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MAI 2015 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE N°94 5 PDG et Directeur des rédactions Jean-Philippe Guillaume [email protected] 01 48 93 04 79 - 06 07 69 48 80 DG et Rédactrice en chef Cathy Polge [email protected] 01 48 93 13 17 - 06 81 25 04 26 Rédacteur en chef adjoint Jean-Luc Rognon [email protected] 01 43 68 43 11 Rédacteur Pierre Monceaux [email protected] 01 48 93 18 65 Ont participé à la rédaction : Jean-Marc Abelous Sylvie Bourden, Christine Calais, Henri Carasso, Mathieu Colin, Michel Gavaud, Stéphane Ghioldi, Marc Laurence, Nathalie Merminod Couverture : ©F.Lancelot-Airbus Directrice de publicité Audrey Zugmeyer [email protected] Tél. 01 41 79 56 21 Chefs de publicité Nathalie Bier [email protected] 01 43 76 64 53 Attachée commerciale Agnès Colombani [email protected] 01 48 93 26 87 Responsable de la diffusion Brigitte Le Coniac [email protected] 02 97 55 69 84 Pour recevoir le magazine inscrivez-vous sur le site SupplyChainMagazine.fr (offre réservée à un envoi postal en France, pour l’étranger nous consulter) Maquette Studio Claudette Belliard Supply Chain Magazine est édité par SUPPLY CHAIN MAGAZINE S.A.S. au capital de 50.000 Directeur de publication : Jean-Philippe Guillaume Siège social : 19, rue Saint-Georges 94700 Maisons-Alfort Fax 01 43 76 64 53 Fax 01 43 53 23 96 (commercial) RCS 485 341 416 - ISSN : 1950-1560 Imprimé en UE par PPS S.A. Luxembourg - 9991 Weiswampach LE MAGAZINE PROFESSIONNEL DES DÉCIDEURS DE LA SUPPLY CHAIN N°94 - MAI 2015 Tirage moyen par numéro :14.294 Mise en distribution : 13.986 exemplaires É dito Le grand défi de l’aéro L ©JP.GUILLAUME La 51 e édition du salon du Bourget s’apprête à ouvrir ses portes du 15 au 21 juin 2015. Cette prestigieuse vitrine de quelque 2.200 exposants de 44 pays rassemblera plus de 300.000 visi- teurs professionnels et grand public. L’occasion de mettre en avant les dernières innovations techniques, mais aussi de parler lors de conférences professionnelles de l’importance d’une Supply Chain performante d’un point de vue commercial pour l’aéro- nautique. « Il est essentiel que l'industrie de l'aviation commer- ciale avance la productivité à tous les niveaux de la chaîne d'approvisionnement, étant donné que toute défaillance de la pro- duction ou de la capacité à livrer pourrait nuire aux marchés et au secteur dans son ensemble », peut-on lire sur le site du salon. La prise de conscience est donc bien réelle. Avec l’augmenta- tion continue des cadences de production des avionneurs pour satisfaire une clientèle de compagnies aériennes de plus en plus exigeante en termes de produits personnalisés, pour elle-même se différencier de ses concurrentes, les moindres problèmes de retard et de qualité ont de fortes répercussions financières sur toute la chaîne de valeur. Il était par conséquent urgent de se pencher sur tous les maillons faibles (à commencer par les TPE et PMI de rang 2 et plus) d’une chaîne dans laquelle la sous-traitance est monnaie courante et de voir comment les renforcer. D’où de nom- breux programmes d’amélioration de la performance industrielle internes aux donneurs d’ordres et équipementiers de rang 1, voire plus, mais aussi à l’initiative de la profession (Gifas, Space Aero…). Sans oublier aussi un volet financier pour aider ces socié- tés à investir et à ne pas se faire asphyxier par des problèmes de trésorerie. Ce grand élan de « coaching » des plus matures vers ceux qui le sont moins est en tout point remarquable car il atteste la capacité d’une filière à se mobiliser pour progresser ensemble dans une démarche gagnant-gagnant. Ainsi, chacun évolue depuis son niveau de maturité de départ. Et si de petites sociétés font de gros efforts pour devenir plus agiles, plus performantes et produire davantage à iso-qualité et iso-délai, on peut se demander si les donneurs d’ordres (avionneurs et équi- pementiers) font preuve de la même souplesse dans leurs organi- sations bien établies. En effet, les Directions Supply Chain, encore récentes, se heurtent souvent à la toute-puissance des Directions Achats, Industrielles voire Qualité et à la difficulté de remettre en cause cet ordre cloisonné bien établi… Sans doute une étape sup- plémentaire à franchir pour améliorer la collaboration à tous les niveaux de la filière aéronautique, les plus grands défis dans les changements étant souvent d’ordre culturel… CATHY POLGE

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Page 1: L AI 2015 Le grand défi de l’aéro L · rang 2 et plus) d’une chaîne dans laquelle la sous-traitance est monnaie courante et de voir comment les renforcer. D’où de nom-breux

MAI 2015 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°94 5

PDG et Directeur des rédactionsJean-Philippe [email protected] 48 93 04 79 - 06 07 69 48 80

DG et Rédactrice en chefCathy [email protected] 48 93 13 17 - 06 81 25 04 26

Rédacteur en chef adjointJean-Luc [email protected] 43 68 43 11

RédacteurPierre [email protected] 48 93 18 65

Ont participé à la rédaction : Jean-Marc Abelous Sylvie Bourden,Christine Calais, Henri Carasso,Mathieu Colin, Michel Gavaud, Stéphane Ghioldi, Marc Laurence,Nathalie MerminodCouverture : ©F.Lancelot-Airbus

Directrice de publicitéAudrey [email protected]él. 01 41 79 56 21

Chefs de publicitéNathalie [email protected] 43 76 64 53

Attachée commercialeAgnès [email protected] 48 93 26 87

Responsable de la diffusionBrigitte Le [email protected] 97 55 69 84

Pour recevoir le magazineinscrivez-vous sur le siteSupplyChainMagazine.fr(offre réservée à un envoi postalen France, pour l’étranger nous consulter)

MaquetteStudio Claudette Belliard

Supply Chain Magazine est édité par SUPPLY CHAIN MAGAZINES.A.S. au capital de 50.000 €Directeur de publication : Jean-Philippe Guillaume

Siège social : 19, rue Saint-Georges94700 Maisons-AlfortFax 01 43 76 64 53Fax 01 43 53 23 96 (commercial)RCS 485 341 416 - ISSN : 1950-1560

Imprimé en UE par PPS S.A.Luxembourg - 9991 Weiswampach

LE MAGAZINE PROFESSIONNELDES DÉCIDEURS DE LA SUPPLY CHAIN

N°94 - MAI 2015

◆ Tirage moyenpar numéro :14.294

◆ Mise en distribution :13.986 exemplaires

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Le grand défide l’aéro

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La 51e édition du salon du Bourget s’apprête à ouvrir sesportes du 15 au 21 juin 2015. Cette prestigieuse vitrine de quelque2.200 exposants de 44 pays rassemblera plus de 300.000 visi-teurs professionnels et grand public. L’occasion de mettre enavant les dernières innovations techniques, mais aussi de parlerlors de conférences professionnelles de l’importance d’une SupplyChain performante d’un point de vue commercial pour l’aéro-nautique. « Il est essentiel que l'industrie de l'aviation commer-ciale avance la productivité à tous les niveaux de la chaîned'approvisionnement, étant donné que toute défaillance de la pro-duction ou de la capacité à livrer pourrait nuire aux marchés etau secteur dans son ensemble », peut-on lire sur le site du salon.

La prise de conscience est donc bien réelle. Avec l’augmenta-tion continue des cadences de production des avionneurs poursatisfaire une clientèle de compagnies aériennes de plus en plusexigeante en termes de produits personnalisés, pour elle-même sedifférencier de ses concurrentes, les moindres problèmes de retardet de qualité ont de fortes répercussions financières sur toute lachaîne de valeur. Il était par conséquent urgent de se pencher surtous les maillons faibles (à commencer par les TPE et PMI de rang 2 et plus) d’une chaîne dans laquelle la sous-traitance estmonnaie courante et de voir comment les renforcer. D’où de nom-breux programmes d’amélioration de la performance industrielleinternes aux donneurs d’ordres et équipementiers de rang 1, voireplus, mais aussi à l’initiative de la profession (Gifas, SpaceAero…). Sans oublier aussi un volet financier pour aider ces socié-tés à investir et à ne pas se faire asphyxier par des problèmes detrésorerie. Ce grand élan de « coaching » des plus matures versceux qui le sont moins est en tout point remarquable car il attestela capacité d’une filière à se mobiliser pour progresser ensembledans une démarche gagnant-gagnant.

Ainsi, chacun évolue depuis son niveau de maturité de départ.Et si de petites sociétés font de gros efforts pour devenir plus agiles,plus performantes et produire davantage à iso-qualité et iso-délai,on peut se demander si les donneurs d’ordres (avionneurs et équi-pementiers) font preuve de la même souplesse dans leurs organi-sations bien établies. En effet, les Directions Supply Chain, encorerécentes, se heurtent souvent à la toute-puissance des DirectionsAchats, Industrielles voire Qualité et à la difficulté de remettre encause cet ordre cloisonné bien établi… Sans doute une étape sup-plémentaire à franchir pour améliorer la collaboration à tous lesniveaux de la filière aéronautique, les plus grands défis dans leschangements étant souvent d’ordre culturel… ■ CATHY POLGE

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L’ESSENTIEL

N°94 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - MAI 20158

Mes News.

Rachat de Norbert Dentressanglepar l’américain XPO Logistics

Surprise générale dans le mondedu transport et de la logistique :XPO Logistics acquiert Norbert

Dentressangle pour 3,24 Md€ !!! Lefleuron français du transport et de lalogistique (662 sites et 42.350 colla-borateurs) passe donc sous pavillonaméricain. Cette annonce est d’au-tant plus étonnante que rien ne lais-sait prévoir une telle opération, quipourrait être finalisée dès fin juin :ND, société parfaitement rentablevenait de racheter l’américain Jacob-son et poursuivait sa croissanceinternationale à un rythme soutenu.Par ailleurs, XPO Logistics,acteur de taille relative-ment modeste au planmondial (4 fois moins desalariés que ND), n’est pasle géant qui aurait pu pro-pulser le français dans leTop 3 des opérateurs mon-diaux. Le nouveau groupeXPO Logistics ainsi consti-tué représente néanmoins

un CA cumulé d’environ 8,5 Md$,52.350 collaborateurs et 863 sitesdans 27 pays. Norbert Dentressanglesouhaitait notamment régler le problème de sa succession. « Mesenfants, compte-tenu des choix pro-fessionnels qu’ils ont déjà engagés,m’ont indiqué qu’ils ne se voyaientpas dans le futur endosser cette res-ponsabilité. Nous nous étions donnéun horizon plus long. Cette offre nonsollicitée est arrivée de façon inat-tendue», a-t-il expliqué. « La Franceest très importante dans notre stra-tégie. Ce sera le quartier général de

nos opérations en Europe. Nous vou-lons croître, croître, croître », a mar-telé Bradley Jacobs, Chairman et CEOde XPO Logistics, qui a depuis ledébut de sa carrière d’homme d’af-faires levé plus de 6 Md$ de capital etréalisé plus de 500 acquisitions (dontExpress-1 Expedited Solutions, deve-nue XPO Logistics en 2011). Avec lerachat de Norbert Dentressangle, sonprojet est de bâtir un véritable four-nisseur de services Supply Chain auniveau mondial. Hervé Montjotin,Président du Directoire de NorbertDentressangle, deviendra CEO des

activités européennes deXPO Logistics et « Prési-dent » de XPO Logistics auniveau mondial. A l’issuede ce rachat, la marqueemblématique NorbertDentressangle va disparaî-tre, le nouvel ensembleayant choisi de basculer lesactivités sur la marqueXPO Logistics. ■ JLR

Fedex rachète TNT Express

Deux ans après l’échec du rachat de TNT par UPS,c’est au tour de Fedex de tenter de mettre la mainsur l’expressiste néerlandais. Les deux parties ont

annoncé le 7 avril leur accord unanime en faveur de cerachat, Fedex proposant 8 € par action TNT, soit 33 %au-dessus de son cours au 2 avril et 42 % au-dessus desa valeur moyenne ses 3 derniers mois, ce qui valorise lamarque orange à 4,4 Md€. Lors d’une conférence depresse tenue au siège de TNT à Hoofdorp aux Pays-Bas,David Bronczek, CEO de Fedex Express a expliqué le bien-fondé de cette acquisition : « C’est le mariageparfait, nos deux sociétés sont très complémentaires. Le réseau routier européen de TNT et le réseau aérienintercontinental de Fedexvont former un acteur plusfort, un 3e grand expressisteen Europe. Les grandsgagnants seront donc lesclients et nous sommesconfiants que les autoritéscompétentes valideront cettetransaction », a-t-il affirmé.Le CEO a également tenu àapaiser les éventuel lesinquiétudes quant à un

risque de restructuration de l’entreprise et de son réseau.« Le siège européen de la nouvelle entreprise sera situéà Hoofdrop, actuel siège de TNT. Le hub de Liège seramaintenu, de même que les opérations de Fedex à Pariset Cologne ». Et Tex Gunning, CEO de TNT Express, delui emboîter le pas : « C’est une excellente opérationpour toutes les parties prenantes. Nos cultures sont trèscompatibles et ensemble, nous aurons le meilleur réseaumondial. C’est une opération également très positivepour nos collaborateurs dont l’emploi sera consolidé.Cette société plus forte leur offrira de meilleures pers-pectives d’avenir. Nos structures respectives étant trèscomplémentaires, il y a peu de redondance contraire-

ment à ce qui aurait pu êtrele cas avec UPS il y a deuxans. Et de conclure : Nousveillerons donc à licencier leminimum de personnel possi-ble ». L’offre d’achat sera offi-ciellement lancée dans lecourant de 2nd trimestre 2015,l’affaire devrait être conclue,après approbation des autori-tés, durant le 1er semestre2016. ■ PM

Norbert Dentressangle, Hervé Montjotin, Président du Directoire de ND, et Bradley Jacobs, Chairman et CEO de XPO Logistics

David Bronczek Tex Gunning

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MAI 2015 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°94 9

L’ESSENTIELMes News

Electroclass innove avec la validation par infrarouge

Les tours de stockage de la gamme Jumper du fabricant Electroclass peu-vent désormais être équipées d’un système de validation de prise par infra-rouge. En effet, sur toute la largeur de la baie de consultation, un faisceau

infrarouge survole une ligne agissant comme une « touche virtuelle ». Un sim-ple geste sur cette touche valide le mouvement de stock en cours, et fait pas-ser automatiquement au mouvement suivant. Le faisceau est placé au plusprès de la baie afin d’éviter les validations involontaires en se penchant au-dessus du tiroir. La validation ne se fait qu’une fois le tiroir arrêté, un signalsonore indiquant à l’opérateur que la touche a été actionnée. Le tiroir est alorsrenvoyé et, dans le cadre d’une liste, le pilotage du tiroir suivant est enclen-ché, le mouvement de stock étant aussitôtvalidé informatiquement. L’opérateur n’aplus à retourner jusqu’au pupitre de pilo-tage pour valider le mouvement, une éco-nomie de déplacements intéressante quandon sait que les baies de consultation peu-vent mesurer plus de 4 m. Les tours destockage Jumper ont une capacité destockage de 60 t et peuvent être équipéesen option de systèmes de ventilation,contrôle hygrométrique et/ou contrôle detempérature et protections anti-feu. ■ PM

Prologis met la mainsur 5,5 M de m²d’entrepôtsPrologis, Inc a annoncé le 20 avril son intention d’acquérirles actifs immobiliers et plates-formes logistiques du groupe KTR Partners pourun montant total de 5,9 Md$. Cette emplette ne représente pas moins de 5,57 M de m²d’entrepôts, soit quelque 322 bâtiments, « conformes à la stratégie d’investissement de Prologis », précise un communiqué. Cette acquisitioninclut également 334.000 m² en cours de développement etun potentiel de construction de 63 ha. « Il est rare d’avoirl’opportunité d’acquérir un portefeuille d’actifs aussi complémentaire au nôtre », a déclaré Hamid Moghadam,CEO de Prologis. La transactiondevrait être conclue dans les deux prochains mois, sous réserve des conditions habituelles. ■ JPG

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Akanea adapte son architecture au mode Saas

L’éditeur français Akanea Développement inaugure une nouvelle archi-tecture technologique avec la nouvelle version de son progiciel de ges-tion du transport, TMS V14, présentée sur la SITL 2015. « L’objectif

principal est de pouvoir répondre, y compris en mode Saas, à 100 % des pro-blématiques de connectivité en temps réel, de mobilité avec l’ouverture sur lessmartphones et les tablettes, de traçabilité de nos clients transporteurs »,déclare Arnaud Martin, Directeur du développement de marchés d’Akanea.Pour son offre Saas sur cloud privé (qui démarre à partir de 36 € par mois etpar utilisateur), l’éditeur s’appuie d’ailleurs sur un partenariat industriel avecun professionnel de l’infogérance, LinkByNet. Parmi les nouveautés fonc-tionnelles de la v14 figurent également un grand nombre de workflows pré-paramétrés (enchaînements automatiques de tâches déclenchées en fonctiondu contexte) selon divers scénarios d’exploitation correspondant aux métiersde la messagerie, de l’ex-press, de l’affrètement et dutransport de lot. Par ail-leurs, dans la lignée de saStation Chargeur, Akaneapropose également enmode Saas (à l’usage, sanstenir compte du nombred’utilisateurs) une StationConfrère qui aide à garan-tir la chaîne de traçabilitélors de la remise de fret àun sous-traitant. ■ JLR

Philippe Grassi, Président d’Akanea Développement (à gauche), et Arnaud Martin, Directeur du Développement des marchés (à droite).

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IDI Gazeleyloue 10.700 m² auGroupe Le RoyIDI Gazeley annonce la location de son site de Lagny-le-Sec (10.700 m²) par le Groupe Le Roy Logistique.L’entrepôt de 16.320 m², développé en 2007, a étéacquis en décembre 2014 par IDI Gazeley lors du rachatdu portefeuille logistique deCarVal Investors. Le bâtimentest situé en façade de la N2, au sein de la ZA de Baranfosse,à Lagny Le Sec. Fabrice Cervoni, Directeur Générald’IDI Gazeley France : « La commercialisation de ce site, acheté vacant, a été très rapide puisque 4 moisaprès son rachat, il est loué à 100 % ». Dans cette transaction, JLL a été conseildes deux parties. ■ JPG

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L’ESSENTIEL

N°94 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - MAI 201510

Mes News.

Star’s Service, uneentreprise qui formeses collaborateursAfin de former ses collabora-teurs, et de leur permettre d’accéder à des diplômes valo-risants, le groupe Star’s Servicea créé son Université. Celle-civalide les acquis d’expériencepour obtenir un diplômereconnu (Bac+2), grâce à uneformation soutenue de 3 ans.Cette formation vise à fairedécouvrir aux collaborateurs lecôté théorique de l’ensembledes domaines de leur métier.Elle offre l’opportunité d’évo-luer en interne et d’accéder àdes postes à responsabilité. Le 9 avril dernier les premiersdiplômes en Management desunités Marchandes ont étéremis. « Mes principales motiva-tions ont été la perspective devoir autre chose, ainsi que d’ap-prendre, d’obtenir un diplôme etde perfectionner mon Manage-ment », explique Sylvie Levay,Responsable d’Exploitation Parcchez Star’s Service à l’issue decette formation. Star’s Service,spécialiste de la logistiqueurbaine réalise un CA de 140 M€ et emploie 3.000 col-laborateurs. ■ JPG

France Boissonss’installe à MonéteauLa société France Boissons aloué un entrepôt et desbureaux (1.600 m²) à Moné-teau (89), au Parc d’Activitésdes Macherins. Ces surfacesétaient utilisées précédem-ment par la société RelaisColis. C’est la 5e opérationréalisée par France Boissonsavec le concours d’EOL, aprèsGennevilliers (21.000 m²),Saint-Barthélemy-d’Anjou enclé-en-main locatif (6.692 m²),Gerzat (6 044 m²) et Trangé(1 297 m²). Dans cette opé-ration, EOL était le conseil dupreneur et du bailleur. ■ JPG

Azap remet les prévisions deSNCF Combustible sur les rails

Azap a signé avec SNCF Combustible, qui est responsable dela gestion des stations-service SNCF alimentant les enginsmoteurs de ligne en Gazole Non Routier (GNR). Au sein de

ce département, le Pôle Approvisionnement est chargé de gérer lesstocks, les commandes et les transports de GNR des fournisseursjusqu’aux stations-service. Confrontée à un métier en constanteévolution (multiplication des modes et des sources d’approvi-sionnement, augmentation de la complexité des flux de livrai-sons, volumétrie du stock...), l’entreprise a décidé de revoir danssa globalité ses processus, son organisation et ses systèmes d’optimisation des approvisionnements. C’est ainsi, qu’après un appel d’offre, elle a sélectionné les outils Azap Prévision de la Demande etAzap Optimisation des Stocks & des Appro. en configuration client-ser-veur et web. La mise en place de l’outil de restitution de reporting estégalement prévue. « Les modules Azap nous permettent une gestion plusfine et une fiabilisation de nos approvisionnements induisant une pos-sibilité de réduction de nos stocks. Ils facilitent également la prise dedécision des gestionnaires et les communications avec nos clients et nosfournisseurs », a confié Henri Bricage, Responsable des Approvisionne-ments et pilote du projet. ■ JPG

Jungheinrich équipe Prelocentreen chariots à pile à hydrogène

Prelocentre, prestataire logistique spécialisé dans la préparation et la livrai-son des commandes de fruits et légumes pour les magasins du groupeGrand Frais dans le nord et l’ouest de la France, s’équipe de chariots à pile

à combustible Jungheinrich. Afin d’accompagner le développement des maga-sins Grand Frais (18 à 20 ouvertures par an), le logisticien a décidé de construireune nouvelle plate-forme à Saint Cyr en Val (45). Celle-ci étant prévue pourtourner en 3x8, Prelocentre a eu la volonté de conjuguer performance logistiqueavec développement durable et innovation. Des tests sur des chariots existants,convertis à l’hydrogène, ayant été concluants, ce dernier a commandé 28 cha-riots neufs (EFG 2016 et ECE 220) pour son nouveau site. Une borne de recharge

y sera installée et raccordée à un stockage d’hy-drogène implanté à l’extérieur du bâtiment,

installé, alimenté et maintenu par AirLiquide. HYpulsion, joint-venture en Air

Liquide et Plug Power et fournisseurde piles à hydrogène pour cha-

riots élévateurs, est partenairede Jungheinrich sur cette opé-ration. Rappelons que la pile àcombustible offre plusieursavantages : le chariot n’émetpas de CO², le cariste n’a plusà manipuler de lourdes bat-teries, le temps d’immobilisa-tion pour recharge est réduit àquelques minutes et la salle de

recharge disparaît, libérant ainside l’espace de stockage. ■ PM

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MAI 2015 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°94 11

L’ESSENTIELMes News

Travier Transports supprimeles retours à vide

Implantée à Saint Quentin sur Isère, l’entreprise Travier transportspossède une flotte de 45 camions et se positionne comme un spé-cialiste des matières dangereuses. Sous l’impulsion de Gérard

Klein, son nouveau Responsable d’exploitation, Travier Transportsutilise à présent la solution de gestion des ordres de transportFreight Central, couplée à la bourse de fret Téléroute, pour optimi-ser toutes les facettes de son activité. Désormais le transporteur gèreson activité de « bout en bout », sans aucune opération manuelle.Il bénéficie d’un tableau de bord de son acti-vité, à partir d’un seul écran, où sont centrali-sés tous les ordres, opérations et coûtsjournaliers. La solution lui permet égalementde mieux communiquer avec ses chauffeurs,en privilégiant l’envoi de SMS. Totalementintégrée à Freight Central, la bourse de fret luidonne la possibilité d’anticiper, de 24 h à 48 h,ses retours d’Europe et d’accéder aux offres.Selon le Responsable d’exploitation, il endécoulerait une réduction de 20 % du délai defacturation et une suppression de 100 % desretours à vide dans toute l’Europe, soit un gainde 10% d’activité supplémentaire. ■ JPG

La FNTR s’inquiète du sortdes sous-traitants de MoryLe tribunal de commerce de Bobigny adécidé le 31 mars dernier la mise en liqui-dation de MoryGlobal. Cette décisionentraîne la cessation d’activité de la sociétéet le licenciement de 2.100 salariés. Maisl’arrêt de l’entreprise impacte égalementles sous-traitants (plus de 50 % de l’acti-vité). Dans un communiqué, la FNTRalerte les pouvoirs publics sur ce sujet :« Environ 5.000 sous-traitants transporteurstravaillent pour la société MoryGlobal (cer-tains occasionnellement, d’autres plus régu-lièrement). Environ 1.000 d’entre euxtravaillaient majoritairement pour Mory-Global et sont actuellement en très grandpéril économique. Pour les autres, toutdépendra de la part de leur chiffre d’af-faires réalisé avec MoryGlobal et de leurcapacité à redéployer leur activité versd’autres clients ». Si rien n’est fait pouraider ces entreprises en difficulté, l’ondede choc causée par l’arrêt de MoryGlobalrisque en effet d’être particulièrementdévastatrice. ■ JPG©

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L’ESSENTIEL

N°94 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - MAI 201512

Mes News.

Feu Vert met en place le WMS d’A-Sisà Saint VulbasDepuis début 2015, le WMS LM del’éditeur A-Sis équipe le bâtiment de 30.000 m² de Feu Vert, à Saint-Vulbas. Celui-ci approvisionne les 332 centres sur toute la France ainsique ceux situés à l’étranger. L’outilinformatique assiste l’enseigne spécia-lisée dans l’expédition de ses com-mandes : 55.000 par an, dont 20.000en e-commerce. Le stock comprend6.000 références, allant de l’autoradioà la batterie, en passant par les pneus,les rétroviseurs, les tapis de sol, etc.Par ailleurs, le logiciel de gestion d’en-trepôt a été enrichi d’un module LM(Labour Manager) et prend égale-ment en charge la gestion de matièresdangereuses. Le distributeur projettedans les prochains mois de mettre enplace un OMS (Order ManagementSystem) pour une gestion multi-sites,comprenant les centres et la plate-forme de distribution nationale, encours d’organisation. ■ JPG

Cofel automatise son nouveausite de Normandie

Spécialiste de la literie, le groupe Cofel a décidé d’investir plus de 30 M€ dans un nouveau site de fabrication et de stockage sur la com-mune de Criquebeuf-sur-Seine. Cette nouvelle implantation de

37.000 m² permettra à l’entreprise d’accompagner le développement de sesmarques (Epéda, Bultex et Mérinos). L’entreprise a confié à Viastore unstockage automatisé sur 7.000 m², ainsi que le système automatisé de pré-paration de commandes et le pilotage informatique via la suite progicielle

Viad@t. Des convoyeurs de grandesdimensions ont été conçus et seront pro-duits par Fimec, partenaire de ViastoreSystems, pour réaliser un système quidevrait être (nous dit-on) « avant-gar-diste ». Cofel est une filiale du groupePikolin, société familiale créée en 1948dont le siège se trouve à Saragosse(Espagne). Avec 5 sites en France et prèsde 1.000 collaborateurs, l’entreprisefabrique chaque année plus de d’1 M dematelas et quelque 300.000 sommiers pourfournir environ 4.000 distributeurs. Jean-David Attal, Directeur Général de Viastoreen France, se félicite de cette signature quivient enrichir en ce début d’année... sonmatelas de commandes. ■ JPG

Toyota répond au problèmede manutention d’aérosols

La manutention des aérosols nécessite d’utiliser des chariots élévateurs spécifiquesantidéflagrants Atex (ATmosphère EXplosive). Indispensables dans les environne-ments inflammables, ils sont beaucoup plus chers que des machines standards. Pour

répondre à cette problématique, Toyota Material Handling a développé une version àsécurité renforcée, 4 fois moins onéreuse et adaptée spécifiquement à ce type de manu-tention. Différentes modifications ont été nécessaires pour obtenir ce résultat : mise à laterre par chaîne de masse inox, moteur asynchrone AC avec système Canbus n’émettantpas de fortes impulsions électriques, connecteur de ligne etfusibles de puissance isolés dans un boîtier étanche anti-étincelles IP 67, fourches spéciales anti-percement avecbandes réfléchissantes, jupe basse pour éviter l’écrasementdes aérosols en les éjectant et enfin, couleur spéciale duchariot pour une meilleure identification de l’engin demanutention. « Cette solution de chariots à sécurité renfor-cée reste pour l’instant une exception mais elle deviendra unstandard chez nos clients stockant des aérosols dans lesannées à venir car elle répond à leur recherche de sécurité »,estime Christophe Dell’Angela, Responsable commercialgrands comptes chez Toyota Material Handling et en chargedu secteur cosmétiques. Des versions modifiées de trans-palettes BT Levio et gerbeurs BT Staxio accompagnant sontd’ores et déjà disponibles. Celles concernant les prépara-teurs de commandes BT Optio et frontaux Toyota Traigosont en cours de développement. ■ PM

Afilog crée l’Observatoire del’emploi logistiqueL’association professionnelleAfilog crée son « Observa-toire de l’emploi logistique ». « Actuellement, force est deconstater que les données sta-tistiques disponibles pour lesecteur de la logistique sont engénéral uniquement prises encompte dans le transport demarchandises et ne couvrentqu’une partie de la « chaîne »,oubliant ainsi des pans entiersd’activités, car non répertoriéslogistique », constate l’associa-tion. Par cette initiative, Afilogsouhaite livrer rapidementaux pouvoirs publics des don-nées exploitables sur l’emploide ce secteur, 5e pôle d’acti-vité en France. ■ JPG

Une partie des équipes projet Cofel et Viastore lors de la réunion

de lancement projet

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MAI 2015 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°94 13

L’ESSENTIELMes News

Lille, 5e ELU de Chronopost

Rien de moins que Martine Aubry,Maire de Lille, pour inaugurer le10 avril l’ELU Chronopost de

Lille, installé sur le site du Port, à seu-lement 3 km du centre historique. Ils’agit du 5e ELU (Espace LogistiqueUrbain) de l’expressiste, après Mar-seille, Paris (à la Concorde et Beaugre-nelle) et Toulouse, et avant l’ELU deLyon, dont l’entrée en service devraitêtre effective en juin. Construite en Usur une ancienne friche industrielleappartenant à VNF (Voies Navigablesde France), cette agence de 5.850 m²(4.900 m² de zone d’exploitation) estopérationnelle depuis le 6 octobre etremplace l’ancienne agence, précé-demment située à Lesquin. Selon Chro-nopost, qui a signé un bail de 12 ans,sa construction a nécessité 6 M€ d’in-vestissements (comprenant les équipe-ments de mécanisation). Elle dispose de138 portes à quai pour les véhicules detournées (et 15 pour les poids lourds)

et compte une centaine de tournées dedistribution par jour dans la métropoleLilloise, les Weppes, les Flandres et le

Dunkerquois, pour un flux quotidiend’environ 16.000 colis. Chronopost apar ailleurs reçu livraison de 2 véhi-cules électriques Mooville de Muses de8 m3 et de 750 kg de charge utile quivont être utilisés pour certaines tour-nées dans l’hypercentre (Rue Nationalede Lille et l’intégralité du Vieux-Lille).L’agence, qui s’appuie pour ses livrai-sons à 90 % sur des sous-traitants,devrait d’ici 5 ans, utiliser des véhi-cules électriques sur une vingtaine detournées. ■ JLR

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Une formation de « Manager dela chaîne logistique » à Lyon

Créé il y a 60 ans, le Cnam Rhône-Alpes a depuis contribué à former plusde 100.000 adultes sur le territoire régional. Dès la rentrée prochaine,l’établissement proposera à Lyon une nouvelle filière de haut niveau sur

les métiers de la logistique avec l’ouverture du titre bac+5 « Manager de lachaîne logistique ». Cette nouvelle offre de formation entend compléter l’appareil existant sur un territoire particulièrement dynamique avec plus de 12 % des emplois nationaux sur les métiers de la logistique : au carrefour desgrandes voies de communication et en particulier de l’axe Rhône-Saône, leterritoire Rhône-Alpin constitue l’un des principaux couloirs de circulationfrançais et européen. L’objectif du parcours est de permettre à des candidatsfortement motivés d’acquérir la démarche, les concepts et les outils de la logis-tique comme arme stratégique au service de la performance des entreprises etdes filières. Organisé sur deux ans, d’octobre 2015 à septembre 2017, il estaccessible aux professionnels expérimentés de PME-PMI du territoire ainsiqu’aux jeunes adultes titulaires d’un bac+3/4 en poursuite d’études. L’admis-sion s’effectue sur dossier, entretien et tests. ■ JPG

Les Mousquetaires se renforcent en Ile de France

Le groupement desMousquetaires, via safiliale ITM Alimentaire,renforce ses activités logis-tiques sur le sud de l’Îlede France. Après une 1ère acquisition en 2011

d’une plate-forme logistique de100.000 m² à Vert Saint Denis (77),ITM a pris à bail pour 6 ans, sur cette même commune, un nouvelimmeuble de 38.000 m², propriétéd’AXA. « Cet entrepôt construit en2008 par PRD présente toutes lescaractéristiques de l’immeuble der-nière génération : rubriques ICPE,hauteur, gestion flux VL et PL, qualitéarchitecturale... , précise Didier Ter-rier (Arthur Loyd Logistique) quidans cette transaction conseillait lepreneur et le propriétaire. Et d’ajou-ter : Depuis le début de l’année, ALLa commercialisé près de 160.000 m².Notre positionnement de spécialisteet nos performances sur ce marchéfavoriseront en 2015 le développe-ment de notre équipe ». ■ JPG

Didier Terrier

L’équipe pédagogique dela formation, de gauche à

droite : Didier Cheminaud[Angers], Sébastien Benne

[Toulouse], Marie-LaureNoton [Lyon], Fanny

Fievet [Valenciennes],Thierry Cormont

[Le Havre], Chama Allard[Maroc], Renaud Fontaine[coordinateur formation],

Nicolas Calmont [Angers]et Philippe Morel

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L’ESSENTIEL

N°94 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - MAI 201514

Mes News.

Une année 2014 faible mais contrastée pour le secteur de la manutention

Le 16 avril, à Paris, le Cisma (Syndicat des équipements pourConstruction, Infrastructures, Sidérurgie et Manutention)présentait lors d’une conférence de presse les chiffres de pro-

duction réalisée en France et les faits marquants de l’année 2014.« Globalement, 2014 fut une année basse mais contrastée selon lessecteurs », a annoncé Philippe Frantz, Président du Cisma, en guised’ouverture. Le secteur des biens d’équipement de manutention,49 % du chiffre du Cisma avec 3,45 Md€ de CA, progresse de 4,9 %. Cette performance est à mettre au crédit de l’export quiaugmente de 7,4% pour atteindre 2,39 Md€, soit 69 % du total desvente. Le marché français, lui, recule de 0,4 % à 1,06 Md€. « C’estune année de rebond mais très léger pour le rayonnage et les cha-

riots élévateurs et plus prononcé pour les systèmes d’automatisation », précise Phi-lippe Frantz. Les ventes à destination de l’Union Européenne représentent 53 % dutotal (+20 %), les autres pays européens 8 % (-8 %), l’Asie Pacifique 19 % (+26 %),l’Amérique du Nord 8 % (+7 %), l’Amérique du Sud 2 % (-35 %), l’Afrique 7 % (-2%)et le Moyen Orient 3 % (+7 %). Les biens d’équipements pour le BTP (qui représen-tent 38 % des adhérents du Cisma) enregistrent une baisse d’1 % à 2,67 Md€, dont-7,4 % pour les ventes en France et +2,2 % pour l’export, qui pèse 69 % du total.Quant aux biens d’équipements pour la métallurgie (13 % du Cisma), la productionaugmente de 1,9 % à 880 M€, dont 450 M€ pour la France (+1.8 %) et 430 M€ à l’ex-port (+1,9 %), 49 % de la production étant exportée. ■ PM

Vente-privée inaugure un entrepôtvin et gastronomie

Vente-privée a lancé l’activité vin et gastronomie sur une toute nouvelleplate-forme logistique de 10.000 m² à Beaune (Côte d’Or). A l’intérieur dubâtiment, la mécanisation a été réalisée par Savoye tandis que l’informa-

tique a été confiée à Manhattan Associates. L’an passé, l’entreprise aurait déjàvendu 4 M de bouteilles de vin pour un CA de 44 M€. La nouvelle plate-formeest entièrement pilotée en interne par les équipes Supply Chain, soit un total de550 collaborateurs. Le site marchand compte désormais 7 entrepôts en France,dont 3 en Ile-de-France et 3 à Lyon, pour une surface totale de 170.000 m². Saproduction est de 150.000 colis expédiés chaque jour pour ses 24 M de membresrépartis à travers toute l’Europe. ■ JPG

TSC lance la sérieDA200TSC ajoute à sa gamme la sérieDA200, une imprimante ther-mique compacte (5’’) destinée auxmilieux du Retail, de l’industrie etde la logistique. Capable d’impri-mer 5’’ par seconde (12,5 cm) enrésolution 203 et 300 dpi, ellepeut aussi, avec ses 128 MB demémoire flash et 64 MB demémoire SDRAM stocker diffé-rents types de police d’impressionainsi qu’un ensemble de standardsd’émulation, facilitant le remplace-ment d’anciens logiciels. Ses certi-fications SAP, Oracle, Cerner (etEnergy Star) garantissent sa com-patibilité avec les principaux ERP.La liste des options inclut un hostde connections USB-A, un portEthernet et les connections Wi-Fi etBluetooth. ■ PM

François Hollandereçoit SAP à l’Elysée Bill McDermott, CEO de SAP,s’est rendu mi-avril à l’Elysée pouréchanger avec François Hollandesur les enjeux du numérique pourla croissance et la création d’em-plois en France. Le dirigeant auraitsignifié au Président de la Répu-blique sa volonté « d’engager SAPau service de l’agenda numériquede la France et de l’Europe afin de favoriser la structuration dumarché européen du digital, cru-cial pour l’avenir de la compétiti-vité des économies européennes.Et d’ajouter : D’ici le milieu de l’année, nous formaliserons des pro-positions concrètes avec des investis-sements à hauteur de 100 M€ sur 5 ans à l’échelle de l’Union Euro-péenne ». ■ JPG

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MAI 2015 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°94 15

L’ESSENTIELIls Bougent

Thierry Sevel, Directeur commercial de Cinram Logistics

Thierry Sevel, 52 ans, intègre Cinram Logisticscomme Directeur commercial France. A ceposte, il sera en charge du développement del’offre 4PL et proposera un large ensemble pres-tations aux clients BtoB ou BtoC : réception,stockage, pick&pack, order to cash, shipping,reverse logistics, mais aussi product manage-

ment, IT logistics et Financial Flow. Le nouveau Directeur com-mercial a débuté sa carrière chez Rank Xerox où il a occupé desfonctions d’Attaché commercial, puis d’Ingénieur commercial. En1997, il a rejoint Adrexo, filiale du groupe Spir Communica-tion ; comme Responsable grands comptes, puis est devenu en1999 Directeur régional Ile de France. En 2007, il a intégré legroupe Mécanic Services Logistiques comme Directeur com-mercial pour l’activité marketing direct et logistique e-commerce& VAD, puis Tessi Marketing Services en janvier 2014, commeDirecteur du développement. ■ JPG

Viapost confie sa direction commerciale à Rozenn Guillaume

Rozenn Guillaume a été nommée DirectriceCommerciale de Viapost, filiale logistique dugroupe La Poste. Elle se focalisera en prioritésur les innovations et la poursuite de la crois-sance de Viapost, actuellement sur un rythmede 20 % par an. Cette diplômée de l’école decommerce EM Normandie et titulaire d’un B.A.

Honours en European Marketing (UK) a débuté sa carrière en1998 comme Responsable import-export dans le secteur tex-tile. Elle a rejoint en 2003 les Laboratoires Valdor (Arcancil)en tant que Responsable Export. Entre 2005 et 2010, elle aoccupé les postes de Consultante puis de Directrice au seindu cabinet de consulting P-VAL Conseil. Elle a ensuite rejointSmartbox en qualité de Directrice coordination Supply puisdes flux Supply. Rozenn Guillaume succède à Benoît Huc, quiva se consacrer au projet de développement internationalcommun entre Viapost et Asendia, filiale de La Poste et SwissPost, acteur mondial du transport de courrier et de petites mar-chandises. ■ PM

Ceva Logistics recrute deux pointures de K+NLe prestataire logistique Ceva Logistics s’attache les services dedeux anciens managers de son concurrent Kuehne+Nagelpour dynamiser sa stratégie orientée client en matière de logis-tique contractuelle. Il s’agit du Néerlandais Friso Bakker, quiest Senior Vice President for Global Technology Operations, etdu Français Michel Vachey, nommé Senior Vice Presidentfor Global Consumer and Retail Operations. A l’instar de leurshomologues des autres secteurs métier de Ceva Logistics(automobile, énergie, industrie et santé), ils ont pour missionde piloter au niveau mondial la stratégie opérationnelle, lesprocessus de standardisation et d’innovation et sont respon-sables de la croissance de l’activité et des améliorations opé-rationnelles des solutions de logistique contractuelle sur leurssecteurs respectifs (technologie pour l’un, grande distributionet produits de consommation pour l’autre). « Nous attendons de

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L’ESSENTIEL

N°94 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - MAI 201516

Ils Bougent.

cette équipe de direction qu’elle renforce encore plus notre cul-ture d’amélioration continue afin d’aider nos clients à maîtriser leursrisques, à améliorer leurs performances et à réduire les coûts deleur Supply Chain », a déclaré Brett Bissell, Directeur opération-nel de Ceva pour l’activité Contract Logistics. Friso Bakker a20 ans d’expérience en logistique, dont 13 ans passés chezK+N, où il était en 2014 Vice-Président senior et au niveaumondial des opérations d’entreposage et de distribution. Deson côté, Michel Vachey a travaillé 14 ans chez Carrefour,d’abord au sein de la direction magasins puis à la SupplyChain, en tant que Directeur Coordination Logistique encharge de la Belgique, Italie, Espagne, Pologne et Russie puiscomme Directeur Support SI Supply Chain (entre 2007 et2009). Depuis 2010, cet ingénieur diplômé de l’ESM Saint-Cyr était VP Global Operations Retail chez K+N. ■ JLR

Stéphane Ghioldi, Directeur Associé de Capgemini Consulting

6 directeurs associés ont été nommés chezCapgemini Consulting. Ils rejoignent ainsil’équipe mondiale des « Vice-Présidents ».Parmi eux, Stéphane Ghioldi, Directeur Associépour la practice Operation Excellence. Agé de45 ans, ce diplômé de l’Essec, a passé 4 anschez L’Oréal. Puis il est entré chez Capgemini

Consulting où il a développé pendant 14 ans une expériencede programme de transformation sur des enjeux d’excellenceopérationnelle et de Supply Chain. Il est principalement inter-venu dans les secteurs du transport, des produits de grandeconsommation et de la grande distribution. Aujourd’hui, il aplus particulièrement pour mission de développer des projetsde transformation numérique de l’activité Supply Chain desgrandes entreprises. ■ JPG

Stéphane Crosnier, Responsable Stratégie des Opérations chez Accenture

Stéphane Crosnier accède au poste de Res-ponsable de l’activité Stratégie des Opérationsd’Accenture pour la France. Avec plus de 20 années d’expérience dans le domaine de laSupply Chain, d’abord dans l’industrie puisdans le conseil (dont 12 ans chez Accenture),Stéphane Crosnier a maintenant la responsa-

bilité des équipes de conseil en stratégie des Opérations (Sup-ply Chain, Achats, Manufacturing, Excellence Opérationnelle,Cycle de Vie Produit & Innovation) d’Accenture en France. Il

prend également en charge les offres autour du digital dansla Supply Chain au niveau monde. « Nos clients s’interrogent deplus en plus sur l’impact du digital sur leurs opérations, de mêmeque sur les enjeux d’une Supply Chain globale plus responsableen termes de ressources et d’environnement, observe-t-il. Pourrépondre à ces attentes, nos équipes, spécialisées dans la straté-gie des opérations, combinent des expertises fonctionnelles, sec-torielles et technologiques. Elles accompagnent les clients et lesaident à définir des stratégies apportant une rupture en termesde performance dans la Supply Chain. » ■ JPG

Laurent Mazard devient Directeur commercial de TDILa société TDI nomme Laurent Mazard Direc-teur commercial. Ayant intégré la société detransport Jet Services (devenue TNT) en 1996,il a été nommé Directeur des ventes au débutdes années 2000. Fort de 12 ans d’expériencesen tant que Directeur des ventes chez TNT, ilest devenu Actionnaire de TDI, ainsi que

Consultant Commercial en 2008. Depuis le 1er mars 2015, iloccupe officiellement le poste de Directeur commercial pouraccompagner TDI dans sa croissance. Rappelons que TDIconçoit des logiciels dédiés au secteur de la messagerie : ges-tion et contrôle des expéditions, étiquettes personnalisées pourles transporteurs, etc. ■ JPG

Importants changements à la direction d’HardisHardis Group annonce d’importants change-ments au sein de son équipe de direction et une organisation transversale pour capitaliser sur les innovations et savoir-faire des différentesactivités du groupe. C’est ainsi qu’à 38 ans, Nicolas Odet est promu au poste de DirecteurGénéral, en remplacement de Denis Vedda,

Co-Fondateur de l’entreprise qui a fait valoir ses droits à laretraite. Il aura pour missions de superviser l’ensemble des opé-rations, piloter les départements transverses en charge desinnovations, du marketing et de la communication, tout encontinuant de diriger les équipes services. Yvan Coutaz, 41 ans,

voit son poste de DGA enrichi : en plus duconseil (business & IT transformation) et dessolutions logistiques, il chapeautera désormaisles fonctions de support aux opérations. Marie-Agnès Brochier, DRH depuis 2013, intègrequant à elle le comité exécutif. Côté « Reflex »Florent Boizard (35 ans) prend le relais de

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L’ESSENTIELIls Bougent

Jean-Yves Costa au poste de Directeur de la BU solutionslogistiques. Dans un même temps, ce dernier devient Direc-teur Adjoint du département. « Nous préparons depuisquelques années la relève, en formant et faisant évoluer lescollaborateurs qui portent haut les valeurs du groupe », a com-menté Christian Balmain, Président de Hardis Group. ■ JPG

Alain Perrot nommé Senior Advisor chez Metis Consulting

Metis Consulting annonce l’arrivée d’Alain Per-rot en tant que Senior Advisor. Cet ingénieuragroalimentaire (Ensia), titulaire d’un MBA del’Essec, a démarré sa carrière en 1984 chez Unisabi (groupe Mars). Il devient en 1992Directeur du projet SC de Mars PetfoodEurope. Fin 94, il rejoint Bestfoods France en

tant que Directeur Supply Chain. On le retrouve en 98 chez AirLiquide Welding où il crée la fonction Supply Chain au niveaumonde. Plus récemment, il était Directeur Associé de Ling Col-drick. « Alain est un professionnel dont les compétences sont una-nimement reconnues dans le monde du SCM, notamment sur lesproblématiques du S&OP, avec la méthodologie Ling-Coldrick, etde la planification, souligne Jean-Marc Soulier, Président de MetisConsulting. Il dispose d’expériences de transformation au plus hautniveau au sein de grands groupes internationaux. Son arrivéetémoigne de notre volonté de répondre toujours mieux auxdemandes des grandes entreprises, avec une approche qui com-bine à la fois expertise opérationnelle et vision stratégique business,dans un contexte multiculturel. Nos projets en cours chez Nutrixo,Suntory (Orangina, Schweppes) ou Wessanen (Bjorg, Gaye-lord Hauser, ...), illustrent le succès de cette approche. » ■ JPG

Pascal Llorca devient DG de Datalogic FranceDatalogic ADC a nommé Pascal Llorca à la direction de safiliale française. Après avoir débuté en tant qu’Ingénieur chez

April, puis chez Mors, Pascal Llorca a réalisél’essentiel de sa carrière au sein de la sociétéTeklogix, devenue par la suite Psion Teklo-gix. Ce spécialiste de l’identification automa-tique et de la radiofréquence y a occupésuccessivement les rôles de DG de la filialeFrance et Vice-Président Global Services. En

2014, il a quitté l’entreprise et rejoint la société Wiio, inté-grateur de Solutions Mobiles, en tant que Directeur des Opé-rations. « Au cours de ma carrière, j’ai pu apprécier à demultiples reprises le sérieux et l’enthousiasme des équipesDatalogic, ainsi que la qualité des produits », nous a-t-il confié.Guillaume Vicot, Vice-Président West Europe & Africa deDatalogic ADC se félicite de l’arrivée de cette personna-lité sur laquelle il pourra désormais s’appuyer pour releverde nouveaux challenges : « Nous misons beaucoup sur Pascal,sa connaissance du marché et sa grande expérience pourdévelopper les ventes et la part de marché des produits Data-logic en France. Nous partageons de grandes ambitions à cesujet et Pascal est la personne idéale pour atteindre ces objec-tifs », a-t-il conclu. Datalogic réalise actuellement 25 M€ surle marché français. Son objectif est d’atteindre les 40 M€

d’ici 3 ans. ■ JPG

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N°94 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - MAI 201518

Mes Sorties.

8/04/2015, ParisComment éviter les pièges de l’import-export

Amber Road a organisé le 8 avril à Paris, enpartenariat avec SCMag, une conférencesur le thème « Enjeux et pratiques du Glo-

bal Trade Management ». Après une courte intro-duction de Paul Simon Thomas, son représentantfrançais, Ludovic Subran, Economiste en chefchez Euler Hermes s’est appuyé sur les dernièresétudes du cabinet pour dresser un rapide tableaudes échanges internationaux : « S’il est vrai quele commerce international connaît en volume unecroissance de 15 %, celle-ci n’est en valeur que de1,8% à cause de la dépréciation des monnaies »,a-t-il rappelé. Cette situation, liée à différentsfacteurs (prix du pétrole, planches à billets...),fragilise l’économie de certains pays et accroît le risque en matière d’exportation. Dans cecontexte, l’économiste a évoqué, tableaux àl’appui, les pays qui restent intéressants entermes de business et ceux qu’il convient d’évi-ter. Simon Daboussy, Avocat spécialisé dans lecontrôle des exportations chez Baker & McKenzie, s’est pour sa part attaché à commenterla complexité de la gestion des échanges inter-nationaux, évoquant à titre d’exemple les faillespouvant exister dans un ERP pour des produitstrès particuliers. Des dysfonctionnements quipeuvent avoir de graves répercussions sur l’en-treprise, même si la douane française est relati-vement souple par rapport à d’autres : « Nousn’avons pas la culture de la sanction comme auxUSA. La douane française a une volonté decontrôle, ce qui est légitime, mais elle ne veutpas non plus être un frein aux exportations »,estime-t-il. Après ces propos préliminaires,Claire Mosnier, Juriste pour Michelin et PhilippeChaix, Responsable des données référentiellesclients également chez Michelin, sont interve-nus successivement pour aborder la gestion desconnaissances dans le domaine de l’import-export : origine des produits, mesures d’em-bargo (total ou partiel), données financières,personnes black listées, etc. Une somme consi-dérable d’informations à traiter, qui réclame del’expertise mais aussi du temps et de l’énergie.Pour surmonter cette difficulté, Michelin a misen œuvre le projet « Clean Files » afin de net-toyer l’ensemble des données et de faire le pointtous les sujets touchant à l’import-export :« Nous avons choisi un provider, en l’occurrenceAmber Road, explique Philippe Chaix. C’est unesociété qui permet de faire de la veille sur unmaximum de réglementations. La solution nouspermet de passer chaque client international àla moulinette : il est clean ou ne l’est pas. En

2014, nous avons mis en place un pilote quicouvre 80 % des pays à risque. En juin 2014,nous avons créé un poste plein temps de GroupExpert Control Officer qui rapporte au directeurdouane du groupe. Et entre 2015 et 2016, lasolution Amber Road sera déployée sur l’en-semble du groupe pour avoir une vision com-plète de l’ensemble des paramètres qu’il convientde contrôler. »

Des difficultés à déterminer l’origine d’un produit« L’indication made-in ne suffit pas à indiquerl’origine d’un produit dont les composants sontmultiples et proviennent de différents endroits »,rappelle Arne Mielken, Expert Trade et DouaneUE d’Amber Road en évoquant les ALE (accordsde libre-échange) qui permettent avec la notion« d’origine préférentielle » d’obtenir en fonctiondes pays concernés, des droits de douane nonmoins préférentiels. Encore faut-il être enmesure de prouver ce que l’on avance et maî-triser tous les éléments qui déterminent (parexemple) si un produit est totalement originairede l’Union Européenne ou s’il vient d’un payshors de l’UE. Mais pour Marc Tertrais, Directeurdes affaires douanières chez Areva « la culturefrançaise n’était pas tournée à l’origine vers lecommerce international. Ce qui explique (mis àpart les cadres des douanes) un déficit de for-mation dans ce domaine ». Le directeur desaffaires douanières considère que cette fonctionest sous-estimée dans la plupart des cas : « Il estnécessaire de mettre en œuvre une politiquedouanière dans les entreprises et de lui donnerune substance juridique comme gage d’effica-cité. C’est une fonction importante dont il fautaccepter le coût ». D’ailleurs, ne faut-il pas plu-tôt considérer le gain que peut générer une par-faite maîtrise des opérations douanières ? C’estce que pense Nick Boland, Directeur TradeConsulting Europe d’Amber Road, estimant« que la compliance doit être traitée comme uncentre de profit et non plus subie comme unposte de dépenses ». De fait, si un seul ensei-gnement devait être tiré de cet après-midi deconférences, il serait de souligner l’intérêt demaîtriser les règles du commerce international :changeantes, compliquées, multiples, elles peu-vent être un véritable casse-tête pour les res-ponsables de la Supply Chain et des fonctionsimport-export. Mais elles peuvent égalementreprésenter un atout considérable si l’on acceptede s’en donner les moyens. ■ JPG

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Claire Mosnier

Ludovic Subran

Arne Mielken

Nick Boland

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L’ESSENTIELMes Sorties

9/04/2014, Neuilly-sur-SeineL’innovation fait recette !

Pour son 1er anniversaire, le Cercle Prospectif de la Sup-ply Chain organisé le 9 avril matin par Deloitte, enpartenariat avec SCMag, a fait salle comble ! En effet,

24 Directeurs des Opérations, VP-SC ou Directeur SC ontsouhaité participer à cette cession sur le thème : « La Sup-ply Chain au cœur de l’innovation : créateur ou simple vec-teur ? ». De sorte que pour faciliter les échanges, lesparticipants ont été répartis en deux salles, à l’issue d’uneprésentation commune orchestrée par Jean-Marc Liduena,Senior Partner Deloitte Monitor. En guise d’introduction,l’orateur a bousculé quelques idées reçues : « Les meilleurescroissances dans les entreprises sontorganiques, bien avant de reposer sur lelancement de produits miracles ! Et depoursuivre : Innover, ce n’est pas brains-tormer ou penser « out of the box », c’esttravailler mieux ce qu’il y a à faire. C’estcréer une nouvelle offre de businesspérenne ». Il a ensuite cité une étudemontrant que sur un panel de sociétésdont la performance a été mesurée à tra-vers la hausse de leur cours de bourse, 10 % de leurs efforts ont porté sur l’innovation produitcontre 70 % sur des améliorations de best practices finan-

cières, logistiques, etc. sur leursmarchés actuels. Doblin, cabinetd’analyse acquis par Deloitte,recense ainsi 10 axes d’innovation :le modèle de profit, le réseau, lastructure, les process, la perfor-mance produit, le système avec leproduit, le service, le canal de dis-tribution, la marque et l’engage-ment consommateur. « La plupartdes innovations se focalisent sur lesproduits, mais travailler sur les

autres dimensions permet de se différencier », assène Jean-Marc Liduena.

Innover est l’affaire de tousCette vision de l’innovation a séduit l’auditoire qui l’a trou-vée plutôt « rassurante ». Les participants définissent deuxtypes d’innovations : celle de tous les jours et celle de rupture.Ils considèrent ainsi que la 1ère doit impliquer un maximumde collaborateurs, tandis que celle de rupture doit plutôt êtreportée par la Direction Générale, via une éventuelle cellulede veille/innovation. « La difficulté est surtout de mettre enpratique les bonnes idées dans des délais courts», souligne unparticipant. Mais y parvenir est gratifiant pour tous : « Mobi-liser, c’est aussi valoriser », résume un Directeur SC. La res-ponsabilité du SC Manager en la matière serait ainsi dechallenger, de motiver et d’amener chacun à s’impliquerdavantage en apportant la richesse de ses observations, idées,avis... Si certains admettent avec honnêteté que les salariés

Jean-Marc Liduena

apportant de nouvelles idées sont censés le faire en dehorsde leurs horaires de travail, d’autres sociétés aménagent destemps dédiés (ex : vendredi après-midi ou affectation d’unpourcentage de l’activité globale) en faisant confiance à leurscollaborateurs pour qu’ils l’emploient à bon escient. Quoiqu’ilen soit, ce travail doit être effectué en continu, dans une sortede « culture de l’innovation », car comme le fait remarquer unDirecteur SC : « L’innovation ne se programme pas ! ». Le pro-chain RDV sera le 18 juin sur le thème : « Supply Chain digi-tale : quelles sont les meilleures stratégies pour libérer lepotentiel associé ? ». ■ CP

L’un des deux groupes de travail ©C

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L’ESSENTIEL

N°94 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - MAI 201520

Mes Sorties.

10/04/2015, ParisLa douane, cette inconnue…

Vendredi 10 avril, Alis Internationalorganisait au Cercle des Armées, enpartenariat avec SCMag, sa 2e confé-

rence sur la Supply Chain Réglementaire.Toute la matinée, experts et professionnelsont apporté leurs témoignages sur le thème« Comment optimiser votre Supply Chaindans le respect d’un environnement régle-mentaire contraignant ». En ouverture,Jean Damien, Directeur de l’EST (Ecolesupérieure des transports) est intervenupour évoquer les risques liés aux erreurs deconformité et le rôle de la douane qui pourlui « doit être un facilitateur pour le busi-ness international ». Présentant les méritesdu statut d’OEA (Opérateur EconomiqueAgréé), il s’est également prononcé enfaveur de l’intégration des acteurs du com-merce international dans les réunionsS&OP avec pour volonté « d’aligner la stra-tégie douanière sur la stratégie SupplyChain ». En réponse à cette introduction,Nadine Lebourdier, Chef de la Missiongrandes Entreprises à la DGDDI (Directiondes douanes), a commenté les actions misesen œuvre par les douanes françaises pourfaciliter la vie des exportateurs, notammentla mise en place du GUN (le guichetunique) pour tendre vers une dématériali-sation de toutes les formalités en douaneet supprimer les documents papier.« L’étape suivante est de rendre les procé-dures le plus fluide possible avec descontrôles automatisés et des alertes pour lesopérateurs en cas d’incohérence », a-t-elleprécisé avant d’aborder la question del’auto-liquidation de la TVA, une procéduredéjà en place dans certains pays voisins etqui devrait « favoriser l’attractivité de laFrance ».

La complexité des flux internationauxJean-Michel Fromont est Responsablelogistiques de Fives FCB. Son métierconsiste à gérer les flux de matériaux etd ’ équ ipemen t s ( d e s c en ta ine s d etonnes) liés à l’implantation de cimenteriesfournies par son groupe dans différentspays. Pour lui, chaque opération est spéci-fique et exige une connaissance appro-fondie des règlementations, notammentdouanières. C’est le cas actuellementpour l’installation d’une usine au Brésil etprochainement d’une autre en Algérie. « On

ne peut pas connaître l’ensemble des règlesde chacun des pays où l’on va. Il est plussage de se faire accompagner », note le Res-ponsable logistique. Et c’est précisément lerôle de Karine Bellony, Associée et Fonda-trice de VAT Solutions, qui, après quelquesannées dans les opérations et le conseil enorganisation, s’est spécialisée dans ledomaine des formalités douanières et laTVA des Supply Chains Internationales. Undomaine qui présente à la fois des risquestrès forts (par exemple dans le cas d’unemauvaise évaluation), et des opportunitéssi l’on maîtrise parfaitement tous lesaspects de cette fiscalité. Mais la com-pliance ne s’arrête pas aux seules problé-matiques douanières. Elle concerne toutl’environnement des exportateurs qui fréquemment doivent faire face à des par-ticularités, liées (par exemple) aux maté-riaux qui entrent dans la composition desproduits exportés. C’est le cas de Reachpour les substances chimiques ou de Cites(Convention internationale Trade inEndangered Species). Des dispositions queDenis Serot, en charge du Service Clientchez Louis Vuitton connaît bien. Cettemaison de luxe, qui exporte plus de 80 %de sa production, importe également dessubstances animales (notamment despeaux) et doit, non seulement se conformerà toutes les dispositions règlementaires,mais aussi être en mesure de se défendrelorsqu’elle est attaquée sur l’origine d’unproduit. A cet égard, la traçabilité est deve-nue indispensable pour prouver sa bonnefoi lorsque la marque est mise en cause.

Inscrire la douane dans une démarchede compliance globalePour clore la matinée, François Mion,Directeur Adjoint prévention et protectiondu Groupe Renault, est revenu sur le statutd’OEA « qui oblige à formaliser des proces-sus et à apporter des réponses adaptées ».Mais être certifié ne suffit pas estime-t-il.Encore faut-il faire vivre et pérenniser lacertification. C’est le cas de Manioc, unprojet de collaboration entre la douane, legroupe Renault et Alis International pourpréserver le statut OEA dans la durée,bénéficier des avantages du futur code desdouanes et utiliser l’OEA comme levier deperformance face aux compétiteurs inter-

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MAI 2015 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°94 21

L’ESSENTIELMes Sorties

nationaux. Des initiatives de ce type sontencore peu répandues. Comme le remarqueJean-Philippe Lacroix, Compliance Advi-sor, « la douane n’est pas dans le core busi-ness de l’entreprise ». Non seulement ellen’est pas considérée comme une priorité,mais elle peut également être ignorée : « Nos designers, la douane ils s’enmoquent !, renchérit même Denis Serot. Etpourtant, ajoute-t-il, les ventes sont de plusen plus délicates à prévoir, les cycles de vies’accélèrent, les flux se complexifient, lesrèglementations se durcissent et les tenta-

tions de protectionnisme de certains paysse renforcent ». Dans ce contexte, une Sup-ply Chain optimisée passe nécessairementpar une maîtrise des contraintes doua-nières. « La fonction douane, c’est unesécurité. Mais au-delà, c’est aussi de l’in-telligence économique », souligne pour sapart François Mion qui conclut : « Dès lors,il convient d’accorder à cette fonction uneimportance particulière et de l’inscrire dansune démarche de compliance globale, enlien avec les autres métiers de l’entre-prise ». ■ JPG

Succès pour la 2e conférence « Supply Chain Réglementaire » d’Alis International au Cercle des Armées à Paris.

Jean-Philippe Lacroix

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DHL Parcel, Amazon et Audi s’associentpour lancer en mai 2015 un projet pilote surl’ensemble de l’Allemagne : un service de

livraison de commande e-commerce directementdans le coffre de la voiture du propriétaire. Aucours des derniers mois, les 3 partenaires ont déve-loppé et testé leur solution « unique » de livraisondans les coffres de véhicules afin de garantir desnormes de sécurité élevées à la fois pour les mar-chandises et les automobiles. Ils pré-voient de mener leur projet pilotecommun durant plusieurs mois au seinde l’agglomération munichoise (fief duconcurrent BMW), en donnant l’oppor-tunité à des clients sélectionnés de tes-ter cette nouvelle solution de livraison.Les clients participant à la 1ère phase duprojet seront enregistrés par Audi. Com-ment ça marche ? Grâce à une applica-tion dédiée sur smartphone, le livreurDHL reçoit la localisation exacte du véhi-cule et l’autorisation d’accéder à son cof-fre. Après le déverrouillage à distance etle dépôt de l’article dans le coffre et safermeture, la voiture est ensuite verrouil-

lée automatiquement. DHL reçoit une confirmationpar le biais de l’application et le propriétaire du véhi-cule est informé par e-mail de la livraison. C’est toutsimple. Il suffit juste d’avoir une Audi ! Rappelonsque Volvo a déjà testé ce service en Suède et que leBelge Cardrops le propose aussi. A la différence prèsque ce dernier requiert l’installation d’un boîtierdans la voiture pour rendre possible la localisationet la communication avec le livreur. ■ PM

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N°94 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - MAI 201522

Vu Ailleurs.

MONDE

Investir pour livrerau bout du monde

La classe moyenne mondiale com-prendra 5 Md d’individus en2030, dont les deux tiers en Asie.

L’e-commerce est en plein essor. Dansces conditions, le challenge est de livreraux endroits les plus reculés, où l’in-frastructure est sous-développée et lesuivi des livraisons et des ventes diffi-cile. Mark Clouse, groupe Mondelez,industriel du snack avec des marquescomme Oreo, indique que le groupe esten train de créer des partenariats avecles logisticiens et distributeurs des marchés émergents pour capter les consommateurshors des grandes villes : « Nous commençons tout juste à gratter la surface ». Legroupe investit dans la construction d’infrastructures avec des partenaires locaux, lestechnologies de gestion des stocks et la formation des forces de vente. Il envisage éga-lement de s’allier à d’autres industriels des biens de consommation pour mutualiserle réseau de transport. Vimal Shah, PDG de Bidco Africa, fabricant de biens deconsommation basé en Afrique du Sud, explique « avoir des hubs à travers la régionqui fournissent des données sur ce que stockent chaque jour des milliers de points devente à travers l’Afrique orientale ». ■

(Erica E. Phillips, Wall Street Journal, 29/04/2015)

HONG-KONGTXT Retailouvreune filiale

TXT Retail annonce queTXT Retail AsiaPacific Ltdopèrera à Hong Kong à lafin du trimestre, afin d’accompagner des projetsinternationaux dans la zonegéographique Asie Pacifique.Simone Pozzi, ManagingDirector TXT Retail, commente : « Nous avonsaujourd’hui des opportunitésréelles dans cette région, où plusieurs acteurs internationaux peuvent àprésent bénéficier de notreexpérience unique dans la Mode et la Distribution, les processus retail de bout en bout, nos dernières innovations technologiquesainsi que nos solutions AgileFit ». ■ JPG

ALLEMAGNE

Livraison dans votre Audi, si ça vous dit

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L’ESSENTIELVu Ailleurs

ITALIE

Lindt équipeen vocal son entrepôt milanais

Lindt Italie a généralisé depuis quelques mois l’usage dessolutions vocales Vocollect du groupe Honeywell dansson entrepôt central de 33.000 m² situé à Magenta, près

de Milan. La filiale transalpine du groupe suisse Lindt &Sprüngli y stocke environ 2.500 références de produits desmarques Lindt, Caffarel et Horvath. Elle gère annuellement200.000 expéditions à destination de 36.000 points de livrai-son, en Italie et dans une quarantaine d’autres pays. Inté-

grée nativement à son progiciel de gestion intégré SAP, lasolution Vocollect Voice, avec des casques sans fil SRX2 etdes boîtiers Talkman A700, a d’abord été testée par 5 opé-rateurs en juin dernier avant d’être rapidement étendue àtous les processus de picking de l’entrepôt (40 personnes).Les objectifs de productivité et de qualité de service sem-blent avoir été atteints puisque Lindt Italie table sur unretour sur investissement en avance de 6 mois par rapportà ce qu’elle prévoyait initialement. ■ JLR

PAYS-BAS

Zetes développeune application mobilepour Selecta

Selecta Nederland, la filiale de l'opérateur européen dedistributeurs automatiques de boissons et de snack amodernisé les applications de services mobiles que ses

95 opérateurs utilisent sur le terrain pour le réapprovision-nement et la maintenance. C’est l'intégrateur Zetes qui a étéchoisi pour développer ces applications indépendantes dumatériel et des systèmes d'exploitation (sur des terminauxmobiles industriels comme sur des appareils grand public),grâce à la MCL Mobility Platform. Selecta Nederlandemploie 250 personnes et gère plus de 25.000 machinesaux Pays-Bas. ■ JLR

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Vu Ailleurs.

SINGAPOUR

1ère édition du Salon LMFAsiaLe salon LMFAsia (Last Mile Fullfilment Asia), le 1er salon dédié à la « Logistique du dernier km » en Asie du Sud Estorganisé par SingEx, s’est déroulé à Singapour du 19 au 20 mars 2015. 1.200 visiteurs l’ont fréquenté, représentant560 sociétés de 28 pays, 40 exposants et 60 intervenants. Résumé des principales tendances en termes d’e-commerce et des temps forts.

Notons que Singapour est le pays le plus connecté del’Asean : 87 % des Singapouriens y possèdent unsmartphone. Toutefois disons d’emblée que les

véritables enjeux pour les sociétés d’e-commerce se situentdans les pays voisins : l’Indonésie, la Thaïlande, les Phi-lippines, la Malaisie et le Vietnam. En effet les prévisionsdu volume d’achats en ligne, qui devraient à s’élever à 35 Md$ d’ici 2018 selon Frost & Sullivan, ne faisaientqu’argumenter en faveur du lancement d’un salon qui s’yconsacrerait exclusivement. Dans cette partie du mondeoù vivent 616 millions de consommateurs, et où les Inter-nautes seraient au nombre de 200 millions, il était urgentde créer un format permettant aux acteurs de l’e-fullfil-ment de se retrouver, d’échanger, d’analyser les besoinsexprimés par les consommateurs et de s’informer sur lestendances sinon de les influencer, dans le contexte d’unmarché naissant, désorganisé et fragmenté. C’est désor-mais chose faite !

Des poids lourds côté exposants et conférenciersParmi les exposants, citons : le Japonais Yamato et son« Ta-Q-Bin Locker » ou consigne automatique, le Chinoisdu Market Place yMatou, les Allemands Arvato duGroupe Bertelsmann, solutions logistiques et SSI Schaefer,fournisseur de solutions d’automatisation et de systèmesintégrés pour centres de distribution, le Philippin Dragon-pay, solutions de paiement alternatif en ligne, SingPost, laposte Singapourienne (et son actionnaire Alibaba en

embuscade), le Thaïlandais aCommerce.asia, stockage &préparation de commandes, l’Indien Gojava e-fullfilment(nouvel actionnaire : Future Supply Chain Solutions)... Parmi les conférenciers, bien sûr les prestataires logis-tiques, tels que Yamato, mais aussi le poids lourd qu’est lanouvelle start-up de l’e-commerce asiatique Lazada -l’Amazon local – fondée à Singapour en 2012 (CA de 520 M€, 967.000 clients) et qui compte le fonds souverainTemasek comme actionnaire. Elle a indéniablement foca-lisé l’attention de tous. De fait, après à peine 3 ans d’exis-tence, elle domine déjà le marché de l’e-commerce en Asiedu Sud Est, où elle est leader sur l’Indonésie (30 % de sesrevenus), la Thaïlande, les Philippines, la Malaisie, le Viet-nam et Singapour. Les moyens financiers dont Lazada estdotée lui permettent assurément de ralentir l’avancée pro-grammée de ses concurrents asiatiques tels Rakuten, Toa-bao ou Alibaba, et d’ores et déjà de les supplanter.

3 tendances clefs du e-commerce en AsieIl ressort de ces conférences et échanges avec les expo-sants et visiteurs les observations suivantes :1. Paiement : dans près de 70 % des cas, c’est le cash-on-delivery (CoD), qui reste le moyen de paiement le plus lar-gement favorisé par le consommateur en Asie. C’est le casaux Philippines, en Thaïlande et en Indonésie où les tauxde pénétration des cartes de crédit sont très faibles et laméfiance vis-à-vis des paiements en ligne, très forte. Surce point, observons que les logisticiens proposent des ser-

vices d’encaissement à la livraisoncontre rémunération. La fiabilitéde ces services est dans de nom-breux cas un souci majeur, car nonencore totalement maîtrisée (eneffet des cas de paiements encais-sés par des messagers et non resti-tués ont été observés).2. Formalités Douanières : lestransactions se font sur un marchéde l’Asean non-homogène, où lestaxes et droits de douane ne sontpas harmonisés, impactant ainsisérieusement les délais de livraisonet le coût de la reverse logistiquedes produits retournés (doubledédouanement, par exemple). Enconséquence de quoi le délai delivraison de 48H, considéré commela norme en Europe, peut allerjusqu’à 15 jours dans certains caset au-delà, pour un point de livrai-son excentré.

L’Asean Economic Community (AEC) prévoit de supprimer les barrières commerciales et

de faciliter la mise en place d’un système de droits et taxes

cohérent à l’horizon 2015.

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MAI 2015 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°94 25

L’ESSENTIELVu Ailleurs

3. Le coût du fullfilment : les consommateurs asiatiquessont bien informés des diverses options déjà disponiblessur les marchés matures du e-commerce tels ceux duJapon, des Etats-Unis ou de l’Europe ; ainsi leurs exigencesévoluent constamment pour que les sites marchandslocaux leur offrent de meilleures formules, plus rapides,moins chères ou même gratuites dans certains cas. Pourmaîtriser sa prestation et ses coûts, Lazada prévoirait dese doter de ses propres entrepôts et moyens de livraisonen Indonésie.

Privilégier l’approche collaborative pour les prestataires logistiquesConcernant le contexte concurrentiel, certains acteurs ontcommencé à co-investir dans des centres de fullfilmentrégionaux sur les marchés clefs avec le projet de livrerleurs clients en moins de 48 h, et de réduire les retours etles annulations de commande. Plusieurs acteurs sur cemarché, tels bien sûr les intégrateurs DHL ou Fedex, pos-sèdent déjà les infrastructures et les réseaux. Citons aussiles agences postales, telles SingPost ou Australia Post, quise sont réinventées en passant du traitement des courriersà celui des colis ; les défis portent néanmoins pour eux surle cross-border où ils devront s’associer aux bons parte-naires étrangers. Enfin, n’oublions pas de citer les sociétéslocales de messagerie qui répondent bien aux besoins decertains clients, dans la limite cependant de leurs moyensrestreints. Ainsi, il ressort de ce salon que c’est uneapproche collaborative qui doit prévaloir, car aucun pres-tataire ne peut à lui seul exécuter l’e-fullfilment d’unefaçon efficace.

7 spécificités de l’Asean à intégrer pour s’implanterPar ailleurs, soulignons qu’aucun Français spécialiste de l’e-fullfilment n’avait investi dans un stand à l’occasion dece 1er salon, en dépit d’une forte influence française à Sin-gapour. Les spécialistes de l’e-fullfilment français, qui ontleur place dans cette zone de croissance et qui envisage-raient de s’y implanter, devront tenir compte des élémentssuivants : 1. l’Asean est constituée de 10 pays répartis surune surface géographique de 4.4 millions de m2, 2. La mul-tiplicité des langues parlées, 3. La multiplicité des pointsd’entrée au sein d’un même pays, liée a l’étendue des terri-toires, 4. la disparité qualitative des infrastructures por-tuaires, aéroportuaires et routières, 5. L’absence d’un réseaude messagerie intégré reliant les pays de cette zone, 6. Ladiversité des monnaies, 7. Les disparités règlementairesdouanières entre pays de l’Asean mais aussi parfois entreprovinces au sein d’un même pays (par exemple : les 30 provinces qui constituent l’Indonésie). ■

Marc LaurenceExpert en Logistique Spécialisée Basé à Singapour depuis 18 ans

Membre du Chartered Institute of Logistics and Transports (CMCILT) et de la Logistics & Supply Chain

Management Society (LSCMS)[email protected]

ROYAUME-UNI

Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?

Il faut revenir aux fondamentaux dans les Supply Chainpharmaceutiques, affirme de façon peu orthodoxe lerapport « Atteindre l’excellence : la réaffirmation du

client » du cabinet de conseil britannique Crimson & Co.La mondialisation, une clientèle en perpétuelle évolutionet la pression constante de l’innovation les ont rendues deplus en plus complexes. Les organisations ont gagné enabstraction, augmentant le temps passé à la gestion, etperdu en proximité avec le client. Les opérationnels,proches des clients, sont marginalisés. Le cabinet appelleà les réhabiliter et à réaffirmer l’importance du contenuplutôt que celle du processus. Il suggère de réévaluer leportefeuille de projets, car selon une récente étude, 95 %du temps consacré à un projet sert à coordonner les acti-vités. Il soutient : « Ce virage à 180 degrés sera douloureux.Mais nous sommes convaincus que les Supply Chains abs-traites sont presque impossibles à gérer et à développer et,surtout, échouent dans la tâche fondamentale de faire dubusiness ». Kerry Pickstone, Chef du département Sciencesde la vie à Crimson & Co, souligne : « Dans les 5 ans, lesmeilleurs mettront l’accent sur la proximité avec le client,les fondamentaux, tout en conservant une vue de bout enbout de la Supply Chain. Aller de l’avant de façon plussimple, cohérente et rentable, même si cela amenuise leséconomies d’échelle globales provenant de la centralisa-tion, l’intégration et la coordination. Il est temps de met-tre à nouveau le client au cœur de l’entreprise ». ■

(Marino Donati, Supply Management, 29/04/2015)

BRESIL

Nouveau contrat avecLa Poste pour Interroll

En association avec l’intégrateur de systèmes améri-cain NPI (National Presort LP), la société suisseInterroll a signé un contrat-cadre concernant la

livraison à la Poste brésilienne de 4 trieurs transversauxsupplémentaires. Celle-ci avait déjà commandé 6 trieursen novembre 2014. Au global, la commande représente10 trieurs, avec la technologie de convoyage assortie. Le1er trieur sera livré en 2015, les derniers seront montés en2017. Les prestations de services opérationnels serontprincipalement réalisées en 2016. Ce projet sera effectuéavec le centre de compétences régional d’Interroll ouvertl’année dernière à Atlanta, aux États-Unis, et avec celui(pour les modules et sous-systèmes) du groupe Interrollsitué à Sinsheim en Allemagne. La valeur d’un trieur avecla technologie de convoyage assortie se situe aux envi-rons de 2 à 4 M$. ■ JPG©

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N°94 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - MAI 201526

Vu Ailleurs.

NEPAL

Le séisme est un défi humanitaire et logistique

Le séisme de 7,8 de magnitude au Népal est un défi logis-tique pour les secours. « Cette catastrophe - du fait durelief montagneux et de la pauvreté de l’infrastructure

routière - implique une réponse logistique qui est la plus dif-ficile que j’ai jamais eu à mettre en œuvre », a déclaré AlexMarianelli, Responsable de la logistique pour l’Asie au Pro-gramme Alimentaire Mondial (PAM) des Nations Unies. Pour-tant, l’organisme avait anticipé le risque et détenait des stocksà Katmandou, la capitale. La congestion de l’aéroport de Kat-mandou est un défi. « Nous essayons d’optimiser les vols et defaire atterrir en priorité ceux contenant les fournitures d’ur-gence », explique-t-il. Environ 50.000 t. d’aide alimentaireseront nécessaires au cours des 3 prochains mois. Le PAM aapporté des équipements de manutention pour faciliter le trans-port des marchandises en aval de l’aéroport. Le pôle logistiquede l’ONU, qui intègre la compagnie maritime Maersk, le trans-porteur UPS et le logisticien Agility, se prépare à la 2e phase del’intervention. Un réseau de distribution longue distance à tra-vers les montagnes sera mis en place afin de fournir des flux demarchandises réguliers. Le PAM cherche un 2nd point d’entréestratégique d’où partiraient des camions vers les zones sinis-trées. Cela pourrait être l’aéroport de Lucknow, en Inde du Nord,à 600 km de Katmandou via des routes difficiles, ou le port deCalcutta, point d’entrée traditionnel du fret vers le Népal. ■

(Paul Page, Wall Street Journal, 29/04/2015)

ETATS-UNIS

Alerte ! Protéger les usines contre les cyber-risques

Les installations industrielles sontclairement devenues des ciblespour les cyber-attaques, affirme

Sid Snitkin, Vice-Président du cabinetde conseil ARC Advisory Group. Sécu-rité et continuité des opérations exigentune compréhension claire de ces

risques importants et un programme delimitation des risques. Mais les opéra-tionnels manquent souvent d’expertisepour bien évaluer et gérer les cyber-risques. » L’américain Honeywell Pro-cess Solutions (HPS) a lancé en avril2015 un tableau de bord numérique

conçu pour sur-veiller, mesurer etgérer les cyber-risques. Il est des-tiné aux systèmesde contrôle dansles raffineries, cen-trales électriques etsites de productionautomatisés. Le « Risk ManagerHoneywell Indus-trial Cyber Secu-

rity » identifie en temps réel les zonesde risques. Il informe sur l’impactpotentiel des menaces et des vulnéra-bilités, ainsi que les solutions possibles.Jeff Zindel, Responsable cyber-sécu-rité, HPS, indique : « Il permet d’éta-blir des priorités et de gérer les risquesles plus importants pour les opéra-tions, de se protéger contre les confi-gurations système et réseau nonsécurisées, tentatives d’intrusion, logi-ciels malveillants... ». Depuis plus de 10 ans, un logiciel de cyber-protectionest inclus dans les principales solutionsd’automatisation des processus d’Ho-neywell utilisées sur des sites indus-triels. Honeywell Industrial CyberSecurity a déjà mis en œuvre plus de1.000 projets de cyber-sécurité indus-trielle dans le monde. ■ CC

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ETATS-UNIS

Llamasoftrachète la suiteLogicTools d’IBM

L’éditeur de solutions de Supply Chain Des-ign Llamasoft annonce l’acquisition de lasuite LogicTools d’IBM. Celle-ci comprend

les modules LogicNet Plus (planification straté-gique et optimisation du sourcing), Inventoryand Product Flow Analyst (optimisation des fluxet du niveau des stocks) et Transportation Ana-lyst (optimisation des schémas de transport).L’équipe de support faisant également partie de latransaction, Llamasoft est d’ores-et-déjà enmesure d’assurer la continuité du service à tousles clients de la solution. « Cette acquisition stra-tégique renforce le statut de Llamasoft en tantque leader des technologiques de design de laSupply Chain, a déclaré Donald Hicks, Fonda-teur, Président et CEO de la société. Nous sommesparticulièrement heureux d’avoir la chance deservir les clients de LogicTools et de les accueil-lir dans la communauté d’utilisateurs de Llama-soft, la plus grande communauté de SupplyChain designers au monde. La modélisation de laSC est un must pour survivre et s’épanouir dansun marché où les conditions changent en perma-nence », ajoute-t-il. Le montant de l’acquisitionn’a pas été divulgué. ■ PM

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L’ESSENTIELVu Ailleurs

MONDE

Effet papillon

L’activité des PME peut être considérée commel’un des indicateurs les plus fiables de lacroissance, de l’optimisme et du développe-

ment économique du pays ou de la région. LesPME sont soumises aux mêmes risques que lesgrandes, même si la probabilité qu’ils se produi-sent peut être différente. Par exemple, leur moin-dre visibilité diminue le risque de cyber-attaque.Face à un aléa, leur pérennité est plus menacée,même si elles sont souvent plus souples et agilespour y faire face. Or, l’impact de la mort d’une PMEsur les Supply Chains globales ne doit pas êtresous-estimé. Ainsi le tremblement de terre en 2011au Japon a affecté et dévasté de nombreuses PME,dont certaines fournissaient des constructeursautomobiles comme Toyota et General Motors. Lacatastrophe a perturbé de nombreuses lignes deproduction. Aussi le Business Continuity Institute(BCI) appelle les PME à bien gérer les risques et lacontinuité de leur activité. Des normes telles queISO 22301 et le guide des bonnes pratiques du BCIfournissent des orientations, à adapter à l’envi-ronnement des PME. ■ CC

INDE

CMA CGM investitdans LCL Logistix

Le groupe français CMA CGM a réalisé une prise de partici-pation stratégique dans LCL Logistix, via CMA CGM Log, safiliale spécialisée dans le transit international et les solu-

tions logistiques fondée en 2001. CMA CGM Log s’appuiera surle réseau de LCL Logistix en Inde, et sur ses implantations auCanada, aux Etats-Unis et en Afrique de l’Est pour étendre à lafois son offre produit et sa couverture géographique, notammentdans des pays émergents où les demandes de solutions logis-tiques sont fortes. Présente dans 32 pays, CMA CGM Log aouvert des bureaux dans 6 pays en 2014. LCL Logistix, spécia-liste du transit international, est basé à Mumbai. Son CA s’estélevé à près de 120 M$ (107 M€) en 2014. Doté de 33 bureauxen Inde, il dispose de 3 ports secs dans des zones stratégiques :Nhava Sheva, en face de Mumbai, desservi par les lignes mari-times du Groupe CMA CGM, Calcutta et Pipavav, dans le Guja-rat. Le prestataire offre aussi des services de transit aérien et destockage. Mathieu Friedberg, Directeur central groupe Activitéstransit et logistiques, annonce : « Le développement de CMACGM Log va s’accélérer en 2015 grâce aux nouvelles synergiesgénérées par cette prise de participation et à de nouvellesimplantations prévues dans 12 pays ». ■ CC

DANEMARK

Damco gère les imports asiatiques de Coop

Coop, l’un des principaux détaillants au Danemark, a signé un accord avec son compatriote Damco, filiale deMaersk, pour gérer ses marchandises en provenance d’Asie. Travaillant déjà avec Coop depuis 2009, il a réponduà un appel d’offre et obtenu de traiter la totalité des flux asiatiques du distributeur. Son excellence opération-

nelle, ses capacités en Supply Chain Management et en informatique auraient fait la différence. « Nous sommes par-tenaires de plusieurs grands retailers à travers le monde depuis des années. Nous sommes confiants dans le fait depouvoir aider Coop à atteindre ses objectifs stratégiques dans les années à venir », a déclaré Mads Drejer, Chief Com-mercial Officer chez Damco Nordics. Coop regroupe 6 enseignes au Danemark ainsi que 2 sites internet (coop.dk etirma.dk) pour un CA de 6,7 Md€. Le groupe compte 1.200 points de vente et emploie 36.000 collaborateurs. ■ PM

INDE

Menlo ouvre une plate-forme à New Delhi

Le 3PL américain Menlo Logistics a ouvert une plate-forme de pièces détachées dédiée au secteur automo-bile à Dharuhera, près de New Delhi en Inde. Située à

66 km du Delhi International Airport, elle mesure 3.846 m²et abritera les pièces d’un grand cons-tructeur international. « Les opérationsde nos clients sont en croissance en Indedu fait de la hausse des ventes de voi-tures et de camions. C’est pourquoi nousavons emménagé dans une structureplus grande. Nous prévoyons par ail-leurs la certification Lean Bronze decette plate-forme d’ici le 3e trimestre2015 », annonce Amit Dhingra, Direc-

teur des Opérations pour Menlo Logistics Inde. Le 3PL pré-voit également de certifier ses process Lean dans la nou-velle usine de fabrication de camions d’un autre grandconstructeur à Rudrapur dans l’Etat d’Uttarakhand. ■ PM

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Page 22: L AI 2015 Le grand défi de l’aéro L · rang 2 et plus) d’une chaîne dans laquelle la sous-traitance est monnaie courante et de voir comment les renforcer. D’où de nom-breux

L’ESSENTIEL

N°94 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - MAI 201528

Vu Ailleurs.

MONDE

Chocs externes,pertes sèches

La croissance économique rapide dans les éco-nomies émergentes, les grèves, l’instabilité poli-tique et une épidémie de la maladie à virus

Ebola en Afrique de l’Ouest ont conduit à de fortespertes pour les entreprises en 2014, selon la dernièreétude « Global Supply Chain Intelligence » de BSISupply Chain Solutions. Les 4 catastrophes natu-relles les plus économiquement préjudiciables ontcausé 32,8 Md$ (29,3 Md€) de dommages. Le vol demarchandises a généré 23 Md$ (20,6 Md€) de pertes.En Europe, plusieurs grèves ont fait perdre 1,5 Md$ (1,3 Md€). Selon un récent rapport du Business Conti-nuity Institute, 76 % des responsables interrogés ontconnu une perturbation de leur Supply Chain aucours de l’année et 24 % ont signalé des pertes cumu-lées de plus d’1 M€. David Horlock, Directeur Géné-ral, BSI Apac, analyse : « Les entreprises sontconfrontées à un éventail de plus en plus large dechallenges relatifs à la Supply Chain, des questionsrelatives aux droits de l’homme aux catastrophesnaturelles. Cette complexité crée des trous noirs, com-prenant un sérieux risque Supply Chain, pouvantendommager la réputation des entreprises ». ■ CC

ETATS-UNIS

Les robots font la paire

En tandem, Fetch et Freight sont capables de traiter diversestâches, - réception, préparation de commandes... - pour lagrande majorité des produits dans un entrepôt classique.

Ce sont deux robots complémentaires : Freight est une basemobile, Fetch un manipulateur mobile avancé. Ils ont été conçuspar la start-up californienne Fetch Robotics pour fonctionner demanière autonome aux côtés des opérateurs. « La croissance due-commerce met la pression sur les distributeurs pour investirdans des solutions permettant de gérer une économie « à lademande », affirme Melonee Wise, PDG de Fetch Robotics. Nosrobots sont un ingrédient clé pour les entrepôts qui cherchent àdevenir plus efficaces. » ■ CC

ITALIE

Simply Market optimise ses stocks avec JDA

Simply Italie, filiale du Groupe Auchan, a choisi dedéployer JDA Advanced Warehouse Replenishmentpour réduire le volume de ses stocks sans impacter la

qualité et le délai de livraison. L’enseigne devrait d’autrepart disposer de prévisions saisonnières plus précises etutiliser ces données pour optimiser le processus de com-mande. JDA Advanced Warehouse Replenishment calculeles quantités de stocks nécessaires à partir d’une approcheprévisionnelle scientifique qui prend en compte la

demande, la profitabilité et les objectifs de taux de service.Selon Antonio De Luca, Responsable de l’information etdes process organisationnels pour Simply Italie, un élé-ment clé dans le choix de JDA a été l’étendue de la cou-verture fonctionnelle. « Nous avons été impressionnés parle savoir-faire et par les fonctionnalités offertes par JDAAdvanced Warehouse Replenishment », a-t-il déclaré. Sim-ply Italie comprend 264 magasins en propre et plus de1.250 magasins franchisés dans 18 régions d’Italie. ■ PM

TURQUIE

Gefco prend en charge les 2-roues Kymco

Expert mondialement reconnu dans le transport automobile, Gefco remporte un contrat dans le domaine du deux-roues en Turquie. Cet accord avec Ugur Motorlu Araclar, groupe industriel turc, prévoit le transport des machineset des pièces détachées à la fois pour sa marque déposée Mondial et pour le constructeur taïwanais Kymco, dont

Ugur est le distributeur local. Le prestataire se voit ainsi confier l'ensemble des opé-rations logistiques liées à la distribution de 15.000 motocycles pour Mondial etKymco. Gefco prendra en charge l'expédition des pièces et véhicules depuis l'usined'Ugur Motorlu Araclar située à Izmir, tout d'abord vers les villes alentours, puisdans un deuxième temps sur l'ensemble du territoire turc. « Gefco est aujourd'huiun expert reconnu dans le transport et la logistique des deux-roues, un secteur auxmultiples contraintes. Notre offre répond à ces exigences tout au long de la chaînelogistique », estime Fulvio Villa, Directeur Général de Gefco Turquie. ■ PM

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