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Info Media Basket Saison 2014-2015 20 septembre 2014

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Info Media BasketSaison 2014-2015

20 septembre 2014

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BASKETBALL

Sweetney signe à Union NELNA Union NE a engagé l’Américain DevinSweetney pour remplacer le Serbe Ivan Kuburovic,victime d’une fracture d’un radius et qui devraitmanquer le début du championnat. Sweetney jouaità Lugano la saison passée (20,7 points, 3,2 rebondset 1,6 assist). Union NE devra également composersans Jules Aw pour une durée indéterminée.Le Sénégalais – considéré comme joueur forméen Suisse – souffre d’une hernie discaleet l’éventualité d’une opération reste ouverte.

HOCKEY SUR GLACE

Gottéron s’inclinede peu contreGenève > 32

BASKETBALL

La Serbie produitdes talentsà la pelle > 23

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MATCH AMICAL

Cet Olympic-làest épatantFribourg Olympic a surpris son monde hieren faisant jeu égal avec Astana lors de sondeuxième et dernier match de préparation àBelgrade. Deux jours après avoir été battu dejustesse par les Serbes de FMP (73-71), les Fri-bourgeois ont une nouvelle fois perdu, maisnon sans livrer une magnifique bataille (87-82). En dépit d’un effectif réduit – Kazadi tou-ché au dos a joué deux minutes avant de jeterl’éponge, alors que Kraljevic et Kostic n’ont faitqu’une courte apparition en fin de match –,Olympic a résisté durant plus de 30 minutes(65-63, 32e). Engagé en VTB League avec lesmeilleures équipes russes, Astana tourne avecun budget qui avoisine les 8millions de francs.De quoi s’offrir quelques gros noms commePat Calathes (15 points, 7 rebonds) ouNick Ca-ner-Medley, blessé hier, dont le salaire annuelest d’unmillion de dollars,mais aussi cinq ren-forts serbes «loués» le temps d’un camp d’en-traînement. Un autremonde!Malgré l’écart sur le papier, Olympic, grâce

à un jeu très agressif (27 fautes), a pu compen-ser son handicap de taille et tenir tête aux Ka-zakhs. «Dès l’échauffement, j’ai senti que nousallions disputer un bon match. La blessure deJo a soudé encore plus l’équipe. Après, chacuna donné le 150% pour prendre son relais», réa-git Marko Mladjan, qui apprécie la montée enpuissance d’Olympic. «En disputant de grosmatches avec l’équipe de Suisse cet été etmaintenant avec Olympic, on append à jouerdur et on progresse.» Sous les yeux de leurprésident Philippe de Gottrau, arrivé la veilledans la capitale serbe, les Fribourgeois ontlogiquement plié l’échine en fin de rencontre,malgré les grosses performances de Calasan(16 points, 10 rebonds) et Smith (15 points,10 assists). Une performance collective qui ra-vit l’entraîneur Petar Aleksic: «L’esprit d’équipem’a beaucoup plu. On a joué à six, mais on a surépondre présent contre une grande équipe.Cela ne peut que nous donner confiance pourla suite.» Après quatre jours de camp d’entraî-nement à Belgrade, les Fribourgeois rentrenten Suisse aujourd’hui. FR

FRIBOURG OLYMPIC - ASTANA 82-87

(15-22 25-21 23-20 19-24). Vizura Sports Center, Bel-grade. Fribourg Olympic: Kazadi 0, Miljanic 10, Calasan16, Smith 15, Kovac 15, Cotture 11, Mladjan 15, Kostic 0,Kraljevic 0.Notes: Olympic sans Fridel (blessé).

Villars vise le haut du panierLIGUE B • Les pensionnaires du Platy peuvent s’appuyer sur le même bon groupede jeunes joueurs que la saison passée. Des renforts de choix complètent l’effectif.THOMAS TRUONG

La saison dernière, Villars terminait au9e rang du championnat régulier deligue B. Insuffisant pour aller en play-off, mais juste assez pour éviter les play-out. Les pensionnaires du Platy se si-tuaient entre le bon et le moins bon. Ilsont soufflé le chaud et le froid. Unedrôle de sensation avec un potentiel in-téressant, mais aussi parfois des erreursde jeunesse qui se sont payées cash.Alors pour l’exercice 2014-15, le coachVincent Lauterburg et ses protégés de-vront passer un cap. Les renforts sont làet les objectifs à la hausse. Interview.

Vincent Lauterburg, quelles sontles ambitions de Villars cette saison?Progresser et êtremeilleurs que l’annéepassée. Nous avons les moyens d’obte-nir de bons résultats. Nous visons letop 4. Lausane, Vevey et Aarau sem-blent au-dessus du lot, la bataille s’an-nonce rude pour la 4e place.

Etes-vous satisfait de l’effectif à votredisposition?Je suis très content. Nous avons lemême«noyau» de joueurs que la saison passéeavec quelques éléments intéressants quisont venus se greffer. Tous les postessont bien doublés. Nous chercherons àexploiter aumieux ce bon potentiel.

Avec aussi une cadence d’entraînementsplus soutenue?Nous avons repris le chemin de la sallele 18 août. Nous sommes passés detrois à quatre entraînements hebdoma-daires. Une des séances s’effectuemoins en équipe, mais elle permet detravailler la technique.

Votre avis sur Emerson Thomas quirevient à la compétition après huit ansd’arrêt?Il fut un grand joueur de LNB, athlé-tique et rapide. Il a 44 ans, mais il peutencore amener beaucoup à notre jeuneéquipe de par son expérience. Il com-prend bien le jeu.

Unmot sur Daniel Cornelius, le nouvelétranger?Il va nous amener de bonnes solutionsdans le jeu intérieur. Comme GrégorySaint-Amand, la saison dernière, il vase fondre dans le collectif et pas ins-crire 30 points demoyenne parmatch.

Il s’agit de votre deuxième saison à latête de Villars, celle de la confirmation?Je l’espère. Il y a deux raisons qui fontque je suis resté au Platy. La premièreest qu’il y a un bon groupe de jeunesjoueurs qui veut apprendre et nousvoulons récolter les fruits de notre tra-vail. La seconde est que le comité, queje respecte beaucoup, fait tout pour lebien de l’équipe.

Quelle leçon pouvez-vous tirer du der-nier exercice?Je vais essayer de pousser encore unpeu plus l’équipe vers l’avant. Les ab-sents ou les retardataires durant la sai-son devront s’accrocher pour se mettreà niveau. Cette fois, je n’attendrai pasceux qui n’arrivent pas à suivre.

La saison commence aujourd’hui avec lavenue de Lausanne, le champion en titre.

Un gros challenge! Mais ça nousmettratout de suite au parfum et nous mon-trera vers quelle voie aller. Mes joueursévolueront peut-être avec moins depression.Maismoi jememets toujoursla pression, c’est une question de fierté.

Quelles sont les bonnes raisons de venirvoir Villars au Platy?Nous essayerons de montrer du jolibasket avec un jeu rapide. Il y aura aussidu spectacle tout en sachant que l’inté-rêt de l’équipe sera toujours la priorité.

Que peut-on souhaiter à Villars pourl’exercice 2014-15?Moins de blessures que la saison der-nière, ça c’est sûr! Mais surtout de pro-gresser collectivement avec une bonnephilosophie d’équipe. Le basketballpeut être facile quand on respecte biencertaines consignes. I

VILLARS 2014-15

Contingent: Thierry Andrey (1989, 178 cm), Tho-mas Bugnon (Académie Fribourg U23, 1994,171 cm), Florian Rey (Colombey-Muraz, 1994,187 cm), Jeffrey Schwab (1992, 182 cm), LéandreChkarnat (1991, 196 cm), Natan Jurkovitz (1995,199 cm), Elio Sabo (1995, 190cm), Malik Mechti(1992, 196 cm), Cyril Baechler (1995, 197 cm),Emerson Thomas (retour à la compétition, 1970,196 cm), Grégoire Currat (1981, 186 cm), DanielCornelius (Etats-Unis, Arizona Christian Univer-sity, 1990, 205 cm), Stan Leemans (Belgique,Swiss Central Basket, 1992, 205 cm), Nicolas Re-ghif (1989, 196 cm). Entraîneur: Vincent Lauter-burg, assisté de Thibaut Bongard.Départs: Alessandro Damiani (Sarine Basket),Ludovic de Gottrau (Pully), Fabien Pythoud (Vil-lars II), Benhur Spaetig (Sarine Basket), Moha-med Hassan (?), Jonathan Kaniama (?) et Gré-gory Saint-Amand (?).

CE SOIR AU PROGRAMME

Ligue nationale B, 1re journée:Villars - Lausanne 17h30Vevey Riviera - Académie Fribourg 17h30

ACADÉMIE FRIBOURG

Martin Mihajlovic veut regarder devant luiIntronisé il y a moins de deux se-maines au poste d’entraîneur de l’Aca-démie après une longue période deflottement, Martin Mihajlovic n’a guèreeu le temps de tergiverser. La ligue Breprend ses droits aujourd’hui avecd’entrée un déplacement corsé à VeveyRiviera, l’un des favoris du champion-nat. «Il n’est pas facile d’arriver si tard,mais il ne sert à rien de se lamenter. Ondoit regarder devant nous. L’équipemanque d’expérience, mais pas de ta-lent. Les jeunes veulent progresser. Ilfaut donc travailler», explique Mihajlo-vic, qui, à 32 ans, s’apprête à vivre sapremière expérience sur un banc. «J’aiconsacré ma vie au basket. J’ai eu unepremière partie comme joueur etmaintenant j’entame un deuxième vo-let en tant qu’entraîneur.»

Installé depuis deux ans à Berne,Mi-hajlovic, qui succède à l’Italien PaoloPovia, viendra trois fois par semaine àFribourg pour les entraînements del’Académie, auxquels s’ajoutent évi-demment les matches de LNB. Lesjoueurs travailleront également avecMirela Vuckovic (condition physique)et Simona Soda (entraînement indivi-duel), toutes deux sous contrat avecl’Académie.Tout en étant conscient qu’il aura

«besoin de temps pour apprendre à

connaître les joueurs», le jeune coach adéjà son idée sur la façon dont sonéquipe doit jouer. «En ligue B, noussommes la plus jeune équipe. On doitdonc courir et se battre plus que nos ad-versaires, mettre également davantaged’énergie sur le terrain», résume-t-il.

Pour concurrencer les autres équipes,Mihajlovic compte aussi sur l’aide dequelques joueurs d’Olympic, notam-ment Kostic, Kraljevic et Fridel, et dansune moindre mesure Mladjan et Cot-ture. «J’en ai parlé avec Petar Aleksic,avec qui j’entretiens d’excellentes rela-tions depuis notre saison à Monthey(lorsqueMihajlovic était encore joueur,ndlr). La priorité va à la ligue A, surtoutpour les deux derniers, mais des coupsde main ponctuels sont tout à fait pos-sibles», précise-t-il.

Cette saison, après les départs de Bu-gnon, Pythoud et Manz, l’Académiecomptera beaucoup sur Damjanovic,Hoch,Monteiro etMbala, qui vont tousdevoir assumer de nouvelles responsa-bilités et un rôle de leader qu’ils neconnaissent pas. «Je n’aime pas dési-gner des leaders. Dans mon équipe, leleader est celui qui prendra la balle enmain!», coupe le coach croato-slovène.Comme toutes ces dernières années,l’unique but de l’Académie sera de faire

progresser ses jeunes joueurs et de lesrapprocher un peu plus de la ligue A.

FR

ACADÉMIE FRIBOURG 2014/15

Contingent: Sebastian Hoch (1994, 201 cm), Fede-rico Fridel (1991, 194 cm,Union Neuchâtel), Branis-lav Kostic (1994, 180 cm, Starwings Bâle), ArnaudCotture (1995, 203 cm), Marko Kraljevic (1991,196 cm), Marko Mladjan (1993, 205 cm), Vuk Dam-

janovic (1996, 198 cm), Kevin Monteiro (1994,196 cm), Jérémy Ebenda (1998, 195 cm), BorisMbala (1996, 195 cm), Nelson Moke (1998,183 cm), Thomas Jurkovitz (1997, 185 cm), VictorDesponds (1998, 182 cm), Denilson Kiesse (1998,181 cm), Gaël Gilliéron (1998, 195 cm), Théo Aeby(1998, 187 cm). Coach: Martin Mihajlovic. Assis-tant: Simona Soda. Départs: Thomas Bugnon, EtritDibrani, Luke Perrottet (tous Villars), MathiasManz, Lucas Pythoud (les deux Lausanne), Valen-tin Marchon (?).

Vincent Lauterburg: «Le basketball peut être facile quand on respecte bien certaines consignes.» ALAINWICHT-A

Kevin Monteiro: l’Académie comptera beaucoup sur ses performancescette saison. CHARLYRAPPO-A

EN BREF

GENÈVE S’EST RETIRÉBASKETBALL La ligue A fémininene comptera peut-être que cinqéquipes. A trois semaines du dé-but du championnat, la formationde Hope Geneva Basket a décidéde se retirer de l’élite. Des tracta-tions sont en cours afin de favori-ser la montée de l’équipe d’Aarau(LNB), mais la réponse argo-vienne ne tombera pas avant lasemaine prochaine. SI

LA SUISSE RATE LA FINALEHIPPISME L’équipe de Suisse desaut a déçu lors du Prix desnations du CSIO Saint-Marin àArezzo (It) avec un modeste9e rang. Avec 21 points de péna-lité, le quartet a manqué la finaledes huit meilleurs. Dans ceconcours de l’Europa Division II,seul Martin Fuchs sur Clonney arendu une copie acceptable. LeZurichois n’a touché qu’un obsta-cle. En revanche, Steve Guerdatsur Kavalier et Fanny Queloz surCeltic ont bouclé leur parcoursavec neuf points de pénalité. SI

ENCORE DEUX MÉDAILLESTIR La Suisse a décroché deuxdernières médailles lors de l’ul-time journée des mondiaux deGrenade (Esp). Elles ont été gla-nées dans la compétition damespar équipes (carabine 300 m),avec l’argent pour le trio MarinaSchnider, Bettina Bucher et Fa-bienne Füglister. Chez les juniors(carabine 50 m), Christoph Dürr,Manuel Lüscher et Patrick Hunoldont récolté le bronze. SI

Sylvain Mora

2325 BASKETBALL Villars vise le haut du panier27 FOOTBALL SylvainMora brille en attaque29 GYMNASTIQUE NadiaMülhauser revit29 DIVERS La chronique de la semaine31 HOCKEY Zoug donne une leçon à Lausanne32 HOCKEY Gottéron vaincu à domicile par Genève

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BASKETBALL

Moutier s’impose à RenensA Renens, pensionnaire com-me lui de première ligue natio-nale, le BC Moutier a remportéjeudi soir son deuxième matchde préparation sur le score de65-46 (36-21). Après une trèsbonne première première mi-temps, l’équipe prévôtoises’est relâchée face à des locauxplus agressifs, mais elle a su sereconcentrer durant les 5 der-nières minutes. LQJ

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Le Quotidien Jurassien
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La Serbie a dutalent à revendreBASKETBALL • Grâce à son vivier et sa formationde qualité, la Serbie produit des joyauxà la pelle.Un label «made in Serbia» qui permet de vivreet parfois de s’enrichir. Reportage.FRANÇOIS ROSSIER, BELGRADE

Il y a une semaine, ils étaient plusde 50000 à envahir les rues de lacapitale pour fêter la qualificationde la Serbie pour la finale de laCoupe du monde. Inimaginableailleurs, cet engouement traduità lui seul la passion des Serbespour le basketball. Un pays qui vitpour le ballon orange depuis lesannées 1970.Une période marquée par la

domination planétaire de la You-goslavie, double championne dumonde en 1970 et 1978. Si laguerre, et l’éclatement du paysqui en a découlé, ont freiné lamarche en avant du basketball,la flamme, elle, ne s’est jamaiséteinte.

Malgré des résultats moinsreluisants sur la scène internatio-nale, la Serbie a continué à pro-duire quantité de joyaux. Le fa-meux label «made in Serbia» restetoujours et encore un gage dequalité. Dans une interview paruejuste avant son épopée mondiale,le sélectionneur national SaschaDjordjevic, légende vivante de laYougoslavie puis de la Serbie, nedit pas autre chose: «Le basketball

est devenu une marque dansnotre pays. Il est le sport No1. Onpeut en être fier, mais il ne fautpas oublier les responsabilitésque cela implique.» Une façonpour lui de dire que le terrain doittoujours rester au centre des prio-rités. «Coaches, directeurs, prési-dents doivent garder en tête queles seules stars de notre sport sontles joueurs.»Vladan Mitrovic n’a pas at-

tendu la médaille d’argent glanéedimanche dernier à Madrid pours’en rendre compte. Manager gé-néral du club de FMP, ce Serbe àla chevelure blanche qui portejeans et baskets œuvre «depuistoujours» dans la formation. Lesmurs des couloirs qui mènent à

son bureau sontcouverts de mil-liers de photosqui retracent lessuccès du club.Des centaines defanions pendentau plafond etdans la salle destrophées, les éta-

gères débordent de coupes rem-portées en Serbie et aux quatrecoins de l’Europe, où les jeunesdu club s’illustrent régulièrement.Impressionnant. Ce n’est toute-fois que la partie visible de l’ice-berg. La plus grande fierté de Vla-dan transpire dans la salle deZeleznik derrière des portes fer-mées. Les entraînements se dé-roulent à l’abri des regards. Unservice de sécurité veille au grain.

«On s’est fixé pour uniqueobjectif de produire des joueurs»,explique-t-il. Ecole, entraîne-ments, repas: FMP prend tout encharge. «On recrute des joueurs àtravers tout le pays. Une fois qu’ilssont chez nous, on les surveille detrès près. Les parents nous les ontconfiés. On se doit d’être sérieuxavec leur progéniture», sourit lemanager général. A 56 ans, dontplus de 40 passés au club, Vladanpeut s’enorgueillir d’avoir façonnédes centaines de joueurs, dont legénial Milos Teodosic, meneur dejeu du CSKA Moscou. Depuis quel’Etoile rouge a pris FMP sous sonaile il y a trois ans, le club forma-teur a largement abreuvé la mai-son rouge et blanche. «Deuxjoueurs ont rejoint l’Etoile rougecet été, cinq autres étaient partisl’an passé… Nos jeunes sont dequalité. Ils forment l’essentiel deséquipes nationales jeunesses»,précise encore lemanager général.

«C’est de la magie!»Le secret d’une telle réussite?

«C’est de la magie!», s’esclaffeVladan avec la bonhomie quile caractérise. «Chez nous, le bas-ket est une religion. On a un fortesprit de compétition. On tra-vaille dur aussi,mais ce qui carac-térise FMP, c’est que nous avonsle courage de pousser les jeunesjoueurs en leur confiant rapide-ment des responsabilités.» Sur les14 joueurs qui composent l’effectifde la première équipe, neuf n’ontpas encore fêté leurs 20 ans…

FMP ne pourra toutefois pasles conserver bien longtemps. Il valui falloir en vendre quelques-uns.Il en va de la survie du club et dubasket serbe, rongé par les jalou-sies, les différends politiques et les

soucis financiers. Les plus malins,comme l’agent Misko Raznatovic,n’ont pas attendupour exploiter cefilon (voir encadré). Car si lesclubs serbes, y compris les légen-daires Partizan et Etoile rouge Bel-

grade, ne peuvent plus régateravec les ténors européens, l’écoleserbe, elle, reste une référence. Lamédaille d’argent remportée di-manche dernier à Madrid en a ap-porté une nouvelle preuve. I

Milos Teodosic (maillot rouge, en finale face aux Etats-Unis), le génie serbe formé au FMP,a permis à la Serbie de ramener une magnifique médaille d’argent du dernier mondial. KEYSTONE

Le carton de Mega VizuraLors de la dernière draft NBA, la Serbie a placé qua-tre de ses joueurs parmi les 60 jeunes repêchés, soitle deuxième plus haut total derrière les Etats-Unis.Formé à FMP avant de rejoindre le Partizan, BogdanBogdanovic (22 ans), appelé en 27e position, a été lepremier d’entre eux. Les trois suivants – Nikola Jokic(19 ans, 41e), Vasilije Micic (20/54e) et Nemanja Dangu-bic (21, 56e) – partagent comme point commun de pro-venir de la même équipe: KK Mega Vizura, qui a réussilà un carton rarissime que les meilleures universitésaméricaines doivent lui envier.A la base de ce succès, on trouve Misko Raznatovic.

Un des agents les plus influents de la planète basket quigère quelque 200 joueurs pesant plus de 15 millions dedollars. Avec BeoBasket, son agence de sport qu’il a fon-dée en 1995, il a repris il y a pile dix ans la destinée deAvala Ada, devenu depuis Mega Vizura. Parti tout en basde l’échelle, le club a gravi les échelons un à un pour figu-rer aujourd’hui juste derrière les mastodontes du Parti-zan et de l’Etoile rouge.

Située en périphérie de Belgrade dans le quartier de Ze-mun, au Vizura Sports Center, là où séjourne en ce mo-ment le Fribourg Olympic, l’équipe de Mega Vizura est di-rigée par l’ancien international DejanMilojevic, championd’Europe en 2001 aux côtés notamment de… Milan Guro-vic (voir l’interview ci-contre). Comme FMP, le club de sonancien coéquipier, Milojevic fait confiance aux jeunes.L’équipe n’aligne que des joueurs âgés de 18 à 22 ans. Lajeunesse n’empêche pas la qualité. Au contraire puisqueMega Vizura a atteint la finale de la Coupe de Serbie leprintemps passé et évolue depuis deux saisonsmaintenantdans la ligue adriatique. Une situation idéale pour faireprogresser les jeunes talents et augmenter leur visibilitéavant de les vendre à (très) bon prix. FR

MILAN GUROVIC, ENTRAÎNEUR DE FMP

«La Serbie va continuer de dominer l’Europe»Ancien international, champion d’Europe en 2001et champion du monde une année plus tard avec lasélection yougoslave, Milan Gurovic (38 ans, PHOTO

FRANÇOIS ROSSIER) a mis un terme à sa carrière en2009. Depuis 2013, il est l’entraîneur principal deFMP. Avant le match de préparation contre FribourgOlympic, tranquillement posé devant la salle de Ze-leznik en training et baskets, Gurovic a pris le tempsde parler de l’évolution de son sport. Confiant enl’avenir, cet ambitieux coach de 38 ans n’oublie pasl’héritage du passé. Interview.

Milan Gurovic, comment expliquez-vous la popularitédu basketball dans votre pays?C’est une question de tradition. Cela fait plus de40 ans que l’école yougoslave produit de grandsjoueurs. Tout le monde ne se souvient plus de tousles noms et de tous les exploits accomplis,mais l’héri-tage laissé est précieux pour le basket d’aujourd’hui.

Quel est le rôle des anciens joueurs auprèsde la nouvelle génération?Notre rôle est de rendre les jeunesmeilleurs. Il est im-portant de leur transmettre notre savoir en occupantdes places de coachs ou de dirigeants.

Comment la Serbie parvient-elle à produire autantde talents?Il y a un important travail de recrutement qui est effec-tué dans tout le pays pour y repérer des talents. Maiscela ne suffit pas, après il faut travailler. Chaque jour. Letalent, c’est bien, mais sans travail, cela ne donne rien.

Quelle est la charge d’entraînement pour un jeunebasketteur serbe?Cela dépend évidemment du niveau de jeu. Mon filsde huit ans qui vient de commencer le basket s’en-traîne quatre fois par semaine. Avec FMP, les jeunesdès l’âge de 15-16 ans effectuent deux séances parjour, soit 4 à 5 heures quotidiennes chaque jour de lasemaine.

Les clubs serbes effectuent un gros travail deformation,mais ensuite ils n’arrivent pas à retenirleurs meilleurs joueurs…C’est vrai. Les clubs ont besoin de vendre leurs jeunestalents pour faire face aux difficultés financières. Lebasket serbe vit de cet argent.

N’est-ce pas frustrant comme situation?Non. Au contraire, c’est une fierté. Voir un jeunepartir dans un grand club est une victoire pournous.

Après une baisse de régime, la Serbie a redoré sonblason en décrochant l’argent lors du dernier mondial.Que faut-il attendre d’elle dans les années à venir?La Serbie va continuer de dominer l’Europe, mais sesjoueurs les plus talentueux doivent absolument joueren Euroligue.

Les Etats-Unis restent au-dessus du lot. Que manque-t-il à la Serbie pour les titiller?La différence se situe au niveau athlétique. Unique-ment au niveau athlétique… FR

«On s’est fixé pourunique objectifde produiredes joueurs»

VLADAN MITROVIC

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La Liberté
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anton, Timea si ferma in “semi”La rossocrociata Timea Bacsinszky (WTA 71) non ci sarà, oggi, in finale al torneo di Canton (Cina). La vodese ha infatti perso per 6-1 7-6 (7/5) la semifinale contro la francese Alizé Cornet (WTA 22), dopo essere stata in vantag-gio per 4-1 nel secondo set. Una sconfitta che comunque non cancella quanto di buono ha mostrato una tennista che all’inizio dell’anno occupava soltanto il 285° rango.

bASkeT

i campionati perdono pezzi...Le squadre femminili dell’Hope Ginevra (LNA) e del Blonay-Vevey (LNB) si sono ufficialmen-te ritirate dai rispettivi campionati svizzeri. Per evitare un massimo campionato a sole cin-que squadre, la Federazione svizzera di basket intende promuovere il Kanti Aarau (LNB), ma una conferma arriverà solo nei prossimi giorni.

bASkeT

Via Joyner, il Lugano prova LeePartito Joyner, il Lugano in questi giorni ha fatto arrivare il pivot americano Christopher Lee, classe 1984, proveniente dal Den Bosch. In precedenza ha giocato due stagioni in Ro-mania nel CBU. Il Lugano lo proverà per una settimana poi si vedrà.

hockey

Su PrATo / roLLer hockey

i b

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GdP
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L’associazione opera come ‘ponte’ tra l’ambito sportivo e quello lavorativo

Talento nella vitaOrganizza stage a giovanipromesse e valorizza le capaci-tà relazionali e attitudinali che permettono di raggiungere i propri obiettivi,nello sport come nel lavoro

di Elena Spoerl

Collabora con sei società sportive, segue50 squadre, 80 allenatori e un migliaiodi ragazze/i: è “Talento nella vita”, un’as-sociazione che si propone quale tramitetra sport e lavoro, organizzando stageprofessionali per leve talentuose. Oltreall’impegno in palestra – per il basket laSam Massagno, la Sav Vacallo, il Riva, ilNeuchâtel e inoltre il Volley Lugano – ein piscina– Lugano Pallanuoto – il teamlavora per permettere ad alcuni giovanisportivi di cogliere delle opportunitàd’inserimento professionale. «Siamoconvinti che praticando sport si alleni-no e sviluppino anche talenti umani erelazionali importanti per l’intero arcodella vita» esordisce il direttore dell’as-sociazione, lo psicologo sportivo GionaMorinini.

Da quando è attiva e come si sostiene

finanziariamente Talento nella vita?

L'associazione esiste da tre anni, soste-nuta dalle quote annuali delle aziendepartner, da eventi di cui siamo organiz-zatori, come la cena di ieri a Cadempino,e da donazioni di privati. Vorremmo ar-rivare presto a essere autosufficienti.

Lo sport come scuola di vita?

Lo sport è un veicolo formativo di gran-de valore: facendo sport si allenano deitalenti, delle abilità preziose nella vitadi tutti i giorni che i giovani possonosfruttare nelle loro relazioni quotidiane:attitudini che sono apprezzate e ricer-cate pure nel mondo del lavoro. Ne ab-biamo conferma quando ci confrontia-mo con i responsabili delle aziende eparlandone con sportivi che si speri-mentano in ambito professionale.

Dallo sport al lavoro: due diversi

ambiti. In che modo Talento nella

vita fa da trait-d’union?

Ci proponiamo come tramite tra il mon-do del lavoro e quello sportivo. Lavoria-mo in palestra o in piscina, per allenarelo “star bene assieme facendo sport”proponendo attività e momenti di rifles-sione con ragazze e ragazzi, ma ancheallenatori, genitori e dirigenti. In questomodo lavoriamo per rendere gli aspettirelazionali ed emotivi parte dell’allena-mento sul campo. Incoraggiamo poi iragazzi che dimostrano impegno e atti-tudine positiva a esprimere questi ta-lenti anche nel mondo del lavoro.

Talento e non successo: spiegate

ai ragazzi la differenza?

Talento, nel senso di qualità relazionalie attitudinali che permettono di rag-giungere i propri obiettivi e di essereuna risorsa e un punto di riferimentoper il gruppo. Successo non lo intendia-mo nel senso di vincere le partite, ma

piuttosto di riuscire a realizzare i proprisogni.

Quali valori cercate di trasmettere ai

ragazzi che accompagnate?

Rispetto, lealtà, fair play, il piacere difare le cose assieme e di stare assieme,attitudine positiva... tutti declinati se-condo il contesto nel quale lavoriamo,l’età delle persone che abbiamo di fron-te e con l’intento di renderli concreti efunzionali al lavoro di squadra.

Veniamo alle ‘vostre’ aziende: sono

sponsor di squadre sportive o può

essere qualsiasi ditta?

Qualsiasi ditta può diventare partnerdell’Associazione. Lavoriamo con ogniazienda che condivida la nostra idea:che lo sport può essere un prezioso vei-colo formativo anche per le abilità chericercano nei loro collaboratori.

Talento nella vita cerca forse altre

ditte? Qual è il vantaggio per loro?

Alle aziende che collaborano con noi,offriamo la possibilità di lavorare congiovani motivati, intraprendenti e desi-derosi di sperimentarsi nel mondo dellavoro. Ai giovani proponiamo stageestivi, periodi di apprendistato, espe-rienze professionali durante il percorsoaccademico, in accordo con le disponi-bilità e richieste delle aziende. Ogniazienda può contribuire ad inserire ungiovane nel mondo del lavoro, sfruttan-do abilità che si allenano praticandosport. Successo è realizzare i propri sogni TI-PRESS/GABRIELE PUTZU

stephanie
La Regione Ticino
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Nouveau tampon