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Dieu, la science et la Bible Relevez le défi que Dieu vous lance Le fossé entre l'Europe et les Etats-Unis s'élargit L'ADN Le petit code qui démolit l'Évolution L'ADN Le petit code qui démolit l'Évolution

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Dieu, la science et la BibleRelevez le défi que Dieu vous lance

Le fossé entre l'Europe et les Etats-Unis s'élargit

L'ADNLe petit code

qui démolit l'Évolution

L'ADNLe petit code

qui démolit l'Évolution

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juillet - août 2006 volume 5 numéro 3Bonnes Nouvelles paraît six fois par an et est une publication de

l’Église de Dieu Unie, association internationale,P.O. Box 541027, Cincinnati, OH 45254-1027, USA.

© 2006 Église de Dieu Unie, association internationale. Cette revue estimprimée aux États-Unis d’Amérique. Tous droits réservés.

Rédacteur en chef, édition anglaise : Scott AshleyDirecteur artistique : Shaun Venish

Rédacteur en chef , édition française : Joël MeekerRédacteur/traducteur : Bernard Hongerloot

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est faite d’une autre version.

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Sommaire

L'ADN, le petit code qui démolit l'ÉvolutionÀ mesure que les savants explorent l'univers infiniment complexe dela cellule, ils font des découvertes stupéfiantes, ils observent des« systèmes informatiques » plus compliqués que les inventions de nosplus grands génies. D'où proviennent-ils ? En quoi cela affecte-t-il lathéorie de l'Évolution ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

En couverture

L’Impact, sur la théorie de l’Évolution, des découvertes de l’ADN

Nous avons interviewé le Dr Michael Behe à propos de l'impact, sur lathéorie de l'Évolution, des découvertes sur l'ADN. Nous reproduisons cette entrevue dirigée par notre cor-respondant scientifique Mario Seiglie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

Dieu, la science et la Bible

Un bref survol de l'actualité scientifique à propos de Dieu et de la Bible. Dans cette édition, nousparlons du tissu mou découvert dans des os de dinosaures ; de la datation frauduleuse d'un expert ; dela fabrication de bois pétrifié en quelques jours, par des savants ; et de la colère de certains experts quin'ont guère apprécié un article sur la Conception Intelligente. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

Relevez le défi que Dieu vous lance

À l'époque des grandes explorations, des visionnaires s'aventurèrent sur des mers inconnues, à ladécouverte d'horizons nouveaux. Dieu nous lance aussi, à présent, un défi colossal pour un autre typed'exploration. Êtes-vous prêt à le relever ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

Le fossé entre l'Europe et les Etats-Unis s'élargit

L'Europe s'irrite de la prééminence des Etats-Unis dans le monde. Depuis quelques décennies, le vieuxcontinent rêve de posséder sa propre superpuissance pour les défier, et l'Union Européenne joue deplus en plus ce rôle. Trois ouvrages évoquent ce sujet.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

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A mesure que les savants explorent l'univers infiniment complexe de la cellule, ils font des découvertes stupéfiantes,ils observent des « systèmes informatiques » plus compliqués que les inventions de nos plus grands génies. D'oùproviennent-ils ? En quoi cela affecte-t-il la théorie de l'Evolution ?

par Mario Seiglie

Il y a plus d'un demi-siècle,en 1953, deux prouessesfurent accomplies. La

première fut l'ascension vic-torieuse de l'Everest, lacime la plus élevée dumonde. Sir EdmundHillary et son guideTenzing Norgayatteignirent le sommetcette année-là, unexploit qui, de nosjours encore représentel'ultime exploit enmatière d'alpinisme.Depuis lors, plus demille grimpeurs ontrenouvelé l'exploit, etchaque année plusieurscentaines d'enthousiastes

tentent leur chance.La deuxième grande réali-

sation de 1953 allait avoir desrépercussions encore plus

magistrales au niveau interna-tional. Chaque année, une foule de

savants et de chercheurs viennent s'a-jouter aux auteurs de ladite réalisation,

beaucoup parmi eux aspirant à devenir rich-es et célèbres. C'est en effet en 1953 que James

Watson et Francis Crick réussirent l'impossible, percerle secret de la structure génétique du noyau de nos cel-lules. Cette structure a pour nom « ADN », abréviationpour « acide désoxyribonucléique ».

La découverte de la molécule en double hélice de l'ADN apermis à de nombreux savants de mieux scruter ce dernier. Àprésent, plus de 50 ans après cette découverte initiale, bienqu'une partie non négligeable de ses éléments soient encoreentourée de mystère, le code de l'ADN est pratiquementdéchiffré.

Ledit exploit a eu un impact énorme sur la théorie dar-winienne de l'Evolution, enseignée quasiment partout dans lesétablissements d'enseignement par delà la planète, et selonlaquelle tous les êtres humains auraient évolué à la suite de «processus naturels », après bien des « mutations » et confor-mément à une certaine « sélection naturelle ».

Des révélations étonnantes à propos de l'ADN

À mesure que les savants se sont mis à décoder la moléculehumaine d'ADN, ils ont fait une découverte inattendue ; ilsont constaté qu'elle contient un « langage » d'une grandefinesse, comportant quelque trois milliards de « caractères »génétiques. L'une des découvertes les plus extraordinaires du XXe siècle,a déclaré le Dr Stephen Meyer, directeur du CentreScientifique et Culturel de l'Institut des Découvertes deSeattle, dans l'État de Washington, « est que l'ADN emma-gasine des informations, les instructions détaillées servant àassembler les protéines sous forme de code, numérique, dequatre caractères » (cité par Lee Strobel, dans The Case for aCreator, 2004, p 224).Ce qui est stupéfiant, c'est que la somme des informations

contenues dans l'ADN humain équivaut, en gros, au nombred'informations contenues dans les douze séries del'Encyclopaedia Britannica - 384 volumes nécessitant plus de14 m d'étagères.Au niveau de leur taille, elles ne mesurent pas plus de deuxmillionièmes de millimètre d'épaisseur. Ces informations sontsi détaillées que, d'après le biologiste moléculaire MichaelDenton, une cuillère à sucre de molécules d'ADN pourraitentreposer toutes les données requises pour assembler les pro-téines de toutes les espèces d'organismes ayant jamais vécusur terre et, il y aurait encore suffisamment de place pour yemmagasiner aussi toutes les informations contenues danstous les livres ayant jamais été écrits. (Évolution : unethéorie en crise, 1988).Qui pourrait, ou qu'est-ce qui pourrait bien, miniaturiser

une quantité aussi impressionnante d'informations et placerce nombre incalculable de « caractères » dans leur bon ordreen un manuel génétique de ce genre ? Cette « Evolution »dont nous parlons aurait-elle été à même de concocter untel système ?

L'ADN contient un langage génétique

Parlons, pour commencer, de quelques-unes des caractéris-tiques de ce « langage génétique ». Pour qu'on puisse l'appel-er « langage », il faut déjà qu'il contienne les éléments suiv-

L'ADNLe petit code qui démolit l'Évolution

L'ADNLe petit code qui démolit l'Évolution

Qui pourrait, ou qu'est-ce qui pourrait bien,miniaturiser une quantité aussi impressionnanted'informations et placer ce nombre incalculablede « caractères » dans leur bon ordre sous forme de« manuel génétique » de ce genre ? L'Evolutionaurait-elle pu peu à peu concocter un tel système ?

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ants : un alphabet ou un système dedécodage, une bonne orthographe et unebonne grammaire (un arrangement adéquatde mots), un sens, et un objectif. Les savants se sont aperçus que c'est pré-

cisément ce que contient ce système géné-tique. Les ères d'encodage de l'ADN,explique le Dr Stephen Meyer, ont exacte-ment les mêmes propriétés que le langage ou

l'encodage des ordinateurs (cité par Strobel, p237). Tous les autres codes existants, qualifiés de

langages, sont d'origine humaine. S'il est vrai,pour ne citer que quelques exemples de com-munications entre espèces animales, que leschiens aboient quand ils perçoivent un dan-ger ; que les abeilles dansent pour indiquerune source à leurs consœurs ; et que lesbaleines chantent; aucune de ces espèces n'aun langage aussi élaboré que celui del'homme. Les langages des animaux se com-

posent de signaux de base. Les seules formes de communications

élaborées sont les langues humaines, les lan-gages artificiels comme les codes informa-tiques, le morse et le code génétique. Aucunautre système ne contient les éléments dis-tinctifs d'un langage.Bill Gates, PDG de Microsoft, a fait remar-quer que « l'ADN ressemble à un pro-

gramme informatique, sauf qu'il est beau-coup plus complexe que tout ce que nousavons inventé ».Est-il concevable qu'un programme comme

l'ADN, infiniment plus complexe que le pro-gramme le plus compliqué fonctionnant surun super ordinateur soit le fruit du hasard,soit apparu accidentellement à la suite d'unelongue évolution, à la suite d'interminablesmutations, via une certaine « sélectionnaturelle »?

Le langage de l'ADN diffère de l'ADN de lamolécule

Des recherches récentes sur l'informatiqueont révélé, entre autre, que l'information nefait pas partie de la même catégorie que lamatière et l'énergie. Certes, la matière et l'énergie peuvent être porteuses d'informa-tions ; néanmoins, elles ne constituent pas cesinformations proprement dites. L'Iliade d'Homère est un livre qui contient

des informations, certes, mais ces informa-tions ne sont pas le papier, l'encre et la collequi composent le livre dans lequel elles setrouvent. Ce dernier n'est qu'un vecteur, unmoyen de diffusion.Quand les informations contenues dans leditouvrage sont lues à haute voix, écrites sur untableau noir ou sont reproduites électro-niquement sur ordinateur, elles ne souffrentpas du transfert. Comme l'a fait remarquer leprofesseur Phillip Johnson, « le contenu dumessage est indépendant de la compositiondu support » (Defeating Darwinism by OpeningMinds, 1997, p 71).Ce principe se retrouve dans le code géné-

tique. La molécule de l'ADN contient le lan-gage génétique, certes, mais le langage qu'ellecontient est indépendant du vecteur ou dusupport dont elle fait fonction. Ces informa-tions peuvent être écrites dans un livre, enreg-istrées sur un disque ou envoyées sur Internet,sans que la qualité et le contenu du messageen soient pour autant modifiés.

Comme l'explique George Williams, « le gène est un amalgame d'informations etnon un objet. Le modèle de paires fonda-mentales de la molécule d'ADN détermine legène, mais cette dernière fait office de support; Elle ne représente pas le message propre-ment dit » (cité par Johnson, p 70).

Des informations provenant d'une source intelligente

On s'est aperçu que ce type d'informationshautement sophistiquées ne provient que desources intelligentes.Comme Lee Strobel l'a expliqué, : « les infor-mations se trouvant dans le noyau de la viene sont pas désorganisées, ne sont pas sim-plement arrangées comme des cristaux de sel; elles sont complexes et détaillées, et peuventaccomplir une tâche déconcertante, constru-ire des machines biologiques surpassant, et deloin, les réalisations technologiques humaines» (p 244). La précision de ce langage génétique est telleque lorsqu'une erreur courante n'est pasdécelée, elle est de l'ordre de 1/10 000 000 000e

(soit une erreur sur 10 milliards de caractèresgénétiques). Si une erreur se produit dans l'undes segments les plus significatifs du code,

4 Bonnes Nouvelles

BONNES NOUVELLES - L’ADN, le petit code qui démolit l'Évolution

Dans son livre « In The Begining Was Information », le Pr Werner Gitt, un expert infor-maticien, tire plusieurs conclusions après avoir pris connaissance des informations

contenues dans l'ADN. En voici l'essentiel.

- Le code de l'ADN affichant les caractéristiques de base de toute information, il a bienfallu que ces données aient été produites par un fournisseur.

- La densité et la complexité des informations contenues dans l'ADN étant des millionsde fois supérieures à la technologie actuelle de l'homme, il a bien fallu que ce fournis-seur soit d'une intelligence suprême.

- Ce fournisseur ayant dû encoder (conserver) les données contenues dans la molécu-le de l'ADN et ayant construit les machines biologiques moléculaires capables d'enco-der ces informations, de les interpréter et de faire fonctionner les cellules, il a bien falluqu'il ait un dessein et qu'il soit extrêmement puissant.

- Ces informations étant des entités non matérielles, et ne pouvant provenir de la matiè-re, le fournisseur en question doit avoir une composition non matérielle (spirituelle).

- Ces données ne pouvant provenir de la matière et ne pouvant aussi être créées parl'homme, ce dernier doit posséder en lui une composante non matérielle (spirituelle).

- Ces informations biologiques ne peuvent provenir que d'une source intelligente.Toutes les théories prônant une évolution chimique et biologique, et basées sur l'hypo-thèse que l'information ne provient que de la matière et de l'énergie (et provient denulle part) sont fausses.

Les conclusions du Pr Werner Gitt,suite aux informations contenues dans l'ADN

Ce qui est stupéfiant, c'est que la somme d'informa-tions contenues dans l'ADN humain équivaut, en gros,au nombre de données contenues dans les douzeséries de l'Encyclopaedia Britannica, 384 volumessaturés d'informations détaillées et occupant plus de14 m d'étagères.

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c'est-à-dire au niveau des gènes, certes, celarisque de provoquer une maladie commel'anémie à hématies, mais qui pourrait, mêmes'il est le dactylographe le plus rapide et leplus intelligent au monde taper 10 milliardsde lettres et ne faire qu'une seule faute defrappe ?Aller s'imaginer que le code génétique a

évolué petit à petit à la manière darwiniste,serait contrevenir à toutes les lois gouvernantla matière et l'énergie. En fait, on n'a jamaistrouvé dans la nature le moindre exemple desystème de données, à l'intérieur de la cellule,faisant l'objet d'une lente évolution et setransformant en un autre programme fonc-tionnel de données.Michael Behe, un biochimiste enseignant à

Lehigh University en Pennsylvanie, expliqueque les informations génétiques de l'ADN, ensomme, font office de manuel, et il citeplusieurs exemples.Il écrit : « Pensez à une liste d'instructions

génétiques étape par étape. Une mutationest une modification dans une des lignesfournissant les instructions ». Au lieu d'y lire« prendre un boulon de 10 », on y lit : «prendre un boulon de 12 ». Ou il se peutqu'au lieu « d'insérer la cheville ronde dans letrou rond, » on y lise : « Insérer la chevilleronde dans le trou carré ». Ce qu'une muta-tion ne peut pas faire, c'est de changer toutesles instructions relatives à une étape précise,de dire, par exemple, qu'il faut fabriquer untélécopieur au lieu d'une radio. (Darwin'sBlack Box, 1996, p 41).Par conséquent, dans le code génétique, nousavons un manuel d'instructions infinimentcomplexe, conçu de manière majestueuse parun Auteur infiniment plus intelligent que lesêtres humains.Francis Crick, (aujourd'hui défunt et en son

temps agnostique) l'un des hommes ayantdécouvert le code génétique, après plusieursdécennies de recherches acharnées, reconnut :« Tout honnête homme muni de toute laconnaissance disponible à présent, ne peuts'empêcher de reconnaître que, dans un sens,l'origine de la vie semble, pour le moment,quasiment relever du miracle, tant les condi-tions requises à son [bon] fonctionnementsont nombreuses » (Life Itself, 1981, p 88 ;c'est nous qui soulignons).

L'Evolution n'explique rien

Il est bon de se souvenir que les laboratoiresscientifiques du monde entier, après avoireffectué toutes ces recherches pendantplusieurs décennies, ne sont toujours pascapables de produire ne serait-ce qu'un seulcheveu humain. Combien plus grande encore

serait la difficulté de produire un corpshumain dans sa totalité, l'équivalent dequelque 100 billions de cellules !

Jusqu'à présent, les évolutionnistes dar-winiens pouvaient essayer de contrer leursdétracteurs par des explications sur la com-plexité de la vie. À présent, par contre, il leurfaut affronter le dilemme de l'informatique.Comment, en effet, des informations aussicomplexes, aussi précises et aussi significativesauraient-elles pu être créées par accident, à lasuite de mutations et par le biais d'une «sélection naturelle » ? Aucune d'elles ne con-tient le mécanisme, pourrait-on dire, de l'in-telligence, élément indispensable à la créationd'informations complexes telles que cellescontenues dans le code génétique.

L'Evolution darwiniste est toujoursenseignée dans la plupart des écoles, commesi elle était factuelle. Un nombre croissant desavants la trouvent aujourd'hui inadéquate. Ily a 25 ans, a déclaré l'ancien athée PatrickGlynn, une personne raisonnable pesant lesfaits purement scientifiques en ce domaine,aurait probablement opté pour le scepticisme[à l'égard d'un Créateur]. Ce n'est plus le cas.Et Glynn d'ajouter : « À présent, les données

concrètes penchent fortement en faveur del'hypothèse d'un Dieu. C'est la solution la plussimple et la plus évidente... » (God: TheEvidence, 1997, p 54-55,53).

La qualité des données génétiques

La théorie de l'évolution prétend que lescréatures vivantes évoluent à la suite de nom-breuses mutations et par le biais d'une sélec-tion dite « naturelle ». Or, évoluer sous-entend modifier peu à peu certaines carac-

téristiques d'un être vivant et en faire un autretype de créature. De tels changements ne peu-vent se produire qu'en modifiant les informa-tions ou les données génétiques.Que constatons-nous à propos du code géné-tique ? La même qualité d'informations debase se retrouve aussi bien dans l'humble bac-térie ou dans la plus petite plante, que dansun individu. Une bactérie, certes, a un codegénétique plus court, mais, qualitativement,ce code fournit les informations nécessairesavec autant de précision et d'une manièreaussi raffinée que lorsqu'il s'agit d'un êtrehumain. On constate, dans un cas commedans l'autre, la présence d'un même langage,d'un alphabet, d'une grammaire, et d'un style.D'après le biologiste moléculaire Michael

Denton, chaque cellule nantie de ses infor-mations génétique, qu'il s'agisse d'une bactérieou d'un être humain, contient des langagesartificiels avec leurs propres systèmes dedécodage ; leurs propres banques de données; leurs entrepôts d'archives équipés d'élégantssystèmes de contrôle régularisant l'assemblageautomatique de divers éléments, avec leurspropres dispositifs de sûreté, leurs propresmécanismes vérificateurs, leur propres dis-positifs de vérification de qualité, leurs sys-tèmes d'assemblage équipés, dans certainscas, d'éléments préfabriqués et de modules, etces systèmes possèdent une capacité inégaléedans nos machines les plus perfectionnées dereproduire toutes leurs structures en l'espacede quelques heures » (Denton, p 329).Comment les informations génétiques de la

bactérie auraient-elles pu peu à peu évoluerpour devenir des données pour un autre typede créature, alors qu'une seule erreur ouquelques erreurs mineures sur les millions decaractères dans l'ADN d'une bactérie suffitpour provoquer sa mort ?Les évolutionnistes restent muets à ce sujet.

Ils n'ont même pas d'hypothèse applicable en

ce domaine.Lee Strobel a écrit : « Les deux mètres

d'ADN enrubannés dans chacune des centbillions de cellules de notre corps contiennentun alphabet chimique de quatre caractèresqui explique en détail comment assemblertoutes les protéines dont notre organisme secompose... Aucune hypothèse n'a réussi, et deloin, à expliquer comment ces informationsont été insérées dans la matière biologiquepar des moyens naturels » (Strobel, p 282).

Jusqu'à présent, les évolutionnistes darwiniens pouvaientessayer de contrer leurs détracteurs par des explicationssur la complexité de la vie. À présent, ils sont bien obligésd'affronter le dilemme de tant d'informations.

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Werner Gitt, professeur d'informatique,explique cela succinctement : « Le défaut debase de toutes les idées évolutionnistes résidedans l'origine des informations contenuesdans les êtres vivants. On n'a jamais pu prou-ver qu'un système d'encodage et des informa-tions sémantiques pourraient apparaîtred'eux-mêmes [au moyen de la matière]... Lesthéorèmes informatiques prédisent que ce ne

sera jamais possible. Une origine purementmatérielle de la vie est donc à exclure » (Gitt,p 124).

L'argument décisif

Mis à part toutes les preuves mentionnées,démontrant la présence d'une Intelligencesuprême dans les informations représentéespar l'ADN, un autre fait étonnant méritenotre attention : Le nombre idéal de carac-tères génétiques dans le code dudit acidedésoxyribonucléique, pour l'entreposage et latraduction !De plus, le mécanisme de copiage de l'ADN,pour qu'il soit le plus efficace possible, exigeque le nombre de caractères dans chaquemot soit un nombre pair. On a calculé que,de toutes les combinaisons mathématiques, lenombre idéal pour l'entreposage et la tran-scription est de quatre caractères.C'est précisément ce qu'on a découvert dansles gènes de toutes les créatures vivantes surterre, un code génétique de quatre caractères.Comme l'a expliqué Werner Gitt, « Le systèmed'encodage utilisé pour les êtres vivants estidéal, du point de vue technique. Cet état de faitrenforce l'argument selon lequel il s'agissaitd'une conception faite à dessein, plutôt qu'un

coup de chance » (Gitt, p 95).

D'autres témoins

Du temps de Darwin, quand son livre surl'origine des espèces fut publié, en 1859, la viesemblait bien plus simple. Observée sur l'undes premiers microscopes de l'époque, la cel-lule semblait être une simple bulle de gelée ouun protoplasme banal. À présent, quasiment150 ans plus tard, ce point de vue a consid-érablement changé, la science ayant décou-vert tout un univers d'une complexité stupé-fiante à l'intérieur même de la cellule. Comme l'a écrit le professeur Behe : « Jadis,on s'attendait à ce que, à la base, la vie soitd'une grande simplicité. Or, cette prévision aété démolie. La vision, le mouvement, et lesautres fonctions biologiques se sont avéréestout aussi sophistiquées que nos caméras detélévision et nos automobiles. La science afait des progrès énormes lorsqu'il s'agit decomprendre comment la chimie de la viefonctionne, mais l'élégance et la complexitédes systèmes biologiques, au niveau molécu-laire, ont paralysé les tentatives scientifiquesvisant à expliquer leurs origines » (Behe, p x).Le Dr Meyer compare les récentes décou-

vertes sur l'ADN au « tendon d'Achille » dela théorie évolutionniste. Il fait remarquer :« Les évolutionnistes essaient toujours d'ap-pliquer le raisonnement darwiniste du XIXe

siècle à une réalité de XXIe siècle, ce qui n'apas de sens. À mon avis, la révolution de l'in-formation, qui a lieu à notre époque dans labiologie, sonne le glas du darwinisme et desthéories chimiques évolutionnistes » (cité parStrobel, p 243).Et le Dr Meyer de conclure : « Je crois quele témoignage de la science étaye le théisme.Certes, il y aura toujours des frictions ou desconflits irrésolus ; néanmoins, les principalesdécouvertes scientifiques des 50 dernièresannées penchent fortement vers le théisme »(ibid., p 77).Dean Kenyon, un professeur de biologie

qui s'est rétracté et a renoncé aux idées qu'ilavait avancées dans son livre sur l'Evolutiondarwiniste, en grande partie du fait desdécouvertes faites sur les informations con-tenues dans l'ADN, a déclaré : « C'est dansce domaine nouveau de la génétiquemoléculaire que l'on constate les preuves lesplus convaincantes d'un dessein sur la terre» (ibid., p 221).Récemment, l'un des athées les plus connusdans le monde, le professeur Antony Flew a

reconnu qu'il est incapable d'expliquer com-ment l'ADN a bien pu apparaître et évoluerpour devenir ce qu'il est. Il accepte à présentle besoin d'une intelligence dans la forma-tion du code de l'ADN.« A mon avis, a-t-il reconnu, ce que l'ADNa prouvé, c'est qu'une intelligence a dû êtreimpliquée dans l'assemblage extraordinairede ces éléments si divers » (cité par RichardOstling dans Leading Atheist Now Believes inGod, Associated Press, 9 décembre 2004).

« D'une étrange et admirable manière »

Bien qu'écrites il y a plusieurs millénaires, lesparoles du roi David, à propos de notrecorps, sont toujours d'actualité. Il a en effetdéclaré: « ...tu m'as enveloppé dans le seinde ma mère... J'ai été fait d'une étrange etadmirable manière ; tes oeuvres sont mer-veilleuses...L'agencement de mes os ne t'apoint été caché, lorsque j'ai été formé dansun lieu secret... Tes yeux m'ont vu lorsquej'étais comme un peloton, et toutes ceschoses s'écrivaient dans ton livre au jourqu'elles se formaient » (Ps. 139 : 13-16 , ver-sion Ostervald).Et l'évolution dans tout cela ? Michael

Denton, un savant agnostique a conclu :« Tout compte fait, la théorie darwini-enne de l'Évolution est ni plus ni moinsle grand mythe cosmogonique du XXe

siècle » (Denton, p 358).Tout ceci a d'énormes répercussions sur

notre société et sur notre culture. Comme leprécise le professeur Johnson, « toute his-toire du XXe siècle cite trois penseurs ayanteu une influence clef sur notre monde :Darwin, Marx et Freud. Tous trois pas-saient, de leur vivant, pour des scientifiques(et, de ce fait, pour plus dignes de confianceque toute autorité religieuse ).Or, Marx et Freud sont passés en désuétude,et même leurs adeptes, dont le nombre necesse de diminuer ne prétendent plus que leursidées sont basées sur une méthodologie vague-ment comparable à la science expérimentale.Je suis convaincu que Darwin sera bientôtrejeté à son tour. Sa chute sera, et de loin, laplus brutale des trois » (Johnson, p 113).L'Evolution a occupé sa place dans les

écoles, les universités et la presse, pendantprès de 150 ans, mais à présent, avec ladécouverte du code de l'ADN, de la stupé-fiante complexité de la cellule, et comptetenu du fait que l'informatique est loind'être synonyme de matière et d'énergie,l'Évolution ne saurait se soustraire davan-tage au verdict final. Les preuves indiquentun « échec et mat » indiscutable pour l'évo-lution ! BN

6 Bonnes Nouvelles

Depuis 1859, date de la publication de l'Origine des espèces,de Darwin, la science a découvert tout un univers d'unecomplexité stupéfiante à l'intérieur même de la cellule.

BONNES NOUVELLES - L’ADN, le petit code qui démolit l'Évolution

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Entrevue par Mario Seiglie

Bonnes Nouvelles : Vous êtes professeur debiochimie. Qu'est-ce qui vous a poussé à remet-tre en question la théorie darwiniste de l'Évolu-tion ?Michael Behe : Je croyais jadis à la théorie deDarwin parce que c'est ce que l'on m'avaitenseigné à l'école et au lycée. À présent, je suisbiochimiste, et quand on étudie la biochimie, onse penche sur des systèmes moléculaires, fonda-mentaux au niveau des cellules et de la vie, quisont très compliqués. À maintes occasions, jem'étais demandé comment quelque chose d'aus-si complexe avait bien pu évoluer, par unprocessus darwinien, étape par étape, maisj'avais essayé de chasser mes doutes de monesprit.BN : Que s'est-il passé ensuite ?MB : Vers la fin des années 80, quand j'étaisprofesseur adjoint en biochimie, j'ai lu l'ouvrageÉvolution : une théorie en crise, par un généticiendu nom de Michael Denton. Dans son livre, iloffrait plusieurs arguments contre la théorie deDarwin qui, à mon avis, étaient de bons argu-ments que je n'avais jamais entendus. Cela m'ir-ritait, car j'étais professeur de science dans unegrande université, et ces critiques, non seulementje n'en avais jamais entendu parler, mais j'igno-rais en outre comment les contrer. J'étais encolère, parce qu'on m'avait poussé à croire à lathéorie de Darwin, non que les preuves aient étéconvaincantes, mais parce que c'était ce qu'onvoulait me faire croire.BN : Quelle a alors été votre réaction ?MB : Après avoir lu le livre de Denton, je

décidai de me rendre à la bibliothèque des sci-ences, et de consulter les publications scien-tifiques à la recherche d'explications, par les dar-winistes, sur les systèmes cellulaires compliqués.Je fus stupéfait de constater qu'il n'y avait rien.Pas le moindre article, pas la moindre étude s'ef-forçant d'expliquer le processus, étape par étape,par lequel une telle complexité pouvait êtreatteinte. À ce stade, je me dis qu'il fallait trouverquelque chose, et je me mis à réfléchir à lamanière dont on pouvait bien l'expliquer.BN : Vous parlez souvent de « machines

moléculaires ». Dans l'univers moléculaire,toutes les structures de la vie sont-elles faites de

ce genre de « machines »?MB : Beaucoup d'éléments, dans les cellules,

sont des machines moléculaires. Il s'agit littérale-ment de machines faites de molécules, en ce sensqu'elles contiennent des engrenages, des vis et desboulons. On y voit comme de petits camionsmoléculaires se déplaçant le long de véritablesautoroutes jalonnées de panneaux de signalisa-tion, etc.Tout, dans la cellule n'est pas une machine. Il ya aussi des carburants, qui font fonctionner lesmachines. On y observe des éléments ressem-blant à des briques, jointes d'une sorte de ciment,qu'on ne peut pas vraiment compa-rer à desmachines, et qui font partie des structures. Maisce qui est intéressant, dans la cellule, c'est qu'elleest très élégante.BN : Parlez-nous de vos exemples favoris de

machines moléculaires.MB : Mes préférées sont celles qui nous rappel-lent les machines de notre univers quotidien.Sans doute celle qui m'intéresse le plus est-elle le« flagellum bactérien », un véritable moteurhors-bord dont se sert la bactérie pour nager. Ilfonctionne comme un moteur hors-bord qu'onfixe à un bateau pour se déplacer sur l'eau, maisau lieu d'essence, il fonctionne grâce à uncourant d'acide situé de part et d'autre de la cel-lule.Il y a des écrous et des boulons qui maintien-

nent les éléments assemblés, et une ère en formede crochet servant de joint universel, permettantà l'arbre de transmission et à l'hélice de tourner.Il existe une ancre, « un stater » qui maintientl'ensemble dans l'enceinte cellulaire et qui lui per-met de rester en place quand l'hélice tourne.Quand je montre cette structure aux gens, ils medemandent s'il s'agit d'une machine que laNASA a fabriquée, ou si elle provient d'un jour-nal d'ingénierie. Quand je leur réponds qu'il s'ag-it d'une structure biologique située à l'intérieur dela cellule, ils s'empressent de faire remarquer queces éléments ne donnent pas l'impression d'avoirété assemblés par des processus darwiniens, parpur hasard, mais plutôt d'avoir été [intelligem-ment] conçus.BN : Donnez-nous un autre exemple frappant.MB : Le réseau servant à acheminer les «marchandises » d'un côté à l'autre de la cellule.Diverses substances doivent être ache-minées, et

sont placées sur des petits camions moléculaires.Elles doivent savoir quelle direction emprunter,leur destination, le moment où elles doiventarriver, et quoi emporter avec elles, un peucomme les camionnettes de livraison de la poste.Il y a littéralement des autoroutes et une signal-isation « routière », et une foule d'autres élé-ments permettant à la cellule de bien fonction-ner.BN : Les idées de Darwin étaient-elles de la

mauvaise science ?MB : Tout dépend de ce que vous entendez parmauvaise science. Les bonnes idées et les idéesprometteuses sont de la bonne science, même sion finit par s'apercevoir qu'elles sont erronées. Jepense que Darwin avait eu une bonne idée. Sathéorie, quand il la proposa, paraissait logique.Néanmoins, même quand il la publia, en 1859,elle comportait quelques défauts. Il en étaitd'ailleurs conscient.À l'époque, on supposait que la vie, à la base,

était simple ; que les cellules étaient de simplespetites bulles de gelée ou de protoplasme. Il sepeut qu'au fil du temps, s'il avait pu examinercette simplicité plus en détail, il se serait aperçu,comme nous, que cette simplicité se compliquedans les divers organismes, au niveau desjambes, des yeux, des oreilles, etc.Il avait eu une bonne idée, mais cette dernière

s'avéra être incorrecte. Avec les progrès scien-tifiques, et l'augmentation des connaissances surla vie, nous nous sommes aperçus qu'ine-xorablement il n'était pas question de complex-ité au sommet et de simplicité à la base, mais decomplexité au sommet et d'une complexitéencore plus grande à la base.Nous avons découvert que la cellule n'est pas

une simple bulle de gélatine. Elle abrite ces« machines moléculaires » dont nous avonsparlé. Elle possède un mécanisme sophistiquéque l'homme n'a pas réussi à reproduire. Et,dans l'ensemble, elle est, dirais-je, d'une com-plexité irréductible, en ce sens que si vous luienlevez quelque chose, elle cesse de fonctionner,comme une voiture qui cesse de fonctionnerquand vous ôtez de son moteur deux de ses bou-gies. Dans la cellule, il y a aussi des pannes.Ces choses n'ont pas été expliquées dans le

moindre article par la théorie darwinienne, et ilest raisonnable de penser qu'en principe, elles ne

Une entrevue de Bonnes Nouvelles

avec le Dr Michael Behe

L'impact, sur la théorie de l'Évolution,des découvertes sur l'ADN

L'impact, sur la théorie de l'Évolution,des découvertes sur l'ADN

Le Dr Michael Behe, auteur du bestseller de 1996 Darwin'sBlack Box : The Biochemical Challenge to Evolution, estprofesseur de biochimie à Lehigh University, à Bethlehem,en Pennsylvanie. Diplômé de Drexel University en 1974 avecun baccalauréat de chimie, le Dr Behe a travaillé à sa

licence en biochimie à l'université de Pensylvanie et y a reçu son doctoraten 1978. De 1982 à 1985, il a enseigné la chimie au Queens College deNew York et, depuis lors, il enseigne à Lehigh University. En plus de sonlivre, le Dr Behe a rédigé plus de 40 articles techniques. Il vit en Pensylvanieavec son épouse et ses neuf enfants.

Page 8: L'ADN · du support » (Defeating Darwinism by Opening Minds, 1997, p 71). Ce principe se retrouve dans le code géné-tique. La molécule de l'ADN contient le lan-gage génétique,

8 Bonnes Nouvelles

peuvent être élucidées de cette manière.Avec un certain recul, l'idée de Darwin a une

application nettement plus limitée. L'Évolutiondarwinienne peut bien expliquer quand unorganisme enregistre une modification qui lui estfavorable, ce qu'explique la sélection naturelle.Par exemple, l'ours polaire, qui peut être issu del'ours brun. Elle explique la résistance desinsectes aux insecticides, et ainsi de suite. Ellepeut donc expliquer de petits changements, maisc'est au niveau des grandes choses, dans la vie,qu'elle éprouve de grandes difficultés.BN : Que voulez-vous dire

quand vous dites que quelque chose est d'unecomplexité irréductible -- que c'est complexe aupoint de ne pouvoir être simplifié -- et qu'est-ceque cela signifie au niveau de l'Évolution dar-winiste ?MB : Cela peut paraître compliqué, mais dansle fond, c'est plutôt simple. Vous avez unemachine, une certaine organisation ou un sys-tème, comportant divers éléments agissantréciproquement les uns sur les autres. Ces élé-ments accomplissent, ensemble, une certainetâche qu'ils ne pourraient pas accomplir indi-viduellement ; et si vous ôtez l'un de ces élé-ments, tout le système tombe en panne, car,pour que ce dernier fonctionne, il faut quel'ensemble de ces éléments soit présent.Prenez l'exemple du piège à souris. Ce dernier

comporte une base en bois, un ressort, unmarteau, un bras et un réceptacle. Il suffit quevous ôtiez un seul de ces éléments pour que lepiège entier cesse de fonctionner.Il est très difficile d'imaginer comment appliquerle dispositif ci-dessus à un processus à étapesmultiples dans lequel chaque étape accomplit safonction propre et améliore l'ensemble. Or, c'estprécisément ce que doit faire l'Évolution dar-winienne. Elle doit opérer en présence de sys-tèmes fonctionnant déjà, et en fonction d'unesélection naturelle s'efforçant de l'améliorer.Dans le cas du piège à souris, si vous n'avez quela base en bois, vous ne risquez pas d'attraperquoi que ce soit. La sélection naturelle n'auraitaucune raison de conserver ladite base. Même sivous y ajoutez un autre élément, vous ne pour-rez toujours pas attraper de souris. L'essentiel,avec cette « complexité irréductible » dont nousparlons, c'est qu'il existe, dans la cellule, unefoule de systèmes distincts ayant cette propriété.Si vous en enlevez un, c'est la panne générale ;rien ne fonctionne plus.C'est là un handicap majeur pour l'Évolution

darwinienne, car ces éléments ne peuvent être

assemblés au fil du temps. Il semble qu'une intel-ligence ou une agence extérieure doit êtreprésente pour que ces éléments puissent êtreassemblés [au même moment].BN : Qu'est-ce qui motive, en somme, le mou-vement de la « Conception Intelligente »[Intelligent Design] ?MB : L'idée de base sur laquelle ils s'appuient,c'est qu'en examinant les caractéristiques des sys-tèmes de la nature, on peut s'apercevoir qu'unagent intelligent a été impliqué dans l'installationde ces derniers. Songez, par exemple, au mont

Rushmore, en Amérique. On y a sculpté les vis-ages de quatre présidents américains. Quiconquen'est pas du pays n'a jamais entendu parler dumont Rushmore, et passe à proximité de cettefalaise sculptée se rendra aussitôt compte que cesquatre visages ne sont pas le produit de l'érosionou de quelque autre source dépourvue d'intelli-gence. On reconnaît aussitôt l'empreinte d'uneintelligence, d'une culture.

Ce principe s'applique à n'importe queldomaine de la nature. Supposez que vous êtesun astronome et que vous étudiez les ondesradio voyageant un peu partout dans l'univers.Elles sont généralement statiques, mais alorsque vous les écoutez, tout-à-coup, vousrecevez des signaux porteurs d'un message dugenre « Nous avons aussi envie de pizza » ou« Salutations d'Alpha Centaure ». Il seraitinsensé de prétendre qu'il s'agit simplement deforces physiques jointes par un pur hasard.Vous les attribueriez à des extraterrestres intel-ligents.Parallèlement, si vous êtes un biologiste, et

qu'en ce qui vous concerne, la cellule est unebulle de protoplasme, mais en l'étudiant de plusprès, vous vous apercevez qu'au lieu d'être sim-ple, elle est remplie de machines élégantes, bienplus compliquées que celles que nous pouvonsfabriquer, cela vous oblige à réfléchir.L'hypothèse d'une « Conception Intelligente »

postule que nous décelions la présence d'uneintelligence, que la matière, l'énergie et lesprocessus naturels en présence ne suffisent pasà expliquer comment la cellule a fini par êtreagencée de cette manière.BN : Les informations contenues dans l'ADNreprésentent-elles de la matière, de l'énergie ouautre ?MB : Excellente question. Cela remonte aux

années 60, quand un physicien insista sur le faitque l'information n'est pas liée à la matière ouà l'énergie, mais à quelque chose d'autre. Il parla

d'une feuille de papier, sur laquelle quelquechose était écrit. Il fit remarquer que la compo-sition chimique du papier et de l'encre est bienconnue, mais qu'on ne peut expliquer le mes-sage rédigé, à partir des propriétés physiques dupapier ou de l'encre.Parallèlement, nous avons découvert des infor-mations dans l'ADN, et ces informations ne setrouvent pas dans les propriétés physiques duditacide. Il est question de la manière dont les élé-ments d'ADN, les nucléotides, sont arrangés encordon. Tels une succession de lettres dans unmot, une phrase ou un paragraphe, cesnucléotides contiennent des informationsvitales indiquant à la cellule comment se fabri-quer.Par conséquent, dans la théorie de la « ConceptionIntelligente », puisque nous partons du principeque l'intelligence est quelque chose de réel, l'in-formation n'équivaut pas à la matière ou à l'én-ergie. Nous déclarons qu'effectivement il existeautre chose dans l'ADN, en l'occurrence, lacomposante « intelligence ».BN : À votre avis, qu'adviendra-t-il en 2025, dumouvement de la « Conception Intelligente » etde l'Évolution darwiniste ?MB : En 2025, la complexité que nous trou-vons à présent dans le génome de la cellulesera devenue enfantine par rapport à la com-plexité que nous aurons découverte dans lesvingt prochaines années. À mesure que nousnous familiarisons avec la cellule, danschaque cas, nous constatons qu'elle est infin-iment plus sophistiquée, plus élégante et pluscompliquée que nous l'avions imaginé, etcette tendance est loin de s'amenuiser.Mes écrits à propos d'une conception intel-

ligente passeront pour enfantins, comparés àce que nous continuerons de découvrir. Amon avis, on croira davantage à une con-ception intelligente. Le problème, par con-tre, est plus politique que scientifique.L'argument scientifique est facile à compren-dre, mais certaines personnes se sontengagées vers le matérialisme. Pour que laconception intelligente soit beaucoup plusacceptée par la science, cela devra changer.Pour que les choses puissent changer, il

faudrait, entre autres, que les étudiants et lesjeunes savants plus ouverts à la conceptionintelligente se mettent à choisir des carrièresscientifiques et se prononcent plus souvent.Si un nombre non négligeable d'individus sedéclarent ouverts à l'idée de conception intel-ligente, à mon avis, le darwinisme s'écrouleraimmanquablement.

À présent, si ce dernier subsiste, c'estuniquement dû au fait que des savants, quiont leur propre idée du monde, font en cesens pression sur leurs collègues. Si un nom-bre significatif de savants se dissocient de cepoint de vue, le darwinisme devra faire sespreuves, et je ne pense pas qu'il le pourra.BN

A mesure que nous nous familiarisonsavec la cellule, dans chaque cas, nousconstatons qu'elle est infiniment plussophistiquée, plus élégante et plus com-pliquée que nous l'avions imaginé, etcette tendance est loin de s'amenuiser

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Les chercheurs de dinosaures, dans le mondeentier, ont été stupéfaits d'apprendre la

découverte, en mars 2005, d'un os fossilisé dejambe de tyrannosaure rex vieux de 70 millionsd'années contenant du tissu mou non fossilisé,apparemment des vaisseaux et des globules san-guins, ce qu'on avait toujours cru impos-sible,vu l'âge présumé de ces fossiles.Les méthodes utilisées

pour extraire le tissu

mou « semblent bousculer les théories acceptéessur la fossilisation, pouvait-on lire dans leChicago Tribune du 24 mars. La logique sug-gère que lorsque des animaux comme lesdinosaures mouraient, il y a des millions d'an-nées, et étaient couverts de boue et de vase, desminéraux inertes dans le sol s'infiltraient peu àpeu dans les tissus osseux, remplaçant toute

matière organique. Les minéraux transformaientl'os en une roche fossilisée, et étaient supposésdétruire tout tissu mou ».BBC News Online précise : « Normalement,

quand un animal meurt, les vers et les insectesdévorent aussitôt tout ce qui est mou. Ensuite, lesos s'enlisent de plus en plus profondément dans laboue, se réchauffent, sont pressés, et sont rem-placés par des minéraux qui les pétrifient ».Comment cette étonnante découverte a-t-elle

été faite ? Pendant des années, Mary HigbySchweitzer, une paléontologue au North

Carolina State University et auMontana State University avait faitdes expériences, essayant de dis-

soudre chimiquement les minéraux deplusieurs fossiles, supposés être minéralisés à

100%, afin d'étudier les éventuels résidus.Elle venait de travailler sur un fragment de

fémur, de 8 cm, de tyrannosaure rex fossilisébien conservé, découvert peu avant dans l'Étatdu Montana. Lorsqu'elle et son adjoint semirent à dissoudre la pierre dudit fossile, ilsdécouvrirent une gangue de substance osseuseélastique qui, examinée au microscope, semblaitcomporter des vaisseaux sanguins, des ostéo-cytes, et plusieurs autres caractéristiquesorganiques notoires.

Ils répétèrent l'expérience 17 fois avant d'êtreconvaincus qu'ils étaient bien en présence detissu de tyrannosaure rex. Ils poursuivirent ceprocessus avec d'autres fossiles, et découvrirentdes substances analogues dans les os de deuxautres tyrannosaures et d'un hadrosaure de 80millions d'années.« Ils étaient tous préservés un peu différemment,mais ils contenaient tous des substances très ana-logues à celles du T. rex, expliqua-t-elle. Trouverce genre de substances dans des os de dinosaurespourrait fort bien ne pas être un événement aussirare que nous l'avions cru ».Pendant des années, les paléontologues ont pré-tendu que les substances organiques, comme lesvestiges d'animaux, ne pouvaient pas êtrepréservées plus de 100 000 ans. « Nos connais-sances relatives à la manière dont les fossilessont préservés ne sont peut-être pas aussi com-plètes que nous le pensions », a déclaréSchweitzer (Agence France Presse, 29 mars2005). C'est le moins qu'on puisse dire !Malheureusement, cette étonnante découverte

ne semble guère avoir incité les paléontologues àse poser la question que l'on voudrait qu'ils seposent : « Nos théories et nos méthodes de data-tion sont-elles vraiment aussi fiables que lessavants l'ont supposé ? »

par Mario Seiglie, Tom Robinson et Scott Ashley

Dieu, la science et la BibleDes nouvelles scientifiques à propos de Dieu et de la BibleDieu, la science et la BibleDes nouvelles scientifiques à propos de Dieu et de la Bible

Du tissu mou non fossilisé découvert dans des os de dinosaures

Le crâne brisé de 36 000 ans était le chaînon manquant entre l'homme deNéandertal et l'homme moderne, avait déclaré à ses collègues le pro-

fesseur Reiner Protsch von Zieten. Ses autres découvertes remarquables com-prenaient les vestiges d'une femme supposée avoir vécu il y a 21 000 ans, etd'un homme il y a 29 400 ans. Les résultats des experts en datation au car-bone 14 servaient depuis longtemps à étayer l'hypothèse selon laquelle lesNéandertaliens avaient vécu en Europe du Nord, et coexisté, commeespèces distinctes, avec des humains anatomiquement modernes.Il y avait seulement un « petit » problème. Le professeur ne savait

pas comment faire fonctionner son équipement de datation au car-bone 14, et les experts officiels en conclurent qu'il avait inventé lesdates avancées. Les restes de squelettes qu'il avait datés entre 21000 et 36 000 ans furent datés par d'autres comme bien moinsanciens. L'un des crânes s'avéra être celui d'un homme décédéil y a environ 250 ans, vers 1750.Le 19 février 2005, The Gardian annonça qu'on avait « prié » ledit

professeur de l'université de Francfort de partir en retraite, du fait des nom-breux « subterfuges et manipulations » auxquels il s'était livré pendant sacarrière académique de trente ans.Le scandale éclata quand on le surprit essayant de vendre la collection de

crânes de chimpanzés de l'université.Une enquête révéla qu'en plus d'avoir créé des faux, il avait plagié les oeu-

vres d'autres savants et avait fait passer de faux fossiles pour des originaux.« C'est extrêmement embarrassant, allait déclarer le Pr Ulrich Brandt, respon-sable de l'enquête. Bien sûr que l'université est désolée de cet état de fait ! ».

À la suite de ce scandale, l'anthropologie va devoir entièrement réviser sontableau de l'homme moderne entre 40 000 et 10 000 ans, a déclaré le PrThomas Terberger de l'université allemande de Greifswald, qui a découvertla supercherie.Pourquoi le Pr Protsch a-t-il eu recours à ce genre de supercherie ? « Si vous

découvrez un crâne qui a plus de 30 000 ans, c'est sensationnel, explique le PrTerberger. Si vous en découvrez trois, vous devenez célèbre ; votre carrière s'enressent positivement. Tout compte fait, c'est d'ambition qu'il était question ».

Ce n'est pas la première fois que ce genre de subterfuge est commis dansces sphères. Le tristement célèbre homme de Piltdown, découvert

en Angleterre en 1912, annonçant le chaînon manquant tantattendu entre l'homme et le singe, c'est seulement en 1953, 40ans plus tard, qu'on s'aperçut qu'il s'agissait d'unesupercherie. Quand on l'examina de plus près, on s'aperçutque l'homme de Piltdown était un crâne d'homme ayant vécu600 ans auparavant, et qu'on lui avait emboîté une mâchoire

d'orang-outan, les deux vestiges avaient été teints pour donner l'im-pression qu'ils étaient nettement plus vieux.

Pourquoi fallut-il autant de temps aux savants pour s'en rendre compte ?Robert Foley, directeur du Centre Leverhulme d'Études sur l'ÉvolutionHumaine à l'université de Cambridge, l'explique dans l'édition du 15 mars deThe Scientist : « Si l'homme de Piltdown a eu tant de succès, c'est dû, engrande partie, au fait que cela correspondait à l'idée de ce que les gens sefaisaient de l'homme primitif ».Il a fallu trente ans pour découvrir la dernière supercherie en date ; l'his-

toire se répète. Il semble que le désir de bien des gens de croire en l'Évo-lution ait joué pour beaucoup dans la fabrication de fausses preuves, pen-dant tant d'années.

La datation frauduleuse d'un expert,désastre pour l'homme de Néandertal

Tyrannosaure rex (à gauche)allosaure et spinosaure

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10 Bonnes Nouvelles

Une équipe de savants, dans un laboratoire duDépartement Américain de l'Énergie, dans

l'État de Washington, a découvert le moyen deproduire en quelques jours ce qui était supposéprendre à la nature plusieurs millions d'années,pétrifier du bois (EurekAlert, 24 janvier 2005).La pétrification est un aspect du processus dit

« de remplacement » dans la minéralisation. Elledécrit généralement le processus par lequel lebois est remplacé, molécule par molécule, par dela silice (opale, calcédoine).Les forêts pétrifiées des États de l'Ouest améri-cain en constituent des exemples magnifiques.Des forêts entières ont été ensevelies par la cen-dre d'éruptions volcaniques et leur ensevelisse-ment (sans oxygène) a empêché l'entière décom-position des bois en présence. Par la suite, de lasilice s'est dissoute dans de l'eau s'infiltrant dansla cendre, et celle-ci a peu à peu remplacé lesfibres de cellulose des branches.

Le remplacement est si infime que, dansl'ensemble, la structure du bois est préservée, ycompris les anneaux de croissance, l'écorce, etautres caractéristiques notoires.On croit généralement que cela prend un tempsconsidérable. Dans le cas de la forêt pétrifiée deGinkgo, un parc national à l'ouest du fleuveColumbia au centre de l'État de Washington, onpensait que des arbres avaient été enfouis sansoxygène sous de la lave, il y a des millions d'an-nées (Associated Press, 25 janvier 2005).Or, Yongsoon Shin et ses collègues du Pacific

Northwest National Laboratory de Richland,dans l'État de Washington, ont accompli la mêmechose en moins d'une semaine. Comment ?

Ils ont mis un cube de bois d'un centimètre decôté dans un bain d'acide pendant deux jours,l'ont submergé dans une solution à la silicedeux autres jours… l'ont séché à l'air, ils l'ontplacé dans une fournaise remplie d'argon, ontfait monter la température à 1400oC, l'ont cuitpendant deux heures, puis l'ont laissé refroidirdans de l'argon, à température ambiante.Et voilà ! Du bois pétrifié instantané ! La silice

s'étant combinée au carbone encore présent dansla cellulose pour former un nouveau carbure desilice, une céramique, du Sic.D'après Shin, le matériau repro-duit exactement l'architecture dubois (EurekAlert).Pourquoi suppose-t-on que ce

processus a dû prendre un tempsconsidérable pour s'effectuer dansla nature ? Parce que cela s'ac-corde avec les suppositions toutes faites des évo-lutionnistes d'ères géologiques caractérisées parune lente accumulation de sédiments dans unpassé uniforme n'ayant connu pratiquementaucun changement cataclysmique pendant desdurées interminables.Or cela n'a pas nécessairement été le cas.

Comme l'a fait remarquer la revue Création, « ilexiste de nombreuses preuves que la pétrificationne requiert pas beaucoup de temps. L'eauchaude riche en minéraux comme la silice, telleque celle présente dans plusieurs sources àYellowstone, a pétrifié un morceau de bois enseulement un an » (mars/ mai 1999, p 20, citantA. C. Sigleo, « Organic Chemistry of SolidifiedWood », Geochimica et Cosmochimica Acta,1978, vol. 42, p 1397-1405).On sait à présent que la pétrification peut s'ef-

fectuer en laboratoire beaucoup plus rapidement.

Effectivement, quand on songe à tous les fac-teurs naturels ayant joué pendant seulementquelques milliers d'années, les volcans, lesintempéries, l'érosion, les changements de pres-sion et de température et, si vous croyez ce quedéclare la Bible, le Déluge qui eut lieu il y aquelque 4300 ans, avec le déplacement desplaques tectoniques qui dut avoir lieu, faut-il vrai-ment s'étonner si du bois a pu se pétrifier rapide-ment et non sur plusieurs millions d'années ?Bien sûr, dans certains cas, il se peut que la pétri-fication ait pris longtemps. Il est difficile de le

savoir. Nombreux sont les parti-sans de la Création qui prétendentque la terre n'a que 6000 ans. Cen'est pas ce que la Bible déclare.Le premier chapitre du livre de

la Genèse décrit essentiellementune période de renouvellement et

de restauration de la surface terrestre, qui avaitété détruite dans une calamité antérieure, entreles versets 1 et 2. La restauration et la créationde l'homme a eu lieu il y a environ 6000 ans.Par contre, la terre semble être bien plus anci-enne. On ferait bien de ne pas accepter comme

dogme ce que la communauté scientifique ditsavoir à propos des prétendus millions ou cen-taines de millions d'années nécessaires pour quetelle ou telle chose ait pu se produire. Lesexpériences en laboratoire mentionnées plushaut le prouvent. Il importe de faire preuve de circonspection

quand l'opinion « scientifique » paraît con-tredire la Bible. Il est vrai que dans ce domaine,on ne comprend pas toujours ce que déclarentles Écritures, mais il arrive aussi que les savantsne sachent pas de quoi ils parlent.

En une semaine, des savantsfabriquent du bois pétrifié

Le mouvement en faveur d'une conceptionintelligente [Intelligent Design] provoque des

remous par ses tentatives visant à déloger ledogme évolutionniste et à le remplacer par unexamen honnête des faits prouvant l'existenced'un Créateur.Le dernier incident en date s'est produit quand

Richard Sternberg, éditeur en chef d'un journaldu Smithonian Institute de Washington, aautorisé la parution, dans la prestigieuse publi-cation Proceedings of the Biological Society ofWashington, d'un article favorable à laConception Intelligente. Il ne s'attendait pas auxinvectives des évolutionnistes haut placés, aumusée même et de par le monde. « Je passe mon temps à me demander commentsauvegarder une carrière scientifique », a écritSternberg à David Klingoffer dans un article duWall Street Journal. Sternberg, qui est titulairede deux doctorats en biologie, a déclaré que bienque travaillant encore au département de zoolo-gie du musée, il a été expulsé de son bureau etest snobé par ses collègues, qui lui conseillent de

porter plainte auprès du bureau américain deConseils Spéciaux. Il estime être victime de dis-crimination religieuse. L'article en question - The Origin of Biological

Information and the Highier Taxonomic Categories,rédigé par Stephen Meyer, docteur en philoso-phie biologique, cite des biologistes et despaléontologues diplômés d'établissementscomme Cambridge, Oxford, Yale et l'universitéde Chicago qui critiquent certains aspects del'Évolution darwinienne.L'article fait remarquer que les partisans de la

théorie de Darwin sont incapables d'expliquercomment autant de types variés d'animaux ontsoudain surgi pendant la brève périodegéologique dite « explosion cambrienne ». Il précise en outre qu'il faudrait au mécanisme

darwinien plus de temps pour que les informa-tions génétiques puissent être produites, et il sug-gère qu'une conception intelligente fournisse unemeilleure explication.Klinghoffer écrit que « De toute manière, la

conception intelligente n'est pas réellement faitesur mesure pour une religion quelconque.Quand le philosophe britannique athée AntonyFlew a fait, cet hiver [2005], la une de l'actualitéen déclarant être devenu croyant… il indiquait

qu'une conception intelligente était plausible.Le darwinisme, par contre, est un ingrédient clefdu laïcisme, foi quasi religieuse agressive dénuéede sacré. Dans le cas de Sternberg, sous bien desaspects, on croirait qu'une religion persécute unrival, exigeant la loyauté de quiconque pénètredans l'une de ses églises, comme le MuséeNational d'Histoire Naturelle » (The Branding ofa heretic, The Wall Street Journal, 28 janvier 2005).

Cette citation indique que le darwinisme passe,en somme, pour une religion pour beaucoup degens, une religion comprenant des adeptes fana-tiques prêts à dénigrer et à persécuter tout col-lègue osant proposer une autre explication del'origine et du développement de la vie sur terre.Il sera intéressant de suivre le cas de Sternberg

pour voir où cela mènera. Sera-ce tout comptefait une victoire pour les évolutionnistes dansleurs efforts continuels visant à étouffer la dis-cussion d'autres points de vue à propos de l'o-rigine et du développement de la vie sur notreplanète ?

Des experts irrités par un articlesur la « Conception Intelligente »

Dans le cas de Sternberg, sous biendes aspects, on croirait qu'une reli-gion persécute un rival…

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Relevez le défi que Dieu vous lance

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Jacques Cartier, Samuel de Champlain,Jean Nicolet, Jacques Marquette et LouisJolliet, les Sieurs de La Salle, des

Groseillers, de Monts, de Roberval… évo-quent pour nous l'époque des grandes explo-rations, de la découverte. De leur temps, tousces hommes posèrent le pied sur des terresinconnues et les revendiquèrent au nom de« Sa Majesté ».Ces globe-trotters d'antan consacrèrent leur

vie à la découverte de ces terres lointaines etinconnues, espérant, dans certains cas, ydécouvrir aussi des richesses. Bien desvoyageurs s'embarquèrent sur de frêlesembarcations dans des eaux inexplorées, pourdes périples qui durèrent, dans certains cas,bien des années. Ils le faisaient pour Dieu etpour la patrie (bien que l'argent et l'aventurey soient pour quelque chose aussi) exposantparfois leur vie à de graves dangers, risquantd'être attaqués par des sauvages ou de devenirla proie de terribles maladies. Époque, certes,dramatique !Vous êtes-vous jamais demandé comment lesgens vivaient en ce temps-là ? J'y ai souventréfléchi. De nos jours, on peut généralement,en un temps record, se rendre dans ces con-trées jadis exotiques. Ayant beaucoup voy-agé, du hublot de l'avion en regardant lesvastes terres survolées, je me souviens m'êtredemandé quelle vie pouvaient bien avoir cesanciens explorateurs. Nous avons tous entendu parler de Stanley

et de Livingston, de leurs péripéties dans lesjungles africaines. L'Afrique demeure mys-térieuse. À quoi ressemblait-elle en ce temps-là ?À des milliers de kilomètres de là, en loin-

taine Australie, à quoi pouvait bien penser lecapitaine Cook quand son vaisseau pénétradans Botany Bay, en avril 1770 ? À quoi lecapitaine hollandais Willem Jansz pouvait-ilbien penser quand, 164 ans plus tôt, il s'étaitapproché de l'Australie ? Ces deux « maîtres à bord » se trouvaient àdes milliers de kilomètres, et à de longs moisde route de leurs ports d'attache. Qui eut puprévoir ce qu'ils allaient affronter dans ces ter-res si lointaines ? Peu importe leurs pensées àl'époque, ce qui est certain, c'est qu'ils étaient

loin de se douter de l'aisance avec laquellenous accomplissons des faits si difficiles poureux.Nous prenons aujourd'hui pour acquis les

vols de quelques heures nous projetant surdes distances qu'il fallait jadis des semaines oudes mois pour parcourir. Ces individusétaient isolés de leurs bases pendant des mois,pour ne pas dire des années. A présent, noussurvolons des continents et des océans sansmême nous soucier du temps qu'il fait àquelques milliers de mètres en dessous.Nos maisons sont équipées de boîtes à

images nous montrant, technicolor oblige, ununivers qu'il leur fallut toute une vie pourdécouvrir. Les maladies dont ils furent affec-tés ont quasiment toutes été vaincues par lamédecine moderne. Les satellites permettentde nous situer quasi instantanément, à la sim-ple pression d'un bouton.Tous ces gadgets sont notre lot quotidien. Etnous sommes plutôt blasés. Or, du temps desgrandes explorations, ces « luxes » passaientnon seulement pour impossibles, mais surtoutpour inimaginables. Si l'on avait parlé detelles choses, on aurait risqué d'être accusé desorcellerie ou de blasphème contre le Tout-Puissant.Les mentalités changent au fil du temps. Lesexplorateurs se reposaient sur leurs convic-tions et sur leur devoir envers Dieu. Aprésent, nous sommes bien plus difficiles àconvaincre, et la réalité de Dieu est douteusedans l'esprit de beaucoup. On va bien jusqu'àmentionner une Force motrice supérieure ouune Source originale, mais dans les sphèresscientifiques, ces qualificatifs ne sontemployés qu'avec parcimonie.

Les faits confirment la Bible

Peut-on savoir si Dieu est réel et si la Biblereprésente Sa Parole ? Au début du XIXe siè-cle, on se mit à douter de l'authenticité desSaintes Écritures. Or, les découvertes et lesfouilles de cités anciennes comme Babylone,Ur, Ninive et Calach, étonnèrent les intel-lectuels.À présent, plusieurs villes clefs de l'Ancien

Testament ont été découvertes, ainsi que lesnoms de beaucoup d'individus particuliers

cités dans la Bible. Et pourtant, en dépit detant de découvertes étonnantes, nombreuxsont ceux qui doutent encore de la validitédes Écritures et de l'existence de Dieu.Pour bon nombre d'érudits, les premiers

chapitres de la Bible sont pure mythologie.Selon eux, il s'agit d'anciens écrits d'unenation minuscule assoiffée de célébrité et pré-tendant, pour y parvenir, que Dieu l'auraitguidée. L'ancienne nation d'Israël, notam-ment le peuple juif, aurait, selon, eux, inven-té Dieu en racontant des fables de ses inter-ventions dans les affaires humaines.Ces érudits s'étonnent parfois quand on parlede découvertes comme celle annoncée par lesarchéologues israéliens Eli Shukron et RonnyReich. Dans un communiqué de l'AssociatedPress, le 23 décembre 2004, ils ont en effetpublié la remarquable découverte du réservoirbiblique de Siloé mentionné dans l'Évangilede Jean (9 : 7, 11), enseveli depuis la destruc-tion de Jérusalem en l'an 70 de notre ère. «Dès que nous l'avons découvert, il y a quatremois, nous avons aussitôt été convaincus qu'ils'agit du réservoir de Siloé », déclaraShukron.En plus de son emplacement, décrit dans

plusieurs documents anciens, cette découvertea été confirmée par des fragments de poteries,un bouchon d'amphore, et plusieurs pièces demonnaie de l'ère biblique se trouvant sur leditlieu.

Dieu est-Il réel ?

Il y a quelque temps, on a pu lire dansplusieurs journaux occidentaux les résultatsd'un sondage religieux. Quand on demanda àun échantillon d'adultes s'ils croyaient enDieu, entre 60 et 75% d'entre eux répondirentpar l'affirmative. Néanmoins, ils précisèrentque leur foi modifiait très peu leur vie de tousles jours, leur lieu de travail et leur profession,et n'avait aucun rapport avec leurs faussesdéclarations d'impôts ou les mensonges qu'ilsprofèrent à propos de telle ou telle chose.Un pourcentage encore moindre d'entre euxdéclara croire au ciel. Un nombre encore plusréduit croyait aux miracles, même s'ilsespéraient souvent en voir un, et seulement25% d'entre eux croyaient aux anges. Le pub-

À l'époque des grandes explorations, des visionnaires s'aventurèrent sur des mers inconnues, à la découverted'horizons nouveaux. Dieu nous lance aussi, à présent, un défi colossal pour un autre type d'exploration. Êtes-vous prêts à le relever ?

par Les McCullough

Relevez le défi que Dieu vous lance

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lic, dans son ensemble, se déclarait plutôt nonpratiquant.Peut-être vous demandez-vous si Dieu est

réel. Dites-vous bien que son existence nedépend pas de pourcentages, de sondages oude votes majoritaires.Dieu existe. Il est réel. Il est maître de l'ultimedestinée de l'humanité. Le fait que vous ycroyiez ou non ne fait aucune différence. Dieu vous lance un défi. Peu importe vos

doutes : « Souvenez-vous de ce qui s'est passédès les temps anciens ; car je suis Dieu, et iln'y en a point d'autre, je suis Dieu, et nul n'estsemblable à moi. J'annonce dès le commence-ment ce qui doit arriver, et longtemps d'a-vance ce qui n'est pas encore accompli ; je dis: Mes arrêts subsisteront, et j'exécuterai toutema volonté » (Ésa. 46 : 9-10). Certaines déc-larations ont été faites il y a bien longtemps.Certains événements, qui avaient été annon-cés, se sont accomplis. L'humanité a beau endouter, cela ne change rien.

Comprenons-nous ce qu'Il déclare ici ?L'Éternel se dit si puissant qu'Il est à mêmede prophétiser l'issue d'une chose dès le com-mencement. Il choisit les circonstancesadéquates, et les fait s'accomplir.Une autre déclaration merveilleuse est faite

un peu plus loin, au verset 13. Il annonce sonsalut. Le restant de la Bible enseigne précisé-ment cela, nous pouvons tous, individuelle-ment, partager cette promesse. Mais qu'est-ceque cela signifie ?Par « salut », il faut entendre « vie éternelle ».Pouvez-vous vous imaginer vivant éternelle-ment dans la joie et l'abondance ? Dans la vieque Dieu promet, rien ne se détériorera ;point de vieillissement au fil des années,aucune limitation liée à la santé ni à l'ap-parence physique ou le genre.L'humanité se débat autant qu'elle peut pourdécouvrir d'autres moyens de prolonger lavie. Dans bien trop de cas, il s'agit de pro-longer de plusieurs mois ou de quelquesannées une santé chancelante. Dieu, lui, nouspropose de vivre éternellement, non de vivreavec une santé précaire, une ouïe ou une vues'amenuisant, mais une vie abondante avecune parfaite santé, et une existence sans lim-ites, pleine de réalisations merveilleuses. Queldon ineffable !

Avons-nous honte d'être croyants ?

Michael Mann, un éditeur occidental connu,a déclaré ceci à propos de la religion : « Nousavons un peu honte de la religion. Les médiasn'en parlent guère, et les marchands de livresrefusent d'évoquer le succès remporté par lasection spirituelle souvent reléguée au 3e étagede leurs magasins. Les gens craignent tou-jours de passer pour des farfelus ».

Que c'est triste ! Nous autres occidentaux,nous craignons souvent de passer pour desgens bizarres devant nos amis ou nos con-naissances et, ce faisant, nous évitons lesquestions importantes de la vie, préférantnous attarder sur des sujets moins débattus. Nous avons besoin de connaître la réalité deDieu. Son existence est aisément prouvable.Êtes-vous disposé à contempler la possibilitéqu'un Dieu omniscient et omnipotent règne

sur les affaires humaines ? Nous devrions nous soucier de ce que Dieu

pense plutôt que de l'opinion des autres. Quedirons-nous à Dieu au jour du jugement ?« Car il nous faut tous comparaître devant letribunal de Christ, afin que chacun reçoiveselon le bien ou le mal qu'il aura fait, étantdans son corps » (II Cor. 5 : 10).Cette vérité est réitérée dans Romains 14 : 11-12 : « Car il est écrit : Je suis vivant, dit leSeigneur, tout genou fléchira devant moi, ettoute langue donnera gloire à Dieu. Ainsi, cha-cun rendra compte à Dieu pour lui-même ».

Ne pas être incrédule

Dieu comprend nos faiblesses et notremanque de foi. Songez à l'exemple de l'apôtreThomas. Il n'était guère pressé de croire enla résurrection de notre Seigneur. Ses amisne pouvaient pas le convaincre : « Si je nevois dans ses mains la marque des clous, et sije ne mets ma main dans son côté, je necroirai point » (Jean 20 : 24-25).Huit jours plus tard, Jésus apparut aux

disciples : « Puis il dit à Thomas : Avance

12 Bonnes Nouvelles

Le défi qui nous est lancé estinfiniment plus importantque les défis lancés auxexplorateurs d'autrefois ; Ilest porteur de récompensesbien plus magistrales.

ici ton doigt, et regarde mes mains ; avanceaussi ta main, et mets-la dans mon côté ;et ne sois pas incrédule, mais crois » (ver-set 27).Cela s'applique aussi à nous, en ce XXIe siè-cle. « Ne sois pas incrédule, mais crois ».Jésus fournit une preuve à Thomas. Il dit :

« Avance ta main, et mets-la dans mon côté». Plutôt dramatique, comme preuve qu'Ilétait mort, puis ressuscité ! Vous pouvez, vous aussi, prouver l'existencede Dieu. Vous le pouvez, si vous êtes disposéà le faire. Nous ne pouvons pas littéralementmettre notre main dans les cicatrices de Jésus,mais nous disposons du témoignage de ceuxqui étaient présents quand cela eut lieu. Il adit et fit accomplir des choses étonnantes;vous pouvez en prendre connaissance dans laBible. Vous pouvez lire la vraie histoire deJésus-Christ.Il importe que vous sachiez que Dieu est réel,qu'Il est le Créateur de toutes choses, l'Auteurde la vie. Qu'Il est notre rédempteur !Nos publications expliquent ces choses en

détail. Nous vous lançons le défi de les lire,et de prouver ce que nous déclarons. Jésus estvivant, et vous pouvez en être certain.

Êtes-vous disposé à vous laisser convaincre?

Personne ne peut vous obliger à croire tantque vous n'êtes pas disposé à faire preuved'objectivité. Croire au Dieu vivant et en SonFils Jésus-Christ est une étape majeure. Ilimporte que vous soyez disposé à vous laiss-er convaincre. Que faut-il qu'il arrive pour que ce soit le cas ?Pour certains, une prière exaucée de manièreémouvante ; pour d'autres, une interventiondivine dans un problème familial majeur ;pour tel autre, la découverte d'un conjointquand cela semblait une impossibilité.Cela peut exiger des prières. Peut-être ne

croyez-vous pas qu'on puisse être exaucé ?Ne sous-estimez pas cette étape. Relevez ledéfi et parlez à Dieu. Vous risquez d'être sur-pris de ce qui peut se produire. Souhaitez-vous croire ? Des prières sont

exaucées. Comme nous l'avons vu plus haut,un défi fut lancé aux incrédules de l'époqued'Ésaïe. Cela vaut bien d'être répété : «Souvenez-vous de ce qui s'est passé dès lestemps anciens ; car je suis Dieu, et il n'y en apoint d'autre, je suis Dieu, et nul n'est sem-blable à moi. J'annonce dès le commence-ment ce qui doit arriver, et longtemps d'a-vance ce qui n'est pas encore accompli ; je dis: Mes arrêts subsisteront, et j'exécuterai toutema volonté » (Ésa. 46 : 9-10).

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Le fossé entre l'Europeet les Etats-Unis s'élargit

Après l'Empire : Essai sur la décompositiondu système américain (2003) est un best-seller en France et en Allemagne, bien

qu'ayant peu de succès aux Etats-Unis, ce quin'est pas étonnant, vu le portrait très négatifqu'il trace de ceux-ci. L'auteur, Emmanuel Todd, fait des recherch-

es à l'Institut National d'ÉtudesDémographiques de Paris. Celui-ci expliqueque le vrai combat de l'Amérique est uneaffaire d'économie et non de terrorisme. Selonlui, les États-Unis se battent pour maintenirleur statut de centre financier mondial endéployant symboliquement leur puissance mil-itaire au cœur de l'Eurasie, essayant d'oublierentre-temps - et d'inciter les autres à ignorer -la faiblesse industrielle américaine, ses besoinsfinanciers, et son caractère de prédateur.Expliquant l'optique que lui et beaucoup

d'autres ont de l'impact du combat antiterror-iste, Todd pense qu’au lieu de renforcer l'imagede leadership global que l'administrationprésente à Washington souhaitait projeter, samarche forcée dans la guerre a provoqué undéclin rapide de son statut international.

Un pays militariste, nerveux, incertain etanxieux?

Comme c'est étrange ! Après les premières élec-tions vraiment démocratiques réussies enAfghanistan et en Irak dans les tempsmodernes, et l'indication de changements signi-ficatifs possibles en Egypte, au Liban et dansl'Autorité palestinienne, on reconnaît sans con-viction qu'il se peut que la stratégie deWashington au Moyen-Orient ait été la bonne.Néanmoins, l'intelligentsia européenne, dans

l'ensemble, ne partage pas cette opinion.Emmanuel Todd pense que les efforts mili-taires américains sont, en fait, un signe de faib-lesse et non de force.Selon lui, en attaquant certains pays, les Etats-

Unis fournissent au monde une indication deleur puissance actuelle. Attaquer les faibles estune preuve peu convaincante de leur prétendueforce. Ils prétendent demeurer la superpuis-sance mondiale dont le monde ne peut se pas-

ser, en attaquant des adversaires insignifiants. Et ce pays militariste, agité, hésitant et inquiet,qui répand le trouble de par le monde, nesaurait être, toujours selon cet auteur, la nationindispensable qu'elle prétend être et n'est assuré-ment pas ce dont le restant du monde a besoinen ce moment.

Pour ce qui est des motivations américaines,Todd ne tient pas compte de faits historiquesimportants qui indiquent plutôt le contraire.Les États-Unis ont combattu dans deux guer-res mondiales pour libérer l'Europe (et unegrande partie du monde) de l'agression militaireallemande et japonaise. Ils ont mené des con-flits plus réduits en Corée et au Vietnam, et ontlutté contre des dictatures brutales dans laGuerre du Golfe, en Afghanistan et en Irak. Àprésent, plusieurs centaines de millions de per-sonnes dans divers pays jouissent de liberté etde prospérité, du fait d'interventions militairesaméricaines.En dépit des déclarations dures et erronées quis'y trouvent, ce livre donne à réfléchir. Ce qu'ilimporte de comprendre, c'est qu'il décrit lesidées que des millions de gens, pas seulementen Europe mais aussi ailleurs dans le monde, sefont sur l'Amérique.

Des États-Unis d'Europe

Les sentiments anti-américains jouent pourbeaucoup dans les efforts en faveur de l'unifica-tion de l'Europe pour faire de cette dernière unesuperpuissance rivalisant avec les États-Unis.« À l'aube du XXIe siècle, une révolution

géopolitique aux répercussions historiquess'amorce de l'autre côté de l'Atlantique : l'unifi-cation de l'Europe. Vingt-cinq pays se sont unis- et une douzaine d'autres sont sur la liste d'at-tente - pour bâtir une économie, une culture etun gouvernement communs. L'Europe d'au-jourd'hui est beaucoup plus intégrée qu'à n'im-porte quelle autre époque depuis l'EmpireRomain »C'est ainsi que débute le prologue de l'ouvrage

The United States of Europe, un livre paru récem-ment et ayant pour auteur le journaliste duWashington Post, T.R. Reid, ancien directeur

du bureau londonien.Lors d'une interview radiodiffusée, Reid a qual-ifié l'Union Européenne de pire menace pour lesintérêts américains dans le monde. Il a préciséque l'Europe dépasse à présent l'Amérique danstous les domaines, excepté le domaine militaire.L'Union Européenne « a une plus forte pop-

ulation, de plus grandes richesses, et plusd'échanges commerciaux que les Etats-Unis.Elle a plus de suffrages que ces derniers danstous les organismes internationaux, et elle versede plus grosses sommes d'entraide qu'eux pourle développement. Résultat : elle exerce uneinfluence économique et politique globale quiremplit la fonction que ses dirigeants souhaitentqu'elle remplisse ; ils veulent qu'elle devienne unedeuxième superpuissance aussi influente que lesEtats-Unis. »Le titre de son livre tire son inspiration du

défunt homme d'État britannique WinstonChurchill qui, après la IIe Guerre mondiale,avait déclaré que le meilleur moyen d'éviter unautre conflit européen majeur était de créer desÉtats-Unis d'Europe. Soixante ans plus tard, lesEuropéens sont sur le point d'atteindre cetobjectif. Une Constitution européenne, une foisacceptée, cimentera l'Union totale envisagée parses fondateurs.

L'euro, une arme contre le dollar

Le lancement de l'euro était un tournant décisifdans l'officialisation de l'Union Européenne.Cette devise rivalise aujourd'hui avec le dollaraméricain en matière de suprématie financièreglobale.« Dès son introduction, l'euro a eu plus d'util-isateurs que le dollar américain. Comme mon-naie d'échange pour une zone monétaire com-prenant deux des cinq pays les plus riches dumonde (la France et l'Allemagne), et quatre desdouze pays les plus influents (l'Allemagne, laFrance, l'Italie et l'Espagne), l'euro est devenula devise la plus importante du monde dès sonlancement.«Néanmoins, les Européens ont bien d'autresambitions. L'euro a été conçu spécialementpour contrecarrer l'hégémonie globale du dol-

Dans l'ensemble, l'Europe s'irrite de la prééminence des États-Unis dans le monde. Depuis quelques décennies, levieux continent rêve de posséder sa propre superpuissance pour les défier, et l'Union européenne joue de plus enplus ce rôle. Trois ouvrages expliquent la pensée des Européens et leur ressentiment pour l'Amérique, et la Biblerévèle comment cela finira.

par Melvin Rhodes

Le fossé entre l'Europeet les Etats-Unis s'élargit

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14 Bonnes Nouvelles

lar américain comme devise de réservespréférée et comme unité standard d'échangedans les transactions financières interna-tionales. » Reid termine ce paragraphe en citantl'analyste britannique Will Hutton : «Avec l'eu-ro, l'UE dispose à présent de l'arme dont elle abesoin pour se défendre » (p 64).Les États-Unis favorisent l'implantation de

l'euro par leurs dépenses excessives et leursemprunts énormes. Ces facteurs incitent lesgens à se méfier de l'Amérique et réduisent lavaleur de la devise américaine. Si cela pousseles États-Unis à exporter davantage, cela inciteaussi le monde à moins leur faire confiance et

à se tourner vers l'Union Européenne.

Le rêve européen plutôt qu'américain

The European Dream (2004) est un autre livresur l'Europe, écrit par l'Auteur américainJeremy Rifkin. Ce dernier est président deFoundation on Economic Trends à Washington, etest un commentateur très populaire. Son livre apour sous-titre : « La vision européenne del'avenir est en train d'éclipser discrètement lerêve américain ». L'Union Européenne, qui a débuté avec six

pays, il y a moins de 50 ans, en compte àprésent 25. D'autres cherchent à se joindre àeux. Les révolutions en Ukraine, en Géorgie etau Kirghizistan soulignent cette tendance. Unjeune homme, célébrant la chute de l'ancienrégime corrompu de Bichkek, au Kirghizistan,déclara à un journaliste : « À présent, nousvoulons tous être comme l'Europe ».Alors que le rêve américain s'appuyait sur

l'accumulation individuelle de richesses, lerêve européen est ce que l'on a souvent appeléla Troisième Voie, ou démocratie sociale, se situ-

ant entre les modes de vies américains et sovié-tiques. De plus en plus, les Européens sententque le modèle américain a échoué, tout commele communisme soviétique il y a 15 ans ou plus.Les Européens s'accommodent bien plus facile-ment à des impôts élevés et de l'intrusion dugouvernement que la plupart des Américains, etils trouvent leurs systèmes quasi socialistes plushumains et plus sûrs tout compte fait, même sides enquêtes sociales ont prouvé qu'ils ne sontplus possibles après un certain temps.Ce qui est ironique, c'est que la prospérité

européenne, sous son système socialiste, a étérendue possible en grande partie du fait que les

gouvernements n'ont pas eu besoin de dépenserdes sommes folles à des fins militaires,l'Amérique s'en étant chargée. Avec la chute ducommunisme soviétique, les pays européensn'ont plus besoin de la protection américaine, etn'ont pas besoin non plus de se lancer dans desdépenses militaires non négligeables pour seprotéger. Cette situation finira par changer.L'avenir dira comment ces circonstances sedévelopperont.

Une menace européenne pour l'Amérique

L'Union Européenne est déjà le plus grandmarché unique et compte une populationsupérieure à celle des États-Unis. C'est aussi leplus grand bloc commercial du monde, et sonimpact défie ces derniers.Elle exerce aussi une pression politique accrue.La France s'est opposée aux États-Unis dans laguerre contre l'Irak, et elle a montré qu'ellen'hésiterait pas à faire valoir son droit de vetoau Conseil de Sécurité des Nations Unies pourcontrecarrer l'Amérique. Il faut s'attendre à ceque cela se reproduise dans les années à venir.

L'Union Européenne s'écarte de plus en plusde la position américaine sur la manière derésoudre les problèmes avec la Corée du Nord,la Chine et l'Iran. Elle a aussi adopté depuislongtemps une politique différente dans sesrapports avec le Moyen-Orient. Il a fallu à l'Union Européenne 50 ans pour

parvenir à sa situation actuelle. Pendant cetemps-là, l'Amérique a été à la tête du mondelibre. Militairement poussée à ses limites, etaffligée d'un déficit national croissant,l'Amérique emprunte à d'autres pays à unrythme inégalé dans l'histoire - $2,5 milliardspar jour ! La prééminence américaine n'estdorénavant plus un fait acquis. À l'instar de laGrande Bretagne, dont la domination appar-tient maintenant au passé, la prééminenceaméricaine finira, elle aussi par toucher à sa fin.

Les États-Unis ont remplacé la GrandeBretagne. L'Europe est-elle prête, à son tour, àse hisser sur la scène mondiale et à remplacerl'Amérique comme première superpuissancemondiale ? La réponse à cette question se trou-ve dans un autre livre -- la Bible.

Dieu décide

La Bible nous rappelle que Dieu accomplit Savolonté. « C'est lui qui change les temps et lescirconstances, qui renverse et qui établit lesrois » (Dan. 2 : 21).L'Éternel révéla à Daniel que divers empires

allaient dominer le monde à tour de rôle. Leprophète lui-même serait vivant lors de la chutede Babylone, empire qui fut remplacé parl'Empire Médo-Perse, lequel a joui, pendant uncertain temps, de la prééminence.Daniel prononça les paroles citées ci-dessus

pour le roi babylonien Nebucadnetsar. Cedernier avait eu un songe effrayant. « Le roi fitappeler les magiciens, les astrologues, lesenchanteurs et les Chaldéens [les plus instruits àBabylone], pour qu'ils lui révèlent ses songes »(Dan. 2 : 2). Ils en furent incapables. Furieux,Nebucadnetsar menaça de faire exécuter tousles sages du pays. C'est alors que Daniel entra en scène. Il le

« pria de lui accorder du temps pour donnerau roi l'explication » (verset 16). Un survolprophétique étonnant s'ensuit, qui décrit leSecond Avènement de Jésus-Christ et l'établis-sement du Royaume de Dieu. Le verset 44précise en effet : « Dans le temps de ces rois[les derniers dirigeants de la dernière super-puissance mondiale], le Dieu des cieux suscit-era un royaume qui ne sera jamais détruit… »Nebucadnetsar avait vu en songe une statue

énorme symbolisant quatre royaumes, le pre-mier étant Babylone. « Après toi, il s'élèvera unautre royaume, moindre que le tien ; puis untroisième royaume, qui sera d'airain, et quidominera sur toute la terre. Il y aura un qua-

Le lancement de l'euro était un tournant décisif dansl'officialisation de l'Union Européenne. Cette deviserivalise aujourd'hui avec le dollar américain.

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trième royaume, fort comme du fer… » (versets39-40). Comme l'indique le verset 44, ce 4e roy-aume doit exister au temps de l'interventiondivine dans les affaires humaines, à l'époque del'instauration du Royaume de Dieu ici-bas.

Une prophétie parallèle révélatrice

Le chapitre 7 de Daniel -- une prophétie par-allèle de ces empires -- se sert d'autres symbolespour nous aider à mieux comprendre. « La pre-mière année de Belschatsar, roi de Babylone,Daniel eut un songe et des visions se présen-tèrent à son esprit, pendant qu'il était sur sacouche. Ensuite il écrivit le songe, et raconta lesprincipales choses » (Dan. 7 : 1). Daniel décritensuite « quatre grands animaux » (verset 3),des empires, des grandes puissances militaristesdevant avoir un impact énorme sur le monde,y compris les descendants physiques d'Israël.L'histoire révèle que les quatre grandes puis-

sances de la vision de Daniel étaient les Empires: Babylonien, Médo-Perse, Gréco-Macédonienet Romain. Daniel eut cette vision dans « la pre-mière année de Belschatsar », le dernier roi deBabylone (Dan. 5 : 30-31). Il eut été humaine-ment impossible à Daniel de savoir que lasuperpuissance de l'époque tomberait auxmains de l'Empire Médo-Perse, lequel, à sontour, serait supplanté plus de 200 ans plus tardpar la Grèce. L'Empire Romain n'allait appa-raître que des siècles plus tard. Dieu lui avaitrévélé ces secrets (Dan. 2 : 28).Le récit de Daniel 7, comme celui du chapitre2, décrit l'instauration du Royaume de Dieu(Dan. 7 : 14). Ce Royaume n'ayant pas encoreété établi, il s'ensuit que le monde présent estinclus dans ladite chronologie.Par contre, les Etats-Unis, la plus grande puis-sance mondiale, et l'Empire britannique, super-puissance avant la IIe Guerre mondiale, ne sontpas mentionnés dans le plan prophétique deDaniel. Les empires dont il est question sontpaïens (non israélites) et affichent des traits biendifférents de ceux des deux puissances anglo-saxonnes.

L'Apocalypse décrit le dernier Empire

Le livre de l'Apocalypse nous aide à mieuxcomprendre les événements passés, présents et àvenir.

Dans Apocalypse 17, on dénote que laprophétie culmine par l'instauration duRoyaume de Dieu. Aux versets 12-14, il est écritque « les dix cornes que tu as vues sont dix rois,qui n'ont pas encore reçu de royaume, mais quireçoivent autorité comme rois pendant uneheure avec la bête… Ils combattront contrel'Agneau [Jésus-Christ], et l'Agneau les vain-cra… ». Il s'agit sans aucun doute d'événementsà venir.Dans Apocalypse 13, se trouve un amalgame

des quatre animaux (empires) de Daniel, suivide paroles prophétiques : « Et je vis l'une de sestêtes comme blessée à mort ; mais sa blessuremortelle fut guérie. Remplie d'admiration, laterre entière suivit la bête » (verset 3). Plus loin, il est écrit que cette « bête » sera alliéeà un faux système religieux et à un personnageecclésiastique puissant qui influencera les mass-es et leurs dirigeants (Apoc. 17 : 11-18 ). Tousces passages révèlent que le monde va assister àla renaissance de cette « bête », de cette super-puissance, ce dernier empire dont a parléDaniel, l'Empire Romain.Cela peut paraître tiré par les cheveux alors quenous savons que l'Empire Romain cessa offi-ciellement d'exister en 476 de notre ère, il y aplus de 15 siècles. Néanmoins, plusieurs tenta-tives ont été faites au fil des siècles pour essayerde « ressusciter » cet Empire : Avec l'empereurJustinien, au VIe siècle ; Charlemagne plus de200 ans plus tard ; le « Saint Empire Romain »qui dura mille ans ; Puis Napoléon et, plusrécemment, les puissances européennes de l'Axequi provoquèrent la IIe Guerre mondiale.Mussolini proclama la restauration de l'EmpireRomain en 1922. Les diverses tentatives, dansl'histoire, de ressusciter l'Empire Romain ontsuivi le même thème.À présent, on note une autre tentative d'unifi-er l'Europe, paisiblement cette fois, plutôt quepar les armes. Fondée par le Traité de Rome en1957, l'Union Européenne s'est réunie à Romeà la fin de 2004 pour discuter d'une nouvelleconstitution européenne qui créerait un super-État européen.

Surveillez ces mouvements !

Se pourrait-il qu'il s'agisse là de la résurrectionde l'Empire Romain dont parlent lesprophéties, et qui mènera au retour de Jésus-Christ et à l'établissement du Royaume deDieu ?Même si l'UE actuelle de 25 nations n'est pasla superpuissance finale prophétisée avec ses 10dirigeants qui « donnent leur puissance et leurautorité à la bête », le descendant moderne del'ancien Empire Romain sortira probablementde ce système.À la lumière de ces prophéties, cette revue

encourage ses lecteurs à surveiller ce qui sepasse en Europe. On dénote à présent une hos-tilité croissante et sans précédent de la part del'Europe et de bien d'autres pays à l'égard desEtats-Unis. Ces derniers, de surcroît, éprou-vent de plus en plus de difficultéséconomiques. Et le pouvoir économiquedébouche souvent sur un pouvoir politique etmilitaire.

Surveillez l'élargissement du fossé entrel'Europe et l'Amérique ; il modifie peu à peu,sous vos yeux, l'avenir du monde. BN

Vous pouvez étudier plusieurs prédictionsque Dieu fit jadis, et qui se sont accomplies.L'accomplissement de la majorité desprophéties bibliques est encore pour l'avenir,mais un certain nombre d'entre elles se sontdéjà réalisées. D'anciens historiens ont confirmé que le

Christ a existé. Jésus et loin d'être unmythe. Les prophéties bibliques annonçantqu'Il naîtrait, vivrait, puis mourrait commesacrifice pour nos péchés, se sont toutesaccomplies à la lettre, comme cela avait étéannoncé des siècles à l'avance.

Il avait été prophétisé que l'anciennenation d'Israël irait en captivité. C'est pré-cisément ce qui s'est produit ; beaucoupd'historiens le reconnaissent. Les tribusd'Israël devaient devenir les nations lesplus puissantes au monde, quelque tempsavant le retour de Jésus-Christ sur terre.Aussi incroyable que cela puisse paraître,dans la Bible, il est question des États-Unis et du Royaume Uni, mais sous lesnoms d'Éphraïm et de Manassé, deux destribus de l'ancienne nation d'Israël.Dieu est bel et bien réel. Il exauce des

prières, même s'Il n'agit pas toujourscomme nous le voudrions. Nous cher-chons généralement à obtenir quelquechose, mais Il sait ce dont nous avonsréellement besoin. Il est donc possible queSa réponse soit : « Non, tu n'as pas besoinde cela ! »Il a créé toutes choses, et Il surveille ce

que font les hommes, intervenant toujoursquand c'est nécessaire, pour que Sa volon-té soit faite. Comme l'a fait remarquer leprophète Daniel, c'est Lui qui « renverse etqui établit les rois » (Dan. 2 : 21).Il s'apprête maintenant à intervenir. Et

quand cela aura lieu, personne ne pourrale nier. Le règne des hommes touche à safin. Bientôt, l'humanité apprendra com-ment vivre dans le bonheur, l'abondanceet paisiblement. Elle va devoir apprendre àne plus haïr, à ne plus envier et à ne plustuer. Tous les êtres humains apprendrontà traiter leur prochain comme ilsvoudraient l'être eux-mêmes.Cela fait, les hommes deviendront mem-

bres de la famille de Dieu, dans leRoyaume éternel du Tout-Puissant. CeRoyaume, vous pouvez en faire partie,vous aussi. Vous pouvez vivre éternelle-ment.Le défi qui nous est lancé est infiniment

plus important que les défis lancés auxexplorateurs d'autrefois ; Il est porteur derécompenses bien plus magistrales.BN

Relevez le défisuite page 12

Page 16: L'ADN · du support » (Defeating Darwinism by Opening Minds, 1997, p 71). Ce principe se retrouve dans le code géné-tique. La molécule de l'ADN contient le lan-gage génétique,

Église de Dieu Unieassociation internationale

Nous nous intéressons tous à l'avenir. Nous voulons savoir à quoi nous pouvons nousattendre. Y a-t-il moyen de savoir ce que nous réserve l'avenir ? Comment les événementsfuturs vont-ils affecter nos familles ?

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