it mag n° 204

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HEBDOMADAIRE NATIONAL DES TIC ET DE L’ÉCONOMIE NUMÉRIQUE - ISSN: 1112-4121 - N° 204 - Du 2 au 8 février 2011 - Prix : 20 DA Publicité Du 14 au 17 février IT Mag sera présent au Mobile World Congress Logiciel de navigation La sortie de Firefox 4 imminente “L’Essentiel” vous est présenté par Algérie Télécom Publicité Lire en page 5 Lire en page 5 L’ENTREPRISE NE SE CONSIDÈRE PAS COMME UN SIMPLE « ASSEMBLEUR » DE PC Condor Informatique ambitionne d’imprimer sa propre « carte mère » l L’opérateur se renforce sur le marché des professionnels Mobilis se repositionne sur le segment des entreprises avec « MobiCoporate » 5 l Il devrait être commercialisé dès cette année « BM Smart », le premier PDA conçu et fabriqué en Algérie 6 l Pour une thèse de doctorat La France virtuellement présente à l’UFAS 3 UNE LOI SUR LA SOCIÉTÉ DE L’INFORMATION EN PRÉPARATION Lire en page 4 Pages 8 et 9 Parmi les axes du programme e-Algérie

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l pour une thèse de doctorat La France virtuellement présente à l’UFAS 3 l L’opérateur se renforce sur le marché des professionnels Mobilis se repositionne sur le segment des entreprises avec « MobiCoporate » 5 l il devrait être commercialisé dès cette année « BM Smart », le premier PDA conçu et fabriqué en Algérie “L’Essentiel” vous est présenté par Algérie Télécom L’entreprise ne se consiDère pas comme un simpLe « assembLeur » De pc Logiciel de navigation

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H e b d o m a d a i r e N aT i o N a L d e S T i C e T d e L’ É C o N o m i e N U m É r i Q U e - i S S N : 111 2 - 4 1 2 1 - N ° 2 0 4 - D u 2 a u 8 f é v r i e r 2 0 11 - P r i x : 2 0 d a

Publi

cité

Du 14 au 17 février

IT Mag sera présent au

Mobile World Congress

Logiciel de navigation

La sortie de Firefox 4 imminente

“L’Essentiel” vous est présenté par Algérie Télécom

Publi

cité

Lire en page 5Lire en page 5

L’entreprise ne se consiDère pas comme un simpLe « assembLeur » De pcCondor Informatique ambitionne d’imprimer sa propre « carte mère »

l L’opérateur se renforce sur le marché des professionnelsMobilis se repositionne sur le segment des entreprises avec « MobiCoporate » 5

l il devrait être commercialisé dès cette année« BM Smart », le premier PDA conçu et fabriqué en Algérie 6

l pour une thèse de doctoratLa France virtuellement présente à l’UFAS 3

Une LoI sUr La soCIéTé de L’InForMaTIon en préparaTIon

Lire en page 4

Pages 8 et 9

parmi les axes du programme e-algérie

it mag / N°204 - Du 2 au 8 février 2011

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Journal spécialisé, édité par Omnium Presse Scientifique SARL

au capital de 2.100.000,00 DA

R.C. n° 21308B02-16/00 N° article : 16480102601 NIF : 000216219064442 Dépot légal : 2003-964

BP 849 - 16035 Hydra

Cyber Parc de Sidi Abdellah, Immeuble multi-locataires, CA-E1-15, Rahmania - Alger.Tél./fax : 021 66 29 92 / 021 65 03 28

Publicité : ANEP & OPS Impression : SIA Alger

www.itmag-dz.come-mail : [email protected]

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S i Einstein était encore parmi nous, il aurait sans doute lier la contraction du temps à sa vitesse

d’écoulement. Si Nietzsche continuait d’écrire sur l’homme, il aurait forcément eu le verbe prolixe sur le « nombriliste » qu’il est devenu. Ce sont deux effets de notre nouvelle condition humaine qui n’ont pas réellement trouvé preneur chez nos penseurs actuels. Oui, Internet accélère le temps en contractant le délai pour obtenir une information. La même recherche, en bonne et due forme, en épluchant livres sur livres, dans une bibliothèque, nous aurait coûté bien plus de temps mais elle ne nous aurait pas laissé ce vague sentiment que les choses vont trop vite. Second effet, le « nombrilisme » ! Internet a offert à chacun de nous d’imposer au reste du monde ses émois, ses éclats, ses petites histoires, ses analyses… Est-ce bien ? Est-ce mal ? Internet nous a rendus bien des services il faut l’avouer; et il continuera de le faire tant que nous aurons cette impression que nous sommes incapables de nous en passer.Non plus réellement un revolver posé sur une table ne présente aucun danger. Ce même revolver pris par un individu sans mauvaises intentions ne nous rassurerait pas totalement mais au moins pourrions-nous le feindre. Enfin le troisième cas de figure qu’il est inutile de décrire. Celui qui conduit à l’irréparable. Internet nous a rendus bien des services, oui, vraiment, mais il ne faut jamais qu’il devienne une menace.

Délire…Par Samir tazaïrt

Gérant-directeur de la publication

Abderrafiq Khenifsa

Rédacteur en chef

Samir Tazaïrt

L’EditoriaL

L’EssEntiEL

Intel finalise le rachat de la branche Wireless d’Infineon Annoncée au troisième trimestre 2010, l’acquisition de la branche WLS des modems sans fil d’ Infineon par le fondeur Intel est désormais finalisée et va permettre à ce dernier de disposer d’atouts non négligeable pour pousser ses processeurs et ses plates-formes sur le terrain de la mobilité.Ce rachat lui donne les moyens d’étendre son propre savoir-faire en matière de WiFi et de WiMAX vers les technologies cellulaires 2G, 3G mais surtout LTE ( Long Term Evolution ), ce qui va faciliter l’intégration de modems sans fil dans ses solutions.Intel ne cache pas son intérêt pour le marché mobile, voyant les fortes croissances des segments des smartphones et des tablettes tactiles, mais aussi l’émergence de tout un ensemble de produits électroniques connectés, qu’il s’agisse de produits grand public, de systèmes d’infotainment automobile ou de systèmes industriels (solutions professionnelles et M2M).

il aura lieu du 17 au 23 avril

Un sICoM 2011 soUs Le sIgne de L’InnovaTIon Le rendez-vous phare de la bureautique et de l’informatique est annoncé cette année, dans sa 20e édition, pour le 17 avril et durera jusqu’au 23 du même mois, au palais des expositions. Très attendu aussi bien par les professionnels que par le grand public, le SiCOM a toujours suscité un très grand engouement chez les visiteurs, qui ne manquent pas de venir d’ailleurs de toutes les wilayas du pays pour y assister. Pour l’édition de 2011, ce sont plus de 6 000 mètres carrés qui ont été consacrés par les organisateurs, à savoir la Safex ainsi que l’entreprise Mira Card editions, pour la tenue de cet événement, qui aura lieu au palais des expositions, aux Pins Maritimes.« Placé sous le thème de l’innovation, le SiCOM 2011 se veut l’interface entre le présent et l’avenir, entre les utilisateurs et

les fabricants et entre la discussion et l’action. il est un endroit animé plein d’inspiration, un endroit où nous pouvons unir nos forces, générer une nouvelle croissance et ainsi continuer dans le sens de la stratégie gouvernementale ‘‘ e-algérie ’’ afin d’assurer la mutation de notre société vers une société fondée sur le savoir et la connaissance », écrivent les organisateurs. Le Sicom 2011 a également prévu des animations et des ateliers autour de thématiques liées aux TiC. S. T.

IE9 : LA RC PoUR LE 10 FévRIER ?Microsoft vient de convier la presse à une intervention de son équipe internet explorer à San francisco le 10 février prochain. Selon toute vraisemblance, cela devrait être l’occasion pour la firme de présenter la version quasi-finale de son nouveau navigateur, la fameuse release Candidate. une version rC dont on entend de plus en plus parler dans le giron d’ie9 et qui, selon certains proches de Microsoft, aurait dû être disponible dès la fin de semaine dernière. a priori, il faudra donc se montrer un peu plus patient. impatience comblée en partie par le bloggeur Paul Thurrott, toujours très proche des produits Microsoft, qui a récemment publié un aperçu du logiciel. et selon ce dernier, les dernières améliorations apportées à internet explorer 9 seraient intéressantes, notamment en ce qui concerne le fonctionnement de la protection des traces de navigation contre le ciblage publicitaire.

WaT.Tv LanCe son appLICaTIon IphoneDepuis le 31 janvier, Wat.tv, le site de partage de vidéos du groupe TF1, propose son application iPhone gratuite sur l’appStore. L’application propose quatre rubriques (A la Une; Tops; Chaînes; Thèmes) dans lesquelles figurent une sélection de programmes télévisés, clips musicaux, zappings, mangas... A noter que Wat.tv a regroupé 7,3 millions de visiteurs uniques en octobre 2010.

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L’EssEntiEL

n De Sétif, Khalil HednaCe projet, proposé dans le cadre de l’Union pour la Méditerranée (UPM), est une extension des réalisations existantes dans les campus virtuels, les universités numériques thématiques, les établissements d’enseignement supérieur...

Conscient de la nécessité de construire progressivement un espace numérique entre les pays du Pourtour méditerranéen et progressivement ouvert à

l’Afrique sub-saharienne, le projet e-OMed porte l’ambition de mutualiser, valoriser et développer les contenus numériques des établissements d’enseignement supérieur et des universités numériques nationales, ainsi que leur usage, autour d’un espace numérique ouvert à tous, à l’échelle de l’ensemble des pays de la Méditerranée. C’est ainsi que l’université Ferhat Abbas de Sétif a pris part au projet e-OMed qui se veut une communauté d’échanges, de partage et de mutualisation des ressources numériques, notamment à des fins de formation et de recherche, dans le respect de la diversité culturelle et linguistique. Ce projet, proposé dans le cadre de l’Union pour la Méditerranée (UPM), est une extension des réalisations existantes dans les campus virtuels,

les universités numériques thématiques, les établissements d’enseignement supérieur... dans le domaine des TICE dans tous les pays du pourtour méditerranéen. Il vise la construction graduelle d’un espace numérique ouvert à tous, alimenté par des projets issus de collaborations entre différents pays de l’UPM (Nord-Sud, Sud-Sud) et qui ciblent, à la fois, la culture, la formation, la recherche et l’innovation ; ceci afin de contribuer au développement socioéco-

nomique et culturel de la région méditerra-néenne. D’autre part, cet ambitieux projet, officiellement lancé depuis la conférence inau-gurale de mars 2009 par les professeurs Abdelfdil Bennani, coordonnateur du Campus virtuel marocain et président de l’Université d’Agadir, et Gilbert Touzot, président de l’Uni-versité numérique ingénierie et technologies (UNIT), comporte les campus virtuels, les universités numériques thématiques, les établis-sements d’enseignement supérieur de tout le bassin et qui sont désireux de renforcer la visi-bilité des cultures et celle de l’activité acadé-mique, notamment lorsqu’elle s’exprime à travers des innovations pédagogiques permet-tant la diffusion des connaissances et les forma-tions supérieures vers de plus larges publics. Il ambitionne également de promouvoir une « solidarité numérique » susceptible de contri-buer à la résorption du fossé entre les rives nord et sud et de favoriser l’émergence d’une société de l’information au bénéfice des pays et des peuples de l’espace méditerranéen et ouvert à l’espace sub-saharien. Ces institutions scienti-fiques affiliées à ce projet sont attachées aux principes de solidarité humaine et désireuses de développer une coopération équilibrée dans l’intérêt mutuel des institutions de formation et de recherche en coopération avec les structures socioéconomiques du Nord et du Sud.

Des chercheurs de l’université Farhat Abbas-Sétif, de l’université Mentouri-Constantine et de l’université de Toulouse se sont virtuellement réunis à l’université Ferhat Abbas de Sétif pour prendre part à la soutenance de Mourad Korichi et trancher sa thèse en génie chimique intitulée « Conception des produits - procédés assistés par ordinateur : formulation et application aux aromes ». Le jury était composé, pour la partie algé-rienne, des Pr Brahim Djelouli, comme président, Pr Mosaab Benchik El Hocine et Mohammed Bouhlassa, examinateurs, ainsi que du Pr Abdelsalam Hassen Menai comme rapporteur de thèse. Le jury fran-çais était constitué, lui, du Pr Pascal Floquet, le rapporteur de thèse, et du Dr Thiery Talou, examinateur. Pour le sujet de cette thèse présentée, on a abordé la technique et la conception des produits – procédés assistés par ordinateur (CP2AO), qui est globalement l’inverse de la prédiction des propriétés. Elle consiste à se fixer dès le départ un ensemble de valeurs de propriétés dites cibles, puis de chercher-trouver par une combinaison de groupes moléculaires des molécules ayant ces propriétés cibles. Cette approche a fait l’objet de tentatives prometteuses dans plusieurs domaines du génie des procédés, à savoir le design des solvants, le remplacement des réfrigérants et le design des polymères. L’objectif principal de la thèse

consiste au développement d’une approche de conception des produits assistée par ordinateur, basée sur les modèles de représentation des molé-cules et l’estimation des propriétés, avec une application spécifique aux constituants d’arômes. Ces molécules odorantes sont utilisées dans une grande variété de produits de consommation, pour inciter les consomma-teurs à associer les impressions favorables à un produit donné. La recherche de molécules odorantes nouvelles proches de molécules commerciales existantes reste toujours un sujet d’actualité et d’intérêt commercial. Les travaux de recherche menés dans cette thèse sont axés sur trois parties, à savoir le développement d’une procédure générale de conception des produits, le développement d’un outil « multi-classes » de représentation des structures moléculaires pour la CP2AO basée sur la théorie des graphes et, enfin, la contribution à l’évaluation de la propriété subjective (odeur) des molécules odorantes en se basant sur les descrip-teurs moléculaires et les techniques statistiques et machine « Learning » (réseaux de neurones par exemple). Au-delà, l’intérêt de cette thèse réside aussi dans le fait que la visioconférence a constitué une première dans la mesure où les examinateurs français, présents pour évaluer le travail, ont assisté à distance à la présentation. K. H.

n Par Sid ali DehimiLes mois et les trimestres semblent désormais se ressembler pour Nokia, qui, hier encore, était le « numéro un » de la croissance et des ventes de mobiles. Aujourd’hui, erreur straté-gique, changement de comportement ou exten-sion du marché, le fabricant finlandais voit sa rentabilité s’effriter et, par conséquent, s’éloigne du marché. La Bourse faisant le reste.D’après les chiffres qu’a publiés Nokia, 2010 aura été une très mauvaise année même s’il affiche un chiffre d’affaires en hausse de 6% d’une année sur l’autre avec 12,7 milliards d’euros. Cependant, il publie un résultat opéra-tionnel de 3,2 milliards d’euros, en baisse de 9%, ce qui est important sur un an. En effet, sur les trois derniers mois de l’année, Nokia voit sa

marge d’exploitation de sa branche mobile perdre 4,1 points. Même si Nokia reste le leader incontesté des mobiles en volume, sa domina-tion s’exerce avant tout dans le segment de l’entrée et du moyen de gamme, notamment dans les pays émergents, bien qu’il n’ait aucune usine dans ses contrées. L’entrée en force d’équi-pementiers chinois sur ce segment risque encore de mettre en repli l’équipementier européen.Il ne faut pas aller chercher bien loin les expli-cations de ce repli. Nokia n’a pas pu prendre le virage des smartphones, écrasé par Apple, Android et même le « vieux » Blackberry, même si Nokia a choisi le fondeur Intel pour lancer son système d’exploitation Meego.Manque de vision, manque de visibilité et surtout un management finlandais qui ne

comprenait pas que le marché était en train de changer. Malgré les récents changements dans le management, Nokia ne parviendra pas à retourner la situation et sa marge opération-nelle ira encore en baisse au 1er trimestre 2011. La Bourse pour le moment regarde Nokia avec prudence et attend de bonnes nouvelles pour 2011. Rappelons que globalement, au cours du 4e trimestre 2010, le groupe finlandais a vu le volume de ses ventes de combinés mobiles baisser de 3% à 123,7 millions d’unités, alors que le marché était en hausse très sensible. Sa part de marché s’effrite et passe de 35 à 31% sur un an. L’industrie du mobile a changé et il est temps pour Nokia de changer encore plus vite. Le constat étant fait, il reste désormais à passer de la parole aux actes.

Avec une capacité de traitement de 160 gigabits par seconde (Gbps)

Allot lance la passerelle de services Sigma E pour les réseaux LTEn Par Samia Amroutallot Communications, un fournisseur de solutions d’optimisation des services et de génération de revenus pour des fournisseurs de services fixes et mobiles à haut débit, a annoncé le lancement d’allot Service Gateway Sigma e (SG-Sigma e). fort d’une capacité de traitement de 160 Gbps et capable de prendre en charge 8 millions d’abonnés sur une seule plateforme, SG-Sigma e est conçu pour répondre aux besoins de performance à grande vitesse et extrême des réseaux 4G/LTe (Long Term evolution) et convergents fixes-mobiles, permettant aux opérateurs d’améliorer la qualité de l’expérience de l’utilisateur tout en générant des revenus venant d’applications très pointues (OTT). D’ailleurs, SG-Sigma e sera exposant pour la première fois pendant le salon « Mobile World Congress », du 14 au 17 février, à Barcelone. Jusqu’à aujourd’hui, allot SG-Sigma e est la seule passerelle de services de ce type à fournir des performances extrêmes pouvant aller jusqu’à 1 téraoctet par seconde dans une configuration groupée. SG-Sigma e est également conçu pour réduire la complexité du déploiement, le temps de mise sur le marché et le coût total de possession (TCO) pour l’opérateur en permettant le déploiement sur la plateforme Sigma e de services réseaux ou pour les abonnés comme l’optimisation des vidéos, des systèmes de cache et la protection DoS/DDoS. « avec l’énorme volume de trafic attendu sur les réseaux LTe, les opérateurs doivent mettre en place des solutions qui vont leur permettre de gérer le torrent de données à venir », a déclaré Shira Levine, principale analyste pour la prochaine génération des systèmes de support opérationnel (OSS) chez infonetics research. « afin que le marché d’internet mobile continue sa croissance exponentielle, ces solutions doivent être spécialement conçues pour fournir la performance et l’intelligence requises pour maximiser l’efficacité du réseau, permettre une tarification intelligente et assurer les services de la prochaine génération qui seront la source de nouveaux revenus importants pour les opérateurs. » allot a été la première à mettre au point le concept d’une plateforme classe opérateur pour la gestion intelligente des réseaux et les services intégrés en 2007 avec le lancement de Service Gateway Omega. SG-Sigma e est la troisième génération de cette famille.

espace numérique ouvert pour la méditerranée

L’UnIversITé de séTIF assoCIée aU projeT e-oMed

pour une thèse de doctorat

La France virtueLLement présente à L’uFas

malgré une légère hausse dans les ventes mondiales

nokIa ChUTe sUr son TroIsIèMe TrIMesTre

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L’EssEntiEL

n Par Smaïl MesbahLes ordinateurs de la marque se déclinent en deux familles, les PC de bureau (Desktop) ainsi que les portables. L’entreprise propose aussi une gamme variée d’accessoires et de périphériques associés

Le 19 janvier dernier, le groupe industriel Antar Trade, plus connu par le grand public pour sa filiale d’électronique et d’électroménager Condor, a organisé un petit événe-

ment au niveau du centre commercial Al Quods à Chéraga, où un parterre de journalistes et de représentants d’entreprises activant dans les nouvelles technologies a assisté à l’ouverture officielle du siège commercial de Condor Informatique, la nouvelle branche IT du groupe.A la tête de cette succursale, M. Rachid Saïb a expliqué, lors de sa présentation, la stratégie du groupe et plus précisément la feuille de route pour la nouvelle branche Condor Informatique. D’emblée, pour M. Saïb, « Condor Informatique n’est pas qu’une simple structure de montage d’ordinateurs en Algérie. Condor Informatique se définit en tant que ‘‘ constructeur ’’ informa-tique national ». Selon ce dernier, « l’ordinateur fabriqué à partir de composants 100% algériens n’est pas un fantasme mais une réalité que l’en-treprise Condor, et spécialement sa branche informatique, compte réaliser dans les années à venir ». Il poursuit en affirmant que l’entreprise jouit d’un taux d’intégration de plus en plus élevé, mais le challenge que Condor s’est fixé, c’est la fabrication de la pièce maîtresse qui compose les ordinateurs, c’est-à-dire la carte mère. Le responsable a rappelé les points forts

de la firme Condor et ses nombreux avantages qui accéléreront, selon lui, le développement de sa branche informatique, parmi lesquels la santé financière du groupe Antar Trade, l’image de marque de l’entreprise (Condor et ses produits) et enfin la disponibilité de ses produits et leur qualité. « Bien sûr, un service de garantie et d’après-vente professionnels, à la hauteur des attentes du consommateur », argue-t-il.La marque Condor Informatique veut frapper très fort et compte devenir un acteur majeur sur le marché algérien de l’informatique. M. Saïb affiche clairement les ambitions du groupe et avance le chiffre de 750 millions de dinars à réaliser rien que par sa branche informatique d’ici à la fin d’année 2011. Il a mis en avant les diverses certifications internationales (normes ISO) que le groupe a obtenues, gageant de la qualité et de la conformité de ses activités au niveau national et international. M. Saïb ne manque pas de souligner que le groupe peut s’appuyer sur un réseau de distribution solide présent sur l’ensemble du territoire national, ainsi que sur 34 show-rooms de la marque Condor. Il a indiqué qu’une des forces de la marque « est la qualité de sa garantie, qui est conforme à ce qui se fait au niveau mondial ». L’entreprise ne propose pas moins de 24 mois de garantie sur l’ensemble de ses produits «high-tech», avec une disponibilité de 3 ans pour les pièces de rechange. Au niveau de l’offre elle-même, Condor Informatique propose une gamme complète d’ordinateurs et de périphériques. Les ordina-teurs Condor se déclinent en deux familles, les PC de bureau (Desktop) et les portables. Les PC de bureau sont proposés en pack complet et sont équipés des derniers processeurs Intel (Core2Duo, iCore). Ils sont livrés soit avec le

système d’exploitation Windows soit sans OS. Ce choix délibéré permettra aux utilisateurs d’installer un OS Open Source par exemple sur leur machine et du coup voir le prix de l’ordina-teur baisser. Pour leur part, les ordinateurs porta-bles présentés lors de cette journée se déclinent en deux modèles : des notebook avec des écrans de 15 pouces et de 12 pouces ainsi que des Netbook équipés d’écrans 9’’ ou 10’’. Tous ces modèles sont équipés de processeurs Intel iCore 3, qui équipe le modèle 15’’, et Atom les Netbook. Toutes ces machines disposent d’une licence Microsoft individuelle composée de la version complète du système d’exploitation, ainsi que des logiciels de bureautique Word et Excel en version finale. Car pour le rappeler, les firmes Intel et Microsoft sont des partenaires privilé-giés de Condor Informatique, d’où la présence des représentants respectifs de ces deux marques lors de cette journée de présentation. Si l’en-semble des cartes mères qui équipent ses ordina-teurs sont fournis par le constructeur taïwanais MSI, les responsables de Condor Informatique nous ont tous affirmé leur volonté d’équiper les prochaines générations de PC de la marque par des cartes mères faites maison. Du côté des péri-phériques, Condor Informatique propose une gamme variée d’accessoires tels que des claviers et des souris sans fil ainsi qu’une multitude de moniteur avec la technologie LCD et LED de différentes tailles. Dans sa « road map » pour cette année, le groupe compte très bientôt se lancer dans la fabrication de solutions professionnelles telle que des PC « corporates » ou des serveurs informatiques. Il compte être présent à tous les événements natio-naux et internationaux dédiés aux nouvelles technologies comme le Sicom, le Siftech ou encore Imagine Cup 2011.

L’entreprise ne se considère pas comme un simple « assembleur » de pc

Condor InForMaTIqUe aMbITIonne d’IMprIMer sa propre « CarTe Mère »

n Par Ourida Ben M’hamedEn plus des 10 milliards d’applications téléchargées depuis sa boutique de téléchargement d’applications en ligne l’App Store, la firme de Cupertino a vendu plus de 4 millions de Mac, 16 millions d’iPhone, plus de 19 millions d’iPod et enfin plus de 7 millions d’iPad.Apple a lancé un appel depuis quelque temps déjà, l’objectif fixé étant d’atteindre la barre symbolique des 10 milliards de téléchargements (appli-cations) depuis sa plate-forme AppStore. Les «fans» de la marque à la Pomme n’ont pas tardé longtemps à répondre présent, ce chiffre semble être même dépassé à l’heure où nous mettons sous presse. Dans un communiqué paru le 23 janvier, Apple « remercie ses utilisateurs d’avoir téléchargé 10 milliards d’applications pour les terminaux mobiles sous iOS

depuis sa plate-forme de téléchargement ». Cette dernière, faut-il le rappeler, fut lancée en juillet 2008. Actuellement, elle compterait plus de 300 000 applications dédiées aux différents appareils mobiles estampillés avec le logo de la « Pomme croquée ». De l’iPod à l’iPhone, en passant par le dernier bijou technologique l’iPad, les applications sont de plus en plus nombreuses sur l’AppStore, tant celui-ci attire beaucoup de nouveaux développeurs. A signaler que parmi le nombre important d’applications disponibles sur l’AppStore, 60 000 sont dédiées à la tablette tactile l’iPad. Le chiffre de 10 milliards de téléchargements exprime à lui tout seul l’en-gouement des utilisateurs pour les produits Apple et la croissance de celle-ci en termes de vente de ses divers produits. Cette tendance se confirme avec les derniers résultats financiers publiés par l’entreprise. Les résultats financiers du premier trimestre fiscal 2011 sont « exceptionnels » pour l’entreprise, avec un chiffre d’affaires record de 26,75 milliards de dollars et un bénéfice net de 6 milliards de dollars pour ce premier trimestre fiscal 2011. Des chiffres jamais atteints auparavant dans toute l’histoire de l’entreprise. Les produits Apple ont vu leur vente croître de façon conséquente pour ce trimestre. Il s’est écoulé 4,31 millions d’ordina-teurs Mac, soit 23% de plus que l’année dernière à la même période. Le volume de vente de l’iPhone a fait un bond de 86%, soit plus de 16 millions d’iPhone se sont arrachés pendant les trois derniers mois de 2010 ; et en ce qui concerne le baladeur numérique le plus vendu au monde, et malgré des ventes en décroissance contrôlée, il s’est vendu quelque 19 millions d’iPod, ce qui représente une ressource importante pour Apple. Le dernier-né de la famille, l’iPad, a vu ses ventes atteindre les 7,33 millions d’unités après seulement 2 mois de commercialisation.

Installée au niveau du CERIST, à Alger

Première Bibliothèque maghrébine numériqueL’algérie vient de lancer la première Bibliothèque maghrébine numérique. Cette initiative s’inscrit dans la continuité du projet international de créer la Bibliothèque numérique mondiale, lancé depuis 2005 sous l’égide de l’unesco. a cet effet, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, M. rachid Harraoubia, et l’ambassadeur des etats-unis à alger, M. David Pearce, ont conjointement présidé le lancement de cette bibliothèque maghrébine numérique installée au niveau du CeriST, à alger. La réalisation de cette bibliothèque est le fruit de la collaboration et le partenariat des deux pays dans le domaine de l’éducation et de l’enseignement qui remonte à l’année 2006. La mise en place de cette plate-forme dédiée à l’enseignement rentre dans le cadre de la concrétisation du Mémorandum d’entente conclu avec le ministère de l’enseignement supérieur en 2009 qui a vu la collaboration de la uS Civilian and Development foundation (CrDf) pour la réalisation de cette bibliothèque. Ce portail numérique lancé par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique permet de renforcer la coopération algéro-américaine dans le domaine de la recherche scientifique et la technologie à même d’élever la qualité de l’enseignement et la recherche. Pour M. Pearse, « le projet de la bibliothèque numérique reliera des chercheurs à travers le monde […] particulièrement pour la recherche en algérie, en donnant accès aux chercheurs algériens et à un public plus large davantage de possibilités de mener des recherches conjointes. Le projet permettra également aux chercheurs et universitaires algériens l’accès à la recherche dans le monde entier ». Pour sa part, le ministre de l’enseignement supérieur avait affirmé que « ce système de documentation permet le partage des connaissances et l’amélioration des compétences » des universitaires et chercheurs algériens, car il donne l’accès à plus de 1 000 références. une première rencontre nationale sur l’utilisation de la bibliothèque numérique maghrébine s’est déroulé d’ailleurs récemment au sein de l’université Hadj Lakhdar à Batna, sous la direction d’experts américains de la CrDf. Ce rendez-vous a réuni les responsables et les conservateurs des bibliothèques ainsi que les responsables des systèmes informatiques des différents établissements universitaires de l’est du pays et de certaines wilayas du sud. Lors de cette journée de formation sur l’utilisation de la Bibliothèque maghrébine numérique, les différents intervenants ont présenté les méthodes d’accès et d’exploitation de la bibliothèque, les techniques de recherche documentaire et les communications via le Web.

S. M./APS

Intel s’intéresse à un fabricant de wafersSelon certaines sources, intel envisagerait d’acquérir iQe, un fabricant anglais de wafers utilisés pour produire des composants optoélectroniques ou photovoltaïques, ainsi que des puces destinées au marché du sans-fil. Le rachat pourrait coûter près de 771 millions de dollars au fondeur. Mais cela ne devrait pas vraiment lui poser problème…iQe et intel travaillent déjà ensemble, en particulier autour de la technologie QWfeT (inGaas Quantum Well field effect Transistors). Si le rachat a bien lieu, on peut donc s’attendre à ce que le fondeur utilise ces technologies dans de futurs produits. a titre d’information, un wafer est, en électronique et microélectronique, une tranche ou une galette de semi-conducteur faite la plupart du temps à base de slicium.

en plus des 4,31 millions d’ordinateurs, 16 millions d’iphone, 19 millions d’ipod et 7,33 millions d’ipad vendus

10 milliards d’applications téléchargées sur l’AppStore

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L’EssEntiEL

n Par Smaïl MesbahConcrètement, il s’agit d’une « offre hybride, qui combine l’avantage des offres postpayées et les privilèges d’une offre prépayée »

L’opérateur de téléphonie mobile Mobilis revient en force et adresse le marché des entreprises avec une offre alléchante et ce, lors d’une conférence de presse organisée en

son siège pour présenter sa dernière offre commerciale dédiée au marché de l’entreprise, « Mobi Corporate », qui s’adresse exclusivement au marché des entreprises algériennes. La confé-rence de presse fut animée par Mme Babouche, en qualité de responsable de la division marché d’entreprises, par le directeur général de l’opéra-teur, M. Mahmel Azouaou et enfin par M. Hadjadja, responsable de la direction commer-ciale et marketing.Dans un premier temps, Mme Babouche a pris la parole pour présenter l’offre «Mobi Corporate», en annonçant d’emblée qu’elle sera commercia-lisée à partir du 1er février au niveau des 120 agences commerciales de l’opérateur. Pour la responsable du marché d’entreprise de Mobilis, « cette offre répond réellement à un besoin de nos clients ». « Elle est compétitive et concurren-tielle, nous espérons qu’elle fera face aux offres proposées par les concurrents de Mobilis. » Concrètement, Mobi Corporate est une « offre hybride, qui combine l’avantage des offres post-payées et les privilèges d’une offre prépayée », a précisé Mme Babouche. Les entreprises dési-reuses de souscrire à cette offre corporate ont le choix entre trois forfaits. Ces derniers incluent un bonus SMS gratuit valable deux mois à partir de la date de souscription. Le premier forfait démarre au prix de 1 000 DA et offre un avan-tage de 10 SMS gratuit, le second est à 2 200 DA avec 25 SMS gratuit et, enfin, le dernier forfait s’élève à 4 000 DA et offre un avantage de 35 SMS gratuits. L’autre point fort présenté par Mme Babouche, c’est que cette offre permet à l’entreprise et à l’ensemble de ses collaborateurs de rester en contact permanent, c’est ce qu’on appelle un service « intra Flotte », c’est-à-dire que même si le crédit est épuisé, le personnel de l’entreprise pourra toujours communiquer à travers ses mobiles. La formule choisie par les responsables de Mobilis est « des appels gratuits 24h/24, 7j/7 en intra flotte, même à 0 DA de crédit ». « Mobi Corporate s’adresse aux grandes entreprises, comme elle s’adresse aux PME/PMI, aux associations, aux différentes représen-tations diplomatiques, aux professions libérales ; nous visons l’ensemble du marché des entre-prises en Algérie », a encore précisé Mme

Babouche. L’abonnement à ses forfaits et sa facturation peuvent être à la fois gérés globale-ment ou individuellement. L’entreprise peut gérer complètement le payement de la facture de ses employés, ou bien il est possible que les employés payent eux-mêmes leurs factures indi-viduellement, tout en bénéficient des avantages de cette offre corporate. Parmi les autres avantages de cette nouvelle offre, nous rappelle-t-on : la possibilité de cumuler le crédit non consommé, la tarification à la seconde après la 1re minute de communica-tion, aucun frais supplémentaire pour l’activa-tion, la possibilité de migration, les tarifs les plus bas du marché pour les appels et l’envoi de SMS à l’étranger et enfin un avantage bien mis en avant par Mme Babouche, « la possibilité de recharger son forfait après l’épuisement de son crédit » « Ce rechargement peut s’effectuer via les méthodes classiques, par carte de recharge ou éléctronique, comme il est le cas pour un forfait prépayé ». A la suite de cette intervention, le responsable de la direction commerciale et marketing, en la personne de M. Hadjadj, a voulu à son tour s’ex-primer sur le lancement de cette offre dédiée aux entreprises, en rappelant que « Mobi Corporate

fut étudiée pour répondre à un besoin et à une demande exprimées par le marché de l’entre-prise en général et par les entreprises clientes de Mobilis en particulier » et d’ajouter que « l’entre-prise est une sorte de communauté qui a besoin que ses membres communiquent en interne, tout en gérant de façon rationnelle ses dépenses et son budget alloué aux communications télé-phoniques ». Pour le responsable marketing, l’offre Mobi Corporate « est l’offre idéale à toutes les entreprises, car elle permet une meilleurs gestion des factures et des dépenses, tout en permettant une communication perma-nente entre les collaborateurs, malgré l’épuise-ment du crédit». Pour sa part, le directeur général d’ATM Mobilis, M. Azouaou a rappelé que l’entreprise qu’il dirige se porte bien, malgré les difficultés et malgré la concurrence rude avec les autres opérateurs de téléphonie, même si il n’a pas fourni de chiffres concernant son dernier exer-cice financier pour l’année. Il a annoncé que d’autres promotions auront lieu pour étoffer l’offre destinée au grand public et que le but de Mobilis est d’accroître encore plus son parc d’abonnés aux forfaits postpayés. A la question sur l’utilisation du M-payement et de l’intégra-tion de nouveaux services sur téléphonie mobile, M. Azouaou a précisé que son entreprise doit toujours être au courant des dernières avancées technologiques et qu’elle peut être prête à s’adapter à tout moment. Cependant, la mise en place de tels services ne dépend pas d’elle, mais d’une volonté politique et d’un cadre juridique plus adaptés ainsi que le développement d’un vrai marché du contenu et la maturité du marché de la téléphonie globalement. Enfin, M. Azouaou a rappelé les forces de son entreprise qui sont d’abord liées à son statut d’entreprise publique et citoyenne, que l’étendue de son réseau et sa qualité sans cesse amélioré lui confèrent un avantage certain.

L’opérateur se renforce sur le marché des professionnels

MobILIs se reposITIonne sUr Le segMenT des enTreprIses aveC « MobICoporaTe »

La sortie de Firefox 4 imminenten Par Samir tazaïrtLa Fondation Mozilla n’est plus qu’à quelques retou-ches avant de lancer la version finale de Firefox 4, très attendu par la commu-nauté ainsi que les utilisa-teurs. Une source proche de la fondation avait déclaré à IT Mag que « nous arrivons sur la fin des bêta ». « Nous en sommes à la bêta 10, il y aura la bêta 11 prochaine-ment, puis sans doute enfin les RC. Bref, la sortie finale est proche ». Afin d’étayer ses propos, il nous a confié qu’à l’heure actuelle, il n’est plus question de déve-lopper de nouvelles fonc-tionnalités pour le navigateur. « Depuis quelque temps, il n’y a plus beaucoup de nouvelles fonctionnalités, mais du debbuging très important pour arriver à une version la plus stable possible », écrit-il.Dans un entretien accordé à IT Mag en septembre 2010, le président de la Fondation Mozilla Europe, Tristan Nitot, avait répondu, à une question sur une date précise dans le calendrier des RC, que « ce sera prêt, quand ça sera prêt ». Maintenant qu’il est question d’un « débuggage » massif, ce n’est plus une question de jours avant la sortie finale du tant attendu Firefox 4.

Microsoft Mobile vendu à plus de 2 millions d’exemplairesA quelques jours de l’ouverture du Mobile World Congress, Microsoft vient d’indi-quer qu’il avait vendu au dernier trimestre plus de 2 millions de licences Windows Phone, son système d’exploitation pour smartphones. Au-delà de ce chiffre, Microsoft annonce un taux de satisfaction de plus de 93% pour les utilisa-teurs de smartphones basés sur son OS. Des données honorables mais qui ne devraient vraisemblablement pas changer la donne sur un marché des smartphones dominé par Apple et Google Android. D. B.

Du 14 au 17 février

IT Mag sera présenT aU MobILe WorLd Congressn Par abderrafiq KhenifsaUn peu plus d’un mois après le Consumer Electronics Show qui a eu lieu à Las Vegas, ce sera le tour du salon mondial du télé-phone mobile à Barcelone pour cette année encore. Le MWC est un événement à suivre de près, car il donnera le ton pour l’année en la matière. Que va-t-il se passer ? On s’attend à de nombreuses annonces de

téléphones utilisant Android 2.3 et à quel-ques surprises. La rumeur veut qu’y soit notamment dévoilé le Xperia Play de Sony Ericsson, dont DarKom détient la carte pour l’Algérie. Le Play est le premier mobile estampillé PlayStation, qui tourne-rait avec Android sans oublier beaucoup d’innovations. Rendez-vous donc est pris pour le MWC 2011.

it mag / N°204 - Du 2 au 8 février 2011

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L’EssEntiEL

n Par Smaïl MesbahLe « Pocket PC », qui sera produit par Bomare Company, sera pourvu à la base d’un système d’exploitation Microsoft, mais l’entreprise réfléchit à lui intégrer un oS « approprié » à base d’open Source

Les produits Bomare Company portent la marque commerciale Stream System. Cette dernière englobe plusieurs produits élec-troniques, principalement des

téléviseurs LCD et de récepteurs satellites. Depuis 2010, l’entreprise a investi le domaine de l’informatique, en fabricant des PC porta-bles ainsi que divers périphériques. Elle possède actuellement plusieurs unités de production et deux d’entre elles sont dédiées à la fabrication des produits Stream System ainsi que leurs cartes électroniques; réalisés sur des équipe-ments automatiques de haute technologie fournis par l’américain Universal Instrument, l’anglais DEK ou l’européen SEHO. Selon les responsables de l’entreprise, ces unités permet-tent d’atteindre une grande capacité de produc-tion, avec une moyenne de quelque 2 000 récepteurs numériques et 700 téléviseurs LCD par jour. Son unité de production lui permet également de réaliser 1 200 injections plasti-ques et pour ce qui est des cartes électroniques, elle a une capacité de réalisation qui varie entre 700 000 et 1 300 000 composants par jour.Pour M. Ali Boumediene, directeur général de Bomare Company, « la première force de l’en-treprise réside dans la qualité de ses produits ainsi que l’engagement que celle-ci a entrepris

depuis sa création pour décrocher les certifica-tions et les labels internationaux, notamment les certifications ISO 14001, OHSAS 18001 ou le label CE, afin de mieux répondre aux normes de fabrication, de management et de respect de l’environnement qui sont établis au niveau mondial ». Selon ce dernier, les diverses certifi-cations sont « la ceinture de l’entreprise », qui lui permettront d’exporter ses produits à l’étranger et ainsi renforcer sa présence sur les marchés africain et du Moyen-Orient, et partir à la conquête du marché européen. Aussi, l’entreprise s’est lancée dans la fabrica-tion de produits IT et différents modèles de PC portables ont été assemblés à ce jour. Cependant, pour M. Boumediene, l’entreprise ne compte pas s’en arrêter-là. La marque Stream System est en train de structurer sa branche informatique et, prochainement, proposera une gamme plus large et plus complète de produits informatiques. A ce propos, M. Boumediene nous a annoncé les prochains produits sur lesquels l’entreprise travaille, notamment son produit phare qui devrait être commercialisé dès cette année. Il s’agit du premier Assistant Numérique Personnel, ou PDA. Notre interlocuteur a insisté sur l’exclusivité du produit et sur sa fabrication en Algérie, dans les usines de Bomare Company. C’est en début d’année 2011 que la compagnie a signé un contrat de partenariat et d’exclusivité avec une grande société coréenne pour la fabrication de ce Pocket PC ici-même. Le contrat donne l’exclu-sivité totale à l’entreprise de fabriquer locale-ment le produit et de le distribuer au niveau

africain et dans les pays de Moyen-Orient. M. Boumediene a souligné le caractère haut de gamme de ce produit qui visera essentiellement une clientèle professionnelle, les entreprises et les administrations. Le PDA, décliné sous le nom commercial de BM Smart, sera doté des dernières technologies en la matière, en plus du fait qu’en matière de fonctionnalités, il embar-quera diverses applications multimédias. Il fera même office office de récepteur de chaînes de télévision via une connexion satellite. Autre volet dans lequel Bomare Company est impli-quée, la Télévision numérique terrestre. Sur la question, M. Boumediene nous a affirmé d’ores et déjà la disponibilité d’un récepteur de télévi-sion numérique terrestre (TNT) de la marque Stream System qui accompagnera la mise en route du passage national vers la télévision numérique. En plus de la « box » TNT Stream System, la plupart des téléviseurs fabriqués par l’entreprise embarquent déjà un tuner TNT, c’est-à-dire plus de 30 000 téléviseurs disponi-bles sur le marché et ce, depuis l’année 2007. L’entreprise se projette dans la fabrication de téléviseurs à écran LED ainsi que la fabrication de téléviseurs IP. Ces téléviseurs, selon M. Boumediene, permettront, entre autres, d’avoir de la vidéo à la demande (VOD), inté-greront des solutions software avec une multi-tude de services. « Pour la réalisation du téléviseur IP, Bomare Company peut compter sur sa propre technologie pour ce qui est des téléviseurs. Quant à la partie services et contenu, elle sera réalisée par un partenaire déjà désigné qui a de nombreuses références dans ce domaine. »

sa date de sortie officielle reste encore inconnue

La NGP de Sony aussi puissante qu’une PlayStation 3n Par Ourida Ben M’hamedLa console nomade qui rempla-cera donc la PSP première du nom a été officiellement présentée et aura finalement pour nom Next Generation Portable (NGP) et non plus PSP2. La NGP est une machine ultrapuissante tech-niquement, « elle atteindrai la puissance d’une PS3 », selon ses concepteurs. La console a repris le design de la PSP quoique affichant des mensurations un peu plus grandes avec 182x18,6x83,5mm. Les données sont affichées sur un écran OLED tactile de 5 pouces avec une résolution de 960x533 et le dos de la NGP est tout aussi tactile. Elle a deux sticks analogi-ques, un « Sixaxis » (croix direc-tionnelle), un gyroscope avec accéléromètres, deux caméras (une frontale et une à l’arrière), une mémoire interne de 16Go, un port carte mémoire SD/SDHC et un nouveau format de cartouche pour les jeux. Pour la connectivité, la NGP est compa-tible 3G/3G+, WiFi, Bluetooth et embarque un GPS. Sous le capot, la NGP est une «bête» de course, ses graphismes égale-raient ceux de sa soeur aînée la PS3, mais la résolution en moins. Elle est équipée du processeur quad-core Cortex-A9, lui-même soutenu par un GPU Power VR SGX 543 MP4+ et 512Mo de RAM. Si pour le moment Sony n’a pas annoncé une date de sortie et un prix pour sa console portable, tout le monde s’accorde à dire que la NGP sortira vers la fin de l’année 2011. Il faut savoir que la NGP est compatible avec les jeux PSP téléchargés depuis le Playstation Store et qu’elle inté-grera une nouvelle interface utili-sateur appelée Live Area.

n Par Sid ali DehimiSelon une nouvelle étude d’International Data Corporation (IDC), le marché des communica-tions unifiées (UC) de l’EMEA a valu un peu plus de 8 milliards de dollars en 2010 et passera à 16,6 milliards de dollars d’ici à 2014-15.En effet, « IDC prévoit une croissance modérée de l’année sur année au cours des cinq prochaines années et estime que l’impact du resserrement du crédit dans toute la région EMEA continuera à rendre les entreprises plus prudentes lorsqu’il s’agit de décider si oui ou non il faut investir dans de nouveaux équipe-ments informatiques », a déclaré Isabel Montero, analyste principal de recherche sur les communications unifiées et de collabora-

tion chez IDC EMEA. Par contre, l’étude révèle également que les communications unifiées (UC) en services hébergés seront à la hausse et deviendront un segment dominant. Cette tendance sera plus visible dans la commu-nauté des petites et moyennes entreprises. Les entreprises cherchent à externaliser les solu-tions de communications unifiées comme un service au lieu de gérer des solutions en interne essentiellement pour réduire le coût de gestion de réseau et de maintenance. On remarque aussi que la situation économique actuelle et la complexité accrue de l’infrastructure réseau d’une entreprise conduiront celle-ci à avoir des réseaux convergents et des services connexes. C’est-à-dire externalisés. Conséquence directe,

on s’attend à voir davantage de fusions et acquisitions au cours des cinq prochaines années, entraînées par la concurrence féroce entre les fournisseurs existants pour améliorer l’interopérabilité et la compatibilité et de déve-lopper des solutions de communications unifiées qui répondent aux critères de l’écosys-tème Open Source.

Algérie Télécom

La bande passante passe à 46 Gbalgérie Télécom a annoncé l’augmentation de la capacité de sa bande passante à l’international de 10 Gigas. « Cette nouvelle, qui intervient valablement dans l’amélioration de la qualité des services internet destinés à sa clientèle résidentielle et professionnelle, permet à l’opérateur historique de porter les capacités de son offre à 46 Gigas, soit une augmentation de l’ordre de 30% de la capacité globale », affirmait algérie Télécom dans un communiqué.Joint par téléphone, le chef de la division relation clients chez algérie Télécom, M. faouzi Derras, a rappelé « l’engagement d’algérie Télécom à satisfaire les besoins de ses clients ainsi que son souci permanent d’améliorer sans cesse la qualité de service ». Selon M. Derras, « algérie Télécom a pris à sa charge l’augmentation de sa bande passante ». « De ce fait, il n’y aura aucun impact ou un changement sur les tarifs actuellement proposés aux clients d’aT. » il rajoute encore que plusieurs offres promotionnelles viendront compléter les offres d’abonnements à internet au cours de cette année. a terme, l’opérateur historique compte augmenter sa bande passante afin de la ramener à 100 Gb. S. M.

n Par amine Hadj aliNombreux sont les clients BitTorrent qui pullulent sur la Toile. Cependant, il existe une application qui permet le téléchargement de fichiers Torrent avec une interface graphique très soignée, conviviale et user-friendly à la fois. C’est Vuze, connu autrefois sous le nom d’Azureus. Vuze est un client BitTorrent très performant, développé sur Java, ce qui lui permet d’être disponible sur de nombreuses plates-formes et machines (Mac Os, Windows, Linux). La première version a vu le jour en 2003 et n’a cessé d’évoluer depuis. Le point fort de Vuze est bien sur son interface utilisateur, où on peut presque tout configurer. L’utilisateur peut partager des Torrent, rechercher et

télécharger des contenus en haute définition depuis le Vuze HD Network (ex-Azureus Network) ainsi que d’autres sources de contenu vidéo ou audio, comme les podcast ou certaines « video channels » proposés par l’application. Plus qu’un client BitTorrent, Vuze permet à son utilisateur d’uploader son propre contenu, de l’enregistrer et de le diffuser sur le Vuze HD Network. Concernant son système de recherche, l’application intègre déjà une liste de ressources pour les fichiers Torrent bien complète que sont BtJunkie, Mininova, Isohunt, Kickasstorrent et d’autres. Dès qu’on lance une recherche, Vuze affiche ses résultats en mettant en avant le fichier qui a eu le plus de « seeders » sur l’ensemble des sources citées plus haut,

c’est-à-dire le plus grand nombre de personnes qui ont envoyé et partagé un fichier sur les réseaux peer-to-peer. Mais on peut aussi affiner notre recherche, en choisissant par exemple le fichier selon sa taille ou sa date de disponibilité sur le réseau, etc. Vuze peut aussi faire office de logiciel de gravure très avancé. Il intègre une option permettant de graver les fichiers téléchargés sur CD-ROM ou DVD. L’application offre la possibilité de convertir de nombreux formats vidéo téléchargés pour les rendre lisibles sur n’importe quel terminal mobile ou fixe, de l’iPod à l’iPhone, en passant par la PSP et la PS3 de Sony ou encore la Xbox 360. A ce jour, Vuze est considéré comme le client BitTorrent le plus populaire avec plus de 1 million d’utilisateurs.

il devrait être commercialisé dès cette année

« bM sMarT », Le preMIer pda ConçU eT FabrIqUé en aLgérIe

communications unifiées dans la région emea

UN MArché dE 16 MILLIArdS dE doLLArS dANS LES 5 ANS à vENIr

vUze, Le peer-To-peer en hd

Du 2 au 8 février 2011 - N°204 / it mag

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pubLicité

aNeP N° 841344

it mag / N°204 - Du 2 au 8 février 2011

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EntrEtiEn

Le programme « e-Algérie », depuis

ces derniers temps, connaît une ébullition

dans la mesure où beaucoup de choses s’accélèrent. Certes, même si le citoyen, auquel bénéficie en

premier lieu ce programme, n’a pas le

sentiment de palper ce programme dans sa

vie au quotidien, il n’en demeure pas

moins qu’il se situe à la surface d’un

« iceberg » dont la partie immergée

fourmille en actions qui se précisent de

plus en plus. Dans cet entretien, M. Cherif

Benmehrez, directeur général de la société

de l’information et chargé de piloter le

programme « e-Algérie », reste

réaliste et pragmatique en expliquant une

« stratégie » dont il serait faux de penser

qu’elle pourrait se permettre le luxe de la précipitation. Il y a des étapes à franchir mais

à ne pas brûler. Mais au-delà, une prise de

conscience qu’un programme aussi

ambitieux ne peut pas se suffire d’immenses ressources financières

uniquement.

IT MAG : Qu’est-ce que la stratégie « e-Algérie ». S’agit-il d’une feuille de route qui renferme des points ou des opérations ponctuels qu’il faut simple-ment concrétiser ?M. Cherif Benmehrez : C’est même beau-coup plus profond que cela car il faut arriver à créer de nouveaux besoins, de nouvelles exigences au niveau du citoyen, au niveau des entreprises, au niveau des administrations. C’est à partir de là que va s’installer une dyna-mique de création de services innovants afin de répondre à tous ces nouveaux besoins constamment. Il faut donc arriver à créer une dynamique pérenne, qui, une fois amorcée, continuera par elle-même. Notre stratégie, c’est de vraiment commencer cela avec l’admi-nistration électronique, qui doit être cette locomotive.

Qu’entendez-vous par administration électronique ?Quand on parle d’administration électronique, il y a deux parties : il y a d’abord la modernisa-tion des administrations en elles-mêmes, à travers l’installation de réseaux, les équipe-

ments, opérations qui sont prises en charge par ces dernières. D’un autre côté, il y a ce qu’on appelle les services électroniques. Nous avons déjà commencé bien que nous ayons un peu de retard parce que ces services électroni-ques en direction des citoyens notamment doivent contribuer à l’émergence d’une véri-table société de l’information.D’ailleurs, dans les prochains jours, nous allons lancer un avis d’appel d’offres pour créer et développer des services en ligne pour 10 admi-nistrations publiques et nous prenons en charge cette opération. Parce que l’administra-tion publique nécessite une certaine expertise voulue qu’elles n’ont pas forcément. Elles ont exprimé leurs besoins pour certains services et nous les prendrons en charge.

Ces services seront-ils intégrés dans le Réseau intergouvernemental ?Non, il ne s’agit pas du RIG, ce sera des services qui seront mis à la disposition du citoyen à travers un accès ADSL.

Ils sont de quelle nature ?

Ce sont des services qui peuvent être informa-tionnels, entre autres le fait de pouvoir récu-pérer des formulaires, les remplir… ce qui est déjà beaucoup. Nous avons lancé le processus de développement de ces services en ligne et avons engagé cette opération avec les diffé-rentes administrations publiques. Comme je le disais, une fois ces services lancés, nous conti-nuerons à faire de même avec les autres admi-nistrations.

Existe-t-il des obstacles particuliers à vos différentes opérations ?Nous éprouvons beaucoup de contraintes avec les processus liés aux marchés publics, notamment la bureaucratie qui est très gênante, mais nous sommes obligés de nous y conformer. Ça peut être un véritable obstacle aux TIC. Il y a autre chose également ; j’ai parlé des services qui seront lancés à travers l’ADSL, nous sommes en train de faire beau-coup d’effort pour lancer des

services à travers le mobile. Un mobile que nous avons tendance à oublier sachant que d’ici à deux années, le haut débit mobile va être la technologie prédominante. C’est le meilleur moyen de communication avec le citoyen car là où il va, il a le mobile à sa portée. Donc nous sommes en train de sensibiliser nos différents partenaires, les entreprises publiques, notam-ment la poste, pour mettre en place justement des services à travers le téléphone mobile. Il existe déjà toute une gamme de services qui ne posent aucun problème, notamment des services d’information. Si nous arrivons par exemple à informer par SMS l’usager que son virement a été effectué, nous lui éviterons de se déplacer jusqu’au bureau de poste. La moitié des chaînes que nous voyons dans les bureaux de poste sont constituées de gens qui veulent connaître leurs avoirs. D’ailleurs, le ministre a été catégorique sur la question, et a même insisté pour que durant ce premier semestre, un tel service soit lancé.Autre point, la ressource, avec un grand « R », est aussi un autre obstacle. Vous savez très bien que si je veux intégrer la société de l’in-

formation, si je veux créer une économie numérique, il faut former. La formation est essentielle, depuis la bonne femme qui est au fin fond des Aurès jusqu’au plus haut fonc-tionnaire. Il faut s’engager dans un grand programme de formation ; pour toute la société algérienne, toutes les entreprises, la fonction publique, les écoliers… et pour ce faire, il me faut des ressources, j’ai besoin aussi de locaux… En fait, il faut un leader, quelqu’un qui ait cette vision transversale et qui se dise que même si l’Etat ne m’a pas donné un

budget pour cela, il faut que je me « débrouille » afin de le mener à terme. Il faut quelqu’un qui ait cette vision transversale et qui ait de l’initia-tive. Si j’ai besoin de locaux, alors j’impliquerai et ferai appel à toutes les administrations pour les obtenir, il me faut les financements néces-saires pour acheter les équipements, alors je fais appel à toutes les entreprises et lancerai une campagne pour cela, puis il me faut déve-lopper des contenus, alors se pose la question du genre de ce contenu. Il y a celui de base, pour pratiquement tout le monde, mais il m’en faut aussi qui soient plus poussés. Ce sont tous des projets intégrés et qui sont extrêmement difficiles à mener dans le sens où ils sont trans-versaux et il n’est pas possible de les frac-tionner. Quelque fois, lorsqu’on a un gros problème, on essaie de le fractionner et on s’attaque à chaque fraction séparément. Ici, ce n’est pas le cas ! Chaque partie dépend d’une autre, et il faut alors une approche holistique qu’il faut entreprendre et donc avoir des gens capables de conduire un projet d’envergure, à dimension transversale. Et chacun des projets du programme « e-Algérie » est de cette enver-

m. cherif benmehrez, chargé de piloter le programme « e-algérie » au mptic, à it maG

« IL va y avoIr Une grande LoI sUr La soCIéTé de L’InForMaTIon »

Du 2 au 8 février 2011 - N°204 / it mag

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EntrEtiEn

gure-là et les gens pour les encadrer ne courent pas les rues.

Qu’en est-il alors des ressources finan-cières ?Nos ressources sont très limitées. Nous dispo-sons d’un fonds, qu’on appelle le Fonds de développement des usages des TIC, pourvu de 6 milliards de dinars. Et ce n’est pas vraiment un fonds pour de grands projets d’envergure autrement il sera vite épuisé. Il s’agit d’un fonds prévu pour mener des expériences

pilotes. Il est capable de financer des projets qui auront un grand impact mais qui ne demandent pas beaucoup de ressources et c’est ceux-là que nous prenons encharge de manière prioritaire.

A travers le programme « e-Algérie », beaucoup de consultations vont être lancées. Existe-t-il une « préférence » affichée pour mettre en avant les entre-prises algériennes ?

Le programme « e-Algérie » doit être pris en charge majoritairement par les entreprises nationales. Il est vrai que nous avons lancé quelques d’avis d’appel d’offres où les entre-prises locales n’ont pas été retenues car la nature du projet en lui-même faisait qu’il n’était pas possible de les sélectionner. C’était le cas par exemple pour le schéma directeur de l‘administration électronique où il n’y avait aucune entreprise algérienne qualifiée pour répondre à la consultation et seules des entre-prises étrangères avaient la capacité de prendre en charge ce projet. Néanmoins, nous allons lancer des consultations pour développer des services en ligne où nous allons privilégier les entreprises algériennes. D’ailleurs, nous avons essayé de mettre en place un partenariat « public - privé ». Nous sommes vraiment conscients que le programme « e-Algérie » doit absolument faire appel aux entreprises algé-riennes. Pour nous d’ailleurs, le partenariat « public - privé » est très intéressant parce que, quand, en tant qu’administration publique, je confie à une entreprise algérienne privée un projet, j’ai la garantie d’un travail qui va être

bien fait, je lui impose une certaine qualité. Le projet « e-Algérie » fonde beaucoup d’espoir justement sur ce partenariat « public - privé ». De même, il existe beaucoup de mesures qu’on essaie d’introduire pour favoriser les entreprises nationales, notamment pour l’in-dustrie du contenu.

A propos du contenu justement ; qu’est-ce que c’est précisément ? D’abord, un contenu se distingue par sa diver-sité. Pour ma part, en tant que technologue, en tant qu’électronicien, le contenu, c’est juste des « 0 » et des « 1 ». La révolution numérique, l’ordinateur ont complètement chamboulé ce qu’on connaissait de l’information, ce qu’on savait sur les données. Aujourd’hui, tout ce que nous avons à notre disposition comme équipements, depuis notre téléphone qu’on a dans la poche jusqu’au flash-disk… utilisent des ordinateurs, c’est-à-dire que tous les signaux sont convertis en données. On peut numériser toute l’information de manière générale, quelle que soit sa forme. Et c’est seulement le traitement de cette information qui varie, et le traitement c’est un simple logi-

ciel qui va le faire suivant la nature de l’infor-mation : image, son, vidéo… Et quand on parle de contenu, il s’agit de l’information la plus générale possible. Le contenu, c’est aussi tout ce qu’on peut stocker dans une mémoire.

Existe-t-il des échéances précises lors desquelles telle ou telle opération sera concrétisée ou généralisée ?Vous savez, à nous seuls, nous n’avons pas les capacités de prendre en charge tout le programme « e-Algérie » car ce dernier doit aussi être concrétisé par les entreprises algé-riennes, les centres de recherches, les étudiants, pourvu qu’ils aient les compétences voulues. Cela dit, parmi nos différents mécanismes d’encouragement à la création d’une industrie du contenu, je peux vous citer la facilitation aux éditeurs de logiciels l’accès aux marchés publics, la simplification de l’accès à ces mêmes marchés aux entreprises spécialisées en TIC, nous avons encouragé le développement de logiciels à base de standards ouverts. Toutes les mesures possi-bles et imaginables ont été mises sur le papier, maintenant il faut les concrétiser.

Donc le développement de logiciels à base de standards ouvert est un choix…Absolument. Ceci va permettre de réduire les coûts de manière évidente. Vous savez, il faut avoir vécu ce que nous avions connu par le passé. Je vous ramène 25 ans en arrière; très peu d’Algériens savent qu’au CDTA, à cette époque, nous étions très avancés dans la conception des ordinateurs. Nous étions les meilleurs parmi les pays arabes et même au niveau africain où nous étions les premiers dans ce domaine. Toutefois, nous avions buté sur un seul point. Effectivement, nous avions bien mis au point une machine très sophisti-quée, multitâches, multiutilisateurs… du point de vue « hardware », nous n’avions rencontré aucun problème : sauf que nous n’avions pas pu intégrer un système d’exploitation stan-dard dans nos machines car c’était des systèmes tellement fermés, à l’époque, que nous n’avions pas eu l’occasion de le faire ! Si nous avions pu le faire à ce moment, nous serions allés très loin dans l’industrie des ordi-nateurs actuellement. Si à ce moment-là on avait eu les logiciels ouverts, nous serions vraiment allés loin. A présent, une partie du

fonds d’appropriation sert au développement de logiciels spécifiques, notamment pour les communes, l’enseignement et, la plupart du temps, nous imposons que ce soit des logiciels de cette catégorie.

Qu’a prévu le programme « e-Algérie » en matière de protection des utilisateurs, de garantie de la confidentialité de leurs échanges ? De manière évidente, il n’est pas possible de créer une société de l’information et une économie numérique si nous ne mettons pas en place un environnement de confiance. Certes, nous sommes un peu en retard dans ce domaine mais nous y travaillons et il y a tout un pan du programme « e-Algérie » concer-nant ce point. Il existe beaucoup de textes qui sont en cours de rédaction à ce sujet. Néanmoins, il faut savoir aussi comment rédiger ces textes. C’est un peu nouveau pour nous. Il va y avoir une grande loi sur la société de l’information. Et qu’est-ce qui s’échange dans cette société de l’information, ce sont des données ! Il y a des prestataires de services,

donc qui transmettent des données d’un point à un autre. Alors il faut déjà mettre en place cette loi qui régit les transferts de données entre individus et qui mette en place les grandes lignes. A partir de là, nous pouvons réfléchir à des règlementations plus spéciali-sées suivant des domaines plus spécifiques, par exemple celui du e-commerce. Il y a cette grande loi sur la société de l’information sur laquelle nous travaillons et qui est pratique-ment aboutie.

Quel est le coût d’un tel programme national ?Ce n’est pas absolument important. Le coût du programme n’est qu’une goutte d’eau par rapport à ce que nous perdons parce que nous sommes en retard.

Existe-t-il des indicateurs précis qui vous aident à évaluer la situation des TIC et, par-delà, pouvoir agir à partir de ces informations afin de définir ou d’adapter vos politiques ?C’est aussi notre grande faiblesse de ne pas pouvoir évaluer bien que beaucoup de choses

aient été faites et sont en train d’être faites, notamment pour mettre en place des indica-teurs. Mais encore une fois, il faut avoir les ressources nécessaires. Il existe tout un axe « e-Algérie » consacré à l’évaluation, à la mise en place d’indicateurs pour la société de l’in-formation, pour les différentes actions du programme « e-Algérie ».

Le MPTIC chapeaute la mise en œuvre du programme « e-Algérie » vis-à-vis des administrations publiques. Jouent-elles pleinement le jeu ?Heureusement aujourd’hui, toutes les adminis-trations publiques travaillent avec nous. Ce qui n’était pas le cas précédemment car elles sentaient comme si nous leur avions imposé quelque chose. Non, il ne faut rien imposer mais plutôt responsabiliser. Nous sommes, comme l’avait affirmé le ministre, un cataly-seur. Nous avons également une mission de coordination, de mutualisation des efforts et nous sommes là pour faire en sorte de dépenser les budgets rigoureusement sans en perdre un centime. S. T.

m. cherif benmehrez, chargé de piloter le programme « e-algérie » au mptic, à it maG

« IL va y avoIr Une grande LoI sUr La soCIéTé de L’InForMaTIon »

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onthEwEb

Et une de plus ! Microsoft a émis une nouvelle alerte de sécurité visant une faille de type « zero day » d’Internet Explorer, autrement dit publique et exploitable

La brèche permet de mener des attaques de type cross-site scripting (XSS) en autorisant l ’ exécut ion de sc r ip t s malveillants sur le poste client

depuis une page web infectieuse. « La vulné-rabilité provient de la manière dont le MHTML interprète les requêtes au format MIME pour les blocs de contenu dans un document », explique Microsoft. « Il est possible que sous certaines conditions, cette vulnérabilité permette à un attaquant d’in-jecter un script côté client dans la réponse d’une requête Web s’exécutant dans l’envi-ronnement client d’Internet Explorer. »Le format MHTML (MIME Encapsulation of Aggregate Documents, such as HTML) permet d’enregistrer et d’envoyer un fichier HTML avec les éléments externes (images, scripts…) à la page Web. Toutes les versions de Windows, poste de travail et serveurs, sont affectées (à l’exception de Windows Server 2008 et son successeur R2 quand ils sont installés avec l’option Server Core). Si Internet Explorer, qui supporte le MHTML depuis sa version 6, est principalement

affecté, la question se pose aussi pour le navigateur Opera également compatible avec le protocole. Pour l’heure et par défi-nition, il n’existe aucun correctif pour se prémunir de telles attaques. Microsoft déclare travailler activement à ce problème avec ses partenaires de son Active

Protections Program, notamment pour limiter les attaques potentielles en sécuri-sant les systèmes côté serveurs. Les atta-quants devront néanmoins convaincre leurs victimes de visiter les pages infectées.En attendant ce correctif (qui, en regard de la proximité du prochain bulletin de sécu-

rité le 8 février, pourrait ne pas arriver avant mars prochain), Microsoft recom-mande de fermer le protocole MHTML. L’éditeur a également ouvert un blog dédié à la question. A suivre en attendant le correctif adéquat.

In Itespresso.fr

sécurité et vulnérabilité

Une noUveLLe FaILLe « 0-day » s’aTTaqUe à InTerneT expLorer

Prononcée par une cour fédérale des Etats-Unis

Une amende de 360 millions de dollars pour avoir spammé Facebook

une cour fédérale a condamné un utilisateur de facebook accusé de spam à verser 360,5 millions de dollars (265 millions d’euros) de dommages au réseau social, rapporte facebook sur son blog officiel.Cette personne avait obtenu les identifiants d’au moins cent seize mille utilisateurs du réseau et envoyé plus de 7,2 millions de messages de spam, explique l’entreprise Sophos, spécialisée dans la sécurité informatique. Certains spams redirigeaient les utilisateurs vers des sites malveillants, précise aussi la plainte de facebook,

retranscrite sur le blog de Sophos.Les administrateurs du réseau social auraient également reçu huit mille plaintes d’utilisateurs victimes de cette campagne de spam, et plus de quatre mille cinq cents d’entre eux auraient choisi de désactiver leur compte.« Ce n’est pas la première fois que nous menons les spammeurs devant les tribunaux », souligne facebook sur son blog. en 2008 et 2009, deux personnes avaient été condamnées à 873 (637 millions d’euros) et 711 millions de dollars (519 millions d’euros) de dommages. facebook assure que les sommes obtenues en justice ont uniquement une valeur dissuasive. In leMonde.fr

Instant, la fonctionnalité qui vous propose des résultats de recherche au fil de la frappe sur Google, filtre depuis quelque temps certains termes associés à la problématique du téléchargement illégal. Parmi les victimes, trois noms bien connus des inter-nautes : Megaupload, Bittorrent et Rapidshare.L’existence d’un filtre au niveau de ces deux fonctions n’a rien de nouveau. Sur la version française du site, les requêtes à caractère manifestement pornographique ont par exemple toujours été filtrées par défaut. Sur la version américaine, Google va même plus loin, en ne faisant pas s’affi-cher un terme tel que « rape », alors que son équivalent français « viol » n’est pas filtré. Jusqu’ici, le filtre ne s’intéressait toutefois qu’aux requêtes susceptibles de ne pas respecter les bonnes moeurs. Ici, en tapant Bittorrent... dès le 2e « t », les suggestions et la prévisualisation cessent.Google a donc étendu cette mesure aux

termes susceptibles d’être apparentés au téléchargement illégal, conformément aux annonces formulées en décembre dernier. Le numéro un mondial de la recherche en ligne, régulièrement taxé de laxisme par les ayants droit, expliquait alors qu’il allait s’engager plus efficacement dans la lutte contre le piratage, en améliorant par exemple le processus de signalement d’un contenu contrefait sur ses services.Cette démarche de filtrage, a priori sans grande conséquence puisque les sites dont le nom est évincé de l’outil de suggestion sont toujours référencés sur Google, est-elle vraiment légitime ? Les intéressés, qui n’ont de cesse de clamer que leurs services servent aussi et surtout à faire transiter des contenus légaux seront en droit d’en douter. Reste à voir quelle sera la réaction de l’in-ternaute qui découvrira que deux sites ayant pignon sur rue peuvent ne pas recevoir le même traitement chez Google.

In Clubic.com

google Instant n’affiche plus bittorrent ou Megaupload

Par portable, il faut comprendre que les logiciels sont ici utilisables sans installation préalable : décompressez-les sur le disque dur de votre ordinateur ou sur un média amovible (ou même réseau) et ils seront directement utilisables. Ils n’écriront aucune donnée sur le système. Une offre idéale pour se créer un environnement de travail sur une clé USB, qui sera par la suite acces-

sible depuis tout ordinateur fonctionnant sous Windows.PortableApps.com annonce qu’une version portable de la suite bureautique open source LibreOffice 3.3 est dès aujourd’hui disponible. Un ajout de poids à la logi-thèque de ce projet. Rien de bien étonnant à priori, car la plupart des grands logiciels libres ont leur version portable. Toutefois,

ce qui est inédit c’est la rapidité avec laquelle cette mouture a été mise au point (LibreOffice 3.3 a en effet été lancé mardi dernier).Florian Effenberger, membre du comité de pilotage de la Document Foundation, explique que les responsables du projet LibreOffice ont travaillé main dans la main avec PortableApps.com afin de s’assurer

que la version portable de LibreOffice 3.3 soit disponible dès la sortie officielle du produit. Une idée toute simple qui permet de proposer un nouveau mode de distribu-tion pour LibreOffice, mais aussi un moyen de l’essayer sans modifier quoi que ce soit sur votre PC.

In Silicon.fr

LIbreoFFICe déCLIné en versIon porTabLe

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trucs&astucEs

Word 2007

reMpLaCer Un MoT par Un aUTre dans Un doCUMenT Vous avez fait une erreur sur un nom ou un mot dans la totalité de votre document et vous devez la corriger. Plutôt que de modifier les mots un par un, vous pouvez utiliser la fonction remplacer de Word. Elle vous permettra de remplacer automatiquement toutes les occurrences d’un mot par un autre dans tout votre document.1. Dans votre document, sélectionnez le mot que vous souhaitez remplacer.

2. Dans le ruban Office, cliquez sur la commande Remplacer de la rubrique Modification.

3. Dans le champ Remplacer par, saisissez le mot par lequel remplacer toutes les occurrences du mot que vous avez sélectionné.

4. Cliquez enfin sur le bouton Remplacer tout.

5. Cliquez sur OK. Notez que la manipulation est la même pour remplacer une phrase par une autre.

Windows Xp

vIder rapIdeMenT Le ConTenU d’Un dossIer Pour suivre des statistiques, vous utilisez par exemple tous les mois une arborescence particulière de dossiers pour stocker vos fichiers. Une fois vos fichiers archivés, vous souhaitez les effacer, tout en conservant votre arborescence de dossiers. Windows ne propose pas une telle option et vous devez faire le ménage manuellement ou bien recréer tous les dossiers un par un. Sauf si vous suivez cette astuce qui vous permet d’ajouter une commande Vider le contenu à vos dossiers.1. Cliquez sur le bouton Démarrer puis sur Exécuter.2. Saisissez la commande regedit et pressez la touche Entrée.

3. Déroulez la clé HKEY_CLASSES_ROOT, Directory, Shell.4. Cliquez avec le bouton droit de la souris sur la clé Shell et cliquez sur Nouveau puis sur Clé.5. Nommez la nouvelle clé Vider le contenu du dossier.

6. Cliquez sur cette clé avec le bouton droit de la souris et cliquez sur Nouveau puis sur Clé.7. Nommez la clé Command.

8. Dans le panneau droit de la fenêtre, double cliquez sur la valeur (par défaut).9. Saisissez alors la commande cmd /c «cd /d %1 && del /s /f /q *.* dans le champ Données de la valeur et cliquez sur Ok.10. Fermez l’éditeur du Registre.11. Désormais, lorsque vous cliquez avec le bouton droit de la souris sur un dossier, une nouvelle commande Vider le contenu du dossier est disponible. Cliquez dessus pour effacer tous les fichiers du dossier. Les sous-dossiers sont conservés.

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trucs&astucEs

Windows vista

UTILIser Le Langage naTUreL poUr ses reCherChes Avec Vista, vous pouvez lancer vos recherches de fichiers et de dossiers en utilisant des phrases comme par exemple fichiers modifiés hier, fichiers créés depuis le mois dernier, … Bref, une manière plus naturelle d’effectuer des recherches que vous pouvez facilement activer.1. Cliquez sur le bouton Démarrer puis sur Ordinateur.

2. Cliquez sur le bouton Organiser puis sur Options des dossiers et de recherche.3. Ouvrez l’onglet Rechercher.

4. Dans la zone Comment rechercher, cochez la case Utiliser la recherche en langage naturel.

5. Cliquez sur le bouton OK.6. Désormais, vous pouvez saisir vos requêtes de manière plus naturelle.

Linux ubuntu

sUpprIMer déFInITIveMenT Un FIChIer sensIbLe Lorsque vous supprimez un fichier, les données ne sont pas détruites de votre disque dur. Elles peuvent facilement être récupérées avec les outils adéquats. Pour supprimer des données sensibles vous pouvez utiliser la commande Shred d’Ubuntu qui va vous permettre d’écrire des données aléatoires plusieurs fois sur les fichiers supprimés pour être sûr qu’ils ne pourront jamais être restaurés. Pour l’utiliser facilement, vous pouvez l’ajouter au menu qui apparaît après un clic droit sur un fichier.1. Ouvrez une fenêtre de Terminal en cliquant sur le menu Applications, sur Accessoires puis sur Terminal.

2. Saisissez la commande sudo apt-get install nautilus-actions. Validez par Entrée. Saisissez votre mot de passe et validez.

3. Une fois le paquet installé, fermez la fenêtre Terminal.4. Cliquez sur le menu Système, sur Préférences puis sur Configuration des actions de Nautilus.5. Cliquez sur le bouton Ajouter.6. Saisissez la commande Supprimer définitivement dans le champ Libéllé.7. Saisissez ensuite gtk-dialog-warning dans le champ Icône.8. Dans le champ Chemin, saisissez la commande shred.9. Dans le champ Paramètres, saisissez la commande -f -u -v -z %M.10. Ouvrez l’onglet Conditions.11. Sélectionnez l’option Les deux et cochez la case Apparaît si la sélection contient plusieurs fichiers ou dossiers.12. Cliquez enfin sur le bouton Valider puis sur Fermer.13. Ouvrez une fenêtre de Terminal et saisissez la commande nautilus -q. Validez puis saisissez la commande nautilus pour redémarrer le gestionnaire de fichiers.

14. Désormais, lorsque vous cliquez avec le bouton droit de la souris sur un fichier ou un dossier dans le navigateur de fichiers, vous pouvez utiliser la commande Supprimer définitivement du menu qui apparaît pour le supprimer en toute sécurité.

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commEntçamarchE

Une barrette de mémoire (RAM) défectueuse peut entraîner l’instabilité de votre système avec des plantages à répétition : écran bleu, ordinateur qui se bloque en cours d’utilisation, erreurs IRQ NoT LESS, pertes de données, etc.

C’est un composant très sensible de l’architecture de votre ordinateur, que vous devez absolument tester en cas de problème avec votre ordinateur. Avec Windows Vista, Microsoft a introduit toute

une panoplie d’outils de diagnostics de la mémoire. Ils vont vous permettre d’analyser précisément vos barrettes mémoire en leur faisant faire des opérations, des calculs et en les sollicitant fortement.

A la fin des tests, vous saurez ainsi si vos problèmes sont ou non causés par une barrette mémoire défectueuse. Dans ce cas, il vous faudra alors la changer !

Lancer les outils de diagnostics de la mémoire Si les outils de diagnostics de la mémoire ne fonctionnent pas sous Windows, vous pouvez les lancer depuis ce dernier. 1. Fermez tous les documents et logiciels que vous êtes en train d’utiliser. 2. Cliquez sur le bouton Démarrer.

3. Dans la zone de recherche, saisissez mémoire.

4. Cliquez sur le programme Outils diagnostics de la mémoire qui s’affiche en haut de la liste.

5. Cliquez sur la commande Redémarrer maintenant et rechercher les problèmes éventuels.

6. Votre ordinateur est alors redémarré puis votre mémoire analysée.

Activer les tests améliorés Par défaut, les outils de diagnostics effectuent une dizaine de tests. Vous pouvez améliorer l’analyse de votre mémoire en effectuant à la place une vingtaine de tests. L’opération est plus longue, mais plus pertinente. 1. Pressez la touche F1 pour accéder aux options.

2. A l’aide des flèches de votre clavier, sélectionnez l’option de test Etendu.

3. Appuyez sur la touche Tab pour passer au réglage du cache. Sélectionnez l’option Actif.

4. Pressez une nouvelle fois la touche Tab. Fixez le nombre de passes, c’est-à-dire le nombre de fois que les tests seront répétés, à 5.

5. Appuyez enfin sur la touche F10 pour appliquer vos réglages. 6. Patientez jusqu’à la fin de la vérification (cela peut durer une trentaine de minutes). Vous n’êtes pas obligé de rester devant votre PC, vous pourrez consulter les résultats plus tard. Votre ordinateur est ensuite automatiquement redémarré.

Analyser les résultats Au démarrage suivant de Windows Vista, les résultats du test sont normalement affichés sous la forme d’une petite bulle dans la barre de notifications. Si vous n’avez pas le temps de les voir où si la bulle ne s’affiche pas, vous pouvez les consulter dans l’observateur d’évènements de Windows. 1. Cliquez sur le bouton Démarrer puis sur Panneau de configuration.

2. Cliquez sur la rubrique Système et maintenance.

3. Cliquez sur Outils d’administration.

4. Double cliquez sur l’icône Observateur d’évènements.

5. Ouvrez le dossier Journaux Windows puis cliquez sur Système. 6. Déroulez la liste des évènements jusqu’à localiser un évènement dont la source est MemoryDiagnosticsResults ou son ID est 1201. Repérez-vous grâce à l’heure de la fin supposée des tests.

7. Double cliquez dessus. Le résultat des tests de votre mémoire est alors affiché. Ici, aucune erreur n’a été détectée. Si un de vos modules de mémoire est défectueux, vous devez alors le remplacer.

TesTer sa MéMoIre raM aveC WIndoWs vIsTa

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