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Document de
La Banque Mondiale
A N'UTILISER QU'A DES FINS OFFICIELLES
Rapport No. 5758-F
RAPPORT D'ACHEVWNT
COTE D' IVOIRE SECOND PROJET HEVEA DE GRAND-BEREBY
(PRET 1575-IVC)
28 juin 1985
Bureau Rggional Afrique de ltOuest
TRADUCTION NON-OFFICIELLE A TITRE D'INFORM ATION
Le pr6sent dncunient fait I'objet d'une dii:usion restreinte. et ne peut Gtre utilisb par ses destinrrairi;ri que ilans I'cxercice de leurs iorlctions officielles. SO teneur ne peut ttre autier~lent Civulguee sans I'autorisation de la Eanque Rlondiale.
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COTE D'IVOIRE
SECOND PROJET HEVEA DE GRAND-BEREBY
BADEA BE I BETPA BNDA CAA CCCE CSSPA
FED IRCA ORSTOM RMWA
S APH SATAC SOCATCI SOGB
Taux de change
Unit6 mon6taire = FRanc CFA (FCFA)
1 dollar EU = 245 Francs CFA
Poids et mesures
SystBme m6trique
ABREVIATIONS .
Banque Arabe pour le D6veloppement Economique de 1'Afrique Banque Europ6enne d'Investissements Bureau d'Etudes Techniques des Projets Agricoles Banque Nationale de D6veloppement Agricole Caisse Autonome d'hortissement Caisse Centrale de Coop6ration Economique Caisse de Stabilisation et de Soutien des Prix des Productions Agricoles Fonds Europ6en de D6veloppement Institut de Recherches sur le Caoutchouc Office de la Recherche Scientifique et Technique d'0utre-Mer Mission Rkgionale de la Banque Mondiale en Afrique de llOuest, Abidjan Socikt6 Africaine de Plantations d1H6v6as Socikt6 d'Applications Techniques Agricoles et Caoutchoutii5res Socikt6 des Caoutchoucs de la C2te d'Ivoire Soci6t6 des Caoutchoucs de Grand-B6r6by
Etat = ler Janvier - 31 D6cembre SOGB = ler Octobre - 30 Septembre
A N'UTILISER QU'A DES FINS OFFICIELLES
COTE D'IVOIRE
SECOND PROJET HEVEA DE GRAND-BEREBY
(PRET 1575-IVC)
Table des Mati&res
Pages
PREFACE ............................................................ i DONNEES DE BASE .................................................... i i PRINCIPAUX POINTS ................................................... i v
I. HISTORIQUE ............................................... 1
11. FORMATION DU PROJET ...................................... 4
EXECUTION DU PROJET ...................................... IV . ASPECT.S FINANCIERS ........................................ 20
......................................... V. IMPACT DU PROJET 2 5 - -
VI. REEVALUATION ECONOMIQUE .................................. 2 8
VII. EFFICACITE ET DEVELOPPEMENT DES INSTITUTIONS ............. 29
VIII. ROLE DE LA BANQUE ........................................ 3 1
IX . CONCLUSIONS .............................................. 3 2
TABLEAUX DU TEXTE
Tableau : 3 .1 Surface plantke 4 . 1 CoSts du projet 4 . 2 Financement du projet 4 . 3 DCcaissements cumulatifs 5 . 1 Production de la plantation 5 . 2 Rendements
LISTE DES' ANNEXES
Annexe 1 Tableau 1 Rkpartition des zones plantCes par type de matCriel vigCtal (ha) Tableau 2 RCpartition des zones plantkes par clone
Annexe 2 Tableau 1 CoSts totaux du projet Tableau 2 Dkcaissements cumulatifs du prGt de la Banque
Annexe 3 Tableau 1 Taux de rentabilitC interne des flux nets des coiits et avantages Tableau 2 Calculs du taux de rentabilit6'6conomique
Annexe 4 connnentaire de la Direction Ggngrale de la SOGB Annexe 5 Commentaires du Gouvernement . .,
P 1 Minist5re de llAgriculture.et des Eaux et ForGts P 2 ~inistere de 1'~ducation Nationale et de la Recherche Scientifique
Annexe 6 Conrmentaires des bailleurs de fonds
Carte IBRD 18943
Le present document fait I'objet d'une d i i h s i o n restreinte, et ne peut 6tre uti l ise par ses dcstincrairss que ilans I'cxercice de leurs fonctions officielles. Sa teneur ne peut i t re autlerncnt Civulguee s a n s I'autorisation de la Banque hlotldiale.
PREFACE
Le rappbrt pr6sent6 ci-aprks est le rapport d'achkvement du Second Projet H6v6a de Grand-BCrCby pour lequel le PrZt 1575-IVC,. d'un montant de 20 millions de dollars, a 6t6 approuv6 le 23 Mai 1978. Le projet a 6t6 achev6 en Septembre 1982, quelque quinze mois en avance sur'la date initialement f ix6e.
Le Rapport d'Achkvement de Projet (RAP) a 6t6 pr6parQ par la Mission R6gionale en Afrique de l'0uest (MA). I1 est fond6 sur plusieurs sources d'information, notannnent : le dossier du projet, le Rapport d'gvaluation (No 1735-IVC en date du 28 Avril 1978), le Rapport du Pr6sident (No P-2271-IVC en date du 5 Mai 1978), 1'Accord he prZt dat6 du 9 Juin 1978 et 1'Accord de prZt de remplacement dat6 du 6 AoGt 1980, les rapports de missions de supervision et une contribution de la direction du projet sous la forme d'un rapport financier et d'un rapport sur la formation.
Une mission d'achkvement a visit6 le site du projet du 8 au 12'AoGt 1983. Cette visite a coincid6 avec un bref voyage d'un cadre sup6rieur de Michelin-France, responsable de la gestion de l'6quipe des expatrigs travaillant sur le projet. Des discussions ont eu lieu avec la direction du projet, les services gouvernementaux ainsi que les reprksentants de la Caisse Centrale de Coopkration Economique et du Fonds Europ6en de DLveloppement.
La Mission R6gionale en Afrique de l'0uest est reconnaissante de l'aimable assistance fournie par le Gouvernement, le personnel du projet et les reprgsentants des cofinanciers. Leur assistance a 6t6 trks appr6ciGe.
Une copie du projet de rapport a 6tG envoyGe 2 l'emprunteur ainsi qu'aux co-donneurs le 15 mars 1985 pour leurs commentaires. Les comrnentaires reGus ont Gt6 incorporGs en tant qutAnnexes 4 2 6 du dit rapport. Le projet n'a pas GtG 6valuG par le DGpartement des Gvaluations rGtrospectives (OED) car ce projet apportait du soutien en tant que suite du Premier Projet HGv6a de Grand BGrGby, lequel avait GtG ralenti 2 cause de l'inflation mondiale, une direction inefficace au d6but (du projet), et un manque de main d'oeuvre. Ce deuxigme projet Gtant ainsi consu pour supplementer les r6sultats rGalisGs par le premier projet lequel avait GtG le sujet d'une Gvaluation dGtaillGe par ~'OED (Rapport No. 3516 du 23 juin 1981).
COTE D IVOIRE
SECOND PROJET HEVEA DE GRAND-BEREBY
(PRET 1575-1VC)
RAPPORT D'ACHEVEMENT
Donn6es de base
R6sultats effectifs en % des
Estimations estimations B Rgsultats de
Donnges clks du projet lr6valuation effectifs 114valuation
CoGts du projet (millions de dollars)
Montant du prZt (millions de dollars)
Date d'approbation du Conseil Date de mise en vigueur Date dlachkvement des
composantes physiques Proportion alors achevge Date de clBture Taux de rentabilitg 6conomique Efficacitg institutionnelle Efficacitg agronomique Nombre de benbficiaires directs
Dkcaissements cumulatifs Ex.78 Ex.79 Ex.80 Ex.81 Ex.82 Ex.83 ----- Estimation 2 116valuation
(millions de dollars) 1,4 5,3 9,45 13,7 18,O 20,O Rgsultats effectifs
(millions de dollars) 0 0 11,8 16,8 19,8 20,O Rbsultats effectifs en
% des estimations 0 0 125 123 110 100
I/ CoGts du projet durant la pkriode de cinq annkes sur laquelle les - przts ont 6t4 dkcaissks.
2 / 100 % des 6.500 ha plantgs sur la plantation; 0 % des 500 ha du projet - pilote de paysannat; et 100 2 du premier stade de llusine de caoutchouc.
3/ Taux de rentabilitg gconomique combings du preraier et second projet. - 41 En Janvier 1984, il y avait 3.298 travailleur8"sur la plantation et -
aquelque 50 B 100 petits planteurs.
- iii -
DONNEES DE BASE
DONNEES CONCERNANT LES MISSIONS
j our s Date Nombre de sur le Sp4cialit4s Etat de Classement Type de - -
Mission (m/an) personnes terrain repr4sent4es - 11 performance du projet problkmes
Identification Pr4paration Evaluation Supervision 1 Supervision 2 Supervision 3 Supervision 4 Supervision 5 Supervision 6
AUTRES DONNEES DU PROJET
Emprunteur Agent d1ex4cution Ann4e budgktaire
Nom de la monnaie (abrbviation) Taux de change moyen Ann4e d94valuation AnnCes intermediaires Annkes d'achkvement
PROJET SUIVANT
l om Jum4ro du prEt fontant du prEt :tat d'avancement
Rkpublique de CGte dlIvoire SOGB 31
.. - -
Etat : ler Janvier - 31 Dkcembre SOGB : ler Octobre - 30 Septembre FCF A
1 dollar = 225 Francs CFA 1 dollar = 245 Francs CFA 1 dollar = 328 Francs CFA
: Quatrikme projet h4v4a : 2323-IVC : 32,2 millions de dollars : Sign4 le 14 Juillet 1983
/ a = agronome; b = agro-4conomiste; c = analyste financier; d = 4conomiste.
/ Ce projet a kt4 sous la supervision continuelle de la Mission Rkgionale. Le nombre limit4 de missions de supervision ne reflkte donc pas de manikre adkquate le temps effectif consacr6 au projet.
' SOGB = SociQtQ des Caoutchoucs de Grand-BQrkby.
COTE D'IVOIRE
SECOND PROJET EIEVEA DE GRAND-BEREBY -
(PRET 1575-IVC)
RAPPORT D'ACHEVEMENT
PRINCIPAUX POINTS
Le Second P r o j e t He'v6a de Grand-B6r6by c o n s t i t u e l a s u i t e du d6veloppement de l a p l a n t a t i o n d'h6ve'as B Grand-Be'rgby, dans l e sud-ouest de l a CSte d ' I v o i r e . Le p r o j e t a v a i t 6 t 6 pr6par6 p a r l e Gouvernement avec l ' a s s i s t a n c e de l a Mission Re'gionale de l a Banque Mondiale e n Afrique de l f O u e s t . Le premier p r o j e t (PrGt 938-IVC) commenc6 e n 1973, a v a i t pour o b j e c t i f 1 ' 6 t ab l i s semen t de 13.500 h a 2 l'anne'e 1979. I1 s e h e u r t a B des d i f f i c u l t & dues ii des problsmes techniques , une r o t a t i o n 6levge des cad res , un manque de main-d'oeuvre e t B l ' i n f l a t i o n . Les o b j e c t i f s du ren t 6 t r e r 6 d u i t s e t , e n 1978, seulement 7.000 h a d1h6v6as a v a i e n t e't6 plante's.
Le Second P r o j e t H6vea de Grand-B6riSby comprenait l ' e n t r e t i e n des 7.000 ha e x i s t a n t s , l a c r 6 a t i o n e t l ' e n t r e t i e n de 6.500 ha supple'mentaires, 1 ' a c h a t de vgh icu le s e t d 'Gquipements , l a construct'3on de logements , des e'quipements soc iaux, l a premiSre u n i t 6 d'une us ine de caoutchouc, e t l a f o u r n i t u r e de p r z t s e t de s e r v i c e s de v u l g a r i s a t i o n aux e x p l o i t a n t s dans l e cadre d'un programme p i l o t e de p e t i t e s p l a n t a t i o n s s u r 500 ha.
L ' o b j e c t i f de 6.500 h a de p l a n t a t i o n s f u t de'passe' en Octobre 1981, s o i t une anne'e en avance s u r l e c a l e n d r i e r pr6vu. Avec une s u r f a c e t o t a l e de 13.526 h a d1he'v6as, s o i t 32 % des 41.600 h a dth6v6as du pays en 1983, l a p l a n t a t i o n de Grand-Be'rGby e s t B l ' h e u r e a c t u e l l e l ' u n e des p lus e'tendues au monde. Les normes 6 levges s u i v i e s au p l an tage o n t permis de r6du i re l a pgriode d'immaturite' des a r b r e s q u i a r r i v e n t 2 l ' h e u r e a c t u e l l e en product ion ap r s s 5 ,5 annGes au l i e u des 7 annGes e s t imses 5 1 '6va lua t ion . La product ion moyenne d6passe de quelque 10 2 14 % l e s pre 'vis ions de 1 '6va lua t ion .
De l a main-d'oeuvre en q u a n t i t 6 su f f i s a n t e e s t maintenant d i s ~ o n i b l e e t s a r o t a t i o n a diminue' notablement. Le programme de formation dispensge p a r l e p r o j e t 2 l ' i n t e n t i o n des sa igneur s e s t impressionnant e t p o u r r a i t s e r v i r de modSle pour l e s a u t r e s p l a n t a t i o n s d 'h6v6as en C8te d ' I v o i r e e t en Afrique de l f O u e s t . Un programme de c o n s t r u c t i o n s u b s t a n t i e l a Gtg e n t r e p r i s , y compris un c e n t r e a d m i n i s t r a t i f , 14 v i l l a g e s , un hSpi ta1 , e t des squipernents soc iaux. Le programme r o u t i e r a i n c l u s quelque 9 10 km de rou te s t o u t temps avec en moyenne un passage bus6 p a r k i lomztre . La prernizre unite' d 'us inage de caoutchouc, f inancse pa r Michel in, a 6 t 6 achevGe dans les temps. Les p l a n t a t i o n s p i l o t e s v i l l a g e o i s e s n ' o n t pas 6 t 6 r 6 a l i s 6 e s 2 cause de problSmes f o n c i e r s e t de
difficult6s techniques qui n'ont pu Etre r6solus.durant ltex6cution du projet. Initialement, aussi, la population locale, qui est constitu6e principalement de pzcheurs et de marins au long cours, avait port6 peu dtint6rEt au programme villageois. Globalement, la gestion du projet a 6t6 satisfaisante et le projet est, B juste titre, considkr6 comme un succes.
La p6riode d'investissement devait s'ktendre sur sept ans (1977-1984) les prgts ext6rieurs 6tant dkboursks sur cinq ans, et le Gouvernement et la SOGB financant les deux dernigres ann6es. Le prEt de la Banque d'un montant de 20 millions de dollars a kt6 completement dkcaiss6 en Novembre 1983. Les autres cofinanciers 6taient la CCCE et le FED qui ont contribuk au financemeni pour des montants de 8,6 et 5,5 millions de dollars, respectivement. Les coGts totaux du projet se sont 6lev6s B quelque 47,4 millions de dollars ou 11.950 millions de Francs CFA, soit 106 2 de l'estimation de 11.000 millions de Francs CFA faite B l'kvaluation.
Le taux de rentabilitk kconomique des premier et deuxieme projets combinks a kt6 r66valu6 B 13,5 2, soit sensiblement plus que le chiffre de 12 % de 1'6valuation. Ceci est dS principalement B des projections de prix plus favorables pour le caoutchouc et des projections de production sensiblen plus 6lev6es durant la vie kconomique du projet, qui ont plus que cornpens6 l'accroissement des coGts et l'allongement de la p6riode de mise en place du proj et .
Le projet a largement contribuk au programme de diversification agricole du Gouvernement, lequel met l'accent sur les produits autres que ceux d'exportation traditionnelle comme le caf6, le cacao et le bois, ainsi que sur le dkveloppement r6gional du sud-ouest de la CGte d'Ivoire. Les principales le~ons pouvant Etre tirkes de la r6alisation du projet sont les suivantes : i) la fourniture de logements et d'kquipernents sociaux adkquats est primordiale pour retenir la main-d'oeuvre et 6viter des op6rations de recruternent on6reuses (par. 3.14 et 3.15); ii) la formation syst6matique des saigneurs et des chefs d'6quipe est essentielle dans la mesure oh elle a un impact positif important sur le principal capital du projet, les arbres (par. 3.21 et 3.22); iii) l'indemnisation B temps et selc des montants convenables des paysans d6posskd6s, est impgrative pour assure: la participation complgte de ces derniers B tout programme de dkveloppement (par. 3.23); iv) la transformation de paysans traditionnels de subsistance enplanteursdthkv&as est complexe, surtout lorsque la plupart des paysans concernks ont initialement de meilleurs revenus par ailleurs come pGcheurs et marins dans le cas pr6sent. (par. 3.25 et 3.26); et v) des proc4dures tr bureaucratiques, notamment pour l'approbation des budgets annuels et le traitement des demandes de d6boursements, peuvent inutilement mettre en p&r la mise en place d'un projet (par. 4.07 et 4.08).
D'autres points d'int6rEt comprennent :
- i'ivoirisation de la direction du projet fut graduelle et soigneusement planifi6e;
- le statut de Soci6t6 d'Economie Mixte de l'agence d'exkcu- tion du projet permit, avec une 6quipe de gestion exp6riment6e et d6vou6e, dtex6cuter le projet avec succ8.s; et
- le soutien permanent et efficace de Michelin qui, par son
approche industrielle 21 une op6ration agricole, n'a cess4 d'introduire des innovations et d1am61iorer la qualit4 du travail tant au niveau du terrain qu'i celui de l'usinage.
RAPPORT D 'ACHEVEMENT COTE D'IVOIBE
SECOND PROJET HEVEA DE GRAND-BEREBY (PRET 1575-IVC)
I. HISTORIQUE
1.01 La Cbte d'Ivoire, avec une superficie approximative de 322.000 km2, compte une population de 8,5 millions d'habitants (mi-1981), s'accroissant de quelque 5 X, par an L/ et incluant plus de deux millions d'immigrgs des pays voisins. Avec une densit6 moyenne de 26 habitants au km2, le pays ne connart pas globalement de manque de terre. Le PhTB par habitant s96levait B 1.150 dollars en 1981, aprss avoir connu une augmentation annuelle de 2,3 X durant les ann6es 70, soit l'un des taux de croissance lee plus 6lev6s du monde pour un pays non exportateur de p6trole. L'agriculture continue 5 avoir le principal potentiel d'accroissement de production, de crsation d'emplois et de reduction des disparit6s r6gionales. Environ 70 X de la population depend directement de l'agriculture qui s'est d6velopp6e rapidement grBce B l'abondance des terres, B la main-d'oeuvre immigree, et B une politique d'expansion 2 grande Echelle. Cependant, la prosperit6 du secteur est fortement tributaire du cafe, du cacao, et du bois qui ensemble ont assur6 environ 75 X de la valeur totale des exportations ces dernicres ann6es. A cause des fluctuations importantes du cours de ces produits, le Gouvernement a opt6 au d6but des annees 70 pour une diversification des cultures. Ainsi, en plus du cafe et du cacao, la production de base a Et6 graduellement diversifi6e par l'inclusion du coton, du palmier B huile, du cocotier, de la came 2 sucre et de l'hEv6a. Les cultures vivrizres importantes sont le maIs, qui constitue presque 60 X de la production totale de cGr6ales s'glevant B 6-700.000 tonnes, le riz et, dans une moindre mesure, les arachides, le sorgho et le mil. La production de fEculents de base est estimEe 2 quelque 3 millions de tonnes, dont 30 % d'ignames, 30 X de manioc, 25 X de bananes et 15 % de taros.
1.02 A ce jour, la politique de pr2t du Groupe de la Banque Mondiale au secteur agricole ivoirien a 6t6 principalement d'aider le pays 5 accrortre le volume des matisres premieres disponibles pour ses industries agro-alimentaires. Au total, 17 projets ont 6t6 financgs dans le secteur agricole par la Banque, durant la pEriode 1969/83, pour un montant de 213,8 millions de dollars, et couvrant !e cacao, le cafE, l'hEvEa, le palmier B huile, la loresterie, le coton et les cultures vivrizres. ,
1.03 La culture commerciale de l'hEvla est plut8t rEcente en C8te d'Ivoire, puisque les premizres ont ZtC Stablies en 1953 et la production a d6marr6 en 1961. Depuis lors, des progrss importants ont Pt15
1/ Rapport Banque Mondiale sur le developpement dans le monde 1983, - Tableaux 1-19 et 21.
e n r e g i s t r E s , l a s u r f a c e t o t a l e plantEe a t t e i g n a n t 41.600 ha B l a f i n de 1983. Sur c e t t e s u r f a c e t o t a l e , quelque 85 % sont c o n s t i t u E s de grandes p l a n t a t i o n s de S o c i 6 t 6 s dtEconomie Mixte B p a r t i c i p a t i o n m a j o r i t a i r e de l t E t a t , 6 X appa r t i ennen t B une compagnie p r i d e e t 9 X on t E t E p l a n t e s par de p e t i t s e x p l o i t a n t e . Le Gouvernement prEvoi t d ' a c c r o r t r e l a p a r t de s p e t i t e s e x p l o i t a t i o n s B 26 X d ' i c i B 1990, l o r s q u ' i l e s t prEvu que l a s u r f a c e t o t a l e en hEvEas a t t e i n d r a quelque 78.500 ha. Un a u t r e a s p e c t 1 sou l igne r e s t que, 3 c e t t e Epoque, il e s t prEvu que 55 X de l a s u r f a c e p l an t6e se t r o u v e r a dans l e sud-ouest c o n t r e 45 X en 1983, c e q u i con t r ibue ra davantage B l a c ro i s sance Economique de c e t t e r6g ion . Les d e r n i s r e s e s t i m a t i o n s prgvoien t q u ' e n t r e 1985 e t 1990, les revenus en dev i se s a t t r i b u a b l e s au caoutchouc excEderont l e s r e v e n u s ~ d ' e x p o r t a t i o n de l ' h u i l e de palme q u i s e r a i e n t a l o r s s u r l e d6c l in . Vers l a f i n du s i s c l e , l a product ion de caoutchouc du pays d e v r a i t s t E l e v e r 5 200.000 tonnes p a r an, c h i f f r e q u i , b i en qu ' impress ionnant , ne r e p r g s e n t e r a i t que 2 ,5 X de l a pr.oduct ion mond i a l e . 1.04 L ' i n t r o d u c t i o n en 1898 de l thEv6a en C E t e d t I v o i r e , au j a r d i n botanique de Dabou f u t s u i v i e au dEbut du s i 2 c l e p a r l t 6 t a b l i s s e m e n t de p e t i t e s p l a n t a t i o n s en zone f o r e s t i z r e B Tias sa lE , Dabou e t s u r l e bas Caval ly . En 1953-54, l a Compagnie F r a n ~ a i s e d e s c u l t u r e s d ' E x t r h e 4 r i e n t e t d tAf r ique (FCEOA) p l a n t e 400 ha au nord de B i n g e r v i l l e , s u r l e s i t e d'une ancienne p l a n t a t i o n de pa lmiers 3 h u i l e . En 1964 est crEEe l a Compagnie d e s Caoutchoucs du PakidiE (CCP) l a q u e l l e compte dEsormais 2800 ha de p l a n t a t i o n s dont l e s 400 ha de l a FCEOA. Les i n t e r v e n t i o n s a n t g r i e u r e s de l a Banque dans l e sous-sec teur hEvEa ont i n c l u s en 1973 un p r t t de 8 ,4 m i l l i o n s de d o l l a r s pour l e Premier p r o j e t hEv6a d e Grand-BErEby (P rS t 938-IVC) pour l a r E a l i s a t i o n d 'une p l a n t a t i o n de 7.000 ha dans l e sud-ouest gErEe p a r l a SociEtE d e s caoutchoucs d e C8te d t I v o i r e (SOCATCI); et en 1978, un p rE t de 20 m i l l i o n s de d o l l a r s pour l e p r o j e t bEvEa de l a SociEtC a f r i c a i n e de p l a n t a t i o n s dthEvEas (SAPH) ( P r s t 1633-IVC) 11, d e s t i n E B 6 t a b l i r dans l e sud-est une p l a n t a t i o n i n d u s t r i e l l e de 2.000 hy a i n s i que 3.500 ha de p l a n t a t i o n s v i l l a g e o i s e s .
1.05 La SOCATCI a v a i t E t G c r66e en 1972, pour deven i r l ' emprun teu r du p r z t de l a Banque d e s t i n 6 au Premier p r o j e t hEv6a de Grand-B6rEby. Pa r a i l l e u r s , l a SOCATCI s e v o y a i t c o n f i e r l a r e s p o n s a b i l i t E de l a c r b t i o n e t de l a g e s t i o n d e s p l a n t a t i o n s i n d u s t r i e l l e s dthEv6as a i n s i que de t o u t e s l e s opg ra t i ons commerciales, i n d u s t r i e l l e s e t f i n a n c i s r e s s t y r a p p o r t a n t . Cornme l a SOCATCI manquait d t e x p e r t i $ e en hEvEaculture, l e Gouvernement s i g n a i t un accord avec un p a r t e n a i r e technique Et ranger , l a Soc iEt6 d ' a p p l i c a t i o n s d e s techniques a g r i c o l e s et caoutchout iZres (SATAC, une f i l i a l e apbar tenant B 100 X B ~ i c $ e l i n ) , par l e q u e l c e t t e d e r n i Z r e
11 Avec cofinancement de l a CCCE ( 1 , 5 m i l l i o n de d o l l a r s ) e t de l a CDC - (3 m i l l i o n s de d o l l a r s ) . Un r appor t d t E v a l u a t i o n r 6 t r o s p e c t f v e du premier p r o j e t Grand-BErEby f u t prEpar6 en mars 1981 e t un r a p p o r t d'achzvement s u r l e p r o j e t de l a SAPH r6digE couran t 1984.
s ' e n g a g e a i t B f o u r n i r une a s s i s t a n c e 5 l a g e s t i o n du p r o j e t . La SOCATCI e t a i t d i s s o u t e l e 7 o c t o b r e 1977. En mars 1979, a p r 2 s 11ach6vement du p remier p r o j e t , l e Gouvernement c r e a i t l a SociGtE d e s caou tchoucs d e Grand-Bgreby (SOGB) , SociEtE d 'Economie Mixte a p p a r t e n a n t pour 90 X B 1 ' E t a t e t pour 10 X B M i c h e l i n .
1.06 Le Premier p r o j e t h6vea d e Grand-Bereby c o m p o r t a i t d e n p h a s e s . La p r e m i z r e p h a s e comprena i t l a c r e a t i o n d 'une p l a n t a t i o n d e caou tchouc d e 13.500 ha e n t r e 1972 e t 1979, a l o r s que l a seconde phase , B r e a l i s e r e n t r e 1980 e t 1985, d e v a i t i n c l u r e l ' e n t r e t i e n de c e t t e p l a n t a t i o n et l a c o n s t r u c t i o n d ' i n s t a l l a t i o n s d ' u s i n a g e . La p r e m i z r e phase , l a q u e l l e d e b u t a en j a n v i e r 1973, a v a i t un c o 8 t e s t i m 6 ii 33 m i l l i o n s d e d o l l a r s pour l e q u e l l a Banque, l a C a i s s e C e n t r a l e de Coopera t ion Economique (CCCE) e t l e Fonds Europeen d e Dgveloppement (FED) a v a i e n t d6cid6 de p a r t i c i p e r chacun 3 h a u t e u r d e 8 , 4 m i l l i o n s d e d o l l a r s . La r s a l i s a t i o n du p r o j e t s e h e u r t a B d e s e r i e u s e s d i f f i c u l t g s , p r i n c i p a l e m e n t dues B une i n f l a t i o n mondia le i m p o r t a n t e , une i n e f f i c a c i t e d a n s l a g e s t i o n d u r a n t l e s a n n e e s i n i t i a l e s e t e n f i n 2 un manque d e main-d 'oeuvre . Vers l a f i n d e 1975, l e s c o 8 t s du p r o j e t a v a i e n t d6passE d e 40 B 50 2 l e s e s t i m a t i o n s d e l t 6 v a l u a t i o n , t a n d i s que les e s t i m a t i o n s r 6 v i s 8 e s a b o u t i s s a i e n t B un c o 8 t t o t a l pour l a r e a l i s a t i o n d e s 13.500 h a au c o u r s d e s phases I e t I1 de 65 m i l l i o n s d e d o l l a r s , non compr i s l e s imprevus . C e c i r e p r E s e n t a i t l e d o u b l e d e s e s t i m a t i o n s d e l t 6 v a l u a t i o n , d e 33,l m i l l i o n s d e d o l l a r s a v e c impr6vus. L o r s d ' u n e r e u n i o n a v e c l e Gouvernement, en j a n v i e r 1976, l e s c o f i n a n c i e r s d e c i d a i e n t d e p o u r s u i v r e l t e x 6 c u t i o n du p r o j e t m a i s d e r P d u i r e l e programme B 7.000 ha .
1.07 La Banque a c c e p t a d e f o u r n i r un p r S t d e 20 m i l l i o n s d e d o l l a r s pour un Second p r o j e t hEvEa d e Grand-BEr6by. ApprouvE e n mai 1978, l e p r g t e t a i t d e s t i n i 2 e i d e r l e Gouvernement 2 augmenter les s u r f a c e s en hPveas p a r l a r 6 a l i s a t i o n d ' u n e p l a n t a t i o n i n d u s t r i e l l e d e 6.500 ha e t d e p l a n t a t i o n s p a y s a n n a l e s s u r 500 h a , e t c e B que lque 75 km 5 l ' o u e s t d e Sari Pedro. Le p r o j e t comprenai t ggalement l ' e n t r e t i e n d e s 7.00C h a d ' a r b r e s immature6 p l a n t l s d u r a n t l e P r e m i e r p r o j e t h6vEa d e Grand-BZr6by a i n s i que l e s r o u t e s d ' a c c P s s ' y r a p p o r t a n t , l a f o u r n i t u r e d e logements pour l e s o u v r i e r s e t l e s c a d r e s , l a c o n s t r u c t i o n d ' e c o l e s , d e d i s p e n s a i r e s e t d e l ' i n f r a s t r u c t u r e s o c i a l e n g c e s s a i r e , l a mise B d i s p o s i t i o n d e c r 6 d i t a g r i c o l e e t d e s e r v i c e s d e v u l g a r i s a t i o n aux a g r i c u l t e u r s , l a c o n s t r u c t i o n d e l a p remizre t r a n c h e d ' u n e u s i n e d e caou tchouc , e t l a f o r m a t i o n du p e r s o n n e l . La CCCE e t l e FED d e v a i e n t c o n t r i b u e r au f inancement du p r o j e t pour d e s montan t s r e s p e c t i f s d e 8 , 3 m i l l i o n s e t 5 , 5 m i l l i o n s d e d o l l a r s , l e Gouvernement d e v e n t f o u r n i r 19 m i l l i o n s d e d o l l a r s . A l o r s que l e p r o j e t d e v a i t S t r e r 6 a l i s E e u r une pEr iode d e s e p t annees 5 u n ' c o G t t o t a l d e 60 ,4 m i l l i o n s d e d o l l a r s , don t l e p r S t d e l a Banque r e p r e s e n t a i t 33 X , l e s d i f f e r e n t 6 p r z t s d e v a i e n t S t r e dGcaissGs s u r une p 6 r i o d e d e c i n q annzes . Le Gouvernement d e v e l t p a r l a s u i t e f o u r n i r un f inancement s u p p l E m e n t a i r e d e 1 5 , 2 m i l l i o n s de d o l l a r s pour amener l a p l a n t a t i o n 2 m a t u r i t 6 , f o u r n i r l e s equlpements d ' u s i n a g e a d d i t i o n n e l s e t a s s u r e r l e s e r v i c e d e l a d e t t e pour l e s p r z t s u t i l i s 9 ~ dens l e c a d r e du p remier p r b j e t a i n s i que du p r o j e t s u i v a n t . LyAccord d e p rZt e n t r e l e Gouvernement d e l a C8te d ' I v o i r e e t l a Banque E t a i t s i g n 6 l e 9 j u l n 1978 e t s e t r o u v a i t complZtemect dPca i ssE en
novembre 1983 - 1 4 mois avan t l a d a t e de c l 8 t u r e f i x 6 e i n i t i a l e m e n t .
11. FORMULATION DC PROJET
A. IDENTIFICATION, PREPARATION, EVALUATION, RECOMMENDATIONS AU CONSEIL
2.01 I d e n t i f i c a t i o n . Lore de l a v i s i t e en Cc te d ' I v o i r e d 'une mi s s ion c o n j o i n t e de la Banque e t de l a C a i s s e C e n t r a l e , en septembre 1973, l e M i n i s t r e de 1 ' A g r i c u l t u r e a v a i t demand6 s i un second p r o j e t hZvza pouva i t A
e t r e env isagb . Le Gouvernement d E s i r a i t en e f f e t r a l e n t i r , l e rythme d ' a cc ro i s s emen t d e s p l a n t a t i o n s d e p a l m i e r s 2 h u i l e e t accElErer c e l u i d e s p l a n t a t i o n s d 'hgvgas . La Banque r 6 p o n d i t favorablement B c e t t e r e q u z t e . Par l a s u i t e , l e M i n i s t r e de l g A g r i c u l t u r e abandonnai t une p r o p o s i t i o n a n t g r i e u r e de l a compagnie Goodyear q u i s ' E t a i t montr6e i n t E r e s s 6 e p a r l a r e a l i s a t i o n d 'une p l a n t a t i o n d ' hzvsa s d e 15.000 ha dans l a rgg ion de San PEdro. Cependant, au f u r e t B mesure que l e temps p a s s a i t e t que les di5passements d e cofits du Premier p r o j e t h6vZa de Grand-BErZby augmentaient , l ' i d 6 e de r E a l i s e r un p r o j e t r e l a i s au l i e u d 'un nouveau p r o j e t h6v6a progress ivement p r z v a l u t .
2.02 P r z p a r a t i o n e t g v a l u a t i o n . La p r g p a r a t i o n du Second p r o j e t h6vCa de Grand-BErgby, s o u s l a r e s p o n s a b i l i t 6 du Dzpartement d e s p r o j e t s pour 1 'Af r i que de l f O u e s t - WAPA 2 - a v a i t Gti3 r e t a r d 6 e j u sque f i n 1975 dans l ' a t t e n t e d 'une revue du premier p r o j e t . La r z v i s i o n , rEa l i sCe p a r l a Miss ion REgionele en Af r i que de l ' 0 u e s t (RMWA) en f z v r i e r / m a r s 1976, s e r v i t de ba se 2 1 'E tude d e f a i s a b i l i t z du Min is tZre de l ' d g r i c u l t u r e l a q u e l l e Etude E t a i t o f f i c i e l l e m e n t t r a n s m i s e B l a Banque l e 7 avr i l 1977. LICva lua t i on S t s i t e n t r e p r i s e en av r i l / r na i 1977 pa r une mi s s ion compos6e de t r o i s e x p e r t s de l a Banque, d 'un c o n s u l t a n t e t de repr6sen tan t . s de l a CCCE e t du FED.
2.03 La p r o p o s i t i o n soumise p a r l e Gowernement p o r t a i t s u r l a r G a l i s a t i o n s u r une pz r i ode de c i n q a n s d 'un p r o j e t comprenant :
a ) l ' e n t r e t i e n de t o u t e s l e s zones p l a n t g e s dans l e c ad re du premier p r o j e t , B l ' e x c e p t i o n d e s zones a r r i v a n t en p roduc t i on ;
b) 1 ' 6 t a b l i s s e m e n t de 6.500 ha de p l a n t a t i o n s e t l e u r e n t r e t i e n u l t g r l e u r pendant une p z r i o d e de c inq ann6es;
c ) J ' o u v e r t u r e de r o u t e s d!accgs aux n o u v e l l e s zoneq B p l a n t e r ;
d ) l a c o n s t r u c t i o n de logements pour l e s t r a v a i l l e u r s de l a p l a n t a t i o n , d l P c o l e s , d e d i s p e n s a i r e s e t a u t r e s i n f r a s t r u c t u r e s s o c i a l e s ;
e ) l a f o u r n l t u r e de v 6 h i c u l e s , gquipements e t m a t z r i e l s ;
- 1/ I1 s ' a g l t du Conse i l d ' A d u j i n l s t r a t l o n de l a Eanque. -
f) le financement de l'assistance technique, des ealaires, et des cocte de fonctionnement; et
g) la crgation d'une usine de traitement de la production du premier projet, la construction de logements pour les ouvriers de l'usine et l'acquisition d'un parc de camions pour le transport du latex et du produit f ini.
2.04 Durant 116valuation, le Gowernement demanda B la mission d'examiner la possibilitE d'inclure au projet :
i) Une composante plantat ions villageoises d'environ 500 ha. La mission ayant exprim6 un point de vue dzfavorable au Ministre de l'Agriculture, ce dernier insista nEanmoins 2 ce qu'une telle composante soit incluse dans le projet. Un programme de plantations villageoises fut donc envisagE (par. 3.23); et
ii) un programme de dEveloppement des cultures vivriiires pour les paysans vivant sur la concession d'hEvEas, ainsi que pour les ouvriers travaillant sur la plantation. La mission Etait d'avis qu'une action cultures vivriiires devait plut8t Stre financze par le Gouvernement et confiee 3 une organisation spEcialisEe (par. 3.17).
2.05 Dans son rapport prGsentant les questions 2 rEsoudre, datg du 26 mai 1977, la mission d'Evaluation mettait en relief lei principaux points suivants :
a) il devait stre demandg au Gowernement de fournir la preuve que 500 ha additionnels de terres adgquates seraient mis 5 la disposition du projet pour atteindre la surface totale przvue de 13.500 ha d'hEvEas;
b) bien que la composante villageoise ait EtE insuffisamment prEparEe, des fonds devaient Ztre inclus au projet pour le financement de 500 ha de plantations paysannales.
c) les comptes de la SATAC n'Etant pas satisfaisants, un projet relais devait Ztre subordonn6 5 la rEception par la Banque des comptes financiers de la SATAC pour l'annPe se terminant au 30 septembre 1976, dibent revus par les auditeurs; et
d). la Banque devait pouvoir kxaminer le document ju;idique rgorganisant la SOCATCI ainsi que le texte final des nouveaux accords entre la SACATCL et la SATAC ou entre le Gouvernement et Hichelin.
2.06 Une cellule h6v6a Ptait constituge au sein du MinistZre de l'Agriculture, B laquelle des cadres de la SOCATCI furent transfcrzs. Cette cellule devint responsable de la supervision technique du projet et de l'itablissement de la politique nationale pour le sous-secteur h6vZa.
2.07 I1 e v e i t 6 t 6 es t im6 3 l ' g v a l u a t i o n que les coGts t o t a u x du p r o j e t e t t e i n d r a i e n t 45 m i l l i o n s de d o l l a r s t / d o n t 16,7 m i l l i o n s s e r a i e n t d e s t inEs B l ' e n t r e t i e n d e s nouve l l e s p l a n t a t i o n s 6 t a b l i e s du ran t l e premier p r o j e t , 4 m i l l i o n s de d o l l a r s pour une u n i t 6 de t r a i t e m e n t du caoutchouc, e t 24,3 m i l l i o n s pour l ' g t a b l i s s e m e n t de 6.500 ha d e nouve l l e s p l a n t a t i o n s . Durant l ' E t u d e du d o s s i e r , les e s t i m a t i o n s d e s coGts t o t a u x du p r o j e t a u p e n t z r e n t jusqu'B 60,4 m i l l i o n s de d o l l a r s L k a Banque f o u r n i t de c e f a i t un prOt de 20 m i l l i o n s d e d o l l a r s , s o i t 37,5 X de s coGts t o t a u x du p r o j e t h o r s t axes . La c o n t r i b u t i o n d e s a u t r e s c o f i n a n c i e r s s ' e s t E t a b l i e c o m e s u i t : l a CCCE, 8 , 3 m i l l i o n s de d o l l a r s (15,5 X) ; l e FED, 5 ,5 m i l l i o n s d e d o l l a r s (10 %) ; l a B E I , 4 ,5 m i l l i o n s de d o l l a r s (8 X); e t l e Gouvernement, 15 ,3 m i l l i o n s d e d o l l a r s (29 X). En septembre 1977, l e Gouvernement demandait Ggalement 2 l a BADEA une a s s i s t a n c e f i n a n c i z r e . Cependant, b i en que l a BADEA a i t eu rEserv6 6 m i l l i o n s de d o l l a r s pour l e p r o j e t , e l l e ne c o n t r i b u a pas en f i n de compte, 2 son financement.
2.08 Lors de l a p rGsenta t ion du p r o j e t aux Admin i s t r a t eu r s de l a Banque ceux-ci demandsrent n o t a m e n t : i ) pourquoi l a p l a n t a t i o n i n i t i a l e d e 7.000 h a d e v a i t Ztre Etendue 5 13.500 ha , E t a n t dorms les c o n t r a i n t e s de main-d'oeuvre ( p a r . 3 .14) , l e s problzmes gcologiques (pa r . 5.07) e t l e n iveau de r e n t a b i l i t z moins 6levE que pour une p l a n t a t i o n de 7.000 ha (par . 6.02); 11) s i l a Banque a l l a i t p a r t i c i p e r 2 l a composante p l a n t a t i o n s v i l l a g e o i s e s (par . 3.23); i i i ) comment l a composante u s inage s ' i n t g g r a i t dans l e p r o j e t e t q u i l a f i n a n c e r a i t ( pa r . 4 .03); e t i v ) q u e l l e s s e r a i e n t l e s modal i t66 de t r a n s f e r t de connaissances e t de format ion dans l e cadre du p r o j e t ( p a r . 7.05).
2.09 Les n6goc ia t i ons e u r e n t l i e u en a v r i l 1978 e t l e p r o j e t G t a i t approuvG par l e Conse i l d ' d d m i n i s t r a t i o n de l a Banque l e 23 mai 1978. Le p r $ t f u t s i g n 6 l e 9 j u i n 1978, mais n ' e n t r a en v igueur que l e 15 septembre 1980 p a r - s u i t e de problzmes concernant l ' a s s i s t a n c e technique e t l e s accords de p r i s e s de p a r t i c i p a t i o n . En novembre 1978, l e Gowernement r e v e n a i t s u r son r e f u s a n t g r i e u r d ' e n t r e r en a s s o c i a t i o n avec l a Compagnie gZnGrale des i t a b l i s s e m e n t s H iche l in pour r s a l i s e r e t gErer l a p l a n t a t i o n d1h6v6as de Grand-BGrGby. Michel in en devenant donc a c t i o n n a i r e , d e c i d a i t de f i n a n c e r l ' u n i t z d ' u s inage e t de f o u r n i r l ' a s s i s t a n c e technique . A i n s i , l e p r 2 t de l a BE1 pour l a c o n s t r u c t i o n de l ' u s i n e n ' c t a i t p l u s n z c e s s a i r e . La nouve l l e compagnie devena i t d i rec tement responsable de l a c o m e r c i a l i s a t i o n du caoutchouc p rodu i t a i n s i que l a mise en p l a c e de l a composante p l a n t a t i o n s v i l l a g e o i s e s .
2.10 Par s u i t e des changements . in te rvenus , il f u t e n v i s a g i de renEgocler l e s documents j u r i d i q u e s s e r v a n t de fondement B l ' a c c o r d de p r z t e n t r e l e Gouvernement e t l a Banque e t e n t r e l a SOGB e t l a Banque. Un c o n t r a t pour l a c o n s t r u c t i o n de 1 , u s i n e a i n s i que pour l ' a s s i s t a n c e technique E t a j t eignP e n t r e l a SOGB et Michel in en novembre 1979. Par a i l l e u r s , c e s deux e n t l t 6 s s i g n a i e n t un c o n t r a t de couimercial isat ion d u caoutchouc en d6cembre 1979. Au vu des d g l a i s occasionn6s p a r l e s p rocsdures c l -dessus , l a Banque dPcida de ren6gocier l e p r s t s u r l a base des accord6 r 6 v l s 6 s . La r enzgoc ia t i on e u t l i e u l e s 21 e t 22 mars 1980. Le nouvel accord de prSt E t a i t f inalement s ign6 l e 6 aoGt 1980, e t m i s en
k/ Au cour s d 'une pOriode de c i n q ans .
2/ Au cou r s d 'une p6r iode de s e p t ans . -
vigueur le 15 septembre 1980. Une grande partie des dblais ci-dessus provenait du fait que le Gouvernement etait 2 la recherche de la meilleure solution possible quant B l'adoption d'une gestion qui serait confi6e 2 une Soci6tG d'Economie Hixte avec participation privEe. Ainsi, l'glaboration du contrat, le premier du genre entre les Autorit6s et le partenaire privb (Etablissements Michelin) n'etait pas encore finalisb, tandis que les nbgociations sur le projet s'amor~aient avec les Bailleurs de fonds. Cependant, avec le recul, le fait d'avoir eu la participation de Michelin c a m e actionnaire plut8t que come partenaire d'assistance technique a Etb bbnbfique pour le projet.
2.11 Description du projet. Le projet comprenait : l'entretien des plantations dejB etablies durant la premi2re phase et non arrivges 3 katurit6; l'iitablissement et l'entretien de 6.500 ha de plantations additionnelles et l'ouverture de routes d'accPs s'y rapportant; l'achat de vbhicules et d'gquipements; la construction de logements pour les travailleurs et les cadres de la plantation, la construction d'infra- structures sociales et d'une premizre unit6 d'usinage du caoutchouc; la fourniture de credit et de services de vulgarisation aux paysans pour un programme pilote de 500 ha; la fourniture de services techniques et de gestion et, la formation du personnel. Le projet avait des normes blevges pour 1'6tablissement et l'entretien des plantations d'hbvEas. Ces normes devaient servir de modzle aux plantations villageoises. Le projet devait stre administre par .la SOGB. La pbriode d'investissement devait stetendre sur sept ans. Lee prZts exterieurs devaient Stre dEboursEs durant les cinq premlzres annees, le Gouvernement et la SOGB financant les deux dernisres . annbes . 2.12 Etablissement des plantations. Un aspect Important fut celui de l'adoption de materiel v6gEtal diversifi6. Ceci a constitug un changement notable par rapport au premier projet dens le cadre duquel la priorit6 avait btb donnee principalement B l'introduction du clone G T 1 .
2.13 Logements et services sociaux. Le programme de construction de logements pour lee ouvriers et pour les cadres devait suivre les normes utilis~es sur d 'autres plantatibne en C8te d' Ivoire. Les travailleurs devaient Stre loges dens des villages temporaires en bois qui devaient Stre ensuite dCmantel6s B mesure que le programme de plantation progressait alors que les villages permanents dc canton devaient Stre bBtis en dur avant l'entrPe en exploitation des plantations. Les services sociaux devaient inclure des Cquipements mGdicaux, des Ecoles et des magasins.
2.14 Formation. Le projet devait poursuivre le prograrhme de formation qui avait pr6valu lore du premier projet. Le programme devait inclure la formation d e ~ eaigneure, des greffeure et de la main-d'oeuvre agricole jusqu'au niveau de contremaftre. ~~alement, les cadres de terrain devaien t recevoir une formation thlorique et sur le tas.
2.15 Programme de~lantations villageoises. LTne Etude de faisabilite portant sur la r6slisation d'un projet pilote de 500 ha devait Etre entreprise par lc DPpartement d'agronornie de la plantation avec l'appui de
la Cellule hgvga du Ministere de l'dgriculture. L'etude devait Ztre suivie par la mise en place du projet pilote B l'annEe 3, lorsque la participation des paysans aurait 6t6 acquise, les modalit6s fixant les questions foncigres identifiges, les besoins en cr6dit et autres services de soutien dgtennlnEs, et apr€s le recrutement et la formation adgquate des agents de vulgarisation. Le programme de trois ans devait toucher 400 2 500 families, chacune ayant 1,5 B 2 ha de plantations.
2.16 Avantages du projet. Sur la base des resultats obtenus en C8te d'Ivoire et dans d'autres pays avec les clones utilises 2 Grand-BerCby, le rapport d'gvaluation prgvoyait une production initiale de 118 tonnes de caoutchouc en 1979 qui devait culminer B 31.050 tonnes eny1997 puis decliner par la suite. Les rendements devaient s'accrortre de 600 kg/ha durant la premisre annEe d'exploitation (N+6) B 2.300 kg/ha aprGs 19 ans, et se stabiliser au niveau de 1.400 kg/ha vers la fin de la p6riode d'exploitation (ann6e 41). Le projet, par le biais de ses servic'es d'appui lesquels se chargeaient des intrants du crgdit et de la commercialisation, devait permettre aux agriculteurs associes de diversifier leur systsme traditionnel de culture et d'accrortre leurs revenus. Des avantages secondaires devaient deriver de l'ouverture de routes d'accGs, de la fourniture d'gquipements d'enseignement et de sant6, ainsi que du renforcement de la capacite technique du Ministere de 1'Agriculture 2 superviser le soue-secteur h6v6a.
EXECUTION DU PROJET
3.01 Entr6e en vigueur. Le przt devait entrer en vigueur le 9 octobre 1978, mais cette date dut Stre repoussee d'abord au 8 dgcernbre 1978, ensuite aux 29 dQcembre 1978,'28 dgcembre 1979, 30 avril 1980, et enfin au 15 septembre 1980 (par. 2.10). Les conditions de mise en vigueur comprenaient : a) l'assurance que l'dccord de przt de substitution serait signe; b) la signature des accords de przts de la CCCE et du FED, et leur entree en vigueur; c) l'assurance que le przt de la BE1 serait accordg; et d) l'assurance de la part de l'agence d'exkution que toutes les mesures nEcessaires sereient prises pour permettre B 1'Emprunteur de remplir ses obligations.
3.02 Avant que lea conditions d'entree en vigueur ne soient remplies, le projet connut dee retards 2 la suite de la decision du Gouvernement, le 24 avril 1978, d'arrzter les principales op6rations 2 Grand-Bgreby en attendant que le financement des ballleurs de fonds ait 6t6 dgbours6. L'achat dee v6hicules 6tait repouss6, ainsi que celui des gquipements et des intrants requie pour 1'exEcutipn du programme de 1978. Alors que la Caisse Autonome dtAmortissement (CAA) 6tait przte 5 przfinancer une partie du second projet, la SATAC n'avait pas recu le feu vert du MinistGre de l'dgriculture. L'eutorieation ne lui fut notifize que le 21 juillet 1978, aprGs que la Banque et le FED eurent exprim6 en juin 1978 leur crainte que le manque de progrFs dans les travaux ne dzbouche sur des retards inutiles assortis dtimpartants dipassements de cofts. L'attitude du Gouvernement
s ' e x p l i q u e p a r l e f a i t qu'en l ' a b s e n c e d 'un accord f o r m e l , il ne v o u l a i t engager d e d s p e n s e s i m p o r t a n t e s s a n s O t r e a s s u r e a u p r e a l a b l e que l e s B a i l l e u r s d e f o n d s a p p o r t e r a i e n t l e u r concours f i n a n c i e r d a n s l e f u t u r e . Alors que les c o n d i t i o n s d e s a c c o r d s d e p r z t du FED e t d e l a CCCE 6 t a i e n t r e m p l i e s r e s p e c t i v e m e n t en j u i l l e t 1978, e t j u i n 1979, les d 6 l a i s d e r e s p e c t d e s a u t r e s c o n d i t i o n s e t a i e n t c o n s i d z r a b l e s . L t e n t r 6 e en v i g u e u r ne f u t en f a i t p rononcee que t r o i s a n s e t q u a t r e mois a p r s s l ' e v a l u a t i o n du p r o j e t . ( p a r . 2.09 e t 2.10).
3 .03 P r g p a r a t i o n d e s t e r r e s . Durant l e p remier p r o j e t , l e d 6 f r i c h a g e 6 t a i t e f f e c t u 6 p a r d e s moyens manuels e t mzcaniques, c e s d e r n i e r s d a n s l a p l u p a r t d e s c a s p e n n e t t a n t d e p a l l i e r B l a r a r e t E d e l a main-d'oeuvre q u i p r g v a l a i t a l o r s . V e r s l a f i n d e 1977, l e s r e s u l t a t s d e s e n q u z t e s e n t r e p r i s e s p a r l f I n s t i t u t d e Recherches s u r l e Caoutchouc (IRCA) e t d e l ' e x p 6 r i m e n t a t i o n e f f e c t u g e en c o m u n p a r ~ ' I R C A e t l t O f f i c e de l a Recherche S c i e n t i f i q u e e t Technique dtOutre-Mer (ORSTOM) m o n t r a i e n t que l e Rig idoporus L f ~ n o e u e ou Fomes q u i e s t r e s p o n s a b l e d e m a l a d i e s r a d i c u l a i r e s s 6 r i e u s e s ( p a r . 3.13) E t a i t p l u s c o m u n s u r l e s p a r c e l l e s d 6 f r i c h E e s manuellement p l u t 6 t que mgcaniquement. I1 f u t a l o r s d g c i d 6 , en j u i n 1978, que l e d g f r i c h a g e s e r a i t e f f e c t u 6 exc lus ivement p a r moyens mgcaniques , en u t i l i s a n t l e p a r c e x i s t a n t de t r a c t e u r s l o u r d s e t l e s u n i t e s a d d i t i o n n e l l e s f o u r n i e s d a n s l e c a d r e du second p r o j e t . L e s Equipements c o n s i s t a i e n t en b u l l d o z e r s l o u r d s mont6s e t Equip6s s o i t d 'une lame K/G, s o i t d 'un pousseur d ' a r b r e s . L e s a r b r e s t r o p g r o s pour Z t r e coup6s ou pouss6s p a r l e s b u l l d o z e r s e t a l e n t a b a t t u s 2 l a t ronconneuse . Les l i g n e s de p l a n t a t i o n e t a i e n t e n s u i t e o u v e r t e s e n c o n t o u r s en u t i l i s a n t d e s lames e n V, t a n d i s qu'un s o u s - s o l a g e profond e t a i t e f f e c t u E en un s e u l passage . L e s a u t r e s o p g r a t i o n s comprena ien t n o t a m e n t l e brGlage s a n s mise en t a s , l ' a l i g n e m e n t , l e creusement d e s t r o u s e t l t 6 t a b l i s s e m e n t d ' u n e p l a n t e d e c o u v e r t u r e ( P u e r a r i a p h a s e o l i d e s ) peu de temps a v a n t l a s a i s o n d e s p l u i e s . Bien q u ' i l ne s o i t f a i t aucune ment ion dans l e r a p p o r t d ' z v a l u a t i o n de l a manic re d o n t l a v a s t e q u a n t i t g de b o i s d e v a i t S t r e gvacuEe, l e p r o j e t a p r o f i t 6 du d g f r i c h a g e d e s t e r r e s pour u t i l i s e r l e s i m p o r t a n t e s q u a n t i t e s d e b o i s dans son programme de c o n s t r u c t i o n .
3.04 L ' o b j e c t i f g l o b a l d u r a n t l e second p r o j e t 6 t a i t l a c r 6 a t i o n d e 6.500 ha d e p l a n t a t i o n s d 'h6vEas s u r c i n q annges. S u r l a b a s e d e l t e x p 6 r i e n c e a c q u i s e d u r a n t l e p r e m i e r p r o j e t , il a 6tE adoptE un t a u x annuel i n f g r i e u r d e p l a n t a t i o n , s o i t 1.750 ha au l i e u d e 3.000 h a . Les r E e l i s a t i o n s e f f e c t i v e s o n t d6pass6 l e e nouveaux o b j e c t i f s en 1977, 1979 e t 1980, c o m e c e l a a p p a r a r t c i - d e s s o u s , a b o u t i s s a n t B 11ach6vement d e l a phase d ' E t t b l i s s e m e n t d e s p l a n t a t i o n s un an 2 l ' a v a n c e s u r l e c a l e n d r i e r d 1 e x 6 c u t i o n pr6vu.
Tableau 3.1 : SURFACE PLANTEE
1981 - 19821 ' T o t a l
Annuellement
P r e v i s i o n s 350 1.750 1.750 1.750 900 6.500 B e s u l t a t s e f f e c t i f s
Premier p r o j e t 1.420 - - - - - Second p r o j e t 619 2.003 2.154 1.737 . 13 - T o t a l 2.039 2.003 2.154 1.737 13 - -
Surface cumula t ive (Premier e t second p r o j e t s )
P r e v i s i o n s 7.350 9.100 10.850 12.600 13.500 13.500 B e s u l t a t s e f f e c t i f s
Premier p r o j e t 7.000 7.000 7.000 7.000 7.000 7.000 Second p r o j e t 619 2.622 4.776 6.513 6.526 6.526 T o t a l 7.619 9.622 11.776 13.513 13.526 13.526
3.05 Les t echn iques de p l a n t a t i o n . Seu le l a methode de p l a n t a t i o n en s a c s p l a s t i q u e s a v a i t S t 6 recommandee dans l e cadre du second p r o j e t . En - - e f f e t - e l l e e t a i t epparue c o m e e t a n t l a methode l a p lu s sGre comparee au semis d i r e c t ou B l ' u t i l i s a t i o n de g r e f f e s de 18 mois. C e t t e methode p e r m e t t a i t de c o u v r i r une pe r lode de p l a n t a t i o n p l u s longue 2 l ' e x c l u s i o n de l a s a i s o n seche de j a n v i e r B a v r i l . P a r con t r e , l e semis d i r e c t e t a i t s u j e t B des perteR cons idg rab l e s ( jusque 50 X ) dues aux rongeurs e t aux i n s e c t e s e t ne pouvai t S t r e e f f e c t u e que de septembre 2 oc tob re , l a s e u l e p6riode de semis p o s s i b l e . Finalement , l e s stumps g r e f f e s 2 r a c i n e s nues E t a i e n t t r o p s e n s i b l e e aux f l u c t u a t i o n s c l ima t iques e t au choc de l a t r a n s p l a n t a t i o n . De p l u s , un f a c t e u r l i m i t a n t important c o n s i s t a i t en l a trGs c o u r t e pEriode de p l a n t a t i o n , l im i tEe B seulement t r o i s ou q u a t r e semaines du ran t le p r i n c i p a l e s a i s o n des p l u i e s .
3.06 L 'E ta t annuel d 6 t a i l l E d e s zones p l a n t 6 e s par type de m a t e r i e l v6gEtal s e t rouve en Annexe 1, Tableau 1 t a n d i s que l a r e p a r t i t i o n f i n a l e s e lon l a mgthode de p l a n t a t i o n pour l e s premier e t second p r o j e t s a p p a r a r t ci-dessous :
i) stumps g r e f f E s i i ) eernie d i r e c t s en p l a c e
i i i ) sac@ p l a s t iques
Total
La d e n s i t 6 de p l a n t a t i o n pour l e s 6.500 ha e t a b l i s dans l e cad re du second p r o j e t e t a i t d e 555 a r b r e s par h e c t a r e B un i n t e r v a l l e moyen de 2,25 m s u r l a l i g n e e t 8 rn c n t r e l e s l i g n e s . La d e n s i t 6 i n i t i a l e des p l a n t s f u t r c d u i t e ul tCrieuretnent 3 500 p u i s a 450 a r b r e s par h e c t a r e par une
o p e r a t i o n d ' G l i m i n a t i o n en deux p a s s a g e s . C e c i e s t B m e t t r e e n p a r a l l e l e avec l a d e n s i t k d e 600 a r b r e s p a r h e c t a r e q u i a v a i t E t6 adop t6e pour l a r e a l i s a t i o n d e s 7.000 ha d a n s l e c a d r e du p r e m i e r p r o j e t . L'economie d e m a t 6 r i e l v 6 g 4 t a l q u i e n e s t r e s u l t 6 e t a i t en p a r t i e j u s t i f i e e p a r l ' u n i f o r m i t i s a t i s f a i s a n t e d e s zones p l a n t 6 e s .
3.07 La r e p a r t i t i o n c l o n a l e . Lorsque l e p r e m i e r p r o j e t d e Grand-B6r6by a v a i t 6 t Z l a n c e , p r i o r i t 6 a v a i t b t 6 donnge B l a p l a n t a t i o n du c l o n e GT1 q u i a v a i t f o u r n i d e bons r g s u l t a t s en ExtrSme-Orient e t dans l e s e s s a i s d e 1'IRCA en C8te d l I v o i r e . De c e f a i t , q u e l q u e 3.500 ha ou 80 X d e l a zone du p r o j e t 6 t a i e n t p l a n t 6 8 e n GTl e n 1976. L e s a u t r e s c l o n e s u t i l i s e s comprenaient : l e PR107 (10 X ), l e PB86 ( 5 X ) e t une combinaison d e R R I M 600, PB 5 /51 e t Avros 2037 ( 5 %). S u r l a b a s e d e s r e c o m a n d a t i o n s d e l'IRCA, les nouveaux c l o n e s c i - a p r e s G t a i e n t i n t r o d u i t s pour l e s 6.500 ha d 'h6vCas e t a b l i s dans l e c a d r e du second p r o j e t : PR 261, AF 50, AF 51 e t AF 53. P a r a l l S l e m e n t , l e MIM 600 e t l e PB86 G t a i e n t abandonngs c a r l e p remier e t a i t t r o p s e n s i b l e au v e n t e t l e second a v a i t donn i d e mauvais r e s u l t a t s . P a r a i l l e u r s , l ' u t i l i s a t i o n d e s c l o n e s s u i v a n t s 6 t a i t r 6 d u i t e : l e PR 107 (de 25 X B 10 X ) 3 c a u s e d e son demarrage l e n t e t d e s a s e n s i b i l i t g aux m a l a d i e s d e s f e u i l l e s , e t l e PB 5/51 ( d e 10 % 5 5 %) dont l e p o t e n t i e l d e p r o d u c t i o n 6 t a i t l i m i t 6 d a n s l e s c o n d i t i o n s l o c a l e s . De n o u v e l l e s o b s e r v a t i o n s o n t montre que l e PR 261 p r g s e n t a i t les msmes f a i b l e s s e s q u e l e PR 107. L e s s u r f a c e s en PR 261 f u r e n t d e c e f a i t l i m i t e e s au minimum. La combinaison f i n a l e d e c l o n e s a S t 6 s u b s t a n t i e l l e m e n t m o d i f i e e p a r r a p p o r t aux p r c v i s i o n s a n t e r i e u r e s , c o m e l ' i n d i q u e l e Tableau 2 d e l ' A m e x e 1. La d i r e c t i o n du p r o j e t a c p n t i n u e l l e m e n t a j u s t 6 l e programme d e p l a n t a t i o n a f i n d e b 6 n 6 f i c i e r d e s m e i l l e u r s c l o n e s l o r s q u e ceux-ci d e v e n a i e n t d i s p o n i b l e s . C e c i a 6 t 6 p o s s i b l e g r s c e B 1 1 6 t r o i t e c o l l a b o r a t i o n e x i s t a n t e n t r e l e P r o j e t e t 1 ' I R C A .
3.08 E n t r e t i e n . La s i t u a t i o n g l o b a l e d e l a main-d'oeuvre s1am61ioran t ( p a r . 3.20), l ' e n t r e t i e n d e s zones non e n c o r e a r r i v 6 e s B matur i tG demeura s a t i s f a i s a n t pendan t t o u t l e second p r o j e t . L e s i n t e r v e n t i o n s c o n s i s t a i e n t p r i n c i p a l e m e n t en d6sherbages ch imiques a v e c u t i l i s a t i o n d e MSMA e t d e Gramoxone SUT l e s r a n g 6 e s d e s p a r c e l l e s nouve l lement G t a b l i e s pour c o n t r 8 l e r l a c r o i s s a n c e d e s a d v e n t i c e s e t c e l l e d e l a p l a n t e de c o u v e r t u r e . C e t t e d e r n i z r e 6 t a i t rEgul i6 rement t a i l l 6 e dans les i n t e r l i g n e s j u s q u ' 8 c e que l e f e u i l l a g e d e s a r b r e s forme v o b t e e t que l a p l a n t e d e c o u v e r t u r e a i t g radue l lement r e c u l g . I1 e s t 2 n o t e r que l e p r o j e t a t o u j o u r s donni l a p r i o r i t 6 8 l ' u t i l i s a t i o n d e main-d'oeuvre p o u r l e dPsherbage a f i n d ' 6 v i t e r l ' u t i l i s a t i o n ~ y s t 6 m a t i q u e d e s h e r b i c i d e s souven t cobteux. Des g i r o b r o y e u r s t r a c t G s Z t a i e n t u t i l i s S s s u r l e s p a r c e l l e s d e b o r d u r e , s u r t o u t d u r a n t l a s a i s o n sgche , c o m e moyen de p r o t e c t i o n c o n t r e l e s i n c e n d i e s ( p a r . 3.2'6). Pour c e q u i e s t d e l a fumure, au c o u r s d e l ' a n n 6 e d e p l a n t a g e l e s Gpandages d ' e n g r a i s B l ' h e c t a r e s e f a i s a i e n t - 3 r a i s o n d e 38 k g d ' u r g e , 169 k g d e phospha te t r i c a l c i q u e e t 4 2 k g d e p o t a s s e . E n s u i t e chacune d e s deux annzes s u i v a n t l e p l a n t a g e , l e s epandages d ' e n g r a i s 2 l ' h e c t a r e se s o n t f a i t s 2 r a i s o n de 60 kg d ' u r e e e t d e 81 kg d e phospha te t r i c a l c i q u e . L'annGe p r i c c d a n t l a mise en s a i g n e e , l e s Gpandages d ' e n g r a i s 2 l ' h e c t a r e o n t E t E e f f e c t u g s 2 r a l s o n d e 36 k g d e c h l o r u r e d e phospha te t r i c a l c i q u e . E n f i n , au c o u r s de l a 2Cmc annPe d e s a i g n i e , l e s e x p o r t a t i o n s o n t Z t G compensies B
raison de 26 kg d'uree, 13 kg de phosphate tricalcique et de 42 kg de chlorure de potasse pour 1.000 kg de caoutchouc sec produits B l'hectare. Finalement, une mission conjointe Banque-FED recommandait en f6vrier 1982 que les parcelles et les villages de la plantation soient marquEs afin de permettre aux nouveaux arrivants, aux visiteurs et 5 toute personne travaillant sur le projet de pouvoir les identifier sans difficultg. Des fonds furent di5bloqu6s B cet effet en 1983.
Lutte phytosanitaire
3.09 Durant le premier projet, les parcelles d1h6v6as nouvellement Ctablies avaient subi des pertes, principalement a cause des rongeurs et du Gloesporium Glaucum, une maladie des feuilles. Le premier facteur ne constitue plus une menace puisque la plupart des plants sont devenus maintenant des arbres. En outre, le pourcentage de PR107 et PR261 a 6tG notablement rgduit B cause de leur sensibilite B la maladie des feuilles. Alors que le Gloeosporium a frein6 la croissance des arbres provenant de ces clones durant lee trois premisres annges, les arbres attaqu6s ont pu ultcrieurement rattraper les arbres provenant d'autres clones. Finalement, le Fomes n'a pas represent6 une menace particuliere durant le premier projet. Cependant des inquigtudes surgissaient soudainement B l'occasion d'une note Gmanant du bureau r6gional du Fonds EuropEen de D6veloppement (FED), en avril 1978. Cette note faisait suite B dtinqui6tants rapports sur l'incidence accrue du Pomes ou pourridi6, B Grand-BEr6by. Une r6union 6tait tenue au HinistPre de ltAgriculture en mai 1978 durant laquelle il fut demand6 B I'IRCA d'entreprendre une enquzte afin dtEtablir l'influence des diffcrentes techniques de defrichage et de plantation sur la propagation de la maladie. On croyait que la sEvgrit6 des attaques Gtait associse aux methodes de dgfrichage. Les experts de lfORSTOM, qui ont 6galement conduit des enquztes de leur c8t6, ont estim6 que les pertes en arbres 2 Grand-BGr6by pourraient stElever B 30X sur dix ann6es.
3.10 Les conclusions de 1'IRCA Etaient rendues publiques en octobre 1978. Le risque de Fomes sur le site du projet n16tait pas nggligeable et Gtait certainement plus sGrieux qu'initialement prgvu. Une corr6lation entre le dgfrichage manuel et la propagation de la maladie fut trouvEe. Ceci amena B l'abandon de cette derniPre m6thode durant le Second projet. Une Gquipe de contrsle et d'inspection a 6t6 formge par les experts de lfIRCA pour le depistage des maladies et la conduite d'enqustes annuelles syst6matiques. L'incidence effective du Pomes B Grand-B6rEby a maintenant 6tG estimee par I'IRCA et la direction du projet 2 un taux se situant entre 0,9 % et 1.2 X , ce qul est raisonnable. En 1982, 1'IRCA recommandait le traitement des arbres B partir de la seconde ann6e de plantation, le Fomes apparaissant plus nettement en deuxieme annee. Un produit chimique anti-fonglque, la Calixin, Gpandue-en solution au collet des arbres, a donn6 des rEsultats encourageants. Par exemple, les essais ont montr6 que 65 X des arbres antzrieurement infest& avaient rGcup6rE au bout de deux ans. Bien que moinw importantes, les deux maladies fongiques suivantes Gtaient Etroitement suivies : Sphaerostilba repens, ou moisissure pourpre qui affecte lee arbres sur sols lourds et ma1 draings, et Phytophtora palmivora ou chencre b raies noires du panneau de saignge. Cette dernisre
maladie s'attaque B la plupart des clones en particulier PR107 et RRIU 600. Le.traitement consiste en l'application d'un produit chimique anti-fongique, le "Difolatan", sur llEcorce, apres chaque saign6e en saison des pluies et une fois par mois durant la saison sbche. D'autres mesures incluent l'interruption de la saignee pendant quelques semaines tandis que des applications pr6ventives de petrolatum sont faites sur toute Gcorce bless6e.
3.11 Exploitation. Alors que les premisres saigneee ont dSbut6 en avril 1978, l'exploitation B grande Gchelle n'a commence que le 26 mars 1979. Le projet a adopt6 le systhe de saignGe recolmnand6.B l'6valuation, c'est-8-dire une molt16 de spirale saignee deux fois par semaine (1/2S.d3/d4) 11 pendant 45 semaines par an. Les arbres ont commence 2 Stre saignes lorsque 250 arbres (55%) par hectares avaient atteint une circonfGrence de 50 cm rnesuree B un metre au-dessus de la soudure de greffe a. L'intensite de la saignee retenue correspondant 2 environ la moitie du systhe 1/2S.d2 pris comme reference, les arbres sont stimulgs en moyenne trois ou quatre fois par an avec de 1'Ethrel. La frequence des applications et la quantitz de produit stimulant sont adapt66 aux diffgrents clones et ce en se baaant sur les recommendations de 1'IRCA. Par exemple, la stimulation pouvait varier de 2 grammes dlEthrel par arbre, appliquee 3 B 4 fois par an sur le GTl, B 1 gramme par arbre huit fois par an sur 1'~vros 2037. La stimulation est toujours ajustee afin d'empzcher une surproduction des arbres et une diminution possible du rendement B un stade precoce. Les accroissements de circonference du tronc ont donc 6t6 enregistrgs pour les arbres immature comme pour ceux dGj2 saigngs. Les rendements par saignee ont ausei St6 enregistrzs afin d'obtenir une information sur la reaction B la stimulation et B la croissance, et permettre d'evaluer l'inter-action possible entre rendeaents et accroissement de circonference 2 / . Enfin, il est B noter que les normes ZlevGes suivies pour l'etablissement des plantations ont permis de rPduire la periode d1imaturit6 avant 11arriv6e en production des 7 annees estimees necessaires 2 1'6valuation 3 une moyenne de 5,5 annges. Vers septembre 1982, la surface en production s'6levait B 3.095 ha, tandis qu'en novembre 1983, elle atteignait 6.000 ha.
11 1/2s.d3/d4 signifie 1/2 spirale.8 un intervalle de trois jours (d3) - suivi par un intervalle de quatre jours (d4) entre deux saignees.
2 1 Les accroissements de circonfGrence de quelque 1.500 arbres ont it6 - mesur6s toufi les trimestres depbis novembre 1980.
3/ 1.000 arbree ont 6t6 suivis annuellement; cependant, les donnees n'ont - pu Stre utills6es de manisre adequate parceque les mesures de circonference quf Ptafent B 1 m de la soudure de greffe sur les arbres immature6 ont di i Gtre effectu6es 3 1.70 une fois la saignEe commencCe.
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3.12 T f c h e s d e s a i g n e c . Les s u r f a c e s a t t r i b u 6 e B chaque s a i g n e u r c o r r e s p o n d e n t B un nombre donng d ' a r b r e s B s a i g n e r . A i n s i I1 a v a i t 6 t 6 es t img B l t 6 v a l u a t i o n que chaque tOche comprendra i t 520 a r b r e s d e l a mise en s a i g n g e en ann6e 6 juequ 'a l ' a n n 6 e 14, t g c h e q u i s e r a i t e n s u i t e r g d u i t e B 450 a r b r e s l o r s q u e c e s d e r n i e r s d e v i e n d r a i e n t p l u s g r o s et moins nombreux. I1 a v a i t 6 t 6 ggalement suggEr6 il l t 6 v a l u a t i o n que l a c o l l e c t e p e r i o d i q u e d e l a t e x coagulL d a n s d e s s a c s p l a s t i q u e s propos6e comme une p o s s i b l e a l t e r n a t i v e p o u r r a i t B l ' a v e n i r t t r e u t i l i s e e pour r e d u i r e l e s c o d t s d e main-d'oeuvre. Cependant, c e r t a i n s problZmes t e c h n i q u e s n t 6 t a n t p a s r 6 s o l u s , l a c o l l e c t e j o u r n a l i s r e f u t p r i n c i p a l e m e n t e f f e c t u 6 e en l a t e x l i q u i d e t r a n s p o r t 6 B l ' u s i n e p a r camion-c i t e rnes . Bien que p a s complPtement abandonn6, l e syst6me d e c o l l e c t e en s a c s p l a s t i q u e s ne s t 6 1 e v a i t qu'; 1.5 t o n n e d e caoutchouc en a v r i l 1983, s o i t 0 , 6 % d e s 225 t o n n e s c o l l e c t 6 e s c e mois-18. Le p r i n c i p a l dgsavan tage d e l a c o l l e c t e en s a c s p l a s t i q u e e p r o v i e n t du manque d'homogGnCit6 et d 'un c o n t r 8 l e d i f f i c i l e d e l a q u a l i t 6 di3 B l ' a c c u m u l a t i o n d e l a t e x p rovenan t d e 5 3 6 s a i g n 6 e s . La q u a l i t 6 d 'ensemble du caou tchouc ob tenu e s t d e c e f a i t i r r 6 g u l i G r e .
3.13 L ' i n t r o d u c t i o n du s y s t s m e d e d o u b l e t a s s e a c o n s t i t u 6 e n 1981 une a m 6 l i o r a t i o n c o n s i d g r a b l e . Ce systsrne c o n s i s t e B Equiper chaque a r b r e 3 s a i g n e r d e deux t a s s e s . La p r e m i s r e t a s s e c o n t e n a n t l e l a t e x c o a g u l 6 p rovenan t d e l a s a i g n g e p rEc6den te est remplacge p a r l a t a s s e v i d e p l a c S e s u r un s u p p o r t a d j a c e n t . Les p r i n c i p e u x a v a n t a g e s d e c e systPme comprennent : i ) un a c c r o i s s e m e n t d e 19 X du nombre d e s a r b r e s sa ignGs p a r t g c h e , d e 520 B 620, c a r l e s t a s s e s s o n t n e t t o y 6 s aprGs e t non a v a n t l a s a i g n g e ; i i ) une p 6 r i o d e d e s a i g n 6 e p l u s c o u r t e ; e t i i i ) un a c c r o i s s e m e n t d e l a p r o d u c t i v i t g p a r s a i g n e u r , s u r t o u t d u r a n t l a s a i s o n d e s p l u i e s l o r s q u e l e s f o n d s d e t a s s e s o n t ramassGs dans l a m s m e t z c h e . Le p r o j e t a e s t i m 6 l e coCt a d d i t i o n n e l encouru pour 6 q u i p e r d e deux t a s s e s l ' e n s e m b l e d e s a r b r e s d e s 13.526 ha d e l a p l a n t a t i o n B e n v i r o n 300 m i l l i o n s d e f r a n c s CFA. Ceci est 2 c m p a r e r B une Pconomie p o t e n t i e l l e a n n u e l l e d ' e n v i r o n 314 m i l l i o n s d e f r a n c s CFA a l o r s que l e nombre t o t a l d e s a i g n e u r s n e c e s s a i r e s e n 1986 p o u r r a i t Z t r e r e d u i t d e 3.900 B 3.270.
3.14 Main-d'oeuvre e t s e r v i c e s s o c i a u x . Le manque d e main-d'oeuvre e t a i t r e s t 6 une p r e o c c u p a t i o n c o n s t a n t e d u r a n t t o u t e l a d u r 6 e du p remier p r o j e t . A l ' S v a l u a t i o n , l ' i n c e r t i t u d e l i 6 e B l a d i s p o n i b i l i t e e n main-d'oeuvre d a n s une rEgion f a i b l e m e n t peuplEe 6 t a i t c o n s i d e r 6 e c o m e un r i s q u e i m p o r t a n t parmi l e s f a c t e u r s pouvant e n t r a v e r 1 1 e x 6 c u t i o n du second p r o j e t . La s i t u a t i o n s1am61iora n e t t e m e n t en 1978 l o r s q u e l e p r o j e t f u t en mesure d e i o u r n i r d a v a n t a g e d e logements e t d e s e r v i c e s s o c i a u x . Le manque d e main-d'oeuvre a g r i c o l e e s t r e s t 6 cependant une c a r a c t 6 r i s t i q u e permanente, s p 6 c i a l e m e n t d u r a n t l a s a i s o n d e s p l u i e s l o r s q u e c e r t a i n s t r a v a i l l e u r s r e t o u r n e n t dens l e u r v i l l a g e pour s ' o c c u p e r d e c u l t u r e s v i v r i z r e s . Le manque de main-d'oeuvre a S t 6 en p a r t i e compensP p a r d e l a main-d'oeuvre f e m i n i n e e t l e r e c o u r s aux h e u r e s s u p p l 6 m e n t a i r e s . L1absen t6 i smeD l e q u e l E t a i t e l e v 6 j u s q o ' e n 1978, diminua p rogress ivement pour se s i t u e r at)? e n v i r o n s d e 5% e n 1983. E n f i n , l a r o t a t i o n d e l a
main-d'oeuvre eet r e s t G e i m p o r t a n t e b i e n q u ' e l l e s o i t tomb6e de 154 X en 1978, B 120 X en 1980 e t 72 X e n 1982. En j a n v i e r 1984, l a main-d'oeuvre t o t a l e du p r o j e t comprena i t 3.298 p e r s o n n e s , d o n t 1.098 I v o i r i e n s e t 2.200 A f r i c a i n s n o n - i v o i r i e n s .
3.15 Le p r o j e t e n t r e p r i t une campagne a c t i v e d'embauche p a r l l i n t e r m E d i a i r e d e t r o i s c e n t r e s d e r e c r u t e m e n t : l ' u n 2 Ferkessedougou a u Nord du pays e t deux p r P s d e l a f r o n t i s r e du Ghana. Des min ibus a v a i e n t Gt6 acbe tCs pour a s s u r e r l e t r a n s p o r t d e s o u v r i e r s r e c r u t e s d e p u i s c e s c e n t r e s jusqu 'au s i t e du p r o j e t . Le nombre d e s o u v r i e r s engages chaque mois culmina B 300 a v a n t de d 6 c r o T t r e rGguliZrement pour tomber 2 une c e n t a i n e v e r s l a f i n d e 1982. D e p l u s , c o m e l e f l u x s p o n t a n 6 d ' o u v r i e r s d e v e n a i t predominant , l e c e n t r e d e FerkessGdougou f u t f e r n 6 en mars 1983 t a n d i s que les deux c e n t r e s s i t u e s B l a f r o n t i z r e ghanCenne C t a i e n t f u s i o n n g s . En p l u s d e s deux p r i n c i p a u x c e n t r e s a d m i n i s t r a t i f s e t d e l e u r s q u a r t i e r s r e s i d e n t i e l s a t t e n a n t s , l e p r o j e t c o n s t r u i s i t 14 v i l l a g e s 2 f i n 1982. Chaque v i l l a g e comprend un bureau avec magasin , 136 maisons d ' o u v r i e r s e t 12 de c a d r e s s u b a l t e r n e s . Tous l e s v i l l a g e s s o n t do tEs de l ' e a u s o u s forme d e p u i t s e t d l G l e c t r i c i t Z g r z c e B d e s gCnGrateurs de 35 kWh. Les a u t r e s s e r v i c e s comprennent un d i s p e n s a i r e , un marchC, un t e r r a i n d e f o o t b a l l , e t un p o s t e d e t e l e v i s i o n p a r v i l l a g e . T r o i s E c o l e s o n t 6tG c o n s t r u i t e s s u r l a p l a n t a t i o n pour a c c u e i l l i r e n v i r o n 550 GlSves. Un h 8 p i t a l de 40 l i t s a Ggalement 6tC c o n s t r u i t p a r l e . p r o j e t e t , en novembre 1983, l e s c o n s u l t a t i o n s m e d i c a l e s p o r t a i e n t s u r une moyenne de 22.000 p e r s o n n e s p a r mois. Ce c h i f f r e c o n s i d e r a b l e s ' e x p l i q u e p a r l e f a i t que l e s s o i n s m6dicaux peuvent G t r e d i s p e n s C s aux f a m i l l e s d e s t r a v a i l l e u r s a i n s i qu ' aux h a b i t a n t s d e s v i l l a g e s a v o i s i n a n t s . Les a u t r e s s e r v i c e s f o u r n i s d a n s l e c a d r e du p r o j e t comprennent a u s s i l e t r a n s p o r t g r a t u l t une f o i s p a r semaine au march6 p r i n c i p a l d e Grand-BErGby. E n f i n , l e p r o j e t met 5 l a d i s p o s i t i o n d e s t r a v a i l l e u r s d e s a r t i c l e s de b a s e 5 p r i x c o b t a n t , notamment du r i z , d e l ' h u i l e e t du p o i s s o n . Le programme d e logements e t d e s e r v i c e s s o c i a u x d C c r i t s c i - d e s s u s a c o n t r i b u g B s t a b i l i s e r l a main-d'oeuvre. Un a s p e c t extrzmement i n t g r e s s a n t du programme de logements q u i p o u r r a i t S t r e a p p l i c a b l e s u r d e s p r o j e t s s i m i l a i r e s , a u t a n t en CCte d l I v o i r e q u ' a i l l e u r s , a 6tC c e l u i de v i l l a g e s en b o i s c o n s t r u i t s d u r a n t l a phase d e r 6 a l i s a t i o n d e l a p l a n t a t i o n . L e s w i s o n s e t a i e n t t o u r 2 t o u r dCmantel6es p u i s r e b s t i e s au f u r e t 2 mesure d e l a mise en p l a c e d e s p l a n t a t i o n s . Des v i l l a g e s en d u r E t a i e n t c o n s t r u i t s une f o i s l e s p l a n t a t i o n s achev6es dans une zone donnCe. C e t t e p r a t i q u e p e r m i t au p r o j e t d ' a c c u e i l l i r rapidement un nombre minimum de t r a v a i l l e u r s e t c e Zi peu d e f r a i s . Vers l a f i n du p r o j e t , c e r t a i n e s w i s o n s de b o i s a v a i e n t G t C dEplac6es j u s q u e c i n q f o i s . S u r l e s 14 v i l l a g e s , peuf o n t 6 t 6 c o n s t r u i t s . e n b g t o n , t r o i s en b o i s d u r e n t S t r e r e c o n s t r u i t s ; t a n d i s que deux n 1 C t a 1 e n t achevCs qu '2 70 % , ' e n sep tembre 1983. I1 c o n v i e n t egalement de ment ionner une p i s t e d ' a t t e r r i s s a g e de 1.000 m q u i f u t o f f i c i e l l e m e n t o u v e r t e au t r a f i c 5 l a mi-1983.
3.16. La d i r e c t i o n du p r o j e t est conva incue q u ' e l l e p o u r r a d i s p o s e r d e s u f f i s a m e n t de main-d'oeuvre g l ' a v e n i r , s u r t o u t en 1985-86 l o r s q u e l e s e f f e c t i f s n i c e s s a i r e s s1C12veron t 2 e n t r e 4.500 e t 5.000 t r a v a i l l e u r s . Le p r o j e t a cependent lanci? en 1982 un programme d e f o r m a t i o n feminine. A l a s u i t e d e c e programme, 31 fenunes e f f e c t u a i e n t l a s a i g n z e 2 l a mi-1983. Dans
l e c a s d 'un manque de main-d'oeuvre B l ' a v e n i r , une a l t e r n a t i v e s e r a i t pour l e p r o j e t d ' a j u s t e r l a f r6quence de l a s a i g n 6 e p a r un dosage a p p r o p r i 6 de s t i m u l a n t . ( c f . t r avaux en c o u r s 5 1'IRCA).
3.17 C u l t u r e s v i v r i s r e e . Le Gouvernement a v a i t e x p l i c i t e m e n t demand6 du ran t 1 'Eva lua t i on qu'un programme v i v r i e r pour l e s paysans v i v a n t s u r l a concession h6v6 i co l e e t l e s o u v r i e r s t r a v a i l l a n t s u r l a p l a n t a t i o n s o i t i n c l u s au p r o j e t . Cec i e t a i t f a i t 2 un s t a d e r e l a t i v e m e n t avanc6 de l a r e a l i s a t i o ~ du p r o j e t , b i e n que l ' 6 q u i p e d ' g v a l u a t i o n a i t Gt6 convaincue que l e s paysans e t l e s t r a v a i l l e u r s n ' a v a i e n t aucun beso in d ' a s s i s t a n c e s p E c i a l e pour les c u l t u r e s v i v r i s r e s . Le p r o j e t a cependant d 6 f r i c h 6 une v i n g t a i n e d ' h e c t a r e s pour chaque v i l l a g e . Des semences de r i z e t de mays 6 t a i e n t f o u r n i e s g r a t u i t e m e n t p a r l a S0DE"PAL.M en 1982. Des bananes e t du t a r o 6 t a i e n t e'galement c u l t i v 6 s . Le p r o j e t n ' a v a i t pas de programme b i en d e f i n i e t l a i s s a l ' i n i t i a t i v e aux paysans et aux t r a v a l l l e u r s . Cec i a p p a r u t comme l a s o l u t i o n l a p l u s r a i s o n n a b l e au moment oh l e p r o j e t G t a b l i s s a i t l ' u n e d e s p l a n t a t i o n s d 'h6vEas l e s p l u s g r andes du monde.
3 .18 Routes. Quelque 910 km de r o u t e s t o u t temps o n t 6 t 6 c o n s t r u i t s du ran t l e p r o j e t , dont 105 lan de r o u t e s d ' a c c s s de 8 m de l a r g e u r e t 805 km de r o u t e s de p l a n t a t i o n de 6 m de l a r g e . La longueur d e s r o u t e s p a r h e c t a r e p l a n t 6 v a r i a i t e n t r e 57 m e t 82 m, avec une moyenne g l o b a l e de 67 ,3 m. Ce d e r n i e r c h i f f r e e s t s u p 6 r i e u r d ' env i ron 18 X aux 55 m l ' h e c t a r e e s t im6s 5 1 '6va lua t i on ; il s o u l i g n e l a t opog raph i e a s s e z acc iden t6e de l a zone du p r o j e t CJCI l e s p a r c e l l e s s o n t souvent s6parGes pa r d e s bas-fonds. Une a u t r e cons6quence a 6 t g l a c o n s t r u c t i o n d 'un pa s sage bus6 p a r k i l o m s t r e de r o u t e , c e q u i est 6 lev6 . Ce r e s e a u de r o u t e s p l u s l ong que prEvu d e v r a i t r 6 s u l t e r en un coGt j o u r n a l i e r p l u s ElevG du t r a n s p o r t de l a t e x .
3.19 En 1981, un t roncon de r o u t e de 30 km G t a i t am6lior6 p a r l e Gouvernement e n t r e l e s i t e du p r o j e t et l a K6r0, l a r i v i s r e a v o i s i n a n t e . En o u t r e , l a r o u t e E t a i t r e t r a cGe e t r a c c o u r c i e d e quelque 15 km. Ces ame l io r a t i ons n ' o n t cependant pa s empSchG l a r o u t e p r i n c i p a l e e n t r e Grand-Be'riby e t San P6dro d ' S t r e fermSe axiriuellement e n t r e 10 e t 12 j o u r s par s u i t e d ' i n o n d a t l o n s du ran t l a s a i s o n d e s p l u i e s . A i n s i en 1983, quelque 220 tonnes d e caoutchouc du ren t S t r e s t o c k g e s B l ' u s i n e l a q u e l l e n ' a v a i t pas d ' e n t r e p c t . Le problgme n ' 6 t a i t p a s t r o p g r ave 5 l '6poque pu isque de n o u v e l l e s a i l e s de l ' u s i n e G t a i e n t en c o n s t r u c t i o n e t r e s t a i e n t d i s p o n i b l e s dans l ' a t t e n t e de l a l i v r a i s o n d e s gquipements . C e c i ne s e r a p l u s l e c a s 2 p a r t i r de 1984 e t d e s i n s t a l l a t i o n s de s t o c k a g e ad6qua tes devron t G t r e p r h u e s .
3.20 Mesures s n t l - i n c e n d i e . Le p r o j e t a progressi=*ement G t a b l i un s y s t P t o e f f i c a c e d e l u t t e c o n t r e l ' i n c e n d i e . A l o r s que l e s t r a v a i l l e u r s e t h a b i t a z t s de s v i l l a g e s a v o i s i n a n t s E t a i e n t s e n s i b i l i s g s s u r l e s r i s q u e s de f e u en d i b u t de s a i s o n s z c h e , d e s a c t i o n s preventives d i v e r s e s E t a i e n t p r i s e s Eur l e t e r r a i n . L ' g t ab l i s s emen t d e s c u l t u r e s v i v r i z r e s E t a i t soigneusement c o n t r S l & , e t l e brGlage e n t r e deux c u l t u r e s i n t e r d i t . De l a r g e 6 p e r - f e u g t a i e n t m i s en p l a c e et l a p g r i p h g r i e d e s p l a n t a t i o n s d e f r i c h i e de t o u t e vCgEtat ion p a r d e s c h a r r u e s l o u r d e s t r a c t g e s 2 d i s q u e s . Tous l e s weekendti, y compris pendant l e s vac snces , un c e d r e s u p g r i e u r du
p r o j e t d t a i t de permanence de j a n v i e r B a v r i l pour gu ide r et c o n s e i l l e r l e s equipes de l u t t e an t i - i ncend ie l e s q u e l l e s 6 t a i e n t en a l e r t e 24 heures s u r 24. Des p a t r o u i l l e s B b i c y c l e t t e f a i s a i e n t d e s rondes rEguliGres, su ivan t des i t i n 6 r a i r e s p r e c i s . Un systzme de communications r a d i o Z t a i t i n s t a l l z , e t p l u s i e u r s camions Equipis de c i t e r n e s avec pompes 6 t a i e n t s a n s c e s s e p r z t s pour des i n t e r v e n t i o n s r ap ides . Une t o u r d e s u r v e i l l a n c e 6 t a i t c o n s t r u i t e B t i t r e d ' e s s a i di5but 1983, l a q u e l l e devenai t opGra t ionnel le en 1983-84. Ces mesures p o r t a i e n t l e u r s f r u i t s en 1983, l o r sque l e pays connut une s a i s o n sPche pa r t i cu l iS remen t longue. A lo r s que les incend ie s endommageaient B d e s degrgs d i v e r s quelque 700 ha d1h6v6as t o u t l e long de l a zone c 8 t i E r e de l a C8te d l I v o i r e , s e u l s 7 ha L/ 6 t a i e n t p a r t i e l l e m e n t b G l 6 s s u r l e t o t a l de 13.526 ha p l a n t & B Grand-Bgrgby. Enf in , de n o u v e l l e s rgglementa t ions C ta i en t 6 t a b l i e s e t les cont revenants s e voyaien t p a s s i b l e s des t r ibunaux. En considGrant l ' ensemble des d6penses e f f e c t u z e s , l e p r o j e t a estimE que l e co8t d e s mesures de l u t t e an t i - i ncend ie s 'est g lev6 2 16,6 m i l l i o n s de f r a n c s CFA, en 1983, s o i t 1.236 f r a n c s CFA par h e c t a r e d1h6v6a p l an t6 .
3.21 Formation. Le programme d e format ion des s a igneur s e t des c h e f s dlZquipe a Et6 impressionnant , s u r t o u t B p a r t i r de 1981. 11 p o u r r a i t cer ta inement s e r v f r d'exemple pour l e s a u t r e s p l a n t a t i o n s d1h6v6a en C8te d l I v o i r e e t a i l l e u r s en Afrique de l l O u e s t . Des seances de formation Z t a i e n t donnEes 2 t o u s les sa igneur s pa r groupes de 12 s u r une pdr iode de q u a t r e semaines. Ceux q u i on t r g u s s i les d i f f e r e n t 6 t e s t s s o n t devenus des s a i g n e u r s confirmes percevant des s a l a i r e s p l u s Eleves et des boni f ica- t i o n s . Des femmes o n t s u i v i l a mgme formation e t ce avec beaucoup de succs s .
3.22 Le p r o j e t a a u s s i o r g a n i s s un c o u r s d t a l p h a b 6 t i s a t I o n pour t ous l e s t r a v a i l l e u r s a d u l t e s v o l o n t a i r e s . Ce c o u r s a Zt6 a c c u e i l l i avec enthousiasme e t s e s r g s u l t a t s ont 6 t 6 remarquables. Ains i des personnes i l l e t t r 6 e s 6 t a i e n t capables d 1 6 c r i r e des t e x t e s c o u r t s a p r s s une formation moyenne de deux mois. Pr6par6es par des p r o f e s s i o n n e l s , l e s seances d t a l p h a b G t i s a t i o n o n t couver t une pEriode de deux ans . Les programmes d e formation ci-dessus ont eu un Impact d i r e c t s u r l a p r o d u c t i v i t c e t s u r l t e f f i c a c i t Z de l a p l u p a r t des t r a v a i l l e u r s .
3.23 Programme de p l a n t a t i o n s v i l l a g e o i s e s . Pendant 116va lua t ion , l e Gouvernement a v a i t demand6 qu'un programme de p l a n t a t i o n s v i l l a g e o i s e s s o i t incorpor6 dans l e s e c o n d . p r o j e t . Les a u t o r i t G s e sp6ra i en t a i n s i am6l iorer l a r g p a r t i t i o n des revenus par l a promotion de p e t i t e s e x p l o i t a t i o n s en p a r a l l e l e 2 l a ~ P a l i s e t i o n de l a p l a n t a t i o n i n d u s t r i e l l e e t ce , dans l e cad re d'un dgveloppement r6gional c q u i l i b r 6 . A 116va lua t ion , l a mission a v a i t exprim6 une opin ion nEgat ive B c e t Cgard ind iquant que l a r g a l i s a t i o n d'un programme v i l l a g e o i s a p p a r a i s s a i t insuffisamment j u s t i f i c e . Le Gouvernement i n s i s t a nganmoins pour qu'un t e l programme s o i t r 6 a l i s 6 . Une composante p e t i t e s p l a n t a t i o n s p o r t a n t s u r 500 ha f u t i n c l u s e dans le second p r o j e t . Dee fonds e t a i e n t igalement dgbloqu6s pour l a condu i t e d 'une
1 1 Sur c e s 7 ha , un deml-hectare seulement du t Gtre replant ; . - -
d tude de f a i s a b i l i t e q u i d e v a i t deboucher s u r l a c r 6 a t i o n d 'un p r o j e t p i l o t e . La SOGB s o u m e t t a i t une b r eve 6 tude en d6cembre 1979 l a q u e l l e c o n c l u a i t qu'une o p 6 r a t i o n s u r 500 ha d t a i t v i a b l e . A cause d e l a f a i b l e d e n s i t 6 d e p o p u l a t i o n , l e programme d e v a i t S t r e 6 t a b l i s u r une pEriode d e t r o i s anngee consmencant en 1980. La Banque i nd iqua d e s j u i n 1977, q u ' e l l e n t 6 t a i t pas convaincue que l e programme v i l l a g e o i s p u i s s e S t r e aisEment r E a l i s 6 . De p l u s , e l l e E t a i t d ' a v i s que d e s donnEes suppl6menta i res 6 t a i e n t n g c e s s a i r e s pour p e n n e t t r e une d 6 c i s i o n ii c e s u j e t . La r d a l i s a t i o n d ' une premiere t r a n c h e d e 5 0 ha Etait donc repoussee jusqu 'en 1981. Pendant c e temps, une d tude E t a i t e n t r e p r i s e p a r l e BETPA, l ' a g e n c e de pr i5parat ion d e s p r o j e t s du M i n i s t e r e d e l t A g r i c u l t u r e , don t l e s conc lu s ions devena i en t d i s p o n i b l e s en aoGt 1980. Selon l f 6 t u d e , l e p r i n c i p a l probleme auque l l e Gowernement d e v a i t f a i r e f a c e 6 t a i t un probleme d e c r g d i b i l i t 6 . La r g a l i s a t i o n du P r o j e t h6v6a d e Grand-B6reby a v a i t ex ig6 l a r E i n s t a l l a t i o n p a r t i e l l e de l a p o p u l a t i o n l o c a l e . Pour f a c i l i t e r c e t t e r E i n s t a l l a t i o n , l e Gouvernement a v a i t promis d ' i ndeumise r les paysans dEpossEdEs, d e r e c o n s t r u i r e l e u r s v i l l a g e s , e t d e c r g e r l ' i n f r a s t r u c t u r e s o c i a l e n s c e s s a i r e . Le r a p p o r t q u i a v a i t t r ouv6 que l e Gouvernement n ' a v a i t pas t enu l e s promesses c i - de s sus c o n c l u a i t que l a popu l a t i on l o c a l e r e j e t t e r a i t s a n s dou t e t o u t programme t a n t q u ' e l l e ne s e r a i t pa s indemnis6e. L ' op in ion du Gouvernement e t d e l a Banque d i f f d r a i t sens ib lement 5 c e s u j e t . Pour l e premier , l a q u e s t i o n s t a i t une a f f a i r e i n t e r n e q u ' i l n ' y a v a i t pas l i e u d e d i s c u t e r avec l e e c o f i n a n c i e r s . La p r6occupa t i on de l a Banque e t a i t p r i nc ipa l emen t f ondze s u r l e f a i t qu 'en l ' a b s e n c e d e f inancements s u f f i s a n t s , l e s a u t o r i t 6 s a u r a i e n t pu S t r e e n c l i n e s 5 u t i l i s e r l a pe r sua s ion p l u t 6 t que d e s mesures 3 c a r a c t e r e s o c i a l pour conva inc r e l e s paysans d e l e u r s g r i e u x . La Banque d6c ida e n consequence que l a r e a l i s a t i o n de l a compoeante v i l l a g e o i s e s e r a i t subordonnee B l a c o n d i t i o n que l e Gouvernement s p 6 c i f i e , f i n a n c e e t m e t t e en p l a c e les mesures n e c e s s a i r e s pour regagner s a c r E d i b i l i t 6 v i s -2-v i s d e l a popu l a t i on l o c a l e .
3.24 La composante p l a n t a t i o n s v i l l a g e o i s e s n ' a dGmarr6 que f i n 1982. Cec i 6 t a i t d6 p r i nc ipa l emen t aux problemes i n i t i a u x c r66s pa r l e s r e t a r d s dans l ' i n d e m n i s a t i o n d e s h a b i t a n t s d e l a r 6g ion l e s q u e l s du ren t se r g i n s t a l l e r a i l l e u r 6 . La q u e s t i o n ne f u t r 6 s o l u e qu 'en 1982, l o r s q u ' u n paiement i n i t i a l de que lque 27 m i l l i o n s de f r a n c s CFA f u t e f f e c t u E p a r l e M i n i s t e r e de l l A g r i c u l t u r e . En o u t r e , l e Gouvernement ne r6pond i t que tardivement B l a r e q u z t e d e l a p o p u l a t i o n d6placGe d ' o b t e n i r l e ds f r ichement d e s emplacements d e s nouveaux v i l l a g e s . I1 n ' e s t donc pa s su rp r enan t que l a p o p u l a t i o n l o c a l e q u i E t a i t c o n s t i t u 6 e p r i nc ipa l emen t de pscheurs e t d e mar in s au l o n g c o u r s n ' a i t p o r t 6 que peu d t i n t 6 r Z t au p r o j e t . Ce -n ' e s t qu ' en o c t o b r e 1982 qu 'une r6union e u t l i e u 2 Grand-BErGby, B l a q u e l l e p a r t i c i p e r e n t les r e s p o n s a b l e s d e l ' a d m i n i s t r a t i o n l o c a l e , l e H i n i s t P r e d e l l A g r i c u l t u r e , l a SDGB, les v i l l a g e o i s e t l e u r s r e p r g s e n t a n t s , pour d i s c u t e r du programme paysanna l . F ina lement , un comi tc 6 t a i t f o m E pour s 6 l e c t i o n n e r l e s c a n d i d a t s e t m e t t r e d e cEt6 les t e r r e s n g c e s s a i r e s 2 l t S t a b l i s s e m e n t d e s p l a n t a t i o n s dans l e c a d r e du programme.
3.25 En J a n v i e r 1983, l a SOGB a f f e c t a i t un cad re moyen e t deux a g e n t s d e v u l g a r i s a t i o n pour l a s u p e r v i s i o n d e l a composante p l a n t a t i o n s v i l l a g e o i s e s . Quelque 41 ha de f o r s t G t a i e n t t o u r B t o u r dS f r i chEs , semi%
e n r i z p u i s p l a n t 6 8 en h6veas au 30 sep tembre 1983. Une f o i s l e s terres n e t t o y e e s p a r l e s payeans , l a SOGB r e a l i s a i t l ' a b a t t a g e de s g r ands a r b r e s , e u r son p rop re budget . Ce s o n t 160 ha supp l6men ta i r e s q u i S t a i e n t d6 f r i chCs p u i s p l a n t & au c o u r s de l ' e x e r c i c e 1983-84. En f in , pour comple te r l e programme i n i t i a l e m e n t pr6vu 2 500 ha , il est pr6vu l e def r ichement e t l a p l a n t a t i o n d e 150 ha r e spec t i vemen t en 1984-85 e t en 1985-86.
3.26 Au 30 Septembre 1984, l e s p l a n t a t i o n s v i l l a g e o i s e s encad ree s p a r l a SOGB compta ien t e n v i r o n 204 ha r g p a r t i s parmi 71 p l a n t e u r s s o i t une moyenne de 2 ,9 ha p a r a g r i c u l t e u r . Ces r e a l i s a t i o n s s o n t B comparer aux 500 ha env i s ages en anage 5 du programme. A c ause du peu d t i n t 6 r ^ e t p o r t 6 au programme p a r les papeans dans l e c a d r e du Second p r o j e t hCvCa de Grand-Bereby, une t e l l e composante n ' a pas 6 t 6 i n c l u s e dans l e p r o j e t s u i v a n t . Ceci g t a n t , un changement c o n s i d 6 r a b l e s ' e s t p r o d u i t d e p u i s 1983, les v i l l a g e o i s devenant d e p l u s en p l u s i n t G r e s s 6 s p a r l e programme. Se lon l a d i r e c t i o n du p r o j e t , il y a main tenan t que lque 600 c a n d i d a t s v i l l a g e o i s d e s i r e u x d t 6 t a b l i r d e s p l a n t a t i o n s d 'heveas . Le montant cor respondant d e f inancement a i n s i r e q u i s j u squ ' en 1985/86 est estime B 100 m i l l i o n s de f r a n c s CFA r e p r e s e n t a n t l e c o s t de l ' encadrement .
3.27 E s s a i s agronomi-que s u r champs. 11 a v a i t 6 t 6 jug6 n d c e s s a i r e a l t 6 v a l u a t i o n de p r e v o i r d e s expe r imen t a t i ons s u r champs d e s t i n e e s 2 r e soud re les p r o b l b e s t e chn iques B mesure que ceux-ci a p p a r a f t r a i e n t . Sur c e t t e bask , l e p r o j e t a v a i t p r e p a r e un programme annue l de r eche rche app l i quze . La r e s p m s a b i l i t 6 d e s e s s a i s f u t c o n f i e e au D i r e c t e u r agronomique du p r o j e t t a n d i s que, 1 ' I R C A d e v a i t a p p o r t e r un s o u t i e n t e chn ique e t a s s u r e r un s u i v i c o n t i n u . Les p r i nc ipaux e s s a i s c o u v r i r e n t :
i ) l ' a d o p t i o n de nouveaux c l o n e s - pour examiner l e u r s c a r a c t g r i s t i q u e s s u r l e l i e u du p r o j e t ;
i i ) l e s systeme d e s a i g n 6 e e t l e u r p e r i o d i c i t 6 - a f i n d e t r o u v e r d e s a l t e r n a t i v e s p o s s i b l e s pour r 6 d u i r e l e s be so in s e n main-d'ouvre;
i i i ) l ' u t i l i s a t i o n d e s t i m u l a n t s 2 d e s c o n c e n t r a t i o n s d i f f e r e n t e s - pour a j u s t e r l a p roduc t i on s a n s a f f e c t e r l a p r o d u c t i v i t 6 d e s a r b r e s ;
i v ) l ' u t i l i e a t i o n d e s e n g r a i s - pour m a i n t e n i r l a p roduc t i on f u t u r e au n iveau env i s age ; e t
v> d e s mesures p r e v e n t i v e s e t c u r a t i v e s c o n t r e l e Fomes - pour t r o u v e r l e s moyens l e s p l u s e f f i c a c e s de l u t t e r c o n t r e c e t t e malad ie .
3 . 2 8 La d i r e c t i o n du p r o j e t a j u g i que l a p l u p a r t de s e s s a i s o n t repondu aux beeo in s . Cependant , e l l e a u r a i t s o u h a i t i que , dans l a mesure du p o s s i b l e , c e r t a i n e s p r E c o n i s a t i o n s , notamment c e l l e s r e l a t i v e s b
l'utilisation de calixin contre le Fomes, lui aient iitii fournies plus t8t 11. La coopiiration entre ~ ' I R C A et la SOGB n'en a cependant pas iit6 - affectiie et est restee bonne pendant toute la duree du projet.
3.29 Usinage. La construction de la prerniZre unit6 de traitement, entreprise en avril 1980, a 6tE acheviie dans les diilais impartis soit en decembre 1982 et avec la capacitE pr6vue. La mzme mdthode d'usinage que celle suggerie B 1'8valuation a iitii retenue. Lt6quipement principal comprenait deux charnes de traitement du latex et une c h a h e de coagulation. Le latex liquide Etait transport6 l l'usine quotidiennement par un parc de 13 camions-citernes et deux tracteurs avec remorques-citernes. Le latex 6tait coagul6, lamind en f euilles, mac6rE dans une crspeuse, broy6 dans un broyeur l marteaux, rdduit en granulEs qui etaient sechiis, pes6s, et mis en balles de 33 kg, lesquelles 6taient enveloppEes dans du poly6thylPne et chargEes dans des conteneurs de 18 tonnes. A la fin du projet, en septembre 1983, quelque 2.744 tonnes de caoutchouc avaient 6t6 produites au lieu des 2.632 tonnes priivues. Ceci se situe 2 4 X au-dessus des estimations dt6valuation bien que le projet ait accusE des retards dans la mise en exploitation de certaines zones l cause des d6lais de livraison d'iiquipements. La quantitP moyenne de latex usinE est passee de 40.000 litres par jour en septembre 1982 l 60-70.000 litres en AoGt 1983, avec une teneur en caoutchouc sec s'dlevant jusqu'l 30 % en saison sZche et 26 X en saison humide. ParallZlement, la mise en place d'une seconde unitE d'usinage portait la capacit6 journalizre de 11 tonnes B 30 tonnes de caoutchouc. Finalement, le seul changement significatif par rapport aux propositions dt6valuation a Gt6 l'utilisation de scchoirs l vapeur fonctionnant au fuel (55 litres par tonne de caoutchouc sec) au lieu de bois, car ce dernier serait devenu de plus en plus rare dans un rayon suffisamment pr2s de la plantation pour derneurer une solution Economique.
IV. ASPECTS FINANCIERS
4.01 Les coGts effectifs du Second projet hEvCa de Grand-BCrPby st61evaient B 11.950 millions de francs CFA l la fin du projet en septembre 1983, contre 11.000 millions de francs CFA estimcs b lt6valuation 11 (Annexe 2, Tableau 1). Ceci repr6sente un accroissement relativement modeste de 9 X en francs CFA. Cependant, y compris les cofts du premier projet (7.355 millions de francs CFA), le coGt final de lt6tablissement des 13.526 ha de plantation dthEv6as de 1972 2 1978 s'est 6leve 5
11 L'IRCA ne partage pas ce dernier point de vue mais plut8t - qu'avant de faire des recommendations, la recherche se doit de s'assurer entre autres qu'il n'y ait pas d'effets secondaires oh B long t e m e - (cf. phyto-toxicitE).
2 1 Sur cinq ans. -
19.303 millions de francs CFA, soit 286 X de l'estimation initiale de 6.758 millione de francs CFA. Le depassement des cobts de 186 X a EtG db principalement B quelque trois annees de retard sur le calendrier de realisation envisagg, un taux d'inflation plus 6lev6 que prEvu et B une sous-estimation des coGts. Du fait que les imprEvus physiques et de prix ne sont pas attribues B des catggories spGc1fique.s dans le rapport d16valuation, deb imprevus ont 6t6 appliqu6s proportionnellement 5 chacune d 'elles.
Tableau 4.1 : COUTS DU PROJXT (millions de francs CFA)
CoGts 1 116valuation CoGt
CoGts de avec al6as r6els base B physiques C O C ~ S 6valuation
llEvaluation et de cobts rGels - X
Entretien des 7.000 ha initiaux Coets agricoles directs 96 9 1.258 VGhicules/6quipement 210 272 Infrastructure 434 563
Extension de 6.500 ha CoGts agricoles directs 2.190 VEhicules/Equipement 455 590 552 9 4 Infrastructure 320 415 7 24 174 Programme Villageois 72 9 3 - 0 Cobts administratifs 3.011 3.910 - - Divers a/
a/ Y compris l'usinage et les taxe8s. -
4.02 Alors qu'il avait 6t6 przvu 3 llZvaluation que le taux d'inflation s16tablirait entre 7 et 9 X , ce t a u s'est en fait Glev6 3 une moyenne de 12 2 14 X l/. Les dEpassements de cobt pour les 6.500 ha nouvellement Etablis se-sont eleves 1 400 millions de francs CFA y compris quelque 223 millions pour l'ouverture d'un plus grand nombre de pistes aux nonnes de
I/ Dans le rapport d16valuation, -llinflation pour les bstiments avait 6t6 - estimee, en francs CFA, B 9 X en 1978 et 1979, et 8 % par la suite. L'inflation sur les gquipements et vehicules avait Zt6 estimPe B 7,7 I , et celle sur tous les autres coGts B 7 Z. L'inflation a en fait atteint 14 I en 1978/79, 10% en 1980, et 14 % en 1981182 et 1983.
c o n s t r u c t i o n p lus 6 levges e t 177 m i l l i o n d e Francs CFA pa r s u i t e d 'une i n f l a t i o n de 14% s u r l ' e n g r a i s au l i e u de 7 X e t , d 'un doublement du codt de s h e r b i c i d e s . Un montant supplgmentaire de 292 m i l l i o n s de f r a n c s CFA a 6 t 6 dEpens6 pour dee i n f r a s t r u c t u r e s non-prEvus 2 116va lua t ion , notamment un h a p i t a 1 bien 6quip6 de 40 lits, une p i s t e d ' a t t e r r i s s a g e , un marchE, e t 1 1 6 1 e c t r i f i c a t i o n dee logements de t r a v a i l l e u r s . Finalement , 116 m i l l i o n s de f r a n c s CFA a d d i t i o n n e l s on t 6 t g n g c e s s a i r e s pour c o u v r i r l ' a cc ro i s semen t du cod t de s matgr iaux de c o n s t r u c t i o n , p a r t i c u l i 2 r e m e n t l e ciment dont l e p r i x a augment6 de 25 X pa r an du ran t l e p r o j e t au l i e u d e s 9 % pr6vus.
Financemen t
4.03 I1 a v a i t 6 t 6 prEvu 2 116va lua t ion que q u a t r e c o f i n a n c i e r s - l a Banque Mondiale, l a CCCE, l e FED e t l a BE1 - p a r t i c i p e r a i e n t conjointement avec l e Gouvernement au financement du p r o j e t . Cependant, en 1979, Michel in p a s s a i t un accord avec l e Gouvernement pour c o u v r i r l e cod t de l ' u s i n e . Le p r z t de 4 ,5 m i l l i o n e de d o l l a r s de l a B E 1 ne d e v e n a i t p l u s de ce f a i t nEces sa i r e . Les c o n t r i b u t i o n s des t r o i s c o f i n a n c i e r s r e s t a n t s demeuraient quant 2 e l l e s , 1nchangZe.s. E l l e s s ' g t a b l i s s a i e n t c o m e s u i t :
Tableau 4.2 : FINANCEMENT DU PROJET
Est imat ion 2 Financement Mi l l i ons 1 ' 6 v a l u a t i o n M i l l i o n s e f f e c t i f
d e (mi l l i ons X du d e ( m i l l i o n s X du Cof inanc i e r d o l l a r s de FCFA) 11 t o t a l d o l l a r s de FCFA) 12 t o t a l
BIRD 20,O 4.900 44,6 20,O 4.962 41,8 CCCE 883 2.028 18 ,5 8 ~ 3 2.028 - 1 3 17 ,4 FED 5 ~ 5 1.310 12,2 5 ~ 5 1.462 11,5 BE1 4 ~ 5 1.098 10,O - - - R C I /4 6,6 1.631 14,7 - 14,O 3.496 2 29 3
T o t a l 41,9 11 .OOO 100,O 47,O 11.918 100,O
/ 1 1 d o l l a r = 245 f r a n c s CFA. - 12 1 d o l l a r = 218 f r a n c s CFA. - 1 3 A u c u n ~ d i f f e r e n c e dans l e t ayx de change puisque l e prEt CCCE e t a i t -
l i b e l 1 6 en f r a n c s f r a n c a i s .
Le t aux de change moyen a peu v a r i e pendant t o u t e l a durEe du p r o j e t , pa s san t de 2L5 f r a n c s CFA 2 248 f r a n c s CFA pour 1 d o l l a r , malgre un minimum de 211 f r a n c s CFA en 1980 e t un maximum de 340 f r a n c s CFA en 1983 h 116poque des d e r n j e r s d6boursements. Cec i a cependant permis au p r o j e t de
gagner 62 m i l l i o n s de f r a n c s CFA s u r l e p r z t de l a Banque e t 122 m i l l i o n s d e f r a n c s CFA s u r c e l u i du FED, dont 37 m i l l i o n s de f r a n c s CFA non a f f e c t 6 9 e t a i e n t t r a n s f e r 6 6 au Gouvernement. C e t t e d e r n i s r e some a 6 t 6 pa r l a s u i t e r 6 a f f e c t g e B l a SOGB lo r sque l e Gowernement r encon t r a des d i f f i c u l t 6 6 pour d6bloquer s a c o n t r e p a r t i e . Le p rS t de l a Banque a couver t 49,5 X des coGts a g r i c o l e s d i r e c t s du p r o j e t , l a c o n s t r u c t i o n des logements, les s a l a i r e s , l e s v e h i c u l e s e t l e programme v i l l a g e o i s . I1 n 'a en aucune mani5re con t r ibug a l ' i n v e s t i s s e m e n t de l ' u s i n e l a q u e l l e a 6 t 6 en t i s rement f inanc6e p a r Michel in.
P a s s a t i o n d e s marches
4.04 Alors que, dans l e cad re du premier p r o j e t h6v6a de Grand-Bgrgby, l a p a s s a t i o n des march66 s ' e s t e f f e c t u e e p a r appels d ' o f f r e s i n t e rna t ionaux pour t o u s march68 d6passant 50.000 d o l l a r s , ce montant 6 t a i t po r t6 2 300.000 d o l l a r s du ran t l e second p r o j e t . De mgme, l e s e u i l pour l e s appe l s d f o f f r e s locaux e t a i t po r t6 de 20.000 d o l l a r s 2 50.000 d o l l a r s . Le p r o j e t ne s ' e s t h e u r t 6 B aucun problsme ma-jeur de p a s s a t i o n des marches e t l e s f o u r n i s s e u r s ont tenu l e u r s engagements. Come pour l e premier p r o j e t , l e FED a cont inu6 B S t r e l e chef de f i l e pour l a p a s s a t i o n des march6s e t l e s opEra t ions de d6caissements e t r e p r e s e n t a i t l e s c o f i n a n c i e r s aux d a n c e s d ' o u v e r t u r e des o f f r e s e t d f a t t r i b u t i o n des marches.
4.05 En dEpi t des r e t a r d s impor tan ts d ' en t r6e en v igueur du p r o j e t (par . 3 .01) , l e s di5caissements depassa i en t l e s e s t i m a t i o n s de 116va lua t ion , sauf v e r s l a f i n du p r o j e t 05 ils correspondGrent aux montants pr6vus. Le prEt de 20 n i l l i o n s de d o l l a r s de l a Banque e t a i t comple'tement d6ca iss6 l e 30 novembre 1983 (Annexe 2 , Tableau 2 ) . Une cornparaison e n t r e l e s deca issements e f f e c t i f s e t l e s e s t i m a t i o n s de l f 6 v a l u a t i o n f i g u r e ci-dessous :
Tableau 4.3 : DECAISSEMENTS CL'MZ'LATIFS (Mi l l ions de d o l l a r s )
D6caissements e f f e c t i f s Estimations de D6calssements en X des e s t ima t ions de
Hois/ann6e l ' g v a l u a t i o n e f f e c t i f s a / 116va lua t ion
DGcembre 79 5 , 3 0 ,o 0 Decembre 80 9 ~ 4 11,8 125 D6cembre 81 13,7 16,8 123 DEcembre 82 18,O 19,8 310 Novembre 83 20,O 20,O 100
a / L a d a t e de c l 6 t u r e l n i t i a l e C t a i t f l x e e au 30 J u i n 1985. -
4.06 Bien qu'il n'ait 6tE signe que le 9 Juin 1978 (par. 2.09). le Second projet h6vEa de Grand-Bereby avait en fait dEmarrE sans attendre l'entree en vigueur du przt. Cependant, en Avril 1978, le MinistZre de llAgriculture dgcidait brusquement d'arrster tous les travaux, dans l'attente du dgcaissement des fonds par les cofinanciers. Cette d6cision refletait partiellement le fait que le Gouvernement n'avait pas encore officiellement approuve le projet. Lorsque le MinistZre s'enquit de la possibilit6 de financement rCtroactif pour les co8ts de realisation dEjl engages depuie le ler janvier 1978 ou qui seraient engages b l'avenir, les cofinanciers soulignZrent la n6cessit6 qu'il y avait d'une dCcision prealable rapide et sans 6quivoque concernant l'approbation du projet par le Gouvernement. La position du Gouvernement etait en fait logique puisque, en toute probabilitE, les fonds allaient Stre mis 2 la disposition du projet beaucoup plus tard que prgvu. Pendant ce temps, la CAA avait assure le prefinancement du projet bien que, pour des raisons inconnues, la SATAC n'avait pas recu l'autorisation du MinistZre de llAgriculture de demarrer la seconde phase. A la suite des interventions du FH> et de la Banque en juin 1978, prEoccup6s des consequences qu'aurait une interruption soudaine de toutes les activitZs de d6veloppement, le MinistGre de llAgriculture notifia 2 la SATAC le 21 juillet 1978 de poursuivre llexPcution de la second phase. I1 n'en reste pas moins que les mois d'interruption qui precederent cette date causZrent de longs retards dans l'achat des vChicules, des 6quipements et des intrants requis pour 1'exGcution du programme de 1978.
4.07 En juin 1980, le projet accusa de nouveaux retards lorsque la CAA, qui avait jusqu'ici prgfinance jusqu18 2,6 milliards de Francs CFA,
. suspendit ses ddcaissements b la SOGB. A nouveau, les cofinanciers reagirent promptement et exprimerent leur preoccupation au Ministere des Finances, le ler juillet 1980. La situation etait devenue critique car, le 16 Juillet 1980, la Banque avait d6j8 recu des demandes de remboursement pour un total de 2 , l milliards de francs CFA (6quivalent 2 10 millions de dollars), soit la molt16 du prOt de la Banque. De plus, vers la mi-aobt 1980, la direction du projet n'avait plus assez de fonds pour payer les salaires de septembre. A cause du dgcouvert important occasionnZ par les dgpenses ci-dessus, la CAA avait consenti des avances 2 la SOGB. Ces avances ne couvraient cependant que 35 X des besoins. La plupart du decouvert provenait du delai de remboursement par la Banque dans l'attente de l'entree en vigueur do prZt. I1 n'y a aucune trace dans les dossiers du projet, d'une quelconque action engag6e 2 cette Epoque par le Ministere des Finances. Le prSt finelement entra en vigueur le 15 septembre 1980, ce qui am6liora sensiblement la situation financizre.
L.08 De nombreux retards survinrent en janvier 1981 du fait que le Gouvernement n'avait pas encore approuv6 le programme annuel de la SOGB pour 1980/81, p r o g r m e qui avait d6marrZ en octobre 1980. En consiquence, le projet ne pouvait pas lancer d'appels d'offres pour ses besoins urgents en equipements et en piPces dEtach6es. De plus, le deboursement des fonds de contrepartle du Gouvernement (CAA) accusait des retards de plus en plus
grands L/ . Par exemple, en avril 1981, la SOGB avait engagE des depenses pour une s o m e de 4,3 millions de dollars et ce, depuis le debut de fgvrier. La pBriode minimum pour le remboursement des fournisseurs passait de 60 5 90 jours. 11 en rgsulta qu'un nombre croissant de fournisseurs devinrent reticents 8 repondre aux nombreuses demandes du projet, rendant la gestion plus difficile. Des d6lais de jusque trois mois se produisaient parfois dans le traitement des demandes de remboursement, deux mois en C8te d'Ivoire et un mois 2 11intt5rieur de la Banque. 11 est 3 noter qu'il fallait environ trois semaines pour que les documents de dgcaissement transmis 5 Washington atteignent la Division concernge. Ces d6lais 6taient consid6rablement rgduits - 1 72 heuree - B partir de janvier 1982, lorsque la Mission Rcgionale dfAbidjan entreprit d'envoyer son courrier par l'intemgdiaire d'une agence sp6cialisge de livraison rapide. Une fois les demandes de remboursements approuvees par la Division des dscaissements, il fallait g6nZralement entre deux trois semaines pour que les fonds soient transf6r6s de la BCEAO (Banque Centrale) 2 la CAA et que la SOGB soit avis6e.
Audit et ComptabilitE
4.09 L'audit des comptes du projet a gEn6ralement accus6 des retards. En outre, les budgets annuels n'ont pas toujours 6t6 soumis 5 temps, principalement B cause des contraintes financizres du Gouvernement. Vne am6lioration considGrable fut enregistrge au di5but de 1983, lorsque le rapport d'audit de 1982/83 parvint 3 la Banque en avril 1983. Entre-temps, le Gouvernement avait chang6 d'auditeurs se basant sur la r6glementation selon laquelle les auditeurs ne doivent pas travailler sur un mzme projet plus de qnetre ann6es de suite. Les comptes du projet ont toujours 6t6 diiment certifigs.
Etablissernent des - rapports
4.10 Le contrat de gestion avec le Gouvernement incluait une clause portant sur l'gtablissement de trois types de rapports : a) mensuels, des rapports sonunaires d'activitis; b) trimestriels, des rapport plus d6taill6s avec des donn6es de cobts; et c) annuels, des rapports comparant les r6sultats effectifs avec les objectifs prhus et indiquant les cocts et justifications correspondants. Alors que des rapports mensuels de bonne qualite ont 6t6 r6guliPrement envoy6s B la Mission Regionale d'Abidjan, la fourniture des rapports trinestriels et annuels a 6t6 plutst irreguligre. Des programmes de travail trimestriels avec leurs budgets correspondants ont 6tE Egalement soumis au Gouvernement et aux cofinanciers pour approbation. Enfin, un rapport descriptif donnant le dgtail des fonctions et activitcs du ceptrc de fomatlon de la plantati~n Etait recu en juillet 1983. La SOGB avait 6t6 encourag6e 2 plusieurs reprises par les missions de supervision de la Banque 2 mieux faire connaTtre cet aspect trPs positif de ses activitgs.
I/ Pour ces ralsonb, le projet, qui avalt 6tC contralnt d'eqrunter 2 d e s - banque$. commerciales, dut payer quelque 600 millions de francs CFA d'agios entrc 1978 et 1982.
Respect des clauses
4.11 Le Gouvernement a respect6 la plupart des clauses de 1'Accord de prst, B l'exception de la Section 3.06 selon laquelle 1'Emprunteur devait fournir des budgets et autres plans financiers annuels au moins trois mois avant le d6but des exercices auxquels ils ee rapportaient - une question qui a 6t6 r6guliSrement fvoqu6e avec la direction du projet. Cependant, la plupart des dflais ftaient dGs au fait qu'au Ministere de 1'Agriculture (DPBCG) l'examen budg6taire 6tait fix6 de manisre 2 Stre finalis6 au d6but de l'ann6e civile (ann6e budg6taire de 1'Etat) au lieu du 30 septembre (exercice du projet) .
5.01 Les principaux objectifs du projet comprenaient : l'entretien des quelque 7.000 ha d9h6v6as 6tablis durant le projet prGcGdant, la crEation de 6.500 ha suppl6mentaires de plantations, et la mise en production progressive d'une superficie sans cesse croissante l-/. En outre, un programme de plantations villageoises de 500 ha devait Stre rGalisE bien qu'il ait et6 tree difficile, en ce temps, d'estimer comment ce programme Gvoluerait et ce, dens une region 06 il n'y avait virtuellement aucune activit6 agricole.
Production supplementaire
5.02 Les principaux avantages escompt6s devaient provenir d'une augmentation de la production et des exportations de caoutchouc lesquelles en p6riode de croisiere atteindraient quelque 31.000 tonnes soit 33 % de la production estimGe de la C8te d'lvoire et reprgsentant des revenus annuels nets en devises de 24 millions de dollars. Les quantit6s annuelles de caoutchouc produites devaient s'6tablir comme suit :
Tableau 5.1 : PRODUCTION DE LA PLANTATION
Production pr6vue 2 Production effective 1'6valuation (annee civile) (exercice)
&l ha (en production) (t) ha (en production)
Septembre 1979 118 183 32 272 Septembre 1980 544 7 72 402 711 Septembre 1981 1.444 1 .-754 1.283 1.560 Septembre 1982 3.028 3.206 2.744 3.095
Total 5.134 - 4.461 -
5.03 I1 avait 4tC estimg durant 1'6valuation que les rendements se situeraient au niveau modeste de 600 kg/ha la premiere annee de saignee
1/ Alors que 3.095 he Ctaient en production 2 I'achevement du Second - projet de Grand-Bt.rCby, prPs de 6.000 ha 1'Ptaient en dccembre 1983.
(annge 6) au lieu dee 1.000 kg/ha prevu durant lt6valuation du Premier projet hGv6a de Grand-Bereby. Les rendements devaient ensuite atteindre 2.300 kg/ha 5 l'annge 10, rester B ce niveau pendant 10 ans et finalement baisser 2 1.400 kg/ha en fin de p6riode d'exploitation (annee 41). A ce jour, les rendements moyens annuels d'exploitation restent satisfaisants en comparaison avec les estimations de 1'6valuation, come l'indique le tableau ci-dessous :
Tableau 5.2 : RENDEMENTS
Rendemen t Es t imat ion de Rend emen t effect if l'evaluation effectif en X
Annee de mise (kg caoutchouc (kg caoutchouc des estimations en production sec/ha) sec/ha) de llGvaluation
Les rendements du projet ont parfois dEpass6 de jusque 20% les prgvisions de lt6valuation. Cependant, la direction du projet a estimE que les d6passements de production se stabiliseraient vers 1984 2 environ 10 % au dessus des estimations de 1'6valuation. Des mesures de circonf6rence des arbres ont 6tiZ ri5alis6es r6guliZrements parallslement 2 la collecte de donnEes concernant la production. Cependant, la p6ricde sur laquelle se sont 6tal6es ces mesures a 6tE trop courte pour que l'on puisse Etablir une corrglation significative. I1 est ngcessaire de disposer d'une periode plus longue avant de pouvoir modifier les estimations de production pour les ann6es 2 venir.
MarchEs et prix
5.04 Un contrat Gtait signs en 1980 entre la SOGB et Michelin, selon lequel ce dernier s'engageait B acheter tout le caoutchouc produit par la SOGB et ce sur la base des cours mondiaux. Une forte hausse du prix du pztrole, en 1979, a contribue B soubenir le prix du caoutchouc naturel car faisant sensiblement monter le prix du caoutchouc synthitique. L'accroissement du prix du caoutchouc synthgtique entrafna une hausse du prix du ca~utchouc naturel, en 197.9-80. Cependant, la r6ces.sion prolongge de l'6conomie mondiale faisait ensuite baisser le prix moyen sur les marches internationaux de 1,34 dollarlkg (RSS-1 c.i.f. Londres) 2 1,25 dollar/kg en 1981 et 1,02 dallarlkg en 1982. Les cours remontaient 2 nouveau jusque 1,24 dollar/kg en 1983. Les projections en dollars constants de 1983 donnent un prix de 1,29 dollarlkg en 1984, 1,27 dollarlkg en 1985 et, 2 long terme, 1 , 3 7 dollar/kg en 1990 et 1,53 dollar/kg en 1995.
Impact social
5.05 I1 avait 6t6 estim6 5 1'6valuation que le projet creerait des emplois pour quelque 4.500 travailleurs lorsque la plantation serait en pleine production. Ceci devait se traduire par une augmentation de la population d'environ 15.000 habitants et permettre 2 la zone de servir de p81e de developpement B des services de soutien et autres activitEs Economiques annexes debouchant sur la creation indirecte d'emplois. La main-d'oeuvre totale, qui e'elevait en septembre 1982 2 2.688 personnes, y compris 29 cadres superieurs et moyens ivoiriens et 15 expatrics, atteignait 3.298 personnes et 14 expatrigs en janvier 1984. La population de la plantation etait ainsi estimge B environ 8 Zi 9.000 personnes en comptant les membres des families. Le nombre de visites mgdicales a atteint le chiffre impressionnant de 22.244 en novembre 1983, dont 20.628 ont 6t6 pour les seuls travailleurs et leur famille. La stabilisation de la main-d'oeuvre s'est am6lioree durant ces dernizres annges. Par exemple, alors que 48 travailleurs cherchaient de l'emploi sur le lieu du projet en septembre 1982, 169 travailleurs supplZmentaires devraient Stre recrutgs B grands frais par l'intermgdiaire de stations de recrutement Eloignees. En novembre 1983, ces chiffres Ctaient respectivement de 67 et 60. Le projet a assure la formation de nombreux travailleurs, par le biais notamment de cours d'alphab6tisation pour adultes ainsi que de seances de formation sur le tas pour les nombreux types de competences requis pour la gestion d'une grande plantation d'hEvEas. Un nombre substantiel d'emplois permanents ont ainsi 6t6 cr56s.
5.06 Bien que le programme villageois n'ait debut6 qu'aprss 1'achGvement du projet actuel, il devrait dans les ann6es B venir bEn6ficier de l'approche plantation industrielle/plantations villageoises ce qui offres des avantages dans les domaines de l'emploi, de la vulgarisation et de l'usinage central 8' grande 6chelle. Les possibilit6 d'emplois sur la plantation industrielle devraient servir de prolongement a w possibilites offertes dans le miljeu paysannal. Finalement, un autre avantage du projet a 6t6 l'am6liorationS par le biais de l'assistance technique et de la formation continue, des capacites de cadres ivoiriens B diriger et gerer un projet hevea.
Impact sur l'environnement
5.07 Une portion substantielle de forst a 6tC dEtruite sur environ 15.000 ha 1/ par l'utilisation d'engins lourds. Les mgthodes employ6es ont cependant permis d'gviter dans une grande mesure, la d6gradation et l'erosion des sols, par : i) l'utilisation de tronconneuses pour abattre les plus gros arbres au lieu de les d6raciner; ii) l'etablissement d'une plante de Couverture imm6diatement'aprPs la creation des andains, afin d'zviter 1'iSrosIon par les eaux et l'exposition du sol fragile forestier aux rayons directs du soleil; iii) le remplacement de la forst tropicale par une culture pOrenne - l'h6vGa - qui est destinee B occuper le sol pendant 40 ans; e t iv) 1'6tablissement des plantations le long de courbes de niveau chaque fois que cell a Et6 nscessaire.
1/ 13.526 ha de plantations et approxlmativement 10% additionnels - pour les routes et les villages.
5.08 En ce qui concerne l'usine, des mesures anti-pollution strictes ont 6t6 adopt6es selon les suggestions faites 2 1'Evaluation. L'usinage du latex exigeait d6jl un volume continu d'eau de 12m9 heure en septembre 1982. Les eaux d'usinage 6taient purifiges avant d'2tre dgversges dans les cours d'eau naturels. A cette fin, l'eau 6tait d'abord filtrge au niveau de l'usine avant d'stre conduite dans deux r6servoirs de dgcantation en masonnerie. L'eau ae deversait ensuite dans deux lacs artificiels dont le second 6tait empoiesonn6 en 1983.
VI . REEVALUATION ECONOMIQUE 2/ Analyse financisre
6.01 Les cash flows, comptes d'exploitation et bilans prPvisionnels de la SOGB pour les annees 1987 3 2025 eont pr6sentGs dans le rapport d'gvaluation du QuatriPme projet hEv6a (Przt 2323-IVC). Ces projections montrent que les revenus d6gag6s par le projet s'gtabliront au niveau annuel relativement faible d'environ 3,7 millions de dollars (en termes de 1982) entre 1982 et 1987, durant la montge en production; ensuite, pendant les 22 annges de pleine production, ces revenus s161Pveront en moyenne B 37 millions de dollars par an. I1 6tait prew dans le rapport d'gvaluation du second projet que des surplus annuels de fonctionnement ap~arartraient (avant le service de la dette) en 1985, ann6e durant laquelle le financement de la Banque dans le cadre du Quatrisme projet hCvEa devait se tedner. Aucun taux de rentabilitk financisre interne n'a apparemment 6tC calcule dans l'6valuation du Second projet h6vZa de Grand-BGrgby. Un taux de rentabilitz financizre 2 / etabli pour le rapport d'gvaluation du Quatribe projet hCv6a doGe un rgsultat satisfaisant de 10,4 % en prenant en consid6ration tous les codts de fonctionnement et d'investissement depuis 1972, sur une pGriode de 40 ans (Annexe 3, Tableau 1).
Avantages Economiqu_es
6.02 Le projet peut 2 juste titre Gtre considZrC comme ayant contribue 2 mettre en place le programme de diversification agricole et de dgveloppement regional du Gouvernement dans le sud-ouest. I1 est prgvu que les principaux avantages provenant de l'accroissement de la production et de l'exploration du caoutchouc excedent les 30.000 tonnes estimges au moment de 1'6valuation du Second projet de Grand-B6rgby et atteignent 30.800 tonnes pendant la pzriode 1989-2007. DEbut 1984, le projet fournissair dEj2 de l'emploi 2 3.300 personnes et il est pr6vu que ce chif fre atteindra 4.500 personnes lorsque la plantation tout entiPre arrivera en production, en 1987.
6.03 Une analyse Economique dctaillge de la plantation de Grand-BgrCby
2/ Les calculs d6talllPs des taux de rentabilitE 5conomique eh - financigre sont dans les archives de la R W A .
a 6 t 6 e n t r e p r i s e en 1983, d u r a n t 1 1 6 v a l u a t i o n du Quatr ieme p r o j e t h6vGa l e q u e l comprend une o p g r a t i o n f a i s a n t s u i t e au Second p r o j e t h6vea d e Grand-B6r6by. Aucune a n a l y s e sCpar6e n ' a Zt6 e n t r e p r i s e pour l e p r z s e n t r a p p o r t d1ach5vement p a r s u i t e du peu de temps q u i s ' e s t 6coul6 depu i s l o r s e t p a r c e q u ' i l n ' y a pa s eu d e d i f f 6 r e n c e s n o t a b l e s e n t r e les n iveaux d e performance. A l l E v a l u a t i o n du Premier p r o j e t , l e t a u x d e r e n t a b i l i t 6 i n t e r n e ' a v a i t 6 t 6 e s t i m Z B 13,2 X pour l a t o t a l i t 6 d e s 13.500 ha q u i , en f a i t , n ' a v a i e n t jamais Zt6 p l a n t 6 6 2 c e t t e Zpoque. L I C v a l u a t i o n du second p r o j e t , montre s u r l a ba se d e p r i x de march6 e t d e p r i x d e rg f t i rence , un t aux d e r e n t a b i l i t 6 6conomique compris e n t r e 11 e t 12 X pour l a t o t a l i t 6 d e s 13.526 ha d e p l a n t a t i o n . L ' ana ly se 6conomique l a p l u s r 6 c e n t e d e l a p l a n t a t i o n d e Grand-BGrgby, p r6par6e en 1983 pour l e r a p p o r t d 1 6 v a l u a t i o n du p r o j e t f a i t r ' e s s o r t i r un t a u x de r e n t a b i l i t e 6conomique i n t e r n e d e 13 ,5 X s u r 40 a n s pour les 13.526 ha d e p l a n t a t i o n s . (Annexe 3 , Tableau 2 ) . Bien q u ' i l y e i t eu c e r t a i n s changements dans l e s hypo thz se s u t i l i d e s , l e s p r i n c i p a l e s r a i s o n s p rov iennent d e 11am61 io ra t i on d e s n iveaux d e p roduc t ion e t d e s p r 6 v i s i o n s d e p r i x ( pa r . 5.04) l e s q u e l s o n t p l u s que compens6 l ' a c c r o i s s e m e n t d e s c o s t s du p r o j e t .
EFFICACITE ET DEVELOPPEMENT DES INSTITUTIONS
7.01 La SOGB, une compagnies m ix t e appa r t enan t B 90 X B 1 ' E t a t e t B 10 X B Miche l i n , s'est vu c o n f i e r l a r e s p o n s a b i l i t 6 d e 1 1 e x 6 c u t i o n du p r o j e t . Cette compagnie 6 t a i t o f f i c i e l l e m e n t crZge p a r D6cret N O 79223, l e 22 mars 1979, e t ses s t a t u t s approuv6s l e 18 a v r i l 1979. La SOGB q u i est d i r i g 6 e p a r un D i r e c t e u r GEn6ral a un organigramme s i m i l a i r e B c e l u i du Premier p r o j e t h6v6a d e Grand-BGrSby, s au f que l e Departement A d m i n i s t r a t i f 6 t a i t s c ind6 en t r o i s d6par tements comportant r e spec t i vemen t l ' a d m i n i s t r a t i o n , l e s f i n a n c e s e t l a commerc i a l i s a t i on . La compagnie est pourvue d'un Conse i l d l A d m i n i s t r a t i o n d e neuf membres, don t s e p t s o n t nommes con jo in tement p a r l e s H i n i s t z r e s d e s F inances e t d e l l ~ g r i c u l t u r e , e t deux p a r Miche l in . Les p r i n c i p a l e s f o n c t i o n s du C o n s e i l s o n t : 1 ) d e f o m l e r l a p o l i t i q u e d ' e n t r e p r i s e ; i i ) d ' approuver l a s t r u c t u r e du c a p i t a l ; i i i ) d e d z s i g n e r l e D i r e c t e u r Gzngral q u i d o i t 2 t r e nomm; p a r l e s M i n i s t z r e s d e s F inances e t de l ' b g r i c u l t u r e ; i v ) de d616guer au D i r e c t e u r GGnGral t o u t e s l e s responsa- b i l i t E s n z c e s s a i r e s pour g g r e r l e p r o j e t e f f i c acemen t ; e t v) d 'approuver l e s r a p p o r t s e t comptes annue l s . Des r eun ions du C o n s e i l 6 t a i e n t prevues deux f o i s p a r an. C e t t e p r a t i q u e a 6 t 6 p l u s ou moins r e s p e c t g e pu isque s e p t d e c e s r 6un ions o n t 6tZ t enues en t r e . a v r i l 1979 e t novembre 1982. Les p o i n t s d i s c u t e s d u r a n t c e s r gun ions conce rna i en t p r i nc ipa l emen t l e s q u e s t i o n s f i n a n c i e r e s m a i s a u s s i : l a designation du D i r e c t e u r GGnGral, l a n6ces s i tG o u r l e s e x p e r t s d e Miche l in d ' a s s u r e r une fo rma t ion ad6quate de l e u r s homo ! ogues , l e f a i t que l ' en scmb le du Personne l d e v a f t Z t r e s o u s l a r e s p o n s a b i l i t z d i r e c t e du D i r e c t e u r Genera l , l e s a m e l i o r a t i o n s t echn iques provenant de l a SOGB d e v a i e n t S t r e p r o t e g e e s p a r d e s b r e v e t s , e t l e beso in d'un s u i v i S t r o i t quant au remplacement d e s e x p a t r i z s p a r d e s I v o i r i e n s .
7.02 Deux k!inistZres a v a i e n t d e s r e s p o n s a b i l i t 6 s d i r e c t e s enve r s l e p r o j e t : l e H i n i s t s r e d e s F inances q u i f o u r n i s s a i t d e s f inancements p a r l 1 i n t e m 6 d i a i r e d e l a CAP., l a q u e l l e p r g f i n a n c a i t l e s a c t i v i t e s du p r o j e t e t , l e M i n i s t s r e d e 1 ' A g r i c u l t u r e quf e u p e r v i s a i t l e p r o j e t techniquement
et approuvait les programmes et budgets annuels. Ces deux Ministzres rencontrzrent des difficultgs B assumer leurs responsabilitEs. Par suite des contraintes financieree du pays, la CAA se trouvait dans l'incapacit6 de fournir sa part de financement mensuel crEant de ce fait des problemes .rgguliers de cash flov B l'agence d'exbcution. En fait, la SOGB rgussit B poursuivre son programme de travail avant tout grsce au credit-fournisseur. Pour ce qui est de la supervision du projet, le HinistPre de 1'Agriculture remplacait, en 1979, son eeul conseiller confirms en hgvsaculture par un jeune agronome ivoirien dont la contribution au sein de la Cellule h6v6a du MinistGre resta limitge. Du c8t6 du Gowernement, les budgets annuels Etaient ggngralement approuvgs par le Dgpartement du budget entre cinq et six mois aprzs le dgbut de llannEe fiscale.
7.03 Le projet connut une rotation Elevse du personnel. Un nouveau Directeur GGnEral Gtait n o m 6 en juin 1979 lequel appelg 2 d'autres
. fonctions, Gtait remplac6 en juillet 1983. Le Directeur financier fut remplac6 en mars 1981 tandis que le contrat de son successeur Etait rEsili6 5 la mi-1983 L/. D'autres rotations eurent lieu par ailleurs au sein du projet, entre 1980 et 1982 L/. I1 semble que, dans la plupart des cas, les changements rssultaient de la politique du personnel de Michelin qui permettait les rotations et les promotions tous les d e w ou trois ann6es. La SOGB et Michelin notifiaient habituellement la Banque du remplacement au niveau du Directeur de plantation, mais pas toujours du changement des autres Directeurs. De plus, les CV Ctaient envoygs soit trop tard soit incomplets. Bien que la plupart des candidats retenus aient 6tC compgtents, des lettres de rappel durent Ztre envoyges 2 la Direction de la SOGB demandant le respect de 1'Accord de projet (Section 3.01 (b)) par lequel la qualification et llexpErience des candidats devaient Etre jugges satisfaisantes par la Banque.
7.04 L'Equipe d6tach6e par Michelin effectua un trZs bon travail et, dans l'ensemble, la rotation 6levEe du personnel n'a pas nui 2 la rgalisation du projet. Les membres de l'6quipe Etaient compCtents, d6vouGs et extrzmement coop6ratifs avec les missions des cofinanciers. I1 y a Ggalement lieu de noter l'appui continu et solide assurs par Michelin depuis son siZge en France. Au total, ceci aboutit 2 des amgliorations constantes au niveau du terrain. Par exemple, pour n'en mentionner que quelques-unes, l'approche 2 la formation Etait remarquable, la qualit6 et le contr8le des saignees excellents .et les mesures de lutte contre l'incendie se sont rEv6lCes des plus efficaces. Finalement, l'gquipe rgussit B inculquer le mfme allant 2 certains personnels ivoiriens, ce qui est trzs e~courageant.
7.05 Le projet ne comprenait pa8 de programme de remplacement des expatries par des Tvoiriens. A la place, la direction du projet prCpara en
1/ Voir commentaire de la Direction GZn6rale de la SGGB en annexe 4 - 2/ Le chef d'atelier qulttait la plantation d6but 1962, ?I la suite du -
deck de sa f eme dans un accident de voiture, en bordure de la plantation.
a v r i l 1982, un programme de f o r m a t i o n pour les c a d r e s moyens e t s u p 6 r i e u r s a f i n d ' a s s u r e r l e remplacement p r o g r e s s i f d e s e x p a t r i g s p a r d e s I v o i r i e n s compgtents . Cependant il f u t d i f f i c i l e d u r a n t l a p l u s g r a n d e p a r t i e du p r o j e t , d e t r o u v e r l o c a l e m e n t les c a d r e s s u p g r i e u r s q u i c o n v e n a i e n t b c a u s e : i ) de l l S l o i g n e m e n t du s i t e du p r o j e t ; i i ) de l a d i s c i p l i n e s t r i c t e e x i g e e s u r l a p l a n t a t i o n ; e t - i i i ) d e s s a l a i r e s o f f e r t s q u i 6 t a i e n t moins a t t r a y a n t s que ceux du s e c t e u r p r i v 6 et d ' a u t r e s e n t r e p r i s e s d l E t a t c o m e , p a r exemple, P a l m i n d u s t k i e . S e l o n l e D i r e c t e u r d e l a p l a n t a t i o n , il y e u t un acc ro i s sement marqu6 d e l a demande d ' emplo i s u r l a p l a n t a t i o n e t une n e t t e a m g l i o r a t i o n d e l a q u a l i t 6 d e s c a n d i d a t u r e s au n i v e a u c a d r e s s u p g r i e u r s en 1982/83, du f a i t que l e s diplGm6s a v a i e n t de. p l u s en p l u s d e ma1 5 t r o u v e r du t r a v a i l .
VIII. ROLE DE LA BANQUE
8.01 L ' e f f i c a c i t g g l o b a l e d e l a Banque a 6tG l o u a b l e . E l l e a 6 l a b o r 6 e t sou tenu un p r o j e t fond6 s u r l ' e x p e r i e n c e a c q u i s e d u r a n t l e P r e m i e r p r o j e t h6vEa de Grand-BCrGby. C ' e s t seu lement s u i t e ?I l ' i n s i s t a n c e p r e s s a n t e du Gouvernement que l a Banque a c c e p t a d ' i n c l u r e , a p r e s 1 1 6 v a l u a t i o n , un programme p i l o t e d e p l a n t a t i o n s v i l l a g e o i s e s a i n s i qu'une composante p r o d u c t i o n v i v r i z r e . Le p r e m i e r programme ne s 'est p a s met i5r ia l isE d u r a n t l e p r o j e t pour les r a i s o n s i n d i q u 6 e s aux p a r a g r a p h e s 3.23 B 3.26, t a n d i s que l a composante v i v r i s r e n ' a r e q u i s qu 'une p a r t i c i p a t i o n minimale du p r o j e t .
8.02 La Banque m a i n t i n t une a u s s i g r a n d e c o n t i n u i t 6 d e p e r s o n n e l que p o s s i b l e , d u r a n t l e s s i x m i s s i o n s q u i se d g r o d l c r e n t e n 1979 e t 1983 l / . Bien que c i n q personnes d i f f g r e n t e s a i e n t p a r t i c i p 6 b c e s m i s s i o n s 5 u n moment ou b un a u t r e , deux d ' e n t r e e l l e s s u p e r v i s a i e n t l e programme a deux ou t r o i s r e p r i s e s . En p l u s d e s v i s i t e s d e t e r r a i n , l e p e r s o n n e l d e l a Mission R e g i o n a l e a t o u j o u r s Ztg d i s p o n i b l e pour p a r t i c i p e r 2 d e s rEunions 3 Abidjan c o n c e m a n t l e s q u e s t i o n s d e c o m p t a b i l i t z e t de p a s s a t i o n d e s march6s. C e l a e x p l i q u e l ' i n t e r v a l l e de p l u s d 'un a n e n t r e l e s m i s s i o n s d e novemtre 1979 e t sep tembre 1981, mais ne r e f l s t e p a s l a p a r t i c i p a t i o n i m p o r t a n t e d e l a Banque au s u i v i du p r o j e t . En o u t r e , l e FED, q u i d e p u i s l e premier p r o j e t e t a i t rests l e chef d e f i l e pour les q u e s t i o n s de p a s s a t i o n d e s marchzs e t d e d z c a i s s e m e n t s , envoya p l u s i e u r s m i s s i o n s i n d i v i d u e l l e s s u r l e p r o j e t . Ces d e m i z r e s m i s s i o n s p e r m i r e n t de r g d u i r e l e c o a t de l a s u p e r v i s i o n ' p a r l a Banque t o u t en m a i n t e n a n t l e s c o n t a c t s e n t r e l a D i r e c t i o n du p r o j e t e t les c o f i n a n c i e r s 2 un n i v e a u s u f f i s a n t . R6 t rospec t ivement , cependan t , il a u r a i t 6 t 6 trZs u t i l e au p r o j e t s i l e s m i s s i o n s de s u p e r v i s i o n a v a i e n t pu i n s i s t e r p l u s tst s u r l e s problemes l i e s 2 l ' e n t r e t i e n d e s r o u t e s , spEc ia lement e n t r e l e s i t e du p r o j e t e t l e p o r t de San-Pedro, e t s u r l a q u e s t i o n d ' i n d e m n i s a t i o n d e s paysans dsguerp i : ce quf a u r a i t amenE l e s M i n i s t Z r e s c o n c e r n e s 5 r c s o u d r e c e s q u e s t i o n s p l u s rapidement .
1 1 La s u p e r ~ i s i o ~ du Second p r o j e t hEvGa de Grand-Bergby s ' e s t p o u r s u i v i e - e n 1983, donc au-del5 de l a d a t e d 'achzvement de sep tembre 1982.
8.03 Un aepect particulier de la supervision par la Mission Rggionale 6tait que par suite de la proximit6 de la Direction du projet ainsi que des services gouvernementaux, le suivi etait eouvent verbal. Ainsi, la consultation des dossiers, laisse parfois suggerer que le suivi n'gtait pas toujours suffisant. Par exemple, une lettre envoy6e par la Mission Regionale Zi la CAA It 2 janvier 1979, demandant l'envoi urgent d'un Etat de l'ensemble dea financements et leur origine recus par la CAA pour la r6alisation du programme durant l'annEe budgCtaire prEcEdente de llEmprunteur. Une note de rappel Ecrite Ctait envoy6e 2 la CAA le 23 novembre 1979. La ri5ponae de la CAA, datEe du 21 decembre 1979, tend 2 suggerer que les rappels ecrits etaient plus efficaces que ceux effectues verbalement.
IX. CONCLUSIONS
9.01 Globalement, le Second projet hevga de Grand-Bereby a 6tG r6alis6 avec succZs tout en 6tant bien gEr6. L'objectif de 6.500 ha de plantations 6tait atteint en Octobre 1981, soit une ann6e en avance sur le calendrier prEvu. Les normes Elevges appliquees pour l'gtablissement des plantations et pour leur entretien ainsi que le choix approprig du matErie1 clonal ont permis une entrGe en production au bout de 5,5 annees en moyenne au lieu des 7 annges pr6vues 2 1'Gvaluation. La production est restee en gEn6ral de 6 B 10 % au-dessus des previsions de l'evaluation. En dehors du programme de plantations villageoises, les autres principales composantes ont atteint au moins le niveau initialement fix6 Zi l'gvaluation.
9.02 La preparation du projet fut entreprise sans aucune difficult6 majeure et 1'~valuation eut lieu peu de temps aprZs la transmission par le Gouvernement du dossier de faisabilitz 2 la Banque. IL est regrettable que le Gouvernernent choisit d'indiquer tardivement soit 2 116valuation, qu'il desirait voir figurer au projet un programme de paysannat. I1 demanda egalement une composante vivrizre qui en fin de compte n'a requis que trZs peu de participation du projet. La Banque, qui avait des doutes sur le succZs futur d'un programme villageois dans une zone peu peuplee, avait demand6 Zi juste titre qu'une enquzte soit entreprise. En fait, deux enquztes ont 6t6 realisees dont les conclusions sont quelque peu contradictoires. Le Gouvernement eut tendance B minimiser l'importance de certaines questions, notananent celles concernant l'indemnisation foncizre, et fut amenE 5 falre des promesses quant 5 la reinstallation des paysans dgguerpis. Le programme de plantations villageoises n'a pu commencer qu'8 la fin du projet, principalement B cause du retard pris dans les procedures d'indemnisation.
9.03 Le coiit total du Second projet hEv6a de Grand-Bergby a Et6 superieur de 9 f seulement aux previsions. Ceci est raisonnable puisque le taux d'inflation annuel a Ct6 de 1 4 %, cornpar6 B 8 I prevu B 1'6valuation. La rgalisation du projet a EtE parfois sgrieusement entravee par des delais dans l'obtention des fonds de contrepartie du Gouvernement. Par ailleurs, les procgdures bureaucratiques du traltement des demandes de remboursement ont accentug les difficultEs financisres constantes du projet.
9.04 Sur un plan plus positif, les cadres superieurs du projet ont et6 motiv6s et competents. Suffisamment de main-d'oeuvre a 6t6 disponible et le programme de formation pour les ouvriers a 6t6 impressionnant au point qu'il pourrait servir d'exemple pour les autres plantations d1hEv6as en C6te dlIvoire et en Afrique de l'0uest. La raison principale de ce succzs du programme de formation provient de l'affectation 5 plein temps d'un sp6cialiste de la formation.
9.05 Bien que le projet soit considere 2 juste titre comme un succss, quelques le~ons peuvent en Stre tir6es :
a) Hain-d'oeuvre : L!Gtablissement d'une plantatioxf industrielle exigeant beaucoup de main-d'oeuvre dans une zone peu peupl6e se heurte souvent B de ssrieux problGmes. Bien que le manque de main-d'oeuvre dans la zone du projet n'ait pas 6t6 soulevE durant le premier projet c o m e 6tant une question potentiellement ssrieuse, cet aspect demeura une contrainte majeure pendant toute la duree des premier et second projets. Le rythme de la construction des logements a toujours accuse un retard sur l'arrivge des nouveaux travailleurs. En outre, le projet a dii adopter un schema de recrutement onsreux en envoyant des moyens de transport jusqu'au nord du pays et 5 la frontizre ghanEenne pour canaliser suffisamment de main-d'oeuvre en provenance des pays voisins. Une meilleure coordination au niveau national aurait pu contribuer B limiter le problzme et B r6duire les coiits.
b) Programme de paysannat : Come prCvu B l'Cvaluation, la .
realisation de cette composante a 6t6 difficile, notamment 5 cause : i) d'une etude de faisabilit6 trop succincte et trop tardive (achevze en 1980) pour aider 5 rescudre les principales questions; 11) d'une participation insuffisante de la population locale au demarrage du projet; 111) du manque d1int6rZt port6 au projet par une large fraction de la population qui Gtait constituEe de pzcheurs et de marins; iv) des problsmes fonciers; et v) des procEdures lentes pour l'indemnisation et la r6installation par le Gouvernement des paysans dgguerpis. En consGquence, seuls 41 des 500 ha pr6vus avaient 6tP plant& en septembre 1982. En fin de compte, la composante villageoise ne fut pas incluse dans le.Quatri2me projet h6vGa.
c) D6caissements : Alors qu? le projet accusait des retards croissants dans l'obtention des fonds de contrepartie, les procgdures de traitement des demandes de remboursement restaient inutilement longues. Par ailleurs, le Gouvernement n'approuvait le budget du projet qu'en janvier, alors que le programme de la SOGE d6marrait en fait en octobre. PLUS tard, les procedures de traitement des demandes de remboursement ont 6tg notableuient raccourcies lors de la prgparation du QuatriPme projet h6vGa.
9.06 Les principales raisons ayant conduit au succes du Second projet de Grand-Bergby s'expliquent notamment par :
i) la simplicit6 du projet qui a et6 principalement la poursuite d'actione anterieures lanczes durant une premiere phase, comprenant la rZalieation d'une plantation centrale, d'un programme pilote villageoie, d'une usine, et d'un programme de construction de logements et de routes;
ii) ltefficacit6 de l'gquipe de gestion expatriee qui s'est montree competente et dcvou6e;
iii) le soutien constant et solide de Michelin-France. Ceci a conduit au maintien de normes Zlev6es de gestion ainsi qu'g l'intro- duction de plusieurs innovations qui se sont r6vElGes bZnGfiques, au plan de la saignee et de l'usinage;
iv) les methode de formation remarquables pour les saigneurs et les cadres eubalternes;
v) la localisation ggographique du projet non GloignZe du port de San-Pedro; et
vi) l'autonomie relative du projet qui 6tait plac6 sous la responsabilitc d'un organisme peu soumis aux ing6rences ext ernes .
A m 1 Tableau 1
SECOND PROJEI HEVU DE GW-BEREBY
(PC3 1575-IVC)
RAPPORT D' AC)(EVDEliT
Reparc i t ion der zones plantCe6 par type d e uac6r ie l vegeta l (ha)
ee d ' exp lo i t a t i on 7 2 7 3 74 75 76 77 78 79 80 81 82 Tota l
e r f i c i e t o r a l e p lantee 95 290 619 269 5 30 - - 1 803
:nces in place
r i i c i e t oca l e p lantee 160 299 310 945 1911 2003 2154 1737 13 9 532
en poly i thylene 160 299 310 659 218 - - 1 646 - 79/80 160 80181 299 81/82 310 81/82 100 82/83 210
82/83 559
- -
Eicie t o t a l e p lantbe 20 16 3 3 34 393 523 630 128 - - 2 191
- -
: ien 0 93 128 - - 221
!au d o l t @ti-e IncerprCt6 c o m e r u l t : s u r l e s 20 ha plant66 en 1972 A l ' a i d e de p l an t s , 10 ha 6 t a i e n t en production en 1977178 e t 10 ha en
ANNEXE 1 Tableau 2
COTE D ' I V O I R E
SECOND PROJET HEVFA DE GRAND-BEREBY
(PRET 1575 - IVC)
RAPPORT D'ACHEVEMENT
RGpart i t ion des zones p lan t6es par c lone
Pourcentage envisagG Pourcentage e f f e c t i f Surface p lan tze Clones l e r P r o j e t 26me P r o j e t P r o j e t s I e t I1 (ha) ...........................................................................
GTI PRI107 PB86 ~ ~ 5 1 5 1 AV. 2037 PRIM 600 PR26 1 AF 50 AF 51 AF 53 PB 235 Autres 1/ - Tota l
1/ HARBEL 10,29,60; PR 255 e t PB 28/59. -
ANNEXE 2 Tableau 1
COTE D'DOIRE
SECOND PROJFI WVE\ DE (;RAND-BEREBY
CoDcs coceux du p ro jec
(FCFA)
BIRD CCCE CCCE 2 h Cuichet
RIC Coot repar t i e BSIE CUmL
?n des 7.000 ha p r imi t i f :
:oiics agr ico les d i r e c t s 449 773 043 189 890 521 '~hlcules/Equipement 79 011 936 32 627 565
n f r a s t r u c t u r e 296 649 148 117 036 684
Tota l 825 434 127 339 554 770 349 252 041 173 466 665 1 6 8 7 707 603
Ccs a g r i c o l e s d i r e c t s 1 606 123 301 671 927 621 953 578 130 15 717 857 2 653 374 3 2LL 693 538 hf cules/Equipement 259 438 427 107 034 487 160 241 543 4 761 801 20 533 473 552 009 731 f ras t r u c t u r e 357 854 898 140 594 375 161 643 598 38 761 572 24 084 742 i22 939 185
ANNEXE 2 Tableau 2
COTE D'IVOIRE
SECOND PROJET HEVEA DE GRAND-BEREBY
PRET 1575-IVC
RAPPORT D'ACHEVEMENT
Wcaissements cwnulatifs du pret de la Banque (millions de dollars)
DCcaisse~ Evaluation Effectifs
Exercice Estimation Dhcaissement Ddcaissement des Estim BIRD Semestre Pendant le Semestre Cumulat if Ef f ectlf de 1'Eval
1979 Premier Second
Premier Second
Premier Second
Premier Second
Premier Second
ANNEXE 3 Tableau 1
COTE D'IVOIRE - SECOND PROJET HEVEA DE GRAND-BEREBY -
(FRET 1575-IVC) - RPPORT D ' A C H E V E E
Taux de rentabilite - T a u x de rentabilite interne des flux nets des coats et avantages - N.3 10.47%
Periodes N.3
Valeurs a c t u a l i s 6 e s d e s f l u x dee c o o t s e t a v a n t a g r s B 12% ANNEXE 3 Tab leau 2
COTE D'IVOIRE
SECOND PROJ!3 llEVEA DE CRAND-IIERERY
(PRET 1575-IVC)
MPWRT D' AOIEVEMENT
C e l c u l s du tnux d e r e n t a b l l l t 6 6conomique
Taux de r e n t a b i l i t e i n t e r n e d e s f l u x n e t s d e s c o o t s et e v a n t a g e s
N.4 13.519
8 .4 Hausse 100 Hausse 20% Heusse 50% B a i s s e 100 B a i s s e 20% B a i s s e 50% M c a l a g e 1 en Decalage 2 a n s Decalage 3 a n s
C.4 l lausse 10% Hausse 20% l lausse 509
B a i s s e 10% B a l s s e 20% Balsse 50% N c a l a g e 1 an Decalage 2 ans Decalage 3 an8
C.4 Hausse 100
llausse 20%
llausse 509 Ba i sse 10% B a i s s e 20% Haisse 50% Decalage 1 an
Decalage 2 a n s Dbcalage 3 a n s
VAI.EURS AClVAL.ISEES DES FLUX NETS DES COWS ET AVANTACES All TAllX D'ACTUALITI! DE 12%
TAUX DE RENTABILITE IN'SERNE DES FL.lIX NETS DES COmS ET AVAWACES
ANNEXE 4 Page. 1
Sociktt! des cuoutchous de G r i d - ~ ~ SOClhe D'ECONOMIE MIXTE -CAPITAL 21 .601.840.000 FICFA
R. C. 1.622
R e ~ u re 3 0 ~ 4 t 1S85 Le ... ?.l!..W?..19. 85 .... . . /
DIRECTION GENERALE
Monsieur l e Chef de Miss ion
de l a BANQUE MONDIALE
J ' a i l ' h o n n e u r d ' a c c u s e r r g c e p t i o n de l a
p r emih re v e r s i o n du r a p p o r t d tach&vement du Deuxihme
P r o j e t Hevea d e Grand-Bereby, o b j e t du P r 6 t 1575-IVC
de 1978. C e r a p p o r t a p p e l l e de ma p a r t l a remarque
s u i v a n t e :
Page 30 - Paragraphe 7.03.
"Le D i r e c t e u r F i n a n c i e r f u t remplace en
Mars 1981 t a n d i s que l e C o n t r a t de son s u c c e s s e u r 6 t a i t
La l e t t r e de mise 3 d i s p o s i t i o n 21 l a SO.G.B,
d e MR. CAYLAR ne prdvoyant p a s expressement une du r6e
p r e c i s e d e son detachement , il nous p a r a f t i n e x a c t e de
p a r l e r d e r d s i l i a t i o n brusque de s o n c o n t r a t . Tou t e fo i s
on p e u t n o t e r avec s a t i s f a c t i o n que c e remplacement
n ' a p a s e u d ' i n c i d e n c e d k f a v o r a b l e s u r l a p o u r s u i t e du
p r o j e t n i p e r t u r b 4 l e fonct ionnement de l a D i r e c t i o n
F i n a n c i h r e .
-- - - . - ~
SIEGE ADMINISTRATIF : ABIDJAN - 12 B.P. 478 ABJ. 12 - E L : 32.99.47132.99.31 -Telex no 23888 SIEGE SOCIAL : SAN-PEDRO B.P. 365..?61: 71.23.1 6171.23.04 -Telex no 991 17
COMPLEXE AGRO-INDUSTRIEL A GRAND-BEREBY - TBl: 71.24.96
ANNEXE 4
Page 2
En e f f e t aprhs l e depar t de MR. CAYLAR,
l e Cadre i v o i r i e n charge de 1'Audit I n t e rne a assure
l ' i n t e r i m de l a DirBction Financihre pendant qua t r e
( 4 ) m o i s pu i s deux ( 2 ) mois aprhs l 1 a r r i v 6 e du suc-
cesseur (MR. WEILLER). L a Direct ion Ghe ra l e de S0.G
a demand4 A Michelin une mission de cou r t e duree pou:
parachever l a pa s sa t i on de s e rv i ce . Pour ce f a i r e ,
MR. CAYLAR d e v r a i t r even i r B l a S0.G.B. du 7 au 15
Novembre 1983, duree d ' a i l l e u r s jugee s u f f i s a n t e pa r
MR. WEILLER.
Veui l lez ag ree r , Monsieur, l ' e x p r e s s i o n d
m e s sent iments d i s t i ngues .
Pour l e Directeur Gen6ral
Annex 5
MINISTERE DE C'AGRICULWRE
ET DES EAUX ET FORETS -
i ~ a n s i u r Chef A@ M1-
de l a BIRD
ii l ' a t t e n t i o n de M o n s i e u r l e D i r e c t e u r
du Depar temen t . des Eva1 u a t i o n s '
R e t r o s p e c t 1 ves .
A B I D J A N
M o n s i e u r l e C h e f de M i s s i o n ,
J ' a i l ' h o n n e u r d ' a c c u s e r r e c e p t i o n de v o t r e l e t t r e
du 15 Mars 1985, me t r a n s m e t t a n t l e r a p p o r t d ' achevemen t du
deux ieme p r o j e t Hevea de Grand-Bereby e t vous en r e m e r c i e .
Ce r a p p o r t ne s u s c i t e . a u c u n e o b s e r v a t i o n p a r t i c u -
l i e r e de ma p a r t , s ' a g i s s a n t des p o i n t s r e l e v a n t de mon
Depar temen t .
V e u i l l e z a g r e e r , M o n s i e u r l e Che f de M i s s i o n ,
1 ' a s s u r a n c e de ma c o n s i d e r a t i o n d i s t i n g u e e .
Annex 5 Page 2
,%+uLliqu P de %Zte cl',Yuaite a. . p
Y L r o r - aep e- - Gua47,
i Monsieur l e Chef de l a Mission Rdgionale d e l a Banque Mondiale
A B I D J A N
A l l a t t e n t i o n d e Monsieur AMEUR.
Monsieur l e Chef de Mission,
En rdponse 3 v o t r e l e t t r e du 15 Mars 1985 r e l a t i v e au r a p p o r t dlach&vement du deuxibme p r o j e t hdvda d e Grand-Bdrdby (Prf?t 1575-IVC), j ' a i l l h o n n e u r d e vous informer que c e r a p p o r t ne soulbve aucune o b j e c t i o n de ma p a r t .
Je voudra i s ' s eu lemen t , me pe rme t t r e d e r e l e v e r que ce p r o j e t , t o u t en c o n t r i b u a n t B l a d i v e r s i f i c a t i o n d e s c u l t u r e s d ' e x p o r t a t i o n p r o d u i t e s par l a C B t e d l I v o i r e , c o n s t i t u e un a t o u t majeur pour l e ddveloppement d e l a rdgic du Sud-Ouest d e n o t r e pays.
I 1 est heureux que l e p r o j e t a i t d t d achevd quelques quinze mois avan t l a d a t e i n i t i a l e m e n t prdvue ; et je pense que l 1 o n peu t p o r t e r B l ' a c t d e l a d i r e c t i o n du p r o j e t l e f a i t que l a product ion moyenne a c t u e l l e ddpasse d e p l u s d e 10 L les p rdv i s ions . Ces dldments me permet tent d e conc lu re que 1 d e u x i h e p r o j e t hdvda de Grand-Bdrdby est un grand succbs.
Je vous p r i e , Monsieur l e Chef de Mission, de r e c e v o i r l ' e x p r e s - s i o n d e ma c o n s i d e r a t i o n d i s t i ngude .
ANNEXE 6
COMMISSION DES
COMMUNAUTES ELIROPEENNES Bruxe 1 l e s -2.-5-85 1 1 0 5 2 . . . .. .. .. . . .. . . . . . . . . . . . . . . Is . . . ... . . .. .... . . . .. . . .. . . .. . .. . . . . . ... . . .. . .
DIRECT ION GENERALE DU DEMLOPPEMENT
Programmes e t Methodes d ' e v a l u a t i o n
D i r e c t e u r Departement de l ' e v a l u a t i o n re t rospec t i ue des ope ra t i ons The World B w k 1818 H Street, N.W. Washington, D.C. 20443
Cher Monsieur Watanabe,
Excusez l e r e t a r d avec l e q u e l j e reponds a v o t r e l e t t r e du 15.3.1985,
concernant l e rappor t d'achevement du deuxieme p r o j e t Hevea de Grand-Bereby.
Je s u i s heureux de cons ta te r que ce p r o j e t se presente bien, t r e s b i e n mgme.
Comme vous l e savez, on ne peut pas en d i r e autant de beaucoup d lautres
p r o j e t s ag r i co les .
Ce r a p p o r t sera d'une grande va leu r en t a n t qu'appsrt 8 n o t r e e v a l u a t i o n
s e c t o r i e l l e " p r o j e t s agro- indus t r ie ls " , en cours.
Merc i de v o t r e envoi ! Je vous envoie, cher Monsizur Watanabe, mes
souveni r s l e s mei 1 leurs .
A I 'ATTENTICIN DE PI. YUKINORI WATANABE' j . '
DlRECTEUK OED . - I : - . , r .
, - ORJET : RAPPORT &ACHEVEHENT PROJET HEVEA ORAND BER;BI
REUOI-ET DU 15.036 19051 HONNEUR. vous INFORHER OUE; APRES CONSULTATION DES SERVICES COHCERNESP LA CAISSE CENTRALE EST nOACCORD SUR LES CONCLUSIONS DU RAPPORT EN OBJET. ... -. . I . > \ .. 2.- \
CONSIDERATION DISTINOUEE. . .. . ,- - . . . 1 . . . . - ' -
= Y + CHAIBNEAU , ' - - - \ . I . . -. +
' , * . . . .
