intuitive est une condition indispensable pour bénéficier d’une vision aisée et d’un accès simple aux différentes rubriques proposées. Dans le cas contraire, le visiteur risque de quitter le site prématurément.

- Mettre en place une facilité de lecture.

- Choisir une présentation qui est à l’image de l’entreprise (couleurs, graphismes…)

Comme il a été évoqué, le site internet vitrine a un coût qui est souvent relativement bas. Afin de garantir une qualité convenable et de remplir les objectifs de manière optimale, le site vitrine qui nous correspond reviendrait aux alentours de 20 euros par mois.

b. Conceptualisation du site vitrine, les différentes étapes à suivre

Un bon projet de site vitrine sur Internet commence toujours par une étape primordiale, celle de la réflexion sur l’élaboration des éléments à présenter afin d’obtenir au mieux une navigation simple et intuitive.

Après avoir défini le nombre de pages Internet dont le site aura besoin, il faut ensuite constituer le dossier des éléments à présenter (les supports publicitaires sont utiles). Il est nécessaire de choisir des photographies et un logo esthétiques représentatifs de l’activité afin de rendre la visite la plus agréable possible.

Puis vient l’étape de la création avec les définitions du format du site du fait qu’il existe différents navigateurs qui permettent d’accéder à Internet à travers différents systèmes d’exploitation. Ainsi, il faut que la présentation soit compatible avec l’ensemble des dernières versions de navigateurs (Internet Explorer, Mozilla Firefox, Google Chrome….) et puisse être vue par tous les internautes.

La dernière étape de la conception est la mise en forme du site en adaptant exactement l’environnement graphique des éléments à présenter. Le site se concrétise et laisse apparaître le résultat final où il est possible de modifier les derniers détails techniques et esthétiques. Après cela, le site peut enfin être publié sur le réseau Internet.

Les « plus » à mettre en œuvre sont la promotion et le référencement du site vitrine. Afin de promouvoir le site sur les moteurs de recherche, il faut inscrire l’établissement dans l’annuaire d’entreprise. Concernant le référencement, il permet d’obtenir un meilleur emplacement du site vitrine face à la concurrence sur les moteurs de recherche. Il existe deux types de référencement différents :

- Le référencement dit commercial : il suffit de payer pour obtenir la position souhaitée. Il est évident que plus le paiement est important, plus la position est élevée.

- Le référencement naturel : réaliser un ensemble d’action qui permet au site internet d’apparaître avec une meilleure position (notamment avec l’utilisation de mots clés).

Au final, il faut essayer au mieux d’obtenir un prix attractif, une qualité visuelle qui représente au mieux l’activité de l’entreprise et des retours sur investissements.

C.L’organisation d’évènements ponctuels : dédicaces, rencontres avec les auteurs, vernissages et expositions sont à envisager

a. L’objectif de ces évènements   : se faire connaître

Durant la période de réalisation des missions, nous sommes chargées de promouvoir la librairie et d’accroître sa notoriété, ce qui se fera par l’organisation et la mise en place de divers évènements au sein et hors de Temps Libre.

Tout d’abord, nous avons pour objectif d’analyser les dernières sorties d’albums afin de repérer les meilleures ventes potentielles et d’étudier la popularité des scénaristes et dessinateurs. Cela nous permettra par la suite de repérer et sortir du lot les albums susceptibles d’intéresser Eric Sannier, notre maître de stage, en vue de séances de dédicace au sein de la librairie.

La séance de dédicace est un très bon outil de communication aussi bien pour les scénaristes et dessinateurs que pour le libraire, où chacun y trouve son compte. Nous projetons d’organiser une séance de dédicace toutes les deux semaines en moyenne.

La difficulté de la tâche réside ainsi dans la cohérence entre les deux acteurs. Il faut en effet que nous trouvions un dessinateur susceptible d’être intéressé et ayant déjà une certaine notoriété dans le milieu afin de rentabiliser le temps et l’argent investit pour l’évènement. De plus, il est nécessaire de posséder antérieurement l’accord de la maison d’édition qui doit approuver le projet.

La mise en place de séances de dédicace, environ une tous les deux semaines, est un atout non négligeable à prendre en compte afin de mettre en avant la librairie. En effet, si Temps Libre devient fréquemment un lieu de dédicaces et d’échanges dans le milieu, cela permettra de restaurer et de rajeunir son image.

Finalement, notre avantage dans l’accomplissement de cette partie de la mission est le fait que nous avons déjà réalisé une première séance de dédicace le samedi 16 mars dernier au sein de la Librairie. Nous étions chargées de la communication autour de l’évènement et de la promotion de ce dernier auprès des particuliers, passionnés, amateurs et professionnels.

De ce fait nous avons pris contact avec l’auteur, créée une page et un compte Facebook, déposé notre annonce sur divers sites de bandes dessinées et forums, distribué des flyers, contacté la maison d’édition et déposé un article sur son site officiel. L’affiche que nous avions conçue était la suivante :

b. Les différentes procédures

En ce qui concerne l’organisation et la réalisation des séances de dédicace au sein de Temps Libre, il faudra dans un premier temps que nous constituions un carnet d’adresses, afin de rassembler nos contacts et de pouvoir nous faire connaître dans le milieu très particulier et privé qu’est celui de la bande dessinée. Pour cela, Luc, le fils d’Eric, plongé dans le domaine depuis son plus jeune âge, nous aidera et sera disponible pour nous apprendre les ficelles et les particularités du milieu.

Par la suite, nous prendrons contact avec les auteurs de deux façons : soit directement avec le scénariste ou dessinateur afin de lui proposer de faire une séance au sein de la boutique, soit par l’intermédiaire des maisons d’édition qui généralement peuvent proposer plusieurs créneaux et ont divers dessinateurs intéressés.

Une fois la date et les modalités fixées- ce qui est déjà un aboutissement en soi, vu le manque d’organisation et de prévoyance propres aux milieux créatifs– nous serons chargées de la communication autour de l’évènement. Comme dit précédemment, nous avons déjà réalisé une dédicace le mois précédent ce qui nous facilitera la tâche pour celles à venir, Eric nous laissant ainsi beaucoup plus de responsabilités.

Ainsi, la promotion se fait par plusieurs réseaux de communication. Tout d’abord, par internet où nous allons diffuser l’information par le biais des nombreux forums de fans de bandes dessinées. L’avantage est que le public est ciblé et pertinent, ce qui permet une diffusion rapide et efficace de l’annonce. Ensuite, la page fan et le compte Facebook- que nous avons développé à l’occasion de la séance de dédicace organisée en Mars – sont de très bons supports afin de faire connaître la boutique et les divers évènements qui s’y passent.

De plus nous assurerons une présence constante dans le quartier afin de lancer le bouche-à-oreille et de nous assurer la sympathie et la participation des commerçants et des fidèles de la boutique. En effet, à Montmartre la vie du quartier est très importante, et de nombreux commerces (alimentation, cafés, galeries etc…) sont dans la même position que Temps Libre, et donc intéressés à œuvrer avec elle pour tenter de se maintenir. La promotion passera aussi par les maisons d’édition; nous publierons des articles sur leurs pages officielles afin de toucher un plus grand nombre de lecteurs susceptibles d’être intéressés.

D.L’exposition Pablo est notre fer de lance

a. L’exposition apporterait du prestige à Temps Libre

Concernant l’exposition et le vernissage de l’album Pablo, un grand travail sur la communication reste à effectuer afin de promouvoir l’évènement mais surtout par la même occasion, la librairie.

Cet évènement a été mis en place par la maison d’édition Dargaud en partenariat privilégié avec Temps Libre afin de promouvoir la sortie du troisième Tome de la série Pablo.

Matisse, le troisième album qui

paraitra le 26 avril prochain au grand

public, résume le quotidien de Pablo

Picasso à Paris et sa jeunesse riche en

rebondissements. La série illustre

principalement sa vie de jeune

homme à Montmartre, entre 1900 et

1912, la scénariste étant Julie Birmant

et le dessinateur Clément Oubrerie.

Pour cet évènement, Eric s’est ainsi chargé de trouver le lieu pertinent de l’exposition, qui a parfaitement séduit la maison d’édition, prête et motivée à investir dans le projet. Cela se passera en effet à la Commanderie du clos Montmartre, à quelques centaines de mètres de la librairie. Le projet est de monter une exposition et une séance de dédicace qui sera installée durant un mois, du 23 avril au 23 mai, précédée d’un vernissage.

L’avantage du lieu est la proximité avec la boutique, le but étant de mettre la librairie en avant en en faisant une annexe de l’exposition, où quelques planches y seront affichés. De plus, la commanderie est sur le passage pour accéder au Sacré Cœur, ce qui fait de l’exposition un lieu de passage obligatoire, attrayant pour les touristes.

b. L’exposition sera menée par nous au nom du gérant

Finalement, l’organisation et la mise en place de l’évènement Pablo se fera en plusieurs étapes consécutives, toutes indispensables.

Dans un premier temps, nous prendrons contact avec la maison d’édition Dargaud qui est à l’initiative de cet évènement avec Eric Sannier, afin d’établir un lien solide et fiable avec eux qui nous donnerons la majeure partie des tâches à effectuer et la manière de le faire.

Nous serons aussi chargées de la communication et de la promotion de l’évènement, l’objectif en vue étant d’atteindre 38 000 visiteurs sur le mois. Un important travail en amont nous sera donc délégué, visant à représenter Temps Libre à travers la maison d’édition de renom Dargaud. Le vernissage, qui annoncera l’ouverture de l’exposition et la vente de l’album au public sera partie prenante de notre mission. La logistique sera de notre ressort.

Durant la période d’exposition, nous tiendrons davantage un rôle d’accueil et de gestion. En effet, la comptabilisation des visites, la gestion des entrées nous sera confiée et l’accueil des professionnels du milieu et des auteurs, afin que nous puissions établir des statistiques par jour et des enquêtes de terrain, visant à voir quel type de visiteurs se rendent le plus à l’exposition pour pouvoir ensuite établir un profil type.

Par la suite, ces données pourront être réutilisées lors de manifestations du même genre afin de mieux cibler les personnes susceptibles d’être intéressées Nous nous intéresserons par la même occasion à la pertinence de nos réseaux et moyens de communication, en analysant la manière dont les visiteurs ont eu l’information.

CONCLUSION

Malgré un chiffre d’affaire stable, le secteur de la bande dessinée connaît d’inquiétantes difficultés économiques. Le nombre de vente d’albums chute d’année en année chez tous les distributeurs. En la matière, petites librairies et grandes structures connaissent toutes les mêmes déboires.

Comme nous l’avons vu les facteurs économiques ne sourient pas à une librairie comme Temps Libre. La hausse du prix moyen contribue à la stabilité du chiffre d’affaires mais devient un frein à la croissance du marché. Conjuguées à cette décision de hausse du prix, la hausse de la TVA, la surproduction et la baisse du pouvoir d’achat amplifient cet effet, de même que la concurrence de ventes par internet d’albums à prix très réduits.

Tous ces facteurs affaiblissent Temps Libre et la mettent dans la même situation que nombre de ses prédécesseurs, qui pourtant jouissaient eux-aussi d’une solide réputation, et qui ont connu une fin plus tragique dans leur fermeture définitive. Les raisons qui ont mené à cette débâcle sont en majeure partie des questions de gestion ; trésorerie insuffisante, négociations difficiles avec les partenaires, charges trop élevées…mais reflètent bien le déclin du secteur.

Temps Libre tente de joindre les deux bouts en nous passant une commande : l’élaboration d’un site-internet, qui sera notre première démarche dans notre opération de communication autour de la boutique visant à augmenter l’affluence.

En effet, la conception d’un site internet est un des moyens efficaces d’augmenter la notoriété d’une entreprise. Avec l’engouement engendré par Internet qui écarte les autres supports de communication, les entreprises prennent conscience que le partage d’informations est une réelle valeur ajoutée en termes de visibilité. C’est pourquoi notre choix s’est porté sur un site vitrine qui est un investissement sûr car il permet de générer directement ou indirectement du chiffre d’affaires grâce à un élargissement de la clientèle.

Finalement, l’organisation des séances de dédicace et la mise en place du vernissage et de l’exposition Pablo seront deux outils de communication fondamentaux pour Temps Libre. Ils permettront à la boutique de renforcer sa notoriété sur plusieurs profils. Dans le quartier tout d’abord, mais surtout dans le milieu de la bande dessinée grâce à des évènements de cette ampleur, organisée en partenariat avec de grandes maisons d’édition. Cela sera un atout considérable pour Temps Libre, et lui permettra de redorer son blason.

Annexes

A.Le livre numérique : l’avenir ou la fin du livre ?

B. Création d’un guide d’utilisation du site internet

Une fois le site internet créé et mis en service, nous prévoyons de réaliser un guide à l’attention d’Eric Sannier et de son salarié et leur permettra d’utiliser le site internet dans les meilleurs conditions.

Ce guide sera créé dans le but d’exposer le contenu et les possibilités du site internet afin que chaque utilisateur puisse en tirer le meilleur parti. Ainsi, le guide répertoriera les fonctionnalités et les informations qu’on pourra trouver sur le site.

Ce site étant un site vitrine, on pourra y trouver les évènements à venir qui se dérouleront au sein de la boutique, ou ailleurs mais qui auront toujours un rapport avec, mais aussi et surtout les produits que les clients pourront trouver sur place. De ce fait, il sera indispensable de mettre à jour certains éléments du site internet : les stocks, les dédicaces, les expositions…

Lorsque l’on parle d’élaboration de guide d’utilisation, on peut distinguer trois grands types de guides :

- Les guides procéduraux dans lesquels on explique pas à pas la démarche à suivre pour effectuer une opération

- Less guides pédagogiques qui en plus de la description de l’utilisation sont destinés à transmettre des connaissances plus globales ou un savoir-faire

- Les guides de référence grâce auquel on peut retrouver toutes les fonctions, parties de l’objet en question

Le guide que nous allons mettre en place sera un mélange de ces trois types de manuels. En effet, pour rendre la tâche plus facile aux personnes nécessiteuse de ce guide, il semble judicieux d’expliquer pas à pas les opérations nécessaires pour, afficher sur la page d’accueil du site un évènement prévu au sein de la boutique par exemple, ou encore l’arrivée d’un album tant attendu.

Par la suite, l’utilisation du guide deviendra forcément inutile puisqu’à force d’utilisation, la démarche à suivre deviendra banale. Et enfin, on y retrouvera toutes les fonctions du site internet.