journal n∞76-10 plastiques flash n∞ 76 · 21,4 % étant recyclés, 42,2 % valorisés...

24
L’ESSENTIEL La plasturgie française recèle quelques pépites qui disposent de savoir-faire quasiment unique leur assurant un rayonnement bien au- delà des frontières de l’Hexagone. Sur la base de son expertise soixantenaire dans le moula- ge des caoutchoucs, SIMP est devenue dans les années 90 un champion de l’injection en multi-empreinte des petites pièces souples en TPE comme en élastomères. Elle s’est ainsi bâtie une renommée de fournisseur incon- tournable dans le domaine des brosses à mas- cara monobloc en TPE et des essoreurs en élastomère, qui lui a permis de devenir le four- nisseur attitré des plus grands noms de la cos- métique. Cette réputation, la qualité de service et la trentaine de brevets qui l’accompagnent ont attiré l’attention du fournisseur chinois de solutions complètes HCP Packaging qui a repris l’entreprise en septembre 2016. Suite page 5 Dans un communiqué daté du 15 février, le pétrochimiste LyondellBasell Industries (LBI) a confirmé être entré en négociation exclusive en vue du rachat pour un montant estimé à 2,5 milliards de dollars de l’américain A.Schulman. Ce rapproche- ment créera une entité générant un c.a. cumulé dans le compoundage de plus de 4 milliards de dollars, issu des 2,1 milliards de revenus de la division Compoundage PP de LBI et d’une grosse part des activités de A. Schulman dont le c.a. a atteint les 2,5 mil- liards en 2017. Cette union qui promet une plus-value substantielle aux actionnaires du groupe fondé par Alex Schulman en 1928, sonne aussi le glas d’une aventure indus- trielle dans l’inca- pacité de faire face à des crois- sances externes hasardeuses et à maîtriser son futur. Suite page 14 lire page 17 Fort de son expérience trentenaire dans la transformation du métal, ACG-AMCG veut mettre ses savoir- faire au service de la plasturgie. Automatismes Février - mars 2018 ISSN 1620 - 9184 [email protected] Prix de vente : 15 France métropolitaine Numéro 076 - 18 e année 24 pages SERVICE LECTEUR 1 Plombé par une dette de plus d’un milliard de dollars, en panne de stratégie, sans avenir, le groupe A.Schulman devrait prochainement se fondre dans le pétrochimiste américain LyondellBasell Industries. Le recyclage des plastiques à la croisée des chemins Profession Plastalliance prend place aux négociations paritaires 4 Plasturgie SGT investit à Chalon-sur-Saône 7 PDG innove et s’implante au Maghreb 7 Alpla, un géant du soufflage très intégré 8 Empreintes Ermo, un nouveau départ 10 Liftmould, un levage sûr et productif 12 Impression 3D Armor 3D en plein essor 13 Matières Krahn Chemie acquiert Memolex 15 Quand le carbone vaut de l’or ! 16 Equipements & procédés Aoki : hautes cadences et économies d’énergie 18 L’injection-soufflage selon Kiefel 19 1Blow ouvre un laboratoire d’essai 20 L’atout des préformes co-injectées 22 Rubriques Nominations p.2 Agenda p.4 Annonces classées p. 23 Recruter p. 23 - Vendre p. 23 SIMP en marche vers l’Asie La fin d’un compoundeur- distributeur Nouvel actionnaire, nouvelle usine, ce spécialiste français de la production des brosses et essoreurs à mascara est désormais en position de fournir tous les acteurs mondiaux de la cosmétique. L’industrie du recyclage doit profiter de certains aléas comme l’arrêt des importations de déchets par la Chine pour se repenser et atteindre des taux de valorisation très élevés. Association européenne des produc- teurs de plastiques, PlasticsEurope suit de près le recyclage des polymères. Elle publie depuis plus de 10 ans les chiffres de la pro- duction de déchets plastiques post-consom- mation en Europe et leur répartition par état membre + Suisse + Nor vège, par type de trai- tement et secteur d’origine. À l’occasion de sa récente présentation des chiffres 2016 de la valorisation des déchets plastique en Europe et en France, l’association a livré son diagnostic sur la situation française, quali- fiant de « peu réaliste » l’objectif de 100% des déchets plastiques recyclés à l’horizon 2025 fixé par le gouvernement français. Presqu’en même temps, la fédération des recycleurs français Federec a souhaité contredire certaines « fake news » concer- nant l’impact de l’arrêt total des importations de déchets promulgué par la Chine au 1er jan- vier 2018. Chacun dans son rôle, PlasticsEurope et Federec sont en tout cas d’accord sur le fait que les recycleurs français doivent repenser entièrement les conditions de valorisation des déchets plastiques et considérer la décision chinoise comme un bienfait, et non comme une catastrophe. Suite page 2 lire page 6 Champion du soufflage de flacons pour la détergence, CAPS investit tambour battant pour doubler son c.a. dans les cinq ans à venir. PET lire page 9 Figurant parmi les premiers extrudeurs de films installés à Sainte-Sigolène, Colly & Martin investit en capacités et qualité de production. Extrusion de films La production des brosses à mascara est l’objet d’une réelle expertise. Joseph Gingo, président et d.g. exécutif d’A.Schulman. L’homme providentiel a dû se résoudre à la vente de son entreprise.

Upload: others

Post on 02-Sep-2020

5 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: Journal n∞76-10 Plastiques Flash n∞ 76 · 21,4 % étant recyclés, 42,2 % valorisés énergé-tiquement et 34,3 % mis en décharge. Ceci traduit sur 10 ans une progression de

L’ESSENTIEL

La plasturgie française recèle quelquespépites qui disposent de savoir-faire quasimentunique leur assurant un rayonnement bien au-delà des frontières de l’Hexagone. Sur la basede son expertise soixantenaire dans le moula-ge des caoutchoucs, SIMP est devenue dansles années 90 un champion de l’injection enmulti-empreinte des petites pièces souples enTPE comme en élastomères. Elle s’est ainsibâtie une renommée de fournisseur incon-tournable dans le domaine des brosses à mas-cara monobloc en TPE et des essoreurs enélastomère, qui lui a permis de devenir le four-nisseur attitré des plus grands noms de la cos-métique. Cette réputation, la qualité de serviceet la trentaine de brevets qui l’accompagnent

ont attiré l’attention du fournisseur chinois desolutions complètes HCP Packaging qui arepris l’entreprise en septembre 2016.

Suite page 5

Dans un communiqué daté du 15février, le pétrochimiste LyondellBasellIndustries (LBI) a confirmé être entré ennégociation exclusive en vue du rachat pourun montant estimé à 2,5 milliards de dollarsde l’américain A.Schulman. Ce rapproche-ment créera une entité générant un c.a.cumulé dans le compoundage de plus de 4milliards de dollars, issu des 2,1 milliardsde revenus de la division Compoundage PPde LBI et d’une grosse part des activités deA. Schulman dont le c.a. a atteint les 2,5 mil-liards en 2017. Cette union qui promet uneplus-value substantielle aux actionnaires

du groupe fondépar Alex Schulmanen 1928, sonneaussi le glas d’uneaventure indus-trielle dans l’inca-pacité de faireface à des crois-sances externeshasardeuses età maîtriser sonfutur.

Suite page 14

lire page 17

Fort de son expériencetrentenaire dans latransformation dumétal, ACG-AMCGveut mettre ses savoir-faire au service de laplasturgie.

Automatismes

Février - mars 2018

ISSN 1620 - [email protected]

Prix de vente : 15 €France métropolitaineNuméro 076 - 18e année24 pages

SERVICE LECTEUR n° 1

Plombé par une dette de plus d’un milliard de dollars, en panne de stratégie,sans avenir, le groupe A.Schulman devrait prochainement se fondre

dans le pétrochimiste américain LyondellBasell Industries.

Le recyclage des plastiques

à la croisée des chemins

ProfessionPlastalliance prend place

aux négociations paritaires 4

PlasturgieSGT investit

à Chalon-sur-Saône 7

PDG innove

et s’implante au Maghreb 7

Alpla, un géant du soufflage

très intégré 8

EmpreintesErmo, un nouveau départ 10

Liftmould, un levage sûr

et productif 12

Impression 3DArmor 3D en plein essor 13

MatièresKrahn Chemie

acquiert Memolex 15

Quand le carbone

vaut de l’or ! 16

Equipements & procédésAoki : hautes cadences

et économies d’énergie 18

L’injection-soufflage

selon Kiefel 19

1Blow ouvre

un laboratoire d’essai 20

L’atout des préformes

co-injectées 22

RubriquesNominations p.2

Agenda p.4Annonces classées p. 23

Recruter p. 23 - Vendre p. 23

SIMP en marche vers l’Asie

La fin d’un compoundeur-distributeur

Nouvel actionnaire, nouvelle usine, ce spécialiste français de la productiondes brosses et essoreurs à mascara est désormais en position de fournir

tous les acteurs mondiaux de la cosmétique.

L’industrie du recyclage doit profiterde certains aléas comme l’arrêt

des importations de déchets par la Chine pour se repenser

et atteindre des taux de valorisation très élevés.

Association européenne des produc-teurs de plastiques, PlasticsEurope suit deprès le recyclage des polymères. Elle publiedepuis plus de 10 ans les chiffres de la pro-duction de déchets plastiques post-consom-mation en Europe et leur répartition par étatmembre + Suisse + Norvège, par type de trai-tement et secteur d’origine. À l’occasion desa récente présentation des chiffres 2016 dela valorisation des déchets plastique enEurope et en France, l’association a livré sondiagnostic sur la situation française, quali-fiant de « peu réaliste » l’objectif de 100% desdéchets plastiques recyclés à l’horizon 2025fixé par le gouvernement français.

Presqu’en même temps, la fédération desrecycleurs français Federec a souhaitécontredire certaines « fake news » concer-nant l’impact de l’arrêt total des importationsde déchets promulgué par la Chine au 1er jan-vier 2018.

Chacun dans son rôle, PlasticsEurope etFederec sont en tout cas d’accord sur le faitque les recycleurs français doivent repenserentièrement les conditions de valorisation desdéchets plastiques et considérer la décisionchinoise comme un bienfait, et non commeune catastrophe.

Suite page 2

lire page 6

Champion dusoufflage de flaconspour la détergence,CAPS investittambour battant pourdoubler son c.a. dansles cinq ans à venir.

PET

lire page 9

Figurant parmi lespremiers extrudeursde films installés àSainte-Sigolène, Colly & Martin investit en capacités et qualitéde production.

Extrusion de films

La production des brosses à mascara est l’objet d’une réelle expertise.

Joseph Gingo, présidentet d.g. exécutifd’A.Schulman. L’hommeprovidentiel a dûse résoudre à la vente deson entreprise.

Journal n°76-10_Plastiques Flash n° 76 02/04/18 12:57 Page1

Page 2: Journal n∞76-10 Plastiques Flash n∞ 76 · 21,4 % étant recyclés, 42,2 % valorisés énergé-tiquement et 34,3 % mis en décharge. Ceci traduit sur 10 ans une progression de

PROFESSION2 FÉVRIER - MARS 2018

SERVICE LE

Suite de la page 1En Europe, la quantité de déchets plas-

tiques collectés en 2016 a dépassé 27 millionsde t, en progression de 5% par rapport à 2014,avec un taux de valorisation qui a atteint72,7 % en 2016, contre 69,2 % en 2014. 7,4 mil-lions de t soit 27,3 % des déchets ont été misen décharge, soit 0,6 mt de moins qu’en 2014.Le taux de recyclage moyen est passé de 29,6% en 2014 à à 31,1 % deux ans plus part. Letaux de valorisation énergétique a atteint41,6% (11.3 mt), une augmentation de 2,1 pts.Ces 10 dernières années, la quantité dedéchets n’a augmenté que de 10%, du fait duralentissement économique mais aussi del’allègement des pièces plastiques. Les quan-tités mises en décharge ont diminué de 43 %alors que celles recyclées ou valorisées éner-gétiquement ont respectivement progresséde 79 et 61%.

Selon PlasticsEurope, l’interdiction demise en décharge qui tend à se généraliserest très bénéfique. Les dix pays situés en hautdu classement européen de la valorisation desdéchets plastiques ont tous mis en place uneréglementation limitant la mise en décharge.Tous valorisent plus de 90 % de leurs déchets,5 d’entre eux atteignant même les 99 %. Lavalorisation énergétique contribue largementà cette valorisation quasi-complète.

La limitation de la mise en décharge pro-fite également au développement du recycla-ge. Six de ces dix pays affichent un taux derecyclage supérieur à la moyenne européen-ne, soit plus de 31 %. En Europe le tauxmoyen de recyclage des emballages plas-tique est aujourd’hui de 40,8 %, soit environ10% supérieur au taux de recyclage calculépour l’ensemble des déchets plastiques.

Les quantités d’emballages plastiquesrecyclées en Europe ont progressé de500 000 t entre 2014 et 2016. Sur 10 ans, cesquantités sont passées de 3,9 à 6,8 mt, soitune hausse de 74 %. Ces bons chiffres résul-tent d’une politique de collecte séparée deplus en plus répandue et bien organisée enEurope, avec des installations de tri perfor-mantes. Sur la même période, le taux de miseen décharge a diminué de 53 % et la valorisa-tion énergétique augmenté de 71 %. On notetoutefois un ralentissement de la progressionde la valorisation des emballages plastiquesces deux dernières années. Ceci s’expliquenotamment par la complexité de traitementde certains flux comme les bouteilles en PETopaques et autres contenants multicouches.

PlasticsEurope demande aux institutionseuropéennes et nationales que la collecteséparée des emballages, dont ceux en plas-tiques, soit obligatoire dans tous les payseuropéens. Pour améliorer le recyclage decertains emballages, l’association a créé laplateforme Internet www.pcep.org pour ceuxen polyoléfine et en PS.

La France a trié en 2016 3,4 mt de déchetsplastiques qui ont été valorisés à 65,7 %.21,4 % étant recyclés, 42,2 % valorisés énergé-tiquement et 34,3 % mis en décharge. Cecitraduit sur 10 ans une progression de seule-ment 9 % des tonnages de déchets. La miseen décharge a baissé de 20 % tandis que lesquantités recyclées et valorisées énergéti-quement ont progressé respectivement de 53% et de 26 %. Il reste encore beaucoup à faire,notre pays n’étant que 15e du classementeuropéen en terme de valorisation, et seule-ment 25e pour son taux de recyclage. Les2/3 des déchets plastiques français provien-nent d’emballages, le tiers restant venant dubâtiment, de l’automobile ou de l’électro-

nique utilisant des produits à plus longuedurée de vie. Le taux de recyclage desemballages en France (26,2 % en 2016) esttrès inférieur aux 40,9 % de la moyenne euro-péenne. Ce score devrait cependant s’amélio-rer avec l’application de l’extension à tout leterritoire des consignes de tri à tous lesemballages plastiques. L’application effectivedu décret 5 Flux qui oblige les acteurs éco-nomiques à trier les déchets recyclablesdevrait également y contribuer à augmenterle tri des emballages industriels et commer-ciaux. C’est une nécessité si la France veutatteindre l’objectif européen récemmentnégocié entre le Conseil et le Parlementeuropéens de 50 % en 2025 et 55 % en 2030.

PlasticsEurope invite donc les industrielset politiques français à rester ambitieux, touten étant réalistes. Les plastiques constituantune famille de matériaux très variés répon-dant à une multitude de besoins, leur recy-clage, plus complexe que la valorisation éner-gétique, implique la construction d’une offrede matières recyclées à la fois quantitative etqualitative. Les récentes dispositions régle-mentaires visant à la réduction de la mise endécharge et à un meilleur tri des déchetsplastiques doivent absolument être mises enœuvre. La conception des produits plastiquesdoit aussi mieux prendre en compte leur

recyclabilité pour qu’ils soient plus aisémenttriés et recyclés. Cela ne doit par contreaffecter ni leur fonctionnalité, ni leur impactenvironnemental sur l’ensemble de leurcycle de vie. Un soutien à l’investissementdans les nouvelles technologies de tri et derecyclage (mécanique et chimique) est aussinécessaire. Plus la qualité des matières recy-clées augmentera, plus elles pourrontrépondre à des besoins techniques plus nom-breux. Il faudra aussi revoir certainesnormes sectorielles qui excluent l’utilisationde plastiques recyclés, en les reformulant entermes de performance. De même l’utilisa-tion de matières recyclées peut aussi êtresoutenue par des aides financières auxétudes et aux investissements des transfor-mateurs (exemple ORPlast de l’ADEME) oupar une valorisation des bénéfices environne-mentaux du recyclage.

PlasticsEurope soutient les approchesvolontaristes des autorités pour faire pro-gresser le recyclage en France. « Notrevision est bien de viser 100 % de valorisationdes déchets plastique, comme c’est le casdans certains pays, avec un taux de recyclagele plus important possible. À condition toute-fois que les performances techniques desmatières ainsi produites et les bénéfices envi-ronnementaux soient bien au rendez-vous ».

recyclage

LesolataAOle flaleetet

Mapgaquflapotacom

W.sodemo

ER

NOMINATIONSThierry Rabu, centralien de

formation, a remplacé ThierrySarfati à la direction générale deQualipac, le pôle plasturgie etmétal du groupe Pochet. Il diri-geait auparavant la division fla-connage de ce groupe, Pochet duCourval, depuis juin 2016.Disposant d’une expérienced’une vingtaine d’années dansl’emballage plastique, avecnotamment, des fonctions diri-geantes internationales au seindes groupes Aptar et Albéa,T. Rabu devra poursuivre et accé-lérer le développement deQualipac dans une optique derecentrage sur le client, confor-mément aux directives du projetAmbition 2023 initié en 2015.Chargé de mettre en œuvre ceprogramme depuis octobre 2015,T. Sarfati a quitté le groupe suiteà des divergences stratégiquesavec la direction du groupe ani-mée par le d.g. Tristan Farabet.

Issu d’une verrerie fondée en1623, le groupe Pochet disposede 16 sites de production enEurope, Amériques et Asie,appartenant à 3 pôles, verrerie(Pochet du Courval), plasturgie etmétal (Qualipac) et décor/métal-lisation (Solev). Son c.a. consoli-dé atteint 457 millions d’euros en2015, avec plus de 4750 salariés.

Christophe Cario, 44 ans,ingénieur chimiste et détenteurd’un master en gestion de l’uni-versité de Montpellier, a pris ladirection générale, opérationnelleet administrative de BiesterfeldFrance au 1er janvier 2018. Il dis-pose d’une expérience d’unevingtaine d’années à des postesde commercialisation, achats etmarketing, en production et dis-tribution de matières plastiques,principalement au sein du groupeA.Schulman.

Figurant parmi les principauxdistributeurs de polymères enFrance, avec notamment descartes maîtresses commeDuPont et Ineos, BiesterfeldFrance réalise un c.a. de plus de80 millions d’euros avec une tren-taine de salariés.

Le Dr. Klaus Schäfer a vu sonmandat au sein du conseil d’ad-ministration du chimiste alle-mand Covestro prolongé de 5ans, jusqu’à la fin 2022, avantmême sa date de fin de mandatprévue pour août 2018. Présentau sein de ce conseil depuis l’in-troduction en bourse de cettesociété en 2015, suite au recen-trage du groupe Bayer vers lemédical et les semences, K.Schäfer occupe le poste dedirecteur technique, responsablede la production et des technolo-gies sur tous les sites de ce chi-miste notamment spécialisédans les polycarbonates et lespolyuréthanes. Le renouvelle-

T. Rabu, nouveau d.g. de Qualipac.

C. Cario, nouveau d.g.de Biesterfeld France.

Évolution du traitement des déchets d’emballages plastiques entre 2006 et 2016.

L’industrie du recyclage doit profiter de certains aléas comme l’arrêtdes importations de déchets par la Chine pour se repenser et atteindre des taux de valorisation très élevés.

CHINOISERIES

Suite à la décision du gouvernement chinois d’interdire au 1er janvier 2018 l’importationde certains types de déchets, il s’est dit tout et n’importe quoi. C’est pourquoi, lafédération Federec qui regroupe 1 300 entreprises de recyclage a souhaité rétablircertaines vérités. Tout d’abord, que les exportations ne concernent aucunement des« déchets », mais bien des Matières Premières issues du Recyclage (MPiR), provenantd’un processus de collecte, tri et transformation. Autre précision utile, les quantités encause ne représentent que de faibles pourcentages des déchets collectés. En 2016, laFrance a exporté vers la Chine 378 000 tonnes de MPiR papiers et cartons, soit 5 % des7,2 millions de t collectées, et 98.000 tonnes de MPiR plastiques, soit 11 % des 920 000 tcollectées. De l’avis de Federec, la démarche chinoise brise toutefois la dynamique d’économiecirculaire de la filière de recyclage des papiers-cartons qui permettait de restituer sousforme de MpiR des déchets d’emballage de produits importés de Chine. Par ailleurs, lestonnages exportés de France sont assez faibles en absolu, mais Federec note quedécision chinoise a déstabilisé les cours des MPiR, avec des conséquences financièresnéfastes pour les entreprises. D’après les chiffres du Bureau international du recyclage(BIR), 7,3 millions de tonnes de MpiR plastiques sont importées chaque année enChine, dont 2,6 en provenance d’Europe. Selon Federec, cette nouvelle situation devrait pousser les filières à développer denouvelles solutions de valorisations des déchets. « C’est une chance de transformerl’industrie classique de consommation de matières premières primaires en une industriedu 21ème siècle axée sur la consommation de MPiR.

Le recyclage à la croisée des chemins

Journal n°76-10_Plastiques Flash n° 76 02/04/18 12:57 Page2

Page 3: Journal n∞76-10 Plastiques Flash n∞ 76 · 21,4 % étant recyclés, 42,2 % valorisés énergé-tiquement et 34,3 % mis en décharge. Ceci traduit sur 10 ans une progression de

PROFESSIONFÉVRIER - MARS 2018 3

SERVICE LECTEUR n° 2

tetrtesiy-t

m-snna-exr-ue-

so-ensee-si-

UNE OFFRE COMPLÈTE EN INJECTION-SOUFFLAGEET EXTRUSION-SOUFFLAGE DE CORPS CREUX

DES CONSTRUCTEURS RENOMMÉS BÉNÉFICIANT D’UN SERVICE EXPERTEN FRANCE ET AU MAGHREB

Leader mondial des machines d’injection-soufflage avec biorientation (ISBM) travail-lant en 3 postes, AOKI dispose d’un impor-tant parc installé en France. Les machinesAOKI peuvent bi-orienter le PET, le PE etle PP, pour produire une large variété deflaconnages à cols étroits ou larges pourles marchés de la cosmétique, pharmacieet parapharmacie, alimentaire, détergents,etc.

Aoki dispose de moyens d'assistancetechnique basés en Allemagne, Espagneet au Royaume-Uni, pouvant intervenirtrès rapidement en France

Marque allemande de souffleuses trèsappréciée en France, Hesta propose unegamme étendue de machines tout-électri-ques, hydrauliques ou hybrides, pour petitsflacons, et jusqu’aux bidons de 10 litres,pour des applications d’emballages alimen-taire, produits chimiques et d’hygiène,conditionnements pharmaceutiques etmédicaux.

Hesta propose aussi des machines à têtes d’accumulation pour piècestechniques et tubulures automobiles.

W. Müller propose des têtes d’extrusion-soufflage, directe ou à accumulation, de 1 à 7 couches, installées en premièremonte ou rétrofit.

W. Müller fournit également des plate-formes d’extrusion complètes pouvantgérer jusquà 25 paraisons.

Spécialisée depuis 1974 dans la vente de biens d’équipements industriels, ERBI, qui a récemmentrepris les cartes de LOGEO dans le secteur du soufflage, représente aussi des constructeurs proposant des technologies de pointe dans les secteurs du tri optique de déchets de verre, plastiques et papiers/cartons (BINDER), de l’extrusion (BREYER), du thermoformage (GABLER),de la décoration par impression (VAN DAM), du moulage de matériaux expansibles et de compo-sites par compression en continu (TEUBERT).

ERBI-LOGEO - 13 rue de la Poste - 02570 Chézy-sur-Marne - Tél. +33 (0)3 23 82 74 08 - E-mail : [email protected]

ment anticipé de son mandatvise à assurer la continuité ausein de la direction du groupe.

Le conseil d’administrationcomprend trois membres, le d.g.exécutif Patrick Thomas, K.Schäfer, et le Dr. MarkusSteilemann, actuel directeur com-mercial, d’ores et déjà appelé àremplacer Patrick Thomas (quipartira en retraite) à la directiongénérale du groupe au 3e tri-mestre de cette année. En avrilprochain, le conseil sera complé-té par Thomas Toepfer chargé dela direction financière.

Covestro a réalisé en 2016un c.a. de 11,9 milliards d’eurosavec 15 600 salariés et 30 sitesde production dans le monde.

Erik Hodenpijl, 54 ans, a éténommé d.g. de Bosch Sprang,société hollandaise, filiale depuismars 2016 du groupe Kiefel (lui-même appartenant à Brückner)spécialisée dans la conception etla réalisation de moules etoutillages de thermoformage.

Entré à la direction de BoschSprang en avril 2017, il disposed’une expérience conséquenteaprès avoir occupé des fonctionstechniques, commerciales et demanagement au sein plusieursproducteurs d’emballages. Il fuatégalement consultant dans lesannées 2010.

Martina Schmidt, 47 ans, suc-cède à Stefan Kaiser à la direc-tion générale de l’activitéRecyclage-Déchets du construc-teur allemand d’équipementsVecoplan. Cette division proposedes solutions adaptées au recy-clage des plastiques (elle estnotamment représentée enFrance par la société parisiennePronix Automation pour cedomaine), à la transformation dubois et de la biomasse et au trai-tement des déchets ménagers etindustriels.

Entrée chez Vecoplancomme employée de bureau en1990, elle a conjugué études ettravail. Diplômée en économie,elle est devenue directrice desachats en 2010, avant de prendrela direction commerciale de l’ac-tivité recyclage en 2013. Du faitde ses nouvelles fonctions, M.Schmidt appartient désormais aucomité de direction de l’entrepri-se aux côtés de Thomas Sturmet Michael Lambert, respective-ment d.g. opérationnel et direc-teur financier.

Klaus Schäfer,directeur technique de Covestro

Erik Hodenpijl, d.g. de Bosch Sprang.

Martina Schmidt,directrice de l’activitéRecyclage deVecoplan.

Index des entreprises citées 1Blow 20A.Schulman 1-14ACG-AMCG 17Aircos 5Akro Plastics 16AlkorDraka 6Alpla 8Amut 17Anjac 5Aoki Technical Laboratory 18Armor 3D 13Asahi Kasei 15Axilone 5B.Braun 7Benvic Europe 14Berry Plastics 7CAPS 6Carbios 15

Celanese 14Clariant 14Colly & Martin 9Comep 11EDS 17Ermo 10Ettlinger 17Flexicare 7Folioplast 6Hesta 20Husky Injection Molding 22Kautex 21Kiefel 18Kiefel Packaging 19Krahn Chemie 14Kraiburg TPE 14KraussMaffei 17Leygatech 9

Liftmould 12Liquiform 18LyondellBasell 1-14Maag 17Matissart 12Meech International 22Memolex 14Millet Plastics 6Mitsubishi Chemical 16MPI 5Netstal 17Novares 6Ozembal 8PDG Plastique 7Plastalliance 4Regloplas 19Rehau 6Reifenhäuser 17

Repsol 15Sabic 14SBECM 8Schweiter 7Serioplast 8SGT 7Sick 18SIMP 1-5SK Chemicals 16Synvina 15TBM Technology 11Teknor Apex 15TenCate Advanced Composites 15Tool-Temp 22Toray 15Universal Robots 18Wittmann-Battenfeld 18-21

Journal n°76-10_Plastiques Flash n° 76 02/04/18 12:57 Page3

Page 4: Journal n∞76-10 Plastiques Flash n∞ 76 · 21,4 % étant recyclés, 42,2 % valorisés énergé-tiquement et 34,3 % mis en décharge. Ceci traduit sur 10 ans une progression de

4 FÉVRIER - MARS 2018

PROFESSION

Technologie d’entraînement Systèmes de positionnement Technologie de commande Technologie de détection Technologie d’approvisionnement Technologie de sécurité

Assemblage et Manutention

Traitement de l’image pour l’industrie

Robotique industrielle

Robotique de service aux entreprises

Solutions pour l’industrie 4.0 – IT2Industry

Connecting Global Competence

Information:

Promessa, RambouilletTél. +33 1 3457 1144, [email protected]

The Leading Exhibition for Smart Automation and Robotics

June 19–22, 2018 | Munichautomatica-munich.com

S

losadàtdpin6mtalict

dbdndasdtddncvdseutl’dtDccinphecp

ea2tmppdmdtTF

Le Syndicat national de la plasturgie,des composites, et de l'impression 3D,Plastalliance, basé à Alençon, a fait sonentrée le 18 janvier dernier dans les négo-ciations paritaires mixtes. Il est désormaisreconnu par le ministère du Travail commeorganisation professionnelle d’employeursreprésentative dans la convention collectivenationale de la plasturgie (code 0292), Cesyndicat auquel adhérent plus de 170 entre-prises du Grand-Ouest a un poids relatif de12,49 % au sein des organisations patro-nales.

Après avoir eu des relations difficilesavec la Fédération de la Plasturgie et desComposites qui l’a exclue de son organisa-tion en 2015 (notamment pour des différentsportant sur la représentativité et la démocra-

tie interne), Plastalliance souhaite porter unevoix patronale plus ferme face à la « boulimied’accords de branche » selon son nouveausecrétaire-général, Joseph Tayefeh. En 2018,la commission mixte paritaire doit parexemple négocier huit accords importants,dont celui portant sur le dialogue social dansla branche Plasturgie. Dès le 8 mars, troisaccords seront négociés, dont celui concer-nant l’épargne salariale. Considérant que ceparitarisme excessif va à l’encontre de la sim-plification du code du travail souhaitée par legouvernement, Plastalliance entend privilé-gier les décisions locales prises dans lesentreprises dans le cadre d’un dialogue social« gagnant-gagnant ».

Lors de la dernière réunion paritaire,Plastalliance a joué sa propre partition. Tout

en déclarant adhérer à la convention collec-tive nationale de la Plasturgie, il a refusé deparapher l’accord signé sur les minima sala-riaux 2017 ainsi que celui portant sur la pré-voyance. Mécontente, la délégation FCE-CFDT de la Plasturgie a demandé à conser-ver le caractère paritaire mixte des ins-tances de négociation, en présence obliga-toire de représentants du ministère duTravail.

Depuis 2015, Plastalliance est associé àUcaplast (Union des syndicats des p.m.e. ducaoutchouc et de la plasturgie) au sein deSynergie Plasturgie. Ce réseau étendu àplus de 350 entreprises, PME et grandsgroupes français et étrangers, entreprenddes actions communes sur différents sujetsd’intérêt commun.

CPlastalliance prend place à la table des négociations paritaires

Le centre technique industriel IPC aouvert en janvier une nouvelle antenne àSainte-Sigolène en Haute-Loire afin des’adjoindre une expertise dédiée aux filmsplastiques. Cette installation est importan-te car ce lieu concentre une bonne quaran-taine d’établissements transformant de 350à 400 000 t /an de polymères, dont 40 % dela production française de films polyéthy-

lène. Cette nouvelle antenne permettra àIPC de développer son expertise extrusionet films au profit de tous les industrielsfrançais.

Conjointement avec Plastipolis, IPC arepris l’expertise technologique présenteau sein de la JCEP, la Jeune ChambreEconomique Plasturgie à Sainte-Sigolène.Pour faire émerger de nouveaux projets

dans la région, le centre technique va par-tager son expertise dans le cadre d’actionscoordonnées par Christophe Angelloz , chefde projet Extrusion et Films ChristopheAngelloz. Deux ans après sa création, IPCemploie désormais près de 130 collabora-teurs répartis sur 6 sites, à Chambéry,Laval, Oyonnax, Alençon, Clermont… etdésormais Sainte-Sigolène.

Une antenne IPC à Sainte-Sigolène

AG E N DALes 24h de la plasturgie et des composites

Le groupement industrielPlasti-Ouest (auquel adhèrentde nombreuses entreprises deBretagne, Pays de la Loire,Normandie, Centre et NouvelleAquitaine). organisera le 13 juinprochain sur le circuit automo-bile du Mans un événementbaptisé Les 24h de la Plasturgieet des Composites.

Destiné à promouvoir ledynamisme de la plasturgie duGrand-Ouest, il comporteradeux scènes Technologie etStratégie où 24 têtes d’affichede renom (des donneursd’ordres comme Nokia, Renault,Bouygues, Airbus, PSA, PlasticOmnium, Transpod/Hyerloop,mais aussi des fournisseurscomme Sumitomo-Demag,Sepro, Prodways, Futuramat etArkema) feront des présenta-tions techniques sur leurs déve-loppements ou donneront leurvision du futur des marchés desplastiques et composites de 9 à18 h ! Les participants serontensuite conviés le soir à assis-ter de très près aux essais qua-lificatifs des 24 heures du Mans. Renseignements etréservations : www.les24.eu

SERVICE LECTEUR n° 3

Journal n°76-10_Plastiques Flash n° 76 02/04/18 12:57 Page4

Page 5: Journal n∞76-10 Plastiques Flash n∞ 76 · 21,4 % étant recyclés, 42,2 % valorisés énergé-tiquement et 34,3 % mis en décharge. Ceci traduit sur 10 ans une progression de

5FÉVRIER - MARS 2018

PLASTURGIE

CosmétiqueAnjac acquiert Aircos

Formulateur, producteur et conditionneur deproduits pour la cosmétique et le médical, lepôle Santé-Hygiène-Beauté du groupe françaisAnjac a fait l’acquisition de la société Aircos, der-nier fragment de ce qu’a été le groupe Airsec-Seraic, propriété de la famille Lancesseur, plas-turgiste et formulateur de poudre de maquillage.

Dirigée par Frédéric Lancesseur, qui resteactionnaire à hauteur de 20 %, cette p.m.e. a réali-sé un c.a. de 17,5 millions d’euros en 2017 grâce àses trois sites produisant des formules cosmé-tiques en poudre et développant des emballages etconditionnements fabriqués par injection plastique.

Aircos va constituer la 7e entité du pôleSanté-Hygiène-Beauté d’Anjac, rejoignant lessociétés Shadeline, Euro Wipes, SICAF, SICAFParis, Chemineau et LPEV qui ont généré en 2017un c.a. total proche de 190 millions d’euros.

La complémentarité des savoir-faire des diffé-rentes sociétés devrait permettre une intégrationrapide d’Aircos sans conséquences sociales. Ledirecteur général d’Anjac Aurélien Chaufour ad’ailleurs confirmé sa volonté d’associer les 145salariés d’Aircos au développement international deson groupe, basé sur « la valorisation de l’excellen-ce industrielle française ». Les compétencesd’Aircos dans le domaine de la formulation despoudres pour le maquillage vont aider Anjac à élar-gir son offre et à multiplier les opportunités de crois-sance, notamment sur le marché nord-américain.

Axilone sous capitaux chinois

Depuis de longs mois, le fonds d’investisse-ment Oaktree Capital Management ne cachaitpas son intention de céder la société Axilone,filiale du groupe français Ileos.

Fournisseur d’emballages primaires en plas-tiques et métal destinés au conditionnement derouges à lèvres, parfums, crèmes de soin, Axilonedevrait bientôt être repris par le fonds chinoisCitic Capital Partners. Basé à Paris, Axilone pos-sède des unités de production en France, enEspagne et en Chine en partenariat avec unacteur local, ainsi qu’une filiale commerciale auxÉtats-Unis. L’ensemble a réalisé en 2016 un c.a.consolidé de plus de 180 millions d’euros avecplus de 2 000 salariés. Le poids de l’entité chinoi-se dans le chiffre d’affaires global a certainementété un des arguments majeurs dans la prise dedécision du fonds chinois.

Fondé en 2002, Citic Capital gère plus de 21milliards de dollars d’actifs industriels, immobi-liers et financiers dans le monde. Son fonds d’in-vestissement Citic Capital Partners a déjà réaliséplus de 50 investissements en Chine, au Japon,aux États-Unis et en Europe représentant plus de4,7 milliards de dollars d’actifs.

Pièces techniquesMPI rachète Scaelec

La société de moulage par injection MartinPlastiques Innovation (MPI), basée à Bourg-Argental (Loire), vient de reprendre la sociétéScaelec, spécialiste stéphanois de la fabricationen petites et moyennes séries de cartes électro-niques et appareils électroniques et réalisant unc.a de 8 millions d’euros. Le fonds CapitemPartenaires est également entré au capital de MPIdans le cadre de cette opération.

Dirigée depuis 2006 par Jöel Varaine et HervéPiron, MPI produit des pièces et sous-ensembles,en petites et moyennes séries, à l’identique deScaelec. Elle a progressivement développé sesventes jusqu’à atteindre 12 millions d’euros en2017. L’association de MPI et Scaelec va créerune entité pesant 20 millions d’euros capabled’assurer injection plastique, équipement électro-nique et assemblage sur un même produit.

Les promoteurs de ce rapprochement sont bienconscients que l’association de sous-traitants plas-turgistes et électroniques n’est pas aisée. Quelquesexpériences passées ont buté sur le fait que cesdeux métiers manquaient de synergies, que ce soitau niveau des études, des débouchés commerciauxet des achats. Ils pensent toutefois que le dévelop-pement de la plastronique, avec une offre assez peunombreuse en France, donnera de bonnes perspec-tives de croissance à ce nouvel ensemble.

ExtrusionFolioplast changede propriétaire

Affaire familiale, créée en 1955, l’extrudeur depetits tubes et profilés de précision pour applica-tions industrielles, Folioplast, vient de changer depropriétaire. Son dirigeant et actionnaire majori-taire, Marc Talan, atteignant l’âge de la retraite

Suite de la page 1À l’étroit dans ses anciens

locaux de Draveil, l’entrepri-se, présidée par Alain Blondel,a emménagé en août dernierdans une toute nouvelle usineà Tigery (Essonne), représen-tant un investissement de plusde 5 millions d’euros. Elle dis-pose désormais d’un outilindustriel ultra-fonctionnel de6 200 m² couverts. Atoutmajeur dans l’opération, latotalité des 40 salariés ontaccepté ce changement delieu, évitant toute perte decompétences au sein de l’en-treprise.

Avec une capacité actuellede plus de 400 millions debrosses à mascara en TPE etd’essoreurs en élastomère, lanouvelle usine de SIMPdevrait pouvoir largementabsorber un doublement desa production tout en offrantd’excellentes conditions detravail à ses salariés. L’usinede Tigery dispose de 800 m2

de bureaux abritant le person-nel administratif, le commer-cial et l’administration desventes, le bureau d’études, ferde lance de l’innovation ausein de l’entreprise, la qualitéet son laboratoire de contrôle,un laboratoire d’expérimenta-tion et d’essais pour validerl’adéquation des matières etdes brosses avec la formula-tion des mascaras des clients.De plus, une salle a été spé-cialement aménagée pour l’ac-cueil d’un panel d’utilisatricesinternes et externes à l’entre-prises, de différents milieux ethorizons, permettant de testeren direct les nouveaux appli-cateurs et essoreurs conçuspar le bureau d’études.

Côté production, l’usineest organisée autour de deuxateliers distincts de chacun2 000 m², dédiés l’un à l’injec-tion plastique, et l’autre aumoulage des caoutchoucs. Leparc injection comprend 28presses de 5 à 200 t, dontdeux équipées en bi-matières, en grande majoritédes presses Fanuc tout-élec-triques pour le moulage desTPE, Le partenariat avecFanuc remonte à une douzai-

ne d’années avec l’achat depresses électriques Roboshotde 5 t de force de fermeturequi permettent réaliser despetits lots de pièces à partirde moules à une ou deuxempreintes pour des sérieséchantillon ou de testconsommateur. Fanuc était àl’époque le seul à proposer cetrès petit tonnage en versiontout-électrique. Satisfait deleur fonctionnement, SIMP aensuite acheté des 50 t, puisdes 100 t de la gamme actuel-le qui constituent le cœur deson parc.

Pour le moulage descaoutchoucs, SIMP faitconfiance depuis 1988 àMaplan et possède 15 pressesde ce constructeur depuisdes 80 t verticales jusqu’à des300 t horizontales. Deux nou-velles machines de dernièregénération ont été installéesdébut 2016. En aval, l’atelierest équipé de l’ensemble desmatériels de finition despièces en caoutchoucs, dont2 tonneaux à grenaillage,4 machines d’ébavurage cryo-génique, 1 tunnel de lavage et6 étuves de séchage.

Les flux de cet atelier ontété optimisés avec des stoc-kages intermédiaires entreles différentes opérations(grenaillage, ébavurage,lavage, séchage). Ces nou-veaux ateliers ont de pluspermis de rapatrier des pro-ductions qui étaient aupara-vant sous-traitées.

La logistique devenant unélément clé de la relationavec les clients, la nouvelleusine permet de répondreavec une plus grande effica-

cité aux « leadtime » de plusen plus tendusdes acteurs dela cosmétique.Elle offre plusde souplesse,non seulementpar sa capacitéde stockageconsidérable-ment augmen-tée, mais aussipar la nouvelleorganisat ion

de la production donnanttoute sa mesure au systèmeGPAO Sage sur mesure misen place début 2017 dansl’entreprise.

Entre 2011 et 2017, SIMPa doublé son c.a. et réalise80 % de son activité dans lesapplications cosmétiques et20 % dans les pièces indus-trielles, essentiellementcaoutchouc. L’objectif d’AlainBlondel avec cette nouvelleusine est de doubler à nou-veau le c.a. dans les cinq ansà venir : « L’innovation est laclé de notre progression.Nous avons plus de 30 bre-vets en portefeuille. La bros-se à mascara en TPE injectéet son essoreur restent notrecœur de métier, mais noussommes en train de mettreau point d’autres applicateurscosmétiques, pour lemaquillage et les soins duvisage par exemple. » Outreles produits spécifiquesclient, la société possède uncatalogue d’une trentaine debrosses et une dizaine d’esso-reurs standards qui permetde répondre rapidement auxdemandes pour des opéra-tions ponctuelles ou dedémarrer une relation avecun prospect.

SIMP mène égalementdes projets de développe-ment conjoints avec son nou-vel actionnaire HCP qui luiapporte aussi tout son sou-tien et sa connaissance desacteurs chinois et nippons dumaquillage. « Nous expor-tons actuellement plus de70 % de nos productions, engrande majorité en Europe eten Amérique du Nord maisnotre défi dans le futur, c’estl’Asie ! ». Pour servir le mar-

ché nord-américain, la socié-té a ouvert une filiale mexicaine installée àAguascalientes, au nord deGuadalajara. Dirigée par uningénieur français, cetteusine de 1 700 m² qui emploieune dizaine de salariés estdotée d’une presse à injecterle plastique et de 3 pressescaoutchouc principalementdédiée à la production depièces cosmétiques. Ellefournit directement plusieursclients américains et aussicertaines usines mexicaines.Produisant quelques 30 mil-lions de pièces, elle compteaugmenter sa production de30 % en 2018.

Réalisant un c.a. de 360millions de dollars, HCPPackaging est un concepteur,développeur et producteurd’emballages primaires pourle maquillage, les soins pourla peau et les parfums. Sagamme de produits s’étenddes poudriers standards etsur mesure aux kits demaquillage, en passant par lestubes de rouges à lèvres, eye-liners, gloss, capots, etc. Afinde mondialiser son offre dansla cosmétique, HCP a pris lecontrôle en septembre der-nier de l’allemand RusiCosmetic, qui est un spécialis-te des emballages pour lemaquillage. Immédiatementaprès, le groupe a lancé laconstruction d’une extensionde son siège à Bechhofen,près de Nuremberg qui per-mettra d’augmenter de prèsde 60 % la capacité de ce site.

Tout en renforçant lapuissance industrielle et ladiversité des gammes d’em-ballage offertes par HCP, lesdeux filiales SIMP et Rusisont appelées à collaborer audéveloppement de nouvellessolutions complètes pour lemaquillage.

Mais, SIMP a toutefoissouhaité lors de la cessionconserver une large autono-mie au sein du groupe, afinde pouvoir continuer à servirsa clientèle existante sansdevoir lier nécessairement lafourniture de brosses à celled’un pack.

c-ea-é-E-r-s-a-u

àueàsds

Cosmétique

SIMP en marche vers l’Asie

r-sfeCa-y,t

Nouvel actionnaire, nouvelle usine, ce spécialiste français de la productiondes brosses et essoreurs à mascara est désormais en position de fournir tousles acteurs mondiaux de la cosmétique.

La nouvelle usine SIMP de Tigery. Les 14000 m²de terrain environnant donneront toute latituded’extension ultérieure.

L’atelier d’injection plastique dispose de 28 presses tout-électriques, en grande majorité Fanuc Roboshot.

Presses Maplan installées dans la nouvelle usine de Tigery.

SERVICE LECTEUR n° 101

Journal n°76-10_Plastiques Flash n° 76 02/04/18 12:57 Page5

Page 6: Journal n∞76-10 Plastiques Flash n∞ 76 · 21,4 % étant recyclés, 42,2 % valorisés énergé-tiquement et 34,3 % mis en décharge. Ceci traduit sur 10 ans une progression de

6

SOUFFLAGE DE CORPS CREUXFÉVRIER - MARS 2018

Créée en 1998 par AnthonyCléard, passionné d’embal-lages, CAPS s’est dès sesdébuts spécialisée dans l’ex-trusion-soufflage de flaconsen différentes matières plas-tiques mais principalementPEhd. Installée à Villeversure(Ain), l’entreprise poursuitdepuis sa marche en avantavec d’année en année unecroissance à deux chiffres.Elle a ainsi investi ces deuxdernières années plus de 10millions d’euros, plus que sonc.a. annuel, pour améliorer saproductivité, améliorer sesflux et accroître sa capacitéde production. 5 millionsd’euros ont été consacrés àl’extension de ses bâtimentsqui passent de 3 000 à plus de7 800 m². Et près de 6 millionsont été investis dans l’acquisi-tion de machines d’injection-soufflage du constructeurjaponais Aoki (trois au total)et d’extrusion-soufflage duconstructeur allemand Hesta(cinq au total). À cela s’ajou-tent une centrale de distribu-tion centralisée des matièresMoretto alimentant toutes lesmachines, des doseurs pon-déraux Maguire et dessécheurs (tout cela fourni parMartiplast), ainsi que deséquipements de mise sousfilm automatique des flaconsen sortie de moulage, et depalettisation en ligne, etc.Enfin, la société a développéplusieurs ensembles d’ou-tillages pour la production denouveaux standards, qui

seront bientôt les moteurs desa future croissance. La socié-té possède en effet sonpropre bureau d’études avecdeux techniciens CAO tra-vaillant en relation étroiteavec le mouliste maison.

Cet investissement de tailleest à la mesure de la stratégieindustrielle ambitieuse ques’est fixé l’entreprise. Avec sapetite quarantaine de salariés,CAPS s’est dans un premiertemps bâti une solide réputa-tion dans le monde de ladétergence et l'hygiène hospi-talière au point d’en devenirun fournisseur incontour-nable grâce à la qualité de sesproductions, à sa réactivité, àson sens du service et à sacapacité à repenser les flaconsde ses clients. Il a ensuite inté-gré deux machines d’injec-tion-soufflage Aoki SB III 500-150 pour l’agro-alimentaire,notamment pour la réalisationde verres à vin. Capables demouler des flacons et des potsà large ouverture, cesmachines sont destinées auxgrandes séries d’emballagesde moyennes capacités. Ellesacceptent des outillages jus-

qu’à 12 cavités et peuventaussi produire des contenantsà partir de PET 100 % recyclépour un moindre impact envi-ronnemental. Afin de complé-ter ce parc, CAPS a rentrétrois nouvelles Aoki,

des modèlesSB III 250LL-50S, très poly-valents, per-mettant delivrer les mar-chés desmoyens etpetits conte-nants PETpour la cosmé-tique et la para-p h a r m a c i e ,n o t a m m e n tdes Foamers,

mais aussi des piluliers et desflacons compte-gouttes. En plus, CAPS s’est lancédans l’extrusion-soufflage duPETG pour la cosmétiqueavec ses nouvelles machinesHesta, domaine dans lequel ilfait jouer toute sa réactivité etson expertise de moulisteavec sa société-sœur CPMOpour développer tout autantdes standards que des pro-duits sur mesure. Quatremachines Hesta (types 700,420 et 200) sont en coursd’installation pour produiredes petits et moyens flaconsde 30 à 500 ml à paroi épaisseen PETG destinés à la cosmé-tique. En ajoutant cette troi-sième corde à son arc, lasociété entre ainsi dans lecercle très fermé des produc-teurs français d’emballagesGlass Polymer avec pouratouts majeurs sa capacité àconstituer des stocks impor-

tants et à livrer ses clients enjust-in-time. L’extension des bâtiments arendu possible la mise enplace trois ateliers. Le pre-mier est consacré à la déter-gence avec ses dix machinesd’extrusion-soufflage Magicqui ont fait son succès jusqu’àprésent. Le second dédié àl’injection-soufflage de PET etle troisième aux productionsen PETG avec comme équi-pement supplémentaire unefiltration de l’air ambiant pourassurer une propreté maxi-mum des productions.Travaillant 24 h sur 24, 7 jourssur 7, ces ateliers, tous clima-tisés, ont chacun leur person-nel spécifique. Cet outil deproduction est associé à unhall de stockage de près de4 000 m2 en partie doté deracks mobiles d’une capacitéde 3 000 palettes pour uneoptimisation des flux et unservice optimum aux clients. Avec une production annuellede plus de 70 millions de potset flacons, CAPS est en trainde devenir un acteur respec-table dans son métier dont laconsommation s’élève à2 500 t de PEhd, 500 t dePET et quelques centaines det de PETG. Mais, l’entreprisene compte pas s’arrêter en sibon chemin, son objectif estde réaliser un c.a. de 20 mil-lions d’euros dans les cinqans à venir. Dans cette pers-pective, A. Cléard vient dedéposer un nouveau permisde construire pour étendreles bâtiments de 4 800 m² sup-plémentaires.

sans succession familiale, a cédé l’entreprise àYves Brachet, 55 ans, qui a notamment repris en2010, puis cédé en 2014 la société de thermofor-mage et de conditionnement à façon, Satecno,située à Vendôme (Loir-et-Cher).

Basée à Sarcelles (Val d’Oise), Folioplast aréalisé un c.a. de 3 millions d’euros en 2017,emploie une quinzaine de salariés, et transformeune très large gamme de matières plastiquesavec sa petite dizaine de lignes d’extrusion depetits diamètres.

AutomobileRehau grandit en Hongrie…

L’équipementier automobile allemand Rehauva construire une nouvelle unité de production depièces extérieures, pare-chocs notamment, dansla région de Budapest.

D’une superficie de plus de 60 000 m², ellereprésente un investissement de l’ordre de 150millions d’euros. Les travaux devraient durer jus-qu’à la mi-2019. Devant créer plus de 700emplois dans les années à venir, cette nouvelleusine a bénéficié d’une subvention gouverne-mentale de près de 23 millions d’euros.

Très présent en Hongrie, Rehau investit égale-ment sur son site de Győr, dans l’Ouest du pays,pour augmenter sa capacité de production depare-chocs destinés à un des sites Audi procheproduisant les modèles TT et Q7. Le constructeurallemand a également prévu d’implanter sur cemême site un nouveau centre de R&D.

…et Novares au Mexique

Le groupe français Novares (ex-Mecaplast) ainauguré fin février sa 3e unité de productionmexicaine, portant à 5 le nombre d’usines dugroupe au Mexique. Employant près de 1 200salariés, ces sites ont des productions très diver-sifiées allant de façades de commandes radio etclimatisation à des pièces sous-capot, en passantpar des composants de carrosserie et d’habitacle.

La nouvelle usine de Chihuahua, qui utilisedes procédures et outils Smart, va renforcer lescapacités de livraison des usines Ford et aider àdévelopper des programmes pour un nouveauclient, BMW. Elle emploiera à terme environ 275salariés sur un site de 7 900 m². Son c.a. prévi-sionnel est estimé à 23,5 millions de dollars. Ellea nécessité plus de 15 millions d’investissementdont 13 consacrés à l’achat d’équipements, enparticulier 25 presses à injecter Engel.

MédicalAlkorDraka croit au médical

Le groupe brésilien Vulcalux, propriétaire ducalandreur de films et géomembranes en PVCAlkorDraka, basé à Liancourt (Oise), vient d’ac-quérir la société Medical Tubing, installée àBousquet d’Orb (Hérault), et spécialisée dansl’extrusion de tubes médicaux PVC et la produc-tion de compounds PVC (4 000 t/an environ) pourle médical et la pharmacie. Cette activité rebapti-sée AlkorDraka Medical est placée sous la res-ponsabilité de Daniel Bourguignon, précédem-ment directeur de Medical Tubing.

AlkorDraka souhaite ainsi profiter de l’excel-lente connaissance de leur nouveau partenairedans l’industrie médicale (à laquelle il vend destubes souples striés, à bulbes, multi-lumen oucoextrudés, de haute précision) pour développerune activité complémentaire de production defilms et feuilles PVC en salle blanche pour lasanté. Un million d’euros vont être ainsi investis àBousquet d’Orb dans une ligne d’extrusion spé-cialement dédiée. Outre la production de maté-riaux utilisés par Medical Tubing et cette nouvel-le activité de calandrage, l’unité de compoundagea également vocation à commercialiser ses for-mulations médicales auprès d’autres plastur-gistes fournissant le médical.

Envisageant une croissance importante decette activité, d’ici 3 à 5 ans, qui pourrait créer 7 à10 emplois venant s’ajouter aux 14 actuellementsur site, la mairie de Bousquet d’Orb propriétairedes locaux occupés par Medical Tubing a com-mencé à étudier avec l’entreprise les possibilitésd’extension des locaux dans la même zoneindustrielle.

Flexicare contracteavec Phillips-Medisize

Le groupe gallois Flexicare a conclu le rachatauprès du groupe américain Phillips-Medisize(filiale du conglomérat Molex, dépendant lui-mêmedu géant Koch Industries) de sa filiale Medisize BV

Rhône-Alpes-Auvergne

CAPS sur la cosmétique et la parapharmacie

Ce champion du soufflage de flacons pour la détergence investittambour battant pour doubler son c.a. dans les cinq ans à venir.

Les premiers échantillons des nouveaux standards en PETG, commercialisés par CAPS.

Machine d’injection-soufflageAoki 250LL-50S pour laproduction de foamers.

pSTàrvFtsddftu

lepàa1

S

pdPedninpdcmne

Ff12sdffs(

C

Disposant déjà d’uneusine aux États-Unis depuis2001, le groupe jurassienMillet Plastics va investir unedouzaine de millions d’eurosdans un nouveau site de pro-duction disposant de 5 500 m²de locaux à Granby près deMontréal. Opérationnel début2019 avec une vingtaine desalariés, il sera doté pourdémarrer de cinq machinesd’extrusion-soufflage, 3 àroues et 2 linéaires, pour pro-duire de petits flacons de 90 à

300 ml, majoritairement enPEhd.

Familial, Millet PlasticsGroup réalise un c.a. de 70millions d’euros avec 340salariés travaillant sur 9 sitesde production. Il est avanttout un champion de l’extru-sion-soufflage qui fournitprincipalement les secteursde l’agro-alimentaire et de lachimie fine (produits d’en-tretien, phytosanitaires,etc.). Sa branche injection,avec ses deux sites juras-

siens de Pratz et de Meussia,fournit également des sys-tèmes de bouchage adaptésaux conditionnements déve-loppés par son bureau

d’études. Ensoufflage, ilproduit aussibien des fla-cons et bidonsque des boîtespour chocolatsou sucre enpoudre parexemple. Ses

derniers développementsportent sur les petits conte-nants de 10 à 250 ml.

Rhône-Alpes-Auvergne Millet Plastics s’implante au Canada

Quelques réalisations exemplaires du savoir-fairede Millet Plastics Group dans le domaine du petitflaconnage.

Hesta 700 tout électrique avec mise sous filmautomatique des produits et palettisation ensortie de soufflage pour atteindre un tauxminimum de particules, équivalent à l’ISO 8.

SERVICE LECTEUR n° 102

SERVICE LECTEUR n° 103

Journal n°76-10_Plastiques Flash n° 76 02/04/18 12:57 Page6

Page 7: Journal n∞76-10 Plastiques Flash n∞ 76 · 21,4 % étant recyclés, 42,2 % valorisés énergé-tiquement et 34,3 % mis en décharge. Ceci traduit sur 10 ans une progression de

7FÉVRIER - MARS 2018

SOUFFLAGE DE CORPS CREUX

n

ane-r-scààtsi-eri-s.s

a-n-eneeéen

esnc-aàeeesitl-qs-ese

p-

SERVICE LECTEUR n° 4

produisant des dispositifs médicaux destinés autraitement des voies respiratoires en ambulatoire,situations d’urgence et anesthésie et disposantd’usines en Hollande, Allemagne et Italie.

Cette transaction ne concerne par contre pasles activités de conception et production en sous-traitance de Phillips-Medisize, implantées enHollande, Tchéquie et quelques autres pays.

Installé dans plus d’une centaine de pays,Flexicare va bénéficier d’une extension degamme significative, tout en renforçant sa pré-sence commerciale en Europe où Medicize estfortement ancré.

B.Braun investit en Hongrie

Déjà très présent en Hongrie, le groupe alle-mand B. Braun Melsungen a prévu de pratique-ment doubler la capacité de production de sonusine de Gyöngyös (de 17 000 m² de surface)située à 75 km à l’Est de Budapest. Il va investirpour cela près de 100 millions d’euros pour ins-taller une unité de fabrication de kits de perfu-sion. Elle nécessitera l’embauche de plus 400nouveaux salariés pour fonctionner.

En 25 ans de présence, B. Braun a déjà investiprès de 200 millions et créé plus de 1 000 emploisdans cette unité de Gyöngyös qui fabrique plus de800 produits injectés et extrudés différents.

Très enclin à soutenir les investissementsindustriels étrangers sur son sol, le gouverne-ment hongrois a consenti une subvention de prèsde 20 millions d’euros au groupe allemand autitre de cette opération.

Non-tissésBerry investit en Italie

Le fabricant d’emballages souples et rigidesaméricain Berry Global Group a ouvert un nou-veau centre d’excellence à Terno en Italie auterme d’un plan d’investissement de deux ans,d’un montant global de 20 millions d’euros. Dédiéaux produits non-tissés cardés, ce centre a voca-tion à soutenir les capacités de développement,transformation et innovation dans les applicationsliées à la santé et l’hygiène grâce à de nouvellesinstallations optimisant la production de non-tis-sés cardés à propriétés perspirantes. Il a été dotépour cela de nouveaux équipements de bobinageet d’une ligne pilote d’extrusion multicouches.

Cette même activité a bénéficié en Asie del’installation d’une nouvelle ligne d’extrusionReicofil RF5 de 20 000 t/an de capacité fourniepar le constructeur allemand Reifenhäuser.

Extrusion de plaquesSchweiter acquiert Athlone

Le groupe Suisse Schweiter Technologies afinalisé le rachat la société irlandaise AthloneExtrusions, l’un des principaux producteurs euro-péens de feuilles et plaques opaques multi-couches thermoformables. Extrudeur et com-poundeur indépendant disposant d’une capacitétotale de production avoisinant les 30 000 t/an,Athlone exporte dans une quarantaine de pays.

Basé à Horgen, dans la banlieue de Zürich,Schweiter Technologies (1 milliard de CHF dec.a., 4 300 salariés) a pour principale spécialité laproduction de panneaux en matériaux compo-sites et âmes moussées pour la réalisation desandwich, ainsi que des plaques rigides transpa-rentes et translucides pour l’affichage publicitaireet l’architecture.

CompositesSaint-Gobain acquiert Hycomp

Souhaitant se renforcer dans la fourniture depièces très techniques à l’industrie aéronautique,la division Performance Plastics (58 sites, 6500salariés) du groupe français Saint-Gobain a conclul'acquisition du spécialiste américain des compo-sites carbone HyComp. Implanté près deCleveland dans l’Ohio où il emploie 120 salariés,Hycomp développe et produit des pièces compo-sites hautes performances à base de résines ther-moplastiques renforcées fibres de carbone ser-vant par exemple dans la motorisation et les sys-tèmes électriques des avions.

Dans le cadre de la stratégie de diversificationimpulsée depuis quelques années, ce rachat s’ex-plique par une volonté d’étendre l’offre du groupefrançais en matière de pièces résistant aux hautestempératures et à longue durée d’utilisationdemandées par l’aéronautique et un nombre crois-sant d’industries.

Fabricant de préformespour bouteilles PET, laSociété Générale desTechniques (SGT), installéeà Rézé (Loire-Atlantique) arécemment confirmé par lavoix de son présidentFrédéric Mignot son inten-tion de créer un nouveausite de production sur ledomaine industriel Saôneorde Chalon-sur-Saône, unefriche industrielle où setrouvait autrefois une desusines Kodak.

Ce site de 10 000 m² dontle chantier démarrera en maiprochain, devrait commencerà produire au printemps 2019,avec quarante employés, et120 à plus long terme.

Après avoir agrandi plu-sieurs fois son usine de Rézé,la direction de la société adécidé de démarrer cettenouvelle unité pour gagner enflexibilité et réactivité pourservir ses clients situés dansl’Est de la France et certainspays limitrophes. Conçuesavec des objectifs environne-mentaux ambitieux, elle seraéquipée des plus récentes

technologies de production,notamment en matière d’in-jection de préformes bar-rières multi-couches et béné-ficiera de systèmes automati-sés de dernière génération.Elle répondra bien entenduaux meilleures exigences entermes d’hygiène, de qualitéet de sécurité alimentaire.

Entreprise familiale crééeen 1981, SGT propose auxembouteilleurs européens etafricains une gamme de plusde 220 préformes personnali-sables et de six types de bou-chons en PEhd. En s’appuyantsur ses deux autres sites deproduction en Algérie, elleproduit plus de 5.3 milliardsde préformes par an représen-

tant plus de 160 000 t/an dePET transformées.

La filiale SGT Algérie Spaqui possède deux usinesRouïba et Sétif vient de soncôté d’obtenir pour trois ansde l’organisme accréditéProCert la certification FSSC22000. Cette norme de sécuri-té alimentaire atteste de la fia-bilité des procédures misesen œuvre par l’entreprise enmatière d’hygiène, de sécuritéet de traçabilité. SGT Algérierenforce actuellement sescapacités d’injection de bou-chons en PEhd avec le démar-rage d’une nouvelle ligne deproduction dédiée aux appli-cations multi-couches.

Saône-et-Loire SGT investit à Chalon-sur-Saône

Présent dans l’injection depréformes PET et le soufflagede bouteilles depuis 1990PDG Plastiques qui a réaliséen 2017 un c.a. de 46 millionsd’euros et emploie une centai-ne de salariés a fortementinvesti ces dernières annéespour faire face à la demandede marchés en forte croissan-ce comme le conditionne-ment du lait UHT, ou deniches comme les vins blancset rosés.

La firme, dirigée parFrançois Desfretier, fils dufondateur, a engagé plus de12 millions d’euros entre2014 et 2017 pour agrandirses locaux, étendre son parcde presses à injecter, et ren-forcer ses capacités en souf-flage non seulement dansson usine de Malesherbes(Loiret) mais aussi dans un

tout nouveausite de produc-tion de pré-formes à Oranen Algérie. Surce marché trèsexigeant, PDGPlastiques dis-pose ainsi detrois lignescapables dep r o d u i r eannuellement400 millions de préformes etdeux autres lignes devraientêtre mises en services en finde cette année.

En France, pour les laitsUHT, la société poursuit sonpartenariat avec les laiterieset est le fournisseur n°1d’emballages barrière lumiè-re PET bicouche sans oper-cule aluminium. PDGPlastiques a récemment

développé deux nouveauxformats de préformes pourdes bouteilles de 0,5 l et 1,5 lpesant respectivement 17 et38 g. Les recherches portentactuellement sur la réduc-tion à moins de 4 % du tauxcharge minérale et autresadditifs opacifiants afin dediminuer le coût matière etd’atténuer les difficultés durecyclage de ces nouveaux

contenants. De récentesétudes montrent qu'en plusd'être très intéressant entermes de coût et d'impactenvironnemental, le PET esttout à fait apte à conserverdes vins de qualité. Aussi, cemarché est devenu deman-deur de nouvelles formes, denouveaux volumes et de nou-velles structures, multi-couches avec EVOH ou PA,ou PET monocouche avecadditifs pour éviter l’oxyda-tion et les pertes en CO2. Demême, les producteurs desirops sont tout aussidemandeurs de nouvellesformes de bouteilles et debidons en PET, plus légers etpotentiellement plus inno-vants que les conditionne-ments verre ou métal.

Centre-Val de Loire PDG Plastiques innoveet s’implante au Maghreb

SGT propose une gamme deplus de 220 préformes PET.

Le marché des conditionnements PET nécessitedes investissements permanents.

nli

a-sssnrss

e-

SERVICE LECTEUR n° 105

SERVICE LECTEUR n° 104

Journal n°76-10_Plastiques Flash n° 76 02/04/18 12:57 Page7

Page 8: Journal n∞76-10 Plastiques Flash n∞ 76 · 21,4 % étant recyclés, 42,2 % valorisés énergé-tiquement et 34,3 % mis en décharge. Ceci traduit sur 10 ans une progression de

8 FÉVRIER - MARS 2018

SOUFFLAGE DE CORPS CREUX

SERVICE LECTEUR n° 5

H

fs1MœppdnpddGMdaEmI2fmI

ptqamfmainm

H

ettcaet

Le producteur de flacons etbidons plastiques Ozembal, instal-lé à Nœux-les-Mines (Nord), acommencé la commercialisationen France des flacons PET pro-duits chez sa société-sœur polonai-se, PetRing, acquise fin 2015 par samaison-mère le groupe Stard.

Ozembal poursuit ainsi sastratégie de croissance dans lescorps creux de moyenne conte-nance, avec une offre de flaconset bidons en PEhd, de 15 ml à 6 l,et en PET, de 50 ml à 3 l. La socié-té propose également le parachè-

vement et le bouchage avec dessolutions propres, ou des partena-riats avec des spécialistes de cedomaine.

Issue du rachat par Stard de lasociété WGM, installée à ZielonaGora, à environ 200 km au nord-est de Varsovie, PetRing emploieune quarantaine de personnes.Elle est l’un des principaux pro-ducteurs indépendants polonaisde préformes, flacons et pots PET,de 0,5 à 3 l, produits en cyclesfroids. Plutôt orientée petites etmoyennes séries, elle est équipée

de 8 presses à injecter pour la pro-duction de préformes sur desmoules de 4 à 16 empreintes et de8 souffleuses. En complément, legroupe Stard l’a encouragé àinvestir dans l’injection-soufflageen cycle chaud. Plus de deux mil-lions d’euros sont en train d’êtreconsacrés à l’acquisition progres-sive d’un parc de 8 machines duconstructeur japonais Aoki afinde produire des flacons et potsPET de 50 ml à 1 l pour différentsmarchés dont la cosmétique. Lespremières machines ayant étélivrées en 2017, et deux autres enpasse d’être installées cetteannée, PetRing a donc pu com-mencer ses livraisons.

Nouvelle-Aquitaine

SBECM vendu à Serioplast

Installée à Lavardac (Lot-et-Garonne), la Société deBouchages Emballages etConditionnements Modernes(SBECM) vient d’être cédée augroupe italien Serioplast.

Produisant des préformes etbouteilles PET, ainsi que desbouchons, elle appartenait jus-qu’alors à la famille Didouanassociée à son principal client,Nestlé Waters, et était dirigéepar Jean-Luc Didouan. Avec safiliale serbe EKG, elle avait réa-lisé en 2016 un c.a. de plus de14 millions d’euros avec unetrentaine de salariés. Elle dispo-se à Lavardac de conditions deproduction performantes, avecdes ateliers de production depréformes et de bouchagesséparés, entièrement climatiséset placés sous atmosphèrecontrôlée en température,humidité et empoussièrement.

À la suite de son acquisitionau 1er janvier 2018 par le groupeSerioplast, SBECM est désor-mais dirigée par LucianoGiardiello, également présidentde Serioplast France qui exploi-te deux sites à Langeais etMeaux.

Fondé en 1974, Serioplastest devenu un important pro-ducteur international possédant28 usines dans 13 pays. 40 %d’entre elles sont entièrementdédiées à des productions inté-grées pour des clients particu-liers. Le groupe a réalisé un c.a.de 235 millions d’euros en 2017

avec 1 400 employés. Ses pro-ductions en extrusion-soufflage,injection-soufflage cycle chaudavec mono et bi-orientation, etinjection et soufflage de pré-formes PET (moules jusqu’à 96empreintes) couvrent des conte-nances allant de 50 ml à 5 l.

SERVICE LECTEUR n° 106

SERVICE LECTEUR n° 108SERVICE LECTEUR n° 107

Kautex Maschinenbau GmbH · Kautexstr. 54 · 53229 Bonn · Germany www.kautex-group.com

Les machines KBB haute performance sont également disponibles en version pour la production de jerrycans gerbables.

KBB200 et KBB400

IntelliGate modulesPlus d'infos sur www.kautex-group.com

Autriche

Alpla, un géant du soufflage très intégréSpécialiste du soufflage et

producteur de systèmes de bou-chage, Alpla Group fournit tousles secteurs utilisant des embal-lages plastiques en PE, PP, PS,PET et PETG, de petites etmoyennes contenances jusqu’à3 l. L’Europe reste son premiermarché avec plus de 50 % desventes, suivie par les Amériques(33 %), l’Asie (10 %) et l’Afrique(6%). Les produits ménagers, lesproduits d’hygiène et les bois-sons sont ses principaux mar-chés, avec des parts d’activitérespectives de 29, 27 et 25 %. Lesproduits alimentaires ne repré-sentent que 14 % de son c.a. de3.4 milliards d’euros. Les flaconset bouteilles en PE et PP repré-sentent 48 % des ventes, contre25 % pour les préformes et 18 %pour les bouteilles PET. Les bou-chages comptent pour 9 %.

Pour acquérir et développercette position de leader, cettesociété familiale fondée en 1955par Helmuth et Alwin Lehner asu allier innovation technique et

internationalisa-tion précoce(sa premièrefiliale étrangère,en Allemagne aété fondée en1964) complétéeces dernièresannées par unestratégie d’ac-quisition bienmenée. En 1985,elle crée enItalie son pre-mier site de production intégréed’emballages chez un embou-teilleur. Elle a depuis largementétendu ce concept dans le mondeentier, près de 90 de ses sitesétant dédiés in-situ à des produc-tions intégrées. En France, surles six usines du groupe, trois( C h e v i g n y - S a i n t - S a u v e u r,Compiègne et Blois) produisenten propre pour le groupe, et trois(Nemours, Rambouillet etAmiens) sont intégrées aux dis-positifs industriels de grandsacteurs, en l’occurrence, P&G,

L’Oréal et Henkel. En Amériquesdu Sud et Centrale où le grouperéalise 23 % de son c.a., Alplaexploite 19 sites propres et 28sites intégrés travaillant pour descompagnies tierces.

Alpla se distingue aussi parune forte intégration à tousniveaux de ses productions. Legroupe qui s’est lancé en 1985dans la production de bouteilleset flacons PET a par exempleinvesti dès 1990 dans le recyclagede ce matériau. Il dispose désor-mais de trois sites intégrés de

recyclage de PET en Autriche,Pologne et Mexique. Certainsemballages sont produits avecdes taux de rPET allant jusqu’à100 %. La majorité des moules etoutillages sont également conçuset fabriqués en interne. Seuls lesoutillages les plus simples fabri-qués en grandes quantités sontconfiés à un panel de moulistesextérieurs. Mettant en œuvretoutes les technologies de souf-flage usuelles, extrusion et injec-tion-soufflage avec ou sans bi-orientation, injection et soufflagede préformes, Alpla a aussi choiside s’équiper de machines de sapropre conception construitespar la société suisse Soplar. Ellefournit aux usines du groupe laquasi-totalité de leurs souffleusesde préformes, mais égalementdes installations capables de pro-duire des emballages coextru-dés-soufflés jusqu’à 6 couches etdes machines d’injection-souffla-ge avec bi-orientation.

Pour assurer l’interface avecses clients, le groupe dispose de

sept centres techniques répartisdans les principales zones géo-graphiques, ainsi qu’un bureau deconception. Baptisé Studio A, ilest capable de gérer un projet del’idée d’origine à l’emballage finien mettant en œuvre des techno-logies de pointe, modèles vir-tuels, prototypes usinés ou impri-més 3D, et réalité augmentée.

Alpla possède de puissantes capacités dedéveloppement de produits.

Alpla a développé pour lesproduits ménagers un bouchonflip-flop doté d’un doseur précis,plus pratique qu’un bouchon à vis.

Avec un c.a. de 3,4 milliards d’euros en 2017, plus de 19 000 salariés employés sur 176 sites dans 45 pays, ce groupe autrichien est l’un des tout premiers acteurs dans le monde de l’emballage plastique rigide.

Ozembal élargit son offre Hauts-de-France

Journal n°76-10_Plastiques Flash n° 76 02/04/18 12:57 Page8

Page 9: Journal n∞76-10 Plastiques Flash n∞ 76 · 21,4 % étant recyclés, 42,2 % valorisés énergé-tiquement et 34,3 % mis en décharge. Ceci traduit sur 10 ans une progression de

9FÉVRIER - MARS 2018

EXTRUSION DE FILMS

SERVICE LECTEUR n° 6

SERVICE LECTEUR n° 109

SERVICE LECTEUR n° 110

Haute-Loire

Colly & Martin robotise son alimentation matièresExtrudeur et imprimeur de

films et fabricant de sacs etsachets plastiques fondé en1963 par Jean Colly et PierreMartin, Colly & Martin met enœuvre depuis 2016 un importantprogramme d’investissementsparallèlement au renforcementde ses certifications internatio-nales ISO. Après avoir obtenu sapremière certification ISO 9001durant l’année 2001, la sociétédésormais dirigée par FrançoiseGrousson, fille de PierreMartin, a progressivementdéployé sa démarche sur troisaxes, Qualité, Sécurité etEnvironnement. Elle a notam-ment obtenu le labelImprim’Vert en 2008. Depuis2016, elle est triplement certi-fiée, ISO 22 000 (sécurité ali-mentaire), ISO 9001 (qualité) etISO 14001 (environnement).

Ses productions variées com-prennent surtout des films indus-triels, imprimables en flexo jus-qu’en 8 couleurs, pour emballageautomatique des secteurs pri-maires et secondaires, avec uneforte prédominance de l’agroali-mentaire. L’entreprise fournitaussi des sacs et sachets auxindustries cosmétiques et phar-maceutiques. Son outil de pro-

duction a été adapté aux nou-veaux polymères biosourcés etbiodégradables, notamment ceuxutilisés pour les films de routage.

Employant une quarantainede salariés et réalisant un c.a. de12,3 millions d’euros avec 7lignes d’extrusion (complétéespar 6 imprimeuses flexo et 11soudeuses), elle met actuelle-ment en œuvre un programmed’investissement bénéficiantd’une aide de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Après avoir faitconstruire un nouveau bâtiment,Colly & Martin a fait l’acquisitiond’une imprimeuse flexorecto/verso 8 couleurs et d’unenrouleur en continu adapté à laréalisation de bobines de faiblesmétrages. Elle a récemment

passé comman-de de deuxlignes de coex-trusion Macchiqui serontlivrées ausecond semestrede cette année.Sa capacité detransformationdevrait ainsidépasser les6 000 t/an.

L’aide régio-nale a également permis l’instal-lation d’une alimentation centrali-

sée des granulés de matièreslivrée par le constructeur alle-mand Tschritter, distribué enFrance, au même titre queMacchi, par la société parisiennePronix Automation. Cet équipe-ment utilisant deux centrales devide a l’originalité d’être dotéd’un système de changement decircuits robotisé programmé etpiloté par ordinateur. Remplaçantle système manuel convention-nel, la robotisation sécurise etaccélère les changements de pro-duction en évitant toute erreur debranchement dans les circuitsmatières. Limitant le nombre detubes entre les silos de stockageinternes et les machines, ce sys-tème est beaucoup moins encom-brant que les tables matricielleshabituellement utilisées.

L’intervention humaine estégalement réduite, ce qui libèreles opérateurs pour d’autrestâches plus valorisantes. SelonTschritter, ce système robotisépermet d’économiser de 3 à 5%de matières en évitant les pertessouvent occasionnées par demauvaises manipulations lors deschangements de production. Latraçabilité totale des opérationsconstitue un plus indéniable pourl’extrudeur qui peut se prévaloir

d’une assurance qualité auprèsde ses clients.

Constituant une premièreeuropéenne dans le monde del’extrusion - une autre installa-tion de même type fonctionnedéjà en Allemagne mais chez unmouleur par injection, cet équi-pement innovant a motivé la visi-te du président de la régionvenu confirmer le soutien del’Auvergne-Rhône-Alpes auxPME familiales désireuses de sedoter de technologies de pointe.

Le nouveau bâtiment répond aux normes actuellede sécurité et de qualité de production.

L’installation d’alimentationrobotisée en granulé travaille avec deux centrales de vide.

Haute-Loire Leygatech certifié FSSC 22000Le producteur de films mono-

et multi-couches hautementtechniques, gaines et sacs plas-tiques, en particulier destinés auconditionnement des produitsalimentaires, Leygatech a obtenuen octobre dernier la certifica-tion FSSC 22000 pour sa gestion

de la sécurité alimentaire.Installée à Saint-Romain-Lachalm (Haute-Loire) cetteentreprise devient ainsi l’unedes premières de son secteur àrecevoir cette certificationreconnue par le Global FoodSafety Initiative (GFSI) qui

requiert une parfaite maîtrise del’hygiène dans les locaux et lagestion de la chaîne d’approvi-sionnement et d’expédition,vérifiée par un rigoureux systè-me de traçabilité.

Cette certification a nécessitéquatre grands axes de surveillan-

ce. Tout d’abord une maîtrise exi-geante de l’hygiène des locaux,des équipements et du person-nel. Des sas hygiène ont été ins-tallés, ainsi que des centrales detraitement filtrant l’air entrant à98 %. Ensuite, une gestion de lachaîne d’approvisionnement et

d’expédition, avec une sélectionstricte des fournisseurs et presta-taires critiques, augmentée d’uncontrôle systématique d’hygiène.À cela, s’est ajouté un système detraçabilité rigoureux desmatières premières jusqu’auxproduits semi-finis ou finis.

La prévention de la mal-veillance ne peut être mise enœuvre que sur un site de produc-tion entièrement clos avec uncontrôle permanent des entréeset sorties afin d’éviter toute intru-sion. Le personnel a donc étéformé à signaler tout signe demalveillance éventuelle. La certi-fication exige aussi des échangesréguliers d’informations entreles services de la société. Les dif-férents documents attestant laqualité des matières premièressont collectés auprès des fournis-seurs par le service réglementai-re. Puis les documents concer-nant les produits semi-finis oufinis (certificats, attestationsd’absence de substances et attes-tations REACH) sont établis etcommuniqués aux clients pourrépondre à leurs exigences enmatière de sécurité alimentaire.

Présidée par ThierryBonnefoy, Leygatech connaîtdepuis plusieurs années uneforte croissance et a réalisé en2016 un c.a. de près de 62 mil-lions d’euros avec 140 salariés.

o-seeàel-es-unssséne

m-

Figurant parmi les premiers extrudeurs de films installés à Sainte-Sigolène, cette société investit en capacités et qualité de production.

y

La lumière verte prévientl’opérateur que le systèmefonctionne parfaitement.

so-eile

nio-r-i-

Journal n°76-10_Plastiques Flash n° 76 02/04/18 12:57 Page9

Page 10: Journal n∞76-10 Plastiques Flash n∞ 76 · 21,4 % étant recyclés, 42,2 % valorisés énergé-tiquement et 34,3 % mis en décharge. Ceci traduit sur 10 ans une progression de

10 FÉVRIER - MARS 2018

EMPREINTES

cfsEepfdtcsrCmloTr

Ermo : un nouveau départ

C

SERVICE LECTEUR n° 7

Pays de la Loire

Cédée fin décembre 2017par le groupe italien Inglass àune équipe de cadres, le moulis-te Ermo est désormais dirigépar Maurizio DelNevo etBertrand Hugain. Ces dernierssouhaitent redynamiser leurentreprise sur la base de sessavoir-faire reconnus et de sanotoriété acquise depuis plus detrente années. Fidèle à ses spé-cialités que sont la conception etla réalisation de moules pour laproduction de bouchons et decapsules-service ainsi que depièces à paroi mince, soustoutes formes et nombres d’em-preintes pour les marchés de lacosmétique, de la pharmacie etde l’alimentaire, Ermo entendentretenir plus de proximitéavec ses clients et leur assurerplus de réactivité durant toute lavie des moules qu’elle a produit.Cette volonté pouvant mêmealler jusqu’à assurer le recycla-

ge dans ses ateliers desoutillages arrivés en fin de vie.

En termes d’activité, sonobjectif est de renouer avec les20 millions d’euros de c.a. dansles 3 prochaines années en spé-cialisant l’unité de Vire(Calvados) sur les moules multi-

empreintes (jusqu’à96 empreintes) pourbouchons mono-, bi-et même tri-matièreet le site deMarcillé-la-Ville surles moules à paroimince pour bar-quettes et capsulesen injection et injec-tion-compression.En 2017, sa dernièreannée au sein dugroupe Inglass,Ermo a réalisé unc.a. de 14 millionsd’euros, dont 70 % àl’export, avec 120salariés répartis surles 3 sites deMarcil lé- la-V il le,Mayenne et Vire.Outre les 20 % de

c.a. issus de la maintenance d’ou-tillages déjà livrés et de la fourni-ture de pièces de rechange,Ermo a produit en 2017 plus de70 nouveaux moules, comptantplus de 700 empreintes, pour desapplications cosmétiques (35 %du c.a.), pièces à paroi mince(30 %) et articles et dispositifsmédicaux (20 %).

Consacrant chaque annéeprès de 10 % de son c.a. à laR&D, la société compte égale-ment recueillir les fruits de sesrécentes avancées. Elle a ainsimis en route plusieurs chantiers.L’un des plus importants concer-

ne la motorisation électrique detous les mouvements à l’inté-rieur de ses moules (mouve-ments des écluses, refermeturedans le moule des bouchons àcharnière vive, assemblage enautomatique dans l’outillage,etc.). Un autre vise le développe-ment de l’injection-compressionlocalisée permettant de générerdes épaisseurs ultrafines del’ordre de 0,1 à 0,15 mm sur despièces en PP de type bande d’ar-rachage pour bouchon d’huile,capsules pour le café, carte àpuce, etc. Dans l’emballages bar-rière, Ermo poursuit égalementson partenariat avec la firmeaméricaine PTI visant à la miseau point d’emballages offrantune excellente barrière et unrecyclage post-consommationsans difficulté.

Au niveau de l’export, Ermovient de réembaucher un de sesanciens collaborateurs enAmérique du Nord, en la person-ne de Dominic Trottier, quiconnaît très bien le secteur pouravoir également représenté unimportant mouliste allemand. EnAmérique du sud, l’entreprise estsur le point de signer un accordavec un mouliste brésilien, spé-cialiste des moules pour l’embal-

lage, qui assurera la maintenancedes outillages livrés par Ermo.Deux collaborateurs sont parailleurs en phase de recrutement,l’un pour prendre en charge lemarché des pays de langue ger-manique, et l’autre pour dévelop-per les ventes en Russie et sespays satellites.

Les nouveaux dirigeants vontégalement mettre en œuvre unepolitique volontariste d’investis-sement. Dès cette année, Ermova robotiser son îlot de tournageet se doter d’une cellule roboti-sée pour la réalisation desébauches. Une presse à injecterbi-matière de 450 t dédiée auxessais de moules à grand nombred’empreintes rejoindra égale-ment l’un des deux centres d’es-sais, de mise au point et d’indus-trialisation des outillages dontl’entreprise dispose.

Bref, un programme à lamesure des ambitions élevéesdes nouveaux dirigeants.

THERMORÉGULATION

La société SISE emploie désormais 95salariés, à son siège d’Oyonnax, mais aussidans ses deux filiales, américaine et alle-mande. Aidée par un vaste réseau de parte-naires commerciaux, elle développe 4 acti-vités complémentaires, la régulation poursystèmes canaux chauds, la thermorégula-tion par fluides, la supervision de productionet de process et le pilotage séquentiel.

Deux produits sont en phase de lancementmondial. Fruit du savoir-faire en acquisitiondes données et traçabilité en plasturgie, lenouveau système d’acquisition Easy-PSPse distingue par sa compacité et son inter-face simplifiée. Il intègre de nombreusesfonctions : aide à la mise au point d’unprocess, pilotage du point de commutationpar les signaux capteurs outillage, détec-tion d’incomplets par mesure directe ouindirecte de pression dans les empreintes,contrôle et analyse des paramètres prove-nant des machines et périphériques, suivi

d’ indicateursprocess para-métrables parl ’ u t i l i sa teu r.Simple àrégler et à uti-liser, il enre-gistre, alerteen cas de déri-ve, sauvegar-de et analyse

l’ensemble des indicateurs cycle à cycledurant la production. Easy-PSP permetd’évaluer la qualité de chaque pièce pro-duite tout en garantissant une stabilité deproduction.Poursuivant le renouvellement de sagamme de thermorégulateurs à eau, SISElance un nouvel appareil 95 E9-45E (90°C)offrant des puissances de chauffe de 9 à45 kW, avec 4 pompes de 130, 140, 200 et400 l/mn de capacité. Doté de composantsaccessibles et faciles à remplacer, il possè-de un échangeur à plaques ainsi que desrelais statiques montés en standard. Deuxallures de chauffe permettent d’adapter letemps de montée en température, tout enéconomisant l’énergie au quotidien. Toutes

les optionsessentielles etutiles sont disponibles : communi cationm a c h i n e s ,purge outillage,sonde externe,report alarme,d é b i t m è t r e ,r é g u l a t i o npseudo-casca-de, consigneex terne, reco-pie mesure,froid direct, etc.

Sise

Voie Romaine - GroissiatF-01100 OyonnaxTél: +33. (0)4 74 77 34 53

Contact : Thierry Laveix [email protected]

Le thermorégulateur à eau 95 E9-45E peut réguler lesoutillages jusqu’à 90°C.

Le nouvel Easy-PSP : encoreplus compact et plus puissant.

Sise continue sa croissance, avec un c .a. 2107 de 14 millions

d’euros, exporté à 48 %.

PUBLI-INFORMATION

De nouveau indépendant, ce mouliste mayennais se recentre sur les savoir-faire qui ont fait son succès : les outillages multi-empreintes pour les bouchons et les pièces à paroi mince.

INGLASS SE SÉPARE

D’ERMO

Après avoir acquis en juin 2014 lemouliste de Marcillé-la-Ville, le groupeInglass a décidé de s’en séparer et decéder l’entreprise à quatre de ses cadresfin 2017. L’acquisition d’Ermo avait été réaliséedans le cadre d’un développementstratégique du groupe visant à étendreses activités canaux chauds aux moulesmulti-empreintes et accompagner lelancement de son activité démarrée en2010 MultiTech axée sur les outillages àcadences rapides destinés à l’emballage,à la cosmétique et au médical. Le groupe Inglass , qui réalisé en 2017 unc.a. consolidé approchant les 150millions d’euros (hors Ermo) et quiemploie 1 450 salariés dont près de 200dédiés uniquement à la R&D, connaîtactuellement une forte croissance de sonactivité HRS de production de systèmesà canaux chauds, essentiellement pourl’industrie automobile. Elle compte àl’avenir s’y consacrer entièrement, ce quiexplique la décision de se défaire d’Ermo.Dans ce contexte, Inglass s’est donnéune nouvelle gouvernance et estdésormais dirigé par Antonio Bortuzzo.Maurizio Bazzo, fondateur de l’entreprisesous le nom d’Incos, se consacre pour sapart au développement produits et à lastratégie long terme.

Le site de Marcillé-la-Ville (Mayenne), à l’origine du mouliste Ermo.

L’unité de Vire (Calvados) se consacrera bientôt uniquement à la production demoules pour le bouchage.

Moule 36 empreintes pourcapsules de café à paroi fineépaisseur.

Le centre d’essais et de mises au point desoutillages à Marcillé-la-Ville.

SERVICE LECTEUR n° 111

Journal n°76-10_Plastiques Flash n° 76 02/04/18 12:57 Page10

Page 11: Journal n∞76-10 Plastiques Flash n∞ 76 · 21,4 % étant recyclés, 42,2 % valorisés énergé-tiquement et 34,3 % mis en décharge. Ceci traduit sur 10 ans une progression de

Issue d’une activité de fabri-cation de moules pour verreriefondée à la fin des années 70, lasociété COMEP (Cognac MoulesEmballages Plastiques) est crééeen 1998 par Christophe Amarantpour répondre aux besoins enforte croissance de productionde bouteilles en PET. Cette créa-tion s’opère à l’initiative du fabri-cant français de machines desoufflage Sidel, qui domine enco-re le marché à cette époque.Comep travaille donc exclusive-ment pour Sidel jusqu’en 2003,lorsque le rachat par le suédoisTetra-Laval met fin à ce partena-riat. COMEP a donc dû trouver

rapidement denouveaux dé -bouchés com-merciaux et col-laborer avectous lesconstr uc teursprésents sur cemarché. Lasociété quiemploie 62 sala-riés disposed é s o r m a i sd’une base declientèle repré-sentant plus de 900 usines d’em-bouteillage dans le monde. Sonc.a. qui a quadruplé depuis 2003

a atteint les 8 millions d’euros en2017.

Elle conçoit et produit jusqu’à 6 000 moules par an (pourdes volumes de 25 ml à 30 l) adap-tés à toutes les marques demachines de soufflage de pré-formes rotatives produisant desconditionnements PET pour eauxminérales, boissons carbonatées,huiles, produits laitiers, pharma-cie, etc. COMEP propose uneprestation de services complète,conception pièces et moules,fabrication sous délais rapidesdes moules des outillages asso-ciés, prototypage et échantillon-nage. À cela s’ajoutent les essaissur ligne de soufflage du client etl’installation et l’entretien-répara-tion des moules sur site par une

équipe technique experte. Cela,partout dans le monde.

Dotée d’un puissant bureaud’études, COMEP apporte sonapproche industrielle à laconception des bouteilles, avantmême de s’attaquer à la concep-tion et la réalisation du moule.Les projets sont loin d’être stan-dardisés. Selon le poids matièreretenu, le mouliste intervientvolontiers dans l’adaptation dudesign. Même si l’allègementdes bouteilles reste une préoccu-pation dans le conditionnementde produits à faible valeur ajou-tée, des préformes plus lourdessont utilisées dans les gammesPremium. Le prix du PET ayantété bas ces dernières années, lepoids matière n’était plus un cri-tère aussi déterminant. La haus-se des prix actuelle pourraitreplacer cette problématique aupremier plan. Le BE livre aussides études visant l’optimisationdes coûts énergétiques en phasede soufflage.

COMEP met à disposition deses clients ses propres développe-ments brevetés. C’est le cas duFond Basse Pression qui permetde réduire la pression de souffla-ge de 30 à 50 % en induisant deséconomies d’énergie de plusieursdizaines de milliers d’euros sur

un an. Des embouteilleurs équi-pés soufflent ainsi à haute caden-ce à 13,5 bar des bouteilles d’1,5 lpour eau minérale, et à 21 barsdes bouteilles de 2 l pour eauxgazeuses et soft-drinks.

Un autre brevet porte sur leMoule Super Eventé dont le sys-tème d’évents situé entre la bou-teille et la cavité du moule permetd’évacuer l’air plus rapidementavec une pression de soufflageplus basse. Pour que l'air circulede façon homogène des lignesd’éventation sont usinées de partet d’autre du moule. Cette procé-dure de soufflage moins conven-tionnelle améliore la finition de labouteille tout en lui procurant unfond plus résistant et plus léger.

COMEP : au service complet du moule PET

Charentes

SERVICE LECTEUR n° 8

SERVICE LECTEUR n° 113

SERVICE LECTEUR n° 112

L’innovationdans tous les détails.Nous développons pour conférer des avantages à nos clients.Nous n’affirmons pas sans preuves : nos systèmes d’obturation en sont l’illustration. La précision de leur système de guidage d’aiguillespermet de travailler longtemps avec une très faible usure.Le système d’entraînement, qui a été optimisé, assure une ouverture et une fermeture synchrones aux points d’injection.Pour un rendement optimal.

GÜNTHER France SA 6, rue Jules Verne 95320 Saint-Leu la ForêtTél. 01 39 32 03 04 Fax 01 39 32 03 [email protected]

Comep dispose de 6 500 m² de locaux à Cognac.

Plus d’un millier d’outillagesbénéficient du Fond BassePression breveté.

11FÉVRIER - MARS 2018

EMPREINTES

eo.rt,er-p-s

tes-oei-srxe

e-s-s-t

as

Ce pionnier français du moule de soufflage de préformes PET a développé une base de clientèle représentant plus de 900 usines d’embouteillage dans le monde.

Mouliste créée en2012 à Brignais dans leRhône par ÉricRousseau et SylvainSombret, TBMTechnology prolonge lesavoir-faire la sociétéMBP, qui fut l’un despionniers français dumoule de soufflage dansles années 80 et 90.L’entreprise qui emploie15 salariés concentreses activités sur laconception de moulesd’extrusion et injection-soufflage, principalement pourles secteurs du flaconnage(l’emballage plastique pour toussecteurs représente 70 % du c.a.

d’1,5 million d’euros) et despièces techniques (conduitsmono et bi-composants pourl’automobile, l’électroménager,

le matériel agri-cole : 20 % duc.a.). La mainte-nance et laréparation d’ou-tillages existantreprésente prèsde 30 % de l’ac-tivité. Grâce àune équipec o m m e r c i a l erenforcée, l’ex-port représenteenviron la moi-tié du c.a.

Le bureau d’étudespeut prendre en chargedes projets dès leursource, et mener à bienla conception pièces etmoules, en passant parle prototypage et lacréation de moulesd’essai permettant devérifier la conformitéde la pièce finale et demoules pilotes, validantla pièce, le procédé etle temps de cycle.

Chaque machine desoufflage étant spéci-

fique, l’expérience acquise parTBM permet adapter lesmoules alu ou acier à chaquecas et de créer tous lesoutillages annexes nécessairesaux productions, masques dereprise et décarottage, cannesde soufflage, poinçons/filières.L’entreprise a renforcé sescapacités en acquérant uncentre d’usinage UGV 5 axesDMG-MORI DMF260, installédans une extension de locauxde 400 m². Il permet de réaliserdes outillages de grandesdimensions grâce à ses coursesde 2600 x 1100 x 900 mm.

Auvergne-Rhône-Alpes TBM Technology : le fruit de l’expérience

Un atelier propre et clair, bien adapté à la fabrication demoules pour emballages plastiques.

Les moules pour soufflage peuvent avoir une certainecomplexité.

Journal n°76-10_Plastiques Flash n° 76 02/04/18 12:57 Page11

Page 12: Journal n∞76-10 Plastiques Flash n∞ 76 · 21,4 % étant recyclés, 42,2 % valorisés énergé-tiquement et 34,3 % mis en décharge. Ceci traduit sur 10 ans une progression de

12 FÉVRIER - MARS 2018

EMPREINTES

Pour rayonner commerciale-ment dans le monde entier,Matissart respecte des standardsde fabrication élevés et a mis enplace une structure d’aide à laconception capable de satisfairetous les besoins de mise sur lemarché rapide de nouveauxemballages ou pièces techniquesproduits par extrusion-soufflage.Dirigée par Pascal Ode et JulienPapillon qui ont également reprisfin 2016 le mouliste normandSeropa Molds. venant de renoueravec la rentabilité en 2017 lors desa première année d’opération, ilest actuellement en phase d’inves-tissements dans de nouveauxcentres d’usinages de précisionextrême. Matissart Nord implan-té à Labourse dans le Pas-de-Calais réalise un c.a. de l’ordre de5 millions d’euros (dont 75% à l’in-ternational) avec 45 salariés. Laclientèle comprend des grandsgroupes internationaux et desPME intervenant sur tous lesmarchés, cosmétiques, pharma,lessiviel et détergence, alimentai-re, industriel et phytosanitaire.

Dans le domaine des pièces tech-niques, le mouliste créé desoutillages pour soufflage 2D et3D, pour des pièces d’aspect oudes composants automobiles,réservoirs et conduits.

Le BE renforcé recoure à descalculs par éléments finis pourdéterminer les caractéristiquesdes emballages, simuler leur com-portement, avant de passer austade du prototypage, puis à laconception du moule. Les trans-formateurs disposant désormaisd’un parc machines largementélectrifié, le mouliste change la

conception desoutillages pourles adapter auxc i n é m a t i q u e spropres à cemode d’entraîne-ment. Le BE réali-se aussi des déve-l o p p e m e n t sinternes faisantl’objet de dépôtde brevets. C’estle cas d’un systè-me de décarotta-

ge des bidons à poignées garantis-sant que 100 % des carottes soientbien prélevées dans les moules.

Pour plus de lisibilité,Matissart a segmenté son offre

de moules entrois niveauxd’exigences enmatière de ges-tion du refroidis-sement et deséchanges ther-miques. L’offreClassique com-prend desempreintes usi-nées dans lesrègles de l’art,avec des circuitsde refroidissement forés stan-dard. Le niveau Optimisé proposedes circuits de refroidissementusinés en 5 axes au plus près dela forme à mouler afin d’accélérerles transferts de calories.Matissart s’est doté pour celad’un centre UGV 5 axes en conti-nu DMF 260 capable de traiterdes blocs d’acier ou alu de grandetaille (jusqu’à 2 600 x 1 100 x 900mm). Enfin, la nouvelle offre 3DJET COOLING © obtenue en par-tie par fabrication additive(impression 3D) combinée à lamaitrise d’usinages complexes

induit des gains de cadence pou-vant atteindre 30 % et plus tout enpermettant un réduction dras-tique de la consommation d’éner-gie. Le retour sur investissementde ces outillages étant particuliè-rement élevé pour les clients.

Les moules multi-cavités pour courses longues exigentune grande précision d'usinage.

Les pièces techniques sont également un marchéimportant pour Matissart.

La technologie brevetée 3D Jet Cooling induit des gains decadence pouvant atteindre 30 % parrapport à un moule conventionnel.

SERVICE LECTEUR n° 114

SERVICE LECTEUR n° 115

SERVICE LECTEUR n° 116

Matissart : optimisation des échanges thermiquesHauts de France

Lever et transporter desmoules dans un atelier d’injec-tion est une opération plus com-plexe qu’il n’y paraît, et quiinfluence l’économie généraled’une production. Pour faciliter,sécuriser et réduire les temps dechangement d’outils d’injectionou de compression, la sociétéfrançaise Liftmould basée à Saint-Ouen l’Aumône a développé unnouveau système de levagemécanique Liftmould en collabo-ration avec plusieurs plastur-gistes. L’équipementier Faureciaa notamment participé à sa miseau point.

Évitant toute interventionmanuelle, il se fixe directementsur le crochet du pont-roulant, oùil est bloqué en toute sécurité.Des capteurs vérifient le bon arri-mage, confirmé par un voyant

lumineux. Cet ensemble estensuite déplacé par le pont-rou-lant au dessus du moule à trans-porter où il vient s’enclenchersur un plot spécial boulonné surson centre de gravité. La descen-te du Liftmould autour du plot

génère un blocage mécaniqueautomatique, également confir-mé par un voyant lumineux. Lemoule peut alors être soulevé etdéplacé au gré des besoins.

La solution Liftmould com-prend un système de levageunique type MLS 50T (emportmaxi de 50 t), et trois plots delevage adaptés à des poids demoules de 5, 15 et 50 t. Outre sasûreté et sa simplicité d’utilisa-tion, ce dispositif génère égale-ment des économies. Selon lescalculs réalisés par son construc-teur, il raccourcit les temps dechangement manuels d’ou-tillages d’un quart d’heure enmoyenne, ce qui équivaut parexemple à 7,5 h de productiongagnées par jour dans un ateliereffectuant 3 changements demoules sur chacune de ses 10

presses. Il évite aussi de doter lesmoules de coûteux anneaux delevage articulés.

Liftmould est en train de fina-liser la mise en place d’un réseaude distribution mondial.

Liftmould : le levage sûr et productifOutillages

Regroupant 20 associationsnationales représentant plus de8 000 sociétés réalisant plus de 70milliards de dollars de c.a.,l’Association Internationale desmoulistes et usineurs (ISTMA)publie régulièrement un annuairestatistique détaillant notammentles productions mondiales etnationales et les flux d’import-export entre pays et zones géogra-phiques de matrices et outillagesde mise en forme des métaux,moules d’injection et compressionpour plastiques, caoutchoucs et

métaux. L’édition 2017 décrivantgrâce à 900 schémas et tableauxsur 260 pages les chiffres 2016 estdésormais disponible. Il est dispo-nible au format PDF (contact :[email protected]).

Pour ce qui concerne lesmoules pour plastiques et caout-choucs, les chiffres confirmentla prééminence de la Chine (quia produit l’équivalent de 11 M€de moules, et en a exporté pour3,1 milliards). Viennent ensuiteles États-Unis (6,67 M), le Japon(2,66), puis l’Allemagne (2,36)

Le Portugal en a produit pour670 millions (dont 0,58 expor-tés) et la France 560 m€ (avecun faible export). Les principauximportateurs sont les États-Unis(1,65 M€), le Mexique (1 ,31),l’Allemagne (1,06) et la Chine(850 m€). Avec 370 m€ d’im-ports, la France est le seuleautre pays européen à figurerdans le Top 10 des importateursmondiaux.

La production mondiale demoules est passée de 19,7 à 38,4M€ de 2008 à 2016. La France

est 7e producteur, 14e exporta-teur, 10e importateur et 7e mar-ché, avec 700 m€ en 2016, contre900 pour l’Italie et 400 pour laGrande-Bretagne. La productionfrançaise s’est montée à 473 m€en 2014, 584 en 2015 et 563 en2016. L’export de moules àchuté de 10 % entre 2015 et 2016,tandis que les importations quiavaient augmenté de 15 % en2015 (381 m€) ont diminué de3,5 % en 2016.

L’annuaire statistique 2017 de l’ISTMA

Statistiques

dtçlpepcm1dplrdl

a

M

Le système de levage LiftMoulds’arrime directement sur le crochetdu pont-roulant.

Le plus gros plot de levage permetde soulever des outillages pesantjusqu’à 50 t.

SERVICE LECTEUR n° 9

Journal n°76-10_Plastiques Flash n° 76 02/04/18 12:57 Page12

Page 13: Journal n∞76-10 Plastiques Flash n∞ 76 · 21,4 % étant recyclés, 42,2 % valorisés énergé-tiquement et 34,3 % mis en décharge. Ceci traduit sur 10 ans une progression de

13FÉVRIER - MARS 2018

IMPRESSION 3D

u-ns-r-t

è-

SERVICE LECTEUR n° 117

SERVICE LECTEUR n° 10

Premier producteur mondialde films minces pour rubans àtransfert thermique, et n°1 fran-çais de la vente de cartoucheslaser remanufacturées, le grou-pe familial nantais Armor, fondéen 1922, est spécialisé dans laproduction, le recyclage et lacommercialisation de consom-mables d’impression. Employant1 800 salariés dans le monde,dont près de 700 en France, ilpossède 25 sites industriels etlogistiques qui lui ont permis deréaliser un c.a. de 245 millionsd’euros en 2016, à 80 % issu del’export.

Armor a créé ces dernièresannées plusieurs activités orien-

tées vers le développementdurable. C’est le cas des filmscollecteurs de courant En’ Safequi augmentent la durée de viedes batteries d’ordinateurs ou

smartphones, et des films photo-voltaïques de 3e génération Ascasans silicium. Depuis 2 ans, legroupe développe une nouvelleactivité de production de fila-ments pour imprimantes 3Dcommercialisés sous lesmarques OWA 3D et Armor 3D.Il s’est pour cela doté d’un ate-lier de compoundage équipé dedeux extrudeuses, une bi-viscorotative et une monovis, etd’un laboratoire de R&D. Plusde 2 millions d’euros ont aussiété investis dans l’achat d’impri-mantes 3D destinées au dévelop-pement et à la mise au point desfilaments. Cette activité emploiedéjà une dizaine de salariés,

avec d’autres recrutements encours.

La gamme OWA 3D proposedes filaments « écologiques », lesuns produits à partir de PS noirissu des déchets de démantèle-

ment et derecyclage dec a r t o u c h e sd’encres ettoner, et dePS issu depots deyoghourt re -cyclés, lesautres à partirde PLAconventionnelou à résistan-

ce mécanique améliorée. Légeret facilement recyclable, le PSconstitue selon Armor une alter-native pertinente aux ABS etPLA, matériaux les plus utilisésen impression 3D par fusion defil polymère. Il offre en effet demeilleures caractéristiquesmécaniques que le PLA etcontrairement à l’ABS, ne dégageaucun COV lors de sa fusion.

Armor développe aussi desfilaments renforcés fibres de car-bone et kevlar pour les applica-tions de prototypage et fabrica-tion additive industrielles exi-geant de hautes propriétés méca-niques et thermiques. La gammeArmor 3D comprend notammentdes filaments à base ABS, PETG,PEI et PEKK, atteignant pour cer-taines des propriétés de légèretéet de solidité équivalentes à cellesde l’aluminium.

Les gammes OWA et Armor3D vont être étendues à d’autresmatériaux. Le groupe développenotamment avec plusieurs indus-triels un programme sur 3 ansimpliquant le recyclage de nouveaux matériaux (y comprisdu cuir par exemple) issus dechutes de production.

Exemple de ces collabora-tions, Armor s’est impliqué dansune campagne Kickstarter pré-sentée au CES 2018 de LasVegas. Cette campagne associecinq sociétés françaises autourdu Techshop du distributeurLeroy Merlin pour créer l’OWASpeaker, une enceinteBluetooth personnalisableimprimée en 3D à partir de fila-ments en PS. Intégrant des fonc-tionnalités de lumière et deréveil avec simulateur d’aubevia une application dédiée, cetteenceinte comprenant unecloche personnalisable impri-mée 3D en plusieurs couleurs,formes et motifs, est déjà dispo-nible en une cinquantaine demodèles différents.

Armor 3D en plein essorMatériaux Le groupe nantais Armor a lancé une activité de production

de filaments polymères pour imprimantes 3D.

Étape importante de la transformation d'un grandnombre de matériaux plastiques, et essentielle pourcelle des polymères les plus hygroscopiques, PA,ABS, PC, PBT, PMMA, PET notamment, le séchageimpacte directement la qualité finale des pièces pro-duites, mais aussi la rentabilité des installations dufait de sa durée et l'importante consommationd'énergie qu'il génère. Moretto a engagé voici près de 15 ans des dévelop-pements impliquant des calculs de modélisations trèscomplexes qui ont débouché sur le concept deséchage modulaire breveté Eureka Plus.En aval des dessiccateurs X Max qui sont de puissan-tes unités modulaires capables de débiter jusqu'à 20000 m3/h d'air sec pour sécher jusqu'à 12 t/h de dif-férents polymères en leur appli-quant des paramètres de séchagespécifiques, la technologie Eurekarepose sur les trémies OTX oùsont stockés les granulés séchésalimentant les machines de trans-formation. Selon les besoins, uneinstallation Eureka peut associerjusqu'à 10 modules de dessicca-tion X Max à jusqu'à 32 trémiesOTX. La gestion globale est assu-rée par la commande centralisée Flowmatic.Lieu d'échange entre la matière et l'énergie, les tré-mies OTX construites en acier inoxydable, parfaite-ment isolées et anti-chocs, sont elles-aussi issues detechnologies de R&D de pointe pour simuler l'écoule-

ment des flux de matières et d'airsec intervenant au sein de ceséquipements.Plus compactes, dotées d'unlarge tube central, les trémiesOTX améliorent à la fois l'écoule-ment des granulés, sans flux pré-férentiels, et la qualité de séchageà plus basse temérature grâce àune circulation ascendante duflux d'air sec et une température

plus homogène. Moretto revendique grâce à elles descycles de séchage 40 % plus courts, et une efficacitéénergétique jusqu'à 66 % meilleure que celle des tré-mies chauffantes conventionnelles.La gamme OTX 40 comprend des trémies compactesadaptées aux petits et moyens débits de matières,tandis que les OTX 100 offrent des volumes allantjusqu'à 19 200 dm3, avec des températures deséchage pouvant monter jusqu'à 200°C.

Système de séchage des polymères présenté par Morettocomme le plus avancé en termes d'économie d'énergie, dequalité de séchage et de traçabilité avec intégrationIndustrie 4.0, Eureka Plus repose sur quatre compo-sants exclusifs : les dessiccateurs X Max, les trémies OTX,la commande centralisée de débits d'air Flowmatic et lesystème de mesure d’humidité résiduelle Moisture Meter.

Dans les trémies OTX, l’écoulement des granulés s’effectue sans flux pré-

férentiel, et la circulation ascendante de l’air sec améliore le séchage .

Une installation Eureka peut associer jusqu’à 32 trémies OTX.

SÉCHAGE : LA RÉVOLUTION MORETTO

L’INNOVATION OTXTrès compactes, maîtrisant parfai-

tement l’écoulement matière,

les trémies OTX réduisent

le temps et la température

de séchage, le volume d’air sec et

la quantité d’énergie consommée.

Publi-information

Pour mieux comprendre les apports de la technologie Eureka Plus, découvrez l’animation numérique sur notre site

www.martiplast.com Menus : Savoir-faire - Dessiccation - Eureka

ZA, 121 rue des Lavours F-01100 Martignat Tél: +33. (0)4 74 81 73 20 Contact : Hervé Carlod - [email protected] - www.martiplast.com

Les filaments OWA 3D sont produitsà partir de différents types de PSrecyclés.

La gamme Armor 3D propose desfilaments en polymères techniques,renforcés ou non.

Développée suite à une campagne Kickstarter, l’enceinteBluetooth OWA Speaker est commercialisée avec l’aide du distributeur Leroy Merlin.

n° 9

Journal n°76-10_Plastiques Flash n° 76 02/04/18 12:57 Page13

Page 14: Journal n∞76-10 Plastiques Flash n∞ 76 · 21,4 % étant recyclés, 42,2 % valorisés énergé-tiquement et 34,3 % mis en décharge. Ceci traduit sur 10 ans une progression de

14 FÉVRIER - MARS 2018

MATIÈRES

Suite de la page 1Rappelé en 2016 après

l’éviction du CEO BernardRzepka, Joseph Gingo,72 ans, l’emblématique diri-geant du groupe qui avaitdéfini la stratégie de croissan-ce externe à tout va suivie parle groupe dans les années2000 (une bonne dizaine d’ac-quisitions dont les sociétésElian, Soreco, Ico Polymerset Jackdaw), a trouvé unesituation financière trèsdégradée. Encore peu endet-tée lorsqu’il avait pris saretraite en 2014, l’entreprisetraînait à son retour auxaffaires une dette de plus d’unmilliard de dollars, principale-ment liée à l’acquisition catas-trophique du compoundeurde matières plastiques recy-clées Citadel Plastics en 2015.

Cette transaction de 800millions de dollars, supérieu-re à la somme des rachatsopérés entre 2008 et 2014, aété en effet la plus importan-te jamais réalisée parA.Schulman. Pour acquérirce groupe dont le c.a. s’éle-vait à 550 millions de dollarsgénérés par 21 sites, dont 17aux États-Unis, la firmed’Akron a déboursé unesomme équivalente à 11 foisl’EBITDA, avant de constaterde graves problèmes de dis-fonctionnement, de qualitédans les productions, etmême de libertés prises avec

les cahiers des charges decertains grands clients, etsurtout l’incapacité de cegroupe à tenir les objectifs dechiffre d’affaires et de renta-bilité prévus lors du rachat.

Fortement impliquéedans la commercialisationde compounds à base deplastiques recyclés, CitadelPlastics a en effet perdu,entre 2015 et 2016, une partimportante de sa compétiti-vité et de ses revenus en rai-son du prix peu élevé desmatières plastiques vierges àl’époque. Il est étonnant quedes dirigeants ayant 25 ansde carrière dans la filièren’aient pas pris en compte cefait bien connu des profes-sionnels que la rentabilitédes activités de recyclage estparticulièrement erratiqueet fluctue en fonction du prixdes matières vierges. Legroupe a quoi qu’il en soitdécidé d’entamer des pour-suites contre les précédentspropriétaires et dirigeants

de CitadelPlastics. Unprocès long etcoûteux est encours, etA.Schulman adû provision-ner plus de 400millions de dol-lars de chargesdans sescomptes 2016.

A son retour aux com-mandes, J. Gingo n’a pu queconstater la faible capacitéde rebond de son entrepri-se. Des audits ont été com-mandés afin d’étudier lasituation et l’avenir des dif-férentes activités du groupe.Céder la distribution en neconservant que la produc-tion de mélanges-maîtres(46 % du c.a. en 2017) et lecompoundage (6 %) a étéenvisagé. La fermeture dessites les moins rentables aaussi été examinée. Mais lescoûts de licenciement dessalariés ont été jugés horsde portée pour un groupedéjà très endetté. Seule unesoixantaine de cadres inter-médiaires a été licenciée fin2016, dont plus de 40 endehors des États-Unis, prin-cipalement en Europe.

D’où finalement, l’accep-tation prévisible des action-naires (qui pourraient rece-voir ultérieurement unbonus si A.Schulman obtient

les dédommagements qu’ildemande dans le procèsCitadel) dans les semaines àvenir de la cession à LBI.Elle pourrait devenir effecti-ve au second semestre 2018.

Côté LBI, on se réjouit decréer un ensemble puissant(plus de 70 sites disposant deprès de 2,5 millions de t decapacité de production cumu-lée) servant des marchéscomplémentaires et de deve-nir partie prenante dans l’ac-cord passé entre A.Schulmanet Natpet. La division com-poundage PP de LBI fournitprincipalement l’automobile,tandis qu’A.Schulman a uneclientèle plus diversifiée avecdes positions dans l’emballa-ge (25 % du c.a.), les électro-techniques et le bâtiment,notamment dans la zoneEurope/Afrique/ MoyenOrient qui a représenté en2017 presque 50 % des ventesdu groupe.

Reste en suspend le deve-nir de l’activité de distribution.En matière de polyoléfines,A.Schulman coopère notam-ment depuis de nombreusesannées avec ExxonMobil etTotal. LyondellBasell travailleavec d’autres distributeursselon les pays et zones géo-graphiques. Changer tout celarisque d’être compliqué… etcoûteux.

PVCBenvic Europe cédé

Propriétaire et copropriétaire de Resinoplast(filiale de Kem One Innovative Vinyls) et BenvicEurope, deux sociétés françaises produisant descompounds PVC souples et rigides, le fonds d’in-vestissement OpenGate Capital vient de cédercette dernière au fonds Investindustrial apparte-nant au financier italien Andrea Bonomi. À la têtede plus de 3 milliards d’actifs divers, cet hommed’affaires s’est notamment fait connaître enFrance en 2014 lors d’une longue tentative, fina-lement avortée, de prise de contrôle du ClubMéditerranée.

Acquise en 2014, à la suite de la cession parSolvay de ses activités liées au PVC, Benvic, estavec ses quelque 140 000 t/an de capacitéscumulées, l’un des principaux compoundeurseuropéens de PVC rigides et souples. Outre sonsiège de Chevigny-Saint-Sauveur près de Dijon, ildispose de deux unités de production en Italie etEspagne. En 2016, le c.a. consolidé a approchéles 170 millions d’euros générés par la vente decompounds en poudres et granulés destinés aubâtiment, à plus de 50 %, à l’automobile, la câble-rie, l’emballage, et le transport des fluides.

POMCelanese accroît ses capacités

Le chimiste américain Celanese a démarréune nouvelle unité de production de polyacétalde 50 000 t/an de capacité installée au sein depôle industriel de Jubail, en Arabie Saoudite.Cette création s’inscrit dans le cadre du dévelop-pement d’activités de la coentreprise Ibn Sinacréé en 1981 et exploitée par Sabic et CET, elle-même coentreprise unissant à 50/50 Celanese etle fournisseur d’électricité américain DukeEnergy. Cette unité fournit différents grades decopolymères POM Hostaform et Celcon à partirde méthanol produit en interne par Ibn Sina.

CompositesLubrizol renforce ses TPU

La société américaine Lubrizol (6,5 milliards dedollars de c.a. avec 8 300 salariés), l’un des princi-paux spécialistes mondiaux des polyuréthanesthermoplastiques (TPU), également producteur delubrifiants, d’adhésifs, mastics et PVC surchlorés, adécidé d’investir 80 millions de dollars dans l’ex-tension de ses capacités de production etrecherche dans le domaine des TPU. Plusieurssites implantés en Amérique du Nord, Europe etAsie produisant les gammes de produits Estane,Pearlthane et Pearlbond en bénéficieront.

Le site chinois de Songjiang a par exemplereçu une nouvelle ligne de compoundage et plu-sieurs installations d’extrusion. Il s’agit-là de la 4eextension réalisée sur ce site depuis son démar-rage au début des années 2000.

En Europe, des investissements vont êtreconsacrés à l’extension des capacités de produc-tion d’élastomères, de résines aliphatiques et d’ad-hésifs. La société espagnole Merquinsa intégrée augroupe en 2011 sera l’une des bénéficiaires, dansla continuité de la rénovation de ses laboratoires deR&D en 2016. D’autres travaux sont d’ores et déjàprogrammés pour l’année 2019.

TPEKraiburg investit

Le compoundeur allemand Kraiburg TPEvient de démarrer une nouvelle ligne de produc-tion d’élastomères thermoplastiques installéedans son siège social et site principal deWaldkraiburg en Haute-Bavière. Elle porte lacapacité de production totale de ce groupe à plusde 55 000 t/an. Ce site avait auparavant bénéficiéde plusieurs investissements significatifs enéquipements de production et de R&D.

Pour répondre à sa clientèle très diversifiée,automobile, industrie, produits de consommationet médical notamment, Kraiburg TPE a aussiinvesti ces dernières années dans de nouvelleslignes de compoundage sur ses sites de Bufordaux États-Unis et de Kuala Lumpur en Malaisie.

BiopolymèresSynvina pousse son PEF

La société hollandaise Synvina a décidé deprolonger de deux à trois ans la phase pilote de

Fusions-acquisitions

Bourse

La fin d’un compoundeur-distributeur

Sabic s’invite chez Clariant

R

Plombé par une dette de plus d’un milliard de dollars, en panne de stratégie,sans avenir, le groupe A.Schulman devrait prochainement se fondre dans lepétrochimiste américain LyondellBasell Industries.

Après avoir contraint enoctobre dernier les groupesClariant et Huntsman à renon-cer à leur projet de fusion, lehedge fund White Tale (unis-sant deux fonds spéculatifs,Corves et 40North) a induitune forte modification de lastructure capitalistique deClariant en cédant sans pré-avis en janvier 2018 les 27,99 %de parts sociales (évaluées àprès de 2,4 milliards de dol-lars) qu’il détenait.L’acquéreur est Sabic, 4e grou-pe chimique mondial et grand

intervenant dans les secteursdes plastiques techniques etde commodité. Cette décisionde retrait découle du refusdes dirigeants du groupe suis-se à céder aux changementsde stratégie souhaités parWhite Tale et de lui concédertrois sièges à son conseil d'ad-ministration.

Cette prise de participa-tion s’inscrit dans le pro-gramme d’acquisitions quin-quennal annoncé à l’automnedernier par les dirigeants deSabic. Le groupe saoudien

dirigé par Youssef elBenyan s’est déclaré prêt àdébourser de 3 à 10 milliardsde dollars selon les opportu-nités. Il a par contre préciséqu’il ne souhaitait pas (pourl’instant) lancer d’OPA pours’emparer de Clariant (plusde 17 000 salariés, pour unc.a. équivalent à 6,2 milliardsde dollars) dont il est devenule premier actionnaire. Lesanalystes internationauxpensent que Sabic rachèterafinalement un jour ou l’autrele groupe suisse. Sur le plan

boursier, après un maximumà plus de 29 Francs Suissesle 19 janvier dernier lors dela cession des parts de WhiteTale, le cours de l’actionClariant à Zürich fluctue finfévrier aux alentours de23 FS, ce qui montre que per-sonne n’envisage dans l’im-médiat un rachat complet parSabic de ce fleuron de la chi-mie de spécialité qui réaliseun c.a. consolidé équivalent àprès de 5,5 milliards d’euros.

Distribution Krahn Chemie acquiert MemolexL’entreprise allemande

Krahn Chemie, distributeurde produits chimiques despécialité, et par ailleurssociété-sœur, au sein de lafondation Otto Krahn KG, ducompoundeur et distributeurde polymères Albis Plastic, aconclu l’acquisition de lasociété française Memolex etde ses activités de distribu-tion d’additifs pour le PVC(produits Hebron, LG Chem,

Undesa, notamment) crééesen 1992.

Cet achat va permettrela création de la sociétéKrahn France sur le siteMemolex de Milly-la-Forêtprès de Fontainebleau.Les employés de Memolexconserveront leurs attribu-tions dans la nouvelle struc-ture, renforcés par deuxpersonnes venant de chezAlbis Plastique France qui

apporteront à la nouvellestructure le portefeuillede spécialités chimiquesdéjà commercialisées dansl’Hexagone.

Par contre, la filiale fran-çaise du compoundeur israé-lien Polyram hébergée parMemolex depuis 2008devrait déménager dans denouveaux locaux d’iciquelques mois. Active enFrance et au Benelux, elle

génère un c.a. d’environ1,5 million d’euros.

Employant 160 salariés,Krahn Chemie qui connaîtune forte croissance depuisplusieurs années a réalisé unc.a. de 220 millions d’eurosen 2016 via ses filiales etreprésentations commer-ciales dans sept pays euro-péens dont la France.

AmctdpeàdlylalidpcCmmbP

LTàgcpptCcTdt

C

LadfacLvadCcRdtpGcdr

T

SERVICE LECTEUR n° 118

SERVICE LECTEUR n° 120

SERVICE LECTEUR n° 119

Ce panneau de portes de poids lourd Ivecoest moulé en compound PP Softell.

Journal n°76-10_Plastiques Flash n° 76 02/04/18 12:57 Page14

Page 15: Journal n∞76-10 Plastiques Flash n∞ 76 · 21,4 % étant recyclés, 42,2 % valorisés énergé-tiquement et 34,3 % mis en décharge. Ceci traduit sur 10 ans une progression de

15FÉVRIER - MARS 2018

MATIÈRES

SERVICE LECTEUR n° 11

ilsàI.i-8. etee

u-s

e-c-n

m-t

e,eca-o-t,enns

e-n.s,

m-stes

o-at

développement de son unité de production deFDCA (acide furandicarboxylique) installée àAnvers en Belgique afin d’optimiser ses procédésavant de lancer une production vraiment indus-trielle à l’horizon 2023-2024. Synvina est l’un despartenaires avec Avantium et BASF d’un vasteprojet qui vise à mettre sur le marché le nouveaubiopolymère PEF (polyéthylènefuroate, dont leFDCA est le principal précurseur) qui devraitconstituer un redoutable concurrent au PET bou-teille car offrant de meilleures propriétés bar-rières et environnementales.

Si tout va bien, le site Synvina d’Anversdeviendra le premier capable de produire duFDCA en quantité industrielle.

Carbios clôt Thanaplast

La startup française Carbios a clôt avec suc-cès la cinquième et dernière étape clé du projetThanaplast visant au développement de plu-sieurs technologies clés de biorecyclage de dif-férents polymères. Bénéficiant du soutien departenaires académiques et industriels de pre-mier plan (INRA, TWB, INSA de Toulouse -LISBP/Critt-Bioindustries-, CNRS, Université dePoitiers, Limagrain Céréales Ingrédients, le pro-ducteur de films plastiques Barbier et la sociétéDeinove), Thanaplasta mobilisé près de 60 cher-cheurs depuis son démarrage en 2012. Il repré-sente un budget global de 22 millions d’euros,dont 15 portés directement par Carbios et 9 parBpifrance.

Carbios a démontré au travers de ce projetsa capacité à faire émerger deux voies de valori-sation pour la fin de vie des plastiques : la bio-dégradation pour les plastiques à base de PLA etla synthèse d’oligomères de PET à partir d’acidetéréphtalique biorecyclé permettant de produiredu PET vierge à partir de bouteilles usagéeshydrolysées par voie enzymatique. Des enzymestrès spécifiques ont été découvertes et optimi-sées pour permettre leur introduction à trèshaute température au sein d’un plastique etaméliorer leur pouvoir catalytique. Parallèlement,Carbios a poursuivi l’industrialisation de son pro-cédé de biodégradation au sein de la coentrepri-se Carbiolice, créée en 2016 avec LimagrainCéréales Ingrédients et le fonds SPI deBpifrance.

Polymères techniquesAsahi Kasei croit en l’Europe

Le groupe japonais Asahi Kasei investit forte-ment en Europe. Après avoir créé une filiale AsahiKasei Europe GmbH en avril 2016, puis avoirouvert un centre de R&D sur le ChemPark deDormagen en octobre 2017, le groupe chimique ainstallé en décembre dernier à Düsseldorf uncentre de démonstration et exposition destiné àmontrer différents produits et technologies appli-quées à l’automobile, la médecine et la santé, lesénergies renouvelables et les nouveaux textilestechniques à base de microfibres polymères.Présentant des pièces, des infographies, desécrans tactiles interactifs, des vidéos, AsahiKasei Europe veut informer le public le plus largeses développements récents.

L’automobile y est très présente avec 27applications intéressant les systèmes intelli-gents, les pièces intérieures et extérieures, lessystèmes de batteries ; basés sur les poly-mères techniques et hautes performancescomme les PPE modifiés Xyron, compoundsThermylene, PA 6 et 66 Leona et POM homo etcopo Tenac. Le concept-car électrique Akxydéveloppé avec la société britannique GLM estégalement exposé.

TPERepsol lance des TPO

Le groupe pétrolier espagnol Repsol vientd’ajouter des copolymères oléfiniques à hautetenue aux chocs (TPO) à son portefeuille de poly-propylènes. Commercialisés sous la marqueImpactO, ils sont les premiers polymères de cetype à être produits dans la péninsule ibérique. Ilssont plus particulièrement destinés à des appli-cations de pièces techniques et automobiles,ainsi qu’à servir de base à des compounds àrésistance aux chocs améliorée. Lors d’uneconférence de presse tenue à Madrid, les respon-sables de cette activité ont également indiquéqu’ils travaillaient au développement d’autresgrades conservant une forte résistance auxchocs à basse température, cela pour des appli-cations de pièces intérieures automobiles, pan-neaux de portes, tableaux de bord, mais aussihors automobile, pour des caddys de supermar-chés, ou des valises par exemple.

Recyclage Le PETG change de classe en Californie

mseenner-

m-ri-eàs.

n

s,tsnst

r-o-

Après des années de polé-miques, l’Association améri-caine des recycleurs de plas-tiques (APR), soutenue parde nombreux groupementsprofessionnels de l’emballageet des boissons, est parvenueà faire déclassifier dans l’étatde Californie le PETG (copo-lymère de polyester téréphta-late modifié au glycol) de laliste des codes de recyclagedes polymères afin qu’il neperturbe plus les flux de PETconventionnel.Ce matériau n’existant pas aumoment où la codification desmatières plastiques a été éta-blie, les transformateurs dePETG l’on affublé du code

« 1 », celui du PET, à la foispar commodité, et souci éco-nomique. La Californie impo-se en effet aux producteursde boissons et autres produitsconditionnés une taxe paremballage bien plus faible(0,00035 $ contre 0,07058 $)aux matériaux classés « 1 »,qu’à ceux classés « 7 », nou-velle codification désormaisimposée au PETG.L’ajout de glycol dans sa for-mulation permet d’obtenir desemballages plus résistantsdotés de meilleures proprié-tés optiques, visuelles et hap-tiques. Mais du fait de son uti-lisation croissante, les recy-cleurs californiens ont com-

mencé à se plaindre, accusantce matériau de perturber leurprocess de recyclage, notam-ment du fait de son point defusion bien inférieur à celui duPET conventionnel. Le PETGdevient collant à un niveau detempérature où le PET n’a pascommencé à fondre.Les opposants à ce change-ment, le chimiste Eastman(spécialiste du PETG et descopolyesters), ainsi que cer-tains plasturgistes, criti-quent la création d’undouble standard et arguentque des solutions de trioptique efficaces existent,mais que certains recycleursn’ont pas voulu investir pour

les acquérir. Ils pointent éga-lement le fait que le PETGne représente qu’à peine 2 %du flux de PET recyclé.L’ATSM, responsable de lacodification internationaledes matériaux refuse pour sapart de modifier ses normes.Autre conséquences en cas-cade, les producteurs d’em-ballages vont devoir modi-fier leurs moules pour chan-ger de code et quid desemballages envoyés hors deCalifornie, dans d’autresétats américains qui n’ontpas pris de décision concer-nant cette problématique ?

Le compoundeur américainTeknor Apex vient de mettreà disposition de nouveauxgrades de TPE Medalistconçus pour les sacs etpoches médicaux devant sup-porter de basses tempéra-tures de stockage.Concurrents directs du PVC,ces grades offrent selonTeknor Apex une meilleuredureté à très basse tempéra-ture tout en offrant d’intéres-

santes possibilités de réduc-tion d’épaisseurs de films. Ces compounds Medalist ontune densité 30 % inférieure àcelle du PVC, tout en offrantune dureté bien supérieure àbasse température. Ils nedeviennent cassants qu’à660°C, contre -40°C pour lePVC. Cette dernière propriétédonne la possibilité de réduireles épaisseurs des produitsstandards, ou de remplacer

des structures multicouchespar du monocouche. Leurspropriétés de résistance à l’éti-rement et au déchirementsont identiques à celles duPVC, mais ils offrent unemeilleure barrière à l’humidi-té. En résumé, ces com-pounds ont beaucoup d’argu-ments techniques et écono-miques pour les fabricants desacs et poches médicaux ser-vant à conditionner des pro-

duits stockés à basse tempé-ratures Teknor Apex possède10 sites de production de com-pounds thermoplastiques etTPE aux États-Unis, deux enAsie, et deux en Europe, enBelgique et Allemagne. Lescompounds Medalist sontproduits aux États-Unis et àSingapour, deux sites certifiésISO 13485.

Composites Quand le carbone vaut de l’or !La consolidation qui sévitactuellement dans le secteurdes composites hautes per-formances aéronautiques etautomobiles devient-ellecompulsive ? Le chimiste japonais Torayvient d’annoncer qu’il vaacquérir pour 930 millionsd’euros la division AdvancedComposites (TCAC) duconglomérat hollandais deRoyale TenCate, spécialistedes matériaux et des textilestechniques, repris en 2016par le fonds d’investissementGilde. Ce groupe réalise unc.a. d’environ 1,2 milliardd’euros, emploie 3 550 sala-riés et est présent dans la

protection des personnes, lesactivités de défense, la mobi-lité, la gestion de l’eau, et lessports et loisirs. Sa branchecomposite TCAC ne génèrequ’un c.a. de 197 millionsd’euros avec 750 salariés enEurope, Amérique du Nord

et Asie, maisest un fournis-seur reconnunon seulementde l’industrieaéronautiquemais aussi del’automobile,des industriesavancées etdes énergiesnouvelles avec

ses composites avancés, sescompounds et systèmes ther-moplastiques et thermodur-cissables. Pour sa part, Toray qui réali-se un c.a. de 15,2 milliardsd'euros et possède environ33 % de parts du marché des

fibres de carbone, expliquece coûteux rachat de TCACpar sa volonté d’accéder àses marchés avals et derépondre en direct à lademande des constructeursaéronautiques et automo-biles contraints à des allége-ment drastiques nécessitantun recours de plus en plusgénéralisé à des compositesrenforcés f.c. Pour être àmême de livrer ces marchés,Toray avait déjà fait l’acquisi-tion en 2013 pour 584 mil-lions de dollars de la firmeaméricaine productrice defibres Zoltek.

TPE Les Medalist face au PVC

SERVICE LECTEUR n° 121

SERVICE LECTEUR n° 122

SERVICE LECTEUR n° 123

TenCate fournit des pré-imprégnés à hautesperformances.

Journal n°76-10_Plastiques Flash n° 76 02/04/18 12:57 Page15

Page 16: Journal n∞76-10 Plastiques Flash n∞ 76 · 21,4 % étant recyclés, 42,2 % valorisés énergé-tiquement et 34,3 % mis en décharge. Ceci traduit sur 10 ans une progression de

tCABuudtctacn

Acmaude

mltpmlcLqtdntdplcnpmsidsrmslvgpdr

p

A

mtsbmplmapddea

B

1616 FÉVRIER - MARS 2018

MATIÈRES

SERVICE LECTEUR n° 12

Polymères techniques Des polymères quiaiment l’eau chaude

Pour répondre aux exi-gences de transparence de plusen plus poussées dans les sec-teurs de l’emballage des pro-duits cosmétiques, alimen-taires, ménagers et des biensde consommation, le chimistecoréen SK Chemicals a déve-loppé une gamme améliorée depolytéréphtalate d’éthylène gly-colisé (PETG) Ecozen pour lemoulage par injection et l’extru-sion de films. Outre une trans-parence supérieure, ces nou-veaux grades font preuve d’unerésistance à la chaleur et auxproduits chimiques encoreaméliorée. Partiellement bio-sourcés, les Ecozen rencon-trent un excellent succès com-mercial un peu partout dans lemonde.

En Europe, SK Chemicalscollabore avec le distributeurallemand Velox qui commercia-lise les Ecozen depuis plusieurs années. FrançoisMinec , le d.g. de Velox insistesur l’excellent potentiel desnouveaux grades du fait leurcapacité d’imitation parfaitesdu cristal ou du verre.

« En outre, l’Ecozen consti-tue une solution écologique,car il contient une quantitémodérée de biomasse tout enétant exempt de bisphénol A.Les autres avantages de cematériau sont sa facilité d’appli-cation, son efficacité énergé-tique, sa résistance aux chocs,la possibilité d’y imprimer desmotifs et ses excellentes capaci-tés de recyclage.

Copolyesters

Des Ecozenencore plustransparents

Impression 3D

Mitsubishiinvestit

Les nouveaux copolyesters Ecozensont destinés à remplacer le verredans les secteurs des produitscosmétiques et de l’emballage.

La nouvelle gamme Ecozen offreune transparence élevée et desperformances optimales.

SERVICE LECTEUR n° 125 SERVICE LECTEUR n° 126

SERVICE LECTEUR n° 124

Production d’emballage

BLOWLINERMACHINES D’INJECTION-SOUFFLAGE AVEC BI-ORIENTATION

Filiale du groupe Brückner, MOULD & MATIC propose une gammede 3 machines linéaires adaptées à l’injection-soufflage avec bi-orientation de flacons et bouteilles PET à cols étroits ou larges,rond ou non, éventuellement dotés d’une poignée intégrée.

BLOWLINER Small : productions de 750 000 à 3 millions de pièces/an - capacité de plastification jusqu’à 500 g de PETBLOWLINER Medium : productions de 3 à 20 millions de pièces/an - capacité de plastification jusqu’à 800 g de PETBLOWLINER Large : productions de 10 à 30 millions de pièces/an - capacité de plastification jusqu’à 3 000 g de PET

Production flexible sur 1 à 4 rangées selon les besoins

KIEFEL FRANCE 16, rue de Pontault - 77680 Roissy-en-Brie - Tél. +33 (0)1 60 29 40 32 - [email protected]

www.mouldandmatic.com

Hauteur maxi des flacons et bouteilles :300 mm

Diamètres de colsjusqu’à 70 mm

Cols ronds ou non

Le compoundeur allemandAkro-Plastic, filiale du groupede distribution KD Feddersen,a étendue son offre en maté-riaux techniques destinés aumoulage de pièces et compo-sants entrant au contact del’eau chaude. Ces développe-ments portent sur deux typesde compounds qui répondentaux spécifications exigées enAllemagne pour le contact avecl’eau potable (KTW) et lesnormes W270 concernant lamigration de substances chi-miques et le développementde micro-organismes dansl’eau établies par l’associationallemande du gaz et de l’eauDVGW.

L’Akromid T5 est un PPAqui a une température de tran-sition vitreuse d’environ 130°Cet peut être exposé sans problè-me à des contraintes ther-miques bien plus élevées. Lescompounds PPA ont une faiblereprise d’humidité ce qui lesindique tout particulièrementpour produire des pièces subis-sant des contraintes méca-niques élevées dans les circuitsde distribution d’eau chaude oufroide et les applications ali-mentaires.

L’Akrotec PK-VM est poursa part un compound polykéto-ne aliphatique à bas poids molé-culaire, qui possède une excel-lente fluidité, source de cycles

d’injection rapides, notammentdans les pièces plastiques àparoi épaisse. Il offre aussi unetrès haute résistance chimiqueet à l’hydrolyse.

Les tests de compatibilitéavec les normes ont été effec-tués sur tous les grades dispo-nibles, qui vont pour les deuxmatériaux de formulations nonrenforcées à des renforcés 50 %f.v., disponibles en noir et natu-rel. Tous ces produits sonthomologués FDA et répondentà la Directive européenne10/2011. D’autres certifica-tions, ACS, WRAS, NSF61, sonten cours d’obtention.

Le groupe japonaisMitsubishi Chemical a fait l’ac-quisition, via sa filialePerformance Polymers Europe,de la société hollandaise DutchFilaments BV, un importantproducteur de filaments pourmachines d’impression 3D.Employant 70 salariés, cetteentreprise fondée en 2014 aconnu une croissance explosivequi l’a conduit dans le pelotonde tête des intervenants mon-diaux de son secteur.

Journal n°76-10_Plastiques Flash n° 76 02/04/18 12:57 Page16

Page 17: Journal n∞76-10 Plastiques Flash n∞ 76 · 21,4 % étant recyclés, 42,2 % valorisés énergé-tiquement et 34,3 % mis en décharge. Ceci traduit sur 10 ans une progression de

17FÉVRIER - MARS 2018

ÉQUIPEMENTS & PROCÉDÉS

ExtrusionAmut consolide

Ayant fait l’acquisition en 2014 des construc-teurs d’extrudeuses de films et imprimeusesflexo Dolci et Bielloni, le groupe italien Amut adécidé de consolider totalement les activités deces deux sociétés en son sein. Elles constituentdésormais la division Équipement pour emballa-ge souple du groupe Amut.

Créé en 1958, Amut couvre avec les équipe-ments qu’il construit un large éventail d’applica-tions. Il fabrique ainsi des équipements pour l’ex-trusion des profilés, tubes et la granulation(marque Amut), des thermoformeuses pour l’em-ballage (Amut-Comi), des stations de séparation etrecyclage des déchets ménagers et industriels(Amut-Ecotech). À cela s’ajoutent un partenariatavec un constructeur brésilien (Amut-Wortex) et unimportant bureau commercial en Amérique du Nord.

Le groupe, installé en banlieue milanaise, arécemment annoncé poursuivre un objectif de100 millions d’euros de c.a. en 2018.

FiltrationMaag acquiert Ettlinger

Poursuivant sa stratégie d’acquisition desavoir-faire, le groupe suisse Maag, filiale duconglomérat américain Dover Corp. (29 000 sala-riés – 6,8 milliards de dollars de c.a. dans l’éner-gie, les biens d’équipements industriels, la ges-tion des fluides et la réfrigération), a pris lecontrôle du spécialiste allemand de la filtrationdes polymères Ettlinger Kunststoffmaschinen.

Fondée en 1983, cette p.m.e., basée àKönigsbrunn, Bavière, propose des technologiesde filtration en continu de déchets plastiques trèscontaminés, ainsi que des systèmes assurantune filtration puissante tout en conservant unepression d’extrusion stable. Elle produit aussides presses à injecter à haute capacité de plasti-fication notamment adaptées à la production depalettes, raccords de tubes et regards.

Ettlinger vient compléter un portefeuille tech-nologique qui comprend les pompes à engrena-ge et les systèmes de filtration Maag, les granu-latrices Automatik-Scheer, les granulatrices sousfilm d’eau Gala et les micronisateurs ReductionEngineering. Des équipements utilisés dans laplasturgie, la chimie et la pétrochimie.

Préformes PETNetstal innove

Le constructeur de presses à injecter Netstala récemment développé un système optionnelréduisant l’impact potentiel des microcoupuresd’électricité sur ses lignes de production de pré-formes PET-Line.

Baptisé CPP, pour « Controlled Productionshutdown during a Power outage », ce dispositiffournit suffisamment d’énergie pour terminer lecycle d’injection en cours en cas de pannemomentanée d’électricité dans un atelier. Lespréformes sont ainsi complètement injectées etdémoulées, en évitant la production de piècesincomplètes. Et si l’interruption dure, la machineconserve un surplus de puissance afin de se pla-cer automatiquement en mode attente. Le dosa-ge de l’injection suivante est stoppé, et le systè-me complet se met en arrêt de manière totale-ment contrôlée, tous les axes revenant en posi-tion de fin de course. Dès que l’alimentation élec-trique redevient normale, la production peutreprendre ainsi automatiquement.

ExtrusionReifenhäuser s’offre EDS

Le groupe Reifenhäuser a fait l’acquisitioncourant janvier du fabricant de filières d’extrusionplates EDS GmbH. Cette société qui dispose dedeux sites de fabrication en Allemagne et enAutriche a été fondée il y a une trentaine d’an-nées par des techniciens très expérimentés ayanttravaillé chez des leaders mondiaux du secteurdes filières d’extrusion.

À l’avenir, EDS conservera son indépendanceau sein du groupe Reifenhäuser, son fondateur,Johannes Müller, travaillant en collaboration avecUwe Gaedike, directeur des opérations du groupe.Le site allemand de Reichshof-Wenrath au sud deWuppertal servira de centre de développement etmaintenance de filières plates au service deReifenhäuser, tandis qu’EDS continuera globale-ment ses ventes directes ou via ses agents à sesclients extrudeurs de films et feuilles. En France,EDS est représentée par la société Extrudex à laGarenne-Colombes (Hauts-de-Seine).

Fondée en 1986 par deuxtechniciens, Roger Chanu etChristian Garnier, la sociétéACG, installée à Tinchebray-Bocage (Orne), est avant toutun bureau d’études associé àun atelier de mécanique etd’automatismes pour la réalisa-tion de machines spéciales etcellule robotisées pour l'indus-trie. Sa société-sœur AMCGassurant la fabrication des prin-cipaux composants méca-niques des machines spéciales.

Reprises courant 2016 parAlain Launay (ex-directeurcommercial du moulistemayennais Ermo) et troisautres cadres, elles génèrentun c.a. consolidé de 10 millionsd’euros, dont 20% à l’export, etemploient au total 70 salariés.

ACG élabore principale-ment des équipements pourl'automobile (40 % de l’activi-té), mais travaille égalementpour l’aéronautique, le nautis-me, les industries électriques,l’agro-alimentaire, l’hygiène, lacosmétique et bien d’autres.Les différents métiers aux-quels elle s’adresse sont latransformation et le soudagedu métal ainsi que le condition-nement des produits manufac-turés. Elle se développe aussidans la transformation dupapier, et de plus en plus, dansla plasturgie, en raison du par-cours professionnel de sonnouveau dirigeant. Cette com-pétence multisectorielle per-met à ACG de présenter dessolutions formidablementinnovantes en croisant lesdéveloppements réalisés et lessolutions apportées aux diffé-rentes problématiques d’auto-matisation. Sa richesse, c’estson expérience multi-sectoriel-le. La firme surfe ainsi sur lavague des relocalisations exi-geants une automatisation deplus en plus poussée des pro-ductions afin qu’elles demeu-rent compétitives.

Cette capacité à travaillerpour un large panel d’indus-

tries, elle le doit tout d’abord àson bureau d’études de 25ingénieurs-techniciens, dont13 affectés à la conceptionmécanique des équipementset 12 aux automatismes et à larobotique, les automaticiensse consacrant à la program-mation des équipements, lesroboticiens à la création destrajectoires. Ce puissantbureau d’études lui a permispar exemple de mettre aupoint un équipement avec destrajectoires synchroniséessur 25 axes. Par ailleurs, ellecollabore avec les principauxconstructeurs mondiaux derobots (Yaskawa, Fanuc,ABB, Kuka, Stäubli) et lesgrands fournisseurs d’auto-mates européens (SchneiderElectric et Siemens).

Pour l’exécution des équi-pements, elle bénéficie duconcours d’AMCG qui assuregrâce à son parc de machinesc.n. moderne (Mazak, Hurco 5axes, etc.) et ses 17 salariéstoutes les opérations d’usina-ge, de fraisage, de tournage,de perçage et de rectification.Cette entité effectue égale-

ment des tra-vaux de méca-nique généra-le en sous-trai-tance pour desclients exté-rieurs. Eninterne, ACGassure lecâblage (7 per-sonnes), lamécano-sou-dure, la pein-

ture, le montage (8 per-sonnes) et la mise au point deséquipements. Les matérielsACG sont à même de menerdes opérations de dévracageassociées à de la vision, de lamanipulation, de l’assemblage,de la soudure (laser ouautres), du collage, du mar-quage, du décor, etc. Toutesces opérations sont exécutéesà haute cadence, avec contrôlequalité en sortie des produitspar caméra ou autres sys-tèmes de contrôle paramètres(débit, fuite, effort, etc.). ACGsait ainsi réunir sur un mêmeéquipement un très grandnombre d’opérations quiapportent au produit travailléde la valeur ajoutée.

La société propose un ser-vice complet à ses clientscomprenant l’élaboration ducahier des charges, la défini-tion de l’équipements et deses tâches, la réalisation, lesmises au point et essais, lavalidation, la mise en routesur site, l’assistance audémarrage en productionainsi que la formation desopérateurs sur site et le s.à.-v.Elle réalise chaque année unevingtaine d’équipementsappelés à fonctionner 24 h sur24, 365 jours par an, pour desclients comme Snop,Faurecia, Bagages Henry,Safran, Airbus, Zendher(Acova), Atlantic, GroupeLemoine, Cemoi, mais aussiAptar et d’autres.

ACG a aussi créé une ins-tallation entièrement automa-

tisée pour la mise à l'eau et lestockage de bateaux de plai-sance. Pertinente à l'heure oùles ports sont saturés, ellepermet de mettre un bateau àsec dès son retour au port.4 ports dont le port de Dieppeen ont déjà acheté un.

ACG vient de terminer àTinchebray la constructiond'un nouveau bâtiment de1 200 m². Elle dispose ainsi deplus de 6 000 m² d’un seultenant lui permettant deregrouper l’ensemble de sesactivités. « Nous travaillionsavant sur trois sites, avectoutes les difficultés logis-tiques que cela pouvait engen-drer », explique A. Launay. Cenouveau bâtiment lui a permisnon seulement de simplifierles flux mais aussi de s’atta-quer à de nouveaux secteurscomme le médical et la cos-métique. « Nous disposonsdésormais d’une salle propreavec des normes draco-niennes d’empoussièrement.Une telle salle est indispen-sable si nous souhaitons nousorienter vers ces industries. »Une nouvelle installation depeinture a également été misen route. La société norman-de, qui a en parallèle recrutétrois personnes en CDI, troisen CDD et six autres enapprentissage, dispose d'unsolide carnet de commandes.« Nous avons de grossesétudes en cours pour le grou-pe Lemoine, notamment dansle domaine des coton-tige. »confirme le dirigeant.

Automatisation

ACG – AMCG : des automatismeset machines spéciales

Le constructeur d’équipe-ments de transformation plas-tiques, caoutchoucs et compo-sites KraussMaffei a lui-aussibénéficié de la croissancemondiale des investissementsproductifs qui profite particu-lièrement aux entreprises alle-mandes. Son c.a. consolidé aainsi progressé de 8 % en 2017pour atteindre 1,37 milliardd’euros. Le groupe bavaroisdirigé par le Dr. Frank Stieler aen outre débuté l’année 2018avec un carnet de commande

d’équipements à livrer enhausse de 6 %. Célébrant cetteannée ses 180 ans d’existence,KraussMaffei a prévu d’inves-tir environ 67 millions d’eurosdans l’achat de nouvellesmachines-outils, mais aussidans le renforcement de soninfrastructure informatique.Cela représente une hausse de80 % de ses investissementspar rapport à 2017.

Parmi les réussites dugroupe, il faut noter la forteprogression des commandes

émanant d’entreprises chi-noises, notamment pour despresses à injecter et des sys-tèmes de moussage PU.L’influence de ChemChina,son puissant actionnaire chi-nois, n’est pas étrangère àcette percée commerciale. Encomplément de ses technolo-gies allemandes, KraussMaffeia également commencé àadapter des gammes d’équipe-ments aux spécificités du mar-ché chinois. Avec son intro-duction à la bourse de

Shanghai qui devrait interve-nir cette année, le groupedevrait encore gagner en noto-riété dans cet immense pays.

KraussMaffei possèdetrois divisions opérationnelles,Injection, Moussage PU etAutomatisation. À cela s’ajou-tent les presses à injecterNetstal et l’activité lignes d’ex-trusion et compoundage deplastiques et caoutchoucsKraussMaffei Berstorff.

Biens d’équipement KraussMaffei : +8 % en 2017

Le bureau d’études d’ACG avec ses 25 ingénieurs-techniciens.

Schéma de cellule automatiséedestinée à Arcelor Mitalcomprenant 6 robotssynchronisés.

Station de montage et contrôlede filtres à gasoil travaillant ensalle blanche.

SERVICE LECTEUR n° 128

SERVICE LECTEUR n° 127

Fort de son expérience de plus de 30 ans dans la fourniture d’équipementspour la transformation du métal, cette société d’ingénierie normande veutmettre ses savoir-faire au service de la plasturgie

sc-e

e,htr.eaenn-

Journal n°76-10_Plastiques Flash n° 76 02/04/18 12:57 Page17

Page 18: Journal n∞76-10 Plastiques Flash n∞ 76 · 21,4 % étant recyclés, 42,2 % valorisés énergé-tiquement et 34,3 % mis en décharge. Ceci traduit sur 10 ans une progression de

18

aKcalasonfnmScmc(du

FÉVRIER - MARS 2018

ÉQUIPEMENTS & PROCÉDÉS

I

Avec son offre demachines d’injection-souffla-ge avec bi-orientation (ISBM)produisant des emballagesplastiques en cycle chaud, leconstructeur japonais AokiTechnical laboratory conti-nue de surfer mondialementsur la pertinence sans égalede sa technologie et le déve-loppement des applicationsflaconnage PET, PEhd, PP,PETG et autres.

Sa technologie à troispostes, injection, soufflageavec bi-orientation et éjection,est appréciée pour sa simpli-cité et sa capacité à produiredes flacons et bouteilles detoutes formes (rondes, car-rées, rectangulaires, ovales,non-symétriques), dotés decols allant de très étroits(environ 5 mm seulement dediamètre interne) à trèslarges (jusqu’à 100 mm), avecdes épaisseurs de parois pou-vant descendre à 0,10 mmseulement. L’extrême polyva-lence de cette technologiepermet d’utiliser lesmachines Aoki (il en existeplus d’une trentaine demodèles) pour toutes sortesd’applications, y compris pourdes produits moulés à partirde 100 % de matière recyclée,pour tous types de biberons(en PA, PP, PETG ou PSU,par ex.), des emballages de

balles de tennis, et des bou-teilles dotées de poignéesrapportées après moulage.

Tout en développant satechnologie Direct Heatcon àtrois postes, Aoki s’est attachéces dernières années à amé-liorer encore les perfor-mances de ses équipementsen matière de cadences deproduction et d’économiesd’énergie. Dans la plupart descas, c’est le process d’injec-tion qui fixe les limites. Dèslors, réduire le temps de cyclesignifie diminuer le tempsd’injection, améliorer le refroi-dissement, réduire le tempsde maintien, puis le temps detransfert vers le poste de souf-flage, tout en conservant leprofil thermique optimum dela préforme. Sur les machinesrécentes SBIII-300-50 à faibleconsommation énergétiqueun gain allant jusqu’à 40 % aainsi pu être obtenu.

Sur cer-tains articles, letemps de cyclea été divisé par2. Par exempleun flacon àusage pharma-ceutique enPET de 30 mlest produitdésormais avecdes temps decycle inférieurs

à 5 secondes, générant uneproduction annuelle de plusde 60 millions d’unités.

Aoki développe égale-ment l’IBSM sur certains fla-cons PEhd avec des temps decycle très acceptables et sur-tout une qualité optimale ducol injecté. D’autres matièrescomme les copolyesters per-mettent aux emballages plas-tiques de gagner encore entransparence.

Ces développements ontconduit à la création d’une nou-velle gamme de machines,dites Aoki AL (comme AokiLaboratory), qui sera présen-tée en première mondialedébut mai au prochain salonNPE d’Orlando en Floride.Dotés de capacités d’injectiondoubles des modèles de précé-dentes générations, ces nou-veaux modèles AL sont jusqu’à60 % plus rapides. Capablesd’injecter du PET à plus basse

température, elles peuventaussi transformer toutes lesmatières actuellement utili-sées en flaconnage plastique.À titre d’exemple, la SBIII-250LL-50S transformée en ver-sion AL-500LL-50S voit sacapacité d’injection passer de250 à 500 cm3, tout en conser-vant un cinétique identique.

Présent en France depuisprès de 30 ans, Aoki y a déjàlivré plusieurs dizaines demachines. Le constructeur yest représenté par la sociétéLogéo-Erbi basée à Chézy-sur-Marne (Aisne). En complé-ment des machines Aoki, ellereprésente le constructeurallemand de machines d’ex-trusion-soufflage Hesta et lefabricant de têtes d’extrusion-soufflage multi-couche, direc-te ou à accumulation, pourparaisons jusqu’à 7 couches.

RobotiqueUniversal Robots et Sick collaborent

Le fabricant danois de robots collaboratifslégers Universal Robots a créé deux applicationsinnovantes avec le concours de Sick (1,4 milliardd’euros de c.a., 8 000 salariés), le spécialiste de lafabrication de capteurs compatibles Industrie 4.0pour l’automatisation des sites de production,des procédés et des systèmes logistiques.

Ces nouvelles applications visent à renforcergrâce aux capteurs la sécurité d’utilisation descobots travaillant aux côtés d’opérateurs sansbarrières de sécurité. La première solution déve-loppée repose sur 2 capteurs permettant d’iden-tifier et de positionner des pièces. Elle est idéalepour les tâches telles que les opérations de pick-and-place, de contrôle qualité, d’emballage etautres processus logistiques. Le capteur SickLector63X identifie les produits passant sur laligne de production par lecture de leur code-barres, et informe le robot qui se charge alors deleur rangement. Un autre capteur MicroScandétecte la présence d’une personne et réduit lavitesse de fonctionnement du robot lorsqu’unopérateur s’approche.

La seconde solution utilise la vision indus-trielle pour la reconnaissance et le positionne-ment des pièces. Un capteur vidéo InspectorPIM60 envoie des données au robot qui devientainsi capable de reconnaître la position et l’orien-tation des pièces.

Pour programmer facilement ces applica-tions, Sick a développé le plugin URcap qui a étéintégré à la plateforme développeurs d’UniversalRobots.

ThermoformageKiefel investit dans la formation

Le constructeur allemand de machines dethermoformage Kiefel va investir plus de 10 mil-lions d’euros dans la construction d’un centre deformation ultramoderne de 1 500 m² sur son siteprincipal de Freilassing en Bavière.

Devant être opérationnel début 2019, etrichement doté en équipements divers, il serviracentre technique pour des démonstrations clientset permettra de former des techniciens dans lesdomaines de l’automation et la robotique, ainsique de la mécanique industrielle.

SoufflageLiquiform prend forme

La technologie de production de bouteillesLiquiform qui utilise directement le liquide à condi-tionner à la place de l’air comprimé pour opérer leformage et le remplissage dans le moule vient deconcrétiser son premier développement industriel.Cette application qui concerne un flacon PET(contenant 50 % de rPET) pour savon liquide de 12Oz (environ 35 cl) a été développée conjointementpar Amcor (qui est à l’origine de ce procédé dansle cadre d’une coentreprise réunissant Amcor,Sidel, Nestlé Waters et Yoshino Kogyosho, l’un desprincipaux embouteilleurs japonais) et le condi-tionneur à façon américain Greenblendz.

Cette production est réalisée sur une machinede soufflage spécialement adaptée à la mise enœuvre du procédé Liquiform. Co-développeur decette technologie depuis 2006, Amcor est en trainde se doter de son propre parc machine. Lesconstructeurs intéressés peuvent acquérir unelicence auprès de Liquiform pour intégrer cettetechnologie sur leurs machines de soufflage

Injection de caoutchoucsMaplan pousse ses murs

Le constructeur autrichien de presses àinjecter Maplan finalise actuellement deux inves-tissements visant à augmenter ses capacitésd’assemblage. Il a en tout d’abord inauguré àMalacky en Slovaquie un nouveau hall de fabri-cation qui a nécessité un investissement de 4,5millions d’euros. Employant depuis 2105 unevingtaine de salariés à la fabrication d’armoiresde commande sur une surface d’environ 4 000m², cette usine va voir sa surface portée cetteannée à 30 000 m² afin d’y réaliser des assem-blages de composants métalliques et hydrau-liques notamment destinés au nouveau site deconstruction chinois de Wujin près de Shanghaiqui peut maintenant d’assembler jusqu’à 200presses par an.

Injection-soufflage

Aoki : hautes cadences et économies d’énergie

Promoteur de la production de flacons bi-étirés en 3 postes, ce constructeurdéveloppe des machines toujours plus productives et écologiques.

SERVICE LECTEUR n° 129

SERVICE LECTEUR n° 130

Les régulateurs de température REGLOPLAS couvrent

tous vos besoins et optimisent votre production.

Regloplas France www.regloplas.fr I [email protected]

Distributeur MAT Techno-Logic

T +33 04 74 76 72 87 I [email protected]

Machine Aoki SBIII-250LL-50S à faibleconsommation d’énergie.

Les machines Aoki peuventproduire des flacons de toutesformes.

En 2017, les ventes derobots du groupe Wittmannont battu un nouveau recordavec 5 000 unités livrées dansle monde par les quatreusines situées en Europe,Chine et États-Unis. Outredes ventes croissantes derobots standards, le groupeautrichien a enregistré uneforte demande en solutionsd’automatisation sur mesures.Pour y répondre, Wittmann aentamé plusieurs opérationsd’extension. Les sites de fabri-cation de Nuremberg enAllemagne et de Písek enTchéquie fourniront prochai-nement des capacités supplé-

mentaires en systèmes d'auto-matisation et de préhension.Celles disponibles aux États-Unis ont été renforcées en2016 et le département auto-matisation de la filiale indien-ne du groupe a également l’aété en 2017.

Le groupe a lancé de nou-veaux modèles. Les robotséconomiques Primus 14 et 16sont venus compléter l’offreen pick-and-place standard,tandis que dans le plus hautde gamme, le W853 pro,offrant une charge utile de45 kg, a trouvé place entre leW843 pro (35 kg) et le W863pro (75 kg). Il est doté de ser-

vomoteurs rotatifs encoreplus compacts, qui minimi-sent la course d'ouverture dumoule pour obtenir destemps de prélèvement depièces encore plus courts. Le

système de commande derobot multifonction R9 offredésormais en standard unefonction générant une repré-sentation numérique iden-tique au robot physique. Ellepermet la validation virtuelled'un processus programméavant son application phy-sique, évitant tout risque pourle robot et la presse. L'écrande la nouvelle TeachBox R9qui a de plus été agrandi à10,1 pouce à vu son poidsréduit de 150 g, améliorantd’autant son ergonomie etson confort d’utilisation.

Robotique Une année record pour Wittmann

Le robot-manipulateur Primus16 a été lancé en 2017.

SERVICE LECTEUR n° 13

Journal n°76-10_Plastiques Flash n° 76 02/04/18 12:57 Page18

Page 19: Journal n∞76-10 Plastiques Flash n∞ 76 · 21,4 % étant recyclés, 42,2 % valorisés énergé-tiquement et 34,3 % mis en décharge. Ceci traduit sur 10 ans une progression de

Membre du conglomératallemand Brückner, le groupeKiefel Technologies s’est renfor-cé ces dernières années enacquérant deux spécialistes dela conception d’outillages et desystèmes d’automatisation quiont complété sa capacité à four-nir des installations de thermo-formage clés en main compre-nant machines, moules et auto-matismes. Le hollandais BoschSprank BV est uniquement spé-cialisé dans les moules de ther-moformage, tandis que l’autri-chien Mould & Matic Solutions(M&M) a des activités plusdiversifiées. Disposant de deuxusines en Autriche et Tchéquie

employant 200 personnes, ilconçoit en effet des moules etdes systèmes de thermoforma-ge automatisés clés en main,mais aussi des moules d’injec-tion multi-empreintes pour

articles d’emballages et médi-caux. Et dernière activité endate, il s’est lancé dans laconstruction de machines d’in-jection-soufflage avec bi-orienta-tion, la gamme Blowliner.

Présentées en premièremondiale durant la K 2016, cesmachines linéaires travaillant encycle chaud résultent d’un déve-loppement de plusieurs annéesen collaboration avec des parte-naires mécaniciens (notammentpour les unités d’injection) etplasturgistes. Des machines ontété testées en production indus-trielle au long court avant d’êtrecommercialisées.

Mettant l’accent sur la flexi-bilité, la productivité et la qualitéde production, cette gamme

comprend trois modèles 100 %électriques, Blowliner Small,Medium et Large, dotés deforces de fermeture en injectionet soufflage de 60-20 t, 100-40t et250-40 t. Elles peuvent plastifierde 300 à 600 g de PP ou PET enstandard. Des versions spé-ciales dotées d’unités d’injectionplus puissantes (jusqu’à 400 tpour le modèle Large) peuventmême transformer jusqu’à 500,800 et 3 000 g de PET.

La partie injection de pré-formes (jusqu’à 170 mm de hautpour une taille finale de flaconsjusqu’à 300 mm) peut travailleren une à quatre d’empreintes,produisant éventuellement des

flacons deformes diffé-rentes. Cetteconfigurationpermet aussid’adapter lesquantités pro-duites auxbesoins enn ’a l imentan t

momentanément que certainescavités. Mise au point avec ungrand constructeur de presses àinjecter, la vis à profil spécialqui équipe les Blowliner estcompatible PP et PET sanschangement. Une seconde unitéde coinjection peut être ajoutéepour produire des flacons dotésde propriétés barrières parexemple.

Ces équipements peuventproduire des flacons à cols file-tés ronds ou ovales (jusqu’à 70mm de diamètre – avec une

é v e n t u e l l epoignée inté-grée) de 5 mlà 10 l dansune plage dedébits allantde 500 à1 0 0 0 0p i è c e s /heures, soit3 à 30 mil-lions d’ar-ticles par an.M&M propo-se cesmachines prêtes à produire avecmoules, systèmes d’évacuationet process certifié, sous sa res-ponsabilité de fournisseurunique.

Dans un monde du flaconna-ge PET qui gagne encore denouveaux marchés, lesBlowliner répondent aux deuxexigences principales des utili-sateurs, disponiblité maximaledes machines et flexibilité deproduction élevée. Depuis lelancement commercial en 2016,Mould & Matic a réussi sa per-cée en Europe. Les clients sontde grands groupes de l’agroali-mentaire et des boissons, desfournisseurs de flacons, maiségalement des embouteilleursou conditionneurs souhaitantrenforcer leur flexibilité de pro-duction par des changementsde formats rapides tout engarantissant leur rentabilité surde petites et moyennes sériesproduites.

19FÉVRIER - MARS 2018

ÉQUIPEMENTS & PROCÉDÉS

À côté de ses machines et outillages de thermoformage, le groupe Kiefel a lancé unegamme de machines d’injection-soufflage électriques particulièrement compétitive.

Injection-soufflage

L’injection-soufflage selon Kiefel

Machine d’injection-soufflage avec biorientation Blowliner Small.

Machine d’injection-soufflage avec biorientationBlowliner Large.

Les Blowlinerpeuventproduire desflacons à colsétroits oularge (jusqu’à70 mm dediamètre).

tsi-e.I-r-aer-

sàeyér-é-er

x-e

n-c-r

53 route des Contamines - 74370 Argonay - FranceTél. : +33 (0)4 50 02 30 30 - Fax. : +33 (0)4 50 63 14 [email protected] - www.beweplast.com

oute des Contamines - 74370 Ar53 rél. : +33 (0)4 50 02 30 30 - FT

[email protected] - www

rancey - Fgonaoute des Contamines - 74370 Ar0)4 50 63 14 74ax. : +33 (él. : +33 (0)4 50 02 30 30 - F

[email protected] - www

KIEFEL CRÉE UNE DIVISION PACKAGINGÀ partir du mois d’avril, Kiefel disposera d’une nouvelle division Emballage proposant destechnologies et services dédiés à trois grands marchés, bouteilles injectées-soufflées, plateaux,barquettes et gobelets thermoformés. L’entité plateaux et barquettes opérera à partir du siège deFreilassing en Allemagne, tandis que les entités bouteilles et gobelets seront basées à Micheldorfen Autriche, dans les locaux de Mould & Matic, rebaptisé Kiefel Packaging GmbH. Une équipespécialisée dans les outillages et technologies de thermoformage assurera une assistancetechnique à la clientèle à partir de Sprang-Capelle en Hollande où Bosch Sprank sera renomméeKiefel Packaging BV. Les filiales et agents commerciaux, comme Kiefel France par exemple,assurent la commercialisation de tous les types d’équipements.

SERVICE LECTEUR n° 131

SERVICE LECTEUR n° 132

s

eeeé-n-eeéy-rn9àstt Technologie réputée pour son

efficacité en injection et moulagescomposites de pièces automo-biles plates et brillantes, ou piècesélectroniques grand publiccomme les écrans plats, la régula-tion variothermique nécessite deséquipements sophistiqués pilotéspar une électronique de pointe.Le constructeur suisse Regloplasa développé son système Variosous forme d’une offre modulairecompacte adaptable à toutes lesapplications avec des circuitsd’eau chaude et froide séparés. Lamajorité des équipements étantstandard, ils peuvent être réutili-sés pour d’autres applications, cequi évite d’investir dans un systè-me dédié moins flexible.

L’offre Vario associe des ther-morégulateurs travaillant avec del’eau pressurisée jusqu’à 200°C àune réserve d’eau capable defournir immédiatement de l’eauchaude ou froide, ce qui renforcela réactivité thermique du systè-me tout en limitant la consomma-tion d’eau et réduisant les coûts

d’exploitation de la cellule demoulage. Les régulateurs sontdotés de pompes à débit variablequi prolongent la durée de vie desmoules et assurent une meilleureproductivité. L’électronique decommande développée parRegloplas et la puissance adaptéedes systèmes de chauffe indui-sent des temps de commutationextrêmement rapides, sanspertes de pression. Plus les chan-gements entre les phases dechauffe et de refroidissementsont rapides, plus la qualité demoulage est grande, et plusimportantes sont les économiesd’énergie globales du système.

Thermorégulation L’offre Vario de Regloplas

Très compacts, les systèmes Variode Regloplas peuvent être placésau plus près des machines pourassurer une meilleure réactivité.

SERVICE LECTEUR n° 14

Journal n°76-10_Plastiques Flash n° 76 02/04/18 12:57 Page19

Page 20: Journal n∞76-10 Plastiques Flash n∞ 76 · 21,4 % étant recyclés, 42,2 % valorisés énergé-tiquement et 34,3 % mis en décharge. Ceci traduit sur 10 ans une progression de

20

ÉQUIPEMENTS & PROCÉDÉSFÉVRIER - MARS 2018

SERVICE LECTEUR n° 15

mKcmCseaPle7gAaleChtdPul’rt

S

Installé depuis 2014 dans denouveaux locaux à Boissy-l’Aillerie dans le Val d’Oise,1Blow connaît une croissancerapide, boostée par une impor-tante percée à l’international.Employant une vingtaine de per-sonnes, la firme dirigée parBenoît Sanchez a dépassé les 4millions d’euros de c.a. en 2017,avec un taux d’exportation supé-rieur à 80 %.

Pour accompagner son déve-loppement, elle a créé à l’autom-ne dernier un laboratoire d’es-sais dans un second bâtiment. Ilest équipé à demeure d’unemachine polyvalente, notam-ment dotée d’un système dechauffage permettant de simu-ler les différents fours équipantles principales machines desoufflage rotatives présentessur le marché. Outre la R&D del’entreprise, cette machine est àdisposition des clients pour tes-ter en toute confidentialité despréformes et moules et mettreau point leur transformation surles machines 1Blow.

Avec sa technologie linéaire,1Blow se concentre sur lespetites capacités de production,

de 500 jusqu’à 8 000 bou-teilles/heure en 1 à 4 cavités,avec une gamme de plus en plusétendue pouvant répondre auxdifférents besoins usuels sur lemarché mondial : bouteilles de 5à 30 l (fontaines à eau) produitesen 1 empreinte (modèles 1XL et1XXL), bouteilles jusqu’à 2,5 l en2 et 4 cavités (modèles 2L et4L), bouteilles jusqu’à 5 l en 2cavités et 4 l (le gallon nord-américain) en 4 cavités(modèles 2XLs et 4 XLs).Réclamés par la clientèle, denouveaux modèles à 5 et 6 cavi-tés vont être prochainementlivrés. Ils offrent des capacités

horaires de l’ordre de 10 000bouteilles de 1 ou 1,5 l.

La réussite de ce construc-teur réside dans son approchetrès sensée des besoins du mar-ché. Ses machines linéairesconsomment peu d’énergie (de20 à 40 % d’économie d’électrici-té et d’air comprimé part rapportà la concurrence) et sont parfai-tement compatibles avec lesgrands standards de moules dumarché. Les coques existantesse montent directement sans dif-ficulté et la position des élé-

ments chauf-fants peut êtreréglée avecprécision. Cesmachines peu-vent produiretoutes lesformes ettypes usuelsde bouteilles,rondes, car-rées, ovales ouasymétriques, pour remplissageà chaud, éventuellement avecindexation du col.

Le grand atout des machines1Blow est leur compacité alliée àune grande accessibilité surtoutes les faces. Les opérateurspeuvent ainsi intervenir facile-ment à l’intérieur des enceintespour monter les outillages, fairedes réglages, nettoyer et réparer.Cet excellent compromis compa-cité/accessibilité est maintenusur les nouveaux modèles à 5 et6 cavités. Toutes les machinesdisposent de systèmes de récu-pération d’air, pour l’alimentationde certaines fonctions travaillantà basse pression ; et les nou-velles armoires de commandeB&R qui les équipent gèrent par

exemple la récupération d’élec-tricité lors du freinage des axesnumériques entraînés par quatremoteurs brushless.

La polyvalence et la qualitéde conception de ses machines anotamment ouvert à 1Blow lesportes des laboratoires de déve-loppement de certains grandsgroupes produisant des eauxminérales, des jus de fruits oudes boissons carbonatées. Deplus, la diversification des pro-duits et contenants oriente cer-tains besoins vers de plus petitescadences produites sur desmachines très flexibles. Autantde motifs de confiance en l’avenirpour ce constructeur français.

Soufflage de préformes

1Blow ouvre un laboratoire d’essaisEn huit ans, le constructeur français de machines de soufflage de préformes PET 1Blow est devenu un acteurqui compte sur le segment des petites capacités.

Machine 1Blow 2 cavités 2LO, avecun encombrement de 2 x 2 mètres

Le laboratoire d’essais est entièrement climatisé.

Les machines peuvent produiretous les types usuels de bouteillesPET.

B i e nconnu des pro-ducteurs fran-çais de corpscreux, Hestapossède unedécennie d’ex-périence dansle dévelop -pement dem a c h i n e sd ’extr us ion-soufflage tout-é lec t r iques .L’ensemble desa gamme de machines est ainsidisponible en version élec-trique, mais si nécessaire, desconfigurations hydrauliques ouhybrides restent disponibles. Letout-électrique représentedésormais 95 % des ventesactuelles. Outre les avantagesen termes de précision et depropreté, les industriels appré-cient les jusqu’à 60 % d’écono-mie d’énergie générés par cetype d’entraînement, face àl’augmentation croissante desprix de l’électricité.

Hesta a récemment lancéune nouvelle machine, son plusgrand modèle, type Hesta 900, àdouble poste et course longuequi bénéficie d’un système bre-veté facilitant le réglage descourses. Conçue pour produiredes emballages jusqu’à 5 l (uneversion pour bidons de 10 l est

également disponible), cettemachine dotée d’une force defermeture de 400 kN offre unecourse de transport de 900 mmqui lui permet de travailler avecdes outillages ayant de 2 x 2cavités jusqu’à 2 x 16 cavités.Rapide, avec son cycle à vide de3,3 s, elle offre une faible empri-se au sol pour un modèle decette capacité (5000 x 5384 mm)et peut être équipée des disposi-tifs de changements rapidesd’outillages développés parHesta. Pour faciliter ces der-niers, le constructeur a veillé àconserver une grande accessibi-lité interne.

Hesta est représenté enFrance par la société Logéo-Erbibasée à Chézy-sur-Marne dansl’Aisne.

Soufflage

Hesta privilégie le tout électrique

Machine Hesta 900 : double poste et course longue.

WW

I

SERVICE LECTEUR n° 134

SERVICE LECTEUR n° 133

Journal n°76-10_Plastiques Flash n° 76 02/04/18 12:57 Page20

Page 21: Journal n∞76-10 Plastiques Flash n∞ 76 · 21,4 % étant recyclés, 42,2 % valorisés énergé-tiquement et 34,3 % mis en décharge. Ceci traduit sur 10 ans une progression de

21FÉVRIER - MARS 2018

ÉQUIPEMENTS & PROCÉDÉS

SERVICE LECTEUR n° 16

SERVICE LECTEUR n° 135

SERVICE LECTEUR n° 136

Le constructeur allemand demachines d’extrusion-soufflageKautex Maschinenbau vient deconnaître un nouveau change-ment dans son actionnariat.Capiton AG, le fonds d’investis-sement berlinois entré au capitalen 2013 a en effet cédé ses partsau groupe financier autrichienPlastech Beteiligungs qui a éga-lement investi pour posséder74,9 % du capital. L’équipe diri-geante autour d’Olaf Weiland etAndreas Lichtenauer resteactionnaire et très investie dansle développement de l’entreprise.Ces derniers se sont déclarésheureux de s’appuyer sur un par-tenaire financier qui a l’habituded’investir au long terme dans desPME industrielles et possèdeune excellente connaissance del’industrie plastique. Ils ont aussiremercié Capiton pour son sou-tien efficace durant une période

où Kautex a beaucoup progres-sé. Entre 2006 et 2017, le c.a. estpassé de 60 à 140 millions d’eu-ros, avec une nette accélérationces dernières années.

Pour faire face à la progres-sion de ses ventes, Kautex ainauguré en novembre dernierun nouveau hall de 5 000 m²,destiné à l’assemblage des

machines de production d’em-ballages KBB et des KSB,notamment dédiées au soufflagede pièces techniques automo-biles. Kautex a aussi nouvelle-ment créé une filiale commercia-le à Mexico qui travaille en étroi-te collaboration avec la sociétéaméricaine Kautex Machinesinstallée dans le New jersey.

Les développementsIndustrie 4.0 en cours depuis plu-sieurs années ont donné naissan-ce aux modules IntelliGate quiintègrent des périphériques avalsconçus par Kautex, notammentpour assurer différents contrôlesqualité des produits. Ces modulespeuvent être intégrés en modePlug & Play aux machines KBBpour réaliser des cellules de pro-duction très automatisées. Trèsflexibles, ils peuvent être rapide-ment installés ou remplacés.

Le dialogue entre les souf-fleuses et les périphériques estgéré par l’interface Connext.Elle contrôle notamment quetous les modules sont bien ali-mentés en air comprimé et puis-sance électrique. En cas dechangement de production, l’in-terface reconnaît chaque modu-le, mais aussi leur ordre, en casde modifications.

Selon Christian Kirchbaumer,le directeur du marketing, lesmodules IntelliGate Kautexconstituent une véritable évolu-tion qui donne plus de valeur à lacellule de production. Ils fontgagner effectivement du tempstout en améliorant la qualité deproduction et donnent à l’utilisa-teur un réel avantage compétitif.

Les modules Intelligate développéspar Kautex : des outils flexibles,gages de traçabilité.

Soufflage Kautex : nouveaux actionnaires, nouveaux développements

c-se

éas

e-sxue

o-r-sstr

La passation de témoin entre Capiton et Plastech : de gauche à droite, AndreasDenkmann (dirigeant de capiton AG), Dr. Olaf Weiland (d.g. et actionnaire deKautex Holding GmbH), Paul Neumann (dirigeant de Plastech Holding GmbH)

Dans le cadre de sa solutionWittmann 4.0, le groupeWittmann-Battenfeld a dévelop-

pé la fonctionnalité Plug &Produce qui rend les change-ments d’outillages plus rapides

et plus sûrs. Afin d'assurer uneproduction irréprochable, lesdifférents périphériques (ther-

morégulateurs, boîtes à eau,sécheurs, doseurs-alimenta-teurs, robots) intégrés à unecellule de production doiventêtre programmés à partir deparamètres spécifiques. Dansune cellule Wittmann 4.0, cesparamètres - ainsi que ceux dumoule - peuvent être sauvegar-dés dans le système de com-mande Unilog B8 de la presse àinjecter. Dès qu'un programmeMoule est sélectionné sur lacommande, les réglages appro-priés sont transmis à tous leséquipements de la cellule via unréseau Ethernet OPC UA.

Grâce au module Plug &Produce, les opérateurs depresses effectuant un change-ment de production n'ont pasbesoin de connaissances infor-matiques. Ils doivent juste véri-fier que les câbles réseau desappareils requis sont bienreliés au commutateur réseaude la cellule. Ils peuvent ensui-te se concentrer sur le branche-ment des différents flexibles etcircuits d'alimentation matière.La configuration informatiqueest assurée par un routeur spé-

cialement développé parWittmann. L'ensemble de lacellule est reliée à l’extérieurpar une seule adresse IP. Leséchanges de données entre lapresse et ses périphériquesassociés avec le système MES(gestion des processus indus-triels) s’effectuent ainsi sansrisque d’erreurs. Le routeurgarantit en retour qu’une pres-se ne peut reconnaître que lespériphériques présents dansson environnement.

Lorsqu’une cellule de pro-duction est prête à démarrer,tous les paramètres de produc-tion nécessaires (recette dedosage, programme du robot,paramètres de séchage,consignes de chauffe et derefroidissement) lui sont com-muniqués automatiquement.S’ils ne sont pas déjà enregis-trés dans la commande de pres-se, ils peuvent être récupéréssur le MES via le pare-feu inté-gré au routeur Wittmann. Laproduction peut ensuite démar-rer sur-le-champ.

Industrie 4.0 Accélérer les changements de moules

Structure hiérarchique d’un réseau de production créé via le routeur Wittmann 4.0.

Journal n°76-10_Plastiques Flash n° 76 02/04/18 12:57 Page21

Page 22: Journal n∞76-10 Plastiques Flash n∞ 76 · 21,4 % étant recyclés, 42,2 % valorisés énergé-tiquement et 34,3 % mis en décharge. Ceci traduit sur 10 ans une progression de

P

22 FÉVRIER - MARS 2018

ÉQUIPEMENTS & PROCÉDÉS

SERVICE LECTEUR n° 137

SERVICE LECTEUR n° 138

Fondée en 1907 dans larégion d’Oxford en Angleterre,la société Meech Internationalest un fabricant d’équipementsde contrôle électrostatique pourtoutes lignes de production. Lagamme Meech comprend troistypes principaux de matériels,les générateurs, électrodes etsystèmes de contrôle électrosta-tique, les buses de refroidisse-ment, rideaux et amplificateursd’air comprimé, et les net-toyeurs de bandes avec et sanscontact. Le groupe est présentcommercialement dans 45 pays.

Dans le cadre d’un partena-riat technique avec le construc-teur de machines de soufflageUniloy Milacron, Meech four-nit depuis 3 ans des électrodesionisantes Hyperion 929IPSDC destinées à supprimerl’électricité statique présentedans l’enceinte des machines.Selon le type de matière miseen œuvre, les cadences de pro-duction et les conditionsambiantes, de fortes chargesélectrostatiques peuvent eneffet se former sur les parai-sons extrudées. Elles peuvent

notamment influer négative-ment sur le bon alignement desparaisons et entraîner desdécalages lors de la fermeture

des moules. Cela empêchebien évidemment les équipe-ments de bien fonctionner etcause des pertes de productionet des malfaçons.

Les électrodes Hyperion929IPS DC traitent les parai-sons en sortie des têtes d’ex-trusion. Mesurant 26 x 43 mm,les Hyperion 929IPS sontfaciles à installer sur desmachines d'impression et detransformation. Alimentés en24 volts en c.c., elles génèrentune ionisation puissante (activejusqu’à 500 mm de distance)

grâce à leur sortie de +/- 10kVen courant alternatif.

Les 929IPS disposent de latechnologie Meech de contrôledes ions (ICM), qui assure desperformances constantes etdéclenche des alarmes locales etdistantes lorsque l'électrode doitêtre nettoyée. La tension de sor-tie, la fréquence et la polarité peu-vent être réglées à l'aide du pro-grammateur BarMaster pour opti-miser la performance des applica-tions particulièrement difficiles.

Électrostatisme Uniloy s’équipe d’électrodes Meech

La barre l’électrode ionisanteMeech traite les paraisons dematière sur une machine desoufflage Uniloy.

Constructeur helvétique dethermorégulateurs, Tool-Tempdéveloppe une R&D très activequi lui permet de lancer réguliè-rement sur le marché de nou-veaux modèles et des technolo-gies innovantes. Parmi lesmodèles les plus récents, setrouvent les petits thermorégula-teurs à eau compacts TT-180,TT-181 et TT-188. D’une puis-

sance de 9 kW, ils peuvent régu-ler des fluides jusqu’à 90°C.Proposés à moins de 1 700euros, ils sont équipés en séried’un système d’affichage digitaldu débit d’eau. Plus puissant, lepetit thermorégulateur à eausurpressée TT-DW160 peutréguler jusqu'à 160°C.Disponible en 9 et 18 kW, il pos-sède une grande réactivité de

chauffe et de refroidissementgrâce à sa nouvelle conceptionbrevetée. Dernier né chez Tool-Temp, le thermorégulateur com-pact à huile TT-OIL300 (12 kW)peut réguler jusqu’à 300°C. Il estéquipé en série de l’affichagedigital du débit et d'une pompe àaccouplement magnétique déve-loppée et fabriquée en internepar Tool-Temp.

Au chapitre des nouvellestechnologies, il faut retenir leTT-30/160, un réchauffeur/refroidisseur variothermiquede 30 à 150°C offrant une puis-sance de chauffe de 12 kW. Ilpossède deux circuits commu-tables qui permettent d’effec-tuer les changements rapidesde températures nécessaires àce procédé.

Thermorégulation Tool-Temp sur tous les fronts

Le DW160 est petit thermo -régulateur compact et puissant.

SERVICE LECTEUR n° 139

Excellent substitut auxemballages en verre et alumi-nium, le PET atteint ses limiteslorsqu’il s’agit de conditionnercertaines boissons gazeuses,des jus de fruits, des sauces sen-sibles à l’oxydation ou des pro-duits laitiers susceptibles d’êtredégradés par une trop forteexposition à la lumière. Or, lesprocédés conventionnels utiliséspour améliorer les propriétésbarrières du PET (ajout directd’additifs barrières dans le PETavant injection, ou dépose d’unrevêtement plasma en sortie desoufflage sur la paroi interne debouteilles PET monocouche)ont montré leurs limites, coûtsmatières élevés, jaunissementgâchant la transparence, défor-mation des emballages rédui-sant l’effet barrière.

En revanche, la solution decoinjection proposée par leconstructeur canadien HuskyInjection Molding procure uneplus grande liberté de concep-tion, les niveaux de fluage et dedéformation étant moins cri-tiques et ayant une influenceréduite sur la performance bar-rière. Cette technologie d’injec-tion multicouches est proposéesous forme de systèmes com-plets de production basés surles presses HyPET HPP5. Lacoinjection simultanée du PETet de la barrière permet de pro-

duire des préformes à paroi finedans des temps de cycles trèscourts. Le flux des deuxmatières est formé dans un sys-tème à canaux chauds relié àl’unité d’injection, tandis quedes parties froides interchan-geables peuvent être montéespour produire des préformes enmonocouche ou coinjection, àcondition de conserver lesmêmes entraxes et interfaceavec la buse de la presse.

Les matières barrières pas-sives et actives existantes sontplus efficaces qu’un mélangePET + additifs monocouche lors-qu’ils concentrés dans unecouche unique au sein d’unemballage multicouches. Lemême niveau de protection peutêtre obtenu en utilisant 50 %, oumoins, de matériau barrière quedans le cas d’un mélange

de matières.Confirmé pardes analysesen laboratoire,ce résultat esteffectif tantdans les appli-cations utili-sant un additifcapteur d’oxy-gène (pouréviter que cedernier nedétériore leproduit) que

dans celles basées sur une bar-rière passive réduisant l’échap-pement de gaz carbonique ou latransmission de la lumière.

La technologie multicoucheest également compétitive entermes de coût matière et per-formance de l’emballage dans laproduction de conditionne-ments de produits laitiers. Laconservation à températureambiante du lait UHT est parexemple limitée par la dégrada-tion de la vitamine B2 et l’oxyda-tion des protéines et lipidesinduites par la lumière. Les pré-formes monocouches contenantplus de 12 % de dioxyde de tita-ne sous forme de mélange-maître sont difficiles à étirer, cequi limite leur protection barriè-re. À l’opposé, une préformemulticouche contenant unemince couche de PET noir

emprisonnée entre deuxcouches de PET blanc opaquebloque 99,99 % de la transmis-sion lumineuse jusqu’à une lon-gueur d’onde de 650 nm, rédui-sant ainsi nettement la consom-mation d’additif blanc coûteux.

La capacité à assurer une bar-rière ininterrompue dans le dômede la préforme améliore la perfor-mance barrière globale à l’oxygè-ne et la lumière de l’emballage.Certains aliments, comme lessauces tomates ne se mélangentpas complètement dans l’emballa-ge, ce qui rend possible une oxy-dation localisée dans des zonesnon couvertes par la couche bar-rière. La conception des systèmescanaux chauds Husky et de leurcommande permet de mouler despréformes multicouches avec ledôme fermé ou ouvert, faisantque la base de l’emballage finalsera ou non dotée d’une couchebarrière.

Bien que présents en petitequantité, de 2 à 15 % générale-

ment, les matériaux barrièressont beaucoup plus coûteux quele PET. En garantissant uncontrôle très précis du dosage etde la distribution de ces der-niers dans les préformes, lessystèmes HyPET HPP 5 de chez

Husky garan-tissent unehaute produc-tivité. Ce hautniveau dec o n t r ô l enécessite unecellule d’injec-tion intégréeutilisant dessystèmes à

canaux chauds parfaitementéquilibrés, conçus pour cetteapplication. Principale cause dedéséquilibre, le nombre depoints de séparation de fluxdans les canaux d’écoulementdoit être limité.

Dans les systèmes de coin-jection à canaux chaudsHusky, les circuits d’alimenta-tion des deux matériaux sontrégulés indépendamment entempérature par la commandecentralisée Altanium pour quele matériau barrière ne soitexposé à la température duPET qu’une fois les deux poly-mères combinés en amont dupoint d’injection.

Emballage PET

L’atout des préformes multicouches coinjectéesLa technologie de coinjection pour des préformes multicouches développée par Husky améliore les propriétésbarrière des emballages.

La solution Husky est basée sur les presses HyPET HPP5.

Section d’une préforme multicouches et d’un dômeencapsulé.

Journal n°76-10_Plastiques Flash n° 76 02/04/18 12:58 Page22

Page 23: Journal n∞76-10 Plastiques Flash n∞ 76 · 21,4 % étant recyclés, 42,2 % valorisés énergé-tiquement et 34,3 % mis en décharge. Ceci traduit sur 10 ans une progression de

ANNONCES CLASSÉESVendre

TECHNIPURGE® l’efficacité triple action

mécanique, chimique et polissante

Des changements de couleurs ,et de matières,

plus rapides et efficaces !

En éliminant rapidement marbrures et points noirs, en accélérant leschangements de matières et de couleurs, TECHNIPURGE® vous faitgagner en productivité et qualité en injection, extrusion, soufflage,câblerie, compoundage, etc.

84, rue Médéric - 92250 La Garenne-Colombes

Tél. 01 47 60 20 50 - e-mail : [email protected]

POUR PLUS D'INFORMATION

www.technipurge.com

X

Implantés en Charente Maritime à 5 km du bord de mer, noussommes spécialisés dans la conception, la fabrication et lacommercialisation de solutions d'emballage flexible.

Nous recherchons un expert en extrusion-gonflage, ayant debonnes notions de formulation, afin de développer la concep-tion de films techniques à destination du converting, de l'agro-alimentaire et du médical.

Package intéressant + déménagement à discuterEnvoyer CV+ lettre de motivation à :

[email protected] ou [email protected]

Surfilm Packagingrecherche son responsable

en extrusion-gonflage de films

Promouvoi r

Maître du noir...avec une touche de couleurs

Contact pour la France : Gérard Erligmann - Tél. 01 41 10 89 73 - E-mail : [email protected]

www.abbeymb.comTél. +44 161 308 2550E-Mail : [email protected]

Mélanges-maîtres blancsMélanges-maîtres noirsMélanges-maîtres additifs

Equipement Plastic

Achat vente

Machinespour la transformationdes matières plastiques

➤ Presses d’injection ➤ Souffleuse ➤ Extrudeuses➤ Thermoformeuses ➤ Presses à compression ➤ Matériels périphériques…

EQUIPEMENT PLASTIC Sarl OccasionBP 18 - route d’Oyonnax01590 Dortan - France

(située à 4 km d’Oyonnax)

☎+33 (0)4 74 77 70 35Fax +33 (0)4 74 77 71 17

E-mail : [email protected]

www.equipement-plastic.com

78, route de la Reine92100 BOULOGNE

Tél. : +33 (0)1 46 04 78 26 Fax : +33 (0)1 46 04 24 [email protected]

Service publicité :Directeur : OLIVIER STRAUSS

[email protected]

Administration-finances :NORA LANGHAM

[email protected]

Service abonnements :ISABELLE GONTARD

[email protected] FLASH JOURNAL

78, route de la Reine92100 BOULOGNE

France (dont TVA 20 %)1 an Journal + Suppléments : 90 € TTC

Etranger (voie normale)1 an Journal + Suppléments : 120 € TTC

GroupePlastiques Flash - SpeiGérant : Emmanuel POTTIER

Toute reproduction, même partielle,est interdite sans l’autorisationexpresse de l’éditeur (loi du 11 mars 1957)

Enregistrement à la Commissionparitaire pour les publicationsnon quotidiennes : en cours

Rédaction graphique :CHRISTIAN TAILLEMITE

[email protected]

Impression : Sprenger-Friedling1, rue Gutenberg - ZI N°2F 68170 RIXHEIM

Printed in France / Imprimé en France

Vos coordonnées❏ Mme ❏ Mlle ❏ M. Nom / Prénom : .................................................................................................................................................Société : ..............................................................................................................................................................Fonction : .................................................................... Service : .....................................................................Adresse (précisez B.P. et Cedex) - ❏ professionnelle ❏ personnelle................................................................................................................................................................................CP : .............................................................................. Ville : ...........................................................................Tél. : .............................................................................. Fax : ............................................................................e-mail : .................................................................................................................................................................Votre entreprise Code NAF : ........................................................................ Nbre salariés : ...................n° TVA intracommunautaire : ..........................................................................................................................Mode de règlement ❏ Je joins le chèque bancaire correspondant libellé à l'ordre de PLASTIQUES FLASH (Si vous souhaitez recevoir une facture acquittée, cochez ici ❏)❏ Je préfère régler à réception de votre facture et recevrai mon abonnement à partir de mon réglement

Date : ........................................ Signature :

Bulletin d’abonnement

(Complétez et renvoyez sous enveloppe à :PLASTIQUES FLASH - 78 route de la Reine, 92100 Boulogne)❏ Oui, je souhaite m'abonner à PLASTIQUES FLASH JOURNAL ❏ 1 an France (6 numéros + 2 supplements) au prix de 90 euros TTC

• Pour recevoir toutes les éditions de Plastiques Flash

• Pour appréhender les marchés, les stratégies desentreprises, les savoir-faire de la plasturgie ...

Abonnez-vous !

23FÉVRIER - MARS 2018

V

aesttitr-u-o-i-a-

Société d'injection plastique implantée en Isère

recherche

COMMERCIAL (H/F)Expérience de la vente

en plasturgie souhaitée.

Nous étudions tous les profils y compris ceux de personnes retraitées ou souhaitant

travailler à temps partiel.

Secteur géographique à déterminer.

Rémunération en fonction du profil.

Merci d’adresser votre CV à Plastiques Flash Journal qui transmettra.

Par courrier postal à PLASTIQUES FLASH JOURNAL

78 Route de la Reine - 92100 Boulogneou par e-mail à [email protected]

sent

r-sz

n-ec-teeec-esàteeext

n-s

a-tneetuy-u

Journal n°76-10_Plastiques Flash n° 76 02/04/18 12:58 Page23

Page 24: Journal n∞76-10 Plastiques Flash n∞ 76 · 21,4 % étant recyclés, 42,2 % valorisés énergé-tiquement et 34,3 % mis en décharge. Ceci traduit sur 10 ans une progression de

SERVICE LECTEUR n° 17

Journal n°76-10_Plastiques Flash n° 76 02/04/18 12:58 Page24