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Influence des structures familiales sur le rapport à la commune. Observatoire de la Famille Résultats de l'enquête diffusée en mars 2002 Union Départementale des Associations Familiales de Loire-Atlantique 35A, rue Paul Bert – BP 10509 – 44105 NANTES CEDEX 4 Tél : 02.51.80.30.00 – Fax : 02.51.80.30.07

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Influence des structures familiales

sur le rapport à la commune.

Observatoire de la Famille

Résultats de l'enquête diffusée en mars 2002

Union Départementale des Associations Familiales de Loire-Atlantique 35A, rue Paul Bert – BP 10509 – 44105 NANTES CEDEX 4

Tél : 02.51.80.30.00 – Fax : 02.51.80.30.07

L’idée d’une enquête par questionnaire sur le thème « Vous et votre commune » a été lancée à l’initiative du réseau régional des Observatoires de la Famille des Pays de la Loire. Depuis lors, l’Observatoire de la Famille de l’UDAF 44 a participé activement à l’élaboration de l’enquête, à sa mise en place et à l’obtention de résultats. Le thème de l’enquête est issu d’une volonté des UDAF (et des familles qu’elles représentent) de savoir comment vivent les ligériens dans leur commune. Son objectif est de connaître les implications et les attentes de la population envers sa commune d’habitation. L’Observatoire de la Famille du département de Loire-Atlantique est un outil qualitatif et quantitatif au service des familles et des associations qui les représentent. Son rôle est d’améliorer les connaissances sur la population afin de mieux défendre les intérêts familiaux. L’analyse des résultats que nous allons vous présenter est une aide à la réflexion. Elle a pour seul but d’amener à se poser des questions sur les relations entre les habitants de Loire-Atlantique et leur commune. A terme, elle doit permettre de mieux comprendre les besoins, les comportements et les modes de vie de la population, et des familles en particulier. Le questionnaire, ayant été élaboré en commun, est utilisé par tous les départements des Pays de la Loire. Ces résultats sont directement comparables avec ceux des autres départements ainsi qu’avec ceux de l’analyse régionale. Cela permet d’avoir un panorama général des relations entre habitants et communes au niveau de toute la région. En tant qu’Union des Associations Familiales et représentant des familles, nous nous poserons plus particulièrement la question du rôle de la structure familiale par rapport aux liens que ces structures peuvent tisser avec leur commune de résidence. Pour répondre à ces interrogations, notre analyse se basera sur plusieurs points relatifs à la vie communale de la population de Loire-Atlantique : Les critères d’installation dans la commune L’implication dans la vie communale La perception de l’intercommunalité Le niveau de satisfaction de la vie communale

L’analyse a été réalisée par Yves BREEM, démographe-statisticien.

INTRODUCTION

Structure familiale des ménages enquêtés

Personne seule avec enfant(s)

5%

Couple avec enfant(s)31%

Personne seule sans enfant35%

Couple sans enfant29%

Source : UDAFLoire-Atlantique 2002

35 % des ménages enquêtés sont des personnes seules sans enfant La majorité des ménages de la Loire-Atlantique sont des personnes seules sans enfant (35 %). Les couples avec enfant représentent 31 % de l’échantillon et les couples sans enfant 29 %. Les familles monoparentales sont beaucoup moins nombreuses, à raison de 5 % des ménages enquêtés. Au final, deux ménages sur trois n’ont pas d’enfants à charge ; ce qui peut démontrer qu'une grande partie de la population de Loire-Atlantique "n’a plus l’âge" d’avoir des enfants à la maison. Le nombre moyen d’individus vivant dans un même logement est de 2.5 personnes en Loire-Atlantique. Les ménages du département ont environ 1.9 enfants, dont 1.2 vivant toujours à domicile.

La structure familiale du ménage

Rappel 1 Pour l’INSEE, un ménage comprend tous les individus habitant dans un même logement

Rappel 3 Pour l’INSEE, la notion d’enfant ne prend en compte que les enfants de moins de 25 ans (cet âge étant considéré comme l’âge limite de prise en charge par les parents).

Rappel 2 Un redressement ayant été effectué selon la structure familiale issue du recensement de la population 1999 de l’INSEE, la structure familiale des ménages enquêtés correspond à la structure réelle de la population de la Loire-Atlantique.

Pyramide des âges de la population enquêtée

20

30

40

50

60

70

80

Age

Effectifs

Hommes Femmes

Source : UDAFLoire-Atlantique 2002

50 500

L’échantillon de l’enquête est en majorité une population d’âge médian, Les 30 – 60 ans représentent 65 % environ des répondants. Les jeunes de moins de 30 ans sont par contre peu nombreux, avec 13 % des effectifs de

l’échantillon seulement. Par contre, les 60 ans et plus forment 22 % de la population de l’enquête.

Chez les hommes, on dénote un « creux » à 45-49 ans (7 % de l’échantillon contre 13 % chez les 40-44 ans). Les effectifs deviennent beaucoup plus faibles à partir de 60 ans. Chez les femmes, les effectifs, encore moins nombreux que les hommes avant 30 ans, atteignent un pic chez les 30-35 ans puis diminuent progressivement. Les femmes sont bien entendues sur-représentées aux âges élevés.

Age de la personne de référence des ménages enquêtés

69 ans et plus17%

Age non déclaré2% Moins de 32 ans

18%

De 32 à 39 ans17%

De 40 à 45 ans15%

De 46 à 54 ans14%

De 55 à 68 ans17%

Source : UDAFLoire-Atlantique 2002

18 % des personnes de référence ont moins de 32 ans

La structure par âge

Note La personne de référence est l’individu considéré comme le représentant du ménage. Dans le cas de couples, la personne de référence est l’homme, sauf si son âge est inconnu alors que celui de madame a été déclaré.

Taille de la commune d'habitation des ménages enquêtés

Petite commune38%

Grande commune28%

Commune moyenne34%

Source : UDAFLoire-Atlantique 2002

38 % des ménages enquêtés résident dans une petite commune

On remarque que l’échantillon est bien proportionné entre résidents de communes rurales et résidents du milieu urbain. Ainsi, 38 % vivent dans des petites communes et 28 % dans des grandes. Toutefois, sachant que 31 % de la population de Loire-Atlantique vit dans des communes de moins de 5000 habitants d’après le recensement de 1999, on peut déduire que cette population « rurale » est sur-représentée dans l’échantillon. Les habitants des villages et des petites villes sont-ils plus intéressés par la vie de leur commune que les résidents du milieu urbain ?

La taille de la commune d’habitation

Note Nous avons classé les tailles de communes en trois catégories : • Moins de 5000 habitants : petite commune • De 5000 à 50000 habitants : commune moyenne • Plus de 50000 habitants : grande commune

Type de logement des ménages enquêtés

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

Propriétairedans unlogementcollectif

Propriétairedans unlogementindividuel

Locatairedans unlogementcollectif

Locatairedans unlogementindividuel

Prop

ortio

n de

s m

énag

es

En parcsocial(HLM)En parcprivé

Source : UDAFLoire-Atlantique 2002

9 % des ménages enquêtés sont propriétaires dans un logement collectif : 8 % en parc privé et 1 % en parc social La moitié de l’échantillon est propriétaire d’un logement individuel. Par contre, les propriétaires dans un logement collectif ne sont que 9 %. Les locataires, de leur côté, représentent 41 % de l’échantillon. 25 % des ménages enquêtés sont ainsi locataires d’un logement collectif dont 40 % en parc HLM, parc relativement bien développé dans le département. On note également 16 % de locataires de logement individuel, majoritairement en parc privé.

Les caractéristiques du logement

Ressources mensuelles des ménages enquêtés

0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35%

Moins de 762 €

763 à 1067

1068 à 1524

1525 à 2287

2288 à 3049

3050 et plus

Proportion des ménagesSource : UDAFLoire-Atlantique 2002

11 % des ménages enquêtés ont moins de 762 € de ressources mensuelles

11 % des ménages enquêtés ont moins de 762 € de ressources mensuelles. La grande majorité de l’échantillon (29 %) possède entre 1525 et 2287 € de ressources par mois. 24 % des ménages interrogés déclarent également avoir entre 1068 et 1524 € par mois ; ce qui fait que plus de la moitié des enquêtés vivent avec des ressources « correctes ». Les ménages les plus aisés (plus de 2288 €), qui représentent 27 % de l’échantillon, sont plus nombreux que ceux ayant moins de 1067 € par mois (20 %).

Les ressources économiques

CSP de la personne de référence des ménages enquêtés

Ouvrier20%

Employé11%

Profession intermédiaire,

technicien, contrem15%

Cadre, profession intellectuelle

supérieure, profession libérale

9%

Agriculteur, artisan, commerçant, chef

d'entreprise 6%

Demandeur d'emploi, étudiant, autre, sans

activité10%

Retraité29%

Source : UDAFLoire-Atlantique 2002

20 % des personnes de référence sont des ouvriers Le profil de la Loire-Atlantique est assez proche de celui de la France métropolitaine, 29 % des ménages enquêtés sont dirigés par une personne de référence qui est retraitée, 15 % par une profession intermédiaire, 9 % par un cadre supérieur, et 20 % par un ouvrier. Le département a, par contre, une particularité au sujet des employés : 11 % des personnes de référence, soit un cinquième de plus qu’en France. On trouve aussi beaucoup plus de demandeurs d’emplois, étudiants et autres inactifs. A noter que, tout comme pour la nation, le nombre d’agriculteurs est faible. De ce fait, nous avons été amenés à regrouper "les Agriculteurs et les Artisans, Commerçants, Chefs d’entreprise" dans une même catégorie.

Rappel 1 CSP = Catégorie SocioProfessionnelle. C’est la définition du type de profession selon l’INSEE.

Rappel 2 Un redressement ayant été réalisé selon la CSP,la structure des ménages de l’enquête correspondà la composition réelle de la population deréférence de Loire-Atlantique selon le type deprofession.

La situation professionnelle

Durée de présence dans la commune d'habitation des ménages enquêtés

0% 2% 4% 6% 8% 10% 12% 14% 16% 18% 20%

moins de 2 ans

De 2 à 4 ans

De 5 à 9 ans

De 10 à 19 ans

De 20 à 29 ans

De 30 à 49 ans

Depuis plus de 50 ans

Proportion des ménagesSource : UDAFLoire-Atlantique 2002

10 % des ménages enquêtés habitent dans leur commune depuis moins de 2 ans La population de Loire-Atlantique est très hétéroclite en ce qui concerne sa durée de présence. On y trouve toutes les dates d’arrivée dans la commune. Seuls les nouveaux arrivants sont plus nombreux puisque 29 % des ménages interrogés sont arrivés il y a moins de 5 ans. La Loire-Atlantique semble être considérée comme un département attractif. Les nouveaux arrivants sont des jeunes puisque les moins de 32 ans représentent 47 % des personnes de référence arrivées il y a moins de 5 ans. Les ménages arrivés depuis plus longtemps (5-19 ans) sont des personnes plus ancrées dans la vie active (majorité de 32-45 ans) et qui ont déjà des enfants (46 % des ménages présents depuis 10-19 ans sont des couples avec enfants). Ce sont aussi plus souvent des professions intermédiaires (58 % d’entre eux vivent dans leur commune depuis 2-9 ans). Enfin, les ménages présents depuis plus de 20 ans, sont bien entendus des personnes plus âgées, sans enfant à charge, propriétaires de leurs maisons dans 37 % des cas et retraitées dans 62 %. Ces résidents anciens sont sur-représentés dans les grandes villes (20 % de la population des communes de plus de 50000 habitants contre 15 % dans les communes de moins de 5000). Il y a donc un certain attachement des vieux habitants de Loire-Atlantique envers leur commune. Les jeunes retraités partent peu, de même que peu de jeunes retraités viennent s’installer dans le département.

La durée de présence

En moyenne, les ménages de Loire-Atlantique ont déménagé 1.6 fois ces 10 dernières années. 57 % des ménages ont déclaré avoir déménagé au moins une fois durant cette période. Il existe donc une stabilité relative de la population du département. La population migrante est majoritairement jeune. Elle est constituée de 30 % de moins de 32 ans alors que cette classe d’âge ne représente que 18 % de l’échantillon. A noter que les professions intermédiaires migrent plus souvent (dans 69 % des cas contre 57 % en moyenne).

Lieu du dernier déménagement des ménages enquêtés

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

40%

Même commune Autre commune du département En dehors du département

Prop

ortio

n de

s m

énag

es

Source : UDAFLoire-Atlantique 2002

31 % des ménages ayant déménagé vivaient précédemment en dehors du département dans lequel se trouve leur commune d’habitation actuelle. Le précédent lieu de vie des ménages enquêtés, avant leur déménagement, est très varié ; ce qui montre la diversité des situations de migration en Loire-Atlantique. De fait : 31 % des personnes déménagent dans la même commune que celle où ils résident, 38 % viennent d’une autre commune du département, et 31 % arrivent d’en dehors du département. Les déménagements sont plus ou moins éloignés selon la catégorie de population. Ainsi, les ouvriers déménagent en restant dans la même commune dans 52 % des cas alors que les professions intermédiaires changent de commune tout en restant en Loire-Atlantique (55 %). Les cadres supérieurs, viennent d'un autre département, dans 54 % des cas. Pour terminer, il est intéressant de noter que ce sont dans les grandes communes que l’on trouve le plus de ménages déménageant au sein de leur commune. De plus, on remarque que les grandes villes sont plus alimentées par une population venant d'un autre département (31 % des arrivants ces 10 dernières années, probablement pour des raisons d’emploi) que par des individus habitant précédemment en Loire-Atlantique (seulement 16 % des arrivants). Ce qui les différencie des communes moyennes qui attirent beaucoup plus la population des petites communes alentours (51 % des arrivants).

Les caractéristiques de la migration

Motivations de l'implantation des ménages enquêtés dans leur commune d'habitation

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60%

Accès à la propriété

Réseau associatif développé

Impôts locaux peu élevés

Proximité des équipements de loisirs

Proximité du réseau amical

Commune dynamique

Proximité des services publics

Taille du logement plus adaptée aux besoins familiaux

Commune de naissance

Proximité des structures scolaires

Proximité des commerces

Coût du logement adapté aux ressources

Proximité du réseau familial

Qualité de l'environnement

Proximité du lieu de travail

Proportion des ménagesSource : UDAFLoire-Atlantique 2002

5 % des ménages enquêtés se sont installés dans leurs communes car le réseau associatif y est développé. La motivation principale d’installation en Loire-Atlantique est la proximité du lieu de travail pour 53 % des répondants. Une grande partie des ménages déclarent également s’être installés dans leur commune pour la qualité de l’environnement (36 % des cas), la proximité de la famille (29 %), la proximité des commerces (25 %), ainsi que pour le coût adapté du logement (25 %). l’existence de structures scolaires est également un motif d’installation pour 23 % des

ménages. En revanche, beaucoup moins de personnes viennent s’installer en Loire-Atlantique pour y retrouver leur réseau amical (11 % des répondants) ou un réseau d’associations (5 %). La faiblesse des impôts locaux est également rarement citée comme une raison valable d’implantation dans une commune (5 % des cas seulement). Enfin, l’existence d’équipements de loisirs importe peu aux habitants du département (7 % des cas) ; de même que pour seulement 1 % des ménages la motivation est d'accéder à la propriété.

Les raisons de l’implantation dans la commune

Les motivations d’implantation dans une commune dépendent beaucoup des caractéristiques socio-démographiques des ménages. Ainsi, les professions intermédiaires sont celles qui apprécient le plus d’habiter près de leurs lieux

de travail (dans 77 % des cas). les jeunes retraités (55-68 ans) préfèrent s’installer dans un environnement de qualité

(dans 61 % des cas), à l’image des propriétaires, dont ils forment la majeure partie. pour les autres âges, notons que les moins de 32 ans sont attachés à leur réseau familial,

qui est proche dans 38 % des cas. En ce qui concerne la composition du ménage, les personnes seules sans enfant s’installent le plus souvent pour être proches de leurs

familles ou de leurs amis. Les ménages avec enfant sont par ailleurs plus motivés à l’idée de s’installer dans des

communes proches des structures scolaires (dans 38 % des cas contre 14 % chez les ménages sans enfant). Ce qui montre que le choix du logement découle aussi du fait "d’avoir une famille". Pour terminer, il apparaît que le choix des priorités sur le futur logement guide le choix du type de commune. Ainsi, la raison principale d’installation pour les habitants des petites communes n’est pas le travail (44 % des raisons), mais la qualité de l’environnement (46 %). De plus, les ménages qui s’installent dans ce milieu plus rural le font pour des raisons économiques. Ainsi, les individus déclarant un coût du logement plus adapté aux ressources, habitent dans 51 % des cas dans des petites communes, de même que 71 % des individus qui privilégient des impôts locaux moins élevés. A noter que 54 % des individus, nés dans leur commune d’habitation, habitent dans ce milieu plus rural. Les grandes villes sont à l’inverse des petites communes. Ainsi, la qualité de l’environnement n’est déclarée que par 20 % des répondants. et le coût adapté du logement par 11 %. par contre, la proximité des commerces est déclarée par 32 % des répondants.

Présence d'un membre de la famille dans la commune des ménages enquêtés

Oui46%

Non54%

Source : UDAFLoire-Atlantique 2002

46 % des ménages de Loire-Atlantique résident dans la même commune qu’un membre de leur famille. Ces ménages sont le plus souvent des retraités âgés (63 % des 69 ans et plus) et présents depuis longtemps dans leur commune (79 % des résidents depuis plus de 30 ans). Ce qui montre que les anciennes générations étaient plus stables et plus attachées à leur commune d’enfance. En Loire-Atlantique, cet attachement est autant visible dans le monde rural que dans le monde urbain. Il est par contre beaucoup moins visible chez les jeunes. C’est pourquoi seul 31 % des moins de 32 ans vivent dans la même commune qu’un membre de leur famille et que ce n’est le cas que pour 27 % des ménages arrivés il y a moins de 5 ans. Pour terminer, on remarque que les ouvriers vivent dans 59 % des cas dans des communes familiales alors que ce n’est le cas que pour 23 % seulement des professions intermédiaires (métiers qui migrent le plus, cf. Les caractéristiques de la migration).

La présence de la famille

Connaissance du nom des élus principaux dans les communes des ménages enquêtés

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Nom du maire Nom du 1er adjoint Aucun élu

Prop

ortio

n de

s m

énag

es

Source : UDAFLoire-Atlantique 2002

90 % des ménages enquêtés connaissent le nom du maire de leur commune En Loire-Atlantique, 90 % des ménages connaissent le nom de leur maire et 49 % le nom de son premier adjoint. Ces proportions prouvent un certain intérêt de la population envers la politique, mais il reste une personne sur 10 qui ne connaît le nom d’aucun de ses élus principaux. Les groupes qui déménagent souvent connaissent moins bien leurs élus communaux. C’est le cas des professions intermédiaires, qui sont 19 % à ne connaître aucun nom, des nouveaux arrivants (29 %) et des moins de 32 ans (32 %).

Les ménages qui connaissent le nom de leurs élus principaux ont une caractéristique principale : ils sont présents depuis longtemps dans la commune. Ainsi, les personnes de référence de plus de 55 ans connaissent leurs élus dans 69 % des cas, les retraités dans 72 % et les ménages présents depuis plus de 30 ans dans 79 %. La connaissance du nom des élus tient aussi beaucoup au milieu d’habitation. En effet, 63 % des habitants de petites communes savent le nom de tous leurs élus principaux, soit 14 points de plus que la moyenne.

La connaissance des élus

15 % des ménages de Loire-Atlantique ont déjà participé à un conseil municipal.

Motif de présence des ménages enquêtés à un conseil municipal

0%

10%

20%

30%

40%

intérêt pour la viecommunale

intérêt pour un sujetparticulier

élu actuel ou ancien autre

Prop

ortio

n de

s m

énag

es

Source : UDAFLoire-Atlantique 2002

35 % des ménages ayant déjà assisté à un conseil municipal y sont allés par intérêt pour la vie communale Un tiers environ des ménages est déjà allé à un conseil municipal, par intérêt pour la vie communale en général. Un autre tiers parce qu’ils avaient besoin de discuter d’un projet particulier avec leurs élus (soit un intérêt beaucoup plus ponctuel). Enfin, 16 % des ménages ont déjà assisté à une séance en tant qu’élu (actuel ou ancien).

Motif de non-assistance des ménages enquêtés à une séance du conseil municipal

0%

10%

20%

30%

40%

Autre Manque de temps Manque d'intérêt Méconnaissance desdates et horaires

Méconnaissance de lapossibilité d'y assister

Information pressesuffisante

Prop

ortio

n de

s m

énag

es

Source : UDAFLoire-Atlantique 2002

1 % des ménages n’a jamais assisté à un conseil municipal s'estimant suffisamment informé par la presse Les deux raisons principales de non-participation à un conseil sont : le manque de temps (28 % des cas) et le manque d’intérêt (22 % des cas). Les autres raisons tournent plus autour de la méconnaissance des ménages : méconnaissance des dates et horaires des conseils pour 8 % d’entre eux, mais aussi méconnaissance du simple droit d’y aller pour 3 % d’entre eux. Cette dernière proportion, même si elle est faible, montre hélas qu’une partie de la population de Loire-Atlantique ne connaît pas le droit civique d’assister aux conseils de sa commune.

La connaissance des conseils municipaux

Les ménages enquêtés votent-ils dans la commune où ils résident ?

Oui85%

Non15%

Source : UDAFLoire-Atlantique 2002

85 % des ménages enquêtés votent dans leur commune de résidence

La grande majorité des ménages de Loire-Atlantique vote dans sa commune de résidence. Sur la totalité de l’échantillon, seuls 15 % votent dans une autre commune. 49 % parce qu’ils déclarent ne pas avoir pu faire le changement de domiciliation, et 51 % car ils sont plus attachés à une autre commune. 54 % de la population qui ne vote pas dans sa commune d’habitation a moins de 32 ans et c’est également le cas pour 57 % des habitants de communes de plus de 50000 habitants.

Les caractéristiques du vote

Les ménages enquêtés ont-ils voté aux dernières élections municipales de 2001 ?

Oui78%

Non22%

Source : UDAFLoire-Atlantique 2002

78 % des ménages interrogés ont voté aux élections municipales de 2001 Quatre ménages de Loire-Atlantique sur cinq ont voté aux élections de leur commune, en 2001, d’après les résultats de l’enquête. Cette proportion est supérieure aux taux de vote réel pour le département (65.5 %). Cela signifie-t-il que les individus qui ont répondu au questionnaire sont les personnes qui s’intéressent le plus à leur commune ? Les personnes qui votent le plus sont des personnes plutôt âgées. En effet, 89 % des retraités ont voté, de même que 95 % des ménages présents dans la commune depuis plus de 30 ans, 86 % des couples sans enfant à charge (dont une majorité est âgée) et 92 % des personnes de référence de 46 ans et plus. Par contre, les moins de 32 ans n’ont voté que dans 51 % des cas et les nouveaux arrivants dans 47 %. Les personnes seules sans enfant n’ont également voté que dans 68 % des cas, de même que les habitants des grandes villes.

La personne interrogée a-t-elle déjà été candidate à des élections municipales ?

Oui10%

Non90%

Source : UDAFLoire-Atlantique 2002

10 % des personnes interrogées ont déjà été candidates à des élections municipales

Seule une personne sur dix a déjà été candidate à des élections municipales en Loire-Atlantique. Sur cette proportion, 46 % ont déjà été élues. La majorité des candidats municipaux habitent dans des petites communes (65 % des candidats alors que les petites communes représentent 38 % de la population). La plus grande partie d’entre eux est aussi âgée : les plus de 54 ans représentent 70 % des personnes déclarées candidates alors que les moins de 40 ans sont 5 %. Par contre, si l’âge est un facteur qui explique la candidature politique, la durée de présence dans la commune n’en est pas un.

L’activité politique des ménages

Degré d'intérêt des ménages enquêtés pour la vie communale

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

Intérêt fort Intérêt assez fort Intérêt moyen Intérêt faible Désintérêt

Prop

ortio

n de

mén

ages

Source : UDAFLoire-Atlantique 2002

20 % des ménages enquêtés s’intéressent fortement à la vie de leur commune 47 % de la population de l’échantillon est impliquée dans la vie communale, alors que 30 % ne l’est pas. 10 % n’a même aucun intérêt envers la vie de leur commune.

Conclusion : le degré d’implication dans la vie communale

Note Ces différentes questions nous ont permis de définir un degré d’implication dans la vie communale grâce au calcul d’un indice de désintérêt. Nous avons alloué un point supplémentaire à l’indice pour chaque réponse montrant le désintéressement. Par la suite, les différents niveaux de désintérêt ont été regroupés en 5 classes : • 0-1 point : intérêt fort • 2-3 points : intérêt assez fort • 4-6 points : intérêt moyen • 7-9 points : intérêt faible • 10 points et plus : désintérêt (cf. Annexe 2)

Le niveau d’intérêt envers la vie communale dépend surtout de l’âge et de la durée de présence des ménages dans la commune. En général, les groupes qui migrent souvent sont peu intéressés par la vie de leur commune alors que les résidents de longue date forment la majorité de la population fortement intéressée. Ainsi, seul 5 % des nouveaux arrivants ont un intérêt fort pour la vie de leur commune alors qu’ils sont 27 % à être complètement désintéressés. De la même manière, les moins de 32 ans sont désintéressés dans 29 % des cas alors qu’ils expriment un intérêt fort dans seulement 5 % des cas. Passé 32 ans, la population s’intéresse plus à la vie communale. Les 32-39 ans sont ainsi quatre fois plus nombreux à être intéressés que les personnes plus jeunes, soit autant que les 55-68 ans. Par contre, passé 70 ans, l’intérêt diminue. Les 69 ans et plus, sont ainsi deux fois moins intéressés que les âges précédents. Pour terminer, il est intéressant de noter que le niveau d’intérêt évolue très peu selon la taille de la commune en Loire-Atlantique ; ce qui diffère le département de ses confrères de la région.

Moyens d'information des ménages enquêtés sur leur commune d'habitation

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Journal communal Le bouche à oreille Presse quotidiennerégionale

Radio ou télévisionlocale

Les panneauxd'affichage

Prop

ortio

n de

s m

énag

es

Source : UDAFLoire-Atlantique 2002

89 % des ménages enquêtés lisent le journal communal Le journal communal est le moyen d’information privilégié des ménages de Loire-Atlantique, avec 89 % de « lecteurs ». Le bouche à oreille permet également à la population de se renseigner sur l’actualité de la commune dans 46 % des cas, et la page locale de la presse quotidienne dans 45 %. Par contre, les médias locaux et les panneaux d’affichage sont des moyens beaucoup moins courants. Chaque moyen d’information attire une sous-population privilégiée. Le bulletin communal est lu par 97 % des habitants des petites communes alors que seul 73 % des ménages vivant en grandes agglomérations le lisent. Les médias régionaux ont une position plus étrange puisque les ménages qui les utilisent sont, soit des jeunes (46 % des répondants de moins de 32 ans), soit des retraités (47 %), surtout seuls. Notons enfin que le bouche à oreille marche surtout chez les 32-39 ans (dans 64 % des cas) et chez les ouvriers (63 %). La presse régionale est plutôt consultée par les 55-68 ans (63 % des cas). Si les moyens d’information sont développés dans le département, 22 % de l’échantillon considèrent encore qu’ils sont insuffisamment informés, principalement à cause d’un manque d’information et de communication de la part de la mairie. Les ouvriers et les couples sans enfant sont les plus insatisfaits (dans 33 % des cas) alors que les personnes seules sans enfant ne le sont que dans 15 %.

Quels moyens d’information

Un habitant de Loire-Atlantique sur deux connaît l’existence d’un Centre Communal d’Action Sociale. Les ménages qui les connaissent le mieux sont généralement ceux qui s’intéressent à la vie de leur commune. Ainsi, 69 % des individus ayant un intérêt fort connaissent le rôle de l’action sociale alors que les personnes ayant un intérêt moyen ne connaissent ces centres que dans 30 % des cas. Autre particularité, les ménages résidant dans des communes de moins de 5000 habitants ne connaissent les Centres d’Action Sociale que dans 39 % des cas alors que cette proportion est de 44 % chez les habitants des grandes villes. Si les personnes seules sans enfant, les plus menacées par l’isolement social, connaissent plus souvent les CCAS que les couples avec enfant, on remarque que les individus les moins aisés ne connaissent pas plus ces centres que les autres catégories de revenus.

Rôles des CCAS pour les ménages enquêtés

0%

20%

40%

60%

80%

100%

A l'écoute desfamilles

Propose desservices adaptés

et variés

Participe audéveloppementdes services

Pour lespersonnes âgées

Pour lespersonnes

défavorisées

Type de rôle

Prop

ortio

n de

s m

énag

es ré

pond

ants

NSP

Non

Oui

Source : UDAFLoire-Atlantique 2002

Sur 100 ménages répondant à la question « pensez-vous que le rôle du CCAS est d’être à l’écoute des familles », 58 pensent que oui, 7 pensent que non et 35 ne savent pas Il existe une importante partie des ménages de Loire-Atlantique qui ne connaît pas le rôle des CCAS. Les NSP (Ne Sait Pas) représentent ainsi entre un tiers et la moitié des répondants sur chaque type de rôle.

Le Centre Communal d’Action Sociale

La majorité de la population considère que le rôle des CCAS est : auprès des personnes défavorisées (65 % des répondants), et

des familles (58 % des répondants).

De la même manière, trois connaisseurs sur quatre (hors NSP) considèrent que les CCAS doivent proposer des services pour la commune et y participer dans la mesure du possible. Par contre, notons que seulement 39 % des enquêtés considèrent les Centres Communaux d’Action Sociale comme des organismes pour les personnes âgées. A noter, pour conclure, que les résidents des villes de 5000 à 50000 habitants s'estiment mieux informés sur l’action sociale que dans les autres types de communes.

71 % des personnes de plus de 60 ans utilisent des services pour le troisième âge en Loire-Atlantique. 3 % seulement de ces individus doivent se rendre dans une autre commune pour utiliser ces services.

Existence de structures pour le troisième âge dans la commune des ménages enquêtés dont la personne de

référence a 60 ans et plus

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Repas à domicile Aide à domicile Transports Structuresd'hébergement

Club de troisièmeâge

Type de structures

NSP

Non

Oui

Source : UDAFLoire-Atlantique 2002

Sur 100 personnes de référence de 60 ans et plus répondant à la question « existe-t-il des structures d’hébergement pour le troisième âge », 67 affirment que oui, 7 affirment que non et 26 ne savent pas Selon les personnes enquêtées, les communes de Loire-Atlantique sont particulièrement bien équipées en structures pour les personnes âgées. Mais on note qu’environ 15 % des 60 ans et plus, ne connaissent pas l'existence de ce type de structures. D’après l’enquête, seuls les transports et les structures d’hébergement manquent dans les communes. Mais cette absence de services reste moindre : moins d’une personne sur 12, estime qu'il y en a peu. En ce qui concerne les autres structures, on trouve des repas et de l’aide à domicile chez plus de 95 % des répondants de 60 ans et plus ayant un avis. Tous ces ménages déclarent également avoir un club du troisième âge dans leur commune. Les rares zones peu équipées sont majoritairement des zones rurales où l’on manque surtout de transports et de structures d’hébergement. En effet, selon les enquêtés, 13 % des communes de moins de 5000 habitants ne possèdent pas de transports pour personnes âgées alors que ce n’est le cas que de 1 % des villes de plus de 50000 habitants.

Les structures pour le troisième âge

De même, les structures d’hébergement sont absentes dans 22 % des petites communes alors qu’elles ne le sont que dans 5 % des cas de communes de plus de 5000 habitants.

Un dernier mot sur les caractéristiques des utilisateurs : La connaissance des services à domicile (repas, aide) est plus déclarée par les personnes âgées les moins aisées et les plus seules. Pour exemple, 96 % des ménages ayant entre 763 et 1027 € par mois connaissent les portages de repas à domicile. Cette proportion n’est que de 41 % chez les ménages ayant plus de 3050 € de ressources mensuelles. De même, les personnes seules sans enfant utilisent ce type de service dans 75 % des cas. Les transports concernent plus les couples sans enfant (utilisateurs dans 60 % des cas), et les personnes ayant moins de 762 € par mois (70 %).

Existence de structures pour les jeunes

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Structures pour accueillir lesenfants

Structures pour accueillir lesjeunes

Associations qui permettent auxjeunes de s'intégrer

Prop

ortio

n de

par

ents

répo

ndan

t

NSPNon Oui

Source : UDAFLoire-Atlantique 2002

Sur 100 parents répondant à la question « existe-t-il suffisamment de structures pour accueillir les jeunes », 24 déclarent que oui, 40 déclarent que non et 36 ne savent pas Environ un tiers des parents estime ne pas être informé de l’existence de structures pour les jeunes. De plus, la forte proportion de mécontents prouve bien qu’il y a un certain sous-équipement pour les jeunes. En ce qui concerne la petite enfance, il y a 45 % de mécontents contre 35 % de satisfaits. Pour les enfants de plus de 14 ans, on trouve un satisfait pour deux mécontents. Seule la présence d’associations qui servent à l’intégration dans la commune semble être satisfaisante pour les parents interrogés (38 % de oui pour 24 % de non). Les équipements de Loire-Atlantique semblent donc insuffisants pour permettre la garde de tous les enfants des parents qui le désirent. A noter que ce sous-équipement se ressent autant en milieu rural qu’en milieu urbain.

Les structures pour les jeunes

Lieux où sont situés les services pour les jeunes d'après les ménages enquêtés

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Petite enfance Jeunesse/adolescence Etablissements scolaires

Prop

ortio

n de

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ndan

ts u

tilis

ant c

es

serv

ices

Dans unecommunevoisine

Dansvotrecommune

Source : UDAFLoire-Atlantique 2002

85 % des structures pour la petite enfance sont disponibles dans la commune des ménages enquêtés alors que 15 % le sont dans une commune voisine On remarque qu’environ 15 % des ménages doivent se rendre dans une autre commune pour pouvoir utiliser une structure d’accueil pour leurs enfants. Bien entendu, ce type de ménages habite dans 92 % des cas en milieu rural où les services à l’enfance sont plus difficiles à trouver. Selon 6 % des réponses, il n'y a pas d'établissement scolaire sur le territoire de leur commune. Toutefois, chaque commune ne pouvant disposer de tous les types d’établissements scolaires (école, collège, lycée), la proportion d’enfants qui doit changer de commune pour aller étudier est en fait supérieure à ce chiffre de 6 %.

"Avis des parents enquêtés sur "les jeune et leurs commune"

Avis des parents enquêtés sur les jeunes et leur commune

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Les jeunes sont consultés Les besoins des jeunes sontpris en compte

Les jeunes s'impliquent dans lavie locale

Prop

ortio

n de

par

ents

répo

ndan

t

NSPNon Oui

Source : UDAFLoire-Atlantique 2002

Sur 100 ménages répondant à la question « pensez-vous que les jeunes s’impliquent dans la vie locale »,

16 déclarent que oui, 29 déclarent que non, et 55 ne savent pas

Le nombre de parents qui n'ont pas d'avis sur les questions relatives aux relations entre les jeunes et leur commune est énorme puisqu’il dépasse 50 % sur toutes les questions. Ceci montre la difficulté qu’ont les parents à formuler un avis sur l’intégration de leurs enfants dans la vie communale. Pour les parents ayant un avis sur la question, 40 % considèrent que les jeunes ont un rôle dans la commune, alors que 60 % ne leur en voient pas, surtout dans le milieu rural. Ce constat s’explique peut-être par le fait que les conseils municipaux de jeunes ne sont connus que par 29 % des cas.

Services de la mairie sollicités par les ménages enquêtés

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90%

Service éducatif

Service social

Service de la vie culturelle

Service de la vie sportive

Service urbanisme

Service administratif

Proportion des ménagesSource : UDAFLoire-Atlantique 2002

Le service administratif est sollicité par 82 % des ménages enquêtés Le service administratif est de loin le service de la mairie le plus utilisé par les ménages, avec 82 % d’utilisateurs. Le service urbanisme est en seconde position avec 23 % d’utilisateurs. La vie sportive suit avec 22 % et la vie culturelle est à 19 %. Les services les moins « visités » sont le social (16 %) et l’éducatif (13 %). Le service administratif est un des rares services à concerner tout le monde mais il est encore plus utilisé dans les petites communes, à l’image du service urbanisme. Par contre, le service culturel est peu sollicité dans le monde rural.

Les services de la mairie

Lieu d'activité principale des ménages enquêtés

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Travail Loisirs Fréquentationdes

commerces

Fréquentationdes services

publics

Fréquentationdes

établissementsscolaires

Transports encommun

Prop

ortio

n de

répo

ndan

ts

Dans uneautrecommune

Dans leurcommune

Source : UDAFLoire-Atlantique 2002

90 % des ménages exerçant au moins un loisir le font dans leur commune d’habitation alors que 10 % le font dans une autre commune Dans la commune Plus de 90 % des ménages peuvent exercer toutes leurs activités principales dans leur commune d’habitation. L’équipement du département semble donc de qualité, car la majorité des services sont à proximité du lieu d’habitation. La seule activité qui n’est pas disponible directement sur son lieu de vie est le travail. En effet, 38 % seulement de la population de l’échantillon dispose d’un emploi dans sa commune d’habitation. En dehors de la commune La population qui exerce une activité en dehors de sa commune d’habitation a, le plus souvent, les caractéristiques d’une population assez jeune mais déjà bien ancrée dans la vie active. Ainsi, 74 % des 32-39 ans travaillent en dehors de leur commune, de même que 77 % des couples avec enfant.

La proximité des services

Cette population est également constituée d’une majorité de nouveaux arrivants (68 % des ménages présents depuis 2 à 4 ans travaillent dans une autre commune alors que ce n’est le cas que de 37 % des résidants depuis 5 à 9 ans). Les professions les plus souvent « éloignés » de leur commune d’habitation sont surtout les professions intermédiaires (dans 69 % des cas), et les ouvriers (68 %). Cependant, ce constat est probablement du au fait que ces deux CSP vivent le plus souvent dans des petites ou moyennes communes. Il y a donc un véritable effet de taille de la commune. Pour exemple, 68 % des habitants de petite commune travaillent en dehors de celle-ci, contre 24 % des habitants de grande commune.

Revenons, pour terminer, sur les personnes qui doivent se déplacer dans une autre commune pour accéder à des services ou à des activités. Ce sont majoritairement des résidants de petites communes. Ainsi, 74 % des personnes qui font leur course dans une autre commune habitent dans le monde rural. Cette proportion est de 78 % pour les services publics et de 100 % pour les transports en commun. De même, seul 68 % de la population du monde rural exerce un loisir dans sa commune d’habitation alors que c’est le cas de 88 % des résidants des villes de plus de 50000 habitants.

Services proposés par les structures intercommunales selon la taille de la commune d'habitation des ménages enquêtés

0% 20% 40% 60% 80% 100%

Ecole

Service social/emploi

Accueil et loisirs pour les enfants et les jeunes

Loisirs et sports pour les enfants et les adultes

Ordures ménagères

Assainissement

Tourisme

Transport scolaire

Transport public

Proportion des ménages

ToutescommunesGrandecommuneCommunemoyennePetitecommune

Source : UDAFLoire-Atlantique 2002

62 % des structures intercommunales proposent un service de transport scolaire. C’est le cas dans

70 % des regroupements de petites communes, 55 % des regroupements de communes moyennes, 54 % des regroupements de grandes communes.

La majorité des personnes interrogées (82 % exactement) déclare que leur commune est membre d’une structure intercommunale. 42 % pour les communes de moins de 5000 habitants contre 25 % pour celles de 50000 habitants. Les structures intercommunales sont connues pour deux axes de services :

D’un côté, l’environnement, avec les ordures ménagères (dans 88 % des cas) et l’assainissement (67 %).

De l’autre, les transports, scolaires (60 %) et publics (58 %). Les autres types de service cités concernent l’école (37 %), l’emploi (38 %), ou encore les loisirs (35 % environ). Peu de regroupements de communes sont reconnues pour le développent du tourisme (24 %).

Les caractéristiques des structures intercommunales

Les enquêtés estiment que les regroupements de communes rurales s’attachent surtout à développer : les ordures ménagères (7 points de plus que la moyenne) et les transports scolaires (10 points de plus),

et se préoccupent peu des transports publics (23 points de moins) et de l’assainissement. Les enquêtés estiment que les regroupements de communes urbaines développent plus les transports publics (dans 94 % des cas) mais aussi le tourisme (22 points de plus). Ils considèrent également que ces structures s’occupent beaucoup plus du développement des écoles (19 points de plus) ainsi que de la mise en place de services sociaux, en réponse aux problèmes d’emploi, plus urbains (22 points de plus).

²

Services pour lesquels un regroupement de communes devrait être effectué pour les ménages enquêtés

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60%

Ecole

Assainissement

Ordures ménagères

Tourisme

Transport scolaire

Structures sportives

Loisirs et sports pour les enfants et les adultes

Transport public

Accueil et loisirs pour les enfants et les jeunes

Service social/emploi

Proportion des ménagesSource : UDAFLoire-Atlantique 2002

D’après l’enquête, les ménages du département souhaitent que les structures intercommunales se développent plus souvent dans des secteurs tels que les services sociaux (pour 57 % d’entre eux). Les autres préoccupations des ménages tournent autour du développement des loisirs (53 %) et des transports. 50 % de la population expriment son intérêt pour un regroupement de communes au niveau des transports publics. Probablement pour faciliter les déplacements de la population au sein d’un même bassin d’emploi intercommunal. 40 % des ménages enquêtés considèrent qu’un regroupement de communes devrait être effectué dans le secteur des structures sportives.

L’intérêt d’un regroupement de communes

Un ménage de Loire-Atlantique sur cinq souhaite déménager prochainement de sa commune.

Raisons du futur déménagement des ménages enquêtés

0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40%

Eloignement des commerces

Eloignement du réseau associatif

Eloignement des équipements de loisirs

Eloignement des services publics

Commune peu dynamique

Mutation professionnelle

Achat ou construction d'une maison

Eloignement du réseau amical

Mauvaise ambiance

Coût du logement peu adapté aux ressources

Impôts locaux élevés

Eloignement du lieu de travail

Eloignement du réseau familial

Sentiment d'insécurité

Qualité de l'environnement

Taille du logement peu adaptée aux besoins familiaux

Proportion des ménages qui souhaitent déménagerSource : UDAFLoire-Atlantique 2002

20 % des ménages qui souhaitent déménager, l'expliquent entre autre par un sentiment d’insécurité ressenti dans leur logement actuel. Un tiers des ménages qui souhaitent déménager, veut le faire prochainement pour accéder à un logement mieux adapté aux besoins familiaux. Ensuite, les personnes qui souhaitent déménager, paraissent très attachées à la qualité de l’environnement, puisque 27 % d’entre elles sont prêtes à changer de logement pour ce motif. Parmi les autres raisons qui touchent environ un futur déménageant sur cinq, sont le plus souvent citées : le sentiment d’insécurité, l’éloignement du réseau familial, et l’éloignement du lieu de travail.

Les ménages de 32-39 ans – couples avec enfant (s) – qui souhaitent déménager ont pour projet l'achat d'une maison dans une autre commune (dans 78 % des cas).

Quitter la commune

Avis des ménages enquêtés sur les élus de leur commune d'habitation

0% 20% 40% 60% 80% 100%

Sont proches de vos préoccupations

Tiennent compte de votre avis

Sont à votre écoute

Sont présents dans la commune

Vous proposent de participer à l'élaboration des projets

Vous rendent compte de leur travail

Sont attentifs aux besoins des familles

Soutiennent suffisamment les associations

Incitent au développement et à la variété des services

Proportion des ménages répondants

oui, plutôt

pas vraimentou pas du tout

Source : UDAFLoire-Atlantique 2002

20 % des ménages interrogés pensent que leurs élus communaux tiennent compte de leur avis alors que 80 % pensent le contraire. Les ménages enquêtés ont des avis très controversés sur les rôles joués par leurs élus communaux. D’une part, la majeure partie des élus de la municipalité semble, d’après l’enquête, être présente dans leur commune (dans 72 % des cas), soutenir les associations (67 %) et inciter au développement et à la variété des services (63 %). Par contre, seul 20 % des administrés interrogés considèrent que leur avis est pris en compte. De même, 60 % environ pensent que leurs élus ne les écoutent pas, qu’ils ne sont pas proches des préoccupations de leurs administrés et qu’ils ne rendent pas compte de leurs travaux. La majorité des ménages (77 %) estime ne pas être suffisamment associée à participer à l’élaboration de projets. Enfin, 45 % des ménages enquêtés dans le département pensent que les besoins des familles sont pris en compte par les élus. Et ceci surtout dans les grandes villes et chez les jeunes.

La satisfaction envers les élus de la commune

Note Nous avons défini un indice de satisfaction de la population envers leurs élus en ajoutant un point à chaque avis favorable et en en soustrayant quand il est défavorable. Nous avons par la suite regroupé les résultats en 3 classes : • De –3 à –9 : insatisfait • De –2 à +2 : moyennement satisfait • De +3 à +9 : satisfait

Niveau de satisfaction des ménages enquêtés envers leurs élus communaux

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

40%

Insatisfait Moyennement satisfait Satisfait

Prop

ortio

n de

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énag

es

Source : UDAFLoire-Atlantique 2002

36 % des ménages enquêtés sont insatisfaits de leurs élus communaux A la lecture des réponses du questionnaire : 36 % de la population de Loire-Atlantique n’est pas satisfaite

par ses élus communaux ; 26 % de la population est satisfaite.

Les administrés qui s’intéressent à la vie de leur commune, sont les personnes qui ont les avis les plus prononcés. Pour exemple, les plus fortement intéressés représentent 39 % des insatisfaits alors qu’ils sont 27 % de l’échantillon. A contrario, les moyennement intéressés par la vie de la commune sont ceux qui expriment le meilleur avis sur leurs élus (36 % des satisfaits alors qu’ils sont 23 % de l’échantillon). Enfin, les ménages les plus désintéressés par la vie de leur commune répondent dans 72 % des cas qu’ils sont moyennement satisfaits. Ceci prouve que les gens qui ne connaissent en rien la situation ont tendance à répondre toujours dans un degré moyen. Les retraités sont toujours plus satisfaits que les autres catégories de population. Ainsi, seul 17 % des 69 ans et plus, sont insatisfaits de leurs élus. A noter d’ailleurs que les jeunes de Loire-Atlantique n’ont pas un avis plus négatif sur leurs élus que les autres classes d’âge, sauf sur le soutien des familles et des associations.

Finalement, la variable qui influence le plus le niveau de satisfaction envers les élus est la taille de la commune. Les ménages les plus insatisfaits des rôles que jouent leurs élus communaux sont les habitants des grandes villes (dans 49 % des cas), surtout en ce qui concerne le compte rendu du travail des élus. Les habitants des petites communes sont par contre plus souvent satisfaits (28 % de mécontents seulement). Cette différence viendrait-elle du fait que 42 % des personnes enquêtées estiment que les élus des grandes villes ne sont pas présents dans leur commune contre 19 % en milieu rural ?

Type d'associations d'appartenance des ménages enquêtés et existence de responsabilités en leurs seins

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70%

Sportive

Culturelle

Parents d'élèves

Familiale

Clubs*

Aide aux personnes en difficulté

Proportion de ménages

Responsabilités

Pas deresponsabilité

Source : UDAFLoire-Atlantique 2002

* Les clubs comprennent toutes les associations réservées à un seul groupe socioculturel : clubs de retraités, associations professionnelles (sapeurs-pompiers, agriculteurs), etc. 60 % des ménages enquêtés appartiennent à une association sportive : 23 % y exercent des responsabilités et 37 % non Dans notre département, 47 % de la population enquêtée déclarent appartenir à une association : 60 % dans des associations sportives, alors que les associations culturelles représentent 32 % de l’échantillon, les associations de parents d’élèves 16 % et les associations d’aide aux personnes en difficulté et aux familles 10 % chacune. les clubs ne représentent que 4 %.

Les associations qui développent une activité de loisirs (associations sportives) n’ont que 38 % de personnes occupant un poste à responsabilité, soit un tiers de moins que les autres types d’associations où le fait de devenir membre montre un certain engagement dans une cause. Chaque type d’associations a son groupe socio-démographique privilégié. Les associations sportives attirent 68 % des jeunes de moins de 32 ans pour seulement

39 % des plus de 69 ans, à l’inverse des associations culturelles. Les couples avec enfant forment bien entendu 85 % des parents d’élèves. Enfin, les associations d’aide aux personnes en difficulté physique ou mentale existent

dans 83 % des cas dans les grandes villes. Pour terminer, il est intéressant de constater que 61 % des ménages - ayant un membre dans une association - connaissent le nom de leurs élus principaux alors que cette proportion n’est que de 36 % chez les non-membres. Les ménages membres d'associations, s’intéressent fortement à la vie communale dans 30 % des cas, soit deux fois plus que les autres.

La vie associative

Nous espérons que cette analyse a permis de démontrer la corrélation existant entre les habitants de Loire-Atlantique et leur commune d’habitation. Notre but, plus que de constater des faits, a été de mener à des pistes de réflexion sur le sujet « Vous et votre commune », de manière à mieux cerner les enjeux futurs sur les liens qui existent entre administrés et communes. La population de Loire-Atlantique est très hétéroclite : Les deux tiers des ménages sont présents depuis longtemps et entretiennent un fort intérêt

pour la vie communale. Mais l’autre tiers de la population est composé de nouveaux arrivants, beaucoup moins

enclins à s’impliquer dans la commune. A la lecture des réponses apportées au questionnaire, la Loire-Atlantique apparaît comme un département bien équipé, mais il existe encore certaines lacunes, surtout en ce qui concerne les structures liées à la petite enfance (notamment à Nantes). Les ménages de l’enquête réclament plus de transports en commun, plus de structures pour les jeunes et plus de services d’emploi, tout particulièrement au sein des regroupements de communes. Pour conclure, plus que la structure familiale, c’est l’âge ou la taille de la commune qui divise la population du département en plusieurs groupes d’intérêts particuliers. Quelle que soit la composition du ménage, les niveaux d’intérêt, d’implication, de satisfaction seront sensiblement toujours les mêmes. Par contre, les jeunes paraissent souvent moins intéressés que les personnes plus âgées. De plus, le rapport à la commune diffère également selon la taille de celle-ci. La vie communale intéresse ainsi plus les résidants du milieu rural que ceux du milieu urbain. Finalement, nous avons vu que le rapport à la commune dépend de nombreux critères qui s’entrecroisent et nous espérons que cette analyse aura permis de mieux comprendre lesquels sont significatifs en Loire-Atlantique.

CONCLUSION

Annexe 1 Le questionnaire a été réalisé à la suite de nombreuses rencontres réunissant les différents membres des Conseils d’Administration, des cinq UDAF des Pays de la Loire et les techniciens des UDAF et de l'URAF, chargés du suivi de l'Observatoire de la Famille. Les cinq UDAF de la Région (Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe, Vendée) ont exploité le même questionnaire. Chaque UDAF a acquis un fichier téléphonique de 2000 noms (tirés aléatoirement) auprès de Médiatel (filiale de France Telecom). Les questionnaires ont été envoyés à la mi-mars 2002 ; il a fallu ensuite relancer les destinataires de l’enquête pour atteindre un taux de réponse significatif (environ 20 % de taux de réponse / soit 400 répondants). Finalement, en Loire-Atlantique, ce sont 376 questionnaires qui ont été reçus et saisis sous le logiciel Question ( Grimmersoft).

L’UDAF de Loire-Atlantique a fait un travail préliminaire important : La création d’indicateurs : certaines questions ne sont pas en effet très parlantes. C’est pourquoi il a été parfois nécessaire de créer des indicateurs plus compréhensibles en vue de l’analyse finale. Il a fallu ainsi définir la notion de "personne de référence du ménage" (Homme/Femme), de manière à ce que chaque ménage corresponde à une unité, même dans le cas où plusieurs personnes sont membres d’un même ménage. De plus, il a fallu créer des indicateurs sur l’âge de la personne de référence, sa CSP, etc. Il a aussi fallu créer des indicateurs de durée telle la durée de présence dans la commune ou bien encore des indicateurs plus complexes comme l’indice de désintérêt pour la vie communale. Le redressement : le problème de ce genre d’enquête - par questionnaires auto administrés - est que les personnes les plus intéressées par le thème des questions répondent plus que les autres. De cette manière, la population qui a répondu n’est pas toujours représentative de la population réelle du département. C’est pourquoi nous avons du réaliser un redressement qui attribue des poids aux individus selon leur représentativité par rapport à la population réelle du recensement. Pour la Loire-Atlantique, nous avons réalisé un redressement selon la CSP de la personne de référence et selon la structure familiale du ménage. De cette manière, la structure de la population de l’enquête est plus proche de celle de la population réelle du département (d’après le recensement de population de l’INSEE). La suite de l’analyse a été confiée à l’URAF. C’est elle qui a réalisé la re codification des questions ouvertes (chaque réponse ouverte est reliée à une modalité de réponse existante ou à une nouvelle modalité qui n’avait pas été prévue).

Vous et votre commune.

Annexe 2

Les différents résultats sur la participation à la vie communale nous ont permis de définir

un indice de désintérêt dans la vie de la commune. Un point supplémentaire a été alloué dans

chacun de ces cas :

• Ne connaît pas le nom du maire

• Ne connaît pas le nom du premier adjoint

• N’a jamais assisté à un conseil municipal

• Ne vote pas dans sa commune de résidence

• Est attaché à une autre commune de vote

• N’a pas voté aux élections municipales 2001

• Ne sait pas si les élus sont proches des préoccupations des habitants

• Ne sait pas si les élus tiennent compte de l’avis des habitants

• Ne sait pas si les élus sont à l’écoute des habitants

• Ne sait pas si les élus sont présents dans la commune

• Ne sait pas si les élus proposent de participer à l’élaboration de projets

• Ne sait pas si les élus rendent compte de leurs travaux

• Ne sait pas si les élus sont attentifs aux besoins des familles

• Ne sait pas si les élus soutiennent suffisamment les associations

• Ne sait pas si les élus incitent au développement et à la variété des services

A la suite du calcul de cet indice, nous avons effectué des regroupements de manière à définir

le degré d’implication dans la vie communale :

• 0-1 point : intérêt fort

• 2-3 points : intérêt assez fort

• 4-6 points : intérêt moyen

• 7-9 points : intérêt faible

• 10 points et plus : désintérêt