ils inventent un monde meilleur en rhône-alpes · sommaire 04 cityway suivez le guide 05 bmes...

NOUVEAUX BUSINESS - RSE - MODÈLES ÉCONOMIQUES INNOVANTS

Supplément gratuit du N°21 - décembre 2014 - janvier 2015 - www.decisionsdurables.com

Ils inventent un monde meilleur en Rhône-Alpes

« J’adore l’avenir, c’est là que j’ai l’intention de passer mes prochaines années », disait Woody Allen. Soutenues par l’ADEME, le Grand Lyon et tout un éco-système de par-tenaires, les entreprises locales présentées dans cet encart font mieux qu’aimer le futur. Elles contribuent à en créer un, respectueux de l’environnement, et nous délivrent à tous un message plein d’espoir : l’avenir sera ce que nous en ferons. Portraits.

SommAIRe

04 Cityway Suivez le guide

05 BMES Quand l’oxydation occit les molécules

05 SyMBio FCELL Symbio FCell joue les prolongations

06 CityLoGiStiCS Le covoiturage des colis

07 Gaya

Le biométhane, une énergie 100 % renouvelable

08 itEN

Diviser pour mieux régner

08 SErGE FErrari Une seconde vie après la séparation

09 SoLorEa

Une idée brillante

10 ParEXGroUP ParexGroup mise sur l’innovation responsable

11 BiLoBa ENviroNNEMENt Bilobac met les poubelles au rebut

12 LaCtiPS Du plastique à base de lait

13 CoUrB Citadine et citoyenne

13 ForCity Simuler le futur des villes

14 ENovEo

Des bactéries lanceuses d’alerte

15 MCPHy McPhy met de l’énergie de côté

16 EMD

Une co-construction

17 SorEPoL L’aspirateur des plans d’eau

18 EN avaNt PoUr L’iNNovatioN !

Vers de nouveaux modes de croissance

Concrétisernos ambitions

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Dans le cadre de sa stratégie « Europe 2020 », la Commission européenne a élaboré un pro-gramme de soutien à la recherche et à l’inno-vation baptisé « Horizon 2020 », qui s’articule autour de trois piliers fondamentaux : renforcer l’excellence scientifique de l’Union, développer un leadership industriel et relever les grands défis sociétaux. Le soutien à l’innovation est nécessaire pour établir un modèle de développement basé sur une croissance intel-ligente et durable.Du fait de son profil industriel, métropolitain et de vaste étendue, les enjeux de transition écologique et énergétique sont particulièrement marqués en Rhône-Alpes et nécessitent les forces et les idées de tous. La première étape de prise de conscience est acquise et la seconde, de feuille de route partagée, est très largement réalisée. Le défi à relever est celui du passage à l’acte et de la concrétisation des ambitions affichées. C’est pourquoi, je souhaite que se développe une dynamique de fond à l’échelle régionale, pour mobiliser tous les acteurs sur ce domaine d’avenir, créateur d’emplois et de croissance.

Jean-François Carenco Préfet de Rhône-Alpes

Accompagner notre société vers des modes de consommation et de production plus durables nécessite d’agir sur les comportements, les or-ganisations et les technologies : l’innovation est une composante essentielle de la transition énergétique et écologique, au cœur des activités de l’ADEME.Sous le pilotage du Commissariat Général à l’Investissement, l’ADEME est l’opérateur des quatre programmes d’investissements d’avenir dédiés à cette transition : véhicules du futur, énergies décarbonnées et chimie verte, réseaux électriques intelligents et économie circulaire. Avec initialement plus de 2,1 milliards, récemment abondés d’un milliard supplémentaire, il s’agit d’un programme d’une ampleur jamais atteinte et qui a déjà permis de soutenir plus de 160 projets, avec des interventions moyennes de plu-sieurs millions d’euros par projet, pour un montant total de projets de plus de 3,5 milliards d’investissement. Les entreprises sont très majoritairement bénéficiaires de ces soutiens et parmi elles, près de 40 % de PME et d’ETI.Ces projets sont porteurs d’activité et d’emploi pour l’économie française. A titre illustratif, les entreprises bénéficiaires prévoient déjà un chiffre d’af-faires induit de plus de 10 milliards d’euros et plus de 10 000 emplois directs à l’horizon 2020. C’est la preuve que nous pouvons concilier envi-ronnement et compétitivité pour de nouveaux modes de croissance éco-logiques et équitables !

Bruno LéchevinPrésident de l’ADEME

Le laboratoire de la ville de demainLes villes sont au cœur des défis environnementaux et climatiques du XXIe siècle. Parce qu’elles regroupent une part croissante de la population mondiale et représen-tent la majeure partie des consommations énergétiques et des émissions de CO2 de la planète, elles doivent s’engager sans tarder dans la transition écologique. Le Grand Lyon l’a compris très tôt. En engageant dès 2007 un Plan Énergie Climat territorial très ambitieux, nous avons élaboré une trajectoire globale pour faire de notre agglomération un modèle de métropole durable dans tous les domaines : énergie, gestion de l’eau, gestion des déchets, habitat, mobilité… Le développement des cleantech est au cœur de cette stratégie. D’année en année, en nous appuyant sur l’excellence de la tradition industrielle lyonnaise, nous avons mis en place avec nos partenaires les conditions favorables à l’émergence de projets liés à la performance énergétique, à l’éco-conception et au recyclage, aux nou-velles énergies, à l’éco-mobilité… Les pôles de compéti-tivité Axelera, LUTB TMS et Techtera ou encore le cluster Lumière ont permis de rapprocher les différents acteurs de l’industrie et de la recherche et de faire naître des

centaines d’initiatives. Nous avons aussi lancé en 2013 la plateforme d’innovation AXEL’ONE, un formidable es-pace de recherche collaborative qui offre aux entreprises et aux chercheurs toutes les ressources matérielles et les synergies nécessaires pour mettre en œuvre leurs projets. Enfin, pour les éco-technologies qui trouvent leur application dans les services urbains, notre territoire s’offre comme un vaste champ d’expérimentations à tra-vers des dispositifs comme INNOV’R Expérimentation ou la Cellule Expérimentation du Grand Lyon.Conjuguées à la démarche de « Métropole intelligente », toutes ces actions ont suscité un foisonnement de projets innovants et permis de créer une communauté cleantech particulièrement active qui s’illustre au niveau national et international. Les pages qui suivent témoignent de cette dynamique territoriale. Avec des « tech champions » pré-sents sur tous les fronts de l’innovation verte, le Grand Lyon s’affirme chaque jour davantage comme un labo-ratoire de la ville de demain !

Gérard Collomb Sénateur-Maire de Lyon, Président du Grand Lyon

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L’ensemble des propos, dates, photos, chiffres et données mentionnés dans les pages réservées aux présentations des éco-entrepreneurs et de leur société nous ont été fournis par ces derniers. Le magazine Décisions Durables décline toute responsabilité quant à leur exactitude.

Supplément gratuit au n° 21 de Décisions durables - Ne peut être vendu séparément

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E-mail : [email protected]

Directrice de la publication : Nafissa Goupil - [email protected]

Rédaction : Patrice Theillout, Antoine Morlighem

Direction artistique : Adeline Grausem

Photo de couverture : Shutterstock©

Décisions durables est édité par Silarjuaq, SAS au capital de 40 000 €, 515 380 194 RCS Paris. 7 rue Keller – 75011 Paris

Labellisé Imprim’vert. Imprimé sur papier certifié PEFC, issu de forêts gérées durablement.

Création : agence Vectorielles - 01 56 98 10 08

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LAUReNT BRIANT, dIReCTeUR géNéRAL de CITYWAY« Suivez le guide »Quel est l’itinéraire urbain le plus ra-pide, le plus simple, le moins cher ou… le plus respectueux de l’envi-ronnement ? CityWay vous répond, et vous montre le(s) chemin(s). En toutes circonstances.

Créée en 2001, CityWay, s’ap-puyant sur les nouvelles tech-nologies de l’informatique et du numérique, simplifie la mobilité en améliorant sans cesse l’information des voyageurs sur l’offre de trans-port. « Au début, nous concevions

les sites internet des réseaux de transport et les calculateurs d’iti-néraires », rappelle Laurent Briant, son directeur général. « Puis au fil de l’évolution des pratiques de mobilité et des innovations techno-logiques, nous avons développé de nouveaux services répondant aux besoins des exploitants, des autorités organisatrices et des voyageurs sur toute la chaîne des déplacements : information, mais aussi vente, billettique, gestion de pôle d’échanges, suivi des véhi-cules… » Animé dès sa création d’une forte sensibilité environne-mentale, CityWay incite à l’usage des modes de transport doux. « Nos calculateurs d’itinéraires, par exemple, comportent un ¨éco-comparateur¨ indiquant le bilan carbone des différentes solutions de transport proposées pour un même parcours. »

Partenaire du projet Optimod’LyonAssurant les services d’infor-mations multimodaux de cen-taines de réseaux, « dont ceux de la Région Rhône-Alpes et de l’agglomération du Grand Lyon », CityWay est également membre d’Optimod’Lyon, financé par les « investissements d’avenir » via l’ADEME. « Impulsé par le Grand Lyon, ce projet constitue une pre-mière mondiale. L’ambition est d’agréger l’ensemble des données de la mobilité urbaine sur une pla-teforme unique et de les traduire en services innovants facilitant les déplacements des usagers. » Dans ce cadre, CityWay a déve-loppé un GPS multimodal capable

la phrase

3 Nos calculateurs d’itiné-r a i r e s c o m p o r t e n t u n écocomparateur indiquant le bilan carbone des différentes solutions de transport proposées pour un même parcours.

de fournir des informations temps réel, « un itinéraire bis en cas d’in-cident sur une voie de circulation, par exemple » et même des infor-mations prédictives sur l’état du trafic dans un délai, par exemple, d’une heure. « L’un des objectifs d’Optimod’Lyon est de réduire l’utilisation de la voiture person-nelle. » L’application sera téléchar-geable dès fin 2014 sur Androïd, et Optimod’Lyon a déjà donné nais-sance à Opticities, « la déclinaison européenne du projet, regroupant 25 partenaires, dont 8 métropoles. » Les projets qui permettent de voya-ger mieux voyagent loin.

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3 8 : le nombre de métropoles partenaires du projet euro-péen Opticities, qui vise à transformer en services innovants l’agrégation des données de la mobilité ur-baine.

www.cityway.fr

dIdIeR CHAVANoN, foNdATeUR de BmeS« Quand l’oxydation occit les molécules »BMES (Bio-Médicales Écologiques Solutions) débarrasse l’eau et l’air de leurs polluants grâce à des Procédés d’Oxydation Avancée, « briseurs de chaînes. » Explications.

« Des milliers de nouvelles molé-cules chimiques de synthèse, polluant l’eau et l’air, apparaissent chaque année », explique Didier Chavanon, fondateur en 2009 de BMES. « Elles ont toutes la particularité d’être « longues ». Nos procédés innovants et éco-logiques, d’oxydation avancée couplés à des rayonnements

UV, permettent de tronçonner, désagréger, déconstruire ces micropol luants chimiques et ces micro-organismes biolo-giques complexes en un temps record, donc de dépolluer et de désinfecter l’eau comme l’air. » Les procédés en question trouvent leurs premières applications dans le nettoyage d’outils agricoles encore remplis d’effluents « après l’épandage de produits phytosa-nitaires sur les cultures », mais aussi pour les eaux de lavage des wagons de fret qui ont trans-porté des produits chimiques, ou tous types d’effluents industriels.

Dans le cadre du projet collaboratif COVKO, labellisé Axelera, BMES développe également des appa-reils de dépollution de l’air intérieur.

Cette jeune société innovante, qui avait obtenu un financement INNOV’R, a été récompensée en 2014 d’un Trophée INNOV’R.

PIeRRe-YVeS Le BeRRe, VICe-PRéSIdeNT eT Co-foNdATeUR de SYmBIo fCeLL « Symbio FCell joue les prolongations »Intégrées aux véhicules élec-triques, les piles à combustible miniaturisées de la start-up gre-nobloise multiplient par trois leur autonomie.

Symbio FCell a réalisé une pre-mière mondiale en dotant d’un prolongateur d’autonomie le véhi-cule utilitaire électrique de série le plus vendu à ce jour en France, le Renault Kangoo ZE. « Une cin-quantaine de modèles de ce type, achetés par des entreprises pri-vées et publiques, dont La Poste, sont en cours de déploiement sur Lyon et Grenoble », indique Pierre-Yves Le Berre, vice-président et co-fondateur de l’entreprise.

« L’autonomie de ces Kangoo sera multipliée par deux, - voire trois, en fonction du cycle d’usage - grâce à notre pile. » Son secret ? « Le moteur vient puiser dans la pile au bon moment l’exacte quantité d’énergie dont il a besoin, sans déperdition. » En outre, le refroidis-sement de la pile sert à chauffer l’habitacle du conducteur. Le pro-cédé est prometteur et Michelin ne s’y est pas trompé. Le manufactu-rier vient de prendre une participa-tion minoritaire mais significative dans le capital de Symbio FCell. Une démarche qui s’inscrit dans la stratégie d’innovation du Groupe, dont l’IPO (Incubator Program Office) soutient le développement

d’innovations périphériques au cœur de métier de Michelin.


www.bmes.fr

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Ils innovent aussi...

femAT MiEUX vaUt BiEN CoNStrUirE qUE GUérirFemat a développé le concept du « bâtiment bien fait » en référence à sa conception qui se doit d’être pensée de manière durable.

HYdRekA La CHaîNE D’iNFoS PErMaNENtE DE L’EaU Hydreka propose une offre globale, de la conception à l’exploitation en passant par la maintenance, d’appareils d’analyse de l’eau.

L’explication : Qu’elles soient potables, d’assainissement, en surface ou souterraines, Hydreka analyse les eaux tout au long de leur cycle de vie, grâce à des enregistreurs de débits, capteurs, détecteurs de fuites, et même solutions de surveillance et de relevé par radio. www.hydreka.com

dAILYdIAg DétECtE La PoLLUtioN iNtériEUrEDailydiag développe des kits d’analyse des principaux polluants de l’air intérieur, COV, moisissures ou acariens.

L’explication : La mauvaise qualité de l’air intérieur - cinq fois plus pollué que l’air extérieur ! - influence le développement d’asthme, d’allergie ainsi que maux de tête et irritations chroniques. www.dailydiag.fr

L’explication : L’idée forte de Femat est d’aborder le projet du bâti dans son ensemble et de proposer des solutions globales d’éco-construction capables de répondre efficacement à l’objectif d’économie d’énergie en s’appuyant sur trois piliers : une bonne isolation, des parois étanches à l’air, et une ventilation efficace. www.femat.fr

YVeS gUYoN, Co-foNdATeUR de CITYLogISTICS « Le covoiturage des colis »

Avec la concentration des popula-tions dans les grandes villes et le développement du e-commerce, la livraison de colis en centre ur-bain explose, posant d’énormes problèmes logistiques. La solu-tion ? « Mutualiser la ¨fin de par-cours¨ de ces marchandises », répond Yves Guyon, co-fondateur de CityLogistics. À la périphérie de la ville, un centre de distribu-tion urbaine (CDU) réceptionne les colis des transporteurs, puis les regroupe par quartiers « afin d’optimiser les flux de livraison en zone urbaine. » Des camions pro-pulsés au Gaz Naturel Véhicule transportent ces colis soit direc-tement vers les commerçants

CityLogistics propose aux transpor-teurs d’assurer leurs livraisons de marchandises en zones urbaines, réductions des coûts et des émis-sions de CO² à la clé.

soit vers les Espaces Logistiques Urbains « faisant office à la fois de « point-relais » de récupération des colis par le destinataire, et d’aire de stockage de courte durée. » Les tout derniers hectomètres de distribution dans les zones urbaines très denses conduisant jusqu’aux magasins ou particuliers préférant être livrés à domicile, sont assurés par des véhicules électriques. Début 2015, un dé-monstrateur soutenu par un éco-système de partenaires institution-nels, techniques et financiers sera lancé sur l’agglomération grand lyonnaise. Objectif : réduire signi-ficativement les distances de livrai-son parcourues en ville.

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mAxeNCe gAILLARd, dIReCTeUR exeCUTIoN

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« Le biométhane, une énergie 100 % renouvelable »Piloté par GDF SUEZ, le projet Gaya développe une filière innovante d’une nouvelle génération de production de biométhane à partir de biomasse lignocellulosique comme le bois ou la paille. Une plate-forme de démons-tration unique en Europe, basée à Saint-Fons, sera lancée dès 2016. « Le potentiel de production de cette filière est estimé entre 100 et 260 TWh par an en France à horizon 2050 », explique Maxence Gaillard, directeur Éxecution Projet Gaya Pilote au sein de GDF SUEZ. « La fourchette haute de cette évaluation représenterait ¼ de notre consom-mation de gaz naturel en 2011, avec à la clé un chiffre d’affaires s’élevant à 32 milliards d’euros, la création de 5 000 emplois et la réduction de 3 à 4 millions de tonnes d’émissions de CO² chaque année. » C’est dire si l’enjeu est de taille. « Toutes filières confondues, le biométhane, dit "gaz vert", est appelé à contribuer

significativement à l’ambitieux objec-tif de la France, qui est de porter à 32 %, dès 2030, la part des énergies renouvelables dans sa consomma-tion énergétique. » Valoriser la bio-masse en énergie est une compo-sante incontournable du chemin vers l’indépendance énergétique.

Un gaz naturel et propreLa deuxième génération est en passe d’atteindre l’âge adulte, celui « de sa production à l’échelle industrielle, prévue pour démarrer en 2017. » Le projet Gaya, réunissant 11 par-tenaires sous l’égide de la Direction Recherche et Technologies de GDF SUEZ, constitue la dernière étape à franchir. « En 2016, une plateforme de démonstrateurs sur l’ensemble de la filière - de l’approvisionnement à la distribution - basée à Saint-Fons dans la banlieue lyonnaise, lèvera les derniers freins technologiques. » in-dique Guillaume Normand, directeur délégué Rhône-Alpes de GDF SUEZ.

Et apportera la preuve que la France peut produire, à une échelle locale, un gaz naturel parfaitement respec-tueux de l’environnement.

Le gaz de micro-algues est pour demainDepuis plus d’un siècle, on sait produire du biogaz à partir de la fer-mentation de matières organiques animales ou végétales. Connue sous le nom de méthanisation, cette technique permet d’injec-ter, dans les réseaux existants, un gaz utilisable comme carburant ou comme combustible, à destination des particuliers, des collectivités et des industriels. C’est le biométhane de 1re génération. Après la seconde génération, en cours de déploie-ment, la troisième, grandit déjà, au sein des laboratoires de R&D. « Elle ne dépendra plus de ressources primaires mais produira directement sa propre biomasse sous forme de micro-algues, cultivées sur site à par-tir d’eau, de lumière, de minéraux et de CO2. », précise Maxence Gaillard.Trois filières aux technologies diffé-rentes, mais parfaitement complé-mentaires.

la phrase3 le potentiel de production de

biométhane à partir de biomasse lignocellulosique comme le bois ou la paille est estimé entre 100 et 260 TWh par an en france à horizon 2050*.

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3 2017 : l’année prévision-nelle de démarrage de la production à l’échelle industrielle de biométhane de deuxième génération.

www.projetgaya.com

* À titre de comparaison, la consommation totale d’électricité en France en 2013 a été de 476 TWh.

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RomAIN feRRARI, Pdg dU gRoUPe SeRge feRRARI« Une seconde vie après une séparation »

I-TEN, a divisé par dix le volume des microbatteries. Une innovation de taille, qui lui ouvre les portes d’énormes marchés.

La montée en puissance du numérique fait du stockage de l’énergie un enjeu crucial pour l’industrie électronique. Président d’I-TEN, qu’il a créé fin 2011 avec l’appui de l’incubateur Crealys, de la Région Rhône-Alpes et de Bpifrance, Fabien Gaben a mis au point, en collaboration avec l’ENS Lyon et l’Institut Carnot de Bourgogne, une nouvelle

Le procédé Texyloop, développé par le groupe industriel français Serge Ferrari, permet de trier puis de recy-cler PVC et polyester, les principaux matériaux des toiles composites.

ETI familiale de 650 personnes,

génération de micro-batteries. « Issues des nanotechnologies, nos batteries multicouches en cé-ramique, à capacité de stockage égal, sont dix fois moins volumi-neuses que leurs concurrentes », indique Fabien. « Dotées d’une très longue durée de vie, elles peuvent facilement être intégrées aux circuits électroniques avec les procédés standards d’assem-blage de l’industrie électronique. L’utilisation de nos microbatteries permet également de satisfaire aux exigences d’éco-concep-tion. En effet, contrairement aux

Serge Ferrari produit des toiles composites souples, en polyes-ter et PVC, aux applications mul-tiples, tant dans l’industrie que le BTP. « Le toit de l’actuel stade de Gerland est fabriqué à par-tir de nos membranes, celui du prochain le sera aussi », illustre Romain Ferrari, PDG du groupe. En 1998, l’entreprise met au point un procédé de recyclage « unique au monde » de ces toiles, « basé, pour faire simple, sur un solvant capable de séparer le polyester du PVC. » La filière de recyclage Texyloop, est aujourd’hui tota-lement opérationnelle, « et son rayonnement est européen. »

piles boutons, les microbatteries n’imposent pas de contraintes de recyclage. » Labellisée jeune entreprise innovante par Axelera, I-TEN a procédé à une première levée de fonds de 3,2 millions d’euros au printemps 2014, « qui nous permet d’envisager les pre-mières préséries pour fin 2015. » Passeports électroniques, cartes bancaires, capteurs industriels et objets connectés pourraient donc très bientôt être alimentés par les micro-batteries I-TEN.

Serge Ferrari recycle ses propres productions mais collecte éga-lement « celles d’entreprises concurrentes, qui ont compris l’intérêt de faire appel à notre savoir-faire en la matière ». La nouvelle génération de matières premières sert à la fabrication de membranes, mais aussi « de pare-chocs, semelles, tuyaux, sup-ports de toitures végétalisées… » Le groupe a recyclé l’an dernier 1 600 000 m² de toile, « soit 3 % de la superficie de la ville de Lyon ! ».

www.i-ten.fr

www.sergeferrari.com

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mANUeL emIg, foNdATeUR de SoLoReA« Une idée brillante »Et si le soleil dardant ses rayons sur le toit d’une maison rapportait de l’argent à son propriétaire sans qu’il n’ait à débourser le moindre centime ? C’est désormais pos-sible, grâce à Solorea.

Manuel Emig est allemand, et pragmatique. Venu en France il y a trois ans pour rejoindre son épouse, ce jeune entrepreneur est surpris de constater qu’alors que l’ensoleillement est de 30 % plus important de ce côté-ci du Rhin,

l’énergie solaire y est nettement moins développée. Un examen attentif du marché l’amène à dres-ser le constat suivant : « le montant important de la mise de fonds ini-tiale, couplé aux « zones d’ombre » sur les performances énergétiques et sur le mode de commercialisa-tion de l’énergie solaire, suscite chez nombre de propriétaires un fort scepticisme quant à la renta-bilité d’une installation sur leur toit de panneaux photovoltaïques. » Qu’à cela ne tienne. Notre homme s’attaque méthodiquement à cha-cun de ces freins, et fonde en 2013 Solorea, dont la promesse à l’égard des propriétaires immobi-liers tient en une phrase : « faire du solaire une énergie qui vous rap-porte, sans que vous n’ayez rien à faire ».

20 ans de revenus garantisBaptisée « Evasio », l’offre de Solorea se décompose ainsi : réa-lisée par des spécialistes externes, une étude préalable calcule le ren-dement du projet. Si la rentabi-lité est au rendez-vous, la banque partenaire de Solorea finance l’installation de départ. Le matériel, « fourni par des entreprises euro-péennes à la pointe de l’innovation technologique, comme l’allemand Centrosolar, filiale de BMW », est garanti 20 ans minimum, tandis que la production et les revenus sont assurés par le groupe AXA. L’électricité produite est achetée par EDF à un tarif garanti lui aussi pendant 20 ans. Un « compte so-laire » est spécialement créé. Les revenus générés permettront de

rembourser la banque, de payer les assurances et les frais de ges-tion du système, « dont notre com-mission d’apporteur d’affaires ». Le surplus sera versé au pro-priétaire de l’installation. « Elle lui rapportera annuellement entre 500 et 2 000 euros, pendant 20 ans. » Solorea est soutenue par la CCI, Bpifrance, Novacité, KIC InnoEnergy, et vient d’effectuer une importante levée de fonds auprès d’investisseurs en capital-risque suisses et français, séduits par une idée… particulièrement brillante.

RomAIN feRRARI, Pdg dU gRoUPe SeRge feRRARI« Une seconde vie après une séparation »

la phrase3 faire du solaire une énergie

qui vous rapporte, sans que vous n’ayez rien à faire.

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3 2000 euros : la fourchette haute du mon-tant annuel versé à un propriétaire disposant d’une installation de panneaux solaires solorea sur le toit de sa maison.

www.solorea.com

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la phrase3 Nous pilotons un projet de recherche collaborative

fédérant industriels, universitaires et institution-nels, qui devrait aboutir à la mise au point de la première solution d’isolation Thermique extérieure 100 % minérale, applicable directement par projection sur le gros œuvre.

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3 754 M€ : le chiffre d’affaires de parexGroup en 2013.

STéPHANe HAUTSCH, dIReCTeUR dU mARkeTINg de PARexgRoUP« ParexGroup mise sur l’innovation responsable »Leader sur le marché français de l’Isolation Thermique par l’Exté-rieur (ITE), ParexGroup mise sur un développement responsable et mène notamment des recherches autour de PAREX.IT, un enduit 100 % minéral, respectueux de l’environnement.

Présentez-nous ParexGroup en quelques mots…ParexGroup, société française, conçoit, fabrique et commercialise des solutions pour les façades et l’isolation thermique par l’extérieur des bâtiments, des colles à carre-lage et des mortiers prêts à l’em-ploi pour le génie civil. Le groupe a réalisé 754 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2013 et compte 3 550 collaborateurs répar-tis dans 21 pays. Depuis 30 ans, il a construit sa renommée et ses succès sur l’innovation couplée au respect de l’environnement et à la responsabilité sociétale.

Pouvez-vous nous donner des exemples de ces innovations ?ParexGroup est l’inventeur du mortier sans poussière, de la « dry technology », ragréage mural en poudre, de Proliterrasse, première solution globale pour coller, join-toyer et protéger les sols extérieurs, de Mono Air, le premier enduit à la chaux d’étanchéité à l’air destiné à répondre aux exigences de la RT 2012, ou encore de Lanko Silo, une solution clé en main pour les chan-tiers de pavage. Depuis 2010 nous pilotons un projet de recherche collaborative fédérant industriels, universitaires et institutionnels, qui devrait aboutir à la mise au point du PAREX.IT (PARement EXtérieur pour Isolation Thermique) première solu-tion d’ITE applicable directement par projection sur le gros œuvre.

Quels sont les atouts du PARex.IT ? C’est une solution 100 % minérale qui contient des granules d’aérogel

de silice nouvelle génération lui conférant des performances ther-miques de haut niveau. Il ne pré-sente aucune toxicité à l’applica-tion, et constitue une alternative écologique aux matériaux tradi-tionnels d’ITE comme le polysty-rène expansé. Cet enduit est testé depuis cet été en grandeur réelle sur une maison expérimentale construite sur la plateforme INCAS du CEA INES au Bourget du Lac (73).

Comment est née l’idée de ce produit ?L’ITE du futur nous vient en droite ligne de l’Espace ! L’aérogel de si-lice, très léger et très isolant, entre dans la composition des combi-naisons des spationautes et est également utilisé comme bouclier thermique dans l’aérospatial.

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LIoNeL RoUSSeT, PRéSIdeNT de BILoBA eNVIRoNNemeNT « Bilobac met les poubelles au rebut »Le local poubelle au bas de l’im-meuble accueillera peut-être bientôt des vélos, des poussettes, et pour-quoi pas un mini-atelier de bricolage partagé. Explications.

« La collecte traditionnelle des déchets ménagers résiduels coûte en moyenne 100 euros la tonne aux collectivités », indique Lionel Rousset, président de Biloba Environnement. « Notre conteneur Bilobac permet de diviser cette dé-pense par deux. » L’idée ? Chaque citoyen, comme il le fait déjà pour ses bouteilles en verre, en plastique, ou ses emballages carton apporte lui-même le « tout-venant » de ses déchets ménagers au Bilobac, situé dans sa rue. Ensuite, le conteneur

est ramassé, « proprement et en toute sécurité, le conducteur pilotant de l’intérieur du camion l’intégralité des opérations de manutentions et de vidage. » Le système est donc bien plus efficace et économique que la collecte traditionnelle. Qu id du personne l l ibéré ? « Il est repositionné sur d’autres ser-vices d’entretien de la cité : voirie, locaux administratifs, jardins, lieux publics… » 150 conteneurs Bilobac sont déjà installés en France. Prochainement, il sera possible de les équiper de capteurs de niveau de remplissage, « afin d’optimiser les tournées de collecte » et de doter les résidents « d’un badge permettant une facturation person-nalisée. »

ANemo va voUS FairE CHaNGEr D’airEn combinant photocatalyse et filtration, ANEMO propose une solution efficace et totalement écologique de décontamination de l’air intérieur.

L’explication : La photocatalyse est un procédé simple, qui n’a aucun effet secondaire néfaste, il ne rejette aucun ozone, n’utilise aucun produit chimique, c’est une pratique qui est totalement écologique, et particulièrement efficace sur les Composés Organiques Volatiles. www.system-anemo.com

BIodegR’Ad La PUB vUE, LUE… DiSParUE !Biodegr’AD révolutionne le marketing classique en proposant de la publicité éphémère et écologique sur le sol.

L’explication : La jeune startup lyonnaise est spécialisée dans le marketing écologique par « Clean-tag » - marquage propre - et « Clay-tag », des procédés de marquage publicitaire au sol réalisés par projection d’eau à travers un pochoir ou par de la peinture biodégradable. http://biodegrad.com

ACTIVATIoN çA BoUge dANS LA CHImIe !Activation est spécialisée dans la recherche et la mise au point de conditions réactionnelles innovantes en chimie fine.

L’explication : Réactions chimiques nouvelles, nouvelles molécules, nouvelles technologies, remplacement d’une matière première coûteuse, dangereuse ou réglementée REACH (enregistrement, évaluation, autorisation et restriction des produits chimiques) par des composés renouvelables bio sourcées... Activation rime avec innovation. www.activation.fr


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mARIe-HéLèNe gRAmATIkoff, foNdATRICe de LACTIPS« Du plastique à base de lait »

Lactips fabrique des polymères hydrosolubles et biodégradables à base de caséine, l’une des pro-téines du lait. Une innovation aux applications multiples. Entretien avec Marie-Hélène Gramatikoff, fondatrice de cette start-up pro-metteuse.

Qu’avez-vous inventé ?C’est un chercheur universitaire qui a inventé un plastique à base de lait, plus précisément un poly-mère fabriqué à partir de la ca-séine, principale protéine de lait, et de plastifiants classiques de type glycérol. Ce matériau totale-ment innovant est biodégradable, bio-sourcé, hydrosoluble et même comestible !

Quel est votre procédé de fabrication ?Nous transformons la caséine en plastique, sur la base d’un

procédé d’extrusion classique, largement utilisé dans l’industrie. Nous sommes capables de fournir rapidement et en quantités impor-tantes des granulés avec lesquels on peut ensuite produire des ob-jets thermoformés, des films, mais aussi tout autre produit en plas-tique. Point important : la trans-formation de la caséine s’opérant à moins de 100 °C, il est possible d’adjoindre toutes sortes d’additifs à notre plastique.

Quelles sont les applications possibles de votre invention ?Elles sont innombrables ! Je ne prendrai qu’un seul exemple. Nous savons produire dans ce matériau les emballages des pastilles uni-dose de produits de lave-vaisselle. Aujourd’hui, ces emballages sont en alcool polyvinylique. Elles sont hydrosolubles, mais pas biodégra-dables. Or, en se dégradant, l’al-cool polyvinylique, dérivé du pé-trole, se retrouve dans les nappes phréatiques, donc dans notre alimentation en bout de chaîne. Notre solution, qui ne générerait aucune pollution, est de loin pré-férable. Et le marché mondial des sachets uni-dose phytosanitaire représente à lui seul 250 millions d’euros ! Notre matériau se prête également parfaitement à d’autres applications High-Tech, dont le marché va exploser dans les an-nées à venir.

Toutefois, n’est-il pas dommage d’utiliser une protéine, susceptible de nourrir des populations ?Notre ambition, à terme, est de récupérer les protéines du lait im-propre à la consommation, et de les valoriser, en offrant ainsi une

ressource financière supplémen-taire aux producteurs.

Quel souhait formulez-vous, 6 mois après le lancement de Lactips ?Je lance un appel aux industriels : « développons ensemble les appli-cations de ce nouveau matériau, son potentiel est formidable ! »

la phrase3 Nous avons inventé

un plastique biodé-gradable, bio-sourcé et hydrosoluble, fabriqué à partir de la caséine, prin-cipale protéine de lait, et de plasti-fiants classiques de type glycérol.

le chiffre

3 250 M€ : le marché mondial des sachets uni-dose phy-tosanitaire de lave-vaisselle.

www.lactips.com

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HeRVé ARNAUd,PRéSIdeNT eT foNdATeUR de CoURB« Citadine et citoyenne »La C-Zen, véhicule profession-nel 100 % électrique construit par Courb à Saint-Priest, en banlieue lyonnaise, et seul à être label-lisé « Origine France Garantie », réclame son « droit de cité. » Avec de sacrés arguments à la clé.

« La C-Zen est une voiture entiè-rement pensée pour l’activité professionnelle urbaine et périur-baine. » Hervé Arnaud, Président et fondateur de Courb, annonce la couleur. Légère, maniable, aussi agréable à conduire qu’à regarder, sans aucune émission nocive, la C-Zen, avec ses deux places, son coffre de 540 litres, ses batteries rechargeables sur secteur à l’aide d’une simple prise de 220 volts et son autonomie de 120 kilomètres, a déjà séduit de nombreuses entreprises. « Nous en fabriquons une par jour, ce qui constitue notre seuil de rentabi-lité, et allons passer à quatre dès 2015. » Il faut dire qu’à la liste de ses performances s’ajoutent le tarif attractif, « 14 600 euros à l’achat, et

pas de frais de carburant ni d’en-tretien par la suite », et un service à 360 degrés, « comprenant le finan-cement, l’assurance, l’assistance, un réseau de distributeurs et de réparateurs agréés sur la France entière, etc. » Définitivement, la C-Zen apporte de la sérénité à ses acquéreurs, « et sa petite sœur, la C-Fun, sortira dès l’an prochain. » Avec un nom pareil, on est impa-tient de la découvrir…

www.courb.net

fRANçoIS gRoSSe, PRéSIdeNT eT Co-foNdATeUR de foRCITY « Simuler le futur des villes »ForCity a mis au point un outil de mo-délisation capable de décrire l’avenir des villes en fonction des choix d’in-frastructures faits par leurs élus et par leurs entreprises.

Quelles vont être les conséquences sur la vie de la cité de l’implantation de ce tramway, de l’édification de ce nouveau quartier ou de la mise en place de ce service de vélos en libre-service ? La plate-forme de modéli-sation de systèmes complexes et de représentation en 3D des territoires développée par ForCity est capable de le prédire. « Mieux encore, elle per-met de décrire ce que sera la ville si tous ces projets sont mis en œuvre conjointement, et d’analyser de façon

fine les incidences de chaque nouvelle information ou modification de donnée qui lui est fournie », explique François Grosse, Président et co-fondateur de ForCity. L’outil de simulation et d’aide à la décision de la start-up lyonnaise a déjà séduit l’agglomération du Grand Lyon, « qui l’utilise pour optimiser le dé-veloppement du quartier de Gerland », et des partenaires à… HongKong. « Notre marché potentiel est constitué de toutes les métropoles du monde, mais aussi des grandes entreprises. » Forcity emploie 20 personnes et af-fiche un chiffre d’affaires de 2 millions d’euros, qui devrait doubler dès l’an prochain.

www.forcity.com

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oLIVIeR SIBoURg, géRANT de eNoVeo «Des bactéries lanceuses d’alerte »

station métrologique afin de surveiller la qualité des eaux urbaines en sor-tie des déversoirs d’orage du Grand Lyon. Dans ce contexte, Enoveo va développer un biocapteur microbien : « Grâce à notre procédé, les bacté-ries naturellement présentes dans les eaux, colonisent des électrodes de notre capteur à la manière de piles à combustibles microbiens. Ces der-nières vont générer un courant dont la tension indique le degré de conta-mination des eaux analysées. »Enoveo travaille également sur une méthode de valorisation des plantes invasives, telle la renouée du Japon, très présente en région Rhône-Alpes.

Spécialiste du Management des Ressources Microbiennes, Enoveo en a fait des vigies de la qualité des eaux de pluie lyonnaises rejetées au milieu naturel.

Créée en 2008 par trois docteurs en microbiologie environnementale et un chimiste, Enoveo met l’infiniment petit au service de grandes réalisa-tions. À titre d’exemple : « la solidifi-cation d’ouvrages d’art par le déve-loppement de bactéries utilisant le mécanisme de biocalcification, ou la dépollution des sites et sols contami-nés », précise Olivier Sibourg, gérant de cette jeune entreprise.Dans le cadre du projet Smile*, les sociétés ViewPoint, Hemera Innovation, EFS, Alison et Enoveo ont pour objectif de développer une

NoVoCeRAm Fait riMEr CéraMiqUE, PratiqUE Et éCoLoGiqUE Novoceram fabrique des carrelages en céramique pour les revêtements de sols, murs, la décoration intérieure et extérieure de la maison.

L’explication : Tant pis pour les bricoleurs mais tant mieux pour la planète ! Les systèmes brevetés de Novoceram permettent de poser des sols flottants intérieurs ou extérieurs juste en les clipsant, sans utiliser ni colles, ni joints, ni ciment. La société est certifiée ISO 9001, ISO 14001 et Ecolabel.www.novoceram.fr

mILLe eT UN RePAS voUS Fait FiNir votrE aSSiEttE Mille et Un Repas révolutionne la restauration collective en mettant tout en œuvre pour éviter le gaspillage alimentaire.

L’explication : Mille et Un Repas a réduit à moins de 10 grammes les « restes » d’un plateau de restaurant d’entreprise ou scolaire, qui était en moyenne de 167 grammes ! Leur secret ? Agir sur les quatre leviers que sont l’organisation des repas, la composition des menus, le recyclage des déchets et… l’éducation alimentaire des enfants. www.1001repas.com

STImeRgY DE L’EaU CHaUDE DaNS UN “NUaGE” La chaudière numérique de Stimergy transforme en chauffage l’énergie considérable générée par les « data centers ».

L’explication : Il y a de l’eau chaude dans le « cloud » ! Implantés in-situ, de puissants serveurs informatiques chauffent l’eau d’immeubles résidentiels, tertiaires ou de collectivités. L’économie est double, le dispositif supprimant également la dépense d’énergie servant habituellement à… refroidir ces serveurs ! www.stimergy.net


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www.enoveo.com

* projet issu du pôle Axelera, financé par le Fonds Unique Interministériel (FUI).

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oLIVIeR SIBoURg, géRANT de eNoVeo «Des bactéries lanceuses d’alerte »

PASCAL mAUBeRgeR, PRéSIdeNT-dIReCTeUR-géNéRAL de mCPHY« McPhy met de l’énergie de côté »Finis les kilowatts/heure produits par l’éolien, mais qui « partent en fumée », faute de pouvoir être exploités immédiatement sur les réseaux électriques. La société McPhy a mis au point une tech-nologie unique permettant de les stocker sous forme d’hydrogène solide.

Sur l’aéroport international de Berlin-Schönefeld, l’électroly-seur installé par McPhy produit de l’hydrogène « vert » à partir de surplus d’énergie éolienne, puis le stocke, sous forme solide, à basse pression, et alimente une station d’hydrogène dédié aux bus et voitures utilisant ce système de propulsion. « La région de Berlin

est remarquablement équipée en éoliennes », souligne Pascal Mauberger, Président-Directeur-Général de McPhy, « mais les réseaux électriques disponibles localement sont loin d’avoir la capacité d’absorber l’énergie qu’elles produisent à plein régime, lorsque les conditions climatiques sont favorables. Notre solution per-met de la valoriser différemment, même en grande quantité. » Car l’hydrogène est un vecteur énergé-tique très performant. « Une tonne d’hydrogène stockée correspond à 33,3 mégawattheures. »

« Power to gas » avec GDF SUeZ Fort de ces premiers succès obtenus de l’autre côté du Rhin, McPhy a franchi les Alpes : « Nous sommes associés avec l’italien Enel dans un ambitieux projet de stockage d’hydrogène, sur la ré-gion des Pouilles, à partir d’éner-gie solaire et éolienne. » Et c’est l’Atlantique que McPhy traversera prochainement. « Nous avons été retenus pour installer des équipe-ments similaires à Palo-Alto, en Californie. » McPhy participe aussi au projet GRHYD de « power to gas » porté par GDF SUEZ, dont l’objectif est d’injecter de l’hydro-gène dans les réseaux de distribu-tion de gaz naturel, dans l’un des quartiers de la ville de Dunkerque. « Le stockage de l’énergie est réellement indispensable au dé-veloppement à grande échelle des énergies renouvelables telles que l’éolien ou le solaire, dont la production est dépendante des conditions météorologiques. » Une

approche parfaitement validée par le marché. L’introduction en bourse de McPhy, au printemps dernier, a connu un franc succès. Voilà une start-up française qui a le vent et le soleil en poupe…

la phrase3 le stockage de l’éner-

gie est indispensable au développement à grande échelle des énergies renouvelables telles que l’éolien ou le solaire, dont la production est dépen-dante des conditions météorologiques.

le chiffre

3 33,3 mégawat-theures sont stockés dans une tonne d’hy-drogène.

www.mcphy.com

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géRARd TêTU, PRéSIdeNT d’emd« Une co-construction »Freegônes, l’utilitaire à assistance électrique de la marque Kleuster (marque distribuée par EMD, Electro Mobilité Distribution) est fabriqué au sein d’un pôle de com-pétences Rhône–Alpin et décliné dans plusieurs versions métiers, pour répondre aux besoins des professionnels.

Comment vous est venue l’idée de ce triporteur ?J’ai rencontré les acteurs du mar-ché et me suis aperçu qu’il exis-tait une niche pour des véhicules électriques à mi-chemin entre le triporteur classique, qui ne dé-passe pas 200 kg de charge utile, et les utilitaires plus volumineux.

la phrase3 châssis, motorisation

e t a u t o m a t i o n constituent le tronc commun du freegônes. les déclinaisons métiers ont été co-construites avec les utilisateurs, afin de proposer aux différents marchés d e s t r i p o r t e u r s électriques conçus par et pour des professionnels.

le chiffre

3 450 kg : la charge utile maximale transportable par le triporteur électrique freegônes.

Le Freegônes, qui peut transporter jusqu’à 450 kg, cible les secteurs de la livraison urbaine, du street food, de l’entretien des espaces verts et de la propreté urbaine. Le Grand Lyon le teste depuis novembre, dans le cadre du projet INNOV’R Expérimentation.

Comment un même véhicule s’adapte-t-il à ces différentes utilisations ? Châssis, motorisation et auto-mation constituent notre tronc commun. S’agissant de projets collaboratifs, et forts de notre atta-chement à la région Rhône-Alpes, les déclinaisons métiers ont été définies en fonction des besoins utilisateurs recueillis lors de nos tables rondes. Cette méthode de « co-construction » permet de pro-poser aux différents marchés, des Freegônes conçus par et pour des professionnels.

Pouvez-vous nous donner des exemples d’innovation ?La conservation au froid, utilisée par les Freegônes version livrai-son urbaine, peut s’effectuer grâce à un système écologique à base de glycol de maïs, conçu par le bureau d’études lyonnais Quidort, qui utilise déjà ce procédé au sein des grandes cuisines collectives. La version « Entretien espaces verts » est équipée d’un basculant automatique facilitant le déchar-gement des déchets collectés sans faire basculer le Freegônes en arrière. EMD a développé des services associés – location longue durée, assurance, maintenance et assistance, portail de gestion de flotte en temps réel – pour ré-pondre efficacement aux exigences des professionnels sur les enjeux

de la mobilité durable. Freegônes, véhicule de la mobilité douce, se conduit sans permis, peut emprun-ter les pistes cyclables, les couloirs de bus et de taxi, pour un confort d’usage et une exploitation opti-mum en milieu urbain.

et puis ?Et puis il a une valeur d’image indéniable ! Le Freegônes a reçu le label de « l’Observeur du design », décerné par l’Agence pour la Promotion de la Création Industrielle.

www.electromobilitedistribution.com

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mARC CoUSSeNS, foNdATeUR de SoRePoL« L’aspirateur des plans d’eau »Les pompes flottantes de Sorepol écrèment avec précision toutes les couches de pollution surnageant à la surface des bassins, fosses, cuves et autres décanteurs.

Le secret de l’efficacité des instal-lations de Sorepol ? « Tout est dans la tête », répond en souriant Marc Coussens, fondateur de l’entreprise au début des années 2000. « La tête d’écrémage réglable de nos pompes pneumatiques flottantes permet d’aspirer un minimum d’eau lors de la récupération des polluants de surface, donc de faciliter ensuite séparation et recyclage des eaux, huiles, hydrocarbures et autres ef-fluents. » Le département Recherche & Développement de Sorepol tra-vaille même à la mise au point de pompes réglables à distance et mu-nies de capteurs, « particulièrement

intéressantes à utiliser lorsque la surface à dépolluer est difficile d’ac-cès. » Sorepol dénombre déjà plus de 300 installations dépolluantes dans diverses industries (agro-ali-mentaire, sidérurgie, industries mé-caniques, pétrolières, etc.) et réalise près de 40 % de son CA à l’export : « Nous sommes présents en Algérie, Turquie, Sénégal, Maroc, Corée du Sud, Belgique, Angleterre… » L’entreprise a obtenu cette année le label INNOV’R dans le cadre de ses projets de R&D autour de l’écré-mage.

NeoLIfe tENEUr EN FiBrES GaraNtiENEOLIFE conçoit à partir d’éco-matériaux des produits innovants destinés au bâtiment et à l’aménagement des espaces extérieurs.

eURoTAB TABLe SUR LA TABLeTTe Le groupe EUROTAB est le seul prestataire technologique et industriel dédié à la compression des poudres en tablettes.

L’explication : Ni plus ni moins, la tablette - concept de développement durable par nature - permet d’utiliser juste la bonne dose de produit. Eurotab la décline dans de multiples domaines (agroalimentaire, BTP, détergents…) et a également créé en 2008 AQUASURE, une solution simple, complète et intégrée de la potabilisation de l’eau.www.eurotab.eu

ATemIA CréE L’évèNEMENt DaNS L’évèNEMENtiEL Atemia conseille et forme au développement durable les acteurs des secteurs loisirs, culture, tourisme et évènements.

L’explication : Finie les utilisations « one shot », coûteuses et peu écologiques, de la tente d’accueil, du plancher de scène ou des couverts du cocktail ! Atemia vient de lancer Matelo, la 1re plateforme en ligne de recherche, référencement et mutualisation du matériel évènementiel.www.atemia.org

L’explication : Créé par NEOLIFE, l’éco-matériau VESTA® (Vegetal, Ecological Stable Timber Advantage) bénéficie d’une très haute teneur en fibres de bois rendues hydrophobes, imputrescibles et résistantes aux insectes sans aucun produit nocif pour l’environnement. Sa pose par assemblage permet en outre de réelles économies de coût d’installation. www.neolife-solutions.com


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En avant pour l’innovation !

à vos agendas ! Les Appels à Manifestation d’Intérêt en cours

Une entreprise qui réussit, c’est avant tout une idée, des hommes et des femmes qui la mettent en œuvre. Mais c’est aussi grâce aux partenaires qui les accompagnent. Vous êtes une entreprise innovante, en recherche de financements : Avez-vous pensé aux Investissements d’Avenir ? L’ADEME est en charge de la gestion de 3,1 milliards d’euros de crédits répartis autour de 4 pôles :

Comment mobiliser ces fonds ? L’ADEME lance régulièrement des Appels à Manifestation d’Intérêts (AMI) afin de sélectionner et d’accompagner les entreprises les plus innovantes sur des problématiques précises, spécifiques à chacun de ces 4 pôles. Une vraie opportunité à saisir !


www.ademe.fr/entreprises-monde-agricole/innover-developper/investissements-davenir/presentation

Secteur AMI Date de clôture

éNeRgIeS déCARBoNéeS eT CHImIe VeRTe

Stockage et conversion de l’énergie 28/01/2015

Énergies renouvelables 02/10/2015

RéSeAUx éLeCTRIqUeS INTeLLIgeNTS Systèmes électriques intelligents 11/09/2015

éCoNomIe CIRCULAIRe

Recyclage et valorisation des déchets 16/01/2015

Industrie et agriculture éco-efficientes 30/11/2016

Méthodes industrielles pour la rénovation et la construction de bâtiments

30/12/2016

VéHICULe dU fUTUR

Transports ferroviaires 01/04/2015

Aide aux investissements pour des ferries propres

31/12/2015

Aide au déploiement d’infrastructures de recharge pour les véhicules hybrides

et électriques31/12/2015

RéSeAUx éLeCTRIqUeS INTeLLIgeNTS

VéHICULe dU fUTUR

éCoNomIe CIRCULAIRe

éNeRgIeS déCARBoNéeS eT CHImIe VeRTe

Un écosystème efficacePôles de compétitivité et ClustersLes pôles de compétitivité et clusters rassemblent, sur une thématique ciblée et au sein d’un écosystème dynamique, des entreprises petites et grandes, des laboratoires de re-cherche et des établissements de formation. Leur mission : soutenir l’innovation, favoriser les projets collaboratifs de R&D et accompagner le développement des entreprises membres.

Expérimentations et appels à projetsBesoin de tester votre innovation pour en démontrer l’effi-cacité et accélérer ainsi votre développement ? Les cellules expérimentation et appels à projets vous permettent de les mettre en œuvre grandeur nature.

Aide à l’implantation et au développement Envie de vous implanter en Rhône-Alpes ? Besoin d’aide dans votre développement ? La Région et le Grand Lyon ont mis en place des solutions pour vous.


Plateformes d’innovationLes plateformes d’innovation regroupent des infrastruc-tures et équipements mutualisés de R&D. Elles sont ouvertes aux acteurs des pôles, notamment aux entre-prises et surtout aux PME. Elles permettent d’effectuer des travaux de R&D collaboratifs, des tests, des mises en production de préséries ou peuvent encore servir de laboratoires d’usage (« living labs »).

Plateformes Secteur

AxeL’oNe Chimie environnement matériaux

PRoVAdeSme Ecotechnlologies

PISeo Solutions d’éclairage innovantes

Pôles/Clusters Secteur

AxeLeRA Chimie & Environnement

CLUSTeR LUmIèRe Eclairage

LUTB TmS Transport collectif de personnes et de marchandises

TeCHTeRA Textiles techniques et matériaux souples

TeNeRRdIS Énergies renouvelables

Dispositif Cadre / Porteur Secteur

INNoV’R / INNoV’R exPeRImeNTATIoN Rhône-Alpes

Eco-innovations

CeLLULe exPéRImeNTATIoN Grand Lyon Smart City

CoRTeA/AACT’AIR ADEME Qualité de l’air

TUBA Grand LyonCréation de

services à partir de la

donnée

L’ADEME Rhône-Alpes propose également de nombreux appels à projets sur des thématiques très variées. Découvrez-les sur www.rhone-alpes.ademe.

fr/actualite/toute-lactu#actu-1078

Dispositif Mission

AdeRLY

Aide à l’implantation et au développement

économique des entreprises (Grand Lyon)

NoVACITéFacilite l’émergence et la

croissance d’entreprises à forte valeur ajoutée (Grand Lyon)

Ademe RHôNe-ALPeSExpertise et conseil. Aide au financement

et à la mise en œuvre de projets

Dispositif Mission - secteur

SATT PULSALYS UNIVeRSITé de LYoN Accélérer le passage de la

Recherche à la start-upSAAT gIfT

gReNoBLe INP

INSTITUT CARNoT Métiers de l’ingénierie (ingénierie@Lyon)

IfmAS Matériaux agro-sourcés

INeS 2 Energie solaire

IdeeL Énergies décarbonées

SUPeRgRId Réseaux de transport électrique du futur

CeA gReNoBLe Micro et nanotechnologies / EnR

IfP éNeRgIeS NoUVeLLeS Energie, transport et environnement

Instituts de recherche et création d’entrepriseLa Région Rhône-Alpes propose un vaste éventail d’Instituts, de sociétés d’accélération de transfert technologique (SATT) et de centres de recherche pour stimuler l’innovation et encoura-ger la création et le développement des entreprises.

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La force de CNR tient dans cette capacité unique à relier l’énergie et les territoires, l’industrie et l’environnement, la performance économique et l’intérêt général, le développement et le durable. Notre modèle, nos engagements et notre faculté à écouter et à construire un dialogue actif ont participé à la création de ce lien équilibré et irremplaçable que nous avons tissé avec les territoires et nos partenaires.

CNR, 1er producteur français d’électricitéexclusivement renouvelable, s’impliquedepuis 80 ans aux côtés des territoires.Acteur de proximité, CNR a toujours été portée par une vision d’aménagement durable et de développement économique des territoires dont est issue sa production.

L’énerg ie au cœur des terr i to i res

L’énergie est notre avenir, économisons-la !

AP INST 195x255.indd 1 17/11/14 12:24

ils inventent un monde meilleur en rhône-alpes · sommaire 04 cityway suivez le guide 05 bmes...

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