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16 TABLE RONDE mieux que les autres ! Par contre la mixité offre un intérêt par la diversité des approches. » (A. de Montjoye). PARADOXES ET INÉGALITÉS FACE A L’INDÉPENDANCE Toutefois, cette mixité n’échappe pas à certaines contradictions. Ainsi si elle est reconnue et appréciée au niveau décisionnel, elle ne l’est toujours pas au niveau opérationnel et le préjugé d’incompétence – par exemple d’une architecte travaillant sur chantier – demeure. A l’inverse, la même architecte travaillant à la réalisation de petits projets résidentiels est généralement appréciée par le MO. « Ce phénomène s’explique par le fait que la construction d’un projet résidentiel est une réminiscence de la structure familiale. Elle replace la femme dans son rôle prépondérant. » (M. Verhelst). La contradiction se situe également au niveau économique. En effet, si l’on peut comprendre que creuser des tranchées ou porter des briques requièrent une certaine force (propre aux hommes), par contre peindre ou placer une installation électrique ne nécessitent pas cette aptitude physique alors que ces activités restent quasi hermétiques aux femmes. « Situation paradoxale dans une conjoncture LA PERSONNALITÉ AVANT LE GENRE Au regard de l’actuelle et nécessaire ‘fémini- sation’ des entreprises, il s’agit de poser un préalable afin d’éviter les images préconçues de ce qui est féminin et masculin. En effet, s’il existe des à priori attribuant préférentiellement certaines fonctions aux femmes et d’autres aux hommes, l’essentiel réside d’abord dans la personnalité de l’individu au-delà des considérations de genre et de sexe. Cela posé les approches des uns et des autres diffèrent, ainsi, « par leur sensibilité les femmes afficheront un comportement davan- tage altruiste mettant en valeur les débats et les personnes » (A. Tilleux). Par ailleurs, si nous replaçons cette réflexion dans le cadre des professions ayant trait à l’immobilier, l’accroissement du nombre de femmes actives dans ce segment économique – et notamment dans ses sphères décisionnelles – doit être vu comme une ‘plus-value’. Elle permet d’autres angles d’analyse enrichissants : outre une plus grande précision, voire un souci marqué du détail dans le traitement des problèmes, les femmes font généralement preuve d’une plus grande empathie. « Cela renvoie à une autre considération : les entreprises menées exclusivement par des hommes ou exclusive- ment par des femmes ne performent pas Selon une étude récente publiée par la banque Crédit Suisse, les entreprises qui comptent des femmes au sein de leurs instances de direction affichent de meilleures performances économiques (valorisation en Bourse, rendement des fonds propres, dividendes...) que les autres. Selon cette même étude, la part des femmes dans les équipes dirigeantes des entreprises n’est toujours que de +/- 13% ! Cette réalité suppose un questionnement quant à savoir : Comment les femmes aident-elles à améliorer la performance des entreprises (approche et sensibilité différentes) ? Comment vivent-elles leur métier au regard de leur vie privée ? Quelle perception ont-elles de l’immobilier et selon quelle vision souhaitent-elles agir ? Pour y répondre, la présente Table Ronde réunissait : Sophie Lambrighs (CEO – Home Invest Belgium), Suzanne Belgeonne (Adm. Dél. – Immobilière Le Lion), France Maussion (Avocate – STIBBE – Professeur de l’ULB), Anne Tilleux (Avocate – NautaDutilh), Anne de SAN (Historienne – travaillant pour la protection du patrimoine monumental), Michèle Verhelst (Architecte – MV Architecte) et Aurore de Montjoye (Associate Director – BNP Paribas Fortis). LE PRÉSENT ARTICLE EST UNE SYNTHESE. LA VERSION COMPLETE DE CETTE TABLE RONDE EST DISPONIBLE SUR www.logic-immo.be/fr/nouvelles-immo Il reste que ce principe ne peut être généralisé. Ainsi, si l’on considère l’important parc des maisons « 3 pièces en enfilade », offrant, d’une part, une modularité/ multifonctionnalité (ou flexibilité d’utilisation) appréciable de leurs espaces, et, d’autre part, des performances énergétiques non négligeables (du fait de leur mitoyenneté ces habitats n’ont essentielle- ment besoin que d’une isolation de leur toiture), il conviendrait sans doute de les valoriser en ce qu’elles constituent un facteur de qualité de la ville/vie par leur dimension humaine. A un autre niveau, le principe de revalorisation devrait également concerner la profession d’architecte. Si le premier rôle de celui-ci est de concevoir, force est de constater qu’il tend aujourd’hui à emprunter le chemin facile du copier/coller. L’impression qu’on en retire est celle d’être ‘dépassé’ par les outils technolo- giques. Il s’agirait donc de se réapproprier le métier. « On nous demande de la vitesse d’exécution, ne se fait-elle pas au détriment de la réflexion ? La multiplicité des acteurs (banquier, promoteur, expert, avocat, etc....) place l’architecte devant une interrogation : à quoi sert-il ? à dessiner des plans ou à introduire et défendre une demande de permis d’urbanisme ? » (M. Verhelst). Enfin, s’agissant de la ‘qualité environnemen- tale’ on relèvera que si toutes les notions de durabilité sont globalement entrées dans les mentalités elles ne le sont pas dans les portefeuilles ! En conséquence, s’agissant par exemple de la construction passive, on constate aujourd’hui que les promoteurs ne s’y aventurent pas (ou peu) pour la simple raison que les investisseurs et occupants ne sont pas prêts à payer un surcoût dont la rentabilité (retour sur investissement) est à (trop) longue échéance et toujours aléatoire (manque de retour d’expérience). « Les concepts de durabilité sont bien là et fonctionnent mais leur mise en pratique (à grande échelle) se heurte à une logique financière. Aujourd’hui l’intérêt de la planète ne rencontre pas (encore) l’intérêt écono- mique. » (A. de Montjoye). L’IMMOBILIER AU FÉMININ LE MOIS PROCHAIN : HABITAT – LIÈGE «SI L'IMMOBILIER DE BUREAU EST TRÈS MASCULIN, CELUI DU RÉSIDENTIEL REFLÈTE UN ÉQUILIBRE QUASI PARFAIT ENTRE INTERVENANTS HOMMES ET FEMMES ET CONSTITUE UN AUTRE ASPECT DE LA FÉMINISATION » S. Belgeonne © Stéphanie LeCoq THIERRY LAFFINEUR Sophie Lambrighs Anne Tilleux économique où tout le monde cherche un emploi... et où tous les emplois sont loin de trouver preneur. » (S. Lambrighs). On en retiendra quatre enseignements : – La complexification récente de l’immobi- lier– entraînant une multiplication du nombre ‘d’intervenants-décideurs’ dans un processus de construction – est une opportunité de ‘féminiser’ le secteur. – « Si l’immobilier de bureau est très masculin, celui du résidentiel (= famille) reflète un équilibre quasi parfait entre intervenants hommes et femmes et constitue un autre aspect de la féminisation. » (S. Belgeonne). – L’enseignement technique –qu’il s’adresse aux femmes ou aux hommes – est insuffisam- ment valorisé chez nous alors qu’il l’est dans d’autres pays (ex.: Suisse). – Le principe de féminisation des professions de l’immobilier est en marche. « Il a eu lieu dans d’autres métiers dont ceux de la méde- cine. A titre d’exemple rappelons aussi qu’au sein d’instances telles que l’administration de l’urbanisme 50% des architectes sont des femmes. » (A. de San). TÉLÉTRAVAIL ET GÉNÉRATION Y Cette parité en rejoint une autre : au sortir de l’université hommes et femmes diplômés d’architecture sont à parts égales (50/50). Toutefois cet équilibre n’existe plus dès lors qu’on considère le nombre de femmes architectes indépendantes. Pourquoi ? La profession d’architecte est aujourd’hui rendue difficile par un marché de plus en plus concurrentiel. Cela signifie une implication permanente et donc un choix entre vie de famille et carrière. On comprend dès lors que le quota de femmes architectes indé- pendantes ne dépasse plus les 20% et que la majorité des femmes diplômées trouvent un emploi dans la fonction publique. En effet, même si cela suppose la gestion de chantiers, les horaires sont favorables à une vie de famille. Le problème est donc moins au niveau des compétences que de l’indépendance au regard d’une vie privée. En conséquence, une partie de la solution doit venir des entreprises pour lesquelles il convient d’adopter une attitude ouverte et flexible et ne pas exiger les mêmes disponibilités d’un homme et d’une femme. A l’opposé on retiendra que différents facteurs contribuent à la féminisation de la société. Il en est ainsi du télétravail et de l’arrivée de la génération Y (soucieuse d’une moindre hiérarchie) qui peuvent être vus comme facteurs d’un cercle vertueux : « les progrès technologiques (le télétravail en fait partie) favorisent la diversification qui à son tour favorise le développement technologique. Cette approche est notamment amplifiée par une génération Y connectée et mobile. » (A. Tilleux). PERCEPTION DE L’IMMOBILIER ACTUEL Considéré globalement, on assiste dans l’immobilier – comme dans d’autres secteurs – à un changement favorable des mentalités. « Confrontés à de nouvelles exigences tech- niques et qualitatives, les projets immobiliers sont devenus des points de convergence d’intérêts et de nécessités. En passant par le filtre des procédures administratives (permis, etc., ) – même si celles-ci sont par ailleurs critiquées pour leur lourdeur – ces projets s’améliorent.» (F. Maussion). Suzanne Belgeonne Aurore de Montjoye France Maussion Anne de San Michèle Verhelst

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Page 1: immo 122:Layout 1/media/03 news/events... · aspect de la féminisation.» (S. Belgeonne). – L’enseignement technique –qu’il s’adresse aux femmes ou aux hommes– est insuffisam-ment

16 TABLE RONDE

mieux que les autres ! Par contre la mixitéoffre un intérêt par la diversité desapproches. » (A. de Montjoye).

PARADOXES ET INÉGALITÉSFACE A L’INDÉPENDANCEToutefois, cette mixité n’échappe pas à certaines contradictions. Ainsi si elle estreconnue et appréciée au niveau décisionnel,elle ne l’est toujours pas au niveau opérationnel et le préjugé d’incompétence – par exemple d’une architecte travaillant surchantier– demeure.

A l’inverse, la même architecte travaillant à la réalisation de petits projets résidentiels est généralement appréciée par le MO. «Ce phénomène s’explique par le fait que laconstruction d’un projet résidentiel est uneréminiscence de la structure familiale. Ellereplace la femme dans son rôleprépondérant. » (M. Verhelst).

La contradiction se situe également au niveauéconomique. En effet, si l’on peut comprendreque creuser des tranchées ou porter desbriques requièrent une certaine force (propreaux hommes), par contre peindre ou placerune installation électrique ne nécessitent pascette aptitude physique alors que ces activitésrestent quasi hermétiques aux femmes.«Situation paradoxale dans une conjoncture

LA PERSONNALITÉ AVANT LE GENREAu regard de l’actuelle et nécessaire ‘fémini-sation’ des entreprises, il s’agit de poser unpréalable afin d’éviter les images préconçuesde ce qui est féminin et masculin. En effet, s’ilexiste des à priori attribuant préférentiellementcertaines fonctions aux femmes et d’autresaux hommes, l’essentiel réside d’abord dansla personnalité de l’individu au-delà des considérations de genre et de sexe. Celaposé les approches des uns et des autres diffèrent, ainsi, «par leur sensibilité lesfemmes afficheront un comportement davan-tage altruiste mettant en valeur les débats etles personnes» (A. Tilleux).

Par ailleurs, si nous replaçons cette réflexiondans le cadre des professions ayant trait à l’immobilier, l’accroissement du nombre de femmes actives dans ce segment économique –et notamment dans sessphères décisionnelles– doit être vu commeune ‘plus-value’. Elle permet d’autres anglesd’analyse enrichissants : outre une plusgrande précision, voire un souci marqué du détail dans le traitement des problèmes,les femmes font généralement preuve d’uneplus grande empathie. «Cela renvoie à uneautre considération : les entreprises menéesexclusivement par des hommes ou exclusive-ment par des femmes ne performent pas

Selon une étude récente publiée par labanque Crédit Suisse, les entreprises quicomptent des femmes au sein de leurs instances de direction affichent de meilleuresperformances économiques (valorisation en Bourse, rendement des fonds propres,dividendes...) que les autres. Selon cettemême étude, la part des femmes dans leséquipes dirigeantes des entreprises n’est toujours que de +/- 13%! Cette réalité suppose un questionnement quant à savoir :Comment les femmes aident-elles à améliorerla performance des entreprises (approche etsensibilité différentes)? Comment vivent-ellesleur métier au regard de leur vie privée ?Quelle perception ont-elles de l’immobilier etselon quelle vision souhaitent-elles agir ?

Pour y répondre, la présente Table Ronde réunissait : Sophie Lambrighs (CEO –Home Invest Belgium), Suzanne Belgeonne(Adm. Dél. – Immobilière Le Lion), FranceMaussion (Avocate – STIBBE – Professeurde l’ULB), Anne Tilleux (Avocate –NautaDutilh), Anne de SAN (Historienne –travaillant pour la protection du patrimoinemonumental), Michèle Verhelst (Architecte –MV Architecte) et Aurore de Montjoye(Associate Director – BNP Paribas Fortis).

LE PRÉSENT ARTICLE EST UNE SYNTHESE. LA VERSIONCOMPLETE DE CETTE TABLE RONDE EST DISPONIBLE SUR

www.logic-immo.be/fr/nouvelles-immo

Il reste que ce principe ne peut être généralisé.Ainsi, si l’on considère l’important parc desmaisons «3 pièces en enfilade», offrant, d’unepart, une modularité/ multifonctionnalité (ouflexibilité d’utilisation) appréciable de leursespaces, et, d’autre part, des performancesénergétiques non négligeables (du fait de leur mitoyenneté ces habitats n’ont essentielle-ment besoin que d’une isolation de leur toiture),il conviendrait sans doute de les valoriser en cequ’elles constituent un facteur de qualité de laville/vie par leur dimension humaine.

A un autre niveau, le principe de revalorisationdevrait également concerner la professiond’architecte. Si le premier rôle de celui-ci estde concevoir, force est de constater qu’il tendaujourd’hui à emprunter le chemin facile ducopier/coller. L’impression qu’on en retire estcelle d’être ‘dépassé’ par les outils technolo-giques. Il s’agirait donc de se réapproprier lemétier. «On nous demande de la vitessed’exécution, ne se fait-elle pas au détrimentde la réflexion? La multiplicité des acteurs(banquier, promoteur, expert, avocat, etc....)place l’architecte devant une interrogation : à quoi sert-il ? à dessiner des plans ou àintroduire et défendre une demande de permis d’urbanisme?» (M. Verhelst).

Enfin, s’agissant de la ‘qualité environnemen-tale’ on relèvera que si toutes les notions dedurabilité sont globalement entrées dans lesmentalités elles ne le sont pas dans les portefeuilles ! En conséquence, s’agissant par exemple de la construction passive, on constate aujourd’hui que les promoteursne s’y aventurent pas (ou peu) pour la simple raison que les investisseurs et occupants ne sont pas prêts à payer un surcoût dont larentabilité (retour sur investissement) est à(trop) longue échéance et toujours aléatoire(manque de retour d’expérience). « Lesconcepts de durabilité sont bien là et fonctionnent mais leur mise en pratique (à grande échelle) se heurte à une logiquefinancière. Aujourd’hui l’intérêt de la planètene rencontre pas (encore) l’intérêt écono-mique. » (A. de Montjoye).

L’IMMOBILIERAU FÉMININ

LE MOIS PROCHAIN : HABITAT – LIÈGE

« SI L'IMMOBILIER DE BUREAU EST TRÈS MASCULIN, CELUI DU RÉSIDENTIEL REFLÈTE UN ÉQUILIBRE QUASI PARFAIT

ENTRE INTERVENANTS HOMMES ET FEMMES ET CONSTITUE UN AUTRE ASPECT DE LA FÉMINISATION » S. Belgeonne

© Stéphanie LeCoq

THIERRY LAFFINEUR

Sophie Lambrighs Anne Tilleux

économique où tout le monde cherche unemploi... et où tous les emplois sont loin detrouver preneur. » (S. Lambrighs).

On en retiendra quatre enseignements :– La complexification récente de l’immobi-lier– entraînant une multiplication du nombre‘d’intervenants-décideurs’ dans un processusde construction– est une opportunité de‘féminiser’ le secteur.– «Si l’immobilier de bureau est très masculin,celui du résidentiel (= famille) reflète un équilibre quasi parfait entre intervenantshommes et femmes et constitue un autreaspect de la féminisation. » (S. Belgeonne). – L’enseignement technique –qu’il s’adresseaux femmes ou aux hommes– est insuffisam-ment valorisé chez nous alors qu’il l’est dansd’autres pays (ex.: Suisse).– Le principe de féminisation des professionsde l’immobilier est en marche. « Il a eu lieudans d’autres métiers dont ceux de la méde-cine. A titre d’exemple rappelons aussi qu’ausein d’instances telles que l’administration del’urbanisme 50% des architectes sont desfemmes. » (A. de San).

TÉLÉTRAVAIL ET GÉNÉRATION YCette parité en rejoint une autre : au sortir de l’université hommes et femmes diplômésd’architecture sont à parts égales (50/50).Toutefois cet équilibre n’existe plus dès lorsqu’on considère le nombre de femmes architectes indépendantes.

Pourquoi ? La profession d’architecte estaujourd’hui rendue difficile par un marché deplus en plus concurrentiel. Cela signifie uneimplication permanente et donc un choix entrevie de famille et carrière. On comprend dèslors que le quota de femmes architectes indé-pendantes ne dépasse plus les 20% et que lamajorité des femmes diplômées trouvent un

emploi dans la fonction publique. En effet,même si cela suppose la gestion de chantiers,les horaires sont favorables à une vie defamille. Le problème est donc moins au niveaudes compétences que de l’indépendance auregard d’une vie privée. En conséquence, une partie de la solution doit venir des entreprises pour lesquelles il convientd’adopter une attitude ouverte et flexible et ne pas exiger les mêmes disponibilités d’unhomme et d’une femme.

A l’opposé on retiendra que différents facteurscontribuent à la féminisation de la société. Il en est ainsi du télétravail et de l’arrivée de lagénération Y (soucieuse d’une moindre hiérarchie) qui peuvent être vus comme facteurs d’un cercle vertueux : « les progrèstechnologiques (le télétravail en fait partie)favorisent la diversification qui à son tour favorise le développement technologique. Cetteapproche est notamment amplifiée par unegénération Y connectée et mobile.» (A. Tilleux).

PERCEPTION DE L’IMMOBILIER ACTUELConsidéré globalement, on assiste dans l’immobilier – comme dans d’autres secteurs–à un changement favorable des mentalités.«Confrontés à de nouvelles exigences tech-niques et qualitatives, les projets immobilierssont devenus des points de convergenced’intérêts et de nécessités. En passant par le filtre des procédures administratives (permis, etc., ) – même si celles-ci sont parailleurs critiquées pour leur lourdeur – cesprojets s’améliorent. » (F. Maussion).

Suzanne Belgeonne

Aurore de Montjoye France Maussion Anne de San Michèle Verhelst