la biologie de a à z

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La biologie de A à Z La biologie de A à Z La biologie de A à Z La biologie de A à Z Une exposition scientifique conçue par Une exposition scientifique conçue par Une exposition scientifique conçue par Une exposition scientifique conçue par le Centre de Vulgarisation de la Connaissance le Centre de Vulgarisation de la Connaissance le Centre de Vulgarisation de la Connaissance le Centre de Vulgarisation de la Connaissance Rédaction : Rédaction : Rédaction : Rédaction : CVC (Université Paris-Sud 11 - CNRS) Pascale BOULANGER IBBMC, CNRS-UPS.11 Sylvie CAMIER CGM, CNRS Hélène COURVOISIER LNAMC, CNRS-UPS.11 Cyrine ELEUCH CVC, CNRS-UPS.11 Sylvie FUROIS CVC, CNRS-UPS.11 Centre de Vulgarisation de la Connaissance http://www.cvc.u-psud.fr Quelle molécule pelotonnée dans chacune de nos cellules mesure 2 mètres de long ? Elles vivent partout : dans le sol, l’eau, et chez presque tous les êtres vivants. Qui sont-elles ? Notre univers verdoyant vivrait-il de lumière et d'eau fraîche ? Pourquoi la girafe a-t-elle un long cou ? … Au fil des 26 lettres de l’alphabet, des scientifiques vous invitent à parcourir la biologie d’ADN à Zygote, en passant par Cellule, Espèce, Hormone, Niche, Oxygène, Unité, Wapiti et Yucca. Cette exposition aborde les grandes notions de la biologie en 26 courts textes, tour à tour drôles, insolites ou poétiques, accessibles à tous ! Conception graphique : Conception graphique : Conception graphique : Conception graphique : CVC Nicolas GRANER CVC, CNRS-UPS.11 Dominique JOLY LEGS, CNRS Séverine MARTRENCHARD LPPM-CVC, CNRS-UPS.11 Aurélie MASSAUX CVC, CNRS-UPS.11 Isabelle RAMADE CVC, CNRS-UPS.11

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Page 1: La biologie de A à Z

La biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à Z

Une exposition scientifique conçue par Une exposition scientifique conçue par Une exposition scientifique conçue par Une exposition scientifique conçue par

le Centre de Vulgarisation de la Connaissancele Centre de Vulgarisation de la Connaissancele Centre de Vulgarisation de la Connaissancele Centre de Vulgarisation de la Connaissance

Rédaction :Rédaction :Rédaction :Rédaction :CVC (Université Paris-Sud 11 - CNRS)

Pascale BOULANGER IBBMC, CNRS-UPS.11

Sylvie CAMIER CGM, CNRS

Hélène COURVOISIER LNAMC, CNRS-UPS.11

Cyrine ELEUCH CVC, CNRS-UPS.11

Sylvie FUROIS CVC, CNRS-UPS.11

Centre de Vulgarisation de la Connaissance

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Quelle molécule pelotonnée dans chacune de nos cellules mesure 2 mètres de long ?

Elles vivent partout : dans le sol, l’eau, et chez presque tous les êtres vivants. Qui sont-elles ?

Notre univers verdoyant vivrait-il de lumière et d'eau fraîche ?

Pourquoi la girafe a-t-elle un long cou ? …

Au fil des 26 lettres de l’alphabet,

des scientifiques vous invitent à parcourir la biologie d’ADN à Zygote,

en passant par Cellule, Espèce, Hormone, Niche, Oxygène, Unité, Wapiti et Yucca.

Cette exposition aborde les grandes notions de la biologie en 26 courts textes,

tour à tour drôles, insolites ou poétiques, accessibles à tous !

Conception graphique :Conception graphique :Conception graphique :Conception graphique :CVC

Nicolas GRANER CVC, CNRS-UPS.11

Dominique JOLY LEGS, CNRS

Séverine MARTRENCHARD LPPM-CVC, CNRS-UPS.11

Aurélie MASSAUX CVC, CNRS-UPS.11

Isabelle RAMADE CVC, CNRS-UPS.11

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La biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à Z

Quelle molécule pelotonnée dans chacune de nos cellulesQuelle molécule pelotonnée dans chacune de nos cellulesQuelle molécule pelotonnée dans chacune de nos cellulesQuelle molécule pelotonnée dans chacune de nos cellules

mesure 2 mètres de long ?mesure 2 mètres de long ?mesure 2 mètres de long ?mesure 2 mètres de long ?

C'est l'ADN, transmis de génération

en génération.

Que contient-il ?

Les informations nécessaires

au fonctionnement de nos cellules,

écrites dans un simple alphabet

de 4 lettres.

Des milliers d'instructions — les gènes —

permettent aux cellules de fabriquer

les molécules dont elles ont besoin.

Tous les êtres vivants n'ont pas le même nombre de gènes.

Certaines bactéries vivant dans notre intestin en ont 4 000

rassemblés en un seul chromosome, la paramécie en a

40 000 répartis sur 50 paires de chromosomes... Et

l‘homme ? 25 000, répartis sur 23 paires de chromosomes.

Chacune de nos cellules possède le même

ADN, mais toutes ne lisent pas les mêmes

instructions.

C'est pourquoi toutes nos cellules ne sont

pas identiques et n'assurent pas les mêmes

fonctions !

Le saviez-vous ?

Plantes et animaux ont de nombreux gènes

en commun.

Mais aussi des gènes caractéristiques

de leur espèce : les instructions pour être

jasmin, termite ou wapiti ne sont pas

tout à fait les mêmes...

ADN

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La biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à Z

Elles vivent partout : dans le sol, l’eau, et chez presque tous Elles vivent partout : dans le sol, l’eau, et chez presque tous Elles vivent partout : dans le sol, l’eau, et chez presque tous Elles vivent partout : dans le sol, l’eau, et chez presque tous les êtres les êtres les êtres les êtres vivants. Qui sontvivants. Qui sontvivants. Qui sontvivants. Qui sont----elles ?elles ?elles ?elles ?

Les bactéries ! Êtres vivants microscopiques formés d’une seule cellule.

La plupart se reproduisent en moinsd'une heure.

Certaines résistent aux conditions les plusextrêmes : déserts, fortes radiations,eaux acides, brûlantes ou très salées...

Certaines sont à l’origine de terriblesmaladies comme le tétanosou la tuberculose.

A la base de l'arbre du vivant, on trouve trois règnes

(les bactéries, les archées et les eucaryotes). Les scientifiques

sont à la recherche de leur ancêtre commun.

Mais les bactéries sont bien souvent utiles, participant par exemple à la digestion chez l'homme et de nombreux autres animaux.

On les utilise dans des processusde fermentation (comme la confectiondes yaourts), et on peut aussi les modifier génétiquement pour leur faire produire des protéines humaines, telle l’insuline pour les diabétiques.

Sur Terre, les bactéries étaient là bien avant nous et, qui sait, elles existentpeut-être sur d’autres planètes…

Bactérie

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Une bactérie, un géranium, une libellule, un singe : Une bactérie, un géranium, une libellule, un singe : Une bactérie, un géranium, une libellule, un singe : Une bactérie, un géranium, une libellule, un singe :

des êtres très différents et pourtant tous constitués de celluledes êtres très différents et pourtant tous constitués de celluledes êtres très différents et pourtant tous constitués de celluledes êtres très différents et pourtant tous constitués de cellules,s,s,s,

briques de la vie...briques de la vie...briques de la vie...briques de la vie...

La cellule, composée d'eau et de bien

d'autres molécules (lipides, glucides,

protéines, ADN...), fonctionne comme

une mini-usine, fabriquant les substances

dont elle a besoin.

Délimitée par une membrane, la cellule

respire, se nourrit et peut se reproduire.

Mais toutes les cellules ne se ressemblent

pas. Les éléments qui les composent

déterminent leur forme et leur activité.

Les cellules ont des durées de vie très variables.

La plupart des cellules de l'intestin sont renouvelées en

quelques jours. Par contre, certaines cellules du cerveau

peuvent durer toute la vie.

Certaines fabriquent des hormones,

d'autres combattent les infections,

d'autres encore — celles des muscles —

se contractent...

Certains êtres vivants, comme les bactéries,

sont formés d'une seule cellule ; d'autres

peuvent en contenir des milliards...

Et nous, les êtres humains ?

Nous sommes constitués d'environ

60 000 milliards de cellules !

Cellule

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La biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à Z

Éléphant, souris, abeille, fourmi, requin, sardine, jacinthe, orÉléphant, souris, abeille, fourmi, requin, sardine, jacinthe, orÉléphant, souris, abeille, fourmi, requin, sardine, jacinthe, orÉléphant, souris, abeille, fourmi, requin, sardine, jacinthe, orchidée, chidée, chidée, chidée, chêne, baobab... les formes de vie sont nombreuses et variées !chêne, baobab... les formes de vie sont nombreuses et variées !chêne, baobab... les formes de vie sont nombreuses et variées !chêne, baobab... les formes de vie sont nombreuses et variées !

La « biodiversité », c'est la diversité de la vie...

... La diversité des espèces d'abord : animaux, plantes, et même bactéries,comptent des milliers ou des millionsd'espèces différentes.Et on n'en connaît qu'une petite partie :moins d'une espèce sur 10 existantsur Terre !Les autres restent à découvrir,cachées dans la forêt tropicale

L'expansion de l‘homme sur Terre menace la biodiversité :

les activités humaines font disparaître des espèces environ

1000 fois plus vite que les causes naturelles.

ou au fond des océans...

… La diversité génétique,c'est la variété des gènes des individusau sein d'une espèce : ainsi chez l'homme,la variété des gènes de couleur des cheveux fait l'un roux, l'autre brun, le troisième blond.

... La diversité des milieux de vie naturels enfin : forêts, prairies, steppes, savanes, montagnes, banquise, rivages, océans...

La nature est pleine d'imagination !

Diversité

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La biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à Z

Le mariage de la carpe et du lapin...Le mariage de la carpe et du lapin...Le mariage de la carpe et du lapin...Le mariage de la carpe et du lapin...

n'est pas possible car ils appartiennent à deux espèces différenn'est pas possible car ils appartiennent à deux espèces différenn'est pas possible car ils appartiennent à deux espèces différenn'est pas possible car ils appartiennent à deux espèces différentes !tes !tes !tes !

La carpe, le lapin, le rouge-gorge,

l'homme, le hêtre, le coquelicot, le bolet...

autant d'espèces différentes : cela se voit !

Et c'est ainsi, en regardant

les ressemblances et dissemblances,

qu'on a d'abord classé les êtres vivants

en espèces.

Mais l'apparence est parfois trompeuse...

Ainsi, caniche et labrador appartiennent

à la même espèce, le chien !

La classification des êtres vivants comporte plusieurs

« étages » (les taxons) allant du plus vaste (le règne)

au plus restreint (l'espèce). Les scientifiques l'améliorent

pour mieux refléter la proximité des espèces sur l'arbre

de l'évolution.

C'est pourquoi les scientifiques ont trouvé

une définition plus fiable de l'espèce :

c'est l'ensemble des individus qui peuvent

se reproduire entre eux et engendrer

des descendants fertiles.

Ainsi, tous les lions peuvent s'accoupler

avec toutes les lionnes...

Mais l'âne et la jument,

s'ils s'accouplent parfois,

engendrent un mulet infertile.

Espèce

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La biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à Z

Notre univers verdoyant vivraitNotre univers verdoyant vivraitNotre univers verdoyant vivraitNotre univers verdoyant vivrait----il de lumière et d'eau fraîche ?il de lumière et d'eau fraîche ?il de lumière et d'eau fraîche ?il de lumière et d'eau fraîche ?

La végétation doit sa couleur verte

à la précieuse chlorophylle,

pigment qui capte la lumière du soleil.

Au printemps,

quand le soleil se fait plus éclatant,

la végétation sort de sa léthargie.

Les bourgeons s'épanouissent en feuilles,

véritables panneaux solaires.

C'est le début de la photosynthèse.

Savez-vous que les plantes respirent aussi ? Tout comme

nous, elles consomment de l'oxygène et rejettent du gaz

carbonique. Mais le jour, grâce à la photosynthèse,

elles produisent plus d'oxygène qu'elles n'en consomment.

Une « usine écologique » se met alors

en route.

Tournant à plein régime,

elle utilise l'énergie solaire pour

transformer le gaz carbonique et l'eau

en molécules indispensables à la plante

et en oxygène rejeté dans l'atmosphère.

La photosynthèse est la seule voie naturelle

de production d'oxygène sur la Terre.

Grâce à elle, nous avons notre bol d'air

quotidien !

Feuille

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La biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à Z

Pourquoi la girafe aPourquoi la girafe aPourquoi la girafe aPourquoi la girafe a----tttt----elle un long cou ?elle un long cou ?elle un long cou ?elle un long cou ?

Pour brouter les feuilles des hautes branches des acacias...Pour brouter les feuilles des hautes branches des acacias...Pour brouter les feuilles des hautes branches des acacias...Pour brouter les feuilles des hautes branches des acacias...

Il y a des millions d'années, les girafes

n'avaient pas un aussi long cou...

et d'ailleurs, ce n'étaient pas encore

des girafes !

Les êtres vivants d'aujourd'hui

sont différents de leurs ancêtres.

Depuis l'apparition de la vie, les formes

de vie se sont diversifiées et transformées :

c'est l'évolution.

Des preuves ? Les fossiles d'espèces

disparues, par exemple.

Charles Darwin exposa en 1859 dans son livre L'origine des

espèces sa théorie de l'évolution par la sélection naturelle

des individus les plus « aptes ».

Des théories complémentaires ont été proposées depuis.

Quel est le « moteur » de l'évolution ?

C'est la « sélection naturelle ».

Ce n'est pas en étirant leur cou que

les girafes l'ont allongé !

Parmi leurs ancêtres, ceux qui possédaient

— par le hasard des gènes —

un cou plus long que les autres,

pouvaient atteindre les hautes feuilles :

ils augmentaient leurs chances de survivre

et donc de se reproduire.

Ainsi, la caractéristique « long cou »

s'est transmise à leur descendance.

Girafe

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La biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à Z

Il y a celle qui fait grandir et celles qui font grossir ;Il y a celle qui fait grandir et celles qui font grossir ;Il y a celle qui fait grandir et celles qui font grossir ;Il y a celle qui fait grandir et celles qui font grossir ;

il y a celles qui nous font homme ou femme...il y a celles qui nous font homme ou femme...il y a celles qui nous font homme ou femme...il y a celles qui nous font homme ou femme...

Pour vivre en harmonie ou réagir à

des évènements extérieurs, nos organes

doivent « dialoguer » entre eux.

Un moyen de communication

est l'utilisation d'hormones

sécrétées par des glandes spécialisées

(comme la thyroïde).

Véritables messagères chimiques,

les hormones vont modifier l'activité

d'autres organes situés à distance.

Les hormones sont de nature variée. Certaines dérivent

du cholestérol, comme la testostérone et les œstrogènes.

D'autres sont des protéines, comme l'insuline qui contrôle

le taux de sucre dans le sang, ou la prolactine, l'hormone

de la lactation.

En réponse à un signal, une hormone

est produite et déversée dans le sang.

Elle diffuse ainsi dans l'organisme et atteint

les cellules de tous nos organes.

Mais, tout comme une clé n'ouvre

qu'un type de serrure, cette hormone

ne modifiera l'activité que de certaines

cellules : celles possédant le récepteur

hormonal adapté.

Découvertes chez les animaux, les hormones

existent aussi chez les plantes, où elles sont

transportées le plus souvent par la sève.

Hormone

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La biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à Z

La mère ours s'occupe de ses oursons ; La mère ours s'occupe de ses oursons ; La mère ours s'occupe de ses oursons ; La mère ours s'occupe de ses oursons ;

l'abeille butine les fleurs et, en échange, transporte leur polll'abeille butine les fleurs et, en échange, transporte leur polll'abeille butine les fleurs et, en échange, transporte leur polll'abeille butine les fleurs et, en échange, transporte leur pollen : en : en : en :

les êtres vivants interagissent constamment.les êtres vivants interagissent constamment.les êtres vivants interagissent constamment.les êtres vivants interagissent constamment.

Ours ou pinson, chez certains animaux,

mères et pères nourrissent et protègent

leurs petits.

Le paon fait la roue pour séduire sa belle,

le cerf brame son chant d'amour :

la parade nuptiale prépare la reproduction.

Toutes ces interactions assurent la survie

de l'espèce.

Les comportements individuels et sociaux sont étudiés

par l'éthologie.

Les interactions des êtres vivants entre eux et avec

leur milieu font l'objet de l'écologie.

L'abeille et la marguerite s'aident

mutuellement : c'est la symbiose,

interaction favorable aux deux partenaires.

Le gui pousse sur le pommier

en lui prenant sa sève : c'est le parasitisme,

interaction nuisible pour l'une des espèces.

Le lion mange la gazelle : c'est la prédation,

une interaction... nocive pour la gazelle !

Les êtres vivants interagissent aussi

avec leur milieu de vie — lumière, air, sol

et eau.

Interaction

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La biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à Z

« Ayant poussé la porte étroite qui chancelle,« Ayant poussé la porte étroite qui chancelle,« Ayant poussé la porte étroite qui chancelle,« Ayant poussé la porte étroite qui chancelle,

je me suis promené dans le petit jardin... » Pauje me suis promené dans le petit jardin... » Pauje me suis promené dans le petit jardin... » Pauje me suis promené dans le petit jardin... » Paul Verlainel Verlainel Verlainel Verlaine

Avez-vous l'âme du poète

ou celle du botaniste ?

Lys orgueilleux,

roses qui palpitent au vent,

arbustes odorants comme le jasmin en été,

c'est le monde des plantes à fleurs.

Qui dit fleur dit graine,

Mais qui dit graine

ne dit pas toujours fleur !

Les grands thuyas qui bordent la maison

ne fleurissent jamais…

Même s'ils ont de nombreux points communs avec les

végétaux, les champignons ne sont pas des plantes : comme

les animaux, ils se nourrissent de matière organique.

Ils forment une catégorie à part dans la classification

du vivant.

Plus loin dans le sous-bois, des fougères.

Elles aussi ont racines,

tiges et feuilles irriguées par la sève,

mais de graines point !

La mousse au pied du grand chêne

n'a ni tiges ni feuilles.

Mais c'est aussi une plante,

qui ressemble un peu aux premiers êtres

vivants apparus sur la terre ferme...

Jasmin

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La biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à Z

Au menu des baleines et des calmars, du krill : minuscules creveAu menu des baleines et des calmars, du krill : minuscules creveAu menu des baleines et des calmars, du krill : minuscules creveAu menu des baleines et des calmars, du krill : minuscules crevettes ttes ttes ttes

constituant l'un des premiers maillons d'une chaîne alimentaireconstituant l'un des premiers maillons d'une chaîne alimentaireconstituant l'un des premiers maillons d'une chaîne alimentaireconstituant l'un des premiers maillons d'une chaîne alimentaire

dans l'océan.dans l'océan.dans l'océan.dans l'océan.

Qui mange quoi ? Qui mange qui ?

Les chaînes alimentaires donnent

la réponse.

Tout commence avec les végétaux :

eux seuls sont capables de transformer,

aidés de la lumière, le gaz carbonique et

l'eau en matière vivante.

Dans les océans, c'est le plancton végétal

qui joue ce rôle.

La masse totale de krill est estimée à 650 millions

de tonnes ! Ces crevettes, habitantes des mers froides,

sont les animaux les plus nombreux sur la planète.

La couleur rose du saumon est due au krill.

Les végétaux sont mangés par des animaux

herbivores qui en tirent leur propre

matière.

Dans les océans, le plancton végétal est

mangé par le plancton animal — dont le

krill —, des petits poissons... et les baleines !

A leur tour, les herbivores sont dévorés

par les carnivores.

Dans les océans, krill ou petits poissons

seront mangés par des plus gros : thons,

calmars, baleines...

Krill

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La biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à Z

C'est l'été làC'est l'été làC'est l'été làC'est l'été là----haut sur la montagnehaut sur la montagnehaut sur la montagnehaut sur la montagneet la marmotte se prépare déjà à hiberner...et la marmotte se prépare déjà à hiberner...et la marmotte se prépare déjà à hiberner...et la marmotte se prépare déjà à hiberner...

Depuis le début du printemps, la marmotte est boulimique.À son menu : toutes sortes de plantes, racines et parfois même vers et sauterelles. Cette nourriture est transforméeen réserves de graisses — ou lipides —qui permettront à la marmotte d'affronter l'hiver.

Les lipides, accumulés sous la peau,servent à la fois d'isolant thermiqueet de provisions alimentaires.

Les lipides ont aussi d'autres rôles essentiels. Ce sont

notamment les principaux constituants des membranes

qui entourent les cellules de tous les organismes vivants.

Au bout des six mois d'hibernation,la marmotte a consommé l'essentielde ses réserves de graisseset perdu plus de la moitié de son poids.

Et pourquoi stocker des lipidesplutôt que des sucres ?À poids égal, les lipides apportentplus de calories, autrement dit,ils sont plus énergétiques.

Lipide

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La biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à Z

Il y a un an. Tôt ce matinIl y a un an. Tôt ce matinIl y a un an. Tôt ce matinIl y a un an. Tôt ce matin----là. Saintlà. Saintlà. Saintlà. Saint----Malo. Malo. Malo. Malo.

Le cri des mouettes. L'odeur de la mer. Le cri des mouettes. L'odeur de la mer. Le cri des mouettes. L'odeur de la mer. Le cri des mouettes. L'odeur de la mer.

Le soleil sur ma peau. La joie de t'avoir retrouvé.Le soleil sur ma peau. La joie de t'avoir retrouvé.Le soleil sur ma peau. La joie de t'avoir retrouvé.Le soleil sur ma peau. La joie de t'avoir retrouvé.

Dans le cerveau, toutes ces informations,

sensations, émotions sont séparées

et empruntent des chemins différents

afin d'être gardées en mémoire.

Les images d'un côté, les sons de l'autre,

etc.

Chaque chemin est formé par

des millions de cellules connectées en

réseau : les neurones et les cellules gliales.

Les singes, les rongeurs, les oiseaux, les insectes ou encore

certains mollusques montrent des capacités de mémorisation

étonnantes. Ils peuvent servir de modèles pour étudier

la mémoire humaine et ses dérèglements.

Se rappeler, c'est aller chercher tous

les fragments du souvenir et les recoller.

Le cerveau est constamment modifié par

les expériences et les apprentissages.

Sur leur passage, les nouvelles

connaissances consolident les chemins

qu'elles empruntent et ouvrent alors

une voie plus facile pour les suivantes.

D'autres chemins, moins empruntés,

s'effacent...

et le souvenir tombe dans l'oubli.

Mémoire

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La biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à Z

Le renard dort dans un terrier ; le pic noir dans un trou d'arbLe renard dort dans un terrier ; le pic noir dans un trou d'arbLe renard dort dans un terrier ; le pic noir dans un trou d'arbLe renard dort dans un terrier ; le pic noir dans un trou d'arbre... re... re... re...

Le pinson chante le jour ; la chouette, la nuit... Le pinson chante le jour ; la chouette, la nuit... Le pinson chante le jour ; la chouette, la nuit... Le pinson chante le jour ; la chouette, la nuit...

Le lapin mange de l'herbe ; la musaraigne, des graines...Le lapin mange de l'herbe ; la musaraigne, des graines...Le lapin mange de l'herbe ; la musaraigne, des graines...Le lapin mange de l'herbe ; la musaraigne, des graines...

Dans un milieu naturel comme une forêt

coexistent de nombreuses espèces.

Chacune possède une adresse, des horaires

et un régime alimentaire qui lui sont

propres : c'est sa « niche écologique ».

L'adresse ?

Ce sont les lieux occupés : pour dormir,

rechercher sa nourriture, s'accoupler...

Les végétaux aussi occupent des niches écologiques au sein

d'un milieu naturel. L'étude des niches écologiques est

l'un des aspects de l'écologie.

Les horaires ?

C'est le moment où chacun s'active :

jour ou nuit, matin ou soir...

Le régime alimentaire ?

Mangeur d'herbe ou de graines,

mangeur de rongeurs ou de chevreuils...

Autant de niches écologiques que

d'espèces : ainsi elles se partagent

les ressources du milieu naturel — espace,

eau, alimentation, lumière du soleil...

et tout ce petit monde vit en équilibre !

Niche

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Respirer, c'est inspirer et expirer... Respirer, c'est inspirer et expirer... Respirer, c'est inspirer et expirer... Respirer, c'est inspirer et expirer...

mais cela se passe aussi dans les cellules !mais cela se passe aussi dans les cellules !mais cela se passe aussi dans les cellules !mais cela se passe aussi dans les cellules !

L'air inspiré contient de l'oxygène

qui passe de nos poumons dans le sang.

Là, des molécules d'hémoglobine le

prennent en charge et le transportent

vers les cellules.

Les cellules ont besoin de carburant

pour fonctionner.

Elles le fabriquent elles-mêmes à partir

des aliments (glucides et lipides) grâce

à des réactions chimiques...

qui utilisent l'oxygène inspiré !

Une faible proportion de l'oxygène inspiré se retrouve sous

des formes très instables (radicaux libres), qui participent

au vieillissement des cellules.

Ces réactions produisent aussi du gaz

carbonique et de l'eau qui seront expirés.

Se nourrir et respirer sont indispensables...

car point de vie cellulaire sans carburant

et point de carburant sans respiration

cellulaire !

La plupart des êtres vivants respirent

de l'oxygène, mais à chacun sa stratégie

pour le capturer : poumons des

mammifères, branchies des poissons,

stomates des plantes...

Oxygène

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La biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à Z

« La vie en 3D » ou « La vie en 3D » ou « La vie en 3D » ou « La vie en 3D » ou « De l'importance d'être en forme pour une protéine ! »« De l'importance d'être en forme pour une protéine ! »« De l'importance d'être en forme pour une protéine ! »« De l'importance d'être en forme pour une protéine ! »

Les protéines, molécules essentielles dela vie, assurent des fonctions très variées, directement liées à leurs formes en3 dimensions.

Protéines-charpentes qui soutiennentles cellules et leur donnent leur aspect. Protéines-outils (enzymes) qui coupent, assemblent, réparent les constituants cellulaires. Protéines de transport, comme l’hémoglobine.

Sur les 20 acides aminés nécessaires à la construction

des protéines, 9 ne sont pas fabriqués par notre organisme

et doivent être apportés tels quels par l'alimentation.

Protéines de défense, comme les anticorps...

La cellule fabrique les protéines en assemblant des « perles », les acides aminés. L'enchaînement des acides aminés, qui détermine la forme de la protéine,est codé dans l'ADN sous forme de gène. À trois lettres de « l'alphabet ADN » correspond un acide aminé.Ce système de correspondance entrele « langage » de l'ADN et celuides protéines s'appelle le code génétique. Il est le même pour tous les êtres vivants.

Protéine

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La biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à Z

Une piqûre de moustique, pas bien grave ! Une piqûre de moustique, pas bien grave ! Une piqûre de moustique, pas bien grave ! Une piqûre de moustique, pas bien grave ! QuoiqueQuoiqueQuoiqueQuoique…………

Dans certaines contrées, elle risque de transmettre le parasite Dans certaines contrées, elle risque de transmettre le parasite Dans certaines contrées, elle risque de transmettre le parasite Dans certaines contrées, elle risque de transmettre le parasite

responsable du paludisme, une terrible maladie.responsable du paludisme, une terrible maladie.responsable du paludisme, une terrible maladie.responsable du paludisme, une terrible maladie.

Hôtes et parasites sont engagés

dans une lutte sans merci pour leur survie.

Le premier déploie ses moyens de défense.

Le second, vivant aux dépens de son hôte,

développe des stratégies pour se nourrir et

se reproduire.

Au début, le parasite responsable

du paludisme se cache dans le foie.

Les parasites sont variés. Ils peuvent être aussi bien

animaux (la puce) que végétaux (le gui).

Certains sont unicellulaires (comme le Plasmodium

falciparum responsable du paludisme),

d’autres pluricellulaires (comme le ténia).

Mais un jour, il se lance à l’assaut

des globules rouges.

Il s’y multiplie rapidement

pour engendrer une armée redoutable

et conquérir nombre d’organes vitaux.

Depuis des siècles, l’homme dispose

d’un allié pour tenter de résister

à l’invasion de ce parasite : la quinine,

molécule extraite de l’écorce d’un arbre

péruvien appelé quinquina.

Quinquina

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1=2=3=4... ou 1+1=1. 1=2=3=4... ou 1+1=1. 1=2=3=4... ou 1+1=1. 1=2=3=4... ou 1+1=1. Quelle étrange arithmétique !Quelle étrange arithmétique !Quelle étrange arithmétique !Quelle étrange arithmétique !

Et pourtant, c'est ainsi que les êtres vivants se reproduisent...

Chez certains, se reproduire c'est un peu comme se photocopier.À partir d'un être sont produits 2, 3, 4... êtres, copies-conformes du parent. C'est la reproduction asexuée, en solitaire, courante chez les êtres formés d'une seule cellule comme les bactéries. Mais on la rencontre aussi chez les plantes

Le clonage est une manipulation qui permet d'obtenir

des individus génétiquement identiques (clones).

Il est réalisable sur des animaux d'élevage mais

formellement interdit chez l'homme.

(bouturage, marcottage) et chez certains animaux comme les hydres.

D'autres ont besoin de trouver leur moitié. De la fusion de leurs cellules sexuelleset du mélange de leurs gènesnaîtra un nouvel individu (1+1=1),c'est la reproduction sexuée. Cette fois, tous les descendants seront différents entre eux et différents de leurs parents.

Reproduction

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La biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à Z

C'est l'histoire d'un petit bonbon acidulé...C'est l'histoire d'un petit bonbon acidulé...C'est l'histoire d'un petit bonbon acidulé...C'est l'histoire d'un petit bonbon acidulé...

Quelques grammes de sucre,

de saccharose pour tout dire.

Qui venait probablement d'une betterave

et qui sera digéré par un gourmand.

Ainsi transformé en glucose,

le sucre deviendra la molécule énergétique

des cellules.

Nos organes, tels les muscles mais aussi

le cerveau, ont continuellement besoin

d'énergie.

Les sucres (ou glucides) peuvent être soit des sucres

simples, comme le glucose ou le fructose, soit des

assemblages de sucres simples. Ainsi le saccharose (le sucre

de table) est formé de deux sucres simples alors que

l'amidon ou la cellulose en comptent plusieurs milliers.

Mais nous ne mangeons pas tout le temps !

Alors le foie stocke le glucose sous forme

de longs chapelets et le libère dans le sang

en cas de besoin.

Les plantes, comme notre betterave,

savent fabriquer des sucres à partir d'eau

et de gaz carbonique.

C'est leur source d'énergie à elles,

mais aussi leur propre matière.

Le saviez-vous ?

L'amidon des féculents, la cellulose du bois

sont aussi des sucres.

Sucre

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La biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à Z

Mais qui a grignoté le guéridon de grandMais qui a grignoté le guéridon de grandMais qui a grignoté le guéridon de grandMais qui a grignoté le guéridon de grand----mère ?mère ?mère ?mère ?

Peut-être des termites, insectes sociaux

d'une efficacité redoutable !

La termitière est une ville très organisée

dans laquelle l'habit fait bel et bien

le moine.

Ainsi, Madame la Reine, de taille

imposante, pond à longueur de journée.

Les insectes, vivant en solitaire ou en groupes plus ou

moins organisés, représentent 90% des espèces animales

répertoriées actuellement. Ils occupent tous types de milieux

(des déserts aux forêts tropicales) dans lesquels ils jouent

un rôle économique et écologique primordial (production

de miel ou de soie, pollinisation, entretien du sol, etc.).

Les ouvriers pâlots s'occupent de tous

les travaux (de la consolidation des galeries

au soin des jeunes) tandis que les soldats

armés de grosses mandibules ou

de produits chimiques patrouillent...

Pour se reconnaître et coordonner

l'activité de tous, les termites peuvent

communiquer en s'envoyant des bouquets

de molécules, les phéromones, ou en

faisant vibrer le sol avec leurs pattes.

Tic-tac-tac-toc !

Termite

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La biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à Z

Derrière l'immense diversité du monde vivant se cache en réalitéDerrière l'immense diversité du monde vivant se cache en réalitéDerrière l'immense diversité du monde vivant se cache en réalitéDerrière l'immense diversité du monde vivant se cache en réalité

une surprenante unité...une surprenante unité...une surprenante unité...une surprenante unité...

Unité,

car le code génétique est universel.

Unité,

car les êtres vivants sont constitués

de cellules,

cellules composées des mêmes molécules

(eau, protéines, lipides, glucides, ADN...),

cellules partageant le même fonctionnement

de base (respiration, nutrition, croissance,

reproduction, mort).

Unité, mais aussi unicité !

Chaque être est unique : outre son patrimoine génétique,

son histoire le rend différent de tous les autres.

Unité,

car les cellules s'unissent pour former

les tissus et organes,

qui constituent un organisme.

Unité,

car chaque être vivant

naît d'un autre être vivant,

qui lui-même est né d'un être vivant, qui...

pour remonter ainsi jusqu'au premier

être vivant, l'ancêtre commun de toutes

les espèces.

Unité

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La biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à Z

Il était une fois... la vie !Il était une fois... la vie !Il était une fois... la vie !Il était une fois... la vie !

Apparue dans les océans il y a plus de 3,5 milliards d'années,Apparue dans les océans il y a plus de 3,5 milliards d'années,Apparue dans les océans il y a plus de 3,5 milliards d'années,Apparue dans les océans il y a plus de 3,5 milliards d'années,

elle a évolué en formes variées.elle a évolué en formes variées.elle a évolué en formes variées.elle a évolué en formes variées.

Une avalanche, un nuage,

un hippopotame, un virus informatique,

un rosier, le feu...

Qui est vivant, qui ne l'est pas ?

Dans cette liste, seuls l'hippopotame et

le rosier sont vivants, car ils remplissent

les critères de la vie.

Ils grandissent, se reproduisent et

interagissent avec leur environnement.

Les virus (non informatiques !) sont à la frontière

du monde vivant : ils ne possèdent que certains critères

de la vie. Ce sont des parasites des cellules. Ils utilisent

toute la machinerie cellulaire de leur hôte pour fonctionner

et se reproduire.

Leurs cellules sont délimitées par

une membrane, elles produisent et utilisent

de l'énergie. Elles contiennent aussi leur

matériel génétique.

Bien sûr, l'avalanche bouge,

le nuage grossit,

le virus informatique se reproduit,

le feu produit de la chaleur...

Mais un critère ne suffit pas pour

être vivant, il les faut TOUS !

Vie

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La biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à Z

Qui brame à fendre l'âme,Qui brame à fendre l'âme,Qui brame à fendre l'âme,Qui brame à fendre l'âme,

les soirs d'automne au fond des bois canadiens ?les soirs d'automne au fond des bois canadiens ?les soirs d'automne au fond des bois canadiens ?les soirs d'automne au fond des bois canadiens ?

Un animal, me direz-vous ?

Soyez un peu plus précis…

Ce n'est ni un escargot, ni une écrevisse !

Il vous semble apercevoir son ossature

puissante à travers ses flancs ?

C'est un vertébré alors.

Mais pas un poisson, ni un oiseau !

Mollusques, insectes, crustacés, poissons, oiseaux ou

mammifères..., les animaux ont des points communs :

ils peuvent se déplacer et ils se nourrissent de matière

organique provenant d'êtres vivants.

Un mammifère ?

Oui, sa femelle allaite ses petits.

Quel mammifère ?

Mon chat, mon chien, mon petit frère,

qui brame aussi parfois ?

Non, c'est un wapiti…

Animal parmi tant de genres et d'espèces.

Cervidé aux bois majestueux,

à la fourrure brune

avec une tache sur les fesses !

Wapiti

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La biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à Z

XX ou XY ?XX ou XY ?XX ou XY ?XX ou XY ?

Fille ou garçon ?Fille ou garçon ?Fille ou garçon ?Fille ou garçon ?

Tout commence par la rencontre et

la fusion de deux cellules particulières,

les gamètes :

un ovule et un spermatozoïde...

Chaque gamète porte l'information

génétique que le parent transmet

à sa descendance.

Mais comment se fait cette transmission ?

Grâce à de petits bâtonnets d'ADN

appelés chromosomes.

Certaines maladies héréditaires proviennent d'anomalies

génétiques qui sont portées par les chromosomes sexuels.

L'hémophilie ou le daltonisme en sont deux exemples ;

ils touchent beaucoup plus d'hommes que de femmes.

L'un de ces chromosomes, le chromosome

sexuel, détermine le sexe de l'enfant.

Celui transmis par la mère est

le chromosome X.

Quant au père, il peut apporter

soit un chromosome X,

soit un chromosome Y,

complètement différents.

Que se passe-t-il quand X rencontre X ?

Une fille verra le jour...

Et quand X et Y se rencontrent,

ce sera un garçon !

Chromosome X

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La biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à Z

Le yucca de nos salons est originaire des régions chaudes et sècLe yucca de nos salons est originaire des régions chaudes et sècLe yucca de nos salons est originaire des régions chaudes et sècLe yucca de nos salons est originaire des régions chaudes et sèches hes hes hes d'Amérique et des Antilles.d'Amérique et des Antilles.d'Amérique et des Antilles.d'Amérique et des Antilles.LàLàLàLà----bas, il a appris à se défendre...bas, il a appris à se défendre...bas, il a appris à se défendre...bas, il a appris à se défendre...

Gare aux enfants qui passent trop près de ses feuilles vertes et dures,en forme d'épées et aussi acérées qu'elles !

Comme beaucoup d'êtres vivants,le yucca a développé des moyens externes de défense face aux agresseurs.Chez lui ce sont des feuilles piquantes, chez le crabe des pinces,

La vaccination reste le meilleur moyen de préparer

le système immunitaire à lutter contre les infections.

Mais contre certaines d'entre elles, comme le SIDA ou

le paludisme, il n'existe pas encore de vaccin.

chez certaines grenouilles de puissants venins...

Et contre l'invasion des bactéries,virus, parasites, quelles défenses ?Immunitaires ! Là, tout se passe à l'intérieur...À l'aide de cellules spécialiséeset de molécules bien spécifiques,plantes et animaux combattent ces ennemis invisibles.

Yucca

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La biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à ZLa biologie de A à Z

Au moment de la fécondation,Au moment de la fécondation,Au moment de la fécondation,Au moment de la fécondation,

la toute première cellule d’un être apparaît.la toute première cellule d’un être apparaît.la toute première cellule d’un être apparaît.la toute première cellule d’un être apparaît.

C’est la C’est la C’est la C’est la cellulecellulecellulecellule----œufœufœufœuf dont la singulière histoire peut être chantée…dont la singulière histoire peut être chantée…dont la singulière histoire peut être chantée…dont la singulière histoire peut être chantée…

Une cellule, qui surgit hors de la nuit,

Court vers l’aventure au galop.

Son nom, elle le signe à la pointe de l’épée

D’un Z qui veut dire Zygote.

Zygote ! Zygote !

Spermatozoïde et ovule viennent de

fusionner

Et te voilà déjà prêt.

Les "vrais" jumeaux sont dits "monozygotes"

car ils proviennent de la division d'une même cellule-œuf.

Ils ont donc le même patrimoine génétique et sont toujours

du même sexe.

Les "faux" jumeaux (dizygotes) proviennent de deux zygotes

différents (impliquant deux ovules et deux spermatozoïdes).

Tu portes en toi toutes les potentialités

Pour créer un nouvel être complet.

Zygote ! Zygote !

Toutes tes forces rassemblées pour

te diviser,

En embryon te transformer.

Le développement peut commencer

Au signe, au signe de Zygote.

Zygote

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