a bas les tyrans 026

8
43 Octobre 190Ô N»26

Upload: muievouacucacat

Post on 21-Oct-2015

20 views

Category:

Documents


0 download

DESCRIPTION

GHF

TRANSCRIPT

Page 1: A Bas Les Tyrans 026

43 Octobre 190Ô N»26

Page 2: A Bas Les Tyrans 026

A BAS LÉS TYRANë!

GONCLUSIONS

Je n'ai pas enoore èrivie de lâcher

l'afl'aire Morinaud. Elle est trop sugges-tive pour que je me décide à l'aban-

donner. Je me plais à considérer la

grande lumière qu'elle projette sur ces

taupes du Grand-Orient qui ne se con-

naissent pas d'ennemi plus redoutable

que la simple lumière répandue sur

elles.

La lutte contre de pareils adversaires

n'est pas commode. Enveloppés dans

l'ombre du secret qui les protège aussi

efficacement qu'illégalement, ils usent

d'une tactique toujours-la môme, quileur a jusqu'ici merveilleusement "réussi

et qui consiste à -se masquer derrière

des haillons de mehsonge qu'ils jettenthabilement au visage de leur ennemi.

Tandis que celui-ci se démène sur ces

loques qu'ils lui abandonnent, ils se

défilent et continuent tranquillement, à

côté, leur oeuvre maudite, leur politique

cléricale* anti-démocratique, anti-répu-blicaine et anti-patriotique.

Car c'est là que nous en sommes arri-

vés : à prouver que la politique franc-

maçonnique est une politique cléricale,en même t'eràps qu'une politique anti-

démocratique, anti-républicaine et anti-

patriotique.Et comment prouvons-nous cela?

Est-ce par des raisonnements d'avo-

cats, par des trompe-l'oeil à la Làbôri?

Non 1 C'est par des documents qui éma-

nent des loges elles-mêmes^ par dès

comptes rendus officiels de ieujrs tra-

vaux, par des ordres 'du joui* rédigés

par eux et votés dans leurs cohgrësjdans leurs convents, dans lès réunions

de leur Conseil de l'Ordre.

Je prie les braves gens qu'on appëli© des

modérés et qui sont assez ôf dihàirêment

portés à croire que la modération con-

siste à se boucher les ^èux devant les

constatations inqiîîWfehtés, je les prie,ces honnêtes modérés, de remarquer

que jamais jusqu'ici, jamais un de nos

documents n'a été bbhtestë publique 1'

menti

Fidèle à sa méthode, qui consiste à se;terrer d'autanl plus obstinément qu'elle

'

se sent plus observée-, la Franc-Maçon-nerie répond à ses accusateurs par un

"

silence de mort; subterfuge grâce au-

quel elle espère encore faire croire aux

naïfs qu'elle n'existe môme pas. Plus

nos accusations sont précises, plus nos

documents sont redoutables, plus la

Franc-Maçonnerie se tait.

Bons modérés, songez à ceci.

puisque nous prétendons que nos

documents sont authentiques, il faut

'qu'ils prouvent.

Si ce n'est pas contre nos adversaires,c'est contre nous. Eh bien ! nous vous

prenons à témoin que nous demandons

qu'on fasse la preuve contre nous.

La Franc-Maçonnerie essaycra-t-cllede se retrancher derrière un prétendudédain? Ce moyen lui échappe désor-

mais-, car les attaques se multiplient et

c'est de tous les coins de la France quecoïrimênce à s'élever contre elle une

clameur indignée et' sans cessé grandis-santes

La situation est trop pressante pour

que la Fràhc-Maçonnërië puisse échap-

per à là nécessité 4e pfouvèï? que nous

mentons. Car si elle ne le fait pas, tout

le monde conéluera que nous ne men-

tons pas. Et si nous né mentons pas, la

Franc-MâçonnëHe est bien ce que nous

disons, c'est-à-dire une école de furieux

Cléricalisme, un laboratoire ténébreux

dé politique anti-démocratique, anti-*'

républicaine et anti-patriotique.

Je soumettrai encore cette réflexion

aux modérés; S'ils refusent de prendre

parti alors que la raison les pousse par

les épaulés pôurles jeter hors de la tran-

quillité au fond de laquelle ils aiment

tant ronronner, c'est sur eux que re-

tomberont tôt ou tard les responsabilitésencourues par l'hypocrite association

franc-màçôhniquë. Car celle-ci n'a ja-mais mafiqué, •—.c'est une de ses prin^-

cipales "sûfëtés* — de donner le changeau public et de lui faire croire, surtout

dans les moments pénibles, que ce qu'elleinvente et exécute est inventé et exécuté

par l'ensemble du parti qu'sile pousse

Page 3: A Bas Les Tyrans 026

A BAS LES TYRANS!

devant elle comme un paysan pousse j,sgs' dindons. i

'i.urv> :*** - -r '.]

MîGequi me plaît tout particulièrementîdâns l'affaire Morinaud,- c'est qu'elle dër

voile encore un peu plus la grande, .i'ur-

nique et la toujours victorieuse tactiquede la Franc-Maçonnerie, qui est le mèn>- j

songe, encore le mensonge, toujours le

^mensonge. ',' ; ; -

Sous ce rapport, la Congrégation dû

iGrând^Orieht est inlassable. Quand vous

croyez qu'il n'y en a plus, il y en a an-

oore, il y en a toujours. Elle enfante des

mëhsqnges comme les lapins enfantent

desMapereaux. ',-'

Elle affirme tout d'abord qu'elle n'est

qu'une'. Société de secours mutuels. I)tvous répétez après elle : La Franc^Ma-

çonnerie n'est qu'une Société de secours

mutuels, jusqu'au jour où vous cons-

tatez que, du côté des catholiques, elle

se donne comme société satanique. i

Vous commencez par réprouver cette ;

duplicité. On ne saurait être, dites-vous,!

Société de secours mutuels et Société

satanique à la fois. Il faut choisir. Lequeldes deux? -

r^ Ni l'un, ni l'autre, finit par avouer (-la Franc-Maçonnerie, quand elle ne peut

plus faire autrement. Nous sommes

surtout une Société anticléricale.=^ Vous eussiez mieux fait de ne pas

•nous tromper, ripostez-vous. Mais pas-sons. Vous êtes une Société antwslérb-

cale ; c'est-à-dire que vous vous opposezà tous les cléricalismes, quels qu'ilssoient ?

— Parfaitement. C'est tout à fait cela.

Vous croyez à cette affirmation jus^ ,

qu'au jour où vous vous apercevez que'

ta Franc-Maçonnerie protège certains \

cléricalismes, par exemple le~ clérica-

lisme protestant, le cléricalisme juif et

le cléricalisme matérialiste.

Vous vous exclamez alors. Vous-de-

mandez pourquoi on se moque de vous.

Quand la Franc-Maçonnerie, forcée

dans son retranchement, comprend

qu'elle ne peut continuer à vous donner

le. change, elle, vous jette cyniquementson aveu au nez.

;— Eh bien, npn ! vpus dit-elle. J.e ne

suis pas Société de se;eôurs mutuels. J;e

ne suis pas non plus, une Société d'inter-

médiaire 8 entré là terre et l'enfer. Et,

enfih, je ne suis pas davantage une Pur

ciété anti-pléficâle, Je suis purement et

simplement anti-catholique. Je ne veux

plus du Catholicisme; en France. Voilà

la grande vérité lâëhéèj puisque vous ytenez. Je né veux plus du Gatholieismeet j'arriverai a le tuer, quelque mpyenqu'il faille employer. QU'ityezvpus à

objecter? Sëriëzrvuus par hasard un*e\4>-piçal? ; ,; . . ;: ;:,'

Généralement, vous n'objeetea rien,surtout si vous êtes plus ou moins libpe;-

penseur. Mais il faut tout de même qufvous soyez un peu simple ou plus oumoins aveuglé par le fanatisme si vous

pe r§sggnt,e^ pas une;G§rtaing inqi}igt.udedevant Jes. prgçédlég ausgi Jpqgfies, pt

&u§si fourbes. pratiqués, par png asgoéïa-tion qui persiste^ d'ailleurs, a restermystérieuse.ment enveloppée. 3&ns son

secret. '_..' ;'."•'''

Sans l'affaire MprinfLud., pe.ujfcêtpe n'en

seripns^ppiis, encore : qu'à dps inquié-tudes plus, pu, moins yàgues en face (Jpla questjpn maçonnique,. ,$Qus pense-rions qu'on npi4§ a: menti plusieurs fpi§,mais que peUtrêtr-p pn np nous ment

plus, e\ nous finiripns par noiis pnçlQr.-nijr sur cette idée.

L'affàir-p Mprinaud ne npus, en laisse

pas le loisir. Elle nous, oblige à, çpnsta-îfir qu'une; fgjs de, plus rinQprrig|ble! et

abominable Cpngrégatjpp m&çpnnique, a-menti. La gpli<Jgrl|é? L,§ S^ànisnie^L'Anft-Glériçalisme? Autant^ê n^gngpR-ges, nous, le, savions pléjç., qui ayaientpour but de masquer le prpfiigigpx gf~fprt cpntre la vieille, reljgjpn nationale.Ce n'était pas d'antl-piéripalisn^p, c'étaitd'anti-catholicisme qu'il s'agissait.

Mais au npm de quoi et au prpfit de

quoi s'exerçait pet anti-catholicisine ma-

çonnique? En d'autres termes, qu'est-cequi se masquait encore derrière ce sep-tjment qui est, % certains,égards, anti-

français? Voilà pe que dévpile complète-ment l'affaire Mprinaud, en nous mprjr

; trant le député çje Çpnsiantine, CQUYSrtpar lps d.pclaratipps pffipiejlps dp la. logeUnion eÇ Prpgrèg, par )p jugenipnt sa-

Page 4: A Bas Les Tyrans 026

A BAS LEo TYRANS!

•fènhel de ses frères, déclaré par eux

fépublicairt-radical-socialiste absolument

pur, anticlérical acharné, anti-catho-

lique ayant fait et faisant tous les joursses preuves, condamné néanmoins, ex-clu des temples maçonniques, malgrétous ces titrés,- parce qu'il est anti-juif."; Au fond du puits dès mensonges ma-

çonniques qu'est-ce qu'il y a donc? Cette

vérité, qui se trouvé enfin obligée d'en

sortir : Qu'en Franc-Maçonnerie, le

grand crime, le crime irrémissible, c'est

d'être anti-juif; et que, par contre, la

grande vertu c'est, dans la guerre enga-

gée entre la France et la juiverié, d'être

juif ou au moins du côté dès juifs.

***

Une autre conclusion doit encore être

tirée de l'affaire Morinaud; et celle-là

est d'une utilité pratique de premier

ortire.

La puissance maçonnique répose tout

entière sur ce fait,: l'état d'esprit anti-

!è&thôliqUë savamment créé par les con-

grëganistes du tablier et astucieusement

masqué par eux derrière cet autre sen-

timent, légitime celui-là lorsqu'il est

sincère, Tânti-cléricâlisme. Or, mettons-

nous bien dans l'esprit que nous ne par-

viendrons pas à détruire la puissance

maçonnique tant que nous n'aurons pas

détruit Tétât d'esprit qui là supporte.

Tout est là, et il faut enfin y venir.

Beaucoup de lïbres-penspUrs comme

'moi ont jusqu'ici hésité à aborder cette

question par peur de l'accusation de clé-

ricalisme que les bétes sournoises du

Grand-Orient eussent immédiatement

jetée sur eux, ."'. Il est temps dé se débarrasser 'de cette

peur, car nous avons maintenant avec

quoi répondre.Personne ne doute, parmi ceux qui

voient les dessous des choses,'.qu'il

s'agisse à cette heure de la vie ou de la

mort de notre pays. Eh bien, en pré-

senced'ûne pareille situation, je demande

aux libres-penseUrs qui sont des vrais

Français, s'il n'est pas temps de pratiquer

une politique audacieuse, loyale et intel-

gente autant que patriotique, de se dé-

pouiller de ce qui n'est plus qu'un pré-

jugé, créé et entretenu pour lés besoins

de la cause maçonnique, bon encore

peut-être pour les esprits inférieurs, maisfatalement appelé à disparaître! Je leur

demande, à ces libres^pehseurs patrioteset par conséquent susceptibles de sacri-

fices, si l'intérêt supérieur du pays

n'exige pas que nous disions à nos ad-

versaires : . . :.•;

. « Puisque votre anti-cléricalisme n'est

qu'un mensonge, puisque votre anti-cathôlicisme n'est que le moyen dont

vous vous servez pour soumettre la race

française à la domination juive* nous

n'hésitons plus ; et, contre vous, qui êtes

des cléricaux anti-français, nous défen-dons non pas lès cléricaux que nous ré-

prouvons partout, mais les bons catho-

liques qui sont de bons Français. »

La force des choses nous pousse. Elleveut qu'il n'y ait plus qUe deUx partis en

France.

D'un côté, lès Français, c'est-à-diretous ceux qui,dans la guerre qui est faiteà la France, Yeulent mettre l'intérêt dela France au-dessus de tout. Catholiques,

protestants ou libres-penseurs, roya-

listes, républicains ou socialistes, peuimporte pourvu que tous consentent, —

et c'est là le signé auquel la Francereconnaîtra les siens, — à se jureralliance patriotique et secours fraternel.

En face dp ceux-là, les cléricaux francs-

maçons, les cléricaux protestants alliés à.

l'étranger, ôt les juifs, tous travaillantà constituer, sur les ruines de la puis-sance française, cette autre puissancerêvée et désirée par eux : l'Etat juif., C'est à cette situation des partis quenous aboutirons fatalement. C'est à la

préciser que doivent tendre toUs ceux

qui, dans la guerre faite à notre pays, ne-veulent pas être des traînards.

P. GOPIN-ALBANCELLI.

Notre dessin

Une gravure de l'Intransigeant nousmontrait un jour les traîne-savates de labasse cour gouvernementale costumés en

seigneurs Louis XIV.Les temps sont accomplis et la folie des

Page 5: A Bas Les Tyrans 026

A BAS LES TYRANS!

grandeurs la plus déprimante tient nos

maîtres...maçons!Lé F.\ Millerand joue les Rois conqué-

rants et se fait construire une PorteSaint-Denis èspëeiale pour son entrée danssa bonne ville de Lens. On n'est pas plusLouis XIV1

A côté de la singerie du Grand Siècle, la

singerie dés Césars : les colonnes de YOffi-ciel ont supporté sans faiblir le poids de larosette de la, Légion d'honneur accordée au:Frère Lucien-Victor Meunier, qui a passé sa

jeunesse à baver sur le mariage, sur la fa-

mille,, sur le patriotisme. Voyons : l'emperreur romain qui à donné le titré dé consula son cheval ïncitàtus, était-il plus crapu-lèusemént foii que le ministre qui donne la,rosette à ce Frère ?

Quant à 1*111.*.Frère Baudin —le petit-—iljoue, dans le parc de Versailles, au petitLouis XIV, à l'instar de son Frère Millerand. .

C'est triste, mais c'est si grotesque que lecôté risiblé éclate malgré tout.

Mêmequand l'oiseau marché, on sent qu'il a| des ailes I

Mênie— et surtout — quand nos sei-

gneurs les Frères à bavette et à ferblante-ries maçonniques s'habillent en gentlemen,ils apparaissent comme des déguisés.

Montcabrier a donc bien fait de vêtir enclown le Frère Baudin (lé petit : le grandBaudin est mort).

Le costume de pitre ne va-t-il commeun gant à ce bi-député, à ce législateur mi-

partie Seine, mi partie Ain, dont la double

élection témoigne du mépris qu'il professe— en bon franc-maçon ^~ pour le SuffrageUniversel?

N'oubliez pas, contribuables, que c'estvous qui payez : cela vous donne lé droitstrict de siffler ces tabarinades, ces chien-lits du Ministère Dreyfus.

Louis DASTÉ.

COURT EXTRAIT DES OEUVRESCOMPLÈTES

du Frère Lucien - Victor Meunierde la Respectable Loge La Justice,

officier de la Légion d'honneur

La Famille

... Pour le salut du genre humain, il faut

que la famille disparaisse 1

LUCIEN-VICTORMEUNIER.

(Cri du Peuple, .19 juin 1884.)

Le Mariage

... La vérité est que, dans son principe

même, le mariage est attentatoire à la

liberté individuelle, et que/ par cela Seul, ilest radicalement mauvais!

LÛCIENÏ-VICTORMEUNIER.-,

(Cri du Peuple, 20 janvier 1831)'.

Lès Bourgeois •

... C'est égal, ils (lés bourgeois) ont peut-être tort de dormir ainsi.

Les travailleurs prennent l'habitude de so:lever quand tous sont couchés. Et cela faitbien augurer du tragique avenir qui,'peut-être, se prépare. Lorsque doreront L'horizon-les premières rougeurs dé là: grande' au-

rore, les esëlavës seront debout, prëtslà la

lutte, tandis que le sommeil enchaînera en-core les mâit+eé gp/gés dé jùuiésanees. ;

LUCIEN-VICTORMEUNÏËR; >

(Cri du Peuplé, 6 janvier 1884).

Le patriotisme^ /;

Bon pour le patron, le propriétaire, le car

pita.liste, de cultiver le patriotisme, à 5 0/6.. La Patrie, ce sont les domaines? dont il

faut reculer les bornes; c'est lé château quiréclame un étage de plus, c'est la caisse

qu'il importe dé remplir ;: la Patrie, c'est laRente.'

'':'-r \ •y; ' V::; •.: ''-

Cela ne regarde pas le: travailleur. >'.-.'.LUCIEN-VICTORMEUNIER,

(Cri dit Peuple, 15 mars 1885).

(Cité par la Libre Parole du 6 bcto-bre 1900.) ;';. " ; ;

:.- —-—————— • '

—^———^—• -

LA LOI |JE SCOLARITÉ

Ce que notre confrère de Boisandrédisait dans la Libre Parole du 7 octobre,n'est que l'exacte vérité : les Francs-

Maçons du ministère Dreyfus veulent— par des. coups de force sectaires ac-

complis dans les Ecoles militaires, au

mépris de toute égalité comme de toute

justice — forcer la main à certains

francs-maçons du Parlement, pourl'heure assez hésitants, ainsi qu'à ces

députés ondoyants, à ces crapauds du

Marais, comme oh disait autrefois, quise vautrent dans les eaux boueuses dela Défense pseudo-républicaine. ;

Tous ces gens-là ne voient que les mi-

rages parlementaires et, ne pensent qu'àleur réélection.

Eh bien, parlons-en de leur réélec-tion! . .

'

Que les. francs-maçons sectaires, pau-vres hères qui n'ont de raison d'être

que par les logés* obéissent, perinde ac

Page 6: A Bas Les Tyrans 026

A BAS LES TYRANS!

cadav,erra.n mot d'ordre du Grand-Orient,

c'est leur office, leur métier. Ces domeg-r

tiques de Içt-Ve-uye,(elle-même" servante

de la Juiverie internationale) pe peuvent

qu'accomplir leur destinée jusqu'au bout,

jusqu'à régoutdëFinitif;Mais que peux.qui n'ont pas le fil ma-

çonnique a la patte,, comme disait le;

Frère Seye,p, ex>députp, réfléchissent un

peu, peur; VQir. .' ; : v -y.

"Y^iëi^queJa; reprise de; l'Affaire, rniv

tonnée; par le F.•, Reinach et par Mon-;sieur Tr-arieux,,§ou§-Reinach; de service,,va finir de.gpuléver-les;, hautrlercoeur dela pëpulatiQU, française autoçhtpne!

La France §nya nia.nifestemgnt ajsez\.Et si lessélections- générales avaient lieu

demâin,;sgçtaireg et crapauds complai-

sants, toujours prêts à croasser à l'unis-

son avec les bêtes lés plus malfaisantes,

disparaîtraient ensemble.

Raisonnons.; :; d'un bout du pays à

l'autre on crie : Encore .1?Affaire Dreyfus?ah! mais non! assez!

Gr, la Franc-Maçonnerie a fait sienne

l'Affaire Dreyfus! : «Laréussite de la re?

vision du procès Dreyfus, adit un Illustre

Frère, est une question de vie ou de mort

pour la Franc- Maçonnerie. » (Voir la

Libre Parole., 24 novembre 1898.).'Q'u la; Efance mourra: de l'Affaire Drey-

fus, ou la Franc-Maçonnerie en crèvera,et tout le personnel politique panamo-

dreyfusard avec elle.

J'ai trop foi dang. les; destinées de ma

Patrie pour hé pas être sûr que c'est

Elle, qui vivra, et que c'est l'Autre, la

bête aux mille tentacules cosmopolites,

qui périra de sa laide mort. •

Lès députés non inféodés a la secte

màçqhnicbyjudéù- calviniste vontols, parbêtise et par lâcheté devant les croque-mitaines duWaldeekismeiemboîter le pasaux tenants de l'intérlopie dreyfusarde?

-—Qu'ils prennent gardé : ils se coule-

raient sûrement en agissant ainsi Gontre

les intérêts de la France. Aujourd'hui,obéir à l'instinct français, qui n'est pas

mort chez eux, je veux le croire, c'est

leur intérêtle plus immédiat.

Mais auront-ils l'esprit assez politique,cesParlèmeritair-es" de profession, pours'en apercevoir et pour éviter le piègesectaire qui leur est tendu, avec cette loi

de scolarité, loi de guerre civile dont les

Loges maçonniques mâchent et remâ-

chent-le projet, depuis dix ans?

'i;:-y; --.•••' ,! -"' Louis DASTÉ.

L?Ê2C3-A.IL.ITÉÎ

Elle s'étale sur toutes les murailles, venu

notre .pauvre pays* l'Égalité\ Mais: les

gehg qui:tiennent la France à là gorge, ce§;Rois du Mensonge, ont trouvé le moyen BéS;

jourstci de faire mentir même les pierres,.en ,eMànt;èntPé des enfants, du même,sol ifts.

inëgàlités. les plus iniques. Égalité,! épientlés pierres gravées sur lésmurs f :.;, .-,.'*<iTous égaux ! les Français soiit, tous

. égaux: devant la Loi >>,dit la bonne vieille

Déqlarâ.tion des Droits de, l'Homme et du

Citoyen!; - : " :'-.':'/

] - Et voici que le. Frère, André, CB.générâlde:sacristie maççmniqvie,,s'inelinant 4évP,tieu-;

\sèment devant les Monita §eereta, des; sens

Igrôganistès de jg rue Cadet, suppHrnë.dans,!les listes des boursiers: de Polytechnique; et

,de Saintr-Cyr, les noms dés candidats npn

élevés dansées collèges officiels.:

Malheur augpauvres! crie ainsi le Minis-tre frEmç-maçon! .

..,.Brandissant l'épée flamboyante dli Gràhd-

Orient, le Frère André, — ce faux soldat à

tête de hyène, comme Jules Lémaîtré l'a si•bien décrit d'un mot fulgurant, — ce Messiedés Loges dont l'avènement était' depuis si

longtemps annoncé par les, prophètes ma-

çonniques, vient, par le fait, démettre hors

là loi, quiconque ne professe pas l'un descléricalismes juif, huguenot oU'maçonniquè,

quels que soient d'ailleurs ses mérites et les

services qu'il est capable de rendre à la

Patrie !Le Frère André condamné — à mort,

peut-être— de malheureux jeunes hommes,

trop pauvres pour- payer leur pension à

Saint-Cyr et aiPolytechnique, pour ce crime :

leurs parents ne les ont pas fait instruire

dans les boîtes du gouvernement !

Voila pourquoi ces jeunes hommes sont

réduits à l'état d'Ilotes sur la terre que leurs

grand-pères fécondaient de leurs sueurs,

bien avant que Hambourg nous ait fait ca^

deau de la dynastie représentée aujourd'hui

par le Frère Youspuf Reinach !

Plus d'un siècle après la nuit historiquedu 4 août, qui vit l'abolition de tous les pri-

vilèges, voici que les Aristos de la Truelle

maçonnique et du sécateur juif—ces deux

instruments sont frères! — veulent nous

imposer le stupide privilège des Aneiens

Elèves des Boites du Gouvernement!J'en suis, de Içurs boîtes 1 Gommé notre

initiateur Drumont, c'est dans un lycée que

j'ai commencé à penser, à mépriser le Pou-

Page 7: A Bas Les Tyrans 026

A SA® LES TYRANS!

voir quand il est exercé par des.mains viles.

Et je repousse avec indignation le privi-

lège malhonnête que de mauvais Françaisveulent nous imposer. Je m'indigne, et jecrie ma colore à ces Maîtres de l'heure,

agents inconscients — je veux le croire —

de l'Etranger en notre pays, qu'ils s'achar-

nent à diviser contre lui-même!

Depuis vingt ans et plus, ces misérables

gouvernent par le Mensonge": Mensonge de

l'Egalité, Mensonge de la Liberté, Mensongede la Défense républicaine !Voyez d'ailleurs

comme tout se tient dans l'histoire de

ces faux défenseurs de la République, qu'ilssoutiennent comme la corde soutient le

pendu. Copin-Albancelli a exhumé hors dés

oubliettes maçonniques un boniment d'uhê

platitude phénoménale, adressé par lés

calotiiib du Grand-Orient au prince Loûls-

Napoléori ; ils lui hurlaient aux oreilles :

Vive l'Empereur! deux mois avant le

Deux Décembre!!

Eh bien! cela ne cadre-t-il pas à mer- !

veille avec l'anecdote que contait l'autre

jour l'Echo de Paris :

Trop de zèle.Voici un petit i'ait que notre ministre do la

gueire nous reprocherait de tenir sous silence.Vive l'Empereurl II y a quelque trente-cinq

ans que se passait la chose. Pans la petiteVille de la Fère* au temps de l'Empire, tempspendant lequel l'artillerie était assez frondeuseet républicaine, le colonel d'un régiment decette arme avait formellement défendu auxhommes et aux officiers de pousser le moindre

ci1),ftUSSibieft': Vive l'Empereur 1 ou l'Itnpéra-trlcuî que : A bas l'Empire!• Napoléon 111vint un jour visiter la garnison :

un jeune lieutenant, dont le prénom était

André,—; à moins que ce ne soit son nom, ~-

p'oiissa iè cri imftérivl dêffeiidu é't bientôt sOUslé mépris de ses camarade*, dût entre* danslà garde impériale. '•"

Ge zèle intempestif le prédestinait évidem-ment à l'exercice de la défense 'républicaine;

Il est vrai, d'ailleurs, qu'il a bien.rattrapéle temps perdu en s'âffiliant aux F.1.

(Echo deParis, 9 octobïe 1900)

Voilà lé générai républicain, selon le

le coeur dû Frère Êri'ssoh, Ëminèncë grisede là judé'o-inaç'ôntterièi

Voilà l'homme qui tient dans ses mains la

Défense nationale, pour la plus grandeglôire

(ad majorem •glorium!) du G.--.Ô.'.D.-iF.;.,cette société secrète d'essence ihtern&tio*

nale dont, notre ami lWFrere Ballière a

dénoncé avec véhémence l'esprit si odieu-

sement anti-patriote! L.D.. .

HISTOIRE COMPAREEDE LA

Franc-Maçonnerie

D'APRÈSLESAUTEURSMAÇONNIQUES

(Suite.)

CHÀPITJREIÎ. — "Variations des EglisesMaçonniques au sujet des originesde l'Ordre.

Un couple de faux maçonniquèà

Nous en étions restés au cardinal Wolsey,

grand maître de la Maçonnerie en 1509, sous

le règne de Henri: VII. Mais il nous faut re-

venir un peu en arrière pour analyser deux

documents maçonniques qui constituent de

véritables monuments de niaiserie — ou de

tartuferie. C'est, selon l'expression du F.-.

Thory, l'espèce d'interrogatoire que Henri VÏ

fil subir à un initié (Acla, t. 1, p. 9), et une

lettre destinée à authentifier cet inierroga?toire.

Enchanté de ce qu'on lui raconta, disent

les Annalistes francs-maçons d'Angleterre,le roi Henri VI se fit admettre dans la con-

fraternité, la protégea et nomma, en 1443

pour Grand-Maitre Guillaume Wanejleet,

éyêque de Winchester. Oh! ces évèquesinitiés et comme tels, sans doute, succes-

seurs, des Druides de la Grande Initiation !

Oh ! ces prélats catholiques (et ces Saints !)transformés en précurseurs du talmudisant

Elias Ashmole ! — Elle est vraiment bien cu-

rieuse, l'histoire contée à la façon des FF.-.

Anderson, ÎPreston et tutti quanti t

Abordons ce fameux interrogatoire au

sujet duquel le savant John Locke a èent

au « très honourable Thomas, comte de

Pembroke » une curieuse lettre — d'ail-

leurs apocryphe (1) — où nous découponsce passage : y

... Le manuscrit dont la copie est ci-jointeparaît avoir été composé il y a plus de centsoixante ans$.- cependant Votre; Seigneurie-verra* psar le titre (J),qu'il «stlui-même Ja G9-Vpie d'utt autre manuscrit plus; ançien-ide cent :ans» fiai1,on dit (I| que l'original fut écrit de,;iar

.; propre main du roi Henri VI (2). Il paraît, (<?*>.

(!) Ce qui en fait !«' plus grand charme.

"(-9):C'est devant ceRoi deFrance et d'Angleterreque les Sorbonolâtres de l'Université de, Paris,dignes ancêtres dès èb'rbôniô'oie's dr^yiûsàr'âsd'au j è'urd'huï ,'sèsoritprosïèr nés dévo t ëniëlâï âiïParvis .Notre-Dame I:C'est sous le règne, tdç. fie-

sympathique Monarque que les Anglais, aidésd'Intellectuels félons,.traîtres à la patrie fran»

Page 8: A Bas Les Tyrans 026

A BAS LES; TYRANS l

pression bien modeste/) être le résultat d?un

. ëiàhiën que subit l'un dés membres" de la So-ciété Maçonnique, ensuite duquel le Roi se fit

initièrpârmi les Frères-Maçons...Maisje he dois pas plus longtemps laisser

désirer àiVôtfeSèigneuri'e là;connaissance de

là pièce elle-même. Je lie sais quel effet lavue de ce vieux manuscrit fera sur Elle; quantâ môlj jie lié puis dissimuler qu*il à tellement

excité ma curiosité, qu'il m'a fait désirer:d'être

initié: dans cette Société, ce que j'espèreeffectuer (si toutefois l'admissionm'est accor -

Ùèè)(quelleàngoissel)la première fois que j'iraiâ tôjttdrès, ou je compte -me rendre inçèssà-rtient. ..'.'"'

-

Je;sûisi Monseigneur, de Vôtre Seigneurie letrès Obéissant et très humlblësérVitèur.

..';":.'JOHNLOCKE(1) -

(Cité par le F.'. Thor-y,Acta.,., %om.II, p. 5).,

Très malins, 'n'est-ce pasy lés vrais

Francs-Maçons anglais 'qui" ont fabriqué(Vers Ï7êè> ainsi. que nous le verrons plus

loi») ce fàïlaçieùx et antique petit bleu du

tavant John Locke iu noble çoriïtè de

Pémbrbké!

Quand ce faux, chef-d'oeuvre de puffismeahgio-maçofthiqùé,eut crééy vers 1756 cette

conviction qu'un Jntëfleètuèldé^Ja valeur dû

savant JohnLoèkë s'était '— eh 1696^-em-

ballé à fond shries heautéède là Frànc-

Màçonnériè (qui ': n'existait pas encore),comment Voulez-vousI"'qu'uniehuée d'imbé-

ciles ne se soit pas ruée dans lés Temples1

Maçonniques qu'un venait d'ouvrir?

C'est tout à fait le même coup de réclamé'

que celui des pions du dreyfusisme, ces

Intellectuels qu'pii vit parader sur. des tré- -

teaux, à côté d'anarchistes dé préfecture,'

pour attirér'des demis et des quarts d'Intel- "

lectuels dans lé Parti dé la Justice (selon les

FF.'.BrissbnétMbnis) et de la Vérité (selonMeinhérr Schwàrtzkoppen et Monsieur;

Trarieux). ;

(A suivre.)

; LOUISDASTS.

çaise, ont brûle vive Jeanne d'Arc, sans doute

parce qu'eWeavait eu tort de-pencher pour le

Dauphin, comme l'a si bien dit la RevueMaçon-?

niqueI (Voir notre numéro du 26 mai 1900,

p. 6.).

(1)Cette lettre est soi-disant du 6 mai 1698.

A BAS LES TYRANS ! est en vente dan»

les gflres, les kiosques de journaux et les

principaux libraires de Paris et de province.

I SOCIALISME JUDÉO-MAÇON

. On lit dans le Bulletin hebdomadaire desTravaux de la Franç-Maeonnerie (5octobre

"îôoo) :';

'.;_.;Y ,.,;..:

Pour le Vendredi la octobre, Loge Diderot,ténue solennelle extraordinaire.

... Batterie d'allégresse pour célébrer l'issueheureuse du Cojigrès Socialiste qui, malgrérpbsti'uctiqn systématique des internationallistes déguisés (!) a;finalement'abouti à là pro-clamation dé l'Unité.

Les socialistes français, non domestiquéspar les juifs et rebelles à la tyrannie maçon-nique, ont, comme l'on sait, quitté avec éclat

! lé Congrès'international.Conclusion bien maçonnique : l'Unité So.

cialisie est faite jiEt Guesde? Il n'existe donc plus ?

ARGtTS de la PRESSE

' FONDE EN 1879 - '•

Pour être sûr de.ne pas laisser échapperun journal qui l'aurait nornTnéy il étaitabonné à l'Argus <ie la Presse «qui Ut,découpe et traduit tous les joUrnaUx dumonde, et en'fournit' les extraits sur n'im-porte quel sujet'«.

HëGttirMàLpi(ZYTE,p.70et323).

L'Argus de la Presse fournit aux artistes,littérateurs, savants, hommes politiques,tout ce qui paraît sur leur compte dans les

journauxet revues du monde entier.

L'Argus de la Presse est le collaborateurndiqué dé tous ceux qui préparent un ou-

vrage, étudient une question, s'occupent deistatistique, etc., etc.

S'adresser aux bureaux de VArgus, 14, rueDrouot, Paris. — Téléphone,

L'Argus lit 5.000 journaux par jour.

L'Imprimeur-Gérant: JACQUIN,1/I3,rue d'Aboukir, Paris.