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Journée INFOREF, 26-28 janvier 2006 - Liège. Aspects socio-économiques du développement durable: principes pour guider les politiques climatiques par Cédric LAMBERT. Développement durable: thèmes et principes. Développement durable: contexte d’émergence. - PowerPoint PPT Presentation

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  • Journe INFOREF, 26-28 janvier 2006 - LigeAspects socio-conomiques du dveloppement durable: principes pour guider les politiques climatiques par Cdric LAMBERT

  • Dveloppement durable: thmes et principes

  • Dveloppement durable: contexte dmergence

  • Dveloppement durable: thmes et principesOCDE, Dveloppement durable. Instruments pour agir, 2005

  • Dveloppement durable : dfinition et principes Le dveloppement durable vise satisfaire les besoins de dveloppement et la sant des gnrations prsentes sans compromettre la capacit des gnrations futures rpondre aux leurs. La gouvernance peut tre considre comme lexercice de lautorit conomique, politique et administrative en vue de grer les affaires dun pays tous les niveaux. Elle englobe les mcanismes, les processus et les institutions par le biais desquels les citoyens et les groupes expriment leurs intrts, exercent leurs droits juridiques, assument leurs obligations et auxquels ils sadressent en vue de rgler leurs diffrends.

  • Aborder le dveloppement durable cest, du point de vue de la connaissanceF. Pellaud, Accs lducation au dveloppement durable, 2002

  • Crise des formes de rgulation Dune rgulation territoriale (territoire, usages, droit, contrle centralis) une rgulation rticulaire (dlocalisation, mondialisation, individuation, dcentralisation)Insuffisance dune rgulation purement rglementaire.Place de lauto-rgulation (code de conduite) qui laisse une large part linitiative prive et sinscrit dans linterstice de la loi, mais pose problme quand il sagit de lintrt gnral.La co-rgulation : des responsabilits spcifiques ont besoin de cooprer pour tre efficace. Cette co-rgulation se btit pas pas, au terme dinteractions successives entre acteurs publics, entreprises, reprsentants de la socit civile. Lenjeu devient alors de grer les interactions entre les diffrents acteurs, de piloter lquilibre. Cest la connaissance de la complexit applique linterdpendance existant entre les acteurs publics et privs pour la fixation des rgles et des usages.

  • Dveloppement durable : dfinition et principes Principe pollueur - payeur = qui dgrade doit rparerLes frais rsultant des mesures de prvention, de rduction de la pollution et de la lutte contre celle-ci doivent tres supports par le pollueur.

    Principe dinformation et de participation = tous concerns, tous dcideurs, tous acteursChacun a accs aux informations relatives lenvironnement, y compris celles relatives aux substances et activits dangereuses, et le public est associ au processus dlaboration des projets ayant une incidence importante sur lenvironnement ou lamnagement du territoire.

  • Dveloppement durable : dfinition et principes Principe de prcaution = nattendons pas lirrparable pour agir Labsence de certitudes, compte tenu des connaissances scientifique du moment, ne doit pas retarder ladoption de mesures effectives et proportionnes visant prvenir un risque de dommages graves et irrversibles lenvironnement un cot conomiquement acceptable.Principe de prvention = mieux vaut prvenir que gurirLe principe daction prventive et de correction, par priorit la source, des atteintes lenvironnement, en utilisant les meilleures techniques disponibles un cot conomiquement acceptable.

  • Dveloppement durable: thmes et principesDaprs Blanchet et November - UNIGE , 1998

  • Dveloppement durable: typologie des approchesA. Boutaud, Dveloppement durable: penser le changement ou changer de pensement, 2004.

  • Approche interdisciplinaire de la dimension sociale et DD

    DisciplinesApprochesScience politiqueThorie du pouvoir et dfinition des missions de lEtat et de son rle dans le rglement des arbitrages et de la gestion des externalitsSciences comportementalesThories des besoins et des motivations, des rseaux coaliss ou en conflitDmographieRfrences aux mouvements naturels et migratoires des populations humaines; croissance et dsquilibreHistoireReconnaissance dun fil historique, de lhistoricit et des dimensions de la temporalitEconomie institutionellesMise en vidence des formes dchange et des situations institutionnelles spcifiques chaque paysAntropologie sociale et culturelleDiversit culturelle, spcificits et formes de dpendance interculturelle

  • Solution de rechange et domaine efficient de la ngociation dans la Thorie des Jeux A. Boutaud, Dveloppement durable: penser le changement ou changer le pensement, 2004.

  • Dveloppement durable: Logique historique dun concept ngoci (1)A. Boutaud, Dveloppement durable: penser le changement ou changer de pensement, 2004.Deux approches possibles de la ngociation: comptitive et cooprative

  • Dveloppement durable: Logique historique dun concept ngoci (2)A. Boutaud, Dveloppement durable: penser le changement ou changer de pensement, 2004.

  • Dveloppement durable: typologie des des niveaux de durabilit

    Quel niveau de durabilit?Durabilit faible (exploitation)Durabilit forte (protection)Durabilit forte (protection)Durabilit de conservationQue faut-il soutenir?Le capital (humain + naturel) ayant une fonction conomiqueLe capital naturel critique li aux fonctions cologiques vitales pour lHommeLe capital naturel irrversible et vulnrableLensemble du patrimoine naturel signifiantPourquoi?Accrotre le bien-tre matrielAccrotre le bien-tre matrielAccrotre le bien-tre et respecter nos obligations par rapport la natureRespecter nos obligations par rapport la natureQuelles proccupations essentielles?Besoins matriels indispensables la gnration prsente et aux gnrations futuresBesoins matriels et immatriels; aspirations de la gnration prsente et aux gnrations futuresBesoins humains et non humains indispensables aux gnrations futuresPriorit aux besoins de lcosystme pour les gnrations futuresQuel degr de substitution entre capitaux naturels / non naturelsCosnidrablePas de substitution entre le capital produit par lHomme et le capital naturel critiquePas de substitution entre le capital produit par lHomme et le capital naturel irrversibleTrs limit

  • Croissance conomique et dveloppement durableDaprs B. Brgenmeier: Economie du dveloppement durable, 2005

    ThesesAntithesesLa croissance conomique accrot le bien-tre matrielIl ny a pas de relation linaire entre la croisance conomique et le bien-tre: la relation peut sinverser La croissance conomique est le moyen le plus efficace de promouvoir le dveloppementLe dveloppement contient un objectif de justice social et de respect de la diversit culturelleLa pauvret se trouve rduite par la croissance conomiqueLes ingalits sociales augmentent malgr promotion de la croissance conomique par les marchs concurrentiels au niveau internationalLa pollution peut tre rduite par le progrs technique qui est un facteur dynamisant de la croissance conomiqueLa croissance conomique gnre une pollution qui nest pas matrise

  • Croissance conomique et dveloppement durable

    Les thoriesConcepts centrauxApprochesEconomie du march efficientConcurrenceCroissanceComptes satellitesFaire confiance au marchRgulation par les prixAnalyse cot-avantageEconimie de lenvironnementBiens publicsDroits de propritEconomie des ressources naturellesApproche corrective de la dfaillance des marchInternalisation des cotsIncitations conomiquesEconomie cologiqueCycles et recyclageEcosystmesFormation des normes et des valeursAnalyse daversion du risque et complexitAnalyse participativeAgenda 21

  • Echecs de march en relation avec la protection de lenvironnement

    EchecsExemplesActionsNombre dacteurs conomiques insuffisantsConcurrence imparfaite sur les marchs environnementauxPolitique de la concurrenceEffets externesSurexploitation des ressources naturellesInternalisation des cots sociauxDistribution non quitable de revenus et fortunesDimension sociale du dveloppement durablePolitiques socialesHasard moral, slection adverses et incertitudesInformation asymtriqueAssurancesVitesse trop lente des ajustementsEvolution des prix du ptroleTaxationIncitation linvestisssement sous optimal (march myope)Investissements vertsPolitique technologiqueAbsence de marchBiodiversit, faune, floreCration de nouveaux marchs

  • Economie environnementale et conomie cologique

    CritresEconomie de lenvironnementEconomie cologiqueRfrenceCroissance conomiqueDveloppement durableExtensionEnvironnementaleEcologie humaineTempsPriode de dcisions conomiques < 100ansSaisie des tatsPriode des cosystmes > 100ansAnalyse des processusOrigine des valeursValeurs individuellesValeurs socio-conomiques et thiquesSchma environnementalEnergtiqueEntropiqueCl de dcisionMarch et AdministrationCoopration socialeConvergencesObjectif de protection de lenvironnement et inteprtation des sciences conomiques et sociales en tant que science de lactionDivergencesDtermination des valeurs et mcanismes des dcisions sociales

  • Instruments de la protection de lenvironnement

    InstrumentsApproches+ / -Contrles directs Normes, InterdictionsNormative et juridiqueMesures de policeIssu de la combinaison de lingnieur et du juristeNgociation au sein de la dmocratie dlgativeFacile mettre en placeAcceptabilit sociale de lgalit de traitementTraitement indiffrenciContrle bureaucratiquePression des lobbies et lusInstruments incitatifs Droits de proprit Redevances, Subvention Fiscalisation, taxes Certificats dmissionEconomiqueAction sur les prix dquilibre et modification des prix relatifsSubsitution par les prix (cots dopportunit pour loffre et/ou la demande)Responsabilisation individuelleLibert de choixRisque de cot de production Acceptabilit sociale limite (paradoxe de laction collective)Autres Information, Politique technologique, Accords volontairesPrise de conscienceNgociations, compromis, concessions, recherhe du consensusDcalage entre opinions et attitudesSduction de limageFragilit des engagements

  • Domaines dapplication des instruments incitatifs

    DomainesInstrumentsClimatProtocole de Kyoto: Certificats dmission Soutien au dveloppement Taxe CO2EnergieSubvention lassainissementLabellisation nergie propreMarchs pour le commerce Nox et SO2DchetsDpt consignRecyclage (effectif, taxe)Taxes de traitement et dliminationTransportDiffrenciation des prix des carburantsTaxes sur les carburants et /ou les transportsPolitique tarifaireEauTaxe mtrique (consommation et assainissement)AgricultureRforme agraire et subventions cologiques Taxes sur les pesticides

  • Energie et environnement: aspects socioconomiquesAu sens strict, la dfinition de lnergie est exprime en relation avec le travail quelle permet daccomplir (industrie, transport, chauffage). Or, la base, lnergie est la fois un stock et un flux vital naturel ncessaire aux cycles bio-go-chimiques.Le lien entre lnergie et la protection de lenvironnement na pas donn lieu des engagements consquents pour lenvironnement. (espoir de rserves non dcouvertes et damlioration dextraction)le lien entre nergie et croissance conomique reste central dans les dbats, or la consommation dnergie dpend galement de croissance dmographiquele lien entre nergie et dveloppement met en vidence leffet dexclusion par les prix (dforestation chez les plus pauvres)les effets de substitutions dune nergie non-renouvelable par une nergie renouvelable est rgle par lvolution des prix relatifs

  • La dimension sociale du DD

    CatgoriesThmesInstitutions socialesCadre juridico-administratifDpassement de lvaluation montaire des changesRformes institutionnelles aux niveaux rgional (ville), national (Etats), international (OI-ONGStyle de vieHabitudes de consommation et tude de comportementImages sociales, de la nature et du progrsCommunication et mdiasCohsion socialeEchec de la politique (crise de lgitimit, prfrences lectorales, paradoxe de Condorcet, bureaucratisation)Problmes dagrgation des prfrences individuelles en contradiction avec le bien collectifEffet dexclusion par les prix et politiques de redistributionEquitContenu normatif des diffrents conceptsDiffrentes formes dquit (domestique, utilitariste, galitaire, majoritaire, responsables) et diffrents comportementsParticipation largie: dune justice distributive une justice procdurale

  • Rchauffement naturel et anthropique de latmosphre (GIEC)GIEC, Changements climatiques 2001. Rapport lintension des dcideurs.

  • Gographie des missions de CO2 dorigine anthropique

  • Gographie des missions de CO2 dorigine anthropique

  • Changements climatiques un cadre intgr (GIEC)GIEC, Changements climatiques 2001. Rapport lintension des dcideurs.

  • Paramtre des scnarios du GIEC Approche socioconomique et gopolitiqueGIEC, 2001

  • Paramtre des scnarios du GIEC Approche socioconomique et gopolitiqueRseau Action Climat-France 2005

  • Les interactions avec dautres problmes globauxRseau Action-climat, France 2005

  • Un risque multi-scalaire

  • Inertie inhrente gnralise des systmes climatiques, cologiques et socio-conomiques en inter-action.(GIEC)GIEC, Changements climatiques 2001. Rapport lintension des dcideurs.

  • Emission de CO2 par habitant

  • Phnomnes climatiques extrmes et risques dincidences (GIEC)GIEC, Changements climatiques 2001. Rapport lintension des dcideurs.

  • Phnomnes climatiques extrmes et risques dincidences (GIEC) suiteGIEC, Changements climatiques 2001. Rapport lintension des dcideurs.

  • Principaux effets des changements climatiquesGIEC, Changements climatiques 2001. Rapport lintension des dcideurs.Perte dcosystmes les plus fragiles tels que les forts tropicales et les mangrovesMonte du niveau des mers (40 cm dans les 100 prochaines annes) entranerait la submersion de quelques terres ctires. Augmentation de lincidence de maladies dorigine hydrique et la rapparition et la diffusion de maladies contagieuses transmises par des moustiques et dautres vecteurs la suite de la hausse des tempratures et de la multiplication des pisodes de scheresse et dinondations. Les tempratures plus leves permettraient des saisons de croissance plus longues dans les rgions froides et montagneuses (! Risque de manque deau), conduisant dans certains cas une augmentation des rcoltes et de la production. Par contre, dans les rgions dj chaudes, le changement de climat peut rduire la productivit. Le dsquilibre actuel dans la production alimentaire entre, d'une part, les rgions froides et tempres et, d'autre part, les rgions tropicales et subtropicales pourrait empirer.

  • Consquences du rchauffement Approche socioconomique et gopolitique

  • Bnfices secondaires de la rduction des GES en SuisseOrgane consultatif sur les changements climatiques, Berne, 2000

  • Options pour rduire les GES Les rductions de la consommation (par exemple laugmentation de lefficacit nergtique, les mesures dconomie dnergie) gnrent le plus grand potentiel de rduction des missions de gaz effet de serre + des bnfices secondaires substantiels.Les mesures de substitution (par exemple un recours accru aux nergies et technologies de substitution) prsentent un potentiel de rduction moyen. Elles peuvent conduire dans maints domaines des bnfices secondaires. Mais certaines de ces mesures reclent aussi des risques (atteintes au paysage lors de lexploitation de lnergie olienne ou solaire, laugmentation de certains polluants lors de lutilisation des moteurs Diesel actuels etc.).La liaison du carbone (par exemple la reforestation, lutilisation accrue du bois dans la construction) ne peut tre exploite que modestement, tant donn les faibles quantits de carbone disposition; elle est de surcrot limite dans le temps, puisque le bois retourne tt ou tard dans le cycle naturel et que le carbone li est alors nouveau libr.

  • Les mesures envisageables adaptation et attnuationIl y a deux approches-type pour fixer les objectifs en matire dmission:Lobjectif bas sur la surprise minimum est fond sur un seuil de rchauffement (1-2 oC sur 100 ans, soit 0.1 0.2 oC par decennie) au-del duquel, on ne sait absolument pas ce qui se passera, vu le dpassement de la capacit prvue des principaux cosystmes sadapter sans changements catastrophiques.Lobjectif bas sur les cots-avantages par du principe que la rduction des missions cote et va coter trs cher et ainsi mobiliser (dtourner) des fonds vers des fins comme la conservation de lnergie plutt que vers des fins plus productrices , ou encore restreindre le choix des gens ce qui implique aussi un cot conomique. Mais il faut aussi prendre en compte les cots conomiss sur les dommages vits, en dautres termes les cots dadaptation supprims, donc les cots de la rduction (protection contre la hausse du niveau des mers, mutation de lagriculture). Ainsi lanalyse cot-avantage a pour but didentifier le taux de rchauffement qui entrane le plus grand cart entre les cots et les avantages de la rduction soit le niveau le plus lev davantages concrets. Ce taux peut alors tre traduit en un objectif de rduction dmission (dterminer les cots marginaux de la rduction pour les comparer aux avantages marginaux).

  • Les mesures envisageables adaptation et attnuationCes deux approches prsentent des dficiences de conceptionLapproche de laversion du risque se dsintresse de lensemble des cots de rduction et suppose que les dommages occasionns par lentre dans la zone dignorance sont extrmement levs.En revanche, lapproche des cots-avantages fait abstraction, en rgle gnrale, de lventualit de la surprise tels que les modification de la frquence et de la gravit des scheresses, des inondations, des orages, des geles. De mme, elle ignore les avantages secondaires de la rduction des gaz effet de serre qui peuvent correspondre diminution des pluies acides, du bruit, de lengorgement du trafic

  • Les mesures envisageables adaptation et attnuationLes mesures techniquesRduction des missions la source: conomies dnergie, amlioration du rendement nergtique, utilisation dnergie moins carbonnes et dnergie renouvelables (solaire, biomasse, olienne hydrolique, gothermique), gestion concentre des dplacements motoriss, rduction des engrais dans lagriculture, dmatrialisation de la production et amlioration des modes de production, amlioration des choix de consommation.Captage des missions dans latmosphre: captage dans les sols (amnagement du territoire, dans les ocans, dans la biomasse). Discussion contreverse et impacts problmatique au niveau local.Les modles techniques surestiment les capacit dadaptation socio-conomique et la rapidit du changement.Bon nombre de solutions sont loins de faire lunanimit chez les diffrents acteurs : les PVD seraient ils disposs choisir une autre voie de dveloppement?

  • Les mesures envisageables adaptation et attnuation (2)Les mesures individuellesChangements de comportements dans la vie quotidienne: sinformer, choisir son mode de consommation, changer de style de vie.Implication politique: voter, informer, participer la vie associative ou militante, lobbying.Les mesures de politique nationale et internationaleMise en place de politiques nationales de matrise de lnergie: fonctionne sur des rglementations et des accords volontaires. Les mesures dincitation financires sont encore mal accepts au niveau national (cf. taxe sur le CO2).La ratification des traites internationaux: ce nest pas un niveau politique favorable la rglementation mais davantage lincitation rciproque, quitte crer un march spcifique. La dmarche fonctionne ici sur la ngociation ou chaque acteurs veut revenir gagnant ou se retire. Ainsi au protocole de Kyoto, les pays mergents (Chine, Inde, Bresil) et les pays en voie de dveloppement (Afrique) ne doivent pas prsenter dobjectifs en matire de rduction dmission et il manque encore la ratification des grands acteurs (USA).

  • Amlioration de la connaissance scientifique et prise de conscience politique sur la scne internationaleRseau Action Climat-France 2005(Proposition dune rduction de 20% de CO2 pour 2005 + taxe sur les combustibles fossiles)(Stratgie de DD + Agenda 21 + Convention cadre sur les changements climatiques)(Fixe les objectifs de rduction chiffre des missions pour les PI )

  • Typologie des rapports entre science et politiqueL. Gay, Options politiques, 2005-2006

  • Position des acteurs dans une controverse environnementaleL. Gay, Options politiques, 2005-2006Les acteurs opposants peuvent adopter une triple stratgie:de doute: ils jouent de prudence, mettent en doute la ralit, conseillent de faire plus de recherche, appellent plus dinformation notamment sur les cots (conomiques) des dcisions;de mise en cause: ils organisent une contre-expertise, conteste les dcisions qui se dessinent, font valoir des effets ngatifs dune dcision htive sur la socit et lconomie, le mode de vie;de sabotage: pratiquent des mesures de mise en cause des promoteurs de laction et les accusent de pratiquer lalarmisme et de se donner des jrmiades; menacent de ne pas faire partie de la dcision ou se retirent. loppos, les promoteurs renforcent leurs positions:Plus dinformation et de rechercheAppel public la responsabilit cologiqueMobilisation et sensibilisationAlliances dcisionnelles largies etc.

  • Position des acteurs : quelle possibilit de communaut pistmique?L. Gay, Options politiques, 2005-2006

  • Mouvance des acteurs dans la controverse sur les CCActeurs scientifiques:Premiers identifier le problme: dabord hypothse (Fourier), puis explor plus fond (Arrhenius, Tyndall, Callender, Keeling), enfin pris au srieux et inscrit dans des institutions scientifiques internationales (1980---)Avant et aprs Rio, une partie de ces acteurs se joignent des acteurs proches de la dcision publique, internationale (PNUE) ou nationale et forment graduellement une communaut pistmique cologique internationale: un groupe ayant labor une comprhension commune du problme et de ses voies de solution.Forte institutionnalisation de lexpertise et du conseil la dcision (IPCC/GIEC)Consensus relativement fort, mais pas completSource constante dinformation sur la question (nature, ampleur, consquences et impacts; solutions diverses, cots et applicabilit)Source de la production/diffusion du message scientifique et environnemental sur les CC (rfrence quasi universelle)Besoin de maintenir la distance face au politiqueMobilisation en experts contre-experts, ce qui les rapprochent de la dcision et de la critique

  • Mouvance des acteurs dans la controverse sur les CCLes gouvernements nationaux:Une grande diversit de regroupements et dalliances Poursuivent leurs intrts nationaux sur la scne internationale:comment ne pas nuire sa position concurrentiellecomment se servir des incertitudes pour retarder unedcision ? Pourquoi?Contre-expertise forteIntrts industriels en jeuUn rgime insatisfaisant Comment au contraire forcer laction cause des effets ngatifs considrables sur soi et sur les autres (UE: pollution, mers)? UE a pris une position morale forte. Cache-t-elle des intrts particuliers, comme lgalisation du prix de lnergie (Boehmer-Christiansen)?Et puis grande diversit face aux contraintes:les partisans des contraintes (objectifs prcis, quantitatifs,comme Kyoto amlior; politiques et sanctions)les partisans des ententes plus souples (mesures volontaires), ou de lattente de preuves dfinitives

  • Mouvance des acteurs dans la controverse sur les CCOu encore: les solutions juridiques vs les solutions conomiques (droits dmission changeables) sur fond de:Dattitude face au risque climatiqueDe ce qui est acceptable et accept socialementDincertitude scientifique, juge trs diffremmentContraintes conomiques et sociales (ce quon estprt faire)

  • Mouvance des acteurs dans la controverse sur les CCLes industries et les entreprises:Elles ont t lentes ragir, prtextant souvent:Absence de preuves dfinitivesExagration (jrmiades) des cologistesOnt agi parfois comme saboteurs environnementauxPerues comme la source de tous les maux environnementaux par certains cologistesMais se sont rallies sous la pression de la loi, de lopinion publique, de leur propre expertiseDevenues graduellement agents de la modernisation cologique: intgration des facteurs environnementaux la dcision (World Business Council on Sustainable Development)Mais sur CC, trs grande varit de positions:Face lincertitude ou certitude des CCFace aux solutions: de march, juridique, technologique cause de la structure de lindustrie: les technologies vertes vs les technologies brunesFace aux cots des changements assumer: toutes ne sont pas galesFace lunivers mondial concurrentiel

  • Mouvance des acteurs dans la controverse sur les CCLes organisations non-gouvernementales cologistes (ONGE)Acteurs majeurs dans la prise de conscience environnementale: sensibilisation, information, mobilisation: les mdias ne peuvent plus sen passer et les gens leur font confianceParticipants internes et externes aux dbats et controverses en environnement de plus en plus associes la dcision publique (forums, ateliers, etc.)Hsitent entre solutions juridiques et instruments conomiques Demeurent la conscience cologique et agissent comme surveillants de lintrt environnemental, au nom souvent de lquit intra et intergnrationnelleContradictions vcues entre participer et faire pression (puret idologique vs ralisme institutionnel et politique)Niveau dinformation et de matrise des questions scientifiques trs variables, mais un intrt manifeste et des efforts de comprhensionMettre de lavant un principe de prcaution, parfois interprt de manire radicale

  • Mouvance des acteurs dans la controverse sur les CCCitoyens/consommateursDes conflits de rle:tre en faveur dune politique pour le bien commun, mais avoir du mal accepter de modifier ses comportements (auto);tre pour des produits verts plus chers, mais ne pas vouloir payer plus de taxesAu nom de qui presque tous les autres acteurs parlentLes proccupations environnementales sont changeantes:Entre conomie et cologie: cycliques, mais prsentesQuant aux solutions et lappui aux politiques: appui assez fort Kyoto, mais dpend du lieu de rsidence, du niveaudinformation, des sacrifices faire, de lavance prise, etc.Les CC et autres problmes denvironnement: pas en tte deliste, derrire la qualit de leau, de lair, des dchetsScience et technique comme solution aux problmes denvironnement: ambiguts

  • Les options pour agirChoix entre trois modes daction et choix thiques:Laisser faire car on en sait rien, pas assez ou trop onreux: est-ce une position thique?Sadapter, i. e.: sadapter graduellement un climat plus chaud et a ses consquences en faisant quelque chose pour que le climat ne semballe pas: le scnario daccepter des changements de politiques sans sacrifices trop grands, en tant confiant que:Lavenir sera plus riche en ressources sociales diversesTechnologiquement et scientifiquement plus avancOn pourra mieux faire face aux problmes denvironnement, y compris les CCApplicabilit sociale forte, mais conteste

  • Les options pour agirPrvenir (attnuer): agir maintenant pour ne pas passer le fardeau aux suivants, car:Responsables dune bonne part des dgradations et risques environnementaux actuelsCertains effets se manifestent plus tard: le pire venirIntgrer un principe de prcautionComment prvenir?Prvention douce (pas de souffrances inutiles)prvention dure (rgie par la conviction de contraintes cologiques et naturelles inexorables et des graves risques dun rchauffement)Applicabilit souhaite, mais fortes rsistances

  • Ethique des changements climatiques

  • La Convention cadre sur les changement climatiques (1992)Emissions de C02 par habitant en 1997, en tonne quivalent CO2, GRID-UNEP, 2001Contenu de la CCNUICC: des principes essentiels sans contrainteLa stabilisation de la concentration des GES dans latmosphre un niveau qui empche toute perturbation anthropique dangereuse du climat. Elaboration des mesures nationales de rductionLe principe des responsabilits communes mais diffrencies concernant leffet de serrre additionnel entre pays industrialiss et pays en dveloppement.Ratification par 188 pays dont les USA, entre en vigueur en 1994

    ! Relativit au poids dmographiques de la mesure par habitant

  • Processus stratgiques de DD des pays dvelopps et des pays en dveloppementB. Dalal-Clayton, in OCDE-IIED-PNUD, Les stratgies de dveloppement durable , 2005

  • Ladoption du Protocole de Kyoto en dcembre 1997Objectifs de rduction pour quelques pays de lUE, Rseau Action Climat-France 2005Protocole adoptant une logique de rduction progressive sur le long terme: renforcement de la convention5% de rduction globale par rapport 1990 pour 2008-2012.Fixation dobjectifs de rduction pour les pays industrialiss (annexe1).Application de mesures nationales de rduction des missions.Cration de mcanismes de flexibilits, fonds sur lchange de tonnes quivalent CO2 entre les pays de lannexe1 (bulle de quotas dmissions, permis dmissions.Versement de ressources financires aux PED pour le transferts de technologies propres et ladaptation au changements climatiques.Adopt par 158 Etats.

  • Le Protocole de Kyoto Le principe du march des quotas dmissionsObjectifs de rduction pour quelques pays de lUE, Rseau Action Climat-France 2005Principe Une mesure environnnementale pour limiter les missions de gaz effet de serre, prsentant une flexibilit conomique dans sa mise en uvre.Qui est concern?Les industries les plus consomatrices dnergie dans les 25 tat de lUEComment cela fonctionne?Fixation dune unit dchange: un quota = une tonne quivalent CO2 (tq. CO2).Les Etats distribuent aux industries vises sur son territoire un volume national de quotas dmissions (plafond infrieur aux misions prvues), en rapport avec les objectifs fixs de rduction dmission.Le industrie restituent lEtat un volume de quotas gal leurs missions relles (rduction dmissions ou achat dautres quotas) .Entre elles, les industries peuvent vendre et acheter leurs qutas dmissions sur le marchs en fonction des cots de rduction des missions, de leur comptitivit et des objectifs globaux atteindre.

  • Le Protocole de Kyoto Comment un Etat peut-il remplir ses engagement?Par des politiques nationales (exemples)conomie dnergie dans le btimenttaxer le carburant dans les transportsallouer des quotas dmission pour les industriesPar lachat de permis dmissionsgrce un investissement projet par lachat de quotas dmissions sur le march du carboneLe choix est fonction :du cot des rductions dmission au niveau nationalde la faisabilit politique de ces rductionsdu cot de lachat de permis dmissions linternational

  • Fonctionnement de lchange des crdits dmissionJudith Hull, change national de crdits dmissions .(2002)

  • Variantes du mcanisme de flexibilitSandrine ROUSSEAUX (2005)Acquisition des rductions dmission effectues par dautres EtatsRalisation de rductions dmission sur le territoire dautres Etats

  • Evaluation de lefficacit de cette forme dincitation conomiquesconomiesTaille du march (dtermine selon le nombre de participants et diffrents cots de rduction, les cots des participants)Rgles en matire dattribution des allocations, de cration des crdits, de surveillance et de production de rapports, de mise en rserve et dutilisation de la conformittendue de linterfrence des marchs

    Efficacit environnementaleSystme dallocations le plafonnement (non lchange) fait en sorte que lobjectif est atteintSystme de crdits la capacit de vendre des crdits entrane des rductions rellesLes conomies permettent des objectifs et des chances plus rigoureuxJudith Hull, change national de crdits dmissions .(2002)

  • Evaluation de lefficacit de cette forme dincitation conomiques (suite)Industries concernesPermet dobtenir des rductions moins coteuses augmente la comptitivit des socits par rapport dautres approches de gestionDonne une certaine souplesse pour ce qui est de rengocier les dlais les sources peuvent leurs activits mesure que leur capital est remplacIl peut y avoir une augmentation de la production dans les systmes plafonns seulement si la quantit dmission est rduite; la croissance est possible dans les systmes de crdit mais peut mener un dpassement des objectif environnementauxJudith Hull, change national de crdits dmissions .(2002)

  • Evaluation de lefficacit de cette forme dincitation conomiques (suite)Secteur privLinfrastructure dchange existante est souvent loption favoriseLa validation et la vrification sont habituellement effectues par le secteur privSecteur publicSystme dallocations coteux (temps et ressources) mettre en place mais relativement peu coteux faire fonctionner; gnralement bien accept; exprience pratique limiteSystme de crdits peu coteux tablir, la validation et la vrification des rductions prend beaucoup de temps et cote cher.Judith Hull, change national de crdits dmissions .(2002)

  • Enlisement du protocole de KyotoLibralisation des marchs nergtiques et faiblesse des prix et dsengagement des EtatsLutte contre leffet de serre requiert une intervention gouvernementaleAbsence de lien entre la question des changements climatiques et les modes de consommationDivergences nord-sud (vulnrabilit)Emergence dun lobby du carbone

  • Les mesures individuelles Les motifs dune non-ractionQuelques grandes ides:La communication scientifique vers le public est mauvaise.Les mdias relaient mal linformation (spectacle-vnement).La sensibilisation mene par les ONG nest pas efficace et pas toujours crdible.Les habitudes sont trop encres.La conscience environnementale est faible au pofit du NIMBY.Le phnomne et invisible et donc imperceptible.Lintrt conomique prime jusque dans les leviers de solution.La nature, comme force indpendante, squilibre toute seule.Quelques lments pour les dpasserUne dynamique dialectique: la ralit est traverse de contradictions qui demandent tre dpasses.Une dynamique actancielle: la ralit peut tre transforme par lactionUn dynamique hermneutique: la ralit est lexpression dun sens quil faut mettre jour.La dynamique structurale: la ralit prend sens par linterdpendance des phnomnes

  • Les reprsentations individuelles et les motifs dune non-ractionDes arguments lis des conviction philosophiques:Certains voient le danger mais ne le considre pas comme nuisible puisque lHomme a toujours pu sadapter: il peut mme tre positif de surmonter des difficults, cest un dfi la mesure de lHomme.Lutter contre le changement climatique peut tre considr comme un mal, dans la mesure o cette lutte est suppos nuire au dveloppement (essentiellement conomique) de lespce humaine.Une atitude fataliste dcline lexplication du le changement et de la non-action par lacceptation du destin, en prtextant quil est inutile de lutter contre ce que la nature veut.Souvent les mmes personnes qui justifient philosophiquement leur inaction se dclarent prtes agir sous certaines conditions matrielles ou sociales (consommation, action collective), ce qui pourait vouloir dire que leu position philosophique nest pas si fondamentale dans lexplication de leur inaction.

  • Les reprsentations individuelles et les motifs dune non-ractionUn phnomne ambigu:Le changement climatique est ici peru ngativement comme une hypothtique future contrainte, plutt que comme un risque actuel. En rponse cette position sest forge une attitude qui consiste exiger la certitude du danger avant dvoquer la possibilit dagir (renversement du principe de prcaution).Cet argumentaire va mme jusqu demander dappliquer le principe de prcaution sur lanticipation de la cause des actions que sur les risques naturels.Plusieurs formes dincertitudes sont cumules:Les incertitudes lgard des missions de gaz en traceLes incertitudes lgard des ractions du climatLes incertitudes au sujet des rpercussions au niveau rgionalLes incertitudes au sujet des seuilsLes incertitudes au sujet de la raction de la collectivitLincertitude nest donc pas seulement limites au consquences du changement climatique: elle porte aussi sur les dcisions et les consquences des actions que peuvent laborer les hommes en rponse lvolution du climat.

  • Les reprsentations individuelles et les motifs dune non-ractionUn problme inhrent la nature du phnomne:La menace du changement climatique est lointaine, vague et indirecte: le doute ne convainct pas. Alors quils dnoncent le dficit de certitudes scientifiques pour ne pas agir, les gens, comme les mdias, saccomodent mal de ces incertitudes, des absence de corrlation fiable entre les vnements.Ce doute est accentue par les controverses entre lobjectivit scientifique et la prise de dcison environnementale o la remise en cause dun lments mineur peut appartre comme une remise en cause de lensemble (ex. la hauteu exacte de la monte des ocans).De mme il ny a pas unicit de responsable / coupable (industriels, politiques, individus,) et la culpabilit porte sur des valeurs ou des comportement encore trop fortement partags dans la socit pour tre criticables.Il y a encore une relative absence de lien immdiat dans les esprits entre le comportement et ses consquences (entre lutilisation de ma voiture et les troubles climatiques).

  • Les reprsentations individuelles et les motifs dune non-ractionUn problme inhrent laccs linformation:Cest un problme li la fois au mdias et un problme de volont personnelle et sociale daccder linformation.Les mdias nourrissent leur travail de transmission spectaculaire par commentaires controverss qui font ressortir le doute et labsence dunanimit sur le changement climatique. La focalisation de lactualit sur des venements extmes naide pas la comprhension de la complexit du problme. Les causes du changement climatique sont souvent erronnes: ainsi la chaleur est souvent perue comme une cause de leffet de serre et non comme une consquence. Il y a encore de nombreuses confusion avec le trou de la couche dozone (enqute annuelle de lADEME)Par ailleurs dans le journal, on peut la fois se rjouir de la signature du protocole de Kyoto et se lamenter de limpact conomique de la chute des ventes de voitures.Paradoxalement, bien que les causes soient mal identifies, les remdes proposs sont assez ralistes et les rponses fusent (report modal des transport, conomie de lnergie domestique).

  • Les reprsentations individuelles et les motifs dune non-ractionLes facteurs psychologiques de linaction:Le complexe de complexion : traduit la culpabilit et le fatalisme que peuvent avoir les gens ne pas agir, ne pas accorder leur comportement avec les valeurs et accepter de continuer de polluer. Je culpabilise de ne pas agir, mais je prfre mon confort et mes habitudes: pour ne pas culpabiliser, je prfre ne pas savoir, ne pas minquiter.Plus les acteurs sont nombreux, moins il y a de chance pour quun individus se sente capable dagir unilatralement. Cest Le complexe du sprinter qui voque un passage de laction collective exprim en ces termes: Nul ne partira si les autres ne partent pas (ils attendent comme moi le coup de sifflet qui certifie la valeur du moment de dpart).Il y a une enfin une conomie de laction dont le cot nest pas uniquement financier (cot de reconnaissance sociale, cot de satisfaction personnelle, cot de confort): un individu rationnel nagira que quand le cot de son inaction lui apparatra comme suprieur au cot de son action.Linaction ne semble pas venir principalement dun manque rel dinformation: cest plutt dans les rapports entre lindividu, considr comme spectateur, et le groupe qui lentoure, quil faut en chercher lorigine.

  • Les reprsentations individuelles et les motifs dune non-ractionLes facteurs de la dynamique sociale de linaction:Le changement climatique na ici que peu de similitude avec les autres problmes environnementaux (pollution de lair ou de leau): une logique daction globale prsente linconvnient par la complexit des acteurs en prsence.Les gens sont daccord pour que la collectivit rsolve le problme mais sans vouloir simpliquer personnellement dans cette dcision: lindividu cherche receoir de lorganisation sociale une contribution au moins quivalente celle quil apporte.La communaut dintrt ne suffit pas provoquer laction commune permettant de promouvoir lintrt de tous. Lattrait quune action collective peut avoir se mesure au taux des biens individuels quelle peu fournir.Cest souvent le comportement qui fonde la dcision et non linverse: on stabilise facilement un comportement, mme si on est pas convaincu de sa justesse mais la longue les conduites effectives engagent lindividu. Ainsi un individu pourrait ainsi peut-tre tre amen participer une action collective si son comportement ly incite.

  • Les reprsentations individuelles et les motifs dune non-ractionLes blocages politiques:Les conflits environnementaux sont dfinis en fonction des valeurs et des intrts politiques des acteurs en conflit (controverse).Les ngociations internationales sont fonde sur un dilemme qui nest pas completement tranger son organisation: plus lconomie tourne, plus le problme climatique se renforce, plus il risque de menacer lconomie.Le politique na pas faire face un simple dysfonctionnement, mais le dfi rsulte dune une nouvelle manire de prendre en considration le bien commun.Au del de la dmocratie dlgative, les intrts de pouvoir entrent en compte dans la gouvernance internationale (dilution des responsabilits, systmes daccaparement, dentente, de restriction, de concurrences qui sont fonds sur des stratifications hirachiques).

  • Les reprsentations individuelles et les motifs dune non-ractionLenvironnement comme frein lconomie:Les alternatives la pollution menacent des besoins socialement construits (organisation de la consommation de masse). La consommation part intimement lie au sentiment de libert du citoyen. Lexpression matrise de lnergie suggre une contrainte alors que celle dutilisation rationnelle de lnergie ne semble pas brider la consommation.Une perte de croissance, ainsi confondue avec lillusion de libert et de progrs, serait plus prjudiciable que de subir les consquences dun changement climatique.Beaucoup dacteurs conomiques reconnaissent les avantages moyen et long terme quils pourraient obtenir en rduisant leurs missions, mais peu le font rellement (peu du risque, attente davoir une demande plus forte, ou une politique incitative).

  • Les reprsentations individuelles Pistes pour remdier linactionQuelques pistes pour remdier linaction:Cest bien le changement climatique qui va nuire lhomme et non le fait de le stopper.Largument sappuyant sur une grande confiance en une adaptation de lhumanit occulte les disparits nationales et rgionales: toute population ne ourra sadapter de faon gale.Largument relatif lincertitude thorique entourant le phnomne climatique justifie le principe de prcaution et non son inversion.La psychologie nous apprends quon obtiendra des individus plus de changement leur laissant une marge de choix et en guidant leur comportement en leur donnant confiance dans lutilit de leurs actions.On reste moins fidles ses valeurs qu ses comportement: ils agit donc dapproffondir cette question par la voie dite altruiste et la voie concrte de modification des comportement. Ainsi le tri des dchets est devenu un acte quotidien et la motivation est, pour beaucoup, simplement guide par lhabitude: ce nest plus une contrainte mais un comportement social

  • Les reprsentations individuelles Pistes pour remdier linaction

    Si Ulrich Beck nous insite penser que la socit du risque ncoute plus les experts (antipolitique + contre-science du citoyen), il importe douvrir les sous-ssytmes scientifiques, technologiques, politiques et conomiques aux exigences morales du monde vcu.La multiplication des difficults qui dcoulent dune augmentation de la libert et de lautonomie des acteurs individuels et collectifs ne pourront tre rsolus que par une stratgie de changement travers laquelle doivent se dvelopper linvention de nouveaux construits daction collective (rle des associations et non pas seulement des nouvelles techniques permettant de rpondre des besoins nouveaux ou de nouvelles procdures dinformation).Sil est vrai que le social fait partie du dveloppement durable, il faut que la satisfaction soit trouve ailleurs que dans la consommation.La dimension territoriale la plus propice pour mettre en uvre les solutions techniques, politiques, conomiques ou lgislatives semble tre devenu le local (villes, agglomrations, rgions)

  • Les rflexes individuels quotidiens dans les transports Rseau Action Climat-France 2005Eviter le gaspillage nergtique + Consommer plus efficacement + Utiliser les nergies renouvelables.Une voiture met (43% des missions) en moyenne par passager 2.3 fois plus de CO2 quun autobus:Privilger les modes de transports doux (marche, vlo, roller ) et les transports en communIl faut encore tenir compte du type de conduite (+40%), de lutilisation de la climatisation (+30%)Une heure de vol en avion (13% des missions) quivaut, en moyenne, 80 kg de CO2 par passager:Voyageer en train quand cest possibleIl faut encore tenir compte du type de conduite (+40%), de lutilisation de la climatisation (+30%)Dans les transports

  • Les rflexes individuels quotidiens la maison Rseau Action Climat-France 2005Biens se chauffer en temprant nos besoins:19oC dans les pices et 16oC dans les chambres (1oC en moins, cest 7% dconomie dnergie)Vitrage isolant et fermeture des volets et rideaux pendant la nuitUne chaudire bien entretenueLimiter la consommation deau chaude (chauffer 100 l deau rejette en moyenne kg CO2Matriser la demande den lectricit:Utiliser des ampoules basse consommation (utilise 4x moins dnergie et dure 6 8 x plus longtemps)Suivre les conseils des tiquettes nergie pour llectro mnager (40% des cots dlectricit du mnage)Eteindre les appareils de veilles (5% de consommation en pure perte)A la maison

  • Les rflexes individuels quotidiens au travailRseau Action Climat-France 2005Rduire limpact des trajets domicile-travail:Utilisation des transports en commun, la mobilit douce, le covoiturageMatriser la demande den lectricit:Utiliser des ampoules basse consommation (utilise 4x moins dnergie et dure 6 8 x plus longtemps)Suivre les conseils des tiquettes nergie pour llectro mnager (40% des cots dlectricit du mnage)Eteindre les appareils de veilles (5% de consommation en pure perte)Au travailEconomiser en travaillant:Economiser lnergie : chauffage, clairage, climatisation, appareil en veilleMieux utiliser son matriel informatique et de bureautiqueRecycler le papier (+/- 80kg/empl/ an)

  • Les rflexes individuels quotidiens dans les choix consommationRseau Action Climat-France 2005Etre attentif lors des achats lorigine, au transport et la fin de vie des produits Privilgier les fruits et lgumes en vrac >< sur-emballagePrivilgier les produits de saison et rgionaux >< cots de de culture et cot de transportConsulter les eco-labels, bio >< engrais chimiques, culture intensivesEviter les plats prpars industriellementChoix de consommation et dchetsRduire limpact des dchets:Adhrer aux consignes et tri collectif (1 tonne dalu. Recycl permet dviter 7 tonnes de CO2)Faire un compost avec les dchets organiquesRcuprer des eaux claires

  • Enqute sur le DD Les facteurs dimplication lactionF. Pellaud, Thse FAPSE-UNIGE, 2000

  • Enqute sur le DD Les facteurs de rsistance lactionF. Pellaud, Thse FAPSE-UNIGE, 2000

  • Enqute DD Motivation et risques rechutesF. Pellaud, Thse FAPSE-UNIGE, 2000

  • Conclusions

    Rapport la connaissance et ses applications:Humilit cognitive: agir en contexte incertain + accepter un principe de prcautionScientisme: appel plus de connaissances, qui nous donneront la solution Hyper-rationalisme technologique (hubrisrationalit?) dans une conception dingnierie et de gestion du Systme-Terre (Earth Systems Engineering and Management): solutions gotechniques.Rapports entre nous: quel degr daction et de sacrifices accepter:Chine, Inde, Brsil, USA, Autralie ne participent pas au Protocole de Kyoto: quoi bon nous?Nous sommes tous responsables ou certains seulement?Comment se rpartir les permis changeables?Le changement climatiques prsente une controverse socio-environnementale complexe

  • Conclusions

    Rapport la connaissance et ses applications:Humilit cognitive: agir en contexte incertain + accepter un principe de prcautionScientisme: appel plus de connaissances, qui nous donneront la solution Hyper-rationalisme technologique (hubrisrationalit?) dans une conception dingnierie et de gestion du Systme-Terre (Earth Systems Engineering and Management): solutions gotechniques.Rapports entre nous: quel degr daction et de sacrifices accepter:Chine, Inde, Brsil, USA, Autralie ne participent pas au Protocole de Kyoto: quoi bon nous?Nous sommes tous responsables ou certains seulement?Comment se rpartir les permis changeables?Rapports entre gnrations:Quel environnement transmettre?Quel capital techno-conomique lguer?Le changement climatiques prsente une controverse socio-environnementale complexe

  • Conclusions

    Rapport une ide de ce que nous sommes dans la naturepositions thiques (cocentriques vs anthropocentriques)Rapport la nature et son volution:la science des CC fait la preuve de la puissance humaineMais aussi des effets pervers des activits humainesLa nature la table des ngociations sociales?