identification des dÉterminants psycho-sociaux sous … · 2018-04-19 · fundamental aspects of...
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SARAH-MAUDE DESCHÊNES
IDENTIFICATION DES DÉTERMINANTS PSYCHO-
SOCIAUX SOUS-JACENTS À L’INTENTION DES
DIÉTÉTISTES D’ADOPTER DES
COMPORTEMENTS RELIÉS À LA PRISE DE
DÉCISION PARTAGÉE
Mémoire présenté
à la Faculté des études supérieures et postdoctorales de l’Université Laval
dans le cadre du programme de maîtrise en nutrition
pour l’obtention du grade de maître ès sciences (M.Sc.)
DÉPARTEMENT DES SCIENCES DES ALIMENTS ET DE NUTRITION
FACULTÉ DES SCIENCES DE L’AGRICULTURE ET DE L’ALIMENTATION
UNIVERSITÉ LAVAL
QUÉBEC
2011
© Sarah-Maude Deschênes, 2011
i
Résumé
La prise de décision partagée est un processus de prise de décision dont les principaux
éléments caractéristiques sont de présenter les options de traitements au patient et de
clarifier les valeurs et les préférences du patient vis-à-vis les options de traitement. Ces
deux éléments représentent deux aspects fondamentaux de ce processus soit la pratique
basée sur les évidences scientifiques, par l’action de présenter les options, et l’approche
centrée sur le patient, par l’action de clarifier les valeurs et les préférences du patient. La
littérature scientifique révèle que les professionnels de la santé ont de la difficulté à intégrer
les éléments clés de la prise de décision partagée dans leur pratique. Chez les diététistes,
aucune étude n’a été effectuée jusqu’à maintenant pour en connaître davantage sur leur
intention d’adopter ces comportements cliniques reliés à la prise de décision partagée.
Ce projet de maîtrise avait comme objectif général d’identifier les déterminants psycho-
sociaux sous-jacents à l’intention des diététistes d’adopter des comportements reliés à la
prise de décision partagée. Pour réaliser cet objectif, un questionnaire basé sur la théorie du
comportement planifié a été construit puis validé avant de réaliser une enquête avec celui-
ci. Cette théorie a été choisie en raison de son efficacité démontrée dans les études à prédire
l’intention des professionnels de la santé vis-à-vis un comportement donné. La norme
morale ainsi que la norme professionnelle ont été ajoutées au modèle théorique étant donné
leur potentiel à expliquer la variance de l’intention face aux comportements à l’étude. Les
résultats de la validation du questionnaire ont démontré que le questionnaire était valide,
fiable et compréhensible. L’enquête a identifié que la perception de contrôle
comportementale, la norme subjective, l’attitude, la norme morale et la norme
professionnelle étaient les déterminants psycho-sociaux sous-jacents à l’intention des
comportements à l’étude. Ainsi, ce projet permet une compréhension plus approfondie des
éléments qui pourraient faciliter l’élaboration d’interventions visant l’implantation de la
prise de décision partagée dans la pratique clinique des diététistes.
ii
Abstract
Shared decision-making is a decision-making process in which the main characteristics
include presenting the treatment options to patients and clarifying the values and priorities
of the patient regarding the treatment options. These two elements represent two
fundamental aspects of shared decision making: evidence-based practice, by the action of
presenting the options, and patient-centered care, by the action of clarifying values and
priorities. The scientific literature shows that health professionals are struggling to integrate
the key elements of shared decision making in their practice. Among dietitians, no study
has been conducted until now to learn more about their intention to adopt these behaviours
related to clinical shared decision making.
The overall aim of this master’s project was to identify the psychosocial determinants
underlying dietitians’ intention to adopt shared decision making related behaviours. To
achieve this, a questionnaire based on the Theory of Planned Behaviour was developed.
This theory was chosen because it has been shown to effectively identify the predictors of
health professional’s behaviours. Moral norms and professional norms were also added to
the theoretical model for our study, given their potential to explain the variance of the
intention with regard to the behaviours under study. The results of the questionnaire’s
validation showed that the questionnaire was valid, reliable and understandable. The survey
identified that the perception of behavioural control, subjective norms, attitude, moral
norms and the professional norms were the psychosocial determinants underlying the
intention of the behaviours under study. This project contributes to a greater understanding
of the elements that could guide the future implementation of shared decision making in
clinical nutrition.
iii
Avant-Propos
Ce document est la synthèse des travaux exécutés lors de ma maîtrise sous la direction de
Dre Sophie Desroches. J’ai tout d’abord participé à la création d’un questionnaire basé sur
la théorie du comportement planifié visant à identifier les déterminants psycho-sociaux
sous-jacents à l’intention des diététistes d’adopter des comportements reliés à la prise de
décision partagée. Une fois le questionnaire créé, j’ai participé à sa validation pour en
évaluer la compréhension, la validité ainsi que la fiabilité. Ce projet fut le sujet d’un article
intitulé Validation of a questionnaire to identify the psychosocial determinants of dietitians’
intention to adopt shared decision-making behaviours qui a été soumis à la revue Medical
Decision Making. Lorsque le questionnaire a été validé, j’ai coordonné tous les aspects de
l’enquête visant à identifier les déterminants psycho-sociaux des diététistes en distribuant, à
travers le Québec, le questionnaire à des diététistes œuvrant en nutrition clinique en milieu
hospitalier. Les résultats ont été résumés dans un article ayant pour titre Identifying the
psychosocial determinants of dietitians’ intention to engage in shared decisions making
behaviours et qui sera soumis prochainement à la revue Implementation Science.
Les projets auxquels j’ai participé tout au long de ma maîtrise ont été rendus possibles
grâce à la collaboration et au soutien de plusieurs personnes que je tiens à remercier.
Premièrement, je tiens à remercier ma directrice Dre Sophie Desroches, professeure
adjointe sous octroi au Département des sciences des aliments et de nutrition de
l’Université Laval. Merci Sophie de m’avoir accueillie dans ta belle équipe et de m’avoir
fait confiance. Ton soutien, ton expertise, ta disponibilité, ton écoute et tes précieux
conseils m’ont appris grandement et m’ont donné la piqûre de la recherche. Merci
beaucoup. Deuxièmement, je tiens à remercier ma co-directrice Dre Marie-Pierre Gagnon,
professeure adjointe à la Faculté des sciences infirmières de l’université Laval. Merci pour
ton aide, ton expertise et pour tes commentaires pertinents dans l’élaboration du
questionnaire, la révision des articles et des résumés. Je tiens également à remercier les
autres co-auteurs des articles présentés dans ce mémoire soient Dre France Légaré, Dre
iv
Annie Lapointe, Dre Anne Sales et Stéphane Turcotte. J’ai grandement apprécié votre
expertise et vos précieux conseils lors de ces projets.
Ensuite, je tiens à remercier l’équipe de Sophie Desroches. Je pense à Annie, Hugues,
Catherine, Vincent et Annabelle, merci pour votre aide tout au long de ce projet et merci
d’avoir fait de ce projet une expérience plaisante par votre bonne humeur, votre générosité
et votre disponibilité.
Également, je tiens à remercier tous les diététistes ayant participé aux projets en prenant le
temps de remplir le questionnaire. Sans eux, ces projets n’auraient pas pu se concrétiser. Je
remercie aussi toute l’équipe de l’axe de transfert des connaissances et d’évaluation des
technologies et modes d’intervention en santé du CRCHUQ ainsi que l’équipe de l’INAF
pour leur aide et leur accueil tout au long du projet.
Si je suis rendue à la maîtrise aujourd’hui, c’est grâce au support et au dévouement de
plusieurs personnes autour de moi. Je tiens à remercier mon conjoint, Tommy, pour son
support, son humour et son engagement. Je t’aime et merci d’être à mes côtés. Merci
également à mes parents, Lise et Jacques, qui ont toujours veillé à ce que leurs enfants
reçoivent une bonne éducation et qui m’ont toujours encouragée et soutenue dans mes
études. Merci aussi à ma sœur Marie-Claude pour son soutien et ses encouragements dans
mes études. Merci aussi à mes tantes et oncles, particulièrement ma tante Jocelyne, pour
leur soutien et leur intérêt.
Merci également à mes amis, Laurence, Charles, Édith, Marie-Pier, Hubert et tous les
autres pour votre soutien et votre présence dans ma vie.
Merci!
v
À ma tante Pierrette. Tu avais raison, la vie a
beaucoup de saveur…
vi
Table des matières
Résumé .................................................................................................................................... i Abstract ................................................................................................................................. ii
Avant-Propos ....................................................................................................................... iii Table des matières ............................................................................................................... vi Liste des tableaux .............................................................................................................. viii Liste des figures .................................................................................................................... ix Liste des abréviations ........................................................................................................... x
Chapitre 1 : ............................................................................................................................ 1 Introduction ........................................................................................................................... 1
Chapitre 2 : ............................................................................................................................ 3 Problématique ....................................................................................................................... 3
1. La prise de décision partagée ...................................................................................... 3 1.1. Définition ................................................................................................................ 3 1.2. L’approche centrée sur le patient ............................................................................ 5
1.3. La pratique basée sur les évidences ........................................................................ 7 1.4. L’application des connaissances ............................................................................. 9
1.5. Effets de la prise de décision partagée sur le patient ............................................ 12 1.6. Pertinence de la prise de décision partagée en nutrition clinique ......................... 13 2. Modèle théorique ...................................................................................................... 16
2.1. Importance d’utiliser un cadre théorique dans les études comportementales ....... 16 2.2. Théories de changement de comportement chez les professionnels de la santé ... 17
2.3. La théorie du comportement planifié .................................................................... 19 2.4. Utilité de joindre d’autres construits au modèle théorique ................................... 21
2.4.1. L’habitude ......................................................................................................... 22 2.4.2. La norme morale ............................................................................................... 23
2.4.3. La norme professionnelle .................................................................................. 24 3. Objectifs et hypothèses ............................................................................................. 26
Chapitre 3 : .......................................................................................................................... 28 Validation d’un questionnaire visant à identifier les déterminants psycho-sociaux
sous-jacents à l’intention des diététistes d’adopter des comportements reliés à la prise
de décision partagée ............................................................................................................ 28 RÉSUMÉ ........................................................................................................................... 29 ABSTRACT ...................................................................................................................... 31
BACKGROUND ............................................................................................................... 33 METHODS........................................................................................................................ 35
Participants and recruitment ......................................................................................... 35 Instrument development ............................................................................................... 36 Data collection procedures and analyses ...................................................................... 38
RESULTS.......................................................................................................................... 39 DISCUSSION ................................................................................................................... 40 CONCLUSION ................................................................................................................. 42 References ......................................................................................................................... 44
Chapitre 4 : .......................................................................................................................... 61
vii
Identification des déterminants psycho-sociaux sous-jacents à l’intention des
diététistes d’adopter des comportements reliés à la prise de décision partagée ........... 61 RÉSUMÉ ........................................................................................................................... 62 ABSTRACT ...................................................................................................................... 64 BACKGROUND ............................................................................................................... 66 METHODS........................................................................................................................ 69
Design, participants and recruitment ............................................................................ 69
Instrument development ............................................................................................... 69 Data collection and analyses ......................................................................................... 70
RESULTS.......................................................................................................................... 71 DISCUSSION ................................................................................................................... 73 CONCLUSION ................................................................................................................. 77
References ......................................................................................................................... 78 RÉSULTATS COMPLÉMENTAIRES ............................................................................ 91
Chapitre 5 : .......................................................................................................................... 94 Conclusion ........................................................................................................................... 94 Bibliographie ..................................................................................................................... 101 Annexes .............................................................................................................................. 115
Annexe 1 : Questionnaire de validation .......................................................................... 116 Annexe 2 : Questionnaire final........................................................................................ 141
viii
Liste des tableaux
Chapitre 3..............................................................................................................................28
Table 1. Sociodemographics characteristics of the population…………………………...48
Table 2. Cronbach’s alpha coefficients of the theoretical constructs of each
behaviour …………………………………………………………………………………49
Table 3. Factor loading of each item of each TPB construct for behaviour 1....................51
Table 4 Factor loading of each item of each TPB construct for behaviour 2.....................54
Table 5. Intraclass correlation and lower and upper bounds of 95% CI of constructs for
each behaviour....................................................................................................................57
Chapitre 4…………………………………………………………………………………..61
Table 1. Sociodemographic characteristics of the population............................................84
Table 2. Correlation matrix for behaviour 1.......................................................................85
Table 3. Correlation matrix for behaviour 2.......................................................................86
Table 4. Determinants of dietitians’ intention for behaviour 1..........................................87
Table 5. Determinants of dietitians’ intention for behaviour 2..........................................87
ix
Liste des figures
Chapitre 2…………………………………………………………………………………..3
Figure 1. Modèle intégrateur de l’application des connaissances ………………………11
Figure 2. La théorie du comportement planifié………………………………………….20
Figure 3. La théorie du comportement planifié avec multiplication des croyances…….21
Chapitre 3............................................................................................................................28
Figure 1. Theoretical model based on the Theory of Planned Behaviour.........................59
Figure 2. Flow chart of study participants.........................................................................60
Chapitre 4............................................................................................................................61
Figure 1. Theoretical model based on the Theory of Planned Behaviour.........................89
Figure 2. Flow chart of study participants.........................................................................90
x
Liste des abréviations
AC : Application des connaissances
ACP : Approche centrée sur le patient
Coll.: Collaborateurs
DASH: Dietary approach to stop hypertension
OPDQ : Ordre professionnel des diététistes du Québec
PBE : Pratique basée sur les évidences
PEN: Practice-based evidence in nutrition
PDP : Prise de décision partagée
TCP : Théorie du comportement planifié
1
Chapitre 1 :
Introduction
Depuis le début du 21e siècle, la population est de moins en moins passive dans sa relation
avec son(ses) professionnel(s) de la santé et peut présenter un certain scepticisme envers les
plans de traitement offerts (1). Ainsi, les individus sont de plus en plus intéressés à
participer aux décisions concernant leur santé et demandent plus de choix dans les
traitements possibles (1, 2). Dans le système des soins de la santé, la participation plus
active du patient dans ses soins est favorisée pour prodiguer des soins qui sont centrés sur
le patient et pour privilégier les auto-soins, qui semblent prometteur pour améliorer la santé
notamment dans le cas des maladies chroniques (1, 3). La prise de décision partagée (PDP)
se définit comme étant un processus de prise de décision nécessitant la participation
conjointe du patient et d’un (ou plusieurs) professionnel(s) de la santé autour d’un même
centre d’intérêt (4). Les deux éléments phares de la PDP recensés dans les modèles publiés
dans la littérature sont de présenter les options de traitements, y compris celle de ne rien
faire, et de clarifier les valeurs et préférences du patient vis-à-vis les options présentées (5).
Ces deux éléments représentent deux aspects fondamentaux à la PDP soit l’approche
centrée sur la patient (ACP) (6) et la pratique basée sur les évidences scientifiques (PBE)
(7). Dans le domaine de la nutrition, des associations professionnelles telles que
l’Association Américaine des Diététistes (American Dietetic Association) et les Diététistes
du Canada ont beaucoup travaillé à la promotion d’outils pour favoriser l’accès aux
diététistes à des résultats probants issus des dernières recherches en nutrition (8, 9) et pour
faire de l’ACP une norme dans la pratique diététique (10). Toutefois, bien que les
recherches indiquent que les diététistes reconnaissent la valeur et l’importance de
l’utilisation de la recherche pour leur pratique, ils sentent qu’ils manquent de temps et
d’habiletés en lecture critique (11). De plus, les diététistes reconnaissent et sont d’accord
avec la plupart des éléments pratiques intégrant l’ACP, mais cette approche ne semble pas
être intégrée dans leur pratique de tous les jours (12). Dans le but de favoriser le succès de
l’implantation de la PDP dans les pratiques cliniques, il est important d’en connaître
2
davantage sur l’intention des diététistes d’adopter les différents comportements cliniques
reliés à la PDP. Une étude d’Elwyn et collaborateurs (coll.) a révélé que les cliniciens ont
de la difficulté à expliquer toutes les options de traitements possibles et à explorer les
préférences et les valeurs de leurs patients (13). Très peu d’études ont utilisé une approche
théorique pour prédire les déterminants psycho-sociaux spécifiques à l’intention d’adopter
la PDP (14) et encore moins dans la population des diététistes en milieu clinique (11).
Parmi les études effectuées chez les professionnels de la santé utilisant une approche
théorique en regard à l’intention et aux comportements, une revue systématique menée par
Godin et coll. a révélé que la théorie du comportement planifié (TCP) étaient la plus
efficace pour prédire les comportements des professionnels de la santé (15).
L’objectif général de ce projet est d’identifier les déterminants psycho-sociaux sous-jacents
à l’intention des diététistes d’adopter des comportements reliés à la prise de décision
partagée. À l’aide d’un questionnaire validé et basé sur la TCP, une étude transversale a été
menée parmi des diététistes œuvrant à travers la Province de Québec en nutrition clinique
pour réaliser cet objectif.
Ce mémoire est divisé en quatre parties. Le chapitre 2 présente la problématique de l’étude
en explorant la PDP et ses principes fondamentaux ainsi qu’en explorant la TCP. La fin de
ce chapitre présente les objectifs de l’étude et les hypothèses de recherche. Le chapitre 3
présente un article scientifique portant sur la méthodologie, les résultats et leur discussion
de la validation du questionnaire qui a été soumis à la revue Medical Decision Making. Le
chapitre 4 présente un deuxième article scientifique portant sur la méthodologie, les
résultats et leur discussion de l’enquête visant à identifier les déterminants psycho-sociaux
des diététistes vis-à-vis des comportements reliés à la PDP qui sera soumis à la revue
Implementation Science. Ces deux articles sont rédigés en langue anglaise. Finalement, le
chapitre 5 présente une conclusion générale de ce projet basée sur les principaux résultats et
leur portée future.
3
Chapitre 2 :
Problématique
1. La prise de décision partagée
1.1. Définition
Les maladies chroniques représentent la première cause de mortalité dans le monde
(16) et le contrôle de la maladie par le patient est nécessaire pour assurer
l’efficacité du traitement (17). Ainsi, il existe un intérêt pour accroître le pouvoir
du patient sur les décisions et les actions qui concernent sa santé (18). Également,
le patient désire de plus en plus partager avec son professionnel de la santé les
décisions relatives à sa santé (1, 2). Une avenue prometteuse pour répondre à ce
désir commun de faire participer davantage le patient est la prise de décision
partagée (PDP). La PDP se définit globalement comme étant un processus de prise
de décision nécessitant la participation conjointe du patient et d’un (ou plusieurs)
professionnel(s) de la santé autour d’un même centre d’intérêt (4). La PDP suscite
de nos jours un intérêt dans les écrits scientifiques ainsi que dans le monde médical
(5). Actuellement, la PDP a dépassé les frontières de l’expérimentation et fait partie
de la réforme de la santé aux États-Unis (19), a été adoptée par le gouvernement de
la Saskatchewan au Canada (20) et par le Service National de la santé (National
Health Service) au Royaume-Uni depuis 2010 (21).
La plus ancienne définition répertoriée de la PDP a été introduite au début des
années 80 dans la pratique clinique (5). La PDP se définissait à l’époque comme
une discussion entre professionnel et patient qui tient compte des connaissances,
des préoccupations et des perspectives de chacun pour parvenir à un consensus sur
le traitement (22). Plus spécifiquement, on décrivait que cette approche devait
inclure un dialogue où le professionnel aide le patient à comprendre la situation
4
médicale et les options disponibles et où le patient fait part de ses préoccupations et
souhaits (22). Cette définition fait également mention de deux compétences que le
professionnel devrait posséder soit d’être capable de comprendre les besoins du
patient et d’être en mesure de présenter les alternatives de traitements au patient
(22).
Par la suite, de nombreux cadres de définitions ont été élaborés afin de
conceptualiser ce processus plus clairement dans la pratique des professionnels de
la santé (7, 13, 23, 24). Une revue systématique de Makoul et Clayman (5) a
recensé les différents cadres de définition de la PDP pour en faire ressortir les
principaux éléments caractérisant ce processus. Neufs éléments essentiels à la
pratique de la PDP ont été répertoriés dans la littérature (5) :
définir et expliquer le problème au patient,
présenter les options de traitements y compris celle de ne rien faire,
discuter des bénéfices et des risques des options,
faire ressortir les valeurs et préférences du patient,
discuter de l’efficacité personnelle du patient,
donner les recommandations du professionnel,
vérifier la compréhension du patient,
prendre la décision,
établir un suivi de rencontre.
Parmi les éléments jugés essentiels, deux de ceux-ci sont présents plus
fréquemment que les autres dans les cadres de définitions recensés à savoir 1)
définir les options de traitements et 2) clarifier les valeurs et les préférences du
5
patient (5). Que ces deux éléments soient les plus présents dans les définitions de la
PDP reflète bien deux aspects jugés fondamentaux derrière cette pratique soit
l’ACP (25) et la PBE (7).
1.2. L’approche centrée sur le patient
L’ACP se définit comme la compréhension du patient comme un être humain
unique (26). Autrement dit, l’ACP permet de rallier l’humain et sa maladie, d’avoir
une compréhension intégrée de la maladie et de la personne qu’est le patient (6).
Cette approche est perçue également comme une philosophie encourageant le
partage du contrôle et des décisions à propos des interventions lors d’une
consultation avec un professionnel de la santé et établissant le sujet au cœur de la
consultation comme étant le patient dans son entièreté en tenant compte de ses
préférences (27). L’ACP fait l’objet d’articles scientifiques depuis le début des
années 70, mais il connaît un gain en popularité depuis les années 90 (28). Cette
approche suscite également un intérêt grandissant auprès de divers organismes de
santé à travers le monde soucieux de renouveler la façon de prodiguer des soins de
santé et d’en améliorer leur qualité. En effet, selon un rapport publié en 2008 par
l’Organisation mondiale de la santé, les soins de santé primaires mondiaux
devraient considérer les patients dans leur globalité et ne pas cibler uniquement la
maladie, mais bien les problèmes de santé de l’individu (29). En 2001, aux États-
Unis, l’Institute of Medicine a identifié l’ACP comme l’un des six objectifs visant
l’amélioration du système de santé américain au 21e siècle (30). En 2003, à la suite
de la commission Romanow qui visait à orienter l’avenir des soins de santé au
Canada, le gouvernement fédéral a proposé de favoriser l’établissement de soins de
santé répondant aux besoins des patients et a reconnu qu’un obstacle aux soins de
santé primaires actuels est le pouvoir de décision restreint du patient (31).
6
Les recherches portant sur l’ACP et effectuées chez les patients révèlent que ceux-
ci préfèrent en grande majorité les consultations centrées sur eux où ils peuvent
communiquer leur expérience et avoir une relation optimale avec leur professionnel
de la santé (32). Cela corrobore le point de vue de la communauté scientifique qui
suggère qu’une relation entre un professionnel de la santé et un patient représente
un partenariat entre deux experts : un expert de l’aspect clinique et des données
probantes (le professionnel de la santé) et un autre expert de sa condition de santé
et de son expérience avec la maladie et des traitements antérieurs (le patient) (33).
Également, lorsque les professionnels de la santé adoptent l’ACP, la littérature
indique que les patients sont davantage satisfaits de la consultation (34, 35), sont
plus observant au traitement recommandé et ont de meilleurs résultats de santé
(35).
Dans le contexte de la nutrition clinique, l’ACP fait partie des normes de pratique
de la profession. L’Ordre Professionnel des Diététistes du Québec (OPDQ) inclut
dans ses normes de compétences des diététistes en nutrition clinique l’implication
du patient dans l’élaboration des stratégies d’interventions (36). Chez les
Diététistes du Canada, un des rôles du diététiste en soins primaires est de prodiguer
des soins centrés sur le patient et sa famille (10) et l’ACP est incluse dans sa
perspective canadienne sur l’implantation du processus de soins en nutrition
(Nutrition Care Process) publié en 2010 (37). Aux États-Unis, l’American Dietetic
Association stipule qu’un des rôles professionnels du diététiste est d’offrir un
service basé sur les besoins et les attentes du client (38). Cependant, l’ACP ne
semble pas être intégrée par les diététistes en milieu clinique et la compréhension
qu’en font les diététistes ne semble pas être optimale (12). Parmi les raisons qui
pourraient expliquer cette situation, notons la reconnaissance du patient comme un
expert de sa condition qui représente une barrière à l’ACP selon les diététistes. Ces
derniers présentent un inconfort à reconnaître le patient comme étant un expert
(12), alors qu’il est reconnu dans la littérature comme étant un élément clé du
succès de la relation entre le professionnel de la santé et le patient (39). La
7
continuité de la recherche sur l’ACP en nutrition clinique est importante pour
connaître davantage le sens que donnent les diététistes à cette approche dans leur
pratique clinique (40) et les facteurs qui pourraient en faciliter son intégration.
1.3. La pratique basée sur les évidences
La PBE se définit comme étant l’utilisation consciencieuse, explicite et judicieuse
des meilleures évidences scientifiques actuelles dans les prises de décisions
cliniques (41). Les adjectifs utilisés dans cette définition en révèlent beaucoup sur
la façon d’intégrer cette pratique. En effet, l’utilisation du terme consciencieux
désigne que la PBE applique rigoureusement les évidences actuelles (42). Le terme
judicieux quant à lui indique que l’utilisation d’évidences doit se faire en
combinaison avec l’expertise clinique du professionnel de la santé pour offrir au
patient un traitement n’offrant pas plus de risques que de bénéfices (42). Cette
pratique gagne en importance en recherche depuis près de deux décennies (28).
L’Institute of Medicine a également inclus cette pratique comme l’un des objectifs
à atteindre pour améliorer le système de soins de santé (30). L’importance de cette
pratique est grande, car elle permet de proposer aux patients des traitements selon
les connaissances les plus actuelles au sujet de leur efficacité et de leurs effets. Par
exemple, en médecine familiale, la littérature scientifique et les lignes directrices
indiquent que la majorité des infections aigües respiratoires sont en grande majorité
d’origine virale et qu’ainsi, la prescription d’emblée d’antibiotiques n’est pas
suggérée (43-45). Cependant, même si la PBE est recommandée et permet d’offrir
le traitement le plus appropriée à la condition du patient, cette pratique n’est pas
intégrée par les professionnels de la santé (46). En effet, dans le traitement des
infections aigües respiratoires, la prescription d’antibiotiques demeure populaire
chez les médecins malgré les évidences disponibles (43, 47). Il semble que des
barrières à l’intégration de la PBE soient présentes chez les professionnels de la
santé. En fait, une revue systématique effectuée sur la capacité des médecins à
chercher dans la littérature scientifique démontre que ceux-ci ont de la difficulté à
élaborer une stratégie de recherche optimale et à interpréter les évidences trouvées
8
(48). D’ailleurs, devant cette problématique, le protocole d’une étude visant à
mesurer l’effet d’un programme de formation portant sur l’utilisation des données
probantes dans le traitement des infections respiratoires aigües et sur la prise de
décision partagée sur la proportion de patients désirant recevoir une prescription
d’antibiotiques suite à leur consultation avec le médecin a été publié (43). Il s’agit
d’une étude contrôlée randomisée groupée en parallèle offrant une formation de 2h
de travaux pratiques web à compléter par les participants du groupe expérimental
seul suivie d’un groupe de discussion interactif (43).
Dans le domaine de la nutrition, la PBE fait partie des rôles des diététistes (10). À
l’instar de l’ACP, des associations professionnelles telles que l’American Dietetic
Association, les Diététistes du Canada et la British Dietetic Association ont
beaucoup travaillé à la promotion d’outils pour favoriser l’accès aux diététistes à
des résultats probants issus des dernières recherches en nutrition (8, 9, 49). Par
exemple les Diététistes du Canada ont développé un outil web nommé Practice-
based Evidence in Nutrition (PEN), se traduisant librement par pratique basée sur
les évidences en nutrition. Cet outil offre de la documentation basée sur les
évidences scientifiques à propos de divers sujets touchant l’alimentation, la
nutrition et la pratique diététique pour favoriser le transfert de connaissances issues
de la recherche (8). L’introduction de cette pratique demande une adaptation pour
les diététistes. Avant l’adoption de la PBE pour la nutrition clinique, les décisions
cliniques prises par les diététistes étaient basées sur la connaissance académique,
l’expérience clinique et des revues de littérature occasionnelles (42). Maintenant,
les lignes directrices de nutrition clinique sont désormais développées selon les
données scientifiques actuelles (50). De plus, un diététiste québécois doit poser des
actes cliniques qui sont conformes aux données actuelles de la science selon le
code de déontologie de l’OPDQ (36). Cependant, pour faire place à la PBE dans sa
pratique clinique, le diététiste doit être à l’aise avec l’incertitude scientifique et être
apte à questionner la validité de l’information (42). En fait, l’incertitude occupe
une grande place dans la PBE. Parmi les évidences disponibles sur environ 3000
traitements de tous genres inclus dans le site Internet Clinical Evidence du British
Medical Journal, près de 51% des traitements ont une efficacité incertaine selon les
9
données probantes actuelles. De plus, seulement 11% des traitements ont assez
d’évidences pour affirmer qu’ils sont bénéfiques hors de tout doute (51). Par
exemple, l’état actuel des connaissances scientifiques dans le traitement
nutritionnel des dyslipidémies indique qu’une diète réduite ou modifié en matières
grasses est susceptible d’être bénéfique chez les personnes à risque faible, modéré
ou élevé (52). Les seuls traitements ayant assez de preuves scientifiques prouvant
qu’ils sont bénéfiques pour cette condition de santé sont les fibrates chez les
personnes à risque modéré et les statines chez les personnes à risque élevé (52).
Pour les diététistes, bien que les recherches indiquent que ceux-ci reconnaissent la
valeur et l’importance de l’utilisation de la recherche pour leur pratique, la
littérature suggère qu’ils manquent de temps et d’habiletés en lecture critique pour
le faire (11). C’est pourquoi il y a un besoin important d’améliorer l’application des
connaissances (AC) entre les chercheurs et les professionnels de la santé afin
d’améliorer les soins de santé (53).
1.4. L’application des connaissances
L’AC se définit comme étant un processus dynamique et itératif qui englobe la
synthèse, la dissémination, l’échange et l’application conforme à l’éthique des
connaissances dans le but d’améliorer la santé des Canadiens, d’offrir de
meilleurs produits et services de santé et de renforcer le système de santé (54).
Pour faciliter l’AC à partir de la création des connaissances jusqu’à leur mise en
pratique, un modèle intégrateur, présenté à la figure 1, a été développé par Graham
et coll. (55). Ce modèle permet de comprendre que l'AC ne se fait pas
automatiquement une fois leur processus de création terminé. En fait, une fois
créées, les connaissances doivent être appliquées dans une population en tenant
compte des caractéristiques propres à celle-ci afin d’en optimiser l’application.
Ainsi, ce modèle peut être utile à l’élaboration d’un plan d’intervention pour
favoriser l’implantation de la PDP auprès des professionnels de la santé. En effet,
en transposant la pyramide inversée de la création de connaissances (figure 1) au
contexte de la PDP, les connaissances issues de la recherche ont révélé plusieurs
10
cadres de définition et de compétences que les professionnels de la santé doivent
maîtriser afin d’appliquer ce processus dans leur pratique (7, 23, 24). La synthèse
des connaissances sur le sujet a permis d’identifier les éléments clés de la PDP
ainsi qu’un manque d’outils pour mesurer l’implication du patient par le
professionnel de la santé (5, 56). Pour contrer à ce manque, Elwyn et coll. ont
développé un outil, la grille OPTION (acronyme pour observing patient
involvement), permettant de mesurer la PDP chez le professionnel de la santé lors
d’une consultation (13). La mise en pratique de cet outil a permis de constater que
les professionnels de la santé avaient de la difficulté à intégrer les deux éléments
clé de la PDP en consultation, à savoir présenter toutes les options de traitement et
clarifier les valeurs et les préférences des patients vis-à-vis les options (13). Ce
constat révèle ainsi un problème à considérer soit la difficulté présente chez les
professionnels de la santé à adopter les deux comportements clés de la PDP. Ce
problème identifié représente le premier élément du cycle de la mise en pratique
(figure 1) de la PDP chez les professionnels de la santé. En adaptant le
« problème » identifié précédemment au contexte local des diététistes, la littérature
scientifique indique un manque de connaissances sur la PDP dans le domaine de la
nutrition (11). Par ailleurs, quelques auteurs suggèrent que tout comme pour les
autres professionnels de la santé, les deux éléments fondamentaux de la PDP, soit
l’ACP et la PBE, ne sont pas intégrés dans la pratique diététique (11, 12). Ainsi, en
suivant le cycle de la mise en pratique des connaissances, l’étape suivante pour
répondre au problème identifié serait d’évaluer les obstacles vis-à-vis la mise en
pratique de la PDP.
D’un côté, ce modèle intégrateur d’AC représente un moyen pour favoriser une
mise en pratique de la PDP chez les diététistes. D’un autre côté, la PDP est un
processus permettant de transférer les connaissances issues de la recherche du
professionnel de la santé au patient. Sans être un outil issu des connaissances, la
PDP représente un lien ou un pont entre le cycle de création des connaissances et le
cycle de la mise en pratique. Ainsi, la PDP est à la fois une approche nécessitant
une mise en pratique pouvant s’inspirer du modèle de l’AC, mais également un
moyen pour favoriser l’AC entre le diététiste et le patient.
11
Figure 1. Modèle intégrateur de l’application des connaissances (54, 55)
En résumé, l’ACP, la PBE et l’AC sont des concepts importants pour que les
professionnels de la santé, y compris les diététistes, prodiguent des soins de santé
optimaux. Cependant, force est de constater que ces concepts ne sont pas pratiqués
d’emblée. La PDP, qui est fondamentalement basée sur ces approches, pourrait être
12
une avenue prometteuse pour intégrer davantage l’ACP, la PBE et l’AC dans la
pratique diététique.
1.5. Effets de la prise de décision partagée sur le patient
La PDP a le potentiel d’améliorer la relation entre le professionnel et le patient en
impliquant davantage le patient, et en tenant compte de ses valeurs et ses
préférences dans les décisions cliniques concernant sa santé (57). Également, la
présentation des options de traitements possibles aux patients stimule les patients à
jouer un rôle plus actif dans la prise de décision, augmente les connaissances des
personnes envers les options disponibles et réduit le sentiment qu’ont les patients
d’être mal informés et incertains envers leurs valeurs personnelles (58). La
présentation des options de traitement aux patients peut se faire de façon efficace
par l’utilisation d’outils d’aide à la décision, un instrument donnant de
l’information basée sur les évidences à propos d’une condition de santé, des
options de traitements possibles ainsi que des risques et bénéfices des options (58).
Cela rejoint le désir de faire de la rencontre clinique un partenariat entre le
professionnel de la santé et le patient (59). La PDP véhicule avec elle la valeur
prédominante de l’autonomie qui a un impact direct sur le patient (25). Plus
spécifiquement, la pratique de la PDP permet aux patients de prendre des décisions
informées, ancrées dans leurs valeurs et auxquelles ceux-ci vont adhérer (60). De
plus, elle s’avère plus appropriée dans le contexte de maladies chroniques plutôt
que dans celui des maladies dites aigües (60). Que cette pratique favorise
l’observance au traitement apparaît prometteur dans le domaine de la nutrition. En
effet, l’observance aux traitements nutritionnels recommandés, comme dans le cas
de maladies chroniques par exemple, est essentielle à l’amélioration de la santé du
patient et il s’agit d’un contexte où les patients ont de la difficulté à suivre les
recommandations (61). En effet, certaine étude révèlent que l’observance au
traitement nutritionnel est généralement faible dans plusieurs contextes cliniques
notamment la perte de poids (62), la prévention des maladies cardiovasculaires (63)
ou encore le traitement de la fibrose kystique (64). Cette faible observance pourrait
13
s’expliquer par le fait que dans le passé, et encore de nos jours, les traitements
nutritionnels prescrits étaient plus restrictifs que permissifs (diète réduite en
matières grasses, réduite en calories, restreinte en sodium, etc.), ce qui a pu
décourager les patients à suivre assidument leur traitement. Également, si le patient
ne se sent pas impliqué dans la décision du plan nutritionnel à appliquer pour sa
santé, il se peut que son intérêt à suivre ce plan ne soit pas significatif. De plus, la
complexité du plan de traitement et les connaissances du patient envers sa
condition de santé et envers l’importance du traitement dans le contrôle de sa
maladie ont été identifiés comme étant des barrières à l’observance (65).
Néanmoins, le professionnel de la santé peut aider le patient à surmonter ces
barrières en l’intégrant davantage dans le choix du traitement (65). Ainsi, la PDP
répond à un désir du patient de participer aux décisions concernant sa santé
(2).Ceci est confirmé par des études démontrant une plus grande satisfaction chez
les patients ayant expérimenté une approche intégrant la PDP dans la littérature
scientifique (66).
De plus, il ne faut pas oublier qu’avec la multitude d’informations reliées à la
nutrition véhiculées par les médias, les patients ont plus de connaissances, vraies
ou fausses, en matière de nutrition (67). Les diététistes représentent alors la
meilleure référence pour aider le patient à faire la part des choses parmi les
informations véhiculées et pour individualiser les recommandations (68, 69). Ainsi,
il est à prévoir que les patients auront de plus en plus besoin des diététistes pour les
guider à travers les options nutritionnelles disponibles (11).
1.6. Pertinence de la prise de décision partagée en
nutrition clinique
Tel que mentionné précédemment, la PDP semble prometteuse dans le domaine de
la nutrition étant donné son impact sur l’observance au traitement (60). Mais très
peu d’études explorent actuellement la PDP en nutrition. Après une recherche dans
14
la littérature scientifique, une seule étude explorant la PDP en contexte de nutrition
clinique a été répertoriée. Il s’agit d’un protocole pour une étude d’implantation
d’un plan favorisant la PDP chez les patients dysphagiques refusant une
modification de texture (70). Dans le contexte de la dysphagie, où le diététiste a un
rôle important à jouer (71), la PDP pourrait faciliter la relation professionnel-
patient. Ce contexte clinique n’aborde pas nécessairement le potentiel de la PDP à
créer un partenariat entre le professionnel et le patient autour des options de
traitement disponibles vis-à-vis une maladie, mais plutôt à créer un partenariat
autour de l’éthique du traitement et de l’incertitude autour de celui-ci. En effet,
dans le contexte où un patient ne désire pas adhérer à une modification de texture,
pour respecter le principe de l’autonomie du patient le diététiste doit discuter avec
lui des risques et des bénéfices reliés au fait de ne pas modifier la texture de son
alimentation et s’assurer qu’il en comprenne les conséquences (70). Selon le risque
présumé, le risque réel et en étant bien informé, le patient et le diététiste pourront
discuter de façon éclairée et dans le respect de chacun (70). Pour cette étude, un
algorithme de prise de décision clinique entre l’équipe médicale et les patients et
leur famille a été développé (70). Ainsi, selon le degré d’observance du patient à la
modification de la texture de son alimentation, une centralisation des soins et une
divulgation des données probantes sur les risques réels et les risques présumés
s’effectue à divers degrés (70). Durant les deux années d’implantation de
l’algorithme, seize cas reliés à un problème d’observance sur 258 ont été
répertoriés et l’outil implanté a permis une meilleure acceptation des
recommandations par les patients tout en entraînant des modifications mineures au
plan de traitement de la part des professionnels de la santé (70).
La PDP semble également plus pertinente dans le contexte des maladies chroniques
que dans celui des maladies dites aiguës (60, 72). À titre d’exemple, un diététiste
recevant en consultation un patient nouvellement diagnostiqué hypertendu pourrait
intégrer la PDP en impliquant davantage le patient dans le choix du traitement
nutritionnel. Selon les évidences récentes, la perte de poids, l’adoption de la diète
15
Dietary Approach to Stop Hypertension (DASH) (diète riche en fibres solubles, en
grains entiers, en légumes, en fruits, en produits laitiers faibles en gras, en protéines
végétales et faible en gras saturés et en cholestérol), une diminution de l’apport en
sodium et la diminution de la consommation d’alcool sont des traitements
nutritionnels ayant démontré une diminution de la pression artérielle (73, 74).
Ainsi, en consultation, le diététiste peut présenter ces options de traitements, ainsi
que l’option de ne rien faire au patient avec les risques et bénéfices associés à
chacune des options. Selon les préférences et les valeurs du patient vis-à-vis les
options et selon la condition générale du patient, le diététiste et le patient pourront
s’entendre ensemble sur la ou les options qui seront appliquées comme traitement.
En résumé, la PDP semble fort prometteuse pour intégrer davantage l’ACP et la
PBE dans les soins de santé. Dans le domaine de la nutrition, avoir une ACP et une
PBE font partis des rôles des diététistes. La PDP, qui semble être plus efficace et
pertinente dans le contexte des maladies chroniques, serait une pratique
intéressante à intégrer pour favoriser l’observance des patients aux traitements
nutritionnels.
Les deux comportements clés de la PDP sont de présenter les options de traitement
et de clarifier les valeurs et préférences du patient vis-à-vis les options disponibles.
Pour faciliter l’intégration de ces comportements, il serait intéressant d’étudier ce
qui peut mener à l’adoption de ceux-ci chez les diététistes pour favoriser une
implantation efficace et réaliste dans la pratique. Très peu d’études ont utilisé une
approche théorique pour prédire les déterminants psycho-sociaux spécifiques à
l’intention des professionnels de la santé d’adopter la PDP (14) et encore moins
dans la population des diététistes en milieu clinique (11).
16
Parmi les études utilisant une approche théorique pour identifier les déterminants
de l’intention vis-à-vis l’adoption de différents comportements effectuées chez les
professionnels de la santé, une revue systématique de Godin et coll. a révélé que la
TCP était la théorie la plus utilisée et la plus efficace pour prédire l’intention et les
comportements des professionnels de la santé (15).
2. Modèle théorique
2.1. Importance d’utiliser un cadre théorique dans les
études comportementales
L’utilisation d’une théorie pour étudier un comportement est fortement
recommandée pour différentes raisons. En effet, pour favoriser l’implantation
efficace d’une intervention visant à changer un comportement, il est important de
savoir sur quels éléments sous-jacents à ce comportement il est préférable
d’intervenir. Ainsi, en développant une compréhension des facteurs sous-jacents au
comportement des professionnels de la santé pour identifier efficacement le
processus devant être ciblé par les interventions, il est possible d’optimiser les
coûts et le temps investis (75). De plus, l’utilisation d’une théorie permet l’accès à
de nombreux écrits, méthodes et techniques efficaces basés sur près d’un siècle de
recherche afin de développer des interventions et d’en améliorer l’implantation
(76) et l’évaluation (77) .
Actuellement, il existe des lacunes importantes dans la littérature ayant trait à
l’identification des déterminants de l’adoption des professionnels de la santé à
adopter différents comportements et un urgent besoin d’études basées sur des
théories en découle (15). Dans le domaine de la PDP, des études basées sur la
théorie seraient également pertinentes et souhaitées. En effet, l’intégration de la
PDP dans les pratiques n’étant pas optimale, l’utilisation de théories pour faciliter
17
l’élaboration d’interventions d’implantation efficaces est nécessaire (14). Ainsi, les
études intégrant des théories vont améliorer la qualité des interventions futures
(14). En effet, une revue de littérature visant à identifier les interventions favorisant
l’adoption de la PDP chez les professionnels n’a recensé qu’une étude ayant
évaluer les barrières d’un comportement avant d’élaborer son intervention et
démontre un manque d’études basées sur la théorie pour implanter la PDP en
pratique clinique (78). Cette étude, qui était un essai contrôlé et randomisé, avait
pour but de mesurer l’effet d’une intervention sur la connaissance des infirmières
travaillant en centre d’appels envers un outil d’aide à la décision conçu pour les
appelants confrontés à des décisions de santé sensibles aux valeurs (79). Les
barrières identifiées dans une étude préliminaire à celle-ci incluent les
connaissances inadéquates des infirmières, les compétences et la confiance pour
encadrer les appelants, la difficulté d’utiliser l’outil d’aide à la décision via
téléphone, l’absence de processus structuré pour guider les appels et les pressions
organisationnelles afin de minimiser la durée d’appel (79). Ainsi, l’intervention a
été développée de façon à considérer ces barrières et le groupe traitement de l’étude
a reçu une intervention comprenant un protocole d’encadrement pour les
infirmières au téléphone, un programme éducationnel individuel en ligne de 3h,
une session interactive de 3h pour améliorer les compétences d’encadrement et une
rétroaction de la performance (79). Comparativement au groupe contrôle, le groupe
d’infirmières ayant reçu l’intervention avait une meilleure connaissance et de
meilleures compétences d’encadrement décisionnel (79). Il n’y avait pas de
différence significative entre les durées d’appels des deux groupes (79).
2.2. Théories de changement de comportement chez les
professionnels de la santé
Parmi les études utilisant une théorie sociale-cognitive effectuées chez les
professionnels de la santé, la TCP s’est avérée être la plus utilisée et contribuant à
expliquer la plus grande proportion de la variance du comportement, soit environ
35% (15). En regardant de plus près les études ayant examiné l’intention des
18
professionnels, la théorie la plus utilisée parmi les études demeure également la
TCP, et près de 59% de la variance de l’intention est expliquée par cette théorie
(15). Ainsi, l’intention semble être un élément prédisant adéquatement le
comportement chez les professionnels de la santé. En fait, tout comme chez les
individus non-professionnels de la santé, l’intention est le meilleur prédicateur du
comportement pour cette population (75).
Dans le contexte de la PDP, cette théorie a été utilisée à quelques reprises dans les
études effectuées auprès des professionnels de la santé (80-82). Cependant, les
études utilisant une approche théorique pour identifier les éléments expliquant
l’intention des professionnels de la santé d’adopter des comportements reliés à la
PDP demeurent très peu nombreuses (14).
Dans le domaine de la nutrition, aucune étude n’a évalué l’intention des diététistes
à adopter des comportements reliés à la PDP ou encore si la PDP est intégrée par
les diététistes dans leur pratique clinique (11). En fait, très peu d’études se sont
penchées sur la pratique clinique des diététistes en général (11). Néanmoins la TCP
a déjà été utilisée chez les diététistes pour étudier l’intention de ceux-ci à
recommander des comportements de santé comme l’allaitement maternel (83), la
consommation de grains entiers (84) et la salubrité des légumes frais (85). Ces
études ont révélés que les déterminants sous-jacents à l’intention des diététistes et
des infirmières (18% de diététistes dans la population à l’étude) de recommander
l’allaitement étaient la perception de contrôle comportemental (expliquant 47% de
la variance de l’intention) ainsi que la norme professionnel (24%) (83). En ce qui à
trait à l’étude portant sur l’intention des diététistes de recommander les grains
entiers, les déterminants sous-jacents étaient la norme subjective (38%), la
perception de contrôle comportemental (25%) et l’attitude (11%) (84). L’étude
portant sur l’identification des déterminants sous-jacents à l’intention des
diététistes à enseigner la salubrité des légumes frais a révélé que la perception de
19
contrôle comportemental (19%), la norme subjective (13%) et l’attitude (13%)
étaient les déterminants significatifs (85). Il est intéressant de noter que la TCP ne
semble pas avoir été utilisée jusqu’à maintenant chez les diététistes pour étudier
leurs comportements cliniques.
2.3. La théorie du comportement planifié
La TCP a été développée dans les années 80 par Icek Ajzen pour compléter la
Théorie de l’Action Raisonnée qu’il avait précédemment développée avec Martin
Fishbein (86). Cette théorie suggère qu’un comportement est déterminé
principalement par une intention comme le démontre la figure 2 schématisant la
TCP. En fait, il est sous-entendu qu’un comportement n’est pas uniquement régi
par la volonté (86). Cette intention est elle-même déterminée par trois construits :
l’attitude, la norme subjective et la perception de contrôle comportementale (86).
L’attitude envers le comportement se définit comme étant l’évaluation positive ou
négative du comportement (87). Elle peut être de nature affective, i.e. liée aux
émotions (si le comportement est stressant par exemple), et cognitive, i.e. liée aux
connaissances (si le comportement est utile par exemple) (88). Les croyances
comportementales sont les croyances sous-jacentes à l’attitude et représentent les
avantages et les désavantages perçus quant à l’adoption ou non du comportement
(87). La norme subjective représente la pression sociale perçue à adopter ou non le
comportement (87). Les croyances normatives sont sous-jacentes à ce construit et
représentent les individus ou groupe d’individus importants pour la personne qui
vont approuver ou non l’adoption du comportement (87). La perception de contrôle
comportementale est le troisième construit derrière l’intention et également un
construit pouvant influencer directement le comportement (86). Elle se définit
comme étant la perception qu’a l’individu de son habileté ou non à adopter le
comportement (87). Les croyances de contrôle représentent les croyances sous-
jacentes à la perception de contrôle et se définissent comme étant les barrières et
les facteurs facilitant reliés à l’adoption du comportement (87). Les croyances
sous-jacentes à chacun des construits apportent de l’information importante pour
20
identifier ce en quoi constitue l’attitude, la norme subjective et la perception de
contrôle de la population étudiée afin d’être en mesure de développer une
intervention plus efficace qui permettra d’agir sur ceux-ci(88).
Figure 2. La théorie du comportement planifié (86, 87)
Initialement, la théorie suggérait que les croyances sous-jacentes à chacun des construits
soient décomposées en deux éléments qui doivent être multipliés pour représenter le
construit (86). Ainsi, les croyances comportementales (b) multipliées par l’évaluation de
ces croyances (e) sont sous-jacentes au construit de l’attitude (86). Pour la norme
subjective, ce sont les croyances normatives (n) multipliées par la motivation à se
conformer à ces croyances (m) qui sont sous-jacents à ce construit (86). Quant à la
perception de contrôle comportementale, les croyances liées au contrôle (c) multipliées par
l’évaluation de l’intensité de celles-ci (p) sont sous-jacentes au construit (86). La figure 3
représente la TCP avec l’inclusion de la multiplication des croyances.
Croyances
comporte-
mentales
Croyances
normatives
Croyances liées au contrôle
Attitude
Norme
subjective
Perception de contrôle
comportementale
Intention Comportement
21
Figure 3. La théorie du comportement planifié avec multiplication des croyances (86).
Cependant, la multiplication des variables n’est pas recommandée d’emblée par le
créateur de la théorie (86) et, selon les études, elle peut faire diminuer la variance
de l’intention (89, 90). Ainsi, la non-multiplication des croyances est une façon tout
à fait acceptable d’utiliser la TCP tout comme l’est l’évaluation des croyances
comportementales, des croyances normatives et de la perception de l’intensité des
croyances liées au contrôle seul. Ces approches ont toutes deux été démontrées
efficaces pour prédire l’intention (89).
2.4. Utilité de joindre d’autres construits au modèle
théorique
La TCP possède trois construits sous-jacents à l’intention d’adopter un
comportement visé, lesquels ont également des croyances qui leur sont sous-
jacentes. Mais est-ce que d’autres construits, provenant d’autres théories sociales
cognitives par exemple, peuvent être pertinents à inclure au modèle théorique selon
b x e
n x m
c x p
Attitude
Norme subjective
Perception de contrôle
comportementale
Intention Comportement
22
le comportement ou la population étudiée? Est-ce permis d’inclure d’autres
construits ou dénature-t-on la théorie utilisée?
Pour Ajzen, créateur de la TCP, l’inclusion de construits additionnels est
acceptable à cette théorie s’il est démontré que ces construits peuvent expliquer une
proportion significative de la variance de l’intention (86). En effet, les composantes
mêmes de la TCP ne semblent pas expliquer à eux seuls la totalité de la variance de
l’intention. Suite à une revue de littérature des études ayant utilisé la TCP chez les
individus n’étant pas professionnels de la santé, la TCP seule explique environ 41%
de la variance de l’intention, suggérant que d’autres composantes contribuent à
expliquer davantage de variance (91).
Parmi les études ayant utilisé la TCP auprès d’individus n’étant pas professionnels
de la santé, deux variables se révèlent utiles pour expliquer de façon significative la
variance de l’intention des gens vis-à-vis des comportements reliés à la santé, à
savoir la norme morale et la norme personnelle (91). Chez les professionnels de la
santé, les variables de la norme morale, de la croyance envers le rôle et l’habitude
contribuent à expliquer la variance de l’intention (15). Chez les diététistes, une
étude ayant utilisé la TCP dans cette population a ajouté dans le modèle théorique
la norme professionnelle (83).
2.4.1. L’habitude
Le construit de l’habitude tire origine de la théorie du comportement
interpersonnel de Triandis qui possède comme prémisse qu’un comportement
est déterminé par une intention, une habitude et des facteurs facilitant
l’adoption du comportement (92). L’habitude se définit comme un niveau de
répétition d’un comportement (92). Ce construit s’est d’ailleurs avéré
23
significatif dans l’adoption de nouvelles technologies comme l’utilisation
d’ordinateurs personnels (93). Lorsqu’un comportement est nouveau,
l’intention est plus souvent le construit prédominant sur le comportement
plutôt que l’habitude, car il n’y a pas d’automatisme présent dans le
comportement (94). Ainsi, l’ajout de cette variable ne semble pas approprié
dans une étude visant à connaître les déterminants sous-jacents à l’intention
d’adopter des comportements reliés à la PDP étant donné la nouveauté de cette
approche et la faible réalisation dans la pratique clinique (13).
2.4.2. La norme morale
La norme morale se définit comme étant un sentiment de responsabilité
personnelle à adopter ou non un comportement donné (91, 95). Ce concept
peut se définir également sous l’angle de la perception individuelle de la
rectitude à adopter ou non un comportement (95). Globalement, la norme
morale explique environ 4% de la variance de l’intention parmi les études
ayant utilisé ce construit (96). En portant une attention plus précise sur les
études effectuées auprès des individus n’étant pas professionnels de la santé, la
norme morale a été trouvée significative, expliquant de 27% à 55% de la
variance de l’intention pour l’étude de comportement comme l’utilisation du
condom (97), la consommation de tabac (98) et l’exercice (99). Chez les
professionnels de la santé, ce construit a également expliqué de façon
significative entre 18% et 34% de la variance de l’intention des médecins à
prescrire l’hormonothérapie (95), dans l’intention des professionnels de la
santé à se faire vacciner contre l’influenza (100) et dans l’intention des
médecins et résidents à encourager les médecines alternatives (101).
À la nature des comportements auxquels la norme morale a contribué
significativement à l’explication de la variance de l’intention, son influence
24
semble importante pour les comportements ayant une dimension morale ou
éthique (96). Dans le domaine de la PDP, les deux comportements
caractéristiques de cette pratique, soit celui de présenter toutes les options et
celui de clarifier les valeurs et les préférences du patient vis-à-vis les options
de traitements, possèdent une dimension morale et l’inclusion de la norme
morale pour étudier les déterminants sous-jacents à l’intention d’adopter ces
comportements semble appropriée. En effet, présenter toutes les options
implique de rendre explicite les risques et les bénéfices de chaque option
incluant celle de ne rien faire (7, 102) ce qui peut créer une ambigüité morale
quant à l’adoption de ce comportement. De plus, parmi les professionnels de la
santé, la réticence à divulguer l’incertitude scientifique entourant les résultats
de recherche est associée négativement à l’intention d’adopter la PDP (80).
Pour ce qui est du comportement de clarifier les valeurs et les préférences des
patients envers les options de traitements présentées, celui-ci permet
d’impliquer le patient dans la prise de décision clinique (6). Un aspect moral
entourant l’adoption ou non de ce comportement est également présent, et ce,
en lien avec le désir des professionnels de la santé de faire adhérer le patient au
traitement (103).
2.4.3. La norme professionnelle
La norme professionnelle représente la version professionnelle de la croyance
envers le rôle. La croyance envers le rôle est un construit faisant partie de la
théorie du comportement interpersonnel et se définit comme étant la
perception qu’a un individu comme membre d’un groupe spécifique en regard
de l’adoption ou non du comportement à l’étude (95). Ainsi, la norme
professionnelle désigne le degré auquel un individu est affecté par la pression
normative de son groupe professionnel (104). Elle joint le concept du soi
collectif comme le propose Triandis, c’est-à-dire la vision de soi comme
faisant partie d’un groupe de référence (105).
25
Ce construit serait pertinent à ajouter dans une étude visant à identifier les
déterminants sous-jacents à des comportements reliés à la PDP. En effet, les
deux comportements clés de la PDP, présenter les options et clarifier les
valeurs et les préférences du patient vis-à-vis les options, peuvent être perçus
comme des actions qui font partie des principes de leur groupe professionnel.
Ainsi, étant donné les efforts déployés pour promouvoir la PBE et l’ACE en
nutrition, une pression professionnelle à adopter ces comportements reliés à la
PDP pourrait influencer l’intention de les adopter.
En résumé, la TCP est une théorie sociale-cognitive appropriée pour identifier
les facteurs qui pourraient contribuer à l’intention d’adopter des
comportements reliés à la PDP par les diététistes. En y ajoutant d’autres
construits pouvant également expliquer l’intention, comme la norme morale et
la norme professionnelle, il pourrait être possible d’augmenter le potentiel du
modèle théorique à expliquer la variance de l’intention.
26
3. Objectifs et hypothèses
La PDP semble prometteuse dans le domaine de la nutrition clinique pour impliquer
davantage le patient dans les décisions concernant son alimentation et favoriser
l’adhésion au traitement nutritionnel. Très peu d’études ont utilisé une approche
théorique pour prédire les déterminants psycho-sociaux spécifiques à l’intention des
professionnels de la santé d’adopter des comportements reliés à la PDP (4), et aucune
étude n’a été effectuée auprès des diététistes (11).
Par conséquent, l’objectif principal de cette étude est d’identifier les déterminants
psycho-sociaux sous-jacents à l’intention des diététistes d’adopter des comportements
reliés à la prise de décision partagée. Plus précisément, les objectifs spécifiques de cette
étude sont les suivants :
1. Développer un questionnaire basé sur la théorie du comportement planifié destiné
aux diététistes et portant sur les deux comportements reliés à la PDP suivants : 1)
présenter toutes les options de traitements nutritionnels selon l’état de santé du
patient et 2) clarifier les valeurs et les préférences reliées aux options nutritionnelles
qui sont importantes pour les patients.
2. Valider un questionnaire pour en évaluer la compréhension et la clarté dans un
premier temps, et pour en évaluer la consistance interne et la stabilité temporelle
dans un deuxième temps.
3. Administrer un questionnaire à un échantillon représentatif de diététistes œuvrant
dans le secteur de la nutrition clinique en milieu hospitalier au Québec afin
d’identifier les déterminants psycho-sociaux qui influencent l’intention des
diététistes de présenter toutes les options de traitements nutritionnels selon l’état de
santé du patient et de clarifier les valeurs et les préférences reliées aux options
nutritionnelles qui sont importantes pour les patients.
Notre hypothèse de départ est que l’attitude, la norme subjective, la perception de
contrôle, la norme morale et la norme professionnelle envers le comportement seront
27
significatifs pour expliquer l’intention des diététistes d’adopter les deux comportements
reliés à la PDP suivants :
1) présenter toutes les options de traitements nutritionnels selon l’état de santé du
patient
2) clarifier les valeurs et les préférences reliées aux options nutritionnelles qui sont
importantes pour les patients.
28
Chapitre 3 :
Validation d’un questionnaire visant à identifier les
déterminants psycho-sociaux sous-jacents à l’intention
des diététistes d’adopter des comportements reliés à la
prise de décision partagée
Validation of a questionnaire to identify the psychosocial determinants of
dietitians’ intention to adopt shared decision-making behaviours
Sarah-Maude Deschênes1, 2
, Marie-Pierre Gagnon1, 3
, France Légaré1, 4
,
Annie Lapointe1,2
, Sophie Desroches1, 2
.
From :
1 Research Center of Quebec University Hospital Center, Québec,
2 Department of Food Sciences and Nutrition, Université Laval, Québec,
3 Faculty of Nursing, Université Laval, Québec,
4 Department of Family Medicine and Emergency Medicine, Université Laval, Québec.
Cet article a été soumis à la revue Medical Decision Making.
29
RÉSUMÉ
Problématique : La prise de décision partagée (PDP) représente une avenue prometteuse
pour promouvoir l’approche centrée sur le patient, la pratique basée sur les évidences et
les décisions reliées à la santé qui sont éclairées, basées sur les valeurs et auxquelles les
patients adhèrent. Il existe des lacunes dans la littérature scientifique concernant les
études basées sur la théorie se rapportant à l’implantation de la PDP chez les
professionnels de la santé autres que les médecins. L’objectif de cette étude est de
présenter le contenu des analyses de validité et de fiabilité d’un questionnaire, basé sur la
théorie du comportement planifié (TCP), pour étudier les déterminants sous-jacents à
l’intention des diététistes d’adopter deux comportements essentiels à la PDP.
Méthodes : Un questionnaire basé sur la TCP a été développé pour évaluer l’intention
des diététistes d’adopter deux comportements: 1) Présenter au patient toutes les options
de traitements nutritionnels appropriés à sa condition de santé et 2) aider le patient à
clarifier ses valeurs pouvant influencer ses décisions concernant les options de
traitements nutritionnels appropriés à sa condition de santé. Nous avons envoyé par la
poste une invitation à des diététistes pour valider le questionnaire en évaluant la
consistance interne et la stabilité temporelle. Pour mesurer la stabilité temporelle, nous
avons envoyé le même questionnaire aux participants deux semaines après la complétion
de celui-ci. Nous avons mesuré la consistance interne selon la valeur des coefficients
d’alpha de Cronbach et la validité de contenu à l’aide d’analyses factorielles
exploratoires. Nous avons mesuré la stabilité temporelle en utilisant un test-retest avec
des coefficients de corrélation intra-classe.
30
Résultats : Parmi les 147 diététistes contactées, 32 ont complété et retourné le premier
questionnaire et 26 diététistes parmi les 32 ont complété le même questionnaire deux
semaines plus tard (retest). Les valeurs de coefficients d’alpha de Cronbach se situent
entre 0.71 et 0.96. Tous les construits du premier comportement étudié (présenter toutes
les options) étaient associés à un seul facteur dans l’analyse factorielle exploratoire. Pour
ce qui est du deuxième comportement étudié (clarifier les valeurs du patient), les
construits de l’attitude et de la norme subjective étaient associés à deux facteurs; les
autres construits étaient associés à un seul facteur. Les valeurs de coefficients de
corrélation intra-classe se situaient entre 0.44 et 0.95. Les éléments problématiques ont
été retirés du questionnaire.
Conclusion : Les résultats de cette étude supportent la validité et la fiabilité d’un
questionnaire basé sur la TCP pour identifier les déterminants de l’intention des
diététistes d’adopter deux comportements essentiels à la PDP. Ce questionnaire peut être
utilisé dans une étude à plus grande échelle chez les diététistes francophones.
31
ABSTRACT
Background: Shared decision making (SDM) is a promising strategy for promoting
patient-centred care, evidence-based practice, and health decisions that are informed,
value-based and to which patients adhere. Studies reporting on theory-based approaches
to the implementation of SDM by health professionals are utterly lacking. Objective: to
present the content validity and reliability analyses of a questionnaire based on the
Theory of Planned Behaviour (TPB), to study the determinants of registered dietitians’
intention to adopt behaviours deemed essential for SDM. Design: The TPB-based
questionnaire was developed to evaluate dietitians’ intention to adopt two behaviours: 1)
presenting evidence-based dietary treatment options during clinical encounters with
patients, and 2) clarifying patients’ values or priorities regarding the treatment options,
again during clinical encounters. We mailed dietitians an invitation to validate the
questionnaire by evaluating its internal consistency and its temporal stability. Main
outcomes measures: We measured internal consistency with Cronbach’s alpha
coefficient, and assessed content validity with exploratory factor analyses. We measured
temporal stability using test-retest with the intra-class correlation coefficient. Results:
Thirty-two dietitians completed and returned the first questionnaire, and 26 of the 32
completed it a second time two weeks later (retest). Cronbach’s alpha ranged from 0.71
to 0.96. All of the constructs for behaviour 1 were associated with one factor in the
exploratory factor analysis. For behaviour 2, two constructs were associated with two
factors; the other constructs were associated with one factor. The intra-class correlation
coefficient ranged from 0.44 to 0.95. Problematic items were withdrawn from the
32
questionnaire. Conclusions: The results of this study support the validity and reliability
of the questionnaire.
Keywords: Shared decision making, theory of planned behaviour, dietitian,
determinants, validation
33
BACKGROUND
Shared decision making (SDM) has been defined as a decision-making process shared by
a patient and his/her healthcare provider (1). Viewed as the crux of patient centred-care,
(2) SDM positively affects treatment adherence, patient satisfaction and well-being (3).
SDM appears to be particularly effective for decisions about long-term care, such as
those required for the management of chronic diseases (3). According to a systematic
review by Makoul and Clayman, the elements most frequently used to define SDM in the
scientific literature are presenting treatment options and clarifying patients’ values and
preferences (4). While presenting all available treatment options and explaining their
risks and benefits is a skill related to evidence-based practice (5), clarifying patients’
values and preferences is a skill related to patient-centred care (6). Interestingly, studies
show that clinicians in particular find it difficult to practice these two clinical behaviours
(7). Nonetheless, SDM represents an interesting approach for making treatment options—
and their advantages and disadvantages—explicit to the patient, while considering the
patient’s values and preferences (8). In other words, SDM holds potential for allying
evidence-based practice to patient-centred care (9).
In nutrition, several evidence-based dietary options make it possible to individualize
patients’ dietary treatment (10, 11) according to their preferences and values, which
suggest that SDM holds promise for that field. However, at the present time, a knowledge
base for developing effective interventions to foster the implementation of SDM in
nutrition is lacking (8).
34
Conceptual framework
Few studies have used a theory-based approach to implement SDM among health
professionals (12); to the best of our knowledge, none have targeted dietitians (8). A
review of studies using a theoretical framework to understand health professionals’
behaviours revealed that the Theory of Planned Behaviour (TPB) is the most effective
and the most frequently used theory to predict behaviour (13). The TPB (14) suggests
that intention is a determinant of behaviour and that three determinants influence
intention: the subject’s attitude toward the behaviour (his/her positive or negative
evaluation of the behaviour), subjective norms (perceived social pressure to perform or
not to perform the behaviour), and perceived behavioural control (the subject’s
perception of his/her ability to perform a behaviour)(15). Underlying these constructs are
three categories of salient beliefs: behavioural beliefs, normative beliefs and individual
control beliefs (14).
Research suggests that determinants other than those identified in the TPB can also
explain the variance in health professionals’ intention to perform a given behaviour (13,
16, 17). Among these, moral norms are accurate in predicting health professionals’
intentions (13) , explaining up to 4% of the variance (16). Professional norms—the
degree to which an individual is affected by the normative pressures of his or her
professional group (18)— also help predict physicians’ intention (19). This construct
joins the concept of collective self, i.e., views of the self as part of a reference group, as
proposed by Triandis (20).
35
Figure 1 shows the theoretical model used for the present study. To use the TPB to
identify the psychological determinants that predict physicians’ intention to perform a
given behaviour, we must create a questionnaire that assesses each construct with
psychometric scales. To be valid and reliable, the questionnaire must demonstrate good
consistency within theoretical constructs and must have temporal stability (21, 22). The
purpose of this study was to analyse the content validity and the reliability of a TPB-
based questionnaire designed to elicit the determinants of dietitians’ intention to adopt
two SDM behaviours.
METHODS
Participants and recruitment
We recruited dietitians practicing in private or community settings whose names had
been randomly selected by the Professional Order of Dietitians of Quebec, the
professional regulatory body of dietitians practicing in Quebec, Canada. We mailed these
dietitians a letter presenting the study, an information form, and a questionnaire. The
letter informed them that their returning the completed questionnaire would indicate their
consent to participate in the study. Two weeks after we received the completed
questionnaire of dietitians who agreed to participate, we sent them a second identical
questionnaire to measure the temporal stability. In order for a test-retest to be valid, 30
participants are usually needed (21). Therefore, to recruit 35 participants for the test-
retest of our questionnaire, we estimated a response rate of 50% for each mailing of the
questionnaire according to the results of studies involving dietitians responding to a
36
postal questionnaire based on the TPB (17, 23). We therefore estimated that we had to
contact approximately 150 dietitians to reach our goal of 35 participants at the end of the
test-retest.
Instrument development
The questionnaire comprised 74 items separated into three sections. The first two
sections consisted of questions evaluating the respondents’ intention to adopt two SDM-
related behaviours. Behaviour 1 consisted of dietitians presenting the evidence-based
dietary treatment options for a given health condition to patients during the clinical
encounter. Behaviour 2 consisted of dietitians helping patients clarify their values and
priorities regarding the options during the encounter. Both sections began with a brief
discussion of the SDM behaviour and the kind of dialogue that it might be expected to
stimulate. In line with academic recommendations for studying behaviour (21), we
defined the behaviours in terms of an action (presenting), a target (the patient), a context
(evidence-based dietary treatment options for a given health condition), and a time
(during the clinical encounter). The third section of the questionnaire asked for the
respondent’s sociodemographic characteristics and clinical speciality. The questionnaire
evaluated theoretical constructs both directly and indirectly (22).
First, we used the TPB’s direct measurement approach to evaluate intention, attitude,
subjective norms, and perceived behavioural control (14). We also used direct
measurements in evaluating moral and professional norms. We measured each construct
with three items, using a bipolar seven-point scale. The scale ranged from -3 to +3, with -
37
3 corresponding to ―strongly disagree‖ or similar and +3 to ―strongly agree‖, likewise.
We evaluated attitudes towards the behaviour with four items, using bipolar seven-point
adjective scales (unpleasant/pleasant, useless/useful, stressful/calming, and
disadvantageous/advantageous).
Second, we used the TPB’s indirect measurement approach to evaluate attitudinal beliefs,
normative beliefs and control beliefs. As previously described (24) we used focus groups
to identify the most common salient beliefs underlying dietitians’ intention to perform the
two SDM behaviours. We then used the content analyses of these focus groups to assess
each construct indirectly by including respondents’ most frequently expressed salient
beliefs as elements in the questionnaire. We assessed attitudinal beliefs with four items
for behaviour 1 and with five items for behaviour 2, rating each item on a bipolar seven-
point scale (strongly disagree to strongly agree). We assessed normative beliefs with five
items for behaviour 1 and with four items for behaviour 2, again rating each on a bipolar
seven–point scale (strongly disapprove to strongly approve). We assessed control beliefs
with 5 items for both behaviours, using a seven point-scale (strongly disagree to strongly
agree).
To confirm that our questions were clear, we pilot-tested the questionnaire with five
dietitians before circulating it for validation as recommended (21).
38
Data collection procedures and analyses
We collected the data using a mailed, self-administered questionnaire. Participants who
completed the questionnaire were invited to complete it a second time two weeks later, to
allow us to measure the questionnaire’s temporal reliability. We assessed internal
consistency and reliability with Cronbach’s alpha separately for direct and indirect
constructs, and then for direct and indirect constructs combined. We performed
exploratory factor analysis for direct and indirect constructs combined. We considered
that values of Cronbach’s alpha above 0.7 indicated good consistency (25, 26). We
performed factor analysis with an acceptable value of Kaiser’s Measure of Psychometric
Sampling Adequacy (27). We performed factor extraction on the results for eigenvalues.
If we found two or more factors, we performed a varimax rotation. We considered an
item’s factor loading of higher than 0.4 to be good (28). We assessed temporal reliability
with the intra-class correlation coefficient (ICC). We considered test-retest reliability to
be fair for values of ICC between 0.4 and 0.59, good for values between 0.60 and 0.74,
and excellent for values higher than 0.75 (29-31). Our analysis does not include items
that the value of Cronbach’s alpha marked as problematic. We performed statistical
analyses with SAS version 9.2 (SAS Institute Inc., Cary, N.C., USA), except for the ICC
analysis, which we performed with SPSS version 18.0.
Ethical approval of the project was given by the Research Ethics Board of the Quebec
University Hospital Center (approval 5-08-06-02). Participants received no remuneration
for participating.
39
RESULTS
Of the 147 dietitians contacted, 32 completed the questionnaire the first time (response
rate 22%) and 26 of the 32 completed it a second time two weeks later (response rate
81%). Figure 2 shows the flow of the study. All participating dietitians were women
between 23 and 64 years old (mean age 38.4 ± 10.2 years). Their mean number of years
in practice was 14.9 ± 10.8 years (range: 1 to 40 years). Participants reported needing on
average 25.6 ± 9.2 minutes to complete the questionnaire. Fifty-three percent of the
population worked in community setting and 46.9% practice in private setting. Table 1
shows the sociodemographics characteristics of the participants.
Internal consistency and reliability
Cronbach’s alpha
Table 2 gives the values of Cronbach’s alpha coefficients for each construct of the two
behaviours. The Cronbach’s alpha of most constructs was greater than 0.7, except for one
item related to perceived behavioural control beliefs and one item related to behavioural
beliefs for behaviour 1, and one item related to the construct of attitude and two items
related to behavioural beliefs for behaviour 2. When we deleted problematic items,
Cronbach’s alpha coefficients all fell within an acceptable range, i.e., higher than 0.7.
Intraclass correlation
The ICC values for each construct are presented in Table 5. All values were higher than
0.4, indicating acceptable temporal stability.
40
Exploratory factorial analysis
For behaviour 1, each construct (direct and indirect) were associated with one factor. The
factors accounted for 66% to 93% of the variance. For behaviour 2, the constructs of
attitude and subjective norm were associated with two factors that explained between
18% and 58% of the variance. The other constructs were associated with one factor that
accounted for 59% to 83% of the variance. One normative belief (―The multidisciplinary
team would approve/disapprove that I clarify...‖) was an indirect measure of the
subjective norm and was associated with the same factor as were the direct measures of
the subjective norm. Tables 3 and 4 give factor loading for each item. Each item had a
factor loading higher than 0.4.
DISCUSSION
To the best of our knowledge, this is the first study to validate the content and analyze the
reliability of a theory-based questionnaire that studies two SDM behaviours
concomitantly among health professionals other than physicians. This is also the first
TPB-based questionnaire to measure two SDM behaviours simultaneously. Validating the
questionnaire was essential to determining whether it can be used in a larger study among
dietitians, or as a reference for creating other TPB-based SDM questionnaires for use
with other health professionals. The fact that our team recently showed that there is a
cohesive set of barriers to SDM among diverse health professionals such as physicians(1)
and dietitians (24) suggests that the questionnaire could serve as a basis for being used
across healthcare disciplines.
41
Dietitians who participated in the validation study were chosen at random. They
comprised entry-level as well as more experienced professionals. Our results indicate that
most items within the theoretical constructs reflected good internal consistency. We
withdrew two items for behaviour 1 and three items for behaviour 2 from the
questionnaire because of suboptimal Cronbach’s alpha coefficient values that suggest that
participants may have interpreted these items differently. The exclusion of these items
from the questionnaire normalized the internal consistency of the constructs from which
they originated. The constructs’ temporal reliability assessed by ICC was acceptable,
indicating that in this population, the questionnaire was stable over time.
Factorial analysis showed that for behaviour 1, each theoretical construct was represented
by a single factor. For behaviour 2, however, the theoretical constructs of attitude and
subjective norm had two factors, thus showing these constructs to be multidimensional.
More specifically, for the construct of attitude, all of the indirect items were strongly
associated with one factor, while all of the direct items were associated with another
factor. We therefore hypothesize that for behaviour 2, the construct of attitude is
explained by two dimensions: a dimension represented by the specific outcomes that the
behaviour can produce (indirect measure) and a dimension represented by the positive or
negative evaluation of the behaviour (direct measure). For subjective norms, the second
construct within behaviour 2 was associated with two factors. Similarly to the construct
of attitude, all of the items used to measure subjective norms directly were strongly
associated with one factor and all of the items used to measure subjective norms
indirectly were associated with another factor, except for the item ―The multidisciplinary
42
team will approve/disapprove that I clarify...‖ (an indirect measure), which was strongly
associated with the same factor as that associated with the direct measures. This suggests
that respondents could have perceived this item, which refers to many professionals,
more generally, i.e., at the same level as the direct item assessing subjective norms
(―Most people who are important to me…‖). In the final version of our questionnaire this
item will be analysed as a direct measure. Interestingly, this result shows that even if the
questions were structured similarly for the two behaviours, the nature of the behaviour
per se can make a difference to the overall dimension of the constructs.
Some limitations may have influenced our results. First, the 22% response rate could be
perceived as suboptimal (32 responders on 147). The observed response rate turned out to
be lower than the one that we expected initially. However, in the end we did reach our
goal of participants required for conducting an effective validation (21). Also, the number
of participants in our study is similar to the number of participants of other validation
studies of TPB questionnaires (32, 33). Second, the length of the questionnaire may have
made a difference. Table 4 shows that the ICC values for behaviour 2 were generally
lower than those for behaviour 1: we cannot exclude that participants paid less attention
to the questions related to behaviour 2, which came at the end of the questionnaire (34).
CONCLUSION
This is the first questionnaire to evaluate two SDM behaviours concomitantly, and to
apply a theory-based approach to studying SDM among dietitians. Our results support
using it to identify the determinants of dietitians’ intention to adopt two behaviours
43
related to SDM. More specifically, it may now be used in a larger-scale study among
dietitians that aims to quantitatively assess the factors that should inform the development
of theory-based interventions to foster the implementation of SDM in dietetic practice.
ACKNOWLEDGEMENTS
We would like to express our gratitude to the Professional Order of Dietitians of Quebec
and to the dietitians who participated in the study for their time and dedication. We also
thank Stéphane Turcotte for providing statistical expertise, Hugues Vaillancourt for his
help with the data collection and Jennifer Petrela for editing the article.
44
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48
TABLES
Table 1. Sociodemographics characteristics of the population
Characteristics Dietitians’
(N= 32)
Age (years)
Years in practice (years)
Response time (minutes)
Gender
Female
Practice location
Community setting
Private setting
38.4 ± 10.2*
14.9 ± 10.8*
25.6 ± 9.9*
32 (100.0)†
17 (53.1)†
15 (46.9)†
* Data in mean ± SD
ý Data in number (%)
49
Table 2. Cronbach’s alpha coefficients of the theoretical constructs of each behaviour
Behaviour 1 Behaviour 2
Constructs Number of
items for
the
constructs
Numbe
r of
items
deleted
Cronbach’
s alpha
Cronbach’s
alpha (if item
was deleted)
Number of
items for
the
constructs
Numbe
r of
items
deleted
Cronbach’
s alpha
Cronbach’s
alpha (if
item was
deleted)
Intention 3 0,96 3 0,86
Attitude 4 0,86 4 1 0,57 0,76
Subjective
norms
3 0,92 3 0,93
Perceived
behavioural
control
3 1 0,65 0,87* 3 0,79
Behavioural
beliefs
4 1 0.69 0.81 5 2 0,40 0,85
Normative
beliefs
5 0,88 4 0,80
Control
beliefs
5 0,89 5 0,84
Professional
norms
3 0,93 3 0,89
Moral
norms
3 0,89 3 0,71
Directs and
indirects
constructs
combined
Attitude 8 0.87 9 0.78
Subjective
norm
8 0.94 7 0.87
50
Perceived
behavioural
control
8 0.89 8 0.88
* Spearman’s correlation was calculated instead of Cronbach’s alpha because only two items comprised the construct.
51
Table 3. Factor loading of each item of each TPB construct for behaviour 1.
Construct Behaviour 1
INTENTION
Direct items
Factor 1 (93% of variance)
I intend to (behaviour)... Unlikely-Likely 0.96841
I estimate that my chances to (behaviour)
are... Low-Strong
0.96189
I will (behaviour)... Disagree-Agree 0.95981
ATTITUDE
Direct items
Factor 1 (67% of variance)
Unpleasant-Pleasant 0.88926
Useless-Useful 0.85044
Stressful-Calming 0.54139
Disadvantageous-Advantageous
Indirect items
0.89632
Attitudinal beliefs
If I present to my patients all dietary
treatment options for a given health
condition...
It would allow the patient to adhere more
closely to the treatment... Disagree-Agree
0.84508
It would allow the patient to make an
informed choice... Disagree-Agree
0.78844
It would make me feel incompetent...
Disagree-Agree
0.70955
SUBJECTIVE NORMS
Direct items
Factor 1 (72% of variance)
If I (behaviour), most people who are
important to me will... Disapprove-
Approve
0.87127
Most people who are important to me
would advise me to (behaviour)...
Disagree-Agree
0.93138
Most people who are important to me
think that I should (behaviour)... Disagree-
Agree
Indirect items
0.92876
Normative beliefs
The others dietitian members of the OPDQ
would disapprove/approve of my
presenting...
0.87773
52
The physicians would disapprove/approve
(behaviour)...
0.49167
My patients would disapprove/approve
(behaviour) ...
0.86396
The patient’s family would
disapprove/approve (behaviour)...
0.81888
The multidisciplinary team would
disapprove/approve (behaviour)...
0.89769
PERCEIVED BEHAVIOURAL
CONTROL
Direct items
Factor 1(66% of variance)
For me, (behaviour) will be... Difficult-
Easy
0.85603
If I want, I could easily (behaviour)...
Unlikely-Likely
Indirect items
0.79696
Control beliefs
Even if my patient didn’t have a high level
of understanding, I would present...
Disagree-Agree
0.74294
Even if thought I lacked of time, I would
present...Disagree-Agree
0.87729
Even if my patient didn’t have family
support, I would present...Disagree-Agree
0.81921
Even if I thought I lacked of interview
skills, I would present...Disagree-Agree
0.73547
Even if my patient didn’t have a high level
of motivation, I would present... Disagree-
Agree
0.85471
MORAL NORMS
Direct items
Factor 1 (82% of variance)
It is in my principles to (behaviour)...
Disagree-Agree
0.81984
I will feel guilty if I do not (behaviour)...
Disagree-Agree
0.93047
I think that would be morally inacceptable
to not (behaviour)... Disagree-Agree
0.95758
PROFESSIONAL NORMS
Direct items
Factor 1 (88% of variance)
53
I think it is correct for a dietitian working
in clinical nutrition to (behaviour)...
Disagree-Agree
0.93446
I think it is normal for a person who is a
dietitian to (behaviour)... Disagree-Agree
0.94312
I think it is correct for a dietitian of my
region to (behaviour)... Disagree-Agree
0.93842
54
Table 4. Factor loading of each item of each TPB construct for behaviour 2.
Construct Behaviour 2
INTENTION
Direct items
I intend to (behaviour)... Unlikely-Likely
Factor 1 (81% of variance)
0.86524
I estimate that my chances of (behaviour)
are... Low-Strong
0.86880
I will (behaviour)... Disagree-Agree 0.96991
ATTITUDE
Direct items
Factor 1
(58% of variance)
Factor 2
(18% of variance)
Pleasant-Unpleasant 0.79409
Stressful-Calming 0.88875
Disadvantageous-Advantageous
Indirect items
0.65928
Attitudinal beliefs
If I clarify the values and preferences of
my patients facing dietary treatment
options...
It would help me tailor the treatment to the
patient... Disagree-Agree
0.74101
It would allow the patient to adhere to
treatment more closely... Disagree-Agree
0.88748
It would create a trust relationship with the
patient... Disagree-Agree
0.85630
SUBJECTIVE NORMS
Direct items
Factor 1
(56% of variance)
Factor 2
(24% of variance)
If I (behaviour), most people who are
important to me would... Disapprove-
Approve
0.94032
Most people who are important to me
would advise that I (behaviour)...
Disagree-Agree
0.92726
Most people who are important to me
think that I should (behaviour)... Disagree-
Agree
Indirect items
0.91384
Normative beliefs
The multidisciplinary team would
disapprove/approve that (behaviour)...
0.72331
My patients would disapprove/approve 0.90809
55
that (behaviour)...
The patient’s family would
disapprove/approve that (behaviour)...
0.89671
The physicians would disapprove/approve
that (behaviour)...
0.68635
PERCEIVED BEHAVIOURAL
CONTROL
Direct items
Factor 1 (59% of variance)
The control that I exert to (behaviour) is...
Low-Strong
0.77065
For me, (behaviour) will be... Difficult-
Easy
0.62543
If I wanted, I would easily (behaviour)...
Unlikely-Likely
Indirect items
0.82107
Control beliefs
Despite my lack of time, I will clarify...
Disagree-Agree
0.84855
Even if I lack interview technique skills, I
will clarify... Disagree-Agree
0.86613
Even if my patient doesn’t have a high
level of motivation, I will
present...Disagree-Agree
0.72178
Even if the trust between me and my
patient is not established, I will
clarify...Disagree-Agree
0.45589
Even if my patient doesn’t have a high
level of openness... Disagree-Agree
0.92593
MORAL NORMS
Direct items
Factor 1 (59% of variance)
It is in my principles to (behaviour)...
Disagree-Agree
0.88304
I will feel guilty if I do not (behaviour)...
Disagree-Agree
0.87258
I think it would be morally inacceptable to
not (behaviour)... Disagree-Agree
0.63917
PROFESSIONAL NORMS
Direct items
Factor 1 (83% of variance)
I think it is correct for a dietitian working
in clinical nutrition to (behaviour)...
Disagree-Agree
0.91670
I think it is normal for a person who is a
dietitian to (behaviour)... Disagree-Agree
0.91185
56
I think it is correct for a dietitian of my
region to (behaviour)... Disgree-Agree
0.90238
57
Table 5. Intraclass correlation and lower and upper bounds of 95% CI of constructs of
each behaviour
Behaviour 1 Behaviour 2
95% Confidence Interval 95% Confidence Interval
Constructs Lower
bound
Upper
bound ICC
Lower
bound
Upper
bound ICC
Direct items
Intention 0.741 0.943 0.88 0.338 0.822 0.64
Attitude 0.473 0.868 0.73 0.178 0.758 0.53
Subjective norms 0.595 0.905 0.80 0.323 0.817 0.63
Perceived
behavioural
control
0.601 0.906 0.80 0.285 0.802 0.60
Moral norms 0.743 0.943 0.88 0.124 0.733 0.48
Professional norms 0.880 0.975 0.95 0.327 0.818 0.63
Indirect items
Behavioural
beliefs 0.167 0.761 0.52 0.419 0.850 0.69
Normative beliefs 0.780 0.952 0.90 0.068 0.706 0.44
Control beliefs 0.725 0.939 0.87 0.555 0.893 0.77
58
FIGURE LEGENDS
Figure 1. Theoretical model based on the Theory of Planned Behaviour
Figure 2. Flow chart of study participants
59
Figure 1
Professional norms
Moral norms
Attitude (behavioural beliefs)
Subjective norms (normative beliefs)
Perceived behavioural
control (control beliefs)
Behavioural
intentions Behaviour
60
Figure 2
150 randomly selected
dietitians
(75 in community practice,
75 in private practice)
147 questionnaires sent
(3 duplicate names)
32 dietitians completed
and returned the first
questionnaire
115 dietitians did not
complete the first
questionnaire
26 dietitians completed
and returned the
second questionnaire
(the retest)
61
Chapitre 4 :
Identification des déterminants psycho-sociaux sous-
jacents à l’intention des diététistes d’adopter des
comportements reliés à la prise de décision partagée
Identifying the psychosocial determinants of dietitians’ intention to engage in shared
decisions making behaviours
Sarah-Maude Deschênes1, 2
, Marie-Pierre Gagnon1, 3
, France Légaré1, 4
,
Annie Lapointe1, 2
, Stéphane Turcotte1, Anne Sales
5, Sophie Desroches
1, 2.
From :
1 Research Center of Quebec University Hospital Center, Québec,
2 Department of Food Sciences and Nutrition, Université Laval, Québec,
3 Faculty of Nursing, Université Laval, Québec,
4 Department of Family Medicine and Emergency Medicine, Université Laval, Québec.
5 United States Department of Veterans affairs, United States of America
Cet article sera soumis à la revue Implementation Science.
62
RÉSUMÉ
Problématique : La prise de décision partagée (PDP) représente une avenue prometteuse
à explorer dans le domaine de la nutrition étant donné les nombreuses évidences
scientifiques disponibles à propos de différentes options de traitements nutritionnels et la
faible observance aux traitements nutritionnels répertoriée. La théorie du comportement
planifié (TCP) est utile pour identifier les facteurs prédictifs des comportements des
professionnels de la santé et permettrait d’élaborer des stratégies efficaces de mise en
œuvre de la PDP basées sur la théorie. Objectif : Identifier les déterminants
psychosociaux de l’intention des diététistes d’adopter deux comportements reliés à la
PDP soit : 1) présenter toutes les options de traitements nutritionnels et 2) clarifier les
valeurs et les préférences reliées aux options nutritionnelles qui sont importantes pour les
patients. Plan de l’étude : Un questionnaire auto-administré basé sur la TCP a été
envoyé par la poste à des diététistes, sélectionnés aléatoirement, œuvrant en nutrition
clinique en milieu hospitalier. Mesure du résultat principal : Nous avons effectué des
analyses descriptives et des régressions multiples pour déterminer les variables qui
expliquent la variance de l’intention à adopter les comportements. Résultats : Sur 428
diététistes contactés, 203 ont complété et retourné le questionnaire. Tous les participants
étaient âgés entre 23 et 66 ans (moyenne d’âge 40.1 ans ± 10.8 ans) et le nombre
d’années de pratique moyen était de 15.3 ans ± 10.9 ans. La norme subjective (p<0.01), la
perception de contrôle comportemental (p< 0.0001) et la norme morale (p< 0.0001) ont
été significativement associées à l’intention d’adopter le comportement 1. L’attitude
(p<0.05), la perception de contrôle comportemental (p< 0.0001) et la norme
professionnelle (p< 0.0001) ont été significativement associées à l’intention des
63
diététistes d’adopter le comportement 2. Conclusion : Les déterminants modifiables de
l’intention des diététistes d’adopter deux comportements reliés à la PDP incluent les
construits de la TCP mais également la norme morale et professionnelle. Ces
déterminants devraient être considérés dans l’élaboration de stratégies d’implantation de
la PDP dans la pratique clinique des diététistes.
64
ABSTRACT
Background: Shared decision making (SDM) promotes patient-centred care and
evidence-based practice. SDM is a promising avenue to explore in the field of nutrition,
given the wealth of evidence-based dietary treatment options and the poor adherence to
dietary advice. The Theory of Planned Behaviour (TPB) is useful to elaborate theory-
based effective SDM implementation strategies. Objective: To identify the psychological
determinants of dietitians’ intention to adopt two SDM-specific behaviours: 1) to present
all dietary treatment options in the context of clinical encounters with patients and 2) to
help patients clarify their values and priorities when faced with dietary treatment options.
Design: A self-administered questionnaire based on the TPB was posted to randomly
selected dietitians working in hospital clinical practice. Main outcomes measures: We
performed descriptive analysis and multiple regression analyses to determine the
variables that explained the variance in intention to perform the behaviours. Result: Of
428 dietitians contacted, 203 completed and returned the questionnaire. Participants were
aged between 23 to 66 years old (mean 40.2 ± 10.9 years) and their mean number of
years in clinical practice was 15.4 ± 11.1 years. Subjective norm (p=0.01), perceived
behavioural control (p< 0.0001) and moral norms (p< 0.0001) were significantly
associated with the intention of the first behaviour. Attitude (p=0.001), perceived
behavioural control (p< 0.0001) and professional norm (p< 0.0001) were significantly
associated with the intention of the second behaviour. Conclusion: Modifiable
determinants of dietitians’ intention to adopt two SDM-related behaviours include TPB
constructs, but also moral norms and professional norms. These determinants should be
considered in the elaboration of strategies to implement SDM in dietitians’ clinical
65
practice. Key words: Shared decision making, theory of planned behaviour, dietitians,
questionnaire.
66
BACKGROUND
A healthy diet and lifestyle are viewed as the cornerstone for the prevention and the
treatment of several chronic diseases (1, 2). A wealth of scientific evidence is available
with respect to the efficacy of different dietary treatment options for chronic diseases
such as cardiovascular diseases (3, 4). The thorough and wise use of current evidence in
making decisions about patient care defines evidence-based practice (EBP) (5). EBP has
grown in importance since the last two decades in health services (6) and the field of
nutrition is no exception. However, although the development of guidelines in dietetic
practice is based on scientific evidence (7), and that EBP is well perceived by the dietetic
profession, dietitians think that they lack the knowledge and skills to have an EBP (8).
Apart from EBP, another feature and recommended standard skill of dietetic practice (9,
10), is patient-centred care (PCC). PCC is viewed by health organisations as an essential
element to integrate to every clinical practice to improve the health care system (11) and
to assure a renewal of primary care (12) . There are a number of definitions of this
concept (13) but globally, PCC acknowledges the uniqueness of each patient (14). This
approach individualizes the relationship between the patient and the professional which
provides a built-in understanding the disease and the person that is the patient(15).
However, an approach centred on patient is not integrated in the everyday practice of
dietitians’ (16).
Shared decision making
Shared decision making (SDM) is a decision-making process shared by a patient and
his/her healthcare professional (17). SDM is innovative as it is the first approach viewed
67
as the crux of PCC (18) while still integrating EBP (19). In addition, since the early
2000s patients increasingly report a preference towards more shared decision with their
health professionals (20). This decision-making process lies between the paternalistic
model and the informed patient choice model and promotes health-related decisions that
are informed, value-based and adhered to (21). SDM is composed of a set of clinical
behaviours and that are defined trough many definition framework (22). The two
fundamental features present through the various frameworks are: to present all of the
treatment options (22), based on the best evidence about the risks and benefits of all
options available (including doing nothing) (19), and to clarify the values and priorities of
the patient about the treatment options (22). However, healthcare professionals have
some difficulties to explain all of the treatment options and to clarify the patient’s values
and priorities (23).
In the field of nutrition, SDM appears to be a promising avenue given the abundance of
scientific evidence to the different available nutritional treatment options and the
importance of patient’s adherence to these treatments (24). Moreover, this approach
integrates two recommended standard skills of dietetic practice, PCC and EBP, that are
apparently not fully integrated into clinical practice (8, 16).
Unfortunately, this approach is not doing a lot by healthcare professionals (25, 26). In
field of nutrition, at the present time, there is a lack of knowledge for developing
effective interventions to foster the implementation of SDM (27).
Conceptual framework
68
To study healthcare professionals’ behaviours, such as SDM specific behaviours, the
Theory of Planned Behaviour (TPB) is the most effective and the most frequently used
theory through studies (28). The TPB (29) suggests that intention is a determinant of
behaviour and that three determinants influence intention: the subject’s attitude toward
the behaviour (his/her positive or negative evaluation of the behaviour), subjective norms
(perceived social pressure to perform or not to perform the behaviour), and perceived
behavioural control (the subject’s perception of his/her ability to perform a
behaviour)(30). Underlying these constructs are three categories of salient beliefs:
behavioural beliefs, normative beliefs and individual control beliefs (29). Research
suggests that determinants other than those identified in the TPB can also explain the
variance in health professionals’ intention to perform a given behaviour (28, 31, 32).
Among these, moral norms and professional norms are efficient in predicting health
professionals’ intentions (31, 33).
To the best of our knowledge, no study has yet studied the factors that could contribute to
dietitians’ intention to engage in behaviours related to SDM using the TPB. Figure 1
shows the theoretical model used for the present study. The aim of the study was to
identify the psychosocial determinants of dietitians’ intention to adopt two SDM
behaviours:
1) Presenting dietary treatment options during clinical encounters with patients
2) Helping patients clarify their values and priorities when choosing a dietary treatment
69
METHODS
Design, participants and recruitment
This was a cross-sectional postal survey in the Province of Quebec, Canada. We recruited
428 dietitians practicing in clinical nutrition in hospitals across the Province of Quebec,
and randomly selected by the Professional Order of Dietitians of Quebec, the professional
regulatory body of dietitians practicing in Quebec. All of the participants received a
questionnaire by mail, along with a letter presenting the study and a consent form. They
were informed that the return of the completed questionnaire would indicate their consent
to participate in the study. They were also informed that a return of a not-completed
questionnaire was perceived as a refusal to participate. Three reminder letters was send to
participants the second, the fourth and the seventh week after the first sending.
Instrument development
We used the TBP to design the postal survey questionnaire that comprised 71 questions
separated in three sections (34, 35). The first two sections consisted of questions
evaluating the respondents’ intention to adopt two SDM-related behaviours: behaviour 1)
presenting the evidence-based dietary treatment options for a given health condition to
patients during the clinical encounter, and behaviour 2) helping patients clarify their
values and priorities regarding the options, during the encounter. Both sections began
with a brief discussion of the SDM behaviour and the kind of dialogue that it might be
expected to stimulate. To prevent a possible weariness effect that we suspected during the
validation of the questionnaire (34), we elaborated two versions of the final
70
questionnaire: one version with questions related to behaviour 1 before questions related
to behaviour 2, and the other in the reverse order. The third section of the questionnaire
asked for the respondent’s sociodemographic characteristics and clinical speciality. We
developed questions to evaluate dietitians’ intention, attitude and its beliefs, subjective
norms and its beliefs, perceived behavioural control and its beliefs, moral norms and
professional norms. The response format was a seven point bipolar Likert scale from -3
(strongly disagree) to +3 (strongly agree). The questionnaire was in the French language.
We validated the questionnaire a first time to confirm the clarity and the understanding.
After that, we did a test-retest validation to evaluate the internal consistency and the
temporal stability (34). Problematic items were deleted and a final version of the
questionnaire was prepared to be used in the present study. To prevent a possible
contamination of the population recruited for the present study working in hospitals, we
validated our questionnaire with randomly selected dietitians practicing in private or
community settings(34).
Data collection and analyses
Between September 2010 and February 2011, we collected the data using a mailed, self-
administered questionnaire. We performed descriptive analyses with the
sociodemographic items. After, we performed a Spearman correlation matrix to examine
the relationships between each theoretical variable. To determine the theoretical variables
that explained the variance in dietitians’ intention to perform the behaviours, we
performed multiple regressions. The validation of the questionnaire indicated to us to
analyse the attitudinal beliefs and the normative beliefs as a direct measures for
71
behaviour 2 (34). The level of significance was established at less than 0.5. All the
statistical analyses were performed with SAS version 9.2 (SAS Institute Inc., Cary, N.C.,
USA).
Ethical approval of the project was given by the Research Ethics Board of the Quebec
University Hospital Center (approval S10-05-026). Participants received no remuneration
for participating.
RESULTS
The overall response rate was 47% (428 sent questionnaires and 203 completed and
returned). Fifty-seven potential participants have expressed a refusal to our study by
returning a not-completed questionnaire and 168 persons did not return their
questionnaire. Figure 2 shows the flow of the study. The population of the study was
mainly composed of women (96%). Participants were aged between 23 and 66 years old
with a mean age of 40.2 years ± 10.9 years. Their mean number of years in practice was
15.4 ± 11.1 years (range: 1 to 44 years). 94% of the participants reported to work with a
multidisciplinary team and most of the participants were located in the regions of
Montreal, Quebec city or Montérégie. Table 1 shows the sociodemographic
characteristics of the participants.
Behaviour 1
Table 2 shows the matrix of correlation between all of the theoretical variables for
behaviour 1, to present dietary treatment options during clinical encounters with patients.
72
We found a statistically significant positive correlation between the intention and the
other variables (r values between 0.70 and 0.89). The variables that most strongly
correlated with the intention were perceived behavioural control (r = 0.89), and moral
norms (r = 0.81). The model of regression, showed in Table 4, explained 85% of the
variance for behaviour 1. The main determinants of the intention to present all of the
dietary treatment options were perceived behavioural control (β= 0.56, ρ < 0.0001),
moral norms (β= 0.22, ρ < 0.0001) and subjective norms (β= 0.17, ρ= 0.0083) (Table 4).
Behaviour 2
For behaviour 2, to help patients clarify their values and priorities when choosing a
dietary treatment, Table 3 shows the correlation matrix between all the variables. A
positive correlation was found between the intention and the other variables (r values
between 0.50 and 0.82). The variables that most strongly correlated with intention were
the perceived behavioural control and the professional norms. Table 5 showed the
multiple regression of behaviour 2 and the model explained 77% of the variance. The
main determinants of the intention to help patients clarify their values and priorities were
perceived behavioural control (β= 0.63, ρ < 0.0001), professional norms (β= 0.22, ρ=
0.0004) and attitude (β= 0.10, ρ= 0.0245) (Table 5).
Other sociodemographic such as age, sex and the level of education were not statistically
significant in explaining the intention of adopting any of the two behaviours.
73
DISCUSSION
To the best of our knowledge, this is the first study to identify the psychosocial
determinants of dietitians’ intention to adopt two SDM behaviours concomitantly.
Behaviour 1
Our results suggest that to help dietitians have a positive intention about presenting all of
the dietary treatment options to their patients, future SDM interventions should address
their perceived barriers and facilitators, their perceived important persons that will
approve or disapprove the behaviour and their perceived morality about the behaviour.
While to our knowledge no other study used the TPB with dietitians to assess the
predictors of the adoption of SDM behaviours, a systematic review on theory-based
studies assessing the determinants of health professionals’ behaviours revealed that
perceived behavioural control is a significant determinant in several studies (28).
Accordingly, in our study, perception of control was also the construct that contributed
the most to explain the intention’s variance for both studied behaviours. Other studies
based on the TPB and that explored another SDM specific behaviour with healthcare
professionals revealed that the TPB constructs were significant predictors of the intention
(36). Moral norm was the second important determinant on the intention of behaviour 1.
To engage in SDM, health professionals have to explain the risks and benefits of all of
the options including the option of doing nothing (19, 37). For some dietitians, we
hypothesize that there could be a moral ambiguity to perform this behaviour, as some
may fear that it would be unethical to discuss the option of doing nothing with their
patients. The context of dysphagia is a good example where moral ambiguity may be
74
present. If the patient refuses a change in its texture, the dietitian needs to talk about the
option of doing nothing and to include the actual risk vs. perceived risk (38). Another
possible explanation of the importance of moral norm for dietitians when presenting
options to patients may reside in the difficulty of other health professionals to disclose
uncertainty about treatment options which was recently found to be negatively associated
with intention to adopt the SDM (39).
To promote a positive intention to adopt behaviour 1, an intervention aiming at
overcoming barriers for performing behaviour 1with a high standard of skills and
resisting social pressure could help dietitians to present dietary treatment options to their
patients. Moreover, a demonstration of the moral acceptability of the behaviour should
also be included in the intervention to favour the maximum likelihood that the behaviour
will be performed.
Behaviour 2
For behaviour 2, to help patients clarify their values and priorities, the significant
variables on the intention were the perceived behavioural control, the professional norms
and the attitude. To induce a positive intention from dietitians to adopt behaviour 2, our
results suggest that future interventions should address their perceived barriers and
facilitators, their perceived advantages or disadvantages and the normative pressures they
perceive from their professional group with regard to the behaviour. Clarifying the values
and priorities is a core component of patient centred care (15) and as explain previously,
this concept is a standard skill in nutrition clinical practice (9, 10). It is therefore not
75
surprising that professional norm was found to be a significant determinant of the
intention to adopt this behaviour. The promotion of this behaviour by professional bodies
combined with an approach to improve dietitians' skills to clarify patients’ values and
priorities could lead to a successful implementation of this behaviour in dietetic practice.
The inclusion of beliefs underlying the TPB constructs gives to us some elements to
consider in a future intervention to influence the significant constructs on the intention.
For example, we may consider to strengthen the dietitians’ capacity to judge the ability to
make SDM, to intervene on their control beliefs (35). It would also be possible to provide
guided practice sessions with dietitians to teach interviewing skills to intervene on the
perceived listening ability on the part of the dietitian (35). In addition, the perceived lack
of time (35) to engage in SDM leads us to consider developing an intervention targeting
organizational determinants.
Our study has strengths that are to be considered. First, dietitians who participated to our
study were chosen at random and we obtained a response rate (47%), which is
substantially similar to other studies using a theoretical model to predict the intention of
dietitians to adopt a behaviour (32, 40). Second, our population comprised entry-level
dietitians as well as more experienced ones. Third, participants were almost exclusively
women practicing in the three most populous regions in the Province of Quebec, Canada.
Therefore, results of the present study are representative of the dietetic profession in the
Province of Quebec (41).
76
Some limitations may have influenced our results. First, it is possible that participants
who responded to the questionnaire were those with a favourable perception of the
behaviours. However, we did not find any difference in intention when comparing early
responder, i.e. people who responded before the sending of reminder letter vs. late
responder, i.e. people who responded after the sending of reminder letters. Also, we did
not find any difference between the respondents before the median number of days of
harvest questionnaire vs. those who responded after the median. These results thus ensure
that early responder did not have a marginal intention compared to late responder.
Second, we did not fit the behaviours under study to a specific nutritional clinical context,
which may yield results that do not precisely relate to specific clinical situations. Indeed,
SDM may be more suitable for health conditions where self-management is of utmost
importance; such as hypercholesterolemia or obesity, and we cannot exclude the
possibility that some participants did not practice in a context in which SDM is more
easily integrated. Third, this study explored the determinants underlying the intention but
we didn’t explore the gap between intention and behaviour. It could be possible that
intention was not the only determinant of these behaviours. As proposed by the TBP,
perceived behavioural control could have a direct impact on both intention and behaviour
(29) and this seems also true among healthcare professionals (28). Moreover, assistance
on the activation of the intention, as an intervention based on implementation intention,
could help to link the intention and the behaviour. Implementation intention is a
technique to translate intention into action who gives self-regulatory strategy to help
people reach their goals (42). We should consider this approach with our results in the
implementation of SDM.
77
CONCLUSION
This is the first questionnaire to evaluate two SDM behaviours concomitantly, and to
apply a theory-based approach to study SDM among dietitians. Our results show that
perceived behavioural control, subjective norms and moral norms are significant to
explain dietitians’ intention to present all of the dietary treatment options during clinical
encounters with patients. To explain dietitians’ intention to helping patient to clarify
values and priorities regarding the options during the encounter, perceived behavioural
control, attitude and professional norms were found to be significant. This study,
grounded in theory, provides a valid basis for developing realistic interventions that will
foster the implementation of SDM in dietetic practice.
ACKNOWLEDGEMENTS
We would like to express our gratitude to the Professional Order of Dietitian of Quebec
and to the dietitians who participated to the study for their time and dedication. We also
thank Vincent Hao May and Catherine Laramée for their help with the data collection.
78
References
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84
TABLES
Table 1. Sociodemographic characteristics of the population
Characteristics Dietitians’ (N=
202)
Age (years)
Years in practice
Gender
Female
Male
Works within multidisciplinary
team
Region
Montreal
Quebec city
Montérégie
Other regions
40.2 ± 10.9*
15.4 ± 11.1*
194 (96.0)†
8 (4.0)†
189 (94.0)†
68 (34.0)†
39 (19.5)†
22 (11.0)†
71 (35.5)†
* Data in mean ± SD
ý Data in number (%)
85
Table 2. Correlation matrix for behaviour 1.
Intentio
n
Attitud
e
Subjectiv
e norms
Perceived
behavioura
l control
Moral
norms
Professiona
l norms
Intention 1.00***
Attitude 0.73*** 1.00***
Subjective
norms 0.70*** 0.68*** 1.00***
Perceived
behavioural
control
0.89*** 0.76*** 0.69*** 1.00***
Moral
norms 0.81*** 0.70*** 0.69*** 0.81***
1.00**
*
Professiona
l norms 0.70*** 0.69*** 0.66*** 0.67***
0.65**
* 1.00***
*** = ρ < 0.0001
86
Table 3. Matrix correlation of behaviour 2.
Intention Attitude Behavioural
beliefs
Subjective
norms
Normative
beliefs
Perceived
behavioural
control
Moral
norms
Professional
norms
Intention 1.00***
Attitude 0.64*** 1.00***
Behavioural
beliefs 0.64*** 0.52*** 1.00***
Subjective
norms 0.50*** 0.39*** 0.41*** 1.00***
Normative
beliefs 0.55*** 0.42*** 0.47*** 0.47*** 1.00***
Perceived
behavioural
control
0.82*** 0.59*** 0.61*** 0.43*** 0.60*** 1.00***
Moral
norms 0.67*** 0.55*** 0.57*** 0.44*** 0.55*** 0.67*** 1.00***
Professional
norms 0.77*** 0.58*** 0.65*** 0.49*** 0.53*** 0.70*** 0.71*** 1.00***
*** = ρ < 0.000
87
Table 4. Significant determinants of dietitians’ intention for behaviour 1.
Behaviour 1
Variables Coefficient
β
P-
value
Subjective
norms 0.17 <0.01
Perceived
behavioural
control
0.56 <
0.0001
Moral
norms 0.22
<
0.0001
R2
= 0.85
Table 5. Significant determinants of dietitians’ intention for behaviour 2.
Behaviour 2
Variables Coefficient
β
P-
value
Attitude 0.10 <0.05
Perceived
behavioural
control
0.63 <
0.0001
Professional
norms 0.22 0.0004
R2 = 0.77
88
FIGURES LEGEND
Figure 1. Theoretical model based on the Theory of Planned Behaviour
Figure 2. Flow chart of study participants
89
Figure 1
Professional norms
Moral norms
Attitude
(behavioural beliefs)
Subjective norms
(normative beliefs)
Perceived behavioural
control (control
beliefs)
Behavioural
intentions Behaviour
90
Figure 2.
52 questionnaires
completed 354 questionnaires
not completed
1st reminder letter
22 refusals
23 refusals
7 refusals
5 refusals
2nd
reminder
letter
3rd
reminder letter
48 questionnaires
completed
252 questionnaires
not completed
79 questionnaires
completed
197 questionnaires
not completed
168 questionnaires
not completed
24 questionnaires
completed
428 randomly selected
dietitians
91
RÉSULTATS COMPLÉMENTAIRES
Tableau 6. Moyenne et écart-type de l’intention par comportement.
Intention du comportement 1
Intention du comportement 2
Valeur de ρ
Moyenne 5.00 5.66 < 0.0001
Écart-type 1.14 0.79 < 0.0001
L’intention moyenne du premier comportement est de 5.00 ce qui signifie que la moyenne
de l’intention des diététistes à l’étude est assez en accord avec l’action de présenter toutes
les options de traitements nutritionnels. Pour le deuxième comportement, l’intention
moyenne est de 5,66 ce qui signifie que la moyenne de l’intention des diététistes à l’étude
est assez à très en accord avec l’action de clarifier les valeurs et les préférences des patients
vis-à-vis les options de traitements nutritionnels. En comparant la différence entre les
moyennes de l’intention des deux comportements, l’intention de clarifier les valeurs et les
préférences du patient vis-à-vis les options de traitements nutritionnels est
significativement plus haute que l’intention de présenter les options de traitements
nutritionnels (ρ< 0.0001). De plus, l’intention moyenne d’adopter le second comportement
est plus homogène que pour le premier comportement. Cela porte à penser que la pratique
de l’ACP semble mieux acceptée que la PBE. En effet, comme mentionné précédemment,
l’adoption du comportement de présenter toutes les options de traitements nutritionnels au
patient insinue la divulgation des risques et des bénéfices de toutes les options incluant
celle de ne rien faire ainsi que la discussion de l’incertitude scientifique entourant les
résultats de recherche envers chacune des options de traitements (7, 80, 102). L’influence
de la norme morale étant significative pour l’adoption de ce comportement, il se peut que
l’ambigüité morale existante divise plus catégoriquement la population. Cela expliquerait la
plus grande hétérogénéité et l’intention plus faible de la population pour faire ce
comportement. Ces résultats démontrent que pour les diététistes pratiquant la nutrition
92
clinique au Québec, l’intention d’adopter les deux principaux comportements de la PDP
semble favorable quoique non optimal.
Tableau 7. Croyances significatives de l’intention des diététistes pour le comportement 1.
Comportement 1
Variables Coefficient β Valeur de ρ
Les autres diététistes 0.11 < 0.05
Manque de techniques d’entrevue
0.11 < 0.05
Manque de temps 0.26 < 0.0001
Support de la famille du patient
0.46 < 0.0001
Suite à la régression multiple faite avec les construits de la TCP, une seconde régression
multiple a été faite en incluant les croyances sous-jacentes aux construits significatifs.
Ainsi, les autres diététistes, croyance sous-jacente à la norme subjective, le manque de
technique d’entrevue, le manque de temps et le support de la famille du patient, croyances
sous-jacentes à la perception de contrôle comportemental, expliquent significativement la
variance de l’intention de présenter les options de traitements nutritionnels.
Tableau 8. Croyances significatives de l’intention des diététistes pour le comportement 2.
Comportement 2
Variables Coefficient β Valeur de ρ
Le niveau de confiance entre le diététiste et le
patient
0.08 < 0.05
Manque de techniques d’entrevue
0.05 < 0.05
La motivation du patient 0.18 < 0.001
Manque de temps 0.33 < 0.0001
93
Le niveau de confiance entre le diététiste et le patient, le manque de techniques d’entrevue,
la motivation du patient et le manque de temps, croyances sous-jacentes à la perception de
contrôle comportemental, expliquent significativement la variance de l’intention de clarifier
les valeurs et les préférences du patient face aux options de traitements nutritionnels.
De façon générale, ce sont les croyances liées à la perception de contrôle comportementale
qui expliquait la plus grande proportion de la variance de l’intention. Il est à noter que le
construit de la perception de contrôle comportemental est le construit expliquant le plus de
variance liée à l’intention d’adopter les deux comportements à l’étude. Également, le
manque de temps et le manque de techniques d’entrevue sont les croyances significatives
communes aux deux comportements. Ces analyses orientent donc le futur de ce projet vers
des interventions spécifiques à aux croyances identifiées. En effet, ces croyances
significatives indiquent qu’en plus de devoir intervenir sur des concepts propres à la
personne, il est suggéré d’intervenir également sur des concepts organisationnels. Il est
également intéressant de noter que certaines croyances comme le manque de temps et la
motivation du patient sont des croyances communes qu’ont les diététistes avec d’autres
professionnels de la santé vis-à-vis la PDP (4). ddddddddddddddddddddddddddddddddddd
94
Chapitre 5 :
Conclusion
Grâce à sa capacité d’intégrer la PBE (7) et l’ACP (6), la PDP représente une approche
prometteuse dans le domaine de la nutrition. La PBE ainsi que l’ACP sont recommandées
par les instances professionnelles des diététistes (8-10), mais ces approches ne sont pas
intégrées d’emblée dans la pratique clinique (11, 12). D’un autre côté, le patient désire de
plus en plus participer dans les décisions concernant sa santé (2). Avec la manne
d’informations véhiculées par les différents médias de nos jours, le diététiste devient le
meilleur guide pour aider la population à reconnaître l’ivraie du bon grain (68, 69). Ainsi,
la PDP est également avantageuse pour le patient en l’impliquant davantage dans la prise
de décision clinique concernant son alimentation. De plus, les connaissances actuelles
suggèrent que cette approche pourrait permettre d’augmenter l’observance des patients aux
traitements et particulièrement dans le contexte des maladies chroniques (60). Ceci est
d’autant plus intéressant dans le domaine de la nutrition étant donné le faible taux
d’adhésion aux traitements nutritionnels recommandés pour diverses maladies chroniques
reliées à l’alimentation (61). Il existe neuf éléments essentiels à la PDP recensés dans la
littérature (5). Les deux éléments phares de cette approche sont de présenter les options de
traitement disponibles incluant celle de ne rien faire (5), représentant l’aspect PBE (7), et de
clarifier les valeurs et préférences du patient vis-à-vis les options présentées (5),
représentant l’aspect ACP (6).
Les études effectuées jusqu’à ce jour révèlent que les professionnels de la santé ont de la
difficulté à intégrer ces deux comportements typiques de la PDP dans leur pratique (13) et
qu’aucune étude n’a été faite en nutrition pour connaître l’état de cette pratique (11). De
plus, des lacunes importantes concernant notamment le manque d’études utilisant une
approche théorique pour prédire les comportements par les professionnels de la santé ont
été soulevées (15) et ces lacunes sont également présentes dans le domaine de la PDP (78).
Parmi les théories sociales-cognitives existantes, la TCP représente la théorie la plus
utilisée et la plus efficace pour prédire le comportement des professionnels de la santé (15).
95
Ainsi, l’objectif général de ce projet de maîtrise était d’identifier les déterminants psycho-
sociaux sous-jacents à l’intention des diététistes d’adopter deux comportements reliés à la
PDP soient : 1) présenter toutes les options de traitements nutritionnels selon l’état de santé
du patient et 2) clarifier les valeurs et les préférences reliées aux options nutritionnelles qui
sont importantes pour les patients.
La validation du questionnaire de ce projet a révélé que ce dernier, développé pour
identifier les déterminants des diététistes vis-à-vis les comportements ciblés, était valide et
stable dans le temps. La validité a été mesurée par une mesure d’alpha de Cronbach, visant
spécifiquement à mesurer la cohérence entre les items d’un même construit, et une analyse
factorielle, visant quant à elle à vérifier si les items sont associés au même construit. Les
résultats de l’analyse factorielle ont indiqué que, pour le comportement « clarifier les
valeurs et préférences des patients », le construit des croyances comportementales et celui
des croyances normatives devaient être analysés comme des éléments uniques lors de la
régression multiple finale vis-à-vis l’intention. Ainsi, sept construits ont été insérés dans la
régression multiple pour le comportement «clarifier les valeurs et préférences du patient» à
savoir l’attitude, les croyances comportementales, la norme subjective, les croyances
normatives, la perception de contrôle, la norme morale et la norme professionnelle. De
plus, un item de la première version du questionnaire développé pour évaluer les croyances
normatives, à savoir l’énoncé «l’équipe multidisciplinaire» s’est révélé être associé au
facteur de la norme subjective directe. Par conséquent, cet item a été analysé avec le
construit de la norme subjective plutôt qu’avec le construit des croyances normatives,
construit pour lequel il avait été créé à l’origine. Ce questionnaire est le premier à évaluer
deux comportements reliés à la PDP simultanément auprès de professionnels de la santé. La
validation du questionnaire était essentielle pour déterminer si celui-ci pouvait être utilisé
dans une étude à plus grande échelle chez les diététistes ou comme référence pour créer un
questionnaire à utiliser auprès d’autres professionnels de la santé.
96
L’enquête du projet a identifié que les déterminants psycho-sociaux sous-jacents à
l’intention des diététistes face au comportement 1 (présenter toutes les options de
traitements nutritionnels selon l’état de santé du patient) étaient la perception de contrôle
comportemental (56% de la variance de l’intention), la norme subjective (17%) et la norme
morale (22%). Lorsque la régression incluait les croyances sous-jacentes à ces construits
significatifs, les autres diététistes (11% de la variance de l’intention), les manque de
techniques d’entrevue (11%), le manque de temps (26%) et le support de la famille du
patient (46%) étaient significatives. Pour le comportement 2 (clarifier les valeurs et les
préférences reliées aux options nutritionnelles qui sont importantes pour les patients), les
déterminants sous-jacents à l’intention des diététistes d’adopter ce comportement étaient la
perception de contrôle comportemental (63% de la variance de l’intention), l’attitude (10%)
et la norme professionnelle (22%). Lorsque la régression incluait les croyances sous-
jacentes à ces construits significatifs, le niveau de confiance entre le diététiste et le patient
(8% de la variance de l’intention), le manque de techniques d’entrevue (10%), la
motivation du patient (18%) et le manque de temps (33%) étaient significatives. La
perception de contrôle comportemental fut le déterminant le plus significatif pour les deux
comportements étudiés. Ce résultat soutient le fait que la perception de contrôle
comportemental est le déterminant prédisant le mieux l’intention d’adopter un
comportement dans les études effectuées auprès des professionnels de la santé (15). La
norme morale fut le deuxième déterminant à expliquer la plus grande proportion de la
variance de l’intention pour le premier comportement. Nous soupçonnions que la norme
morale pourrait expliquer la variance de l’intention à adopter ce comportement et le fait
qu’elle y ait contribué de façon importante suggère qu’il existe une ambiguïté morale reliée
à l’adoption de ce comportement. Également, la norme subjective et sa croyance « des
autres diététistes » s’est avérée significative pour ce comportement. Ceci porte à croire
qu’une intention positive à adopter ce comportement sera influencé par l’approbation des
pairs. La norme professionnelle fut un déterminant important dans la prédiction de
l’intention du deuxième comportement. Le fait que l’ACP soit recommandée par les
instances professionnelles en nutrition pourrait expliquer l’importance de ce construit vis-à-
97
vis ce comportement. Aussi, l’attitude s’est avérée être significative pour ce
comportement. Cela porte à croire que les avantages et les désavantages perçus en lien avec
ce comportement vont influencer l’intention de l’adopter ou non.
Ainsi, les résultats de cette étude procurent les éléments clés à considérer lors d’une
intervention future. Pour le premier comportement, les résultats suggèrent qu’il faudrait
intervenir sur les barrières et les facilitateurs perçus, sur les personnes perçues comme
importantes qui vont approuver ou désapprouver le comportement et sur la moralité perçue
de celui-ci pour favoriser une intention positive. Pour le deuxième comportement, les
résultats suggèrent plutôt qu’il faudrait agir sur les barrières et les facilitateurs perçus, les
avantages et les désavantages perçus ainsi que sur la pression normative perçue du groupe
professionnel vis-à-vis ce comportement. Plus concrètement, l’importance de ce projet est
principalement de nous éclairer lors de l’élaboration future d’une étude d’intervention
visant l’implantation de la PDP en milieu clinique. Par les croyances spécifiques
influençant l’intention des comportements, nous pourrions envisager d’intégrer des notions
qui permettraient le développement de compétences de résistance à la pression sociale dans
la formation initiale et continue des diététistes, pour intervenir sur la norme subjective
(106). Il serait également possible de proposer des séances de pratique guidée avec les
diététistes et de leur enseigner des techniques d’entrevue pour intervenir sur leur perception
de contrôle et sur la croyance du manque de techniques d’entrevue pour intégrer la PDP
dans leur pratique (106). De plus, le manque de temps perçus comme barrière à la PDP
nous amène à considérer une intervention sur les déterminants organisationnels (106).
L’utilisation d’une théorie pour fonder la méthodologie de ce projet permet de le poursuivre
en intégrant les résultats obtenus et la théorie utilisée dans une intervention. Ainsi, il est
possible d’envisager le continuum de ce projet dans une approche de type «Intervention
Mapping», i.e. un outil de planification basé sur la théorie qui intègre l’anticipation de
l’adoption de l’intervention et l’implantation dès le début du processus de développement
98
(107). Il s’agit d’un modèle destiné à rendre les étapes de la planification des interventions
assez explicites pour démystifier le processus (108). Cinq étapes caractérisent l’approche
Intervention Mapping soient : la création d’une matrice de programme objective (où les
déterminants du comportement de la population sont intégrés), la sélection de méthodes
d’intervention et de stratégies pratiques basées sur la théorie, la planification et
l’organisation de programme, la spécification des plans d’adoption et d’implantation et la
création de plans d’évaluation de programme (108).
En plus de la portée immédiate que possède ce projet à apporter une base de connaissances
sur les déterminants psycho-sociaux qui peuvent être ciblés pour faciliter l’implantation de
la PDP dans la pratique clinique, ce dernier possède également une portée dans les
domaines de recherche sur l’AC et la PDP. Premièrement, cette étude apporte des résultats
basés sur la théorie dans un domaine ayant un urgent besoin de ce type d’études (14, 78).
Ensuite, une meilleure compréhension des diététistes, professionnels de la santé
interagissant avec les médecins et les autres professionnels de la santé, est possible avec ce
projet ce qui contribue ainsi à positionner davantage la PDP dans un système de santé ou
l’interprofessionalisme est de plus en plus valorisé notamment dans les soins primaires (11,
109). De plus, ce projet procure un premier questionnaire validé évaluant deux
comportements essentiels à la PDP basé sur la théorie qui peut servir de base pour d’autres
professionnels de la santé pour qui il serait intéressant de mieux comprendre leur
perception de la PDP (110). Explorer indépendamment chaque profession de la santé
semble important car, comme leur profession, les professionnels de la santé semblent avoir
leurs caractéristiques propres.
Les forces de ce projet de maîtrise ont été premièrement l’utilisation d’une théorie comme
base au projet, car comme mentionné précédemment, l’utilisation d’une théorie permet de
guider le développement des interventions et d’en améliorer l’implantation (76) ainsi que
l’évaluation (77). Deuxièmement, une autre force de ce projet est l’intégration de deux
99
autres construits jugés pertinents au modèle théorique qui se sont avérés significatifs. En
effet, l’ajout de la norme morale et de la norme professionnelle au modèle de base de la
TCP ont permis une explication de la variance du modèle théorique final de 85% pour le
premier comportement et de 77% pour le deuxième comportement. Troisièmement,
l’utilisation de l’analyse factorielle exploratoire dans la validation représente une autre
force dans ce projet, car cette analyse a permis de confirmer que les éléments visant à
évaluer chaque construit mesuraient bel et bien le construit associé. Quatrièmement, une le
nombre de participants ayant répondu au questionnaire et la représentativité de la
population d’étude vis-à-vis la population des diététistes du Québec représente également
une force du projet. En tout, 203 diététistes ont répondu au questionnaire de l’étude
dépassant ainsi le nombre minimal requis pour assurer une prédiction optimale de
l’intention (15).
Les faiblesses de ce projet ont été premièrement le faible taux de participation à la
validation qui a tout juste assuré le nombre minimal requis pour assurer une validation de
qualité (111). Deuxièmement, si le projet était à refaire, une sélection des diététistes
travaillant en nutrition clinique dans un contexte de maladies chroniques pourrait être
considérée pour composer la population à l’étude. En effet, la PDP semble prometteuse et
plus pertinente dans le traitement des maladies chroniques (60, 72). Si une intervention
visant l’implantation de la PDP était effectuée, il y a fort à parier que le contexte clinique
dans lequel se déroulerait l’étude serait un contexte de maladie chronique. Ainsi,
l’identification des déterminants psycho-sociaux sous-jacents à l’intention des diététistes
travaillant dans un contexte clinique de maladies chroniques aurait été encore plus
pertinente pour la pratique. Cependant, il est à noter qu’après vérification des réponses à la
question qui demandait aux participants quel(s) type(s) de problème de santé ils
rencontraient dans leur pratique, environ 70% ont mentionné rencontrer au moins une
maladie chronique dans leur pratique.
100
Il est connu que l’accroissement du pouvoir décisionnel du patient est désiré autant dans le
système de soins de santé (18) que chez le patient lui-même (2). De plus, le processus de la
PDP représente un partage du pouvoir de décision entre le professionnel de la santé et le
patient (60). Ainsi, avant d’implanter le processus de la PDP, il est nécessaire de connaître
l’intention et ses déterminants des professionnels de la santé et des patients pour être en
mesure de favoriser une implantation réaliste et efficace. Ce projet est un premier pas vers
une implantation réaliste et adaptée aux besoins des diététistes. Ainsi, une compréhension
des besoins et des déterminants du patient à adopter les comportements clés de la PDP dans
un contexte de nutrition clinique est à envisager dans le futur afin de mieux comprendre
l’influence mutuelle de ces deux personnes lors de leur interaction.
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114
115
Annexes
116
Annexe 1 : Questionnaire de validation
DATE INITIALES DU SUJET # SUJET (CODIFICATION)
JOUR MOIS ANNÉE PRÉNOM NOM VALID
Questionnaire sur des comportements reliés à la prise de
décision partagée La science de la nutrition est en évolution constante et de plus en plus d’évidences
scientifiques permettent d’établir un lien entre l’alimentation et la santé. De nombreuses
approches nutritionnelles fondées sur des données probantes ont été identifiées, ce qui
permet d’offrir à la population un nombre croissant d’options nutritionnelles pour la
prévention ou la prise en charge d’une même condition de santé reliée à la nutrition. Les
résultats de diverses enquêtes suggèrent qu’une vaste majorité de Canadiens et de
Canadiennes désirent participer activement à la prise de décision portant sur leur santé.
Ainsi, cela suggère que les patients auront besoin davantage de soutien de la part des
diététistes afin de favoriser une prise de décision éclairée et une participation active dans
la prise de décision en matière de traitements nutritionnels. La prise de décision
partagée est une approche qui intègre la pratique selon les données probantes et
l’approche centrée sur le patient. Elle se définit comme étant un processus de prise
de décision qui nécessite la participation conjointe d’un patient et d’un
professionnel de la santé. La prise de décision partagée s’appuie sur les meilleures
évidences scientifiques associées aux avantages et aux inconvénients de toutes les options
disponibles, et permet au patient de connaître toutes les options de traitements possibles
adaptées à sa condition de santé et de choisir celle qui convient le mieux à ses valeurs et à
ses préférences. Malgré l’intérêt suscité auprès de la pratique médicale, la prise de
décision partagée est très peu étudiée chez d’autres professionnels de la santé et aucune
étude n’a encore été effectuée dans le domaine de la nutrition.
Nous désirons connaître votre opinion sur l’adoption de deux comportements reliés à la
prise de décision partagée soient : le fait de présenter à vos patients toutes les options de
traitements nutritionnels appropriés à leur condition de santé lors d’une consultation
(partie I) et sur le fait de clarifier les valeurs et les préférences qui sont importantes pour
vos patients face aux différentes options de traitements nutritionnels lors d’une
consultation (partie II).
117
Instructions
Ce questionnaire est codé et seule la chercheure principale peut le relier à votre
nom.
Inscrivez un X dans la case appropriée à votre choix de réponse.
Il est important de répondre à toutes les questions même si elles peuvent vous
sembler répétitives.
Répondez en cochant une seule case par réponse.
Exemple :
a) Pour moi, faire de l’artisanat c’est…
Si vous pensez que faire de l’artisanat est assez agréable vous devez l’indiquer
comme suit :
X
Extrêmement désagréable
Très désagréable
Assez désagréable
Ni un Ni l’autre
Assez agréable
Très agréable
Extrêmement agréable
Merci de votre participation!
118
PARTIE I
1. Pour plusieurs conditions de santé reliées à la nutrition, différentes options de
traitements sont possibles. Par exemple, pour traiter l’hypercholestérolémie, la
diète méditerranéenne et la diète réduite en matières grasses ont respectivement
démontré leur efficacité. Chaque traitement nutritionnel comporte des avantages et
des inconvénients dont la (le) diététiste et le patient doivent tenir compte afin de
prendre une décision éclairée. De plus, peu importe la condition de santé, le patient
peut choisir l’option de ne rien faire à condition qu’il en connaisse les conséquences.
Selon le scénario décrit dans le paragraphe précédent, présenteriez-vous à vos patients
toutes les options de traitements nutritionnels appropriés à leur condition de santé (par
exemple, la diète méditerranéenne, la diète réduite en matières grasses et ne rien faire
avec leurs avantages et inconvénients) lors d’une consultation?
Oui Non
Comment qualifieriez-vous la difficulté à prendre votre décision selon le scénario décrit
ci-haut?
Extrêmement difficile
Très difficile
Assez difficile
Ni l’un Ni l’autre
Assez facile
Très facile
Extrêmement facile
2. POUR MOI, présenter à mes patients toutes les options de traitements nutritionnels
appropriés à leur condition de santé lors d’une consultation serait…
2.1)
Extrêmement agréable
Très agréable
Assez agréable
Ni l’un Ni l’autre
Assez désagréable
Très désagréable
Extrêmement désagréable
119
2.2)
Extrêmement inutile
Très inutile
Assez inutile
Ni l’un ni l’autre
Assez utile
Très utile
Extrêmement utile
2.3)
Extrêmement apaisant
Très apaisant
Assez apaisant
Ni l’un ni l’autre
Assez stressant
Très stressant
Extrêmement stressant
2.4)
Extrêmement désavantageux
Très désavantageux
Assez désavantageux
Ni l’un ni l’autre
Assez avantageux
Très avantageux
Extrêmement avantageux
3. Les autres diététistes membres de l’OPDQ approuveraient/désapprouveraient que
je présente à mes patients toutes les options de traitements nutritionnels
appropriés à leur condition de santé lors d’une consultation.
Désapprouveraient totalement
Désapprouveraient fortement
Désapprouveraient légèrement
Ni l’un ni l’autre
Approuveraient légèrement
Approuveraient fortement
Approuveraient totalement
4. Même si mon patient n’avait pas un niveau de compréhension élevé, je lui
présenterais toutes les options de traitements nutritionnels appropriés à sa
condition de santé lors d’une consultation.
Extrêmement improbable
Très improbable
Assez improbable
Ni l’un ni l’autre
Assez probable
Très probable
Extrêmement probable
120
5. Si je présentais à mes patients toutes les options de traitements nutritionnels
appropriés à leur condition de santé lors d’une consultation, la plupart des
personnes qui sont importantes pour moi…
Désapprouveraient totalement
Désapprouveraient fortement
Désapprouveraient légèrement
Ni l’un ni l’autre
Approuveraient légèrement
Approuveraient fortement
Approuveraient totalement
6. Il est dans mes principes de présenter à mes patients toutes les options de
traitements nutritionnels appropriés à leur condition de santé lors d’une
consultation.
Extrêmement en désaccord
Très en désaccord
Assez en désaccord
Ni l’un ni l’autre
Assez en accord
Très en accord
Extrêmement en accord
7. Le contrôle que j’exerce sur le fait de présenter à mes patients toutes les options de
traitements nutritionnels appropriés à leur condition de santé lors d’une
consultation est…
Extrêmement faible
Très faible
Assez faible
Ni l’un ni l’autre
Assez fort
Très fort
Extrêmement fort
8. J’ai l’intention de présenter à mes patients toutes les options de traitements
nutritionnels appropriés à leur condition de santé lors d’une consultation.
Extrêmement improbable
Très improbable
Assez improbable
Ni l’un ni l’autre
Assez probable
Très probable
Extrêmement probable
121
9. Je considère qu’il est correct pour une (un) diététiste travaillant en nutrition
clinique de présenter à ses patients toutes les options de traitements nutritionnels
appropriés à leur condition de santé lors d’une consultation.
Extrêmement en désaccord
Très en désaccord
Assez en désaccord
Ni l’un ni l’autre
Assez en accord
Très en accord
Extrêmement en accord
10. J’évalue que mes chances de présenter à mes patients toutes les options de
traitements nutritionnels appropriés à leur condition de santé lors d’une
consultation sont…
Extrêmement faibles
Très faibles
Assez faibles
Ni l’un ni l’autre
Assez fortes
Très fortes
Extrêmement fortes
11. Même si je manquais de temps, je présenterais à mes patients toutes les options de
traitements nutritionnels appropriés à leur condition de santé lors d’une
consultation.
Extrêmement improbable
Très improbable
Assez improbable
Ni l’un ni l’autre
Assez probable
Très probable
Extrêmement probable
12. Je me sentirais coupable de ne pas présenter à mes patients toutes les options de
traitements nutritionnels appropriés à leur condition de santé lors d’une
consultation.
Extrêmement en désaccord
Très en désaccord
Assez en désaccord
Ni l’un ni l’autre
Assez en accord
Très en accord
Extrêmement en accord
122
Si je présentais à mes patients toutes les options de traitements nutritionnels
appropriés à leur condition de santé lors d’une consultation…
13. cela permettrait au patient d’être plus observant au traitement.
Extrêmement improbable
Très improbable
Assez improbable
Ni l’un ni l’autre
Assez probable
Très probable
Extrêmement probable
14. cela permettrait au patient de faire un choix éclairé.
Extrêmement improbable
Très improbable
Assez improbable
Ni l’un ni l’autre
Assez probable
Très probable
Extrêmement probable
15. cela serait insécurisant pour certains patients.
Extrêmement improbable
Très improbable
Assez improbable
Ni l’un ni l’autre
Assez probable
Très probable
Extrêmement probable
16. cela me ferait vivre un sentiment d’échec ou d’incompétence.
Extrêmement improbable
Très improbable
Assez improbable
Ni l’un ni l’autre
Assez probable
Très probable
Extrêmement probable
123
17. Les personnes qui sont importantes pour moi me recommanderaient de présenter
à mes patients toutes les options de traitements nutritionnels appropriés à leur
condition de santé lors d’une consultation.
Extrêmement en désaccord
Très en désaccord
Assez en désaccord
Ni l’un ni l’autre
Assez en accord
Très en accord
Extrêmement en accord
18. Je considère qu’il est normal pour une personne exerçant la profession de
diététiste de présenter à ses patients toutes les options de traitements nutritionnels
appropriés à leur condition de santé lors d’une consultation.
Extrêmement en désaccord
Très en désaccord
Assez en désaccord
Ni l’un ni l’autre
Assez en accord
Très en accord
Extrêmement en accord
19. Pour moi, présenter à mes patients toutes les options de traitements nutritionnels
appropriés à leur condition de santé lors d’une consultation serait :
Extrêmement difficile
Très difficile
Assez difficile
Ni l’un ni l’autre
Assez facile
Très facile
Extrêmement facile
20. Les médecins approuveraient/désapprouveraient que je présente à mes patients
toutes les options de traitements nutritionnels appropriés à leur condition de santé
lors d’une consultation.
Désapprouveraient totalement
Désapprouveraient fortement
Désapprouveraient légèrement
Ni l’un ni l’autre
Approuveraient légèrement
Approuveraient fortement
Approuveraient totalement
124
21. Même si mon patient n’avait pas de soutien de sa famille, je lui présenterais toutes
les options de traitements nutritionnels appropriés à sa condition de santé lors
d’une consultation.
Extrêmement improbable
Très improbable
Assez improbable
Ni l’un ni l’autre
Assez probable
Très probable
Extrêmement probable
22. Je présenterai à mes patients toutes les options de traitements nutritionnels
appropriés à leur condition de santé lors d’une consultation.
Extrêmement en désaccord
Très en désaccord
Assez en désaccord
Ni l’un ni l’autre
Assez en accord
Très en accord
Extrêmement en accord
23. Mes patients approuveraient/désapprouveraient que je leur présente toutes les
options de traitements nutritionnels appropriés à leur condition de santé lors d’une
consultation.
Désapprouveraient totalement
Désapprouveraient fortement
Désapprouveraient légèrement
Ni l’un ni l’autre
Approuveraient légèrement
Approuveraient fortement
Approuveraient totalement
24. Je pense que ce serait moralement inacceptable de ne pas présenter à mes patients
toutes les options de traitements nutritionnels appropriés à leur condition de santé
lors d’une consultation.
Extrêmement en désaccord
Très en désaccord
Assez en désaccord
Ni l’un ni l’autre
Assez en accord
Très en accord
Extrêmement en accord
125
25. La famille des patients approuverait/désapprouverait que je présente aux patients
toutes les options de traitements nutritionnels appropriés à leur condition de santé
lors d’une consultation.
Désapprouverait totalement
Désapprouverait fortement
Désapprouverait légèrement
Ni l’un ni l’autre
Approuverait légèrement
Approuverait fortement
Approuverait totalement
26. Même si je manquais d’habiletés en techniques d’entrevue, je présenterais à mes
patients toutes les options de traitements nutritionnels appropriés à leur condition
de santé lors d’une consultation.
Extrêmement improbable
Très improbable
Assez improbable
Ni l’un ni l’autre
Assez probable
Très probable
Extrêmement probable
27. Les personnes les plus importantes pour moi pensent que je devrais présenter à
mes patients toutes les options de traitements nutritionnels appropriés à leur
condition de santé lors d’une consultation.
Extrêmement en désaccord
Très en désaccord
Assez en désaccord
Ni l’un ni l’autre
Assez en accord
Très en accord
Extrêmement en accord
28. Si je voulais, je pourrais facilement présenter à mes patients toutes les options de
traitements nutritionnels appropriés à leur condition de santé lors d’une
consultation.
Extrêmement improbable
Très improbable
Assez improbable
Ni l’un ni l’autre
Assez probable
Très probable
Extrêmement probable
126
29. Même si le niveau de motivation de mon patient n’était pas élevé, je présenterais à
ce patient toutes les options de traitements nutritionnels appropriés à sa condition
de santé lors d’une consultation.
Extrêmement improbable
Très improbable
Assez improbable
Ni l’un ni l’autre
Assez probable
Très probable
Extrêmement probable
30. L’équipe multidisciplinaire (ou interdisciplinaire) approuverait/désapprouverait que
je présente à mes patients toutes les options de traitements nutritionnels
appropriés à leur condition de santé lors d’une consultation. (Veuillez cocher «non
applicable» si cette affirmation ne s’applique pas à votre milieu de travail.)
Désapprouverait totalement
Désapprouverait fortement
Désapprouverait légèrement
Ni l’un ni l’autre
Approuverait légèrement
Approuverait fortement
Approuverait totalement
Non applicable
31. Je considère qu’il est correct pour une (un) diététiste de ma région de présenter à
ses patients toutes les options de traitements nutritionnels appropriés à leur
condition de santé lors d’une consultation.
Extrêmement en désaccord
Très en désaccord
Assez en désaccord
Ni l’un ni l’autre
Assez en accord
Très en accord
Extrêmement en accord
127
PARTIE II
32. S’il existe plusieurs options de traitements nutritionnels pour une même condition de
santé, le patient et la (le) diététiste ont la possibilité de faire un choix quant au plan de
traitement qui sera proposé au patient. Connaître les préférences et les valeurs du
patient peuvent ainsi les guider afin de choisir l’option la plus appropriée pour ce
patient. Par exemple, savoir ce que préfère le patient selon son horaire de travail ou sa
situation familiale et savoir si la santé est une valeur importante pour lui peuvent
permettre à la fois au patient et à la (au) diététiste de s’orienter vers une option de
traitement qui aura été choisie d’un commun accord.
Selon le scénario décrit dans le paragraphe précédent, clarifierez-vous les valeurs et les
préférences qui sont importantes pour vos patients face aux différentes options de
traitements nutritionnels (en questionnant le patient sur son mode de vie, ses préférences
face aux options possibles et ses valeurs) lors d’une consultation?
Oui Non
Comment qualifieriez-vous la difficulté à prendre votre décision selon le scénario décrit
ci-haut?
Extrêmement difficile
Très difficile
Assez difficile
Ni l’un Ni l’autre
Assez facile
Très facile
Extrêmement facile
128
33. Les personnes les plus importantes pour moi pensent que je devrais clarifier les
valeurs et les préférences qui sont importantes pour mes patients face aux
différentes options de traitements nutritionnels lors d’une consultation.
Extrêmement en désaccord
Très en désaccord
Assez en désaccord
Ni l’un ni l’autre
Assez en accord
Très en accord
Extrêmement en accord
34. Malgré mon manque de temps, je clarifierais les valeurs et les préférences qui sont
importantes pour mes patients face aux différentes options de traitements
nutritionnels lors d’une consultation.
Extrêmement improbable
Très improbable
Assez improbable
Ni l’un ni l’autre
Assez probable
Très probable
Extrêmement probable
35. J’ai l’intention de clarifier les valeurs et les préférences qui sont importantes pour
mes patients face aux différentes options de traitements nutritionnels lors d’une
consultation.
Extrêmement improbable
Très improbable
Assez improbable
Ni l’un ni l’autre
Assez probable
Très probable
Extrêmement probable
36. Je considère qu’il est correct pour une (un) diététiste travaillant en nutrition
clinique de clarifier les valeurs et les préférences qui sont importantes pour ses
patients face aux différentes options de traitements nutritionnels lors d’une
consultation.
Extrêmement en désaccord
Très en désaccord
Assez en désaccord
Ni l’un ni l’autre
Assez en accord
Très en accord
Extrêmement en accord
129
37. Il est dans mes principes de clarifier les valeurs et les préférences qui sont
importantes pour mes patients face aux différentes options de traitements
nutritionnels lors d’une consultation.
Extrêmement en désaccord
Très en désaccord
Assez en désaccord
Ni l’un ni l’autre
Assez en accord
Très en accord
Extrêmement en accord
38. Même si je manquais d’habiletés en techniques d’entrevue, je clarifierais les
valeurs et les préférences qui sont importantes pour mes patients face aux
différentes options de traitements nutritionnels lors d’une consultation.
Extrêmement improbable
Très improbable
Assez improbable
Ni l’un ni l’autre
Assez probable
Très probable
Extrêmement probable
39. POUR MOI, clarifier les valeurs et les préférences qui sont importantes pour mes
patients face aux différentes options de traitements nutritionnels lors d’une
consultation serait…
39.1)
Extrêmement agréable
Très agréable
Assez agréable
Ni l’un Ni l’autre
Assez désagréable
Très désagréable
Extrêmement désagréable
39.2)
Extrêmement inutile
Très inutile
Assez inutile
Ni l’un ni l’autre
Assez utile
Très utile
Extrêmement utile
130
39.3)
Extrêmement apaisant
Très apaisant
Assez apaisant
Ni l’un ni l’autre
Assez stressant
Très stressant
Extrêmement stressant
39.4)
Extrêmement désavantageux
Très désavantageux
Assez désavantageux
Ni un ni l’autre
Assez avantageux
Très avantageux
Extrêmement avantageux
40. Je me sentirais coupable de ne pas clarifier les valeurs et les préférences qui sont
importantes pour mes patients face aux différentes options de traitements
nutritionnels lors d’une consultation.
Extrêmement en désaccord
Très en désaccord
Assez en désaccord
Ni l’un ni l’autre
Assez en accord
Très en accord
Extrêmement en accord
41. L’équipe multidisciplinaire (ou interdisciplinaire) approuverait/désapprouverait que
je clarifie les valeurs et les préférences qui sont importantes pour mes patients face
aux différentes options de traitements nutritionnels lors d’une consultation.
(Veuillez cocher «non applicable» si cette affirmation ne s’applique pas à votre milieu
de travail.)
Désapprouverait totalement
Désapprouverait fortement
Désapprouverait légèrement
Ni l’un ni l’autre
Approuverait légèrement
Approuverait fortement
Approuverait totalement
Non applicable
131
42. Pour moi, clarifier les valeurs et les préférences qui sont importantes pour mes
patients face aux différentes options de traitements nutritionnels lors d’une
consultation serait :
Extrêmement difficile
Très difficile
Assez difficile
Ni l’un ni l’autre
Assez facile
Très facile
Extrêmement facile
43. Je considère qu’il est normal pour une personne exerçant la profession de
diététiste de clarifier les valeurs et les préférences qui sont importantes pour ses
patients face aux différentes options de traitements nutritionnels lors d’une
consultation.
Extrêmement en désaccord
Très en désaccord
Assez en désaccord
Ni l’un ni l’autre
Assez en accord
Très en accord
Extrêmement en accord
44. J’évalue que mes chances de clarifier les valeurs et les préférences qui sont
importantes pour mes patients face aux différentes options de traitement
nutritionnels lors d’une consultation sont…
Extrêmement faibles
Très faibles
Assez faibles
Ni l’un ni l’autre
Assez fortes
Très fortes
Extrêmement fortes
132
45. Même si le niveau de motivation de mon patient n’était pas élevé, je clarifierais les
valeurs et les préférences qui sont importantes pour mon patient face aux
différentes options de traitements nutritionnels lors d’une consultation.
Extrêmement improbable
Très improbable
Assez improbable
Ni l’un ni l’autre
Assez probable
Très probable
Extrêmement probable
46. Les personnes qui sont importantes pour moi me recommanderaient de clarifier
les valeurs et les préférences qui sont importantes pour mes patients face aux
différentes options de traitements nutritionnels lors d’une consultation.
Extrêmement en désaccord
Très en désaccord
Assez en désaccord
Ni l’un ni l’autre
Assez en accord
Très en accord
Extrêmement en accord
47. Même si le lien de confiance entre moi et le patient n’était pas établi, je clarifierais
les valeurs et les préférences qui sont importantes pour ce patient face aux
différentes options de traitements nutritionnels lors d’une consultation.
Extrêmement improbable
Très improbable
Assez improbable
Ni l’un ni l’autre
Assez probable
Très probable
Extrêmement probable
48. Je pense que ce serait moralement inacceptable de ne pas clarifier les valeurs et les
préférences qui sont importantes pour mes patients face aux différentes options de
traitements nutritionnels lors d’une consultation.
Extrêmement en désaccord
Très en désaccord
Assez en désaccord
Ni l’un ni l’autre
Assez en accord
Très en accord
Extrêmement en accord
133
49. Je clarifierai les valeurs et les préférences qui sont importantes pour mes patients
face aux différentes options de traitements nutritionnels lors d’une consultation.
Extrêmement en désaccord
Très en désaccord
Assez en désaccord
Ni l’un ni l’autre
Assez en accord
Très en accord
Extrêmement en accord
50. Je considère qu’il est correct pour une (un) diététiste de ma région de clarifier les
valeurs et les préférences qui sont importantes pour ses patients face aux
différentes options de traitements nutritionnels lors d’une consultation.
Extrêmement en désaccord
Très en désaccord
Assez en désaccord
Ni l’un ni l’autre
Assez en accord
Très en accord
Extrêmement en accord
134
Si je clarifiais les valeurs et les préférences qui sont importantes pour mes patients
face aux différentes options de traitements nutritionnels lors d’une consultation …
51. cela permettrait de mieux adapter le traitement au patient.
Extrêmement improbable
Très improbable
Assez improbable
Ni l’un ni l’autre
Assez probable
Très probable
Extrêmement probable
52. cela permettrait au patient d’être observant au traitement.
Extrêmement improbable
Très improbable
Assez improbable
Ni l’un ni l’autre
Assez probable
Très probable
Extrêmement probable
53. cela me permettrait de créer un lien de confiance avec le patient.
Extrêmement improbable
Très improbable
Assez improbable
Ni l’un ni l’autre
Assez probable
Très probable
Extrêmement probable
54. cela serait confrontant pour le patient.
Extrêmement improbable
Très improbable
Assez improbable
Ni l’un ni l’autre
Assez probable
Très probable
Extrêmement probable
55. cela viendrait confronter mes valeurs.
Extrêmement improbable
Très improbable
Assez improbable
Ni l’un ni l’autre
Assez probable
Très probable
Extrêmement probable
135
56. Mes patients approuveraient/désapprouveraient que je clarifie leurs valeurs et
leurs préférences qui sont importantes pour eux face aux différentes options de
traitements nutritionnels lors d’une consultation.
Désapprouveraient totalement
Désapprouveraient fortement
Désapprouveraient légèrement
Ni l’un ni l’autre
Approuveraient légèrement
Approuveraient fortement
Approuveraient totalement
57. La famille des patients approuverait/désapprouverait que je clarifie les valeurs et
les préférences qui sont importantes pour mes patients face aux différentes options
de traitements nutritionnels lors d’une consultation.
Désapprouverait totalement
Désapprouverait fortement
Désapprouverait légèrement
Ni l’un ni l’autre
Approuverait légèrement
Approuverait fortement
Approuverait totalement
58. Même si le niveau d’ouverture de mon patient n’était pas élevé, je clarifierais les
valeurs et les préférences qui sont importantes pour ce patient face aux différentes
options de traitements nutritionnels lors d’une consultation.
Extrêmement improbable
Très improbable
Assez improbable
Ni l’un ni l’autre
Assez probable
Très probable
Extrêmement probable
59. Le contrôle que j’exerce sur le fait de clarifier les valeurs et les préférences qui sont
importantes pour mes patients face aux différentes options de traitements
nutritionnels lors d’une consultation est…
Extrêmement faible
Très faible
Assez faible
Ni l’un ni l’autre
Assez fort
Très fort
Extrêmement fort
136
60. Si je clarifiais les valeurs et les préférences qui sont importantes pour mes patients
face aux différentes options de traitements nutritionnels lors d’une consultation, la
plupart des personnes qui sont importantes pour moi…
Désapprouveraient totalement
Désapprouveraient fortement
Désapprouveraient légèrement
Ni l’un ni l’autre
Approuveraient légèrement
Approuveraient fortement
Approuveraient totalement
61. Les médecins approuveraient/désapprouveraient que je clarifie les valeurs et les
préférences qui sont importantes pour mes patients face aux différentes options de
traitements nutritionnels lors d’une consultation.
Désapprouveraient totalement
Désapprouveraient fortement
Désapprouveraient légèrement
Ni l’un ni l’autre
Approuveraient légèrement
Approuveraient fortement
Approuveraient totalement
62. Si je voulais, je pourrais facilement clarifier les valeurs et les préférences qui sont
importantes pour mes patients face aux différentes options de traitements
nutritionnels lors d’une consultation.
Extrêmement improbable
Très improbable
Assez improbable
Ni l’un ni l’autre
Assez probable
Très probable
Extrêmement probable
137
Questions sociodémographiques
63. Quel est votre sexe?
Femme Homme
64. Quelle est votre date de naissance?
__________/__________/__________
(an/mois/jour)
65. Depuis quelle année êtes-vous membre de l’Ordre professionnel des diététistes du
Québec?
_______________________________
66. En plus de votre diplôme en diététique/nutrition, détenez-vous un autre diplôme
universitaire?
Oui Non
Si oui, veuillez indiquer lequel ou lesquels :
Baccalauréat, spécifiez la spécialité : ___________________________________
Maîtrise, spécifiez la spécialité : ___________________________________
Doctorat, spécifiez la spécialité : ___________________________________
Autre, spécifiez : ____________________________________________
138
67. Dans quel contexte clinique pratiquez-vous généralement?
En clinique externe (ambulatoire)
En clinique interne (avec des patients hospitalisés)
En pratique privée
50/50 interne-externe
50/50 interne-privé
50/50 privé-externe
Autre (précisez) ________________________________
68. Quel(s) type(s) de problème de santé rencontrez-vous le plus souvent dans votre
pratique?
_____________________________________________________________________
_____________________________________________________________________
_____________________________________________________________________
69. Quel est votre statut d’emploi actuel?
Temps complet permanent
Temps partiel permanent
Temps partiel occasionnel
Autre (précisez) ________________________________________________
70. Dans l’établissement où vous travaillez, êtes-vous la (le) seul(e) diététiste?
Oui Non
71. Dans l’établissement où vous travaillez, travaillez-vous avec une (des) équipe(s)
multidisciplinaire(s) ou interdisciplinaire(s)?
Oui Non
139
72. Dans quelle région travaillez-vous principalement?
Bas-St-Laurent
Saguenay-Lac-St-Jean
Capitale-Nationale
Mauricie Estrie
Montréal
Outaouais
Abitibi-Témiscamingue
Côte-Nord
Nord-du-Québec
Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine
Chaudière-Appalaches
Laval
Lanaudière
Laurentides
Montérégie
Centre-du-Québec
Hors Québec
Hors Canada
73. Veuillez indiquer votre participation à des comités ou groupes de travail au cours de
la dernière année (Cochez tout ce qui s’applique) :
Comité institutionnel (i.e. hospitalier, CLSC, etc.)
Comité universitaire (i.e. départemental, facultaire, etc.)
Comité régional (i.e. comité régional du mois de la nutrition, etc.)
Comité provincial (i.e. OPDQ, etc.)
Comité national (i.e. Diététistes du Canada, etc.)
Autres (précisez) ___________
Aucun
74. Veuillez indiquer le(s) type(s) d’activités de formation professionnelle continue au(x)quel(s) vous avez participé au cours de la dernière année? (Cochez tout ce qui s’applique) :
Dans mon institution
Régionale
Provinciale
Nationale
Internationale
Autre (précisez) __________
Aucun
140
Le questionnaire est maintenant terminé.
Merci de votre précieuse collaboration!
Commentaires :
_________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________
_______________________________________________________________
Temps nécessaire pour remplir le questionnaire : ______________
Ce questionnaire est imprimé recto-verso, d’autres questions sont à répondre à
l’endos de cette page
141
Annexe 2 : Questionnaire final
DATE INITIALES DU SUJET # SUJET (CODIFICATION)
JOUR MOIS ANNÉE PRÉNOM NOM PDID1
Questionnaire sur des comportements reliés à la prise de
décision partagée La science de la nutrition est en évolution constante et de plus en plus d’évidences
scientifiques permettent d’établir un lien entre l’alimentation et la santé. De nombreuses
approches nutritionnelles fondées sur des données probantes ont été identifiées, ce qui
permet d’offrir à la population un nombre croissant d’options nutritionnelles pour la
prévention ou la prise en charge d’une même condition de santé reliée à la nutrition. Les
résultats de diverses enquêtes suggèrent qu’une vaste majorité de Canadiens et de
Canadiennes désirent participer activement à la prise de décision portant sur leur santé.
Ainsi, cela suggère que les patients auront besoin davantage de soutien de la part des
diététistes afin de favoriser une prise de décision éclairée et une participation active dans
la prise de décision en matière de traitements nutritionnels. La prise de décision
partagée est une approche qui intègre la pratique selon les données probantes et
l’approche centrée sur le patient. Elle se définit comme étant un processus de prise
de décision qui nécessite la participation conjointe d’un patient et d’un
professionnel de la santé. La prise de décision partagée s’appuie sur les meilleures
évidences scientifiques associées aux avantages et aux inconvénients de toutes les options
disponibles, et permet au patient de connaître toutes les options de traitements possibles
adaptées à sa condition de santé et de choisir celle qui convient le mieux à ses valeurs et à
ses préférences. Malgré l’intérêt suscité auprès de la pratique médicale, la prise de
décision partagée est très peu étudiée chez d’autres professionnels de la santé et aucune
étude n’a encore été effectuée dans le domaine de la nutrition.
Nous désirons connaître votre opinion sur l’adoption de deux comportements reliés à la
prise de décision partagée soient : le fait de présenter à vos patients toutes les options de
traitements nutritionnels appropriés à leur condition de santé lors d’une consultation
(partie I) et sur le fait de clarifier les valeurs et les préférences qui sont importantes pour
vos patients face aux différentes options de traitements nutritionnels lors d’une
consultation (partie II).
Instructions
Ce questionnaire est codé et seule la chercheure principale peut le relier à votre
nom.
Par souci environnemental, ce questionnaire comporte des questions au recto
et au verso des pages.
Ce questionnaire est imprimé recto-verso, d’autres questions sont à répondre à
l’endos de cette page
142
Inscrivez un X dans la case appropriée à votre choix de réponse.
Il est important de répondre à toutes les questions même si elles peuvent vous
sembler répétitives.
Répondez en cochant une seule case par réponse.
Exemple :
b) Pour moi, faire de l’artisanat c’est…
Si vous pensez que faire de l’artisanat est assez agréable vous devez l’indiquer
comme suit :
X
Extrêmement désagréable
Très désagréable
Assez désagréable
Ni un Ni l’autre
Assez agréable
Très agréable
Extrêmement agréable
Définition
Personnes importantes pour vous : Fait référence à des personnes ou groupes de
personnes jugées importantes pour vous (elles peuvent être dans votre vie personnelle ou
professionnelle) et dont l’opinion sur le fait d’utiliser le processus de soins en nutrition
dans votre pratique est importante pour vous.
Merci de votre participation!
Ce questionnaire est imprimé recto-verso, d’autres questions sont à répondre à
l’endos de cette page
143
PARTIE I
1. Pour plusieurs conditions de santé reliées à la nutrition, différentes options de
traitements sont possibles. Par exemple, pour traiter l’hypercholestérolémie, la
diète méditerranéenne et la diète réduite en matières grasses ont respectivement
démontré leur efficacité. Chaque traitement nutritionnel comporte des avantages et
des inconvénients dont la (le) diététiste et le patient doivent tenir compte afin de
prendre une décision éclairée. De plus, peu importe la condition de santé, le patient
peut choisir l’option de ne rien faire à condition qu’il en connaisse les conséquences.
Selon le scénario décrit dans le paragraphe précédent, présenteriez-vous à vos patients
toutes les options de traitements nutritionnels appropriés à leur condition de santé (par
exemple, la diète méditerranéenne, la diète réduite en matières grasses et ne rien faire
avec leurs avantages et inconvénients) lors d’une consultation?
Oui Non
Comment qualifieriez-vous la difficulté à prendre votre décision selon le scénario décrit
ci-haut?
Extrêmement difficile
Très difficile
Assez difficile
Ni l’un Ni l’autre
Assez facile
Très facile
Extrêmement facile
Ce questionnaire est imprimé recto-verso, d’autres questions sont à répondre à
l’endos de cette page
144
2. POUR MOI, présenter à mes patients toutes les options de traitements nutritionnels
appropriés à leur condition de santé lors d’une consultation serait…
(Répondez à chaque sous-question)
2.1)
Extrêmement agréable
Très agréable
Assez agréable
Ni l’un Ni l’autre
Assez désagréable
Très désagréable
Extrêmement désagréable
2.2)
Extrêmement inutile
Très inutile
Assez inutile
Ni l’un ni l’autre
Assez utile
Très utile
Extrêmement utile
2.3)
Extrêmement apaisant
Très apaisant
Assez apaisant
Ni l’un ni l’autre
Assez stressant
Très stressant
Extrêmement stressant
2.4)
Extrêmement désavantageux
Très désavantageux
Assez désavantageux
Ni l’un ni l’autre
Assez avantageux
Très avantageux
Extrêmement avantageux
3. Les autres diététistes membres de l’OPDQ approuveraient/désapprouveraient que
je présente à mes patients toutes les options de traitements nutritionnels
appropriés à leur condition de santé lors d’une consultation.
Désapprouveraient totalement
Désapprouveraient fortement
Désapprouveraient légèrement
Ni l’un ni l’autre
Approuveraient légèrement
Approuveraient fortement
Approuveraient totalement
Ce questionnaire est imprimé recto-verso, d’autres questions sont à répondre à
l’endos de cette page
145
4. Même si mon patient n’avait pas un niveau de compréhension élevé, je lui
présenterais toutes les options de traitements nutritionnels appropriés à sa
condition de santé lors d’une consultation.
Extrêmement improbable
Très improbable
Assez improbable
Ni l’un ni l’autre
Assez probable
Très probable
Extrêmement probable
5. Si je présentais à mes patients toutes les options de traitements nutritionnels
appropriés à leur condition de santé lors d’une consultation, la plupart des
personnes qui sont importantes pour moi…
Désapprouveraient totalement
Désapprouveraient fortement
Désapprouveraient légèrement
Ni l’un ni l’autre
Approuveraient légèrement
Approuveraient fortement
Approuveraient totalement
6. Il est dans mes principes de présenter à mes patients toutes les options de
traitements nutritionnels appropriés à leur condition de santé lors d’une
consultation.
Extrêmement en désaccord
Très en désaccord
Assez en désaccord
Ni l’un ni l’autre
Assez en accord
Très en accord
Extrêmement en accord
7. J’ai l’intention de présenter à mes patients toutes les options de traitements
nutritionnels appropriés à leur condition de santé lors d’une consultation.
Extrêmement improbable
Très improbable
Assez improbable
Ni l’un ni l’autre
Assez probable
Très probable
Extrêmement probable
Ce questionnaire est imprimé recto-verso, d’autres questions sont à répondre à
l’endos de cette page
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8. Je considère qu’il est correct pour une (un) diététiste travaillant en nutrition
clinique de présenter à ses patients toutes les options de traitements nutritionnels
appropriés à leur condition de santé lors d’une consultation.
Extrêmement en désaccord
Très en désaccord
Assez en désaccord
Ni l’un ni l’autre
Assez en accord
Très en accord
Extrêmement en accord
9. J’évalue que mes chances de présenter à mes patients toutes les options de
traitements nutritionnels appropriés à leur condition de santé lors d’une
consultation sont…
Extrêmement faibles
Très faibles
Assez faibles
Ni l’un ni l’autre
Assez fortes
Très fortes
Extrêmement fortes
10. Même si je manquais de temps, je présenterais à mes patients toutes les options de
traitements nutritionnels appropriés à leur condition de santé lors d’une
consultation.
Extrêmement improbable
Très improbable
Assez improbable
Ni l’un ni l’autre
Assez probable
Très probable
Extrêmement probable
11. Je me sentirais coupable de ne pas présenter à mes patients toutes les options de
traitements nutritionnels appropriés à leur condition de santé lors d’une
consultation.
Extrêmement en désaccord
Très en désaccord
Assez en désaccord
Ni l’un ni l’autre
Assez en accord
Très en accord
Extrêmement en accord
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147
Si je présentais à mes patients toutes les options de traitements nutritionnels
appropriés à leur condition de santé lors d’une consultation…
12. cela permettrait au patient d’être plus observant au traitement.
Extrêmement improbable
Très improbable
Assez improbable
Ni l’un ni l’autre
Assez probable
Très probable
Extrêmement probable
13. cela permettrait au patient de faire un choix éclairé.
Extrêmement improbable
Très improbable
Assez improbable
Ni l’un ni l’autre
Assez probable
Très probable
Extrêmement probable
14. cela me ferait vivre un sentiment d’échec ou d’incompétence.
Extrêmement improbable
Très improbable
Assez improbable
Ni l’un ni l’autre
Assez probable
Très probable
Extrêmement probable
15. Les personnes qui sont importantes pour moi me recommanderaient de présenter
à mes patients toutes les options de traitements nutritionnels appropriés à leur
condition de santé lors d’une consultation.
Extrêmement en désaccord
Très en désaccord
Assez en désaccord
Ni l’un ni l’autre
Assez en accord
Très en accord
Extrêmement en accord
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16. Je considère qu’il est normal pour une personne exerçant la profession de
diététiste de présenter à ses patients toutes les options de traitements nutritionnels
appropriés à leur condition de santé lors d’une consultation.
Extrêmement en désaccord
Très en désaccord
Assez en désaccord
Ni l’un ni l’autre
Assez en accord
Très en accord
Extrêmement en accord
17. Pour moi, présenter à mes patients toutes les options de traitements nutritionnels
appropriés à leur condition de santé lors d’une consultation serait :
Extrêmement difficile
Très difficile
Assez difficile
Ni l’un ni l’autre
Assez facile
Très facile
Extrêmement facile
18. Les médecins approuveraient/désapprouveraient que je présente à mes patients
toutes les options de traitements nutritionnels appropriés à leur condition de santé
lors d’une consultation.
Désapprouveraient totalement
Désapprouveraient fortement
Désapprouveraient légèrement
Ni l’un ni l’autre
Approuveraient légèrement
Approuveraient fortement
Approuveraient totalement
19. Même si mon patient n’avait pas de soutien de sa famille, je lui présenterais toutes
les options de traitements nutritionnels appropriés à sa condition de santé lors
d’une consultation.
Extrêmement improbable
Très improbable
Assez improbable
Ni l’un ni l’autre
Assez probable
Très probable
Extrêmement probable
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20. Je présenterai à mes patients toutes les options de traitements nutritionnels
appropriés à leur condition de santé lors d’une consultation.
Extrêmement en désaccord
Très en désaccord
Assez en désaccord
Ni l’un ni l’autre
Assez en accord
Très en accord
Extrêmement en accord
21. Mes patients approuveraient/désapprouveraient que je leur présente toutes les
options de traitements nutritionnels appropriés à leur condition de santé lors d’une
consultation.
Désapprouveraient totalement
Désapprouveraient fortement
Désapprouveraient légèrement
Ni l’un ni l’autre
Approuveraient légèrement
Approuveraient fortement
Approuveraient totalement
22. Je pense que ce serait moralement inacceptable de ne pas présenter à mes patients
toutes les options de traitements nutritionnels appropriés à leur condition de santé
lors d’une consultation.
Extrêmement en désaccord
Très en désaccord
Assez en désaccord
Ni l’un ni l’autre
Assez en accord
Très en accord
Extrêmement en accord
23. La famille des patients approuverait/désapprouverait que je présente aux patients
toutes les options de traitements nutritionnels appropriés à leur condition de santé
lors d’une consultation.
Désapprouverait totalement
Désapprouverait fortement
Désapprouverait légèrement
Ni l’un ni l’autre
Approuverait légèrement
Approuverait fortement
Approuverait totalement
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24. Même si je manquais d’habiletés en techniques d’entrevue, je présenterais à mes
patients toutes les options de traitements nutritionnels appropriés à leur condition
de santé lors d’une consultation.
Extrêmement improbable
Très improbable
Assez improbable
Ni l’un ni l’autre
Assez probable
Très probable
Extrêmement probable
25. Les personnes les plus importantes pour moi pensent que je devrais présenter à
mes patients toutes les options de traitements nutritionnels appropriés à leur
condition de santé lors d’une consultation.
Extrêmement en désaccord
Très en désaccord
Assez en désaccord
Ni l’un ni l’autre
Assez en accord
Très en accord
Extrêmement en accord
26. Si je voulais, je pourrais facilement présenter à mes patients toutes les options de
traitements nutritionnels appropriés à leur condition de santé lors d’une
consultation.
Extrêmement improbable
Très improbable
Assez improbable
Ni l’un ni l’autre
Assez probable
Très probable
Extrêmement probable
27. Même si le niveau de motivation de mon patient n’était pas élevé, je présenterais à
ce patient toutes les options de traitements nutritionnels appropriés à sa condition
de santé lors d’une consultation.
Extrêmement improbable
Très improbable
Assez improbable
Ni l’un ni l’autre
Assez probable
Très probable
Extrêmement probable
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28. L’équipe multidisciplinaire (ou interdisciplinaire) approuverait/désapprouverait que
je présente à mes patients toutes les options de traitements nutritionnels
appropriés à leur condition de santé lors d’une consultation. (Veuillez cocher «non
applicable» si cette affirmation ne s’applique pas à votre milieu de travail.)
Désapprouverait totalement
Désapprouverait fortement
Désapprouverait légèrement
Ni l’un ni l’autre
Approuverait légèrement
Approuverait fortement
Approuverait totalement
Non applicable
29. Je considère qu’il est correct pour une (un) diététiste de ma région de présenter à
ses patients toutes les options de traitements nutritionnels appropriés à leur
condition de santé lors d’une consultation.
Extrêmement en désaccord
Très en désaccord
Assez en désaccord
Ni l’un ni l’autre
Assez en accord
Très en accord
Extrêmement en accord
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PARTIE II 30. S’il existe plusieurs options de traitements nutritionnels pour une même condition
de santé, le patient et la (le) diététiste ont la possibilité de faire un choix quant au
plan de traitement qui sera proposé au patient. Connaître les préférences et les
valeurs du patient peuvent ainsi les guider afin de choisir l’option la plus appropriée
pour ce patient. Par exemple, savoir ce que préfère le patient selon son horaire de
travail ou sa situation familiale et savoir si la santé est une valeur importante pour
lui peuvent permettre à la fois au patient et à la (au) diététiste de s’orienter vers une
option de traitement qui aura été choisie d’un commun accord.
Selon le scénario décrit dans le paragraphe précédent, clarifierez-vous les valeurs et les
préférences qui sont importantes pour vos patients face aux différentes options de
traitements nutritionnels (en questionnant le patient sur son mode de vie, ses préférences
face aux options possibles et ses valeurs) lors d’une consultation?
Oui Non
Comment qualifieriez-vous la difficulté à prendre votre décision selon le scénario décrit
ci-haut?
Extrêmement difficile
Très difficile
Assez difficile
Ni l’un Ni l’autre
Assez facile
Très facile
Extrêmement facile
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31. Les personnes les plus importantes pour moi pensent que je devrais clarifier les
valeurs et les préférences qui sont importantes pour mes patients face aux
différentes options de traitements nutritionnels lors d’une consultation.
Extrêmement en désaccord
Très en désaccord
Assez en désaccord
Ni l’un ni l’autre
Assez en accord
Très en accord
Extrêmement en accord
32. Malgré mon manque de temps, je clarifierais les valeurs et les préférences qui sont
importantes pour mes patients face aux différentes options de traitements
nutritionnels lors d’une consultation.
Extrêmement improbable
Très improbable
Assez improbable
Ni l’un ni l’autre
Assez probable
Très probable
Extrêmement probable
33. J’ai l’intention de clarifier les valeurs et les préférences qui sont importantes pour
mes patients face aux différentes options de traitements nutritionnels lors d’une
consultation.
Extrêmement improbable
Très improbable
Assez improbable
Ni l’un ni l’autre
Assez probable
Très probable
Extrêmement probable
34. Je considère qu’il est correct pour une (un) diététiste travaillant en nutrition
clinique de clarifier les valeurs et les préférences qui sont importantes pour ses
patients face aux différentes options de traitements nutritionnels lors d’une
consultation.
Extrêmement en désaccord
Très en désaccord
Assez en désaccord
Ni l’un ni l’autre
Assez en accord
Très en accord
Extrêmement en accord
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35. Il est dans mes principes de clarifier les valeurs et les préférences qui sont
importantes pour mes patients face aux différentes options de traitements
nutritionnels lors d’une consultation.
Extrêmement en désaccord
Très en désaccord
Assez en désaccord
Ni l’un ni l’autre
Assez en accord
Très en accord
Extrêmement en accord
36. Même si je manquais d’habiletés en techniques d’entrevue, je clarifierais les
valeurs et les préférences qui sont importantes pour mes patients face aux
différentes options de traitements nutritionnels lors d’une consultation.
Extrêmement improbable
Très improbable
Assez improbable
Ni l’un ni l’autre
Assez probable
Très probable
Extrêmement probable
37. POUR MOI, clarifier les valeurs et les préférences qui sont importantes pour mes
patients face aux différentes options de traitements nutritionnels lors d’une
consultation serait…
(Répondez à chaque sous-question)
37.1)
Extrêmement agréable
Très agréable
Assez agréable
Ni l’un Ni l’autre
Assez désagréable
Très désagréable
Extrêmement désagréable
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37.2)
Extrêmement apaisant
Très apaisant
Assez apaisant
Ni l’un ni l’autre
Assez stressant
Très stressant
Extrêmement stressant
37.3)
Extrêmement désavantageux
Très désavantageux
Assez désavantageux
Ni un ni l’autre
Assez avantageux
Très avantageux
Extrêmement avantageux
38. Je me sentirais coupable de ne pas clarifier les valeurs et les préférences qui sont
importantes pour mes patients face aux différentes options de traitements
nutritionnels lors d’une consultation.
Extrêmement en désaccord
Très en désaccord
Assez en désaccord
Ni l’un ni l’autre
Assez en accord
Très en accord
Extrêmement en accord
39. L’équipe multidisciplinaire (ou interdisciplinaire) approuverait/désapprouverait que
je clarifie les valeurs et les préférences qui sont importantes pour mes patients face
aux différentes options de traitements nutritionnels lors d’une consultation.
(Veuillez cocher «non applicable» si cette affirmation ne s’applique pas à votre milieu
de travail.)
Désapprouverait totalement
Désapprouverait fortement
Désapprouverait légèrement
Ni l’un ni l’autre
Approuverait légèrement
Approuverait fortement
Approuverait totalement
Non applicable
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40. Pour moi, clarifier les valeurs et les préférences qui sont importantes pour mes
patients face aux différentes options de traitements nutritionnels lors d’une
consultation serait :
Extrêmement difficile
Très difficile
Assez difficile
Ni l’un ni l’autre
Assez facile
Très facile
Extrêmement facile
41. Je considère qu’il est normal pour une personne exerçant la profession de
diététiste de clarifier les valeurs et les préférences qui sont importantes pour ses
patients face aux différentes options de traitements nutritionnels lors d’une
consultation.
Extrêmement en désaccord
Très en désaccord
Assez en désaccord
Ni l’un ni l’autre
Assez en accord
Très en accord
Extrêmement en accord
42. J’évalue que mes chances de clarifier les valeurs et les préférences qui sont
importantes pour mes patients face aux différentes options de traitement
nutritionnels lors d’une consultation sont…
Extrêmement faibles
Très faibles
Assez faibles
Ni l’un ni l’autre
Assez fortes
Très fortes
Extrêmement fortes
43. Même si le niveau de motivation de mon patient n’était pas élevé, je clarifierais les
valeurs et les préférences qui sont importantes pour mon patient face aux
différentes options de traitements nutritionnels lors d’une consultation.
Extrêmement improbable
Très improbable
Assez improbable
Ni l’un ni l’autre
Assez probable
Très probable
Extrêmement probable
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44. Les personnes qui sont importantes pour moi me recommanderaient de clarifier
les valeurs et les préférences qui sont importantes pour mes patients face aux
différentes options de traitements nutritionnels lors d’une consultation.
Extrêmement en désaccord
Très en désaccord
Assez en désaccord
Ni l’un ni l’autre
Assez en accord
Très en accord
Extrêmement en accord
45. Même si le lien de confiance entre moi et le patient n’était pas établi, je clarifierais
les valeurs et les préférences qui sont importantes pour ce patient face aux
différentes options de traitements nutritionnels lors d’une consultation.
Extrêmement improbable
Très improbable
Assez improbable
Ni l’un ni l’autre
Assez probable
Très probable
Extrêmement probable
46. Je pense que ce serait moralement inacceptable de ne pas clarifier les valeurs et les
préférences qui sont importantes pour mes patients face aux différentes options de
traitements nutritionnels lors d’une consultation.
Extrêmement en désaccord
Très en désaccord
Assez en désaccord
Ni l’un ni l’autre
Assez en accord
Très en accord
Extrêmement en accord
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47. Je clarifierai les valeurs et les préférences qui sont importantes pour mes patients
face aux différentes options de traitements nutritionnels lors d’une consultation.
Extrêmement en désaccord
Très en désaccord
Assez en désaccord
Ni l’un ni l’autre
Assez en accord
Très en accord
Extrêmement en accord
48. Je considère qu’il est correct pour une (un) diététiste de ma région de clarifier les
valeurs et les préférences qui sont importantes pour ses patients face aux
différentes options de traitements nutritionnels lors d’une consultation.
Extrêmement en désaccord
Très en désaccord
Assez en désaccord
Ni l’un ni l’autre
Assez en accord
Très en accord
Extrêmement en accord
Si je clarifiais les valeurs et les préférences qui sont importantes pour mes patients
face aux différentes options de traitements nutritionnels lors d’une consultation …
49. cela permettrait de mieux adapter le traitement au patient.
Extrêmement improbable
Très improbable
Assez improbable
Ni l’un ni l’autre
Assez probable
Très probable
Extrêmement probable
50. cela permettrait au patient d’être observant au traitement.
Extrêmement improbable
Très improbable
Assez improbable
Ni l’un ni l’autre
Assez probable
Très probable
Extrêmement probable
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159
51. cela me permettrait de créer un lien de confiance avec le patient.
Extrêmement improbable
Très improbable
Assez improbable
Ni l’un ni l’autre
Assez probable
Très probable
Extrêmement probable
52. Mes patients approuveraient/désapprouveraient que je clarifie leurs valeurs et
leurs préférences qui sont importantes pour eux face aux différentes options de
traitements nutritionnels lors d’une consultation.
Désapprouveraient totalement
Désapprouveraient fortement
Désapprouveraient légèrement
Ni l’un ni l’autre
Approuveraient légèrement
Approuveraient fortement
Approuveraient totalement
53. La famille des patients approuverait/désapprouverait que je clarifie les valeurs et
les préférences qui sont importantes pour mes patients face aux différentes options
de traitements nutritionnels lors d’une consultation.
Désapprouverait totalement
Désapprouverait fortement
Désapprouverait légèrement
Ni l’un ni l’autre
Approuverait légèrement
Approuverait fortement
Approuverait totalement
54. Même si le niveau d’ouverture de mon patient n’était pas élevé, je clarifierais les
valeurs et les préférences qui sont importantes pour ce patient face aux différentes
options de traitements nutritionnels lors d’une consultation.
Extrêmement improbable
Très improbable
Assez improbable
Ni l’un ni l’autre
Assez probable
Très probable
Extrêmement probable
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160
55. Le contrôle que j’exerce sur le fait de clarifier les valeurs et les préférences qui sont
importantes pour mes patients face aux différentes options de traitements
nutritionnels lors d’une consultation est…
Extrêmement faible
Très faible
Assez faible
Ni l’un ni l’autre
Assez fort
Très fort
Extrêmement fort
56. Si je clarifiais les valeurs et les préférences qui sont importantes pour mes patients
face aux différentes options de traitements nutritionnels lors d’une consultation, la
plupart des personnes qui sont importantes pour moi…
Désapprouveraient totalement
Désapprouveraient fortement
Désapprouveraient légèrement
Ni l’un ni l’autre
Approuveraient légèrement
Approuveraient fortement
Approuveraient totalement
57. Les médecins approuveraient/désapprouveraient que je clarifie les valeurs et les
préférences qui sont importantes pour mes patients face aux différentes options de
traitements nutritionnels lors d’une consultation.
Désapprouveraient totalement
Désapprouveraient fortement
Désapprouveraient légèrement
Ni l’un ni l’autre
Approuveraient légèrement
Approuveraient fortement
Approuveraient totalement
58. Si je voulais, je pourrais facilement clarifier les valeurs et les préférences qui sont
importantes pour mes patients face aux différentes options de traitements
nutritionnels lors d’une consultation.
Extrêmement improbable
Très improbable
Assez improbable
Ni l’un ni l’autre
Assez probable
Très probable
Extrêmement probable
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161
Questions sociodémographiques
59. Quel est votre sexe?
Femme Homme
60. Quelle est votre date de naissance?
__________/__________/__________
(an/mois/jour)
61. Depuis quelle année êtes-vous membre de l’Ordre professionnel des diététistes du
Québec?
_______________________________
62. En plus de votre diplôme en diététique/nutrition, détenez-vous un autre diplôme
universitaire?
Oui Non
Si oui, veuillez indiquer lequel ou lesquels :
Baccalauréat, spécifiez la spécialité : ___________________________________
Maîtrise, spécifiez la spécialité : ___________________________________
Doctorat, spécifiez la spécialité : ___________________________________
Autre, spécifiez : ____________________________________________
63. Dans quel(s) contexte(s) clinique(s) pratiquez-vous généralement?
En centre hospitalier
Ce questionnaire est imprimé recto-verso, d’autres questions sont à répondre à
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162
Dans un CSSS
En clinique externe (ambulatoire)
En clinique interne (avec des patients hospitalisés)
En pratique privée
50/50 interne-externe
50/50 interne-privé
50/50 privé-externe
Autre (précisez) ________________________________
64. Quel(s) type(s) de problème de santé rencontrez-vous le plus souvent dans votre
pratique?
_____________________________________________________________________
_____________________________________________________________________
_____________________________________________________________________
65. Quel est votre statut d’emploi actuel?
Temps complet permanent
Temps partiel permanent
Temps partiel occasionnel
Autre (précisez) ________________________________________________
66. Dans l’établissement où vous travaillez, êtes-vous la (le) seul(e) diététiste?
Oui Non
67. Dans l’établissement où vous travaillez, travaillez-vous avec une (des) équipe(s)
multidisciplinaire(s) ou interdisciplinaire(s)?
Oui Non
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163
68. Dans quelle région travaillez-vous principalement?
Bas-St-Laurent
Saguenay-Lac-St-Jean
Capitale-Nationale
Mauricie Estrie
Montréal
Outaouais
Abitibi-Témiscamingue
Côte-Nord
Nord-du-Québec
Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine
Chaudière-Appalaches
Laval
Lanaudière
Laurentides
Montérégie
Centre-du-Québec
Hors Québec
Hors Canada
69. Veuillez indiquer votre participation à des comités ou groupes de travail au cours de
la dernière année (Cochez tout ce qui s’applique) :
Comité institutionnel (i.e. hospitalier, CLSC, etc.)
Comité universitaire (i.e. départemental, facultaire, etc.)
Comité régional (i.e. comité régional du mois de la nutrition, etc.)
Comité provincial (i.e. OPDQ, etc.)
Comité national (i.e. Diététistes du Canada, etc.)
Autres (précisez) ___________
Aucun
70. Veuillez indiquer le(s) type(s) d’activités de formation professionnelle continue au(x)quel(s) vous avez participé au cours de la dernière année? (Cochez tout ce qui s’applique) :
Dans mon institution
Régionale
Provinciale
Nationale
Internationale
Autre (précisez) __________
Aucun
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Le questionnaire est maintenant terminé.
Merci de votre précieuse collaboration!
Commentaires :
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_________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________
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