jean calvin homme de dieu mÉconnu
DESCRIPTION
JEAN CALVIN HOMME DE DIEU MÉCONNU. 1509 - 1564 Du catholicisme à la foi évangélique Années d’errance et de voyages L’homme et sa famille Le réformateur à Genève : « Sainte lutte » Calvin, « socio-économiste » Calvin, prédicateur Calvin, écrivain, théologien et exégète Calvin, pasteur - PowerPoint PPT PresentationTRANSCRIPT
1
1509 - 1564Du catholicisme à la foi évangélique Années d’errance et de voyagesL’homme et sa familleLe réformateur à Genève :
« Sainte lutte » Calvin, « socio-économiste » Calvin, prédicateur Calvin, écrivain, théologien et exégète Calvin, pasteur Calvin et la musique
La modernité de Calvin
2
1515-1547François 1er
1547-1559Henri II
1498-1515Louis XII
1560-1589F. II, Charles IX,
Henri III
1509Naissance
1564Mort à Genève
1538-1541Calvin
à StrasbourgVoyages
en Europe
1541-1564Le Réformateur
à Genève
1523-28ÉtudesParis
1528-30Orléans,Bourges
1531-33Paris
1533-36« Errances »
1536-38Genève
1517 95 thèsesde Luther
15361 ère Publication
de l’IC
1558Fondation del’Académie
1553Mort de
M. Servet
3
((Tonnelier)
(Homme de loi)
4
DU CATHOLICISME A LA FOI EVANGELIQUELes années 20
Un élève brillant et angoissé :
Son père l’envoie à Paris au collège de La Marche (1523) puis au collège Montaigu
- Jean « doit » ses études à l’Église. En
même temps, il n’est pas satisfait de la voie
du salut qu’elle propose
- Il poursuit ses études à Orléans, puis à
Bourges
- Il subit l’influence de l’humanisme : il en
tirera :
* une nouvelle approche de la lecture et
du commentaire bibliques,
* un mode de vie frugal
5
ANNÉES D’ERRANCE ET DE VOYAGES1531 - 1541
6
1536 Devant Farel à Genève
ANNÉES D’ERRANCE…
1538 : Banni aux côtés de Farel
7
JEAN CALVIN : L’HOMME…
8
… SA FAMILLELe mariage de J. Calvin : une famille recomposée ?
Idelette de Bure (vers 1545)
9
1564 : LES ADIEUX DE JEAN CALVIN
10
1509 - 1564
Du catholicisme à la foi évangélique Années d’errance et de voyagesL’homme et sa familleLe réformateur à Genève :
« Sainte lutte » Calvin, « socio-économiste » Calvin, prédicateur Calvin, écrivain, théologien et exégète Calvin, pasteur Calvin et la musique
La modernité de Calvin
11
LE RÉFORMATEUR À GENÈVE
12
SAINTE LUTTE
« Trois affaires… parmi d’autres »
Mai 1544
Oct. 1551
Août 1555
13
L’AFFAIRE CASTELLION
SAINTE LUTTE
14
SAINTE LUTTE
L’AFFAIRE MICHEL SERVET 1553
Qui est Servet, quelles sont ses idées ?
Son arrestation, sa condamnation, sa « réhabilitation »
Miguel Serveto, humaniste, médecin et homme de lettres, était opposé au dogme de la Trinité, à la prédestination, au baptême des enfants.Il avait rédigé sa Restitution chrétienne contre l’Institution de Calvin.Servet écrivit aussi bien sur l’astronomie que la géographie ou les sirops, et il découvrit bien avant Harvey la petite circulation sanguine.
Michel Servet fut condamné à Vienne (France) par l’Inquisition. Fugitif, exécuté par contumace (on brûle son effigie), puis réfugié incognito à Genève, il est reconnu, arrêté, jugé, condamné à mort avec l’aval des Églises protestantes de Suisse… et « réhabilité » au XXe siècle par des protestants libéraux
Monument à Annemasse
15
CALVIN, « SOCIO-ECONOMISTE »
Calvin a entrevu la « dimension sociale de l’homme »
« L’homme a été créé par Dieu pour être une créature de compagnie »
Calvin ne s’est pas contenté de prêcher le salut individuel de l’homme, il a
aussi pensé à sa reconstruction sociale. L’ Église devait être le lieu où elle
pouvait se réaliser. Pour la mettre en œuvre, Calvin a réfléchi aux
problèmes économiques
et sociaux :
à l’inégale répartition des richesses,
au rôle de l’argent et aux conditions de prêts,
au sens du travail,
au chômage et aux moyens de le résorber.
16
CALVIN, PRÉDICATEUR
Dans son cabinet de travail
La leçon de théologie
17
CALVIN, ÉCRIVAIN
« »
18
CALVIN, THÉOLOGIEN
Cinq grands principes fondent la « théologie » de Calvin :
« Solus Christus » (= rien que le Christ)
« Sola gratia » (= rien que la grâce)
« Sola fide » (= rien que la foi)
« Sola scriptura » (= rien que la Bible)
« Sola Dei gloria » (= rien que la gloire de Dieu)
19
CALVIN, THÉOLOGIEN
1536 : « Institutio religionis christianae »(6 chapitres)1541 : « Institution de la religion chrétienne » (édition
française)1560 : Dernière édition en français (80 chapitres)
« Voyant que c’était une chose si nécessaire d’aider en cette façon ceux qui désirent être instruits en la doctrine du salut, je me suis efforcé, selon la faculté que le Seigneur m’a donnée, de m’employer à le faire; et à cette fin j’ai composé ce présent livre. Et premièrement je l’ai mis en latin, pour qu’il pût servir à tous les gens d’étude, de quelque nation qu’ils fussent ; et après, désirant communiquer ce qui en pouvait venir de fruit à notre nation française, je l’ai aussi translaté en notre langue… Ce pourra être comme une clef et ouverture, pour donner accès à tous les enfants de Dieu à bien et droitement entendre l’Écriture» (Introduction à l’édition de 1541)
20
LE PREMIER LIVREDE
L'INSTITUTIONCHRÉTIENNE
qui est de connaître Dieuen titre et qualité de créateur et souverain
gouverneur du monde
LE SECOND LIVREDE
L'INSTITUTIONCHRÉTIENNE
qui est de la connaissance de Dieu, en tant qu'il s'est montré Rédempteur en Jésus-Christ,
laquelle a été connue premièrement des Pèressous la Loi, et depuis nous a été manifestée en
l'Évangile
21
LE TROISIÈME LIVREDE
L'INSTITUTIONCHRÉTIENNE
De la manière de participer à la grâce de Jésus-Christ,
des fruits qui nous en reviennentet des effets qui s'en ensuivent
LE QUATRIÈME LIVRE
DEL'INSTITUTIONCHRÉTIENNE
qui est des moyens extérieurs, ou aides,dont Dieu se sert pour nous convier
à Jésus-Christ, son Fils,et nous retenir en lui.
22
« Au reste parce qu’il est dit que « ceci est dit par allégorie », Origène en a pris occasion, et plusieurs autres, de corrompre l’Écriture en diverses sortes et de la tirer loin de son sens vrai et naturel. Car ils estimaient que le sens littéral était trop bas et méprisable, et qu’il fallait donc bien qu’il y eût de plus hauts secrets cachés sous l’écorce de la lettre, qu’on eût pu tirer qu’en forgeant des allégories. Et ceci a facilement eu lieu, car le monde a toujours préféré et préférera à la doctrine ferme et solide les spéculations qui ont quelque apparence de subtilité. Après que cela a été une fois reçu et approuvé, ça a été à qui en forgerait les plus aiguës, en sorte... qu’on y a attribué une grande louange…Quant à moi, je confesse bien que l’Écriture est la fontaine très abondante de toute sagesse, et qui ne se peut épuiser : mais je nie que sa richesse et son abondance consiste dans la diversité des sens, qu’il serait licite à chacun de forger à sa guise. Sachons que le sens vrai et naturel de l’Écriture est celui qui est simple et naïf. » (Dans son commentaire sur Galates 4. 21-26)Calvin regrettait que l’Écriture ne soit pas « détaillée droitement » comme si les hommes cherchaient à en «obscurcir la lumière par leur propre fumée… Les uns la rongent, les autres la déchirent en pièces, les autres la tordent à un autre sens, les uns s’arrêtant à l’écorce… ne parviennent pas jusqu’à l’âme de la doctrine.»
CALVIN, EXÉGÈTE
23
CALVIN, PASTEUR
24
CALVIN ET LA MUSIQUE
« Avoir des chansons non seulement honnêtes, mais aussi saintes ; lesquelles nous soient comme aiguillons pour nous inciter à prier et louer Dieu »Jean Calvin
25
LA MODERNITÉ DE CALVIN
En politique : une timide innovation démocratique
En économie : une approche globale originale
En théologie : une construction très solide
En ecclésiologie : une vision très « pratique »
En enseignement : un souci constant
Un héritage inestimable
26
ÉLÉMENTS DE BIBLIOGRAPHIE
ŒUVRES DE J. CALVIN
CALVIN, Œuvres choisies,édition O. Millet, Folio Classique, 332 p. 1995
CALVIN, Commentaires sur le Nouveau Testament,éditions Keryma/Farel, 8 tomes
CALVIN, Institution de la Religion Chrétienne,4 vol. J. Cadier, Labor et Fides, 1961
SITES ET OUVRAGESCalvin09.org : exposition de 20 pages très intéressanteA.M. Schmidt, Jean Calvin et la tradition chrétienne,« Maîtres Spirituels », 191 p., Seuil, Paris, 1957.(1ère approche)F. Wendel, Calvin, Sources et évolution de sa pensée religieuse,292 p. PUF, Paris,1950 (approfondissement)
28
CALVIN
ET
SON
ÉPOQUE