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ENAFOR

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  • X X Lettre du PDG 04X X Editorial 05XX La communication rtrospective et actualit 06X X Prsentation de l'entreprise 09XX A propos de l'ISO et des normes Qualit 15X X L'Entreprise face au changement 18X X La maintenance ptrolire dans l'Entreprise 20X X Zoom sur l'informatique 22X X Technique de ralisation d'un puits en 25Short RadiusX X Audit, avnement et cheminement 28X X Mdecine du travail ENAFOR 29X X Nouvelles brves 2003 31"Des vnements et Des chiffres"

    X X AFROLAC 36"Le Prsident de la rpublique honore ENAFOR"

    X X ISO 9001, version 2000 37La crmonie de remise de la certification par l'image

    X X L'OASIS du savoir 40X X Ainsi va la vie 42

    Rubrique des naissances, mariage et dcs.

    X X Caricature "ENAFOR JOURNAL N1" 46Ractions

    3

    MARS - AVRIL - MAI 2004 ENENAFOR AFOR Journal N 01Journal N 01

    SOMMAIRE

    Premier Numro

    Sp

    cial

  • 4Ali ACILAPrsident Directeur Gnral / ENAFOR

    enafor JJOOUURRNNAALL revue trimestriellede communication et d'information vient denatre au sein de l'entreprise.

    enafor JJOOUURRNNAALL ralisation concr-tise par la Cellule Communication et RelationsPubliques, rattache la Direction Gnrale del'entreprise apportera un plus en matired'information interne et constituera avec le"ENAFOR NEWS SHEET" dj publi, unvecteur de communication et d'informationsrgulires et multidirectionnelles vers lestravailleurs, leur apportant les clairages nces-saires sur nombre de questionnements et surleurs rles en tant qu'acteurs de la vie del'entreprise.

    enafor JJOOUURRNNAALL se propose aussi servir de tribune aux travailleurs dans ledomaine de leur vie sociale, professionnelle etculturelle afin de renforcer en eux leur senti-ment d'appartenance la grande famille"ENAFOR" laquelle ils s'identifient.

    Selon la formule consacre, je lui exprime des vux de longue vie et de pleinpanouissement, et saisis cette occasion pour fliciter l'ensemble dupersonnel ENAFOR pour les rsultats obtenus durant l'anne 2003 ainsi queceux enregistrs titre du premier trimestre 2004.

    MARS - AVRIL - MAI 2004ENENAFOR AFOR Journal N 01Journal N 01

    LLETTREETTRE DUDU PPRSIDENTRSIDENT DDIRECTEURIRECTEUR GGNRALNRAL

  • EEDITDITORIALORIAL

    Ceux qui ont connu ENAFOR il y a troisdcennies et qui y reviennent en 2004 seront fierset agrablement surprispar son dveloppement.

    L'importance de lalogistique de ses 07 Bases Hassi Messaoud, l'volu-tion de son parc appareilsde Forage qui d'un(01) appareil en 1966 aatteint 25 appareils en2004, ses effectifs qui sontpasss de 120 agents en1966 et qui comptent denos jours 4000 employs.

    Son parc d'engins detransport de type "Oil fieldbody", ses moyens demanutention impressionnants, ses ateliers demaintenances spcialiss rpondant ses besoinsoprationnels.ENAFOR a accd la certificationISO 9001 version 2000; a enregistr avec fiert denombreuses distinctions et satisfecit exprims,par SONATRACH et ses partenaires majorsptroliers internationaux. Nos visiteurs reconna-tront que ce bilan mritoire a t le fruit de laconjugaison d'efforts constants de son collectif, demme qu'ils loueront sa politique de formationcontinue et de mise niveau internationale de sesoutils de production judicieusement mene.

    Ces constats de succs certes, nous procurent unecertaine satisfaction mais "ne devront pas nouslaisser dormir sur nos lauriers", ENAFOR devrase mobiliser pour faire face aux

    enjeux de la concurrence prsente sur un terraino la faiblesse serait fatale.

    Il faudrait pour cela que leshommes diffrents acteurs desa dynamique ne s'ignorentpas qu'ils aient une vued'ensemble commune de sonorganisation laquelle ilsvouent une part importantede leur vie, qu'ils soientmotivs et orients et, qu'ilspuissent enfin par leur aviset leur participation activepeser sur l'avenir de leurEntreprise.

    C'est dans ce contexte et aumoment o la mondialisations'installe que nous prenonsacte de ces ralits et de la

    ncessit d'aller de l'avant dans la cohsion etl'entente d'une quipe qui gagne.

    A titre de la mise en uvre de son plan decommunication la Direction GnraleENAFOR, lance la publication de sarevue interne trimestrielle d'informationenafor JJOOUURRNNAALL dont nous vouslivrons la premire mouture en nous fixant pour"mission de vous informer en faisant parlerl'ensemble des acteurs de la vie de l'Entrepriseplutt que de parler leur place et pour eux"En vous souhaitant bonne lecture du N1enafor JJOOUURRNNAALL, faites nous part devos impressions et commentaires.

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    ENENAFOR AFOR Journal N 01Journal N 01MARS - AVRIL - MAI 2004

    Par Abdelhamid HANNACHI, Assistant du PDG. ENAFORCharg de la Communication et Relations Publiques

    "Notre mission estde vous informer enfaisant communiquerl ' ensemble desacteurs de la vie del'Entreprise pluttque de parler leurplace et pour eux "

    enafor JOURNAL

  • XXXXXXXXXXXXDepuis l'aube destemps l'homme en crant sacellule sociale a appris entrete-nir l'unit et la cohsion de songroupe en faisant usage de lacommunication sous sa formeprimitive ; s'exprimant par desattitudes, des gestes et dessignes conventionns voluant l'usage. De cette tape gestuelles'en est suivi la structuration dela parole aboutissant au langageet la langue commune chaque groupe humain, socitet peuple.

    XXXXXXXXXXXXAu fil de l'histoirede l'humanit les formes voluti-ves de contacts, d'changesd'informations ont rgi lesrapports universels descomposantes de l'espce humai-ne constituant ds lors lespremiers moyens de communi-cation.

    XXXXXXXXXXXXL'antiquit nous acommuniqu son histoire et sonpatrimoine culturel, d'abord parle dessin rupestre, ensuite parl'criture cuniforme lgue parles civilisations msopotamien-nes (Sumrienne, Hittite,Chaldenne, Babylonienne) ; pardes Idogrammes, criturechinoise et IconographiqueEgyptienne, Alphabtique,Grecque, Latine, Aramenne etArabe pour n'en citer quequelques unes.

    XXXXXXXXXXXXParalllement lacommunication crite qui a tl'apanage de la minorit desavants et de lettrs privilgisde la socit antique, la traditionorale a assur la transmission dusavoir de l'homme ; ainsi quecelle des rgles tablies pourl'arbitrage des relations socialesautant au niveau de la cellulefamiliale qu' celles des socitset des groupes corporatifs demtiers qui ont cr les formesprimaires de l'entreprise o leshommes travaillant en commun,changeant des informations, du

    savoir faire, convenaient d'unetape, d'un procd de la tchecommune, sociabilisaient soitcommuniquaient, pour mieuxfaire, amliorer leur produit,s'assurant la cration de biens etde richesses qui profiteraientaux groupes de travailconstitus. Par la communication orale etcrite l'homme a volu au stadeque nous connaissons ce jour.

    XXXXXXXXXXXXLa communicationentre les tres a reprsentdepuis l'antiquit un sujetpassionnant pour lesintellectuels. Il y'a relativement peu de tempsqu'elle est devenue une matired'investigation pour lesscientifiques ds les annes 1910et jusqu'aux annes 1940 laclbre cole de Chicago a jouun rle trs important nonseulement dans le dveloppe-ment de l'tude de la communi-cation, mais dans l'ensemble dela science sociale contemporaine.

    XXXXXXXXXXXXLes chercheurs ontdbarrass la recherche encommunication de son pass"journalistique" en mettantl'accent sur l'interaction sociale,sur la description et les relationsinterpersonnelles, ont proposune dmarche scientifique, lafaisant ainsi bnficier desapports de la sociologieapplique. Ceci a fait aboutir une fusion entre recherchethorique et recherche applique ;fournissant une base trs utile

    pour la future science de lacommunication.

    XXXXXXXXXXXXPour les chercheursde l'cole de Chicago, la commu-nication n'as pas t limite lasimple transmission desmessages, mais ils l'ont conuecomme un processus traverslequel une culture se construit etse maintient ; la communicationest apparue pour eux dans l'art,l'architecture, les rgles, lesnormes, les rites et mme dans lapolitique.

    XXXXXXXXXXXXDs la fin du 19mesicle, l'avnement desnouveaux moyens de communi-cation de masse, tels lesjournaux, les livres, les magazi-nes ; les chercheurs considrentque cela a apport des change-ments significatifs et reprsen-tent une nouvelle forme decommunication bouleversantpar l les mentalits de lasocit ; et c'est ainsi que cettescience se dveloppe pas gantpour rpondre aux exigences del'poque.

    XXXXXXXXXXXXLes pres fonda-teurs de cette science sont quatrechercheurs ayant travaill entreles annes 30 et 50, Paul FelixHazarsfeld, Lewin, Houland,Laswell, tous les quatre venantd'horizon ; diffrents (mathma-ticien, Sociologue, Psychologueexprimental et politologue)ayant frquent des universitsde renomme o ils ont eu uneformation pluridisciplinaire,puis se sont tourns vers l'tudede la communication et ontfonds des instituts pour formerdes jeunes dans cette nouvellediscipline.

    XXXXXXXXXXXXLa science de lacommunication a constitu pourles chercheurs un carrefourscientifique, un lieu de rencontreo, nombreux et venant de

    LLAA CCOMMUNICAOMMUNICATIONTION RTRRTROSPECTIVEOSPECTIVE ETET AACTUCTUALITALIT

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    ENENAFOR AFOR Journal N 01Journal N 01 MARS - AVRIL - MAI 2004

    Par Abdelhamid HANNACHI, Assistant du PDG. ENAFORCharg de la Communication et Relations Publiques

  • LLAA CCOMMUNICAOMMUNICATIONTION RTRRTROSPECTIVEOSPECTIVE ETET AACTUCTUALITALITdiverses disciplines se sontarrts et ont fait un bout dechemin ensemble. De nos jourscette science est caractrise parun bouillonnement impression-nant d'ides, de concepts demthodes et de thories, d'lar-gissement de champ gogra-phique ; ceci dit, nous assistonstous les jours l'usage denouvelles techniques decommunication, de nouveauxmoyens de communication.

    XXXXXXXXXXXXAujourd'hui lesmoyens sont l, il faut savoir lesexploiter pour communiquer etfaire passer le message.

    XXXXXXXXXXXXA l're du fax, dusatellite, d'internet on ne peutpas dire que la communicationne passe pas, on ne peut pas direque la communication estbloque.

    XXXXXXXXXXXXLa communicationest une culture, un tat d'esprit ;les mentalits figes ne peuvent

    pas communiquer, elles secantonnent dans le mutisme etl'isolement, sont adeptes de lartention de l'information, smentle doute et favorisent l'installa-tion de la rumeur et de ladsinformation polluants parexcellence des rapports etclimats sociaux au sein de nosentreprises.

    XXXXXXXXXXXXIl faut manciperles esprits, les mentalits, casserles prjugs et les faux tabouspour laisser libres cours sesides, son gnie car en chacunde nous se cache de l'ingniosit ;laisser libre cours notreproductivit et tout ce qui estpositif en nous, tout ce quipeut apporter un plus notretravail, notre entreprise.

    La communication est ncessai-re voire vitale pour tout ce quel'on entreprend dans notre vieprofessionnelle, ou notre vietout court. Savoir communiquerc'est de passer le message et

    surtout savoir vhiculer lemieux possible l'image demarque de son entreprise.

    XXXXXXXXXXXXAujourd'hui plusque jamais, il est ncessaire etvital pour nous de comprendreet de se faire comprendre,d'couter et de se faire couter,de convaincre, de faire passer lesides, de se renouveler et des'adapter aux nouvelles tech-niques de la communication.

    Si comme l'affirme unsociologue "communiquer c'estrendre commun" la communica-tion est sans doute la pierreangulaire de l'existence del'entreprise.

    Encore faut-il pour cela que leshommes diffrents acteurs de ladynamique de l'entreprise nes'ignorent pas, qu'ils aient unevue d'ensemble de l'organisa-tion laquelle ils vouent unepart importante de leur vie,qu'ils soient motivs et orients

    et qu'ils puissent enfin par leuravis et leur participation activepeser sur l'avenir de leurcommunaut de travail.

    Pour XXXXenaforWWWWet en considration ducaractre parse de la localisa-tion gographique des centresd'activits et de vie del'entreprise et leur loignement(de 30 1400 Km) du centre dedcision et de management ;ces centres d'activits doiventpour parer l'installation et laprolifration de rumeurs et dedsinformations recevoir unflux rgulier d'informations.

    Pour ce faire la communication Enafor se caractrisera par leconcept de "l'Informationdescendante" ; allant du hautvers le bas de la hirarchie, elleirrigue et anime lacommunaut de travail jusqu'entretenir sa cohsion. Elle vhicule d'abord des

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    ENENAFOR AFOR Journal N 01Journal N 01MARS - AVRIL - MAI 2004

  • instructions rglementaires ; procdureset d'autres renseignements techniquespermettant chaque membre del'entreprise d'excuter au mieux sespropres tches.

    Mais c'est galement par l'informationdescendante que sont plus particulire-ment connus l'entreprise et sonenvironnement professionnel. Ainsi grce une srie d'informations"d'ambiance" documentaires etmotivantes, chacun peut tre tenu aucourant de ce qui se passe, se situer ettrouver son identit.

    Enfin que l'information descendantediffuse sans condescendance des messa-ges portant sur la politique et les grandesorientations de l'entreprise, elles'rige en instrument de Management.Indiquant une direction, elle mobilisedes acteurs conscients de leur rle.

    XXXXXXXXXXXXAussi comme nos objectifs Enafor ont pour ambition de rtablir leprocessus de communication dans sonintgralit. Communiquer " " ne suffitpas, encore faut-il communiquer " avec "ce feed-back sera assur en retour parl'information "Ascendante" d'o lebesoin de structurer et de drainer vers l'amont unflux d'information par le biais de relais prcis pourrecevoir les messages de la base de la pyramide del'organisation (implications oprationnelles etproccupations socioprofessionnelles des acteursde la base).

    Autant la communication est vitale pour lequotidien du personnel actif au sein de toutes lesstructures oprationnelles et de soutiensconfondues d'Enafor, elle constitue le systmenerveux qui fait circuler en tous sens les pulsationsde la vie de l'entreprise "Descendantes etAscendantes ".

    XXXXXXXXXXXXTout en parachevant l'installation deses structures organisationnelles Enafor a accden 2004 la certification I.S.O 9001 version 2000, et,ayant inscrit titre de ses axes de dveloppement,la communication en tant qu'outil de management,la Direction gnrale d'Enafor a lanc dsavril 2003 la diffusion de l'Enafor "News Sheet"bulletin d'information express qui s'est fix pour

    mission d'informer ponctuellement desvnements qui prennent place Enafor couvrantainsi les aspects marquants de la vie del'entreprise.

    XXXXXXXXXXXXAujourd'hui "Enafor Journal" revueinterne trimestrielle d'information va livrer sonpremier numro se fixant pour objectif l'activationd'une synergie de la communication interne, qui,se veut multidirectionnelle ouvrant ses colonnes toutes les comptences rdactionnelles, et, par uneligne ditoriale avise sera porteuse d'clairagesaux questionnements socioprofessionnels du lecto-rat composant les diffrentes filires d'activits denotre entreprise ; donnant ainsi l'ensemble dupersonnel d'Enafor accs au droit l'information et une culture d'entreprise au travers de laquelle ilse confortera et prendra plaisir s'identifier.

    XXenafor JJOOUURRNNAALL se veut in extensoun plus l'information inter-entreprises en, appor-tant une pierre de plus l'dification des rseauxd'information du secteur de l'nergie.

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    LLAA CCOMMUNICAOMMUNICATIONTION RTRRTROSPECTIVEOSPECTIVE ETET AACTUCTUALITALIT

    MARS - AVRIL - MAI 2004ENENAFOR AFOR Journal N 01Journal N 01

  • PRSENTPRSENTAATION DE L'ENTREPRISETION DE L'ENTREPRISE

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    ENENAFOR AFOR Journal N 01Journal N 01MARS - AVRIL - MAI 2004

    1- HISTORIQUE2- OBJECTIFS3- MOYENS OPRATIONNELS,

    LE PARC APPAREIL4- MOYENS LOGISTIQUES,

    INFRASTRUCTURES & ACTIVITS DE SOUTIENS

    5- RESSOURCES HUMAINES6- MAINTENANCE7- PERFORMANCES8- AXES DE DVELOPPEMENT9- PRINCIPAUX PROJETS

    D'INVESTISSEMENT

  • HISTORIQUE XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXEn 1966 le plan dveloppement de laSONATRACH a donn cration la filialeALFOR joint-venture entre SONATRACH (51%)et SEDCO, USA (49%)

    XXFin du partenariat SONATRACH-SEDCO:Cration d'ENAFOR le 1er Aut 1981.

    XXEn 1982 suite la restructuration dusecteur des hydrocarbures ENAFOR se substitue l'entreprise SONATRACH dans une partie deses comptences en matire de forage

    XXEn 1998: SONTARACH devientactionnaire majoritaire d'ENAFOR, raison de51%.

    L'entreprise ENAFOR a comptabilis un "knowhow" technique en matire de forage de plus detrois dcennies qui lui a permis de raliser desforages pour SONATRACH et pour le compted'oprateurs trangers associs SONATRACH:Mobil, Naftagas, Ancor, Petrobras, Anadarko,Arco, BP, Elf Aquitaine, BP Amoco, Total,Alepco, BHP, Sonarco, Repsol, Total Fina Elf,Amerada Hess, Burlington, Petro Canada, LLE,First Calgary Petroleum F.C.P.

    Pour rpondre aux standards internationauxexigs par le march; ENAFOR a entrepris lamise niveau internationale des ses installationsde Forage (tel que introduction du Top Drive,S.C.R et traitement des solides, conformment aunormes API et IADC) et appliqu un largeprogramme HSE (Sant, Scurit et Protection del'environnement).

    XXLa part de l'entreprise dans le march nationaldu forage reprsente 40%.ENAFOR est une socit par actions au capital de4.000.000.000 DA

    OBJECTIFS XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXConformment ses statuts, l'entrepriseENAFOR est charge de raliser, pour le comptedes oprateurs nationaux et trangers, desoprations de forage aux fins de reconnaissanceset exploitation des gisements d'hydrocarbures etde nappes d'eau, ainsi que des oprationsd'entretien des puits producteurs d'huile et degaz (Work-Over)

    ENAFOR s'ouvre la cration de joint venturesavec des partenaires internationaux dans lesdiffrentes filires de son mtier et les servicesintgrs aussi bien l'intrieur qu' l'extrieur dupays.

    ENAFOR en 2003 a formalis avec succs sonligibilit la certification ISO 9001, version 2000.

    MOYENS OPRATIONNELS: LE PARC APPAREILS XXXXXXXXXX

    ENAFOR est en mesure de raliser des foragespouvant atteindre des profondeurs de 6000mtres grce un parc de 25 appareils de foragetype lourd et moyen:

    X X 01 Gardner Denver 2100X X 03 Oil Well 2000X X 02 National Oil Well 1320 UEX X 11 Oil Well 840, 1500 HPX X 02 National Oil Well 1000 HPX X 01 Card Well 1000 HPX X 04 Ideco 900X X 01 National Oil Well 800 HP

    PRSENTPRSENTAATION DE L'ENTREPRISETION DE L'ENTREPRISE

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    ENENAFOR AFOR Journal N 01Journal N 01 MARS - AVRIL - MAI 2004

    CERTIFIE ISO 9001 VERSION 2000

    ENAFOR est membre de l'I.A.D.C

    Entreprise Nationale de ForageIs a Contractor Member

    In good standing

    International Associationof Drilling Contractors

    DU MIEUX VERS LE MEILLEUR

  • PRSENTPRSENTAATION DE L'ENTREPRISETION DE L'ENTREPRISE

    L'entreprise possde galement toutes lesinfrastructures oprationnelles ncessaires aubon fonctionnement de ses quipements (ateliersde maintenance) ainsi qu'une flotte de vhiculesspciaux adapts aux conditions climatiquesrigoureuses du dsert lui permettant d'treentirement indpendante en matire de forage.

    MOYENS LOGISTIQUES:INFRASTRUCTURES &ACTIVITS DE SOUTIENSXX

    ENAFOR dispose d'un sige social et de 7 basesde supports logistiques implantes HassiMessaoud sur 472.200 m2 (Quatre cent soixantedouze mille deux cents mtres carres) de surfacesamnages en infrastructures de soutiens auxactivits oprationnelles.

    XXDirection gnraleXXBase oprationnelleXXBase rsidentielle

    XXBase de transportXXBase Work-OverXXBase M.D.T (tubulaire)XXRevamping- yardXXAtelier de mcanique de forage

    XXAtelier d'usinageXXAtelier de soudure et de construction

    mtalliqueXXAtelier lectrotechniqueXXAtelier de mcanique lourdeXXDes magasins de pices de rechanges

    amnags sur une surface de 9000 m2 mettant disposition et fournissant aux 25 chantiers plusde 60.000 articles (pices) et quipementsspcifiques l'entretien et l'exploitation desdiffrents types d'appareils de forage constituantle parc oprationnel d'ENAFOR

    La base de transport abrite un parc compos parune flotte de 67 camions engins de type Oil-fieldBody (OshKosh, Kenworth ,Mol), ainsi que des"Supply Trucks" Mercedes et Sonacome, de73 grues et chariots lvateurs de grande capacitde levage et de manutention assurant:

    XXLe dmnagement des appareils et camps de forage,

    XXL'approvisionnement des appareils en consommables,

    XXL'approvisionnement en Gas-oil et pices de rechanges.

    Ainsi que les quatre grands ateliers quips pourla rnovation des camions hors gabarits(Oil Field Body), des engins de levage et demanutention, de mme que l'entretien et larparation des autres vhicules constituant leparc vhicules de liaison de l'entreprise.

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    ENENAFOR AFOR Journal N 01Journal N 01MARS - AVRIL - MAI 2004

  • LA DIRECTION HTELLERIE ETMOYENS COMMUNS ASSURE:

    XXLes prestations d'hbergement et derestauration du personnel ENAFOR oprant surappareils de forage,XXPrestations d'hbergement et de restaurationdu personnel d'ENAFOR oprant sur bases.

    XXPrestation d'hbergement et de restauration dupersonnel des compagnies ptrolires.

    Un "Guest house", complexe d'accueil et dersidence d'htes de haut standing dont les salonssont modulables en salles polyvalentes pour lesconfrences et autres crmonies marquant la viede l'entreprise.

    UNE UNIT TUBULAIRE ET M.D.TASSURANT:

    XXL'inspection des quipements tubulairesd'ENAFOR,

    XXLe contrle et rparation des quipements descurit,XXRparation des lments de la garniture deforage et du B.H.A ,

    XXRparation des quipements et matriels demanutention.RESSOURCES HUMAINESXXLe personnel foreur, mcaniciens, lectriciens desonde de forage d'ENAFOR a capitalis uneexprience de l'ordre de 22 25 annes.

    L'ENAFOR emploie 4000agents (cadres, matriseet excution)

    L'organigramme de l'entreprises'articule selon la macrostruc-ture suivante:

    XXDirection gnrale management excutif

    XXD.G.A.E (Direction gnraleadjointe conomique),

    XXD.G.A.L (Direction gnraleadjointe logistique),

    XXD.G.A.T (Direction gnrale adjointe tech-nique)

    Pour faire face au turnover, L'entreprisedveloppe, en plus de l'apport des institutsnationaux , des formations spcifiques dans lesspcialits de forage, lectricit et mcanique desonde, le Well Control et le HSE. (Sant, Scuritet Protection de l'Environnement).

    MAINTENANCE XXXXXXXXXXXXXXGrce un personnel hautement qualifi et desateliers spcialiss dans:XXMcanique des vhicules lourds

    (Oil field, Body trucks),XXMcanique forage,XXElectricit forage,XXUsinage,XXConstruction mtallique.

    L'entreprise assure par ses moyens propres lamaintenance et le "revamping" (rnovation) desinstallations de forage, de sa flotte de transport etde toutes les structures d'accompagnement.

    PERFORMANCES XXXXXXXXXXXXENAFOR a t choisi en 1991 pour la ralisation

    PRSENTPRSENTAATION DE L'ENTREPRISETION DE L'ENTREPRISE

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    ENENAFOR AFOR Journal N 01Journal N 01 MARS - AVRIL - MAI 2004

  • PRSENTPRSENTAATION DE L'ENTREPRISETION DE L'ENTREPRISE

    du premier forage horizontal en Algrie et s'estillustre par un nombre important de records etde performances atteints au cours de son activitdont les plus rcents sont:XXForage de puits dans la rgion de HassiBerkine en 23 jours.

    XXForage de 658 mtres en 24 heures sur le puitsOMNZ 201, SONATRACH (D.F) le 28 novembre2003

    XXPose d'un casing 7 '' en 11 jours sur le puitsMLN W3 pour le compte de Burlington

    XXL'appareil ENAFOR 28 dtient les records deforages horizontaux raliss avec la participationd'autres intervenants (quipes de SONATRACHet autres socits de services spcialises)

    XX2 Years Safety Achievement pour le RigENAFOR 27 au 27 juillet 2001

    XX2 Years Safety Achievement pour le RigENAFOR 18 au 01 novembre 2003

    AXES DE DVELOPPEMENT XXXXXXXXXXXXPour rpondre aux standards internationauxexigs par le march, ENAFOR a entrepris ce quisuit:

    XXLa ralisation d'un large de programme de"revamping" pour la mise niveau internationalde ses installations de forage (tel que introductiondu Top Drive, S.C.R conformment aux normesA.P.I et I.A.D.C).

    XXLa matrise de haute technologie de forage,

    XXLa formation continue du personnel et particu-lirement en " Well Control " et le H.S.E.

    XXLa modernisation de ses moyens et technologieinformatiques par l'utilisation des nouveauxsystmes de gestion (GMAO, Winstock,Wincompta, Wininvest et en voie de ralisation leE.R.P, progiciel de gestion intgr).

    XXLa certification Iso 9001 ; version 2000.

    XXL'installation du programme H.S.E (Sant,Scurit et Protection de l'Environnement)

    L'entreprise a enregistr plusieurs satisfecitreconnaissant la qualit de ses prestations et de ladistinction de ses performances; ENAFORs'ouvre la cration de " joint-ventures " avec despartenaires internationaux dans les diffrentesfilires de son mtier, forage et service intgraussi bien l'intrieur qu' l'extrieur du pays.

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    ENENAFOR AFOR Journal N 01Journal N 01MARS - AVRIL - MAI 2004

  • PRSENTPRSENTAATION DE L'ENTREPRISETION DE L'ENTREPRISE

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    PRINCIPAUX PROJETS D'INVESTISSEMENTS XX

    X X Continuation de la mise niveauinternationale de l'ensemble des appareils et

    des installations de forage (par l'introduc-tion du "Top Drive, et Handling

    System" conformment auxnormes A.P.I et I.A.D.C)entrepris le dernier quinquennat a t parachev.

    X X Installation et mise enservice d'un rseau de communica-

    tion inter chantiers et bases.

    X X Acquisition de trois appareils neufsde forage et Work-over durant l'anne2004.

    MARS - AVRIL - MAI 2004ENENAFOR AFOR Journal N 01Journal N 01

  • XXXXXXXXXXXXAntrieurement l'engagement dans une dmar-che qualit, le concept dematrise de la qualit taitglobalement peru de faonabstraite et apprhend,beaucoup plus, comme unecontrainte supplmentaire dansle mode de fonctionnement del'Entreprise.

    XXXXXXXXXXXXAujourd'hui, desvolutions positives sontnettement constates dans cetteperception grce l'implicationprogressive de nos personnelsdans la dmarche engage et l'impulsion induite par lacertification du Systme Qualitmis en place.

    XXXXXXXXXXXXOr, et bien que lestermes qualit, normes ISO etcertification qualit soient entrsdans le vocabulaire gnraldepuis quelques temps - ce qui,en somme, procure de l'optimis-me quant au renforcement del'engagement de tous dans unedmarche d'amliorationcontinue-il n'en demeurepas moins que des informationsde porte gnrale et qui concer-nent aussi bien les normesqualit que l'organisme qui leslabore sont utiles savoir;surtout que ces mmes normessont devenues des exigences demarch.

    CE QU'EST L'ISO (SOURCE ISO)L'ISO est un rseau d'institutsnationaux de normalisation de148 pays, selon le principe d'unmembre par pays, dont leSecrtariat central, situ Genve, Suisse, assure lacoordination d'ensemble.

    L'ISO est une organisation nongouvernementale: ses membresne sont pas, comme dans lesystme des Nations Unies, desdlgations des gouvernementsnationaux.

    L'ISO occupe nanmoins uneposition privilgie entre lessecteurs public et priv. La raison tient ce que l'ISOcompte dans ses membres denombreux instituts faisant partiede la structure gouvernementalede leur pays ou mandats parleur gouvernement et d'autresorganismes issus exclusivementdu secteur priv, tablis par despartenariats d'associationsindustrielles au niveau national.

    LE NOM ISO ET HISTORIQUE DE LA NORMALISATIONINTERNATIONALE (SOURCE ISO )Parce que le nom del'Organisation internationale denormalisation donnerait lieu des abrviations diffrentesselon les langues ("IOS" enanglais et "OIN" en franais), il at dcid d'emble d'adopterun mot driv du grec isos,signifiant "gal". La forme abrge du nom del'organisation est parconsquent toujours ISO(International StandardOrganisation).

    La normalisation internationalecommena dans le domainelectrotechnique avec lacration, en 1906, de laCommission lectrotechniqueinternationale (CEI). Les premiers travaux fondamen-taux dans d'autres domainesfurent entrepris par laFdration internationale desassociations nationales denormalisation (ISA), cre en1926. Au sein de l'ISA, l'accentportait de faon prpondrantesur l'ingnierie mcanique. Lesactivits de l'ISA cessrent en1942.

    la suite d'une runion tenue Londres en 1946, les dlgus de25 pays dcidrent de crer unenouvelle organisation interna-tionale "dont l'objet serait defaciliter la coordination etl'unification internationales desnormes industrielles". La nouvelle Organisation, ISO,entra officiellement en fonctionle 23 fvrier 1947.

    COMMENT LESNORMES ISOSONT LABORES(SOURCE ISO)

    Les dlgations nationalesd'experts d'un comit techniquese runissent pour se concertersur un sujet, l'tudier et endbattre jusqu' l'obtention d'unconsensus sur un projetd'accord. Le document estensuite distribu en tant queProjet de norme internationale(DIS) l'ensemble des membresde l'ISO pour observations etvote.

    De nombreux membres ont desprocdures d'examen publicpour faire connatre les projetsde norme et les mettre

    A A PRPROPOSOPOS DEDE LL'ISO'ISO...... ETET DESDES NORMESNORMES QQUUALITALIT

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    MARS - AVRIL - MAI 2004 ENENAFOR AFOR Journal N 01Journal N 01

    Par Mohamed IKHLEF Responsable Qualit

  • disposition des parties intresses ainsi qu'augrand public. Dans la formulation de leur position sur le projetde norme, les membres de l'ISO tiennent comptede toutes les informations reues.

    Si le rsultat du vote est favorable, le document,avec d'ventuelles modifications, est distribuaux membres de l'ISO en tant que Projet final denorme internationale (FDIS). Quand le vote estpositif ce stade, le document est ensuite publicomme Norme internationale.

    En moyenne 11 runions de l'ISO ont lieu,quelque part dans le monde, chaque jourouvrable de l'anne. Entre les runions, lesexperts poursuivent les travaux de normalisationpar correspondance.

    LA SRIE ISO 9000 OUNORMES QUALIT VERSION 2000

    L'ISO 9000 traite du "management de la qualit",ce terme recouvrant tout ce que l'organismeralise pour amliorer la satisfaction des clientsen rpondant leurs exigences et aux exigencesrglementaires applicables et en amliorant cetgard continuellement ses performances.

    L'volution des normes de la srie 9000 favorisel'implantation de systmes qualit simples visantl'amlioration de l'efficacit de l'organisation etrenforant une dmarche qualit orientesatisfaction client.

    Cette volution a abouti la diminution dunombre de normes et la cohrence entre elles.Les normes essentielles dfinissant les systmesde management de la qualit sont ISO 9000,ISO 9001, ISO 9004 et ISO 19011:

    A PROPOS DE L'ISO... ET DES NORMES QUALIT

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    ENENAFOR AFOR Journal N 01Journal N 01 MARS - AVRIL - MAI 2004

  • A PROPOS DE L'ISO... ET DES NORMES QUALIT

    QUELQUES INTERPRTATIONSISO 9001: Cette norme dfinit les exigencesrelatives aux Systmes de Management de laQualit visant la satisfaction des clients. Il s'agit du rfrentiel selon lequel le Systmede Management de la Qualit de l'Entreprise at certifi.

    ISO 9004: Cette norme est relative la mise enplace du Management par la Qualit Totale.Elle est gnralement apprhende commerfrentiel de base en matire d'efficacit desSystmes de Management de la Qualit etd'amlioration des performances del'entreprise. Elle oriente vers la satisfaction descinq parties intresses: actionnaires, fournisseurs, salaris, environne-ment (social, politique) et clients.

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    ENENAFOR AFOR Journal N 01Journal N 01MARS - AVRIL - MAI 2004

  • XXXXXXXXXXXX En dpit del'informatisation et de l'automa-tisation de la production, letravail garde un rle essentieldans la cration des biens et desservices par les entreprises.

    Mais le travail a volu dans soncontexte et les objectifs qui sontassigns aux travailleurs ont chang: le "toujoursplus" a cd la place au"toujours mieux".

    Les marchs sont devenusinstables et la concurrences'est avive. Il n'est plusquestion de produiremdiocrement des biens,des services standardissen trs grandes sries.

    Il faut produire "juste temps" des biens de"qualit totale". Lesentreprises ont besoin pourcela d'une main d'uvrequalifie et polyvalente,capable de prendre desdcisions de gestion.Les vieilles certitudes et lesfrontires s'effondrent, l'entre-prise doit s'adapter ou mourir.

    XXXXXXXXXXXX On s'aperoitaujourd'hui que ce sont leshommes et leur vitessed'apprentissage qui dtermine-ront la nature des futuresentreprises. Tout responsabledoit connatre les nouveautsaffectant son environnement, lemarch et son propre emploi.Une constante demeure:l'importance fondamen-tale du client, cl dusuccs.

    XXXXXXXXXXXX Toute entreprisedoit assimiler des processusindits et crer des nouvellesstructures adaptes. C'est vital,notamment pour faire face aux

    turbulences et la complexitmondiales.

    XXXXXXXXXXXX Il faut rviser lapense stratgique et lescapacits d'organisation enpermanence. La missionexplicite de l'entreprise doit treen phase avec sa vision et sesvaleurs propres mais prservergalement son image publiqueet sa rputation.

    L'LAN VERS LECHANGEMENT

    X X X X X XX X X X X XTraditionnellement, les entrepri-ses donnent l'image destructures simples et pyramida-les, aux frontires dlimitesentre ''Intrieur'' et ''Extrieur ''.Cette notion n'est plusd'actualit. Dornavant, lesentreprises doivent apprendre ragir rapidement une nouvelledynamique de changement.

    XXXXXXXXXXXX De nombreuxdirecteurs et responsables neconsidrent plus leur environne-ment comme statique ou enlente volution.

    XXXXXXXXXXXX L'entreprise est unlment d'entit mondiale incer-taine, trouble, complexe etchangeante. Cette visionprovoque dans toute structurestatique des problmes d'organi-sation immdiats. Il devientncessaire de redfinir ce qu'estl'organisation, pour les raisonssuivantes:

    XXXXXXXXXXXX Les anciennesstructures hirarchiques ne sontpas adaptes une visiondynamique du monde.

    XXXXXXXXXXXX Cette structured'organisation a longtemps tla norme. Au sommet setrouvaient les directeurs, et lepouvoir se diffusait progressive-ment vers les couches infrieu-res. Tout en bas se situaient lesclients, ceux pour quil'entreprise existait.

    XXXXXXXXXXXX Aujourd'hui, il estdevenu ncessaire de dvelop-per les capacits et desprocessus organisationnelsrpondant efficacement auxbouleversements extrieurs.

    XXXXXXXXXXXX Cette rponse doitinclure l'adaptation auchangement des besoins duclient mais aussi aux change-ment politiques, conomiquesociaux, technologiques etcommerciaux. Il faut galementapporter dans l'entreprise uneplus grande souplesse, pourobtenir une organisationractive des salaries.

    S'ORGANISERPOUR LE FUTUR

    XXXXXXXXXXXX La plupart descultures dans le monde voientles entreprises comme despyramides, l'autorit descen-dant d'un personnage tout puis-sant vers la base. Si toutes lesentreprises possdent deshirarchies fondes sur unmlange de sources de pouvoir,les pyramides strictes consid-rent seulement l'intrieur del'organisation. Dans un environ-nement externe complexe, cesorganisations ne peuventsurvivre.

    L'ENTREPRISE FL'ENTREPRISE FAACE CE AAU CHANGEMENTU CHANGEMENT

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    ENENAFOR AFOR Journal N 01Journal N 01 MARS - AVRIL - MAI 2004

    Par M.DIBOUNE Directeur Forage

  • L'ENTREPRISE FL'ENTREPRISE FAACE CE AAU CHANGEMENTU CHANGEMENT

    XXXXXXXXXXXX Virtuellement,ces structures pyramidalesexcluent leur raison d'tre: Le client, le consommateur, lecitoyen. En gnral, ces''trangers'' ne figurent ni dansl'organigramme, ni dans lesdocuments de l'entreprise.Pourtant ce sont eux qui paientles produits et les taxes, donc lessalaires de tous les membres del'entreprise.

    XXXXXXXXXXXX Directeurs etresponsables doivent changer dementalit et se concentrer l'avenir sur une ide forte: "le client est souverain".

    XXXXXXXXXXXX Les besoins deceux qui nous paient lesproduits ou le service doiventtre entendus et satisfaits avecsrieux, sympathie et efficacit.

    COMMENT INTRODUIRE DETELS CHANGEMENTSD'ATTITUDE ET DE FONCTIONNE-MENT ?

    INVERSER LA PYRAMIDE ENFAVEUR DU CLIENT

    XXXXXXXXXXXX Une approcheefficace des aspects opration-nels de l'entreprise consiste renverser la pyramide dans lapense et le comportement dechacun, ce qui place le client enhaut.

    XXXXXXXXXXXX Cette ide estrvolutionnaire pour beaucoupd'entreprises. Elle insiste sur lefait que, quel que soit notre rle

    dans l'organisation, nous agis-sons pour le client extrieur etnon pour les salaris.

    XXXXXXXXXXXX Cela correspond une vision courante au Japon,Chine, Russie, et dans certainspays Europens. Ce modle depyramide inverse montre quel point le client est souverain.Lorsque ce point est admis, lespriorits de l'entrepriseapparaissent clairement.

    ACCROTRE L'IMPORTANCE DUPERSONNEL QUITRAITE AVEC LECLIENT

    XXXXXXXXXXXX Le contact avec leclient devient un rle cl dans lescnario invers. Les interac-tions directes du personnel avecles clients qui sont les''moments de vrit'' dtermi-nent si les clients reviendront ounon.

    XXXXXXXXXXXX Voila un change-ment fondamental d'attitudepour beaucoup d'entreprises. Ce n'est pas le brio de la vision,des valeurs ou des dfinitions demissions des directeurs, ni la

    supriorit de la stratgie del'entreprise, qui affecte lesimpressions du client et sadcision de nous choisir.

    XXXXXXXXXXXX Les clients ren-contrent rarement les directeurs,mais souvent les autresmembres de l'entreprise, lepersonnel oprationnel. Ce sonteux les vritables interlocuteursdu client.

    XXXXXXXXXXXX Ces employscrent chez le client l'image demarque de l'entreprise.Incorrectement forms, ilsdeviennent peu convaincantsou mme dissuasifs, c'estpourquoi il faut investir dansleur formation?

    XXXXXXXXXXXX Ils doiventapprendre et appliquer des tech-niques simples et solides dersolution de problmes et derelations interpersonnelles.Leurs contacts sont ainsiamliors et grce au recueilrgulier des ractions desclients, les connaissances del'entreprise s'accroissent."Seuls les changements desmentalits peuvent tendre lesfrontires du possible."Winston Churchill

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    ENENAFOR AFOR Journal N 01Journal N 01MARS - AVRIL - MAI 2004

  • 20

    LALA MAINTENMAINTENANCEANCE PETRPETROLIEREOLIERE DDANSANS LL''ENTREPRISEENTREPRISE

    XXXXXXXXXXXXLe mtier deprestataire de forage de notreEntreprise suppose la mise ladisposition de nos clients desappareils de forage performantset assurs, essentiellement, d'unbon tat de fonctionnementpermanent.

    XXXXXXXXXXCette dernireexigence confre, parconsquent, la fonction''maintenance ptrolire'' unrle dont l'importance est jugecomme hautement stratgiquedans le mtier que nousexerons ; surtout que le dve-loppement des nouvelles tech-nologies dans le domaine duforage visant une rductionsignificative des dlais de rali-sation de puits - impliqueforcment une utilisation grand rythme, et selon descadences soutenues, de nosappareils et quipements deproduction en gnral.Conforte dans son rlestratgique grce au retourd'exprience avec des

    partenaires trangers et l'inscription de l'Entreprise dansune dmarche qualit, et comptetenu des acquisitions nouvellesd'quipements diversifis, cettefonction se doit, donc,aujourd'hui, et plus que jamais,de rpondre de nouvellesexigences de matrise desconnaissances et qualificationstechniques et d'amlioration desmthodes de travail. Et c'estpourquoi il serait utile de prend-re connaissance, ne serait-ce quede faon succincte, de sonorganisation au sein de notreEntreprise et partant, d'appr-hender toutes les actions mettre en uvre pour son bonfonctionnement.

    En fait, et pour simplifier, ils'agit d'une prsentation desdiffrentes catgories demaintenance dont l'exercice et lamatrise permettent de concrti-ser les objectifs majeurs derduction des taux de pannes etd'amlioration de la longvit denos quipements aux conditionsoptimales de cots.

    LES DIFFERENTESCATEGORIES DE MAINTENANCELa fonction maintenance ptro-lire englobe actuellement

    quatre catgories qui ncessi-tent, videmment, une prise encharge par plusieurs interve-nants.

    XXXXPremire catgorie de main-tenance comprend lesoprations d'entretien courant,la surveillance du fonctionne-ment des quipements et lessimples rparations d'changesstandards.

    Cette catgorie de maintenancede niveaux 1,2,et 3 est effectuepar le personnel des chantierspour l'ensemble des quipe-ments l'exception de ceux decommunication radio et lematriel d'instrumentation quisont confis au suivi direct del'atelier "Radio etInstrumentation".

    Le personnel du chantierdispose d'un atelier de rpara-tion et d'un magasin dans lequelsont conserves un certainnombre de pices de rechangede premire ncessit et d'entre-tien courant tels que filtres,courroies, lampes, consomma-bles pour pompes etc

    XXXXLa deuxime catgorie demaintenance revt un aspectd'inspection, de contrle, de sou-tien logistique et d'assistancetechnique. Elle est assure par undpartement technique

    Par R. BOUKHRISSADirecteur de la

    MaintenancePtrolire

    MARS - AVRIL - MAI 2004ENENAFOR AFOR Journal N 01Journal N 01

  • LALA MAINTENMAINTENANCEANCE PETRPETROLIEREOLIERE DDANSANS LL''ENTREPRISEENTREPRISE

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    MARS - AVRIL - MAI 2004 ENENAFOR AFOR Journal N 01Journal N 01

    faisant usage de l'applicationd'un systme de gestion de main-tenance informatis (G.M.A.O) etd'une cellule de superviseurs enliaison permanente avec les diff-rents chantiers.

    Parmi leurs missions, lessuperviseurs sont chargs dusuivi de l'application duprogramme de maintenance auniveau des chantiers, de lacollecte de diffrentes informa-tions ncessaires, des relevspriodiques des paramtres decontrle d'organes des quipe-ments, de l'envoi de matrielsselon le besoin et, le cas chant,l'intervention directe sur lesquipements en appui aupersonnel du chantier.

    XXXXLa troisime catgorie demaintenance englobe lesgrandes rparations qui com-prennent des rvisions et desrnovations des quipements deforage dans leur ensemble,l'entretien et la rparation desquipements de production dufroid et enfin, la fabricationmcanique et mtallique.

    Ces niveaux de maintenancesont assurs par les ateliers

    centraux ; l'Entreprise dispose, cet effet, de neuf ateliers spcia-liss ralisant diffrents travauxcommands par les diffrentesstructures:

    XXdeux ateliers de mcaniquedans lesquels sont rpars etrnovs tous les organes desonde. Ces ateliers assurent,aussi, la surveillance, l'entretienet la rparation des matrielsmcaniques des diffrentesbases,

    XXun atelier ''lectricit'' danslequel sont rpars les moteurset quipements lectriques deschantiers. Cet atelier assure,aussi, la surveillance, l'entretienet la rparation des matrielslectriques des diffrentes bases,

    XXun atelier ''froid'' qui estcharg de la maintenance desinstallations de production dufroid ainsi que les quipementsde climatisation,

    XXun atelier ''radio et instrumen-tation'' auquel sont confies lestches de surveillance,d'entretien et de rparation desmoyens de transmission radio,

    des chanes de rgulation et demesure des paramtres deforage,XXun atelier ''constructionmtallique'' qui s'occupe de tousles travaux de soudure et deconstruction mtallique,

    XXun atelier ''fabrication mca-nique'' assurant la fabrication depices et la rparation par usina-ge,

    XXun atelier de maintenance desquipements tubulaires,

    XXun atelier de maintenance dumatriel de scurit puits, dumatriel de manutention et desquipements d'instrumentation.

    XXXXLa quatrime catgorie demaintenance est traduite par larnovation des appareils deforage qui implique l'associationdes tous les corps de mtiersncessaires et dont le rsultataboutit au renouvellement de lacertification des mmesappareils et leurs quipementsd'accompagnement.

  • 22

    XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX Le mot"informatique" a t proposen 1962 par Philippe Dreyfuspour caractriser le traitementautomatique de l'information.Ce terme a t accept parl'Acadmie franaise en avril1966, avec la dfinition suivante:"Science du traitement rationnel,notamment par machinesautomatiques, de l'informationconsidre comme le supportdes connaissances humaines etdes communications dans lesdomaines techniques, cono-miques et sociaux".

    XXXXXXXXXXXXXXXX Les premiresmachines avaient eu pourmission de pallier les insuffisances humaines en matire deperformance de calcul (et aiderl'homme surmonter au mieuxl'opposition classique qui sparedans ses activits la comptencede la performance). Il s'agissaitdes situations o la thorie taitmatrise (comptence) maisnon ralisable (performance),telles que la rsolution desquations diffrentielles com-plexes pour la mtorologie, lecalcul des paramtres permet-tant la fabrication de la premirebombe atomique, le recense-ment des citoyens amricainsncessitant d'normes quantitsde donnes en un tempsrelativement cours, etc...

    XXXXXXXXXXXXXXXX Ces machines,qui n'taient alors que descalculatrices lectromcaniquespuis lectroniques (computers),ont t ensuite dtournes deleur but initial et sollicites pouraccrotre la performance ducouple homme-machine dans ledomaine plus vaste des donnesnon numriques, sans aucunerestriction sur la nature desdonnes manipules. C'est alorsque le traitement de l'informa-tion acquiert droit de cit et lecalculateur devient dataprocessing machine, littrale-ment "machine

    traiter les donnes" (qu'onbaptisera "ordinateur" enFrance).

    XXXXXX XXXXXX Avec l'Univac, lecalculateur lectronique fit sonentre en 1951 dans les grandesadministrations et en 1954 dansles grandes entreprisespubliques et prives. Son champd'application s'oriente alors versles activits administratives etcommerciales. Les machinessont normes, elles consommentune nergie phnomnale etoccupent une salle spcialementamnage (o l'air conditionntait un lment d'environne-ment indispensable).

    XXXXXXXXXXXX L'usage de l'infor-matique Enafor remonte 1975, du temps de la carteperfore. Ses applicationscouvraient alors le calcul de paieet le traitement de lacomptabilit et la gestion desstocks. Dix ans plus tard, d'aut-res applicatifs furent installespour le suivi du patrimoine etl'dition des factures.

    Au fil du temps, le hardware at chang plusieurs reprises,par ncessit de continuitd'exploitation, mais le domaineapplicatif, l'exception d'opra-tions lassantes et incessantes( bon entendeur) d'adaptationaux nouveaux quipements, n'abnfici d'aucune innovation.C'est dire que l'informatiques'est content de satisfaire lesbesoins primaires des structuresadministratives et desoutient.

    XXXXXXXXXXXX Jusqu' l'anne2000, les structures de l'entreprisedisposaient d'un anciensystme informatique, fonction-nant en mode "batch". Par oppo-sition au mode interactif, le"batch" donne l'exclusivit del'usage et l'exploitation desmoyens informatiques, aupersonnel informaticien. Les uti-lisateurs se limitaient ainsi, dansla plus part des cas, la prpara-tion des ordres de saisie etensuite la vrification des tatsde sortie, gnrs par untraitement diffr.

    XXXXXXXXXXXX Avec la problma-tique du "Bug de l'an 2000",l'entreprise, l'instar de nombred'organisation de par le monde,a pris conscience de la vtust deson systme informatique etlana un programme ambitieuxpour sa modernisation. Ellerigea pour cela, une Direction,charge de l'Organisation, laPlanification et l'Informatique(DOPI), qui deviendra par lasuite Direction Technologies del'Information (DTI) en 2003.

    XXXXXX XXXXXX Le systme cible,devra tre en mesure de fournirde l'information en quantit etsurtout en qualit directementexploitable, laissant davantagede champ l'analyse et desprises de dcisions plus perspi-caces et plus oprationnellespour que l'organisation puisse:

    XXinstaurer un environnementde travail stimulant, XXfaire face un contexteconcurrentiel de plus en plusdur,XXcrer de la valeur par l'amlio-ration de la productivit etl'efficacit fonctionnelle.La dmarche prconise pourmener ce programme taitgraduelle, et consistait, enpremier lieu migrer d'uneplateforme mini-ordinateurs(en mode batch) vers une confi-guration rseau de serveurs et

    ZZOOMOOM SURSUR LL'' INFORMAINFORMATIQTIQUEUE ENENAFORAFOR Par Abdelwaheb BOUKHAROUBADirecteur Technologie de l'Information

    MARS - AVRIL - MAI 2004ENENAFOR AFOR Journal N 01Journal N 01

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    MARS - AVRIL - MAI 2004 ENENAFOR AFOR Journal N 01Journal N 01

    ZZOOMOOM SURSUR LL'' INFORMAINFORMATIQTIQUEUE ENENAFORAFORPC (en mode interactif). Pour ce faire, la DOPI a procd:XXl'acquisition du hardware,XXl'installation des rseauxlocaux,XXle dveloppement desapplicatifs,XXle recrutement et la formationd'une quipe de jeunes informa-ticiens,XXla formation des utilisateurs(en interne par le biais des infor-maticiens).

    XXXXXXXXXXXX Paralllement cesactions, la DOPI s'est attele, encollaboration avec les structuresde l'entreprise, la formalisationdes outils organisationnels telsque les organigrammes, lesfiches de postes, les procduresde gestion, les chartes et dlga-tions de pouvoirs.

    A prsent, chaque structuredispose des ressources hardwareet software "ncessaires" pourson fonctionnement:

    Pour ce qui est du hardware lesstructures disposent, selon leursbesoins, de micro-ordinateurs(de bureau et portable) et depriphriques d'impression etd'alimentation lectrique. Lesmicros sont connects, traversles rseaux locaux, aux serveurssitus aux centres informatiquesdes sites. Ces centres sont grspar les informaticiens, chargsde l'exploitation du matriel, dela maintenance des logiciels etde la sauvegarde des donnes.

    XXXXXXXXXXXX Quant au software,en plus des "suites bureau-tiques", les structures disposentpour la gestion de leurs activits,de logiciels fonctionnels perfor-mants, mais indpendants. A noter que l'exploitation deslogiciels relve dsormais desstructures elles-mmes, dans lecadre d'un processus d'appro-priation des systmes de gestionpar leurs propritaires.

    XXXXXXXXXXXX Les proccupationsdes structures (et de l'organisa-tion) se situent prsent auniveau de l'efficacit du systmedans sa globalit du fait que:XXLes logiciels ne sont pascomplment intgrs, d'o laredondance et parfois la contra-diction entre les donnes etinformations produites par lesdiffrentes structures.XXLes rseaux locaux des sites nesont pas connects, d'o ladifficult de transmission desdonnes d'un site un autre.XXL'inexistence d'une base dedonnes unique, qui renddifficile le partage des informa-tions communes et rduit l'effetde synergie inter structures.

    Bien que les retombes organisa-tionnelles des actions d'amlio-ration du systme informatique,menes lors des trois derniresannes, n'aient jamais tchiffrs, des indices trs rvla-teurs indiquent:XXune certaine amlioration dela ractivit des structures,XXles structures admettentdsormais la ncessit du chan-gement,

    XXles employs, ayant "got"aux nouveaux modes de travail,en demandent davantage.

    XXXXXXXXXXXX Toutes les structu-res sont conscientes de la nces-sit d'un changement au profitd'un systme intgr, rpondantaux proccupations de l'entre-prise, qui s'engage dsormaisdans une conomie de crationde valeurs. Ceci nous fait direque les structures semblent prsent mieux prpares pour lesaut qualitatif rel.

    XXXXXX XXXXXX L'tape suivantedu programme de modernisa-tion du systme informatique del'entreprise, faisant partieintgrante d'un programmeglobal d'amlioration desprocessus de gestion, sera gui-de par les axes directeurssuivants:XXle choix stratgique d'unegestion intgre,XXl'ouverture de la solution, surle plan technologique,XXle recours l'expertise externepour le transfert des compten-ces techniques et l'appropriationdes meilleures pratiques (bestpractices) par les quipesinternes.

    XXXXXX XXXXXX Mais l'ide sous-jacente de ce projet est de fourniraux employs une structure etdes outils appropris au seind'un environnement de travailstimulant, axs sur leur implica-tion et leur dveloppement.C'est en amliorant, de faoncontinue et innovatrice, laqualit et la performance duposte de travail que l'organisa-tion contribuera l'accroisse-ment de la valeur pour lesactionnaires, les partenaires etles employs.

    Aujourd'hui la valeur ajoutedes systmes d'informationdpend de leur alignement surles enjeux des mtiers. Le dfitactuel des fonctions Systme

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    Informatique est donc de cumu-ler une connaissance fine de latechnologie et une orientationmtier de manire orienterl'investissement informatiquevers une maximisation de lavaleur apporte aux mtiers.

    Avec 4000 employs, repartissur trente-cinq sites, l'informa-tique et la communicationdevraient tre au centre desprocessus de gestion, tantentendu que le systme d'infor-mation concerne l'ensemble desdomaines d'activits del'Entreprise.

    XXXXXXXXXXXXLa mise en placed'une gestion intgre et dcen-tralise, avec des liens de com-munication fiables et efficacescontribuera, sans aucun doute, l'aboutissement des objectifscorporatifs. Elle gnrera unesynergie entre les fonctions etimpulsera un processusd'amlioration continue, per-mettant l'entreprise d'une partde saisir les opportunitsoffertes par le march et d'autrepart honorer ses engagementspar la satisfaction de ses clients.

    XXXXXXXXXXXXDcline sur le planoprationnel, l'ide-projet visel'volution du systme informa-tique, l'effet de passer d'unetoile d'applications interfaces(foultitude de programmesspcifiques) une solution, unoutil commun, qui intgreratoutes les fonctions dans unmme systme d'information etqui contribuera :

    XXamliorer le support offert auxoprationnels, en vue de leurassurer rapidit et facilitd'obtention des outils, biens etservices dont ils ont besoin pouraccomplir leurs taches dans lesmeilleures conditions.

    XXlargir l'autorit des propri-taires de processus et renforcerle sens de la responsabilit chez

    les utilisateurs, notamment leschefs de structures,

    XXrespecter les meilleures pra-tiques de gestion prouves, depar le monde, par les grandesorganisations,

    XXassurer la transparence et latraabilit des actes de gestionqui renforcent le contrle etl'analyse corporatifs pour unemeilleure exploitation descirconstances opportunes et lerespect des engagements,

    XXamliorer la qualit et lesdlais de production del'information, notamment cellerelative la matrise des cots,

    XXmettre niveau les compten-ces pour mieux matriser lesoutils et processus de gestion etassurer la qualit des servicesrendus tous les niveaux.

    Concrtement, d'ici janvier2006, le projet devra raliser: XXl'interconnexion tlmatiquede l'ensemble des sites del'entreprise,

    XXla mise en uvre d'unProgiciel de Gestion Intgre(PGI),

    XXla formation des utilisateurs etdes Informaticiens sur lesnouveaux concepts.

    Ces oprations, en cours deralisations, seront dtaillesdans les prochains numros.

    XXXXXXXXXXXXPour le momentnous nous contenterons d'unbref aperu sur chacune d'elle.L'interconnexion tlmatiquedes chantiers sera ralise parvoie satellitaire. L'acquisition,l'installation et la maintenancedes quipements de transmis-sion/rception satellitaire sontprises en charge par la DivisionForage (Sonatrach), dans lecadre d'un achat group. Ne

    disposant pas des comptencesrequises pour l'exploitation deces quipements, au seind'Enafor, une formation seradispense en interne, au profitdu personnel exploitant, par desformateurs qui seront prparspar le prestataire retenu ceteffet.

    XXXXXXXXXXXXL'interconnexiondes bases et du sige seraralise par fibre optique et parrseau wireless. Le tirage de lafibre optique, pour relier la baselogistique au sige sera effectuspar les services techniquesd'Algrie Tlcoms et supervisspar nos propres techniciens.L'exploitation de ce tronon parla suite, ne demandera pasd'expertise spcifique. Sa maintenance par contre, feraintervenir les servicestechniques d'Algrie Tlcoms,dans le cadre d'une convention,puisque la fibre optiqueempruntera leurs caniveaux.

    XXXXXXXXXXXXPour le rseau wire-less, qui sera mis en uvre pourla connexion des autres sites,situs Hassi Messaoud, unavis d'appel d'offres a t lancen vue de la ralisation duprojet.

    L'installation d'un PGI relvegnralement d'un projet delongue haleine, qui ne se mesurepas en mois mais en annes etncessite l'accompagnent d'unintgrateur.

    XXXXXXXXXXXXOutre l'expertise del'intgrateur pour le paramtra-ge et le dploiement du progi-ciel, nos ressources participeront la dfinition des paramtres etaux testes finaux. Pour ce faire,ces ressources auront besoin deformation spcifique sur lagestion des processus impl-ments au progiciel.

    ZZOOMOOM SURSUR LL'' INFORMAINFORMATIQTIQUEUE ENENAFORAFOR

    MARS - AVRIL - MAI 2004ENENAFOR AFOR Journal N 01Journal N 01

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    MARS - AVRIL - MAI 2004 ENENAFOR AFOR Journal N 01Journal N 01

    INTRODUCTIONXXAprs tant d'annes de produc-tion, la pression du gisement etles rserves en place ont consi-drablement chut ainsi que laremont du plan d'eau et lespercs de gaz.

    La quantit des hydrocarburesrestante pige dans desniveaux dont la rcuprationdemande des tudes trspousses et des techniques dehaute prcision. La reprise des puits en ShortRadius est une nouvelletechnique. Elle s'applique sur-tout aux puits (secs ou faiblesproductions) et consiste traverser horizontalementles intervalles contenant encoredes hydrocarbures.

    Des tudes gologiques et derservoir ont t faites et se fontencore, pour les puits secs ou faible production afin de bienchoisir les puits candidats, laposition idale pour les drainscibles, et l'orientation favorable leur donner.Pour ne pas staler ici dans lesdtails de ces analyses et tudes,nous donnerons juste un aperusur la mthode de travail.

    INTRT DUSHORT RADIUSXXLes buts essentiels de la reprisedes puits en short radius sont:

    XXXXXXRemdier aux problmesde perce d'eau ou de gaz.

    XXXXXXOptimiser le nombre despuits de dveloppement.

    XXXXXXBaisser la pressiond'abandon.XXXXXXAugmenter la rcupra-tion totale.

    XXXXXXDrainer la partie quiprsente de meilleures caract-ristiques ptro physiques

    XXXXXXProduire dbit pluslev pour un mme DP (faibledraw down).

    Les puits reconvertis en shortradius doivent obir auxconditions suivantes:XXXXEviter le plan d'eau.

    XXXXEviter les zones gaz ou les

    rayons des puits injecteurs d'eauou de gaz

    XXXXEviter les rayons de zonesche.

    XXXXEviter la zone eau pour lespuits situs en flanc de structure,ou en zone d'injection d'eau.

    XXXXEviter la zone gaz pour lespuits fort GOR.

    Pour reprendre un puits enShort Radius il doit obir auxconditions suivantes:

    XXEtre un puits sec ou mauvaisproducteur (slection primaire)

    XXEtre loin des puits injecteurs(eau et gaz)

    XXEtre dans une zone faibleGOR.

    TECHNIQUE DE REALISATION D'UN PUITS EN SHORT RADIUSA. FRIDJATIngnieur ForageSup.Rig D.W.O

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    TECHNIQUE DE REALISATION D'UN PUITS EN SHORT RADIUS

    XXEtre dans une zone non techniser (viter les failles).XXLe plan d'eau doit tre le plus bas possible.

    TECHNIQUE DE REALISATION D'UNSHORT RADIUS XXXXXXXXXXXXXX

    Cette technique consiste raliser un ou deuxdrains dans un seul puits, ces drains peuventavoir des profondeurs et des directions diffren-tes, pour raliser cette technique utilise desquipements et des techniques spciales.Tel que:

    1- Moteurs de fond (PDM)2- Stabilisateurs3- Masses tiges amagntiques 4- Raccord d'orientation 5- Outils de dflexion

    Les lments cls d'un moteur de fond PDMsont:

    1)- Rotor: pice hlicodale fabrique en acierinoxydable.

    2)- Stator: lastomre moul en forme d'hliceinterne avec une hlice

    BENT HOUSING XXXXXXXXXXXXXXCe systme est plus souvent un bent-housing c'est dire un angle situ classiquement entre lasection motrice et section d'appui du moteur. Unmoteur coud peut tre utilis en mode orient(sliding) ou en mode rotary sans avoir manu-vrer hors du trou.

    Le forage d'un puit en SR se ralise en deux (02)phases:

    1- Faire atterrir la trajectoire la bonne TVD(Total Vertical Depth) avec le bon dpart latralconstitue la phase la plus difficile

    2- Forer le drain horizontal lui- mme estgnralement beaucoup plus facile.

    Avant de commencer le forage SR il est videntde procder aux oprations suivantes:

    XXDsancrage et remont du tubing et packer (sur forage et repchage)

    XXNettoyage dcouvert pour cimentationXXPose bouchon de ciment et test EAXXReforage ciment jusqu' la cte du KOP

    MARS - AVRIL - MAI 2004ENENAFOR AFOR Journal N 01Journal N 01

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    MARS - AVRIL - MAI 2004 ENENAFOR AFOR Journal N 01Journal N 01

    Schma d'un puits un seul drain

    Schma d'un puits double drains

    LA NOTION DE DRAINSfait appel aux donnes sdimentologies,diagraphiques et la qualit rservoir. Cettenotion est caractre horizontal et caractre

    ptrophysique vertical dans le rservoir. Le termedrain qualifiant des zones faiblement cimentes,concide avec les trois (03) zones prfrentiellesdu rservoir.

    TECHNIQUE DE REALISATION D'UN PUITS EN SHORT RADIUS

  • AAUDITUDIT :: AAVNEMENTVNEMENT ETET CHEMINEMENTCHEMINEMENT

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    XXXXXXXXXXXXLL'audit s'appr-hende partir de son objectif. Ace titre il est intressant d'incluredans l'histoire de l'audit lesmodifications successives de sonobjectif dans le temps. Troistapes diffrentes distinguer (contexte extrieur).

    XXle 19me sicle ou la finalit taitde rechercher les fraudes et leserreurs ; le contrle internen'tait pas d'actualit.

    XXEntre 1905 et 1940 environs,ou recherchait une opinion surles tats financiers et comptablesd'une entreprise. L'intrt pourle contrle interne est apparucroissant.

    XXAprs 1940, l'opinion attendueconcerne la sincrit et largularit des comptes parrapport une lgislation. Lecontrle interne devient essen-tiel et prdominant.

    XXXXXXXXXXXXL'objectif de l'auditdevient alors sauvegarde etprotection du patrimoine.L'auditeur assure une fonctionde conseil. Il y'a jonction entrel'Audit et Management.

    XXXXXXXXXXXXDans le contextenational, l'audit n'acquiert unstatut digne de ce nom que lorsdes quinze dernires annes.Depuis cette priode, l'audit avolu en parallle avec lesdiffrentes tapes de la restruc-turation des entreprisespubliques conomiques (E.P.E).Le soucis de la bonne gestiondes capitaux marchands del'tat, le besoin de russite duplan de redressement internesdes entreprises ont entrandans leur sillage le renforce-ment de l'audit interne, fonctionstratgique.

    XXXXXXXXXXXXCe renforcement estconsacr par la loi 88-01 art. 40

    qui a mis en place l'autonomiedes Entreprises PubliquesEconomiques, tablissant lancessit pour les E.P.E " d'orga-niser et de renforcer les structuresinternes d'audit entreprises "

    XXXXXXXXXXXXPour mieux saisirl'volution de l'objectif del'audit, il est utile de signalerceci:

    XXXXXXXXXXXXAvant 1988, la fonc-tion "Audit" est assimile aucontrle, au sens restrictif duterme ; nous dirons mmeperue comme une contraintebureaucratique ayant un carac-tre rpressif. Mais l'auditinterne ne doit pas tre confon-du avec les contrles internes ethirarchiques exerces par lesorganes del'EP.E -SPA car:

    XXdans le cadre de la loi 88-01 ontrouve le fond de participationet le conseil d'administrationpour la surveillance technique.

    XXEt dans l'esprit du dcretlgislatif 93-08, en prvision dela suppression des fonds departicipations, la fonction decontrle permanent de la gestionsera exerce par le Conseil deSurveillance.

    XXXXXXXXXXXXToutefois, dans cer-taines grandes entreprises, l'au-dit interne est institu, d'aborddans la sphre financire,ensuite dans les domaines op-rationnels, mais la fonction estmaintenue sous la tutelle duDirecteur Financier.

    XXXXXXXXXXXXAprs 1988, dansson passage en la forme desocit commerciale (S.P.A),l'E.P.E est dote de structureinterne d' " Audit d'entreprise "(art. 40 de la loi 88-01), l'Algriedevient ainsi l'un des rares paysou la fonction d'audit a un statutobligatoire. Mais la fonction "Audit " a t ignore et l'art. 40inappliqu.Fort heureusement, l'outild'audit interne a t rhabilit(loi 93-25) et son importancereconnue dans l'entreprisemoderne. Il devient une aiderationnelle aux dcisions degestion.

    XXXXXXXXXXXXSignalons ceniveau de l'expos, deux desnombreuses recommandationsde l'Atelier National sur l'Auditde l'Entreprise (21-22 mai 95 Annaba) organis sous l'gidedu Ministre de laRestructuration Industrielle etde la Participation.

    XX"Aussi, il serait opportun quela structure d'audit interne soitrattache directement auDirecteur Gnral de l'entreprisepour crdibiliser le travail desauditeurs ".XX" la structure d'audit internede l'entreprise, pour trelibrement oprationnelle devraitse composer d'auditeurs forte-ment motivs aux plans de sta-tuts personnels et de la rmun-ration ".

    XXXXXXXXXXXXIl nous faut releverle dfi de la transition l'cono-mie de march, cette conomiede march a engendr une com-plexit de plus en plus accrue del'environnement conomique :ceci a contribu une extensiondu champ d'audit. Le renforce-ment de l'audit interne devientalors une condition de russitede l'entreprise ; c'est une fonc-tion essentielle tels le Marketing,la gestion des RessourcesHumaines.

    Par A. GAOUARAuditeur

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    MARS - AVRIL - MAI 2004 ENENAFOR AFOR Journal N 01Journal N 01

    LALA MEDECINEMEDECINE DUDU TRATRAVVAILAIL AA ENENAFORAFOR

    XXXXXXXXXXXXLa Mdecine du Travail ENAFOR s'exerce en vertu de texteslgislatifs de base qui sont les suivants :

    Loi n 78 - 12 du 03 Aot 1978portant statut gnral du travailleur,notamment les articles: 13 - 14 - 15

    LOI N 82 - 06 du 17 FEV 1982relative aux relations individuelles detravail: articles 9 - 14 - 15 - 16.

    Loi n 83 - 13 du 02 Juillet 1983portant rparation des accidents du travail et lesmaladies professionnelles

    Loi n 85 - 08 du 16 FEV 1985 relative la promotion et la protection de la sant

    Ordonnance n 75 - 31 du 29 Aot 1975Ordonnance n 75 - 33 du 29 Avril 1975Ordonnance du 22 Janvier 1988relative l'hygine, scurit et la Mdecinedu Travail.

    XXXXXXXXXXXXL'entreprise ENAFOR dispose destructures implantes Hassi Messaoud (CMSbase du 1 Mai) comportant une section"Mdecine du Travail" associant diversesactivits destines aux travailleurs. Les moyenshumains disponibles sont les suivants:

    XX01 Mdecin spcialiste en Mdecine du travailXX02 Mdecins gnralistes faisant fonction deMdecins du TravailXX02 Infirmiers affects la Mdecine du Travail.

    INFRASTRUCTURES- 02 cabinets mdicaux- 01 secrtariat- 01 salle de biomtrie- 01 salle de radiologie- 01 salle d'observation- 01 salle de soins- 01 cabinet mdical, ainsi qu'une infirmeriedlocaliss au niveau de la base "IRARA" o sontdispenses les activits de Mdecine du travail.

    LES FONCTIONS DUMDECIN DU TRAVAIL Son rle est essentiellement prventif et consiste assurer:

    LES EXAMENS MDICAUX OBLIGATOIRES

    1) l'embauche: pour vrifier si lecandidat est mdicalement apte au postepropos (aprs avoir pris connaissancedes examens complmentaires obligatoi-res rglementaires). Un dossier mdicalest institu pour chaque travailleur lorsde son recrutement et mis jour chaque visite priodique ou de reconver-

    sion de poste.

    2) la visite de reprise: aprs une absence pourmaladie de plus de trois semaines pour dtermi-ner les rapports qui peuvent exister entre lesconditions de travail et la maladie, vrifierl'aptitude reprendre l'ancien emploi.

    3) la visite annuelle: pour l'ensemble des salarissuivant le jugement du Mdecin pour lesdficients, les femmes enceintes, les jeunes demoins de 18 ans, etc.. Ces visites priodiquesintressent en premier lieu les travailleursoccupant des postes risques c'est--dire lesouvriers du forage et Work-over, ainsi que lepersonnel htelier (travail hautement sensible).Des examens complmentaires de laboratoiresont pour les travaux dangereux, demands enfonction des risques inhrents chaque poste.

    L'activit du Mdecin du Travail se fait selon unprogramme tabli annuellement comprenant dessorties sur site. Certains chantiers exerant avecdes partenaires trangers disposent de MdecinsGnralistes qui participent la mise en uvredu programme de Mdecine du Travail. Parailleurs, L'entreprise prconise dans le cadre del'application de son programme sanitaired'affecter un mdecin l'ensemble de seschantiers.

    4) la visite spontane: dans le cadre des visitesspontanes, le Mdecin du Travail reoit destravailleurs pour des motifs divers, soit l'initia-tive du travailleur, soit celle de l'employeurpour des symptmes qui semblent tre en rapportavec le poste de travail.

    TACHES DU MDECIN EN MILIEU DE TRAVAIL

    1) la connaissance des postes de travail:La ralisation des diffrentes taches prventivesncessite la connaissance des postes de travail.En effet, comment dcider d'une inaptitude un

    DR. K. HACHANISpcialiste en Mdecine Du Travail

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    poste si on ne le connat pas ? La dcision d'apti-tude est prise en fonction d'un bilan cliniquebiologique et fonctionnel par rapport au posterel que l'agent doit occuper.

    Ainsi, le mdecin doit tudier les postes:XXsituation gographiqueXXgestes et posturesXXdiffrentes nuisances directes et indirectes

    du poste de travailXXcharge physiqueXXenvironnement.

    Cette identification du poste permet au mdecind'apprcier les exigences du poste et de mieuxorienter les agents.

    2) Surveillance et amlioration des conditions de travail:L'action du mdecin sur les lieux de travailconsistera :

    XXmesurer ou faire mesurer les diffrents param-tres d'ambiance (bruit, poussires, humidit,temprature, clairage, etc.)XXidentifier toutes les nuisances qu'elles soientphysiques (vibrations), chimiques (gaz et vapeurstoxiques), ou biologiques (risque d'hpatitevirale)XXenquter sur les causes des maladies profes-sionnelles et les accidents du travailXXfaire intgrer la prvention dans les processustechnologiques ds leur conceptionXXl'apparition rcente d'un nouveau systmeappel "HSE" Health, Safety & Environmentpermet au mdecin du travail de faire partieintgrante de ce processus qui vise l'amliora-tion constante des conditions de travail, ainsi qu'l'pargne de l'environnement dans tous sesaspects et de promouvoir les facteurs d'ambianceles plus favorables dans le but de permettre autravailleur d'accomplir sa tache dans le plusgrande srnit

    3) Liaisons internes dans l'entreprise: Le Mdecin du Travail a des relations avecplusieurs partenaires savoir:

    XXXXle service prvention: ingnieurs, techniciens,agents de prvention

    XXXXla CHS: le mdecin en est le conseiller ; satenue rgulire et en session extraordinaire luipermet de sensibiliser les travailleurs et lesgestionnaires pour faire appliquer les dcisionsd'amlioration des conditions de travail, l'adapta-tion des techniques de travail la physiologiehumaine, l'application des rglements lgauxd'hygine et de scurit et enqutes sur les causesd'accidents afin d'en prvenir le retour.

    XXXXService emploi et personnel: la programma-tion des diffrentes visites d'embauche et prio-diques se fait en troite collaboration avec cesservices, en plus des changements de postes, mise la retraite ou maladie de longue dure

    XXXXService social et htellerie: pour les questionsrelatives la restauration des travailleurs, lesmalades chroniques, les handicaps relavantsouvent du social.

    LALA MEDECINEMEDECINE DUDU TRATRAVVAILAIL AA ENENAFORAFOR

    CONCLUSION

    Compte tenu de tout ce quiprcde, la Mdecine du travailconstitue une proccupationconstante de l'employeur, afind'assurer son dveloppement etsa russite. L'accent doit tre missur les travailleurs exposs enmettant la disposition duMdecin les moyens de dpistagedes maladies professionnelles etde prvention par l'liminationdes conditions et les causes deleur closion et proposer lesmoyens de protection appropris.Des recommandations sont faites l'occasion de chaque passage surles lieux de travail en vue deprendre les mesures correctivesgarantissant les conditionsoptimales de travail pour lestravailleurs et pour l'environnement.

    MARS - AVRIL - MAI 2004ENENAFOR AFOR Journal N 01Journal N 01

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    MARS - AVRIL - MAI 2004 ENENAFOR AFOR Journal N 01Journal N 01

    XXXXXXXXXXXXSur le plan HSE, lamise en place du systme demanagement HSE MS a tenclenche avec un vasteprogramme de formation et deplans d'actions qui sepoursuivront durant l'anne2004. L'amlioration constateen matire d'accidents par latendance la baisse du nombred'accidents de travail s'estconsolide, non seulement sur lenombre mais galement sur lafrquence et la gravit. Sixchantiers dpassent la barre des6 mois sans accidents.

    XXXXXXXXXXXXPour ce qui est de laproduction, et par rapport auxprvisions, nous pouvons direque globalement les objectifs ontt approchs avec des tauxsatisfaisants et il se dgage unenette amlioration par rapport l'anne 2002. Ainsi, l'objectif dutemps plac de nos appareils a tatteint 99 % et dpassegalement celui de l'anne 2002de 2 %.

    XXXXXXXXXXXXL'entreprise aconsacr 14,07 M.A (4,7 % dutemps total) la rnovation,mais avec pratiquement lemme nombre d'appareilsrnovs, ce niveau se situe unniveau infrieur celui de 2002(24,4 M.A) grce une meilleurematrise de la planification de larnovation. Les appareils ayanttermin leur rnovation en 2003sont: - Enf#21 (de aot 2002 fin avril2003)- Enf#24 (du le 21 juin 2003 au06/10/2003 )

    -Enf#25 (du 19/10/2002 jusqu'au 16/02/2003)- Enf#26 (du 22/02/2003 jusqu'au 08/06/2003)

    XXXXXXXXXXXXPour ce qui est del'activit DTM, nous constatonsune nette amlioration qui sedgage par rapport 2002,toutefois l'analyse des rsultatsde l'anne 2003 fait apparatrequ'il existe encore un gisementd'conomie dans lesralisations des DTM.

    Pour ce qui est descoefficients de facturation, nousconstatons que le taux estsuprieur aux prvisions quisont de 96 %.

    Le nombre de puits terminsdurant l'anne 2003 est de119 rpartis en:

    - 50 en dveloppement - 11 en exploration - 58 en Work Over

    Le march des associs a portpour l'anne 2003 sur la ralisa-tion de 40 puits dont 31 forages (BURLINGTON, BPA, ISG,TOTAL E&P, FCP, GTFT) et9 Work Over (GTFT, AmeradaHess).

    XXLe chiffre d'affaires des presta-tions fournies ralis est de 10,8milliards de DA contre 9,4milliards de DA en 2002. La trsorerie a atteint un soldepositif de 2,2 milliards de DA.

    XXAu chapitre des ressourceshumaines, notons la hausse deseffectifs de 129 agents parrapport l'anne 2002 pouratteindre le niveau de 4 067agents contre 3.893 en 2002.Cette hausse est apporte parl'augmentation des effectifs tem-poraires et des stagiaires (entreingnieurs, DEUA, licencis) envue d'assurer la relve. Les mouvements administratifsont gnr au cours de l'anne2003 :

    XX38 reconversions profession-nelles (contre 32 en 2002).XX358 promotions (contre 126 en2002)XX78 sanctions disciplinaires(contre 52 en 2002)XX165 dparts dfinitifs (contre207 en 2002) : dont 106 retraites,41 fins de contrat, 10 licencie-ments, 5 dcs et 3 dmissions.

    XX328 (dont 108 stagiaires)entres (contre 325 en 2002): 165entres interviennent en rempla-cement des dparts effectus et118 en rponse aux diffrentsbesoins de production et derelve.

    La formation du personnel, quireste l'un des axes de prioritmajeure en matire de gestiondes ressources humaines, agnr un volume de dpensede 67,8 millions de DA (soit 1,9% de la masse salariale) contre38,9 millions de DA en 2002(1,2 % de la masse salariale). Les effectifs concerns par cesactions sont de 1.361 agentscontre 927 agents en 2002.

    En outre 162 stagiaires externeset apprentis ont t pris encharge par notre Entreprise,avec un cot de 10, 3 millions deDA.

    Par type de formation, lesactions de l'anne 2003 ont portsur:

    XXLa formation professionnellespcialise (306)XXLe perfectionnement etrecyclage (813)XXLes sminaires (76)XXFormation l'tranger (4) XXStagiaires externes (109)XXApprentis (53)

    Il y a lieu de noter qu'auchapitre formation, lesformations de superviseurs HSEreprsentent, elles seules, prs

    NOUVELLESNOUVELLES BRVESBRVES,, DESDES VNEMENTSVNEMENTS ETET DESDES CHIFFRESCHIFFRESPar Boumediene SAADALLAH,

    Contrleur de Gestion Central (D.G)

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    NOUVELLESNOUVELLES BRVESBRVES,, DESDES VNEMENTSVNEMENTS ETET DESDES CHIFFRESCHIFFRESde 34 % du montant consacr la formation. Le reste est absorbprincipalement par des actionsde formation en Well Control(20 %).

    XXEn matire d'organisation, lamise en uvre de l'dificeorganisationnel "macrostructureII" se poursuit graduellementpar la mise en place desstructures ncessaires au fonc-tionnement du schma adopten 1999, ainsi en 2003 a t creune Direction HSE pourrpondre aux besoins de la ges-tion de cet aspect importantainsi que la mise en place d'uneDirection Technologie de l'infor-mation en remplacement de laDirection Organisation etInformatique. pour une visionplus moderne de la gestion dessystmes et des flux d'informa-tions.

    XXParmi les divers vnementsqui ont marqu l'anne 2003,nous citons:

    1- l'ouverture, partir du13/01/2003, de notre Bureau dereprsentation Mascate(Sultanat d'Oman), agissantpour le compte d'un Groupe decinq Entreprises du secteur(Enafor, Ensp, Enageo, Engtp,Engcb).

    2- la mise en uvre de laDirection HSE et de la DirectionTechnologie de l'Information..

    3- la dissolution de la filialeSaifor la suite de l'AGEX du 27mars 2003.

    4- l'application du systme detravail 4 x 4 partir du 1er mai2003.

    5- la signature de quatre contrats(2 avec Total E&P, 1 avecAmerada Hess et 1 avec FCP).

    6- l'organisation, au cours dumois de novembre 2003, de 3journes d'tude l'endroit del'encadrement des chantierspour dbattre des problmes etproccupations des structuresoprationnelles.

    7- la Certification ISO9001/2000: passage avec succsde l'audit de certification du 11au 18 dcembre 2003(le certificat a t remisofficiellement le 10/02/04).

    8- l'instauration d'un bonus HSEpour le personnel des chantiersqui dpassent le cap de six (06)mois sans accidents.

    PERFORMANCES EN HSE L'volution du nombred'accidents, de leurs frquencesainsi que de leurs gravits travers les annes allant de 1995 2003 montre une amliorationcontinue de la situation enmatire de scurit.Les taux de gravits levs enre-gistrs pour les annes 1996,1997, 1998 et 2000 sont dus aufait que pour ces annes, onenregistre des accidents mortels(2 en 1996, 1 en 1997, 1 en 1998et 1 en 2000). Causes des accidents: sur les 144accidents enregistrs, les causesse rpartissent comme suit:

    - fautes d'inattention: 37- heurt par objet: 34- chutes et glissades: 25- effort physique: 16

    EVOLUTION NOMBRE D'ACCIDENTS (1995 2003)

    MARS - AVRIL - MAI 2004ENENAFOR AFOR Journal N 01Journal N 01

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    MARS - AVRIL - MAI 2004 ENENAFOR AFOR Journal N 01Journal N 01

    NOUVELLESNOUVELLES BRVESBRVES,, DESDES VNEMENTSVNEMENTS ETET DESDES CHIFFRESCHIFFRES

    EVOLUTION TAUX DE FRQUENCE (1995 2003)

    EVOLUTION TAUX DE GRAVIT (1995 2003)

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    NOUVELLESNOUVELLES BRVESBRVES,, DESDES VNEMENTSVNEMENTS ETET DESDES CHIFFRESCHIFFRES

    - chutes de hauteur: 14- non respect des consignes: 11- mauvaise protection: 04- vtust d'outillage: 03

    ACCIDENT FREE DAYS (> 6 MOIS)Les statistiques arrtes au 31 dcembre 2003 (surla base du dernier accident enregistr) classentpar ordre dcroissant les appareils suivants duplus performant au moins performant en matirede scurit. On remarque par ailleurs que les 3meilleurs chantiers oprent pour les associs.

    MARKETING:

    Contrats obtenus 1 - Amerada Hess (ENF#05) 2 - FCP (ENF#29) 3 - Total Berkine (ENF#21) 4 - Total Timimoun (ENF#14): contrat sign enjanvier 2004.

    Participation aux appels d'offres internationaux:Projet OMAN : proposition PDO sur la rduc-tion des cots de forage OmanProjet Irak S.O.C : forage de 46 puits dans lesrgions de Bassorah et Missan

    Divers: -NDC Abu Dhabi: informations sur les spcifica-tions techniques et capacits du parc appareilsEnafor

    -GDF (forage): prqualification -Prise de contact avec les compagnies suivantespour participation dans de futurs projets enAlgrie ou l'extrieur: Weatherford,Halliburton, Schlumberger, MB Petroleum(Oman), NWD (Libye), ADWOC (Libye), NDC(Abu dhabi), NPC (Soudan), DAWCO (Koweit)

    INVESTISSEMENTSUn large programme d'investissement a t misen place durant l'anne 2003, nous vous donnonsci-dessous un aperu des montants exprims enmillions de $ quivalents.

    Cot du programme 42,30 M$Prvisions 2003 28,56 M$Engagement total 22,88 M$antrieur 2003 9,18 M$sur budget 2003 13,70 M$Rception totale 21,58 M$antrieur 2003 18,22 M$sur budget 2003 3,36 M$

    Les engagements se rapportant au budget 2003reprsentent 46 % de la prvision

    ACCIDENT FREE DAYS (SUP. 6 MOIS)

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    MARS - AVRIL - MAI 2004 ENENAFOR AFOR Journal N 01Journal N 01

    FINANCES

    Voici quelques donnes concernant l'aspect finan-cier gnres par l'exercice comptable 2003, expri-mes en milliards de DA.

    Le rsultat d'exploitation du 1er trimestre 2004 estde 627,8 millions de DA, soit pratiquement le 1/3de celui de l'exercice prcdent. C'est dire que lesrsultats de l'Entreprise continuent de s'amliorergrce la conjugaison des efforts de tout un cha-cun. Toutefois, il y a lieu de prserver cettemanne financire qui est li aux alas du marchdu forage et l'environnement direct del'Entreprise.

    NOUVELLESNOUVELLES BRVESBRVES,, DESDES VNEMENTSVNEMENTS ETET DESDES CHIFFRESCHIFFRES

    Dsignation Exercice 2002 Exercice 2003 Ecart(%)

    Chiffre d'affaires 9,4 10,8 + 1 6 %Matires et fournitures 1,6 1,8 + 1 1%Services 0,7 0,8 + 9%Frais de personnel 3,4 3,5 + 6%RESULTAT D'EXPLOITATION 1,2 1,9 + 53%

    L'EXPLOITATION S'EST DONC NETTEMENT AMLIORE EN TERMEDE RSULTAT (+ 53 %)

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    HHONNEURONNEUR ENENAFORAFOR

    Tenue dans l'enceinte du Palaisdes Nations au Club des Pins Alger du 12 au 13 fvrier 2004.L'exposition d'ENAFOR l'AFROLAC "Premireconfrence des ministresAfrique-amrique Latine sur lacoopration nergtique"AFROLAC" a t honore parla visite de son ExcellenceMonsieur AbdelazizBOUTEFLIKA Prsident de laRpublique Algrienneaccompagn de leursExcellences Alpha OmarKONARE Prsident de laCommission de l'UnionAfricaine, du Docteur ChakibKHALIL Ministre de l'Energie etdes Mines, de Monsieur lePrsident de la ConfrenceLatino-amricaine de l'EnergieOLADE, des cadres de la nation,des ministres Africains etSud-amricains de l'Energie, desreprsentants du corpsdiplomatique accrdits Algeret. de nombreux confrencierset experts internationaux parti-cipants cette manifestation.

    Accueilli par MonsieurAbdelhamid HANNACHIAssistant de Monsieur lePrsident Directeur GnralENAFOR, Monsieur le Prsidentde la Rpublique et l'importantedlgation qui l'accompagnait asuivi avec attention et intrtl'expos de prsentationd'ENAFOR et n'a pas manqud'exprimer ses flicitations auxcadres et aux travailleursd'ENAFOR pour l'accs lacertification ISO 9001 Version2000 ; les performances opra-tionnelles exceptionnelles enre-gistres, les rsultats d'exploita-tion, la mise niveau internatio-nal de ses outils de production,les distinctions et satisfecit lis l'excution de sa politiqueH.S.E., la formation continue de

    son personnel et la matrise dela haute technologie de forage,son marketing ainsi que sonouverture la cration de joint-ventures avec des partenairesinternationaux dans les diffren-tes filires de ses mtiers et ce envue de l'exportation des sescomptences vers le marchextrieur.Il est signaler que c'est pour latroisime fois que Monsieur lePrsident de la RpubliqueAlgrienne honore une repr-sentation d'ENAFOR d'une visi-te ; citer : Ptro 2001 Ouargla,la Confrence des MinistresAfricains de l'Energie l'HtelAurassi Alger 2002, et L'AFRO-LAC au Club des pins 2004 Alger.

    ALGRIENNE, SON EXCELLENCEABDELAZIZ BOUTEFLIKA ETL'IMPORTANTE DLGATION QUIL'ACCOMPAGNAIT DURANT LEURVISITE L'EXPOSITION ENAFOR L'AFROLAC

    LE PRSIDENT DE LA RPUBLIQUE

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    MARS - AVRIL - MAI 2004 ENENAFOR AFOR Journal N 01Journal N 01

    CERTIFICATION DENAFOR ISO 9001 VERSION 200010 FVRIER 2004 HTEL AURASSI ALGER

    LA CRMONIE PAR LIMAGE

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    CRMONIE DE CERTIFICATION ISO 9001

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    MARS - AVRIL - MAI 2004 ENENAFOR AFOR Journal N 01Journal N 01

    LE CONSEIL DADMINISTRATION DENAFOR

    De gauche droite: MessieursLAOUADI, SIACI,ACILA (PDG),DAOUDI, BOUZAR,AROUN, SAARI,MANSOUR, BOUCHOUR.

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    OOASIS DU SAASIS DU SAVVOIROIR

    LA SAUVEGARDEDU PATRIMOINE

    CULTUREL La sauvegarde des monuments et des sites a

    toujours t considre comme une prioritabsolue pour la conservation du patrimoinearchologique de l'Algrie. Les monuments etsites dissmins travers le territoireconstituent le tmoignage de nombreusescivilisations dont celle plusieurs fois millnairequi n a marqu la priode prhistorique.

    Dotant de plusieurs milliers d'annes lesgravures et peintures rupestres du Tassiliattestent de la richesse et de l'originalit de lacivilisation qui s'est dveloppe dans leHoggar au centre de l'immensit dsertiqueactuelle du Sahara.

    Sept monuments et sites algriens sontinscrits au patrimoine mondial del'unesco.

    TASSILI N'AJJERWilaya de Tamanrasset et IllisiUn trange paysage lunaire de grandintrt gologique abrite l'un des plusimportants ensemble d'art rupestreprhistorique du monde. Plus de 15 000dessins et gravures permettent d'ysuivre, depuis 6 0000 av. J.-C. jusqu'auxpremiers sicles de notre re, les change-ments du climat, les migrations de lafaune et

    l'volution de la vie humaine aux confisdu Sahara. Les formations golo-giques, avec les niches que l'rosion

    a creuses dans le grs, sont d'unebeaut spectaculaire.

    A 2 000 Km d'Alger dans lespaysages extraordinaires

    du Tassili desn'Ajjers

    vaste plateau grseux aspect lunaire et d'unebeaut grandiose, on peut y voir de gigan-tesques canyons, des gorges encaisses, desforts de pierres, des coupoles en grsdcoupes par l'rosion. Au nord du Hoggar,est situ un des plus riches muses d'artprhistorique existant au monde. Sur des cen-taines de kilomtres, de magnifiques peinturesrupestres au nombre de plusieurs milliersapportent une contribution toute nouvelle l'histoire universelle des arts et la connais-sance des civilisations prhistoriques del'Afrique.

    DJEMILAWilaya de Stif

    Djemila, ou Cuicul, avec son forum, sestemples et ses basiliques, ses arcs de triompheset ses maisons, 900 mtres d'altitude, fournitun exemple remarquable de l'adaptation desschmas de l'urbanisme romain un site demontagne.

    VALLE DU M'ZABWilaya de Ghardaia

    La valle a conserv intact, autour de ses cinqksours ou villages fortifis, un habitat humaintraditionnel cr au Xe sicle par les Ibadites.Fonctionnelle et dpouille, parfaitementadapte au milieu, conue pour la vie encommun, mais respectant les structures fami-

    liales, l'architecture du M'Zab est unesource d'inspiration pour

    les urbanistesd'aujour-

    d'hui

    Rubrique culturelle d'ENAFOR JOURNAL(Source ONAT Et Ministre de la Communication et de la culture)

    MARS - AVRIL - MAI 2004ENENAFOR AFOR Journal N 01Journal N 01

  • CASBAH D'ALGER Wilaya d'Alger (capitale)

    Dans l'un des plus beaux sites maritimesde la Mditerrane, surplombant les Ilotso un comptoir carthaginois fut installds le IVe sicle av. J.-C., la Casbah estune ville islamique, ou mdina, d'un typeoriginal. Lieu de mmoire autant que lieud'histoire, elle comprend, outre la cita-delle, des mosques anciennes, des palaisde style ottoman et un tissu urbain tradi-tionnel o une sociabilit trs pousse ade longue date laiss sa marque.

    LA KALA DES BNI HAMMAD Wilaya des M'Sila, Commune de Maadid"Bechara"

    Dans un site montagneux d'une saisissantebeaut, les ruines de la premire capitale desmirs Hammadites, fondes en 1007 et dman-tele en 1152, nous restituent l'image d'une villemusulmane fortifie. SA mosque, avec sa sallede prire de 13 nefs 8 traves, est l'une desplus grandes d'Algrie.

    TIMGADWilaya de Batna,

    Daira de Timgad,Commune de Timgad

    Sur le versant nord des Aurs,Timgad fut cre en 100 ap. J.-C., parl'empereur Trajan comme une coloniemilitaire. Avec son enceinte carre etson plan orthogonal command par lecardo et le dcumanus, les deux voiesperpendiculaires qui traversaient la ville,c'est l'exemple de l'urbanisme de la Romeantique son apoge.

    TIPAZAWilaya de Tipaza, Daira de TipazaSur les rives de la Mditerrane, Tipasa, anciencomptoir punique, fut occupe par Rome, quien fit une base stratgique pour la conqute desroyaumes mauritaniens. Le site comprend unensemble unique de vestiges phniciens,romains, palochrtiens et byzantins, voisinantavec des monuments autochtones, tel le"Kbor er Roumia", grand mausole royalmauritanien dit " Tombeau de la C