julia moutiez, mémoire ''espace ludique'' (introduction)

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L'espace comme aire de jeu, Le jeu en espace, L'espace en jeu.

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« Voici ce que je veux dire. On ne vit pas dans un espace neutre et blanc; on ne vit pas, on ne meurt pas, on n’aime pas dans le rectangle d’une feuille de papier. On vit, on meurt, on aime dans un espace quadrillé, découpé, bariolé, avec des zones claires et sombres, des différences de niveaux, des marches d’escalier, des creux, des bosses, des régions dures et d’autres friables, pénétrables, poreuses. » Michel Foucault

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L'espace comme aire de jeu, Le jeu en espace, L'espace en jeu.

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Couverture: Photomontage personnel incluant le plan de la « Maison de campagne en briques» de Ludwig Mies van der Rohe, 1923.

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L'espace comme aire de jeu, Le jeu en espace, L'espace en jeu.Etudiante : Julia MoutiezDirectriece d’étude : Anne-Valérie GascEcole Nationale Supérieure d’Architecture de Marseille 2013 - 2014

Quelles sont les caractéristiques & typologies spatiales qui permettent un rapport ludique à l’environnement ?

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« Voici ce que je veux dire. On ne vit pas dans un es-pace neutre et blanc; on ne vit pas, on ne meurt pas, on n’aime pas dans le rectangle d’une feuille de papier. On vit, on meurt, on aime dans un espace quadrillé, découpé, bariolé, avec des zones claires et sombres, des différences de niveaux, des marches d’escalier, des creux, des bosses, des régions dures et d’autres friables, pénétrables, poreuses. » Michel Foucault

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1. Atelier de Montrouge, La petite bibliothèque ronde, Clamart, France, 19652. Kader Attia, Les terrasses, Marseille, France, 2013>

PRÉAMBULEExemples : Attention au corps à plusieurs échelles

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1. JDS, The Garden Loop, Belo Horizonte, Brésil, 2011.

PRÉAMBULEContre exemple : ludique gadget

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PRÉAMBULEPourquoi traiter d’un tel thème aujourd’hui ?

Je veux jouer. Je veux que l'utilisateur, disons plutôt, disons même l'ex-périmentateur joue. A quoi bon créer un espace s'il n'est pas générateur de plaisir?

Je crois que l'on ne s'amuse pas assez dans l'architecture aujourd'hui, dans celle qui nous entoure au quotidien, car le jeu, c'est la gratuité qui prime sur la fonction, la beauté sur l'esthétisme, la liberté sur la contrainte, l'ouverture sur l'établi. La notion de jeu semble donc aller dans le sens inverse de la production actuelle de notre environnement, entre architecture fonctionnelle, rationalisée, normée et architecture de l'image. Où trouver sa place pour offrir des expériences spatiales riches et ludiques, porteuses de significations et sensualités?

Je tenais à faire mon mémoire sur ce sujet car je trouve qu'il est bien trop souvent abordé de façon trop superficielle ou anecdotique, à l’exemple du projet ci-contre.

Pour moi, l’espace ludique, c’est faire attention à la place de l’homme; à l’échelle de son corps, ses dimensions et ses sensations lorsque l’on construit pour lui. C’est ménager le degré de liberté nécessaire à son épanouissement tout en le protégeant. C’est prévoir ses mouvements, jouer avec, en suggérer certains, en rendre possibles d’autres, mais sur-tout ne jamais en imposer.

« Étonnant résultat que celui-ci: le jeu est le fruit d’un principe d’inertie.(..) L’activité ludique est supposée dynamique et évolutive par excellence, elle cherche le mouvement libre et gratuit pour sa simple capacité à pro-duire un plaisir immédiat » 1

1 Barbara Formis, L’art en jeu, Anthologie aires de jeux d’artistes, Vincent Romagny, Infollio, 2010 (p 125-126)

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Je veux parler du ludique au sens d'expérience du corps, c'est à dire en rapport direct avec l'espace. Espace au sens de la relation étroite entre plein, vide et corps, et non pas des sensations qui résulteraient d'une action mécanique, comme ces montagnes russes ou les panneaux de façade de cette crèche qui se tournent.

Je vais également me concentrer sur des exemples « contemporains » car il est difficile de prouver que la production architecturale ait eu une visée ludique au sens propre avant l'époque moderne. Cette tour, par exemple, a été construite dans un but religieux, tandis que quand Piranesi dessine ce décors de théâtre, c'est l'illusion, la grandeur et la complexité qu'il cherche à générer, plus qu'un espace vivant, à parcou-rir.

Il ne s'agit pas non plus d'un mémoire sur les structures dédiées à l'enfance mais bien d'une tentative de trouver les relations entre espace et jeu à tous ages. Et dans quels lieux se développent-t-elles.

PRÉAMBULE

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1. Atelier Zündel Cristea, Architectural Ride, Londres, Angleterre, 2013 2. Jure & Andrej Kotnik, Kindergarten Kekec, Ljubjana, Slovénie, 2010

PRÉAMBULEContre exemple : action mécanique

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PRÉAMBULEContre exemple : Anachronisme

1. Auteur inconnu, Tour en spirale (239m) du minaret de la grande moquée al-Mutawakkil de Samarra, Irak, construite entre 847 et 8522. Giovanni Battista Piranesi (1720 - 1778), Escaliers ornés de magnifique architecture menant à différents niveaux et en particulier à une rotonde qui sert à des représentations théâtrales, gravure, date & format inconnus.

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Ludique : 1. Relatif au jeu, qui en a les caractéristiques.

Jeu : 1. Activité divertissante, soumise ou non à des règles, pratiquée par les enfants demanièredésintéresséeetparlesadultesàdesfinsparfoislucratives 2. Activité désintéressée, destinée à faire passer agréablement le temps à celui qui s’y livre.

Bien que l’espace en soi est peu abordé dans ses définitions, trois notions ont émergé. Reposons donc la question :Comment peut-on, pourrait-on définir un espace comme étant ludique, ce dernier étant considéré comme rassemblant les qualités suivantes: liberté, plaisir, imagination ?

Liberté : 1. État de celui, de ce qui n’est pas soumis à une ou des contrainte(s) externe(s). 2. État de la nature (caractère d’une de ses manifestations) en tant qu’elle ne porte pas la marque de l’homme. 3. Pouvoir que le citoyen a de faire ce qu’il veut, sous la protection des lois et dans les limites de celles

Les deux premières définitions suggèrent que tout espace pensé, construit, impose des contraintes et ne sera donc jamais un « espace de libertés ». La seconde cependant, nous dit que la liberté c’est pouvoir faire ce que l’on souhaite dans certains cadres, ceux de la société et du droit, qu’expriment également l’architecture. La contrainte devient alors l’élément nécessaire à l’existence du concept même de liberté. Mais en-core faut-il savoir où s’arrêtent ces règles imposées.

L’architecture serait-elle l’art de gérer l’équilibre entre contrainte et li-berté?

PRÉAMBULEDéfinir pour interroger

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Plaisir :

1. Où l’on se divertit 2. Qui provoque une satisfaction sensuelle

Existe-t-il des espaces sources de divertissement en eux-mêmes? Quels sont-ils? Quelles sont les dispositions spatiales qui favorisent la sollicita-tion des sens?

Imagination :

1. Faculté que possède l’esprit de se représenter ou de former des images. 2. Capacité de se représenter ce qui est immatériel ou abstrait. 3. Faculté de former, de créer des images d’objets non perçus ou d’objets irréels, de faire des combinaisons nouvelles d’images (Imagination créatrice)1

« Les images de la présence font naitre les images de la mémoire, de l’imagination et du rêve » nous dit Juhani Pallasmaa2. Existe-t-il des lieux ou des constructions susceptibles d’en évoquer d’autres? De faire surgir souvenirs et mythes inconscients? De générer des histoires? Si l’architecte use de son imagination lorsqu’il conçoit des espaces, pourquoi ce qui en résulte ne ferait-il pas appel à son tour à l’imagina-tion dans sa manière d’être vécu ?

1 Toutes les définitions sont issues du CNRTL, Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales, [en ligne], 44 avenue de la Libération - Nancy, [Ref du 28 Janvier 2014], Disponible sur: < http://www.cnrtl.fr/definition/ >2 PALLASMAA, Juhani, Le regard des sens, Paris, éd. Du Linteau, 2010, p 52

PRÉAMBULE

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Ce sujet soulève donc de très nombreuses questions, qui, toutes, sem-blent essentielles. Y a t-il seulement une réponse et sera-t-elle abordée ici? Comme disait Michel Foucault « Si je devais écrire un livre pour communiquer ce que je pense déjà, avant d’avoir commencé à écrire, je n’aurais jamais le courage de l’entreprendre. Je ne l’écris que parce que je ne sais pas encore exactement quoi penser de cette chose que je vou-drais tant penser. (…) Je suis un expérimentateur, c’est en ce sens que j’écris : pour me changer moi-même et ne plus penser la même chose qu’auparavant ». 1

1 FOUCAULT, Michel, Dits et écrits : Tome 1, 1954 - 1969, Paris, éd. Gallimard, 1994, 1708 p. Citation datant en elle-même de 1978

PRÉAMBULE

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INTRODUCTIONEnjeux et définition de la notion de jeu

« L'inhumanité de l'architecture et des villes contemporaines peut s'en-tendre comme la conséquence de la négligence du corps et des sens, et un déséquilibre de notre système sensoriel. » Juhani Pallasmaa 1

Qu'est-ce qui est essentiel aujourd'hui dans notre environnement et nous manque? Qu'est-ce qui est nécessaire à former des espaces où l'on puisse être, simplement, heureux? Où l'on s'amuse? Est-ce si secon-daire?

Je crois que la question du jeu est une des manières, possibles, de re-mettre l'homme au centre de la conception spatiale, car il est expérience corporelle, sensorielle, gratuite et donc pour tous. Car il est également expérience mentale, offrant un rapport autre au monde, ou du moins à ce qui nous entoure.

Mais alors, quels sont les rapports entre espace et jeu? Pour Colas Duflot 2, dans l’analyse qu’il fait de définition du jeu de Jacques Huizin-gua3, la notion de limite est constitutive, au même titre que le contrat ludique (l'accord préalable sur les règles du jeu). Il a besoin de trouver un espace de fonctionnement pour son système de règles (ou « légali-berté4 »), mais peut-être y'en a t-il autant de types différents qu'il existe de jeux.5

1 PALLASMAA Juhani, Le regard des sens, Paris, éd. Du Linteau, 2010, p 20.2 DUFLO, Colas. Jouer et philosopher, Vendôme, Collection pratiques théoriques, éd PUF, 1997, 256 p. [Courte biographie en annexe]3 HUIZINGUA, Jacques, Homo ludens : essai sur la fonction sociale du jeu, Paris, éd. Gallimard, 1938. [Courte biographie en annexe]4 Légaliberté: champ ou s’exerce la « légalité ludique »5 Pour un résumé complet de l’analyse de la relation espace - jeu par Colas Duflo à Travers Jacques Huizingua, voir annexes

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INTRODUCTION

Cette limite est non seulement spatiale mais temporelle. Il me semble intéressant de préciser ici que l'équivalent du temps en architecture, c'est le mouvement de l'utilisateur. Cela peut-il signifier que s'il est en-tièrement libre, alors l'expérience ludique n'est pas possible?

« Le paradoxe du jeu consiste en ce qu'il appartient à la fois à l'espace de la liberté et à la catégorie de la contrainte » Barbara Formis1

De plus, le jeu présente un rapport contradictoire à la société et au réel: « il en représente un dehors, puisqu'il est le lieu même où ses règles s'abolissent, pour laisser place à d'autres. Mais c'est un dehors qui se joue dedans, au sein de la société, en société.2 ». Il est « déréalisant » de par l'écart qu'il impose vis à vis du monde réel, mais se joue à l'intérieur de celui ci. Le joueur est en même temps ici et ailleurs, il produit une se-conde couche d'espace, mental, corporel, aux frontières plus ou moins figurées. Celles-ci dérivent davantage de son système de règles que de bornes matérielles.

1 Barbara Formis, L’art en jeu, Anthologie aires de jeux d’artistes, Vincent Romagny, Infollio, 2010, p 123.

2 DUFLO, Colas, in Jouer et philosopher, d’après HUIZINGUA, Jacques, Homo ludens : essai sur la fonction sociale du jeu, Paris, éd. Gallimard, 1938

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INTRODUCTION

1. Nelson Leirner, exposition « Playground » (aires de jeux), qu’il organisa derrière le MASP (Musée d’Art Aoderne de Sao Paulo), Sao Paulo, Brésil, 1969

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INTRODUCTIONLe concept d’Hétérotopie face au jeu

Pour toutes ces raisons il semble primordial de faire intervenir dès main-tenant le concept d’hétérotopies de Foucault, qui sera vérifié tout au long du mémoire.

« Ces contre-espaces, ces utopies localisées, les enfants les connaissent parfaitement. Bien sûr, c’est le fond du jardin, bien sûr, c’est le grenier, ou mieux encore la tente d’Indiens dressée au milieu du grenier, ou en-core, c’est - le jeudi après-midi - le grand lit des parents. (...) Ces contre-espaces, à vrai dire, ce n’est pas la seule invention des enfants; je crois, tout simplement, parce que les enfants n’inventent jamais rien; ce sont les hommes, au contraire, qui ont inventé les enfants.1 »

Les Hétérotopies sont des utopies localisées, des espaces autres, où l’on est dans le monde et hors de lui à la fois, tout comme dans le jeu. Elles se distinguent par leur « capacité à produire un monde », tout comme l’architecture finalement, car sans elle, il n’y a ni intérieur, ni extérieur. Elles sont la contestation de tous les autres espaces (en dissipant la réa-lité par la force de l’illusion ou en essayant de réaliser une illusion).

Elles vérifient 5 Principes:

1. Ce sont des invariants de toute société humaine (c’est à dire qu’elles sont présentes dans toutes les cultures et à toutes les époques, bien qu’elles prennent des des formes variées et non constantes, tout comme le jeu)

2. Les Hétérotopies sont variables dans le temps (elles apparaissent, se modifientetdisparaissentaugrèsdutemps)

3. Les Hétérotopies juxtaposent en un lieu réel plusieurs espaces normalement incompatibles

1 FOUCAULT, Michel, Les Hétérotopies, Radio France-Culture, 7 décembre 1966. [Voir annexes pour un résumé plus complet des Hétérotopies et la citation entière]

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4. Les Hétérotopies ont souvent un rapport au temps différent («découpage singulier du temps», «parentes des hétérochronies»)

5. Les Hétérotopies possèdent un système d’ouverture/fermeture les isolant de l’espace extérieur: lorsqu’elles sont fermées, on y entre si l’on est soumis à la contrainte,àunriteoupourunepurification,lorsqu’ellessontouvertes(oule semblent), tout le monde (ou des initiés) peut y entrer mais ce sont des lieux d’illusion, on est « nulle part ».

La notion de « jeu » même rentre absolument dans ces 5 principes, mais les espaces ludiques sont-ils tous des hétérotopies coupées du reste pour autant ?

La question centrale est donc celle-ci: qu’est-ce qui fait que des espaces sont vécus comme ludiques ? Qu’est-ce qui fait que des espaces don-nent tout à coup envie de s’y confronter, de les expérimenter, d’y jouer ? Pourquoi ?

Pour y répondre, nous allons tout d’abord regarder plus en détail les aires de jeux pour enfants, conçues dans le but premier d’être ludiques, le deviennent-elles vraiment ? Nous imaginerons ensuite le cas inverse: des espaces non pensés en ce but, voire non pensés du tout peuvent-ils l’être ? Après ce constat nous nous pencherons enfin sur le projet : si le jeu est synonyme de liberté et d’expérience subjective, est-il possible de l’architecturer consciemment ?

INTRODUCTION

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INTRODUCTION

1. Aldo Van Eyck, Orphelinat municipal d’Amsterdam, Amsterdam, Pays-Bas, 1959 - 1960

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SOMMAIRE

I. L’AIRE DE JEUX: LIBERTÉ, PLAISIR, IMAGINATION ?

a) Une tentative de retrouver un rapport à la natureb) Le pari de la forme simple et de l’abstraction comme support d’ima-ginationc) Le laisser construire, anarchie et absence de contrainte spatiale apparentes

II. ESPACES DÉTOURNÉS, LE JEU PARTOUT ?

a) La friche industrielle: espace des possibles ?b) Espace public: appropriation, réappropriationc) Bâtiments de tous les jours, quelle place pour le non utilitaire? (BAM: Ton exemple!)

III. L’ESPACE LUDIQUE SE PROJETTE-T-IL ?

a) Architectures hétérotopiquesb) Espace public : réussite et échec.c) Liberté, plaisir, imagination : jusqu’à quelle échelle ?c) Contre hétérotopie & expérience ludique

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I. L’AIRE DE JEUX: LIBERTÉ, PLAISIR, IMAGINATION ?

A suivre...