it mag n°214

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ePay.dz est un service de paiement en ligne qui permet de payer des achats, de recevoir des paiements, mais ne permet pas d’envoyer et de recevoir de l’argent. Pour bénéficier de ces services, une personne doit transmettre diverses coordonnées à ePay.dz telles que son e-mail et son numéro de téléphone mobile. Par la suite, les transactions sont effectuées sans avoir à communiquer de coordonnées financières, une adresse de courrier électronique et un mot de passe étant suffisants. Il n’est pas nécessaire d’alimenter son compte ePay.dz à l’avance. (Lire en pages 8 et 9) HEBDOMADAIRE NATIONAL DES TIC ET DE L’ÉCONOMIE NUMÉRIQUE - ISSN: 1112-4121 - N° 214 - Du 27 avril au 3 mai 2011 - Prix : 20 DA “L’Essentiel” vous est présenté par Algérie Télécom Publicité Page 4 Le groupe finlandais publie les résultats de son premier exercice NOKIA - MICROSOFT L’AUTRE RAISON D’UN ACCORD Page 3 Selon Nabil Khaldi, marketing manager Sacomi « Plus de la moitié des écrans vendus en Algérie sont des Samsung » Page 7 Mohamed Hamza ouvre le premier site dédié à la vente sur Internet « EPAY.DZ EST UN MOYEN DE PAIEMENT EN LIGNE SIMPLE, SÉCURISÉ ET LÉGAL » Création de l’Association JOOMLA Algérie Page 5

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itmag n°214

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Page 1: IT MAG n°214

ePay.dz est un service de paiement en ligne qui permet de payer des achats, de recevoir des paiements, mais ne permet pas d’envoyer et de recevoir de l’argent.

Pour bénéficier de ces services, une personne doit transmettre diverses coordonnées à ePay.dz telles

que son e-mail et son numéro de téléphone mobile. Par la suite, les transactions sont effectuées sans avoir à communiquer de

coordonnées financières, une adresse de courrier électronique et un mot de

passe étant suffisants. Il n’est pas nécessaire

d’alimenter son compte ePay.dz à l’avance.

(Lire en pages 8 et 9)

H e b d o m a d a i r e N aT i o N a L d e S T i C e T d e L’ É C o N o m i e N U m É r i Q U e - i S S N : 111 2 - 4 1 2 1 - N ° 2 1 4 - D u 2 7 a v r i l a u 3 m a i 2 0 11 - P r i x : 2 0 d a

“L’Essentiel” vous est présenté par Algérie Télécom

Publi

cité

Les nouvelles technologies qui seront intégrées

aux smartphones

Bluetooth, NFC et GPS sur les 3 prochaines

années Page 4

Le groupe finlandais publie les résultats de son premier exercice

Nokia - Microsoft

l’autre raisoN d’uN accord

Page 3

Selon Nabil Khaldi,

marketing manager Sacomi

« Plus de la moitié

des écrans vendus

en algérie sont

des samsung »Page 7

Mohamed Hamza ouvre le premier site dédié à la vente sur Internet

« ePay.dz est uN MoyeN de PaieMeNt eN ligNe siMPle, sécurisé et légal »

création de l’association

JooMla algériePage 5

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it mag / N°214 - Du 27 avril au 3 mai 2011

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Journal spécialisé, édité par Omnium Presse Scientifique SARL

au capital de 2.100.000,00 DA

R.C. n° 21308B02-16/00 N° article : 16480102601 NIF : 000216219064442 Dépot légal : 2003-964

BP 849 - 16035 Hydra

Cyber Parc de Sidi Abdellah, Immeuble multi-locataires, CA-E1-15, Rahmania - Alger.Tél./fax : 021 66 29 92 / 021 65 03 28

Publicité : ANEP & OPS Impression : SIA Alger

www.itmag-dz.come-mail : [email protected]

iSSN

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L e monde a changé même si beaucoup ne se rendent pas

compte de cela. C’est fini. Le XXIe siècle est vraiment entré en action. Dans le Net, est-ce que Facebook

va remplacer les sites web ? Est-ce que le zéro et le un vont remplacer l’argent liquide ? Dans le monde, c’est le cas. En Algérie aussi comme vient de le prouver la start-up ePay.dz.Et c’est comme par hasard que deux manifestations se sont déroulées en même temps, l’une à la Safex et l’autre au Cyberparc de Sidi Abdellah. A Sidi Abdellah, ce sont deux choses qui ressortent : développement d’applications pour Internet et création d’entreprises. A elle seule, la JoomlaDay a drainé pas moins de 1 200 personnes, toutes aussi averties et prêtes à en découdre. D’ailleurs, au cours d’un atelier, le spécialiste « importé » n’a pas tenu devant l’autochtone de moins de 24 ans, l’âge respectable pour créer son entreprise et voler de ses propres ailes. De l’autre côté d’Alger, plus précisément à la Safex, c’est une exposition de matériel électronique. Cela va de la clé USB étanche au hub USB qui vante la Coupe du monde en passant par les ordinateurs de toute taille et de toute forme. La particularité est que l’ensemble des stands est tenu par de « petits jeunes », tous diplômés d’école du commerce et qui parlent de trading comme moi je parle de café. La moyenne d’âge ne dépassant pas les 24 ans. Le potentiel est là, il ne reste qu’à donner une pichenette pour que cela prenne.

Gérant-directeur de la publication

Abderrafiq Khenifsa

Rédacteur en chef

Samir Tazaïrt

L’EditoriaL

actunEt

la devteaM Jailbreake ios 4.3.2Une fois de plus, la dernière version d’iOS (la 4.3.2) n’aura pas fait long feu face aux assauts des hackers. En effet, les membres de la DevTeam ont réussi à pénétrer iOS 4.3.2 et proposent un jailbreak « untethered ». Cela qui signifie qu’il n’est pas nécessaire de connecter l’appareil à une machine à chaque démarrage. Le jailbreak fonctionne sur la plupart des iDevices d’Apple : l’iPhone 3GS, l’iPhone 4 (GSM), les iPod Touch 3G et 4G et l’iPad 1. Seul l’iPad 2 ne peut pas encore être jailbreaké de cette manière mais les hackers continuent de chercher une faille. Une nouvelle version (0.9.6 rc14) du programme redsn0w est disponible en téléchargement sur le site de la DevTeam.

la PsP go, c’est finiC’est officiel, Sony vient d’arrêter la production de la PSP Go. un an et demi après sa sortie, l’itération sans disque de la portable de Sony n’est plus. la PSP Go a aussi mis en exergue des relations parfois très tendues entre Sony et les magasins qui devaient vendre un appareil qui, s’il avait marché, aurait cannibalisé les ventes des produits non dématérialisés. Certaines chaines de magasins ont donc décidé de ne pas commercialiser la PSP Go. On ne peut s’empêcher de penser néanmoins que cette commercialisation permettra de ne pas commettre les mêmes erreurs avec la NGP. l’information n’est qu’à moitié étonnante, de toute façon. la PSP Go s’est écoulée à 500 000 exemplaires dans le monde, dont 274 000 au Japon et 60 000 en France, d’après les Echos.

microsoft affirme avoir vendu 350 millions de licences Windows 7 depuis la sortie du système d’exploitation il y a maintenant 18 mois. l’éditeur a le vent dans le dos. Windows 7 est le premier système d’exploitation à dépasser les parts de marché de Windows XP aux Etats-unis et cette tendance devrait se confirmer dans le reste du monde. il devrait donc continuer à séduire les consommateurs pendant encore de nombreuses années et bien au-delà de 2012, date présumée de la sortie de Windows 8.

la fondation linux n’en finit plus de faire parler d’elle. Depuis le début de l’année, elle multiplie les projets, mais gagne aussi sans cesse de nouveaux partisans : Broadcom en janvier, Panasonic en mars, renesas Electronics en avril, mais aussi des acteurs moins connus comme Protecode, Timesys, Goahead Software, Cybercom, Enea, Tuxera, intrinsyc,

PingWin et igalia. le dernier membre en date de la Fondation linux est Yahoo!, le géant du Web et de la recherche internet. une recrue de choix… et une victoire pour la Fondation linux. rappelons en effet que Yahoo! est aujourd’hui très proche d’un certain microsoft. il est vrai pour le reste que linux reste au cœur de l’infrastructure informatique de Yahoo!.

PichenettePar Abderrafiq Khenifsa

350 MillioNs de liceNces WiNdoWs 7

YaHoo! rejoINt La FoNdatIoN LINux

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L’EssEntiEL

n Par Samir Tazaïrt Une trésorerie qui battait de l’aile a poussé le fabricant à s’allier au premier éditeur mondial de logiciels

Le groupe Nokia vient de publier ses premiers résultats pour le premier trimestre 2011 ; et malgré le rétrécisse-ment de ses parts de marché,

il continue à tenir la dragée haute pour ses concurrents. Ses résultats nets se chiffrent à 10,4 milliards d’euros; en augmentation de 9% comparativement à la même période l’année dernière. Dans le détail, sa branche « Appareils et services mobiles » ont généré un peu plus de 7 milliards d’euros, pour un volume de vente de 108,5 millions d’unités. Quant à sa division « Smartphone », elle totalise 24,2 millions d’unités vendues de par le monde.Un premier trimestre que le président-dirc-teur général de Nokia, Stephen Elop, considère comme « bon ». « Au premier trimestre, nous sommes passés de la défi-nition de notre stratégie à l’exécution de notre stratégie. Sur ce front, [je veux profiter] d’annoncer que nous avons signé notre accord définitif avec Microsoft et la conception de nouveaux produits est en bonne voie », avait-il affirmé. Toutefois, il reste mesuré : « Après un bon premier trimestre, nous nous attendons à un second trimestre plus difficile. Cependant, nous sommes encouragés par notre feuille de route par rapport aux téléphones mobiles et aux smartphones Symbian. » La plate-forme Symbian n’est pas enterrée mais juste canalisée sur une partie du porte-feuille produits Nokia dont il sera le porte-étendard.Pour en revenir aux résultats de Nokia pour son premier exercice de l’année, le chiffre d’affaires net a donc augmenté de 9% à 10,4 milliards d’euros, contre 9,5 milliards au premier trimestre de 2010 mais il a diminué de 18% par rapport aux 12,7 milliards du quatrième trimestre de 2010. A taux de change constants, les

ventes nettes du groupe ont augmenté de 4% par an sur la période et a diminué de 18% en glissement annuel.Nokia revient également sur la baisse des flux de trésorerie d’exploitation au premier trimestre 2011 due en partie à la diminu-tion de ses capacités d’autofinancement opérationnel, elle-même la conséquence d’une baisse de rentabilité sous-jacente. D’ailleurs, c’est ce qui a précipité à ce moment Nokia dans les « bras » de Microsoft. Nokia avait ressenti un besoin vital de se rattraper sur les smartphones mais le groupe avait bien plus besoin de liquidités immédiates pour compenser un cash-flow faible pénalisé par un calendrier des paiements de certains fournisseurs clients, causant un trou de plus de 600 millions d’euros ; auxquels il faut ajouter une forte diminution d’actifs liquides en raison de remboursements d’emprunts à court terme ainsi que la génération d’un cash globalement négatif et la dépréciation de certaines devises face à l’euro, qui a

déséquilibré ses échanges. Pour ce qui est de la cartographie de ses principales rentrées, le groupe Nokia reste l’une des rares multinationales à ne pas connaître de disparités d’une région à une autre. Excepté l’Afrique où si le volume des ventes est presque comparable à celui de l’Europe, le marché naturel de Nokia, les revenus, eux, sont loin de répondre à la même courbe. Dans la zone « Moyen-Orient et Afrique » (MENA), Nokia a engrangé un peu plus de 1 milliard de dollars pour un volume de ventes de plus de 22 millions d’appareils écoulés. Mais il y a « pire » pour Nokia. Quand l’Afrique pose problème en termes de « valeurs »; il existe une zone où le défaut majeur ne réside ni plus ni moins que le seul niveau de pénétration de marché : l’Amérique. En peine sur ce marché, avec seulement « 1,2 million d’unités vendues », Nokia espère bien plus de son accord signé avec Microsoft qu’un repositionnement techno-logique. Tout compte fait !

n Par Zaki MeddourInstallé en Algérie depuis 4 ans à travers son bureau local, Legrand, le spécialiste français des périphériques électriques, passe à une autre cible de marché ; les réseaux informatiques. Après avoir centré ses activités sur le renforcement de son réseau distri-buteur en Algérie, Legrand estime avoir les coudées franches pour adresser un marché « nouveau ». Et pour ce faire, l’entreprise française aborde la question avec, pour commencer, des connec-teurs RJ45 de nouvelle génération, et donc de technologie, d’une gamme dédiée à cet effet : la « LCS² ». Cette gamme, selon M. Emmanuel Regent, responsable marketing pour Legrand Algérie, assure une « triple performance » à travers les nouveaux connec-teurs LCS². « Les connecteurs et les prises RJ 45 de la gamme LCS² affichent des performances sur l’ensemble des réseaux d’in-formation. Triple performance pour la mise en œuvre, les caracté-

ristiques techniques et la maintenance des nouveaux connecteurs LCS². Optimisation du câblage dans les coffrets et armoires de brassage VDI. Sur les murs, par le plafond, par le sol, des supports d’installation qui placent le réseau à portée de main des utilisa-teurs. Des prises dédiées et identifiables. Boîtes de distribution de zone et WiFi pour une flexibilité et une mobilité totale ». Pour M. Regent, cette technologie de nouveaux connecteurs est la prochaine étape afin de se repositionner dans un marché assurément doté d’un grand potentiel. D’ailleurs, au cours de la première moitié de mai, l’entreprise compte organiser une rencontre afin de mettre en avant ses nouveaux produits dans le domaine des réseaux infor-matiques et par la même occasion présenter aux grands secteurs d’activité, aussi bien économique qu’institutionnel, toute la gamme sous-jacente, avec sa suite logicielle que Legrand développe lui-même.

Le groupe finlandais publie les résultats de son premier exercice

Nokia - Microsoft : l’autre raisoN d’uN accord

a travers son système LSC²

legrand algérie se redéploie dans les réseaux informatiques

RIM lance sa tablette aux Etats-Unis et Canadala tablette rim fait ses débuts en amérique du Nord. la sortie intervient après un accueil assez mitigé de la presse américaine qui reprochait au constructeur de mettre sur le marché un produit inachevé. après des mois de teasing, rim a enfin démarré la commercialisation de sa tablette PlayBook aux Etats-unis et au Canada. Elle est disponible en version WiFi à 499 dollars en 16 Go et à 600 dollars en 32 Go et 700 dollars en 64 Go. S’il est bien évidemment beaucoup trop tôt pour dresser un quelconque bilan, les premiers retours de terrain indiquent qu’il n’y a pas eu de frénésie façon lancement de l’iPad.au Canada, donc chez lui, plusieurs sites se sont fait l’écho d’un démarrage plus que discret dans des enseignes telles que Future Shop et Sears. Cette dernière avait organisé un lancement spécial PlayBook dans six de ses magasins. les choses ne semblaient pas mieux engagées aux Etats-unis où reuters rapporte que seulement trois PlayBook avaient trouvé preneur dans un Office Depot de New York, une heure après l’ouverture.l’accueil mitigé réservé outre-atlantique à la tablette rim par la presse a peut-être eu un effet dissuasif. mais ce non-événement ne veut pas dire que tout est joué. Car la PlayBook cible avant tout le marché professionnel, les entreprises, et il faudra patienter un peu pour obtenir des premiers chiffres réellement significatifs. S. A. D.

Réseau de fibres optiques Alger-Abuja

La partie algérienne achevée

le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, moussa Benhamadi, a annoncé dimanche dernier à alger que la partie algérienne du réseau de fibres optiques algérie - Nigeria a été achevée. « la ligne du réseau de fibres optiques reliant alger à abuja située sur le territoire algérien a été achevée. Nous disposons pratiquement d’une ligne allant d’alger à la frontière nigérienne », a-t-il déclaré. il a expliqué qu’en plus de la ligne devant relier la frontière algéro-nigérienne à Zender (Niger), une autre extension de ce réseau est projetée pour desservir la zone allant de la frontière algéro-malienne à Gao (mali), soulignant le caractère « stratégique » de la ligne de fibres optiques alger - abuja. APS

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L’EssEntiEL

n Par Abderrafiq KhenifsaA plus ou moins moyen terme, ce ne sera plus un luxe d’utiliser ces nouveaux services mais bien la norme

Selon Berg Insight, le taux des techno-logies de connectivité sans fil, y compris Bluetooth, WiFi et GPS dans les terminaux téléphoniques sont en constante augmentation surtout

depuis l’avènement des smartphones. Bluetooth est désormais une caractéristique standard sur la plupart d’entre eux. Selon Berg Insight, il y aura plus de 900 millions de terminaux vendus dans le monde en 2010 avec Bluetooth intégré tout en ajoutant le fait qu’environ 70% se retrouvent dans tous les segments du combinés.Tout cela fait en sorte que pratiquement 80% des smartphones en 2010 sont utilisés pour se connecter en data que ce soit pour l’Internet ou pour les serveurs d’entreprise en Wlan. L’autre tendance est la mise sur le marché de terminaux NFC. Cette technologie – Near Field Communication NFC- permet la communica-tion point à point entre deux terminaux mais qui ne soient pas loin l’un de l’autre. Lorsqu’elle est déployée dans les téléphones mobiles, la NFC peut être utilisée pour de nombreuses applica-tions, allant de l’échange d’information, la billet-terie électronique et de paiement, à d’autres dispositifs non encore « inventés ».Concernant les chiffres de vente, selon Berg Insight, les ventes de GPS dans les terminaux GSM / WCDMA ont augmenté passant de 150 millions d’appareils en 2009 à 265 millions estimés d’unités en 2010. De plus, Berg Insight prévoit que les terminaux mobiles qui auront en interne le GPS atteindront les 940 millions d’unités en 2015, Si l’on ajoute les terminaux mobiles qui sont basés sur le GPS-enabled, le

iDEN, on dépassera largement le milliard (1,090 millions d’unités) en 2015, ce qui représentera 64% des terminaux vendus.Enfin, la technologie GPS pour les téléphones mobiles a mûri, offrant de bien meilleures performances en termes de sensibilité, de consommation d’énergie, de taille et de prix, ce qui était impossible il y a quelques années d’autant plus qu’aujourd’hui, il y a de plus en plus de systèmes satellitaires GPS. On dénombre aujourd’hui Glonass, Galileo et Compass. Les

premiers téléphones portables avec des récep-teurs pour les systèmes GPS et GLONASS sont déjà disponibles et les téléphones mobiles avec des récepteurs de Galileo seront disponibles en 2014 lorsque le nouveau système sera opéra-tionnel. De plus, les équipementiers ne restent pas les bras croisés, ils continuent à innover et à trouver de meilleures solutions pour le positionnement, surtout dans les villes, en utilisant des technolo-gies hybrides utilisant le GPS mais aussi en le combinant avec le positionnement Wifi, le posi-tionnement des BTS, les accéléromètres, gyros-copes ou autres boussoles électroniques qui permettent d’améliorer les performances dans des environnements difficiles où les signaux GPS sont extrêmement faibles ou inexistants. Tout porte à croire que ce sera ces trois techno-logies sans fil (Bluetooth, NFC et GPS) qui seront le plus utilisées, à nous de faire notre apprentissage et savoir en tirer profit.

Le bouton « J’aime » de Facebook fête son premier anniversaire n Par Sid Ali DehimiExactement un an après son lancement, le bouton « j’aime » de Facebook est devenu omniprésent à travers le Web et est toujours installé sur des milliers de nouveaux sites chaque jour. Facebook a introduit le bouton « J’aime » lors de la conférence développeurs dite « F8 », et a mis en place grâce Facebook Open Graph la possibilité de personnalisation instantanée. Grâce à la touche « J’aime », Facebook va étendre son empreinte sociale à travers le Web. alors qu’au début c’était plus de 50 000 sites à avoir installé le bouton en un mois, maintenant ce nombre est passé à 100 000 en moins d’un mois. Et ce nombre n’a pas cessé d’augmenter depuis et Facebook a déclaré jeudi dernier que plus de 10 000 sites ajoutent le bouton « Jaime » chaque jour. En d’autres termes, la croissance de l’ajout du bouton « Jaime » n’a pas ralenti au cours des six derniers mois. Selon Facebook, il y aurait plus de 2,5 millions de sites Web qui ont intégré ce bouton dans leur page Facebook. Que pensez-vous du bouton « j’aime » de Facebook ? Comment a-t-il changé vos habitudes sur le Web ? Faites-nous savoir dans les commentaires sur notre site Web (www.itmag.dz).

n Par Djamila BelhoutGreenpeace a enfin dévoilé son rapport de propreté concernant les datacenters des entre-prises américaines. Intitulé « How dirty is your data », ce rapport montre que les datacenters nord-américains représentent 3% de l’énergie totale consommée aux Etats-Unis.L’information notable faisant « tache » est qu’Apple fait figure d’entreprise « la plus sale » ne donnant donc pas l’exemple dans un souci de protection pour l’environnement. En effet, la firme à la Pomme consomme-rait autant d’énergie que 80 000 foyers et comp-tabilise, toujours selon ce rapport établi par l’association de défense de l’environnement, 54,5 % de dépendance au charbon, apparem-ment nécessaire pour faire tourner la totalité de ses datacenters. Facebook arrive second avec un chiffre proche de celui d’Apple (53,2 %) puis IBM vient compléter ce podium de consomma-tion d’énergie sale avec un chiffre tout aussi impressionnant (51,6 %).

A contrario, Google fait office de bon élève, sûrement grâce à sa maîtrise sur la consomma-tion et à son engagement pour deux décennies auprès d’une société d’énergie éolienne. Ces grosses écuries sur qui ces trois bons derniers devraient prendre exemple sont, avec Google donc : Amazon et Yahoo!. En effet, sur les 10 multinationales retenues dans cette étude de consommations d’énergie, ces trois sociétés arrivent en tête de ce top 10 et doivent ravir plus d’un défenseur de l’environne-ment. Cette classification a été réalisée en fonc-tion d’un indice d’énergie propre, appelée CEI (pour Clean Energy Index) et proposant des calcules de production d’électricité via les centrales de charbon, des critères d’ef-forts fournis par ces sociétés dans un but de réduction d’effets néfastes sur l’environnement ou encore d’autres critères comme la transpa-rence.Voici par ordre alphabétique les 10 sociétés de ce classement établi par Greenpeace : Akamai, Amazon.com, Apple, Facebook, Google, HP, IBM, Microsoft, Twitter et Yahoo!

L’événement se déroulera au Cyberparc de Sidi Abdellah les 8, 9 et 10 mai

Première édition des « TechDays Algérie »Sous l’impulsion du Club Scientifique de l’Ecole supérieure d’informatique « CS-ESi », le premier TechDays algérie est organisé les 8, 9 et 10 mai prochain. au cours de cet événement, experts, professionnels et développeurs sur les technologies microsoft se relaieront afin de discuter, d’échanger et mesurer les dernières avancées dans le domaine. Durant 3 jours, les TechDays se répartiront en plusieurs volets, notamment les conférences, qui elles-mêmes regroupent des sessions sur le développement, le Cloud Computing, les infrastructures des systèmes d’information, les ateliers ; qui seront mis à profit afin de favoriser les échanges et d’ouvrir les discussions sur des thèmes de nature à intéresser les participants, l’exposition, un espace où se donneront rendez-vous des éditeurs, constructeurs, prestataires de services iT… un « install Festival », consacrée à l’installation et la distribution de produits microsoft et, enfin, l’espace « Projets » où les porteurs d’idées pourront les évaluer, les discuter et, pourquoi pas, les concrétiser avec les experts et autres professionnels qui seront présents lors des TechDays algérie. Pour rappel, les « Tech-days » sont gratuits mais il faut néanmoins s’être préalablement enregistré pour pouvoir y assister. Z. M.

rapport Greenpeace

google l’élève modèle et apple en bon dernier

Les nouvelles technologies qui seront intégrées aux smartphones

bluetooth, Nfc et gPs sur les 3 ProchaiNes aNNées

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Du 27 avril au 3 mai 2011 - N°214 / it mag

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L’EssEntiEL

n Propos recueillis par Smaïl MesbahIT MAG : Voulez-vous, dans un premier temps, vous présenter et présenter votre Association Joomla ?Eric Lamy : Je me nomme Eric Lamy, gérant depuis 2009 de l’agence Agerix, agence spécialisée dans le conseil aux entre-prises sur leur présence et leur visibilité (site Internet, intranet, réseaux sociaux). J’ai découvert Joomla! en 2006 lors d’un besoin de refonte du site de l’entreprise dans laquelle je travaillais en tant que cadre informatique. Ayant trouvé que Joomla! correspondait aux besoins que j’avais et que j’avais également une base me permet-tant de construire des projets complexes et répondant à un cahier des charges très précis, j’ai petit à petit intégré l’Association francophone des utilisateurs de Joomla!, d’abord comme membre et après l’organi-sation du JoomlaDay de Bordeaux en 2010, je suis devenu vice-président de l’AFUJ.

Quelles sont les activités ou les missions de l’Association JoomlaFrance ?L’Association francophone des utilisateurs de Joomla! est une association à but non lucratif, régie sous la loi 1901. Ayant le statut de Joomla! User Group (JUG) par Open Source Matter, l’association régissant les droits sur Joomla au niveau mondial, l’AFUJ a pour vocation d’assurer la traduc-tion des nouvelles versions de Joomla! auprès de la francophonie, de faire connaître ce CMS à travers son portail « joomla.fr : extensions.joomla.fr, aide.joomla.fr, forum.joomla.fr, afuj.fr, dev.joomla.fr, joomgroupe.fr, joomladay.fr », d’être présent sur les salons dédiés aux logiciels libres comme les Rencontres mondiales des logiciels libres (RMLL), les JDLL, le salon PHP, etc Une fois par an nous organisons le JoomlaDay qui est la journée annuelle où les utilisa-teurs de Joomla peuvent se rencontrer, échanger sur le CMS et rencontrer des développeurs d’extensions et/ou des

spécialistes Joomla au travers de confé-rences, ateliers, discussions… Régulièrement en régions, nous organisons des Joomapéros, rencontres informelles réunissant des utili-sateurs locaux de Joomla autour d’un verre. Cette association nous permet, grâce à toutes les bonnes volontés, à ses adhérents et partenaires, d’assurer un fonctionnement pérenne de toutes nos ressources, indépen-damment des disponibilités de chacun.

Joomla est un outil de développement web, quels sont vraiment ses avan-tages ? L’aspect sécurité de Joomla a été traité lors d’une présentation, elle a suscité beaucoup d’intérêt, avez-vous un mot à rajouter à ce sujet ?Les avantages de Joomla! sont nombreux. Aussi, je citerai ceux qui, à mon sens, sont les plus significatifs : la séparation du fond et de la forme : le contenu du site n’est dépendant de l’affichage qu’il y aura sur le site, cela permet par exemple de refaire complètement la charte graphique du site sans perdre ou occulter des données présentes, il n’est pas utile d’être codeur PHP ou informaticien chevronné pour utiliser Joomla. L’interface d’administration est intuitive et il est possible pour le déve-loppeur du site de livrer un site ou son client n’aura même pas à aller dans le « backend » pour insérer, modifier, supprimer son contenu.Aussi, un catalogue d’extensions très fourni ! Plus 7 500 extensions complémentaires à Joomla! sont disponibles sur extensions.joomla.org et nous travaillons beaucoup à l’AFUJ pour traduire les plus utilisées sur extensions.joomla.fr. L’autre avantage, une communauté très active : quelques chiffres; plus de 7 500 téléchargements en moyenne par jour de la version « fr » de Joomla!, plus de 55 000 membres inscrits sur notre forum (1 200 nouvelles inscriptions par mois), le nouveau site extensions de notre portail sorti il y a à peine de deux mois a déjà passé

le million de visiteurs. A propos de la sécu-rité et de Joomla!; pendant longtemps Joomla! a souffert d’une réputation de solu-tion non sûre et si cela fut peut-être vrai sur les versions 1.0.x. Joomla! est une solution sûre depuis les versions 1.5.x et plus parti-culièrement depuis la version 1.5.18 (la version actuelle est la version 1.5.23 ou 1.6.3). L’intervention de Mohamed Issolah pendant le JoomlaDay fut de qualité car il a bien insisté sur le fait que les failles de sécu-rité les plus courantes rencontrées sur un site Joomla! sont un problème de mise à jour des extensions et/ou du noyau de Joomla!Joomla! étant un logiciel Open Source, une grande communauté de développeurs travaillent et testent le code de Joomla! mais malgré tout ce travail et le support, comme pour tout logiciel informatique, si l’utilisateur ne fait pas les mises à jour, il mets sont travail en danger. Joomla est un outil Open Source, pouvez-vous nous fournir quelques chiffres concernant son taux d’utilisa-tion, sa communauté dans le monde, etc. ?J’ai déjà donné quelques chiffres sur la communauté « fr ». La communauté mondiale de Joomla! est active, nombreuse et structurée. L’Open Source Matter a mis en place une structure de réseau social donnant la possibilité à chaque pays de communiquer à l’intention des autres. Pour en revenir à la Semaine du Web, quel est votre ressenti sur cet événe-

ment et plus particulièrement sur le JoomlaDay et la communauté algé-rienne Joomla ?J’ai participé à trois JoomlaDay France, organisé celui de 2010 au Palais des Congrès de Bordeaux et en tant que vice-président de l’AFUJ, responsable du suivi des projets « fr », je suis bien placé pour savoir l’énorme quantité de travail que représentent l’orga-nisation et la mise en place d’un tel événe-ment. Le projet du JoomlaDay a été lancé lors d’une rencontre aux RMLL de Bordeaux avec Farid Arab et nous avons ensuite procédé à toutes les étapes de construction du Joomla User Group Algérien. J’ai également beaucoup travaillé avec Karim Embarek, président de l’asso-ciation JUGDZ, sur la mise en place du Joomla User Group, les contacts avec les intervenants français, etc. Une fois sur place, j’ai été impressionné par le travail fait par l’équipe JUGDZ : la structure, le traite-

ment des intervenants, la logistique, la promotion, le support presse, etc. On voit à tous ces détails que les efforts de Karim Embarek pour arriver à un tel résultat furent titanesques. Pour vous donner un ordre d’idée de mon admiration, nous n’avons jamais eu plus de 350 personnes sur JoomlaDay en France alors que le mardi 19 avril j’ai vu plus de 800 inscrits sur cet événement (certaines personne ayant fait plus de 1 800 km pour venir ce jour là !) Si j’ajoute que le public était avide d’ap-prendre, posait des questions, intervenait dans les débats et montrait une soif d’ap-prendre certaine, vous comprendrez que je repartirai en France avec beaucoup de leçons à reporter au conseil d’administra-tion de l’AFUJ !

Pouvez-vous nous rappeler les points importants de la Community Builder et son apport à Joomla ?Joomla! est un CMS, il gère donc le contenu de votre site (article, média, etc.), Community Builder est une extension de gestion de communauté donc si vous gérez des profils sur votre site Internet alors Community Builder est une extension indispensable. Avec Community Builder vous pourrez gérer les droits sur les contenus (articles, onglets, extensions), paramétrer les profils pour que l’utilisateur ait une vision personnelle de ses informa-tions alors que les autres membres du site ne verront pas ses informations, faire des champs conditionnels, mettre le résultat de vos requêtes SQL dans un champ, etc.Avec CBsubs vous pourrez gérer les adhé-sions de votre association, vendre des produits, octroyer des droits suivants le niveau d’adhésion de votre membre, le tout en ayant un tableau de bord de gestion vous donnant en temps réel l’ensemble des plans, des transactions en cours ou réali-sées. Avec CBProfilePro vous aurez la possibilité de créer une page de profil et un formulaire complètement personnalisé. Avec GroupJive vous pourrez donner une gestion sociale de votre site en lui donnant des outils type Facebook : gestion des évènements, du mur, des groupes d’utilisa-teurs, gestions des médias (photos, vidéos, liens..).Enfin avec plus de 70 extensions complé-mentaires, vous comprendrez que Community Builder est un véritable couteau suisse dédié à Joomla!

En dernier, si vous aviez des conseils à prodiguer aux jeunes qui veulent se mettre à Joomla…Qu’ils soient jeunes ou moins jeunes qu’ils essayent Joomla! De nombreux supports existent pour accompagner le débutant : le forum Joomla!, les tutoriels disponibles sur aide.joomla.fr. La communauté Joomla! algérienne se met également en place; le JoomlaDay de cette Semaine du Web n’étant que le premier jalon d’un grand projet. Tous ceux qui désirent se mettre à Joomla! peuvent aller sur le site joomla-dayalgerie.com, Karim Embarek qui travaille actuellement sur la mise en place de l’Association Algérienne des Utilisateurs de Joomla! (AAUJ) se fera un plaisir de les guider dans leurs premiers pas.

La Journée la plus marquante de la Semaine du Web fut sans conteste le JoomlaDay. Organisée le 19 avril dernier, cette journée était totalement dédiée au CMS Joomla. A cet effet, le principal responsable de cet événement, M. Karim Embarek, a concocté un programme riche, qui se voulait à la fois un moyen de faire découvrir Joomla, sa communauté en Algérie et dans le monde, et ce fut aussi l’occasion de faire appel à des intervenants et experts nationaux et internationaux pour aborder et partager leurs réflexions sur un certain nombre de thématiques en rapport avec ce système de gestion de contenu « opens source », telles que la sécurité, le référencement, les composants, etc. Des présentations se sont poursuives au long de cette journée et parallèlement, des ateliers consacrés à Joomla se déroulaient dans des espaces qui leurs étaient dédiées, comme les ateliers sur la création de Template pour Joomla. La journée fut aussi marquée par les présentations de start-up It Sollutions ou ZeonSoft, qui ont respectivement abordé le sujet du « Business Intelligence » et celle du « Data Mining ». La conférence qui a eu pour thématique « Joomla et la sécurité » fut l’une des plus vivantes et celle qui a suscité le plus d’enthousiasme de la part des participants. C’est le jeune ingénieur Mohammed Issolah, qui a dirigé cette conférence, et qui a incessamment rappeler que le CMS Joomla est bel et bien un outil sécurisé. Si au préalable, les utilisateurs respectent un certain nombre de règles, comme celle qui consiste à installer les mises à jour logiciel, et bien celle qui concerne le choix des extensions Joomla, qui sont selon lui à la base des nombreux problèmes de sécurité. M. Issolah a procédé à de petits exemples de « fail » et de possibilité de hacking sur un site Joomla, si les règles élémentaires de la sécurité du site ne sont pas en place. Pour ce Joomladay Algérie, l’événement a eu l’honneur d’accueillir M. Eric Lamy, vice-président de l’Association Francophone des Utilisateurs de Joomla (AFUJ), qui est revenu lors de sa présentation sur la notion de Community Builder (lire notre entretien). Au cours de ce Joomladay, un concours fut lancé pour élire les meilleurs sites algériens développés sous Joomla. S. M.

créatioN ProchaiNe de l’associatioN algérieNNe des utilisateurs JooMla

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L’EssEntiEL

n Par Sid Ali DehimiCes deux entreprises ont évité de croiser le fer car elles sont partenaires depuis le début de l’aventure iPhone car Samsung fournit des écrans et des processeurs pour iPhone et Ipad

La semaine dernière, Apple avait accusé de plagiat Samsung. Il a d’abord vertement répliqué à son accusateur, affirmant avoir « développé avec succès ses

propres technologies » et avoir « construit son propre portefeuille en matière de propriété intellectuelle ». Mais il n’en est pas resté là. Samsung contre-attaque et il passe la vitesse supérieure : il engage des poursuites judicaires contre la firme à la Pomme. En effet, une plainte a été déposée dernièrement devant un tribunal de Séoul en Corée, et d’autres pour-suites ont été engagées à Tokyo, au Japon, et à Mannheim, en Allemagne. Dans un communiqué qu’IT Mag a reçu, le groupe Samsung indique que « Samsung répond vivement à la procédure judiciaire lancée contre nous, afin de protéger notre propriété intellectuelle et de garantir la pour-suite de notre innovation et de notre crois-sance dans le secteur de la communication mobile ». Et il va plus loin, concrètement, il estime que l’iPhone et l’iPad d’Apple violent dix brevets lui appartenant. De l’autre côté, Apple reproche à Samsung la violation de sept brevets. D’après l’agence Bloomberg, ces brevets concernent la capacité de reconnaître les gestes, de sélectionner, de zoomer, de pointer le contenu affiché, et l’ap-parence des icônes. Apple r&plique et accuse Samsung de copier l’apparence, le design,

l’emballage et l’interface de ses produits vedettes, iPhone et iPad, selon le Wall Street Journal qui a été le premier sur l’affaire.Il faut tout de même savoir que les batailles de brevets dans le domaine des high-tech est monnaie courante. Il suffit que l’entreprise monte un peu pour que des dizaines de plaintes soient émises pour tout et rien. Apple et Nokia s’affrontent depuis au moins deux années, mais aussi Apple et HTC s’affrontent tandis que Google est attaqué de toute part par Oracle et Microsoft en attendant d’autres. Enfin de compte, ce que l’on peut conclure ; c’est que la bataille juridique en préparation

n’est que la réplique de l’affrontement en boutique des deux marques où la gamme gran-dissante de smartphones et tablettes Galaxy de Samsung est la seule à réellement exister à côté des produits Apple. Ces deux entreprises ont évité de croiser le fer car elles sont partenaires depuis le début de l’aventure iPhone car Samsung fournit des écrans et des processeurs pour iPhone et Ipad. Aujourd’hui, Apple est presque son plus gros client générant plus de 4% de son chiffre d’af-faires annuel. Le rapport de force est donc largement en faveur d’Apple, et Samsung en a conscience.

n Par Rym Seddik L’USTHB vient de mettre en place, en partenariat avec Microsoft Algérie, une plate-forme de messagerie et de collaboration « Live@EDU » pour l’université USTHB où chaque étudiant inscrit bénéficie d’un compte sous la forme « [email protected] ».En effet, depuis plusieurs mois, Microsoft Algérie travaille étroitement avec les principaux acteurs du département de l’Enseignement supé-rieur de l’USTHB pour répondre à leurs besoins de disposer d’une messagerie professionnelle permettant un échange d’information plus structuré et une communication plus riche et fluide entre étudiants, directeurs, enseignants et administration. De là est née l’idée de la plate-forme, basée sur la solution Live@edu de Microsoft, spécialement

conçue pour le développement des systèmes éducatifs dans le monde. Dans la première étape de déploiement, la plateforme s’intègre dans le système d’information de l’administration, du département de l’Ensei-gnement supérieur, et vise la modernisation et l’amélioration de la gestion des différents départements scolaires. Dès son activation les étudiants de l’USTHB bénéficieront de la modernisation des procédés de communication entre eux, leurs enseignants et administrationTotalement gratuite, la nouvelle plateforme « live@edu » fournira donc une suite d’outils collaboratifs et de communication aux étudiants, enseignants et administrations scolaires. Au-delà d’une simple messa-gerie électronique, la solution inclut de nombreux autres services essen-tiels aux étudiants : espace de stockage (un disque dur virtuel de 25 Go par compte), un espace de messagerie à 10 Go en plus d’un accès Web et Mobile et partage de documents en ligne, agendas, carnet d’adresses, constitution de groupes, blogs, messagerie instantanée et même visio-conférence.

après qu’apple l’eut accusé de plagiat

l’eMPire saMsuNg coNtre-attaqueSelon Nabil Khaldi, marketing manager Sacomi

« Plus de la moitié des écrans vendus en algérie sont des Samsung »n Par Abderrafiq KhenifsaSacomi et Samsung ont tenu à clôturer le salon Sicom par une sympathique collation où une conférence de presse a été impro-visée avec comme interlocuteur Nabil Khaldi, marketing manager auprès de Sacomi.« Tout d’abord, je voudrais vous donner une visibilité sur le marché. Je tiens à vous dire que 53% des écrans vendus en Algérie proviennent de Samsung. » Et il ajoute que dans d’autres domaines, imprimantes, lecteurs de CD/DVD et autres disques durs, « notre part de marché est au maximum deuxième ». Continuant sur sa lancée, Nabil Khaldi nous dit que « cette année, Sacomi a mis en vente des laptop et des Webtop qui proviennent directement de Corée », ajoutant malicieusement que « nous avons des produits qui manquent cruel-lement en Europe ». Cette année, Sacomi a voulu mettre en place un stand en Open Space et de très bonne facture. L’ensemble des produits dispo-nible était présenté et mis à la disposition d’un nombreux public. Cette façon de faire permet au chaland de toucher et de soupeser le ou les machines. Rencontré sur le stand de Sacomi, Mehdi, étudiant en informatique, nous dit : « Je suis à la recherche d’un laptop et cette façon de faire me plaît car je peux faire ce que je veux avec le laptop et je n’ai pas derrière moi un vendeur qui me stresse. » Pour sa part, Linda, mère de famille, a tenu à nous dire qu’elle a fait l’USTHB mais qu’elle n’a pas terminé ses études, nous dit « dommage mais en mon temps, il n’y avait pas du tout cela », tout en regardant son fils qui utilisait un webtop.

Son nouveau DG donne le ton

Microsoft Algérie se repositionne sur l’« institutionnel »Ça bouge chez microsoft algérie. mourad Naït abdesselam vient d’être nommé DG de la branche algérienne de microsoft, succédant à Samir Saïd. Et comme à chaque fois qu’un nouveau « country manager » est installé, il fera la connaissance du marché. Cette fois-ci, comme la dernière fois, c’est un algérien qui est choisi. m Naït abdesselam est un informaticien ayant déjà à son actif plus de douze années au sein de microsoft. « Je souhaite que nous soyons un acteur moteur du développement d’une économie du logiciel, en mettant l’accent sur le développement des compétences, le renforcement de notre écosystème partenaire et le partage de nos expériences », a-t-il déclaré lors d’une rencontre avec les médias, organisé au siège de microsoft algérie. allant plus loin dans son raisonnement, il dira que « nous continuerons à investir, à développer nos talents locaux, à renforcer notre organisation » en ajoutant « tout en continuant à mieux connaître les besoins de nos client et du marché algérien ». Néanmoins, lors de que intervention, il a clairement affiché son orientation « business » qui se veut plus « institutionnelle » dans la mesure où microsoft algérie veut renforcer son positionnement avec les institutions publiques, notamment dans l’assistance pour la conduite du programme e-algérie ainsi que dans les universités algériennes et plus généralement l’environnement académique. Evidemment, sans oublier les grands comptes ! B. H.

Le Sicom’11 ferme ses portes avec le satisfecit généraln Par Billel Hamanile Sicom 2011 a fermé ses portes sur le satisfecit non dissimulé de Hocine idir, manager de mira Cards Edition, coorganisateur, aux côtés de la Safex, de l’événement. Et pour cause, il annonce, dans une conférence de clôture improvisée sur place, qu’un peu plus de 18000 professionnels ont foulé les travées du salon, au milieu de plus de 9 000 étudiants. autre chiffre, ce sont plus de 300 entreprises étrangères spécialisées dans les technologies qui ont assisté au salon, soit directement, soit à travers leurs bureaux de liaisons ou leurs représentants locaux. Sourire aux lèvres ; m. Hocine avait déclaré que parmi les résultats bénéfiques du salon pour les exposants, une cinquantaine d’accords de partenariat ont été conclus entre plusieurs entreprises exposantes. « D’ailleurs, précise-t-il, de grandes marques internationales m’ont avoué leur regret de ne pas avoir participé au salon ». rendez-vous est donc pris pour 2012.

Microsoft algérie en partenariat avec l’uStHB

Mise en place d’une plate-forme de messagerie collaborative

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E-commErcE

Qui est derrière ePay.dz ?Je suis Mohamed Hamza, informaticien de formation, je travaille depuis 2001 dans la conception et l’hébergement de sites Web et chaque fois, revenait avec acuité le même problème, celui du paiement. On vendant sur Internet ais on devait se faire payer par vire-ment CCP ; ce qui nous portait préjudice au vu du temps que prenait ce genre d’opérations. Les derniers temps; j’ai mis de côté cette acti-vité, et je me suis engagé dans un poste de travail stable dans une entreprise en tant que cadre commercial. C’est à partir de ce moment là où j’ai commencé à développer l’application, le site Web mais aussi à consulter l’aspect juridique y afférent. Je considérais déjà ce projet, sur lequel je travaille depuis 2003, comme un projet d’avenir. A ce moment-là, CashU se faisait connaître non sans handicap car le désavan-tage de cette alternative était les « commis-sions » énormes prélevées sur les paiements. Déjà que le prix auquel ces cartes étaient vendues était assez élevé en lui-même. En revanche, d’autres solutions existantes, notam-ment AltertPay, PayPal, prenaient de petites commissions, ce qui contentait tout le monde. C’est en m’inspirant de ce même principe que la chose a évolué en une étude de marché complète sur ce qui existe de par le monde en termes de solutions de paiements en ligne.

Juste « ce qui existe de par le monde » ; et en Algérie ?Je sais que ces mêmes entreprises que j’ai citées ont tenté de vendre leurs services en Algérie sans le pouvoir car elle se sont heurté à une question cruciale : quels sont les textes de loi qui autorisent ce genre d’activité ? Il n’est pas concevable de monter une entreprise

sans connaître le fondement juridique autour duquel se construit et s’organise la relation commerciale entre l’entreprise et ses vis-à-vis. L’aspect technique de cette activité n’est pas difficile; mais l’aspect juridique, lui, il l’est. D’ailleurs, c’est ce dernier aspect qui m’a pris le plus de temps avant de pouvoir lancer mon projet.

Quel a été le fruit de vos recherches sur l’aspect juridique ?Le résultat de mes recherches fait ressortir qu’il existe de lois qui vous permettent de travailler, et pour ce qui est du domaine de l’e-commerce, certes il n’est pas réglementé mais il n’est pas interdit non plus. Il faut savoir aussi que lorsque je me suis adressé aux auto-rités compétentes, le ministère des TIC dans mon cas, afin de leur présenter et de leur expli-quer mon projet, elles ne m’ont pas dissuadé ni même dit d’arrêter car c’était interdit.

Comment l’idée de projet a évolué pour se transformer en entreprise ?J’ai présenté mon projet une première fois au MPTIC en 2006 et à ce moment-là, j’avoue que le feedback n’était pas ce que j’avais espéré. Il faut savoir aussi que moi-même je n’avais pas toutes les cartes en mains; mon projet n’était pas très clair, les moyens finan-ciers pour le lancer n’étaient pas réunis. Ce n’est qu’en janvier 2011 que j’ai pu monter mon entreprise. De plus, j’ai eu l’opportunité de pouvoir ouvrir prochainement un bureau au Cyberparc de Sidi Abdellah pour déve-lopper ce qui reste. C’est très intéressant pour moi dans la mesure où l’Etat soutient les entreprises qui s’installent au Cyberparc, notamment à travers des prix de location compétitifs.

Mohamed Hamza ouvre le premier site dédié à la vente sur Internet

« ePay.dz est uN MoyeN de PaieMeNt eN ligNe siMPle, sécurisé et légal »

ePay.dz est un service de paiement en ligne qui permet de payer des achats, de recevoir des paiements, mais ne permet pas d’envoyer et de recevoir de l’argent. Pour bénéficier de ces services, une personne doit transmettre diverses coordonnées à ePay.dz telles que son e-mail

et son numéro de téléphone mobile. Par la suite, les transactions sont effectuées sans avoir à communiquer de coordonnées financières, une adresse de courrier électronique et un mot de

passe étant suffisants. Il n’est pas nécessaire d’alimenter son compte ePay.dz à l’avance. La source d’approvisionnement qui existe aujourd’hui pour ePay est le versement dans une des deux banques

partenaire d’ePay. Il est automatiquement débité au moment de la transaction. Les destinataires sont avertis par e-mail ou SMS selon le choix dès que vous leur envoyez de l’argent. De plus,

l’installation d’ePay.dz est gratuite et, contrairement à la majorité des solutions de paiement proposées par les banques, elle se passe sur

Internet. ePay.dz se rémunère exclusivement en prélevant une commission sur chaque transaction, qui peut aller de 3 à 5%. Aujourd’hui, « tout petit », Mohamed Hamza parle de « près de 800 inscrits » mais ePay.dz a pour vocation de s’agrandir et

d’agrandir sa base clientèle et produits à vendre. A terme, ePay.dz sera certainement utilisé par des sites de commerce électronique,

pour la vente de biens comme des objets électroniques ou de l’électroménager, de services comme des voyages ou de la conception de sites, ainsi que pour la vente de contenu numérique. Le service de ePay qui permet aux utilisateurs d’effectuer des paiements gratuitement peut être utilisé à partir d’ordinateurs ou de mobiles à accès Internet.

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E-commErcE

Vous avez tout fait par vous-mêmes ?Oui, j’ai réalisé moi-même la totalité de la plate-forme. Pour la partie contenu, je me suis fait et continue à me faire aider. Mais elle est appelée à évoluer et à s’adapter à ses utilisa-teurs, à leur façon de se comporter. En tout cas, le système est opérationnel dans sa tota-lité.

Tout compte fait, qu’est-ce qu’ePay.dz ?ePay.dz est un outil qui facilite la vie tout simplement. Il permet aux gens d’acheter, de payer et d’être payés sur Internet. La loi algé-rienne n’interdit à personne de vendre ni d’acheter. Un outil qui reste en développement où probablement il arrivera un jour où vous pourrez payer un commerçant à travers notre outil. Mais pour le moment, ePay.dz est une solution à une problématique. Ce n’est qu’une partie de l’e-commerce. Les gens vendent déjà à travers Internet mais quand il s’agit de se faire payer ou de récupérer sa marchandise, ils sont obligés de se rencontrer.

Quel en est le procédé ?ePay.dz passe des conventions avec des vendeurs qui nous autorisent à nous faire payer pour leur compte. Le principe est simi-laire à celui de PayPal. L’acheteur va sur Internet, consulte les produits qui l’intéres-sent, il aura préalablement prépayé un montant sur nos comptes, puis il pourra acheter à partir des magasins conventionnés avec ePay.dz. Légalement, c’est comme si nous avions été mandatés pour vendre à la place du magasin. Nous ne sommes pas une banque. L’argent avec lequel vous alimentez votre compte sur ePay.dz ne vous servira qu’à acheter dans les magasins conventionnés avec nous. Somme que vous pouvez récupérer à n’importe quel moment.

Mais comment se fait la transaction ?Les solutions existent et consistent simple-ment à effectuer un virement bancaire à l’ordre de nos comptes bancaires. En fait, l’utilisateur approvisionne les comptes d’ePay.dz mais dispose de son argent pour acheter les produits du vendeur conventionné. Pour sa part, le vendeur, une fois qu’il aura notre autorisation pour vendre sur notre site, pourra le faire et chaque fois qu’un montant est accrédité pour l’achat de son produit, nous le lui transférons et à charge pour ce dernier de livrer le produit payé. L’acheteur peut même appliquer ce qu’on appelle le principe du tiers de confiance qui lui permet de ne payer qu’une fois livré. Ce service est toutefois payant. Globalement, sur la transaction, nous recevons, de la part du vendeur, un pourcentage de la vente effectuée à partir de notre outil.

Le vendeur doit-il avoir lui-même son site Internet ?Oui il est préférable pour le vendeur d’avoir son propre site mais ce n’est pas nécessaire. Il peut parfaitement afficher ses produits sur

ePay.dz. S’il avait un site, au titre de la conven-tion, nous mettons à sa disposition un « bouton acheter » mais dans ce cas-là, nous lui deman-dons de nous donner tous les détails sur le produit en question.

ePay.dz est-il totalement sécurisé et sans risques pour l’utilisateur ?La première sécurité, c’est l’individu lui-même. Il faut qu’il soit vigilant. Il existe chez nous des normes ou des mesures de sécurité que nous utilisons et parmi celles-ci, c’est que la personne qui s’enregistre sur notre outil, nous devons la connaître ; à commencer par les informations basiques qu’elle nous donne qui doivent impé-rativement être vraies et précises, comme l’adresse e-mail, dont nous vérifions la validité, ou encore le numéro de téléphone, et aussi bien les comptes particuliers que les comptes entreprises, ils passent par les mêmes procé-dures, à la différence que le commerçant doit justifier d’un registre de commerce valide et compatible avec les produits qu’il veut vendre sur ePay.dz. Chaque fois qu’un compte ne remplit pas les conditions que j’ai citées est temporairement bloqué jusqu’à ce qu’on vérifie

si effectivement les données écrites sont correctes. Des vérifications que notre back-office fait d’ailleurs manuellement. Mais tant qu’un utilisateur est enregistré chez nous, il viendra un moment ou un autre où nous véri-fions de nouveau ses informations, quitte à lui demander plus de précisions ou de justifier l’exactitude de son profil. Et pour chaque compte commercial, s’il est en conformité, nous lui rajoutons un label « vérifié », s’il ne l’est pas encore, nous lui mettons alors une étiquette « non vérifiée ». De plus et surtout, chaque enregistrement se fait sur la base de l’acceptation des conditions d’utilisation géné-rale, mûrement réfléchies et adaptées au contexte algérien. Pour ce qui est du volet technique, nos servers dédiés sont sécurisés, avec cryptage de données et nous sommes sur du SSL à 128 bits.Il y a d’autres mesures de sécurité qui font qu’en plus de votre mot de passe, nous vous rajoutons un code PIN que nous vous envoyons dans votre boîte e-mails afin de valider la décision d’achat. De plus, nous avons introduit une politique de répudiation qui bloque le compte utilisateur après deux tenta-

tives infructueuses de connexion. Compte qui ne sera rouvert qu’après vérification. C’est aussi très efficace dans la mesure où le système, s’il enregistre deux ou trois tentatives de connexion dont l’espace de temps entre chacune se compte en mili-seconde, bloque le compte ; en considérant qu’il s’agit d’un « bot » et non d’une personne physique. Même les liens URL ne sont pas autorisées; d’ailleurs nous n’envoyons jamais de liens cliquables pour nos utilisateurs.

Comment ePay.dz justifie-t-elle légale-ment son existence ?J’y ai longuement réfléchi. Pour notre part, nous sommes bien des commissionnaires. C’est-à-dire que notre chiffre d’affaires n’est pas le montant vendu mais le montant engrangé par les commissions. Nous payons notre TVA, notre TAP, etc., sur la commission. Nous éditons par conséquent une facture sur la commission seulement. L’activité de commis-sionnaire est clairement réglementée et identi-fiée dans nos lois.

Mohamed Hamza ouvre le premier site dédié à la vente sur Internet

« ePay.dz est uN MoyeN de PaieMeNt eN ligNe siMPle, sécurisé et légal »

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onthEwEb

Près d’une semaine après la fermeture du Playstation Network, l´ensemble du business online de Sony au tapis !

ue s’est-il vraiment passé la semaine passée pour Sony et son système online ? Depuis le 20 avril, plus aucuns clients de Sony, utilisateurs de PSP, Playstation 3 connectés au Playstation Network ne

peuvent jouer, mettre à jour leurs jeux, regarder les films loués ou écouter de la musique via Qriocity. A noter que les « gamers » ne sont pas les uniques victimes de cette ferme-ture pour « maintenance ». Les propriétaires de télévisions nouvelles générations Sony, qui au passage coute un bras pour celui qui souhaite pouvoir regarder en 3D, sur du LED, connecté au web, ne peuvent plus profiter des options de leur télévision. Comme le montre notre photo-graphie, impossible de regarder les vidéos louées ou d’écouter de la musique. Bref, un piratage qui semble dépasser de loin une simple attaque DDoS (blocage d’un serveur à grands coups de requêtes, NDR). Nous pouvons même penser à une bonne grosse tentative de piratage d’une base de données quelconque appartenant à SONY. Les injections SQL étant très à la mode ces derniers mois, toutes les suppositions sont possibles sur ce point... comme le plantage pur et simple de la dernière mise à jour. Un «Upgrade» qui était attendu ce 21 avril. Février dernier, Sony annonçait l’interdiction de son PSN aux pirates. En réponse, des bidouilleurs trouvaient le moyen de bannir des joueurs légitimes. Des bannissements du Playstation Network via une méthode simple et méchante. Des logi-ciels ont même été mis en place pour ce type d’action. Ils interceptaient et modifiaient, par exemple, le numéro de console ID. Bilan, les joueurs légitimes et honnêtes pouvaient être bannis sans autre forme de procès. L’analyse des « bidouilleurs » montrait que lors de la connexion de la

PS3, la console communique avec différents serveurs de Sony (auth.np.ac.playstation.net ; ena.net.playstation.net ; mercury.dl.playstation.net ; nsx.np.dl.playstation.net ; tmdb.np.dl.playstation.net ; us.np.stun.playsta-tion.net ; xmb.dl.playstation.net) plusieurs informations : «X-Platform-Version: PS3 03,55 type = 0 & ServiceId = SCEI-0 & loginid = XXX & password = XXX & consoleid = XXX» Le mot de passe est chiffré en base64. Bilan, il suffisait de jouer avec les informations pour bannir. En mai 2010, autre bug, même pagaille. Le géant japonais s´excusait auprès de l´ensemble de ses anciens clients d’une boulette informatique qui avait été prise pour du spam par un grand nombre d’internautes. Un émail d’en-quête avait été envoyé à l’ensemble des clients ayant acquis un matériel de la marque Nippone. Quelques heures plus tard, un courrier d’excuse était communiqué : « Sony vous présente ses excuses pour l’email d’enquête que vous avez reçu. En effet, suite au dysfonctionnement de notre système, d’anciennes enquêtes ont été envoyées par erreur à votre adresse. Rassurez vous, tout est rentré dans l’ordre à présent. Nous vous présen-tons à nouveau toutes nos excuses pour le sentiment qu’a pu générer cette erreur. » Via un message laconique de Sony, les clients apprenaient que le bug de l’an 2000 venait de les toucher, 10 ans après : « Nous sommes conscients que vous êtes nombreux à avoir des problèmes de connexion au PSN, et oui, nous sommes en train de résoudre le

problème. Stay tuned for updates. » Le « bug » touchait le firmware de la console de salon de Sony. Les consoles affichaient un 12/31/1999 (ou un joyeux 1/1) des plus sympathiques alors que nous étions le 1 mars 2010. Les PS3 slim (120/250 Go) n’étaient pas concernées par le problème. Pour les autres, il fallait dire adieu aux certificats PSN, DLC, jeux, films acquis via le store. Il faudra attendre un tour d’horloge pour que tout rentre dans l’ordre !

In zataz.com

L’Iran est actuellement la cible d’une nouvelle attaque de certains de ses systèmes informatiques par un virus baptisé « Stars », a indiqué, lundi 25 avril, un haut responsable militaire iranien cité par l’agence Mehr. Ce virus s’introduit dans les ordinateurs « sous couvert de dossiers officiels, et il ne produit au départ que des dommages limités », a expliqué le général Gholam Reza Jalali, commandant de la défense passive iranienne. Les experts iraniens cher-chent à évaluer ses objectifs et sa capacité réelle de nuisance. Le général Jalali n’a donné aucune autre précision sur les cibles de ce virus, ni sur ses effets, ni sur les conditions ou la date de sa découverte. L’Iran a été victime en 2010 d’un autre virus infor-matique baptisé « Stuxnet », apparemment destiné à

perturber certaines installations nucléaires iraniennes. Stuxnet a infecté plus de 30 000 ordinateurs indus-triels, et il a notamment entraîné à l’automne l’immo-bilisation d’une partie des centrifugeuses produisant de l’uranium enrichi dans l’usine de Natanz (centre), ont reconnu les autorités iraniennes. M. Jalali avait accusé le 16 avril les Etats-Unis et Israël d’être à l’origine de Stuxnet, et estime que ce virus constitue encore un risque potentiel. « Le fait d’avoir contenu le virus Stuxnet ne signifie pas que la menace a été totalement éliminée, car les virus ont une certaine durée de vie et il se peut qu’ils poursuivent leur acti-vité en se transformant », a-t-il précisé lundi à Mehr.

In lemonde.fr

Wii 2 : Nintendo confirme sa nouvelle console de salon pour 2012Au travers d’un bref communiqué de presse, Nintendo confirme les rumeurs - plus qu’insistantes - de ces dernières semaines. S’il ne lève pas le voile sur les innombrables questions que l’on peut encore se poser, un communiqué de presse publié ce jour par Nintendo vient confirmer la venue d’une nouvelle console de salon pour succéder à la Wii, et ce, dans le courant de l’année prochaine.En quelques mots, le communiqué indique que la machine sera bel et bien dévoilée publiquement à l’occasion du prochain E3 qui se tiendra comme chaque année au Convention Center de Los Angeles (7-9 juin 2011). Nintendo y présentera les caractéristiques de sa machine et nous aurons bien sûr l’occasion de vous en dire plus sur son design ainsi que sur celui des contrôleurs. Mieux, Nintendo précise qu’il sera possible d’essayer une machine que Nintendo ne sortira pas avant la prochaine année fiscale, une année qui démarre le 1er avril 2012. Rappelons que la dernière fournée d’informations indiquait - en fin de semaine dernière - que la machine pourrait coûter entre 350 et 400 dollars, disposer d’une puissance sensible-ment supérieure à celle de la Xbox 360 pour une taille comparable.

In jeuxvideo.fr

Il ne touche pas uniquement les consoles de salon

bug PlaystatioN NetWork Plus grave qu’aNNoNcé ?

Baptisé « Star »

l’iraN se dit la cible d’uN Nouveau virus iNforMatique

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Le Bimensuel de l’informatique, de l’internet et des télécoms

Plongez dans le monde des technologiesInformatIque… Internet… télécoms… Hardware…software… systèmes d’InformatIons… sécurIté InformatIque… réseaux… mobIles… InformatIque… Internet… télécoms… Hardware…software… systèmes d’InformatIons… sécurIté InformatIque… réseaux… mobIles… InformatIque… Internet… télécoms… Hardware…software… systèmes d’InformatIons… sécurIté InformatIque… réseaux… mobIles… InformatIque… Internet… télécoms… Hardware…software… systèmes d’InformatIons… sécurIté InformatIque… réseaux… mobIles… InformatIque… Internet… télécoms… Hardware…software… systèmes d’InformatIons… sécurIté InformatIque… réseaux… mobIles… InformatIque… Internet… télécoms… Hardware…software… systèmes d’InformatIons…

HebDomaDaire NaTioNaL DeS TiC eT De L’ÉCoNomie

NUmÉriQUe

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it mag / N°214 - Du 27 avril au 3 mai 2011

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trucs&astucEs

Windows 7

faire uN diagNostic de la coNsoMMatioN électrique de soN ordiNateur Envie de d’avoir des informations détaillées sur la consommation électrique de votre ordinateur et de connaitre des pistes pour la réduire ? Avec les outils de gestion d’énergie de Windows 7, vous pouvez étudier le comportement énergétique de Windows et de vos logiciels sur 1 minute.

1. Cliquez sur le bouton Démarrer. Saisissez la commande cmd.

2. Cliquez avec le bouton droit de la souris sur le programme cmd.exe et cliquez sur Exécuter en tant qu’administrateur.

3. Cliquez sur Oui.

4. Saisissez alors la commande powercfg -energy et validez par la touche Entrée.

5. La consommation de votre ordinateur est alors suivie pendant 1 minute. Une fois l’analyse terminée, ouvrez le fichier C:\Windows\system32\energy-report.html.

6. Le rapport qui s’affiche vous donner alors des informations sur les problèmes de consommation d’énergie.

7. Vous n’avez alors plus qu’à suivre les recommandations données pour réduire votre consommation d’électricité.

Windows toute versions

activer le boutoN Par défautLorsqu’une boite de dialogue apparaît, le bouton commandant l’action à effectuer par défaut est sélectionné. Une pression sur la touche Entrée exécute alors la commande. En revanche, si vous souhaitez faire la même opération avec votre souris, cela prend un peu plus de temps. Il vous faut placer le curseur sur le bouton puis cliquer sur le bouton gauche. Sauf si vous configurez Windows pour qu’il déplace la souris automatiquement sur le bouton par défaut. Il vous suffit alors de cliquer sur le bouton gauche de la souris. Vos manipulations sont alors accélérées en général.

1. Cliquez sur le bouton Démarrer puis sur Panneau de configuration.

2. Cliquez sur Matériel et audio.

3. Cliquez sur Souris.

4. Ouvrez l’onglet Options du pointeur.

5. Dans la zone Alignement, cochez la case Placer automatiquement le pointeur sur le bouton par défaut dans les boîtes de dialogue.

6. Cliquez sur OK.

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Du 27 avril au 3 mai 2011 - N°214 / it mag

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trucs&astucEs

Internet explorer 8

Passer à iNterNet exPlorer 9 Vous utilisez Internet Explorer 8 ? Passez dès à présent à la version 9 du navigateur de Microsoft afin de profiter de ses nouvelles améliorations : navigation accélérée, sécurité renforcée, recherches simplifiées, sites favoris épinglés, onglets améliorés. Vos favoris, votre historique et vos mots de passe sont conservés. 1. Votre version de Windows est automatiquement détectée : Windows Vista, Windows 7, 32 bits ou 64 bits. Notez qu’Internet Explorer ne fonctionne pas avec Windows XP. Cliquez sur le bouton Télécharger.

2. Cliquez sur le bouton Enregistrer.

3. Choisissez un dossier où mettre le fichier, dans le dossier Téléchargements par exemple et cliquez sur Enregistrer.

4. Une fois le téléchargement terminé, cliquez sur Exécuter.

5. Confirmez l’opération.

6. Décochez les cases Utiliser bing… et Faire de MSN.fr ma page d’accueil afin de ne pas écraser vos paramètres actuels et cliquez sur Suivant.

7. Cliquez sur Installer.

8. L’installation commence alors.

9. Une fois la copie des fichiers terminée, cliquez sur le bouton Redémarrer maintenant.

10. Au démarrage suivant, Internet Explorer 9 est ouvert avec une page vous présentant les nouveautés.

11. Les fois suivantes, votre page d’accueil sera ouverte. Vos favoris sont conservés ainsi que vos mots de passe.

tous les navigateurs

reveNir directeMeNt à la boite de récePtioN hotMail aPrès l’eNvoi d’uN Message Après avoir envoyé un message, Hotmail vous affiche une notification pour vous indiquer que l’email a bien été envoyé. Vous devez alors cliquer sur un lien pour revenir à la boite de réception. Vous pouvez configurer Hotmail pour qu’il n’affiche plus cette notification et retourne directement à la boite de réception. 1. Connectez-vous à votre compte Hotmail.

2. Cliquez sur la flèche à côté de votre nom en haut à droite puis sur Options.

3. Cliquez sur la rubrique Boîte de réception.

4. Dans la zone Rédaction de message, cliquez sur Confirmation de message envoyé.

5. Sélectionnez l’option Ignorer la page de confirmation et ouvrir directement la boîte de réception et cliquez sur Enregistrer.

6. La notification de message envoyé ne sera plus affichée et vous serez automatiquement redirigé vers la boîte de réception après avoir envoyé un message.

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commEntçamarchE

LE CLOUD EST PASSé DE L’éTAT DE SIMPLE BUZZ à DES réUSSITES CONCrèTES.

Le Cloud Computing bouscule le paysage informatique et les entreprises prennent davantage conscience des béné-fices qu’elles peuvent en retirer : réduction des coûts, rapi-dité de mise en oeuvre, gain de productivité, standardisation à grande échelle...De plus en plus de décideurs informatiques considèrent que l’informatique est appelé à connaître le même destin que l’électricité et ne voit par conséquent, aucune raison d’héberger leur système d’information entre leurs murs : ils se tournent vers des fournisseurs Cloud de la même manière que les entreprises ont cessé de produire leur propre électricité au début du dix-neuvième siècle pour se tourner vers des « centrales ».Si l’on en croit une récente étude du Gartner, le marché mondial des services de Cloud Computing va enregistrer cette année une hausse de plus de 16% comparé à 2009, avec comme principaux acteurs de cette adoption grandis-sante, les Etats-Unis et l’Europe. Plus encore, selon le cabinet, ce marché devrait atteindre 148 milliards de dollars d’ici 2014. L’informatique dans les nuages commence donc à trouver sa place dans l’entreprise. Mais comment et à quelles conditions le Cloud Computing vient-il au secours de l’entreprise ?

LES réUSSITES AUTOUr DU CLOUD COMPUTINg SONT CONCrèTES Le Cloud est sans conteste l’un des sujets qui créé le plus d’émulation au sein et au-delà de la communauté IT. Alors qu’il y a quelques mois certains le reléguait encore au rang de simple buzz, aujourd’hui, dans toute fonction et secteur d’activité, le Cloud Computing a le vent en poupe. Et pour cause : les bénéfices clients sont de plus en plus reconnus et tangibles partout dans le monde. La répartition géogra-phique des revenus qu’engendrent le Cloud en 2010 serait la suivante : 58% pour les Etats-Unis (contre 60% en 2009), 24% en Europe, 10% au Japon et 8% pour le reste du monde. En Europe, c’est le Royaume-Uni qui fait office de modèle et qui devrait recueillir une part de 29% d’ici quatre ans. En Angleterre, les projets de Cloud Computing sous toutes ses incarnations, se multiplient. Parmi les derniers en date, on retrouve notamment celui de la poste britannique qui a recours à l’informatique dans les nuages pour accélérer la mise en ligne de ses services et le dévelop-pement de nouvelles activités.A l’instar de l’Internet d’il y a 15 ans, le Cloud est avant tout un paradigme transformationnel, amené à évoluer au rythme de l’évolution de nos usages et nécessaire pour fédérer ces nouveaux usages. L’utilisateur devient consom-mateur, l’informatique se proposant désormais en loca-tion : on « essaye avant d’acheter ». Il faut dire que nous évoluons dans une société de partage où les usages connais-sent de fortes mutations avec l’émergence des réseaux sociaux, de la mobilité et des systèmes d’information temps réel. Le Cloud va recréer des liens entre ses salariés via l’exploitation des technologies sociales, créer de nouveaux services de collaboration à faible coûts... Avec le Cloud, le partage des données en entreprises s’accentue. C’est le cas

pour Valeo qui a déployé pour ses 30 000 salariés répartis dans 27 pays, les applications Cloud de Google depuis la messagerie instantanée au vidéo chat sur PC et terminal mobile.D’autre part, le Cloud Computing a un impact important sur l’écosystème des services d’information des entreprises. A titre d’exemple, les relations clients/fournisseurs se renversent instaurant une nouvelle forme de relations entre ceux qui utilisent l’informatique et ceux qui la vendent. Ce sont désormais des relations de partenariat avec le fournis-seur qui s’instaurent et deviennent l’un des points clés de la réussite de l’externalisation dans le nuage.

L’HEUrE EST AUx SySTèMES SOUPLES ET AgILES Si le Cloud Computing est en passe de modifier en profon-deur l’industrie IT et l’ensemble des autres industries trans-versales, c’est sans conteste l’agilité et la flexibilité que ses solutions offrent qui comptent parmi ses gains les plus indéniables.

Une récente enquête du cabinet Pierre Audoin Consultants révèle d’ailleurs que la flexibilité et la souplesse de solutions Cloud Computing sont citées majoritairement par 37% des entreprises comme les moteurs d’adoption les plus impor-tants. Cette tendance s’avère d’autant plus forte lorsque la flexibilité du nuage permet de venir au secours des pics de charge et des imprévus auxquels l’entreprise fait face. Ainsi, le nouveau système CRM de la Croix-Rouge américaine, basé sur des solutions de Cloud Computing est venu au secours des pics d’utilisation majeurs, à la suite du tremble-ment de terre en Haïti. Grâce à la flexibilité de ses fonc-tionnalités e-mail et web, la démarche de réponses aux demandes de renseignements concernant le seïsme s’est vu simplifiée, permettant à une équipe de deux personnes de gérer jusqu’à 10 000 cas par jour et a pu s’étendre à 50 utilisateurs en urgence.Le Cloud Computing doit surtout soutenir la flexibilité des systèmes d’information des entreprises pour favoriser un meilleur Time to Market qui leur permettra d’être les

premières sur leur marché en « rencontrant » la demande en temps et en heure. L’agilité que confèrent les infrastruc-tures Cloud va de pair avec ce besoin croissant.Tout d’abord, les projets Cloud sont agiles parce qu’ils se traduisent par un accès linéaire à une puissance informa-tique considérable. La mise en ligne des archives du New-York Times n’aurait jamais pu être possible sans Cloud : la conversion des articles papiers dans un format exploitable nécessitait une puissance de calcul telle que seul un hébergement dans le Cloud pouvait y répondre.Ensuite, en termes de démarche projet, le démarrage est rapide au même que la mise en oeuvre du projet. L’entreprise et son fournisseur sont tenus par un « simple » contrat de service en vertu duquel chaque parti ne gère que ce qu’il doit gérer, même s’il appartient à l’entreprise d’être prudente en matière contractuelle.Dans un monde très largement numérisé, l’informatique dans les nuages répond ainsi parfaitement aux attentes des utilisateurs sur les performances et les niveaux de service. Mais, malgré ces avantages, subsiste un syndrome de peur

et d’incertitude de la part des entreprises, lié aux incidents de sécurité et de conformité qui se produisent. LA qUESTION DE CONFIANCE Il y a un an, pour définir la valeur opérationnelle du Cloud Computing, le Gartner se basait sur six «catégories de valeur» (Economie, Agilité, Créativité et innovation, Simplicité, Confiance et risque, et Impact social) et démon-trait qu’en dehors de la catégorie « Confiance et risque », l’économie du Cloud Computing apportait une valeur opérationnelle supérieure à celle de l’informatique sur site.La clé d’une migration maîtrisée repose incontestablement sur la confiance établie entre l’entreprise et le prestataire de Cloud. Les modèles en place sur le marché sont proposés avec plus ou moins de finesse et de flexibilité selon les fournisseurs de service. Le « bon » prestataire sera celui qui vous permettra de profiter des bénéfices du Cloud sans que vous en payiez les risques et inconvénients.

Paroles d’experts

vers uN Nuage de PerforMaNce

Laurent Macquet - Senior Manager chez Logica Business Consulting

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Du 27 avril au 3 mai 2011 - N°214 / it mag

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commEntçamarchE

Impossible de s’y trouver parmi les milliards de pages Web qui composent Internet. Pour débusquer une information sur Internet, vous devez faire ainsi faire appel à un moteur de

recherche. Les moteurs de recherche reposent sur une indexation des mots par des robots. Ils permettent ainsi de trouver une information précise sur une personne, un organisme, un produit et d’effectuer des recherches complexes. Ainsi, en saisissant des mots clés, vous obtenez les résultats correspondants dans toutes les pages Web indexées par le moteur. Google est le moteur de recherche le plus populaire grâce à son index très complet et la pertinence des résultats qu’il retourne. Apprenez à vous en servir et à optimiser vos recherches pour en tirer le maximum.

Effectuer une recherche simple Pour lancer une recherche sur Google, vous devez décomposer votre requête avec des mots-clés. Il est donc très important de choisir des mots clés qui caractérisent ce que vous cherchez.

1. Dans votre navigateur Web, rendez-vous sur le site http://www.google.fr.

2. Dans le champ de recherche, saisissez alors le ou les mots clés sur lesquels doit porter la recherche. Pour rechercher par exemple des informations sur la marque renault, saisissez tout simplement renault. Vous pouvez indiquer plusieurs mots clés en les séparant par un espace. Pour chercher les nouveautés de Renault, saisissez nouveautés renault.

3.

Rechercher une expression complèteLorsque vous effectuez une recherche à partir de plusieurs mots clés, Google retourne les pages qui contiennent ces mots clés peut importe où ils se trouvent. Si vous cherchez une expression particulière, placez les mots clés entre

guillemets.Pour recherche par exemple des informations sur un livre ou une chanson, vous pouvez mettre son titre entre guillemets. Pour chercher des informations sur le livre Les fleurs du mal de Beaudelaire, saisissez «les fleurs du mal» dans le champ de recherche. Vous pouvez bien sûr rajouter d’autres mots clés à la suite, «les fleurs du mal» beaudelaire par exemple. L’expression les fleurs du mal et le mot beaudelaire seront ainsi présents dans les résultats retournés par Google.

4. Notez que par défaut, les recherches sont effectuées sur la totalité d’Internet. Pour limiter la recherche aux pages en français, sélectionnez l’option Pages francophones.

5. Cliquez ensuite sur le bouton Recherche Google.

6. La liste des pages correspondant à votre recherche apparaît alors, classée par ordre de pertinence. Un extrait de la page est affiché juste en dessous.

7. Cliquez alors sur le lien de la page qui semble correspondre à ce que vous cherchez. N’hésitez pas à aller voir plusieurs des pages données en résultats.

Faire une recherche progressive Si la page de résultats que vous obtenez donne trop de réponses qui ne sont pas assez ciblées sur le sujet qui vous intéresse, vous pouvez préciser votre requête.

1. Après avoir effectué une recherche, déroulez la page de résultats jusqu’en bas. Cliquez alors sur le lien Rechercher dans ces résultats.

2. Précisez alors votre recherche en saisissant un ou plusieurs nouveaux mots clés et cliquez sur le bouton Rechercher dans ces résultats.

3. Procédez de la même façon ensuite pour continuer à préciser votre requête.

Augmenter le nombre de résultats Lorsque vous faites une recherche avec Google, ce dernier vous renvoie 10 résultats par page. Or il est possible d’en afficher plus.

1. Sur la page d’accueil de Google, cliquez sur le lien Préférences.

2. Dans la rubrique Nombre de résultats, déroulez la liste Afficher puis augmentez le nombre de résultats à afficher par page, 30 par exemple.

3. Validez enfin en cliquant sur le bouton Enregistrer les préférences. Cliquez sur le bouton OK de la fenêtre qui apparaît.

Notez que les préférences sont enregistrées sur votre ordinateur dans un cookie. Votre navigateur doit donc accepter les cookies pour conserver vos réglages. Si vous videz les cookies de votre navigateur, ce réglage sera perdu. Il vous faudra alors recommencer la manipulation.

bieN utiliser le Moteur de recherche google

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