journal n°38
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Journal du 13 Décembre 2009TRANSCRIPT
The European Court ~ TribuneThe European Court ~ TribuneDimanche 13 Décembre 2009Dimanche 13 Décembre 2009
Journal Hebdomadaire officiel de la Cour Européenne n° 38Journal Hebdomadaire officiel de la Cour Européenne n° 38
Le coup d’EtatLe coup d’Etat Le Dernier ConcileLe Dernier ConcileAlors que la Reine deAlors que la Reine de Naples Marie-Amélie deNaples Marie-Amélie de Saxe était pressentieSaxe était pressentie pour reprendre le postepour reprendre le poste de la Reine de Prussede la Reine de Prusse Sophie-Dorothée deSophie-Dorothée de Hanovre, et qu’elle avaitHanovre, et qu’elle avait même commencée à lamême commencée à la suppléer, c’est finale-suppléer, c’est finale-ment Othon Ier de Grècement Othon Ier de Grèce qui va provisoirementqui va provisoirement occuper ce poste. C’estoccuper ce poste. C’est ainsi qu’en a décidé leainsi qu’en a décidé le pape Léon XII, qui n’apape Léon XII, qui n’a même pas eut la dignitémême pas eut la dignité de lui annoncé de vivede lui annoncé de vive voix, ce fut, son légat, levoix, ce fut, son légat, le Roi de Pologne StanislasRoi de Pologne Stanislas Ier qui dû faire sa basseIer qui dû faire sa basse besogne. Inutile de vousbesogne. Inutile de vous préciser que la déceptionpréciser que la déception et l’amertume de laet l’amertume de la Reine de Naples estReine de Naples est grande mais aussigrande mais aussi
légitime. Bien que leslégitime. Bien que les capacités de Marie-Améliecapacités de Marie-Amélie de Saxe ne soient pasde Saxe ne soient pas remises en cause, maisremises en cause, mais plus «une personnalité quiplus «une personnalité qui ne collerait pas au profilne collerait pas au profil du poste» celui la formuledu poste» celui la formule consacrée, le coup et toutconsacrée, le coup et tout de même rude pour lade même rude pour la Reine de Naples et futReine de Naples et fut ressenti comme un véri-ressenti comme un véri-table coup d’Etat, bien quetable coup d’Etat, bien que dans cette affaire le Roi dedans cette affaire le Roi de Grèce n’y soit pour Rien.Grèce n’y soit pour Rien.
C’est vendredi 4C’est vendredi 4 décembre que le Papedécembre que le Pape Léon XII présida, leLéon XII présida, le dernier Concile dedernier Concile de l’année, en la présencel’année, en la présence de tous les monarques dede tous les monarques de la Cour Européenne àla Cour Européenne à l’exception de la Reinel’exception de la Reine de Prusse Sophie-de Prusse Sophie-Dorothée de Hanovre etDorothée de Hanovre et de la Reine de Bavièrede la Reine de Bavière Thérèse de Saxe-Thérèse de Saxe-Hildburghausen. Beau-Hildburghausen. Beau-coup de monarquescoup de monarques s’attendaient à vivre las’attendaient à vivre la plus franche rigolade deplus franche rigolade de leur vie lorsque le Papeleur vie lorsque le Pape Léon XII présenterait sesLéon XII présenterait ses perspectives pour ga-perspectives pour ga-gner la Croisade, mais ilgner la Croisade, mais il n’en fut rien. Pas mêmen’en fut rien. Pas même un coup d’éclat. Tousun coup d’éclat. Tous préférèrent garder lepréférèrent garder le silence plutôt que silence plutôt que
de défier le pape Léonde défier le pape Léon XII dont la tension étaitXII dont la tension était plus que visible. Lorsplus que visible. Lors de ce Concile, et celade ce Concile, et cela en interloqua plus d’un,en interloqua plus d’un, le Pape aidé de sesle Pape aidé de ses deux légats, Pierre IIIdeux légats, Pierre III de Russie et Stanislasde Russie et Stanislas Ier de Pologne, présen-Ier de Pologne, présen-tèrent la fiche d’entre-tèrent la fiche d’entre-tien individuel à latien individuel à la notation presque enfan-notation presque enfan-tine, comme pourtine, comme pour donner des bons et desdonner des bons et des mauvais points à unmauvais points à un enfant trop gâter qu’ilenfant trop gâter qu’il faudrait reprendre.faudrait reprendre. Décidément la façonDécidément la façon dont le Pape dirigedont le Pape dirige cette Cour et de plus encette Cour et de plus en plus contestable, ilplus contestable, il serait peut-être tempsserait peut-être temps de lui faire entendre unde lui faire entendre un autre son de cloche.autre son de cloche.
A la Croisade MonarquesA la Croisade Monarques !! Le Miroir aux AlouettesLe Miroir aux AlouettesDurant deux jours etDurant deux jours et demi, les Roi Stanislasdemi, les Roi Stanislas Ier de Pologne, et JeanIer de Pologne, et Jean IV de Portugal, ainsi queIV de Portugal, ainsi que la Princesse Hélène dela Princesse Hélène de Turn-und-taxis, le PrinceTurn-und-taxis, le Prince Guillaume III d’OrangeGuillaume III d’Orange et le Régent Philippe IIet le Régent Philippe II d’Orléans, furent forméd’Orléans, furent formé au maniement desau maniement des derniers régiments qu’ilsderniers régiments qu’ils devront diriger lors quedevront diriger lors que la première grandela première grande bataille en Févrierbataille en Février prochain. Pendant unprochain. Pendant un jour et demi, le maîtrejour et demi, le maître d’arme leur inculquad’arme leur inculqua beaucoup de théoriesbeaucoup de théories mais rien de vraimentmais rien de vraiment
contrait, et leur demandacontrait, et leur demanda de préparer, sur papier lade préparer, sur papier la manœuvre leurs troupes,manœuvre leurs troupes, fasse à celle du Tsar,fasse à celle du Tsar, Pierre III venu sur lePierre III venu sur le terrain de bataille pourterrain de bataille pour l’occasion. Le premier àl’occasion. Le premier à manœuvré fut le Régent,manœuvré fut le Régent, qui hésité et passa la mainqui hésité et passa la main au Roi du Portugal qui fitau Roi du Portugal qui fit faire à ses troupes machinefaire à ses troupes machine arrière et laissa laarrière et laissa la Princesse lancé le premierPrincesse lancé le premier assaut, puis le Régent neassaut, puis le Régent ne cessa de faire boucher sescessa de faire boucher ses troupes rendant le terraintroupes rendant le terrain impraticable pour lesimpraticable pour les autres monarques quiautres monarques qui jetèrent l’éponge.jetèrent l’éponge.
En ce vendredi 11En ce vendredi 11 décembre les Roidécembre les Roi Stanislas Ier de Pologne,Stanislas Ier de Pologne, Jean IV de Portugal et leJean IV de Portugal et le Régent de FranceRégent de France Philippe II d’Orléans,Philippe II d’Orléans, avaient été invité à laavaient été invité à la remise des diplômes desremise des diplômes des notables du Cesi, surnotables du Cesi, sur l’invitation du Marquisl’invitation du Marquis Pedro de Galice. C’est àPedro de Galice. C’est à la Conciergerie princi-la Conciergerie princi-pale des Congrès que cepale des Congrès que ce tenait cette assemblée.tenait cette assemblée. Ils furent reçus par leIls furent reçus par le maître de la concier-maître de la concier-gerie avant de pouvoirgerie avant de pouvoir être introduit dans laêtre introduit dans la grande salle d’apparatgrande salle d’apparat
où se tenait laoù se tenait la cérémonie. La grandecérémonie. La grande salle était noire desalle était noire de monde, mais la placemonde, mais la place des monarques leurdes monarques leur ayant été réservée parayant été réservée par avance ils n’eurentavance ils n’eurent aucun mal à prendreaucun mal à prendre place. Une fort belleplace. Une fort belle cérémonie qui fut suivitcérémonie qui fut suivit d’une grande réception,d’une grande réception, ou le Marquis Pedro deou le Marquis Pedro de Galice leur présenta leGalice leur présenta le Cardinal Jacques BahriCardinal Jacques Bahri de Paris, grand maîtrede Paris, grand maître de l’ordre qui passa unde l’ordre qui passa un long moment avec leslong moment avec les monarques. Encore unemonarques. Encore une soirée bien arroséesoirée bien arrosée !!
Journal disponible uniquement auprès des membres éminents de la Cour d’Europe.Journal disponible uniquement auprès des membres éminents de la Cour d’Europe.