ii. la grèce archaïque (c. 750-500) e. lorganisation socio-politique : crises sociales,...
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II. La Grèce archaïque (c. 750-500)
E. L’organisation socio-politique : crises sociales, législateurs et tyrans
• Cités-Etats: communautés d’individus– Familles aristocratiques; paysans-soldats (dèmos)
• Évolution progressive (Athènes)– Disparition de la royauté (« vestige »: archonte-roi)
– Pouvoir aux mains de l’aristocratie• Magistratures: archontes
• Conseil de l’Aréopage: pouvoir législatif et judiciaire
• Ecclèsia: assemblée du peuple, sans pouvoir
II. La Grèce archaïque (c. 750-500)
• Paysannerie: endettement, dépendance
• Apparition d’une « classe » intermédiaire:– artisans, commerçants
• Conflits sociaux (stasis) dans diverses cités
– Les législateurs• Publication de lois valables pour tous; rôle des
législateurs; solution de compromis; caution de l’oracle de Delphes
• Dracon (c. 621, à Athènes)– Réglementation de l’homicide; lois sévères; suppression de la
justice privée
II. La Grèce archaïque (c. 750-500)
• Solon (c. 594, à Athènes)– Abolition des dettes (sisachtie); levée des hypothèques des
paysans
– Division censitaire de la population
Magistratures réservées aux deux premières classes
– Création d’un Conseil (Boulè) représentant les 4 tribus?
– Compromis non satisfaisant
– Troubles
• 3 factions: « ceux de la plaine » (Pedion- Pédiens) ; « ceux de la côte » (Paralie-Paraliens) ; ceux des montagnes (Diacrie-Diacriens)
II. La Grèce archaïque (c. 750-500)
– La tyrannie• Apparition en Grèce d’Asie (Milet) dès le 7ème s.;
– diffusion dans les îles (Polycrate à Samos)
– en Grèce (Pisistrate et ses fils, Hipparque et Hippias, à Athènes entre 560 et 510),
– dans les colonies grecques d’Occident
• Prise du pouvoir par la force, avec l’appui de l’armée et/ou du peuple
• Politique des tyrans (ex. d’Athènes)– Travaux publics
– Développement des cérémonies civiques (Panathénées; Dionysies)
– Développement du commerce, des entreprises coloniales
– Diminution du pouvoir de l’aristocratie
II. La Grèce archaïque (c. 750-500)
• Tyrans bien perçus d’abord (paix sociale rétablie); bannis après excès (Hipparque, assassiné par Harmodios et Aristogiton, les tyrannochtones)
• Après exil des tyrans:– Oligarchie parfois
– Apparition progressive de pouvoirs plus modérés
II. La Grèce archaïque (c. 750-500)
F. Quelques innovations remarquables dans la Grèce du 6ème s.
• Apparition de la monnaie– Premières monnaies connues:
Grèce d’Asie, fin 7ème s.; à partir mi 6ème s. dans la péninsule hellénique (Égine, Athènes); à partir fin 6ème s. dans les colonies occidentales
– Frappe monétaire: initiative publique; réponse aux besoins de la cité
II. La Grèce archaïque (c. 750-500)
– Les premiers développement d’une pensée philosophique et scientifique
• Apparition dans la première moitié du 6ème s. (à Milet)
• Thalès, Anaximandre, Anaximène
Chapitre III. La péninsule italique jusqu’en 500 av. n.è.
• Cadres géographiques– Côtes: ports
– Montagnes: Alpes, Apennins
– Fleuves: importance des passages (gués, ponts), navigation
– Volcans
III. La péninsule italique jusqu’en 500 av. n.è. I. L’âge du bronze en Italie (c.
2000-1200/1000)– Culture des terramares
• Plaine du Pô; agriculture; villages sur pilotis; incinération
– Culture apenninique• Pasteurs semi-nomades;
inhumation
– Civilisation sub-apenninique (c. 1300-1200/1000)• = Bronze récent
• Notamment dans le Latium (Lavinium, monts Albains, Rome)
III. La péninsule italique jusqu’en 500 av. n.è.
II. L’Italie centrale de 1000 à 500 av. n. è.
• Cultures différenciées: – la culture
protovillanovienne puis villanovienne en Etrurie,
– La culture des tombes à fosse au sud (Fossakultur),
– la culture latiale dans le centre
• De 1000 à 850 c.: petits villages isolés
– Sépultures: urnes en forme de cabane
III. La péninsule italique jusqu’en 500 av. n.è.
• Vers mi 8ème s., émergence de civilisation étrusque• Formation progressive des villes en Étrurie et dans
le Latium, notamment Rome• Quelques repères chronologiques
– De 850 à 650 c.: phase « proto-urbaine » en Étrurie et à Rome• Développement « proto-urbain »: réunion progressive des
villages
• Influence grecque à partir de 750 c.
– À partir de 650 c., phase urbaine en Étrurie et à Rome (c. 630)• Forte influence étrusque à Rome; rois étrusques
• Chute de la royauté en 509 av. n.è.
III. La péninsule italique jusqu’en 500 av. n.è.
• Remarque d’ordre méthodologique
– Textes relatifs à la fondation de Rome: à partir du 1er s. av. n.è. (leurs sources: 3ème s. av. n.è.)
– Écart chronologique très important par rapport aux événements relatés: prudence nécessaire
Deuxième partie : De l’époque classique à l’Antiquité tardive (500
av. n.è.-476)• Sources écrites plus abondantes
Chapitre I. L’époque classique en Grèce (5ème-323 av. n.è.)
« ... ce qui fait que nous sommes des Grecs : le même sang, la même langue, des sanctuaires de divinités et des sacrifices que nous avons en commun, des moeurs du même type... » (Hérodote, Histoires, VIII, 144)
I. Guerres et paix : le 5ème s. en Grèce. Quelques repères d’histoire politique
• Quelques considérations générales sur la guerre en Grèce classique– Risque de conflit dès que l’autonomie (économique) d’une
cité est menacée– Citoyen = soldat– Guerre = source de bénéfices
A. Les guerres médiques• Les Perses et la révolte d’Ionie
– Rois perses (Achéménides): Cyrus (559-530), Cambyse (530), Darius (522-486)
– Empire: de l’Asie Mineure, au nord de la Grèce, à l’Égypte, jusqu’à l’Indus
I. Guerres et paix : le 5ème s. en Grèce. Quelques repères d’histoire politique. A. Les guerres médiques
– Empire perse dirigé par Grand Roi et satrapes
– Révolte des cités grecques d’Ionie contre les Perses au début du 5ème s.
• Les guerres médiques– Première guerre médique,
490• expédition perse, par la
mer. Destruction d’Érétrie.
• Bataille de Marathon
I. Guerres et paix : le 5ème s. en Grèce. Quelques repères d’histoire politique. A. Les guerres médiques
• Bataille de Marathon. Victoire athénienne (Miltiade)
• Impact psychologique important: bataille de Marathon = symbole de résistance des Grecs face aux Barbares
I. Guerres et paix : le 5ème s. en Grèce. Quelques repères d’histoire politique. A. Les guerres médiques
– Deuxième guerre médique• Préparatifs:
– Construction d’une flotte à Athènes (Thémistocle)
– Ligue de plusieurs cités grecques
• Expédition perse énorme, par terre et par mer, en 480
– Défaite spartiate aux Thermopyles
– Victoire navale d’Athènes à Salamine
– Victoire grecque à Mycale: libération des villes d’Ionie
I. Guerres et paix : le 5ème s. en Grèce. Quelques repères d’histoire politique
• Conséquences– Victoire considérée par les Grecs comme due à supériorité de leur
régime politique (Hérodote)
– Prestige d’Athènes
B. La pentécontaétie ou l’hégémonie athénienne (479-431)
• Ligue de Délos (symmachie = alliance militaire contre les Perses) constituée en 478– Ligue dirigée par Athènes
– 1 cité = 1 voix
– Contribution militaire ou financière (tribut = phoros) des alliés
– Victoires de la ligue contre les Perses en Asie Mineure; défaites en Égypte
I. Guerres et paix : le 5ème s. en Grèce. Quelques repères d’histoire politique. B. L’hégémonie athénienne
• Importance croissante d’Athènes au sein de la Ligue– Transfert du trésor de la Ligue
de Délos à Athènes
– Paix de Callias signée avec les Perses (448): fin de la guerre
• Révoltes de cités contre Athènes qui impose le maintien de la Ligue
• Révoltes durement réprimées; installation de poste militaire athéniens (clérouquies)
– Paix de trente ans signée entre Athènes et Sparte en 446/5
I. Guerres et paix : le 5ème s. en Grèce. B. L’hégémonie athénienne
– Main-mise athénienne sur l’Égée:
• Empire maritime d’Athènes; impérialisme athénien
• Notion d’empire:– Pouvoir exercé par Athènes
sur les alliés
– Territoires sur lesquels s’exerce ce pouvoir
• Aspect économique de l’impérialisme athénien:
– Ravitaillement de la cité
– Prélèvement d’une partie du tribut par les Athéniens, à leur seul profit (financement des reconstructions et du misthos)
I. Guerres et paix : le 5ème s. en Grèce. B. L’hégémonie athénienne
• « Siècle de Périclès », stratège athénien
• Conséquence de la politique « impérialiste » intransigeante d’Athènes:
C. La guerre du Péloponnèse (431-404)– Opposition entre Sparte et Athènes
et leurs alliés respectifs
– Succession de défaites et de victoires
– Paix de Nicias signée en 421 entre Athènes et Sparte
– Expédition athénienne en Sicile (415-413): désastre
I. Guerres et paix : le 5ème s. en Grèce. C. La guerre du Péloponnèse
– Alliance entre les Spartiates et les Perses
– Défaite d’Athènes (bataille des îles Arginuses en 406; bataille d’Aigos Potamos en 404)
– Fin de l’Empire athénien
II. Institutions et société à Athènes (5ème s.-323 av. n.è.)
A. La réforme de Clisthène (508)– En 510, tentative de retour à l’oligarchie (Isagoras);
opposition de Clisthène
• Octroi de la citoyenneté à une partie de la population
• Division de la population sur bases géographiques– Tribus
– Trittyes
– Dèmes
II. Institutions et société à Athènes (5ème s.-323 av. n.è.). A. Réforme de Clisthène
– Dix Tribus; 3 trittyes par tribu– 3 Trittyes composant une tribu
proviennent d’une « région » différente:• 1 > Athènes et sa banlieue (astu)• 1 > zone côtière (Paralie)• 1 > zone intérieure (Mésogée)
– Chaque trittye est formée d’un certain nombre de dèmes (entre 1 et 10)• Citoyen inscrit dans son dème
(démotique porté en plus de son nom)
– But de la réforme: • mélanger les citoyens; • rompre les factions des familles
aristocratiques
II. Institutions et société à Athènes (5ème s.-323 av. n.è.). A. Réforme de Clisthène
– Participation des citoyens aux décisions politiques: isonomie
– Ostracisme
B. Les institutions de l’Athènes classique
• Caractéristiques importantes– Charges tirées au sort; ne
pouvant être revêtues deux années consécutives
– Contrôle permanent par les citoyens des détenteurs du pouvoir