impact médico économique d’une rcp d’infectiologie sur la consommation d’antibiotique en...

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Communications orales / Journal de Chirurgie – Vol. 151 – Hors série 1 – Octobre 2014 – A5-A35 A6 opératoire n’étaient pas différents dans les 2 groupes. La durée de séjour en réanimation était plus élevée dans le G1 que dans le G2 (p = 0,03). L’incidence de nécrose tumorale était significativement plus élevée dans le G1 (11/12 vs 3/12 p = 0,002). Conclusion. – Le traitement séquentiel CEIA + EP avant hépa- tectomie pour CHC augmente le volume de foie restant, avec des suites opératoire plus simples, et augmente le taux de nécrose tumorale. Chirurgie œsogastrique Comparaison de la radiochimiothérapie néoadjuvante à la chimiothérapie périopératoire dans la prise en charge des adénocarcinomes localement avancés de l’œsophage GUILLAUME LUC (1), VÉRONIQUE VENDRELY (2), ÉRIC TERREBONNE (3), LAURENCE CHICHE (4), DENIS COLLET (5) (1) CHU, Chirurgie digestive et endocrinienne, Pessac, France ; (2) CHU, Oncologie radiothérapie, Pessac, France ; (3) CHU, Oncologie, Pessac, France ; (4) CHU, Chirurgie digestive, Pessac, France ; (5) CHU, Chirurgie digestive, Pessac, France. Contact : CHU Bordeaux, Service de chirurgie digestive, Avenue de Magellan, 33604 Pessac, France. E-mail : [email protected] Objectif. – Le but de cette étude était d’évaluer l’efficacité sur la survie à long terme de la radiochimiothérapie néoadjuvante com- parée à la chimiothérapie périopératoire dans les adénocarcinomes localement avancés de l’œsophage. Méthodes. – Entre 2000 et 2012, tous les patients porteurs d’un adé- nocarcinome de l’œsophage localement avancé ont été traités par une radiochimiothérapie néoadjuvante (RCT : 5-fluorouracil et cis- platine associés une radiothérapie de 41,4-45 Gy) ou une chimio- thérapie périopératoire (PCT : docetaxel, cisplatine, 5 fluorouracil, 3 cures avant et après œsophagectomie). L’efficacité des traite- ments était évaluée par le taux de réponse histologique complète, la survie globale, la survie sans récidive, et les caractéristiques (délai et localisation) des récidives. Résultats. – Cent seize patients ont eu une RCT (45 patients) ou une PCT (61 patients) suivie d’une œsophagectomie. Une résection com- plète R0 était réalisée chez 98 patients (84,5 %) et était plus fré- quente après RCT (94,6 % vs 75,4 %, p = 0,010). Le groupe RCT présentait plus de réponses complètes que le groupe PCT (20 % vs. 3,3 % ; p = 0,033). La survie globale était comparable entre les groupes RCT et PCT (40 mois vs 46 mois, p = 0,307). La survie sans récidive était de 21 mois dans le groupe CRT et de 36 mois dans le groupe PCT (p = 0,522). Quarante-cinq patients (38,7 %) ont pré- senté une récidive, sans différence entre PCT et RCT sur la localisa- tion et le délai d’apparition. Les taux de mortalité (4,3 %) et de morbidité postopératoires (46,5 %) étaient comparables entre les 2 groupes. Conclusion. – La RCT offrirait un meilleur contrôle local de la maladie sans avantage sur la survie comparée à la PCT dans les adénocarci- nomes localement avancés de l’œsophage. Chirurgie d’urgence La thrombolyse dans les infarctus entéro-mesentériques E. FAOUZI, SIAHMED ELMAHDI CHU Frantz-Fanon, Chirurgie générale, Blida, Algérie Contact : CHU Frantz-Fanon, Chirurgie générale, CHU FF, 9000 Blida, Algérie. E-mail : [email protected] Introduction. – Nous proposons un traitement non chirurgical, extra- polé sur celui de l’infarctus du myocarde. Méthodes. – En 2003, constatant des lésions avancées d’un infarctus entéro-mesenterique intéressant tout le territoire de l’artère mesente- rique supérieure. Abstention de tout geste de revascularisation ou de résection vu que le pronostic était sombre. Une thrombolyse à la strep- tokinase par voie générale (voie veineuse périphérique) a été réalisée. Il y a eu restitution ad integrum des lésions ; vérifiées un mois après, à l’occasion d’une occlusion intestinale aiguë par hernie crurale étranglée. Résultats. – Jusqu’en avril 2014 nous avons colligé 20 patients throm- bolysés par streptokinase, alteplase, tenecteplase, dont 15 ont bien répondu au traitement et vérifié par cœlioscopie pré et post throm- bolyse (vidéo disponible). Conclusion. – La thrombolyse par voie générale périphérique nous semble être un traitement prometteur pour améliorer le pronostic des infarctus entero-mésentériques d’origine artérielle ou veineuse. Autres Impact médico économique d’une RCP d’infectiologie sur la consommation d’antibiotique en chirurgie viscérale LAURENT PLARD (1), PIEDNOIR EMMANUEL (2), PHELOUZAT MARIE (1), GUY-CLAUDE BORDERAN (2), ALEXENDRU BRINZA (1), SAIDA HABCHI (1) (1) Centre hospitalier Avranches-Granville, Chirurgie viscérale et digestive, Avranches, France ; (2) Centre hospitalier Avranches- Granville, Hygiène hospitalière, Avranches, France. Contact : Centre hospitalier Avranches-Granville, Chirurgie viscérale et digestive, 59, rue de la Liberté, 50300 Avranches, France. E-mail : [email protected] Contexte. – Le bon usage des anti-infectieux est un enjeu pour les établissements de santé en France. Les impacts cliniques, écolo- giques et économiques sont majeurs, notamment en chirurgie digestive (importance des pathologies infectieuses). Nous avons initié dans le service une revue systématique de toutes les antibio- thérapies par une RCP hebdomadaire. Méthodes. – La RCP est composée d’un chirurgien digestif, un médecin généraliste, un infectiologue et un hygiéniste/micro- biologiste. Tous les avis et la réévaluation des antibiothérapies sont tracés. Les consommations sont exprimées en DDJ/1000JH (stan- dard en infectiologie). Nous avons comparé deux périodes : 2009- 2010 (période I pré-RCP) versus 2011-2013 (Période II).

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Page 1: Impact médico économique d’une RCP d’infectiologie sur la consommation d’antibiotique en chirurgie viscérale

Communications orales / Journal de Chirurgie – Vol. 151 – Hors série 1 – Octobre 2014 – A5-A35A6

opératoire n’étaient pas différents dans les 2 groupes. La durée de

séjour en réanimation était plus élevée dans le G1 que dans le G2

(p = 0,03). L’incidence de nécrose tumorale était significativement

plus élevée dans le G1 (11/12 vs 3/12 p = 0,002).

Conclusion. – Le traitement séquentiel CEIA + EP avant hépa-

tectomie pour CHC augmente le volume de foie restant, avec des

suites opératoire plus simples, et augmente le taux de nécrose

tumorale.

Chirurgie œsogastrique

Comparaison de la radiochimiothérapie néoadjuvante à la chimiothérapie périopératoire dans la prise en charge des adénocarcinomes localement avancés de l’œsophageGUILLAUME LUC (1), VÉRONIQUE VENDRELY (2), ÉRIC TERREBONNE

(3), LAURENCE CHICHE (4), DENIS COLLET (5)

(1) CHU, Chirurgie digestive et endocrinienne, Pessac, France ; (2) CHU, Oncologie radiothérapie, Pessac, France ; (3) CHU, Oncologie, Pessac, France ; (4) CHU, Chirurgie digestive, Pessac, France ; (5) CHU, Chirurgie digestive, Pessac, France.

Contact : CHU Bordeaux, Service de chirurgie digestive, Avenue de Magellan, 33604 Pessac, France.E-mail : [email protected]

Objectif. – Le but de cette étude était d’évaluer l’efficacité sur la

survie à long terme de la radiochimiothérapie néoadjuvante com-

parée à la chimiothérapie périopératoire dans les adénocarcinomes

localement avancés de l’œsophage.

Méthodes. – Entre 2000 et 2012, tous les patients porteurs d’un adé-

nocarcinome de l’œsophage localement avancé ont été traités par

une radiochimiothérapie néoadjuvante (RCT : 5-fluorouracil et cis-

platine associés une radiothérapie de 41,4-45 Gy) ou une chimio-

thérapie périopératoire (PCT : docetaxel, cisplatine, 5 fluorouracil,

3 cures avant et après œsophagectomie). L’efficacité des traite-

ments était évaluée par le taux de réponse histologique complète,

la survie globale, la survie sans récidive, et les caractéristiques

(délai et localisation) des récidives.

Résultats. – Cent seize patients ont eu une RCT (45 patients) ou une

PCT (61 patients) suivie d’une œsophagectomie. Une résection com-

plète R0 était réalisée chez 98 patients (84,5 %) et était plus fré-

quente après RCT (94,6 % vs 75,4 %, p = 0,010). Le groupe RCT

présentait plus de réponses complètes que le groupe PCT (20 % vs.

3,3 % ; p = 0,033). La survie globale était comparable entre les

groupes RCT et PCT (40 mois vs 46 mois, p = 0,307). La survie sans

récidive était de 21 mois dans le groupe CRT et de 36 mois dans le

groupe PCT (p = 0,522). Quarante-cinq patients (38,7 %) ont pré-

senté une récidive, sans différence entre PCT et RCT sur la localisa-

tion et le délai d’apparition. Les taux de mortalité (4,3 %) et de

morbidité postopératoires (46,5 %) étaient comparables entre les

2 groupes.

Conclusion. – La RCT offrirait un meilleur contrôle local de la maladie

sans avantage sur la survie comparée à la PCT dans les adénocarci-

nomes localement avancés de l’œsophage.

Chirurgie d’urgence

La thrombolyse dans les infarctus entéro-mesentériquesE. FAOUZI, SIAHMED ELMAHDI

CHU Frantz-Fanon, Chirurgie générale, Blida, Algérie

Contact : CHU Frantz-Fanon, Chirurgie générale, CHU FF, 9000 Blida, Algérie.E-mail : [email protected]

Introduction. – Nous proposons un traitement non chirurgical, extra-

polé sur celui de l’infarctus du myocarde.

Méthodes. – En 2003, constatant des lésions avancées d’un infarctus

entéro-mesenterique intéressant tout le territoire de l’artère mesente-rique supérieure. Abstention de tout geste de revascularisation ou derésection vu que le pronostic était sombre. Une thrombolyse à la strep-

tokinase par voie générale (voie veineuse périphérique) a été réalisée. Ily a eu restitution ad integrum des lésions ; vérifiées un mois après, àl’occasion d’une occlusion intestinale aiguë par hernie crurale étranglée.

Résultats. – Jusqu’en avril 2014 nous avons colligé 20 patients throm-bolysés par streptokinase, alteplase, tenecteplase, dont 15 ont bien

répondu au traitement et vérifié par cœlioscopie pré et post throm-bolyse (vidéo disponible).

Conclusion. – La thrombolyse par voie générale périphérique noussemble être un traitement prometteur pour améliorer le pronosticdes infarctus entero-mésentériques d’origine artérielle ou veineuse.

Autres

Impact médico économique d’une RCP d’infectiologie sur la consommation d’antibiotique en chirurgie viscéraleLAURENT PLARD (1), PIEDNOIR EMMANUEL (2), PHELOUZAT MARIE (1), GUY-CLAUDE BORDERAN (2), ALEXENDRU BRINZA (1), SAIDA HABCHI (1)

(1) Centre hospitalier Avranches-Granville, Chirurgie viscérale et digestive, Avranches, France ; (2) Centre hospitalier Avranches-Granville, Hygiène hospitalière, Avranches, France.

Contact : Centre hospitalier Avranches-Granville, Chirurgie viscérale et digestive, 59, rue de la Liberté, 50300 Avranches, France.E-mail : [email protected]

Contexte. – Le bon usage des anti-infectieux est un enjeu pour lesétablissements de santé en France. Les impacts cliniques, écolo-

giques et économiques sont majeurs, notamment en chirurgiedigestive (importance des pathologies infectieuses). Nous avonsinitié dans le service une revue systématique de toutes les antibio-

thérapies par une RCP hebdomadaire.

Méthodes. – La RCP est composée d’un chirurgien digestif, un

médecin généraliste, un infectiologue et un hygiéniste/micro-biologiste. Tous les avis et la réévaluation des antibiothérapies sonttracés. Les consommations sont exprimées en DDJ/1000JH (stan-

dard en infectiologie). Nous avons comparé deux périodes : 2009-2010 (période I pré-RCP) versus 2011-2013 (Période II).

Page 2: Impact médico économique d’une RCP d’infectiologie sur la consommation d’antibiotique en chirurgie viscérale

Les meilleures communications orales / Journal de Chirurgie – Vol. 151 – Hors-série 1 – Octobre 2014 – A5-A35 A7

Résultats. – Ce sont 2 288 (période I) et 3 737 (période II)

patients qui ont été inclus dans l’étude. L’analyse montre une

population comparable entre les 2 périodes étudiées. La consom-

mation globale d’antibiotique est passée de 913 à 801 DDJ/

1000JH (p < 0,001). Cette diminution significative est due princi-

palement à une baisse des Pénicilline A ± ac. clavulanique (– 31,3 % ;

p < 10-4), F-Quinolones (– 21,7 % ; p < 10-4) et les imidazolés

(– 16,3 % ; p < 10-4). Le rapport IV/per os est significativement

plus bas.

Conclusion. – Cette étude montre qu’une prise en compte pluri-

disciplinaire des antibiothérapies en chirurgie digestive à un

impact positif sur la pression de sélection antibiotique, contribue

à une optimisation de la prise en charge infectieuse et diminue

les couts (de pharmacie mais aussi de travail infirmier).

Communications orales

Chirurgie bariatrique

Mortalité après chirurgie bariatrique sur 140 000 patientsANDREA LAZZATI (1), ÉTIENNE AUDUREAU (2), FRANÇOIS HEMERY (3), DANIEL AZOULAY (4), ANTONIO IANNELLI (5)

(1) Centre hospitalier intercommunal de Créteil, Service de chirurgie digestive, Créteil, France ; (2) Hôpital Henri-Mondor, Santé publique, Créteil, France ; (3) Hôpital Henri-Mondor, Département d’information hospitalier, Créteil, France ; (4) Hôpital Henri-Mondor, Service de chirurgie digestive hépato-bilio-pancréatique et transplantation hépatique, Créteil, France ; (5) Hôpital Archet 2, Service de chirurgie digestive et transplantation hépatique, France.

Contact : Centre hospitalier intercommunal de Créteil, Service de chirurgie digestive, 40, avenue de Verdun, 94000 Créteil, France.E-mail : [email protected]

Contexte. – Le taux de mortalité de la chirurgie bariatrique enFrance n’est connu que par des études monocentriques.

Méthodes. – Les données ont été extraites de la base de données

nationale du Programme de médicalisation des systèmes d’informa-tion (PMSI). Tous les séjours des patients ayant eu un acte dechirurgie bariatrique entre 2007-2012 ont été retenus pour analyse.

Nous avons analysé la mortalité à 30, 90 jours et à 1 an.

Résultats. – Dans la période analysée, 143 449 patients ont eu une pro-cédure de chirurgie bariatrique. La durée moyenne de suivi était de29,7 mois (1-71). L’intervention la plus réalisée était la sleeve gastrec-

tomy (SG), suivie par l’anneau gastrique ajustable (AGA) et le bypassgastrique (BPG) avec 45 600, 43 600, 38 500 actes respectivement. Lamortalité opératoire était de 0,09 %, 0,14 % et 0,2 % respectivement à

1,6 et 12 mois, la mortalité par type d’intervention était de 0,20 % pourla SG, de 0,03 % pour l’AGA et de 0,35 % pour le BPG (à 1 an). En analysemultivariée les facteurs associés significativement à la mortalité

étaient : le sexe masculin, l’âge, le volume d’actes par centre, le typed’intervention, la conversion en une autre technique, la voie d’abord, lediabète, l’insuffisance cardiaque et l’indice de masse corporelle.

Conclusion. – La mortalité après chirurgie bariatrique est faible. Ce

modèle fournit des informations utiles pour la sélection des candi-dats à la chirurgie, pour une correcte information des patients etpour le choix de la technique.

Déterminisme génétique de l’évolution de la glycémie chez les patients obèses et diabétiques après bypass gastriqueG. BAUD (1), KONSTANTINOS ROUSKAS (2), S. CAUCHI (3),

V. RAVERDY (1), L. YENGO (3)

(1) CHRU Lille, Chirurgie générale et endocrinienne, Lille, France ; (2) Université Lille 2, UMR 859 – Biothérapies du diabète, Lille, France ; (3) Institut Pasteur de Lille, UMR 8199 – Génomique et maladies métaboliques, France.

Contact : CHRU Lille, Service de chirurgie générale et endocrinienne, 1, place de Verdun, 59000 Lille, France.E-mail : [email protected]

Introduction. – Un variant du gène « transcription factor 7-like

2 gene » (TCF7L2) augmente le risque de diabète de type 2 chez

les porteurs homozygotes de l’allèle muté, comparés aux por-

teurs de l’allèle sauvage. L’objectif de notre étude est d’évaluer

l’impact du génotype de TCF7L2 sur l’homéostasie glycémique

après RYGB.

Méthodes. – Quatre-vingts neuf patients obèses sévères et DT2

opérés d’un RYGB ont été inclus. L’indice de masse corporelle

(IMC) et la glycémie à jeun ont été mesurées en préopératoire

puis à 1, 3, 6, et 12 mois après RYGB. 49 patients étaient homo-

zygotes CC pour l’allèle sauvage (groupe « sauvage ») et 50 patients

étaient hétérozygotes ou homozygote pour l’allèle muté (groupe

« muté »). L’impact des génotypes de TCF7L2 sur l’IMC et la

glycémie à jeun postopératoire a été analysé avec un modèle

linéaire mixte.

Résultats. – Avant l’intervention, l’IMC et les marqueurs associés au

DT2 n’étaient pas significativement différents entre les groupes

« sauvage » et « muté ». La perte de poids était comparable entre les

deux groupes (p = 0,769). La diminution de la glycémie à jeun était

significativement plus faible chez les porteurs de l’allèle muté

(p = 0,016). À un an, la glycémie à jeun était de 6,42 ± 2,98 mmol/L

dans le groupe « muté » vs 5,36 ± 0,98mmol/L dans le groupe

« sauvage » (p = 0,022).

Conclusion. – La mutation du gène TCF7L2 affecte les résultats glycé-

miques après RYGB chez les patients obèses et présentant un DT2,

indépendamment de la perte de poids.