ile de la folie(41)

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DOSSIER ÎLE DE LA FOLIE ROXANE VAN GINNEKEN 2A ENSNP

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Compte rendu de sortie terrain. Ile de la folie, (41) à travers un regard faunistique, botanique, p"dologique etpaysagé le site se découvre tel un compte rendu scientifique et sensible . L'ile de la folie .

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Page 1: ILE DE LA FOLIE(41)

DOSSIER ÎLE DE LA FOLIE

ROXANE VAN GINNEKEN 2A ENSNP

Page 2: ILE DE LA FOLIE(41)

SOMMAIREIntroduction

présentation de l’île de la folie

I. La loire, un fleuve sauvage

II. L’île de la folie, d’hier à aujourd’hui

III. Le CPNRC , L’organisme gestionnaire

IV. Une jungle miniature

V. Des berges à la forêt alluviale-les grèves-le haut de la grève-l’ourlet forestier-la forêt alluviale

VI. Atouts écologiques de la foret alluviale

VII. Rôle écologique de la forêt alluviale dans le système ligèrien

HERBIER DE L’ÎLE DE LA FOLIE

Conclusion

Bibliographie

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La Loire, « des îles partout, de l’eau nulle part» écri-vait Stendhal, Jean de la Fontaine , émerveillé «s’imaginait voir le port de Constantinople».Henri Dussourd se voyait «parer aux caprices des eaux et du sable» . Pour Vidal de la Blache, la Loire est un fleuve chargé de sables, décrit comme une «grève mouvante» et Roger Dion dans ses descriptions écrira «La Loire, ou la traînée sableuse répandue sur prés de 700 km... », enfin Maurice Genevoix parlera de ce paysage fluvial « et bien son inutilité même, ce transparent miroir qui passe, ce merveilleux prétexte éternellement offert à la lumière». C’est ainsi à travers cette Loire que nous allons étudier une de ses îles, l’île de la folie. Un site abordé sous plusieurs aspects à la fois histo-rique, géographique, technique botanique dans sa vision paysagère que la Loire offre au passant et à ses environs.

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Le chateau de chaumont sur loire à amboise

L’île de la Folie est située surla commune de Chaumont/Loire,en Loire moyenne, à 20 Kmen aval de Blois. On y accèdepar la D751 sur la rive gauchede la Loire, à 700 m en aval duchâteau de Chaumont/Loire.

Le site est situé en contre bas dela levée de la Loire. À premièrevue c’est un paysage qui semblefermé par la forêt alluviale,mais, petit à petit il s’ouvre surles grèves et les plages ligériennessi caractéristiques de la région. La forêt présente sur l’île reste aujourd’hui parmi les seules forêts alluviales de la région Centre.

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île de la folieLongitude : 01° 08’ 14’’ E Latitude : 47° 27’ 31’’ Néchelle 3cm / 1 km

Carte IGN au 1/25000è, fond de carte extrait du site internet www.geoportail.fr

Plan de l’île de la folie

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LA LOIRE, UN ESPACE DE LIBERTÉ

«Un espace de liberté est un espace du lit majeur à l’intérieur duquel le ou les chenaux fluviaux assurent les translations latérales» petit larousse 2010Le fleuve de la Loire a la possi-bilité de naviguer latéralement, et a donc un espace de liberté, tel un serpent il se déplace en ondulant . En été , les eaux divaguent entre les bancs de sable. Dans les méandres se forment des bras morts qui ne seront bientôt plus empruntés qu’aux hautes eaux «les boires» et des petits bras permanents «les rios».

C’est l’enveloppe minimale à pré-server pour garantir au cours d’eau son potentiel d’ajustement en plan et en long, et lui permettre de se recharger en sédiments , de créer des zones de dépôts, de transports, de l’érosion...

I. La Loire, un fleuve sauvage

Cet espace a donc une enveloppe dans laquelle la rivière devrait avoir le droit d’évoluer naturelle-ment, d’éroder ses berges de dé-poser les sédiments rajeunissants ainsi en permanence les écosys-tèmes aquatiques et rivulaires.La préservation ou la restauration d’un espace de liberté sur la Loire est une mesure nécessaire pour garantir à long terme le maximum d’usages sur ces rivières et dans le lit majeur.

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LA DYNAMIQUE ÉCOLOGIQUE DE LA LOIRE

Un hydrosystème naturel est ca-ractérisé par une diversité géomorphologique dont le mo-teur est la dynamique fluviale et particulièrement l’érosion de berges , le dépôt de sédiments et la migration latèrale des cours d’eau. Dans ce processus de migration latèrale , le cours d’eau se déplace en érodant sa rive concave et en déposant des sédiments en transit sur sa rive convexe. Ces processus d’érosion ont pour effet de créer détruire et recréer à une échelle de temps comprise entre 10 ans et 100 ans une diver-sité de milieux écologiques.

Ce type de mesure est d’ailleurs une orientation importante de la SDAGE Loire- Bretagne qui est le Schéma Directeur d’Amènage-ment et de Gestion des EauxLoire nature a débuté en 1993, avec comme objectif de renforcer la notion « d’espace de liberté « du fleuve et de préserver ainsi les milieux naturels.

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L’épandage des crues de la Loire

Il existe de nombreux enjeux autour de l’aménagement des ri-vières et de la Loire en particulier : ressource en eau, environnement et risque d’inondation en sont les trois principales catégories. Les zones d’épandage des crues peuvent jouer un rôle très impor-tant pour satisfaire tout ou partie de ces enjeux.

LEUR FONCTIONNEMENT

Leur fonctionnement hydraulique permet de laminer les crues, et favorise indirectement la ressource en eau en quantité comme en qualité. Enfin, elles ont un rôle essentiel à jouer en matière d’environnement grâce aux écosystèmes spécifiques qui peuvent s’y développer.

Les limites d’efficacité atteintes par les aménagements tradition-nels, ainsi que l’évolution de la demande sociale, imposent au-jourd’hui de trouver de nouvelles règles d’aménagement que résume le concept de Ralentissement Dy-namique. Des méthodes comme les Inonda-bilités permettent de le mettre en pratique concrètement pour tenir compte de la diversité des enjeux et des situations le long d’un cours d’eau. Appliqué à la Loire, cette évolution devrait permettre un développement plus harmonieux de la vallée alluviale et une dimi-nution des dommages occasionnés par une crue exceptionnelle, qui, si elle se produisait aujourd’hui, au-rait sans doute des conséquences dramatiques.

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L’érosion des bergesGisèle Verniers (1995) définit la berge comme « une portion de ter-rain qui limite tout cours d’eau ». C’est effectivement une zone de séparation entre le milieu aquatique et le milieu terrestre. La berge peut être divisée en deux parties : le pied de talus « qui est la zone soumise à l’action quasi per-manente du courant et qui se situe sous le niveau moyen des eaux » et le talus qui se situe au dessus du niveau moyen des eaux.

Dans le cas des cours d’eau natu-rels l’érosion des berges est due au courant naturel, aux variations du niveau d’eau (crue-décrue), aux vagues de vent, à des interven-tions humaines (dragage, cali-brage, endigage, rescindement de méandre…). La présence de points singuliers (courbes des rivières, piles et culées de ponts, seuils et barrages, ...) est susceptible d’accentuer ces phénomènes.

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Les lieux dits dont le nom com-portent le nom «folie» indiquent qu’il y a à proximité du site une grosse pierre, une cabane de vigne et , ou un château ce qui est le cas car celle ci se situe en région viticole , aux pieds du château de Chaumont-sur-Loire.

Avant d’être une forêt alluviale, l’île de la folie était une prairie fauchée pour le pâturage.Ce site est d’ailleurs jusque dans les années 1950 une prairie de paturage et une sablière (gravière) dans les années 1970. Seule une dalle de béton est la trace de cette époque.L’Histoire raconte que le Prince de Chaumont, s’était fait offrir un élephant. Un été ou on a man-qué de fourrage, l’élephant a été emmené paître sur cette île. Cela a crée une énorme agitation auprès des populations qui n’en avaient jamais vu.

Une zone de biodiversité importanteAvec 350 espèces de plantes , dont 32 classées au patrimoine de protection. Dénombrant plus de 400 espèces animales, 83 oiseaux dont 30 nichant sur l’île, on peut dire que l’île de la folie est un site de vies variées ou la biodiversité brille.

II. L’île de la folie d’hier à

aujourd’hui

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PrésentationAvec une superficie de 55 ha, dont 10 ha gérés par le Conservatoire du patrimoine Naturel de la région Centre et 50 ha du Domaine pu-blic fluvial géré par l’État , L’île de la Folie est un grand site ou un éventail de milieux se dévelop-pent.

L’île de la Folie est une zone Natura2000 et est inscrite à l’UNESCO. Située dans la plaine alluviale de la Loire, elle est considérée comme Zone Naturelle d’Interêt Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) de type 2. Cette ile a aussi été inscrite au PLU comme zone naturelle de la commune de Chaumont. Une zone de biodiversités importante

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PRESENTATION

L’étude effectuée sur le site del’île de la Folie s’est faite en colla-boration avec un gestionnairedu conservatoire du PatrimoineNaturel de la Région Centre(CPNRC).Le CPNRC est une associationsans but lucratif régie par la loide 1901. Créé en 1990, à l’initia-tive du milieu naturaliste, leCPNRC s’est donné pour missionla sauvegarde des milieuxnaturels les plus remarquablesde la Région Centre pour leurfaune, leur flore, leur qualitépaysagère ou géologique. C’estle cas par exemple de l’île de laFolie gérée par le CPNRC.Les objectifs du Conservatoireau niveau de la Loire sont deconnaître ce milieu, de le protégeret de le préserver, de legérer et de le valoriser en permet-tant par exemple certainsaccès au public. Le Conservatoirede la Région Centre gèreainsi plus d’une centaine desites représentatifs des milieuxnaturels de notre région.

III.Le CPNRC, l’organisme gestionnaire

Au niveau de la Loire et de sesrives, environ 60% du site estoccupé par des habitats naturels.Par exemple sur la rive gauche entre Candé/Beuvron et Chau-mont on rencontre trèspeu de zones urbanisées et/oucultivées, ce sont essentiellementdes bois épars, des peupleraies…bien sûr ce sont des zones qui sont exploitées (ex: la peupleraie). La gestion de ces habitats comme l’île de la Folie nécessite de prendre en compte globalementdes usages liés au site et aussiles risques environnementauxcomme les crues, la qualitéde l’eau. C’est un gestionnaireauquel on fait souvent appellorsqu’on aborde les questionsde politique d’aménagementet d’utilisation du territoire dela région, il est en relation perma-nente avec les élus locaux.

USAGES

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De plus, il cherche à élargir soninfluence à une plus grandeéchelle, à être dans une politiqueglobale en faisant le lienentre les différentes régions.Le CPNRC est constitué :

- D’une équipe de personnelssalariés- D’une animatrice chargée del’accueil des scolaires et du publiclors des week-end nature- D’un conseil scientifique com-posé de spécialistes de différentesdisciplines, il est garantdes choix et orientations scienti-fiques- D’un réseau de conservateursbénévoles (personnel du muséum,enseignants…) qui assurentla surveillance et la gestionau côté de l’équipe salariée.- Vient s’ajouter un conseil d’ad-ministrationde 32 membresrépartis en deux collèges : 11membres de droit et 21 membresélus par l’Assemblée généraleparmi les adhérents, desdélégués départementaux.

Le CPNRC suit une charte de l’animation sur les espaces naturels préservés par le Conser-vatoire.Ses axes de travail sont :

- La connaissance des espèceset des milieux- La préservation par la maîtrisefoncière et la maîtrise d’usage- La gestion- L’ouverture au public, l’informa-tion et l’animation.Avec le soutien et la participationdu public et de nombreuxpartenaires (l’Union européenne,le ministère de l’Environnement,des collectivités territorialescomme le Conseil régional,plusieurs conseils généraux,des organismes publics commel’Agence de l’eau ainsi que desentreprises privées), en 2008le Conservatoire préserve etgère plus de 2 400 hectaresde milieux naturels (tourbières,étangs, marais, prairieshumides,pelouses sèches, forêtsalluviales...) répartis sur87 sites, dont 1 560 hectaresle long de la Loire, du Cher etde l’Indre, dans le cadre du pro-gramme Loire Nature.

ACTEURS DU CPNRC OBJECTIFS

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PROGRAMME LOIRE

À cette superficie, il convientd’ajouter les milieux protégéspar le Conservatoire des sitesdu Loir-et-Cher qui coopèreétroitement avec le Conservatoiredu Centre pour ce département.Le programme Loire Nature dé-bute en 1993 et mis en oeuvrepar des associations (Conserva-toiresd’espaces naturels,WWF et LPO) qui contribuecomme le fait le CPNRC à lapréservation des sites naturelset de la biodiversité de la Loireet de ces affluents sur de nom-breux secteurs remarquables du bassin.L’agence de l’eau Loire Bretagnefait aussi partie du groupede travail agissant sur le secteur.Elle traite plus particulièrementles zones envahies par des espèces nuisibles venues de l’étranger comme la jussie(Ludwigia sp.).

LES «CLIENTS»

Le CPNRC travaille avec lesacteurs de l’espace rural : lesagriculteurs, partenaires privilé-giés de la gestion des sites ; lesassociations de protection de lanature, qui contribuent aux suivisscientifiques et à l’animationsur les sites ; les fédérations dechasse, de pêche, les chambresd’agriculture, avec lesquellessont également menéssuivis et travaux…Avec 5 établissements, leConservatoire est présent àOrléans, où se situe son siègesocial. sur l’Indre-et-Loire et leLoir-et-Cher avec son antennede Tours, sur le Cher et l’Indreavec son antenne de Vierzonet sur le Loiret et l’Eure-et-Loiravec ses antennes de Châteauneuf-sur-Loire et de Chartres.Il est également présent sur laRéserve Naturelle du Val deLoire (Cher et Nièvre), dont ilest co-gestionnaire.

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Sur le site, 11 hectares ont étéachetés par le Conservatoire ily a 15 ans et 40 hectares parla suite. À cette époque nousn’étions déjà plus sur une île.Le CPNRC possède des territoiresqui comportent des risquesvis-à-vis du public, par exempleil doit tenir compte de la qualitédes digues, du bon état des boise-ments et surveiller leur évolution.

Les racines de certainsboisements peuvent en effetendommager les digues et parconséquent générer un risquepotentiel pour les populationslocales. Bien entendu il n’estpas seul à gérer cela, on estdans le cas d’une conventionde superposition de gestion.

En plus des parcelles dont il estpropriétaire, le CPNRC s’est vuconfier la gestion des terrainsappartenant au Domaine PublicFluvial. Cependant pour devenirpropriétaire de certaines portions de territoire, le CPNRCa dû à une époque racheter lesterrains. Il a dû composer avecun relevé cadastral qui imposeparfois un parcellaire compliquépour la gestion des territoirespossédés. Cependant unebonne part du parcellaire à ce ni-veau est au service public, cequi facilite la donne.

LES LIMITES DES PARCELLES LES RISQUES

Acteurs du CPNRC

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Le mode de gestion du site par le CPNRCLa présence d’espèces typique-ment nitrophile témoigned’une fertilité du sol (chélidoine,lierre terrestre, orties). Sur lesite on dénombre 350 espècesde plantes et 400 espècesd’insectes dont 20 sont liés à laprésence du robinier.On dénombre aussi environ 400espèces étrangères dont certainessont potentiellement invasivescomme le robinier ou la jussie(Ludwigia sp.). L’arrivée deces espèces étrangères entreautre d’Amérique s’est faite parbateaux. Les bateaux arrivantà Nantes et qui remontaient lefleuve ont dû contaminer aucours de leur passage dans cesmilieux. Le port de Nantes està considérer comme une nicheécologique majeure/un corridorécologique.Bien entendu toutes les espècesétrangères présentent surle site ne se développent pasen excès.

On a pu remarquer au cours decette étude que le CPNRC apris parti dans sa façon de gérerle site. En effet après abattagedes arbres au niveau des chemins,il laisse les troncs dans le sous-bois. Les troncs se dégradent naturelle-ment et créent des niches écolo-giques riches.Les insectes saproxylophagescomme le lucane cerf-volantou le capricorne dépendent deces milieux. Les larves se déve-loppent dans les troncs en décom-position, elles participent àcette dégradation. Ensuite l’insecteà l’âge adulte se nourrit de nectar.Les ripisylves naissent d’uneévolution naturelle. C’est pour-quoi, sur de la plupart des sites, les gestionnaires ont choisi de laisser libre cours à la nature afin qu’une forêt mature se constitue avec un fonctionnement écologique optimal favorisantla biodiversité.

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Parallèlement, un suivi scienti-fique de la flore et de la fauneest assuré, suivant le protocoledéfini par la coordination scienti-fique de Loire nature. Tous leshuit à dix ans, des relevés sonteffectués (diamètre des arbres:état sanitaire, présence d’herbi-vores...

L’analyse des donnéespermet de mieux connaîtrele boisement et ses capacitésde régénération, d’appréhenderl’évolution du peuplement,d’évaluer l’impact des actionsde gestion sur le milieu et lesespèces (les oiseaux par exemple).

Certaines interventions restentindispensables. Les arbresmorts ou dangereux, sur lessites fréquentés par le public,sont coupés et les résidus decoupe laissés sur place pourpermettre leur décompositionnaturelle. Pour éviter la formationd’embâcles sur les coursd’eau et assurer la sécurité desbiens et des personnes à l’aval,on coupe les arbres de bergemalades, morts ou dangereux.Les actions visent à un rajeunisse-ment de la forêt et une lutte contre les espèces envahissantes

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IV. Une jungle en miniature

A. L’ile de la Folie, une nature «de jungle»

Par l’exubérance de sa végétation , la forêt alluviale de l’île de la folie contribue au fonctionnement hydrau-lique et à la richesse de la Loire.Les lianes et les arbres se mêlent , on rencontre des plantes qui montent et qui donnent une ambiance de jungle.

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B. La gestion naturelle de la forêtLa gestion de l’île de la Folie consiste à laisser évoluer libre-ment les arbres naissent gran-dissent et s’organisent entre eux selon des principes naturels puis meurent et se décomposent au sol. Le bois mort constitue un nouveau milieu de vie pour de nombreux insectes, champignons mousses et lichens. Seuls les arbres morts situés sur les berges ou près des sentiers sont coupés pour éviter l’encombrement du fleuve lors de crues et sécurisent les lieux.

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V. Des berges à la forêt alluviale

L’organisation des communautés végétales dans le lit endigué de la Loire est caractérisé par :

Les îlots déconnectés de la berge et entourés par les eaux, même en période d’étiage , les grèves sont des dépôts d’alluvions de sable , de sédiments rattachés à l’île de la berge On y trouve des espèces pion-nières et spontanées, et les bancs de sable,sont des milieux fragiles qui accueillent une biodiversité très riche.

Ils sont le fruit du caractère sauvagede la Loire et de certainsde ses affluents où la dynamiquefluviale s’exprime encorelibrement.

Des espèces remarquablescomme l’Epervière deLoire (les plantes de la familledes Marguerites) ou encoreplusieurs oiseaux migrateurs(la sterne,le chevalier aboyeur et le petit Gravelot qui pond ses oeufs à même le sable) y vivent.La partie située à proximité del’eau est régulièrement submergée.Elle est constituée de vaseset de sables humides. Elleaccueille exclusivement desthermophytes. La communautévégétale liée aux sols vaseuxest qualifiée de rhéohélophile.Ce milieu présente un intérêtcommunautaire.Toujours sur la grève sableuse,mais plus éloignée du bord,nous trouvons la communautévégétale (pionnière) associéeaux sables secs.

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Les arbustes font leur apparitionà cet endroit de la berge. Mêmesi ces zones sont soumises à ladynamique de la Loire, le fleuvene déplace actuellement plusassez le substrat pour empêcherl’implantation plus durabledu saule pourpre ou blanc (Salixpurpurea L.) ou (Salix albaL.) et du peuplier noir (Populusnigra L.) qui se développent demanière assez importante. Cesespèces d’arbustes ou d’arbressupportent l’immersion temporairede leur système racinaire.Les bancs de sables ont unetendance naturelle au boisementpar les saules et les peupliersgrâce à l’humidité quasiperma-nente du sol.

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Schéma de la distribution des principaux groupements dans le lit allu-vial de la loire .

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Les grands traits de la zonation alluvialeOn reconnait dans la Géographie trois lits emboités (lit mineur, lit apparent et lit majeur).

LE LIT MINEUR est celui du fleuve à son niveau le plus bas, l’étiage, il serpente entre les grèves en été et au début de l’au-tomne.

LE LIT APPARENT, creusé dans les sédiments 3 à 4 m. au dessus de l’étiage, est celui qui est recou-vert et remodelé tous les ans, par les eaux à un débit moyen.Les plantes sont des pionnières constituant un végétation souvent instable. Les habitats les plus proches du niveau de l’étiage sont les vases humides riveraines. Elles constituent les habitats du Nano-cyperion, soit la végétation quali-fiée de naine à petit souchet et du Bidention.Ensuite, on trouve les roselières, adaptées au régime hydrique al-terné avec émersion estivale. Le lit apparent est enfin celui des sables remaniés par le courant hivernal et printanier, reconquis chaque été par le Chenopode, et souligne un gradient de xéricité croissant.

LE LIT MAJEUR est la plaine d’inondation recouverte seulement par les fortes crues. La plupart des groupements sont stables, et constituent des végétations perennes. Les multiples varia-tions stationnelles sont au niveau hydrique et trophique et détermi-nent la mosaïque des formations végétales.Le lit majeur est enfin le domaine des forêts alluviales: saulaies à bois tendre et frênaie-ormaies à bois dur.

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LES GRÈVES

Ils sont en perpétuel renouvelle-ment. C’est un milieu qui se dé-veloppe par ses espèces annuelles pionnières comme le plantain lancéolé (Plantago lanceolata L.) ou « Herbe à cinq coutures » est une plante herbacée vivace de la famille des Plantaginaceae.

C’est une source alternative de nourriture au papillon Mélitée du mélampyre et la source pour la chenille de Scopula rubraria, un papillon de nuit australien. es-pèces pionnières et spontanées.En été , c’est un milieu sec et chaud pousse des espèces xéro-philes.

La végétation présente est consti-tuée par du plantain lancéolé , Plantago lanceolata L. plante herbacée vivace de la famille des Plantaginacées.C’est une source alternative de nourriture au papillon Mélitée du mélampyre et la source pour la chenille de Scopula rubraria, du Souchet de Micheli (Cyperus michelianus (L.), et aussi par le sédum.

Plantago lanceolata L.) Cyperus michelianus (L.),

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Il y a une humidité permanente , qui donne au sol une grande richesse. Cette zone de grèves a une tendance naturelle au boisement par les saules et les peupliers, qui fixent la végétation.Elles rentrent dans des phases d’immersion ou les conditions extrêmes sont requises . Cette végétation correspond au florilège de bidint, carex , chenopodes...

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LE HAUT DE LA GRÈVE

Appelée Roselière, elle est com-posée de phragmites communis.D’autres espèces de roseaux comme les massettes, les roseaux sont présentes en petite quantité. D’autres plantes sont susceptibles de s’installer dans la roselière, les graines peuvent par exemple être transportées sur les pattes des ca-nards. A ce jour assez pauvre sur le plan botanique, les roselières constituent un des milieux les plus précieux pour les oiseaux

la massette (Typha latifolia

Phragmites communis

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Elles abritent et permettent la nidification de plusieurs espèces mena-cées. La vegétation est soumise à la dynamique du fleuve.On y trouve des Acer negundo, des Onagres bisanuels d’amerique du Sud , des orties,

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L’OURLET FORESTIER

A un niveau intermédiaire de la coupe longitudinale, on arrive a un ourlet plus humide forestier, dans un milieu frais. L’eau stagne à ce niveau dans le bras mort . C’est une étape entre le boise-ment et la grève ou on trouve des roseaux, des orties , des fruticeae tels que le fusain , le petit saule le troene, le cornouiller. Euonymus europaeus L. fusain

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Un ourlet forestier est la forme naturelle de la lisière forestière. Il forme une limite semi-perméable entre deux milieux (dits ouverts et fermés). C’est aussi un éco-tone qui a une grande importance écologique et pour la résilience écologique de la forêt face aux aléas climatiques.

Dans ce cas, l’ourlet protège la forêt des pics micro climatiques caractéristiques des agrosystèmes ouverts, mais aussi d’une partie des apports d’aérosols de pesti-cides lors des pulvérisation.L’ourlet présente des conditions microclimatique et écologique tout à fait particulières.Il est également soumis à une dynamique écopaysagère propre. Sans le cas de lisières très artifi-cielles ne contenant plus les strates typiques de l’ourlet, on parle parfois d’effet-lisière (ou effet-bordure) pour décrire les impacts négatifs des lisières artificielles créées dans les milieux naturels (extérieure à un massif traité en sylviculture intensive ou intérieure à celui-ci (bords de coupes rases, bords de routes ou de pistes fores-tières).

Il joue souvent un triple rôle de filtre, de corridor biologique linéaire faisant l’interface entre deux milieux peut être qualifié d’« écotonial » et de « zone-tampon » protégeant les micro-climats et ambiances forestières, et au delà les « cœur d’habitat » (Zone-Noyau des trames vertes arbo-rées). Il fait une transition douce avec la « matrice écopaysagère ».Inversement, les ourlets dégra-dés sont réputés favoriser la circulation d’espèces invasives ((Exemples : renouée du Japon en Europe, ou Kudzu, Chèvrefeuille du Japon et Rosa multiflora en Amérique du nord)), au détriment des espèces typiques de l’ourlet ou de la forêt qui régressent sur les lisières artificielles et à leurs abords.

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LA FORET ALLUVIALE

La forêt riveraine, rivulaire ou ripisylve (étymologiquement du latin ripa, « rive » et «sylva», forêt est l’ensemble des formations boi-sées, buissonnantes et herbacées présentes sur les rives d’un cours d’eau, ou zone riparienne. La notion de rive désignant l’éten-due du lit majeur du cours d’eau non submergée à l’étiage.La forêt alluviale s’organiseen plusieurs strates en fonctionde la profondeur de la nappe.

Le milieu se ferme progressive-ment à mesure que l’on s’éloignede la berge et que l’on gagnede l’altitude, pour aboutir àune forêt d’espèces à bois tendres.

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QUELLE VÉGÉTATION?

La végétation est entre autre composée par du fusain d’Eu-rope, du pseudo acacia , du frêne (commun et oxyphile) de l’Orme champêtre et de l’Orme lisse, du Chêne pédonculé, du noisetier, de l’Aster lanceolata, de l’aristoloche moucheron..L’abondance de lianes (lierre,clématite, houblon) procure desambiances particulières. Arbustes et mousses occupent lesétages inférieurs où la lumièreest plus discrète. Cette architecturecomplexe induit une grande richesse au niveau de la faune et de la flore. On y trouve des fleurs comme le perce-neige, l’ail des ours…

friche d’orties

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UNE FENETRE SUR LA LOIRE

Cette zone est une fenêtre sur le paysage de la Loire. Elle a un fonctionnement écologique particulier avec une gestion dite quasi naturelle. Au niveau de l’hydrosystème, c’est à la fois un écocomplexe en interaction avec des échanges et des flux.

On y distingue dès lors 3 dimen-sions:

-la dimension longitudinale d’amont en aval, ou on observe la circulation des cours d’eau.-la dimension transversale, due à l’échange des boires, des ilots, des grèves-la dimension verticale, au niveau de la topographie, la stratification

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LES TYPES DE BOIS DES ARBRES

On distingue 2 types de bois:

- Les arbres de bois tendres, plus bas comme le saule et le peuplier et l’aulnes

-Les arbres de bois durs, plus haut occupent le haut des berges, moins gorgées d’eau comme l’Orme , le frêne de chêne pédonculé, l’érable

Salix

Populus

Alnus

Ulmus

Fraxinus

Quercus robur

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Un habitat original et diversifié

La forêt alluviale est particulière-ment remarquable par la diversité de sa faune et de sa flore, mais également par la diversité de ses faciès naturels, depuis la sau-laie installée dans les bas fonds humides fréquemment inondés, jusqu’à la forêt mixte évoluée (à frênes, érables, ormes,…) sur des sols limoneux et frais. On compte pas moins de 80 espèces ligneuses (arbres, arbustes et arbrisseaux) dans ces types de forêts.

VI. Les atouts écologiques de la forêt alluviale

Cette diversité provient large-ment de la variété des conditions de milieux (secs ou humides, jeunes ou âgés) et de la struc-ture très complexe de l’habitat (arbres de différents âges, lianes, arbres morts, sous-bois dense…).Ces boisements possèdent bien d’autres particularités : rapidité de croissance des végétaux, abon-dance des lianes et des ligneux de toutes les classes d’âges qui leur confère des allures de «jungle»

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Des espèces animales et végétales remarquablesElle est d’une riche biodiversité étonnante, à commencer par le nombre d’arbres, d’arbustes, d’arbrisseaux différents qu’elle accueille. A cela s’ajoutent les espèces du sous-bois (…) et les myriades d’insectes, grand Ca-pricorne, Lucane cerf-volant, cétoines… qui vivent du ou dans le bois.Deux espèces remarquables saproxylophages, la Cétoine précieuse et la Cétoine marbrée, indicatrices de la maturation du boisement, sont présentes sur plusieurs belles forêts de la région. La forêt alluviale joue un rôle im-portant pour des animaux de cours d’eau : castors, hérons, milans,… Le caractère tempéré du microcli-mat forestier permet la présence d’espèces d’affinités «nordiques» rares à cette latitude, comme l’orme lisse. Certaines espèces sont notamment d’un grand intérêt patrimonial (du fait de leur rareté, leur spécificité à un type de mi-lieu…) à l’échelle locale, natio-nale ou même européenne.

La faune - le Castor : il se nourrit principa-lement dans la forêt alluviale, des saules et peupliers.- les Insectes : lucane cerf-volant et grand capricorne (coléoptères), petit mars changeant (papillon)…qui sont des espèces soit stricte-ment liées aux forêts alluviales, soit liées à des forêts à caractère naturel, riches en arbres morts.- le héron bihoreau, l’aigrette garzette, le milan noir et le faucon hobereau, notamment, se repro-duisent dans la forêt alluviale et chassent à proximité des milieux aquatiques.

Cétoine marbrée-Protaetia lugubris

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Des qualités écologiques La forêt alluviale est aussi une zone de reproduction, de nidifi-cation ou une source de nourri-ture, pour de nombreux oiseaux comme l’Aigrette garzette, le Balbuzard pêcheur, le Milan noir, des passereaux ou pour le Castor d’Europe. Ce dernier, réintroduit sur la Loire en 1977 à Blois, non loin du ragondin et du rat musqué qui creusent leurs terriers dans les berges.

Quelques arbres remarquables tels que l’Orme lisse ou le Peuplier noir (dont le patrimoine génétique est menacé par l’apport de gènes extérieurs issus des variétés de peupliers cultivés) ponctuent aussi ce type de milieu.

Comme tout milieu riche en bio-diversité, cette forêt constitue un réservoir de gènes mais aussi un élément naturel du paysage et un lieu de promenade.castor. Castor fiber

Populus nigra

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Comment la préserver? La forêt alluviale est à la fois facile et complexe à préserver. Si la gestion des arbres ne demande que très peu d’interventions tant il préférable que ce milieu évolue, mûrisse et se structure librement, pour approcher des processus d’évolution naturelle, il est très difficile de pouvoir intervenir sur les paramètres extérieurs à la forêt (dynamique du cours d’eau, humi-dité et qualité des sols…).La seule intervention indispen-sable consiste, pour les forêts alluviales accessibles au public, à entretenir et sécuriser les sentiers

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La forêt , un filtre pour l’eauTout comme les zones humides qui bordent les cours d’eau , la forêt alluviale peut jouer un rôle d’éponge naturelle en absorbant l’eau en excès, comme l’eau de pluie, les crues. La forêt va restituer l’eau et cap-ter le surplus. Ainsi au cours de sa rétention , l’eau est filtrée par la végétation et les micro-organismes.C’est donc une eau plus propre qui est ensuite rendue à la nappe phréatique.

VII. Rôle écologique de la foret alluviale dans le système ligèrien

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La forêt alluviale joue un rôlede préservation de la qualitédes eaux. En effet, le réseau raci-naire très dense contribuent à la stabilisation des sols et des berges et limitent l’érosion. , en piégeantles nitrates et les phosphates,filtre les eaux avant qu’elles nerejoignent la nappe. L’eau descrues peut s’y répandre sansrisque et ralentir sa vitesse.Les boisements des rives partici-pent au maintien des bergeset constituent une protectioncontre les vents. Elle a donc unrôle essentiel dans l’équilibredes écosystèmes.

Les ripisylves comptent parmiles milieux forestiers les plusriches en Europe et les plusmenacés. Car de nombreuxcours d’eaux connaissent desdysfonctionnements liés auxaménagements (barrages, enroche-ments...), à la dégradationde la qualité des eaux etau développement des activitéshumaines non respectueuses.Ces paramètres contribuent àla banalisation des forêts (rempla-cement d’essences caractéristiquespar des espèces plusbanales)C’est pourquoi ces milieux néces-sitent d’être protégés

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Herbier de l’île de la folie

Famille:ACEARACEAENom: Acer pseudoplatanus L.Erable sycomoreEcologie: ssence de lumière, préférant des sols riches et plutôt calcaires.

Famille: ACERACEAENom: Acer platanoides L.Erable planeEcologie: essences de lumière ou de demi-ombre , sols frais et bien aérés sur sol neutre ou peu acide.

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Herbier de l’île de la folie

Famille: ARISTOLOCHIACEAENom: Aristolochia clematitisAristoloche clématiteEcologie: riches vivaces rudérales pionnières, mésoxérophiles, médioeuro-péennes

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Herbier de l’île de la folie

Famille:ASTERACEAENom: Matricaria discoideaMatricaire fausse camomilleEcologie: tonsures annuelles des lieux surpiétinés eutrophiles, mésothermes

Famille: ASTEARACEAENom : Aster lanceolatusAster lancéoléeEcologie: mégaphorbiaies planitiaires-collinéennes, eutrophiles, médioeuro-péennes

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Herbier de l’île de la folie

Famille: CELASTRACEAENom: Euonymus europaeusFusain d’EuropeEcologie: bois , brousailles fourrés arbustifs médioeuropéens, plani-tiaires-montagnards, méso à eutrophiles

Famille: CANNABACÉESNom: Humulus lupulushoublon Ecologie: mégaphorbiaies planitiaires-collinéennes, eutrophiles, médioeuro-péennes

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Herbier de l’île de la folie

Famille: FAGACEAENom: Quercus roburMilieux: Chêne pédonculéEcologie: espèce héliophile.Elle se développe sur des sols variés.

Famille: FAGACEAENom: Castanea sativachâtaignier européenEcologie: bois taillis haies, formation siliceuse , calcifuge

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Herbier de l’île de la folie

Famille: LAMIACEAENom: Lamium maculatumLamier tachetéEcologie: Haies, bois clairs, fossés, décombres.

Famille: OLEACEAENom:Ligustrum vulgareTroene communEcologie: forêts haies essence héliophile): lisière, forêts claires, clairières les haies, landes non acides ou prairies, sur des sols plutôt frais, humides, sans être engorgés.

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Herbier de l’île de la folie

Famille: RENONCULACEAENom: Clematis vitalbaVigne blancheEcologie: fourrés arbustifs médioeuro-péens, planitiaires-montagnards, méso à eutrophiles

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Herbier de l’île de la folie

Famille: ULMACEAENom: Ulmus minorOrme champêtreEcologie: boies , haies calcaire possible / frais

Famille: ULMACEAENom: Ulmus laevis Pall.Orme lisseEcologie: Post-pionnière sur matériaux alluviaux , Mésohygrophile , Demi-ombre et Neutrocline à calciphile

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Conclusion

Cette étude nous a permis de comprendre les entité de cette île, ses besoins et ses qualités écologiques.

Nous avons pu observer les différentes stratégies du CPNRC, le rôle que cet organisme a au sein de ces paysages, ses actions sur le site et son réseau d’acteurs, d’échanges et son activité.

L’île de la folie décrite comme une jungle est finallement un lieu ou pousse une nature extravagante, ou la végétation est reine et pousse telle les temples abandonnées à Angkor Wat dans le site archéolo-gique au Cambodge L’île de la folie est dans cette ambiance, sans l’architecture bien sûr, mais elle donne cette impression d’une folie végétale. Elle n’obéit plus à des règles et donne un paysage de liberté à son espace, d’ou son nom qui semble lui aller comme un gant...l’île de la folie...

Banyan. Angkor thom. Cambodge

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bibliographie

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