la belgique à la recherche d'espace pour entreprendre, infor feb 20, 14 juin 2012
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7/31/2019 La Belgique la recherche d'espace pour entreprendre, Infor FEB 20, 14 juin 2012
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La newsletter pour dcideurs
[ 14 JUIN 2012 N 20 ]
Des citoyens qui signent une ptition, des
communes qui entament une bataille juri-
dique, des organisations environnementales
qui saisissent le Conseil d'tat . Lorsqu'une
entreprise veut tendre ses activits ou
construire une nouvelle infrastructure, cela
engendre souvent des conflits propos de
l'utilisation de l'espace. De tels projets,
quoique trs diffrents, comportent cependant
de nombreux avantages pour la socit dans
son ensemble plus d'emplois, une meilleure
infrastructure, une production en hausse, etc.
Mais ils peuvent aussi donner lieu des nui-
sances, qui elles concernent un petit grou-
pe local : les riverains. Ceux-ci dfendent
leurs intrts, ralentissent les projets et occa-
sionnent un climat d'entreprise incertain.
La Belgique est particulirement confronte
l'effet 'Not in my backyard' (NIMBY). Cela
s'explique par le fait que notre pays est le plus
fragment d'Europe en termes d'amnagement
du territoire. Avec leurs 355 habitants/km2,
seuls Malte et les Pays-Bas ont une densit de
population plus leve que la ntre. Mais la
principale raison est l'absence d'une utilisa-
tion rflchie de l'espace. Sur les plans de
secteur, on voit clairement quel point les
zones d'habitation, les zones industrielles, les
zones agricoles, les zones de loisirs et les
zones naturelles sont imbriques les unes
dans les autres. Ds lors, un projet d'extension
dans une zone industrielle ou agricole peut
avoir un impact considrable sur les zones
d'habitation ou naturelles.
Or, pour garantir une conomie saine, des
extensions ou des adaptations d'infrastructure
doivent tre possibles. Afin de mieux com-
prendre le phnomne NIMBY et de pouvoir
proposer des solutions, Business & Society et
la FEB ont fait raliser une tude par l'institut
HIVA-KULeuven. Dans cette tude, les cher-
cheurs constatent que la mfiance l'gard
des initiateurs d'un projet et le manque d'in-
formation au sujet des risques et profits font
que les riverains perdent de vue l'intrt gn-
ral, s'impliquent motionnellement et freinent
certains projets importants pour la socit.
Afin d'y remdier, les chercheurs forment
quelques recommandations s'adressant aussi
bien aux entreprises qu'aux pouvoirs publics.
Une approche squentielle prcde d'une
bonne phase de prparation pourrait viter aux
entreprises des conflits ultrieurs.
L'information, la communication et la partici-
pation en constituent les lments essentiels.
Il est conseill aux pouvoirs publics d'avoir
une rglementation intgre, de manire
rendre les procdures plus efficaces et plus
rapides. Le renforcement des comptences, la
coordination et un professionnalisme accru
sont galement indispensables dans le chef
des pouvoirs publics.
La FEB est convaincue qu'un projet d'investis-
sement a plus de chances d'aboutir si les
entreprises s'acquittent au pralable de leurs
devoirs, savoir analyser en profondeur les
problmes et les solutions alternatives et com-
muniquer clairement sur la plus-value socita-
le du projet. Mais cela ne leur garantit pas
forcment le succs. Ainsi, bien
qu'Electrawinds ne lance que des projets qua-
litatifs en termes d'nergie olienne, seul
1/10e de ses projets est approuv. Mme si la
socit est plutt en faveur des nergies
renouvelables, les avis ngatifs mis par des
conseils municipaux ont la plupart du temps
plus de poids lors de l'approbation finale de
lautorisation.
C'est pourquoi nous appelons les autorits
prendre enfin leurs responsabilits. Chaque
Nombreuses sont les entreprisesqui veulent continuer investiren Belgique, condition toute-fois d'avoir la garantie de dispo-ser d'espace pour entreprendre.
ENQUTE DE CONJONCTURE > Un plan de comptitivit,au plus vite !
> ACCISES DCLARATIONS AC4 LECTRONIQUES > Entreprises :prparez-vous !
MARCHS INCLUSIFS > Un appel lanc aux secteurs
HEBDOMADAIRE BUREAU DE DPT : SINT-NIKLAAS P409959
LE CHIFFRE DE LA SEMAINE PINGLER
La Belgique la recherche d'espacepour entreprendre
La croissance conomique en 2012
Les rsultats de lenqute de conjoncture de la FEBrvlent quaprs une croissance conomique meil-leure que prvu (0,3%) au premier trimestre de 2012,celle-ci devrait saffaiblir au second trimestre. Pourle reste de lanne, les secteurs entrevoient pluttune stabilisation de leur activit. La FEB table ds
lors sur une croissance conomique de seulement 0,5% pour 2012.
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ACCISES DCLARATIONSAC4 LECTRONIQUES
Entreprises :prparez-vous !
En matire daccises, lutilisation de lAC4
lectronique est devenue obligatoire (sauf dans
5 cas). la suite de la demande adresse par
la FEB et ses secteurs au ministre des
Finances, la date initialement prvue au 1er
juillet a t reporte au 1er octobre 2012. cet
effet, une documentation extrmement
dtaille et pratique (*) a t prpare par lad-
ministration des douanes et accises (y compris
un manuel, une correspondance entre lan-
cienne et la nouvelle annexe 11, les spcifi-
cations techniques, les procdures denre-
gistrement, les procdures de secours, ). Ilest essentiel que TOUTES les entreprises
concernes sinforment et procdent le plus
rapidement possible des tests (dautant plus
que les adaptations informatiques peuvent tre
considrables par rapport la situation actuel-
le !). Toutes les informations utiles pour pro-
cder ces tests sont galement disponibles
sur le site internet des Douanes et accises (**).
Un Help desk est prvu accessible par tl-
phone (02 579 33 33) et par e-mail
([email protected]) , o toutes lesquestions seront globalises et traites une
fois par semaine.
Jean Baeten [email protected]
(*) Cette documentation peut tre consulte ladresse internet suivante
http://plda.fgov.be/fr/AC4_FR.(**) Voir www.http://plda.fgov.be Les entreprises
qui nont encore jamais utilis lapplication webPLDA s'enregistreront via
http://plda.fgov.be/fr/enregistrement_PLDA
MARCHS INCLUSIFS
Un appel lanc auxsecteursLe 23 mai 2012, le Conseil national du travail
(CNT) a publi un rapport intermdiaire (n 81)
sur la mise en uvre de laccord-cadre euro-
pen sur les marchs du travail inclusifs. Par
march inclusif on entend un march du tra-
vail qui permet et encourage tous les individus
en ge de travailler prendre part un travail
rmunr. Cet accord doit tre mis en uvre
dans les trois ans compter de la signature de
l'accord, intervenue le 25 mars 2010. Chaqueanne, un rapport davancement doit tre ta-
bli. Cest le CNT qui sen charge. Ce rapport
synthtise les initiatives prises notamment par
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Les dossiers juridiques auParlement europen
Les Dpartements europen et juridique de la
FEB ont rencontr une srie deurodputs
belges et leurs assistants pour leur faire part
des priorits des entreprises dans divers dos-
siers traits au PE. La FEB a ainsi insist sur
les mrites des Rglements alternatifs des dif-
frends (ADR), sur la ncessit dviter les
drives des class actions lamricaine, et sur
les amliorations apporter la proposition de
Rglement relatif au droit commun europen
de la vente. Sagissant de la rforme du cadre
juridique relatif la protection des donnes
caractre personnel, la FEB a plaid pour que
lon garantisse la scurit juridique et que lon
nimpose pas dobligations et charges admi-
nistratives disproportionnes. Enfin, dans le
dossier du brevet unitaire, la FEB a plaid pour
un systme juridictionnel efficace et la hau-
teur des enjeux en prsence.
Olivier Joris [email protected]
Christine Darville [email protected]
Rencontre avecKathleen Van Brempt
Dans le cadre de sa nomination comme rappor-
teur de l'ombre de l'Energy Roadmap 2050, la
FEB tait, le 5 juin dernier, l'invite de Kathleen
Van Brempt au Parlement europen pour faire
part de sa vision au sujet de ce rapport. La FEB
tait reprsente par des experts de ses
Dpartements conomique et europen, et char-
ge de communiquer Kathleen Van Brempt
son opinion au sujet des domaines prioritaires
(comptitivit, finances, infrastructure, etc.)
l'horizon 2050. La FEB a tout particulirement
soulign l'importance d'un bon quilibre entre la
scurit d'approvisionnement, l'environnement,
les prix et la comptitivit.
Pieter-Jan Van Steenkiste [email protected]
Secteur public, secteurpriv, en concurrence ?
Dans le cadre du projet Brussels Metropo-
litan, la FEB, VOKA, lUWE et BECI ont
co-organis ce 6 juin un sminaire sur le th-
me des services dintrt conomique gnral
(SIEG) intitul Secteur public, secteur priv,
en concurrence ?, et prsid par Melchior
Wathelet sr. Ce sminaire fut loccasion de
sinterroger sur les consquences de la rcen-
te modernisation du cadre europen, les oppor-
tunits et dfis lis aux volutions des mtiers
des secteurs public et priv, les distorsions de
concurrence, sur le plan fiscal notamment, et
les mesures prendre afin de garantir une sai-
ne concurrence entre tous types doprateurs
actifs sur un mme march.
Anne-Laurence Cock [email protected]
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ACTION FEB
>
> dcision doit reposer sur des tudes objectives
et prendre en compte l'intrt gnral. Une
tche qui nest gnralement pas vidente,
puisque les dcisions sont rparties entre plu-
sieurs niveaux de comptences et gouverne-
ments. Lors de la journe d'tude organise
conjointement avec Business & Society ce 14
juin, nous voulons, d'une part, donner aux
entreprises un fil conducteur pour viter l'effet
NIMBY et, d'autre part, convaincre les pou-
voirs publics que l'objectivit et la coordina-
tion sont des conditions essentielles pour une
procdure d'autorisation efficace.
Nombreuses sont les entreprises qui veulent
continuer investir en Belgique, condition
toutefois d'avoir la garantie de disposer d'es-
pace pour entreprendre. Cela implique qu'un
'oui' est un 'oui' et que les travaux doivent
pouvoir dmarrer dans les dlais. dfaut,
ces problmes d'implantation, associs celui
des cots salariaux et prix nergtiques le-
vs, risquent de former un cocktail mortel.
RUDI THOMAES, ADMINISTRATEUR DLGU
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Malgr les derniers chiffres macroconomiques meilleurs que prvu, les
entreprises belges oprent dans un climat conomique encore trs
incertain cause de la crise de la zone euro. Cest ce que rappelle len-
qute conjoncturelle mene tous les 6 mois par la FEB auprs des sec-
teurs. Tout dabord, les rsultats rvlent quaprs une croissanceconomique meilleure que prvu (0,3%) au premier trimestre de 2012,
celle-ci devrait saffaiblir au second trimestre. Pour le reste de lanne,
les secteurs entrevoient plutt une stabilisation de leur activit. Sur la
base de cette information, la FEB table sur une croissance conomique
de seulement 0,5% pour lensemble de 2012. Ensuite, les rsultats
mettent en vidence le besoin urgent dun plan de comptitivit pour
les entreprises belges. En effet, faisant face un climat conomique
incertain et des cots toujours plus levs (cots salariaux, nergie,
), elles voient leur rentabilit mise sous pression. Enfin, lincertitu-de ambiante pse aussi sur les projets dinvestissements : ceux-ci res-
tent en attente pour les 6 prochains mois. Il en va de mme sur le
march du travail, o une stabilisation est attendue pour la seconde par-
tie de 2012.
Lenqute de la FEB montre que les exporta-
tions et les investissements sont sous pression. Pour
renverser la tendance, il faut renforcer nos fonda-
mentaux conomiques. Cela passe notamment par
un plan de comptitivit, dont les entreprises ont
rapidement besoin et qui sattaque aux problmes lis
aux cots salariaux, aux cots de lnergie, lorga-nisation du travail, Dans ce contexte, il est aussi
vident quaucune nouvelle hausse de la fiscalit ne
peut tre envisage.
Anne Defourny [email protected]
les secteurs en matire dinclusion. Il sagit
dinitiatives telles que la coopration avec len-
seignement et des centres de formation ;lintroduction de plans individuels de dvelop-
pement des comptences ; le dveloppement
de systmes de reconnaissance officielle des
comptences professionnelles ; la promotion
des contrats dapprentissage ; linformation sur
les emplois et formations disponibles ; des
campagnes de sensibilisation en vue dam-
liorer limage dun secteur ; la promotion de la
diversit.
Une recommandation est faite aux sec-
teurs pour quils inventorient leurs actions din-
clusion au cours de lanne 2012, afin que
celles-ci puissent tre intgres dans le rapport
final prvu pour 2013, qui sera transmis la
Commission europenne (*).Michle Claus [email protected]
(*) Le texte de la recommandation n 22 est
disponible sur le site du Conseil www.cnt-nar.be
ENVIRONNEMENT
La Flandre en tte avecson plan daction pour lagestion durable desmatriaux
Ds la prsidence belge de lUE en 2010, il est
apparu que la Belgique, et particulirement la
Flandre, sattelle la gestion durable des mat-
riaux. Dsireuse de devenir la rgion la plus
efficace dans lutilisation des ressources, la
Flandre a prsent la semaine dernire son
plan daction lors dun grand congrs organispar lOVAM. Ce plan doit tablir dici 2020
la base dune conomie o les matriaux tour-
nent en circuit ferm intelligent. 45 actions ont
t dfinies, en troite concertation avec la
FEB et des fdrations sectorielles comme
Agoria, essenscia, Fege et la Confdration
Construction. Elles concernent le design
durable, la collaboration au sein de la chane,
linnovation des systmes, la mise au point desinstruments conomiques et les nouveaux
matriaux (*).
Limportance de lutilisation efficace des
ressources et des matriaux est vidente pour
les entreprises. Non seulement elle rduit leur
dpendance lgard des ressources (et de
leurs prix et disponibilits), mais elle leur per-
met aussi de limiter leurs cots et leur impact
environnemental. La FEB est donc convaincue
que la gestion durable des matriaux est indis-
pensable pour raliser une conomie durable.
Elle continuera simpliquer dans ce proces-
sus participatif et tentera de convaincre les
secteurs et les entreprises dadopter un mode
de conception durable, de collaborer intelli-
gemment, de continuer innover et de recher-
cher de nouveaux matriaux dans le but de
boucler des circuits et dviter des dchets.
Birgit Fremault [email protected]
(*) Plus dinformation sur
www.vlaamsmaterialenprogramma.be
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ENQUTE DE CONJONCTURE>
Un plan de comptitivit, au plus vite !
[INFOR
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(p) prvisions FEB
Croissance conomique en Belgique (en %)
be.international
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VBO FORUM FEBBRUSSELS SQUARE
www.beinternational.be
FEB Social Academy:lancement de la 5e dition !
Plus dinfos > www.feb >Manifestations & sminaires
AGENDA
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tl.037711230
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MARCH DU TRAVAIL
Le chmage diminue,mais les dfis restentnombreuxLes indicateurs trimestriels publis par
lONEM montrent une tendance la baisse de
lvolution du chmage. Le nombre de ch-
meurs complets indemniss continue de dimi-
nuer et enregistre une baisse de 1,8% par
rapport au 1er trimestre de 2011. La mise en
place du dispositif dactivation des chmeurs
de longue dure a certainement contribu
cette volution. Comme il sagit dun indica-
teur retard (qui se manifeste avec retard
par rapport la conjoncture), cette baisse
dans le nombre de chmeurs se rduit pro-
gressivement au cours du temps la suite de
la dtrioration de la conjoncture. Dans sonrapport annuel, lONEM insiste sur le fait que
notre pays doit encore faire face de nom-
breux dfis :
- le nombre de prpensionns, de chmeurs
complets indemniss ainsi que de longue
dure reste important ;
- les taux de sortie vers lemploi restent
faibles pour les groupes risque ;
- le nombre de chmeurs temporaires, en tant
quindicateur avanc de la conjoncture, est
nouveau en hausse par rapport au 1er
tri-mestre de 2011 (8,7%) ;
- lintrim, lui aussi indicateur avanc,
connat une volution ngative, ragissant
plus rapidement au cycle conomique ;
- le nombre doffres demploi est en diminu-
tion depuis fin 2011 ;
- le nombre de faillites est en augmentation
depuis 2007.
De nombreux dfis sont prsents sur
notre march du travail. Les premires
rformes prises dans le cadre de laccord du
gouvernement sont un premier pas, mais
dautres avances seront ncessaires.
Alice Defauw [email protected]
Plus dinformation sur www.onem.be
DROIT CONOMIQUE
Le futur code est favo-rable au consommateurUn seul code conomique, un instrument
moderne regroupant de manire cohrente les
diverses lgislations conomiques morceles.
Tel est le projet du ministre de l'conomie, tel
que l'a prsent la Commission juridique de
la FEB le directeur adjoint du ministre, WimVan Poucke. Ce code compterait prs de 18
volumes, consacrs notamment la concur-
rence, la protection du consommateur et
la proprit intellectuelle, mais aussi aux
modes alternatifs de rglement des litiges
(ADR) en matire de consommation. Le
ministre entend ainsi, entre autres, rformer
les services d'ombudsman existants. cette
fin, il envisage la mise en place d'un service
d'ombudsman fdral central, chapeautant
les diffrents services rgionaux. L'ADRdevrait ainsi bnficier d'une plus grande visi-
bilit et accessibilit pour les consommateurs,
afin que ceux-ci recourent de moins en moins
des procdures judiciaires.
La FEB est favorable au principe de la
codification du droit conomique. Elle sou-
ligne toutefois que le code doit constituer un
tout cohrent. La FEB est galement un fer-
vent dfenseur de l'ADR. Elle soutient donc
aussi la rforme des services d'ombudsman,
dans la mesure o les diffrences sectorielles
sont prises en compte et o l'accent est mis
sur une utilisation efficace des moyens finan-
ciers disponibles au profit du consommateur.
Anneleen Dammekens [email protected]
CHANGE DE QUOTASDMISSIONS DE CO2
De nouvelles lignesdirectrices relatives auxaides dtatLe 22 mai dernier, la Commission europen-
ne a publi de nouvelles lignes directrices sur
les aides d'tat dans le contexte del'Emissions Trading Scheme (ETS). Celles-ci
autorisent les tats membres, partir de
2013, offrir aux entreprises haute inten-
sit nergtique une aide en compensation
des prix nergtiques levs auxquels elles
sont confrontes la suite de l'obligation,
pour les fournisseurs nergtiques, d'acheter
des droits d'mission. Il s'agit d'une mesure
cruciale, car les cots indirects lis au CO2affectent lourdement la comptitivit de ces
entreprises. Les aides maximales autorises
sont de 85% des cots engags et elles
devraient retomber 75% au maximum d'ici
2020. Pour dterminer le facteur d'mission
de CO2 refltant le mix de production de com-
bustibles fossiles dans une rgion gogra-
phique, on n'a finalement pas retenu la
division de la rgion de l'Europe centrale-occi-
dentale, qui avait initialement t suggre.
Ainsi, le Benelux, la France, l'Allemagne et
l'Autriche sont soumis au mme facteur. Un
autre point important dans les directives est
que le nombre de secteurs pouvant bnficier
d'une aide d'tat est largi.
Un facteur de compensation de 100%
aurait certes t prfrable, mais la FEB sou-
tient nanmoins ces lignes directrices. Non
seulement elles sont porteuses de plus de
transparence, mais elles garantissent aussi
une plus grande scurit juridique pour les
entreprises. En vue de sauvegarder la comp-
titivit de ces dernires et comme envisage
d'ailleurs de le faire l'Allemagne , il est abso-
lument indispensable que les instances com-ptentes prvoient une compensation
effective pour les missions indirectes pour
les entreprises des secteurs concerns.
Pieter-Jan Van Steenkiste [email protected]
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LInfor est imprim sur du papier issu de la gestion durable des forts. La gestion durable des forts tient compte de l'cosyst-
me forestier, respecte les aspects sociaux (droits des populations indignes et des travailleurs forestiers*) et est
responsable d'un point de vue conomique.
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Evolution des chmeurs complets indemniss demandeurs d'emploi (Source: Onem)