it mag n° 202

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HEBDOMADAIRE NATIONAL DES TIC ET DE L’ÉCONOMIE NUMÉRIQUE - ISSN: 1112-4121 - N° 202 - Du 12 au 19 janvier 2011 - Prix : 20 DA Publicité Grâce à l’ETIC Alger aura son «TEDx» Lire page 3 Lire page 4 Une caravane sillonnera les universités Coup d’envoi d’«Imagine Cup 2011» Les inscriptions sont ouvertes depuis novembre 2010 «XNA Game Challenge» pour la première fois en Algérie Emeutes en Algérie Les réseaux sociaux au cœur des événements “L’Essentiel” vous est présenté par Algérie Télécom Publicité Lire en page 3 Lire en page 6 CES 2011 à Las Vegas ECRANS 3D, TABLETTES ET ORDIPHONES 4G Lire en page 4 Ateliers consacrés à l’intégration des TIC dans l’enseignement Des solutions e-learning «made in Intel» pour l’Education nationale Lire pages 5 TÉLÉMÉDECINE 50 points d’accès pour cette année Lire l’entretien avec le directeur général des systèmes d’information et de la modernité de la santé, M. Youcef Benkaci en pages 8, 9 et 11

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Lire en page 3Lireenpage6 Emeutes en Algérie Coup d’envoi d’«Imagine Cup 2011» Alger aura son «TEDx» “L’Essentiel” vous est présenté par Algérie Télécom CES 2011 à Las Vegas Ateliers consacrés à l’intégration des TIC dans l’enseignement Lire l’entretien avec le directeur général des systèmes d’information et de la modernité de la santé, M. Youcef Benkaci en pages 8, 9 et 11 Les inscriptions sont ouvertes depuis novembre 2010 Lire pages 5 Lire page 4

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Page 1: IT MAG N° 202

H e b d o m a d a i r e N aT i o N a L d e S T i C e T d e L’ É C o N o m i e N U m É r i Q U e - i S S N : 111 2 - 4 1 2 1 - N ° 2 0 2 - D u 1 2 a u 1 9 j a n v i e r 2 0 11 - P r i x : 2 0 d a

Publi

cité

Grâce à l’ETIC

Alger aura son «TEDx»Lire page 3

Lire page 4

Une caravane sillonnera les universités

Coup d’envoi d’«Imagine Cup 2011»

Les inscriptions sont ouvertes depuis novembre 2010

«XNA Game Challenge» pour la première

fois en Algérie

Emeutes en Algérie

Les réseaux sociaux au cœur des événements

“L’Essentiel” vous est présenté par Algérie Télécom

Publi

cité

Lire en page 3Lire en page 6

CES 2011 à Las Vegas

ECrANs 3D, tAbLEttEs Et orDiphoNEs 4G

Lire en page 4

Ateliers consacrés à l’intégration des TIC dans l’enseignement

Des solutions e-learning «made in Intel» pour l’Education nationale

Lire pages 5

TéLéméDECInE

50 points d’accès pour cette

annéeLire l’entretien avec le directeur général

des systèmes d’information et de la modernité de la santé,

M. Youcef Benkaci en pages 8, 9 et 11

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it mag / N°202 - Du 12 au 19 janvier 2011

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Journal spécialisé, édité par Omnium Presse Scientifique SARL

au capital de 2.100.000,00 DA

R.C. n° 21308B02-16/00 N° article : 16480102601 NIF : 000216219064442 Dépot légal : 2003-964

BP 849 - 16035 Hydra

Cyber Parc de Sidi Abdellah, Immeuble multi-locataires, CA-E1-15, Rahmania - Alger.Tél./fax : 021 66 29 92 / 021 65 03 28

Publicité : ANEP & OPS Impression : SIA Alger

www.itmag-dz.come-mail : [email protected]

iSSN

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L e s T I C , c e m o t barbare qui désigne e n m ê m e t e m p s

l’informatique, l’Internet, les télécoms et surtout les applications, vient d’entrer dans la réalité de l’Algérien.

Les TIC ont été largement utilisées ces derniers jours pour montrer des vidéos mais aussi pour dire à l’autre où il se trouve. Mais pas uniquement cela ! Ce qui a changé cette fois-ci, c’est l’utilisation du terminal GSM pour prendre soit des photos soit des vidéos. Les APN -appareil photographique numérique- ont flashé, Facebook et Youtube les ont digérés. Et toujours à propos d’appareils photos, une entreprise japonaise –Omron Corp- a mis au point un logiciel qui « vérifie les sourires » afin de déterminer si une personne est heureuse, triste ou... ailleurs. Il faut savoir que le logiciel d’Omron Corp peut analyser en moins d’un dixième de seconde des éléments clés du visage comme les plis entourant la bouche, les plissements des yeux et l’espace entre les lèvres, pour les noter sur une échelle de un à cent. Implanté sur un robot et installé à Alger, un tel logiciel permettrait de savoir si un individu est content ou non. Si on force le raisonnement, il est tout aussi capable d’évaluer un grand nombre d’Algériens et donc, par extrapolation, pouvoir dire si l’Algérie est heureuse ou malheureuse.Quant à savoir si le logiciel est capable de mesurer la sincérité d’un sourire, James Seddon, porte-parole d’Omron, a reconnu que les ingénieurs de la société n’avaient pas testé ce cas de figure mais que « l’évaluation chuterait certainement avec un sourire forcé ».

SouriresPar Abderrafiq Khenifsa

Gérant-directeur de la publication

Abderrafiq Khenifsa

Rédacteur en chef

Samir Tazaïrt

L’EditoriaL

L’EssEntiEL

Mauvaise nouvelle pour les utilisateurs de smartphones Xperia X10, Xperia X10 Mini et Xperia X10 Mini Pro, Sony Ericsson vient de confirmer qu’il n’y aura pas de mise à jour vers une version plus récente d’Android.Par conséquent, ces smartphones devront se contenter d’Android 2.1 et ne pourront bénéficier des nouvelles fonctionnalités introduites par Android 2.2 ou Android 2.3. Les utilisateurs expérimentés pourront toujours se tourner vers des ROM non officiels…

RESEARCh In moTIon : pRopoSE UnE TAbLETTE poUR LES EnTREpRISESLors du salon CES de Las Vegas qui vient de prendre fin, Research in Motion, le fabricant du BlackBerry, a présenté sa tablette PlayBook qui devrait être commercialisée cet été. A la différence des autres tablettes, celle-ci devrait être plus tournée vers le monde professionnel, à l’image du BlackBerry il y a quelques années. La tablette devrait ainsi être compatible avec les réseaux télécoms de quatrième génération et sera équipée d’un écran tactile de 7 pouces (17,7 centimètres). D’après le groupe, les entreprises pourraient voir dans le PlayBook un outil aussi important que le téléphone ou le PC pour les salariés. Le PlayBook sera équipé d’un processeur double coeur et permettra l’accès à la technologie Flash d’Adobe. Il sera aussi possible de faire des photos et des vidéos. SprintNextel devrait être le premier opérateur américain à proposer l’objet.

Verizon Wireless et Samsung annoncent le premier Galaxy Tab compatible avec les réseaux 4G Verizon Wireless et Samsung Telecommunications America ont annoncé que la tablette Samsung Galaxy Tab compatible avec les réseaux LTE de quatrième génération (4G) sera disponible sur les réseaux haut débit mobile LTE 4G de Verizon Wireless. Le Galaxy Tab LTE 4G dispose d’un écran de 7 pouces avec une résolution WSVGA (1024 x 600), dotée du système d’exploitation Android 2.2, un accès à Adobe Flash Player version 10.1,un processeur plus rapide cadencé à 1.2 GHz Cortex A8 Hummingbird et un accès facile à plus de 100 000 applications disponible sur Android Market. Le réseau haut débit mobile LTE 4G de Verizon Wireless, lancé en décembre 2010, est le réseau de quatrième génération le plus rapide et le plus avancé aux Etats-Unis, fournissant des vitesses jusqu’à 10 fois plus rapide que les réseaux 3G de Verizon Wireless. Les réseaux haut débits mobile LTE 4G de Verizon Wireless atteint actuellement un tiers de tous les Américains, avec des plans pour élargir le réseau afin qu’il couvre toute la zone 3G de la société au cours des trois prochaines années. Z. M.

Pas de Mise à jour android 2.2 Pour Les XPeria X10

du WiFi en libre accès à l’usTHBIl est désormais possible de se connecter en libre accès au WiFi à l’Université des sciences et des technologies Houari Boumediene (USTHB), dans la périphérie d’Alger. Depuis nomvembre-décembre 2010, certaines zones de l’université sont couvertes par des « spots » WiFi en libre accès, offrant ainsi l’opportunité aux étudiants de connecter leurs machines à Internet, PDA, laptop, smartphone ou tout autre appareil avec une connectique WiFi. De plus, selon l’USTHB, « l’accès WiFi se fait sans formalité aucune, à partir du PC portable de l’étudiant. Cette salle s’ajoute à la mezzanine [100 accès Internet par PC fixes], à l’espace de la bibliothèque universitaire [40 accès par PC fixes et zone d’accès par WiFi] ». D’autre part, l’espace Internet « en construction [près du parking enseignants] est en voie d’achèvement ». Enfin, la salle de travail avec accès WiFi est ouverte aux étudiants dans le village universitaire. S. A.

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Du 12 au 19 janvier 2011 - N°202 / it mag

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L’EssEntiEL

n Par Smaïl MesbahLes lauréats remporteront une console Xbox 360 et son périphérique de capteur de mouvements « Kinect » ainsi qu’un compte bizSpark d’un montant de 150 000 dollars

Une première ! Le « XNA Game Challenge » se déroulera pour la première fois en Algérie. Les inscrip-tions sont déjà ouvertes

depuis le 24 novembre 2010 et les étudiants en informatique passionnés de jeux vidéo pourront donner libre cours à leur imagina-tion pour concevoir et réaliser leurs propres jeux vidéo à base d’outils de développe-ment mis à leur disposition par Microsoft. Depuis que Microsoft a mis entre les mains des étudiants et des développeurs indépen-dants son kit de développement de jeux vidéo, le XNA, la création de jeux n’est plus l’apanage des «pros», les étudiants passionnés peuvent s’adonner à leur média préféré et, plus que jamais, seront des acteurs majeurs en développant des univers vidéoludiques sur divers plates-formes Windows, telles que la Xbox 360, le PC ou bien les terminaux mobiles avec Windows Phone 7. Cette capacité de production est rendue possible grâce à l’utilisation du logi-ciel XNA Game Studio ainsi qu’à une pléthore d’outils de développement mise à disposition par la firme de Redmond.A l’origine de cette initiative, partie de la simple envie de partager une passion avec le plus grand nombre et de découvrir le potentiel des étudiants algériens pour le

développement de jeux vidéo, le « Micro-Club » informatique de l’Université des sciences et de la technologie Houari Boumédiène. Ce club est formé des étudiants Ismaïl Boudebbane, Abaou Amine, Oussama Ghermoul et de Meklih Kenza. Le concours XNA Game Challenge 2011 est « un concours de développement de jeux vidéo qui s’adresse aux passionnés du développement de jeux vidéo et aux adeptes de l’XNA, qu’ils soient étudiants ou amateurs », affirme-t-il. Selon l’étudiant en 2e année en « Master réseaux et systèmes de distribution », l’envie d’organiser un tel événement remonte à un an, lors d’une semaine d’exposition et de présentation de différents projets d’étu-diants au sein de l’USTHB. Le « Micro-

Club » avait, pour sa part, réalisé une démonstration technique d’un jeu déve-loppé sur l’XNA, le jeu de plate-forme « IV42 ». Sollicité quelque temps après par le club informatique, Microsoft Algérie a répondu favorablement à cette initiative et a permis de mettre en place le premier concours national de développement de jeux vidéo.Les organisateurs du « XNA Game Challenge » et Microsoft Algérie offriront aux futurs lauréats (en équipe) une console Xbox 360 et son périphérique de capteur de mouvements « Kinect » ainsi qu’un compte BizSpark d’un montant de 150 000 dollars à se départager; de quoi motiver les jeunes développeurs en herbe. Plus encore, un responsable chez Microsoft Algérie

nous a parlé de la possibilité de réaliser les projets les plus intéressants en partenariat avec des studios de développement en France, ce qui propulsera les jeunes créa-teurs algériens sur la scène internationale des développeurs de jeux vidéo, fortement dominée par les gros studios japonais ou américains avec leurs producteurs stars. S’il est vrai que le nombre officiel d’inscrits au « XNA Game Challenge » n’est pas énorme, des dizaines d’étudiants se penchent déjà sur la question et commencent à appré-hender les mécanismes de développement sur XNA. Il y a une dizaine d’autres qui ont commencé à développer leurs jeux vidéo, nous précise Amine Boudebbane. Afin d’in-former et de sensibiliser les étudiants algé-riens sur l’importance de cet événement, le « Micro-Club », aidé par les responsables des activités culturelles et sportives et le secrétaire général de l’Université de Bab Ezzouar, organisera à la fin du mois de février une grande présentation des diffé-rents outils XNA pour l’ensemble des universités technologiques et informatiques du pays. La date exacte de cette présenta-tion ne nous a pas été précisée, mais selon les organisateurs, elle sera connue après les examens du premier semestre. Lors de cette présentation, les organisa-teurs voudraient aussi bien attirer plus de participants de tout le territoire national, mais aussi pallier un manque de finance-ment pour le bon déroulement et la réussite de cette initiative, car, il faut le signaler, les jeunes organisateurs ont besoin de plus de sponsors pour que ce rendez-vous soit un succès.

Les inscriptions sont ouvertes depuis novembre 2010

« Xna GaMe CHaLLenGe » pour LA prEmièrE fois EN ALGériE

Le cabinet Shearman and Sterling LLP France a remporté « provisoirement » l’appel d’offres international pour l’accom-pagnement de l’opération d’acquisition, par l’Etat algérien, de l’entreprise de téléphonie mobile Orascom Telecom Algérie (OTA), en vertu du droit de préemption. Selon un avis d’attribution provisoire de marché, rendu public par le ministère des Finances, par le biais de la presse nationale, le cabinet Shearman and Sterling LLP France a obtenu 98 points sur 100, soit 58 points sur 60 pour l’offre technique et 40 points sur 40 pour l’offre financière. Ce cabinet a soumissionné pour un montant de 2,155 millions de dollars et a proposé un délai de 100 jours pour l’achèvement de l’évaluation d’OTA. Les autres soumissionnaires qui conteste-raient ce choix ont un délai de dix jours, à compter du 9 janvier, pour introduire leurs recours auprès de la Commission nationale des marchés de fournitures au sein du ministère des Finances, selon le même avis. Outre le cabinet choisi provisoirement, neuf cabinets conseil et banques d’affaires avaient répondu, le 24 novembre 2010, à

l’appel du ministère pour l’accompagner dans l’opération d’évaluation de Djezzy. Il s’agit de RSM (Tunisie) avec une offre financière de 6,58 millions de dollars, le groupement Rothschild (avec 12,55 millions de dollars), Cuturs-Mallet-Prevost-Mosle-LLP (USA - 1,8 million d’euros), Renaissance Capital (GB - 14,36 millions de dollars), HSBC (8,19 millions de dollars), Swicorp (Arabie Saoudite - 6,38 millions d’euros), Grant Thornton (3,6 millions d’euros), Global Investment House (Koweït, 10,43 millions de dollars) et Goetz Partners (Allemagne-8,82 millions d’euros). La valeur des offres était comprise entre 1,8 million d’euros et 10,8 millions d’euros (taux du jour 14,36 millions de dollars). Les délais proposés, quant à eux, vont de 2 mois (RSM) à 6 mois (Rothschild). La loi de finances 2009 avait instauré le « droit de préemption » selon lequel tout changement de proprié-taire en matière de licence soit fait avec l’autorisation de l’ARPT (Autorité de régulation de la poste et des télécommuni-cations) et les pouvoirs publics. APS

Grâce à l’ETIC

ALGEr AurA soN « tEDX »Sous l’impulsion du club d’étu-diants de l’Ecole supérieure d’in-formatique, l’ETIC, le premier «TEDx Alger » sera organisé au cours d’avril prochain. Initialement, les Technology Entertainment Design (TED) sont une rencontre, sous forme de conférence, qui a lieu annuellement Californie, avec pour objectifs de servir rampe de lancement à idées, qu’elle propage aussi bien auprès des participants qu’en direction d’autres cibles issus du milieu estudiantins ou professionnels. Durant les TED, « les exposés couvrent un large éventail de sujets, tel que la science, les arts, la politique, les questions mondiales, l’architecture, la musique et plusieurs autres sphères de compétences. Les intervenants eux-mêmes sont d’une grande variété de disciplines ». Néanmoins, il existe ce qu’on désigne par des « TEDx », un programme qui permet aux écoles, aux entreprises ou encore aux groupes d’étudiants de « profiter d’une expérience similaire à celle de TED par le biais d’événements qu’ils organisent eux-mêmes », sous réserve que les organisateurs reçoivent les licences du « programme TEDx » qui sont attribuées par les équipes de TED dans le but de « créer un écosystème viable autour du globe ». C’est justement le cas pour l’ETIC qui a obtenu le label lui autorisant à tenir cette rencontre. Selon le club, durant une journée, les meilleurs orateurs algériens défileront pour conter leur parcours et ce qui a fait leur succès. Le format des présentations est court, avec des présentations de 10 à 18 minutes. Actuellement, l’événement est en prépa-ration active et il devrait se dérouler en avril prochain. S. A.

Evaluation d’OTA

aTTriBuTion Provisoire du MarCHé au CaBineT sHearMan and sTerLinG LLP FranCe

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it mag / N°202 - Du 12 au 19 janvier 2011

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L’EssEntiEL

n Par Smaïl MesbahAvec 1 000 participants à la précédente édition, les étudiants et passionnés d’informatique et de technologie pourront une fois de plus montrer leur créativité et leur innovation pour briller au niveau mondial.

Dès ce début du mois, Microsoft Algérie enta-mera sa campagne de communication sur les campus algériens pour

promouvoir sa compétition «high-tech». Pour rappel, « Imagine Cup » est le plus grand concours international dédié au numérique, lancé par Microsoft en 2003. Les étudiants du monde entier y participent avec des projets autour de différentes caté-gories liées à l’informatique et aux nouvelles technologies. Joint par téléphone, M. Raouf Mohammed Chebri, en charge de la supervision de « Algeria Imagine Cup 2011 » chez Microsoft Algérie, nous a annoncé la quali-fication de plusieurs équipes algériennes au 2e tour de la compétition, dans les catégo-ries « Digital Media » et « IT Challenge ». La catégorie reine de l’Imagine Cup reste la catégorie « Conception de logiciels » (Software Design), qui a déjà vu l’année dernière la participation de l’équipe algé-

rienne « BilyLand » à la finale mondiale qui s’était tenue à Varsovie, en Pologne. Pour cette nouvelle édition, les organisateurs misent toujours sur la qualité des projets et sur leur degré d’innovation afin qu’ils puis-sent être sélectionnés pour la finale natio-nale qui aura lieu le 30 avril à Alger. Les heureux gagnants participeront, eux, à la grande finale mondiale qui va se dérouler à New York du 8 au 14 juillet. M. Chebri n’a pas précisé le nombre de candidats inscrits pour cette édition de l’« Imagine Cup »,

néanmoins il s’attend à un nombre aussi important que l’édition 2010.Une nouveauté fait son apparition dans le déroulement de la compétition et concerne l’assistance offerte aux participants. En effet, ces derniers pourront compter sur l’aide et les conseilles de « coachs » pour les orienter ou leur prodiguer des conseils afin qu’ils puissent mieux schématiser leurs idées et les réaliser. « Pour cette année, nous avons deux coachs, qui sont à la disposition des participants. Je voudrai dire aussi que

toute personne désireuse de ‘‘ coacher ’’ une équipe peut le faire directement sur le site Web dédié à l’Imagine Cup Algérie. Ils pourront ainsi prendre contact avec les étudiants et les guider tout au long de leur projet. » L’autre point important abordé par M. Chebri est l’opportunité offerte aux projets les plus ambitieux de trouver un débouché commercial. Cette fois-ci, il est question d’aider les étudiants à intégrer la notion de « business model » et ainsi pouvoir monter leurs propres entreprises à partir de leurs projets initiaux ou pouvoir vendre leurs projets. Pour leur part, les étudiants algériens désireux de participer à cette édition 2011 peuvent dès maintenant s’inscrire sur le site Web dédié à la compé-tition (http://algeria.imaginecup.com/) ou prendre contact avec l’ETIC Club au niveau de l’Ecole nationale supérieure d’informa-tique (ESI). Toujours selon M. Chebri, la campagne de communication pour l’Imagine Cup 2011 va être entamée dès cette semaine (le 10 janvier de ce mois), durant laquelle les organisateurs sillonneront l’ensemble des universités technologiques et d’informa-tique du pays. L’année dernière, Imagine Cup 2010 a vu la participation de plus 325 000 concurrents, avec 1 000 participants issus d’Algérie.

n Par Zaki MeddourDans un communiqué transmis à la rédaction, Samsung a annoncé avoir vendu 10 millions d’exemplaires de son smartphone Galaxy S ; à un rythme soutenu de 1,4 million d’unités par mois, cap franchi après 7 mois depuis son lancement, en juin 2010. Commentant ces chiffres, le président et chef de la division « Mobiles » de Samsung Electronics, J. K. Shin, a déclaré que « le Galaxy S est le résultat de 22 années dans l’indus-trie mobile. C’est la réalisation de notre concept de ‘‘ Smart Life ’’ ». « Nous avons décidé de faciliter, d’intégrer et d’ex-citer la vie de nos clients et cette étape montre ce que nous avons fait : 10 millions d’utilisateurs de Galaxy S à travers le monde [vivent] une ‘‘ Smart Life ’’», poursuit-il.

« Le Galaxy S a fixé un nouveau standard sur le marché des smartphones et a dépassé nos attentes. Nous sommes fiers de cette réalisation; le fait de vendre régulièrement plus de 1,4 million d’appareils par mois démontre clairement la demande des consommateurs pour une expérience mobile pertinente et potentielle. Nous allons continuer à répondre à cette demande, fournir de meilleures solutions novatrices et construire des smartphones qui permettront de maxi-miser l’expérience utilisateur. » Le smartphone Galaxy S sous Android est doté d’un écran 4 pouces du type « Super Amoled » et d’un processeur d’applications de 1 GHz qui permet la lecture dynamique de vidéos HD, d’un navigateur Layar et d’un service géo-dépendant avancé de LBS (Location-Based Service).

De plus, Samsung a introduit un certain nombre d’initia-tives novatrices en matière de contenu mondial et un programme d’engagement des consommateurs ; en signant par exemple des partenariats des chaînes de télévision ou des studios, notamment la NBC Universal Digital Studio pour produire des scripts appropriés pour la diffusion de leur contenu. D’autre part, en travaillant directement avec les utilisateurs de Galaxy S, Samsung a également collaboré avec la société de contenu multi-plateforme Current Media afin de favo-riser la création de spots publicitaires générés par les utili-sateurs. Les clients du monde entier ont été engagés à soumettre leurs propres vidéos, démontrant comment le Galaxy S leur a permis de vivre une « vie intelligente ».

Microsoft Algérie

Coup D’ENvoi D’« imAGiNE Cup 2011 »

En seulement 7 mois depuis son lancement

sAmsuNG a vendu 10 MiLLions de GaLaXY s

Pour son édition 2011, le Consumer electronic Show (CeS), qui s’est déroulé à Las vegas du 6 au 9 janvier, a accueilli pas moins de 2 700 exposants qui ont présenté leurs nouveautés technologiques. C’est l’un des plus grands salons au monde où les constructeurs présentent leurs dernières innovations technologiques. Cette édition a été prédominée par l’émergence d’un futur marché des tablettes tactiles et l’intégration de la technologie 3D dans plusieurs produits «high-tech». enfin, l’arrivée très prochaine des terminaux mobiles prenant en charge la 4G a constitué l’autre intérêt du salon.en effet, le CeS 2011 a été marqué par l’arrivée en masse des tablettes tactiles. Presque tous les constructeurs en ont proposé leur version de tablette, comme Motorola et sa tablette Xoom, l’eee Pad Slate d’asus ou la tablette hybride proposée par le constructeur coréen Samsung, la Sliding PC 7 avec son clavier physique coulissant et qui fonctionne sous Windows 7. De l’avis de tous les observateurs, l’ensemble des tablettes tactiles présentées au CeS fonctionnent pour la plupart sur la dernière version du système d’exploitation pour mobile développé par Google, android Honeycomb. Cependant, et de l’avis de ces experts, les tablettes présentées au salon ne sont pas encore prêtes pour concurrencer le leader actuel qui est apple et sa tablette tactile ipad, car, il faut le rappeler, cette tendance à produire des tablettes tactiles a été fortement influencée par l’arrivée l’année dernière de la tablette d’apple, qui s’est vendue à plus 7,5 millions d’exemplaires de par le monde depuis son lancement. L’autre tendance de ce CeS 2011, ce sont les smartphones et la présence de ce qu’appellent certains des

ordiphones, des terminaux mobiles mais avec des configurations très puissantes, comme le Samsung infuse 4G ou le HTC ThunderBolt. Ces ordiphones ont des écrans plus larges que les smartphones des précédentes générations, ils peuvent être reliés à différents périphéri-ques, comme à une station d’accueil, elle-même peut être connectée à un clavier et à une souris. Les smartphones présentés au CeS embarquent de puissants processeurs et une multitude de fonctionnalités multimédia, mais ce qui les caractérise, c’est leur comptabilité aux réseaux 4G. Plusieurs de ces terminaux vont être commercialisés à partir de cette année, en attendant la disponibilité de ce réseau pour le reste du monde, car aux etats-unis la 4G est disponible depuis quelque temps après le lancement fait par l’opérateur verizon en fin d’année 2010. Le CeS 2011, c’est aussi la présence de la technologie 3D et son intégration dans plusieurs produits high-tech, même si certains sont au stade du prototype, à en juger par les Lunettes à projection 3D du constructeur Sony. Ce dernier a intégré la technologie 3D à l’ensemble de ses appareils, comme son camescope de poche, le Bloggie 3D, ou dans ses réflexes numériques capables de réaliser des clichés panoramiques en trois dimensions. Le géant nippon a aussi présenté un lecteur Blu-ray portable 3D. D’autres constructeurs ont montré des téléviseurs 3D sans lunettes. Selon les estimations du cabinet DisplaySearch, les ventes mondiales de téléviseurs 3D s’élèveront à 18 millions en 2011 pour atteindre les 91 millions d’unités en 2012. L’autre moment important lors de ce CeS 2011, c’est la présentation de la future console portable de nintendo, la 3DS qui sera commercialisée le mois prochain. S. M.

CES 2011 à Las Vegas

ECrANs 3D, tAbLEttEs Et orDiphoNEs 4G

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Du 12 au 19 janvier 2011 - N°202 / it mag

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L’EssEntiEL

n Par Smaïl MesbahDans sa volonté de développement, d’intégration et d’accélération des usages des technologies de l’information et de la communication dans l’enseignement et l’éducation, l’Algérie fait appel au premier fabricant mondial de semi-conducteurs, le géant américain Intel, pour l’accompagner dans la réalisation des objectifs fixés par la stratégie « e-Algérie ».

Le Centre de recherche sur l’in-formation scientifique et tech-nique (CERIST) avait accueilli, pendant les journées du 10 au 11 janvier, des ateliers consa-

crés à l’utilisation des technologies de l’in-formation et de la communication (TIC) dans l’enseignement et l’éducation, sur une initiative du ministère de l’Education natio-nale et celui de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication (MPTIC), avec la participation des repré-sentants d’Intel.Cette première journée a été marquée par l’intervention des différents initiateurs de ces ateliers pour présenter, entre autres, l’ensemble des stratégies de développement du système éducatif en Algérie, ainsi que la présentation et la définition du rôle de l’en-treprise Intel dans le processus d’accompa-gnement pour la réalisation de ces stratégies.

mASSIfICATIon DES TIC

M. Chami Tahar, représentant du ministère de l’Education, avait mis à profit cette rencontre pour présenter la stratégie de son département pour la période 2011-2014 qui va être dédiée pour le développement du système éducatif national. Il a insisté sur les axes importants de cette stratégie qui consistent à doter, dans un premier temps, le ministère et ses divers structures d’un progiciel de gestion administratif et péda-gogique, c’est-à-dire un système d’informa-tion qui sera le point de départ à la mise en place d’une plate-forme Internet et intranet

(portail) centralisé, géré par le Centre national d’intégration des innovations pédagogiques et de développement des technologies de l’information et de la communication en éducation (CNIIPDTICE), et le ministère, qui fera en sorte d’interconnecter l’ensemble des struc-tures qui le composent. La deuxième phase se traduit par l’accentuation de la forma-tion aux TIC de l’ensemble des collabora-teurs du ministère, administrateurs, gestionnaires et professeurs (corps ensei-gnant) et à l’introduction massive des TIC au sein des directions et établissements de l’éducation nationale sur l’ensemble du territoire national. Enfin, la dernière phase à atteindre, selon M. Chami, c’est l’intégra-tion complète des TIC et l’adoption du e-learning dans tous les établissements scolaires, du primaire jusqu’aux lycées et les universités à l’horizon 2014 et la réalisation de l’école numérique et du cartable numé-rique selon les dires de M. Chami Tahar. Le ministère de l’Education nationale va très

prochainement lancer un appel d’offres national et international pour l’acquisition de ces outils logiciels de gestion administra-tive et pédagogique afin d’entamer sa réno-vation qui s’étalera sur la période 2011-2012.

Un TRIpTyqUE ESSEnTIEL

Autre intervention très remarquée du représentant du MPTIC, celle de Cherif Benmehrez, qui a rappelé lors de son allo-cution les chiffres très encourageants certes mais pas suffisants des taux de pénétration des TIC en Algérie et de leurs utilisation. M. Benmehrez a insisté sur l’importance des technologies de l’information et de la communication dans la croissance et le développement économique, il a rappelé à l’assistance qu’en Algérie, le PIB des TIC a atteint les 4% en 2008 et qu’il est envisa-geable d’atteindre les 8% d’ici à 2014, mais à la seule condition de développer une industrie du contenu, de créer de nouveaux services et besoins ainsi que donner la prio-rité à la formation de compétences natio-nales dans ce domaine, car il a rappelé que chaque année, l’Algérie avait besoin de plus de 20 000 cadres spécialisées dans les TIC et que pour le moment, l’Algérie forme entre 1 000 et 9 000 cadres spécialisée dans les TIC par an. Il a mis en perspective les moyens pour développer l’intégration et l’usage des TIC en Algérie, en concentrant les efforts sur la qualité de la formation au niveau académique et universitaire, en créant des pôles d’excellence et des centres de formation spécialisés dans les TIC, comme la création prochaine d’un Centre international de formation aux technolo-gies de l’information et de la communica-tion, ainsi que la réintroduction (comme OusraTic) des opérations d’équipement des foyers algériens en matière de matériels informatiques, mais en segmentant les offres et les possibilités de financement pour l’acquisition de ces équipements, en plus d’une connexion Internet. M.

Benmehrez a aussi rappelé que plusieurs chantiers sont en cours pour la modernisa-tion et le développement des TIC en Algérie, parmi ses projets, la mise en exploi-tation des réseaux 3G et 4G en Algérie.

InTEL, L’EXpéRIEnCE épRoUVéE

Sur un autre volet, Intel a marqué sa présence par les interventions de ses représentants, MM. Frederico Carvalho et Bibi-Triki Karim, respectivement directeur des solu-tions technologiques et responsable du « business developpment » au sein de l’en-treprise. M. Carvalho a, dans un premier temps, présenté l’entreprise Intel et son implication de plus en plus importante dans l’accompagnement de ses clients dans le choix et les décisions à prendre pour le développement de solutions e-learning dans le domaine de l’éducation et de la formation professionnelle. Il a cité divers partenariats entre son entreprise et différents pays dans le domaine du e-learning et parlé des tendances observées au niveau mondial sur l’usage des technologies de l’information et de la communication dans le domaine de l’enseignement et de la formation profes-sionnelle. Il a aussi rappelé les avantages de l’utilisation des TIC pour l’apprentissage et la transmission du savoir. Pour lui, « nous allons de plus en plus vers une personnalisa-tion de l’apprentissage », et « les TIC permet-tent cette personnalisation, car elles identifient les profils des individus et de ce fait, elles peuvent répondre aux besoins de chacun ». Il a mentionné plusieurs appro-ches et méthodologies d’apprentissage mises en place par Intel avec divers partenaires (Gouvernement, entreprises), comme la solution Intel Teach. Pour sa part, M. Bibi-Triki a rappelé l’importance de la formation des générations futures dans le domaine des TIC, car, le monde de l’entreprise de demain exige de nouvelles compétences. A l’heure où nous mettons sous presse, la journée se poursuit le 11 janvier en cours et nous y reviendrons dans notre prochaine édition.

Ateliers consacrés à l’intégration des TIC dans l’enseignement

DEs soLutioNs E-LEArNiNG «mADE iN iNtEL» pour L’EDuCAtioN NAtioNALE

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L’EssEntiEL

n Par Kamel BouyoucefLes médias traditionnels aussi ont saisi l’importance d’Internet et des réseaux sociaux et les ont intégrés dans leur mode de fonctionnement

Les manifestations et les émeutes qui ont secoué tout dernièrement l’Algérie ont débordé sur les réseaux sociaux. Ce sont de nouvelles sources d’information

qui ont permis de connaître les derniers déve-loppements dès qu’ils se sont produits au moment où les médias traditionnels se sont montrés passifs ou très peu réactifs par rapport aux événements. Facebook, YouTube, Twitter ainsi que les blogs de certains internaute se sont transformés, l’espace d’un moment, en véritables « agences de presse », alimentés continuellement en vidéos, images et « état » des lieux. D’ailleurs, les agences de presse mondiales et les chaînes de télévision par satel-lite utilisent également les contenus publiés par ces médias et s’appuient sur eux pour préparer leurs articles et leurs informations. Tout est passé par Facebook. Ces dernières semaines, les internautes algériens ont été pris dans un tourbillon d’informations, en postant sur le réseau social toutes les vidéos ou articles en lien avec les événements (scènes de rue, affrontements avec les forces de sécurité, déclarations officielles…). Dans les différents cybercafés de la capitale, on

se rue vers la moindre infor-mation qui puisse éclairer davantage, donner des points de repère ou des explications. Les internautes mettent en ligne les photos prises mais aussi y ajoutent un commentaire qui résume une prise de position (pour ou contre la casse), un argu-mentaire, un développe-ment des faits ou un complément d’informa-tions, voire un témoignage recueilli. L’Algérie est à

l’avant-garde de ces tendances. Lorsque des Algériens se connectent sur Internet, ils vont plus souvent sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, YouTube…) que sur les sites web des journaux. La messagerie, la recherche de rensei-gnements et la consultation de sites d’informa-tions sont devenues des activités secondaires. Utilisant leurs téléphones portables, les citoyens ordinaires ont pu aider à démentir des rumeurs et à corriger ce qui, à leurs yeux, était une « sous-estimation » sur la crise. Ils ont pu ainsi éclairer les tendances et les caractéristi-ques de la vague de violence. L’objectif prin-cipal est de démocratiser l’information. La technologie est l’un des rares moyens qu’ont

les jeunes de faire entendre leur voix. Ce fut le cas, à plus d’un titre d’ailleurs, en Tunisie, en proie à des manifestations populaires. Certains groupes créés sur Facebook sont venus marcher sur les plates-bandes des journaux en ligne, où on peut lire les dernières nouvelles et les plus récents développements des émeutes. Selon des estimations, près de 12 000 jeunes internautes ont adhéré à ces groupes. En revanche, la médaille a son revers. Malgré la « liberté » qu’offre Internet, celle-ci est assu-jettie à la perversion car là où le bât blesse, c’est concernant le traitement de l’informa-tion. Le défaut principal de ces plates-formes est le peu de fiabilité des sources. La course à la vitesse peut engendrer des dérives graves. D’autre part, recevoir de l’information frag-mentée peut se révéler également très usant pour les citoyens. Mais finalement, que demande le citoyen ? A ce débat, deux visions complémentaires sont possibles. D’un côté, notre société de l’instantanéité pousse de plus en plus les gens à consommer l’actualité en mode « fast-news ». Les réseaux sociaux s’ins-crivent dans cette tendance à zapper abon-damment de média en média, de manière déstructurée. D’un autre côté, il existe un autre public, une autre demande croissante qui est de recevoir de l’actualité plus fouillée avec le recul, l’illustration et la photo.

n Par Algérie presse serviceLe taux de couverture par le réseau de diffu-sion de la télévision numérique terrestre (TNT) sera de « l’ordre de 95% d’ici à fin 2014 », avait indiqué, le jeudi 7 janvier à partir de Sétif, le directeur général de Télédiffusion d’Algérie (TDA), Abdelmalek Houyou. Les 5% restants devront être couverts par l’utilisation du satel-lite, a-t-il ajouté, faisant état de l’acquisition d’équipements de TNT pour 93 sites. Le projet de télévision numérique terrestre, déjà opérationnel depuis 2010 au niveau de 7 sites de diffusion situés dans la région Nord du pays, a nécessité la mobilisation de plus de 4 milliards de dinars, a souligné M. Houyou, signalant la mise en service de 9 émetteurs « à la fin de l’année 2011 ». S’exprimant en marge d’une journée sur la télédiffusion numérique et l’industrie, ouverte en présence des ministres

de la Communication et de la Poste et des TIC à l’Institut de formation professionnelle de Sétif, le directeur général de TDA a ajouté que la réception de la TNT nécessitera l’acquisi-tion d’un décodeur qui « ne devrait pas revenir cher à l’utilisateur ».La mise en application de la technique de numérisation de la télévision devra apporter un « nouveau souffle » au contenu des programmes télévisés qui seront appelés à s’adapter aux exigences de l’ère du numérique, a-t-il estimé. L’organisation de ce genre de rencontre a aussi pour but de sensibiliser les responsables de l’Etablissement public de télé-vision quant à la nécessaire diversification des programmes proposés, qui doivent être à la hauteur des investissements consentis par l’Etat, a encore affirmé M. Houyou.Le choix des normes pour la concrétisation de

ce projet numérique par rapport au prix que devra verser l’utilisateur a été longuement débattu par les participants à cette rencontre, à laquelle ont également pris part les DG de l’ENTV et de l’ENRS, des représentants de diverses firmes industrielles ainsi que des universitaires. Quant aux risques de piratage informatique pouvant affecter la mise en œuvre de la tech-nologie de la TNT, ils ont été écartés par les responsables de l’ENTV qui ont assuré que des « garde-fous hautement sécurisés » ont été prévus pour parer à tout acte de ce genre. D’autre part, la mise en place d’une radio numérique terrestre est tributaire d’une « extinction pure et simple de la télévision analogique », a affirmé M. Houyou, précisant que « d’ici à fin janvier 2011 », 25 stations utiliseront le système radio numérique.

Sécurité & Menaces

des milliers de comptes itunes piratés seraient à vendre sur un site chinoisSelon Global Times, des milliers de comptes iTunes, vraisemblablement piratés, seraient vendus depuis le site chinois d’enchères Taobao. Le prix varierait entre 1 et 30 dollars. Sur le forum apple, des internautes font état d’attaques de « phishing » et d’usurpation de leur compte.Taobao est un service en ligne d’enchères chinois comparable à eBay. Le site fait actuellement parler de lui dans les médias chinois (mais aussi américains) pour accueillir des ventes un peu particulières : des comptes iTunes compromis.Dans les descriptifs des articles, les acheteurs se voient promettre la capacité de télécharger de la musique ou des films pour un montant sept fois supérieur à celui payé. a ces comptes iTunes seraient en effet associés des coordonnées bancaires, notamment de résidents américains.une précaution toutefois : procéder aux téléchargements dans les 24 heures suivant l’achat - vraisemblablement afin de devancer un blocage du compte par son propriétaire légitime. il s’agirait donc bien comptes compromis.un vendeur, qui a répondu aux questions des journalistes du Global Times, n’indique pas comment ces données d’accès à ces comptes ont été acquises. il pourrait s’agir de comptes compromis après des attaques de phishing.Contacté par la BBC, apple n’a souhaité réagir à cette information. un porte-parole chinois d’apple a toutefois indiqué au Global Times que la firme fournit à ses clients un service de support et les appelle à mieux sécuriser leurs données. Sur le forum officiel d’apple, plusieurs internautes font état du piratage de leur compte.Quant à Taobao, mis en cause dans ces ventes, il indique qu’il prendra toutes les mesures raisonnables et nécessaires pour protéger les droits de ses clients. Par conséquent, le site précise qu’il ne retirera pas ces articles avant d’avoir reçu une requête de retrait.

In ZDNet

Télédiffusion numérique en Algérie

TnT : un TauX de CouverTure de 95% à Fin 2014

Algérie Télécom a déjà lancé l’opération de réhabilitation des équipements endommagés

ouargla isolée du reste du pays suite aux émeutesLa ville de Ouargla a été marquée suite aux derniers événements survenus en algérie, en ce sens qu’elle s’est retrouvée totalement isolée après la destruction des supports et équipements de transmission du réseau local d’algérie Télécom. Ces actes de vandalisme ont engendré des problèmes sur le plan des transmissions, particulièrement ceux ayant trait aux services internet, de même qu’au réseau Mobilis. Les équipes d’intervention technique d’algérie Télécom ont « réagi immédiatement au sinistre » et ont « pris les dispositions idoines » en vue de rétablir, dans les meilleurs délais, toutes les connexions et tous les services, écrivait algérie Télécom dans un communiqué. Selon l’aPS, « les services techniques du ministère des PTiC ont entamé [dimanche 10 janvier] la réparation des équipements de télécommunications dans la wilaya de Ouargla, endommagés suite à des actes de vandalisme survenus dans la région ». Pour sa part, l’opérateur télécoms nedjma a lui aussi subi des actes de vandalisme dans son centre de

services de Bab ezzouar, où les émeutiers ont saccagé ses bureaux. B. H.

Emeutes en Algérie

LEs résEAuX soCiAuX Au Cœur DEs évéNEmENts

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L’EssEntiEL

n Par Agence France presseLa 3DS est équipée de deux écrans, dont un tactile et l’autre qui restitue des images en relief parfaitement visible sans lunettes spéciales.

Des centaines de jeunes hommes et femmes férus de jeux vidéo et des familles au complet ont testé en avant-première la nouvelle console

de poche 3DS de Nintendo, découvrant le jeu vidéo en relief sans lunettes.Espérée pour la fin de l’année 2010, la console 3DS, dernière mouture de la populaire gamme DS, sera lancée au Japon le 26 février pour 25.000 yens (230 euros) et le mois suivant dans le reste du monde.Nintendo espère en écouler 1,5 million dans l’archipel en quelques semaines, et 2,5 millions

de plus dans le reste du monde avant fin mars, selon les déclarations du patron du groupe, Satoru Iwata.Lors d’une manifestation gratuite spéciale organisée par Nintendo, le grand public nippon a pu expérimenter près de Tokyo les premiers jeux attendus en trois dimensions (3D), dont les chiots et chatons de « Nintendogs + cats ».La 3DS est équipée de deux écrans, dont un tactile et l’autre qui restitue des images en relief parfaitement visible sans lunettes spéciales. Elle intègre en outre deux caméras pour prendre des photos en trois dimensions, et sera livrée avec divers divertissements préinstallés.Il fallait patienter plusieurs dizaines de minutes devant chaque stand des différents déve-loppeurs présentant leurs réalisations pour jouer au football avec Winning Eleven 3D Soccer, prendre les commandes d’un bolide de

rallye automobile avec Ridge Racer 3D, partir à l’aventure avec l’incontournable Zelda 3D ou lutter sans relâche avec Street Fighter 3D Edition.Dans le public bigarré se remarquaient des hommes d’une vingtaine d’années et plus, inconditionnels de Nintendo depuis leur enfance, et des familles complètes, les parents semblant aussi impressionnés que leurs chéru-bins par les prouesses graphiques.Nintendo déconseille toutefois aux enfants de moins de six ans de jouer en laissant activée la fonction 3D, ce mode de restitution artificiel du relief pouvant affecter le développement de leurs yeux.« Le rendu tridimensionnel est variable », selon plusieurs joueurs de la première heure, ressem-blant parfois à une simple superposition de plans ou bien affichant des personnages et objets donnant la réelle impression de sortir de l’écran.

Via un bouton « J’aime pas »

La FsF dénonce les pratiques de FacebookL’association emblématique du logiciel libre s’emporte contre l’élec-tion par le Time Magazine de Mark Zuckerberg en tant que personnalité de l’année 2010. La FSF appelle les internautes à protester contre le modèle Facebook en affichant sur leurs pages Web des boutons « j’aime pas ». Pour la FSF, le modèle Facebook représente une atteinte à la capacité des internautes d’interagir librement entre eux. Cette dernière dénonce en particulier les pratiques de Facebook en matière de contrôle des utilisateurs et de leurs données personnelles. Pis, selon elle, le réseau social représente une mine d’or pour les politiques de surveillance des etats et les annon-ceurs. Pour développer son modèle, Facebook s’appuie notamment sur le bouton « j’aime » désormais implé-menté sur de multiples sites internet (il existe toutefois différentes formes d’implémentation). Pour protester contre Facebook et les louanges adressées à son fondateur, la FSF lance une campagne sur internet. Cette campagne s’appuie sur l’ironie puisqu’elle propose de diffuser un bouton « j’aime pas », ainsi que des bannières permettant aux internautes d’affirmer leur refus du modèle prôné par Facebook. Plusieurs images sont proposées sous licence Creative Commons pour permettre leur partage.

In ZDNet

Verizon et Apple

nouvel iPhone en vueLe premier opérateur télécoms américain verizon Wireless va commercialiser un nouvel iPhone à la norme CDMa conçu par apple, porte le Wall Street journal, citant une source proche du dossier.aucune date de commercialisation n’a été indiquée par le journal, qui a publié l’information sur son site internet. Mais le Wall Street journal croit savoir qu’une telle annonce sera faite incessamment au cours d’une conférence à new York. L’iPhone 4 actuel est compatible uniquement avec les réseaux uMTS utilisés en europe, tandis que la norme CDMa est plus répandue en amérique et en asie. en après-Bourse, l’action verizon progressait de 2,5% sur le new York Stock exchange, tandis qu’apple gagnait 0,6% après avoir clôturé à un plus haut historique à 336,12 dollars. verizon Wireless est une co-entre-prise entre verizon Communications et vodafone Group Plc. Le groupe télécoms a envoyé à la presse des invitations non cessibles pour un événement qui se tiendra à new York, avec la seule mention : « rejoignez-nous pour partager les dernières informations sur verizon Wireless ». Le deuxième opérateur télécoms américain aT&T inc. est depuis cinq ans le distributeur exclusif de l’iPhone aux etats-unis.

In Reuters

Selon Adobe, Flash 10.1 sera présent sur plus de 90 % des postes de travail connectés au web d’ici cet été. Une bonne nouvelle pour les développeurs, qui pourront en exploiter les nouvelles fonctionnalités.

Le greffon Flash est largement utilisé. Selon Adobe, il est présent sur près de 98 à 99 % des PC de par le monde. Toutefois, la version de ce plug-in a une large importance pour les développeurs souhaitant créer des applications Web de nouvelle génération. Il est tentant en effet d’utiliser les fonctionnalités avancées des dernières versions de Flash. Une question se pose alors : Flash 10.1, la dernière version, est-il large-ment installé sur les PC des internautes ? Selon le décompte effectué en décembre 2010 par Millward Brown pour le compte d’Adobe, cette version de Flash est présente sur 85,3% des PC situés sur des marchés matures. Une belle progression sachant que ce pourcentage n’était que de 74% en septembre. Les parts de marché sont encore supérieures en Europe (86,2%) et en Amérique du Nord (87,4%). Notez enfin que ce greffon est installé sur 82,4% des machines situées au sein des marchés émergents.Adobe estime que Flash 10.1 sera présent sur plus de 90% des ordina-teurs connectés au Web d’ici cet été. Les développeurs peuvent donc utiliser sans crainte les nouvelles fonctionnalités intégrées à cette version, seul un faible nombre d’internautes devant encore passer par la case « mise à jour ». Dernière statistique, la version mobile de Flash dédiée aux smartphones Android connaît un rapide succès. Elle a ainsi été téléchargée plus de 3 millions de fois depuis son lancement.

nouvelles fréquences en vue pour la téléphonie mobile en FranceOutre le dividende numérique, la téléphonie mobile pourrait bénéficier de futures nouvelles fréquences issues de la télévision. Laquelle adopterait une nouvelle norme de diffusion imposant le changement des appareils de réception quelques années seulement après la généralisation de la TnT.a ce propos, eric Besson, ministre délégué de l’industrie, de l’energie et de l’economie numérique, doit présenter aujourd’hui à l’anFr (agence nationale des fréquences) la nouvelle stratégie d’attribution des fréquences hertziennes dédiées au secteur des télécoms, selon la Tribune. il devrait donc confirmer l’attribution d’une nouvelle plage de fréquences issues du dividende numérique, c’est-à-dire les plages libérées par l’arrêt de la télévision analogique prévue sur l’ensemble du territoire pour novembre 2011, remplacée par la télévision numérique terrestre (TnT). In Silicon.fr

La console sera commercialisée au Japon en premier

fANs DE jEuX viDéo Et fAmiLLEs DéCouvrENt LA NiNtENDo 3Ds

Flash 10.1 passe le cap des 85% de parts de marché

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EntrEtiEn

M. Youcef Benkaci, directeur général des systèmes d’information et de la modernité de la santé, à IT Mag

« NotrE projEt Est DE DépLoyEr 50 poiNts D’ACCès DE téLéméDECiNE pour 2011 »Le verbe passionné, m. youcef benkaci, directeur général des systèmes d’information et de la modernité de la santé, se montre très prolixe sur un secteur qui s’avère être un précurseur dans l’intégration et l’assimilation des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Un travail de collecte de données colossal, un réseau dont le respect de la chaîne des intervenants se veut des plus rigoureux et un « élément humain » continuellement formé et sensibilisé : c’est le réseau « Santé Algérie ». n Entretien réalisé par Samir Tazaïrt..

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EntrEtiEn

M. Youcef Benkaci: Quelle est l’histoire de la modernisation du secteur de la santé en Algérie ?Le secteur de la santé a vu l’introduction de l’informatique dans les années 1992-93. Tout à fait au départ, il fallait pallier à l’urgence. Il y avait trois postes de dépense sur le budget de fonctionnement qui étaient importants. Sur tout le budget, 63% étaient destinés à la ressource humaine, aux salaires entre autres, 20% étaient consacrés aux médicaments et 15% aux équipements médicaux et à leur main-tenance. D’entrée, il a fallu mettre en place trois systèmes. Le premier à avoir été mis en place

fut est un logiciel commun, dédié à la gestion de la ressource humaine et de la paie, système déployé vers les années 1993-94 au niveau de tout le secteur de la santé. Car préalablement, ce volet était sous-traité auprès d’un [autre organisme], qui avait disparu entre-temps, et avons migré depuis dans un environnement local, au niveau des établissements. Le dévelop-pement a été fait à un niveau central mais la répartition et l’exploitation sont faites au niveau local où nous avions déployé la même solution. Le deuxième système à avoir été développé, toujours dans les mêmes années, est lié au deuxième poste de dépenses, c’est-à-dire la gestion du médicament. D’ailleurs, en 1994, la Médaille d’or de l’OMS est allée à ce logiciel,

qui s’appelle Epipharm, développé ici-même, au niveau central, par mes propres mains, dédié à la gestion du médicament et des consomma-bles médicaux. Il est encore opérationnel depuis 1994 et maintenu au niveau de l’ensemble des établissements. Enfin, le troisième poste, les équipements médicaux, dispose de son propre logiciel, « Epimat », qui permet la gestion des équipements médicaux depuis leur entrée jusqu’à leur destruction, tout cela avec la « fiche vie », qui comprend le nombre d’examens qui ont été faits avec cet appareil, le nombre des réparations, internes ou externes et aussi, très important, la sortie d’étiquette, que nous collons sur les équipements pour nous permettre de faire les inventaires de manière intelligente. C’est un logiciel à exploitation locale avec une remontée de données au niveau central. 542 ingénieurs et techniciens de maintenance ont été formés pour son utilisation. Partant de ce qui a précédé, vers les années 1996, nous avons senti le besoin de développer un logiciel de gestion des malades. Simplement parce que nous ne disposions pas d’une telle solution. Nous avons donc développé nos propres logi-ciels, sachant que je vous parle là des logiciels médico-administratifs, auxquels le ministère de la Santé s’intéresse. C’est ceux-là qui sont importants : la gestion des équipements, des médicaments, des malades. Les logiciels communs, au fil du temps depuis 1992 à ce jour, ont été soit maintenus, parce que nous avons remise les sources, soit remplacés, mais ça représentait tellement peu dans l’investisse-ment informatique. Toutefois, parmi tous les médico-administratifs, aucun n’avait le droit d’acquérir une solution parce que nous voulions garder l’homogénéité, la normalisation, la stan-dardisation des informations.

Que fait exactement Epipharm ?Epipharm, sur lequel 985 pharmaciens ont été formés au niveau central, gère les médica-ments approvisionnés, avec une étroite

surveillance de la date de péremption, il gère les distributions planifiées en direction des services ; il établit même des ordonnances, car au-delà d’un certain niveau, c’est une ordon-nance nominative qui est prescrite par le médecin d’un service et qui est délivré au malade. Il s’agit d’un logiciel médico-adminis-tratif qui a permis de faire des réductions conséquentes sur la dépense du médicament. Un outil totalement intégré dans la gestion hospitalière dont une extraction de donnée est faite puis envoyée pour analyse ou pour définir des plans d’action. Il renferme la nomencla-ture nationale normalisée, il renferme égale-ment la nomenclature nationale des produits autorisés à la commercialisation et à la pres-cription en Algérie, il répond au cadrage de la loi sur la santé 85-05 et permet de connaître et de dresser les bilans de gestion, les carences, les pertes, les volumes de péremption

Qu’en est-il précisément de la gestion « informatisée » du malade ?La gestion du malade se fait depuis son admis-sion, avec tous les cas de figure que nous connaissons, jusqu’à sa sortie ; quelle que soit sa sortie : pour une convalescence, suite à une permission ou encore un décès. Avant, quand nous avions des registres, un malade pouvait rentrer dans un service qui finissait par le perdre de vue si jamais ce dernier venait à décider de sortir de son plein gré. Actuellement, nous avons mis en place toute l’organisation et l’avons implémenté dans le logiciel en ques-tion, que nous avons appelé « Patient », pour lequel 12 000 agents ont été formés à son utili-sation. (Suite en page 11)

M. Youcef Benkaci, directeur général des systèmes d’information et de la modernité de la santé, à IT Mag

« NotrE projEt Est DE DépLoyEr 50 poiNts D’ACCès DE téLéméDECiNE pour 2011 »Le verbe passionné, m. youcef benkaci, directeur général des systèmes d’information et de la modernité de la santé, se montre très prolixe sur un secteur qui s’avère être un précurseur dans l’intégration et l’assimilation des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Un travail de collecte de données colossal, un réseau dont le respect de la chaîne des intervenants se veut des plus rigoureux et un « élément humain » continuellement formé et sensibilisé : c’est le réseau « Santé Algérie ». n Entretien réalisé par Samir Tazaïrt..

« 12 000 agents ont été formés l’utilisation du

logiciel de gestion du malade

“Patient” ».

« Depuis 2006, nous avons mis en place une surveillance épidémiologique

« online » dont l’information est carrément captée à partir du lieu d’émission puis enregistrée sur une base de données au

niveau national, en “full Web” »

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PubLicité

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EntrEtiEn(Suite de la page 9)Par exemple, à l’hôpital Mustapha-Bacha, il est exploité sur 25 postes reliés à un réseau sur lesquels travaillent 75 personnes, en 3 x 8h, plus tous les gens qui travaillent derrière, notamment sur la facturation, sur la trans-mission des données Dans le détail, nous avions deux compartiments, l’un adminis-tratif et l’autre médical. A partir de ces deux compartiments, nous créons ce qu’on appelle la fiche de soins, ou plus exacte-ment la « fiche navette », qui peut circuler d’un service à un autre, et dans laquelle nous inscrivons l’ensemble des actes médi-caux faits sur le malade ; représentant une nomenclature de 9 000 actes professionnels de santé ; 2 000 pour tout ce qui est plateaux techniques et laboratoires et radiologie, et 7 000 sur les actes médicaux, identifiés, codifiés, classifiés, facturés et ce, selon le service habilité à assurer l’un des actes décrits. Et derrière, nous mettons toute la prescription thérapeutique nécessaire, codi-fiés et identifiés. De même, à l’issue de la sortie du malade, nous codifions deux éléments importants : le résumé standard de sortie ; sous sa version 10 de l’OMS, avec ses 6 000 définitions embarquées dans le logiciel, représentant exactement 75 nomenclatures. Enfin, « Patient » subit des mises à jour tous les mois de mars et tous les mois de septembre.

Quels sont les autres aspects de cette modernisation ?Parallèlement, il y a la prévention ; ou si vous voulez l’épidémiologie, qui est essen-tielle. La prévention est un acte d’abord constitutionnelle. Nous avions commencé par mettre en place des logiciels qui permet-tent de faire le suivi de la vaccination, avec « Epivacc ». Ce qui nous a permis de collecter les données sur les 23 programmes de prévention. Depuis 2006, nous avons mis en place une surveillance épidémiolo-gique « online » dont l’information est carrément captée à partir du lieu d’émission puis enregistrée sur une base de données au niveau national, en « full Web ». Nous collectons les 35 pathologies à surveillance particulière. La surveillance ou l’observa-tion à elle seule n’est pas suffisante si nous ne disposons pas des vaccins ou des sérums nécessaires pour faire face à toute éventua-lité. Raison pour laquelle nous avons une gestion des sérums et des vaccins site par site, sur un total de 3 600, dans le moindre détail : quels sont les vaccins dont un site dispose, quelles sont les conditions de stoc-kage, quelle est leur validité, sont-ils suffi-sant ou en rupture, etc. Nous sommes capables de regarder la disponibilité des stocks de Bir El Atter d’ici (ministère de la Santé, à Alger, NDLR).

Et vis-à-vis de l’usager ?Dans moins de 3 mois, lorsqu’un inter-naute tapera sur son ordinateur une requête en rapport avec le secteur de la santé en Algérie, nous saurons d’où il le fait, alors nous pourrons lui donner toutes les phar-

macies de garde situées autour du point d’où il se connecte, tous les points d’inter-vention des urgences médicochirurgicales ; etc., c’est un service que nous allons offrir. Ceci en plus des services qui existent déjà et qu’il peut consulter librement sur nos sitess (www.sante.dz NDLR).Encore faut-il que l’information remonte à temps et surtout qu’elle soit « juste » Le véritable problème que nous relevons dans les discussions sur les systèmes d’in-formation a trait à la fiabilité de l’informa-tion. Une fiabilité qu’il faut aller chercher dans la fiabilité du recrutement. Mais la solution que nous utilisons laisse très peu de marges d’erreur quand il s’agit de reporter les données où l’agent qui saisit l’information ne fait que reporter l’identité de celui à qui il a administré par exemple un vaccin. De plus, je mets en place des logi-ciels cohérents où il est très peu probable qu’on puisse y entrer des erreurs.

Evidemment, il existe une charte d’utilisa-tion et de comportement, de même qu’une formation préalable. Un épidémiologiste a été formé par établissement, représentant un total de plus de 600 agents.

Comment sont organisés les volets « ressources humaines » et de la formation ?En 1998, nous avions senti la nécessité de créer un club des informaticiens du secteur de la santé. Alors, je l’ai créé, sous l’appel-lation des « Correspondant informatiques du secteur de la santé ». Les 662 structures de gestion ont un « Monsieur informa-tique » -technicien, technicien supérieur, ingénieur- ou médecins sachant utiliser un ordinateur. En fait, nous avons créé les « Correspondants informatiques régio-naux », qui ont sous leur coupe les « Correspondants informatiques des établissements de santé ». Tous intercon-nectés aux datacenters selon différents niveaux de technologie, d’abord par liaisons spécialisées, ensuite par liaisons spécialisées en passant par le VPN de Djaweb puis via l’ADSL à travers le VPN du RMS d’Algérie Télécom, formant le réseau « Algérie

Santé ». Cette « horde » subit 2 séminaires par an durant lesquels on leur explique leurs rôles, entre autres celui de recevoir dans leurs boîtes e-mail le plan de déploiement d’une solution et de veiller à son exécution. Pour en revenir au volet de la formation, aucun système n’est lancé sans qu’il y ait un accompagnement total

en formation, en sensibi-lisation et en promotion. Récemment encore, j’étais sur la validation des procédures du circuit du sang; et rien ne se fait justement sans accompa-gnement. A ce propos, 18% du budget consacré à aux systèmes d’infor-mation et à l’informatisa-tion du secteur est réservé exclusivement à la formation.

Le secteur de la santé développe-t-il lui-même ses propres logiciels ou alors les achète-t-il « clés en main » ?Jusqu’à l’heure actuelle, nous considérons que le développement d’applications devra se faire en Algérie, soit en interne, soit en externe où, dans ce cas précis, nous louons les compétences d’« hommes ingénieurs »

pour écrire exactement nos applicatifs comme nous le voulons. Ce n’est pas faute de ne pas pouvoir les acheter, mais c’est pour confiner l’ensemble des procédures et des données. Car il est question de bases de connaissance que nous constituons, mais surtout de cahier de procédures, au nombre de plus de 150, qui deviennent des règles de gestion dans un logiciel, logiciel que nous distribuons sur des supports appropriés aux utilisateurs. Sachez également que tous les systèmes que nous avons développés ont derrière un « tracé », qui relate qui a fait quoi, comment, à quelle heure, etc. Pour ce qui est de l’acquisition de solutions, nous avons décidé d’avoir une gestion électro-nique des documents (GED) pour une partie des données qui seront en « full Web » et une autre en « local ». Je m’ex-plique : nous allons mettre en place un server de nomenclatures du secteur. Cette GED contiendra tout ce qui est médica-ments, y compris les études scientifiques et de recherche qui leur sont liées. Ce qui représente 6 boîtes d’archives par médica-ment ! Quand on sait que nous disposons de 170 « paracétamol », quelque part on se dit que c’est une montagne de données Cette partie sera en « full Web ». Elle sera lisible par 6 opérateurs et le premier d’entre eux c’est bien sûr la Direction de la phar-macie, le deuxième c’est le Laboratoire national de contrôle, etc., jusqu’à arriver au médecin et au citoyen. Cette GED aura la particularité de posséder une interface que nous avons-nous-mêmes exigée qui offrira la possibilité, selon le profil de l’individu qui la consultera, d’avoir des parties cachées ou non du dossier. Voici une solution que nous n’avons pas la prétention d’écrire mais d’acquérir. Aussi, nous allons également

acquérir une solution de traçabilité et de gestion des dons du sang. Ce sera à partir de février 2011.

Quelle est la plate-forme sur laquelle vous avez choisi de développer vos solutions ?Dans leur version « full Web », nos logiciels sont écrits en Open Source, PHP, MySql, etc., pour la simple considération que ce sont des logiciels de stabilité et de normali-sation de procédures à partir desquels nous écrirons de manière précise et minutieuse des cahiers des charges qui feront l’objet d’appels d’offres nationaux ou internatio-naux. Je ne vais pas investir dans des systèmes alors que moi, je ne sais pas ce que je veux ! Je sais ce que je veux pour mon secteur, je le réfléchis. Pourquoi voulez-vous que j’aille acheter un ERP à 200 000 euros quand j’ai en face de moi des personnes que je n’ai pas formées. Je veux faire un logiciel qui ressemble à l’ERP en question, que les gens qui vont y travailler aient assez de pratique dessus, afin d’éva-luer le poids de la base de données, de sortir mes cahiers de procédures avec toutes les anomalies et surtout, de recevoir et de collecter toutes les anomalies consta-tées. Il existe d’ailleurs pour chaque logiciel une boîte à « feedback » dans laquelle nous compilons, de septembre à mars, tous les retours d’expérience et les corrigeons lors des mises à jour. Cette année nous avons eu un décalage dans la production de la mise à jour car nous avons interconnecté le réseau de la santé avec celui de la sécurité sociale pour laquelle nous transmettons directe-ment l’information. Dès qu’un dossier médical est établi, avec la facturation certi-fiée qui l’accompagne, ça part directement en copie des hôpitaux au niveau des struc-tures de la CNAS, qui elle-même envoie vers ses caisses à travers son réseau.

Et qu’en est-il de la « téléméde-cine » ?La télémédecine, ce fut d’abord une « trian-gulaire » : CDTA, CRDI Canada, qui a financé, évalué, réalisé, et le ministère de la Santé, qui a exploité. Nous avons mis en place une table de téléconsultation pure-ment algérienne. Nous avons façonné le meuble, installé l’ordinateur, les caméras, le scanner, etc. Nous réalisions chaque mardi un staff médico-technique entre l’hôpital de Birtraria et l’hôpital de Ouargla. Grâce à cela, nous avons pu sauver la vie de plusieurs enfants sans qu’ils se soient déplacés. La télémédecine n’est pas un problème d’élec-tronique ni d’informatique, c’est un problème d’organisation et de disponibilité. Si je suis médecin à Ouargla et que je vous « sonne » alors que vous n’êtes pas derrière votre écran, télémédecine ou pas, il n’y aura pas de « médecine ». D’ailleurs, sur l’année 2011, nous avons un projet, financé sur le budget de l’Etat, en partenariat avec le MPTIC, de déploiement de 50 « points de vis-à-vis », du nord vers le sud ; mais ça pourrait être de l’est vers l’ouest, dont une vingtaine diffuse et une trentaine reçoit.

« La télémédecine n’est pas un problème

d’électronique ni d’informatique, c’est un problème d’organisation

et de disponibilité »

« 18% du budget consacré à aux systèmes

d’information et à l’informatisation du secteur est réservé exclusivement à la

formation »

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commEntçamarchE

Pour augmenter les performances de votre ordinateur, vous pouvez créer un Ramdisk. Un Ramdisk ou disque virtuel est une portion de votre mémoire vive que vous pouvez affecter à une lettre de lecteur pour l’utiliser comme un disque dur. La mémoire étant largement plus rapide qu’un disque dur, l’accès aux fichiers que vous manipulerez sur le Ramdisk sera alors plus véloce. La limite du disque virtuel est que comme la mémoire vive, toutes les données qu’il contient sont irrémédiablement perdues à l’arrêt de votre ordinateur. Vous pouvez donc utiliser le disque virtuel pour stocker tous vos fichiers temporaires : ceux de Windows, de votre imprimante ou encore ceux de votre navigateur Web, etc… Leur accès sera plus rapide et les fichiers seront systématiquement effacés à l’arrêt de votre ordinateur.

Installer un disque virtuel

Installer le disque virtuel1. Téléchargez par exemple AR RAM Disk

2. Décompressez l’archive Ramdisk.zip puis exécutez le programme Setup.exe.

3. Cliquez sur le bouton Next puis sur Accept.

4. Sélectionnez ensuite l’option Install, Upgrade or Reinstall AR RAM Disk puis cliquez sur le bouton Install.

5. Confirmez l’installation du Driver AR Soft RAM en cliquant sur le bouton Continuer.

6. Lorsque l’installation est terminée, cochez

la case Configure AR RAM Disk now puis cliquez sur le bouton Finish. La fenêtre de configuration du disque virtuel s’ouvre alors.

7. Dans l’onglet General, déroulez la liste Drive Letter puis choisissez la lettre que vous souhaitez assigner au lecteur virtuel, Z: par exemple.

8. Cliquez ensuite sur l’onglet Geometry pour définir la taille du Ramdisk. Pour cela, déplacez la barre intitulée Disk size puis choisissez la taille du lecteur virtuel suivant le tableau suivant.

Quantité de mémoire vive (RAM)

Taille recommandée du disque virtuel

128 mo 16 mo256 mo 32 mo512 mo 64 mo

1 Go 128 mo2 Go 256 mo

9. Sélectionnez par exemple la valeur maximale de 128 Mo si vous avez 1 Go de RAM.

10.

12. Validez par OK puis redémarrez votre

ordinateur pour créer le disque virtuel.

Exploiter le disque virtuel avec l’Explorateur Windows

Vous disposez désormais d’un nouveau disque Z: intitulé RAMDISK dans l’Explorateur Windows. Vous pouvez alors définir ce disque comme emplacement des fichiers temporaires de Windows.

1. Cliquez avec le bouton droit de la souris sur le Poste de travail puis cliquez sur Propriétés.

2. La fenêtre des propriétés système s’ouvre alors. Dans l’onglet Avancés, cliquez sur le bouton Variables d’environnement.

3. Dans la rubrique Variables utilisateur, sélectionnez la variable TEMP et cliquez sur le bouton Modifier.

4. Saisissez le chemin de votre disque virtuel, Z:, dans la zone de texte Valeur de la variable.

utiLisEr uN DisquE virtuEL

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Du 12 au 19 janvier 2011 - N°202 / it mag

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commEntçamarchE5. Validez par OK puis faites de même pour la variable TMP.

6. Descendez ensuite dans la liste Variables système puis modifiez de la même façon les variables TEMP et TMP en leur assignant également le chemin du disque virtuel comme valeur.

7. Validez par OK. Désormais, Windows stockera les fichiers temporaires sur le disque virtuel. Ces derniers seront alors accessibles plus rapidement et seront automatiquement supprimés à la fermeture de Windows.

Stocker les fichiers temporaires de l’imprimantePour accélérer l’impression de vos documents, vous pouvez utiliser le disque virtuel et y stocker les fichiers temporaires du spouleur d’impression. Cette opération est valable pour toutes vos imprimantes. 1. Dans Windows, cliquez sur le bouton Démarrer puis sur Panneau de configuration.

2. Double cliquez sur l’icône Imprimantes et télécopieurs.

3. Déroulez le menu Fichier et cliquez sur l’option Propriétés du serveur.

4. Dans la fenêtre qui apparaît, ouvrez l’onglet Avancé.

5. Dans le champ Dossier du spouleur, saisissez le chemin vers le disque virtuel, Z:\ par exemple.

6. Cliquez enfin sur OK. Déplacer les fichiers temporaires de votre

navigateur Web

Déplacer les fichiers temporaires de votre navigateur Web Vous pouvez également utiliser le disque virtuel pour stocker les fichiers temporaires de votre navigateur Web. Avec Internet Explorer 1. Dans Internet Explorer, déroulez le menu Outils puis cliquez sur Options.

2. Cliquez sur le bouton Paramètres de la zone Fichiers Internet temporaires puis cliquez sur le bouton Déplacer le dossier.

3. Sélectionnez alors le disque virtuel comme nouvel emplacement puis validez par OK.

4. Confirmez l’opération en cliquant sur le bouton Oui. Cliquez enfin sur OK pour fermer la fenêtre ouverte. Avec Opera 1. Cliquez sur le menu Aide puis sur A propos d’Opera.

2. Dans la zone Chemin, localisez l’emplacement du fichier opera6.ini, C:\Documents and Settings\ Clément\ Application Data\ Opera\ Opera\ profile\ opera6.ini par exemple.

3. Fermez Opera.

4. Ouvrez l’Explorateur Windows puis ouvrez le chemin précédent. Double cliquez sur le fichier opera6.ini pour l’ouvrir dans le bloc-notes.

5. Dans la zone [User Prefs], rajoutez une nouvelle ligne Directory4= suivi du chemin

vers le disque virtuel à utiliser pour le cache. La ligne devient par exemple Directory4=Z:\.

6. Enregistrez enfin le fichier opera6.ini en déroulant le menu Fichier, Enregistrer du bloc-notes. Vous pouvez fermer ce dernier.

Avec Firefox

1. Dans Firefox, saisissez la commande about:config dans la zone d’adresses et pressez la touche Entrée.

2. Cliquez avec le bouton droit de la souris dans la liste des options et choisissez la commande Nouvelle, Chaîne de caractères.

3. Dans le champ Nom de l’option, saisissez browser.cache.disk.parent_directory. Cliquez sur OK.

4. Saisissez alors le chemin vers l’endroit où stocker le cache du navigateur, c’est à dire vers le disque virtuel, Z:\ par exemple.

5. Cliquez enfin sur OK. Redémarrez Firefox pour appliquer la modification.

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trucs&astucEs

Linux Ubuntu

DésACtivEr LEs DEmANDEs DE mot DE pAssE A chaque fois que vous souhaitez utiliser un outil système, votre mot de passe vous est demandé. Si vous êtes seul à utiliser votre ordina-teur, vous pouvez désactiver ces demandes et accéder ainsi directe-ment aux commandes souhaitées. 1. Ouvrez une fenêtre de lignes de commandes en cliquez sur le menu Applications, sur Accessoires puis sur Terminal.

2. Saisissez la commande sudo visudo et appuyez sur Entrée. 3. Saisissez votre mot de passe et validez par la touche Entrée.

4. Déroulez le fichier qui est édité avec les flèches de direction jusqu’à la ligne %admin ALL=(ALL) ALL. 5. Remplacez cette ligne par %admin ALL=(ALL) NOPAS-SWD: ALL.

6. Utilisez le raccourci clavier Ctrl + o puis pressez la touche Entrée pour enregistrer les modifications.

7. Faites ensuite Ctrl + x pour fermer le fichier. Désormais, votre mot de passe ne sera plus demandé pour les tâches d’adminis-tration.

Windows 7 (Seven)

AjoutEr ou rEtirEr DEs iCôNEs systèmE Du burEAu Après une installation toute fraîche de Windows 7, seule l’icône de la Corbeille est affichée sur le bureau. Vous pouvez facilement ajou-ter d’autres icônes du système comme Ordinateur, Bibliothèques, ... et retirer celles dont vous ne vous servez plus. 1. Cliquez avec le bouton droit de la souris sur un espace vide du Bureau et choisissez la commande Personnaliser.

2. Cliquez sur le bouton Changer les icônes du Bureau.

3. Dans la fenêtre qui s’ouvre, cochez les cases devant les icô-nes du système à afficher sur le Bureau et décochez les cases devant les icônes à ne plus afficher.

4. Cliquez enfin sur le bouton OK.

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PubLicité

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