info-quartier vol 4 - nouveau saint-laurent / bois-franc - pauline hiotis

12
1 CHRONIQUES IMMOBILIÈRES NOUVEAU SAINT-LAURENT BOIS-FRANC VOLUME 4 AUTOMNE 2014 L’hôpital NOTRE-DAME- DE-L’ESPÉRANCE LE FRÈRE ANDRÉ portrait d’un héros populaire LE COURTIER, PLUS QU’UN « vendeur de maisons » TAUX FIXE OU TAUX VARIABLE comment savoir ce qui vous convient le mieux ? Ce qu’il faut savoir AVANT D’ACHETER UN CONDO Choisir un DESIGNER D’INTÉRIEUR certifié APDIQ ®

Upload: ma-cle

Post on 06-Apr-2016

219 views

Category:

Documents


1 download

DESCRIPTION

Info-Quartier un magazine exclusif, pertinent , informatif et intelligent. Vous y trouverez une chronique historique de votre quartier ainsi que le portrait d’un personnage ayant marqué son histoire. Parmi les collaborateurs d’Info-Quartier, on retrouve, entre autres, la Chambre des notaires du Québec, une designer d’intérieur spécialisée en home staging, un représentant d’une institution financière, ainsi que la Chambre immobilière du Grand Montréal. Gratuit et offert quatre fois par année, Info-Quartier vous est livré par Postes Canada.

TRANSCRIPT

Page 1: Info-Quartier Vol 4 - Nouveau Saint-Laurent / Bois-Franc - Pauline Hiotis

1

CHRONIQUES IMMOBILIÈRES

NOUVEAUSAINT-LAURENT

BOIS-FRANC

VOLUME 4 AUTOMNE 2014

L’hôpital NOTRE-DAME- DE-L’ESPÉRANCE

LE FRÈRE ANDRÉ portrait d’un héros populaire

LE COURTIER, PLUS QU’UN « vendeur de maisons »

TAUX FIXE OU TAUX VARIABLE comment savoir ce qui vous convient le mieux ?

Ce qu’il faut savoir AVANT D’ACHETER UN CONDO

Choisir un DESIGNER D’INTÉRIEUR certifié APDIQ®

Page 2: Info-Quartier Vol 4 - Nouveau Saint-Laurent / Bois-Franc - Pauline Hiotis

Saint-Laurent a connu une croissance importante à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, bénéficiant du réseau ferroviaire, de l’industrialisation et des efforts du maire Édouard Gohier pour implanter des services et infrastructures dignes d’une agglomération urbaine. Le maire Gohier est d’ailleurs l’un des artisans de l’accession de Saint-Laurent au titre de ville, en février 1893. Il permit à celle-ci de se doter d’un réseau de rues, de transport collectif, d’éclairage de rue, d’égouts, d’aqueducs, d’un service d’incendie, d’une cour municipale et d’un hôtel de ville. Grand investisseur foncier, il donna de ses terres à la ville, notamment pour la mise sur pied d’une ligne de tramway.

De plus, Édouard Gohier offrit en 1912 à la Congrégation de la Sainte-Famille-de-Bordeaux (Sœurs de l’Espérance) un bâtiment de ferme que possédait sa famille pour qu’elle y établisse la Maison Saint-Joseph. En 1921 et 1922, des démarches sont entreprises par le maire Joseph-Adélard Groulx pour en faire un établissement de santé, l’Hôpital Notre-Dame-de-l’Espérance. C’est l’édifice que nous voyons sur l’image plus haut. Sans pouvoir en donner précisément l’âge, nous pouvons, par son style, estimer qu’il aurait été construit, ou tout au moins que sa toiture aurait été refaite dans la deuxième moitié du XIXe siècle. En font foi les mansardes, élément architectural en vogue dans les

années 1850-1880. Cette façon de restaurer le toit permettait notamment de donner plus d’espace à l’étage pour y habiter. Cette grande maison était avantageuse pour y établir un premier hôpital. C’est dans ses murs qu’est décédé l’illustre frère André, le 6 janvier 1937.

En cette même année, on était en train de construire un nouvel hôpital juste à côté, comme on peut voir à l’arrière à droite sur la première image et en avant plan sur la seconde. L’aile centrale a été réalisée en 1937. Les 50 lits disponibles ne suffisaient cependant déjà plus après la Deuxième Guerre mondiale et, de 1946 à 1948, on procéda à l’ajout des ailes latérales, ce qui fit passer à 124 le nombre de lits. Cette augmentation permit la fondation d’une

école d’infirmières, car un minimum de 100 lits était requis par l’Association des Gardes-Malades pour sa mise sur pied.

Ayant servi temporairement de prison pour femmes, c’est dans la controverse que le 20 avril 1960 les autorités décident de démolir la Maison Saint-Joseph devenue

désuète et jugée trop près des voies de circulation. La première photographie a été prise le 23 avril de la même année, juste avant la démolition. On y voit d’ailleurs en arr ière-plan les édif ices plus récents. Sur la seconde photographie prise vers 1960, on voit en arrière-plan à gauche un des côtés de la Maison Saint-Joseph.

Les années 1960 à 1970 sont l’époque de la prise en charge des institutions d’enseignement et de soins hospitaliers par l’État. Les sœurs délèguent progressivement leurs rôles à des laïcs et elles quittent définitivement l’institution

en 1972. Des réformes en 1996 amènent cependant le gouvernement du Québec à fermer l’hôpital puis à le convertir en CHSLD en 2001. Aujourd’hui, là où était la maison Saint-Joseph, on peut contempler une œuvre de Sylvia Daoust intitulée Masque mortuaire du frère André.

David Girard, historien

L’HÔPITAL NOTRE-DAME- DE-L’ESPÉRANCE

2

CHERS RÉSIDENTS DU QUARTIER SAINT-LAURENTC’est avec plaisir que je vous présente le quatrième numéro de mon tout nouvel Info-Quartier. Ce recueil de chroniques vise à vous le faire connaître davantage et à vous informer sur différents aspects entourant l’achat et la vente d’une propriété. J’espère que vous en apprécierez la lecture!

Cordialement,

PAULINE HIOTISCourtier immobilier

L’Hôpital Notre-Dame-de-l’Espérance, vers 1960.

Source : Bibliothèque et Archives nationales du Québec.

Page 3: Info-Quartier Vol 4 - Nouveau Saint-Laurent / Bois-Franc - Pauline Hiotis

Sources :

• Arrondissement Saint-Laurent (Montréal), Centre hospitalier Saint-Laurent, disponible [en ligne] : http://www2.ville.montreal.qc.ca/arrondissements/sla/historique/fr/intro/histvsl/chrono/histquel/hopnotredame/hopnotredame.html

• Le frère André sur Wikipedia, disponible [en ligne] : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fr%C3%A8re_Andr%C3%A9

• IMTL Montréal, CHSLD Saint-Laurent, disponible [en ligne] : http://www.imtl.org/edifices/CHSLD_Saint-Laurent.php

L’HÔPITAL NOTRE-DAME- DE-L’ESPÉRANCE

La maison Saint-Joseph photographiée le 23 avril 1960, trois jours après la décision

de la démolir.

Le 6 janvier 2011, l’arrondissement de Saint-Laurent avait l’honneur d’accueillir à sa mairie le reliquaire contenant des particules du cœur de saint André Bessette, mieux connu sous le nom de frère André. Cet événement, survenant exactement 74 ans après la mort de ce religieux, élevé au rang de héros populaire, rappelait le lien particulier entre le canonisé et Ville Saint-Laurent. En effet, c’est dans cette municipalité que le frère André a passé les derniers jours de sa vie à l’Hôpital Saint-Laurent, alors sous la gestion des Sœurs de l’Espérance de la Congrégation de la Sainte-Famille de Bordeaux.

De naissance modeste, Alfred Bessette voit le jour le 9 août 1845 dans la paroisse de Saint-Grégoire (Mont-Saint-Grégoire, Québec). Enfant frêle, il est souvent malade. À l’âge de 9 ans, il vit le deuil de son père, victime d’un accident en forêt. Sa mère, atteinte de tuberculose, décédera peu de temps après, en 1857. C’est donc une enfance difficile que connaît Bessette alors qu’il demeure tour à tour avec son oncle, puis avec le maire du village qu’il habite alors. Après avoir exercé plusieurs métiers sans grand succès, il tente sa chance, comme des milliers de Canadiens-français, aux États-Unis. Il y restera entre 1863 et 1867 à travailler dans des filatures de coton et des fermes.

C’est finalement en 1870 qu’Alfred Bessette se présente au collège Notre-Dame dans le quartier Côte-des-Neiges, à Montréal, où la Congrégation de Sainte-Croix vient d’installer son noviciat. Il bénéficie de la chaude recommandation de l’abbé André Provençal qui a été témoin de l’extraordinaire piété de ce jeune homme. Le 27 décembre de la même année, il endosse l’habit religieux ainsi que le nom d’André, en l’honneur du bon curé Provençal qui a su voir en lui la vocation à laquelle il était promis. On lui confie bientôt la fonction de portier du collège, poste qu’il occupera pendant plusieurs années. De modeste serviteur, presque illettré, il deviendra célèbre alors qu’on lui reconnaît un don de guérisseur (à la place de « guérisseur », on pourrait dire ici « thaumaturge », car les mots « guérison » et « guérit » reviennent dans les phrases suivantes. Mais est-ce un mot familier du public-cible ?) La première guérison qui lui est attribuée est celle du frère Aldéric, un membre de sa congrégation. Il guérit (ou « soulage ») ensuite des étudiants de maux divers. De bouche à oreille, la réputation du frère André grandit au point qu’un flot de visiteurs finit par déferler d’une façon continue au collège afin de rencontrer le Petit frère qui guérit tous les maux.

Devant les réticences de ses supérieurs à voir tant de malades défiler si près des étudiants, le frère André s’installe à l’arrêt de tramway de l’autre côté de la rue, juste devant son poste de travail. Il prend aussi l’habitude d’emmener les gens prier devant la statue de Saint-Joseph qu’il a installée dans une niche sur le Mont-Royal. C’est sans doute ainsi que le frère André commence à caresser le projet d’ériger sur cette même montagne un oratoire à la gloire du saint qu’il vénère. Après plusieurs démarches, il finit par obtenir l’autorisation de bâtir une chapelle, projet qu’il entreprendra avec l’aide de nombreux donateurs et qu’il verra se concrétiser en 1904. Preuve de l’incroyable popularité de ce héros populaire canadien-français, l’afflux croissant de pèlerins y devient

si important qu’on doit augmenter les dimensions de la chapelle à quatre reprises entre 1908 et 1912. Devant la ferveur évidente des dévots qui ne cessent d’augmenter, un projet de basilique est finalement approuvé par les autorités religieuses en 1913. Dès lors, le frère André, tout en continuant à guérir les malades, occupe une grande partie de son temps à travailler sur cet ambitieux projet. Après des travaux préliminaires réalisés à partir de 1917, c’est en 1924 que débute finalement la construction du lieu de culte. La basilique ne sera totalement achevée qu’en 1967, trente ans après le décès de son fondateur.

En voyage aux États-Unis à la fin de 1936 pour solliciter des dons pour la basilique, un malaise le force à rentrer à Montréal où il est hospitalisé à l’hôpital Notre-Dame-de-L’Espérance, à Saint-Laurent. Alors agé de 91 ans, il décède peu de temps après. Dans les jours qui suivent, près d’un million de personnes viennent saluer la dépouille de l’illustre guérisseur avant son dernier voyage.

En 1982, le pape Jean-Paul II le déclare bienheureux, puis il est canonisé le 17 octobre 2010 par le pape Benoît XVI.

Martin Rodgers | B.A. Histoire

Sources :

• Le frère André, Dictionnaire biographique du Canada, disponible [en ligne] : http://www.biographi.ca/fr/bio/bessette_alfred_16F.html

• Le frère André sur Wikipedia, disponible [en ligne] : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fr%C3%A8re_Andr%C3%A9

Le frère André

3

Source : archives de la ville de Montréal.

Frère André

Source : Musée McCord

Oratoire Saint-Joseph en 1931

Page 4: Info-Quartier Vol 4 - Nouveau Saint-Laurent / Bois-Franc - Pauline Hiotis

44

Je suis fière d’ajouter une nouvelle corde à mon arc! Matthew, mon fils, se joint à Darrell et moi pour vous servir encore mieux. Jeune et dynamique, Matthew complète notre équipe en apportant sa vivacité, sa diligence… et son sourire!

I am proud to announce a new addition to the team! My son Matthew has joined Darrell and me to serve you better. Matthew is a real go-getter who adds youthful energy and hardworking diligence to our team... along with his winning smile!

Suivez Pauline Hiotis sur Facebook et soyez les premiers informés sur tout ce qui se passe en immobilier dans Bois-Franc!

AIMEZ LA PAGE FACEBOOKE DE PAULINE HIOTIS DÈS AUJOURD’HUI! www.facebook.com/pauline.hiotis.broker

• ActiveetprésentedansBois-Franc

• Lesnouvellesinscriptions• Lesvisiteslibres• Desinformations,trucs

etconseilssurl’immobilier

• Desidéesdéco

Pour mieux vous servir... nous voilà maintenant 3 !

Now there’s 3 of us... to serve you better!

Page 5: Info-Quartier Vol 4 - Nouveau Saint-Laurent / Bois-Franc - Pauline Hiotis

5

Diffusion Web

Plus de 90 % des recherches de propriétés s’effectuent via le Web. Un impératif est d’avoir une visibilité accrue. Mon rôle est de m’assurer que votre propriété est présente sur les sites Web les plus visités. Mon site personnel et l’ensemble des partenaires Web vous l’assurent.

Brochures Info-Résidence

La mise en marché de votre propriété mérite les meilleurs outils de diffusion, dont la création d’une superbe brochure illustrée. Elle séduira autant les acheteurs potentiels qu’elle sera pour vous un magnifique souvenir de votre propriété.

Diffusion Médias

Une présence marquée et régulière dans les différents médias imprimés assure d’atteindre un maximum de clients potentiels et augmente considérablement les chances de vendre rapidement.

Le Home Staging

Incontournable, le Home Staging ou valorisation résidentielle, est le processus qui consiste à préparer une maison pour sa mise en vente. Trucs et conseils d’experts, petites améliorations qui font toute la différence et, preuves à l’appui, accélèrent de façon remarquable la rapidité à laquelle se vendra votre propriété.

Connaissez-vous la valeur de votre propriété ?

Demandez une évaluation gratuite!

Une protection sécurisante

L’achat ou la vente d’une propriété est un événement de première importance dans votre vie. C’est pourquoi je travaille dans votre meilleur intérêt et vous offre le programmeTranquilli-T, une protection exclusive à RE/MAX

Le programmeTranquilli-Tpermet de sécuriser votre transaction lors de situations particulières.

www.facebook.com/Pauline.hiotis.broker

5

AIMEZ LA PAGE FACEBOOKE DE PAULINE HIOTIS DÈS AUJOURD’HUI! www.facebook.com/pauline.hiotis.broker

Page 6: Info-Quartier Vol 4 - Nouveau Saint-Laurent / Bois-Franc - Pauline Hiotis

6

PAULINE HIOTISCourtier immobilier

CHRONIQUE DE VOTRE COURTIER

LE COURTIER, PLUS QU’UN « vendeur de maisons »

Premièrement, quiconque désire devenir courtier immobilier doit passer un examen.Depuis septembre 2013, il faut au préa lab le avo i r su iv i une formation dans un établissement accrédité par l’OACIQ (Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec).

Deuxièmement, il devra travailler au moins trois ans au sein d’une agence avant de s’inscrire à l’examen pour devenir courtier agréé. C’est cette certification qui permettra au courtier d’ouvrir sa propre agence. Bref, ne devient pas courtier qui veut.

La formation obligatoire ne consiste pas seulement en un cours de « vendeur 101 » où on apprend à bien paraître sur la photo qui orne la pancarte! Au terme de cette formation, le courtier aura acquis une expertise en droit, en évaluation immobilière, en rédaction de contrats, en mathématiques immobilières, etc. Il possèdera également des connaissances approfondies de la Loi sur le courtage immobilier.

Au moment où vous confiez la vente de votre demeure à votre courtier, ce dernier entreprend un marathon qui conduira ultimement à la vente de votre propriété.

Tout d’abord, il en établira sa valeur marchande. Sa connaissance du marché lui permettra de fixer un prix réaliste.

Ensuite, il élaborera une stratégie de mise en marché optimale en utilisant tout ce que les technologies modernes offrent comme possibilités. On n’a qu’à penser à la visibilité qu’offre le Web. On est loin de la pancarte! C’est votre courtier qui s’occupera des visites, que ce soit des visites libres ou des visites individuelles.

Pour aider à mettre votre domicile en valeur, il vous donnera des trucs ou bien il vous proposera de réserver les services d’un expert en valorisation résidentielle (Home Staging). D’ailleurs, cet expert n’est qu’un des nombreux professionnels que peut vous recommander votre courtier grâce à son réseau de contacts.

Que vous ayez besoin des services d’un inspecteur en bâtiment, d’un courtier hypothécaire, d’un notaire, même d’un déménageur, fiez-vous à votre courtier pour trouver la personne qu’il vous faut. En somme, votre courtier agit comme un guichet unique.

Votre courtier assurera évidemment le suivi des visites. Si un acheteur sérieux se manifeste et qu’il dépose une offre d’achat, c’est votre courtier qui s’occupera de tous les formulaires à remplir. Il s’assurera qu’il ne manque rien au dossier. Vous pourrez ainsi dormir en toute tranquillité. Si vous en doutez, sachez que votre courtier œuvre à l’intérieur d’un cadre structuré et réglementé. Outre l’OACIQ mentionné plus haut, il contribue au Fonds d’indemnisation du courtage et il possède une assurance-responsabilité.

Le courtier ne fait pas que vendre des maisons.

IL S’AGIT D’UN PROCESSUS COMPLEXE ET IL DOIT TOUJOURS ÊTRE AU COURANT DES NOUVELLES RÉALITÉS EN IMMOBILIER.

Pour vendre une propriété, s’il suffisait au courtier de planter sa pancarte et d’attendre les appels, à peu près n’importe qui pourrait s’improviser courtier. Mais la réalité est tout autre comme vous vous en doutez, et comme nous allons vous le montrer.

Page 7: Info-Quartier Vol 4 - Nouveau Saint-Laurent / Bois-Franc - Pauline Hiotis

7

Acheter un condo, ce n’est pas comme acheter une maison, un duplex ou un terrain. Même si vous êtes propriétaire du condo que vous achetez, vous êtes aussi copropriétaire de l’ensemble de l’immeuble avec d’autres personnes. Vous acceptez et vous vous engagez, donc, à respecter les règlements établis et à assumer votre part des frais pour l’entretien et la réparation de l’immeuble selon les décisions prises par les copropriétaires.

DROIT IMMOBILIER

Ce qu’il faut savoir

AVANT D’ACHETER UN CONDO

Qu’est-ce qu’un vice caché ?Le syndicat des copropriétaires voit à la saine gestion, au fonctionnement de l’immeuble et au respect des règlements. Avant d’acheter, il est donc important de vérifier quels seront vos droits, vos obli-gations, vos limites comme copropriétaire, les responsabilités du syndicat des copro-priétaires et leur gestion de l’immeuble. Un acheteur avisé vérifiera également plu-sieurs documents importants, notamment :

• La déclaration de copro priété de l’immeuble. La déclaration de copropriété est un docu-ment notarié qui contient, entre autres, les conditions d’utilisation et la description des aires communes, des aires privées

et des aires utilisées par certains copro-priétaires (ex. : garages, espaces de sta-tionnement ou de rangement). Elle prévoit aussi les règles de fonctionnement pour la gestion efficace de l’immeuble. La décla-ration de copropriété est un contrat. Elle décrit vos droits, vos obligations et vos limites comme copropriétaire. Tous les copropriétaires et le syndicat doivent la respecter. Celui qui ne le fait pas s’expose à des poursuites.

• Les règlements de l’immeuble. En plus des règlements prévus dans la déclaration de copropriété, le syndicat des copropriétaires peut adopter lui-même des règlements pour régir la vie quotidienne des copropriétaires. En principe, ces règle-ments devraient être consignés dans les registres du syndicat des copropriétaires.

• Les documents financiers récents. Les derniers états financiers vous per-mettront d’évaluer la santé financière de l’immeuble. Profitez-en pour vérifier les frais de condo payés et impayés, les dé-penses effectuées dans la dernière année, les dettes et les montants accumulés dans le « fonds de prévoyance », qui a pour but de couvrir les dépenses majeures. Un bud-get déficitaire ou un fonds de prévoyance insuffisant peuvent mener à des contribu-tions financières supplémentaires pour l’ensemble des copropriétaires. Il est donc important d’analyser ces documents pour bien évaluer les risques que vous courrez.

• Les renseignements sur les travaux d’entretien.Pour apprécier la situation financière de l’immeuble, il faut aussi tenir compte des travaux réalisés et ceux à prévoir.

Par exemple, la toiture, les fenêtres, les balcons, les ascenseurs, les portes de garage ou l’asphalte doivent-ils être répa-rés, changés ou rénovés ? S’il reste des travaux majeurs à réaliser, le syndicat a-t-il suffisamment d’argent pour en couvrir les frais ?

• Les procès-verbaux des dernières réunions de copropriétaires. Les procès-verbaux contiennent généra-lement les décisions et les enjeux soule-vés par le syndicat ou les copropriétaires. Ils peuvent donc être un bon indicateur de la gestion de l’immeuble et du respect des règles.

Votre condo est neuf ? Il y aurait lieu de consulter aussi les docu-ments suivants : le contrat préliminaire avec le constructeur, la note d’information si l’immeuble a plus de dix condos, le rap-port d’inspection et les plans de garantie.

Profiter des conseils d’un notaireL’achat d’un condo est un investissement considérable. Faites des vérifications et demandez conseil à votre notaire avant de faire une offre d’achat! Votre notaire prendra connaissance des documents légaux et vous les expliquera. Il vous conseillera sur les aspects juridiques et vous informera des étapes de l’achat de votre condo et des vérifications que vous pourrez effectuées.

Vous avez des questions ?

Appelez au 1 800 NOTAIRE (668 2473) pour parler, sans frais, avec un notaire ou soumettez votre question par écrit au www.cnq.org.

Page 8: Info-Quartier Vol 4 - Nouveau Saint-Laurent / Bois-Franc - Pauline Hiotis

8

TAUX FIXE OU TAUX VARIABLE Comment savoir ce qui vous convient le mieux ?

DENIS DOUCETDirecteur chez Multi-Prêts Hypothèques

Certains prêteurs offrent également la possibilité de plafonner les paiements de votre prêt à taux variable. Dans ce cas-ci, le montant supplémentaire que vous ne payez pas à cause du plafond est ajouté à votre prêt hypothécaire.Taux fixe ou taux variable, c’est souvent un dilemme surtout pour ceux qui ne regardent que le taux lors d’une tran-saction hypothécaire. Habituellement, les taux variables sont moins élevés que les taux fixes.

Il est aussi démontré qu’habituellement, sur une période de 25 ans d’amortissement de prêt, le remboursement avec un taux variable aura coûté moins cher en intérêt que le taux fixe. Mais le taux variable, comme son nom l’indique, varie dans le temps et une variation de taux signifie une variation de paiement.

Avant de choisir, vous devez donc vous demander : « Qu’est-ce qui arrive à mon budget si mon paiement hypothécaire augmente de 50 $ ou de 100 $ ou même de 200 $ par mois ? ». Si la réponse est que cela réduira d’autant votre budget de la colonne des imprévus, vous pouvez considérer un prêt à taux variable. Par contre, si la réponse est que vous auriez de la difficulté à payer votre épicerie, vous avez besoin d’un paiement stable à taux fixe. Entre ces deux extrêmes, il y a également plusieurs réponses possibles.

Il est essentiel que vous vous posiez la question et y répondiez honnêtement af in de mesurer la conséquence d’une hausse de taux. La plupart des institutions financières offrent la possibilité de convertir votre taux variable en taux fixe durant le terme de votre prêt. Il faut préciser que si

vous décidez de convertir votre taux variable, c’est parce que les taux ont augmenté… donc les taux fixes aussi.

Lorsque le taux variable est convertit en taux fixe, l’institution financière utilisera le taux fixe en vigueur au moment de la conversion. Lorsqu’une telle conversion est faite , vous, le cl ient , n ’aurez aucun pouvoir de négociation sur le taux d’intérêt du prêteur. Plusieurs institutions financières utiliseront leurs taux affichés pour faire la conversion.

Certains prêteurs offrent également la possibilité de plafonner les paiements de votre prêt à taux variable. Dans ce cas-ci, le montant supplémentaire que

vous ne payez pas à cause du plafond est ajouté à votre prêt hypothécaire.

Vous aurez une certaine sécurité pour votre paiement maximum, mais n’aurez pas de cadeau de la part du prêteur. Il est important de bien se renseigner sur les conditions entourant un prêt avec paiements plafonnés.

En résumé, si vous hésitez entre le taux variable et le taux fixe, posez-vous la question sur votre capacité à absorber une hausse de paiement. Il ne faudrait pas qu’une hausse de paiement vous empêche de dormir ou vous oblige à vendre votre propriété!

UN PRÉCIEUX CONSEIL!Familiarisez-vous avec les concepts entourant le domaine hypothécaire. Vous serez mieux à même de comprendre ce dont vous avez besoin et quels sont les choix qui s’offrent à vous.

Page 9: Info-Quartier Vol 4 - Nouveau Saint-Laurent / Bois-Franc - Pauline Hiotis

MARIE-CLAUDE PARENTEAU-LEBEUFDesigner d’intérieur certifiée APDIQ®, DICDirectrice générale, Association professionnelle des designers d’intérieur du Québec

L’Association compte plus de 900 membres toutes catégories ainsi qu’une équipe composée d’employés et de bénévoles qui contribuent à la notoriété des Designers d’intérieur certifiés APDIQ®. Notre mission est de maintenir et de développer le niveau d’excellence professionnelle des designers d’intérieur, de regrouper tous les professionnels qui répondent aux normes de l’Association et contribuer à la protection du public.

L’APDIQ a adopté des normes quant à la catégorie de personnes pouvant employer la marque de certification et quant à la qualité des services offerts. Ces normes sont les suivantes :

1Être un membre en règle de l’APDIQ et, à ce titre, détenir la formation et/ou l’expérience requise conformément aux politiques et lignes directrices sur l’admission de l’APDIQ;

a. un diplôme d’études collégiales (DEC) reconnu en design d’intérieur;

b. un diplôme universitaire de premier cycle, soit un baccalauréat (BAC) en design d’intérieur.

2S’engager à respecter les termes et conditions prévus dans les règlements généraux de l’APDIQ ainsi que dans les règlements de l’APDIQ sur :

a. l’assurance responsabilité profes-sionnelle;

b. le code de déontologie;

c. l’inspection professionnelle;

d. la tenue de dossiers et des cabinets de consultation.

3Depuis 2012, les membres provisoires doivent d’abord réussir l’examen nord-américain de qualification obligatoire (NCIDQ - Council for Interior Design Qualification) pour se voir octroyer le titre.

L’APDIQ veille à la protection et à la ges-tion de la marque de certification Designer d’intérieur certifié APDIQ®. L’APDIQ est un organisme à but non lucratif (OBNL) qui a pour mission l’homologation, la classifi-cation et la certification de la profession de designer d’intérieur au Québec. Ces actions ont pour but d’assurer la valorisa-tion et la reconnaissance d’une compé-tence professionnelle individuelle afin de protéger et de gérer la marque Designer d’intérieur certifié APDIQ® ainsi que son mode d’accréditation.

Seuls les membres en règle de l’Associa-tion ont le droit d’employer la marque de certification.

L’utilisation illégale ou non conforme de la marque de certification nuit à l’image

de marque et aux standards de qualité auxquels les membres de l ’APDIQ souscrivent. Toute personne qui prend connaissance d’une situation d’illégalité ou de non-conformité est encouragée à en aviser l’APDIQ le plus rapidement possible pour qu’elle puisse y remédier sans délai.

QU’EST-CE QU’UNE MARQUE DE CERTIFICATION ?Il s’agit d’une marque employée de façon à distinguer les marchandises ou les services offerts dans le commerce qui correspondent à des normes définies, dans le cas de l’APDIQ, soit des normes quant à la qualité des services offerts et à la catégorie de personnes habilitées à employer la marque.

Une marque de certification est protégée par la Loi sur les marques de commerce suite à son enregistrement auprès de l’autorité fédérale responsable, soit l’Office de la propriété intellectuelle du Canada (OPIC).

L’Association professionnelle des designers d’intérieur du Québec (APDIQ) a choisi, en 2011, d’enregistrer la marque de certification Designer d’intérieur certifié APDIQ® pour permettre à ses membres de se distinguer et au grand public de reconnaître les professionnels répondant à des normes d’excellence et des critères de sélection rigoureux.

Choisir un

DESIGNER D’INTÉRIEUR certifié APDIQ®

9

Page 10: Info-Quartier Vol 4 - Nouveau Saint-Laurent / Bois-Franc - Pauline Hiotis

10

Courtier RE/MAX membre du Top 100 au Palmarès Mondial 2011

Contactez Pauline Hiotis!

514 242.8531

[email protected]

COURTIER IMMOBILIER

À VENDRE PAULINEHIOTIS.COM

1 188 000 $ 1 098 000 $ 949 000 $

849 000 $

810 000 $

649 000 $

879 000 $

749 000 $

948 000 $

848 000 $

798 000 $

619 000 $

859 000 $

819 000 $

658 000 $

2275, rue Maryse-Bastié Saint-Laurent MLS 14516037

2779, av. Ernest-Hemingway Saint-Laurent MLS 24406669

2218, rue de la Méditerranée Saint-Laurent MLS 21149155

2949, rue de L’Ecu Saint-Laurent MLS 28934329

2259, rue des Hémisphères Saint-Laurent MLS 14327566

2022, rue de Cognac Saint-Laurent MLS 14820172

2840, rue des Andes Saint-Laurent MLS 23876579

2713, rue des Outardes Saint-Laurent MLS 15534417

2860, av. Ernest-Hemingway Saint-Laurent MLS 17522564

2929, Ernest Hemingway Saint-Laurent MLS 10551608

2681, rue des Outardes Saint-Laurent MLS 23353769

2194, rue Étienne-Montgolfier Saint-Laurent MLS 23814607

2841, Harfangs Saint-Laurent MLS 23817569

2280, Envol Saint-Laurent MLS 23373383

2677, Des outardes Saint-Laurent MLS 19413927

549 000 $

2308, boul. de la Côte-Vertu Saint-Laurent MLS 23544339

Page 11: Info-Quartier Vol 4 - Nouveau Saint-Laurent / Bois-Franc - Pauline Hiotis

11

1 795 $/mois

389 000 $

488 000 $

221 000 $

429 000 $

249 000 $

429 000 $449 000 $

Vendu

Vendu

Vendu

À louer

Vendu

Vendu

2839, rue des Équinoxes Saint-Laurent

Vendu

2456, rue des Harfangs Saint-Laurent

Vendu

1692, rue de l’Everest Saint-Laurent

2235, av. de St-Exupéry Saint-Laurent MLS 21792913

866, Carré Simon Saint-Laurent MLS 20443055

4625, av. Félix-Leclerc, app.209 Saint-Laurent MLS 17572429

2995, Ernest-Hemingway, app.303 Saint-Laurent MLS 18773934

3035, Ernest-Hemingway, app.107 Saint-Laurent MLS 19847301

329 000 $

14033, boul. Cavendish, app.302 Saint-Laurent MLS 12277607

335 000 $

2125, Thimens, app.302 Saint-Laurent MLS 23375029

3195, Ernest-Hemingway, app.206 Saint-Laurent MLS 19748569

499 900 $

3195, Ernest-Hemingway, app.405 Saint-Laurent MLS 20727737

6550, Henri Bourassa O., app.405 Saint-Laurent MLS 17881433

1 750 $/mois

À louer

2415, rue des Nations, app.306 Saint-Laurent MLS 10905578

1 795 $/mois

À louer

14311, boul. Cavendish, app.102 Saint-Laurent MLS 22146480

2200, rue Harriet-Quimy, app.211 Saint-Laurent MLS 18194310

2126, rue John-McCurdy Saint-Laurent

1988, Pyrénées Saint-Laurent

2318, Harriet-Quimby Saint-Laurent

2886, Des Andes Saint-Laurent

Page 12: Info-Quartier Vol 4 - Nouveau Saint-Laurent / Bois-Franc - Pauline Hiotis

RE/MAX 3000 INC.Agence immobilière

Franchisé, indépendant et autonome de RE/MAX Québec inc. 9280, boul. de l’Acadie, Montréal, Québec H4N 3C5

514 333.3000

SI VOTRE PROPRIÉTÉ EST DÉJÀ INSCRITE AUPRÈS D’UN AUTRE COURTIER, VEUILLEZ NE PAS TENIR COMPTE DE CETTE PUBLICITÉ.

Concept original Ma Clé Inc. macle.ca Éditrice : Hélène Grou Membres de la rédaction : David Girard, Martin Rodgers, Guy Patenaude, Marie-Claude Parenteau-Lebeuf, Vincent Laflamme, Chambre des notaires du Québec Graphisme : Leila Nayeri Distribution : Postes Canada

PAULINEHIOTIS.COM

514 [email protected]

COURTIERS IMMOBILIERS