infections virales de l’embryon, du fœtus et du nouveau-né
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Infections virales de l’embryon, du fœtus et du nouveau-né. Virus fréquence prélèvementsdiagnostic au labo congénitales Rubivirus (rubéole) ++ - PowerPoint PPT PresentationTRANSCRIPT
Infections virales de l’embryon, du fœtus et du nouveau-né
Virus fréquence prélèvements diagnostic au labo
congénitales
Rubivirus (rubéole) ++CMV +++ Diagnostic maternel Parvovirus B19 Liquide amniotique positif
+ sang de cordon urines (CMV) PCR
LCR sérodiagnostic (IgM) cutané culture
périnatales
HSV +++CMV + sérum sérodiagnostic (IgM)Enterovirus + urines (CMV) cultureVZV + LCR PCRHBV + cutané marqueurs (HBV, HIV)HIV + ………..HCV +
PREVENTION DES INFECTIONS MATERNOFOETALES
1 - Surveillance des mères
Statut immunitaire : Rubéole (CMV - VZV - B19)HIV
Dépistage des infections chroniques : HBV - HCV
Interrogatoire sur les récurrences d’Herpes génitaux
Diagnostic des primo-infections pendant la grossesse
Surveillance au moment de l’accouchement : lésions génitales (HSV)
2 - Vaccinations
Mères - RubéoleNouveaux-nés - HBV
3 - Thérapeutique spécifique
Mères pendant la grossesse - AZT + 3 TCNouveaux-nés : ZIG - ACV
Prévention de l’herpès génital des nouveaux-nés :
Fréquence des diverses manifestations de Estimations du risque Conduite à tenirl’herpès génital chez les mères d’enfant infecté d’herpès pour le
nouveau-né
I - Primo-infection symptomatique en prepartum rare 75 % Césarienne(ou dans le mois précédent)
Traitement oculaire du nouveau-né
Surveillance
II - Récurrence symptomatique en prepartum 2 à 5 % Césarienne(ou dans la semaine précédente)
Surveillance du nouveau-né
III - Antécédents seuls d ’herpès génital (chez la 1 / 1000 Recherche demère ou son partenaire) virus dans les
voies génitalespendant le travail
IV - Aucune manifestation clinique d’herpès génital 2/3 des cas 1 / 10000
0,1 % à 1 % des femmes enceintes tout-venant ont une excrétion Les 2/3 des herpès génitale asymptomatique d’HSV néonataux échappent
à toute prévention
Facteurs favorisant la contamination du nouveau-né
- Prématurité
- Rupture prolongée de la poche des eaux
- Pose d’électrodes sur le scalp, excoriations cutanéesinstrumentales
- Importantes lésions cervicovaginales
- Effet cytopathique massif et rapide en cas d’isolementà partir du prélèvement cervicovaginal
- Titre faible taux d’anticorps maternels vis-à-vis du virusinfectant (difficile à apprécier)
Le prélèvement de lésions pour le diagnostic del’infection à HSV au laboratoire
- Lésions fraîches, avant tout traitement local
- Ecouvillonnage appuyé, sur la périphérie des lésions, devant « faire un peu mal »
- Milieu de transport viral, pour isolement, IF ou PCR
L ’isolement en culture de cellules donne un effet cytopathique en un à deux jours si les lésions sont fraîches
Accueil de tout nouveau-né à risque d’herpèsA la naissance :- examen clinique soigneux (peau ++)- savonnage à la chlorexydine ou à la Bétadine moussante, puis rinçage abondant et séchage soigneux- pommade ophtalmique à l’aciclovir
Cultures virales : à 24 h (œil, rhinopharynx), puis j4 - j5
Surveillance clinique et virologique pendant un mois
Information des parents sur les signes d’alarme et sur la surveillance
Inscription de l ’herpès maternel et des cultures faites sur le carnet de santé de l’enfant
Eviter le refroidissement
Différer la circoncision rituelle
Traitement par l’aciclovir :- à discuter selon les circonstances maternelles, le mode d ’accouchement et les facteurs additionnels de risque - toujours fait si signes cliniques et/ou cultures positives
Centre de référence joignable par les parents 24 h/24 h
Conseils de prévention de la primo-infection à cytomégalovirus en cours de grossesse
(hôpital Antoine-Béclère, 1998)
Précautions à prendre en l’absence d’immunité vis-à-vis du cytomégalovirus
Lavez-vous fréquemment les mains
Si vous êtes en contact avec un enfant en bas âge, il est souhaitable de prendre des précautions particulières. En effet, surtout s’il fréquente une collectivité (crèche, garderie), il a pu être contaminé au contact des autres enfants. Dans ce cas, le virus reste présent dans sa salive et ses urines plusieurs mois
N’utilisez pas pour vous-même ses ustensiles de repas. Abstenez-vous de « goûter » les biberons ou les cuillerées d ’aliments et de sucer sa tétine
N’utilisez pas non plus ses affaires de toilette (gant, serviette, brosse à dent) qui doivent lui être personnelles
Evitez de l’embrasser sur la bouche
Lavez-vous soigneusement les mains chaque fois que vous l’avez changé
Ces précautions s’appliquent aussi si vous êtes professionnellement en contact avec un ou plusieurs jeunes enfants. Elles sont à respecter jusqu’à l’accouchement
CAS CLINIQUE 1
Mme D, 27 ans, est enceinte de 8 semaines et dépourvue d ’immunité humorale vis-à-vis du virus de la Rubéole et de la Toxoplasmose. Elle est inquiète car il y a 5 jours elle a vu son petit neveu de 4 ans qui développé le lendemain une éruption pouvant correspondre à une primo-infection rubéolique.
Risque de transmission materno-fœtal ? Conduite à tenir ?
CAS CLINIQUE 2
Voici les résultats des sérologies virales réalisées lors du contrôle systématique effectué en début de grossesse, à Mme X, 31 ans, primigeste de 10 SA.
Mme X a été vaccinée contre la rubéole en Août 2001 mais n’avait pas effectué de contrôle sérologique après la vaccination.
Sérum du 11 Mars 2002Anticorps VHC : AbsenceAnticorps CMV : IgG Présence
IgM AbsenceAnticorps VIH : AbsenceAnticorps Rubéole : IgG : Présence
IgM : douteux
CAS CLINIQUE 3
Mme O, 24 ans, primigeste enceinte de 5 semaines, est vue en consultation pour une déclaration de grossesse. On note dans ses antécédents un herpès génital récurrent. Les résultats des examens biologiques demandés sont les suivants :
dépistage VIH : technique 1 : négatif technique 2 : négatif dépistage VHC : technique 1 : négatif rubéole : IgG négatif IgM négatif CMV : IgG négatif IgM négatif toxoplasmose : IgG négatif IgM négatif VDRL négatif, TPHA négatif Commentaires à propos des résultats sérologiques.
CAS CLINIQUE 4
Une jeune mère de famille de 35 ans, en fin de grossesse (36 SA) vient vous consulter car son 1er enfant a une varicelle. Elle n’a aucun souvenir d’avoir eu elle-même cette maladie.Conduite à tenirRisque de transmission du VZV
Mr S. 38 ans présentant en août une fièvre, AEG, et avec un syndrome mononucléosique en hémato
Etiologies et diagnostic ?
Son épouse de 31 ans est actuellement enceinte au 2eme trimestre de grossesse
Conduite à tenir pour Mme S. ?
CAS CLINIQUE 5
Sérologie Virale le 18/08 :
- EBV IgG VCA +
IgM VCA -
IgG EBNA +
- CMV IgG 2.8 (<0.4)
IgM 233 (<30)
Mr S.
Sérologie CMV le 18/08
IgG : 4.7 (<0.4)
IgM : 52 (<30)
Sérologie CMV le 21/06
IgG :3.5
IgM : 134
Avidité CMV 42,6% Avidité CMV 27,6 %
Mme S.
Diagnostic anté-natal et néo-natal ?
Cas clinique 6
Madame Durand, 33 ans, est suivie pendant sa grossesse par son médecin généraliste. Elle se présente en consultation à 33 SA (semaines d’aménorrhée) le 15 Mars 2002. Les résultats des sérologies virales réalisées sur un sérum du 10.10.2001 (10 SA) sont les suivants :
Anticorps antiVIHtechnique Abbott : Absencetechnique Ortho : Absence
Anticorps anti virus de la rubéoletechnique Vidas : IgG : 145 UI
IgM : AbsenceAnticorps anti CMV
technique Sorin : IgG : titre moyen IgM : Absence
Les derniers résultats qu’elle présente sont les suivants (sérum du 12.03.2002):
Anticorps anti VHC : négatifsAntigène HBs : positifAc anti HBs : négatifAc anti HBc : positif
Cas clinique 7
Mme J., 27 ans, vient d ’accoucher à terme. Elle est au stade A de l’infection par le VIH-1. Sa dernière charge VIH est à 10 000 copies/ml (4 log copies/ml) d’ARN. Elle est sous AZT + 3TC (Combivir) depuis la 14ème SA et a reçu dès le début du travail de la Névirapine. La césarienne programmée est effectuée.
Prévention de la transmission materno-fœtale ?Diagnostic de cette transmission materno-fœtale ?
Cas clinique 8
Madame Dupont, 25 ans. Son premier enfant (3 ans) est actuellement à la crèche. Lors de l’échographie du 5ème mois, on note un hydramnios. Virus probablement impliqué ?Diagnostic et traitement ?
PleurésieŒdème du scalp
Œdème fœtal