inventaire forestier national · st. maurice-navacelles m o s é r a n e st.-guilhem-le-désert...

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE

INVENTAIRE FORESTIER NATIONAL

________

DÉPARTEMENT DE L'HÉRAULT

_______

RÉSULTATS DU TROISIÈME INVENTAIRE FORESTIER

(1996)

© IFN 1998

ISBN 2-11-090810-6

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TABLE DES MATIÈRES__________

1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU DÉPARTEMENT DE L'HÉRAULT 7

1.1. APERÇU HISTORIQUE 7

1.2. SITUATION 8

1.3. DÉMOGRAPHIE 8

1.4. ASPECTS ÉCONOMIQUES 91.4.1. Agriculture 91.4.2. Industrie 91.4.3. Bâtiment, génie civil et agricole 101.4.4. Secteur tertiaire 10

1.5. ASPECTS PHYSIQUES 101.5.1. Relief 101.5.2. Climat 111.5.3. Hydrographie 12

2. PRÉSENTATION DES FORÊTS DU DÉPARTEMENT 13

2.1. DÉFINITIONS 13

2.2. DONNÉES RELATIVES À L'ENSEMBLE DU DÉPARTEMENT 13

2.3. RÉGIONS FORESTIÈRES 162.3.1. Montagne noire 16

2.3.1.1. Situation - Relief 162.3.1.2. Géologie - Pédologie 162.3.1.3. Climat 182.3.1.4. Paysage et végétation forestière 18

2.3.2. Monts Sommail, Espinouse et bordure Lacaune 202.3.2.1. Situation - relief 202.3.2.2. Géologie - Pédologie 202.3.2.3. Climat 222.3.2.4. Paysage et végétation forestière 22

2.3.3. Avant-monts et Lodévois 232.3.3.1. Situation - Relief 232.3.3.2. Géologie - Pédologie 242.3.3.3. Climat 262.3.3.4. Paysage et végétation forestière 27

2.3.4. Causses 292.3.4.1. Situation - Relief 292.3.4.2. Géologie - Pédologie 292.3.4.3. Climat 312.3.4.4. Paysage et végétation forestière 31

2.3.5. Plaine viticole et vallée de l'Hérault 332.3.5.1. Situation - Relief 332.3.5.2. Géologie - Pédologie 332.3.5.3. Climat 352.3.5.4. Paysage et végétation forestière 36

2.3.6. Garrigues 372.3.6.1. Situation - Relief 372.3.6.2. Géologie - Pédologie 382.3.6.3. Climat 392.3.6.4. Paysage et végétation forestière 40

2.4. TYPES DE FORMATION VÉGÉTALE 422.4.1. Définition 422.4.2. Types détaillés et types regroupés 422.4.3. Types détaillés de formation végétale définis dans le département 43

2.4.3.1. Types de peuplement forestier 432.4.3.2. Types de lande 462.4.3.3. Types pastoraux 46

2.4.4. Cartes des types de formation végétale (publi ées séparément) 472.4.5. Types regroupés de formation végétale définis dans le département 47

4

2.4.6. Résultats concernant les terrains d'usage for mation boisée de production 532.4.6.1. Futaie de hêtre 532.4.6.2. Futaie de pin noir 552.4.6.3. Futaie d’autres pins 572.4.6.4. Futaie de conifères indifférenciés 592.4.6.5. Futaie mixte 612.4.6.6. Mélange de futaie de conifères et taillis 632.4.6.7. Taillis de chêne vert 652.4.6.8. Taillis de feuillus indifférenciés 672.4.6.9. Boisement morcelé de châtaignier 692.4.6.10. Autre boisement morcelé 712.4.6.11. Boisement lâche 732.4.6.12. Garrigues ou maquis 75

2.4.7. Résultats concernant les terrains d'usage lan de 762.4.7.1. Types regroupés de lande 762.4.7.2. Autres classifications des landes et friches 76

2.4.8. Résultats concernant les terrains d'usage agr icole 78

2.5. ESSENCES 792.5.1. Généralités 792.5.2. Répartition par région forestière 792.5.3. Répartition par type de peuplement forestier et structure 79

2.5.3.1. Généralités 792.5.3.2. Chêne pubescent 812.5.3.3. Hêtre 812.5.3.4. Châtaignier 822.5.3.5. Pin noir 822.5.3.6. Épicéa commun 832.5.3.7. Douglas 83

2.5.4. Répartition par classe d’âge 832.5.4.1. Généralités 832.5.4.2. Chêne pubescent en futaie régulière 842.5.4.3. Hêtre en futaie régulière 852.5.4.4. Pin noir en futaie régulière 852.5.4.5. Épicéa commun en futaie régulière 862.5.4.6. Douglas en futaie régulière 862.5.4.7. Taillis 87

2.6. RÉCOLTE 882.6.1. Estimations globales 882.6.2. Répartitions diverses 89

3. ASPECTS DE L'ÉCONOMIE FORESTIÈRE 91

3.1. EXPLOITATION FORESTIÈRE 91

3.2. SCIERIES 91

4. PRINCIPAUX RÉSULTATS DU TROISIÈME INVENTAIRE 94

4.1. PRÉSENTATION DES RÉSULTATS 94

4.2. CALENDRIER 95

4.3. ÉCHANTILLONS UTILISÉS 95

4.4. PRÉCISION DES RÉSULTATS 95

4.5. TABLEAUX RELATIFS À L’ENSEMBLE DU TERRITOIRE 97

4.6. TABLEAUX RELATIFS AUX LANDES 100

4.7. TABLEAUX RELATIFS AUX FORMATIONS BOISÉES DE PRODUCTION 1044.7.1. Résultats par essence ou groupe d’essences 1044.7.2. Résultats par type de peuplement forestier 1224.7.3. Résultats par catégorie de dimension et condi tions d’exploitabilité des peuplements 133

5. COMPARAISON AVEC LES INVENTAIRES PRÉCÉDENTS 141

5.1. GÉNÉRALITÉS 141

5.2. OCCUPATION DU SOL 141

5

5.3. COMPARAISONS RELATIVES AUX FORMATIONS BOISÉES 1445.3.1. Surfaces boisées 1445.3.2. Régime juridique de la propriété 1455.3.3. Structure élémentaire 1465.3.4. Types de peuplement forestier 1465.3.5. Surfaces occupées par les essences 1475.3.6. Volume 1495.3.7. Production 1505.3.8. Comparaison d'inventaires pour l'épicéa commu n 152

6. ANNEXES 154

6.1. DOCUMENTS CONSULTÉS 154

6.2. LEXIQUE DES TERMES UTILISÉS 155

6.3. PRÉCAUTIONS À OBSERVER DANS L'UTILISATION DES RÉSULTATS 159

6.4. LISTE DES ESSENCES FORESTIÈRES 162

6.5. EXEMPLES D'UTILISATION DE RÉSULTATS DE L'INVENTAIRE 1646.5.1. Courbes hauteur-âge 1646.5.2. Tarifs de cubage 1666.5.3. Épaisseur d’écorce 167

Les mots et expressions soulignés sont définis au § 6.2, "LEXIQUE DES TERMES UTILISÉS".

ERRATUM

Les travaux de terrains du deuxième inventaire forestier du département de l'Hérault se sontdéroulés en 1983 et 1984. Cette deuxième année est celle qui est mentionnée comme année

d'exécution dans la brochure de publication des résultats.

Après un nouvel examen des conditions de cette exécution il a été décidé de retenir 1983comme année de référence de ce deuxième inventaire. C'est ce qui est fait dans la présente

brochure

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RÉGIONS FORESTIÈRES DU DÉPARTEMENT DE L'HÉRAULT

Roujan

Lunel

Mauguio

La Grande Motte

La Grande Motte

Vidourle

GARD

Castries

Vérargues

Claret

Sommières

La Grande Motte

MONTPELLIER

Lez

Les Matelles

Cambous

St. Martinde Londres

PicSt. Loup

La Grande Motte

MER MÉDITERRANÉE

MontagnacPèzenas

Marseillan-Plage

Béziers

Frontignan

Roujan

Mosson

Le Pouget

Canet

Mèze

VisVirenque

Ganges

Moulès-et- Baucels

Le Caylar

Causse du Larzac

BuègesSt. Maurice-Navacelles

Mon

tagn

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la S

éran

ne

St.-Guilhem-le-Désert

Mont St. Baudille

Gignac

Hér

ault

Aniane

Lodève

Sète

R

Murviel-lès-Béziers

St. Genièsde Fontedit

Servian St.Thibéry

Florensac

Agde

Lergue

Salagou

Octon

Brenas

Clermont-l'Hérault

Poujols

Thongue

Le cap d'Agde

Ensérune

Hér

ault

Faugères

Cabrières

Roquebrun

OrbSt. Chinian

Capestang

Cazouls-lès-Béziers

BédarieuxOrb

St.-Gervaiss/ Mare

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Lunas

Le Bousquet d'Orb

Castanet-le-haut

AVEYRON

Roqueredonde

L'Esc

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Beaufort

Aude

Olonzac

Siran

AUDE

OlarguesJaur

Agout

Prouilhe

Le Caroux

Sommet de l'Espinouse

St.-Pons-de-Thomières

Pardailhan

Villespassans

CesseMinerve

ThorèSalesse

La Salvetats/ Agout

TARN

Villeneuve-lès-Maguelone

20

Kilometres

0 10

4

6

5

2

2

3

6

1

5

RÉGIONS FORESTIÈRESDÉPARTEMENTALES

RÉGIONS FORESTIÈRES NATIONALESDE RATTACHEMENT

1 - Montagne noire 81.1 - Montagne noire2 - Monts Sommail, Espinouse et bordure

Lacaune81.2 - Monts de Lacaune, Sommail, Espinouse

3 - Avant-monts et Lodévois 34.3 - Avant-monts du Languedoc4 - Causses 12.4 - Grands Causses5 - Plaine viticole et vallée de l'Hérault 34.5 - Plaine viticole de l'Aude et de l'Hérault6 - Garrigues 30.3 - Garrigues

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1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU DÉPARTEMENT DE L'HÉRAULT

1.1. APERÇU HISTORIQUE

Le département de l'Hérault est formé d'une partie de l'ancienne province du Languedoc.

Le site préhistorique de Cambous a livré des vestiges de la civilisation mégalithique de Fontbouisse (2300-1800avant Jésus-Christ) qui a succédé à la culture néolithique cardiale (vers 6000 avant Jésus-Christ) et à celle deChassey 2 500 ans plus tard. Les Celtes se mêlent progressivement entre le huitième et le quatrième siècles auxpopulations ibères déjà présentes dont on a trouvé des vestiges à Ensérune, marqués par l'influence des Grecsqui fondent Agde en 560 et introduisent la culture de l'olivier.

La conquête romaine, partielle avant 121, n'est achevée qu'au premier siècle. En 27 avant Jésus-Christ le Bas-Languedoc est incorporé à la Gaule Narbonnaise. Les Romains développent les villes de Béziers et de Lodève.Ils introduisent la vigne.

Après les invasions des cinquième et sixième siècles, le territoire de l'Hérault fait partie du royaume des Wisi-goths avant d'être conquis, comme le reste de la Septimanie, en 737 par les Francs qui mettent fin un peu plustard aux attaques des Sarrasins. Au partage de l'empire de Charlemagne la Septimanie est attribuée à Charles lechauve. Le neuvième siècle voit également les attaques des Arabes et des Hongrois.

Le morcellement féodal ultérieur fait apparaître le margraviat de Gothie dans l'ancienne Septimanie. Montpellierest fondée au dixième siècle. Les comtes de Toulouse règnent sur tout le territoire jusqu'en 1204. Montpellier, oùse crée déjà l'enseignement de la médecine, passe alors dans le royaume d'Aragon. La guerre des Albigeois,déclenchée en 1208, voit en 1209 le pillage de Béziers et le massacre de ses habitants. Le traité de Meaux qui luimet fin en 1229 rattache le Languedoc à la France. Montpellier elle-même est vendue au roi de France en 1349.Le commerce y est florissant au quinzième siècle, jusqu'au rattachement de la Provence à la France.

La Réforme s'installe rapidement et les guerres qui commencent en 1559 ravagent le pays. Montpellier, Gignac etClermont-l'Hérault font partie des places de sûreté accordées aux Protestants par l'édit de Nantes de 1598. En1622 Montpellier est prise par les troupes de Louis XIII.

En 1593 a été fondé par la faculté de médecine le jardin des plantes.

Le port de Sète est créé en 1666. Les premiers travaux sont terminés par Pierre-Paul Riquet, l'ingénieur du canaldu Midi, natif de Béziers.

Faite capitale du Bas-Languedoc par Louis XIV, Montpellier connaît la prospérité et reçoit de nombreux embellis-sements.

Lodève, où la fabrication des draps de laine a commencé au treizième siècle, est la ville natale du ministre deLouis XV, le cardinal de Fleury, qui lui accorde le monopole de la fourniture des armées.

Au dix-neuvième siècle, alors que Montpellier subit un certain déclin et reste pratiquement à l'écart de la révolu-tion industrielle, l'agriculture se tourne presque entièrement vers la vigne. Les difficultés éprouvées par les viti-culteurs conduisent à la révolte de 1907 dite "Mouvement des Gueux" au cours de laquelle un régiment se mutineplutôt que de participer à la répression. Le vignoble héraultais, mal considéré il y a encore peu d'années, produitaujourd'hui des vins réputés.

L'industrie connaît des difficultés. La tradition minière qui se poursuivait dans l'exploitation de l'uranium aux envi-rons de Lodève est sur le déclin. Le raffinage du pétrole a disparu de Frontignan. Montpellier est avant tout un

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centre administratif et universitaire, surtout dans les domaines de la médecine et de l'agriculture des régionschaudes.

Dans le cadre du plan d'aménagement du littoral Languedoc-Roussillon sont créées en 1967 la station de laGrande-Motte, dont le port peut accueillir 1 250 bateaux, et en 1970 celle du Cap d'Agde (1 750 bateaux).

Le parc naturel régional du Haut-Languedoc est fondé en 1972 et celui des Grands Causses en 1996.

1.2. SITUATION

Faisant partie de la région Languedoc-Roussillon, le département de l'Hérault a une superficie de 622 913 ha (1)

qui le place au trente-huitième rang des départements français. Il comprend 343 communes, 49 cantons, 3 arron-dissements.

Il s'étend entre les parallèles 43°10' et 44° nord, et les méridiens 2°30' et 4°15' est. Il confine au nord-est et à l'estau Gard, au sud-ouest à l'Aude, à l'ouest au Tarn et au nord-ouest à l'Aveyron. Il est bordé au sud-est par laMéditerranée.

Présentant la forme générale d'une ellipse dont le grand axe serait orienté du sud-ouest au nord-est, il s'étend surenviron 90 km du nord au sud et 135 km d'est en ouest.

1.3. DÉMOGRAPHIE

Le département de l'Hérault comptait 794 603 habitants en 1990, soit une densité de 130 habitants au kilomètrecarré.

La population est concentrée principalement dans la bande de plaine en bordure du littoral. La population ur-baine représente 81% de la population totale. Les agglomérations de Montpellier, Béziers et Sète, avec respecti-vement 248 000, 76 000 et 64 000 habitants, comprennent à elles seules près de la moitié de la population totale,et même plus si l'on inclut dans l'agglomération de Montpellier diverses communes qui n'en font pas partie ausens de l'INSEE, comme celle de Lattes. La densité de population des communes rurales n'est que de 34 habi-tants au kilomètre carré et elle s'abaisse à 4 sur le plateau du Larzac, le minimum étant de 1 habitant au kilomètrecarré.

La population a subi des évolutions diverses depuis 1801. Le tableau suivant donne quelques chiffres dispo-nibles :

Année 1801 1851 1901 1911 1931 1946 1962 1975 1982 1990

Population 275 000 389 000 489 000 480 000 514 800 461 100 517 000 648 202 706 499 794 603

La population a connu une augmentation continue de 1801 à 1901, puis une phase de diminution avant la pre-mière guerre mondiale, et à nouveau une augmentation après le conflit. Une nouvelle baisse s'est produite de1931 à 1946 et depuis lors la population ne cesse d'augmenter. Les résultats des quatre derniers recensementsmontrent que cette augmentation concerne tous les arrondissements et la plupart des cantons, mais la partie laplus montagneuse du département continue à voir sa population diminuer. Les sous-préfectures de Béziers etLodève perdent des habitants.

(1) La valeur utilisée pour le troisième inventaire forestier du département est celle de la base de données cartographiques

(BD-Carto) de l'Institut géographique national (IGN). Elle diffère légèrement de celle retenue pour les deux premiers inven-taires (622 650 ha) qui était celle fixée par le Service central d'études et enquêtes statistiques du Ministère de l'agricultureet par l'IGN, ainsi que de celle donnée par l'INSEE avec les résultats du recensement de 1990 (610 101 ha).

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1.4. ASPECTS ÉCONOMIQUES

1.4.1. Agriculture

La surface agricole utilisée en 1995 est de 198 850 ha se répartissant comme suit :

− terres arables 48 270 ha dont• céréales 15 970 ha (dont blé dur 12 580 ha)• oléagineux 2 300 ha

− pommes de terre, légumes frais et secs 3 640 ha− prairies temporaires 4 990 ha− jachères 19 710 ha− cultures fruitières 4 560 ha dont

• pommiers 1 330 ha

− vignes 105 370 ha dont• raisin de table 1 370 ha• appellation d'origine contrôlée et VDQS 12 800 ha

− surfaces toujours en herbe 40 500 ha− divers 150 ha

Le territoire agricole non cultivé couvrait 189 860 ha.

Les effectifs animaux sont les suivants en fin d'année 1995 :

− bovins 4 700− porcins 6 200− caprins 5 200− ovins 52 700− équidés 3 200

La production de lait de brebis s'est élevée en 1995 à 31 400 hl, presque entièrement livrée à l'industrie. Unepartie de l'Hérault est dans la zone du roquefort.

Parmi les productions végétales on citera les melons (24 030 t), les tomates (33 552 t) et les pommes (48 590 t)qui mettent le département au deuxième rang de la région.

La production de vin, avec 6 730 000 hl est la plus forte de la région.

En 1995 on comptait 15 800 exploitations agricoles.

Au 1er janvier 1995 le secteur agricole avait un poids relatif de 4,5% dans l'activité économique, à raison dunombre des emplois.

1.4.2. Industrie

L'activité industrielle s'exerçait en 1995 dans 4 447 établissements, non compris ceux dont l'activité est la cons-truction.

Une usine IBM est implantée à Montpellier. Les industries agricoles et alimentaires tiennent une place importantedans le département.

Au 1er janvier 1995 le secteur industriel avait un poids relatif de 9,2% dans l'activité économique.

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1.4.3. Bâtiment, génie civil et agricole

6 225 établissements, surtout artisanaux, exercent leur activité dans ce secteur. Il a un poids relatif de 7,1% dansl'activité économique.

1.4.4. Secteur tertiaire

Le secteur tertiaire est représenté surtout par le commerce et les services. Le département connaît une activitétouristique importante, grâce au littoral (stations nouvelles de la Grande-Motte et du Cap d'Agde, et traditionnellesde Palavas, de Valras-Plage) et aux possibilités qu'offrent ses rivières et ses montagnes. Des cures thermales sepratiquent à Balaruc-les-Bains et à Lamalou-les-Bains. L'activité culturelle est intense, avec deux opéras à Mont-pellier et de nombreux festivals.

2 048 000 nuitées ont été enregistrées en 1995 dans les hôtels homologués et 6 051 000 dans les campings, cequi met l'Hérault au premier rang de la région.

Ce secteur a un poids relatif de 79,2% dans l'activité économique.

1.5. ASPECTS PHYSIQUES

1.5.1. Relief

Le département de l'Hérault peut être divisé en cinq grands ensembles qui se succèdent approximativement dunord-ouest au sud-est.

Montagne Noire, Sommail-Espinouse

Une bordure montagneuse s'étend, du sud-ouest au nord-est, de la Montagne Noire à la haute vallée de l'Orb etculmine à 1 124 m au sommet de l'Espinouse.

Les vallées tectoniques du Thoré et du Jaur séparent les reliefs du Sommail-Espinouse, au nord, de la Montagnenoire, au sud. Celle-ci, dont seule l'extrémité orientale appartient au département de l'Hérault, descend en penterelativement douce vers les coteaux du Minervois au sud, tandis que son flanc nord est beaucoup plus abrupt.

Vestige de la pénéplaine post-hercynienne, le massif du Sommail se présente comme un vaste plateau granito-gneissique faiblement ondulé dont les altitudes varient de 600 à 1 000 m. Sa bordure nord se relève vers lesMonts de Lacaune, tandis que sa bordure sud forme les Monts de l'Espinouse. C'est dans cette région (nord deSaint-Pons-de-Thomières, montagne du Caroux) que l'on peut observer les plus fortes dénivellations topogra-phiques (1 000 m) sur de très courtes distances.

Issues de l'orogenèse hercynienne, ces régions montrent aujourd'hui un large développement de roches méta-morphiques (gneiss et micaschistes) et de granites. Des roches sédimentaires plus ou moins carbonatées, maistoujours d'âge primaire, affleurent également dans les secteurs d'Avène et de Marcou.

Les Causses

Ils succèdent vers l'est à la bordure montagneuse, sous forme d'un ensemble de plateaux et de croupes à latopographie tabulaire et au relief karstique. Le plus important est le causse du Larzac dont l'altitude moyenne de800 m et l'ambiance climatique font qu'il se rattache au domaine montagnard. On peut adjoindre à cet ensemblela montagne de la Séranne.

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Les Avant-monts

Cette dénomination regroupe un ensemble de reliefs et de dépressions qui, des coteaux du Minervois au bassinde Lodève (de la vallée de l'Aude à celle de l'Hérault), forment une sorte de piémont entre la plaine languedo-cienne et la montagne.

Plusieurs unités topographiques et géologiques peuvent y être distinguées. Ce sont, du sud-ouest au nord-est :

− le Minervois , piémont sud de la Montagne Noire où affleurent les terrains primaires vers lenord et les formations molassiques éocènes au sud ;

− les monts de Pardailhan , qui s'étendent jusqu'à la moyenne vallée de l'Orb et que limitentau nord et au sud les failles du Jaur et de Saint-Chinian ; ces reliefs parfois vigoureux n'at-teignent guère que 800 m d'altitude et montrent un large développement de terrains pri-maires, schistes, conglomérats grès et calcaires ;

− les monts de Faugères , qui prolongent vers l'est les monts de Pardailhan, jusqu'aux portesde Clermont-l'Hérault ; les altitudes y décroissent progressivement tandis que les formationsprimaires toujours largement prépondérantes présentent des faciès plus calcaires (calcairede Faugères) dans un complexe de schistes, grès ou dolomie ;

− le bassin permien du Lodévois , entre le fossé de Bédarieux et les monts de Faugères ausud et le causse du Larzac au nord ; pélites et argilites rouges, grès et conglomérats, ar-giles bariolées d'âge permien ou triasique forment l'essentiel de ce bassin, coupé par lacoulée basaltique de l'Escandorgue qui repose sur les marno-calcaires dolomitiques du Liaset qui culmine ici vers 700 m d'altitude.

Les Garrigues du Montpelliérais

C'est un ensemble de bas plateaux et de dépressions situés à l'est de la vallée de l'Hérault et qui se prolongentdans le département du Gard voisin, dominé au nord par les hauteurs de la Séranne. Différents petits caussesétagés en altitude, pour la plupart du jurassique supérieur, alternent avec quelques chaînons calcaires ou avecdes bassins occupés par des terrains plus tendres dont l'âge va du Crétacé au Miocène (argiles, limons, grès...)

Vers le nord-est prédominent, comme dans les garrigues nîmoises, les calcaires et marno-calcaires du Crétacéinférieur formant de petits coteaux entre lesquels sont également conservées des formations tertiaires.

La Plaine languedocienne

La plaine biterroise et la basse vallée de l'Hérault, très cultivées, montrent une large extension des terrains mio-cènes, pliocènes et quaternaires (marnes sableuses, cailloutis pliocènes, alluvions récentes) ainsi que des épan-chements basaltiques (Agde, Saint-Thibéry) prolongeant sporadiquement la coulée de l'Escandorgue jusqu'à lamer.

La côte est bordée par un cordon littoral sableux en arrière duquel se sont constitués des étangs salés ou sau-mâtres.

1.5.2. Climat

Le département de l'Hérault est largement ouvert aux influences méditerranéennes. Les flux continentaux em-pruntant l'axe rhodanien, comme les flux océaniques traversant la vallée de l'Aude ou les reliefs du Haut-Langue-doc, jouent également ici un rôle très important.

Trois étages climatiques, calqués sur l'hypsométrie générale du département, peuvent être distingués :

− un étage typiquement méditerranéen, chaud et peu pluvieux en moyenne ;

− un étage méditerranéen supérieur, région des coteaux et des versants sud de l'arrière-paysmontagneux, toujours chaud l'été mais plus frais l'hiver et plus humide en automne et auprintemps ;

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− un étage montagnard encore soumis aux influences méditerranéennes mais conjuguéesaux influences atlantiques et continentales ; les températures y sont plus basses et la plu-viosité beaucoup plus élevée.

À l'aridité estivale, à la faible fréquence des pluies (moins de 100 jours par an) et à leur brutalité, à la douceurhivernale qui caractérisent ces climats, il faut ajouter la très grande variabilité de ces éléments d'une année surl'autre. Les coefficients de variation des précipitations pour une même saison dépassent 60% sur une période de30 ans.

Les saisons sont également tranchées. En hiver l'anticyclone continental refroidit le Languedoc comme la Pro-vence et le mistral apporte des coups de froid parfois brutaux. En hiver et au printemps les dépressions atlan-tiques pénètrent jusqu'en Méditerranée, le "marin" s'installe, apportant le premier maximum de pluviosité. En été,avec le retour de l'anticyclone des Açores, sévit au contraire la sécheresse. C'est l'automne qui est la saison laplus arrosée. Les dépressions atlantiques du nord, parfois renforcées par de l'air tiède venant de Méditerranée,font directement sentir leur influence et les précipitations peuvent être d'une rare violence.

1.5.3. Hydrographie

À l'exception de l'Agout qui coule vers l'Atlantique, l'ensemble du réseau hydrographique est orienté vers la Mé-diterranée. Deux fleuves principaux drainent le département, l'Hérault venu du Mont Aigoual et grossi de laLergue, pour la plus grande partie de la moitié orientale, l'Orb et son affluent le Jaur pour la partie occidentale.

La rapidité des pentes et l'irrégularité des précipitations provoquent des crues violentes et parfois désastreuses.

De nombreux ouvrages hydrauliques ont été construits, principalement pour l'irrigation. On peut citer le canal deGignac, construit à la fin du siècle dernier, grâce auquel sont irrigués par gravité 2 700 ha de la vallée de l'Hé-rault, et le barrage établi sur le Salagou, à proximité de Clermont-l'Hérault.

***

13

2. PRÉSENTATION DES FORÊTS DU DÉPARTEMENT

2.1. DÉFINITIONS

L'Inventaire forestier national appelle "usage" l'utilisation générale des sols suivant les catégories ci-après :

− formation boisée de production ;− autre formation boisée ;− lande ;− peupleraie cultivée de production ;− terrain agricole ;− terrain improductif du point de vue agricole ou forestier ;− eau.

L'usage est déterminé par observation sur photographies aériennes de placettes circulaires telles que leur rayonsoit de 25 m au sol (échantillon dit de première phase).

Les formations boisées, au sens de l'Inventaire forestier national, sont des formations végétales, principalementconstituées par les arbres et les arbustes, répondant à des conditions qui définissent l'état boisé ou usage boisé :

− arbres et arbustes doivent appartenir à des essences forestières figurant dans une liste li-mitative (donnée en annexe, § 6.4) ;

− arbres et arbustes doivent posséder une forme forestière impliquant une tige individualisée,relativement droite, ramifiée seulement au-dessus d'une certain niveau (environ 1,5 m), saufsi le cas contraire est le résultat d'un traitement appliqué en vue d'une productiondéterminée (arbres têtards) ou d'une déformation naturelle (vent ou neige) n'empêchant pasl'utilisation normale des arbres ;

− le couvert apparent des arbres forestiers recensables doit être d'au moins 10% de la sur-face du sol, ou, dans le cas de jeunes arbres forestiers non recensables (voir annexe,§ 6.2), la densité doit être d'au moins 500 brins d'avenir à l'hectare, bien répartis ; elle peutêtre abaissée à 300 plants à l'hectare en cas de grands plants à grand écartement ;

− le peuplement doit avoir une surface minimale de 5 ares avec une largeur en cime de plusde 15 m.

2.2. DONNÉES RELATIVES À L'ENSEMBLE DU DÉPARTEMENT

Avec une superficie boisée de 203 202 ha le département de l'Hérault a un taux de boisement de 32,5%,supérieur au taux moyen national (25,4%) et en augmentation sur celui trouvé au deuxième inventaire en 1983(26,1%).

Pour l'ensemble de la région Languedoc-Roussillon le taux moyen de boisement ressort actuellement à 35,1%.

14

Aude 28,4% (1989-1990)Gard 37,0% (1993)Hérault 32,6% (1996)Lozère 44,9% (1992)Pyrénées-Orientales 34,1% (1991)

Les formations boisées de production couvrent dans l'Hérault 191 043 ha (94,0% du total des formations boisées)et les autres formations boisées (forêt inexploitable et forêt à usage essentiellement récréatif) 12 159 ha (6,0% dutotal des formations boisées).

Les terrains soumis au régime forestier couvrent 50 450 ha dont 38 738 ha (76,8%) sont boisés. Les terrainsdomaniaux représentent 60,4% des terrains soumis et les terrains boisés domaniaux représentent 62,2% desterrains soumis boisés.

Tableaux du chapitre 4 à consulter : 1 et 2

Répartition par essence principale des surfaces de formations boisées de production

Essence(s) Surface (ha) Taux (%)

Chêne pédonculé, rouvre, pubescent 36 084 18,9Chêne vert 77 370 40,6Hêtre 8 031 4,2Châtaignier 13 998 7,3Frêne 2 738 1,4Arbousier 2 077 1,1Autres feuillus 2 723 1,4

Total feuillus 143 021 74,9

Pin sylvestre 1 904 1,0Pin laricio 4 379 2,3Pin noir d'Autriche 6 752 3,5Pin pignon 2 091 1,1Pin d'Alep 16 018 8,4Sapin pectiné 1 836 1,0Épicéa commun 5 222 2,7Douglas 3 682 1,9Cèdre de l'Atlas 2 341 1,2Autres conifères 3 576 1,9

Total conifères 47 801 25,0

Total boisé 190 822 99,9

Temporairement non boisé 221 0,1

Total général 191 043 100,0

On constate que la forêt inventoriée est composée d'une très forte majorité de feuillus. Ce tableau fait égalementressortir l'importance des chênes à feuilles caduques (il s'agit surtout chêne pubescent), du chêne vert et du pind'Alep.

Tableaux du chapitre 4 à consulter : 7

Les volumes sur pied et accroissements par essence pour l'ensemble du département sont donnés dans lestableaux 5 et 6 du chapitre 4. Ce sont des volumes bois fort sur écorce.

15

Répartition par structure des surfaces de formation s boisées de production

Structure Surface (ha) Taux (%)

Futaie régulière 49 437 25,9Futaie irrégulière 4 134 2,2Mélange futaie-taillis 15 929 8,3Taillis 121 322 63,5

Total boisé et inventorié 190 822 99,9

Temporairement non boisé 221 0,1


Tableau du chapitre 4 à consulter : 9

Les résultats globaux de surfaces volumes et production donnés dans le tableau ci-après le sont pour faciliter lacomparaison avec les tableaux analogues donnés aux §§ 2.4.6.1 à 2.4.6.12 par type de peuplement forestier.

Résultats généraux en surface, volume et production

Forêts Forêts Forêts Toutes propriétés

Résultats

soumises privéesEstimation 1/2 intervalle de

confiance à 68%

Surface boisée deproduction (ha) 35 246 155 797 191 043 1,7%

Surface boiséede productiontemporairement vide (ha)

107 114 221

Volume total sur pied (m³) 3 597 300 7 810 800 11 408 100 3,5%

Volume à l'hectare sur pied(m³) 102,1 50,1 59,7 3,0%

Fraction du volume en- feuillus de futaie 18,8 23,4 22,0- feuillus de taillis 19,8 49,4 40,1- conifères 61,4 27,2 37,9

Production totale(m³/an) 201 050 430 250 631 300 3,8%

Production à l'hectare(m³/an) 5,70 2,76 3,30 3,4%

Nombre de placettesinventoriées

353 1 002 1 355

Le total de la surface boisée de production comprend celle qui est temporairement non boisée. C'est à elle que serapportent les résultats à l'hectare, contrairement à ce qui est fait dans le tableau 13.1 du chapitre 4. Le nombredes placettes comprend celles qui étaient, lors de l'inventaire, temporairement non boisées.

Tableaux du chapitre 4 à consulter : 5 et 6, 13.0, 13.1, 13.2

16

2.3. RÉGIONS FORESTIÈRES

2.3.1. Montagne noire

2.3.1.1. Situation - Relief

La région de la Montagne Noire est située à l'extrémité occidentale du département de l'Hérault, en limite avecceux du Tarn et de l'Aude. Elle est limitée au nord par le sillon du Thoré et du Jaur et au sud par les coteaux duMinervois.

Elle est formée principalement de hautes croupes aux sommets plats ou très arrondis dont les altitudes varient de500 à 900 m. Le point culminant està 1 012 m en limite avec ledépartement de l'Aude. Ces témoinsd'anciennes surfaces d'érosionfaillées et soulevées sont aujourd'huiprofondément entaillés, parfois engorges, par un réseauhydrographique dense s'écoulantpresque partout vers le sud.

Seule une petite partie du massif dit"Montagne Noire", qui forme unerégion forestière nationale, se situedans le département de l'Hérault. La plus grande partie se trouve dans le département du Tarn et le reste danscelui de l'Aude. C'est ainsi la plus petite région du département de l'Hérault où sa surface est de 13 210 ha(1) .

Les graphiques qui illustrent ce paragraphe ont été réalisés, comme tous ceux qui figurent dans la présentationdes régions forestières, à partir des données écologiques recueillies lors de l'inventaire. Les résultats se rap-portent à la seule surface boisée de production .

Position topographique

0 20 40 60 80

Terrain plat

Haut

Versant

Bas

Fréquence relative à la surface boisée (%)

Classe d'altitude

0 20 40 60 80

0 - 100 m

300 - 500 m

500 - 700 m

700 - 900 m

900 - 1 100 m


2.3.1.2. Géologie - Pédologie

Le complexe schisto-gréseux de la Montagne Noire, comme les quelques affleurements de calcaires, grès ouquartzites primaires, porte des sols acides humifères du type brun forestier. Ces sols parfois érodés, surtout sousclimat méditerranéen, ont souvent un caractère superficiel.

(1) Les superficies des régions forestières indiquées dans les résultats du second inventaire (1983) sont légèrement différentes

de celles mentionnées ici. Cet écart est dû au fait que les superficies avaient été estimées par comptage de points, alorsqu'elles ont été mesurées par planimétrage de cartes au troisième inventaire ; de plus les valeurs de l'inventaire précédentont été arrondies pour la publication.

ÉTENDUE DE LA RÉGION FORESTIÈRE PAR DÉPARTEMENT

Surface (ha) Taux

detotale boisée boisement

Code Département : Date (%)

11.1 Aude 1989 30 460 19 089 62,734.1 Hérault* 1996 13 210 9 394 71,181.1 Tarn 1991 31 639 24 849 78,5

Ensemble de la région 75 308 53 331 70,8

* nombre de relevés écologiques : 101

17

Type de sol (regroupé)

0 20 40 60 80 100

sols jeunes

sols carbonatés

sols calciques

sols brunifiés

sols lessivés

sols podzolisés

sols fersiallitiques

sols hydromorphes


Texture du sol

0 10 20 30 40 50

sableuse

argilo-sableuse

limono-sableuse

limoneuse

argilo-limoneuse

limon/argile

argileuse


Type d'humus (regroupé)

0 10 20 30 40 50 60

dysmoder

moder

dysmull

mull

carbonaté

hydromorphe


18

Profondeur du sol et charge en cailloux

0 10 20 30 40 50 60

très caillouteux (> 80%)

caillouteux (60 - 70 %)

SINON .........

superficiel (< 15 cm)

peu profond (15 - 35 cm)

moyen. profond (35 - 65 cm)

profond (> 65 cm)


2.3.1.3. Climat

Le versant nord est plus arrosé et moins soumis aux influences méditerranéennes que le versant sud, mais cedernier reçoit cependant des pluies apportées par le vent "marin". Il subit également les bourrasques de latramontane qui s'est déchargée de son humidité sur le versant nord.

On ne dispose pas de séries récentes de données sur les précipitations ni sur la température dans la région elle-même. Le rapport entre les quantités d'eau qui tombe sur les deux versants nord et sud est indiqué par lesdonnées relatives à Siran, au sud, dans la plaine du Minervois, qui reçoit 587 mm par an, et celles relatives àSaint-Pons-de-Thomières, situé au pied du versant nord, qui reçoit 1 105 mm par an. Ces données, commecelles relatives aux autres régions, ont été fournies par MÉTÉO-FRANCE.

2.3.1.4. Paysage et végétation forestière

La région de la Montagne Noire a un taux de boisement de 71,1%, le plus élevé de tout le département.

Forêts et landes occupent l'essentiel de l'espace mais la physionomie de ces formations est très diverse. Danscette frange orientale de la Montagne Noire les conditions écologiques varient en effet très vite avec l'altitude.

Dans les parties basses les influences méditerranéennes sont prédominantes. C'est la zone du chêne pubescent,parfois mélangé de châtaignier, et du chêne vert. Ces essences forment des peuplements de taillis parfois mêléde futaie qui prennent çà et là sur les versants sud l'aspect clairiéré de garrigues.

Vers le haut des versants, ce sont au contraire les influences montagnardes qui l'emportent, marquées parl'apparition du hêtre, en futaie ou en taillis, et la présence du chêne rouvre.

Une caractéristique de la région est l'importance des futaies résineuses artificielles, la plupart plantées après ladeuxième guerre mondiale. Ces peuplements d'essences variées, dont le douglas, le pin laricio, le cèdre etl'épicéa commun sont les principales, font augmenter fortement la production forestière de cette région.

Les landes, encore importantes, continuent à se réduire par suite de l'extension des boisements : ce sont pour untiers des landes montagnardes, à tendance souvent xérophile (landes à genêt purgatif ou à callune), et pour deuxtiers des landes arbustives de type méditerranéen.

La répartition par essence ou groupe d'essences principales des surfaces effectivement boisées des formationsboisées de production est donnée dans le tableau ci-après.

19


Chêne pédonculé, rouvre, pubescent 3 089 33,7Chêne vert 1 068 11,7Autres feuillus 1 619 17,7


Pin laricio 748 8,2Douglas 901 9,9Autres conifères 1 716 18,8



La répartition par structure est la suivante :


Futaie régulière 3 871 42,4Futaie irrégulière 184 2,0Mélange futaie-taillis 1 475 16,1Taillis 3 611 39,5


Le tableau suivant reprend l'ensemble des formations boisées de la région :

Catégorie de formation boisée Surface (ha) Taux (%)

Production effectivement boisé 9 141 97,3Production temporairement non boisé

Total formation boisée de production 9 141 97,3

Autre formation boisée 253 2,7


Tableaux du chapitre 4 à consulter : 3, 7

20

2.3.2. Monts Sommail, Espinouse et bordure Lacaune

2.3.2.1. Situation - relief

La région dite Monts Sommail, Espinouse et bordure Lacaune forme une bande en deux tènements à la limitenord-ouest du département del'Hérault

Cette région est la plus élevée dudépartement avec des altitudesvariant de 700 à 1 100 m environ etun point culminant à 1 124 m ausommet de l'Espinouse. Latopographie d'ensemble estcependant celle d'un plateauvallonné, légèrement incliné versl'ouest, et qui, vers le sud et le sud-est, tombe brutalement sur le sillontectonique du Jaur et le bassin de Bédarieux, 800 à 1 000 m plus bas.

Cette région s'étend également sur les départements de l'Aveyron et du Tarn, où en est située la plus grandepartie. L'ensemble porte le nom de Monts de Lacaune, Sommail, Espinouse

Sa surface dans le département de l'Hérault est de 33 950 ha.


0 20 40 60 80

Terrain plat

Haut

Versant

Bas


Classe d'altitude

0 10 20 30 40 50 60

300 - 500 m

700 - 900 m

1100 - 1300 m



Les roches métamorphiques, gneiss et micaschistes, ainsi que quelques pointements granitiques (la Salvetat, leSoulié) forment la majeure partie de la région.

Vers l'est cependant ce sont les schistes, grès, calcaires ou calcaires dolomitiques primaires qui affleurent.

Sur roche-mère cristalline dominent les sols bruns acides, dont les caractéristiques dépendent du degréd'altération de la roche, de sa profondeur ou de la position topographique.


Surface (ha) Taux



12.8 Aveyron 1994 26 443 15 144 57,334.2 Hérault* 1996 33 950 20 932 61,781.2 Tarn 1991 106 002 57 248 54,0



21


0 10 20 30 40 50 60

sols jeunes

sols carbonatés

sols calciques

sols brunifiés

sols lessivés

sols podzolisés


sols hydromorphes


Texture du sol

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90

sableuse

argilo-sableuse

limono-sableuse

limoneuse

argilo-limoneuse

limon/argile

argileuse



0 10 20 30 40 50 60

dysmoder

moder

dysmull

mull

carbonaté

hydromorphe


22


0 10 20 30 40 50 60



SINON .........




profond (> 65 cm)


2.3.2.3. Climat

La région est soumise à la fois aux influences océaniques et méditerranéennes. Son altitude comme sa situationtopographique lui valent un climat rigoureux et très pluvieux. Les flux d'ouest, prépondérants, y déversent leurhumidité, comme le font aussi les vents du sud. Les influences méditerranéennes très atténuées (petitesécheresse estivale, violence des précipitations d'automne) ne sont sensibles que dans le massif du Caroux et larégion d'Avène.

Le nombre moyen de jours de pluie est le plus élevé du département et de l'ordre de 115 jours par an.

On dispose de séries récentes de données sur les précipitations pour une station.

Moyennes des précipitations annuelles de 1971 à 199 5

Poste météorologique Altitude Hiver Printemps Été Automn e Total(m) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm)

La Salvetat-sur-Agout 685 445 351 178 379 1 353


Le taux de boisement de la région est de 61,7%, presque le double de la moyenne du département.

Ce sont la forêt et la lande qui dominent le paysage mais l'agriculture et surtout les pâturages gardent unecertaine importance.

L'ambiance est presque uniformément montagnarde, les influences méditerranéennes ne se faisant sentir que defaçon marginale à la limite sud de la région.

La forêt naturelle est le domaine du hêtre, représenté par des peuplements de futaie ou de taillis, souvent vieilli.S'y associent le chêne rouvre, principal dans les boisements morcelés et important dans les taillis, etaccessoirement le chêne pubescent et le châtaignier dans les bas de versants sud.

Toutefois les conifères introduits artificiellement forment le trait marquant du paysage. Ils comprennent surtoutl'épicéa, ainsi que le sapin pectiné, le douglas, le pin noir et le pin laricio.

Les landes sont fréquentes. Elles sont de type montagnard (landes à fougère ou genêt à balai principalement,mais aussi landes à callune et landes à genêt purgatif en exposition sèche). Il y a de nombreuses tourbières.

23



Chêne pédonculé, rouvre, pubescent 2 536 12,6Hêtre 4 885 24,3Châtaignier 1 244 6,2Autres feuillus 461 2,2


Pin noir d'Autriche 1 076 5,3Sapin pectiné 1 707 8,5Épicéa commun 5 130 25,5Douglas 1 346 6,7Autres conifères 1 756 8,7









Production effectivement boisé 20 141 96,2Production temporairement non boisé 107 0,5


Autre formation boisée 684 3,3



2.3.3. Avant-monts et Lodévois


La région des Avant-monts et du Lodévois forme une bande d'une vingtaine de kilomètres de large orientée dusud-ouest au nord-est, entre la Montagne Noire et le pied du causse du Larzac.

24

C'est un ensemble de coteaux au relief accusé, parfois coupés de gorges, qui dépassent rarement 800 m etculminent à 1 040 m en limite avecla région "Monts Sommail,Espinouse et bordure Lacaune"dans le massif du Caroux. Lescrêtes portent les traces d'anciennessurfaces d'érosion. Les altitudesmaximales s'abaissentprogressivement en direction dunord-est, c'est à dire du bassin deLodève, et du sud, où se trouventles coteaux du Minervois.

Cette région s'étend également,sous le nom des "Coteaux du Bas-Cabardès et du Minervois", dans le département de l'Aude. L'ensemble portele nom des "Avant-monts du Languedoc". Sa partie la plus importante est située dans le département de l'Héraultoù sa surface est de 168 702 ha.


0 20 40 60 80

Terrain plat

Haut

Versant

Bas


Classe d'altitude

0 10 20 30 40 50

0 - 100 m

300 - 500 m

700 - 900 m



Les roches-mères sont pour la plupart d'âge primaire mais présentent des faciès variés, allant des schistes dePardailhan aux calcaires de Faugères, ou des pélites et argiles du bassin de Lodève aux basaltes del'Escandorgue et aux formations molassiques du bas Minervois.

Des faciès plus conglomératiques, gréseux ou dolomitiques sont également présents, ainsi que quelquespointements de roches cristallines.

Cette hétérogénéité lithologique, jointe à celle des situations topographiques ou des climats locaux, se traduit ence qui concerne les sols par une très grande variété. Les sols bruns acides prédominent dans la haute vallée del'Orb, l'Escandorgue ou les monts de Pardailhan, où ils sont remplacés par les sols bruns méditerranéens enversant sud. Dans les monts de Faugères et les monts de Cabrières prévalent les sols bruns calcaires, tandis queles sols bruns eutrophes sont fréquents dans le bassin de Lodève et celui de Bédarieux.

Ces sols sont dans leur ensemble très marqués par l'érosion et alternent souvent avec de larges plages delithosols.


Surface (ha) Taux



11.2 Aude 1989 26 315 10 484 39,834.3 Hérault* 1996 168 702 81 763 48,5



25


0 10 20 30 40 50 60 70 80

sols jeunes

sols carbonatés

sols calciques

sols brunifiés

sols lessivés

sols podzolisés


sols hydromorphes


Texture du sol

0 10 20 30 40 50 60 70

sableuse

limono-sableuse

argilo-limoneuse

argileuse



0 10 20 30 40 50 60

dysmoder

moder

dysmull

mull

carbonaté

hydromorphe


26


0 5 10 15 20 25 30 35 40



SINON .........




profond (> 65 cm)


2.3.3.3. Climat

Un climat de type subméditerranéen règne dans la région avec des précipitations moyennes annuelles de l'ordrede 700 à 1 000 mm, atteignant plus de 1 500 mm dans le haut bassin de l'Orb. La répartition annuelle de cesprécipitations fait apparaître un maximum en automne, suivi d'un maximum secondaire en hiver ou au printemps,juillet étant partout le mois le plus sec. L'altitude et l'exposition jouent un rôle déterminant dans la répartitiongéographique de ces précipitations.

Le nombre annuel de jours pluvieux est en moyenne de 80 à 90 au sud d'une ligne Bédarieux-Saint-Pons-de-Thomières et atteint à 100 à 120 dans les monts d'Orb.

La variabilité annuelle de ces précipitations est d'autant plus faible que l'on se rapproche de la plaine biterroise.

On dispose de séries récentes de données sur les précipitations pour 14 stations et sur la température pour 4stations.


Poste météorologique Altitude Hiver Printemps Été Automne To tal(m) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm)

Roquebrun 94 202 179 100 230 711Saint-Chinian 130 204 176 96 223 699Lodève 180 279 237 138 352 1 006Olargues 182 352 262 112 337 1 063Octon 195 276 213 121 309 919Le Bousquet-d'Orb 280 289 235 149 315 988Lunas 280 328 268 148 347 1 091Saint-Gervais-sur-Mare 318 360 305 137 387 1 189Saint-Pons-de-Thomières 332 371 284 135 315 1 105Brenas 370 312 253 136 340 1 041Pézènes-les-Mines 400 272 226 132 308 938Poujols 420 303 245 146 371 1 065Courniou (Prouilhe) 500 501 397 166 400 1 464Castanet-le-Haut 620 486 380 167 500 1 533

27

Données thermométriques de 1986 à 1995

Poste météorologique Altitude Températuremoyenneannuelle

Moyenne dumois le pluschaud (août)

Moyenne dumois le plusfroid (janv.)

Amplitude

(1)

Durée de lasaison devégétation

(m) (°C) (°C) (°C) (°C) (2)

Roquebrun 94 15,0 24,2 7,4 27,2 01.02/15.12Lodève 180 13,4 22,6 5,7 27,4 10.02/30.11Villespassans 220 14,3 23,3 6,7 25,9 10.02/15.12Courniou (Prouilhe) 500 11,8 20,3 4,8 24,5 15.03/15.11

(1) Moyenne des maximums du mois le plus chaud moins moyenne des minimums du mois le plus froid(2) Jours de température moyenne supérieure à 5°C


La région des Avant-monts et du Lodévois a un taux de boisement de 48,5%, nettement supérieur à celui del'ensemble du département.

En raison de son étendue et de la diversité des sols cette région présente de grandes différences dans lespaysages et les peuplements forestiers.

Le hêtre et le chêne rouvre sont parfois présents dans les versants nord les plus élevés, en particulier dans lesmonts d'Orb, qui sont fortement boisés, mais l'ensemble est surtout le domaine du chêne vert dans les parties lesplus basses et les plus sèches. Ailleurs on trouve le chêne pubescent, souvent remplacé par le châtaignier sur lesmeilleurs sols.

Les peuplements prennent le plus souvent l'aspect de garrigues, parfois de taillis, notamment dans la partie nordde la région, et plus rarement de futaie ou de mélange de taillis et futaie.

Il n'existe que peu de boisements naturels de conifères : pin d'Alep, pin pignon et, à l'état de relique, pin deSalzmann. Mais les peuplements artificiels, souvent d'origine récente, sont beaucoup plus fréquents.

Toutes ces forêts ou plantations de conifères sont généralement des futaies, mais ce peuvent être aussi desboisements lâches à aspect de garrigues ou des futaies claires mêlées de taillis.

Les landes ont une grande extension. Ce sont pour l'essentiel des landes arbustives de type garrigue, parfoisalternant avec des garrigues boisées, à base de chêne vert ou de chêne pubescent.


28


Chêne pédonculé, rouvre, pubescent 13 995 18,2Chêne vert 33 632 43,8Hêtre 1 156 1,5Châtaignier 12 070 15,7Frêne 1 210 1,6Arbousier 1 279 1,7Autres feuillus 1 013 1,3


Pin laricio 1 738 2,3Pin noir d'Autriche 2 102 2,7Pin d'Alep 3 034 3,9Douglas 1 334 1,7Cèdre de l'Atlas 1 462 1,9Autres conifères 2 821 3,7









Production effectivement boisé 76 846 94,0Production temporairement non boisé 114 0,1


Autre formation boisée 4 803 5,9



29

2.3.4. Causses


La région des Causses occupe le nord du département de l'Hérault, entre les Cévennes et les monts de Lacaune.Elle est formée de l'extrémitéméridionale du causse du Larzac,dont la plus grande partie se trouvedans le département de l'Aveyron, etdu causse de Gabriac.

Le plateau du Larzac, à topographietabulaire et au modelé karstique trèsdéveloppé, a une altitude moyennede 800 m environ. Seules quelquesrides anticlinales, souvent faillées,rompent la monotonie du causse. Ausud-est il se redresse sur lebourrelet plissé de la Séranne, quiculmine à 942 m, pour retomber brutalement sur les vallées de la Buèges et de l'Hérault, comme au nord sur cellede la Vis. À l'ouest, le causse de Gabriac, de faible étendue, s'insère dans la topographie de collines des montsd'Orb.

Cette région s'étend également sur les départements de l'Aveyron, où en est située la plus grande partie, du Gardet de la Lozère. L'ensemble porte le nom de "Grands Causses". Sa surface dans le département de l'Hérault estde 44 375 ha.


0 10 20 30 40 50 60

Terrain plat

Haut

Versant

Bas


Classe d'altitude

0 10 20 30 40 50 60

100 - 300 m

300 - 500 m

500 - 700 m

700 - 900 m



Les calcaires jurassiques souvent dolomitiques, responsables de la morphologie caractéristique des causses,forment l'essentiel de cette région.

Les argiles de décalcification ou les quelques placages d'argiles à graviers portent des sols bruns de typecalcique ou lessivé. Les zones plus érodées sont couvertes de rendzines ou de lithosols. Dans la partie ouest, sesont développés, sur les marno-calcaires liasiques, des sols bruns calcaires associés à quelques rendzinesrouges, tandis que les basaltes de l'Escandorgue ont donné naissance à des sols bruns acides.


Surface (ha) Taux



12.4 Aveyron 1994 234 459 68 044 29,030.4 Gard 1993 27 308 8 046 29,534.4 Hérault* 1996 44 375 19 883 44,848.3 Lozère 1993 89 325 44 275 49,648.4 Lozère 1993 54 982 14 323 26,1



30


0 5 10 15 20 25 30 35 40 45

sols jeunes

sols carbonatés

sols calciques

sols brunifiés

sols lessivés

sols podzolisés


sols hydromorphes


Texture du sol

0 20 40 60 80 100

sableuse

argilo-sableuse

limono-sableuse

limoneuse

argilo-limoneuse

limon/argile

argileuse



0 10 20 30 40 50 60 70 80 90

dysmoder

moder

dysmull

mull

carbonaté

hydromorphe


31


0 5 10 15 20 25 30 35



SINON .........




profond (> 65 cm)


2.3.4.3. Climat

L'altitude moyenne du causse du Larzac ainsi que son exposition aux vents d'ouest comme aux perturbationsméditerranéennes, lui valent des précipitations dont les totaux annuels sont parmi les plus élevés dudépartement. Le nombre moyen de jours pluvieux, une centaine, y est cependant légèrement inférieur à celui duSommail ou des Monts d'Orb. On note par ailleurs que la pluviosité est la plus forte sur les bords sud du plateau.

La neige et le gel sont fréquents en hiver, de décembre à la fin mars avec des minimums de températureatteignant -10°C.

On dispose de séries récentes de données sur les précipitations pour trois stations et sur la température pour unestation.



Saint-Maurice-Navacelles 581 420 321 167 454 1 362Roqueredonde 681 456 362 193 489 1 500Le Caylar 730 349 283 176 384 1 192



Moyenne dumois le pluschaud (août)


Amplitude

(1)


(m) (°C) (°C) (°C) (°C) (2)

Le Caylar 730 9,8 18,8 2,5 27,5 01.04/30.10



La région des Causses a un taux de boisement de 44,8%, supérieur à celui de l'ensemble du département.

Le nom de causse évoque davantage des pacages à moutons que la forêt et ce sont effectivement les landes quiforment l'occupation majoritaire des sols. Les espaces boisés sont importants, mais ils comprennent une bonnepartie de boisements lâches, fréquemment entrecoupés d'étendues non boisées, landes ou pâturages.

32

Ces boisements lâches sont à base de chêne pubescent, relayé localement soit par le chêne vert dans les partiesbasses et en versant sud, soit, au contraire, par le hêtre dans les parties hautes du Larzac, surtout en versantnord.

Les peuplements les plus forestiers sont des taillis (chêne pubescent et accessoirement hêtre ou chêne vert) oudes futaies de conifères d'origine artificielle, essentiellement à base de pin noir. En sol profond ces futaies de pinnoir sont de qualité et contrastent avec les boisements dégradés de chêne qui les entourent. Ne couvrant que21% de la surface boisée les futaies de conifères forment la moitié du volume sur pied de la région.

Les landes sont très étendues. Ce sont surtout des landes arbustives, de la série du chêne pubescent. Elles ontsouvent un caractère pastoral.



Chêne pédonculé, rouvre, pubescent 12 069 64,2Hêtre 1 499 8,0Autres feuillus 910 4,8


Pin noir d'Autriche 2 853 15,2Autres conifères 1 458 7,8





Futaie régulière 5 032 26,8Futaie irrégulière 716 3,8Mélange futaie-taillis 541 2,9Taillis 12 500 66,5









33

2.3.5. Plaine viticole et vallée de l'Hérault


La région dite "Plaine viticole et vallée de l'Hérault" comporte deux parties de territoire qui ne sont reliées que parune bande étroite aux environs deSète :

− au sud-ouest,la vallée del'Hérault enaval de Gignacet toute laplaine entreles Avant-monts et lamer,correspondantaux basses vallées de l'Orb et de l'Aude ;

− au nord-est la vallée du Vidourle en aval de Sommières et la frange littorale en direction deSète, à l'exclusion de la montagne de la Gardiole.

C'est une plaine parsemée de coteaux au relief adouci d'une altitude de l'ordre de 100 m, culminant à 289 m ausud de Clermont-l'Hérault. Elle se termine sur la mer par un cordon littoral sableux qui régularise la côte et enarrière duquel subsistent quelques marécages plus ou moins asséchés, à l'ouest de l'embouchure de l'Hérault,tandis qu'à l'est se succèdent des étangs communiquant avec la mer par des chenaux appelés "graus."

Cette région s'étend également sur le département de l'Aude. L'ensemble est appelé "Plaine viticole de l'Aude etde l'Hérault." Sa plus grande partie est située dans le département de l'Hérault où elle couvre une surface de236 235 ha. C'est la région la plus étendue du département.


0 10 20 30 40 50 60

Terrain plat

Haut

Versant

Bas


Classe d'altitude

0 10 20 30 40 50 60 70

0 - 50 m

50 - 150 m

150 - 250 m



Les rendzines typiques, sols calcaires peu épais et secs qui portent la majeure partie du vignoble, font place dansles vallées à des sols d'alluvions fluviales calcimorphes très productifs et bien alimentés en eau.

Sur les reliefs qui jalonnent la rive ouest de l'Hérault, formés par les cailloutis et alluvions du Miocène et duPliocène, se sont développés des sols rouges méditerranéens, associés à quelques rendzines rouges donnant debons sols de culture.


Surface (ha) Taux



11.5 Aude 1989 149 405 10 141 6,834.5 Hérault* 1996 236 235 12 318 5,2



34


0 10 20 30 40 50 60

sols jeunes

sols carbonatés

sols calciques

sols brunifiés

sols lessivés

sols podzolisés


sols hydromorphes


Texture du sol

0 10 20 30 40 50 60 70

sableuse

argilo-sableuse

limono-sableuse

limoneuse

argilo-limoneuse

limon/argile

argileuse



0 10 20 30 40 50 60 70

dysmoder

moder

dysmull

mull

carbonaté

hydromorphe


35


0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50



SINON .........




profond (> 65 cm)


2.3.5.3. Climat

La région appartient à l'étage climatique typiquement méditerranéen, chaud et peu pluvieux. Les précipitations yvarient de moins de 600 mm dans la basse vallée de l'Aude à plus de 700 mm dans la moyenne vallée del'Hérault ou à Montpellier.

Le littoral biterrois, avec 50 à 60 jours de pluie par an, est ainsi moins arrosé que le littoral montpelliérain, avec 80à 90 jours pluvieux par an.

Cette région très agricole souffre d'accidents climatiques (inondations, gels, grande sécheresse) qui ne sont passans influence sur la végétation.

L'amplitude thermique augmente avec l'éloignement du littoral.

On dispose de séries récentes de données sur les précipitations pour 16 stations et sur la température pour 14stations.



La Grande-Motte 2 185 136 77 236 634Mauguio Météorologie nationale 3 189 151 90 228 658Florensac 6 163 142 83 216 604Lunel 7 180 148 92 230 650Béziers Domaine de la Courtade 21 162 146 81 211 600Pézenas 30 198 177 89 233 697Vérargues 41 199 169 116 268 752Montpellier 45 216 163 99 250 728Canet 50 196 164 101 245 706Gignac 58 194 166 107 251 718Aniane 68 222 175 114 271 782Sète 80 180 143 75 204 602Beaufort 86 167 163 102 194 626Saint-Geniès-le-Bas 93 175 149 91 213 628Clermont-l'Hérault 98 200 171 101 254 726Siran 140 160 156 97 174 587

36



Moyenne dumois le plus

chaud


Amplitude

(1)


(m) (°C) (°C) (°C) (°C) (2)

La Grande-Motte 2 14,8 23,4 (juillet) 7,1 24,3 01.02/15.12Marseillan-Plage 2 14,9 23,3 (juillet) 7,3 25,2 01.02/15.12Mauguio Météorologie nat. 3 15,1 24,2 (juillet) 7,0 27,3 01.02/15.12Villeneuve-lès-Maguelonne 5 14,6 23,3 (août) 6,7 25,9 01.02/15.12Béziers 21 15,1 24,2 (juillet) 7,3 27,9 01.02/15.12Vérargues 41 14,5 23,9 (août) 6,1 29,2 01.02/15.12Montpellier 45 15,2 24,3 (juillet) 7,4 27,0 01.02/15.12Gignac 58 14,7 23,9 (juillet) 6,8 29,6 01.02/15.12Le Pouget 70 14,6 23,7 (juillet) 6,7 28,8 01.02/15.12Servian 70 15,2 24,3 (juillet) 7,4 28,0 01.02/15.12Sète 80 15,2 23,8 (juillet) 7,8 23,0 01.02/15.12Cazouls-lès-Béziers 82 14,7 23,6 (août) 7,1 26,7 10.02/30.11Beaufort 86 15,0 24,0 (juillet) 7,1 28,2 01.02/15.12Saint-Geniès-le-Bas 93 15,3 24,3 (juillet) 7,6 27,1 01.02/15.12



La région de la Plaine viticole et de la vallée de l'Hérault a un taux de boisement de 5,2%, le moins élevé dudépartement et très inférieur à sa moyenne. Le taux moyen de l'ensemble des cinq autres régions est de 49,4%.

Le paysage est celui de la vigne, associée parfois à des vergers ou des cultures.

Quelques boisements morcelés s'y intercalent, avec souvent un aspect de parc ornemental près des demeures,où se remarque la présence fréquente du pin pignon. Le long des cours d'eau croissent d'étroites forêts ripicolesformées de peupliers, de frênes et d'aulnes.

Çà et là, quelques reliefs à sol calcaire superficiel portent des garrigues à chêne vert ou pin d'Alep, ou plusrarement des taillis de chêne vert et des futaies de pin d'Alep.

En bordure de mer, les étangs salés sont bordés de formations halophytes, les sansouïres.

De vastes plantations à caractère d'espace vert ont été créées autour des stations touristiques du littoral.



Chêne pédonculé, rouvre, pubescent 800 7,7Chêne vert 2 264 21,7Autres feuillus 1 884 18,1


Pin d'Alep 4 330 41,4Autres conifères 1 159 11,1



37












2.3.6. Garrigues


La région des Garrigues est située au nord-est du département, entre la montagne de la Séranne et la vallée duVidourle, et contient la haute vallée del'Hérault. Le massif de la Gardiole,enclavé dans la plaine littorale qui lasépare de la mer, lui est rattaché.

Le relief est formé d'une série deplateaux étagés qui montentprogressivement de la mer vers lamontagne. Ils alternent avec deschaînons calcaires souvent de faibleamplitude ou avec des dépressionssynclinales. Le plus marquant de ceschaînons est le pic Saint-Loup(658 m), qui ressort dans tout le paysage montpelliérain, même si le point culminant de la région est le montSaint-Baudille à l'est de Saint-Guilhem-le-Désert. L'altitude moyenne est de l'ordre de 200 m.

Vers le nord-est la topographie de petits causses fait place à un relief plus vallonné et plus ouvert où largesdépressions et coteaux se succèdent.

Cette région s'étend également sur le département du Gard où en est située la plus grande partie. Sa surfacedans le département de l'Hérault est de 126 441 ha.


Surface (ha) Taux



30.3 Gard 1993 278 943 103 793 37,234.6 Hérault* 1996 126 441 58 912 46,6



38


0 10 20 30 40 50

Terrain plat

Haut

Versant

Bas


Classe d'altitude

0 10 20 30 40 50

50 - 150 m

250 - 350 m

450 - 550 m

650 - 750 m



À l'exception de quelques dépôts tertiaires à faciès argileux, gréseux ou limoneux, ce sont les calcaires, calcairesdolomitiques ou marno-calcaires du Jurassique et du Crétacé qui sont les plus représentés.

Sur les différents causses et reliefs calcaires prédominent des rendzines rouges associées à des sols rougesméditerranéens ou à des lithosols sur les secteurs les plus érodés. Cette série fait place dans les bassins etdépressions à des rendzines typiques associées à quelques sols bruns calcaires ou sols rouges méditerranéens.


0 5 10 15 20 25 30

sols jeunes

sols carbonatés

sols calciques

sols brunifiés

sols lessivés

sols podzolisés


sols hydromorphes


39

Texture du sol

0 10 20 30 40 50 60 70 80

sableuse

limono-sableuse

argilo-limoneuse

argileuse



0 10 20 30 40 50 60 70

dysmoder

moder

dysmull

mull

carbonaté

hydromorphe



0 5 10 15 20 25 30



SINON .........




profond (> 65 cm)


2.3.6.3. Climat

Les garrigues montpelliéraines sont assez bien arrosées, avec partout plus de 700 mm de pluie par an maisrépartis sur 80 jours pluvieux en moyenne. Ces précipitations croissent très rapidement vers le nord, dès que l'on

40

s'approche des reliefs, atteignant plus de 1 100 mm à Saint-Martin-de-Londres. Octobre est partout le mois leplus arrosé, tandis que juillet reste le mois le plus sec. Juin, juillet et août reçoivent 13% des précipitationsannuelles alors que l'évapotranspiration est maximale.

La variabilité interannuelle de ces précipitations est un élément tout aussi important que leur violence parfoisdévastatrice. Plusieurs années sèches succèdent parfois à plusieurs années pluvieuses.

On dispose de séries récentes de données sur les précipitations pour une station et sur la température pour deuxstations.



Saint-Martin-de-Londres 200 307 256 142 397 1 102



Moyenne dumois le plus

chaud


Amplitude

(1)


(m) (°C) (°C) (°C) (°C) (2)

Saint-Martin-de-Londres 200 13,1 22,4 (août) 5,0 30,1 01.03/30.11Moulès-et-Baucels 260 13,7 23,2 (juillet) 5,5 30,5 01.03/30.11



La région des Garrigues a un taux de boisement de 46,6%, plus élevé que la moyenne du département.

Le nom même de la région décrit le type principal de végétation qu'elle porte, faite de formations ligneusesbasses et souvent claires d'espèces méditerranéennes (filaires, cistes, bruyères, arbousier, chêne kermès,lentisque, etc.) entrecoupées parfois de boisements lâches à base de chêne vert et accessoirement de pin d'Alep.

En sol plus profond, le chêne vert est parfois remplacé par le chêne pubescent.

Les terrains cultivés n'occupent qu'une place marginale, dans les dépressions.

Dans l'ensemble, la partie boisée est minoritaire par rapport aux formations dégradées, arbustives ou sous-arbustives, passant en dernier stade à la pelouse à brachypode rameux.

Mais on note çà et là quelques îlots plus forestiers, le plus souvent des taillis de chêne vert, parfois mêlé dechêne pubescent, avec quelques futaies de pin d'Alep, bien représentées à la périphérie nord de Montpellier,mais menacées par l'urbanisme et les incendies. Comme autres peuplements de conifères d'origine naturelle onrelève quelques bouquets disséminés de pin pignon et il faut citer la célèbre forêt relictuelle de pin laricio deSalzmann à Saint-Guilhem-le-Désert, elle aussi dégradée par des incendies périodiques.


41


Chêne pédonculé, rouvre, pubescent 3 597 6,5Chêne vert 39 944 72,0Autres feuillus (arbousier) 797 1,4


Pin pignon 1 056 1,9Pin d'Alep 8 654 15,6Autres conifères 1 420 2,6














42

2.4. TYPES DE FORMATION VÉGÉTALE

2.4.1. Définition

Un type de formation végétale est une classe de la couverture du sol qui peut être un type de peuplement fo-restier, un type de lande ou un type pastoral.

Un type de peuplement forestier s'applique aux couvertures du sol où l'usage dominant est la formation boisée(de production ou autre) au sens de la définition du § 2.1. Un type de lande s'applique aux couvertures du sol oùl'usage dominant est la lande, un type pastoral concerne, parmi les territoires où l'usage dominant est agricole,les formations pastorales (pâturage ou pacage).

Les espaces qui ne sont pas concernés par ces divers types de formation - terrains agricoles autres que pâtu-rages et pacages, terrains improductifs et eau - sont rattachés à un même type complémentaire.

Un type de peuplement forestier est un ensemble continu ou discontinu, qui présente une unité suffisante du pointde vue de son intérêt économique direct ou indirect et des problèmes qu'il pose pour sa mise en valeur et sonexploitation dans le cadre de l'aménagement de l'espace rural.

La distinction des types de peuplement repose essentiellement sur la composition en essences forestières et lastructure, envisagées sur des ensembles ayant en général au moins 10 à 20 ha, cette taille minimale étant ré-duite à 2,25 ha pour les reboisements, les bois de ferme ("forêt paysanne") et forêts-galeries, lorsque les limitesavec les formations environnantes sont tranchées.

Elle repose aussi sur le caractère de protection ou autre de la couverture du sol, d'une manière analogue à ce quiest pris en considération pour l'usage (Cf. § 2.1).

Le même critère de surface minimale de prise en compte étant appliqué aux formations végétales non forestièreset autres modes d'occupation du sol, les terrains réputés couverts par un type de peuplement forestier donnépeuvent porter des peuplements de faible surface individuelle d'autres types, ou contenir des enclaves de lande,de terrain agricole ou improductif (naturellement ou artificiellement). Inversement, les terrains réputés couvertspar un type de formation végétale non forestière ou improductifs peuvent contenir des enclaves à caractèreforestier. Dans les types de peuplement forestier dénommés "boisements lâches" l'existence de parties nonboisées est un élément de la définition. Elles peuvent représenter de 40 à 60% de la surface de terrainconcernée.

2.4.2. Types détaillés et types regroupés

Au début des travaux d'inventaire dans un département est arrêtée une liste de types de formation végétale diteliste des types détaillés.

Ces types sont utilisés pour dresser une carte thématique du territoire.

Le tableau 12 que l'on trouve au chapitre 4 du présent document donne, par région forestière et par catégorie depropriété, la surface effectivement boisée des formations boisées de production en fonction du type de peuple-ment, dans le cas où des mesures au sol ont été effectuées. Diverses répartitions de surfaces et de volumes sontdonnées en fonction du critère de type de peuplement et d'autres critères dans les tableaux 12.1 (S) à 15.1 (P) dumême chapitre.

Les types de peuplement qui figurent en tête des lignes de ce tableau 12 et qui sont mentionnés dans les sui-vants correspondent à un ou plusieurs des types détaillés utilisés pour établir la carte thématique. Les regroupe-ments sont effectués afin que l'on dispose dans chacun d'eux d'un nombre suffisant de placettes d'échantillon-nage pour que les estimations obtenues soient encadrées par un intervalle de confiance d'amplitude acceptable.

43

Ces types de peuplement, qu'on appelle aussi "types regroupés", sont définis par des critères uniquement fores-tiers, le domaine principal d'étude de l'Inventaire forestier national étant les formations boisées. Les regroupe-ments pratiqués ont deux buts qui peuvent être décrits comme suit :

− regrouper les placettes d'échantillonnage où l'usage du sol est la formation boisée de pro-duction situées dans des types de peuplement forestier dont la surface individuelle est in-suffisante ;

− définir un type à caractère forestier pour les placettes d'échantillonnage où l'usage du solest la formation boisée de production situées dans des types de landes ou des types pasto-raux, en les regroupant éventuellement avec des placettes situées dans des types de peu-plement forestier.

Les regroupements effectués sont indiqués au § 2.4.5.

Pour l'étude des landes, on définit des types de lande suivant des règles données au § 2.4.7.1.

2.4.3. Types détaillés de formation végétale défini s dans le département

2.4.3.1. Types de peuplement forestier

Les types de peuplement forestier ci-après ont été utilisés lors de la photo-interprétation. Bien qu'a priori touteformation végétale puisse avoir ou non un caractère de production, ne sont donnés ici que ceux qui onteffectivement été rencontrés dans le département de l'Hérault. Les reboisements sont tous considérés commeayant un caractère de production.

− Futaie de hêtre (production)Plus de 75% de hêtre dans le couvert, avec caractère de production.

− Futaie de pin noir (production)Plus de 75% de pin noir dans le couvert, avec caractère de production.

− Futaie d'autres pins (production)Plus de 75% de pin, sans que le pin noir atteigne à lui seul 75% dans le couvert, aveccaractère de production.

− Futaie de sapin pectiné ou d'épicéa commun (product ion)Plus de 75% de sapin ou d'épicéa commun dans le couvert, sauf reboisements de moinsde 40 ans, avec caractère de production.

− Futaie de douglas (production)Plus de 75% de douglas dans le couvert, sauf reboisements de moins de 40 ans, aveccaractère de production.

− Futaie de conifères indifférenciés (production)Plus de 75% de conifères dans le couvert, sans que le pin noir, ni un groupe d'autrespins, ni le groupe sapin - épicéa commun, ni le douglas n'atteigne à lui seul 75%, et saufreboisement de moins de 40 ans, avec caractère de production.

− Reboisement de pin noir de moins de 40 ans en pleinPlus de 75% de pin noir.

− Reboisement d'autres pins de moins de 40 ans en ple inPlus de 75% de pin sans que le pin noir n'atteigne à lui seul 75% dans le couvert.

− Reboisement de sapin pectiné ou épicéa commun de mo ins de 40 ans en pleinPlus de 75% de sapin ou d'épicéa commun.

− Reboisement de douglas de moins de 40 ans en pleinPlus de 75% de douglas.

− Reboisement de cèdre de moins de 40 ans en pleinPlus de 75% de cèdre.

− Reboisement de conifères indifférenciés de moins de 40 ans en pleinPlus de 75% de conifères autres que ceux des essences ci-dessus.

44

− Reboisement de pin noir de moins de 40 ans en bande s, conifères majoritairesPlus de 75% de pin noir comme essence introduite, plus de 50% de conifères dans lecouvert relatif.

− Reboisement de pin noir de moins de 40 ans en bande s, feuillus majoritairesPlus de 75% de pin noir comme essence introduite, plus de 50% de feuillus dans lecouvert relatif.

− Reboisement d'autres pins de moins de 40 ans en ban des, conifères majoritairesPlus de 75% de pin comme essence introduite, le pin noir n'atteignant pas à lui seul75%, plus de 50% de conifères dans le couvert relatif.

− Reboisement d'autres pins de moins de 40 ans en ban des, feuillus majoritairesPlus de 75% de pin comme essence introduite, le pin noir n'atteignant pas à lui seul75%, plus de 50% de feuillus dans le couvert relatif.

− Reboisement de douglas de moins de 40 ans en bandes , conifères majoritairesPlus de 75% de douglas comme essence introduite, plus de 50% de conifères dans lecouvert relatif.

− Reboisement de cèdre de moins de 40 ans en bandes, conifères majoritairesPlus de 75% de cèdre comme essence introduite, plus de 50% de conifères dans lecouvert relatif.

− Reboisement de conifères indifférenciés de moins de 40 ans en bandes, conifèresprincipaux

Plus de 75% de conifères autres que des pins, le sapin, l'épicéa commun, le douglas oule cèdre en tant qu'essence introduite, plus de 50% de conifères en couvert relatif.

− Reboisement de conifères indifférenciés de moins de 40 ans en bandes, feuillusprincipaux

Plus de 75% de conifères autres que des pins, le sapin, l'épicéa commun, le douglas oule cèdre en tant qu'essence introduite, plus de 50% de feuillus en couvert relatif.

− Futaie mixte à feuillus prépondérants (production)Au moins 50% et au plus 75% de feuillus de futaie dans le couvert, les conifères ayantun couvert compris entre 25% et 50%, avec caractère de production.

− Futaie mixte à conifères prépondérants (production)Au moins 25% de feuillus de futaie et au moins 50% de conifères dans le couvert, aveccaractère de production.

− Futaie mixte (autre)Au moins 25% de feuillus de futaie et au moins 25% de conifères dans le couvert, sanscaractère de production.

− Mélange de futaie de conifères et taillis à conifèr es majoritaires (production)Mélange à deux étages dans lequel le taillis a un couvert absolu d'au moins 25%, lafutaie, où les conifères sont prédominants, ayant elle-même au moins 10% de couvertabsolu, sans excéder 65% de couvert relatif, les conifères ayant au moins 50% decouvert relatif, avec caractère de production.

− Mélange de futaie de conifères et taillis à feuillu s majoritaires (production)Mélange à deux étages dans lequel le taillis a un couvert absolu d'au moins 25%, lafutaie, où les conifères sont prédominants, ayant elle-même au moins 10% de couvertabsolu, sans excéder 65% de couvert relatif, les feuillus ayant au moins 50% de couvertrelatif, avec caractère de production.

− Taillis de chênes décidus (production)Plus de 75% de chêne décidu dans le couvert, avec caractère de production.

− Taillis de chêne vert (production)Plus de 75% de chêne vert dans le couvert, avec caractère de production.

− Taillis de chêne vert (protection)Plus de 75% de chêne vert dans le couvert, sans caractère de production.

− Taillis de hêtre (production)Plus de 75% de hêtre dans le couvert, avec caractère de production.

− Taillis de hêtre (protection)Plus de 75% de hêtre dans le couvert, sans caractère de production.

− Taillis de châtaignier (production)Plus de 75% de châtaignier dans le couvert, avec caractère de production.

45

− Taillis de feuillus indifférenciés (production)Feuillus purs, sans que le groupe des chênes décidus, ni le chêne vert, ni le hêtre, ni lechâtaignier n'atteigne à lui seul 75%, avec caractère de production.

− Taillis de feuillus indifférenciés (autre)Feuillus purs, sans que le groupe des chênes décidus ni le chêne vert n'atteigne à luiseul 75%, sans caractère de production.

− Châtaigneraie à fruits (production)Boisement de châtaignier, quel que soit son état actuel, qui a ou a pu avoir une fonctionde production de châtaignes, avec caractère actuel de production ligneuse.

− Boisement morcelé de feuillus (production)Bois de ferme, parcs ruraux et tous boisements trop hétérogènes pour être considéréscomme des ensembles forestiers (franges de massifs en limite de terrains agricoles etaccrues anciennes fermées) où les feuillus constituent au moins 50% du couvert, àl'exclusion de ceux formés de châtaigniers, avec caractère de production.

− Boisement morcelé de feuillus (autre)Bois de ferme, parcs ruraux et tous boisements trop hétérogènes pour être considéréscomme des ensembles forestiers (franges de massifs en limite de terrains agricoles etaccrues anciennes fermées) où les feuillus constituent au moins 50% du couvert, àl'exclusion de ceux formés de châtaigniers, sans caractère de production.

− Boisement morcelé de conifères (production)Bois de ferme, parcs ruraux et tous boisements trop hétérogènes pour être considéréscomme des ensembles forestiers (franges de massifs en limite de terrains agricoles etaccrues anciennes fermées) où les conifères constituent au moins 50% du couvert, aveccaractère de production.

− Boisement morcelé de conifères (autre)Bois de ferme, parcs ruraux et tous boisements trop hétérogènes pour être considéréscomme des ensembles forestiers (franges de massifs en limite de terrains agricoles etaccrues anciennes fermées) où les conifères constituent au moins 50% du couvert, sanscaractère de production.

− Boisement lâche montagnard de feuillus (production)Peuplements à consistance d'ensemble clairiérée, où les taches boisées sont entrecou-pées, sans limites nettes, de parties non boisées, landes ou pâturages, le couvert globalrestant inférieur à 40%, avec plus de 50% de feuillus dans le couvert relatif ; sont rat-tachés les peuplements denses mais très bas (moins de 7 m) sauf s'il s'agit d'un stadede jeunesse ; en dehors de la zone méditerranéenne ; avec caractère de production.

− Boisement lâche montagnard de feuillus (autre)Peuplements à consistance d'ensemble clairiérée, où les taches boisées sont entrecou-pées, sans limites nettes, de parties non boisées, landes ou pâturages, le couvert globalrestant inférieur à 40%, avec plus de 50% de feuillus dans le couvert relatif ; sontrattachés les peuplements denses mais très bas (moins de 7 m) sauf s'il s'agit d'unstade de jeunesse ; en dehors de la zone méditerranéenne ; sans caractère deproduction.

− Boisement lâche montagnard de conifères (production )Peuplements à consistance d'ensemble clairiérée, où les taches boisées sont entrecou-pées, sans limites nettes, de parties non boisées, landes ou pâturages, le couvert globalrestant inférieur à 40%, avec plus de 50% de conifères dans le couvert relatif ; sontrattachés les peuplements denses mais très bas (moins de 7 m) sauf s'il s'agit d'unstade de jeunesse ; en dehors de la zone méditerranéenne ; avec caractère deproduction.

− Garrigue ou maquis à chêne vert (production)Peuplements à consistance d'ensemble clairiérée, situés dans la zone méditerranéenne,où les taches boisées sont entrecoupées, sans limites nettes, de parties non boisées,landes ou pâturages, le couvert global restant inférieur à 40%, l'essence principale étantle chêne vert, avec caractère de production.

− Garrigue ou maquis à chêne vert (autre)Peuplements à consistance d'ensemble clairiérée, situés dans la zone méditerranéenne,où les taches boisées sont entrecoupées, sans limites nettes, de parties non boisées,

46

landes ou pâturages, le couvert global restant inférieur à 40%, l'essence principale étantle chêne vert, sans caractère de production.

− Garrigue ou maquis à feuillus indifférenciés (produ ction)Peuplements à consistance d'ensemble clairiérée, situés dans la zone méditerranéenne,où les taches boisées sont entrecoupées, sans limites nettes, de parties non boisées,landes ou pâturages, le couvert global restant inférieur à 40%, l'essence principale étantfeuillue autre que le chêne vert, avec caractère de production.

− Garrigue ou maquis à feuillus indifférenciés (autre )Peuplements à consistance d'ensemble clairiérée, situés dans la zone méditerranéenne,où les taches boisées sont entrecoupées, sans limites nettes, de parties non boisées,landes ou pâturages, le couvert global restant inférieur à 40%, l'essence principale étantfeuillue autre que le chêne vert, sans caractère de production.

− Garrigue ou maquis à conifères (production)Peuplements à consistance d'ensemble clairiérée, situés dans la zone méditerranéenne,où les taches boisées sont entrecoupées, sans limites nettes, de parties non boisées,landes ou pâturages, le couvert global restant inférieur à 40%, l'essence principale étantun conifère, avec caractère de production.

− Garrigue ou maquis à conifères (autre)Peuplements à consistance d'ensemble clairiérée, situés dans la zone méditerranéenne,où les taches boisées sont entrecoupées, sans limites nettes, de parties non boisées,landes ou pâturages, le couvert global restant inférieur à 40%, l'essence principale étantun conifère, sans caractère de production.

− Espace vert urbainPeuplements situés à l'intérieur ou à proximité immédiate des agglomérations urbainesou des stations touristiques, ayant principalement un caractère récréatif.

2.4.3.2. Types de lande

La définition des types de lande est fondée principalement sur les rapports des landes avec la forêt et, acces-soirement, sur leurs rapports avec les terrains agricoles.

Les types de lande ci-après ont été utilisés lors de la photo-interprétation.

− Grande lande montagnarde et des CaussesLande de surface supérieure à un minimum de 4 ha, à l'intérieur ou en bordure de peu-plements forestiers autres que des boisements lâches, ou formant elle-même la domi-nante du paysage, toujours située hors de la zone méditerranéenne.

− Lande des terrains salésLande de surface supérieure à un minimum de 4 ha, à végétation halophile (salicornes,soudes, etc.), localisées dans la bordure littorale, notamment autour des étangs.

− Inculte ou fricheDélaissé de culture, au voisinage de terrains agricoles, généralement de petite étendueavec des limites nettes, ou friche proprement dite (culture récemment abandonnée etdéjà embroussaillée).

− Garrigue ou maquis non boiséLande de surface supérieure à un minimum de 4 ha, dans la zone méditerranéenne.

2.4.3.3. Types pastoraux

Alors que les types de peuplement forestier et les types de lande caractérisent respectivement les terrains quiportent en majorité de la forêt ou de la lande, un type pastoral se rapporte aux terres agricoles où se pratique unpâturage permanent, avec végétation herbacée comportant moins de 25% de ligneux.

Les types pastoraux ci-après ont été utilisés lors de la photo-interprétation.

− Grande formation pastorale hors de la zone méditerr anéenneFormation pastorale (pacage ou pâturage) située en dehors de la zoneméditerranéenne.

47

− Pâturage des terrains salésFormation pastorale (pacage ou pâturage) à végétation halophile localisée dans labordure littorale.

− Pâturage en zone méditerranéenneFormation pastorale (pacage ou pâturage) en zone méditerranéenne, sans végétationhalophile.

2.4.4. Cartes des types de formation végétale (publ iées séparément)

Les limites des éléments de type de formation végétale suivant la classification du § 2.4.3 ont été tracées sur lesphotographies aériennes prises pour l'inventaire du département en 1992 et reportées sur des cartes à l'échelledu 1/25 000. Elles ont été numérisées et peuvent être obtenues sous forme de fichier informatique, pour tout oupartie du département, au format matriciel ou vectoriel. Ces cartes peuvent être imprimées à la demande sursupport papier ou transparent.

L'exploitation des fichiers obtenus a permis d'établir et de publier un document en couleur au 1/200 000, où figureen grisé un fond topographique. Pour en faciliter la lecture on y a fait les regroupements suivants par rapport à laliste du § 2.4.3 :

− regroupement des types qui ne se distinguent l'un de l'autre que par le caractère de pro-duction ou non ;

− regroupement des futaies de conifères autres que les pins ;− regroupement des futaies mixtes ;− regroupement des futaies de conifères mêlées de taillis ;− regroupement des boisements morcelés autres que les châtaigneraies à fruits ;− regroupement des boisements lâches ;− regroupement des garrigues boisées à feuillus ;− regroupement de tous les reboisements de conifères de moins de 40 ans en plein ;− regroupement de tous les reboisements de conifères de moins de 40 ans en bandes ;− regroupement des formations pastorales des garrigues et des terrains salés.

Cette carte comporte également un carton au 1/1 000 000 des régions forestières.

L'exploitation des fichiers numériques a également donné les surfaces par type détaillé de formation végétale etpar région forestière indiquées au Tableau 2 de la page 49, et, avec les résultats de l'étude sur échantillon, lessurfaces par type détaillé de formation végétale et par usage du sol données au Tableau 3 de la page 50.

2.4.5. Types regroupés de formation végétale défini s dans le département

Le Tableau 1 de la page 48 indique les correspondances entre les types détaillés utilisés pour la cartographie etles types regroupés définis au § 2.4.2.

Ces regroupements sont utilisés dans tous les tableaux du chapitre 4 et dans ceux qui sont donnés aux §§2.4.6.1 à 2.4.6.12.

En vue des opérations de terrain qui ont fait suite à l'étude sur photographies aériennes mentionnée au § 2.1 unéchantillon a été tiré parmi les points centres des placettes sur lesquelles avait été déterminé l'usage.

Lorsque l'usage était la "forêt de production" on a procédé sur les arbres de la placette aux mesures nécessairespour obtenir les estimations de nombres d'arbres, surfaces terrières, volumes, accroissements.

Le Tableau 5 de la page 52 donne, pour les types regroupés, la répartition de la surface par usage, de manièreanalogue au Tableau 3 de la page 50.

48

Types regroupés Types détaillés utilisés en cartogra phie

Futaie de hêtre Futaie de hêtre (production)

Futaie de pin noir Futaie de pin noir (production)Reboisement de pin noir en plein

Futaie d'autres pins Futaie d'autres pins (production)Reboisement d'autres pins en plein

Futaie de conifères indifférenciés Futaie de sapin ou d'épicéa commun (production)Futaie de douglas (production)Futaie de conifères indifférenciésReboisement de sapin pectiné ou épicéa commun en pleinReboisement de douglas en pleinReboisement de cèdre en pleinReboisement de conifères indifférenciés en plein

Futaie mixte Futaie mixte à feuillus majoritaires (production)Futaie mixte à conifères majoritaires (production)Futaie mixte (autre)

Mélange de futaie de conifères et taillis Mél. de futaie de conifères et taillis à conif. maj. (production)Mél. de futaie de conifères et taillis à feuillus. maj. (production)Reboisement de pin noir en bandes (feuillus maj.)Reboisement de pin noir en bandes (conifères maj.)Reboisement d'autres pins en bandes (feuillus maj.)Reboisement. d'autres pins en bandes (conifères maj.)Reboisement de douglas en bandes (conifères majoritaires)Reboisement de cèdre en bandes (conifères majoritaires)Reboisements de conifères indifférenciés en bandes (feuillus maj.)Reboisements de conifères indifférenciés en bandes (conifères maj.)

Taillis de chêne vert Taillis de chêne vert (production)Taillis de chêne vert (autre)

Taillis de feuillus indifférenciés Taillis de chênes décidus (production)Taillis de hêtre (production)Taillis de hêtre (autre)Taillis de châtaignierTaillis de feuillus indifférenciés (production)Taillis de feuillus indifférenciés (autre)

Boisement morcelé de châtaignier Châtaigneraie à fruits

Autre boisement morcelé Boisement morcelé de feuillus (production)Boisement morcelé de feuillus (autre)Boisement morcelé de conifères (production)Boisement morcelé de conifères (autre)Espace vert urbainInculte ou friche (type de lande)Type complémentaire (boisements épars)

Boisement lâche Boisement lâche de feuillus (production)Boisement lâche de feuillus (autre)Boisement lâche de conifères (production)Grande lande montagnarde et des Causses (type de lande)Grande formation pastorale hors de la zone méd. (type pastoral)

Garrigue ou maquis Garrigue ou maquis à chêne vert (production)Garrigue ou maquis à chêne vert (autre)Garrigue ou maquis à feuillus indifférenciés (production)Garrigue ou maquis à feuillus indifférenciés (autre)Garrigue ou maquis à conifères majoritaires (production)Garrigue ou maquis à conifères majoritaires (autre)Lande des terrains salés (type de lande)Garrigue ou maquis non boisé (type de lande)Pâturage des terrains salésPâturage en zone méditerranéenne (type pastoral)

Tableau 1

49

Région forestière MontagneNoire

MontsSommail,Espinouseet bordureLacaune

Avant-montset Lodévois

GrandsCausses

Plaineviticole

et valléede l'Hérault

Garrigues TOTAL

Type de formation végétale (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha)

Futaie de hêtre (production) 220 1 807 566 168 2 761Futaie de pin noir (production) 335 1 448 12 1 795Futaie d'autres pins (production) 269 2 236 1 274 3 936 7 715Futaie de sapin pectiné ou épicéa commun (production) 474 474Futaie de douglas (production) 226 226Futaie de conifères indifférenciés (production) 190 51 241Reboisement de pin noir en plein 203 265 990 1 134 2 592Reboisement d'autres pins en plein 474 798 2 462 213 418 981 5 346Reboisement de sapin pectiné ou épicéa com. en plein 3 284 110 3 394Reboisement de douglas en plein 282 882 1 123 101 2 388Reboisement de cèdre en plein 81 1 432 242 51 153 1 959Reboisement de conifères indifférenciés en plein 2 048 4 781 1 900 399 95 400 9 623Futaie mixte à feuillus principaux (production) 27 357 384Futaie mixte à conifères principaux (production) 54 323 183 73 633Futaie mixte (autre) 14 14Mél. de futaie de conif. et taillis à feuillus maj. (prod.) 150 108 1 186 273 535 1 542 3 794Mél. de futaie de conif. et taillis à conifères maj. (prod.) 699 548 314 1 705 3 266Reb. de pin noir en bandes (feuillus majoritaires) 50 108 371 468 997Reb. de pin noir en bandes (conifères majoritaires) 85 85Reb. d'autres pins en bandes (feuillus majoritaires) 124 124Reb. d'autres pins en bandes (conifères majoritaires) 124 103 227Reb. de douglas en bandes (conifères majoritaires) 93 433 210 736Reb. de cèdre en bandes (conifères majoritaires) 124 103 227Reb. de conifères indifférenciés en bandes (feuillus maj.) 50 170 1 141 350 1 711Reb. de conifères indifférenciés en bandes (conifères maj.) 223 333 556Taillis de chênes décidus (production) 381 422 5 926 4 986 363 1 197 13 275Taillis de chêne vert (production) 245 22 312 531 395 22 273 45 756Taillis de chêne vert (autre) 20 596 616Taillis de hêtre (production) 250 1 907 225 1 086 3 468Taillis de hêtre (autre) 41 41Taillis de châtaignier (production) 173 372 5 374 5 919Taillis de feuillus indifférenciés (production) 3 075 3 931 17 505 1 597 573 6 581 33 262Taillis de feuillus indifférenciés (autre) 38 39 86 163Châtaigneraie à fruits (production) 41 231 5 801 6 073Boisement morcelé de feuillus (production) 81 152 418 114 1 216 110 2 091Boisement morcelé de feuillus (autre) 125 199 207 531Boisement morcelé de conifères (production) 698 706 1 404Boisement morcelé de conifères (autre) 84 199 83 366Boisement lâche montagnard de feuillus (production) 1 791 270 641 11 521 14 223Boisement lâche montagnard de feuillus (autre) 199 116 206 40 561Boisement lâche montagnard de conifères (production) 58 355 413Garrigue ou maquis à chêne vert (production) 12 319 2 220 20 442 34 981Garrigue ou maquis à chêne vert (autre) 715 489 1 204Garrigue ou maquis à feuillus indifférenciés (production) 6 873 5 462 12 335Garrigue ou maquis à feuillus indifférenciés (autre) 37 141 178Garrigue ou maquis à conifères (production) 4 362 1 173 3 742 9 277Garrigue ou maquis à conifères (autre) 21 37 58Espace vert urbain 829 2 281 3 110Grande lande montagnarde et des Causses 1 709 5 673 2 426 6 063 15 871Lande des terrains salés 5 078 5 078Inculte ou friche 41 761 76 3 704 754 5 336Garrigue ou maquis non boisé 18 25 282 7 070 25 736 58 106Grande form. past. hors de la zone méditerranéenne 199 1 254 146 8 213 9 812Pâturage des terrains salés 42 42Pâturage en zone méditerranéenne 1 132 1 139 2 594 4 865Type complémentaire (agricole cultivé, eau, improductif) 977 4 944 39 644 4 290 208 564 24 811 283 230

TOTAL 13 210 33 951 168 702 44 375 236 235 126 440 622 913

Tableau 2 Surface cartographiée par type détaillé de formation végétale et par région forestière

50

Usage du sol Formationboisée deproduction

Autreformation

boisée

Lande Terrainagricole

Terrainimproductif

EauTOTAL


Futaie de hêtre (production) 2 630 51 80 2 761Futaie de pin noir (production) 1 722 73 1 795Futaie d'autres pins (production) 6 104 106 1 039 92 373 7 714Futaie de sapin pectiné ou épicéa commun (production) 474 474Futaie de douglas (production) 226 226Futaie de conifères indifférenciés (production) 241 241Reboisement de pin noir en plein 2 040 154 398 2 592Reboisement d'autres pins en plein 4 886 360 47 53 5 346Reboisement de sapin pectiné. ou épicéa com. en plein 3 278 115 3 393Reboisement de douglas en plein 1 848 139 402 2 389Reboisement de cèdre en plein 1 531 91 195 142 1 959Reboisement de conifères indifférenciés en plein 8 720 172 297 433 9 622Futaie mixte à feuillus principaux (production) 349 35 384Futaie mixte à conifères principaux (production) 561 73 634Futaie mixte (autre) 14 14Mél. de futaie de conif. et taillis à feuillus maj. (prod.) 3 298 58 168 73 196 3 793Mél. de futaie de conif. et taillis à conifères maj. (prod.) 2 653 562 52 3 267Reb. de pin noir en bandes (feuillus majoritaires) 880 117 997Reb. de pin noir en bandes (conifères majoritaires) 85 85Reb. d'autres pins en bandes (feuillus majoritaires) 123 123Reb. d'autres pins en bandes (conifères majoritaires) 227 227Reb. de douglas en bandes (conifères majoritaires) 736 736Reb. de cèdre en bandes (conifères majoritaires) 227 227Reb. de conifères indifférenciés en bandes (feuillus maj.) 1 612 50 50 1 712Reb. de conifères indifférenciés en bandes (conifères maj.) 557 557Taillis de chênes décidus (production) 11 703 96 388 274 777 39 13 277Taillis de chêne vert (production) 40 247 1 523 2 932 124 890 41 45 757Taillis de chêne vert (autre) 306 226 83 615Taillis de hêtre (production) 3 147 38 201 81 3 467Taillis de hêtre (autre) 40 40Taillis de châtaignier (production) 5 475 444 5 919Taillis de feuillus indifférenciés (production) 28 447 1 746 1 484 83 1 324 179 33 263Taillis de feuillus indifférenciés (autre) 125 38 163Châtaigneraie à fruits (production) 5 134 156 82 247 452 6 071Boisement morcelé de feuillus (production) 1 720 95 78 159 40 2 092Boisement morcelé de feuillus (autre) 324 207 531Boisement morcelé de conifères (production) 1 014 250 140 1 404Boisement morcelé de conifères (autre) 284 40 41 365Boisement lâche montagnard de feuillus (production) 7 597 548 5 768 34 277 14 224Boisement lâche montagnard de feuillus (autre) 442 118 560Boisement lâche montagnard de conifères (production) 413 413Garrigue ou maquis à chêne vert (production) 16 876 897 15 153 722 1 091 241 34 980Garrigue ou maquis à chêne vert (autre) 219 111 875 1 205Garrigue ou maquis à feuillus indifférenciés (production) 6 743 563 4 227 377 426 12 336Garrigue ou maquis à feuillus indifférenciés (autre) 178 178Garrigue ou maquis à conifères (production) 4 258 241 3 595 460 722 9 276Garrigue ou maquis à conifères (autre) 57 57Espace vert urbain 140 2 421 73 476 3 110Grande lande montagnarde et des Causses 789 139 12 674 1 773 496 15 871Lande des terrains salés 3 820 921 338 5 079Inculte ou friche 616 1 831 1 372 1 517 5 336Garrigue ou maquis non boisé 8 408 45 551 2 657 1 453 39 58 108Grande form. past. hors de la zone méditerranéenne 563 39 2 889 5 901 420 9 812Pâturage des terrains salés 42 42Pâturage en zone méditerranéenne 2 544 2 320 4 864Type complémentaire (agricole cultivé, eau, improductif) 2 439 1 227 11 109 200 635 47 856 19 964 283 230

TOTAL 191 043 12 159 118 291 217 787 62 750 20 883 622 913

Tableau 3 Surface détaillée par type de formation végétale et par usage du sol

51




Causses Plaineviticole


Garrigues TOTAL


Futaie de hêtre 220 1 807 566 168 2 761Futaie de pin noir 203 265 1 325 2 582 12 4 387Futaie d'autres pins 474 1 067 4 698 213 1 692 4 917 13 061Futaie de conifères indifférenciés 2 411 9 837 4 565 742 197 553 18 305Futaie mixte 81 680 183 73 14 1 031Mélange de futaie de conifères et taillis 566 904 4 312 1 639 849 3 453 11 723Taillis de chêne vert 245 20 22 908 531 395 22 273 46 372Taillis de feuillus indifférenciés 3 917 6 673 29 069 7 755 936 7 778 56 128Boisement morcelé de châtaignier 41 231 5 801 6 073Autre boisement morcelé 1 099 5 096 41 032 4 480 215 409 28 952 296 068Boisement lâche 3 898 7 371 3 419 26 192 40 880Garrigue ou maquis 55 50 824 16 743 58 502 126 124

TOTAL 13 210 33 951 168 702 44 375 236 235 126 440 622 913

Tableau 4 Surface cartographiée par type regroupé de formati on végétale et par région forestière

52

Usage du sol Formationboisée deproduction

AutreFormation

boisée

Lande Terrainagricole

Terrainimproductif

Eau TOTAL


Futaie de hêtre 2 630 51 80 2 761Futaie de pin noir 3 762 73 154 398 4 387Futaie d'autres pins 10 990 106 1 399 139 426 13 060Futaie de conifères indifférenciés 16 318 91 621 297 977 18 304Futaie mixte 910 14 108 1 032Mélange de futaie de conifères et taillis 10 398 58 897 73 298 11 724Taillis de chêne vert 40 553 1 749 2 932 124 973 41 46 372Taillis de feuillus indifférenciés 48 772 2 045 2 517 357 2 220 218 56 129Boisement morcelé de châtaignier 5 134 156 82 247 452 6 071Autre boisement morcelé 5 929 4 601 13 131 202 306 50 137 19 964 296 068Boisement lâche 9 362 1 168 21 449 7 708 1 193 40 880Garrigue ou maquis 36 285 2 098 75 058 6 536 5 488 660 126 125

TOTAL 191 043 12 159 118 291 217 787 62 750 20 883 622 913

Tableau 5 Surface détaillée par type regroupé de formation v égétale et par usage du sol

53

2.4.6. Résultats concernant les terrains d'usage fo rmation boisée de production

2.4.6.1. Futaie de hêtre

Résultats principaux en surfaces et volumes


soumises privéesTotal Fraction du

département1/2 intervallede confiance

Résultats (%) à 68% (%)

Surface boiséede production (ha)

1 534 1 096 2 630 1,4 2,8

Volume total sur pied (m³) 336 800 251 400 588 200 5,2 13,4

Volume à l'hectaresur pied (m³/ha) 219,6 229,4 223,7 13,1

Fraction du volume en− feuillus de futaie 68,0 93,7 79,0− feuillus de taillis 15,0 6,3 11,3− conifères (%) 17,0 9,7

Production totale (m³/an) 10 850 4 750 15 600 2,5 16,1

Production à l'hectare(m³/ha/an) 7,07 4,33 5,93 15,8

Nombre de placettesinventoriées (y compris nonboisées)

17 11 28

Surfaces

La surface boisée de production du type "Futaie de hêtre " figurant au tableau ci-dessus (2 630 ha) est situéepour 58% en forêt soumise au régime forestier.

Elle comprend 166 ha de reboisement en conifères de moins de 40 ans, ainsi que 107 ha de coupe rase sansrégénération.

Localisation

Les futaies de hêtre sont situées pour près des deux tiers dans la région "Monts Sommail, Espinouse et bordureLacaune" (65% de la surface boisée de production du type). Le surplus se situe principalement dans la région"Avant-Monts et Lodévois". On n'en trouve pas dans les régions à caractère méditerranéen.

Tableaux du chapitre 4 à consulter : 12 et 12.1

54

Répartition de la surface boisée de production selo n la structure forestière locale et l'essence local ementprincipale

Futaie : 80%

Hêtre : 86%Divers : 14%

Mélange de taillis et futaie : 9%

Futaie : Hêtre : 100%

Taillis : Hêtre : 100%

Taillis : 11%

Hêtre : 100%

Volume sur pied et production brute

Le volume à l'hectare, comme la production, est le plus élevé de tous les types du département, plus de quatrefois supérieur à la moyenne en forêt privée. La production est par contre à peine plus élevée que la moyenneélevée.

*

55

2.4.6.2. Futaie de pin noir







1 940 1 822 3 762 2,0 4,1



Fraction du volume en− feuillus de futaie 1,4 5,8 2,4− feuillus de taillis 1,6 6,0 2,6− conifères (%) 97,0 88,2 95,0




28 16 44

Surfaces

La surface boisée de production du type "Futaie de pin noir " figurant au tableau ci-dessus (3 762 ha) est situéepour 52% en forêt soumise au régime forestier.

Elle comprend 1 764 ha de reboisement en conifères, dont 1 241 ha en pin noir, de moins de 40 ans.

Localisation

Les futaies de pin noir sont situées pour plus de la moitié dans la région "Causses" (60% de la surface boisée deproduction du type). Le surplus se situe principalement dans la région "Avant-Monts et Lodévois" (respectivement28% de la surface boisée de production du type). Elles sont absentes de la région "Plaine viticole et vallée del'Hérault".


56


Futaie : 91%

Pin noir : 89%Divers : 11%


Futaie : Pin laricio : 54%Pin noir : 46%

Taillis : Chêne pubescent : 54%Hêtre : 46%

Taillis : 5%

Chêne pubescent : 50%Chêne vert : 50%


Le volume à l'hectare est en forêt soumise très supérieur à la moyenne du département, alors qu'il se rapprochede la moyenne en forêt privée. La production est partout relativement élevée.

*

57

2.4.6.3. Futaie d’autres pins







3 486 7 504 10 990 5,7 3,3







44 63 107

Surfaces

La surface boisée de production du type "Futaie d'autres pins " figurant au tableau ci-dessus (10 990 ha) estsituée pour 32% en forêt soumise au régime forestier.

Elle comprend 4 182 ha de reboisement en conifères de moins de 40 ans, ainsi que 114 ha de coupe rase sansrégénération.

Localisation

Les futaies de pins autres que le pin noir sont situées pour environ un tiers dans la région "Garrigues" et pourenviron un autre tiers dans la région "Avant-Monts et Lodévois" (respectivement 35% et 34% de la surface boiséede production du type). Il s'agit toutefois dans la première région surtout de pin d'Alep et pin pignon, et dans laseconde de pin d'Alep, pin noir d'Autriche et pin laricio. Le surplus se répartit dans les autres régions, avec unesurface très réduite dans la région "Causses".


58


Futaie : 85%

Pin d'Alep : 50%Pin noir : 13%Pin pignon : 12%Pin laricio : 11%Divers : 14%


Futaie : Pin d'Alep : 56%Pin laricio : 24%Sapin de Nordmann : 11%Pin maritime : 9%

Taillis : Chêne vert : 89%Châtaignier : 11%

Taillis : 6%

Chêne vert : 45%Arbousier : 41%Eucalyptus : 14%


Le volume à l'hectare est pratiquement identique à la moyenne générale du département, la production étantsupérieure en forêt soumise et inférieure en forêt privée, par rapport à la moyenne générale, la relation étantinverse si l'on considère la moyenne dans chaque classe de propriété.

*

59

2.4.6.4. Futaie de conifères indifférenciés



soumises PrivéesTotal Fraction du




7 829 8 489 16 318 8,5 2,0

Volume total sur pied (m³) 1 269 600 1 216 100 2 485 700 22,0 7,3






78 81 159

Surfaces

La surface boisée de production du type "Futaie de conifères indifférenciés " figurant au tableau ci-dessus(16 318 ha) est située pour 48% en forêt soumise au régime forestier.

Elle est presque entièrement formée de reboisements en conifères de moins de 40 ans qui couvrent 13 803 ha. Ily a aussi 33 ha de reboisement de hêtre.

Localisation

Les futaies de conifères autres que les pins sont situées pour plus de la moitié dans la région "Monts Sommail,Espinouse et bordure Lacaune" (55% de la surface boisée de production du type) où elles sont aussi le type leplus représenté avec 45% de la surface boisée de production de la région. Le surplus se situe principalementdans les régions "Avant-Monts et Lodévois" et "Montagne Noire" (respectivement 24% et 14% de la surface boi-sée de production du type).


60


Futaie : 88%

Épicéa commun : 33%Douglas : 16%Cèdre de l'Atlas : 14%Divers : 37%


Futaie : Douglas : 32%Sapin pectiné : 27%Pin laricio : 17%Chêne rouvre : 13%Cèdre de l'Atlas : 11%

Taillis : Chêne rouvre : 27%Hêtre : 27%Chêne vert : 21%Châtaignier : 16%Chêne pubescent : 9%

Taillis : 6%

Chêne vert : 37%Chêne pubescent : 18%Hêtre : 18%Arbousier : 10%Divers : 17%


En raison de la jeunesse de ces peuplements le volume à l'hectare, même s'il est supérieur à la moyenne, n'estpas très élevé. La production est très forte.

*

61

2.4.6.5. Futaie mixte







865 45 910 0,5 5,7




Production totale (m³/an) 7 100 550 7 650 1,2 11,7



13 1 14

Surfaces

La surface boisée de production du type "Futaie mixte " figurant au tableau ci-dessus (910 ha) est située pour95% en forêt soumise au régime forestier. Cette surface est faible, mais les peuplements ont été distingués pourdes raisons de cohérence des données au niveau national.

Elle comprend 45 ha de reboisement en conifères de moins de 40 ans.

Localisation

Les futaies mixtes sont situées pour les deux tiers dans la région "Monts Sommail, Espinouse et bordure La-caune". Le surplus se situe principalement dans la région "Avant-Monts et Lodévois".


62


Futaie : 92%

Hêtre, sapin pectiné et essences diverses


Hêtre principal dans la futaie comme dans le taillis


Le volume à l'hectare, comme la production, est supérieur à la moyenne du département.

*

63

2.4.6.6. Mélange de futaie de conifères et taillis







3 440 6 958 10 398 5,4 2,4







36 63 99

Surfaces

La surface boisée de production du type "Mélange de futaie de conifères et taillis " figurant au tableau ci-des-sus (10 398 ha) est située pour 33% en forêt soumise au régime forestier.

Elle comprend 3 449 ha de reboisement en conifères de moins de 40 ans.

Localisation

Les futaies de conifères mélangées de taillis sont situées principalement dans les régions " Avant-Monts et Lodé-vois" et "Garrigues" (respectivement 39% et 27% de la surface boisée de production du type). Le surplus se ré-partit entre toutes les régions.


64


Futaie : 40%

Pin noir : 22%Pin d'Alep : 16%Douglas 13%Chêne pubescent : 11%Divers : 38%


Futaie : Pin d'Alep : 33%Pin noir : 19%Pin laricio : 19%Divers : 29%

Taillis : Chêne vert : 55%Chêne pubescent : 22%Châtaignier : 21%Divers : 2%

Taillis : 24%

Chêne vert : 47%Chêne pubescent : 29%Châtaignier : 20%Chêne rouvre : 4%


Le volume à l'hectare est relativement faible, et même inférieur à la moyenne du département en forêt soumise,mais la production est voisine de la moyenne.

*

65

2.4.6.7. Taillis de chêne vert







6 103 34 450 40 553 21,2 1,8

Volume total sur pied (m³) 154 800 1 035 300 1 190 100 10,4 10,6






43 146 189

Surfaces

La surface boisée de production du type "Taillis de chêne vert " figurant au tableau ci-dessus (40 553 ha) estsituée pour 15% en forêt soumise au régime forestier.


Localisation

Les taillis de chêne vert sont situés pour moitié dans la région "Garrigues" et pour moitié dans la région "Avant-Monts et Lodévois" (respectivement 50% et 49% de la surface boisée de production du type). Ils sont absents dela région "Monts Sommail, Espinouse et bordure Lacaune".


66



Futaie : Pin d'Alep : 29%Chêne vert : 28%Chêne pubescent : 28%Pin pignon : 15%

Taillis : Chêne vert : 91%Divers : 9%

Taillis : 96%

Chêne vert : 94%Divers : 6%

Il s'agit donc de peuplements très homogènes.


Le volume à l'hectare, comme la production, sont très faibles.

*

67

2.4.6.8. Taillis de feuillus indifférenciés






Surface boiséede production (ha) 6 115 42 657 48 772 25,5 1,4

Volume total sur pied (m³) 611 300 2 894 300 3 505 600 31,0 5,4






61 375 436

Surfaces

La surface boisée de production du type "Taillis de feuillus indifférenciés " figurant au tableau ci-dessus (48 772ha) est située pour 13% en forêt soumise au régime forestier. C'est le type le plus important du département.

Elle comprend 501 ha de reboisement en conifères et en chêne rouge d'Amérique de moins de 40 ans.

Localisation

Les taillis de feuillus indifférenciés sont situés pour la moitié dans la région "Avant-Monts et Lodévois" (51% de lasurface boisée de production du type) où ils constituent le type le plus répandu (32% de la surface boisée deproduction de la région). Le reste est réparti assez régulièrement dans les autres régions, à l'exception de larégion "Plaine viticole et vallée de l'Hérault". Ce type est aussi le plus fréquent dans la Montagne Noire (39%).


68


Futaie : 13%

Chêne pubescent : 41%Chêne rouvre : 20%Hêtre : 15%Divers : 24%


Futaie : Châtaignier : 25%Chêne pubescent, rouvre ou pédonculé : 36%Divers : 39%

Taillis : Châtaignier : 37%Chêne vert : 20%Hêtre : 19%Divers : 24%

Taillis : 78%

Chêne pubescent, rouvre ou pédonculé : 41%Chêne vert : 31%Châtaignier : 18%Divers : 10%


Le volume à l'hectare, comme la production, est assez voisin de la moyenne du département, ce qui correspondau fait que ce type est le plus répandu.

*

69

2.4.6.9. Boisement morcelé de châtaignier



soumises PrivéesTotal Fraction du



Surface boiséede production (ha) 221 4 913 5 134 2,7 4,6



Fraction du volume en− feuillus de futaie 62,6 28,5 31,4− feuillus de taillis 37,4 69,4 66,6− conifères (%) 2,1 2,0




4 42 46

Surfaces

La surface boisée de production du type "Boisement morcelé de châtaignier " figurant au tableau ci-dessus(5 134 ha) est située presque uniquement en forêt privée.

Localisation

Les boisements morcelés de châtaignier ne se trouvent pratiquement que dans la région "Avant-Monts et Lodé-vois" (97% de la surface boisée de production du type). Il n'y en a pas dans les Causses ni dans les régions àcaractère méditerranéen.


70


Futaie : 7%

Châtaignier : 77%Chêne pubescent, rouvre ou pédonculé : 23%


Futaie : Châtaignier : 93%Pin noir : 7%

Taillis : Châtaignier : 100%

Taillis : 56%

Châtaignier : 74%Chêne vert : 22%Hêtre : 4%


Le volume à l'hectare et la production sont conformes à la moyenne, c'est-à-dire faibles.

*

71

2.4.6.10. Autre boisement morcelé






Surface boiséede production (ha) 5 929 5 929 3,1 16,4

Volume total sur pied (m³) 323 700 323 700 2,9 20,4

Volume à l'hectaresur pied (m³/ha) 54,6 54,6 12,2

Fraction du volume en− feuillus de futaie 30,1 30,1− feuillus de taillis 38,6 38,6− conifères (%) 31,3 31,3

Production totale (m³/an) 20 650 20 650 3,3 22,4

Production à l'hectare(m³/ha/an) 3,48 3,48 15,3


41 41

Surfaces

La surface boisée de production du type "Autre boisement morcelé " figurant au tableau ci-dessus (5 929 ha) estsituée uniquement en forêt privée.


Localisation

Les boisements morcelés d'autres essences que le châtaignier sont situés pour près des deux tiers dans la ré-gion "Plaine viticole et vallée de l'Hérault", ce qui correspond au caractère principalement agricole de cette région,dont le taux de boisement n'est que de 5,2% (62% de la surface boisée de production du type), et où ils consti-tuent la majorité des peuplements (35% de la surface boisée de production de la région). Le surplus se situeprincipalement dans les régions "Avant-Monts et Lodévois" et "Garrigues" (respectivement 17% et 16% de lasurface boisée de production du type). Ils sont absents de la région "Causses".


72


Futaie : 54%

Pin d'Alep : 44%Frêne : 21%Pin pignon : 14%Chêne pubescent, rouvre ou pédonculé : 14%Divers : 7%


Futaie : Pin d'Alep : 44%Hêtre : 31%Peuplier non cultivé : 25%

Taillis : Chêne vert : 43%Peuplier non cultivé : 26%Frêne : 18%Hêtre : 13%

Taillis : 39%

Chêne vert : 34%Frêne : 20%Robinier faux-acacia : 19%Chêne pubescent, rouvre ou pédonculé : 12%Peuplier non cultivé : 12%Châtaignier : 3%


Le volume à l'hectare et la production sont faibles.

*

73

2.4.6.11. Boisement lâche






Surface boiséede production (ha) 880 8 482 9 362 4,9 10,8







12 49 61

Surfaces

La surface boisée de production du type "Boisement lâche " figurant au tableau ci-dessus (9 362 ha) est situéepour 9% seulement en forêt soumise au régime forestier.

Localisation

Les boisements lâches à caractère montagnard sont situés pour près des trois-quarts dans la région "Causses"(74% de la surface boisée de production du type) où ils sont aussi le type le plus répandu (37% de la surfaceboisée de production de la région). Le surplus se situe principalement dans la région "Montagne Noire" (18% dela surface boisée de production du type). En raison de leur définition ils sont absents des régions à caractèreméditerranéen.


74


Futaie : 16%

Chêne pubescent, rouvre ou pédonculé : 50%Pin laricio : 18%Pin sylvestre : 14%Frêne : 14%Hêtre : 4%


Futaie : Pin sylvestre : 91%Hêtre : 9%

Taillis : Châtaignier : 91%Hêtre : 9%

Taillis : 79%

Chêne pubescent, rouvre ou pédonculé : 84%Divers : 16%


Le volume à l'hectare, comme la production, sont très faibles.

*

75

2.4.6.12. Garrigues ou maquis






Surface boiséede production (ha) 2 832 33 453 36 285 19,0 7,4



Fraction du volume en− feuillus de futaie 11,6 11,2− feuillus de taillis 100,0 61,6 63,0− conifères (%) 26,8 25,8




17 114 131

Surfaces

La surface boisée de production du type "Garrigue ou maquis " figurant au tableau ci-dessus (36 285 ha) estsituée pour 8% seulement en forêt soumise au régime forestier.

Localisation

Les garrigues ou maquis sont situés pour plus de la moitié dans la région qui leur doit son nom (56% de la sur-face boisée de production du type), où ils constituent les peuplements les plus répandus (37% de la surface boi-sée de production de la région). Le surplus se situe presque uniquement dans la région "Avant-Monts et Lodé-vois" et en raison de leur définition ils sont absents des régions à caractère montagnard.


76


Futaie : 20%

Pin d'Alep : 86%Divers : 14%


Futaie : Pin d'Alep : 58%Pin maritime : 19%Chêne vert : 14%Pin noir : 8%

Taillis : Chêne vert : 100%

Taillis : 77%

Chêne vert : 87%Chêne pubescent, rouvre ou pédonculé : 11%Divers : 3%


Le volume à l'hectare et la production sont extrêmement réduits.

*

2.4.7. Résultats concernant les terrains d'usage la nde

2.4.7.1. Types regroupés de lande

Les résultats concernant les terrains d'usage lande sont donnés dans les tableaux 4.1 à 4.3 du chapitre 4.

Ainsi qu'il a déjà été exposé, des placettes circulaires où l'usage est la lande se trouvent dans des zones qui sontdes éléments d'un type de formation végétale autre qu'un type de lande.

Le Tableau 6 de la page 77 indique les correspondances entre les types de lande portés dans la première co-lonne du tableau 4.1 du chapitre 4 et les types détaillés de formation végétale utilisés en photo-interprétation.

2.4.7.2. Autres classifications des landes et frich es

Lors de la photo-interprétation des placettes circulaires, les points où l'usage du sol est la lande ont fait l'objetd'un classement de façon à distinguer les landes associées à des forêts sans caractère de production.

Des opérations de terrain analogues à celles qui ont été mentionnées au § 2.4.5 pour les placettes d'usage "for-mation boisée de production" ont été effectuées sur un échantillon des points d'usage "lande" examinés en photo-interprétation, à condition que ces points ne soient pas des landes associées à des forêts sans caractère deproduction.

La surface concernée est de 112 938 ha.

Ces landes ont été classées, par observation au sol sur des placettes de 20 ares, suivant deux séries de critères :

− nature du terrain et pente ;− type écologique.

77

Les résultats de ces observations sont donnés respectivement dans les tableaux 4.2 et 4.3 du chapitre 4, par ré-gion forestière.

Types de lande du chapitre 4 Types détaillés de form ation végétale

Vides forestiers Futaie de hêtre (production)Futaie de pin noir (production)Reboisement de pin noir en pleinFutaie d'autres pins (production)Reboisement d'autres pins en pleinFutaie de sapin ou d'épicéa commun (production)Futaie de douglas (production)Futaie de conifères indifférenciésReboisement de sapin pectiné ou épicéa commun en pleinReboisement de douglas en pleinReboisement de cèdre en pleinReboisement de conifères indifférenciés en pleinFutaie mixte à feuillus majoritaires (production)Futaie mixte à conifères majoritaires (production)Futaie mixte (autre)Mél. de futaie de conifères et taillis à conif. maj. (production)Mél. de futaie de conifères et taillis à feuillus. maj. (production)Reboisement de pin noir en bandes (feuillus maj.)Reboisement de pin noir en bandes (conifères maj.)Reboisement d'autres pins en bandes (feuillus maj.)Reboisement. d'autres pins en bandes (conifères maj.)Reboisement de douglas en bandes (conifères majoritaires)Reboisement de cèdre en bandes (conifères majoritaires)Reboisements de conifères indifférenciés en bandes (feuillus maj.)Reboisements de conifères indifférenciés en bandes (conifères maj.)Taillis de chêne vert (production)Taillis de chêne vert (autre)Taillis de chênes décidus (production)Taillis de hêtre (production)Taillis de hêtre (autre)Taillis de châtaignierTaillis de feuillus indifférenciés (production)Taillis de feuillus indifférenciés (autre)

Landes associées à des boisementsmorcelés

Châtaigneraie à fruitsBoisement morcelé de feuillus (production)Boisement morcelé de feuillus (autre)Boisement morcelé de conifères (production)Boisement morcelé de conifères (autre)Espace vert urbainType complémentaire

Landes associées à des boisementslâches

Boisement lâche de feuillus (production)Boisement lâche de feuillus (autre)Boisement lâche de conifères (production)

Landes associées à des garrigues oumaquis

Garrigue ou maquis à chêne vert (production)Garrigue ou maquis à chêne vert (autre)Garrigue ou maquis à feuillus majoritaires (production)Garrigue ou maquis à feuillus majoritaires (autre)Garrigue ou maquis à conifères majoritaires (production)Garrigue ou maquis à conifères majoritaires (autre)

Grandes landes et pelouses pastoralesde montagne

Grande lande montagnarde et des Causses (type de lande)Grande formation pastorale hors de la zone méd. (type pastoral)

Incultes et friches Inculte ou friche

Lande des terrains salés Lande des terrains salés (type de lande)Pâturage des terrains salés

Garrigue ou maquis non boisé Garrigue ou maquis non boisé (type de lande)Pâturage en zone méditerranéenne (type pastoral)

Tableau 6

78

Les critères de reconnaissance des types écologiques distingués sont détaillés ci-dessous.

Landes montagnardes ou atlantiques

− à Pteridium aquilinum ou Sarothamnus scoparius ;

− à Calluna vulgaris ou Genista pilosa, Thymus serpyllum, Genistella sagittalis, Vacciniummyrtillus ;

− à Cytisus purgans (lande assez sèche) ;

− tourbière ;

Landes, garrigues ou friches méditerranéennes ou su bméditerranéennes (y compris les Causses)

− à végétation d'halophytes ou psammophytes des sansouïres ou terrains sableux littoraux ;

− arbustive sur sol siliceux (Erica arborea, Arbutus unedo, Phyllyrea angustifolia, Cistussalviaefolius) ;

− arbustive sur sol calcaire , avec végétation à base de chêne vert (Pistacia terebinthus,Rhamnus alaternus, Viburnum tinus, Quercus coccifera, Lonicera implexa, Cistusalbidus...) ;

− pelouses(1) sur sol siliceux ;

− pelouses(1) sur sol calcaire

− arbustive sur sol calcaire, avec végétation à base de chêne pubescent (Cornussanguinea, Lonicera etrusca, Viburnum lantana, Cytisius sessifolius, Phyllyrea media,Buxus sempervirens) ;

− arbustives ou pelouses sur calcaires impurs (dolomitiques, gréseux ou marneux) avec no-tamment des éricacées (Arbutus unedo, Erica multiflora, Spartium junceum, Genistascorpius, Rosmarinus officinalis, Fumana coridifolia, Arenaria hispida, Helychrysumstoechas...).

La détermination du type écologique est souvent impossible dans les friches récentes sans caractéristiques pré-cises. De ce fait la surface "indéterminée" atteint 5 353 ha.

2.4.8. Résultats concernant les terrains d'usage ag ricole

Les tableaux 1, 2 et 3 du chapitre 4 donnent les résultats disponibles concernant les terrains d'usage agricole.

Alors que les terrains boisés et les landes se répartissent dans les types détaillés de formation végétale qui leurcorrespondent, les terrains agricoles sont cartographiés comme des types pastoraux (Cf. § 2.4.3.3, page 46) ou àl'aide du type complémentaire où se trouvent à la fois les terrains agricoles cultivés, les terrains improductifs etles surfaces en eau.

***

(1) Couvert de la strate intermédiaire (plus de 2 m) inférieur à 10% ; couvert des graminées pâturables inférieur à 75%.

79

2.5. ESSENCES

2.5.1. Généralités

Les peuplements forestiers contiennent en général plusieurs essences en mélange et, pour chaque peuplement,on peut définir une essence principale. Si le peuplement a une structure forestière élémentaire de mélange defutaie et de taillis, on peut définir une essence principale pour la partie futaie et une essence principale pour lapartie taillis.

Lorsqu'une surface est rapportée à une essence, il s'agit de la surface sur laquelle cette essence est principale,en convenant de ne prendre en compte dans les peuplements à structure de mélange de futaie et de taillis que lapartie de futaie.

2.5.2. Répartition par région forestière

Voir Tableau 7 page suivante.

Pour chaque essence, la première ligne donne la surface où elle est principale (au sens du paragraphe précé-dent) dans chaque région et dans l'ensemble du département, et la seconde ligne la valeur relative par région.

Les deux dernières lignes du tableau donnent les mêmes renseignements pour le total des essences. La surfacede la première de ces deux lignes est donc la surface boisée de production qui a été inventoriée dans chaque ré-gion.

En comparant la deuxième ligne du tableau pour une essence donnée avec la deuxième ligne pour l'ensembledes essences on peut juger de l'abondance relative de cette essence dans les différentes régions.

On constate ainsi que sont relativement abondants :

− les chênes à feuilles caduques dans les Causses ;− le chêne vert dans les Garrigues ;− le hêtre dans les Monts Sommail, Espinouse et bordure Lacaune ;− le châtaignier dans les Avant-Monts et Lodévois ;− le frêne dans la Plaine viticole et la Vallée de l'Hérault ;− l'arbousier dans les Avant-Monts et Lodévois ainsi que les Garrigues ;− le pin sylvestre dans la Montagne Noire et dans les Causses ;− le pin noir d'Autriche dans les Causses ;− le pin laricio dans la Montagne Noire ;− le pin pignon et le pin d'Alep dans la Plaine viticole et la Vallée de l'Hérault ainsi que les

Garrigues ;− le sapin pectiné et l'épicéa commun dans les Monts Sommail, Espinouse et bordure La-

caune ;− le douglas dans la même région et dans la Montagne Noire ;− le cèdre de l'Atlas dans les Avant-Monts et Lodévois.

2.5.3. Répartition par type de peuplement forestier et structure

2.5.3.1. Généralités

La distinction des types de peuplement forestier repose essentiellement sur la composition en essences fores-tières et la structure, mais avec des regroupements d'essences plus ou moins larges (voir les définitions au §2.4.3.1), et en considérant des ensembles qui peuvent atteindre plusieurs hectares.

80

Surface absolue et relative par région forestière et par essence principale






GarriguesTOTAL

Essence(s) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha)

Chêne pédonculé,rouvre et pubescent

(ha) 3 089 2 536 13 995 12 069 800 3 597 36 086

(%) 8,6 7,0 38,8 33,4 2,2 10,0 100,0

Chêne vert (ha) 1 068 33 632 461 2 264 39 944 77 369(%) 1,4 43,5 0,6 2,9 51,6 100,0

Hêtre (ha) 491 4 885 1 156 1 499 8 031(%) 6,1 60,8 14,4 18,7 100,0

Châtaignier (ha) 684 1 244 12 070 13 998(%) 4,9 8,9 86,2 100,0

Frêne (ha) 286 116 1 210 324 802 2 738(%) 10,4 4,2 44,3 11,8 29,3 100,0

Arbousier (ha) 1 279 797 2 076(%) 61,6 38,4 100,0

Autres feuillus (ha) 158 345 1 013 125 1 082 2 723(%) 5,8 12,7 37,2 4,6 39,7 100,0

Pin sylvestre (ha) 397 192 837 478 1 904(%) 20,9 10,1 43,9 25,1 100,0

Pin laricio (ha) 748 416 1 738 526 951 4 379(%) 17,1 9,5 39,7 12,0 21,7 100,0

Pin noir d'Autriche (ha) 487 1 076 2 102 2 853 106 128 6 752(%) 7,2 15,9 31,1 42,3 1,6 1,9 100,0

Pin pignon (ha) 128 907 1 056 2 091(%) 6,1 43,4 50,5 100,0

Pin d'Alep (ha) 3 034 4 330 8 654 16 018(%) 18,9 27,0 54,1 100,0

Sapin pectiné (ha) 129 1 707 1 836(%) 7,0 93,0 100,0

Épicéa commun (ha) 92 5 130 5 222(%) 1,8 98,2 100,0

Douglas (ha) 901 1 346 1 334 101 3 682(%) 24,5 36,6 36,2 2,7 100,0

Cèdre de l'Atlas (ha) 193 1 462 199 146 341 2 341(%) 8,2 62,5 8,5 6,2 14,6 100,0

Autres conifères (ha) 418 1 148 1 856 154 3 576(%) 11,7 32,1 51,9 4,3 100,0

TOTAL (ha) 9 141 20 141 76 846 18 789 10 437 55 468 190 822(%) 4,8 10,6 40,2 9,8 5,5 29,1 100,0

Tableau 7

Ce tableau correspond aux tableaux 7(S) et 7(P) du chapitre 4 après regroupement des structures et des catégo-ries de propriété.

En conséquence, même si la définition d'un type de peuplement forestier fait expressément référence à une es-sence, et même si le classement fait par photo-interprétation est sans aucune erreur, cette essence ne sera pasprincipale dans tous les peuplements qui ont été rattachés à ce type.

Inversement on a vu, dans l'analyse par type de peuplement forestier, que des essences variées pouvaient êtreprincipales sur les éléments d'un même type.

81

La même remarque s'applique à la structure.

On a défini une essence principale pour les parties en taillis des mélanges de taillis et de futaie, et donc unesurface des peuplements de structure mixte où chaque essence (feuillue) est principale.

La répartition par type de peuplement forestier sera donnée pour les principales essences : chêne pubescent,hêtre, pin sylvestre, pin noir d'Autriche, sapin pectiné et épicéa commun.

La forme de la présentation oblige à indiquer toutes les estimations, même celles dont l'intervalle de confiance aune amplitude élevée.

2.5.3.2. Chêne pubescent

Structure élémentaire Surface (ha)

Type de peuplementFutaie Mélange de

futaie et taillisTaillis Total

Futaie de hêtreFutaie de pin noir 101 101Futaie d'autres pinsFutaie de conifères indifférenciés 99 192 291Futaie mixte 69 69Mélange de futaie de conifères et taillis 450 124 713 1 287Taillis de chêne vert 306 300 836 1 442Taillis de feuillus indifférenciés 2 648 1 005 14 654 18 307Boisement morcelé de châtaignier 64 64Autre boisement morcelé 437 273 710Boisement lâche 596 6 143 6 739Garrigue ou maquis 664 2 973 3 637

Total 5 333 1 429 25 885 32 647

Le chêne pubescent se rencontre essentiellement en structure de taillis (79%). Il est d'ailleurs caractéristique deces peuplements quand ils ne sont pas formés de chêne vert.

2.5.3.3. Hêtre




Futaie de hêtre 1 749 223 272 2 244Futaie de pin noirFutaie d'autres pinsFutaie de conifères indifférenciés 101 190 291Futaie mixte 281 27 308Mélange de futaie de conifères et taillis 171 171Taillis de chêne vertTaillis de feuillus indifférenciés 975 423 2 623 4 021Boisement morcelé de châtaignier 124 124Autre boisement morcelé 41 133 174Boisement lâche 58 40 600 698Garrigue ou maquis

Total 3 376 846 3 809 8 031

Le hêtre se rencontre autant en futaie qu'en taillis.

82

2.5.3.4. Châtaignier




Futaie de hêtreFutaie de pin noirFutaie d'autres pinsFutaie de conifères indifférenciés 93 93Futaie mixteMélange de futaie de conifères et taillis 247 494 741Taillis de chêne vertTaillis de feuillus indifférenciés 489 1 153 6 627 8 269Boisement morcelé de châtaignier 281 1 770 2 130 4 181Autre boisement morcelé 117 76 193Boisement lâche 39 39Garrigue ou maquis 482 482

Total 887 3 170 9 941 13 998

Le châtaignier se rencontre surtout en structure de taillis (71%).

2.5.3.5. Pin noir




Futaie de hêtreFutaie de pin noir 3 021 73 3 094Futaie d'autres pins 1 228 1 228Futaie de conifères indifférenciés 464 464Futaie mixte 91 91Mélange de futaie de conifères et taillis 925 720 1 645Taillis de chêne vertTaillis de feuillus indifférenciésBoisement morcelé de châtaignier 124 124Autre boisement morceléBoisement lâcheGarrigue ou maquis 106 106

Total 5 729 1 023 6 752

Le pin noir ne forme de peuplements purs que sur 46% de la surface où il est l'essence principale.

83

2.5.3.6. Épicéa commun




Futaie de hêtreFutaie de pin noir 74 74Futaie d'autres pins 194 194Futaie de conifères indifférenciés 4 760 4 760Futaie mixte 69 69Mélange de futaie de conifères et taillisTaillis de chêne vertTaillis de feuillus indifférenciés 125 125Boisement morcelé de châtaignierAutre boisement morceléBoisement lâcheGarrigue ou maquis

Total 5 222 5 222

L'épicéa commun, introduit artificiellement, forme des peuplements purs de futaie.

2.5.3.7. Douglas




Futaie de hêtreFutaie de pin noirFutaie d'autres pins 156 156Futaie de conifères indifférenciés 2 298 322 2 620Futaie mixte 69 69Mélange de futaie de conifères et taillis 535 201 736Taillis de chêne vertTaillis de feuillus indifférenciés 101 101Boisement morcelé de châtaignierAutre boisement morceléBoisement lâcheGarrigue ou maquis

Total 3 159 523 3 682

Le douglas est une essence introduite comme l'épicéa mais ses peuplements apparaissent moins purs.

2.5.4. Répartition par classe d’âge

2.5.4.1. Généralités

Les mesures d'âge faites sur les placettes d'inventaire au sol ne portent que sur l'essence principale, ainsi quesur le sapin lorsque l'épicéa est l'essence principale et vice versa. Elles sont en général représentatives de l'âgedu peuplement dans son ensemble.

Elles n'ont véritablement d'intérêt que pour les peuplements réguliers qui sont aussi souvent des peuplementssensiblement équiennes : ce sont les futaies régulières et les taillis (taillis simples ou taillis des mélanges defutaie et taillis), étant entendu qu'il s'agit ici de la structure forestière élémentaire.

Pour ces peuplements, la répartition de surfaces par classe d'âge est une donnée importante de l'aménagementdes forêts car elle conditionne la gestion future ; en particulier, ce n'est que lorsque les surfaces par classe d'âge

84

sont égales qu'un prélèvement égal à la production diminuée des pertes non récoltables est "normal" car il assureà la fois un rendement soutenu et le maintien du capital.

Pour les feuillus, en raison de la dureté du bois, il est généralement impossible de mesurer avec précision, parsondage à la tarière, l'âge des arbres de diamètre supérieur à 35 cm. Il est alors estimé. Il en est de même pourcertains conifères.

L'analyse par classe d'âge a pu ainsi être effectuée pour le chêne pubescent, le hêtre, le pin sylvestre, le pin noird'Autriche, le sapin pectiné et l'épicéa commun.

Les principaux résultats de cette analyse sont résumés ci-après. Les surfaces sont données pour l'ensemble dudépartement et des propriétés, par grande classe d'âge en pourcentage de la surface totale étudiée. Elles sontcomparées aux surfaces relatives correspondant à une répartition équilibrée pour un âge d'exploitation donné,noté AE.

Les distributions des surfaces par classe d'âge, ainsi établies pour l'ensemble du département, ne s'appliquentpas à des unités d'aménagement actuelles ni même envisageables, mais à des regroupements fictifs de peuple-ments discontinus très différents. Elles permettent cependant de faire ressortir de grandes tendances quant à larépartition par classe d'âge de la ressource forestière du département.

Lorsque le mode principal de renouvellement est la régénération naturelle, la surface occupée par les premièresclasses d'âge peut ne pas refléter l'importance réelle de ce renouvellement. C'est en effet le plus souvent le peu-plement adulte qui constitue la plus grande part du couvert, et c'est son âge qui est pris en compte.

2.5.4.2. Chêne pubescent en futaie régulière

Répartition par classe d'âge estimé

Surface : 4 234 ha

0

5

10

15

20

25

30

35

0-19

20-3

9

40-5

9

60-7

9

80-9

9

100-

119

120-

139

140-

159

Classe d'âge (ans)

Sur

face

(%

)

Répartition réelle Répartition théorique avec AE = 160 ans

La répartition constatée montre un défaut marqué de régénération.

85

2.5.4.3. Hêtre en futaie régulière


Surface : 3 405 ha

0

5

10

15

20

25

30

0-19 20-39 40-59 60-79 80-99 100-119 120 et plus

Classe d'âge (ans)

Sur

face

(%

)


La répartition constatée est nettement déséquilibrée par déficit dans les premières classes d'âge et excès devieux bois. Mais le hêtre est une essence d'ombre qui se régénère naturellement sous le couvert et les premièresclasses d'âge peuvent ne pas apparaître.

2.5.4.4. Pin noir en futaie régulière


Surface : 5 386 ha

0

5

10

15

20

25

30

35

40

45

0-19 20-39 40-59 60-79 80 et plus

Classe d'âge (ans)

Sur

face

(%

)


La répartition montre le ralentissement des reboisements après une période de grande activité dans les annéessoixante et soixante-dix.

86

2.5.4.5. Épicéa commun en futaie régulière


Surface : 5 317 ha

0

10

20

30

40

50

60

70

80

0-19 20-39 40-59 60-79 80 et plus

Classe d'âge (ans)

Sur

face

(%

)


L'introduction de l'épicéa commun, récente, connaît un ralentissement considérable.

2.5.4.6. Douglas en futaie régulière


Surface : 3 059 ha

0

10

20

30

40

50

60

70

0-19 20-39 40-59 60 et plus

Classe d'âge (ans)

Sur

face

(%

)


La répartition appelle les mêmes observations que pour les autres essences introduites.

87

2.5.4.7. Taillis

Taillis simple


Surface : 129 552 ha

0

10

20

30

40

50

60

70

0 à 9 10 à 19 20 à 29 30 à 39 40 et plus

Classe d'âge (ans)

Sur

face

(%

)


Taillis en mélange avec futaie


Surface : 15 927 ha

05

101520

253035404550

0 à 9 10 à 19 20 à 29 30 à 39 40 et plus

Classe d'âge (ans)

Sur

face

(%

)


Ces histogrammes font ressortir un vieillissement marqué du taillis, et un très faible niveau d'exploitation.

88

2.6. RÉCOLTE

2.6.1. Estimations globales

Le prélèvement annuel opéré pour les coupes de bois peut être connu à partir de l'enquête annuelle de branche(EAB) qui est la référence la plus courante sur ce sujet. Elle porte sur les volumes de bois commercialisés parles exploitants forestiers titulaires d'une carte, sans prendre en compte l'autoconsommation, importante pour lebois de chauffage, ni les exploitations directes par les agriculteurs.

D'après cette source (chapitre 3 ci-après), la moyenne annuelle des volumes de bois récoltés au cours des cinqannées précédant l'inventaire (1991-1995) a été de :

44 600 m³/an sur écorce pour les feuillus, dont 23 150 m³/an de bois de feu,78 150 m3 sous écorce pour les conifères, soit l'équivalent de 85 950 m3 sur écorce.

La récolte totale est ainsi de 130 550 m3 de bois sur écorce dont 47 600 m3 de bois d'œuvre, soit 36% du total. Larécolte de bois de chauffage commercialisé représente 18% de la récolte totale.

Les travaux de l'Inventaire forestier national permettent de donner une autre estimation du prélèvement annuel.On procède séparément pour les coupes rases et assimilées (coupes rases proprement dites, coupes totales desinterbandes dans les reboisements en bandes, coupes totales de l'étage dominant dans les peuplements à plu-sieurs étages) et pour les autres coupes, dites partielles dans ce qui suit.

Les coupes rases et assimilées ont été estimées en reportant sur les photographies aériennes du troisièmeinventaire les points qui avaient été visités au sol pour le deuxième inventaire et en recherchant ceux sur lesquelsune telle coupe a été pratiquée depuis les levers du deuxième inventaire. Le volume enlevé est estimé à partir duvolume sur pied et de l'accroissement annuel calculés au deuxième inventaire. Lorsque la coupe fait suite à unincendie, on considère que seule une partie du volume initial, dont l'importance varie de 50% à 90% suivant lescaractéristiques présumées de l'incendie appréciées à partir des photographies, a pu être récupérée.

Les coupes partielles ont été estimées à partir du relevé des souches effectué sur les placettes visitées au sollors du troisième inventaire, en se limitant aux souches des arbres coupés depuis cinq ans au plus. L'estimationest assez peu précise car elle est faite à partir d'un nombre de mesures beaucoup plus faible que pour le calculdes volumes sur pied, des accroissements ou des productions brutes.

L'estimation faite est indépendante de la destination des produits (commercialisation ou autoconsommation),mais ne prend en compte que les arbres coupés dans les formations boisées de production.

Le volume des chablis et arbres morts récoltés là où il y a eu également coupe partielle pendant les cinq ansprécédant le passage de l'équipe d'inventaire est inclus dans le volume des arbres exploités.

Pour le département de l'Hérault, cette estimation, en volume sur écorce, est de :

Essences Coupes rases et assimilées(m³/an)

Coupes partielles(m³/an)

Coupe totale(m³/an)

Feuillus 30 313 22 640 52 953Conifères 10 182 51 711 61 893

Total 40 495 74 351 114 846

L'estimation de la récolte totale est donc relativement proche de celle que donne l'EAB, avec une valeur un peusupérieure pour les feuillus et un peu inférieure pour les conifères.

Par le même procédé que le volume récolté dans les coupes partielles, on estime le volume des arbres renver-sés (chablis) et des arbres qui meurent sur pied chaque année. Ce volume est, pour le département :

89

Essences Chablis(m³/an)

Arbres morts(m³/an)

Total(m³/an)

Feuillus 780 14 442 15 222Conifères 6 208 6 658 12 866

Total 6 988 21 100 28 088

2.6.2. Répartitions diverses

Les relevés de l'Inventaire permettent de répartir l'estimation du volume coupé en fonction des catégories depropriété, des essences, et des types de peuplement forestier. Les résultats sont donnés en valeur relative, parrapport au volume estimé de 114 846 m3.

Répartition par catégorie de propriété

Forêts soumises 55 594 m³/an soit 48%Forêts privées 59 252 m³/an soit 52%

Une autre source de renseignements pour les forêts soumises au régime forestier est constituée par les statis-tiques de vente et de délivrance de l'Office national des forêts. En admettant qu'il s'écoule un délai moyen d'un anentre la vente et l'exploitation, on retiendra les valeurs des volumes vendus de 1990 à 1994. La moyenne desvolumes estimés lors des martelages, houppiers et taillis non compris, est de 44 336 m3. Le volume de taillis estde 3 193 m³/an. Les découpes utilisées par l'Office national des forêts sont supérieures à celles de l'IFN.

Il y a donc une bonne correspondance entre l'estimation de l'ONF et celle de l'IFN.

Si l'on considère séparément les feuillus (taillis compris) et les conifères on obtient le tableau suivant :

Estimation Feuillus(m³/an)

Conifères(m³/an)

Total(m³/an)

ONF 12 330 35 199 47 529

IFN 14 603 40 991 55 594

Compte-tenu de la modicité des valeurs la concordance est satisfaisante.

Répartition par essence

L'examen de la répartition de l'estimation de la récolte par essence sera utilement complété par la comparaisonavec la production brute. Pour ce faire, malgré l'approximation soulignée plus haut dont sont entachées les va-leurs absolues de l'estimation de la récolte par essence ce sont elles qui seront données.

90

Essence Estimation de la récolte annuelle Production bruteannuelle

Taux de récolte

(m³/an) (%) (m³/an) (%)

Chêne pédonculé, rouvre, pubescent 20 984 18 79 100 27Chêne vert 16 030 14 78 600 20Hêtre 9 818 9 38 500 26Châtaignier 4 455 4 65 100 7Autres feuillus 1 666 1 52 400 3

Total feuillus 52 953 46 313 700 17

Pin noir 5 746 5 38 600 15Pin d'Alep 4 241 4 32 400 13Épicéa commun 32 100 27 77 300 42Douglas 11 440 10 65 700 17Épicéa de Sitka 4 166 4 25 600 16Autres conifères 4 200 4 77 800 5

Total conifères 61 893 54 317 400 20

Total général 114 846 100 631 100 18

Répartition par type de peuplement

Futaie de conifères 43%Garrigue ou maquis 12%Autres types 45%

TOTAL 100%

***

91

3. ASPECTS DE L'ÉCONOMIE FORESTIÈRE

Chapitre rédigé par la Direction régionale de l’agriculture et de la forêt de Languedoc-RoussillonService régional de la forêt et du bois

3.1. EXPLOITATION FORESTIÈRE

Sur les dix dernières années, on enregistre dans le département de l'Hérault une légère mobilisation supplémen-taire de la ressource. Le volume total des bois exploités est passé de 121 694 m³ (moyenne 86-89) à 128 958 m³en 1995. Cette hausse touche principalement le bois d'œuvre.

Par contre les volumes de bois d'industrie et de feu tendent à diminuer légèrement.

L'évolution chaotique de la production du bois d'industrie est d'ordre conjoncturel.

En 1995, les activités départementales d'exploitation forestière qui ont leur siège social dans le département del'Hérault sont au nombre de 57 et se répartissent entre 51 entreprises exclusivement d'exploitation forestière et 6exploitations forestières et scieries.

Ces unités d'exploitation forestière privées ont employé 113 salariés permanents en 1995.

3.2. SCIERIES

Sur les dix dernières années le nombre des scieries évolue peu, elles sont au nombre de 10 en 1995.

Les scieries qui débitent des bois locaux se trouvent dans la zone du nord-ouest du département, dans les ré-gions forestières des Avant-monts. Ces petites unités ont un intérêt majeur dans le maintien d'un tissu écono-mique rural et montagnard par :

− l'emploi qu'elles génèrent dans les communes de montagne ;− le marché qu'elles alimentent auprès des artisans, de la menuiserie ou du bâtiment ;− leur participation indirecte à la gestion forestière par la consommation d'une matière pre-

mière commercialisée en lots de petite importance.

Des scieries de taille plus important se répartissent entre Sète et Frontignan, ces quatre scieries produisent 90%des sciages tropicaux de la région. Ces entreprises ont retrouvé un regain d'activité et retrouvent le niveau de laproduction obtenu avant les troubles politiques qui se sont produits au Liberia, perturbant l'exploitation forestièreet limitant nos importations de grumes.

La situation de la branche scierie, au 31 décembre 1995, est la suivante (en fonction du volume de la productionannuelle de bois sciés par entreprise) :

Capacité 1 à 1 999 m³ 2 000 à 3 999 m³ Plus de 4 000 m³ TOTAL

Production 18 6 596 54 029 60 643

% de la production 11 89 100

Les unités de sciage ont employé 17 salariés permanents en 1995 et ont fabriqué essentiellement des plots des-tinés à la menuiserie.

92

Au cours de la décennie 86-95, quatre scieries se sont modernisées dans le cadre du programme de développe-ment rural (État, conseil régional, CEE).

TABLEAU A

PRODUCTION DES EXPLOITATIONS FORESTIÈRES

(Unité : mètre cube de bois rond)Grumes feuillues et pin maritime sur écorceAutres conifères sous écorce

Moyenne86-89

Moyenne90-92

1993 1994 1995

BOIS D'ŒUVRE

Chêne 609 494 150 171 490Hêtre 4 743 3 203 1 913 2 044 2 381Peuplier 499 414 225 294 175Divers 1 549 1 077 697 1 670 838

TOTAL feuillus 7 400 5 188 2 985 4 179 3 884

Sapin-Épicéa 13 682 14 336 19 501 30 108 24 753Autres conifères 13 414 18 245 15 514 15 429 18 640

TOTAL conifères 27 096 32 581 35 015 45 537 43 393

TOTAL BOIS D'ŒUVRE 34 496 37 769 38 000 49 716 47 277

BOIS D'INDUSTRIE

Trituration 63 158 58 856 45 039 53 466 61 206

dont feuillus 33 509 16 484 13 923 19 608 17 189dont conifères 29 649 42 372 31 116 33 858 44 017

dont Pin maritime 3 638 1 885 2 577 3 070 1 313

Mines feuillus 283

Mines conifères 75

Autres bois d'industrie feuillus 2 165 600

Autres bois d'industrie conifères (1) 277 486 3 125 367 886

TOTAL FEUILLUS 35 674 17 367 13 923 19 608 17 189

TOTAL CONIFÈRES 30 000 42 858 34 241 34 225 44 903

TOTAL BOIS D'INDUSTRIE 65 674 60 225 48 164 53 833 62 092

Bois de feu et de carbonisation 21 526 24 105 22 810 24 059 19 589

TOTAL QUANTITÉS ENLEVÉES 121 694 122 100 108 974 127 608 128 9 58

(1) Pin maritime non distingué

93

TABLEAU B

PRODUCTION DES SCIERIES

Moyenne86-89

Moyenne90-92

1993 1994 1995

SCIAGES(Unité : mètre cube de bois scié)

Chêne 2 383 191 8 13 189Hêtre 340 446 43 40 1 202Peuplier 14 9 1 212 1 500 252Divers 1 006 463 260 296 344

TOTAL feuillus 3 743 1 109 1 523 1 849 1 987

Sapin-Épicéa 5 752 4 408 1 227 1 367 2630Autres conifères 11 841 9 171 1 398 1 682 1 994

TOTAL conifères 17 593 13 579 2 625 3 049 4 624

Sciages tropicaux 67 119 63 365 47 308 27 246 54 029

TOTAL SCIAGES 88 453 78 054 51 456 32 144 60 640

BOIS SOUS RAIL

TOTAL SCIAGES ET BOIS SOUSRAIL 88 453 78 054 51 456 32 144 60 640

CHUTES DE SCIERIE(Unité : tonne)

Trituration 5 562 5 344 2 255 2 775 1 781Autres utilisations 400 5

TOTAL chutes de scierie 5 562 5 744 2 260 2 775 1 781

***

94

4. PRINCIPAUX RÉSULTATS DU TROISIÈME INVENTAIRE

4.1. PRÉSENTATION DES RÉSULTATS

Les principaux résultats sont fournis sous forme de tableaux standards, qui constituent l'essentiel du présentchapitre. Les chapitres 2 et 5 contiennent eux-même de nombreux tableaux.

Ils donnent principalement des résultats globaux de surfaces, volumes et accroissements pour les formationsboisées.

Tous ces tableaux sont dressés à partir des résultats des observations faites par interprétation de photographiesaériennes et de ceux des mesures exécutées sur le terrain.

Ces résultats détaillés sont enregistrés dans une base informatique de données gérée par un service spécialiséde l'Inventaire forestier national, la Cellule Évaluation de la ressource.

Les tableaux de la présente brochure ne constituent qu'un échantillon de ce qui peut être calculé à partir des in-formations qu'a recueillies l'Inventaire forestier national lors des trois premiers inventaires du département del'Hérault.

On peut obtenir d'autres résultats en s'adressant à la Cellule Évaluation de la ressource dont l'adresse est don-née ci-dessous :

Inventaire forestier nationalCERB.P. 1001Maurin34971 LATTES CEDEX

Téléphone : 04 67 07 80 86Télécopie : 04 67 07 80 91 ou 04 67 07 80 90

Mél : [email protected]

ou à la direction de l'IFN :

Inventaire forestier nationalChâteau des Barres45290 NOGENT-SUR-VERNISSON

Téléphone : 02 38 28 18 00Télécopie : 02 38 28 18 28

Mél : [email protected]

Le lecteur trouvera au chapitre 6 (annexes) :

− § 6.2, le lexique des principaux termes utilisés ;− § 6.3, les précautions à observer dans l'utilisation des résultats ; il est vivement conseillé de

s'y reporter ;− § 6.4, la liste des essences forestières mentionnée au § 2.1.

95

4.2. CALENDRIER

L'étude préalable du département de l'Hérault, comportant la délimitation des régions forestières et la définitionde types de formation végétale, avait été réalisée à l'occasion du premier inventaire en 1974.

Les limites de quelques régions forestières ont été légèrement modifiées pour l'exécution du deuxième inventaire.Il n'y a pas eu de changement pour le troisième inventaire dans les limites ou appellations mais la distinction desous-régions n'est plus faite.

Les types de formation végétale étaient définis de manière un peu différente au deuxième inventaire par rapportau premier, dans un souci d'harmonisation aux niveaux régional et national. Au troisième inventaire ils ont subi ànouveau quelques modifications. En particulier on a distingué, au stade de la photo-interprétation, des typesséparés pour les reboisements en plein, d’une part, en bande ou en layons, d’autre part, et suivant l'essenceintroduite.

La couverture photographique a été exécutée en 1992 au format 23 x 23 cm, à l'échelle approximative de1/17 000, sur émulsion infrarouge couleur.

L'interprétation des clichés s'est effectuée entre mars et juillet 1995 (travaux cartographiques) et février et juin1996 (examen de l’échantillon de première phase, Cf. § 2.1).

Les mesures au sol, sur un échantillon réparti dans les bois et forêts et les landes, avec vérification de l'usage dusol sur des terrains agricoles et improductifs, ont été effectuées de septembre 1996 à juin 1997. L’inventaire despeupleraies, des haies, des alignements et des arbres forestiers épars n’a pas été fait.

L'exploitation des données brutes de terrain a été réalisée par le Centre de traitement informatique de l'IFN, àNancy, au quatrième trimestre de 1997.

4.3. ÉCHANTILLONS UTILISÉS

L'interprétation de l'échantillon de première phase de l'inventaire général (usage du sol et formations boisées deproduction) a porté sur 15 520 points.

4 594 se trouvaient dans des formations boisées de production et 3 491 dans des landes.

Pour la vérification au sol de la photo-interprétation (échantillon de deuxième phase) et les mesures dendromé-triques (échantillon de troisième phase) il a été utilisé les nombres suivants d'unités de sondage :

1 392 placettes circulaires en formation boisée de production ;449 placettes circulaires en landes, friches, certains terrains agricoles et improductifs et eau.

Les corrections effectuées pendant les opérations de deuxième phase sur le terrain ont réduit le nombre de pla-cettes circulaires en formation boisée de production à 1 355. C’est celui qui apparaît au deuxième tableau du§ 2.2.

4.4. PRÉCISION DES RÉSULTATS

Le calcul des intervalles de confiance des résultats obtenus après l'échantillonnage réalisé au cours des troisphases de l'inventaire tient compte notamment des corrections intervenues dans les résultats de la photo-inter-prétation en fonction des contrôles sur le terrain, et des variances d'échantillonnage sur photographie et au sol.

96

Ce calcul a donné les résultats ci-après pour l'intervalle de confiance au seuil de 68% (deux tiers) concernant lessurfaces, volumes et accroissement totaux et par catégorie de propriété des formations boisées de production,les surfaces et accroissements se rapportant aux peuplements inventoriés tels qu'ils sont définis au § 2.4.2.1.

Propriété Surface (ha) Volume (m³) Accroissement (m³)Tableau N° 2 Tableau N° 10 Tableau N° 11

Domaniale 21 920 ± 459 3 013 300 ± 194 700 158 200 ± 10 550

Soumise non domaniale 13 326 ± 558 584 100 ± 69 600 30 250 ± 4 500

Privée 155 797 ± 3 148 7 810 800 ± 321 100 372 900 ± 17 100

Total 191 043 ± 3 229 11 408 200 ± 391 300 561 350 ± 21 0 50

Les surfaces des terrains soumis au régime forestier étant déterminées par planimétrage à partir de contoursfournis par l'Office national des forêts, les intervalles de confiance indiqués en ce qui les concerne sont relatifsaux seules formations boisées de production inventoriées qui en font partie.

Les volumes et accroissements étant calculés à partir des valeurs correspondantes à l'unité de surface sur leséchantillons, il est tenu compte de la composante attribuable à la variance des superficies dans le calcul des in-tervalles de confiance qui les concernent.

REMARQUE IMPORTANTEEn raison des arrondis effectués, les valeurs de certaines grandeurs peuvent être légèrement différentes d'un ta-bleau à l'autre.

97

4.5. TABLEAUX RELATIFS À L’ENSEMBLE DU TERRITOIRE

34 - Tableau 1

RÉPARTITION DU TERRITOIRE SELON L'UTILISATION DU SOL

Utilisation du sol Surface

(ha) (%)

Formations boisées 203 202 32,6

Landes 118 291 19,0

Terrains agricoles 217 787 35,0

Eaux 20 883 3,3

Terrains improductifs 62 750 10,1

TOTAL 622 913 100,0

98

34 - Tableau 2

Répartition du territoire selon l'utilisation du so let la catégorie de propriété

Utilisation du sol Terrains soumis au régime forestierTerrains non

soumis au régimeforestier

Total

Communaux

Domaniaux et assimilés (= privés)(ha) (ha) (ha) (ha)

A . Terrains non boisés

. Terrains agricoles 260 106 217 421 217 787

. Landes 4 559 4 881 108 851 118 291

. Eaux 20 883 20 883

. Improductifs 1 559 347 60 844 62 750

TOTAL PAR CATÉGORIEDE PROPRIÉTÉ - A - 6 378 5 334 407 999 419 711

B . Terrains boisés

Formations

boisées de production

. Forêts 21 886 13 326 146 350 181 562

. Boqueteaux 34 6 592 6 626

. Bosquets 2 855 2 855

TOTAL 21 920 13 326 155 797 191 043

Autres formations boisées 2 184 1 308 8 667 12 159

TOTAL PAR CATÉGORIEDE PROPRIÉTÉ - B - 24 104 14 634 164 464 203 202

TOTAL A + B30 482 19 968 572 463

50 450622 913

Taux de boisement B/(A+B) 32,6%

(1) Les surfaces ventilées à partir du tableau 7 sont celles des seules formations boisées de production, déduc-tion faite de la surface des coupes rases de moins de 5 ans sans régénération (221 ha), soit 190 822 ha.

(1)

99

34 - Tableau 3

Répartition du territoire par grande catégorie d'ut ilisation du sol et taux de boisement des régions f orestières

Toutes propriétés

Surface Terrains Eaux et Formations boisées Taux deRégion forestière totale agricoles Landes improductifs de production autres totales boisement

(ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (%)

Montagne Noire 13 210 1 092 2 120 604 9 141 253 9 394 71,1

Monts Sommail, Espinouse et bordure Lacaune 33 950 5 112 6 065 1 841 20 248 684 20 932 61,7

Avant-monts et Lodévois 168 702 30 306 41 738 14 895 76 960 4 803 81 763 48,5

Causses 44 375 10 150 13 394 948 18 789 1 094 19 883 44,8

Plaine viticole et vallée de l'Hérault 236 235 150 512 18 047 55 358 10 437 1 881 12 318 5,2

Garrigues 126 441 20 615 36 927 9 987 55 468 3 444 58 912 46,6

TOTAL 622 913 217 787 118 291 83 633 191 043 12 159 203 202 32,6

(1) Les surfaces ventilées à partir du tableau 7 sont celles des seules formations boisées de production, déduction faite de la surface des coupes rases de moins de 5 ans sans régénération(221 ha), soit 190 822 ha.

(1)

100

4.6. TABLEAUX RELATIFS AUX LANDES

,

101

34 - Tableau 4.1

LandesSurface par type de lande et région forestière

Toutes propriétés

Région forestièreMontagne

NoireMonts

Sommail,Espinouseet bordureLacaune




GarriguesTOTAL

Type de lande (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha)

Vides forestiers 289 656 3 390 852 186 3 198 8 571

Landes associées à des boisements morcelés 304 3 828 264 6 261 724 11 381

Landes associées à des boisements lâches 620 38 5 228 5 886

Landes associées à des garrigues ou maquis 10 410 1 049 11 684 23 143

Grandes landes et pelouses pastorales demontagne

1 192 5 067 2 254 7 050 15 563

Incultes et friches 468 877 486 1 831

Landes des terrains salés 3 820 3 820

Garrigue ou maquis non boisé 19 21 388 5 854 20 835 48 096

TOTAL 2 120 6 065 41 738 13 394 18 047 36 927 118 291

102

34 - Tableau 4.2

LandesSurface par nature de terrain et région forestière

Toutes propriétés


NoireMonts





GarriguesTOTAL

Type de lande (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha)

Pente inférieure à 30%

Sol meuble 474 453 2 959 12 594 3 735 20 215

Sol tourbeux 734 734

Sol rocheux par place 42 1 980 16 340 10 081 3 999 22 408 54 850

Sol entièrement rocheux 18 2 771 478 2 641 5 908

Pente supérieure à 30%

Sol meuble 1 230 1 806 439 3 475

Sol rocheux par place 914 1 629 13 583 3 129 477 4 587 24 319

Sol entièrement rocheux 632 4 168 104 3 396 8 300

Indéterminé 40 39 111 80 60 160 490

TOTAL 2 120 6 065 41 738 13 394 18 047 36 927 118 291

103

34 - Tableau 4.3

LandesSurface par type écologique et région forestière

Toutes propriétés


NoireMonts





GarriguesTOTAL

Type écologique (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha)

Landes montagnardes ou atlantiques

Lande à fougère aigle ou sarothamne 117 4 167 1 074 137 5 495

Lande à bruyère, genêt, thym, myrtille 477 405 1 423 2 305

Lande à cytise 447 599 1 037 2 083

Tourbière 734 734

Landes méditerranéennes ou subméditerranéennes

Lande à végétation de terrain salé 3 820 3 820

Lande arbustive sur sol siliceux 60 13 780 1 079 14 919

Lande arbustive à chêne vert sur sol calcaire 898 10 576 31 2 987 27 471 41 963

Pelouse sur sol siliceux 633 877 1 510

Pelouse sur sol calcaire 1 772 1 261 3 803 2 963 9 799

Lande arbustive à chêne pubescent sur sol calcaire 81 81 2 139 9 178 2 653 14 132

Lande arbustive ou pelouse sur calcaires impurs 8 725 2 844 1 911 2 698 16 178

Indéterminé 40 79 579 80 3 570 1 005 5 353

TOTAL 2 120 6 065 41 738 13 394 18 047 36 927 118 291

104

4.7. TABLEAUX RELATIFS AUX FORMATIONS BOISÉES DE PRODUCTION

4.7.1. Résultats par essence ou groupe d’essences

Tableaux 5 et 6

Formations boisées de productionVolumes, accroissements et recrutements par essence

Toutes propriétés

Formations boisées de production

EssenceVolume Accroissement (1) Recrutement (1)

(m³) (m³/an) (m³/an)

Chênes pédonculé, rouvre et pubescent 2 056 000 70 900 8 100Chêne vert 1 693 900 54 500 24 100Hêtre 1 276 300 35 000 3 400Châtaignier 1 252 200 50 900 14 100Frêne 259 500 15 500 1 800Autres feuillus 542 600 27 400 8 200

Total feuillus 7 080 500 254 200 59 700

Pin maritime 28 400 2 200 200Pin sylvestre 153 700 6 000 300Pin laricio 443 600 27 300 600Pin noir d'Autriche 748 800 36 700 1 900Pin d'Alep 579 600 30 000 2 400Sapin pectiné 187 900 15 600 900Épicéa commun 884 300 76 600 700Douglas 809 500 65 300 500Épicéa de Sitka 243 600 25 400 200Autres conifères 248 200 21 900 2 700

Total conifères 4 327 600 307 000 10 400

TOTAL 11 408 100 561 200 70 100

Accroissement courant sur écorce et recrutement calculés sur la période 1991-1995.

105

34 - Tableau 7 (S)Formations boisées de production

Surface par essence principale et région forestière

Propriétés soumises au régime forestier

Structure forestièreélémentaire

Essence principale MontagneNoire





GarriguesTOTAL

(ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha)

Chêne rouvre 182 134 359 675Chêne rouge d'Amérique 78 78Chêne pubescent 69 353 401 823Hêtre 103 1270 216 174 1 763

Total feuillus 363 1 473 928 575 3 339

Pin sylvestre 192 355 196 743Pin laricio 253 416 867 191 537 2 264Pin noir d'Autriche 331 562 875 1 404 12 3 184Pin d'Alep 266 108 266 640Sapin pectiné 129 749 878Épicéa commun 3 004 3 004Douglas 469 733 297 101 1 600Cèdre de l'Atlas 736 101 95 183 1 115Autres conifères 139 169 388 154 151 172 1 173

Total conifères 1 321 5 825 3 784 2 147 354 1 170 14 601

TOTAL FUTAIE 1 684 7 298 4 712 2 722 354 1 170 17 940

FUTAIE

106

34 - Tableau 7 (S) SuiteFormations boisées de production









GarriguesTOTAL


Chêne rouvre 149 101 250Chêne pubescent 78 199 277Hêtre 27 74 124 225Autres feuillus 258 258

Total feuillus 105 223 682 1 010

Pin laricio 86 97 183Pin noir d'Autriche 50 307 86 234 116 793Pin pignon 161 161Pin d'Alep 201 201Douglas 92 109 201Autres conifères 17 303 320

Total conifères 142 433 475 234 575 1 859

TOTAL MÉLANGEFUTAIE-TAILLIS 247 656 1 157 234 575 2 869

Chêne pubescent 78 299 355 1 288 227 2 247Chêne vert 262 2 728 125 31 5 849 8 995Hêtre 1 049 160 358 1 567Châtaignier 96 427 523Saules 125 125Arbousier 595 595Autres feuillus 93 95 89 277

TOTAL TAILLIS 433 1 539 3 759 1 896 31 6 671 14 329

TOTAL PAR RÉGION FORESTIÈRE 2 364 9 493 9 628 4 852 385 8 416 35 138

(1) Seules les essences principales de la futaie sont prises en compte ici, les essences principales du taillis étant étudiées dans le tableau 7.1.

MÉLANGEFUTAIE-TAILLIS(1)

TAILLIS

107

34 - Tableau 7 (P)Formations boisées de production


Propriétés privées







GarriguesTOTAL


Chêne rouvre 211 710 337 1 258Chêne pubescent 649 2 343 911 321 286 4 510Chêne vert 425 182 607Hêtre 53 1 063 413 84 1 613Châtaignier 366 521 887Frênes 191 116 111 218 687 1 323Autres feuillus 155 242 397

Total feuillus 1 104 2 255 4 305 1 213 1 432 286 10 595

Pin maritime 471 471Pin laricio 257 218 335 110 920Pin noir d'Autriche 106 207 1 017 1 215 2 545Pin pignon 128 756 723 1 607Pin d'Alep 2 135 3 477 6 733 12 345Sapin pectiné 640 640Épicéa commun 92 2 126 2 218Douglas 340 364 855 1 559Cèdre de l'Atlas 193 496 98 51 158 996Épicéa de Sitka 186 826 1 012Autres conifères 93 136 329 165 723

Total conifères 1 267 4 299 5 649 1 813 4 284 7 724 25 036

TOTAL FUTAIE 2 371 6 554 9 954 3 026 5 716 8 010 35 631

FUTAIE

108

34 - Tableau 7 (P) Suite 1Formations boisées de production









GarriguesTOTAL


Chêne rouvre 172 386 558Chêne pubescent 191 602 359 1 152Chêne vert 306 181 200 687Hêtre 40 272 119 190 621Châtaignier 190 125 2 698 3 013Frênes 359 359Peupliers non cultivés 231 134 365

Total feuillus 593 783 4 315 190 315 559 6 755

Pin maritime 241 241Pin sylvestre 397 482 117 996Pin laricio 238 567 207 1 012Pin noir d'Autriche 124 106 230Pin d'Alep 633 745 1 454 2 832Sapin pectiné 318 318Douglas 140 182 322Autres conifères 354 354

Total conifères 635 458 2 583 117 851 1 661 6 305

TOTAL MÉLANGEFUTAIE-TAILLIS 1 228 1 241 6 898 307 1 166 2 220 13 060

(1) Seules les essences principales de la futaie sont prises en compte ici, les essences principales du taillis étant étudiées dans le tableau 7.1.

MÉLANGEFUTAIE-TAILLIS(1)

109

34 - Tableau 7 (P) Suite 2Formations boisées de production









GarriguesTOTAL


Chêne rouvre 191 414 605Chêne pubescent 1 244 375 9 346 9 469 479 2 725 23 638Chêne vert 806 30 173 336 1 870 33 895 67 080Hêtre 268 1 157 124 693 2 242Châtaignier 494 657 8 267 9 418Robinier 439 439Frênes 95 740 106 115 1 056Petits érables 40 437 477Arbousier 1 279 202 1 481Autres feuillus 40 250 267 557

TOTAL TAILLIS 3 178 2 853 50 366 10 604 3 170 36 822 106 993

TOTAL PAR RÉGION FORESTIÈRE 6 777 10 648 67 218 13 937 10 052 47 052 155 684

TAILLIS

110

34 - Tableau 7.1

Formations boisées de productionSurface des taillis de mélanges futaie et taillis p ar catégorie de propriété, essence principale et ré gion forestière

Catégorie depropriété Essence principale du taillis

MontagneNoire





GarriguesTOTAL


Chêne rouvre 203 203Chêne pubescent 108 86 234 428Chêne vert 50 302 575 927Hêtre 27 331 124 482Châtaignier 170 217 344 731Fruitiers 98 98

Total propriété 247 656 1 157 234 575 2 869

Chêne rouvre 58 276 333Chêne pubescent 466 123 117 134 841Chêne vert 2 491 1 032 2 063 5 586Hêtre 116 764 120 190 1 190Châtaignier 493 125 3 694 4 312Frênes 95 76 239 410Autres feuillus 231 157 388

Total propriété 1 228 1 241 6 898 307 1 166 2 220 13 060

TOTAL TOUTES PROPRIÉTÉS 1 475 1 897 8 055 541 1 166 2 795 15 929

Soumise aurégime forestier

Privée

111

34 - Tableau 8

Formations boisées de productionSurface des boisements, reboisements et conversions feuillues

(Les boisements et reboisements comptabilisés dans ce tableau ont moins de 40 ans d'âge de plantation)

Propriétés soumises au régime forestier Propriétés privées

RÉGION FORESTIÈRE Boisements artificiels(1)

Reboisementsartificiels (2)

Conversionsfeuillues (3)

Boisements artificiels(1)

Reboisementsartificiels (2)

Conversionsfeuillues (3)

(ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha)

Montagne Noire 337 1 015 93 1 412

Monts Sommail, Espinouse et bordure Lacaune 1 668 2 902 1 882 2 874

Avant-monts et Lodévois 886 2 104 1 327 3 333

Causses 532 537 359 648

Plaine viticole et vallée de l'Hérault 199 47 623 134

Garrigues 230 418 618 366

(4) (5) (4) (5)TOTAL 3 852 7 023 4 902 8 767

(1) Plantations entraînant une extension de la surface boisée.(2) Plantations n'entraînant pas d'extension de la surface boisée.(3) Il s'agit ici :

soit du stade préparatoire à la conversion des mélanges futaie et taillis et des taillis (vieillissement et enrichissement des réserves, disparition du taillis).soit d'un taillis ou d'un mélange futaie et taillis dans lequel est présente une régénération occupant plus de 25% du couvert du peuplement.La conversion est considérée comme terminée lorsque les peuplements sont justiciables d'un classement en futaie.

(4) Dont 2 184 hectares depuis le précédent inventaire (1983). Toutes propriétés confondues.(5) Dont 1 906 hectares depuis le précédent inventaire (1983). Toutes propriétés confondues.

112

34 - Tableau 8.1

Formations boisées de productionSurface couverte par les essences introduites dans l es boisements et reboisements

par région forestière- Toutes propriétés -

Surface Surface couverte en %Région forestière reboisée (1) Essences introduites de la surface reboisée

(ou groupe d'essences) depuis moins depuis le précédent(ha) de 40 ans inventaire (13 ans)

Montagne Noire 2 857 Pin laricio 24Pin noir d'Autriche 18Sapin pectiné 5Épicéa commun 2Douglas 26Cèdre de l'Atlas 6Conifères exotiques 3Sapin de Nordmann 2Sapin de Vancouver 4Épicéa de Sitka 7Feuillus 3 3

Monts Sommail, Espinouse 9 326 Pin laricio 4et bordure Lacaune Pin noir d'Autriche 7 1

Sapin pectiné 18 4Épicéa commun 45 2Douglas 12 4Conifères exotiques -Sapin de Nordmann 1 1Sapin de Vancouver 2 -Épicéa de Sitka 10Autres pins -

Avant-monts et Lodévois 7 650 Pin maritime 6Pin laricio 18 4Pin noir d'Autriche 14 1Pin pignon 3Pin d'Alep 3Sapin pectiné 5 1Douglas 17 1Cèdre de l'Atlas 17 2Conifères exotiques 1Sapin de Nordmann 14 -Sapin de Vancouver 1Feuillus 1Autres conifères - -

Causses 2 076 Pin laricio 17 3Pin noir d'Autriche 58 7Douglas 5Cèdre de l'Atlas 8 3Conifères exotiques 7 7Sapin de Nordmann 5

Plaine viticole et vallée 1 003 Pin pignon 65 47de l'Hérault Cèdre de l'Atlas 15 5

Autres conifères (cyprès) 20 17

(1) Il s'agit des surfaces figurant au tableau 8 dans les colonnes "Boisements et reboisements artificiels".L’indication "-" correspond à une valeur non nulle inférieure à 0,5.

113

34 - Tableau 8.1 (Suite)

Formations boisées de productionSurface couverte par les essences introduites dans l es boisements et reboisements

par région forestière- Toutes propriétés -

Surface Surface couverte en %Région forestière reboisée (1) Essences introduites de la surface reboisée

(ou groupe d'essences) depuis moins depuis le précédent(ha) de 40 ans inventaire (13 ans)

Garrigues 1 632 Pin laricio 3 3Pin noir d'Autriche 2Pin pignon 57 35Pin d'Alep 5 5Cèdre de l'Atlas 31 19Conifères exotiques 1Autres conifères 1 1

Toutes régions 24 544 Pin maritime 2Pin laricio 12 2Pin noir d'Autriche 14 1Pin pignon 7 4Pin d'Alep 1 -Sapin pectiné 9 2Épicéa commun 17 1Douglas 13 2Cèdre de l'Atlas 9 2Conifères exotiques 2 1Sapin de Nordmann 6 1Sapin de Vancouver 2 -Épicéa de Sitka 4Feuillus 1 - (b)Autres pins - (b)Autres conifères 1 1 (b)

(1) Il s'agit des surfaces figurant au tableau 8 dans les colonnes "Boisements et reboisements artificiels".L’indication "-" correspond à une valeur non nulle inférieure à 0,5.

Détail des essences groupées

Feuillus (a) (b)

Chêne rouge d'Amérique 0,3 0,3Hêtre 0,1

Autres pins Pin sylvestre 0,1Pin Weymouth -

Autres conifères Cyprès 0,9 0,8

L’indication "-" correspond à une valeur non nulle inférieure à 0,05.

114

34 - Tableau 8.2

Formations boisées de productionSurface par classe d'âge des essences introduites

dans les boisements et reboisements de moins de 40 ansToutes propriétés

Surface Surface par classe d'âge en % de la surface par essence

Essence (1) 0 - 4 5 - 9 10 - 14 15 - 19 20 - 24 25 - 29 30 - 34 35 - 39(ha) ans ans ans ans ans ans ans ans

Feuillus 111 70 30Pin maritime 491 18 64 18Pin laricio 2 821 3 7 4 1 32 35 10 8Pin noir d'Autriche 3 520 2 10 18 29 17 14 10Pin pignon 1 803 3 29 26 30 2 10Pin d'Alep 342 25 38 37Autres pins 26 35 65Sapin pectiné 2 161 13 9 27 13 20 16 2Épicéa commun 4 248 4 11 16 22 37 10Douglas 3 279 4 10 7 35 30 12 2Cèdre de l'Atlas 2 275 4 25 40 19 3 9Sapin de Nordmann 1 360 3 7 54 34 2Sapin de Vancouver 438 6 23 19 43 9Épicéa de Sitka 1 089 37 43 10 10Autres conifères 580 32 31 17 12 8

TOTAL 24 544 1 7 9 18 24 20 15 6

Il s'agit de la surface totale des boisements et reboisements figurant au tableau 8.

115

34 - Tableau 9


Surface par structure élémentaire, essence principa le et catégorie de propriété

Structure élémentairePeuplements à feuillus principaux Peuplements à conifères principaux TOTAL

Domaniaux Communaux Privés Domaniaux Communaux Privés(ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha)

Futaie régulière 3 155 184 8 891 10 196 3 905 23 106 49 437

Futaie irrégulière 1 703 412 88 1 931 4 134

Mélange futaie et taillis (1) 571 439 6 756 1 238 621 6 304 15 929

Taillis 6 240 8 089 106 993 121 322

TOTAL PAR PROPRIÉTÉ 9 966 8 712 124 343 11 846 4 614 31 341

TOTAL FEUILLUS - CONIFÈRES 143 021 47 801

190 822

(1) Seules les essences principales de la futaie sont prises en compte pour la distinction entre feuillus et conifères.

116

34 - Tableau 10


Volume par essence et catégorie de propriété

Essence Propriété Total

Domaniale Communale Privée par essence(m³) (m³) (m³) (m³)

Chêne pédonculé, rouvre, pubescent 268 900 60 200 1 726 900 2 056 000Chêne vert 59 900 106 000 1 528 000 1 693 900Hêtre 523 900 119 900 632 500 1 276 300Châtaignier 101 100 41 600 1 109 500 1 252 200Autres feuillus 77 200 30 600 694 300 802 100 (1)

Total feuillus 1 031 000 358 300 5 691 200 7 080 500

Pin sylvestre 78 000 4 600 71 000 153 600Pin laricio 247 600 53 000 143 000 443 600Pin noir d'Autriche 544 800 31 900 172 100 748 800Pin d'Alep 6 300 25 700 547 600 579 600Sapin pectiné 97 300 4 800 85 800 187 900Épicéa commun 508 000 9 200 367 100 884 300Douglas 393 100 80 100 336 300 809 500Sapin de Vancouver 70 500 61 200 131 700Épicéa de Sitka 10 900 100 232 600 243 600Autres conifères 25 900 16 200 102 900 145 000 (2)

Total conifères 1 982 400 225 600 2 119 600 4 327 600

TOTAL FORMATIONS BOISÉESDE PRODUCTION 3 013 400 583 900 7 810 800 11 408 100

(1) Dont frênes 32,3%, arbousier 16%, cerisiers 13,0% et peupliers non cultivés 12,7%.

(2) Dont cèdre de l'Atlas 38,7%, pin maritime 19,6%, pin pignon 18,7% et sapin de Nordmann 16,3%.

117

34 - Tableau 10 Taillis


Volume des brins de taillis par essence et catégorie de propriété (1)


Domaniale Communale Privée par essence(m³) (m³) (m³) (m³)

Chêne pédonculé, rouvre, pubescent 93 200 28 200 1 041 700 1 163 100Chêne vert 57 300 105 800 1 455 000 1 618 100Hêtre 153 000 91 300 218 300 462 600Châtaignier 77 300 37 300 792 400 907 000Autres feuillus 38 500 29 900 353 500 421 900 (2)

TOTAL FORMATIONS BOISÉESDE PRODUCTION

419 300 292 500 3 860 900 4 572 700

(1) Ces volumes, concernant les seuls brins de taillis des essences en cause, sont déjà comptabilisés dans lesrésultats du tableau 10

(2) Dont arbousier 30,4% et frênes 23,8%.

118

34 - Tableau 11


Accroissement courant par essence et catégorie de p ropriété


Domaniale Communale Privée par essence(m³/an) (m³/an) (m³/an) (m³/an)

Chêne pédonculé, rouvre, pubescent 8 400 1 900 60 600 70 900Chêne vert 1 650 3 150 49 650 54 450Hêtre 14 950 3 350 16 750 35 050Châtaignier 4 350 1 950 44 650 50 950Frêne 1 250 50 14 250 15 550Autres feuillus 2 350 1 300 23 650 27 300 (1)

Total feuillus 32 950 11 700 209 550 254 200

Pin noir d'Autriche 21 600 3 050 12 050 36 700Pin d'Alep 150 1 200 28 650 30 000Sapin pectiné 7 500 500 7 600 15 600Épicéa commun 43 000 1 100 32 500 76 600Douglas 27 800 7 050 30 400 65 250Sapin de Vancouver 5 900 6 050 11 950Épicéa de Sitka 1 300 24 100 25 400Autres conifères 5 050 1 500 11 650 18 200 (2)

Total conifères 125 300 18 500 163 350 307 150

TOTAL FORMATIONS BOISÉESDE PRODUCTION 158 200 30 100 372 900 561 200

(1) Dont peupliers non cultivés 24,8%, cerisiers 18,1% et arbousiers 16,6%.

(2) Dont pin sylvestre 32,6%, cèdre de l'Atlas 29,4%, pin maritime 12,1%, sapin de Nordmann 11,8%.

119

34 - Tableau 11 Taillis


Accroissement courant des brins de taillis par esse nce et catégorie de propriété (1)



Chêne pédonculé, rouvre, pubescent 2 950 850 38 700 42 500Chêne vert 1 600 3 100 47 750 52 450Hêtre 4 100 2 750 7 400 14 250Châtaignier 3 400 1 950 39 000 44 350Autres feuillus 1 800 1 300 20 200 23 300 (2)

TOTAL FORMATIONS BOISÉESDE PRODUCTION

13 900 9 900 153 100 176 850

(1) Ces accroissements, concernant les seuls brins de taillis des essences en cause, sont déjà comptabilisésdans les résultats du tableau 11

(2) Dont frênes 29,2%, arbousier 19,5% et peupliers non cultivés 15,7%.

120

34 - Tableau 11.1


Recrutement annuel courant par essence et catégorie de propriété



Chêne pédonculé, rouvre, pubescent 550 150 7 450 8 150Chêne vert 850 1 600 21 650 24 100Hêtre 1 200 250 2 000 3 450Châtaignier 1 300 50 12 800 14 150Frêne 50 50 1 650 1 750Arbousier 50 1 150 2 250 3 450Autres feuillus 450 300 3 850 4 550 (1)

Total feuillus 4 450 3 550 51 650 59 650

Pin noir d'Autriche 1 200 200 500 1 900Pin d'Alep 100 2 300 2 400Sapin pectiné 100 450 400 950Cèdre de l'Atlas 700 400 1 100Sapin de Nordmann 300 650 950Autres conifères 950 750 1 450 3 150 (2)

Total conifères 3 250 1 500 5 700 10 450


(1) Dont fruitiers 20,1%, saules 16,4% et noisetier 14,3%.

(2) Dont épicéa commun 24,2%, pin laricio 20,4%, douglas 14,9% et pin sylvestre 10,5%.

121

34 - Tableau 11.1 Taillis (1)


Recrutement annuel courant des brins de taillis par essence et catégorie de propriété (1)



Chêne pédonculé, rouvre, pubescent 450 150 6 900 7 500Chêne vert 900 1 550 21 550 24 000Hêtre 700 250 1 800 2 750Châtaignier 1 300 50 12 750 14 100Frêne 50 50 1 100 1 200Arbousier 50 1 150 2 250 3 450Autres feuillus 350 300 3 650 4 300 (2)


(1) Ces volumes, concernant les seuls brins de taillis des essences en cause, sont déjà comptabilisés dans lesrésultats du tableau 11.1

(2) Dont fruitiers 19,5%, saules 17,3% et noisetier 15,1%.

122

4.7.2. Résultats par type de peuplement forestier

123

34 - Tableau 12Formations boisées de production

Surface des peuplements par type de peuplement et r égion forestièreS) Propriétés soumises au régime forestier - P) Pro priétés non soumises au régime forestier


NoireMonts





GarriguesTOTAL

Type de peuplement (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha)

S) Futaie de hêtre 207 856 364 1 427Futaie de pin noir 116 146 432 1 234 12 1 940Futaie d'autres pins 209 800 1 077 213 259 928 3 486Futaie de conifères indifférenciés 919 4 685 1 678 404 95 47 7 829Futaie mixte 54 554 183 74 865Mélange de futaie de conifères et taillis 285 685 915 897 658 3 440Taillis de chêne vert 124 1 918 4 061 6 103Taillis de feuillus indifférenciés 312 1 574 2 068 1 481 680 6 115Boisement morcelé de châtaignier 221 221Autre boisement morceléBoisement lâche 138 193 549 880Garrigue ou maquis 772 31 2 029 2 832

TOTAL PROPRIÉTÉ 2 364 9 493 9 628 4 852 385 8 416 35 138

P) Futaie de hêtre 13 742 173 168 1 096Futaie de pin noir 87 118 609 1 008 1 822Futaie d'autres pins 212 268 2 619 1 201 3 090 7 390Futaie de conifères indifférenciés 1 318 4 337 2 166 197 102 369 8 489Futaie mixte 45 45Mélange de futaie de conifères et taillis 174 170 3 090 585 802 2 137 6 958Taillis de chêne vert 80 17 744 250 334 16 042 34 450Taillis de feuillus indifférenciés 3 222 4 373 22 598 5 383 848 6 233 42 657Boisement morcelé de châtaignier 410 116 4 757 4 913Autre boisement morcelé 81 209 1 026 3 659 954 5 929Boisement lâche 1 550 270 316 6 346 8 482Garrigue ou maquis 12 120 3 106 18 227 33 453

TOTAL PROPRIÉTÉ 6 777 10 648 67 218 13 937 10 052 47 052 155 684

TOTAL GÉNÉRAL 9 141 20 141 76 846 18 789 10 437 55 468 190 822

124

34 - Tableau 12.1 (S)

Formations boisées de productionVolume et production brute des peuplements par type de peuplement et région forestière


Volume (m³) Production brute (m³/an) (1)

Région forestièrefeuillus conifères total feuillus conifères total

FUTAIE DE HÊTRE Surface : 1 427 ha

Montagne Noire 40 700 40 700 1 300 1 300Monts Sommail, Espinouse et bordureLacaune

194 700 21 400 216 100 5 750 1 350 7 100

Avant-monts et Lodévois 44 100 35 900 80 000 1 350 1 100 2 450

Total 279 500 57 300 336 900 8 400 2 450 10 850

FUTAIE DE PIN NOIR Surface : 1 940 ha

Montagne Noire 2 400 2 400 300 300Monts Sommail, Espinouse et bordureLacaune

2 400 24 400 26 800 100 2 100 2 200

Avant-monts et Lodévois 900 71 900 72 800 50 2 800 2 850Causses 7 400 244 700 252 100 250 8 650 8 900Garrigues 2 700 2 700 100 100

Total 10 700 346 100 356 800 400 13 950 14 350

FUTAIE D'AUTRES PINS Surface : 3 486 ha


132 500 132 500 7 650 7 650

Avant-monts et Lodévois 16 000 62 900 78 900 1 050 3 100 4 150Causses 19 000 19 000 1 450 1 450Plaine viticole et vallée de l'Hérault 4 100 4 100 500 500Garrigues 2 200 81 200 83 400 50 1 250 1 300

Total 18 200 317 00 335 200 1 100 15 450 16 550

FUTAIE DE CONIFÈRES INDIFFÉRENCIÉS Surface : 7 829 ha

Montagne Noire 4 700 188 400 193 100 300 13 750 14 050Monts Sommail, Espinouse et bordureLacaune

58 000 877 700 935 700 2 050 69 950 72 000

Avant-monts et Lodévois 18 300 70 300 88 600 1 400 7 450 8 850Causses 18 000 31 000 49 000 900 2 600 3 500Plaine viticole et vallée de l'Hérault 3 200 3 200 50 50

Total 102 200 1 167 400 1 269 600 4 700 93 750 98 450

FUTAIE MIXTE Surface : 865 ha

Montagne Noire 7 400 2 600 10 000 250 150 400Monts Sommail, Espinouse et bordureLacaune

38 400 61 900 100 300 1 400 3 900 5 300

Avant-monts et Lodévois 700 8 300 9 000 100 200 300Causses 4 700 16 500 21 200 250 850 1 100

Total 51 200 89 300 140 500 2 000 5 100 7 100

(1) La production brute est la somme de l'accroissement courant et du recrutement annuel courant.

125

34 - Tableau 12.1 (S) (Suite)





MÉLANGE DE FUTAIE DE CONIFÈRES ET DE TAILLIS Surface : 3 440 ha


33 600 35 700 69 300 3 050 4 050 7 100

Avant-monts et Lodévois 52 500 31 700 84 200 1 400 2 700 4 100Causses 15 000 53 800 68 800 800 1 900 2 700Garrigues 3 500 18 100 21 600 100 750 850

Total 107 400 164 400 271 800 5 550 12 400 17 950

TAILLIS DE CHÊNE VERT Surface : 6 103 ha

Montagne Noire 7 300 7 300 250 250Avant-monts et Lodévois 72 900 72 900 3 200 3 200Garrigues 71 600 3 000 74 600 2 850 350 3 200

Total 151 800 3 000 154 800 6 300 350 6 650

TAILLIS DE FEUILLUS INDIFFÉRENCIÉS Surface : 6 115 ha


238 500 13 700 252 200 7 250 900 8 150

Avant-monts et Lodévois 210 600 33 600 244 200 7 700 3 250 10 950Causses 37 800 37 800 1 250 1 250Garrigues 33 000 33 000 2 350 2 350

Total 564 000 47 300 611 300 20 200 4 150 24 350

BOISEMENT MORCELÉ DE CHÂTAIGNIER Surface : 221 ha

Avant-monts et Lodévois 29 500 29 500 1 300 1 300

Total 29 500 29 500 1 300 1 300

BOISEMENT LÂCHE Surface : 8801 ha


37 000 3 400 40 400 1 100 400 1 500

Causses 10 400 12 800 23 200 350 400 750

Total 50 700 16 200 66 900 1 550 800 2 350

GARRIGUE OU MAQUIS Surface : 2 832 ha

Avant-monts et Lodévois 12 900 12 900 500 500Plaine viticole et vallée de l'Hérault 400 400Garrigues 10 800 10 800 650 650

Total 24 100 24 100 1 150 1 150

TOTAL PROPRIÉTÉ 1 389 300 2 208 000 3 597 300 52 650 148 400 201 050


126

34 - Tableau 12.1 (P)





FUTAIE DE HÊTRE Surface : 1 096 ha


197 700 197 700 3 400 3 400

Avant-monts et Lodévois 22 600 22 600 600 600Causses 29 800 29 800 700 700

Total 251 400 251 400 4 750 4 750

FUTAIE DE PIN NOIR Surface : 1 822 ha


13 800 13 800 1 100 1 100

Avant-monts et Lodévois 1 200 7 700 8 900 150 1 100 1 250Causses 9 700 64 500 74 200 200 5 000 5 200

Total 11 800 88 400 100 200 400 7 500 7 900

FUTAIE D'AUTRES PINS Surface : 7 390 ha


65 000 65 000 4 150 4 150

Avant-monts et Lodévois 12 000 75 300 87 300 800 6 650 7 450Plaine viticole et vallée de l'Hérault 300 83 700 84 000 50 4 450 4 500Garrigues 6 900 95 900 102 800 500 4 550 5 050

Total 20 400 337 200 357 600 1 400 21 300 22 700

FUTAIE DE CONIFÈRES INDIFFÉRENCIÉS Surface : 8 489 ha

Montagne Noire 15 300 196 400 211 700 1 400 17 250 18 650Monts Sommail, Espinouse et bordureLacaune

54 700 686 300 741 000 4 150 64 900 69 050

Avant-monts et Lodévois 64 500 186 800 251 300 4 550 18 850 23 400Causses 1 600 1 600 50 50Plaine viticole et vallée de l'Hérault 100 9 200 9 300 600 600Garrigues 900 300 1 200 50 50 100

Total 137 100 1 079 000 1 216 100 10 200 101 650 111 850

FUTAIE MIXTE Surface : 45 ha

Monts Sommail, Espinouse et bordureLacaune

3 400 4 600 8 000 150 400 550

Total 3 400 4 600 8 000 150 400 550


127

34 - Tableau 12.1 (P) (Suite 1)





MÉLANGE DE FUTAIE DE CONIFÈRES ET DE TAILLIS Surface : 6 958 ha


22 300 22 300 1 000 1 000

Avant-monts et Lodévois 101 000 89 900 190 900 5 300 6 550 11 850Causses 4 500 16 700 21 200 550 750 1 300Plaine viticole et vallée de l'Hérault 50 400 26 200 76 600 2 700 1 150 3 850Garrigues 22 900 64 200 87 100 1 300 3 000 4 300

Total 202 300 234 700 437 000 10 000 14 600 25 600

TAILLIS DE CHÊNE VERT Surface : 34 450 ha

Montagne Noire 2 900 2 900 100 100Avant-monts et Lodévois 629 200 1 500 630 700 28 650 300 28 950Causses 4 800 300 5 100 200 200Plaine viticole et vallée de l'Hérault 11 800 1 500 13 300 450 150 600Garrigues 383 300 383 300 20 050 20 050

Total 1 032 000 3 300 1 035 300 49 450 450 49 900

TAILLIS DE FEUILLUS INDIFFÉRENCIÉS Surface : 42 657 ha


595 200 32 600 627 800 24 100 2 500 26 600

Avant-monts et Lodévois 1 478 400 40 200 1 518 600 65 250 2 750 68 000Causses 193 400 193 400 7 250 7 250Plaine viticole et vallée de l'Hérault 42 300 42 300 2 350 2 350Garrigues 221 700 221 700 9 800 9 800

Total 2 821 500 72 800 2 894 300 124 500 5 250 129 750

BOISEMENT MORCELÉ DE CHÂTAIGNIER Surface : 4 913 ha


8 300 8 300 150 150

Avant-monts et Lodévois 291 700 6 700 298 400 14 300 650 14 950

Total 307 800 6 700 314 500 14 700 650 15 350

AUTRE BOISEMENT MORCELÉ Surface : 5 929 ha


14 000 1 700 15 700 1 250 150 1 400

Avant-monts et Lodévois 92 400 300 92 700 6 200 50 6 250Plaine viticole et vallée de l'Hérault 81 700 73 600 155 300 6 900 3 900 10 800Garrigues 24 500 25 800 50 300 800 1 100 1 900

Total 222 300 101 400 323 700 15 450 5 200 20 650


128

34 - Tableau 12.1 (P) (Suite 2)





BOISEMENT LÂCHE Surface : 8 482 ha


46 600 46 600 1 500 1 500

Avant-monts et Lodévois 17 300 17 300 450 450Causses 105 800 13 900 119 700 3 400 550 3 950

Total 213 000 20 000 233 000 7 900 1 050 8 950

GARRIGUE OU MAQUIS Surface : 33 453 ha

Avant-monts et Lodévois 228 000 113 300 341 300 10 350 6 750 17 100Plaine viticole et vallée de l'Hérault 73 600 14 900 88 500 2 150 1 600 3 750Garrigues 166 600 43 300 209 900 8 800 2 650 11 450

Total 468 200 171 500 639 700 21 300 11 000 32 300

TOTAL PROPRIÉTÉ 5 691 200 2 119 600 7 810 800 261 200 169 050 430 250


129

34 - Tableau 13.0

Formations boisées de productionVolume, accroissement courant , recrutement , production brute et mortalité par type de peuplem ent

S) Propriétés soumises au régime forestier - P) Pro priétés privées

Type de peuplement Surface Volume Accroissement Recrutement Production brute (1) Mortalité annuelle (2)(ha) (m³) (m³/an) (m³/an) (m³/an) (m³/an)

S) Futaie de hêtre 1 427 336 800 10 550 300 10 850 100Futaie de pin noir 1 940 356 800 13 750 600 14 350 50Futaie d'autres pins 3 486 335 200 15 850 700 16 550 550Futaie de conifères indifférenciés 7 829 1 269 600 94 400 4 050 98 450 1 350Futaie mixte 865 140 500 7 000 100 7 100 350Mélange de futaie de conifères et taillis 3 440 271 800 16 200 1 750 17 950 250Taillis de chêne vert 6 103 154 800 4 750 1 900 6 650 50Taillis de feuillus indifférenciés 6 115 611 300 21 900 2 450 24 350 850Boisement morcelé de châtaignier 221 29 500 1 050 250 1 300 150Autre boisement morceléBoisement lâche 880 66 900 2 200 150 2 350Garrigue ou maquis 2 832 24 100 650 500 1 150

TOTAL PROPRIÉTÉ 35 138 3 597 300 188 300 12 750 201 050 3 700

P) Futaie de hêtre 1 096 251 400 4 650 100 4 750 100Futaie de pin noir 1 822 100 200 7 200 700 7 900Futaie d'autres pins 7 390 357 600 21 150 1 550 22 700 250Futaie de conifères indifférenciés 8 489 1 216 100 107 750 4 100 111 850 2 450Futaie mixte 45 8 000 500 50 550Mélange de futaie de conifères et taillis 6 958 437 000 22 600 3 000 25 600 1 250Taillis de chêne vert 34 450 1 035 300 35 500 14 400 49 900 2 450Taillis de feuillus indifférenciés 42 657 2 894 300 110 750 19 000 129 750 5 450Boisement morcelé de châtaignier 4 913 314 500 11 650 3 700 15 350 3 550Autre boisement morcelé 5 929 323 700 18 200 2 450 20 650 400Boisement lâche 8 482 233 000 8 050 900 8 950 400Garrigue ou maquis 33 453 639 700 24 900 7 400 32 300 1 050

TOTAL PROPRIÉTÉ 155 684 7 810 800 372 900 57 350 430 250 17 350

TOTAL GÉNÉRAL 190 822 11 408 100 561 200 70 100 631 300 21 050

(1) La production brute est la somme de l'accroissement courant sur écorce et du recrutement annuel courant.(2) Il s'agit d'une partie seulement de la mortalité : celle concernant les arbres n'ayant pas fait l'objet d'une exploitation au moment des levers.

Les arbres morts et exploités dans les 5 années précédant l'inventaire échappent à cette estimation.

130

34 - Tableau 13.1

Formations boisées de productionVolume, accroissement courant , recrutement , production brute et mortalité à l'hectare par typ e de peuplement


Type de peuplement Surface Volume Accroissement Recrutement Production brute (1) Mortalité annuelle (2)(ha) (m³/ha) (m³/ha/an) (m³/ha/an) (m³/ha/an) (m³/ha/an)

S) Futaie de hêtre 1 427 236 7,4 0,2 7,6 0,1Futaie de pin noir 1 940 184 7,1 0,3 7,4Futaie d'autres pins 3 486 96 4,5 0,2 4,7 0,2Futaie de conifères indifférenciés 7 829 162 12,1 0,5 12,6 0,2Futaie mixte 865 163 8,1 0,1 8,2 0,4Mélange de futaie de conifères et taillis 3 440 79 4,7 0,5 5,2 0,1Taillis de chêne vert 6 103 25 0,8 0,3 1,1Taillis de feuillus indifférenciés 6 115 100 3,6 0,4 4,0 0,1Boisement morcelé de châtaignier 221 134 4,7 1,1 5,8 0,6Autre boisement morceléBoisement lâche 880 76 2,5 0,2 2,7Garrigue ou maquis 2 832 9 0,2 0,2 0,4

TOTAL PROPRIÉTÉ 35 138 102 5,3 0,4 5,7 0,1

P) Futaie de hêtre 1 096 229 4,2 0,1 4,3 0,1Futaie de pin noir 1 822 55 3,9 0,4 4,3Futaie d'autres pins 7 390 48 2,9 0,2 3,1Futaie de conifères indifférenciés 8 489 143 12,7 0,5 13,2 0,3Futaie mixte 45 177 11,1 1,0 12,1Mélange de futaie de conifères et taillis 6 958 63 3,3 0,4 3,7 0,2Taillis de chêne vert 34 450 30 1,0 0,4 1,4 0,1Taillis de feuillus indifférenciés 42 657 68 2,6 0,4 3,0 0,1Boisement morcelé de châtaignier 4 913 64 2,4 0,7 3,1 0,7Autre boisement morcelé 5 929 55 3,1 0,4 3,5 0,1Boisement lâche 8 482 28 1,0 0,1 1,1 0,1Garrigue ou maquis 33 453 19 0,8 0,2 1,0

TOTAL PROPRIÉTÉ 155 684 50 2,4 0,4 2,8 0,1

TOTAL GÉNÉRAL 190 822 60 2,9 0,4 3,3 0,1

(1) La production brute est la somme de l'accroissement courant sur écorce et du recrutement annuel courant.(2) Il s'agit d'une partie seulement de la mortalité : celle concernant les arbres n'ayant pas fait l'objet d'une exploitation au moment des levers.

Les arbres morts et exploités dans les 5 années précédant l'inventaire échappent à cette estimation.

131

34 - Tableau 13.2Formations boisées de production

Volume, accroissement courant et recrutement par type de peuplement et par catégorie d'essenceS) Propriétés soumises au régime forestier - P) Pro priétés privées

Type de peuplement Surface Volume (1 000 m³) Accroissement (100 m³/an) Recrutement (100 m³/an)

(ha) feuillusde futaie

feuillusde taillis

conifères feuillusde futaie

feuillusde taillis


feuillusde taillis

conifères

S) Futaie de hêtre 1 427 229,1 50,4 57,3 65,5 15,5 24,5 0,5 2,5Futaie de pin noir 1 940 5,0 5,7 346,1 1,5 2,0 134,0 0,5 5,5Futaie d'autres pins 3 486 5,6 12,6 317,0 2,0 7,0 149,5 2,0 5,0Futaie de conifères indifférenciés 7 829 40,2 62,0 1 167,4 18,5 18,5 907,0 3,0 7,0 30,5Futaie mixte 865 47,9 3,3 89,3 18,0 1,0 51,0 1,0Mélange de futaie de conifères et taillis 3 440 45,6 61,8 164,4 12,0 29,0 121,0 0,5 14,0 3,0Taillis de chêne vert 6 103 16,6 135,2 3,0 6,0 38,5 3,0 18,5 0,5Taillis de feuillus indifférenciés 6 115 237,2 326,8 47,3 71,0 109,0 39,0 1,5 20,5 2,5Boisement morcelé de châtaignier 221 18,5 11,0 5,5 5,0 2,5Autre boisement morceléBoisement lâche 880 31,8 18,9 16,2 8,5 6,0 7,5 1,0 0,5Garrigue ou maquis 2 832 24,1 6,5 5,0

TOTAL PROPRIÉTÉ 35 138 677,5 711,8 2 208,0 208,5 238,0 1 436,5 7,0 73,0 47,5

P) Futaie de hêtre 1 096 235,6 15,8 42,0 4,5 1,0Futaie de pin noir 1 822 5,8 6,0 88,4 1,0 2,0 69,0 1,0 6,0Futaie d'autres pins 7 390 0,3 20,1 337,2 9,5 202,0 4,5 11,0Futaie de conifères indifférenciés 8 489 45,7 91,4 1 079,0 17,0 56,0 1 004,5 1,0 28,0 12,0Futaie mixte 45 1,5 1,9 4,6 0,5 0,5 4,0 0,5Mélange de futaie de conifères et taillis 6 958 98,2 104,1 234,7 38,0 5 138,0 2,0 2 8,0Taillis de chêne vert 34 450 151,5 880,5 3,3 55,0 297,0 3,0 1,0 141,5 1,5Taillis de feuillus indifférenciés 42 657 957,9 1 863,6 72,8 305,5 75 52,0 7,5 182,0 0,5Boisement morcelé de châtaignier 4 913 89,6 218,2 6,7 14,0 97,0 5,5 36,0 1,0Autre boisement morcelé 5 929 97,4 124,9 101,4 48,0 84,0 5 3,5 19,0 2,0Boisement lâche 8 482 72,7 140,3 2 25,5 46,0 9,0 0,5 7,0 1,5Garrigue ou maquis 33 453 74,1 394,1 171,5 18,5 134,0 96,5 0,5 6 13,5

TOTAL PROPRIÉTÉ 155 684 1 830,3 3 860,9 2 119,6 565,0 1 530,5 1 633,5 16,0 500,5 57,0

TOTAL GÉNÉRAL 190 822 2 507,8 4 572,7 4 318,0 773,5 1 768,5 3 07 23,0 573,5 104,5

132

34 - Tableau 13.3Formations boisées de production

Volume, accroissement courant et recrutement à l'hectare par type de peuplement et par catégori e d'essenceS) Propriétés soumises au régime forestier - P) Pro priétés privées

Type de peuplement Surface Volume (m³/ha) Accroissement (m³/ha/an) (1) Recrutement (m³/ha/an) (1)

(ha) feuillusde futaie

feuillusde taillis


feuillusde taillis


feuillusde taillis

conifères

S) Futaie de hêtre 1 427 160,5 35,4 40,1 4,60 1,10 1,70 5 0,15 5Futaie de pin noir 1 940 2,6 2,9 178,4 5 0,10 6,95 0 0 0,30Futaie d'autres pins 3 486 1,6 3,6 91,0 5 0,20 4,30 5 0,15Futaie de conifères indifférenciés 7 829 5,2 7,9 149,1 0,25 0,25 11,60 5 0,10 0,35Futaie mixte 865 55,4 3,9 103,2 2,05 0,15 5,90 0,10 5Mélange de futaie de conifères et taillis 3 440 13,2 18,0 47,8 0,35 0,85 3,50 0 0,40 0,10Taillis de chêne vert 6 103 2,7 22,2 0,5 0,10 0,65 5 0,30 0Taillis de feuillus indifférenciés 6 115 38,8 53,5 7,7 1,15 1,80 0,65 0 0,35 5Boisement morcelé de châtaignier 221 83,7 49,9 2,60 2,10 1,10Autre boisement morceléBoisement lâche 880 36,1 21,4 18,5 0,95 0,65 0,90 5 0,10 5Garrigue ou maquis 2 832 8,5 0,25 0,20

TOTAL PROPRIÉTÉ 35 138 19,3 20,3 62,8 0,60 0,65 4,10 5 0,20 0,15

P) Futaie de hêtre 1 096 215,0 14,4 3,80 0,45 0,10Futaie de pin noir 1 822 3,2 3,3 48,5 5 0,10 3,80 5 0,35Futaie d'autres pins 7 390 0,1 2,7 45,6 0 0,10 2,75 5 0,15Futaie de conifères indifférenciés 8 489 5,4 10,8 127,1 0,20 0,65 11,85 0 0,35 0,15Futaie mixte 45 32,4 43,3 101,3 0,80 1,65 8,65 0,80 0,20Mélange de futaie de conifères et taillis 6 958 14,1 15,0 33,7 0,55 0,70 2,00 5 0,30 0,10Taillis de chêne vert 34 450 4,4 25,6 0,1 0,15 0,85 0 0 0,40 0Taillis de feuillus indifférenciés 42 657 22,5 43,7 1,7 0,70 1,75 0,15 0 0,45 0Boisement morcelé de châtaignier 4 913 18,2 44,4 1,4 0,30 1,95 0,10 0,75 0Autre boisement morcelé 5 929 16,4 21,1 17,1 0,80 1,40 0,85 5 0,30 5Boisement lâche 8 482 8,6 16,5 2,4 0,30 0,55 0,10 0 0,10 0Garrigue ou maquis 33 453 2,2 11,8 5,1 5 0,40 0,30 0 0,15 5

TOTAL PROPRIÉTÉ 155 684 11,8 24,8 13,6 0,35 1,00 1,05 0 0,30 5

TOTAL GÉNÉRAL 190 822 13,2 24,0 22,7 0,40 0,94 1,61 1 0,28 7

(1) L'indication "0" correspond à une valeur non nulle mais inférieure à 25.

133

4.7.3. Résultats par catégorie de dimension et cond itions d’exploitabilité des peuplements

34 - Tableau 14


Répartition des volumes des feuillus et des conifèr espar catégorie de dimension (1) et catégorie d'utili sation (1)

Toutes propriétés

Catégorie Volume total Proportion des différentes catégories d'utilisation

Essences de Catégorie 1 Catégorie 2 Catégorie 3

dimension (m³) (%) (%) (%)

Feuillus de futaie Petit bois 688 300 0,1 99,9

Moyen bois 1 042 200 0,1 31,4 68,5

Gros bois 777 300 2,2 36,8 61,0

TOTAL 2 507 800 0,7 24,5 74,8

Feuillus de taillis Petit bois 3 990 900 100,0

Moyen bois 527 000 17,5 82,5

Gros bois 54 800 24,6 75,4

TOTAL 4 572 700 2,3 97,7

Conifères Petit bois 1 534 800 0,6 99,4

Moyen bois 2 077 400 57,3 42,7

Gros bois 715 400 3,8 70,2 26,0

TOTAL 4 327 600 0,6 39,3 60,1

N.B. Le volume des arbres têtards a été ajouté à celui des feuillus de futaie.

(1) Voir définitions en annexe, § 6.2

134

34 - Tableau 15 (S)Formations boisées de production

Surface des peuplements selon les conditions d'expl oitation des bois et le type de peuplementPropriétés soumises au régime forestier

Conditions d'exploitation Débardage sans création de nouvelles infrastructures Débardage avec créationde nouvelles infrastructures

TOTALType de peuplement Moins de 200 m (ha) 200 à 500 m (ha) Plus de 500 m (ha) Toutes distances (ha) (ha)

Futaie de hêtre 438 166 604324 321 107 71 823

Futaie de pin noir 593 145 73 12 823535 344 166 72 1 117

Futaie d'autres pins 1 970 60 94 2 124961 120 281 1 362

Futaie de conifères indifférenciés 4 537 772 142 5 4511 915 368 95 2 378

Futaie mixte 474 208 682183 183

Mélange de futaie de conifères et de taillis 439 190 264 116 1 0091 060 790 300 281 2 431

Taillis de chêne vert 2 399 925 383 161 3 868827 510 534 364 2 235

Taillis de feuillus indifférenciés 650 352 370 340 1 7122 269 951 205 978 4 403

Boisement morcelé de châtaignier91 65 65 221

Autre boisement morcelé

Boisement lâche 58 117 274 108 557146 69 108 323

Garrigue ou maquis 1 908 211 174 2 293539 539

TOTAL 13 466 2 935 1 811 911 19 1238 128 4 077 1 763 2 047 16 015

N.B. : Pour chaque type de peuplement, les résultats sont décomposés le cas échéant en deux lignes.La première ligne correspond à des pentes inférieures à 30% autour du point de sondage ;La deuxième à des pentes supérieures à 30%.

135

34 - Tableau 15 (P)Formations boisées de production

Surface des peuplements selon les conditions d'expl oitation des bois et le type de peuplementPropriétés privées

Conditions d'exploitation Débardage sans création de nouvelles infrastructures Débardage avec créationde nouvelles infrastructures

TOTALType de peuplement Moins de 200 m (ha) 200 à 500 m (ha) Plus de 500 m (ha) Toutes distances (ha) (ha)

Futaie de hêtre 204 338 139 681294 121 415

Futaie de pin noir 753 534 59 144 1 490245 87 332

Futaie d'autres pins 3 220 1 593 540 5 3531 052 741 244 2 037

Futaie de conifères indifférenciés 3 444 1 505 136 5 0852 522 647 235 3 404

Futaie mixte 45 45

Mélange de futaie de conifères et de taillis 2 362 520 544 117 3 5442 078 577 371 388 3 414

Taillis de chêne vert 9 281 6 090 4 688 1 013 21 0726 552 2 830 2 569 1 427 13 378

Taillis de feuillus indifférenciés 8 735 3 573 4 789 1 048 18 14510 948 6 796 4 547 2 221 24 512

Boisement morcelé de châtaignier 1 025 372 1 3972 275 621 372 248 3 515

Autre boisement morcelé 4 406 510 4 916716 187 110 1 013

Boisement lâche 1 523 908 2 237 191 4 8591 261 1 245 979 138 3 623

Garrigue ou maquis 14 317 7 693 3 852 321 26 1833 587 1 192 1 045 1 446 7 270

TOTAL 49 271 23 681 16 984 2 834 92 77031 530 15 044 10 362 5 978 62 914


136

34 - Tableau 15.1 (S)Formations boisées de production

Volume des peuplements selon les conditions d'explo itation des bois et le type de peuplementPropriétés soumises au régime forestier

Conditions d'exploitation Débardage sans création de nouvelles infrastructures Débardage avec création de nouvellesinfrastructures

Moins de 200 m 200 à 500 m Plus de 500 m Toutes distances

Volume total Dont catégories Volume total Dont catégories Volume total Dont catégories Volume total Dont catégoriesType de peuplement (m³) 1 + 2 (m³) (m³) 1 + 2 (m³) (m³) 1 + 2 (m³) (m³) 1 + 2 (m³)

Futaie de hêtre 128 500 80 000 17 300 7 80054 200 19 600 93 800 54 700 24 400 7 600 18 600 5 800

Futaie de pin noir 77 400 30 300 38 400 29 300 6 700 800 2 700 1 700152 200 97 900 36 200 5 900 38 500 17 000 4 700 3 100

Futaie d'autres pins 111 900 7 700 4 000 5 200151 400 92 100 62 700 34 200

Futaie de conifères indifférenciés 773 900 355 900 143 900 48 000 51 400 39 400267 000 85 500 7 700 25 700 12 700

Futaie mixte 92 000 57 400 39 400 24 4009 100 3 100

Mélange de futaie de conifères et de taillis 24 600 2 400 14 700 8 800 8 800 1 300 1 70066 600 5 300 53 400 12 400 65 000 35 800 37 000 10 000

Taillis de chêne vert 32 300 23 900 15 300 5 60033 200 9 800 21 100 400 13 600 7 900

Taillis de feuillus indifférenciés 59 400 9 900 75 700 26 100 38 900 4 600 7 800264 800 56 400 96 300 17 400 3 300 65 100 3 100

Boisement morcelé de châtaignier11 500 14 200 2 000 3 800

Autre boisement morcelé

Boisement lâche 19 700 4 300 14 700 9 900 8 200 2 40018 700 2 800 1 900 1 300

Garrigue ou maquis 10 400 100 1 10012 500

TOTAL 1 330 100 547 900 372 000 154 300 134 600 46 100 21 300 1 7001 019 600 359 600 325 800 92 400 192 200 76 600 201 700 64 100


137

34 - Tableau 15.1 (P)Formations boisées de production

Volume des peuplements selon les conditions d'explo itation des bois et le type de peuplementPropriétés privées

Conditions d'exploitation Débardage sans création de nouvelles infrastructures Débardage avec création de nouvellesinfrastructures

Moins de 200 m 200 à 500 m Plus de 500 m Toutes distances

Volume total Dont catégories Volume total Dont catégories Volume total Dont catégories Volume total Dont catégoriesType de peuplement (m³) 1 + 2 (m³) (m³) 1 + 2 (m³) (m³) 1 + 2 (m³) (m³) 1 + 2 (m³)

Futaie de hêtre 75 100 34 700 60 900 32 50068 000 13 900 47 400 19 500

Futaie de pin noir 19 000 6 700 53 700 14 600 13 500 4 500 5 6005 100 3 300

Futaie d'autres pins 186 800 69 000 71 500 12 800 27 000 6 20030 400 400 38 700 2 500 3 200 1 200

Futaie de conifères indifférenciés 387 000 122 400 255 000 77 400399 500 125 500 148 100 50 100 26 500 3 700

Futaie mixte 8 000 2 600

Mélange de futaie de conifères et de taillis 176 600 45 400 39 600 5 600 15 100 1 700 9 700 5 30079 000 10 000 56 100 18 100 19 200 900 41 700 8 500

Taillis de chêne vert 248 900 122 200 94 300 32 500281 600 9 100 91 500 94 200 70 100

Taillis de feuillus indifférenciés 609 200 86 600 226 200 42 500 157 200 300 57 900 300865 300 107 400 462 100 28 800 376 300 39 700 140 100 12 100

Boisement morcelé de châtaignier 91 300 1 900 19 000 800122 600 1 900 57 300 16 900 7 400

Autre boisement morcelé 215 600 33 400 30 000 3 30055 900 15 500 14 600 7 600

Boisement lâche 57 200 3 000 15 600 40 000 2 40041 200 2 100 11 100 50 800 14 700 1 500

Garrigue ou maquis 326 300 32 600 79 100 36 900 8 300132 300 2 700 28 300 5 600 20 600 7 900

TOTAL 2 393 000 435 700 980 800 192 100 384 000 12 700 116 400 5 6002 080 900 288 500 958 500 124 600 607 700 45 500 289 500 22 100


138

34 - Tableau 16

Formations boisées de productionSurface des peuplements par densité de couvert des peuplements


Densité de couvert des peuplements

Peuplements Non recensables 10% à 24% 25% à 49% 50% à 74% 75% et plus TOTAL

(1) (2) (2) (2) (2)

(ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha)

S) Peuplements feuillus (3) 3 338 1 005 1 917 4 558 7 860 18 678

Peuplements conifères (3) 2 574 414 1 339 3 466 8 667 16 460

TOTAL 5 912 1 419 3 256 8 024 16 527 35 138

P) Peuplements feuillus (3) 17 294 7 018 15 362 37 351 47 318 124 343

Peuplements conifères (3) 4 685 1 188 4 348 9 224 11 896 31 341

TOTAL 21 979 8 206 19 710 46 575 59 214 155 684

TOTAL GÉNÉRAL 27 891 9 625 22 966 54 599 75 741 190 822

(1) Peuplements formés principalement par des arbres non recensables, le couvert des arbres recensables étant inférieur à 10% (diamètre de recensabilité égal à 7,5 cm à 1,30 m).

(2) Peuplements dans lesquels le couvert des arbres recensables est supérieur à 10%, le couvert total des peuplements comprenant également le couvert libre des arbres non recensables.

(3) La distinction entre peuplements feuillus et peuplements conifères est faite par les essences principales.

139

34 - Tableau 17

Formations boisées de productionSurface des peuplements par classe de volume à l'he ctare


Classe de volume à l'hectare

Peuplements Moins de 20 m³ (2)

Surface totaleDont surface

despeuplements

nonrecensables

20 à 50 m³ 50 à 150 m³ 150 à 250 m³ 250 à 400 m³ plus de 400 m³ TOTAL

(ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha)

S) Peuplements feuillus (1) 8 004 3 338 4 292 3 457 1 517 1 131 277 18 678

Peuplements conifères (1) 3 912 2 574 2 631 3 916 2 556 2 435 1 010 16 460

TOTAL 11 916 5 912 6 923 7 373 4 073 3 566 1 287 35 138

P) Peuplements feuillus (1) 58 738 17 294 29 734 29 607 3 751 2 017 496 124 343

Peuplements conifères (1) 11 547 4 685 6 722 7 682 2 624 2 322 444 31 341

TOTAL 70 285 21 979 36 456 37 289 6 375 4 339 940 155 684

TOTAL GÉNÉRAL 82 201 27 891 43 379 44 662 10 448 7 905 2 227 190 822

(1) La distinction entre peuplements feuillus et peuplements conifères est faite par les essences principales.

(2) Sont inclus dans cette catégorie, quel que soit leur volume unitaire, les peuplements en phase terminale de régénération (quelques gros bois, de couvert total inférieur à 10%, subsis-tant sur semis). Leur superficie est estimée à 740 ha.

141

5. COMPARAISON AVEC LES INVENTAIRES PRÉCÉDENTS

5.1. GÉNÉRALITÉS

Les tableaux qui précèdent, et ceux du chapitre 2, traduisent, pour l'essentiel, la situation forestière du départe-ment de l'Hérault telle qu'elle apparaît à la suite du troisième inventaire, réalisé en 1996 pour les opérations deterrain.

Il fait suite à deux inventaires dont les opérations de terrain s'étaient déroulées en 1973 et 1974 (année de réfé-rence 1974) pour le premier et en 1983 et 1984 (année de référence 1983) pour le second. L'intervalle de tempsécoulé entre les deux derniers inventaires est donc de treize ans, ce qui est un peu supérieur à celui de douzeans qui est en principe assigné entre deux passages de l'Inventaire forestier national.

Les résultats des inventaires successifs peuvent être comparés entre eux. Cependant toute interprétation doitêtre faite en tenant compte de ce que la méthode par échantillonnage et la nature même des observations etmesures qui sont réalisées donnent des estimations assorties d'un intervalle de confiance (Cf. annexe, § 6.3).Lors des comparaisons, ces intervalles de confiance augmentent à probabilité égale.

Bien que la comparaison entre les résultats des deux premiers inventaires ait été faite lors de la publication desrésultats du second les trois séries de valeurs seront données chaque fois que possible.

Les résultats du second inventaire ont fait l'objet de nouveaux calculs. Les résultats publiés en 1989 sont rappe-lés en note quand ils sont différents.

5.2. OCCUPATION DU SOL

Les catégories d'occupation du sol (usages) n'ont pas varié dans leur définition du deuxième au troisième in-ventaire alors que certaines distinctions supplémentaires avaient été faites au premier.

La surface boisée était en 1974 de 138 484 ha et en 1983 de 162 284 ha(1). Elle est en 1996 de 203 202 ha, soitune augmentation de 25,2%, supérieure en valeur relative à celle qui a été constatée entre les deux premiersinventaires, mais sur un intervalle de temps plus long (le taux annuel de croissance reste quasiment stable).

Son évolution depuis environ un siècle est indiquée par la série chronologique suivante :

− Enquête de 1878 85 967 ha− Enquête Daubrée de 1904-1908 84 714 ha− Cadastre en 1938 100 527 ha− Cadastre en 1948 117 307 ha− Enquête "Utilisation du territoire" 1971 148 240 ha− Inventaire forestier national 1974 138 484 ha− Enquête "Utilisation du territoire" 1983(2) 174 100 ha− Inventaire Forestier National 1983 162 284 ha− Enquête "Utilisation du territoire" 1995 206 700 ha− Inventaire Forestier National 1996 203 202 ha

(1) Publié en 1989 : 162 312 ha(2) La surface des bois et forêts de 0,50 ha et plus et celle des bosquets sont additionnées.

142

Même en tenant compte de la diversité des sources et des méthodes, cette série fait ressortir une progressionimportante depuis 1878. L'estimation de l'Inventaire forestier national est inférieure à celle de l'enquête "Utilisationdu territoire". L'évolution est retracée dans le graphique ci-dessous.

ÉVOLUTION DES SURFACES BOISÉES DANS L'HÉRAULT

0

50 000

100 000

150 000

200 000

250 000

1860 1880 1900 1920 1940 1960 1980 2000 2020

Années

Inventaire forestier national

Enquête "Utilisation du territoire"

Cadastre

Statistique forestière 1878

Enquête DAUBRÉE (1904-1908)

L'évolution du taux de boisement des différentes régions forestières entre les trois inventaires est indiquée dansle tableau ci-après :

Région forestièreSurfacetotale

(ha)

Taux deboisement

1974(%)

Taux deboisement

1983(%)

Taux deboisement

1996(%)

Variationrelativedu taux

(%)

Montagne Noire 13 210 48,7 59,6 71,1 + 19,3Monts Sommail, Espinouse et bordure Lacaune 33 950 50,6 57,0 61,7 + 8,2Avant-monts et Lodévois 168 702 31,8 43,8 48,5 + 10,7Causses 44 375 26,3 31,7 44,8 + 41,3Plaine viticole et vallée de l'Hérault 236 235 2,3 4,1 5,2 + 26,8Garrigues 126 441 35,0 29,8 46,6 + 56,4

Total 622 913 22,2 26,1 32,6 + 24,9

L'augmentation du taux de boisement est générale. Elle est la plus forte dans les Garrigues et les Causses.

La surface des landes était en 1974 de 177 904 ha et en 1983 de 166 919 ha. Elle est en 1996 de 118 291 ha,soit une diminution de 29%.

L'évolution par région forestière entre le deuxième et le troisième inventaire est donnée dans le tableau ci-après :

143

Région forestièreSurface de lande

en 1983(ha)

Surface de landeen 1996

(ha)

Variation

(%)

Montagne Noire 4 348 2 120 - 51,2Monts Sommail, Espinouse et bordure Lacaune 8 457 6 065 - 28,3Avant-monts et Lodévois 53 718 41 738 - 22,3Causses 21 266 13 394 - 37,0Plaine viticole et vallée de l'Hérault 17 538 18 047 + 2,9Garrigues 61 592 36 927 - 40,0

Total 166 919 118 291 - 29,1

La diminution est générale, sauf dans la Plaine viticole et la vallée de l'Hérault, où la différence est cependant peusignificative. Les faibles valeurs absolues des deux premières régions doivent faire prendre avec précaution lestaux de variation.

La surface de terrains agricoles était en 1974 de 241 716 ha et en 1983 de 214 207 ha(1). Elle est en 1996 de217 787 ha, soit une augmentation de moins de 2%, qui à la précision de l'estimation correspond à la stabilité.

La surface des eaux et des terrains improductifs était en 1974 de 64 569 ha et en 1983 de 79 225 ha(2). Elleest en 1996 de 83 633 ha, soit en augmentation de 6%, qui correspond au moins au sens de variation qui résultede la seule urbanisation.

En première conclusion, on peut dire que la superficie des forêts a fortement augmenté, que celle des landes afortement diminué, que celle des terrains agricoles est restée plutôt stable et que celle des terrains improductifs alégèrement augmenté. Ces seules comparaisons de superficies ne permettent pas de rendre compte de chan-gements de localisation dans l'occupation du sol, qui peuvent se compenser en simples valeurs de surface. Pourobtenir une estimation de ces échanges pendant la période séparant le second et le troisième inventaires, desobservations de deux types ont été faites :

− d'une part l'échantillon de points visités au sol pour le second inventaire (1 970 points en fo-rêt, lande et terrains agricoles), augmenté d’un échantillon complémentaire dans les terrainsagricoles, a été reporté sur les photos prises pour le troisième inventaire et les chan-gements d'utilisation du sol révélés par l'examen des photos ont été notés en chaque point(après contrôle au sol dans les cas douteux) ;

− d'autre part, sur l'échantillon de points visités au sol pour le troisième inventaire (1 841points en forêt, lande et certains terrains agricoles et improductifs), a été notée l'utilisationdu sol lors de l'inventaire précédent, avec recours aux photographies utilisées à cette datedans les cas douteux.

Les deux échantillons sont relativement plus denses dans les zones forestières que dans le reste du territoire.

À partir de ces deux séries d'informations il a été possible de construire la matrice de passage ci-après avec :

− sur les lignes, la répartition de la surface au deuxième inventaire, selon l'utilisation du sol autroisième inventaire ;

− sur les colonnes, la répartition de la surface au troisième inventaire, selon l'utilisation du solau deuxième inventaire.

La diagonale principale donne les aires des surfaces restées sans changement entre les deux inventaires.

(1) Publié en 1989 : 214 188 ha(2) Publié en 1989 : 79 231 ha

144

Les forêts sans caractère de production sont groupées avec les "autres surfaces".

Toutes les valeurs sont arrondies à la centaine d'hectares la plus proche.

Troisième inventaire Surface boiséede production

Landes Autres surfaces Total deuxièmeinventaire

Deuxième inventaire (ha) (ha) (ha) (ha)

Surface boisée de production 153 500 600 1 500 155 600Landes 37 200 113 900 15 800 166 900Autres surfaces 400 3 800 296 200 300 400

Total troisième inventaire 191 100 118 300 313 500 622 900

Les indications du tableau ci-dessus ne sont que des estimations, qui donnent des tendances et des ordres degrandeur.

Ce tableau se lit comme indiqué ci-après.

− Les 155 600 ha de formations boisées recensées lors du deuxième inventaire ont évoluéentre les deux inventaires de la manière suivante :

• sont restés des formations boisées 153 500 ha• sont devenus des landes (coupes rases non suivies de régénération) 600 ha• sont devenus des terrains agricoles, improductifs ou en eau 1 500 ha

− Les 191 100 ha de formations boisées recensées lors du troisième inventaire avaient lesusages suivants lors du deuxième inventaire :

• étaient déjà des formations boisées 153 500 ha• étaient des landes 37 200 ha• étaient des terrains agricoles, improductifs ou en eau 400 ha

Le tableau 8 du chapitre 4 fait apparaître que la surface des boisements artificiels réalisés depuis le deuxièmeinventaire est de 2 184 ha, ce qui ne représente qu'une fraction de l'augmentation totale de la surface boisée. Ladensification de la végétation ligneuse spontanée dans les landes aurait ainsi provoqué leur changement d'usage.

Les transferts peuvent être schématisés de la façon suivante :

5.3. COMPARAISONS RELATIVES AUX FORMATIONS BOISÉES

5.3.1. Surfaces boisées

La surface boisée totale se répartit entre surface boisée de production et autres formations boisées constituéesde forêts de protection ou à caractère d'espaces verts.

Formations boisées :+ 35 500 ha

Landes :- 48 600 ha

Autres :+ 13 200 ha

37 200 ha

600 ha

400 ha

1 500 ha

15 800 ha

3 800 ha

145

La surface boisée de production passe de 155 569 ha à 191 043 ha et augmente ainsi de 22,8%. On a donné ci-dessus une tentative de répartition des évolutions entre utilisations du sol.

La surface des autres formations boisées passe de 6 715 ha(1) à 12 159 ha. Il y a augmentation de la surface pardensification de la végétation ligneuse de landes sans caractère de production mais aussi par disparition du ca-ractère de production (espaces verts) sur une certaine surface.

5.3.2. Régime juridique de la propriété

Les contenances totales des terrains soumis au régime forestier données par l'Office national des forêts et arrê-tées au 1er janvier 1973 ont été retenues pour le premier inventaire. Ces terrains se répartissaient eux-mêmes enparties boisées et non boisées dont les contenances respectives ont été déterminées par échantillonnage.

Au deuxième inventaire les contenances totales des terrains soumis au régime forestier, arrêtées au 1er janvier1982, ont également été données par l'Office national des forêts.

Au troisième inventaire, l'Office national des forêts a de nouveau fourni les cartes des terrains soumis, ainsi queles valeurs des contenances au 1er janvier 1994. Mais ce sont les contenances obtenues par planimétrage descartes qui ont été retenues, les contenances des parties boisées et non boisées étant à nouveau déterminées paréchantillonnage.

Il est normal qu'une différence apparaisse entre les contenances indiquées par l'ONF et celles obtenues parplanimétrage. Elle est toutefois relativement importante pour les forêts soumises non domaniales. Le tableau ci-après donne, en même temps que l'évolution dans le temps, les deux catégories de valeur quand elles existent.

Contenances des terrains soumis au régimeforestier

Premierinventaire

(01.01.1973)

Deuxièmeinventaire

(01.01.1982)

Troisièmeinventaire

(01.01.1994)

Variationrelative du

deuxième autroisièmeinventaire

Catégorie de terrains Source (ha) (ha) (ha) (%)

Terrains domaniaux ONF 28 034 29 661 30 644 +3,3Terrains domaniaux Planimétrage - - 30 482 -Terrains non domaniaux ONF 14 695 17 590 20 012 +1.4Terrains non domaniaux Planimétrage - - 19 968 -Terrains soumis ONF 42 729 47 251 50 656 +0.7Terrains soumis Planimétrage - - 50 450 -Terrains boisés domaniaux Échantillonnage 17 336 21 699(2) 24 104 +11,1Terrains boisés non domaniaux Échantillonnage 6 938 11 284(3) 14 634 +29,7Terrains boisés soumis Échantillonnage 24 274 32 978 38 738 +17,5

En retenant pour les deux derniers inventaires les données fournies par l'Office national des forêts on constateque l'augmentation moyenne annuelle de la contenance des terrains soumis au régime forestier a été de283,8 ha, correspondant pour 57,0 ha à un bilan positif des opérations foncières de l'État et pour 201,8 ha à unbilan positif des soumissions et distractions de terrains non domaniaux.

La notion de taux de boisement sera retenue pour la comparaison des surfaces boisées. On constate en effet quela surface planimétrée est légèrement différente de la surface indiquée par l'ONF. La méthode par échantillon-nage conduit à estimer directement ce taux de boisement, rapport entre la surface boisée et la surface totale. Letaux de boisement des propriétés domaniales passe de 73% à 79%. Le taux de boisement des autres forêtssoumises passe de 64% à 73%. Les taux de boisement au troisième inventaire sont calculés en utilisant la sur-face obtenue par planimétrage.

(1) Publié en 1989 : 6 743 ha(2) Publié en 1989 : 21 715 ha(3) Publié en 1989 : 11 296 ha

146

La surface des terrains boisés non soumis au régime forestier passe de 114 210 ha au premier inventaire à129 301 ha au second et à 164 464 ha au troisième, soit une augmentation de 27% entre les deux derniers in-ventaires.

5.3.3. Structure élémentaire

L'évolution pour l'ensemble du département est retracée dans le tableau ci-après, en pourcentage de la surfaceboisée de production (terrains effectivement boisés).

Structure Surface en 1983(%)

Surface en 1996(%)

Futaie 32 28Taillis 60 64Mélange de taillis et futaie 8 8

Total 100 100

L'extension de la surface boisée dans les garrigues ou maquis concerne beaucoup de peuplements de chêne vertqui ont une structure de taillis.

5.3.4. Types de peuplement forestier

La typologie des peuplements forestiers utilisée au troisième inventaire dans les tableaux du chapitre 4 (typesregroupés au sens du § 2.4.2) est un peu différente de celle retenue pour le deuxième inventaire. Pour des rai-sons de cohérence au niveau national, les futaies mixtes et les futaies mêlées de taillis ne sont plus regroupées.La correspondance est donnée dans le tableau ci-après.

Il existe par ailleurs une différence importante dans la notion de type de peuplement, et plus généralement detype de formation végétale entre les deux derniers inventaires.

Au premier et au deuxième inventaires, le type de formation végétale était une caractéristique des placettes cir-culaires observées sur les photographies aériennes dont la valeur, sur un point d'usage "formation boisée deproduction" au sens du § 2.1, correspondait toujours à un type de peuplement forestier. Ce type était déterminéaprès tracé sur les photographies aériennes des limites d'unités homogènes au regard de la végétation, mais lecas échéant il était modifié lors de l'interprétation des placettes circulaires mentionnées au § 2.1.

Au troisième inventaire, comme il a été exposé au § 2.4.1, les éléments de type de formation végétale sont desparties de territoire et le type attribué à une placette est celui de l'élément où elle se trouve, de sorte qu'un pointd'usage "formation boisée de production" peut avoir un type de lande ou un type pastoral. Par ailleurs on n'a pasrecherché de coïncidence systématique entre les tracés sur photographies du deuxième et du troisième inven-taire.

147

Deuxième inventaire (1983) Troisième inventaire (199 6)

Intitulé Surface(ha)

Intitulé Surface(ha)

Futaie de hêtre 2 090 Futaie de hêtre 2 523

Futaie de pin noir 3 467 Futaie de pin noir 3 762

Futaie d'autres pins 4 074 Futaie d'autres pins 10 876

Autres futaies de conifères 14 788 Futaie de conifères indifférenciés 16 318

Futaie mixte ou mêlée de taillis 7 433 Futaie mixteMélange de futaie de conifères et taillis

11 308

Taillis de châtaignierAutres taillis

33 292 Taillis de chêne vertTaillis de feuillus indifférenciés

89 325

Châtaigneraie à fruits 5 413 Boisement morcelé de châtaignier 5 134

Boisements morcelés 13 831 Autre boisement morcelé 5 929

Boisements lâches 9 853 Boisements lâches 9 362

Garrigues à chêne vertGar. à chêne pubescent ou châtaignierGarrigues à conifères

60 941 Garrigue ou maquis 36 285

Total 155 182 Total 190 822

Les surfaces indiquées sont, en ce qui concerne le troisième inventaire, les surfaces d'usage "formation boiséede production" que l'on trouve au tableau 12 de la page 125, regroupées.

Il y a une bonne correspondance pour les peuplements relativement faciles à caractériser, comme les futaies dehêtre, les futaies de pin noir, les futaies de conifères indifférenciés, les boisements morcelés de châtaignier (an-ciennes châtaigneraies à fruits) et les boisements lâches. Pour les autres types, les principales variations peuvents'expliquer de la façon suivante :

− la diminution des garrigues et maquis est liée à leur densification et correspond à l'aug-mentation des taillis, ainsi que des mélanges de futaie et taillis ;

− la diminution des boisements morcelés est liée à une analyse plus fine de leur composition,surtout dans le cas où il s'agissait au deuxième inventaire de mosaïques de peuplementsdifférents, formant néanmoins un massif important ;

− l'augmentation générale de la surface boisée se fait surtout dans les taillis, comme il a déjàété indiqué.

5.3.5. Surfaces occupées par les essences

La comparaison porte sur les surfaces où les différentes essences sont majoritaires, pour la partie de futaie en cequi concerne les peuplements à structure mixte.

148

Essence(s) Surface en 1974(ha)

Surface en 1983(ha)

Surface en 1996(ha)

Chênes pédonculé, rouvre, pubescent 22 850 28 016 36 084Chêne vert 55 990 58 714 77 370Hêtre 8 160 9 569 8 031Châtaignier 16 660 16 811 13 998Autres feuillus 2 700 3 689 7 538

Total feuillus 106 360 116 799 143 021

Pin noir d'Autriche 5 070 6 030 6 752Pin d'Alep 8 790 11 680 16 018Autres pins 3 740 7 526 9 352Sapin pectiné et épicéa commun 5 370 5 625 7 058Douglas 2 110 2 862 3 682Autres conifères 3 900 4 714 4 939

Total conifères 28 980 38 437 47 801

Total général 135 340 155 236 190 822

L'extension de la surface forestière paraît se faire surtout au bénéfice du chêne vert, et dans une moindre mesuredu pin d'Alep.

Comparaison des surfaces où sont principaux les FEU ILLUS

0

10 000

20 000

30 000

40 000

50 000

60 000

70 000

80 000

90 000

Chênespédonculé, rouvre,

pubescent

Chêne vert Hêtre Châtaignier Autres feuillus

Sur

face

(ha

)

Surface en 1974 (ha) Surface en 1983 (ha) Surface en 1996 (ha)

1974 : 106 360 ha - 1983 : 116 799 ha - 1996 : 143 021 ha

149

Comparaison des surfaces où sont principaux les CON IFÈRES

0

2 000

4 000

6 000

8 000

10 000

12 000

14 000

16 000

18 000

Pin noird'Autriche

Pin d'Alep Autres pins Sapin pectinéet Épicéacommun

Douglas Autresconifères

Sur

face

(ha

)

Surface en 1974 (ha) Surface en 1983 (ha) Surface en 1996 (ha)

1974 : 28 980 ha - 1983 : 38 437 ha - 1996 : 47 801 ha

5.3.6. Volume

Les volumes par essence donnés ci-après concernent tous les arbres de l'essence indiquée, qu'elle soit princi-pale ou non, en forêt.

Essence(s) Volume en 1974(1 000 m³)

Volume en 1983(1 000 m³)

Volume en 1996(1 000 m³)

Chênes pédonculé, rouvre, pubescent 1 181,1 1 457,3 2 056,0Chêne vert 601,4 1 121,9 1 693,9Hêtre 808,3 1 003,5 1 276,3Châtaignier 859,7 979,3 1 252,2Autres feuillus 216,7 325,4 802,1

Total feuillus 3 667,2 4 887,4 7 080,5

Pin noir d'Autriche 331,6 413,1 748,8Pin d'Alep 388,6 515,8 579,6Autres pins 147,9 397,8 655,9Sapin pectiné et épicéa commun 245,4 522,7 1 072,2Douglas 151,5 379,6 809,5Autres conifères 50,9 86,7 461,5

Total conifères 1 315,9 2 315,7 4 327,5

Total général 4 983,1 7 203,1 11 408,0

L'augmentation entre le deuxième et le troisième inventaires est forte pour toutes les essences, sauf le hêtre et lepin d'Alep. Elle résulte en partie de l'accroissement de la surface boisée. Les peuplements d'essences introduitessont en phase de croissance rapide.

150

Comparaison des volumes de FEUILLUS

0

500

1 000

1 500

2 000

2 500

Chênes pédonculé,rouvre, pubescent


Vol

ume

(1 0

00 m

³)

Volume en 1974 (1 000 m³) Volume en 1983 (1 000 m³) Volume en 1996 (1 000 m³)

1974 : 3 667 200 m³ - 1983 : 4 887 400 m³ - 1996 : 7 080 500 m³

Comparaison des volumes de CONIFÈRES

0

200

400

600

800

1 000

1 200

Pin noird'Autriche

Pin d'Alep Autres pins Sapin pectiné etépicéa commun

Douglas Autres conifères

Vol

ume

(1 0

00 m

³)

Volume en 1974 (1 000 m³) Volume en 1983 (1 000 m³) Volume en 1996 (1 000 m³)

1974 : 1 315 900 m³ - 1983 : 2 315 700 m³ - 1996 : 4 327 500 m³

5.3.7. Production

La comparaison des productions brutes annuelles ressort du tableau ci-après. Les valeurs indiquées se rap-portent aux cinq années précédant l'inventaire concerné. On ne dispose pas des valeurs au premier inventaire,faute de connaître le passage à la futaie par essence.

151

Essence(s)Production annuelle en 1983

(m³/an)Production annuelle en 1996

(m³/an)

Chênes pédonculé, rouvre, pubescent 61 900 79 000Chêne vert 71 500 78 600Hêtre 32 800 38 500Châtaignier 53 600 65 100Autres feuillus 18 600 52 900

Total feuillus 238 400 314 100

Pin noir d'Autriche 21 700 38 600Pin d'Alep 28 200 32 400Autres pins 24 900 38 700Sapin pectiné et épicéa commun 41 700 93 800Douglas 31 900 65 700Autres conifères 12 300 48 200

Total conifères 160 700 317 400

Total général 399 100 631 500

L’augmentation de la production est particulièrement importante pour les conifères introduit, ce qui provient de ceque de nombreux reboisements atteignent la dimension de recensabilité et sont dans leur phase de croissancemaximale.

Comparaison des productions de FEUILLUS

0

10 000

20 000

30 000

40 000

50 000

60 000

70 000

80 000

90 000

Chênes pédonculé,rouvre, pubescent


Pro

duct

ion

(m³/

an)

Production annuelle en 1983 (m³/an) Production annuelle en 1996 (m³/an)

1983 : 238 400 m³/an - 1996 : 313 900 m³/an

152

Comparaison des productions de CONIFÈRES

0

10 000

20 000

30 000

40 000

50 000

60 000

70 000

80 000

90 000

100 000

Pin noird'Autriche

Pin d'Alep Autres pins Sapin pectiné etépicéa commun

Douglas Autres conifères

Pro

duct

ion

(m³/

an)

Production annuelle en 1983 (m³/an) Production annuelle en 1996 (m³/an)

1983 : 160 700 m³/an - 1996 : 317 400 m³/an

Si l'on calcule, pour les principales essences du département, le taux de production, exprimé en mètres cubesproduits annuellement pour 100 m3 de bois sur pied, on constate une stabilité ou une diminution, sauf pour l'épi-céa commun qui serait en augmentation.

Essence Taux de production1983 (%)

Taux de production1996 (%)

Chênes pédonculé, rouvre, pubescent 4,3 3,8Hêtre 3,3 3,0Châtaignier 5,5 5,2Pin noir d'Autriche 5,2 5,2Épicéa commun 8,0 8,7Douglas 8,4 8,1

L'utilisation du taux de production n'est en général pas recommandée en matière forestière car la production despeuplements forestiers ne dépend pas du volume sur pied, dans une large fourchette de valeur de ce volume (loide Eichhorn). Le tableau précédent doit être complété par la remarque que les variations de la production mesu-rées sur des périodes relativement courtes de cinq ans sont fortement liées aux variations des conditions clima-tiques pendant ces mêmes périodes et ne peuvent donner des indications sur une évolution à long terme.

5.3.8. Comparaison d'inventaires pour l'épicéa comm un

Les résultats des inventaires successifs peuvent être utilisés pour comparer les volumes avec la production et larécolte, en utilisant la technique des comparaisons d'inventaires, classique dans l'aménagement forestier. Detelles comparaisons n'ont toutefois de sens que si les territoires concernés par les inventaires successifs sont lesmêmes, ce qui n'est pas rigoureusement le cas ici. Comme l'épicéa commun n'a pratiquement pas fait l'objetd'introductions depuis le deuxième inventaire, la comparaison sera tentée pour cette essence, ce qui revient enprincipe à faire les hypothèses suivantes : tous les épicéas communs présents au deuxième comme au troisièmeinventaire sont situés sur un même territoire.

L'épicéa commun était l'essence principale sur 4 874 ha au deuxième inventaire et il l'est sur 5 222 ha au troi-sième.

Si l'on appelle V3 le volume mesuré au troisième inventaire, V2 le volume mesuré au deuxième inventaire, P laproduction entre les deux inventaires et VE le volume enlevé entre ces deux mêmes inventaires, on a normale-

ment la relation :

153

P = V3 - V2 + VE

Le volume VE est lui-même la somme du volume récolté au titre des coupes sylvicoles, du volume des chablis et

de celui des arbres morts. L'inventaire donne une estimation du volume perdu annuellement en chablis et arbresmorts pendant les cinq années précédant son exécution. On a vu que l'estimation du volume récolté et perdu étaittrès approximative. Elle l'était encore plus au deuxième inventaire car l'estimation des coupes rases se faisaitcomme celle des coupes partielles, à partir des souches trouvées sur les placettes de levers de terrain. Parcontre l'estimation de la production repose sur des sondages nombreux des arbres sur pied et est donc relative-ment précise. La comparaison d'inventaires est par conséquent une manière d'obtenir une autre estimation V'E du

volume enlevé entre le deuxième et le troisième inventaires.

Le nombre de saisons de végétation séparant les deux inventaires est de 13.

La production et la récolte entre les deux inventaires seront calculés de la manière suivante :

− pour les huit premières années, on retiendra les valeurs annuelles obtenues par moyennedu deuxième et du troisième inventaire ;

− pour les cinq dernières années, on retiendra les valeurs annuelles obtenues au troisièmeinventaire.

V3 = 884 300 m³

V2 = 432 300 m³

3m 57783353097782

309 77+449 43=P =×+×

3m 604310=5 100238 2

100324265EV ×+×+=

V'E = P - V3 + V2 = 381 577 m³

L'écart entre V'E et VE est de 23% de VE. Le calcul par comparaison d’inventaires du volume enlevé conduit à

une estimation supérieure à celle qu'ont donnée les mesures directes.

Si l'on utilisait les relations précédentes pour obtenir une nouvelle estimation de V3, soit V'3, à partir de V2, de Pet de VE, on trouverait :

V'3 = V2 + P - VE

V'3 = 955 273 m³

L'écart de cette valeur avec V3 est de 8%.

On retiendra de l’analyse qui précède que, quel que soit le procédé employé, l’estimation du volume récolté etperdu est très difficile et qu’il est souhaitable de disposer de plusieurs sources.

***

154

6. ANNEXES

6.1. DOCUMENTS CONSULTÉS

INVENTAIRE FORESTIER NATIONAL : Département de l'Hérault (Résultats de l’inventaire forestier)

INVENTAIRE FORESTIER NATIONAL : Département de l'Hérault - Résultats du deuxième inventaire forestier -(1984)

INSEE : Évolutions démographiques 1975-1982-1990 - LANGUEDOC-ROUSSILLON

INSEE : Tableaux de l'économie du Languedoc-Roussillon 1996-1997

BRGM : Carte géologique de la France au 1/80 000 - Feuilles de Saint-Affrique, Le Vigan, Bédarieux, Montpellier,Castres et Narbonne.

Monographie agricole du département de l'Hérault (La documentation française - 1958)

Stier et al. : Großer Atlas zur Weltgeschichte (Orbis Verlag - 1990)

155

6.2. LEXIQUE DES TERMES UTILISÉS

(dans l’ordre alphabétique)

ACCROISSEMENTS

Accroissement courant (formations boisées de production)

L'accroissement périodique annuel (accroissement courant) est calculé sur la période de 5 ans précédantl'année civile du sondage.

L'accroissement en volume sur écorce des peuplements est la somme de deux composantes :

a) l'accroissement des arbres sur pied, compte tenu des arbres qui ne sont devenus recensables qu'aucours de la période de 5 ans définie ci-dessus.

b) l'accroissement que les arbres actuellement coupés et les chablis avaient apporté au peuplement pen-dant la fraction de la même période durant laquelle ils étaient encore sur pied.

Accroissement moyen (peupliers cultivés hors forêt) : c'est le quotient du volume par l'âge de plantation.

AUTRE FORMATION BOISÉE

(Voir FORMATION BOISÉE DE PRODUCTION)

BOIS DE FERME

Parcelle boisée de caractéristiques géométriques analogues à celles des parcelles pâturées ou cultivées,située en général à proximité du siège d'une exploitation agricole, et destinée à satisfaire les besoins del'exploitation.

CATÉGORIE DE DIMENSION DES BOIS

Les quatre catégories de dimension figurant dans les publications correspondent aux circonférences à1,30 m suivantes :

Non recensables = moins de 24,5 cmPetit bois = 24,5 à 72,4 cmMoyen bois = 72,5 à 120,4 cmGros bois = 120,5 cm et plus

CATÉGORIE D'UTILISATION DES BOIS

Les trois catégories d'utilisation des bois mentionnées dans les publications sont les suivantes :

Catégorie I : Tranchage, déroulage, ébénisterie, menuiserie fine.Catégorie II : Autres sciages, menuiserie courante, charpenterie, caisserie, coffrage, traverses.Catégorie III : Bois d'industrie et bois de chauffage.

Ces catégories d'utilisation s'appliquent au volume de la tige arrêtée à l'une des découpes définies ci-après.

Ce volume total est diminué du rebut éventuel.

DÉCOUPES

Les données relatives aux volumes et accroissements concernent les volumes sur écorce arrêtés aux dif-férentes découpes suivantes :

156

− découpe bois fort de 7 cm de diamètre (22 de circonférence) pour les tiges de toutes catégories dedimension (voir § catégorie de dimensions des bois), y compris les brins de taillis ;

− éventuellement découpe de forme pour la tige.

Dans le cas d'arbre fourchu, les deux tiges sont cubées.

ESSENCE PRÉPONDÉRANTE

Se dit d'une essence occupant de 50% à 75% du couvert libre total du peuplement sur le point d'inventaire(et plus précisément dans un rayon de 25 m autour de ce point).

ESSENCE PRINCIPALE

C'est l'essence occupant la plus grande partie du couvert libre total du peuplement sur le point d'inventaire(et plus précisément dans un rayon de 25 m autour de ce point).

Les volumes et accroissements donnés pour une essence (tableaux 10 et 11) ou un groupe d’essences(tableau 14) concernent tous les arbres de cette essence ou de ce groupe d’essences, qu’ils soient ou nondans un peuplement où l’essence ou le groupe d’essences sont principaux.

La surface S où une essence A se trouve principale ne contient généralement qu'une partie des arbres decette essence ; il peut en exister d'autres sur des surfaces où cette essence n'est pas principale maisseulement accessoire ; de façon symétrique, la surface S contient généralement d'autres essences que A.

Cette situation ne pourrait souffrir d'exception que dans le cas d'une essence n'existant qu'en peuplementrigoureusement pur.

ESSENCE PURE

Se dit d'une essence occupant de 75% à 100% du couvert libre total du peuplement sur le point d'inven-taire (et plus précisément dans un rayon de 25 m autour de ce point).

FORÊT-GALERIE

Forêt située sur les deux rives d'un cours d'eau, de largeur réduite et dont les cimes des arbres ont ten-dance à se rejoindre au-dessus du cours d'eau.

FORÊT RIPICOLE

Forêt située sur la rive d'un cours d'eau.

FORMATION BOISÉE DE PRODUCTION

Formation végétale qui, principalement constituée par des arbres ou arbustes appartenant à des essencesforestières, satisfait aux conditions suivantes :

− soit être constituée de tiges recensables (circonférence à 1,30 m égale ou supérieure à 24,5 cm) dontle couvert apparent (projection de leurs couronnes sur le sol) est d'au moins 10% de la surface du sol,soit présenter une densité à l'hectare d'au moins 500 jeunes tiges non recensables (plants, rejets,semis) vigoureuses, bien conformées et bien réparties ; dans le cas de plantations à grand écartementrégulièrement entretenues la densité est ramenée à 300 sujets à l'hectare ;

− avoir une surface d'au moins 5 ares, avec une largeur moyenne en cime d'au moins 15 m ;

− ne pas avoir essentiellement une fonction de protection ou d'agrément.

N.B. : les vergers autres que les châtaigneraies sont exclus ainsi que les noyeraies et les truffières culti-vées ; ils sont versés en usage agricole.

Les bouquets d'arbres d'une superficie inférieure à 5 ares sont considérés comme des arbres épars.

157

On distingue dans les formations boisées de production :

− les forêts : celles qui appartiennent à un massif boisé d'au moins 4 ha avec une largeur moyenne encime d'au moins 25 m ;

− les boqueteaux : petits massifs boisés de superficie comprise entre 50 ares et 4 ha avec une largeurmoyenne en cime d'au moins 25 m ;

− les bosquets : petits massifs boisés compris entre 5 ares et 50 ares avec une largeur moyenne encime d'au moins 25 m, et tous les massifs d'une largeur moyenne en cime comprise entre 15 m et25 m sans condition de surface maximale.

Les "AUTRES FORMATIONS BOISÉES " ont la même définition que la formation boisée de productionsauf que leur fonction de production est nulle ou très accessoire. Elles comprennent essentiellement lesforêts inexploitables car inaccessibles ou situées sur de trop fortes pentes, et celles dont le rôle de protec-tion interdit que des coupes y soient faites. Cette catégorie inclut également les espaces verts boisés à butesthétique, récréatif et culturel.

IMPRODUCTIFS

Cet usage groupe les surfaces improductives du point de vue agricole et forestier.

Il s'agit, soit d'improductifs par destination (routes, chemins, voies ferrées, surfaces bâties et dépen-dances, etc. ...), soit d'improductifs naturels (plages, dunes, rochers, marais, etc. ...).

LANDES

Cette catégorie groupe les landes, friches et terrains vacants non cultivés et non entretenus régulièrementpour le pâturage.

La lande peut contenir des arbres forestiers épars (ou en bouquets de surface inférieure à 5 ares) à condi-tion, si ces arbres sont recensables, que le couvert boisé local reste inférieur à 10% ou, s'ils ne sont pasrecensables, que leur densité à l'hectare reste inférieure à 500 tiges.

PEUPLERAIES

Peuplements artificiels composés de peupliers cultivés, plantés à espacements réguliers, où ces peupliersse trouvent à l'état pur ou nettement prépondérant, avec une densité de plantation supérieure à 100 àl'hectare (et une densité de peupliers vivants supérieure à 50 par hectare).

En outre, les peupleraies doivent avoir une surface d'au moins 5 ares avec une largeur moyenne en cimed'au moins 15 m.

PRODUCTION

Somme de l'ACCROISSEMENT COURANT (voir cette expression) et du RECRUTEMENT ANNUEL (voircette expression).

RECRUTEMENT ANNUEL (ou passage à la futaie)

C'est la moyenne annuelle du volume des arbres devenant recensables au cours de la période de 5 ansdéfinie plus haut.

STRUCTURE FORESTIÈRE ÉLÉMENTAIRE

C'est la constatation objective des effets du traitement - ou de l'absence de traitement - appliqué aux peu-plements tels qu'ils se traduisent aux environs immédiats (sur une surface de l'ordre de 20 ares) du pointd'inventaire à la date du sondage.

On distingue les structures forestières élémentaires suivantes :

− futaie régulière ;

158

− futaie irrégulière ;− mélange de futaie et de taillis (y compris les taillis-sous-futaie) ;− taillis.

Parmi les types de peuplement retenus dans le département - ils sont appréciés sur des surfaces beau-coup plus importantes que celle indiquée ci-dessus - certains comportent dans leur définition une notionde régime, ou de structure forestière d'ensemble désignée selon la même terminologie que la structureforestière élémentaire.

En raison de la différence d'appréciation de ces deux caractéristiques, il n'y a pas, sauf exception, égalitédes surfaces relevant d'une structure élémentaire et d'une structure d'ensemble de même dénomination.

C'est pourquoi, par exemple, un type "futaie" peut ne présenter que 75% de sa surface sous la structureélémentaire futaie, les 25% restants se partageant entre d'autres structures élémentaires traduisant desdisparités locales du type ; ceci explique aussi, à l'inverse, que la surface totale de la structure élémentairefutaie ne soit pas égale à celle des types "futaie".

Ont la même origine les éventuelles discordances observées entre la surface d'une essence ou d'ungroupe-essences principal et la surface d'un type défini par rapport à cette essence ou à ce groupe-es-sences.

Par exemple, dans un type "futaie de pins", les pins peuvent n'être principaux que sur 80% de la surface,d'autres essences, y compris des feuillus, formant les 20% restants ; à l'inverse, on peut trouver des pinsprincipaux dans des types autres que le type "futaie de pins", y compris dans des types principalement oupurement feuillus.

VOLUME

Il s'agit de volume sur écorce.

La dimension de recensabilité a été fixée à une circonférence de 24,5 cm à 1,30 m du sol.

Le volume pris en compte est le volume de la tige (voir §§ découpes et catégorie d'utilisation des bois).

***

159

6.3. PRÉCAUTIONS À OBSERVER DANS L'UTILISATION DES RÉSULTATS

Les précautions suggérées ici pour l'utilisation des résultats de l'Inventaire forestier national s'adressent essen-tiellement aux lecteurs non-statisticiens qui envisagent d'explorer à fond, et pour une première fois, toutes lespossibilités offertes.

a/ Précautions d'ordre général

Le lecteur est invité à prendre certaines précautions pour l'utilisation des résultats de l'Inventaire forestier nationalpubliés dans le présent document.

Ces résultats correspondent aux définitions objectives rappelées à l'annexe 2 et non aux dénominations cou-rantes et plus ou moins vagues que l'on donne à la forêt, aux éléments linéaires et aux autres objets mesurés etdécrits par l'établissement public "Inventaire forestier national".

Les résultats sont précis, et même très précis, lorsqu'ils concernent de grandes masses de données, par exempleau niveau départemental (surface boisée totale, volume total), ou pour une région forestière relativement boisée,ou pour un type de peuplement assez étendu dans le département.

La précision des résultats diminue d'autant plus que l'on entre dans le détail, et, pour des surfaces de l'ordre dequelques centaines d'hectares ou des volumes sur pied de quelques dizaines de milliers de mètres cubes, laprécision peut être très faible (sans que ces résultats soient erronés), comme le montrent certains des tableauxpubliés avec la description des types de peuplements forestiers.

Le lecteur qui désire utiliser les résultats très détaillés se doit d'en contrôler la cohérence pour, si nécessaire,utiliser des techniques de lissage des données en fonction du but poursuivi. Il faut cependant bien voir que l'In-ventaire forestier national décrit toujours une réalité qui, pour des résultats très partiels, peut être plus ou moinséloignée de la valeur réelle moyenne, alors que les techniques de lissage des données conduisent le plus sou-vent à définir un état "théorique" moyen.

Si, par exemple, l'utilisateur obtient, par interrogation de la base de données, les hauteurs totales moyennes desarbres par catégorie de diamètres, il notera qu'elles prennent des valeurs erratiques pour certaines catégories dediamètres successives, et là l'utilisation de techniques de lissage est légitime ; au contraire, pour les catégoriesde diamètres les plus grands, ces hauteurs ont tendance à diminuer systématiquement, au moins dans certainsdépartements et pour certaines essences, ce qui traduit une réalité de terrain incontestable, et il serait ici inop-portun d'utiliser des techniques de lissage qui ne tiendraient pas compte de ce phénomène. D'ailleurs il ne traduitpas un rapetissement d'arbres qui auraient été antérieurement plus grands sauf cas de bris de cimes ; il traduitplutôt un écrêtement d'une population où les plus grands arbres ont été exploités avant d'atteindre de très grosdiamètres, les très gros arbres se trouvant dans des sites particuliers ou dans des peuplements non soumis à descoupes précoces, notamment en montagne.

La précision d'un résultat partiel peut être calculée de façon approchée de la manière suivante en supposant queles effectifs des échantillons concernés sont proportionnels aux surfaces (ce qui est exact à l'intérieur d'un typede peuplement dans une région forestière) ou aux volumes (ce qui est une simple approximation) :

si l'erreur relative publiée est égale à ER pour une surface totale S ou un volume total V, alors l'er-reur relative er% pour une surface partielle s ou un volume partiel v est donnée approximativementpar

er% = ER% S / s×

ou

er% = ER% V / v×

160

Cette erreur relative exprime en quelque sorte le risque encouru lorsqu'on considère la valeur publiée commeexacte et la garantie est moindre si l'erreur relative est grande.

b/ Utilisation d'accroissements en volume

Il y a lieu de rester prudent dans l'utilisation des résultats concernant les accroissements en volume.

Tous les résultats d'accroissement en volume sont calculés à partir de mesures de l'accroissement radial et del'accroissement en hauteur des 5 dernières années. Ces accroissements sur 5 ans sont mesurés aussi exacte-ment que possible pour chacun des arbres des placettes d'inventaire et globalement ils sont corrects. Cependant,les accroissements en volume qui en découlent représentent une moyenne annuelle sur 5 ans et rien de plus.Une période de seulement 5 années est sensible aux aléas climatiques extrêmes, et autres influences, et la va-leur obtenue peut éventuellement s'écarter de la valeur qui aurait été calculée sur 10 ou 20 ans.

Le lecteur qui envisagerait d'utiliser les résultats d'accroissement en volume (par exemple pour en déduire uneestimation de la ressource) doit tenir compte de cette variabilité et il peut en réduire les effets comme suit :

− Utiliser les valeurs non publiées de l'accroissement radial mesuré sur une période de10 ans. Ces valeurs peuvent manquer pour certains arbres et il n'existe pas de mesure cor-respondante pour l'accroissement en hauteur sur 10 ans. On peut cependant en déduire uncoefficient correctif convenable du moins pour certaines utilisations ;

− Construire une moyenne convenablement pondérée (en tenant compte des structures despeuplements pour les deux inventaires) entre les résultats publiés de deux inventaires suc-cessifs.

Les valeurs des accroissements en volume publiées par l'Inventaire doivent être considérées comme globalementexactes pour la période de 5 ans concernée.

c/ Comparaison d'inventaires

La comparaison de deux inventaires successifs d'un même département doit se faire en tenant compte des incer-titudes liées à la méthode d’échantillonnage.

Si, par exemple, à tel type de peuplement ont été affectées des surfaces estimées égales à S1 au premier in-

ventaire et S2 au second, avec des erreurs relatives égales à ER1 et ER2 respectivement, alors l'erreur relative

sur la différence S2 - S1 ou S1 - S2 est égale à :

( )ER S SS ER S ER

S S1 2

12

12

22

22

1 2

− =+

−

formule valide lorsque les deux inventaires sont indépendants comme c'est le cas ici.

La même formule sera utilisée pour les volumes en remplaçant S par V.

Noter que si S1 et S2 sont du même ordre de grandeur ainsi que ER1 et ER2, alors l'erreur relative peut être très

grande car au numérateur il vient approximativement S ER 2 , et au dénominateur un terme très petit et dans untel cas, l'écart entre S1 et S2 n'est pas significatif (au sens statistique).

Il faut tenir compte en outre, spécialement pour les départements où le premier inventaire date des annéessoixante, des modifications intervenues, grâce à l'intervention des usagers, l'expérience acquise, et l'améliorationdes méthodes, dans les définitions des types de peuplement forestier.

Dorénavant, tous les peuplements sont cartographiés et le lecteur peut aussi consulter les photographies aé-riennes renseignées pour les localiser. La mise à jour de cette carte permettra de déterminer et de situer lesvariations réelles des surfaces des types de formations boisées, même si le souci d'utiliser au mieux les moyens

161

du service conduit à ne pas rechercher d'estimations, qui ne sauraient être qu'approximatives, de volumes dansles formations marginales.

***

162

6.4. LISTE DES ESSENCES FORESTIÈRES

Nom français Nom latin

1 - Feuillus Chêne pédonculé Quercus pedunculataChêne rouvre Quercus sessilifloraChêne rouge d'Amérique Quercus rubraChêne pubescent Quercus lanuginosaChêne yeuse (ou vert) Quercus ilexChêne tauzin Quercus tozaChêne-liège Quercus suberHêtre Fagus silvaticaChâtaignier Castanea sativaCharme Carpinus betulusBouleau pubescent Betula pubescensBouleau verruqueux Betula verrucosaAune glutineux (verne) Alnus glutinosaAune blanc Alnus incanaAune cordiforme Alnus cordataRobinier faux-acacia Robinia pseudoacaciaGrands érables

Érable sycomore Acer pseudoplatanusÉrable plane Acer platanoides

Micocoulier Celtis australisFrêneFrêne commun Fraxinus excelsior

Frêne oxyphylle Fraxinus oxyphyllaFrêne à fleurs Fraxinus ornus

Orme champêtre Ulmus campestrisOrme de montagne Ulmus scabraOrme diffus (orme blanc) Ulmus laevisPeupliers cultivés (et hybrides) Populus nigra, deltoides, trichocarpaTilleul à petites feuilles Tilia cordataTilleul à grandes feuilles Tilia platyphyllosÉrable champêtre Acer campestreÉrable à feuille d'obier Acer opalusÉrable de Montpellier Acer monspessulanumMerisier Prunus avium

Prunus cerasusCerisier à grappes Prunus padusFruitiers

Pommier Pirus malusPoirier Pirus communisAmandier Pirus amygdalusAlisier blanc Sorbus ariaSorbier des oiseleurs Sorbus aucupariaCormier Sorbus domestica

Tremble Populus tremulaSaules (toutes espèces sauf rampantes

ou buissonnantes)Salix sp.

Platane Platanus occidentalisPlatanus orientalisPlatanus acerifolia

Noyer commun Juglans regiaNoyer noir Juglans nigraOlivier Olea europaeaFeuillus exotiques, autres que ceux

désignés par un code particulier(ex. marronnier, mimosa)

Mûrier Morus alba, nigraNoisetier Coryllus avellana

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Nom français Nom latin

Charme-houblon Ostrya carpinifoliaPeupliers d'Italie et divers non cultivés

(ex. Peuplier blanc)Populus sp.

Chêne chevelu Quercus cerrisTamaris Tamarix gallicaEucalyptus Eucalyptus sp.Aune vert Alnus viridisGrand cytise (Aubour) Laburnum anagyroides

Laburnum alpinumCornouiller mâle Cornus masArbousier Arbutus unedoAlisier torminal Sorbus torminalis

2 - Conifères Pin maritime Pinus pinasterPin sylvestre Pinus sylvestrisPin Laricio de Corse Pinus nigra ssp. laricioPin Laricio de Salzmann Pinus nigra ssp. clusianaPin noir d'Autriche Pinus nigra ssp. nigricansPin pignon Pinus pineaPin Weymouth Pinus strobusPin d'Alep Pinus halepensis

Pinus brutiaPinus eldarica

Pin à crochets Pinus uncinataPin cembro Pinus cembraPin mugho Pinus mughusSapin pectiné Abies albaÉpicéa commun Picea abiesMélèze d'Europe Larix deciduaSapin de Douglas Pseudotsuga menziesiiCèdre de l'Atlas Cedrus atlanticaCyprès toujours vert Cupressus sempervirensIf Taxus baccataConifères exotiques d'un genre ou d'une

espèce autre que ceux désignés parun code particulier

Genévrier thurifère Juniperus thuriferaSapin de Nordmann Abies nordmannianaSapin de Vancouver Abies grandisÉpicéa de Sitka Picea sitchensisMélèze du Japon Larix leptolepis

***

164

6.5. EXEMPLES D'UTILISATION DE RÉSULTATS DE L'INVENTAIRE

6.5.1. Courbes hauteur-âge

Parmi les mesures relevées sur le terrain figurent, notamment pour les peuplements équiennes et purs :

− les mesures de hauteur d'arbres qui permettent de calculer la hauteur dominante, égale à lamoyenne des hauteurs des 100 plus gros arbres à l'hectare ;

− l'âge des arbres correspondants ;

− l'accroissement moyen en hauteur au cours des cinq dernières années de ces mêmesarbres, d'après la longueur des cinq derniers verticilles.

À partir de ces données, il est possible, pour les essences dont l'effectif de l'échantillon est assez grand, sur toutou partie du département, d'établir des courbes donnant la hauteur en fonction de l'âge. Les courbes présentéesci-après ont la particularité de résulter de calculs prenant en compte non seulement les hauteurs et les âgescorrespondants, mais aussi les accroissements en hauteur.

Cette méthode vise à supprimer l'inconvénient de celles qui sont basées sur les seuls âges et hauteurs, dans lescas où les peuplements âgés les plus productifs sont peu représentés car exploités à des âges inférieurs à l'âgeoù le sont les peuplements les moins productifs ; il semble en effet que seuls soient maintenus sur pied à un âgeavancé les peuplements dont la croissance est la plus lente.

La méthode, prenant en compte l'accroissement mesuré sur les verticilles, semble en outre atténuer les effets deserreurs de mesure des âges.

Les courbes figurées sur les pages suivantes ont été obtenues par ordinateur, au moyen d'un logiciel mis au pointpar l'Antenne de recherches de l'IFN. Elles répondent au modèle indiqué dans la légende du graphe. Celles dontle tracé est fourni correspondent, pour un âge de référence, à des hauteurs en progression arithmétique.

Dans le département de l'Hérault, les effectifs d'échantillons permettent d'établir 3 familles de courbes :

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graphe 1 – Pin noir d'Autriche pour l'ensemble du département

graphe 2 – Pin d'Alep pour l'ensemble du département.

166

graphe 3 – Épicéa commun pour l'ensemble du département

6.5.2. Tarifs de cubage

Les volumes des arbres recensables trouvés sur les placettes de terrain lors du troisième inventaire forestier dudépartement de l'Hérault ont été calculés de deux manières différentes :

− lorsque le nombre d'arbres d'une essence donnée et d'une catégorie de diamètre donnée,éventuellement dans une région forestière donnée, était important au premier et audeuxième inventaires, le volume des arbres de mêmes caractéristiques au troisième in-ventaire a été calculé en fonction de la hauteur totale et de la circonférence à 1,30 m, àl'aide de tarifs établis à partir des arbres mesurés aux deux premiers inventaires ;

− lorsqu'il n'avait pas été possible d'établir de tarifs, des mesures complètes ont été effec-tuées sur les arbres, de façon à déterminer le volume de leur tige par addition du volume deplusieurs billons.

La formule générale des tarifs est la suivante :

V = A + B x D1,31,8

x Ht1,2

dans laquelle les symboles ont la signification suivante :

V : volume en mètres cubesA : coefficient propre au tarifB : " " " "D1,3 : diamètre de la tige à 1,30 m du sol en mètresHt : hauteur totale en mètres.

Plusieurs tarifs ont été construits. Chacun d'eux possède un domaine de validité défini par :

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− une essence ;− une ou plusieurs catégories de propriété, en ne distinguant que privé et soumis au régime

forestier ;− éventuellement le type de l'arbre si c'est un feuillu, arbre de taillis ou arbre de futaie ;− un ou plusieurs types de peuplement forestier ;− une ou plusieurs régions forestières.

Les domaines de validité de tous ces tarifs ne sont pas disjoints et, pour un arbre donné dont on connaît l'es-sence, le type, la catégorie de propriété, le type de peuplement et la région forestière, on utilise le tarif dont ledomaine de validité est le plus réduit contenant l'arbre en question.

La publication des coefficients A et B et des domaines de validité des différents tarifs n'est pas faite ici, mais cesdonnées peuvent être fournies sur demande.

Indépendamment de ceux qui sont ainsi présentés, des tarifs peuvent être construits sur commande pour undomaine défini par l'utilisateur. Les devis de ce type de prestation sont à demander à la Cellule d'évaluation de laressource de l'Inventaire forestier national (Cf. § 4.1).

6.5.3. Épaisseur d’écorce

L’épaisseur d'écorce a été mesurée sur tous les arbres mentionnés au paragraphe précédent comme n'ayant pasété cubés au moyen de tarifs.

Ces mesures et celles réalisées lors du deuxième inventaire du département permettent de construire des tarifsdont la formule générale est la suivante :

e = A x D + B

dans laquelle les symboles ont la signification suivante :

e : épaisseur d'écorce en mètresA : coefficient propre au tarifD : diamètre de la tige à 1,30 m du sol en mètresB : coefficient propre au tarif.

On peut obtenir auprès de la Cellule d'évaluation de la ressource le devis d'établissement d'un tarif pour un do-maine donné.

Atelier de reprographie QUICK-PRINTTéléphone : 04 67 52 53 28

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