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Le journal des Parrains N°26 Juillet - Août - Septembre 2008 Dépôt Bruxelles X P 405105 Trimestriel de la Croix-Rouge de Belgique - Communauté francophone Dans ce numéro : Actualité de nos programmes en faveur de l’enfance au Burundi Echos de nos activités Belgique - België P.P. - P.B. B-07

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N°26 Dans ce numéro : Echos de nos activités Actualité de nos programmes en faveur de l’enfance au Burundi Belgique - België P.P. - P.B. B-07 Juillet - Août - Septembre 2008 Dépôt Bruxelles X P 405105 Trimestriel de la Croix-Rouge de Belgique - Communauté francophone

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Le journal des

Parrains N°26

Juillet - Août - Septembre 2008Dépôt Bruxelles X

P 405105

Trimestriel de la Croix-Rouge de Belgique - Communauté francophone

Dans ce numéro : Actualité de nos programmes en faveur de l’enfance au Burundi

Echos de nos activités

Belgique - België

P.P. - P.B.

B-07

Burundi

La Croix-Rouge renforce la préven-tion de l’extrême vulnérabilité des enfants

Le Burundi est un petit pays situé à l’est de l’immense République démocratique du Congo. La capitale, Bujumbura, longe les rives du Lac Tanganyika tandis que la majorité du pays se trouve sur des collines avoisinant les 2 000 mètres d’altitude.

La population burundaise, d’une densité de 8,7 millions de personnes sur un territoire extrêmement étroit, souffre des mêmes divisions ethniques qui ont plongé dans l’horreur du génocide son voisin du nord, le Rwanda. En 1994, les massacres commis par les populations Hutu sur les populations Tutsi, puis la fuite éperdue de millions de Hutu vers la République démocratique du Congo, ont plongé dans l’ombre la guerre civile qui se déroulait au Burundi malgré ses 200 000 victimes.

Aujourd’hui, le Burundi retrouve petit à petit le calme. Mais ces quinze années de conflit ont fait du pays l’un des plus pauvres du monde, où 95% de la population vivent de la terre sur les collines reculées du pays. D’après l’UNHCR (Haut Commissariat aux Réfugiés des Nations Unies), 15% de la population ont été déplacés à

l’intérieur du pays et 5% ont dû fuir vers d’autres pays.

Au niveau de l’enfance, cette guerre a amplifié des phénomènes auparavant très peu connus au Burundi. Le nombre d’enfants orphelins, d’enfants chefs de ménage, d’enfants en situation de rue, d’enfants exploités et d’enfants maltraités a fait un bond en avant inquiétant d’après les rapports des organisations humanitaires.

Cette situation a amené le gouvernement du Burundi à produire un Plan d’Action National pour les Orphelins et Enfants Vulnérables [OEV] en décembre 2006.

En tant qu’auxiliaire des pouvoirs publics et interlocuteur particulier du Ministère de la Solidarité, la Croix-Rouge du Burundi participe, dans le cadre de ses activités de soutien aux vulnérables, à la réalisation de ce plan.

Construire un environnement protecteur

La Croix-Rouge du Burundi a donc redéfini son travail en faveur des enfants vulnérables. Le nouveau projet, soutenu financièrement et

Edito

Chères Marraines,Chers Parrains,

J’ai le plaisir de vous retrouver en guise d’introduction pour un numéro consacré au projet que nous avons

récemment décidé de soutenir ensemble au Burundi. Petit pays et pourtant à l’histoire récente tellement difficile. Aujourd’hui, un peu de calme et de stabilité semblent revenir et un énorme travail social peut être entrepris auprès des plus faibles. Parmi eux, les enfants.

La Croix-Rouge du Burundi a décidé de participer au Plan National du gouvernement pour les Orphelins et Enfants Vulnérables. Pour cela, elle a demandé l’appui de la Croix-Rouge de Belgique, forte d’une expertise dans le domaine de l’enfance vulnérable développée, comme vous le savez, dans certains pays limitrophes. L’approche se veut communautaire, basée sur la force du réseau de volontaires déployé sur 10 collines.

Nous nous engageons inévitablement dans un processus d’appui pour plusieurs années, dont les objectifs sont prédéfinis. Cet engagement, c’est ensemble que nous le prenons ! Au bout du compte, les communautés auront développé des capacités économiques et sociales qui leur permettront d’intégrer socialement les enfants les plus vulnérables des collines.

Merci pour votre confiance en nos équipes et celles de notre partenaire.

Pierre Hublet,Directeur du département International

Actualité de nos programmes en faveur de l’enfance vulnérable

Jean Nahayo, Coordinateur des Projets de Protection de l’Enfance à la Croix-Rouge du Burundi

Arrivé à la Croix-Rouge du Burundi en juin 2008, Jean a été le tout premier élément recruté par le nouveau projet. Nous sommes allés plusieurs fois ensemble à la rencontre des bénéfi-ciaires dans les six collines ciblées par le projet et, à plus de 2000 mètres d’altitude sous un soleil de plomb, j’ai senti chez lui un plaisir à être proche des gens les plus vulnérables. De plus, il assure avec entrain la fonction de coordinateur en étant à l’écoute des autres membres de l’équipe.

Lors de l’un de nos entretiens, il revient sur les motivations qui l’ont poussé à défendre la cause des enfants et à entrer dans le Mouvement de la Croix-Rouge. Il livre, ensuite, ses pre-mières impressions sur les capacités de la Croix-Rouge du Burundi à réaliser le projet dont il a maintenant la respon-sabilité et sur la collaboration avec la Croix-Rouge de Belgique.

Ce père de famille, il a cinq enfants, est né en 1966 dans la province de Cibitoke à la frontière du Rwanda. Il passe son enfance aux côtés des réfu-giés rwandais venus trouver un asile au Burundi après la crise opposant Hutu et Tutsi en 1959. Plus tard, le Burundi plonge aussi dans la guerre civile et aujourd’hui en-core, sa province d’origine demeure une zone d’insécurité.

Après avoir été licencié en Psychologie et en Sciences de l’Education à l’Université du Bu-

rundi à Bujumbura, il s’engage dans l’enseigne-ment des Sciences Sociales. En 1999, il devient pour quatre années directeur d’un lycée.

En 2004, une organisation internationale suisse lui propose un poste d’assistant social dans un projet de soutien aux orphelins et enfants vulnérables. Pendant quatre années dans la

Initiation à la fabrication de briques au sein de la communauté.

Les volontaires des «Unités Collinaires» travaillent avec leur communauté afin de générer des revenus.

Jean Nahayo : «Le devoir de transmettre l’espoir de la vie».

techniquement par la Croix-Rouge de Belgique - Communauté francophone, s’attache à favoriser la construction d’un environnement protecteur autour de l’enfant, mobilisant les communautés, les familles, les enfants eux-mêmes, les acteurs institutionnels et les partenaires associatifs.

Le projet s’attache à assurer le développement physique, social et mental à long terme des enfants ainsi que leur intégration dans des communautés qui disposent, à cet effet, des conditions sociales

et économiques suf-fisantes.

Il participe donc à la lutte contre la faim et la pauvreté, à promouvoir l’égalité des genres, à favoriser la participation des enfants, à renforcer les capacités des femmes, à atteindre l’éducation primaire universelle, à combattre les maladies (VIH/SIDA, malaria, etc.), à réduire la mortalité infantile, à assister les enfants vulnérables et à développer les capacités des ménages et des

communautés dans la protection et la prise en charge des plus vulnérables.

Dans les sites ciblés, les Unités Collinaires (voir article en page 4) composées de volontaires locaux de la Croix-Rouge du Burundi sont mobilisées autour de l’identification et de l’accompagnement des enfants vulnérables dans leur propre communauté. Elles mettent en place des activités d’assistance humanitaire, contribuant ainsi directement à l’amélioration des conditions de vie sur les collines.

Les ménages vulnérables sont acteurs du changement de leur situation socio-économique. La Croix-Rouge les appuie dans leur participation active à des groupes afin qu’ils puissent développer et gérer eux-mêmes des activités génératrices de revenus, des mécanismes de prévention des risques et des dispositifs de prise en charge des enfants vulnérables.

Le renforcement de la base communautaire suivi et appuyé sur du long terme par la Croix-Rouge devrait permettre d’assurer à chaque enfant :

- une éducation convenable soit par leur (ré)- intégration scolaire, soit par l’accès à des formations professionnelles qualifiantes,

- un accès aux services de base : santé, hygiène, eau, alimentation, habitat,

- une protection contre les violences, les abus et l’exploitation,

- une prise en charge psychosociale répondant à leurs besoins,

- un renforcement de leur situation socio-économique.

Un rendez-vous important : la rentrée scolaire

Le projet est entré dans une première phase de trois ans durant laquelle dix collines pilotes, situées dans deux provinces, Ngozi (au nord du pays) et Gitega (au centre du pays), accueillent les activités.

Les données collectées sur les deux provinces soulignent la vulnérabilité des populations :

• 1/4 des enfants vulnérables du pays vivent dans la zone ciblée par le projet,

• 1/3 des enfants vulnérables ne sont pas accompagnés par un adulte,

• la population de ces provinces est composée de 60% de jeunes de moins de 25 ans,

• approximativement, 40% des enfants inscrits en 1re année n’atteignent pas la fin du cycle primaire par manque de matériel scolaire et de moyens pour subvenir aux frais de scolarité,

• approximativement, 70% des familles vivent dans une situation d’insécurité alimentaire.

Depuis juin, un assistant technique en protection de l’enfance a été mis à disposition par la Croix-Rouge de Belgique et une équipe technique locale a été recrutée. A l’approche de la rentrée scolaire, le 08 septembre, l’ensemble des participants au projet a mis les bouchées doubles pour identifier les premiers enfants bénéficiaires. Les volontaires des Unités Collinaires ont rendu visite aux enfants les plus vulnérables sur chaque colline ciblée par le projet. Les listes dressées ont été validées lors d’une assemblée publique regroupant les représentants provinciaux de la Croix-Rouge, les volontaires des Unités Collinaires, les représentants légaux de la communauté et les autorités administratives. Les séances de validation étaient évidemment ouvertes à l’ensemble de la communauté.

12O enfants vont être intégrés à l’école, pour la plupart des orphelins ne pouvant pas s’offrir une éducation. La Croix-Rouge ne veut pas apporter comme beaucoup d’organisations humanitaires un appui ponctuel. L’urgence de la rentrée scolaire passée, le projet va s’attaquer au renforcement des capacités socio-économiques des ménages les plus vulnérables et des Unités Collinaires afin qu’ils deviennent les garants du bien-être des enfants se trouvant sur leur colline.

C’est grâce à votre soutien, chers parrains, que tout ce travail est rendu possible. Au nom de ces enfants et de ces familles, soyez-en remerciés.

Actualité de nos programmes en faveur de l’enfance vulnérable

province de Gitega, il accompagne au niveau psychosocial et éducatif un grand nombre d’enfants.

Ses activités extraprofessionnelles sont tout aussi imprégnées de l’envie de donner le meilleur aux enfants. Il a encadré, dans chaque endroit où il a vécu, des clubs culturels et sportifs favorisant ainsi l’accès des enfants les plus démunis aux loisirs.

Avec les enfants, il est un père, un confident et un conseiller. Il avoue sentir qu’il a le devoir de transmettre l’espoir de la vie à des populations totalement anéanties par la crise, par la pau-vreté et par la discrimination. Son engagement l’a amené à recueillir un enfant orphelin qu’il considère comme son propre enfant.

Pour lui, la Croix-Rouge du Burundi possède avec son réseau de volontaires un atout impor-tant par rapport aux autres organisations hu-manitaires. Il explique que «les communautés locales sont plus engagées dans le bien-être de leurs enfants que les hommes instruits qui

s’occupent uniquement de chercher de l’ar-gent. Ici, les volontaires viennent pour aider tandis qu’ailleurs la première motivation des personnes est de gagner».

Il admet être impressionné à chaque fois sur les collines par «ce mouvement de personnes, elles-mêmes parfois vulnérables, qui travaille pour l’allégement des souffrances des autres». Et ce, malgré les moyens limités au niveau matériel mis à disposition des volontaires.

Lors de ses relations directes avec la Croix-Rouge de Belgique, il a ressenti de la « frater-nité ». Il apprécie la perspective de pouvoir exporter vers d’autres pays sa conviction, sa détermination et son engagement à sortir les enfants des situations injustes dans lesquelles ils se trouvent trop souvent.

Portrait réalisé par Thierry Desmons, Croix-Rouge de Belgique.

Thierry Desmons et Jean Nahayo rencontrent les volontaires sur les collines.

Objectif : permettre aux enfants de grandir dans un environnement protégé.

Les volontaires des «Unités Collinaires» travaillent avec leur communauté afin de générer des revenus.

Le journal des ParrainsPublication trimestrielle de la Croix-Rouge de Belgique,

Communauté francophone - 11e année - n°26 Juillet - Août - Septembre 2008

rue de Stalle 96 - 1180 Bruxelles - Tél. 02 371 32 12www.croix-rouge.be

Coordination : Didier BytebierSecrétaire de rédaction : Anne-Marie HuygensRédaction : Didier Bytebier, Thierry Desmons

et Anne-Marie Huygens Photos et illustrations : Croix-Rouge de Belgique.

Graphisme & réalisation : Sébastien Jacqmin // TellThem.beImpression : Curium

Ce numéro a été tiré à 15.000 exemplaires.Editeur responsable : Danièle Sondag – rue de Stalle 96 – 1180 Bruxelles

Les projets Parrainage sont développés avec le soutien de :

N° de compte réservé au parrainage

096-9999999-96 N.B. Pour bénéficier d’une attestation fiscale, le montant de votre ordre permanent doit atteindre, au minimum, 2.50 € par mois. Les dons cumulés à partir de 30 € sur l’année 2008 vous donnent droit à une attestation fiscale qui vous sera délivrée en 2009.

Imprimé sur papier recyclé

Vous désirez nous aider plus encore ?Dans vos connaissances, des gens s’intéres-sent à notre action.Faites-leur lire ce journal et prolongez la chaîne de la solidarité !Agrandissez la famille des Parrains !Aidez-nous en diffusant nos coordonnées.

Pour tout renseignement, contactez-nous :• par mail : [email protected] ;• par téléphone : 02 371 32 07 ;• par courrier : Croix-Rouge de Belgique,

Cellule parrainage : rue de Stalle 96 – 1180 Bruxelles.

Retrouvez également nos autres activités sur notre site : www.croix-rouge.be

Echos de nos activités

Des mains rouges au 21 juillet

Bruxelles - 21 juillet. La foule commence à prendre possession des rues du centre de la capitale. Petit à petit, elle se dirige vers le stand de la Croix-Rouge, intriguée. Il y a des

mains rouges partout. En effet, la CRB propose à chaque citoyen d’apposer sa main maculée de peinture rouge vif sur une feuille de papier et d’y inscrire un message de soutien pour lutter contre l’enrôlement d’enfants dans les forces armées. Aujourd’hui encore, 300.000 enfants sont assimi-lés aux forces armées à travers le monde.

En tout, 315 empreintes de mains auront été récoltées. L’objectif étant que toutes les em-preintes récoltées en Belgique et ailleurs soient remises aux Nations unies le 12 février 2009, journée internationale des enfants-soldats. Pour plus d’info : www.child-soldiers.org

Et ce n’est pas tout, suite du menu de cette journée : collecte de sang, défibrillation, postes soins, accueil des enfants perdus, exposition, outils pédagogiques, distribution de ballons,… tous les secteurs de la Croix- Rouge étaient en action.

Cours général de Droit Inter-national Humanitaire (DIH)

La Croix-Rouge organise pour la 3e année consécu-tive, un cours général de DIH, tous les jeudis soir, du 15 octobre au 17 décembre

2008, de 19h à 21h30. Ce cours vise à donner une information synthétique et complète sur les principaux thèmes du DIH, avec une approche pratique de la matière au regard de l’actualité internationale et des enjeux humanitaires. Il comprend 9 modules de formation donnés à Bruxelles.

Cette formation est accessible à tous mais est limitée à 30 personnes par module. Chaque séance se déroule en 2 parties : une partie théo-rique et une partie pratique. La partie théorique est dispensée de manière interactive par l’ex-pert. La deuxième partie se déroule sous forme d’ateliers débats. Chaque atelier doit résoudre une question ou un mini cas pratique lié au DIH et à l’actualité internationale.

Pour plus de renseignements, contactez [email protected] ou consultez www.croix-rouge.be

Le Théâtre des Martyrs et les enfants-soldats

Ce jeudi 2 octobre 2008, à 20h15, une représen-tation exceptionnelle du chef d’œuvre d’Alfred de Musset « LORENZACCIO » aura lieu au Théâtre des Martyrs à Bruxelles. Le spectacle se fera au profit du projet de réinsertion des enfants sortis de forces et groupes armés en République démocratique du Congo. La Croix-Rouge et le théâtre invitent la population à venir partager ce moment culturel tout en soutenant le travail en faveur de ces enfants. Le prix des places est fixé à 17€ et les bénéfices seront intégralement reversés au projet.

Une exposition sur le Droit International Huma-nitaire ainsi que sur le projet de réinsertion des enfants se tiendra, à cette occasion, dans le hall d’entrée du théâtre.

L’occasion de marquer son soutien de manière intelligente ?

Infos et réservations :

02 223 32 08 et sur www.croix-rouge.be

Des Unités Collinaires au Burundi

En 2006, La Fédération Internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge choisit la Croix-Rouge du Burundi et la Croix-Rouge du Ghana pour mettre en place son projet pilote de mobilisation durable des capacités locales.

Le but de ce projet est de créer des unités locales, que nous appelons communément des « Unités Collinaires », sur les 2725 collines du Burundi. Ces Unités forment la structure de base au niveau local de la Croix-Rouge du Burundi. C’est une organisation à caractère volontaire composée d’au moins 50 volontaires issus di-rectement de la colline. Elle est gérée par un Comité Collinaire composé de sept personnes élues démocratiquement par les membres et les volontaires de la colline.

Chaque volontaire contribue pour 150 heures de service ou plus par an, à raison de deux à quatre heures par semaine.

Les volontaires offrent régulièrement des servi-ces aux personnes les plus vulnérables de leur communauté : orphelins, veuves et personnes âgées ou handicapées. Ils réalisent pour cela des travaux collectifs : fabrication de briques, réha-

bilitation de maisons, défrichage des parcelles, transport des malades à l’hôpital, etc.

Début 2007, les premières Unités Collinaires sont créées dans le pays. Rapidement, elles se multi-plient pour atteindre aujourd’hui le nombre de plus de 300.

Le projet de «prévention de l’extrême vulnérabi-lité chez les enfants», soutenu financièrement et techniquement par la Croix-Rouge de Belgique, appuie des Unités Collinaires dans les provinces de Gitega et Ngozi.

Pour en savoir un peu plus sur ce Projet, un documentaire met en images le travail des deux premières Unités Collinaires créées au Burundi : http://fr.youtube.com/watch?v=q_uaqS8QBEE

Les volontaires Croix-Rouge, moteurs dans leurs communautés.

Des mains rouge pour dire Stop.