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L’épi JOURNAL D’INFORMATION ET D’ÉDIFICATION

DE L’ÉGLISE DE RUMINGHEM

Eglise évangélique - Route d’Audruicq - 62370 - Ruminghem http://www.eglise-ruminghem.net/

Semestriel Décembre 2008 à Mai 2009 4ème année N°20 gratuit

Page 3 SOIRÉE SAINT VALENTIN

Page 4 TÉMOIGNAGE CHARLES STUDD

Page 5 ZOOM SUR…, L’AGAPE

Page 7 FONDATION EN CHRIST

Page 9 FÊTE ANUELLE

Page 10 BAPTÊME D’AURORE

Page 11 PAGE RESERVEE AUX ENFANTS

SOMMAIRE

eorges MULLER (1805-1898), le père des orphelins de Bristol, avait une vie très dissipée durant ses jeunes an-nées. A seize ans, il avait déjà été en prison. Ses études de théologie ne changèrent rien à sa manière de vivre et il continua à fréquenter les tavernes et autres lieux de plaisir. Pour se procurer de l’argent, il donna en gage ses vête-ments et ses livres, il vola ses compagnons. Mais Dieu in-tervint dans sa vie. « Je ne possédais pas de Bible et je n’avais pas ouvert ce livre depuis des années. Je n’allais que rarement à l’église, mais, comme c’était la coutume, je communiais deux fois par an. Jusqu’au commencement de novembre 1825, je n’avais encore jamais entendu prêcher l’Evangile. Jamais personne ne m’avait dit vouloir vivre selon les enseigne-ments de l’Ecriture. Bref, je croyais que tout le monde me ressemblait plus ou moins, avec des différences de degré.

Un samedi après-midi de la mi-novembre, comme je rentrais de promenade avec mon ami, il me dit que maintenant, il allait le samedi soir à une réunion chez un commerçant chrétien du nom de WAGNER. Aussitôt, je m’enquis de ce qu’on y faisait. Mon ami me dit qu’on y lisait la Bible, on priait, on chantait des cantiques et on lisait un sermon imprimé. Aussitôt, il me sembla que je venais de découvrir une chose après laquelle j’avais soupi-ré toute ma vie, et je dis à mon ami combien j’aurais aimé venir avec lui. Mais, connaissant mes mœurs, il hésitait, craignant que je ne m’y ennuie… enfin il promit qu’il viendrait me prendre le soir même.

Ce samedi soir, nous partîmes pour la réunion. Ne connaissant pas encore les Chrétiens, ni la joie qu’ils éprouvent lorsqu’ils voient de grands pécheurs s’intéresser aux choses divines, je crus devoir m’excuser d’être venu. Jamais je n’oublierai la réponse du cher frère : ‘Venez aus-si souvent qu’il vous plaira, ma maison et mon cœur sont ouverts’. La prière d’un frère fit sur moi une grande impression. Ensuite vint la lecture de la Bible et d’un sermon imprimé, car il était interdit, en Prusse, de commenter la Bible en l’absence d’un pasteur. En retournant à la maison, je dis à mon ami : tout ce que nous avons vu en Suisse, tous nos plaisirs passés, ne sont rien en comparaison de cette soirée.

Suite page 7

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JOURNAL INTERNE

DE L’EGLISE DE RUMINGHEM

Tél. 03 21 82 77 02 - Fax : 03 21 82 25 10 http://www.eglise-ruminghem.net

Trimestriel – IPNS à Saint-Omer N°20 – Décembre 2008 à Mai 2009

SORTIE DU PROCHAIN NUMÉRO JUILLET 2009

PUBLICATION Stéphane Vigneron

RÉDACTION Guy George - Viviane George

Patrice Wils - Pierre-Yves Lequeux Graziella Frenoy - Jean-François Frenoy

Emile Greaux - Bernadette Lequeux Stéphane Vigneron

PHOTOS - ILLUSTRATIONS Stéphane Vigneron

CORRECTIONS Marie-Paule George – Francesca Dewaele -

Graziella Frenoy - Jean-François Frenoy Pierre-Yves Lequeux

DIFFUSION – EXPEDITION Bernadette Lequeux - Véronique Vigneron

RUMINGHEM Prière : Mercredi .................. 19 h 30 Culte : Dimanche ................ 10 h 00 Evangélisation : Dernier dimanche .... 15 h 00 Etude biblique : 3ème mercredi ........... 19 h 30 Jeûne et prière : 3ème semaine .... tte la journée Prière (enfants) : 1er jeudi ..................... 9 h 30 Intercession : 3ème vendredi ........... 20 h 00

PERMANENCE Tous les mercredis : ........... de 10 h 00 à 12 h 00

(Sur rendez-vous – Tél : 03 21 82 77 02)

ARQUES-ST-OMER Rens. : 03 21 98 57 82 Cellule : Tous les 15 jours ...... 19 h 30

ISQUES-BOULOGNE Rens.: 03 21 82 77 02 Cellule : Tous les 15 jours …...20 h 00

GRAVELINES-DUNKERQUE Cellule : 2ème et 4ème vendredi . 19 h 30

BUYSSCHEURE Rens : 03 28 43 07 99 Culte : ............................. 3ème dimanche 10 h 00

Siège social 107, rue du Rivage 62370 Ruminghem 03 21 82 77 02 – Télécopie : 03 21 82 25 10

http://www.eglise-ruminghem.net/ Président : ............................... Guy George Vice-président : ......... Pierre-Yves Lequeux Trésorier : ................... Marie-Paule George Secrétaire : .................. Jean-Marc Dewaele

Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévé-rance

Ephésiens 6. 18

DE GUY GEORGE

Mille et une raisons de sortir

Jésus dit : « Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création » Marc 16-15 Il semble aujourd’hui que l’intérêt est ailleurs, le monde est occupé et même préoccupé par divers soucis. Quel sera notre avenir, celui de nos enfants, que deviendra la sécu, et nos retraites, notre mariage tiendra-t-il ? J’aimerais dire, que c’est une bonne raison de sortir, et de donner une Bonne Nou-velle. Elles sont rares de nos jours, il semble même qu’aux informations, il n’y en a que des mauvaises. Jésus a dit : « Venez à Moi, vous tous qu’êtes fatigués et chargés, je vous donnerai du repos » Matthieu 11-28. On trouve ces personnes partout, dans les magasins, les écoles, les cafés, à la crèche, elles sont partout. Il suffit d’écouter et vous entendrez les besoins d’une foule qui n’a pas de berger, angoissée et qui attend qu’un chrétien lui donne l’espoir. Voulons-nous être le trait d’union entre le Seigneur Jésus et l’âme en détresse ? N’attendons pas qu’elles viennent vers nous, elles n’en ont plus la force. Jésus est venu, allons aussi vers les autres.

Ecoute , mon fils, n’écourte jamais tes rencontres avec Dieu, le matin avant de partir.

Wilberforce à son fils Plus on prie, plus on découvre des possibilités de prière.

Christine Ponsard Tout est plus facile quand on prie.

Un enfant

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Pour la deuxième année consécutive, Nous avons organisé une soirée romanti-que pour les couples, le 14 février 2009 à Bellebrune, village près de Boulogne sur Mer. Une salle accueillante, les tables dressées comme un jour de fête, la châleur des bougies multicolores, un apéritif sobre et chaleureux, pour nos invités, tout est préparé pour passer une excellente soirée !!!!

Le repas, sous forme de buffet, a été entrecoupé de chants, gospels, slows, sketch et tombola. Nous avons eu la visite d'une vamp (Clotilde), de Johnny H. (Stéphane). Bénédicte avait préparé un jeu de chapeau

avec du carton et du papier. Deux couples Laurent e t Chr is t i -ne puis Emile et Monique, ont raconté leur expérience :

comment ils ont rencontré le Seigneur et comment Il les a ai-dés, chacun dans leur couple, à gérer une crise grave, et à prendre u n n o u v e a u d é p a r t .

Guy a ensuite pris la parole afin de présenter les cours "Elle et Lui". Voici les sept thèmes abordés dans ces soirées : poser les bons fondements, l'art de la communication, la résolution des conflits, la puissance du pardon,

parents-beaux parents, une sexualité

vraie, l'amour en action. Suite page 6

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C e fut la logique d’un raisonnement qui amena Charles STUDD (1862-1931), le fondateur de la Croisade d’Evangélisation Mondiale, à accepter le salut. Un prédicateur, invité pour le week-end par son pè-re, chercha à lui parler : « Comme j’allais sortir pour jouer au cricket, il réus-sit à mettre le grappin sur moi, alors que je ne m’y attendais pas, et me demanda si j’étais chrétien. Je pensai que pour me débarrasser de lui, le mieux était de lui répondre aussi exactement que possible, et je lui avouai : ‘ je ne puis pas dire que je sois ce que vous appelez un chrétien. Je crois en Jésus-Christ depuis que je suis haut comme ça. Et naturellement je crois aussi à l’Eglise.’ Mais il était collant comme de la glu et reprit : écoute bien ce verset : Dieu a tellement aimé le mon-de qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éter-nelle. Tu crois bien à la mort de Jésus-Christ ?

- Oui. - Tu crois bien que c’est pour toi qu’il est mort ? - Oui. - Et la fin du verset, la crois-tu aussi : afin d’a-

voir la vie éternelle ? - Cela non, dis-je, je ne le crois pas. Alors tu dis le contraire de Dieu, et l’un de vous

n’est pas dans la vérité, puisque vous vous contredisez, toi et lui. Qui est-ce ? Dieu se-rait-il menteur ?

- Non, dis-je. - Alors voyons, n’es-tu pas illogique, de croire une moitié de verset et de ne pas croire l’autre ?’ Je dus en convenir ! Il insista : - Tu veux rester aus-si illogique que ça toute ta vie ? Ah bien…non, pas toujours… - Voudrais-tu te ré-soudre tout de sui-te à être conséquent avec toi-même ?

.

Charles STUDD

Je me sentais mis au pied du mur, et je commen-çais à craindre d’avoir honte de moi-même si je ne me décidais pas à prendre plus sérieusement les cho-ses. Et sur mon acquiescement, il dit : ‘- Ne te rends-tu pas compte que la vie éternelle est une grâce ? Et quand quelqu’un te donne des cadeaux à Noël, qu’est-ce que tu fais ?’ Je répondis que je les prenais en disant merci. ‘ Alors, dit-il, pour ce don-là, ne veux-tu pas dire merci à Dieu ?’

Ce merci, oui, je le prononçai devant Dieu à genoux. Et à l’heure même et dans cette salle, la joie et la paix entrèrent dans mon cœur. J’appris alors ce que c’était que de ‘naître de nouveau’. La Bible, jus-qu’alors si aride, devint tout pour moi. »

Extrait de Charles Studd, Champion de Dieu, de Norman Grubb, traduit par E. Dallière,

Evreux, 1950, pp. 16-17

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C

L’apôtre Paul comparaît souvent l’église à un corps composé de plusieurs membres, et notre église elle-même est composée de nombreuses personnes qui assurent différentes responsabi-lités. Dans cette rubrique, vous allez pouvoir découvrir les différen-tes activités menées au sein de notre Eglise. Il y a celles directement ou indirectement liées au culte du dimanche matin (ainsi que d’autres réunions habituelles ou ponctuelles) :

l’accueil des personnes assistant aux cultes la gestion de la partie « louanges » par :

la partie très technique : la sono la vidéo projection qui nous permet de lire les

chants et les versets « du jour » des chantres qui nous donnent le « la » des musiciens qui entraînent les chants la direction de la louange qui la prépare et la

guide la Sainte Cène servie par 2 personnes « volontaires-

désignées » l’offrande collectée par une personne de même

« VD » (voir ci-dessus) la prédication apportée par le Pasteur ou différentes per-

sonnes appartenant ou non à l’église Pendant ces cultes, il existe un service auprès des plus jeu-nes :

la garderie des 0-3 ans l’école du dimanche des 3-6 ans l’école du dimanche des 6-11 ans

Une fois par mois, les plus « âgés » de nos enfants se réunissent à l’occasion :

du club des ados (12-16 ans) du club des jeunes (17 ans et plus)

A la fin des cultes, les rideaux s’ouvrent sur : la librairie (vente directe ou sur commande de livres ou divers

articles chrétiens, tels des calendriers, des cartes…) la bibliothèque (prêt gratuit de livres chrétiens, cassettes, CD,

Vidéo) L’Eglise est également un centre de communication qui édite :

un journal « l’épi » : rédaction, correction, mise en page, im-pression, diffusion et un site internet. L’activité de nettoyage complet du bâtiment est effectuée chaque semaine par des groupes préalablement définis selon un planning, ainsi que l’entretien extérieur. Il existe aussi l’organisation de plusieurs cellules localisées direc-tement dans certains foyers chrétiens, des réunions de prières, de dames, des réunions associatives, et bien d’autres activités diver-ses (agapes, repas des aînés, « Elle et Lui », cours INSTE)

Comme nous pouvons le voir ici, l’église foisonne de nombreuses activités, et nous allons au travers de cette rubrique, vous en pré-senter à chaque édition une ou plusieurs. Après avoir traité l’Ecole du dimanche des moyens, l’Accueil, la librairie et la musique etc.. dans les précédents numéros, aujourd’hui nous parlerons de l’agape.

haque dernier dimanche du mois, vers 13 heures, après le culte, nous allons tous dans nos coffres chercher nos paniers-repas pendant que quelques bonnes volontés installent les tables et les chaises où chacun peut prendre place. C’est l’occasion de manger ensemble, à côté de personnes différentes chaque fois, si nous le souhaitons. Quelques-uns ne manquent pas de faire « voyager » leur assiette pour piocher chez les uns ou les autres, afin de goûter, qui a la salade composée, qui au rôti, au poulet ou autres préparations délicieuses. Tout ceci, selon la formu-le consacrée, « dans la joie et la bonne humeur ».

Vous avez oublié votre pain ? Pas de souci, il y a toujours quelqu’un qui en a, pas de mayonnaise, de sel, personne ne manquera de quoi que ce soit, car le partage fait partie de ce moment. Nous partageons notre

nourriture, ces moments nous permettent de converser tranquillement, en ayant le temps. Les enfants jouent, les musiciens peuvent aussi se faire plaisir,

les jeunes organisent parfois un jeu de société. Et quand le moment du café arrive, de bonnes parts de gâteau circulent de table en table. C’est génial de décou-vrir tous ces talents qui nous entourent… Demandez à … Non, pas de dénonciation ! Vers quinze heures, les tables sont rangées, la salle balayée.

Vous l’aurez compris, se priver de ce moment une fois par mois est vraiment dommage. Bien sûr, il arrive que nos impératifs de travail ou des imprévus nous obligent à manquer ce rendez-vous. Mais je vous invite à prévoir et à réserver le dernier dimanche du mois pour être avec vos frères et sœurs, et pourquoi ne pas faire découvrir à vos amis qu’il existe encore des moments simples en toute amitié autour d’un repas avec des personnes que l’on ne connaît pas ou pas beaucoup. Une des dernières choses gratuites…

Bernadette Lequeux

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Ces sujets sont traités au cours d 'un repas en tête à tête. Ces soirées sont proposées aux couples, quelle que soit leur appartenance ou non à un mouvement religieux. Il est demandé une participation financière pour le

repas. Cette soirée de Saint Valentin a été très appréciée par la douzaine de couples invités, nous n'étions pas pressés de nous séparer.

Le Seigneur nous a encore montré combien il est bon de partager, recevoir et donner en Son Nom. Notre amour les uns pour les autres, la générosité, la joie partagée, le service rendu ont étonné nos amis. Nous voulons remercier tous ceux qui ont contribué à la réussite de cette fête : les cuisiniers, les musi-ciens, les chanteurs, les jeunes qui ont fait la vaissel-

le, ceux qui ont gardé les enfants des cou-ples invités, ceux qui ont aidé à préparer et ranger la salle, et surtout ceux qui ont prié pour cette soirée. Nous pensons provoquer une autre occasion de rencontre.

Emile et Monique

(Suite)

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Je ne puis me rappeler si le même soir, je me mis à genoux pour prier, mais ce que je sais bien, c’est qu’en me couchant, la joie et la paix habitaient en mon cœur.

Ceci montre que le Seigneur peut agir de bien des manières ; car je suis persuadé, bien que je fusse encore dans la plus grande ignorance, n’éprou-vant ni sentiment de repentance ni tristesse selon Dieu, qu’il avait commencé son œuvre en moi en me communiquant sa joie. Cette soirée fut l’instant déci-sif de ma vie. Dès le lendemain, et presque chaque jour, je retournai chez M. WAGNER pour lire la Bi-ble avec lui et un autre frère. Il m’eût été impossible d’attendre le samedi suivant.

Dès lors, ma vie changea, j’abandonnai la société de mes anciens amis ; je ne remis plus les pieds dans les tavernes ; je renonçai à dire des men-songes, bien qu’exceptionnellement, il m’arrivât en-core de m’écarter de la vérité. J’abandonnai aussi

l’idée caressée depuis quelque temps d’aller à Pa-ris…

Désormais, je ne vivais plus de façon habi-tuelle dans le péché, bien qu’il arrivât que celui-ci me dominât encore ; mais alors, j’en ressentais la plus profonde tristesse. Je lisais la Bible, priais avec les frères, j’allais à l’église avec les sentiments que Dieu demande, et je restais fidèle au Christ malgré toutes les moqueries des autres étudiants. »

Après sa conversion, Georges MULLER dési-ra partir en mission, mais Dieu le conduisit en Angle-terre, où il fut rendu attentif à la misère des orphe-lins. Il fonda de nombreuses maisons où il éleva quelque dix mille enfants, sans jamais demander de secours ni faire connaître ses besoins à personne, si-non à Dieu. C’est par sa prière et sa foi que Georges MULLER réalisa toute son œuvre.

G. MULLER, sa vie et son œuvre, G. BRUNEL, édition Coueslant CAHORS 1926

(Suite)

Les versets 21 à 27 du chapitre 7 de l’évangile de Matthieu terminent « les béatitudes ». Ce sermon sur la montagne est un joyau d’enseignement et d’encourage-ment pour le peuple de Dieu. Lisez-les à nouveau et regardons la profondeur de l’aver-tissement. Dans cette parabole de la maison construite sur le sable ou sur le roc, Jésus décrit un homme prudent et un homme insensé qui représentent le vrai et le faux chrétien. Tous deux croient être des chrétiens authenti-ques, mais le second se dupe lui-même. Nous sommes bien « dans l’Eglise », ce n’est pas une comparaison entre les gens du monde et les chrétiens ! Nos deux hommes disent bien « Seigneur, Seigneur », prophétisent et guérissent en son nom. Ils bâtissaient la même sorte de maison et pourtant, une seule chose les différenciait : une maison possédait des fondations, l’autre non. Cette parabole nous enseigne cette vérité : il est difficile de différencier un vrai chrétien d’un faux. Les fondations sont la partie la plus importante d’une habitation mais elles sont, cependant, invisibles. Quelle que soit la beauté d’une maison, si elle ne possède pas de fondations, sa construction aura été inutile. L’homme a aussi besoin de fondations et, pour lui, seul Jésus-Christ représente un fondement fiable (1Co 3:11). Tout le reste n’est que du sable.

Le faux chrétien qui bâtit sa maison sur le sable s’imagi-ne : « Je suis sauvé. Je suis chrétien. Ma maison ne s’écroulera pas. » Satan essaie de donner ainsi une fausse impression de sécurité à l’homme. Cet homme vise avant tout son intérêt et son propre plaisir. Il ne recherche pas premièrement le royaume de Dieu et sa justice (Mt 6:33). Il attend des bénédictions de la part de Dieu, mais il ne Le cherche pas Lui. Il apprécie les bienfaits de Dieu mais il n’aime pas Dieu. Il n’a pas de communion intime avec lui et ne cherche pas la volonté de Dieu. Le chrétien véritable est celui qui connaît Christ et Lui obéit. Il entend ses paroles et les met en pratique (verset 24). Connaître Christ revient à L’aimer. Et L’aimer signifie Lui obéir. Jésus déclara : « Celui qui a mes com-mandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime » (Jn 14:21). Que chacun s’examine lui-même ! Quelle sorte de maison édifions-nous ? La comparaison si saisissante, avec sa répétition des mêmes scènes de danger, avec ses contrastes : prudent, insensé ; le roc, le sable : point tombée, tombée. Qu’est-ce que le roc ? Jésus-Christ, ses commandements. Qu’est-ce que le sable ? Notre propre justice. Les éléments se déchaînent contre la maison comme les épreuves sur note vie spirituelle. La maison qui reste ferme représente non seulement le salut, mais la victoire, tandis que la chute, qui est si grande, c’est la perdition.

Suite page 8

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Le verset 24 : je le comparerai, aurait dû être traduit par un passif : sera comparé dans le futur. Le « en ce jour-là » de Jésus (Mt 7 :22) n’est-il pas : au jour du jugement éternel ? Ce n’est qu’alors, en effet, que sera révélé qui avait été fondé (au plus-que-parfait) sur le roc ou sur le sable, quel édifice subsiste, lequel tombe. Le bâtisseur prudent et le bâtisseur insensé ! Mais, à ce moment là, il sera trop tard ! Comment établir une distinction entre ces deux sortes de maisons ? Il est difficile de les différencier sauf sous les assauts de la pluie, des torrents et des vents. La mai-son construite sur le sable ne peut manquer de s’écrouler. Il en est de même avec l’homme. Nous ne pouvons discerner les vrais chrétiens que lorsqu’ils sont soumis aux épreuves et aux difficultés de la vie. Dieu permet les épreuves et les tentations pour tester notre foi et la solidi-té de nos fondations (1P 1:6-7). Jésus interpelle chacun : « Lorsque vous serez éprouvés, votre foi restera-t-elle inébranlable ? » Nous rencontrons trois sortes d’épreuves : la pluie, les torrents et les vents (verset 27). La pluie représente diver-ses difficultés telles que la persécution, la pauvreté et la maladie. Ce sont des tribulations qui nous assaillent de l’extérieur. Les torrents équivalent à la séduction, à nos désirs et notre orgueil (voir 1Jn 2:15) C’est le Moi qui prend la place du Seigneur. Les orgueilleux s’abusent eux-mêmes et disent : « Regarde les actions que j’ai accom-plies ». Mais Jésus leur répond : « Je ne vous ai jamais connus » (verset 23).

Ces tentations prennent naissance en nous. Satan essaie de nous vaincre par ces deux manières, extérieure et inté-rieure. Il nous incite premièrement à aimer le monde. Puis, si nous refusons, il nous persécute. Les vents correspondent à Satan en personne. Si les deux premières sortes d’épreuves échouent, il nous as-saille directement par le doute, la peur et le désespoir. Ce sont les traits enflammés évoqués par Paul dans Ep 6:16. Satan est un vent malfaisant. Jésus décrit ces trois sortes d’épreuves dans la parabo-le du semeur (Mc 4:3-8). Une partie de la semence (la parole de Dieu) est volée par les oiseaux qui symbolisent Satan (Mc 4:15). Une autre partie commence à germer mais elle est brûlée par le soleil qui représente la tribula-tion et la persécution extérieure (Mc 4:16-17). D’autres graines germent aussi mais sont étouffées par les épines, autrement dit les soucis et les convoitises intérieures (Mc 4:18-19). Comment distinguer les œuvres issues de Satan de celles qui proviennent du Saint-Esprit ? Les œuvres du Saint-Esprit glorifient toujours Christ tandis que celles du malin glorifient ceux qui les accomplissent. Dieu veut tester les fondations de chaque chrétien. Lors-que la pluie, les torrents et les vents surviennent, com-ment se comporte notre maison ? Est-elle bâtie sur La Parole de Dieu faite chair en Jésus-Christ ?

Wils Patrice

(Suite)

« Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande » Jean 15-13 C’est bien de savoir que la Bible est composée de 66 li-vres, qu’il y a l’Ancien et le Nouveau Testament, de connaître de la Genèse à l’Apocalypse les principaux passages et parfois de donner les détails sur un récit. Avoir une vue d’ensemble sur ce que Dieu a fait, sur ce qu’Il dit, sur ce qu’Il va faire. Vous pouvez même connaître par cœur toute la Bible, cela n’aurait aucun intérêt, si vous ne mettez pas en pratique un seul de ses commandements. Donner sa vie pour les autres me semble être le plus grand, et c’est précisément ce que Jésus a fait. Voulant réconcilier le monde avec Dieu, il fallait que quelqu’un aille jusqu’au bout, jusqu’à la mort pour sau-ver le monde. Les pompiers sont prêts à donner leur vie pour retirer quelqu’un des flammes d’un incendie. Imagi-nez que la victime dise au pompier « non, je n’ai pas besoin de vous ». Insensé, me direz-vous ou orgueilleux

ou inconscient, un fou quoi ! Mais, c’est exactement ce que Jésus fait, il donne sa vie, pour que tu vives, et il s’agit ici d’éternité. Il n’y a pas de plus merveilleux message que celui-là, tu as tout essayé, ça ne marche pas, ne veux-tu pas que Jésus entre dans ta vie, sois sincère, laisse-le venir au moins pour une semai-

ne, écoute-le, parle avec Lui, dis Lui tes be-soins, repens-toi et fais ce qu’il te demande. Mais, qu’est-ce que Jésus va bien me deman-der ? Que tu acceptes tout simplement que ça ne va pas, que tu es prêt à écouter ce qu’Il va te dire, qu’avec Sa force tu vas pardonner et de-mander pardon, que tu vas aimer comme il t’a aimé, que tu es prêt à donner ta vie pour les au-

tres. Tu ne peux être heureux que si tu donnes ta vie pour les autres, mais laisse d’abord Dieu changer celle-ci. Il veut faire de toi un homme nouveau, heureux de vivre et rendant les autres heureux. La vie, c’est aussi pour toi !

Guy GEORGE

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Quand la jeunesse fête Jésus… le dimanche 11 janvier 2009

Gaëtan nous a présenté, cette année, le spectacle de la fête annuelle. Après avoir entonné quelques chants tous ensemble, le groupe des moyens était présent, des enfants âgés de 3 à 6 ans « je veux te donner mon cœur tout entier ». E n s u i t e l e g r o u p e d e s « grands » (ils ont entre 7 et 12 ans) présente une saynète qu’ils ont répétée pendant leur cours de l’école du dimanche avec leurs moniteurs « Le corps ». Nous

avons eu aussi la surprise de voir Véronique remplacer au pied levé un enfant absent (il fallait oser, elle l’a

fait !). Les flashs des appareils photos des parents ont fusé, et le public attendri n’a pas manqué d’applaudir ces « petits bouts de choux ». A titre de transition, Gaëtan a choisi quelques chants. Puis, le groupe des ados a fait son entrée « avec le père Martin ».

Le groupe de jeunes a ensuite pris la relève par la présentation d’une saynète sur « la nativité ». Dans le rôle de Marie mère de Jésus, il y avait Marie et le rôle de Joseph était représenté par Nathanael.

Noël est avant tout l’anniversaire de la naissance de Jésus, venu sur terre pour sauver ceux qui sont perdus. Par cet acte, Il nous offre le plus merveilleux et le plus précieux

de tous les cadeaux : la vie éternelle ! L’après-midi se termine par

un mot du Pasteur, Guy George qui sou-haite à ceux qui ne connaissent pas encore Jésus de réfléchir. Voilà pourquoi ces enfants, ados et jeunes ont présenté les chants, danse et saynètes afin de partager avec l’assistance ce cadeau unique, la vie éternelle en Jésus Christ !

Stéphane VIGNERON

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Le matin : Pendant cette matinée, les chants étaient dirigés par Priscilla, au cours de ces moments privilégiés celle-ci a invité Aurore à nous conduire dans un chant de son choix « Lumière du Monde ». Puis David a apporté le message sur le baptême. Thème : Le Baptême du mot grec « baptismos » qui signifie : plongé dans l’eau, immergé. Aujourd’hui dans notre société, on baptise tout et n’importe quoi (Bateau, Cloche). En France, il existe aussi le baptême

républicain. Pourquoi prendre un baptême ? Qu’est-ce que le baptême ? A quel âge ? Pourquoi attendre et prendre le risque d’être perdu ? Aujourd’hui on ne sait plus ce que c’est qu’un baptême. Aurore a fait le bon choix. Le baptême guérit d’une maladie que l’on appelle le péché (origine de la maladie). Genèse 2 :16 -17 L’Eternel Dieu donna cet ordre à l’homme, tu pourras manger de tous les arbres du jardin mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal car le jour où tu en mangeras tu mourras. Ce n’est pas le baptême qui sauve. Le baptême n’a jamais sauvé personne, il faut d’abord croire en Jésus. Marc 16 :15 Jésus parle a ses disciples puis il leur dit : « allez par tout le monde prêcher la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé mais celui qui ne croira pas sera condamné. »

Aurore a cru et à partir de ce moment, elle pouvait s’engager sur le chemin du baptême. C’est Jésus qui sauve et après on peut se préparer au baptême. Elle a dû attendre la plénitude de sa com-préhension, car elle avait entendu parler de Jésus pendant une quinzaine d’années et la Parole de DIEU est entrée tout douce-ment dans son cœur, comme une toute petite graine qui germe,

qui croit et se développe sans que l’on s’en rende compte et qui devient un arbre vigoureux, ce jour là, elle est allée voir Guy son pasteur et lui a affirmé : « Maintenant je suis prête » ! Romain 5 :17 Si par l’offense d’un seul (Adam) la mort a régné par lui seul (Adam), à plus forte raison ceux qui reçoivent l’a-bondance de la grâce et du don de la justice régneront dans la vie par Jésus Christ lui seul. Ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s’é-tend a tous les hommes car comme par la désobéissance d’un seul homme (Adam) beaucoup ont été rendus pécheurs de mê-me par l’obéissance d’un seul homme(Jésus) beaucoup seront rendus justes. La Bible nous parle de deux morts, il y a la mort physique et la mort éternelle, mais ceux qui ont reconnu être pécheurs seront sauvés, car Jésus a payé le prix. Aujourd’hui, Aurore va décla-rer devant les hommes, les Anges, les Autorités Spirituelles dans les lieux célestes qu’elle appartient à Jésus. Jésus a été baptisé à l’âge de 30 ans, Il est le chemin la vérité et la vie. Cela ne veut pas dire que l’on doit s’engager à cet âge par le baptême, mais on attend que les gens aient conscience de ce qu’ils vont faire. Matthieu 28 :18 Allez faites de toutes les nations des disciples

les baptisant au nom du Père du Fils et du St Esprit. Guy annonce trois prochains baptêmes le 19 avril 2009 à 15h00. L’après midi : Après plusieurs chants dirigés par Jean-Marc, Aurore donne son témoignage, puis les chantres (dont elle fait partie) lui ont préparé une surprise en interprétant un chant : «Jésus, sois le centre», puis le moment tant attendu arriva. Aurore entra dans l’eau et fut baptisée par Pierre-Yves, sous la conduite de Guy, au nom du Père du Fils et du Saint-Esprit comme nous l’avions lu le matin dans Matthieu 28 :18. Puis le chant «une flamme en moi», suivi de la prédication du Pasteur, : quand on a la flam-me « cela se voit », dit-il, notre sœur a cette flamme, elle a fait une expérience avec Jésus. Nous avons tous notre façon de vivre, cela est important, mais on passe souvent à côté de l’es-sentiel,

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Marc 2, 18-22

«Jésus est l'Époux qui apporte la joie»

Comme les disciples de Jean Baptiste et les pharisiens jeûnaient,

on vient demander à Jésus: «Pourquoi tes disciples ne jeûnent-ils pas, comme les disciples de Jean et ceux des pharisiens?»

Jésus répond: «Les invités de la noce pourraient-ils donc jeûner, pendant que l'Époux est avec eux? Tant qu'ils ont l'Époux avec eux, ils ne

peuvent pas jeûner. Mais un temps viendra où l'Époux leur sera enlevé: ce jour-là ils jeûneront.

Personne ne raccommode un vieux vêtement avec une pièce d'étoffe neuve; autrement la pièce neuve tire sur le vieux tissu et le déchire

davantage. Ou encore, personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres; autrement la fermentation fait éclater les outres, et l'on perd à la

fois le vin et les outres. À vin nouveau, outres neuves.»

HORIZONTALEMENT: 2. ils n'étaient pas tous liés à la loi, certains ont invité Jésus à leur table et pris son parti; 5. coud, répare, remet en bon état; 7. les disciples de Jean Baptiste et les pharisiens le pratiquaient régulièrement; 8. voir 6V.; 10. l'envoyé eschatologique de Dieu; 11. sert à couvrir le corps humain; 12. contenants faits de peaux de chèvre, servant à transporter et à conserver l'eau, le lait ou le vin; VOCABULAIRE disciples - fermentation - Jean-Baptiste - jeûnaient - jeû-ner - nouveau - outres - parisiens - raccommode - vin - vêtement - éclater

VERTICALEMENT: 1. transformation sous l'action d'enzymes; 3. craquer, se briser soudainement; 4. adeptes, compagnons en relation étroite avec une personne; 6. et 8H. (2 mots) produit de la vigne; 9. se passer de manger.

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L’EPI

LE JOURNAL DE CEUX QUI AIMENT LA VIE.

Mercredi 10 juin 2009

à 14 h30 Ruminghem

club des p’tits loups

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c’est pourquoi bien des gens sont tourmentés pour beaucoup de choses. La Bible dit : Matthieu 6 : 25 Pourquoi vous inquiétez vous gens de peu de foi. Un jour, Dieu a dit que la lumière soit et la lumière fût. Genèse 1 :3 La véritable Lumière va au fond de nos pensées et notre Père Céleste sait de quoi nous avons besoin. Un jour nous devrons tous comparaître devant Dieu. Il nous a envoyé Jé-sus pour nous sauver (Jean 3 :16) car aux yeux de Dieu nous étions perdus. L’Eglise c’est vous et moi. Nous avons mis notre vie en règle avec Dieu (Jean 3 :1-21) Nicodème va voir Jésus la nuit, qui lui explique qu’il faut naître de nouveau. La Bible dit que le salaire du péché : c’est la mort. Avez-vous comme Aurore l’assurance que vos péchés sont effacés ? Auro-re aura la vie éternelle, elle est née de nouveau. Nous sommes influençables par notre héritage parental, ce qu’on l’on nous a enseigné de bien ou de mal. Où vas-tu passer l’E-ternité ? A qui vas-tu t’accrocher ? Jésus a dit : aucun cheveu de votre tête ne tombe sans que Dieu le sache. Dieu nous montre que nous sommes pécheurs et veut que nous soyons réconciliés avec Lui. Vas-tu mettre ta vie en règle avec Dieu ? Toute la Bible nous parle de cette dimension d’Amour. Dieu veut t’utiliser comme un instrument entre ses mains. Vas-tu rejeter cette Grâce et son Amour ? Après un dernier chant, nous avons partagé un délicieux gâteau autour d’un verre, puis nous nous sommes séparés.

(suite)