2G1 : Societes et environnementsINTRODUCTION À LA GÉOGRAPHIE
Le mot « géographie » est apparu en français au XVI ème siècle. Il a été formé à partir de deux mots grecs  :
-« gê »(Γ) qui signifie « terre »
-« graphein » (γρφειν) qui signifie « écrire,  décrire, peindre »
D’après son étymologie, ce mot signifie donc « la description de la terre ».
On distingue deux géographies scolaires : - La géographie physique est étudiée en SVT, elle permet de décrire la
surface de la planète Terre. - La géographie humaine est étudiée en cours de Géographie, elle
permet de décrire la façon dont les êtres humains habitent la planète Terre.
→ Quand on parle de « l’espace » en géographie on désigne une partie de la planète Terre et non le vide spatial.
→ Il ne faut pas dire « en haut » « en bas », « à gauche » ou « à droite » pour se repérer sur une carte géographique mais utiliser les points cardinaux de la rose des vents.
→ On utilise la géographie en histoire, mais ce sont des géographies du passé (anciens royaumes, empires ou États).
→ On utilise l’histoire en géographie (la géo-histoire).
→ La planète Terre n’est pas ronde mais ellipsoïdale.
Rappels importants :
Image taken from the DSCOVR spacecraft's Earth Polychromatic Imaging Camera (EPIC) camera and telescope, one million miles away (1 661 000 km). Credits: NASA/NOAA, 2015
Définitions :
L’équateur : cercle imaginaire autour de la Terre situé à égale distance des deux pôles.
Les hémisphères : les deux moitiés du globe séparées par l’équateur.
La latitude : la distance mesurée en degrés qui sépare un parallèle de l’équateur.
La longitude : la distance mesurée en degrés qui sépare un méridien de Greenwich.
Un méridien : un demi-cercle imaginaire qui joint les deux pôles.
Un parallèle : un cercle imaginaire parallèle à l’équateur.
Comment représenter une sphère sur une feuille plane ?
→ Le planisphère
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Thème 1 : Sociétés et environnements, des équilibres fragiles
Chapitre 1 : Les sociétés face aux risques
Japon, côte Pacifique du Thoku, 11 mars 2011
« La définition que je donne du risque majeur, c'est la menace sur l'homme et son environnement direct, sur ses installations, la menace dont la
gravité est telle que la société se trouve absolument dépassée par l'immensité du désastre »
Haroun Tazieff, vulcanologue (1914-1998)
Problématique : comment les sociétés font-elles face aux risques ?
I) Les risques : définitions et typologie A) Qu’est-ce qu’un risque ?
aléa x vulnérabilité = risque
et vulnérabilité
L’aléa constitue un événement plus ou moins prévisible, qu’il soit d’origine naturelle ou technologique. La vulnérabilité désigne le degré de fragilité d’une société, d’un groupe de population par rapport à l’aléa en question. Enfin, le « x » renvoie quant à lui à l’exposition de la société à l’aléa. Un aléa faible (une chance sur 1000 de se produire une année) mais une vulnérabilité élevée (réacteur nucléaire en milieu urbain) peut donner un risque majeur. À l’inverse, un aléa fréquent (probabilité de crues dans le sud de la France à l’automne : quasiment 100 % chaque année) avec un potentiel de dégâts faibles peut aussi donner un risque important sur le long terme. Concevoir la notion de risque implique toujours un rapport entre sociétés et environnements. Il n’y a pas de risques pour l’environnement mais toujours un/des risque(s) pour les sociétés. C’est la raison pour laquelle on préfère désormais parler de risques d’origine naturelle que de «  risques naturels  ». Le risque n’est qu’un potentiel ; il ne se concrétise pas nécessairement. Sa concrétisation est une catastrophe, qui se fait crise quand elle est mal gérée.
B) Les risques d’origine naturelle
https://e-cours.univ- paris1.fr/modules/
uved/risques-naturels/ html/1/11/media6.html
Vésuve Unzen
Adaptation des populations locales
Source : T. Darras, photographie personnelle
Source : T. Darras, photographie personnelle
Source : https://diarionapoletano.files.wordpress.com/2018/02/neve-sul-vesuvio-castel-dellovo-e-canottaggio.jpg
Localisation - Baie de Naples (4 millions d’habitants), Campanie, Italie
Caractéristiques du volcan
- Volcan de subduction, explosif, cratère culmine à 1281m, situé à 10km du trait de côte
Catastrophes majeures
- 79 : destruction de Pompei, Herculanum, Oplontis et Stabies (3000 à 15 000 morts) - 1631 : 4000 morts
Risques pour les populations locales
- Nuée ardente, coulée pyroclastique, coulées de boues, raz-de-marée - 600 000 personnes vivent dans la « zone rouge » directement menacée
Adaptation des populations locales
- Utilisation des roches volcaniques pour la construction ou la sculpture (tuf jaune, tuf gris, pouzzolane, pierre de lave).
- Cultures sur les pentes fertiles du volcan (Vin DOC: Lacrima Christi Del Vesuvio).
- Site touristique : environ 600 000 visiteurs du cratère par an.
- Signe distinctif de la ville de Naples.
Vésuve Unzen
Localisation Extreme sud du japon ouest de l’ile de Kyushu
Caractéristiques du volcan - Volcan le plus dangereux du Japon - Explosif, magma visqueux, dôme de lave
Catastrophes passées 1991-1996 : 15 000 morts, mort de Maurice et Katia Kraft (vulcanologues) 1792 : 16 000 morts
Risques pour les populations locales Région densément peuplée Nuées ardentes (effondrement de dames de laves) Coulée pyroclastique
Adaptation des populations locales - Temple construit aux pieds du volcan, spiritualité liée au volcan « comme un dieu »
- Thermes : sources chaudes, 15000 tonnes d’eau chaude/jour, 120 degrés : chauffage
- Culture thermale - Cuisson par géothermie