jenny polanco, notre dame de la mode dominicaine

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Page 1: Jenny Polanco, Notre Dame de la mode dominicaine
Page 2: Jenny Polanco, Notre Dame de la mode dominicaine

2 25 octobre 2013No 966

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEFGaëlle C. ALEXIS

SECRÉTAIRE DE RÉDACTIONDaphney Valsaint MALANDRE

RÉDACTIONDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Myria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNJunior Plésius LOUISRaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE

CORRECTION

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717

Une publication de Ticket Magazine S.A.

30 237FANS

AGENDA DE Préparé par Daphney Valsaint MALANDRE

Découvrez chaque semaine les coins branchés, les restos en vogue et les meilleures affiches de la ville avec en prime les recommandations de votre magazine préféré ! N’hésitez pas non plus à nous faire parvenir vos affiches à l’adresse e-mail suivante : [email protected]

Vendredi 25 octobre 2013

Nuit Magique à La Réserve

La chanteuse Tanya St-val et Dadou Pasquet partageront à nouveau la scène à La Réserve le vendredi 25 octobre en vue de garantir une nuit magique à leurs fans haïtiens. Ils seront accompagnés du groupe Mizik Mizik pour l’occasion.

Admission : 1750 gdes

Circotic party à Infini

Le club infini, nouvellement réaména-gé, servira de cadre au Halloween party « Circotic » qui sera animé par les dj K9, Franco the Saint et Balalatet. Revêtez vos costumes et partez à l’aventure !

Admission : USD 20 à l’avance

Life à Brasserie Quartier Latin

Comme chaque vendredi, savourez la fine cuisine de Brasserie Quartier Latin au son de la musique de Life entre 7 h et 11 h p.m.

Buffet pêcheur à l’hôtel Le Plaza

Comme chaque vendredi, l’hôtel Le

Plaza fait plaisir aux amants des fruits de mer. Au menu, un buffet pêcheur préparé par les meilleurs chefs du restaurant. Le buffet sera ouvert de 12 h pm à 3 h pm. A bon entendeur, salut !

Samedi 26 octobre 2013

Ju Kann à Café OrganicAllez fêter avec le groupe Ju Kann ce

samedi à Café Organic à partir de 9 h p.m. Au programme jeu questions et réponses avec des primes intéressantes à gagner. Ambiance du tonnerre garanti !

Admission : 1000 gdes

Orchids pre-extravaganza à The Palms

Ne ratez pas cette mini-exposition qui annonce la nouvelle édition de la tradi-tionnelle foire « Orchids extravaganza ». Un rendez-vous fait sur mesure pour les amateurs de belles choses et les amis de la nature !

Velvet à Yanvalou

Retrouvez JanLou et Stuba à Yanvalou ce samedi dès 8 h p.m.

Admission : 500 gdes

Guedee Night à Chez GérardRetrouvez le groupe Boukman Eks-

peryans dans les jardins de Gérard à Pé-tion-ville le samedi 26 octobre pour une soirée 100% racine. Les Djs Full Blast et Ted Bounce devraient aussi apporter leur touche à la réussite de cette fête. Les 100 premiers arrivés recevront une bouteille de Bakara Kanel. Surtout, munissez-vous d’une pièce d’identité !

Admisssion : 500 gdes

Dimanche 27 octobre 2013

Journée de sensibilisation sur le cancer de du sein au Cercle Bellevue

Pour clôturer le mois d’octobre, mois de prévention contre le cancer, le « groupe de support contre le cancer » (GSCC), organise une journée de sensibi-lisation sur le cancer du sein. Toute une série d’activités sportives ont été prévues pour l’occasion.

Ti Sax à Café St-Pierre

Laissez-vous bercer par la musique de Ti Sax secondé des musiciens Alex Jacquemin, Jhon Bern et Smith Hendel à Café place St-Pierre ce dimanche à partir de 7 h p.m.

Admission : gratuite

Daphney Valsaint

Page 3: Jenny Polanco, Notre Dame de la mode dominicaine

325 octobre 2013No 966

1.- Parles-nous un peu de ta der-nière vidéo avec Rutshelle, «Mèsi ti cheri doudou »

Pour réaliser le clip (Mèsi ti cheri doudou) Snake, directeur de 701 Enter-tainment et le staff de BIC ont décidé de proposer des images qui reféraient à l’amour original, quand il n’y avait que deux personnes sur terre. On est parti de l’idée du jardin d’Eden pour créer un en-vironnement sain, verdâtre, et tout ce qui irait avec. Pour se faire, on a tourné une partie du clip au Canada (Parc Nature La-val), Au Zoo Granby à Montréal et à Saut Mathurine (Camp Perrin/Sud d’Haïti).

2.- On sait que Rutshelle est une « beauté créole » à féliciter, plus d’un se demande pourquoi cette perruque dans la vidéo où l’on prône le naturel ?

Avec le présent look de Rutshelle (crane rasée des deux côtés et la couleur au milieu) on a décidé de lui faire porter une perruque, pour dissimuler ce look jugé trop à la mode, qui démarquerait de l’idée de départ. Regardez une photo de Rutshelle sans la perruque et vous comprendrez mieux.

3.- C’est la troisième vidéo de BIC que Snake de 701 réalise. Tu as divorcé d’avec Mage Entertainment de Régi-nald Georges ?

Pour une troisième fois, j’ai sorti une vidéo avec 701 Entertainment et cela a attiré l’attention des curieux qui me de-mandent où est passé Réginald Georges,

5 questions à BICBIC, ne passe presque plus un mois avec sa famille, il fait le va-et-vient entre Haïti et l’étranger. Depuis la sortie du deuxième volume de son al-bum « Kreyòl chante, kreyòl konprann », il est devenu un homme occupé à parcourir les scènes où sa musique, reconnue et appréciée pour son ni-veau poétique, l’emmène. Après la vidéo de « Alèkile », où il accentue sur des coutumes, les valeurs intrinsèques qui ont fait la beauté d’Haïti dans le temps, il vient de sortir « Mèsi ti cheri doudou ». Cette vidéo signée Snake de 701 Entertainment, met en vedette Rutshelle Guillaume en artiste invité, et BIC qui rentre tout juste d’une résidence artistique de la Belgique. Roosevelt Saillant nous parle brièvement des idées originales de cette nouvelle vidéo, des changements remarquables de sa carrière, et de ses nombreux projets.

directeur de Mage Entertainment avec qui j’ai eu tant de succès pour des vidéos comme : Wow. Viva la vida ; Terapi ; Yon ti kalkil et Pwen final.

Je répondrai que Réginald Georges est un bon ami à qui je dois beaucoup de respect. Il a contribué à l’image que j’ai aujourd’hui au niveau vidéographique, mais entre 701 Entertainment et BIC, est signé un contrat qui donne l’exclusivité à Snake pendant 2 ans pour réaliser les vidéos de BIC. Ce contrat n’a pas pu être signé avec Mage Entertainment de Ré-ginald Georges parce qu’il était trop pris, et ne pouvait pas se déplacer aisément avec BIC dans les tournées nationales, et internationales. Ces derniers temps, BIC bouge beaucoup à l’extérieur du pays et Réginald est très sollicité par la commu-nauté haïtienne. Donc il s’est résigné à laisser cette proposition de contrat à Snake, mais on est toujours de bons amis.

4.- On n’a vu aucune affiche de BIC durant les dernières semaines dans le pays, tu as observé une pause ?

Je reviens tout juste de la Belgique où j’étais en résidence artistique aux cô-tés des chanteuses telles: Renette Désir, Tamara Suffren, Donaldzie où on devait suivre des cours de chant, des ateliers de travail, des séances de répétitions avec des profs belges dans le cadre d’une tournée en Belgique prévue pour l’Automne 2014. Ces activités étaient coordonnées par Pierre Vaiana (Belgique)

et Yole Dérose (Haïti). On avait aussi des grands musiciens Haïtiens comme : Joh-nbern, Marc Harold Pierre, Josué, Clifford, et Johnson St-Cyr dans l’équipe

5.- Sur quoi travail BIC actuelle-ment ?

Je laisserai le pays le vendredi 25 Octobre pour me rendre à Montréal car je dois clôturer l’édition 2013 de « MOIS CREOLE A MONTREAL ‘’ par une presta-tion le 1er Novembre 2013 au café créo-le, avec comme artiste invitée : Queen

Bee. Je rentrerai en Haïti le 6 Novembre et entre le 14 et le 23 Novembre je serai en tournée dans les Alliances Françaises en Haïti. Puis, du 4 au 21 Décembre, je pars en tournée aux Etas-Unis suivant le dernier rapport de Farrah Larrieux, mon «BOOKING AGENT» aux USA.

Plésius Junior LOUIS (JPL 109) [email protected]

Ce qui arrive à T-Vice inquiète plus d’un. Cinq membres : Gérald Kébreau, Ricot Amazan (Ti Tanbou), Eddy Viau (Ti Eddy), Rivenson Louissaint, alias Sonson et Lavaud Georges appartiennent déjà au passé de T-Vice. Pour remplacer ces démissionnaires, plusieurs groupes mu-sicaux, dont Disip, Karizma et Beljazz ont vu partir leurs musiciens pour rejoindre un T-Vice qui peut, vraisemblablement, leur offrir mieux que leurs anciens grou-pes en termes d’argent et de visibilité. C’est le cas de Felder Antoine qui a quitté Disip de Gazzman Couleur au profit de T-Vice pour remplacer Kébreau. Gazzman Couleur n’a pas pris de temps pour faire appel à un ancien de Disip, Sexy Beef, pour remplacer Felder.

Don Deal, ex-percussionniste de

T-Vice dépouille Disip, Karizma et Beljazz en attendant

T-Vice en crise, on en parle depuis environ deux mois sur les ondes des stations d’ici et d’ailleurs et sur les réseaux sociaux.

Beljazz qui n’existe pratiquement que de nom après que Ralph Ménélas ait pris la décision de rejoindre Mass Konpa de Gracia Delva, intègre aussi les rangs de Mèt beton an ». Le dernier jeune groupe basé à New York qui a fait les frais de ce remue-ménage est Karizma d’Emmery. Son batteur Marvens S. Bastien quitte cette formation musicale et du même coup la Big Apple pour rejoindre T-Vice à Miami. Le chanteur de Karizma contacté à ce sujet déclare qu’il n’a pas encore officiellement trouvé un autre batteur pour remplacer Marvens, mais qu’il y a plusieurs postulants pour le poste. Le nom du nouveau batteur sera dévoilé très prochainement à la presse.

Quel sera le prochain groupe à voir partir son musicien pour rejoindre T-Vice

dans l’objectif de trouver mieux écono-miquement et à d’autres égards puisqu’il reste quelques places vacantes, dont cel-les du tambourineur et de l’ingénieur de son, en dépit du fait que Jean Raymond Leconte et Kal Pa Kal suppléent momen-tanément ?

Entre-temps, ils sont plusieurs musi-ciens à soumettre leur CV et à se propo-ser en vue de trouver une place à T-Vice, mais, le maestro de T-Vice, Reynaldo Martino, dit vouloir choisir les meilleurs, les plus talentueux et prometteurs

Gilles Freslet ([email protected])

Plusieurs erreurs se sont glis-sées dans le chapeau de l’article « Les quatre gagnants de Digicel Kick Start Clinics ». Tout en nous excusant pour cet impair, nous le reprenons ici avec des corrections qu’on a eu le soin de porter antérieurement sur la version web.

Ils s’appellent Dédé Kenley, Viléus Ortégat, Dérissé Wilson et Ulysse Denso. Ils ont tous 15 ans et ils sont tous internes de l’Ecole nationale de talents sportifs. Ils sont les gagnants de cette cinquième édition de Digi-cel Kick Start Clinics en Haïti. Ce qui leur donne droit comme leurs pairs des autres pays où s’établit la Digi-cel à une semaine de formation à la Barbade avec des entraîneurs de la Fondation Chelsea FC. Ils partent le 10 novembre pour revenir une semaine plus tard au pays. Fiche technique de ces quatre espoirs du football haïtien.

ERRATA

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4 25 octobre 2013No 966

En juin, tu as participé au concert des 37 ans du groupe Magnum Band, comment a été l’expérience?

Le public était content. Magnum a offert une super belle fête. J’étais emmerveillée aussi par le cadre de la Réserve. On a partagé un grand gâteau. J’ai rencontré Bélo, le président de la République...qui sont tous des amis de longue date. On s’est aussi beaucoup amusée. C’est donc à coeur joie que je re-viens aujourd’hui pour le spectacle ¨Nuit magique¨ qui se fera dans le même cadre agréable de la Réserve.

Justement, c’est quoi ¨Nuit magi-que¨?

C’est une question qui irait mieux aux concepteurs du show. En ce qui me concerne, la magie, c’est de réunir une fois de plus Dadou, moi et le groupe Mi-zik Mizik dont j’ai hâte de voir la perfor-mance. À chaque fois que Dadou et moi interprétons ¨Se verite¨ sur scène c’est différent. C’est à mon sens de la magie. Avec Mizik Mizik en plus, ça s’annonce génial.

À chaque fois que tu viens chanter chez nous, les gens sont toujours aux anges, qu´est-ce qui explique cet en-gouement permanent des gens pour toi?

Ici je n’ai jamais eu un concert à moi toute seule pendant deux heures. Je suis toujours invitee à exécuter deux ou trois morceaux, donc les gens ne peuvent en avoir assez de m’entendre. Moi, je suis reconnaissante envers Haïti pour tout ce qu’elle a fait pour moi. Sa musique, ses artistes, sa culture qui me marquent depuis toujours. Le compas fait partie du paysage des Antilles françaises. On se sent très proche d’Haïti. Je crois qu’entre Haïtiens et Guadeloupéens et Martini-quais, il y a juste la mer qui nous sépare.

Et les nouvelles?Les quatre derniers mois, j’ai joué

beaucoup de concerts. J’ai fait des appa-ritions à la télé. J’ai pris part au Festival de Biguine qui rassemble beaucoup de femmes. En projet, je compte réaliser des spectacles en Guadeloupe. Le véritable projet, c’est la préparation d’un nouvel album.

Ce sera quoi comme album?Je ne lui ai toujours pas trouvé de

nom mais ça va être un album de la ma-turité. Il sera plus caraïbéen que zouk.

Comment ça plus caraïbéen que zouk?

Ça veut dire qu’il subira l’influence de toutes les sonorités carïbéennes. En plus

Tanya Saint Valnous revient pour une

¨Nuit magique¨

du zouk, il y aura du reggae, du compas... en un mot, ça va être du soul caribéen. Les oeuvres de Bélo, de Jean Jean Roose-velt et de Steevy Mahy sont empreintes de cette mixité que je veux montrer dans ma musique.

Pourquoi parles-tu aujoud’hui de maturité, toi qui es là depuis un bon bout de temps?

Quatre mois après sa participation au concert des 37 ans de Magnum Band, Tanya revient sous notre soleil pour un spectacle baptisé ¨Nuit magique¨qui se tiendra à la Réserve ce 25 octobre. Elle partagera la scène non seulement avec Dadou Pasquet, mais aussi avec le groupe Mizik Mizik. Elle a accepté de lever le voile sur ce spectacle, ses projets et son rapport avec le public...

J’ai envie de raconter autre chose dans ma musique. Il y a des artistes qui se déguisent tout en restant de grands artistes, d’autres se montrent tels qu’ils sont. Moi je suis de la deuxième catégo-rie. Je ne peux que prendre des gens, je me donne aussi. Si je suis restée aussi longtemps dans la musique c’est parce que j’ai pu tisser un bon lien avec mon public. C’est grâce à lui que je vis. Je me dois de le respecter. Je refuse jamais de signer une autographe, de parler aux gens tant que je peux. Il y a dix ou 20 ans, j’étais la jeune artiste qui ne pensais qu’à elle, qui ne pensais qu’au succès, qu’à la gloire, qu’aux chansons qui marchent... Je croquais la vie à belles dents. Aujourd’hui, je suis celle qui veut dire merci au public, à tous ceux qui ont permis que je sois là où je suis. Je veux aborder d’autres thèmes, pas juste l’amour.

Que peux-tu dire à ceux qui vien-dront à ¨Nuit magique¨?

Je leur souhaite la bienvenue et je suis sûre qu’ils ne vont pas regretter car le cadre est très intime, et si dame pluie ne se pointe pas, on aura une belle am-biance sous les étoiles.

Chancy [email protected]

Page 5: Jenny Polanco, Notre Dame de la mode dominicaine

525 octobre 2013No 966

De l’autre côté de la frontière, 40 ans auparavant, les plus riches partaient pour l’Espagne, le Brésil ou l’Italie faire le plein d’habits tandis que les plus modestes et les moins riches allaient chez une cou-turière pour se faire confectionner une veste, une robe ou un pantalon inspirés des modèles à la mode dans les pays ci-tés plus haut. Dans ce pays qui cherchait encore sa voie, la mode n’était pas une priorité pour les politiciens mais semblait être un besoin pour le peuple.

Quelque part, une jeune femme prénommée Jenny se cherche dans la vie et ne sait pas encore qu’elle sera l’auteur d’une grande oeuvre. Elle fait des études en décoration intérieure et en arts plastiques. Rebelle comme elle seule, elle décide de confectionner ses propres habits pour se sentir conforta-ble sur le campus de l’université où la guerre du snobisme est déclarée entre filles. En fait d’ émulation, sa seule stratégie pour rivaliser avec celles qui portent du Gucci ou autres grandes marques reste l’originalité. A l’époque, dit-elle, l’âme dominicaine représen-tait le seul courant auquel personne n’avait pensé. Elle s’inpire alors de l’art du terroir et, vite fait, tout le monde la suit.

Dans sa collection présentée dans le cadre de cette deuxième édition d’Haïti Fashion week, le blanc est demeuré sa couleur fétiche. Cette couleur associée à l’innocence géné-ralement lui accroche depuis 37 ans la haute société et la classe moyenne dominicaines. Jenny s’impose aussi en dehors de son pays. Dans 11 Etats, aux USA, elle a des magasins. Elle est invitée dans des semaines de mode de Puerto Rico à Paris sans compter la nôtre. Pour Jenny, la mondialisation à la Coca-Cola, à la Mc Donald n’a jamais été un but pour elle. Pas question que ses produits se trouvent dans tous les recoins de la terre. Pour se procu-rer certains de ces derniers, il faut se résoudre à l’idée d’un pélérinage dans son pays. Elle représente alors depuis le début de ses activités une aubaine pour les lignes aériennes qui desser-vent son pays et les autres acteurs du tourisme.

Son histoire avec Haïti a commencé quand elle avait 20 ans. Elle passe la frontière et tombe en amour avec ce pays dont on dit tant de mal chez elle mais qui regorge, selon elle, de créati-vité, de potentialités... Ce rapport avec notre patrie se raffermit au lendemain du séisme. « Je me suis sentie gênée, insignifiante devant autant de pro-blèmes auxquels il faut des solutions urgentes », a-t-elle déclaré avec un vi-sage attristé. C’est dans la création une fois de plus qu’elle retrouve la sérénité mais cette fois-ci, c’est pas juste avec l’âme dominicaine. Pour réaliser une ligne de sacs, elle part puiser l’inspi-

ration dans la peinture haïtienne. Elle connaît encore du succès avec cette hybridation de création haïtienne et de main-d’oeuvre dominicaine. Beau-coup de ses concitoyens adorent et veulent découvrir Haïti, mais d’autres sont jaloux et rechignent à l’idée qu’elle vienne sympathiser avec notre peuple. Pour elle, ces derniers ont tort. Elle croit que quand les deux peuples de notre île auront appris à unir leurs différences dans le respect mutuel, sans se confondre, c’est un paradis que deviendra Hispaniola.

Désireuse de rester proche de ce peuple dont elle est amoureuse, elle a ouvert en décembre dernier un maga-sin qui porte son nom à Pétion-Ville. Elle se réjouit d’ailleurs de l’acceuil et se sent intégrée.

Pour elle, la semaine de la mode est une occasion pour découvrir la ri-chesse, la diversité de notre mode. Elle se réjouit que d’autres étrangers vien-nent de partout constater par eux-mêmes le dynamisme de ce secteur qui est très prometteur. Elle conseille aux designers haïtiens de garder leur

authenticité tout en modernisant leurs structures. « C’est parce que vous proposez des choses qu’on ne voit nulle part ailleurs que les étrangers s’entichent de vous. Ne cédez point à la tentation de faire comme les autres, sinon c’est votre suicide », a-t-elle déclaré.

Après plus de 30 ans de carrière, son défi c’est de travailler pour que les Carïbéens apprennent à aimer leur mode. Elle dont les oeuvres sont connues tant à Paris qu’à Milan, dit éprouver plus de satisfaction à voir porter ses créations par des Domini-cains, des Haïtiens, des Antillais qui ont une physionomie particulière.

Elle dit que la mode dominicaine se porte bien de nos jours. Beaucoup de créateurs ont émergé au fil des années. Il y a beaucoup d’activités comme la Dominicana Moda, (l’équi-valent de la Haïti Fashion week) où les gens vont en foule. Elle note que les jeunes en consomment beaucoup même si un nombre important reste attaché à la mode italienne ou espa-gnole comme leurs parents.

La dernière question que je lui ai posée a été: « Que suggères-tu pour qu’il y ait enfin la paix entre les deux peuples ? Elle réfléchit un peu et me dit qu’elle n’est pas politicienne et que par conséquent, elle n’a pas forcé-ment la bonne solution. La designer dit finir par croire que, des deux côtés de la frontière, il y a des gens qui ont beaucoup d’intérêt à voir perpétuer la haine. La solution, selon elle, ne viendra pas des politiciens . « C’est au niveau des simples citoyens des deux pays que cette paix est possible; au regard de tous ces mariages mixtes qui s’opèrent ».

L’amour est alors son précieux conseil.

[email protected] Victorin

La première fois que j’ai entendu parler d’elle c’était

au tout début de l’année. En effet, le magazine trimes-

triel OutreMer d’Air France lui avait consacré à l’épo-

que un article dans lequel elle parlait de sa quête de « l’essence ». Quand je lui

tends l’exemplaire du maga-zine que j’ai précieusement

gardé, elle est manifeste-ment surprise et en bonne

Dominicaine, elle ne s’est pas privée de laisser éclater sa joie. L’âme d’une pionnè-re qui continue comme une

lionne à veiller sur ce qu’elle a créé.

Jenny PolancoNotre Dame de la modedominicaine

Page 6: Jenny Polanco, Notre Dame de la mode dominicaine

Vendredi 25 octobre 20136

Tottenham, facile vainqueur des Moldaves du Sheriff Tiraspol (2-0) jeudi lors de la 3e journée

de la phase de poules de l’Europa League, a fait un grand pas vers sa qualification pour les 16e de finale de la compétition.

Avec 5 points d’avance sur le deuxième du groupe, l’Anzhi Makha-chkala, qui s’est lui imposé sur sa pelouse (1-0) face à Tromsoe, les partenaires d’Hugo Lloris n’ont déjà plus besoin que d’une seule victoire pour valider leur sésame.

Jeudi en Moldavie, une tête de Vertonghen et un missile de Defoe ont assuré aux Spurs leur troisième victoire en trois matches.

Valence a de son côté poursuivi son embellie déjà entrevue face au Kuban Krasnodar (2-0). A domicile, les hommes de Miroslav Djukic n’ont fait qu’une bouchée (5-1) des Suis-

Tottenham dérouleValence régale

Europa LEaguE /3E journéE

Pendant le reste de la journée du lundi 21 octobre, les commenta-teurs sportifs français ne cachaient

pas leur satisfaction. En effet, dans les titres de presse de Radio France In-ternationale, c’était le soulagement : «Tirage plutôt clément pour l’équipe de France. Les Bleus joueront contre l’Ukraine. Match aller à Kiev le 15 novembre et le retour se jouera le 19 novembre au Stade de France.» Didier Deschamps, le sélectionneur français, s’apprête à visionner les cassettes des derniers matches de la sélection ukrai-nienne. Le sélectionneur ukrainien se livrera au même exercice.

Pourtant, le bel enthousiasme affiché dans le camp français est tempéré par le souvenir des barrages contre l’Irlande il y a quatre ans. La France avait obtenu sa qualification grâce à un but litigieux, Thierry Henri s’étant aidé de la main pour être le passeur décisif sur le but qualificatif marqué durant les prolongations. On ne redoute pas la répétition de ce scénario rocambolesque. Mais on se méfie tout de même de l’Ukraine dont on dit que les joueurs sont solides en défense. Le seul à évoluer dans un grand championnat est Timoshenko du Bayern Munich. En outre, l’Ukraine

compte trois joueurs remarquables, dont un attaquant redoutable. Autant dire que la France a intérêt à être dans une grande forme pour se qualifier pour le Mondial brésilien.

La clémence du tirage au sort tient au fait que les Bleus auraient pu tomber sur le Portugal de Cristiano Ronaldo ou la Suède de Zlatan Ibra-himovic. L’une de ces deux vedettes n’ira pas au Brésil puisque le Portugal affrontera la Suède. La Roumanie sera opposée à la Grèce tandis que la Croatie devra se débarrasser de l’Islande. A propos de cette dernière, les commentateurs se souviennent de

ses de Saint-Gall, le jeune Argentin Cartabia, formé au club, inscrivant notamment un doublé.

Les Espagnols profitent par ailleurs

du léger couac de Swansea à domicile (1-1) face au Kuban Krasnodar.

L’équipe de Michael Laudrup avait pris l’avantage par Michu, mais un penalty obtenu sur le fil du Français Djibril Cissé (90+3) a fait déchanter les locaux, qui ne possèdent désor-mais plus qu’un point d’avance sur Valence.

Un autre club espagnol, le FC Séville, n’a lui pas fait preuve de la même autorité que Valence. Les joueurs d’Unai Emery se sont même fait peur, arrachant in extremis le nul (1-1) sur la pelouse du Slovan Liberec.

Les Andalous, menés jusqu’à la 88e alors que les Tchèques jouaient à dix depuis la 78e, ont connu la dé-livrance grâce à Vitolo, bien servi par le Français Gameiro.

Enfin, la Lazio a marqué le pas en concédant le nul (0-0) sur le terrain de l’Apollon Limassol.

L’équipe coachée par Petkovic occupe toujours la 2e place, mais elle compte désormais 2 points de retard sur les Turcs de Trabzonspor qui eux n’ont pas flanché face au Legia Var-sovie (2-0).

L’oEiL rivé/FootbaLL/MatchEs dE quaLiFication

Europe : des barrages très ouvertsl’attaquant Gudjohnsen qui évolua au FC Barcelone. Comme je me souviens de Gravesen, milieu récupérateur, qui joua au Real Madrid.

Méfiez-vous des pronostics! Tout peut arriver durant les barrages. Pour-quoi? La motivation est dans tous les camps. Chaque joueur sélectionné veut être au Brésil en juin 2014. La tension sera dans l’air à chaque match disputé, et personne ne peut jurer qui seront les derniers qualifiés, en vertu de la glorieuse incertitude du sport. Cela a été ainsi et le sera.

Jean-Claude Boyer/Mercredi 23 octobre 2013

Le lundi 21 octobre 2013, l’Alle-mand Pfizzer, entraîneur des Lions indomptables, était convoqué au

secrétariat de la présidence camerou-naise pour s’expliquer sur sa réticence à propos du retour de l’attaquant Sa-muel Eto’o en sélection. A l’approche du match de barrage aller devant op-poser le Cameroun à la Tunisie (score final nul et vierge), Eto’o a été rappelé en sélection. Il s’est même fait prier. Au point que le secrétaire général de la Présidence l’avait convoqué pour un entretien. Manifestement, on lui a fait comprendre que bouder la sélec-tion n’était pas du goût du président Paul Biya. A la suite de cet entretien,

il devait rejoindre ses coéquipiers, en stage en France. L’accueil n’a été ni froid ni chaleureux, tout juste poli. Eto’o s’est immédiatement mis au travail, participant aux séances d’en-traînement.

Bien sûr, depuis son passage au club Andy Makachkallah où il avait la bourse la plus élevée dans le football professionnel, le célèbre attaquant camerounais était sans club. Durant le mercato de l’intersaison, plusieurs clubs étaient intéressés. On a même parlé d’un retour en Italie, à l’Inter Milan, club avec lequel il a été sacré, en mai 2010, champion d’Europe. Deux buts de Diego Milito ont ruiné

les espoirs du Bayern de Munich de remporter la Ligue des champions. José Mouriñho fila tout droit vers Madrid, plutôt y resta parce que la finale avait été jouée au stade Santi-ago Bernabeú. On connaît la suite : un bilan mitigé pendant trois saisons. Le très controversé entraîneur portugais n’aura pas réussi son pari de mettre fin à la suprématie du FC Barcelone.

Le dimanche 20 octobre, l’on apprenait que dans la Première Lea-gue Samuel Eto’o, qui finalement, avait signé avec Chelsea, a chipé le bllon au gardien de l’équipe adverse pour inscrire le premier des deux buts de son nouveau club londonien. Le

mardi précédent, 15 octobre, il avait joué à la pointe de l’attaque des Lions indomptables. Le 16 octobre, Philippe Zigraf du service des sports de Radio France Internationale, était l’invité de Juan Gomez à «Appels sur l’actualité». Répondant à la question d’un auditeur, le chroniqueur sportif, fin connaisseur du football africain, expliqua que Samuel a été reçu par le président Paul Biya. Il est arrivé en France deux jours après les autres partenaires. Il a été bien reçu. Lors du match de barrage aller, Eto’o n’a pas déçu. Il a fait un bon match. Surveillé de près par ses adversaires tunisiens. A son actif, quatre tirs dont deux cadrés.

Philippe Zigraf reconnaît que Sa-muel n’a plus ce coup de rein et cette vitesse qui déstabilisaient l’adversaire. Pourtant, il a toujours la vision du jeu et le sens collectif. Il distribue des passes, fait des appels de balle. Il est pour beaucoup dans ce score nul mais favorable à la sélection camerounaise qui est en pôle position pour le match retour qui se jouera à Yaoundé le 17 novembre. Le chroniqueur sportif français suppute que Samuel Eto’o a la motivation pour jouer une quatrième Coupe du monde.

Alors, pourquoi la convocation de l’entraîneur Pfizzer au palais de la présidence? Ces ingérences ne sont pas du goût de la FIFA. Mais sur le continent africain, il est courant que le pouvoir politique s’implique dans ce qui est du domaine exclusif des fédérations de football. En tout cas, la présidence camerounaise place-t-elle son mot en vue de porter le sélection-neur à accepter sans réserve le retour de Samuel Eto’o? La qualification pour le Mondial 2014 est manifestement une affaire d’État.

Jean-Claude Boyer Mercredi 23 octobre 2013

L’oEiL rivé/saMuEL Eto’o

Un retour en sélection qui ne fait pas l’unanimité

christian Ericksen (tottenham)

Page 7: Jenny Polanco, Notre Dame de la mode dominicaine

Vendredi 25 octobre 2013 7

Piqué admire CR7Alors que le Clasico se profile à

l'horizon, le défenseur du FC Barce-lone Gerard Piqué a comparé les deux rivaux historiques.

Le 26 octobre , la planète entière aura les yeux rivés sur le Camp Nou pour la première manche du Cla-sico entre le FC Barcelone et le Real Madrid. Deux institutions possédant chacune dans leurs rangs les deux meilleurs joueurs de la planète foot-ball, à savoir Lionel Messi et Cristiano Ronaldo. Un duo qui alimente encore plus la comparaison entre Blaugrana et Merengues. Et si les piques sont généralement de rigueur à quelques jours du match, Gérard Piqué sait re-connaître la valeur de ses adversaires, à commencer par CR7.

« Il n’a pas changé. Je l’admire parce que c’est un travailleur qui en veut toujours plus. C’est une machine, il est ambitieux. Il est naturellement très fort, mais il n’arrête jamais de lutter pour s’améliorer. Je crois aussi que la rivalité avec Leo (Messi) l’a aidé à devenir meilleur », a-t-il déclaré à l’European Sports Media. Admiratif du Portugais, Piqué n’est pas devenu ma-dridiste pour autant. Surtout à l’heure d’opposer deux modèles bien différents entre un Barça qui a su s’asseoir sur le toit du monde grâce aux purs produits de la Masia et un Real Madrid préfé-rant dépenser des sommes folles pour recruter les plus grandes stars.

« Nous rivalisons sans pouvoir

dépenser autant d’argent qu’eux. Durant les 10 ou 15 dernières années, une belle génération de joueurs est sortie du centre de formation et nous a aidé à rivaliser. Sans cette généra-tion unique, rien n’aurait été possible. Le Real n’a rien gagné depuis un an et dépense 160 M€ pour trois joueurs. Le Barça ne peut pas se permettre de faire la même chose. Nous sommes différents parce que nous pouvons ri-valiser avec eux sans dépenser autant d’argent. Nous ne sommes pas un club pauvre, mais nous rivalisons avec eux, les plus riches du monde. »

Le Barça fait d’ailleurs mieux que

Piqué s’enflamme pour Ronaldo et lance le Clasico

rivaliser avec son rival merengue. De-puis l’ère Rijkaard, les Catalans trus-tent davantage la plus haute marche du podium que le Real, aussi bien en Liga qu’en Europe. « Nous sommes en train d’inverser la situation avec le Real Madrid. Le Barça est étroitement lié à la Catalogne, et historiquement il a toujours été considéré comme un club passant après le Real. Ces dernières années, nous avons inversé les choses, même si nous parlons d’un Madrid qui a dominé le football durant 90 ans, qui a remporté neuf Ligues des Champions et plus de titres nationaux. Les médias peuvent

influer (sur le match) et te faire penser “merde, les joueurs du Real Madrid sont comme si, comme ça”, mais au final, ce sont des professionnels com-me nous. Durant une bonne partie de notre histoire, la rivalité a été saine. Il y a eu un moment en 2011 où, si nous n’avions pas fait un pas vers eux, il y aurait eu un vrai problème. Nous avons de la chance d’avoir des gens mûrs en sélection qui ont vu que le problème devait être résolu. » Rivaux, mais pas ennemis, Barcelonais et Ma-drilènes ont calmé le jeu ces derniers temps en coulisses. Pour le plus grand bonheur de Vicente Del Bosque.

Groupe A. Manchester, leader pour un point, et Leverkusen prennent le large. Le Shaktar est distancé après la phase al-

ler mais la qualification se jouera entre ces trois-là. Car la Real Sociedad est déjà hors-jeu. Si mathématiquement, tout est encore possible, les Espagnols n’ont toujours pas inscrit le moindre point et sont à six points des Alle-mands et sept des Anglais.

Groupe B. Le Real n’est pas encore qualifié mais ce n’est qu’une question de temps. La victoire de Galatasaray obligent les Madrilènes à patienter mais avec sept points d’avance sur le troisième, Madrid a un boulevard devant lui. Les Turcs, eux, se sont parfaitement relancés et poin-tent au deuxième rang, deux points devant la Juve. Ces deux-là devraient se disputer le deuxième billet.

Groupe C. Paris est seul au monde. La bande à Ibrahimovic compte désormais cinq points d’avan-ce sur l’Olympiakos et Benfica. Une victoire face à Anderlecht dans deux semaines suffirait à Paris pour filer en 8es. Portugais et Grecs ont partagé les points et la bataille s’annonce serrée pour la deuxième place. Bon dernier avec zéro point, Anderlecht ne devrait faire que de la figuration lors des matches retours.

Groupe D. Le Bayern continue son sans-faute et compte six points d’avance sur le troisième, le CSKA Moscou. City est bien parti pour passer pour la première fois la phase de poules et sa victoire en Russie est primordiale. Le retour pourrait bien sceller la qualification des Citizens en cas de nouveau succès.

Les acteurs : Ronaldo, Ibra, Ribéry

de plus en plus grands Marquée au fer rouge par les

plus grands. Cette soirée de mercredi a fait la part belle aux stars. Quatre buts pour Ibrahimovic, deux pour Ribéry et Ronaldo : ce fut un feu d’artifice. Avec deux bijoux en 19 minutes, le Suédois a encore une fois marqué les esprits. Depuis quelques semaines, Zlatan marche sur l’eau et enchaine les chefs d’oeuvre. Ro-naldo est devenu le troisième meilleur buteur de Ligue des champions et a dépassé Ruud van Nistelrooy. Ribéry y est, lui aussi, allé de son bijou. Un enchainement crochet-balle piquée pour mettre toute la défense tchèque dans sa poche.

Il n’a pas marqué mais a distri-bué les caviars toute la soirée. Angel Di Maria, passeur décisif pour Rona-dlo, a plané au-dessus de Santiago

Real, Paris et Bayern : un piedet quelques orteils en huitièmes

LiguE dEs chaMpions

Bernabeu ce mercredi. En face, Gior-gio Chiellini a tout raté. Des fautes à la pelle, un penalty provoqué et une expulsion, certes très sévère : l’Italien a précipité la chute de la Juve.

A Manchester, Rooney a fait des misères à la Real et son slalom a amené le but de Martinez contre son camp. Habituel remplaçant, Kagawa a démontré que MU pouvait compter sur lui. A City, Agüero a sorti City d’un sacré traquenard. Son doublé permet aux Citizens de décrocher un succès primordial face à un concurrent direct. Il ne pouvait de toutes façons pas en être autrement : c’était le soir des grands buteurs ce mercredi.

cristiano ronaldo gérard piqué

cLassico

Page 8: Jenny Polanco, Notre Dame de la mode dominicaine

8 25 octobre 2013No 966

De gauche à droite: Chantal Moreno représentante de l’ OIF en Haïti, Monsieur Racine du comité de lecture du Sénégal, Wilfrid N’ Sonde lauréat de 2007, Josette Darguste, ministre de la culture, Myriam Sengor à l’OIF de Paris, Lyonel Trouillot membre du jury, le lauréat de cette année Amal Sewtohul de l’île Maurice avec son livre “Maid in Mauritus”, Youma fall, représentante de l’OIF à Paris, Monique Ilboudo écrivain qui vient du Brukina Faso, Bominique Barth Col et Monsieur Girard

Wilfrid N’ Sonde, Lyonel Trouillot et Dominique Barth Col, trois des memebres du jury de cette année

BIC, Jean Jean Roosevelt et Belo, trois chanteurs que l’OIF apprécie

Chantal Moreno, représentante de l’OIF en HaitiAmal Sewtohul gagnant 2013 et Frankétienne

Yole Dérose et Madeline Ledan Josette Darguste et Youma Fall Philippe Dodard et Kettly Mars tout sourire pour la caméra

Remise du prix des 5 continents de l’ OIFà Le Vilatte le 24/10/13