i n s i a e la grippe porcine débarque dans · débat à la grande-mosquée de paris un...

20
MARDI 27 OCTOBRE 2009 - 8 DOULQÎDA 1430 - N° 5759 - PRIX : 10,00 DA - FAX : REDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITE : 021 67 06 75 - TEL. : 021 67.06.58 - 021 67.06.51 Pause-Café Pause-Café Lorsque l’entreprise publique chargée de réaliser des glissières métalliques tout au long des 1 200 km de l’autoroute Est-Ouest avait été déchargée d’un plan qui avait nécessité des investissements conséquents, seule la presse nationale avait crié au scandale ! Le choix d’un opérateur privé et, surtout, de l’option béton avaient paru suspects aux yeux de l’opinion publique. Car le projet, digne d’une «muraille d’Algérie» allait coûter les yeux de la tête et absorber un tonnage de ciment hallucinant. On parle de 3 000 logements qui auraient pu être construits avec la quantité mobilisée dans cet ouvrage ! Le choix du béton se justifiait, aux yeux de ses défenseurs, par la sécurité renforcée qu’il offrira aux usagers. Aujourd’hui que le scandale a éclaté et afin de ne pas charger encore des innocents, une expertise qualifiée doit être menée. Ainsi, s’il s’avère qu’il y a du grabuge, moi je ne pardonnerai pas à ceux qui m’ont fait trembler dans les barrages de gendarmerie à cause des quelques sacs de ciment qui traînaient dans ma malle… S’ils ont fait cela simplement pour toucher des pots-de- vin, c’est à leur tour de trembler ! [email protected] La muraille d’Algérie DIX NOUVEAUX CAS CONFIRMÉS La grippe porcine débarque dans les écoles AFF AIRE DE LICENCIEMENT CHEZ IFRI Photo : DR La LADDH réclame l’ouverture d’une enquête PAGE 5 Affaire OAIC : Le DG condamné à 2 ans de prison ferme Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 Un an avec sursis pour le patron du Groupe SIM PAGE 5 PAGE 3 Photo : Samir Sid

Upload: others

Post on 03-Jun-2020

1 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: I N S I A E La grippe porcine débarque dans · débat à la Grande-Mosquée de Paris Un dîner-débat sera organisé le jeudi 29 octobre par Dalil Boubekeur, recteur de la Grande-Mosquée

MARDI 27 OCTOBRE 2009 - 8 DOULQÎDA 1430 - N° 5759 - PRIX : 10,00 DA - FAX : REDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITE : 021 67 06 75 - TEL. : 021 67.06.58 - 021 67.06.51

Pause-CaféPause-Café

Lorsque l’entreprise publiquechargée de réaliser des glissièresmétalliques tout au long des 1 200 km del’autoroute Est-Ouest avait étédéchargée d’un plan qui avait nécessitédes investissements conséquents,seule la presse nationale avait crié auscandale ! Le choix d’un opérateur privéet, surtout, de l’option béton avaientparu suspects aux yeux de l’opinionpublique. Car le projet, digne d’une«muraille d’Algérie» allait coûter lesyeux de la tête et absorber un tonnagede ciment hallucinant. On parle de 3 000logements qui auraient pu êtreconstruits avec la quantité mobiliséedans cet ouvrage !

Le choix du béton se justifiait, auxyeux de ses défenseurs, par la sécuritérenforcée qu’il offrira aux usagers.Aujourd’hui que le scandale a éclaté etafin de ne pas charger encore desinnocents, une expertise qualifiée doitêtre menée.

Ainsi, s’il s’avère qu’il y a dugrabuge, moi je ne pardonnerai pas àceux qui m’ont fait trembler dans lesbarrages de gendarmerie à cause desquelques sacs de ciment qui traînaientdans ma malle… S’ils ont fait celasimplement pour toucher des pots-de-vin, c’est à leur tour de trembler !

[email protected]

La muraille d’Algérie

DIX NOUVEAUX CAS CONFIRMÉS

La grippe porcinedébarque dans

les écoles

l AFFAIRE DE LICENCIEMENTCHEZ IFRI

Ph

oto

:D

R

La LADDH réclamel’ouverture

d’une enquêtePAGE 5

Affaire OAIC : Le DG condamnéà 2 ans de prison ferme

Editi

ond’

Alg

er-I

SSN

IIII

-007

4

l Un an avec sursis pour le patron du Groupe SIMPAGE 5

PAGE 3

Phot

o:S

amir

Sid

Page 2: I N S I A E La grippe porcine débarque dans · débat à la Grande-Mosquée de Paris Un dîner-débat sera organisé le jeudi 29 octobre par Dalil Boubekeur, recteur de la Grande-Mosquée

D ans la commune des Issers, des personnes s’approprient, denuit, des terres agricoles appartenant à l’Etat. Cela s’est passéle week-end dernier.

Ces cow-boys qui se croient au Far West veulentcréer un lotissement pour se partager le butin.

Et des constructions illicites ne tarderontpas à voir le jour. Ces pillards suiventl’exemple du cheikh de la zaouïa de la mêmelocalité qui érige, sans permis de construire,et au vu et au su de tout le monde, sur le trot-toir de la ville, des locaux commerciauxmitoyens à la zaouia dont il a la gestion. Plus grave encore, des jeunes talebs, certainsdes mineurs, sont mis à contribution, les jours fériés et les soirées. Après avoir été misen demeure par la police d’arrêter ses agissements, notre auguste cheikh a, sur conseildes élus locaux, repris les travaux pour mettre tout le monde devant le fait accompli.

RéconciliationEn marge de la cérémonie de présentation de la carte biomé-trique, Noureddine Yazid Zerhouni et Ali Tounsi ont multipliéles gestes de réconciliation. Les deux hommes ont ainsidéjeuné ensemble puis ont tenu à montrer leur ententedevant certains journalistes. Zerhouni a pris le patronde la police par l’épaule et a déclaré aux gens de lapresse présents que «Si Ali est mon frère.»

«Les défis de laRépublique» en

débat à la Grande-Mosquée de Paris

Un dîner-débat sera organiséle jeudi 29 octobre par DalilBoubekeur, recteur de laGrande-Mosquée de Paris,avec Xavier Bertrand, secré-taire général de l’UMP, le partide la majorité, au pouvoir enFrance.

Le thème retenu pour cetterencontre est intitulé «Les

défis de la Répu-blique».Lorsque lapolitiqueinvestit leslieux de culte,

les dérives nesont jamais très

loin.

Edité par la SARLSIÈGE :

DIRECTION-RÉDACTION :Fax : 021 67.06.76

ADMINISTRATION :Fax : 021 67.06.561, Rue Bachir Attar

Place du 1er -Mai - Alger - Tél. :

021 67.06.58 - 021 67.06.51

COMPTES BANCAIRES :CPA : Agence

Hassiba Ben BoualiN°116.400.11336/2

BNA : Agence «G»Hussein-Dey

N° 611.313.335.31CCP : N° 14653.59

Registre du commerce :RC N° 0013739.B.00

MEMBRES FONDATEURS :Maâmar FARAH

Djamel SAÏFIFouad BOUGHANEMZoubir M. SOUISSI

Mohamed BEDERINAGÉRANT-DIRECTEURDE LA PUBLICATION :Fouad BOUGHANEM

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION

Nacer BELHADJOUDJAP.A.O. : «Le Soir»

PUBLICITÉToutes les Agences ANEP

(siège) :1. Av. Pasteur. Alger

Le Soir : SIÈGE -Fax : 021 67.06.75

BUREAUX REGIONAUX :BOUMERDÈS

«Résidence Badi», bt 3, 2e étage, RN n° 24, Boumerdès-ville

Tél./fax : (024) 81 64 18Email : [email protected]

ANNABA19, rue du CNRA

(Cours de la Révolution) Tél. : 038 86.54.22 Fax : 038 86.61.76

Télex : 81095BLIDA

103, Avenue Ben-Boulaïd Blida Tél./Fax : 025 40.10.10 -

Tél. : 025 40.20.20CONSTANTINE

9, rue Bouderbala(ex, rue petit), Constantine

Tél. : 031 92.34.23Fax : 031 92.34.22

ORAN3, rue Kerras Aoued.Tél. : 041 33.23.95

SÉTIFRue du Fida, centre commercial Zedioui

1re étage, Sétif.Tél. : 036 91 48 59Fax : 036 84 18 37

TIZI-OUZOUBt Bleu,cage C

(à côté de la CNEP) 2e étage, gauche

Tél. : 026 22.87.04Fax : 026 22.87.01

MASCARARue Senouci HabibMaison de la presse.

Tél./Fax : 045 80.28.43TLEMCEN

Cité R’hiba Bt n°2 RDC.Tél. : 043 27.30.61 / Fax : 043 27.30.82

BOUIRAGare Routière. Lot N°1.

3e étage - Tél. : 026 94 29 19E-Mail :

[email protected]

5, rue des Aurès - BatnaTél./Fax : 033.80.24.20

BÉJAÏA19, rue Larbi Ben-M’hidi

(rue Piétonnière), Béjaïa-ville 06000 Tél. : 034 21.14.51Fax : 034 21.18.60

BORDJ-BOU-ARRERIDJ2, rue Cherifi Mohamed(près du cinéma Vox)

Tél./Fax : (035) 68-10-52IMPRESSION

Centre : S.I.A AlgerEst : S.I.E Constantine

Ouest : S.I.O OranDIFFUSION

Est : Sodi-PresseCentre : Le SoirOuest : KDPO

Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas

rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

Un jour, un sondageUn jour, un sondageLL’EN de football va ef’EN de football va effectuer en Italie le stage de préfectuer en Italie le stage de pré--paration du match contre l’Egypte. Pensez-vous que leparation du match contre l’Egypte. Pensez-vous que le

choix de ce pays soit le mieux indiqué ?choix de ce pays soit le mieux indiqué ?

Déposez votre réponse sur le site du Soir d’Algériewww.lesoirdalgerie.com

OUI

NON

SANS OPINION

Résultats du sondageEn cas de disponibilité du vaccin contreEn cas de disponibilité du vaccin contre

la grippe porcine, comptez-vous vous faire vacciner ?la grippe porcine, comptez-vous vous faire vacciner ?Nombre de OUI : 37,48 %Nombre de NON : 58,65 %Nombre de SANS OPINION :3,87 %

PLa zaouïa et le silencedes autorités

ERISCOOPERISCOOPMardi 27 octobre 2009 - Page 2

[email protected]

Tam et Djanetpar Aigle Azur

La compagnie aérienneprivée Aigle Azur a reprisdepuis le samedi 24octobre la desserte dedeux destinations duGrand Sud algérien : tousles samedis un vol décol-lera d’Orly à 19h15 pourêtre à Djanet le dimanche à1h35 en faisant escale àTam à 23h25.Les retours Tamanrasset-Djanet-Paris se feront tousles dimanches. Ces deux

dessertes sontassurées encette périodepropice au tou-risme saharien

depuis2002 par

la com-pagnieAirAzur.

Page 3: I N S I A E La grippe porcine débarque dans · débat à la Grande-Mosquée de Paris Un dîner-débat sera organisé le jeudi 29 octobre par Dalil Boubekeur, recteur de la Grande-Mosquée

Le Soird’Algérie Actualité

Mardi 27 octobre 2009 - PAGE 3DIX NOUVEAUX CAS CONFIRMÉS

La grippe porcine débarque dans les écoles

Salima Akkouche –Alger (Le Soir) - En uneseule soirée, dix cas degrippe porcine ont étéconfirmés par le laboratoirede référence OMS del’Institut Pasteur d’Algérie. Ils’agit de quatre adultes etde six enfants. Pour la pre-mière fois, des enfants sco-larisés figurent parmi lespersonnes atteintes.

Il s’agit de six membresd’une seule et même famil-le résidant à Béni-Saf dansla wilaya de Aïn-Témouchent, contaminéspar un proche qui est rentréau pays le 20 octobre enprovenance de France. Lesautorités sanitaires envisa-geraient-elles la fermeturede l’école où sont scola-rises ces enfants ?

Le ministre del’Education nationale, quis’est exprimé sur la pandé-mie, a déclaré qu’en plusd’un plan de sensibilisation,il est prévu en cas de pan-démie de fermer les écoles.Pour le moment, rien n’aété encore décidé.

«La fermeture desécoles pour freiner la pro-pagation du virus A/H1N1est surtout efficace au toutdébut de l’épidémie, avantmême que 1 % de la popu-lation soit atteinte», arecommandé l’OMS.

Un communiqué rendupublic par le ministère de laSanté, de la Population etde la Réforme hospitalières

a souligné que «pour l’en-semble de ces cas, toutesles mesures médico-sani-taires prévues dans le plannational de lutte contre lapandémie de grippeA/H1N1 ont été entamées,y compris pour les quatreenfants scolarisés», sansdonner plus de détails.

Selon une source médi-cale, une cellule de crisedevrait déjà être en place ettous les élèves qui ont étéen contact avec les per-sonnes contaminéesdevraient être mis en qua-rantaine pour éviter toutepropagation. Y a-t-il un plandans ce sens ? Rien n’estencore annoncé.

Par ailleurs, toujoursparmi les dix cas confirmés,figurent deux hommes âgésde 40 ans et de 45 ans rési-

dant à Alger qui sont ren-trés au pays le 23 octobreen provenance de Londres,et une femme âgée de 63ans qui revenait de France,et une autre femme à Oranqui, elle, est rentrée au

pays le 23 octobre en pro-venance de France. Ce quiporte le nombre total depersonnes infectées par levirus A/H1N1 à 63.«Actuellement, toutes lespersonnes atteintes sont

prises en charge par leshôpitaux de référence deleurs villes et répondentfavorablement au traite-ment médical», a précisé lecommuniqué. En Algérie,la grippe porcine se carac-

térise jusqu’à présent parson caractère bénin. Maisfaudra-t-il attendre le pre-mier cas mortel pour enta-mer la campagne de vacci-nation ?

S. A.

LA DÉCISION PRENDRA EFFET LE 2 NOVEMBRE

Les pièces de rechange contrefaites interdites

Nawal Imès - Alger (LeSoir) - Le ministère duCommerce a élaboré unefeuille de route pour assainirle marché et faire la guerreaux importateurs de piècesde rechange contrefaites.

Les produits venusd’Asie par exemple serontsystématiquement bloquésau niveau des ports.Désormais, pour avoir lequitus, l’importateur devraprésenter un certificat prou-

vant que l’usine dans laquel-le ont été fabriquées lespièces de rechange esthomologuée par la maisonmère.

Djâaboub, qui a réunihier les cadres de son sec-teur, les a instruits pour fairela guerre aux pièces derechange contrefaites.«Aucune pièce de rechangen’émanant pas des maisonsmères ne sera désormaisadmise. Si elle ne provient

pas des pays d’origine, l’im-portateur devra désormaisapporter la preuve que l’usi-ne d’où il importe répondaux normes du constructeurd’origine», a-t-il déclaré,ajoutant qu’aucune voie derecours n’était possible.

La décision, argumenteDjaâboub, est motivée parles dégâts occasionnés parla pièce de rechange contre-faite. Le marché algérienest, en effet, inondé de mar-

chandises ne répondant àaucune norme et mettant endanger la vie de ses utilisa-teurs.

Les services desdouanes ont procédé,durant l’année en cours, à lasaisie de 1 817 pièces derechange automobiles et ce,uniquement au niveau duport d’Alger.

En 2008, le bilan des ser-vices des douanes fait res-sortir que 1 300 pièces de

rechange automobiles ontété bloquées pour défautd’étiquetage, d’anonymat oucarrément d’absence demarque et ce, sur les 44 000pièces importées, en 2008.

Selon les spécialistes,près de 60 % de la pièce derechange commercialiséeen Algérie seraient contre-faites. Elles seraient à l’ori-gine de pas moins de 20 %des accidents de la route.

N. I.

Plus aucune pièce de rechange pour les véhiculesne sera acceptée sur le marché algérien si elle n’estpas certifiée par la maison mère. La mesure entre envigueur le 2 novembre prochain. Le ministre duCommerce est formel : «La décision est ferme etsans appel.»

Le vaccin, c’est désormais la seule etunique solution pour stopper la propaga-tion de la grippe porcine dans le monde,selon l’Organisation mondiale de la santé.

Cependant, notre pays n’a toujours pasréceptionné le lot de 20 millions de dosessur les 65 millions déjà commandées.«Théoriquement, l'Algérie recevra le vac-cin contre le virus A/H1N1 à la fin du moisd'octobre et notre commande a été faite àtrois laboratoires pharmaceutiques diffé-rents.» C’est ce qu’a confirmé le ministrede la Santé, de la Population et de laRéforme hospitalière dernièrement enmarge de la séance plénière del'Assemblée populaire nationale (APN).Selon Barkat, notre pays figure parmi lespremiers à s’être inscrit sur la liste desacheteurs du vaccin contre cette grippe etest classé 21e sur 150 inscrits. Concernantle vaccin contre la grippe saisonnière, 1,3

million de doses ont été commandées.L’Institut Pasteur n’a reçu que 40 000doses, le lot réceptionné est destiné auxhadjis alors que la campagne de vaccina-tion devait débutés au plus tard, le 15octobre.

Selon une source, une fois le vaccindébarqué chez nous, il faut une période de15 jours pour le contrôler, ce qui veut direque la vaccination ne commencera qu’à lami-novembre.

«Si la vaccination est lancée débutoctobre, ça sera grave car cela veut direque les vaccins n’ont subi aucun contrôle»,a indiqué notre source. L’année passée,1,2 million de doses ont été réceptionnéesau mois de septembre et la campagne devaccination avait débuté le 14 octobre, eten 2007, c’était au début du même mois.Par ailleurs, l’OMS préconise la doublevaccination contre la grippe saisonnière et

la grippe A. Un intervalle de 21 jours estrecommandé entre les deux vaccins. Si levaccin contre la grippe saisonnière n’esttoujours pas entamé, dans ce cas, il faudraattendre au moins début décembre pourvacciner les personnes à risque contre lagrippe A.

Or, selon des indiscrétions, le gouver-nement n’arrive même pas à comptabiliserla population à risque. A défaut d’un plande vaccination, le ministère rappelle que lerespect de certaines règles d'hygiène per-met de réduire les risques de transmissiondu virus de la grippe, comme le lavagerégulier et fréquent des mains, au savonliquide de préférence, plusieurs fois parjour, notamment en rentrant à la maison etavant chaque repas, et l'utilisation de mou-choirs jetables pour se moucher, éternuerou tousser.

S. A.

À quand le vaccin ?

FLAMBÉE DES PRIX

Djaâboub s’en laveles mains

Visiblement excédé par les reprochesqui sont adressés à son départementministériel au sujet de la hausse des prix,le ministre du Commerce a tenu à faire,hier, une mise au point.

Il a tenu à rappeler ce qu’il appelledes principes élémentaires, à savoir queles prix sont libres à l’exception dequelques produits toujours subvention-nés par l’Etat.

Et le ministre d’ajouter que les agentsdu contrôle ne peuvent dicter les prix auxcommerçants et que les solutions sont àtrouver ailleurs en augmentant le SNMG,dit-il ou venant en aide directement auxcouches les plus défavorisées.

Idem pour le marché informel quin’est, dit-il, pas du ressort de son dépar-tement mais de celui de la force publiquequi doit intervenir pour mettre fin à l’occu-pation illégale des espaces.

UN DÉCRET FIXE DENOUVEAUX CRITÈRES

Les marchés non-conformes seront fermés

Les directeurs du commerce auniveau des wilayas seront à l’avenir char-gés d’homologuer les marchés, selon descritères déterminés par décret.

Les marchés non-conformes serontsystématiquement fermés car, estimeDjâaboub, il n’est pas acceptable quel’activité se fasse dans l’anarchie, lemanque d’hygiène et l’insécurité.

Le ministre duCommerce répond au

secrétaire d’État aucommerce français Le commentaire fait par le secrétaire

d’Etat au commerce français sur les dis-positions de la loi de finances complé-mentaire 2009 n’ont pas été du goût deDjâaboub.

Au ministre français qui estime quel’Algérie faisait «fausse route» en adop-tant des mesures qui pénalisaient lesentreprises françaises, il répond qu’il est«le digne héritier de ceux qui avaientestimé qu’en déclenchant la guerre derévolution, l’Algérie faisait fausseroute».

N. I.

OBLIGATION DE DÉPOSER LES COMPTESSOCIAUX AUPRÈS DU CNRC

Les contrevenants ne pourrontni soumissionner ni importer C’est un avertissement qu’a lancé, hier, le ministre du

Commerce aux 63 000 entreprises qui refusent toujours dedéposer leurs comptes sociaux auprès du Centre national duregistre de commerce (CNRC). Les dispositions de la loi definances complémentaire de 2009 sont en effet très explicites :les contrevenants risquent de se voir refuser toute soumissionpour les marchés nationaux, ils seront également interdits decommerce extérieur. Des mesures que compte mettre en appli-cation le département de Djaâboub qui estime que les raisonsde ce refus sont dues au fait qu’un tiers des entreprises sontdes sociétés écrans. Le dépôt des comptes sociaux, obligationlégale permet, selon le ministre, d’avoir une visibilité par filière,une transparence qui n’est visiblement pas du goût de l’en-semble des opérateurs.

N. I.

Dix nouveaux cas de grippe porcine ont été confir-més, dimanche soir, par l’Institut Pasteur d’Algérie.Pour la première fois, des enfants scolarisés figurentparmi les malades. Les établissements où sont sco-larisés ces enfants vont-ils être fermés ?

L’UNPEF ET LE CNAPEST RENOUENT AVEC LA CONTESTATION

Vers une grève d’une semaine dans l’éducationà partir du 8 novembre

F- Zohra. B. - Alger (Le Soir) - Lesecteur de l’éducation continue d’êtresecoué par les grèves cycliques, etdeux syndicats annoncent un débraya-ge pour le mois de novembre prochain.L’Union nationale des travailleurs del’éducation et de la formation (UNPEF)est aussi décidée à reconduire le mou-vement de protestation d’une semainesi les revendications du syndicat ne

sont pas prises en considération par latutelle.

La plate-forme de revendicationsdu syndicat concerne les dossiers rela-tifs aux primes et indemnités. Lesmembres de l’UNPEF réclament l’an-nulation de l’instruction du gouverne-ment et l’annonce officielle de l’applica-tion du régime indemnitaire avec effetrétroactif et ce, à compter du 1er janvier

2008. Les revendications de l’UNPEFconcernent aussi le dossier desœuvres sociales dont la gestion, seloneux, ne doit pas être monopolisée parun seul syndicat, et celui de la médeci-ne du travail. Les membres du Conseilnational des professeurs de l’enseigne-ment secondaire et technique(Cnapest) abondent dans le mêmesens et présentent les mêmes revendi-cations à la tutelle.

Le Cnapest indique dans un com-muniqué que les syndicats vont vers la

grève en raison du mutisme de la tutel-le et de son refus de répondre auxrevendications des enseignants. Ils ontexprimé leur colère devant la circulairedu Premier ministre, Ahmed Ouyahia,qui interdit l’application du régimeindemnitaire avec effet rétroactif à par-tir de janvier 2008.

Les syndicalistes refusent de ce faitque l’application du régime indemnitai-re prenne effet après sa publication auJournal officiel.

F.-Z. B.

Deux syndicats du secteur de l’éducation, l’UNPEF et le Cnapest,comptent renouer avec la protestation. Ils ont en effet annoncé hierune grève de sept jours à compter du 8 novembre prochain.

Page 4: I N S I A E La grippe porcine débarque dans · débat à la Grande-Mosquée de Paris Un dîner-débat sera organisé le jeudi 29 octobre par Dalil Boubekeur, recteur de la Grande-Mosquée

Le Soird’Algérie Actualité

Mardi 27 octobre 2009 - PAGE 4CES NOUVELLES PIÈCES ENTRERONT EN VIGUEUR AU COURS DE L’ANNEE 2010

Zerhouni présente le passeport et la carte d’identitébiométriques électroniques

Tarek Hafid - Alger (LeSoir) -L’administration algé-rienne va entrer directementdans le e-government avec lamise à disposition descitoyens, dans quelquesmois, de nouveaux docu-ments identitaires et de lanumérisation du fichier natio-nal d’état civil.

Le ministre de l’Intérieur aprésenté, hier, au siège de lawilaya d’Alger, les détails dece projet. «L’objectif de ceprojet est d’offrir aux citoyensdes titres fiables pour les pro-téger contre les tentativesd’usurpation d’identité. Lesprocédés de fabrication fontque ces documents sont qua-siment infalsifiables. Le pro-cessus de délivrance nouspermettra également de lutterefficacement contre le terro-risme, la criminalité et ladélinquance», a expliquéNourredine-Yazid Zerhouni àune assistance composée dehauts responsables de l’Etat,dont le patron de la Sûreténationale, Ali Tounsi, et lecommandant de laGendarmerie nationale, legénéral major Ahmed

Boustilla. Ce projet com-prend, en fait, différentsaspects divisés en plusieursphases. La priorité a été don-née à la mise en œuvre dupasseport biométrique élec-tronique (PBE) afin de per-mettre à l’Algérie de seconformer aux recommanda-tions de l’Organisation del’aviation civile internationale(OACI). «Nous sommestenus, à l’instar de l’en-semble des pays du monde,de ne plus mettre en circula-tion des passeports non bio-métriques avant le 10 avril2010», a indiqué le ministrede l’Intérieur.

Pour faire face à cetteéchéance, les services duministère de l’Intérieur ont dûmettre en place une nouvelleorganisation. Ainsi, les per-sonnes titulaires d’un«ancien» passeport pourrontl’utiliser jusqu’à son expira-tion.

«Pour le nouveau passe-port, la priorité sera donnéaux primodemandeurs puis,par la suite, aux citoyensdont le titre de voyage estarrivé à expiration. Le passe-

port dans son format actuelcontinuera a été délivré parles daïras jusqu’au 31 mars2010».

Notons qu’une expériencepilote pour la délivrance duPBE est menée depuis prèsde deux mois au niveau de ladaïra de Hussein-Dey et serabientôt élargie à 25 autresdaïras dans l’ensemble dupays avant sa généralisation.

L’ensemble de la procé-dure (élaboration et dépôt dedossiers après rendez-vous ;prise de photo, desempreintes digitales et del’iris de l’œil ; transfert desdossiers finalisés pour confir-mation et enregistrementauprès des services de sécu-rités et vers le centre de pro-duction puis remise du docu-ment) se déroulera au niveaude cette administration dansun délai approximatif d’unmois. Pour les Algériens rési-dant à l’étranger, la délivran-ce sera du ressort des repré-sentations consulaires.

Pour sa part, la cartenationale d’identité biomé-trique (CNIBE) entrera envigueur au courant du secondsemestre de l’année 2010. Lachaîne de production de ces

cartes, dotées de puces élec-troniques, est en cours d’ac-quisition. A ce titre, le ministrede l’Intérieur a précisé queles entreprises algériennesqui maîtrisent certainsaspects liés à la production— notamment le supportcarte et les logiciels —«bénéficieront de la préféren-ce nationale». Cette révolu-tion ne concernera pas uni-

quement les documentsd’identité mais aussi, et sur-tout, les démarches adminis-tratives pour leur délivrance.Pour obtenir son PBE ou saCNIBE, il faudra avant tout sefaire délivrer un extrait d’actede naissance «n° 12 S»auprès de sa commune denaissance.

«Ce document est fabri-qué dans du papier à billet de

banque sécurisé. Seul le pré-sident de l’APC sera habilitéà le signer», a soulignéZerhouni. Ce n’est pas tout.Le demandeur devra êtreaccompagné d’un «garant»qui sera tenu de confirmertoutes les informations. Laresponsabilité pénale dugarant sera engagée. Cedocument est en fait à labase de tout le systèmedéveloppé par le départe-ment de l’Intérieur.

La finalité de ce projetétant de mettre en place leregistre national de l’état civilet de la population. «A l’ave-nir, tout citoyen algérien serainscrit dans ce fichier et auraun numéro d’identification.Tous les pays développés ontadopté ce système d’identifi-cation, c’est le cas notam-ment des Etats-Unis où il estnommé numéro de sécuritésociale», dira le ministre del’Intérieur. Pour ce qui est ducoût de ce méga-projet,Zerhouni a indiqué qu’ildevrait atteindre les 25 mil-lions d’euros mais est restétrès évasif sur les entreprisesétrangères qui ont participé àson développement.

T. H.

Phot

o:S

amir

Sid.

La sécurité préoccupel’Algérienne des eaux

La sécurité et la prévention,volet d’extrême importance danstoute entreprise qui se respecte,sont au centre des préoccupationsde la direction de l’Algérienne deseaux (ADE). C’est du moins ce quiressort de l’intérêt accordé, deuxjours durant, à la formation dis-pensée aux personnels chargés dela sécurité des unités de Tizi-Ouzou, Bouira et Boumerdès, soitl’une des zones de l’ADE dont lepatrimoine est l’un des plus impor-tants du pays.

Avec ses 381 forages, ses 7 stationsde traitement, ses 214 stations de pom-page et ses 1 065 réservoirs, la zone de

Tizi-Ouzou, qui regroupe donc les uni-tés de trois wilayas, ne peut pas se per-mettre la survenue d’une catastrophepour ensuite engager la réflexion pourla formation de ses personnels.

Ainsi, pour ce qui concerne l’ADE, ilssont pas moins de 500 agents chargésde la sécurité, un séminaire de forma-tion et de sensibilisation est dispensédepuis hier à Tizi-Ouzou, à leur atten-tion avec la contribution de la Protectioncivile.

La lutte contre les incendies enmilieu industriel, le secourisme et lagestion des risques majeurs ont été,ainsi, au centre de ces deux journéesde formation assurées par des officiersde la Protection civile qui, le moins que

l’on puisse dire, sont sollicités de par-tout ces derniers temps puisqu’au débutde cette semaine,

ils tenaient le premier rôle dans unséminaire d’une grande importanceayant trait aux risques d’inondationdans la wilayas de Tizi-Ouzou qui, enraison de sa monographie particulière-ment difficile, regorge de sites considé-rés potentiellement inondables.

Les chargés de veiller à la sécuritédes installations de l’ADE, en plus desexplications théoriques, de véritablescours en fait, en eu droit à des démons-trations notamment dans la manipula-tion du matériel de secours et des diffé-rents types d’extincteurs, entre autres.

M. Azedine

UN SPOT PUBLICITAIRE DE NEDJMA POUR PROMOUVOIR LE TOURISME

«Algérie, le voyage du cœur»

Mehdi Mehenni - Alger(Le Soir) - C’est en vertud’une convention signée enjuillet 2008, entre les deuxpartenaires, que ce nouveauprojet a vu le jour.

Hier, à l’issue d’uneconférence de presse ani-mée par le ministre del’Aménagement du territoire,de l’Environnement et duTourisme, Chérif Rahmani,et le directeur général deWataniya Telecom Algérie,Joseph Ged, à l’hôtelSheraton, une première pro-jection du spot publicitaire aété diffusée. Il s’agit d’une

présentation de quelques-unes des régions principalesd’Algérie, à savoir le Sahara,la Kabylie, la côte méditerra-néenne et enfin les vestigesarchéologiques qui mettenten valeur le riche patrimoinede l’Algérie.

Pour vanter la destinationAlgérie et donner un maxi-mum de retentissement à cespot, Nedjma a fait appel àla star internationaleZinedine Zidane.

Bien que ce spot compor-te les différents aspects tou-ristiques du pays, ChrifRahmani a insisté sur le fait

que cette initiative se baseplus sur l’aspect humainqu’autre chose.

«On n’a pas réalisé cespot dans le but de mettreseulement en valeur les dif-férentes régions touristiquesdu pays. Car il y en a telle-ment qu’il nous faudrait toutun film pour le faire. Mais, aucontraire, ce spot se voulaitinitialement à caractèrehumain, c'est-à-dire, montrerau monde les qualités dupeuple algérien, sa généro-sité, son sens de l’hospitalitéet surtout la sérénité et leretour au calme dans lepays», a-t-il indiqué.

En effet, le ministre, qui abeaucoup insisté sur ce fait,a affirmé que beaucoup degens à travers le monde gar-dent toujours de l’Algériecette mauvaise image de ladécennie noire. Pour

Rahmani, il est temps demontrer au monde quel’Algérie a bien changé etqu’elle est surtout prête àaccueillir et à assurer lasécurité des touristes, d’au-tant plus, comme l’a indiquéJoseph Ged, que «l’Algériedispose de tous les moyens,surtout naturels, pour pro-mouvoir le secteur du touris-me».

En effet, ce spot publici-taire qui a été réalisé sous leslogan de «Algérie, le voya-ge du cœur», sera dansquelques jours, selon lesprécisions de Joseph Ged,sur les différentes chaînesde télévision nationales etinternationales.

Les chaînes étrangèressélectionnées sont pourl’instant France 24,Euronews et CNN.

M. M.

Le ministre de l’Intérieur et des Collectivitéslocales a présenté, hier, le nouveau passeport et lanouvelle carte d’identité biométriques électroniques.L’octroi de ces pièces «quasiment infalsifiables»entrera en vigueur dès l’année prochaine à travers unprocessus de délivrance spécifique.

En vue de promouvoir et de mettre en valeur lesrichesses touristiques de l’Algérie, un spot publicitai-re réalisé par Wataniya Telecom Algérie en partena-riat avec le ministère de l’Aménagement du territoire,de l’Environnement et du Tourisme, sera bientôt dif-fusé sur les différentes chaînes de télévision natio-nales et internationales.

EXTENSION DU DROITDE VOTE

Les expériences marocaineset tunisiennes en revue

Le professeur Laurie Brand, spécialiste en relations inter-nationales et directrice de l’université du sud de la Californie,a animé hier au centre du quotidien Echaâb, une conférenceportant sur «les communautés émigrées et le vote».

S’intéressant aux relations interarabes, la conférencières’est interrogée sur l’objectif de l’extension du droit de vote parces pays. «Il y a une quinzaine d’années, certains Etats ontcommencé à s’intéresser à l’émigration et à son rôle dans lavie politique, notamment par la voie des élections», a-t-elleindiqué. Un contexte qui se «conjugue» sous des formes dif-férentes selon les pays d’origine.

Dans les pays démocrates, le vote qui est un droit élémen-taire constitue un «outil» pour ne pas «délaisser» la commu-nauté émigrée.

Tandis que chez les pouvoirs non démocrates, «l’extensiondu vote vers la communauté installée à l’étranger se base surtrois objectifs : refléter l’image d’une éventuelle ouverture poli-tique, étendre le pouvoir à travers cette communauté et l’ex-ploiter comme une source financière», a-t-elle expliqué. Uncas qui s’applique, dit-elle, au Maroc et à la Tunisie.

Au Maroc, «le palais a essayé, en 1984, de tendre la mainaux partis politiques opposants au régime marocain mais sansles inclure dans le changement et les décisions».

Selon Laurie Brand, le conflit du Sahara occidental a euaussi son poids dans cette décision d’extension du droit devote vers les Marocains résidant à l’étranger (MRE) afin debénéficier de leur soutien.

C’est ainsi que le trône alaouite a décidé d’établir une ami-cale avec les MRE et de leur accorder cinq sièges auParlement. Une stratégie, a-t-elle affirmé, qui vise à contrôleret à surveiller ses ressortissants et à récupérer tous ses«beurs».

Quant à la Tunisie, l’intervenante a indiqué que suite à unestagnation politique, à un malaise économique et à la propa-gation de l’opposition islamiste, «le président Zine El AbidineBen Ali est arrivé au pouvoir avec ce qu’appellent les Tunisiensle Changement».

Les réformes de cette «ouverture», ont ainsi permis en avril1988 l’extension du droit de vote aux Tunisiens résidant àl’étranger (TRE) et d’établir une amicale à l’Hexagone.

«Le droit de vote des TRE est venu pour légitimer le pou-voir politique, et les scrutins ont souvent servi d’instrument decontrôle et de mobilisation des ressortissants», conclut-elle.

Rym Nasri

Modernisation des documents identitaires.

Page 5: I N S I A E La grippe porcine débarque dans · débat à la Grande-Mosquée de Paris Un dîner-débat sera organisé le jeudi 29 octobre par Dalil Boubekeur, recteur de la Grande-Mosquée

Le Soird’Algérie Actualité

Mardi 27 octobre 2009 - PAGE 5

C’est l’actuel directeurgénéral de l’OAIC qui aécopé de la plus lourdepeine, à savoir deux ans deprison ferme assortie d’uneamende de 100 000 DA.En revanche, le patron dugroupe SIM — pour lequelle tribunal n’a retenu que lechef d’inculpation de com-plicité de dilapidation dedeniers publics —, a étécondamné à une peine d’un

an de prison avec sursis. Pour les autres accusés,

les décisions varient entrela relaxe et un an de prisonferme, notamment contrehuit cadres centraux del’Office algérien interprofes-sionnel des céréales.

Me Ezzeraïmi Mustapha,avocat du patron de SIM,nous a fait savoir qu’il inter-jetterait appel auprès de lacour de Blida car il conteste,

dira-t-il, la décision du tribu-nal, considérant que sonclient est innocent. Enoutre, il rejette de facto lereproche de complicité dedilapidation.

«Nous ne commentonspas la décision de justice.Toutefois, le patron de SIMn’a aucune relation aveccette affaire quand bienmême plusieurs griefs pourlesquels il était poursuivi,ont été écartés», soutiendraMe Ezzeraïmi.

Rappelons que cetteaffaire a été jugée le 28 sep-

tembre dernier et le procès,qui se prolongeait tard lanuit, a duré trois jours.

32 personnes ont étéaccusées dans cette affairedont l’enquête préliminairea été menée par les élé-ments de la section derecherche du groupementde gendarmerie de Blida surla base d’une lettre anony-me. Ces personnes sontaccusées de dilapidation dedeniers publics, faux etusage de faux, passation demarchés contraires à laréglementation ainsi que

d’avoir octroyé des avan-tages au profit des minote-ries du groupe SIM, entreautres des rabais sur le prixdu blé et des quotas supé-rieurs par rapport auxautres meuniers.

A l’issue du procès, lereprésentant du ministèrepublic avait requis lespeines de huit ans de prisoncontre le DG de l’OAIC etcinq ans contre le patron deSIM.

Les avocats de la défen-se ont tenté, dans leurs plai-doiries, de démonter toutes

les accusations retenuescontre leurs clients, sebasant, à l’évidence, sur lesdeux expertises qui ne fontétat d’aucun préjudice subipar l’OAIC.

Pour les robes noires,les passations de marchésentre l’office et le groupeSIM ont été réalisées dans«la légalité absolue et latransparence même».

A noter enfin que l’ins-truction de cette affaire aduré 15 mois.

M. B.

AFFAIRE OAIC : LE DG CONDAMNÉ À DEUX ANS DE PRISON FERME

Un an avec sursispour le patron du groupe SIM

Le tribunal d’El Affroun dans la wilaya deBlida, a rendu hier son verdict dans l’affaire ditede l’OAIC. Les peines qui sont tombées commeun couperet en ont surpris plus d’un.

BÉJAÏA : AFFAIRE DU LICENCIEMENT DE 35 TRAVAILLEURSET TROIS SYNDICALISTES CHEZ IFRI

La LADDH réclame l’ouvertured’une enquête

Dans un communiquérendu public, la section localede la LADDH de Béjaïa aréclamé la désignation d’unecommission d’enquête pourfaire «toute la lumière» surcette affaire de licenciementdes 35 ouvriers et des 3 syndi-calistes par le gérant du grou-pe Ifri qui a également intentéune action en justice à l’en-contre d’un groupe d’ouvrierspour avoir enclenché un mou-vement de protestation exi-geant «l’amélioration de leursconditions de travail».

«Le dialogue est le seulmoyen pour le règlement desconflits», note la section de laLADDH de Béjaïa dans soncommuniqué tout en considé-rant qu’«il est de la responsa-bilité de l’Etat de prendretoutes les mesures adéquatesà même de s’assurer que lesautorités compétentes protè-gent les travailleurs, indivi-

duellement et collectivement,de toute action arbitraire dansle cadre de l’exercice légitimede leurs droits consacrés parla Constitution».

Il convient de rappelerqu’un groupe important com-

posé de trente-cinq tra-vailleurs et trois syndicalistesde l’unité de mise en bouteilled’eau minéraled’Ouzellaguène (Béjaïa) ont, àla fin du mois d’août dernier,fait l’objet d’une décision delicenciement signée par legérant de l’entreprise tandisqu’un quatrième syndicaliste aété suspendu «jusqu’à nouvelordre».

Entre autres reprochesretenus et signifiés sur les

décisions de licenciement «laparticipation à un arrêt de tra-vail en violation des disposi-tions légales» en rapport aumouvement de protestationqui a secoué l’entreprise Ifri du1er au 4 aout 2009.

Pour les syndicalistes del’entreprise, «cette décision defin de fonction est en violationde la loi 90/11 du 02 avril 1990dans son article 113 et de la loi90/14 du 2 juin 1990».

A. K.

JUGEMENTDES ÉMEUTIERSDE DIAR-ECHEMS

5 jeunescondamnés

à 2 ans de prisonferme

C’était avant-hier, tard dans la soirée, quele président de la seconde chambre près letribunal de Sidi-M’hamed a rendu son verdictdans l’affaire des jeunes émeutiers de Diar-Echems. Ainsi, sur la quinzaine de personnesdéférées devant la justice, cinq d’entre elles,aux antécédents judiciaires avérés, ont étécondamnées à deux années de prison ferme,alors que les dix autres à trois années avecsursis.

Il y a lieu de noter que l’avocat général arequis contre ces personnes mises en causedans cette affaire deux années de prisonferme, alors que la partie civile, représentéeen la circonstance par un délégué du Trésorpublic, a demandé deux millions de dinars dedommages et intérêts.

Jeudi passé, le ministre de l’Intérieur etdes Collectivités locales avait indiqué quequinze personnes avaient été appréhendéeslors des incidents de Diar-Echems et présen-tées à la justice. Parmi elles, cinq ont été pla-cées sous mandat de dépôt, car ayant desantécédents judicaires, et six autres remisesen liberté provisoire. Quatre mineurs ont purejoindre leur domicile, avait-il précisé.

Abder Bettache

L’affaire du licenciement massif de pas moins detrente-cinq travailleurs et de trois membres de lasection syndicale par le gérant de l’unité de mise enbouteille d’eau minérale Ifri, le mois d’août dernier, asuscité une vive réaction de la section de la LADDHde Béjaïa.

Le troisième session criminelle de la courde Béjaïa s’ouvrira le 8 novembre et s’étalerajusqu’au 13 décembre 2009.

Au total, pas moins de 56 affaires dont 3liées au terrorisme seront examinées tout aulong de cette session mettant en cause 124personnes.

Parmi les individus incriminés dansdiverses affaires, 82 sont en détention préven-tive, 31 mis en cause en liberté provisoire et 11autres se trouvent actuellement en fuite, aindiqué lors d’un point de presse animé

dimanche après-midi, le premier procureurgénéral adjoint Saïd Amiour. Ces affaires, quiseront jugées à l’issue de cette troisième ses-sion criminelle, portent, entre autres, sur desactes de banditisme, de détention illégale d’ar-me à feu, de fraude, de mœurs et de trafic dedrogue. La cour aura également à traiter troisaffaires liées au terrorisme.

Notons enfin l’enrôlement de l’affaire quiavait vu, il y a quelques mois, un policierprendre un magistrat en otage.

A. K.

Al-Qaïda au Maghreb s'invite à Diar-EchemsAl-Qaïda au Maghreb a

diffusé hier sur son siteInternet un communiqué oùelle tente de récupérer àson profit les actionsmenées par des habitantsdu quartier algérois de Diar-Chems qui ont protestécontre leurs conditions devie.

Le communiqué est daté devendredi dernier. C'est-à-dire dedeux jour après que les«émeutes» qui, s'étant estompéesdès le mercredi précédent, avaientlaissé place à un retour au calme,

suite à une réunion des habitantsavec les autorités de wilaya et auxdéclarations du ministre del'Intérieur.

Misant sur les conditions simi-laires qui ont été à l'origine desprotestations de Diar-Echems etqui se retrouvent un peu partout auniveau national, l'organisation ter-roriste a repris dans son communi-qué sur trois pages son discourshabituel contre les dirigeants dupays, qualifiés de «fils de laFrance». Elle a appelé les «musul-mans de la capitale» à la révoltedans les autres zones d'Alger afinde généraliser une «intifadha» àl'échelle du pays par un effet d'en-

traînement, en faisant un parallèleavec octobre 1988. Cette tentativede récupération islamiste des pré-occupations légitimes des habi-tants de Diar-Echems avait com-mencé, la veille de la rédaction dece communiqué, sur des forumsde la galaxie d'Al-Qaïda, avec pho-tos insistant sur des femmes tota-lement voilées derrière des bande-roles de protestation en languearabe pour appuyer le caractèreidéologique de la contestation.

Il se trouve seulement que cemême quartier de Diar-Echemsavait connu, déjà, en 1981, uneprotestation similaire pour lesmêmes raisons que celles d'au-

jourd'hui et, indépendamment del'intervention des brigades anti-émeutes, des «barbus» del'époque avaient pris à partie etagressé des citoyens parmi ceuxqui se battaient pour l'améliorationdes conditions de vie dans le quar-tier. C'est dire que les islamistes,armés ou pas, sont mal placéspour chevaucher les actionscitoyennes pour les revendicationslégitimes de la population. Surtoutquand cela vient de la part d'Al-Qaïda au Maghreb qui, la veillemême de la rédaction de son com-muniqué diffusé hier, avait signél'assassinat de sept martyrs dudevoir de Souk El-Thenine et bles-

sé deux autres dont l'un d'eux nepourra s'en sortir que par miracle.

Si ce dernier communiqué del'organisation terroriste n'est riend'autre qu'un de plus de la part decriminels qui exploitent n'importequel prétexte pour légitimer leurscrimes et leurs promesses de«vengeance», la manifestation desjeunes de Diar-Echems ne doitpas être perçue que comme unede plus également.

La bombe sociale risque d'êtreautrement plus ravageuse que leterrorisme qui est aujourd'hui cir-conscrit dans un certain nombrede régions du pays.

Mohamed Issami

OUVERTURE LE 8 NOVEMBRE DE LA TROISIÈMESESSION CRIMINELLE

56 affaires enrôléesdont 3 liées au terrorisme

Page 6: I N S I A E La grippe porcine débarque dans · débat à la Grande-Mosquée de Paris Un dîner-débat sera organisé le jeudi 29 octobre par Dalil Boubekeur, recteur de la Grande-Mosquée

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 27 octobre 2009 - PAGE 6

Quel monde attend les héritiers

Un avenir «radieux»Le mouvement général

vers la libération despeuples, les discours anti-impérialistes du camp pro-gressiste, les changementsgéostratégiques à la suitede la Seconde Guerremondiale, et d’autres évé-nements encore de dimen-sion planétaire avaient,sans aucun doute, contri-bué à la révolution algé-rienne. Il n’empêche, laprise de conscience et lavolonté des hommes ontété les facteurs détermi-nants.

Avec cet affranchisse-ment historique, tous lesespoirs étaient permis.L’Algérie était un grandpays, aux ressources natu-relles abondantes et sur-tout, armé d’une extraordi-naire mobilisation d’unepopulation prête aux sacri-fices pour consolider saliberté.

Dans ces années-là, lemonde vivait les soubre-sauts de la guerre froidemais aussi la fabuleuseexpansion économique. Leprogrès était partout. Lespeuples se libéraient, lecolonialisme reculait. Lascience et la technologiereculaient les limites dupossible. La lune, au senspropre et figuré, était deve-nue accessible ! Au-delàde ce qui semblait être des

obstacles à franchir (édu-cation, industrialisation,acquisition de la technolo-gie…), les Algériensvoyaient au large, un hori-zon serein, plein de pro-messes. L’humanité pro-gressait à grands pas, etl’Algérie se devait de rattra-per son retard pour être audiapason du progrès.

La génération deNovembre, celle qui venaitde libérer le pays et quis’était attelée à le conduire,était décidée à construirel’Etat qui devrait désormais«survivre aux hommes etaux événements», à bâtirune économie puissante ense lançant dans l’industrieindustrialisante, à formerles nouvelles générations,à éduquer le peuple… Lesatouts étaient là : la volon-té, le nationalisme, l’ambi-tion, les défis, les vic-toires…

Grâce à la révolutiontechnologique dans lemonde, le ciel était dégagédevant l’humanité et il n’yavait aucune raison pourque l’Algérien n’atteignepas le niveau de vie dontprofitaient alors les peuplesdu monde développé. L’èrede l’émancipation de l’hom-me et de la maîtrise del’acier était inéluctable pen-sions-nous.

L’Algérie méritait saplace au soleil. Elle allait laconquérir à la force du poi-gnet et par la grâce… de

son pétrole. Elle allaitacquérir ainsi usines clefsen main, technologie etdéveloppement…

La transmission inéluc-table du «flambeau»Un demi-siècle plus

tard, les hommes du 1er

Novembre approchent dumoment fatidique où ilsdevront remettre le paysentre les mains de la nou-velle génération. Mais avecquel viatique, avec quelleperspective ?

En ce 55e «1er

novembre», laissons decôté, pour une fois, lesbilans internes et regar-dons dans quel mondel’Algérie devra évoluer

dorénavant ; quel parallèlepourra être fait du mondequi nous entoure entre lemoment où la générationde novembre a libéré lepays et celui où elle devrale remettre à ses héritiers.

Tout d’abord, précisonsd’emblée que quel que soitle mode opératoire de l’iné-luctable — et proche —«transmission du flam-beau», la nouvelle généra-tion aura à conduire le paysselon sa propre perceptiondu monde et non pas selonle regard de ses prédéces-seurs ; un monde nouveauqui se réorganise sous nosyeux. Notre capacité entant que nation à le com-prendre et à se donner lesmoyens pour y survivre estde ce fait, capitale.

C’est que l’horizon siclair des années 1960 s’estlourdement assombri.Dans les mois et années àvenir, l’humanité devra révi-ser, dans la douleursemble-t-il, ses ambitions.La volonté nietzschéennedu surhomme, de la volon-té de puissance de l’homooccidentalis, archétypeabsolu de l’homme moder-ne, est en passe de devenirle cauchemar du monde.

Les Cassandre avaientraison et le modèle écono-mique de développementoccidental, celui qui a étéconstruit sur l’exploitationextrême de la nature et enparticulier de l’énergie fos-sile, est en phase de dépôtde bilan.

La situation est mainte-nant extrêmement grave.Le monde s’oriente désor-mais vers des change-ments fondamentaux et unremaniement complet de lacivilisation telle que nous laconnaissons, sous lescontraintes de la finitude denotre planète.

L’homme est en train deprendre conscience que lacroissance indéfinie surlaquelle est assis l’en-semble du système écono-mique mondial a été uneillusion fatale. C’est denotre responsabilité decitoyens de réfléchir à lamanière de mener la transi-tion qui durera probable-ment une génération versune ère absolument nou-velle. L’ampleur des chan-gements qui surviendrontdans le proche avenir aurades conséquences à peinecroyables sur la vie deshommes et des nations.

Les multiples conflitschroniques et dévastateursqui vont en résulter et quis’étaleront sur quelquesdécennies ne seront pas lamoindre des menaces.Certains parlent désormaisde l’ère de l’hyperconflit àvenir qui ferait ainsi suite àla fin de l’hégémonie del’hyperpuissance américai-ne.

Les trois contraintes stratégiques

En effet, troiscontraintes stratégiquesmajeures se dressent faceà la civilisation occidentaleet donc face au modèle dudéveloppement humain encours sur la planète :

1) L’inévitable fin dusystème financier mondialactuel, intimement lié ausort, déjà scellé, du dollaraméricain : l’effondrementdu dollar, donné par unemultitude d’études extrê-mement sérieuses etfouillées comme inéluc-table et relativement àcourt terme (quelques moisà quelques courtesannées) aura des consé-quences planétaires.

Le désordre financierépouvantable qui s’en sui-

vra frappera de plein fouetles économies de toutesles nations. L’embellieactuelle des places bour-sières, largement artificiellecar en déconnexion com-plète avec l’économie réel-le, ne peut cacher la failliteen cours, de centaines debanques et organismesfinanciers (plus de 100 déjàrien que pour les 9 pre-miers mois de 2009 auxEtats-Unis), de certainsEtats (Californie en tête deliste, Islande, Irlande,Grande-Bretagne…), etdes millions de ménagestant aux Etats-Unis qu’enEurope et ailleurs.Pourtant, les Etats ont sou-tenu à bras-le-corps leursinstitutions financièresdepuis le début de la crise.Malgré l’injection massiveet inouïe de près de 2 400milliards de dollars parl’Etat américain (grâce à laplanche à billets) etpresque tout autant par lesEtats de l’Union européen-ne, la Chine, la Russie, lespays pétroliers du Golfe…,la machine économique etson corollaire, la croissan-ce, n’ont toujours pasbonne mine.

Beaucoup de spécia-listes financiers considè-rent que le dollar tomberarapidement à 0,5 euro etmoins encore, anéantis-sant du coup les valeursaméricaines ainsi que lesréserves en dollars dumonde entier, tout en étran-glant les pays exportateurs(Chine, Japon,Allemagne…).

2) La prévisible fin dupétrole. Si le monde aencore devant lui quelquesdécennies pour voir s’assé-cher totalement ses puitsde pétrole, il est toutefoisétabli que nous sommesdéjà dans l’après-peack oil.

1er NOVEMBRE 1954

Par Soufiane Djilali

Cela fait 55 ans que le peuple algérien avait déci-dé de recouvrer son indépendance. C’était le momenthéroïque d’une nation qui voulait éclore au grandjour de l’histoire. Les hommes et les femmes qui enfurent les acteurs auront accompli la plus grandeœuvre politique de ce peuple depuis plusieurssiècles. Ils l’auront ainsi arraché à la servitude et luiauront offert les conditions pour se constituer enEtat indépendant.

5 juillet 1962, un peuple en liesse.

L’effondrement du dollar aura des conséquences planétaires.

Phot

os:D

R

Page 7: I N S I A E La grippe porcine débarque dans · débat à la Grande-Mosquée de Paris Un dîner-débat sera organisé le jeudi 29 octobre par Dalil Boubekeur, recteur de la Grande-Mosquée

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 27 octobre 2009 - PAGE 7

du flambeau national ?Désormais, il n’est plus

possible pour l’industriepétrolière d’augmenter saproduction. Tout aucontraire, elle entame sondéclin définitif. Sachantque la croissance écono-mique nécessite, parailleurs, toujours plus depétrole d’une année surl’autre, la demande mon-diale dépassera rapide-ment l’offre en hydrocar-bures.

Les tensions sur lemarché de l’énergie s’exa-cerberont progressive-ment jusqu’à devenirinsoutenables. Bien qu’of-ficiellement l’Algérie réfutel’horizon limité à 15-20 anspour sa propre production,il n’en demeure pas moinsque la production mondia-le en hydrocarbures aatteint son pic, selon desétudes récentes, entre2005 et 2008.

D’ailleurs, l’explosiondu prix du pétrole durant ledernier semestre 2007 etle premier semestre de2008, culminant à près de150 USD en juillet, est infine due à ce passage déli-cat où la moitié desréserves en hydrocar-bures dans le monde a étéconsommée.

L’ère du pétrole à bonmarché est définitivementclose. Et si les prix du barilse sont affaissés fin 2008en écho à la crise financiè-re et économique mondia-le, ils repartiront de plusbel dès les premiers fré-missements d’une repriseéconomique mondiale(essentiellement des paysémergents, Chine, Inde,Brésil…) mais qui seheurtera à nouveau aurenchérissement du mar-ché pétrolier qui suivra.

Nous le voyons bienactuellement, malgré latimidité de la reprise — sireprise il y a —, le prix dubaril reprend du poil de labête (à plus de 80 dollarsfin octobre).

A partir de ce momentlà, les prévisions sontencore hésitantes. Y aura-t-il malgré tout, une repriseéconomique significative,suivie d’un nouveau chocdes prix, puis en contre-coup une nouvelle réces-sion avec baisse des prixpour cause de recul deconsommation, puis denouveau reprise… ainside suite avec des oscilla-tions sur une courbe dontla pente serait descendan-te ? Ou alors y aura-t-ild’emblée une récessiondéfinitive, longue et chao-tique menant le mondevers la décroissance défi-nitive ?

Peu importe le scénarioexact, le fait est que lemonde entre dans unenouvelle phase d’un refluxgénéral qui engendrerades tensions et desconflits multiples. Les

conséquences sont loind’être maîtrisées.

Les besoins énergé-tiques mondiaux des pro-chaines décennies nepourront plus être combléspar les seuls hydrocar-bures, pétrole et gaz, nipar les autres sourcesd’énergies fossiles tel quele charbon ou les schistesbitumineux. Ni l’énergienucléaire, ni les autresénergies alternatives nesont en mesure aujour-d’hui de remplacer lepétrole ni à terme.

En particulier, le sec-teur des transports surlequel est construite lamondialisation en dépendà 95 % et le renchérisse-ment inévitable et continudu prix du baril paralyseraprogressivement tout lesystème. Les compagniesaériennes commencent àsouffrir sérieusement ducoût du kérosène et despertes colossales s’accu-mulent (4,5 milliards dedollars au premiersemestre 2009 pour lescompagnies aériennesaméricaines). Peu à peu,le transport aérien serétractera pour devenir unmode de transport trèsrestreint et sélectif.

Par ailleurs, le parc devoiture évalué à près d’unmilliard d’unités dans lemonde qui fonctionne auxcarburants dérivés deshydrocarbures est toutsimplement non adaptabletel quel à la nouvelle réali-té. Ni les moyens indus-triels, ni la disponibilité desmatières premières, ni lafinance déjà très affaiblie,ni la maîtrise des techno-logies employant les éner-gies alternatives ne per-mettront un tel réajuste-ment, c'est-à-dire un rem-placement général du parcautomobile en tempsvoulu.

Dès lors, le coût prohi-bitif des déplacements etdes transports de mar-chandises donnera lecoup fatal à la politique dedélocalisation des indus-tries et par conséquent àla mondialisation tellequ’elle a été conçue jus-qu’à maintenant.

3) Enfin, les change-ments climatiques, désor-mais admis par la commu-nauté mondiale commeétant l’un des principauxdangers qui guettent devastes zones de la planèteet donc une bonne partiedes humains, poseront delourds défis.

La baisse de la pluvio-métrie et le manque d’eausubséquent dans la régiondu Maghreb mettra en dif-ficulté nos propres res-sources agricoles sansparler des déstabilisationsde nombreux pays duSahel et d’Afrique déjàassoiffés avec des mouve-ments migratoires massifs

des populations vers leNord.

Un monde différentet risqué

Ces trois contraintescombinées (effondrementdu système monétaireinternational lié au dollar,la fin du pétrole, les chan-gements climatiques) vontentraîner des bouleverse-ments à l’échelle planétai-re. Déjà, les conflits auProche et au Moyen-Orient en sont les pre-mières manifestations.

La zone du sahel, auSud des réserves gazièresalgériennes, donne d’in-quiétants signes d’alarme.Le monde est dans unesourde mais réelle guerrepour les ressources natu-relles. Les mastodontesque sont les Etats-Unis, laChine, l’Inde et la Russie,agissent souvent en sous-main. Des turbulencesimportantes sont en voiede constitution là où desréserves d’hydrocarburesexistent : autour de la merCaspienne, au Moyen-Orient, en Afrique.

Les terres fertilesseront également aucentre d’enjeux straté-giques. La Chine maisaussi les pays du Golfeachètent d’immenses sur-faces agricoles aux payspauvres, en Afrique et enAsie. Comment dans cesconditions, l’Algérie affron-

tera ces défis mondiaux ?Quelle est notre sécuritéstratégique concernantnos réserves de pétrole(faibles) et surtout de gaz? Quelles sont nos garan-ties d’intégrité alors queles grands de ce mondelorgnent d’une façon oud’une autre les richessesprécieuses et pour ainsidire vitales autant pournous que pour elles ?Face à ces bouleverse-ments mondiaux, com-ment le pays se comporte-ra-t-il ? Aura-t-il lesmoyens de s’inscrire dansune nouvelle vision mon-diale qui lui assurera sasécurité et sa stabilité ?Pourra-t-il remédier à sespropre carences internesen vue de se déployerface à l’extérieur ? C’estlà que la volonté de lanation doit intervenir.Comme en 1954, lepeuple devra être interpel-lé, mis au courant de sesaffaires, préparé à affron-ter les dures réalités.L’avenir passe par le pré-sent. C’est dès maintenantque les pouvoirs publicsdoivent engager le paysvers son adaptation auxfutures conditions de viedes nations.

La domination desEtats-Unis n’est plus main-tenant que relative et l’uni-latéralisme est mort etenterré. L’Algérie doitréévaluer ses intérêts

dans la nouvelle perspec-tive mondiale, dans uncadre de coopération et deprise en compte des vraisintérêts mutuels avec despartenaires fiables.

Que doit fairel’Algérie ?

L’Algérie, qui déclareposséder 144 milliards dedollars en bons du trésoraméricain serait bien inspi-rée de les convertir immé-diatement (si ce n’est déjàtrop tard) en or et rapatrierphysiquement le métal enAlgérie. Le papier-or n’estquant à lui désormais pluscrédible, les banquesoccidentales auraientvendu virtuellement jus-qu’à 20 et même 35 foisl’or physique qu’elles déte-naient ! Le cas échéant,une partie de ces avoirsdevrait être transforméeen certaines matières pre-mières nobles, en autresdevises ou même endroits de tirage spéciaux(DTS).

Par ailleurs, il faut leverle pied sur le rythme d’ex-ploitation de nos hydrocar-bures. Mieux vaut avoirnotre or noir dans notresous-sol qu’échangécontre du papier vert vouéà la dévalorisation ! Lapression sur nos gouver-nants sera vive et la tenta-tion forte de vendre lemaximum de pétrole. C’estque les prix connaîtront

des pics bien hauts et l’ar-gent pourrait couler à flots.

L’Etat algérien doit pré-server ces richesses tem-poraires et tant convoitéeset en aucun cas les gas-piller au profit d’une seulegénération pour ne pasdire au profit d’une caste.Les grands pays, assoiffésde pétrole, utiliseront tousles moyens de contraintepour faire pomper toutetrace d’hydrocarbures dusous-sol. La diplomatiealgérienne aura fort àfaire.

D’autre part, le gouver-nement doit entamer unepolitique nationale enfaveur de la production debiens de consommationcourante en Algérie. Notreadhésion à l’OMC devientproblématique au regarddes évolutions et risque-rait même de devenirnéfaste dans le contexte àvenir.

Une politique de pro-tection de nos industries etentreprises doit être enta-mée sans complexes, utili-sant autant les barrièresdouanières que les créditsà l’investissement ou à laconsommation orientésvers la production nationa-le. Il faudrait revenir auxnégociations bilatérales ets’engager prudemmentdans les accords multilaté-raux.

A l’intérieur de nos fron-tières, il faudra, par contre,orienter les capitaux versl’investissement productifet compatible avec ledéveloppement durable.En même temps, il nousfaudra prendre desmesures drastiques maistransparentes contre lesimportations inutiles ou quiconcurrencent nos pro-ducteurs. En un mot, il fau-drait inverser la politiqueappliquée depuis troplongtemps qui bloquait laproduction nationale pardes lois anti-libérales etbureaucratiques tout enouvrant le marché auximportations des biens etservices. Enfin, l’aména-gement du territoire, avecun redéploiement incitatifdes populations sur devastes zones dans le paysprofond devrait venir ensoutien à une politiqued’investissement d’enver-gure dans l’agriculture etl’hydraulique pour prépa-rer le pays à affronter lespénuries alimentaires quis’annoncent à l’horizon etpour une meilleure sécuri-té du pays.

Mais, bien avant toutcela, le consensus poli-tique devra être recons-truit. Le retour de l’Etat dedroit et la mise en placed’un processus de démo-cratisation, sincère, réalis-te et fiable en seront lesconditions sine qua non.

S. D.

L’ère du pétrole à bon marché est définitivement révolue.

Page 8: I N S I A E La grippe porcine débarque dans · débat à la Grande-Mosquée de Paris Un dîner-débat sera organisé le jeudi 29 octobre par Dalil Boubekeur, recteur de la Grande-Mosquée

Le Soird’Algérie Actualité

Mardi 27 octobre 2009 - PAGE 8

Et en l’espèce, et pour lecas de la wilaya de Bouira,ayant eu des explicationsconcernant les différentsprogrammes inscrits au titredes anciens programmesavec un total de 36 000 uni-tés, même si ces projets nesont pas tous achevés, leministre s’est montré satis-fait en rappelant que grâce àces programmes, la wilayapourra arriver à résorber untant soit peu le problème dulogement.

Le ministre rappelleraque pour le futur plan quin-quennal, 2010-2014, lawilaya aura également unepart conséquente mais sansen préciser le chiffre.

Par ailleurs, et pour cequi est de l’habitat précaire,le ministre NoureddineMoussa a rappelé les der-nières directives deMonsieur le président de laRépublique lors du Conseildes ministres au sujet de cephénomène et la nécessitéde son éradication.

Il dira que sur l’ensembledu territoire national, il a étérépertorié en 2007, quelque560 000 habitats précairessitués dans les périphériesde nos villes, érigés durantles premières années del’indépendance pour cer-tains bidonvilles mais aussipendant la période chaudedes années 1990, fruit de

l’insécurité régnante dans lemonde rural.

Pour venir à bout de ceshabitations précaires, leministre dira que des projetsont été inscrits d’abord en2007 avec 70 000 loge-ments, puis en 2008 avec270 000 unités.

«Cependant le lance-ment de ces opérationsnécessite certainesmesures de choix du terrain,de bureaux d’études et desuivi, ainsi que les procé-dures des marchéspublics», dira encore leministre qui devait inviter lapopulation à faire preuve depatience en faisant allusionaux citoyens qui l’avaientinterpellé à Sour-El-Ghozlane puis à Oued-El-Berdi au sujet des récentesdistributions de logementsdesquelles ils avaient étéexclus.

Rappelons que dans lecadre du RHP, la wilaya deBouira a pu bénéficier de

quelque 2 400 unités dont800 ont été achevées alorsque les 1 600 autres sont encours de construction.

Rappelons égalementque pour la wilaya deBouira, outre le RHP, l’aide à

l’habitat rural constitue lapierre angulaire de la poli-tique du logement et cen’est pas pour rien si sur les36 000 logements inscritstous programmes confon-dus, l’habitat rural représen-

te 21 583 unités. A celas’ajouteront 1 000 autresunités que le ministre vientd’accorder à la wilaya lorsde la visite de ce lundi.

Enfin, notons que leministre qui a procédé à ladistribution de certainesdécisions de baux de loca-tion des locaux à usage pro-fessionnel à Taliouine àLakhdaria, ainsi que l’attri-bution des décisions deslogements sociaux à Bir-Ghbalou, Oued El-Berdi, etBouira dans le cadre de lalocation-vente, et inspectécertaines infrastructuresscolaires telles que le CEMd’Ighil n’Ath-Ameur à Ahnifet le lycée d’Ath-Mansour,est revenu sur les nouvellesdispositions introduites dansle LFC 2009 relatives à laréduction du taux d’intérêtpour l’acquisition ou l’achatd’un logement neuf, ou unterrain pour construction.

Y. Y.

NOUREDDINE MOUSSA DEPUIS BOUIRA :

«L’État poursuivra sa politique du logementjusqu’à sa résorption finale»

En visite dans la wilaya de Bouira pour inspecterl’état d’avancement des projets relevant de son sec-teur, le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme,Noureddine Moussa, a déclaré hier que l’Etat pour-suivra sa politique du logement en inscrivant de nou-veaux projets dans le cadre du plan quinquennal2010-2014 et ce, jusqu’à ce que le problème du loge-ment en Algérie soit définitivement réglé ou, dumoins, atténué dans une large proportion.

36 000 unités, tous programmes confondus, en perspective.

PME ALGÉRIENNES

Ces petits apprentis en gestion informatique

Sofiane Aït-Iflis - Alger(Le Soir)- Entre autresCondor, Salem, KadriLuminaire, ces PME ontrecouru au système de ges-tion ERP que leur assureProgisys, le partenaire algé-rien du groupe Cegid. Enplus du logiciel de gestionqu’elles ont acquis, cesentreprises ont, en mêmetemps, bénéficié demesures d’accompagne-ment, qui ont consisté en laformation à l’usage du logi-ciel. La gérante de Progisys,

Christine De Denon, aexpliqué que ces mesuresd’accompagnement ont éténécessaires pour la maîtrisede la fonctionnalité du logi-ciel. Ce système informa-tique permet, a-t-elle ajouté,de gérer au mieux l’entrepri-se, en ce sens qu’elle allègeles circuits souvent endédales de l’information.«Avec ce système, finis lesinventaires sur fiche car-ton», a-t-elle schématisé.

En fait, ce type de logicielde gestion permet de dispo-

ser de l’information sur l’acti-vité de l’entreprise en tempsréel. Cependant, unique-ment six entreprises d’ins-crites sur le dense tissu dePME représente un faibletaux de pénétration. Vrai.

Mais Christine De Denonne croit pas avoir ratéquelque chose. Pour elle,c’est le rythme qu’il fallait,compte tenu du momentd’investissement du marchéalgérien mais aussi desattendus, en l’occurrence lasatisfaction du client.Evidemment, cette presta-tion de service n’est pas gra-tuite. La connexion au systè-me de gestion qu’elle propo-se, Progisys le facture à 1voire 2 millions de dinars.

Outre les entreprises,Progisys investit aussi le cir-cuit commerçant. Pas moinsde 30 boutiques usent del’outil informatique labelliséCegid, ce groupe fondé il y a25 ans par un ancien diri-geant de l’OlympiqueLyonnais.

Cegid, qui drive depuishier au Hilton une séried’ateliers dédiés à la gestiond’entreprise et à la bonnegouvernance, s’est jusque-là illustré partenaire d’entre-prises de droit privé.

Sa première expérienceavec l’entreprise publique, ill’entreprend en ce momentavec Cevital, une entreprisefinancière.

S. A. I.

Les entreprises algériennes travaillent peu à peu àse sortir de la gestion tâtonnante. Elles sont déjà sixpetites et moyennes entreprises (PME) à avoir optépour un système de gestion informatique que propo-se ici même, depuis trois ans maintenant, le groupefrançais Cegid.

FACE AUX RÉCRIMINATIONS DES INVESTISSEURS ÉTRANGERS

Les Catalans se démarquent

Wassila Z. - Alger (LeSoir) - Dans leurs interven-tions respectives, les deuxparties ont convergé pourexpliquer ce qu’ils ontconvenu de signer hier.Ainsi, pour JosepeGonzalez Sala, président dePIMEC, il s’agit «de déve-

lopper et de renforcer leséchanges qui existent déjàentre les deux organisa-tions».

En fait, le CNC/PME etPIMEC entretiennent déjàdepuis trois années unecoopération étroite et conti-nue. Et le protocole d’ac-

cord signé hier, a, surtout,pour objectif de fixer lecadre général de ces rela-tions. C’est pourquoi ZaïmBensaci, président duConseil national consultatifpour la Promotion des PMEest revenu sur l’historiquede ces relations, fondées,semble-t-il, sur une ren-contre fortuite qui aurait eulieu entre les deux respon-sables au Maroc : «Je doisdire que depuis nous avonsréussi à tisser une relationmutuellement profitable. Cetravail de longue haleine apermis notamment àl’Algérie de tirer parti despratiques et des expé-riences réussies de poli-tiques de développement de

la PME en Espagne.Aujourd’hui, nous visons enpriorité le transfert de savoir-faire, un gage de bonnevolonté que nos amis cata-lans nous ont promis».

M. Gonzalez s’est félici-té, pour sa part, de l’encou-ragement de cette coopéra-tion par les autorités desdeux pays. En effet, la pré-sence du ministre algériende la PME aux côtés du pré-sident du gouvernement deCatalogne traduit, selon lui,l’intérêt que portent les res-ponsables politiques audéveloppement des rela-tions bilatérales. «Nos liensavec le CNC/PME nous ontdéjà permis d’effectuer enAlgérie quatre missions éco-

nomiques. Cette coopéra-tion a permis d’un autre cotéde renforcer la promotiondes PME en Algérie ainsique la mise en relation d’af-faires entre les PME desdeux pays. C’est, pour nous,une excellente démonstra-tion, un exemple à suivre enmatière de coopérationalgéro-espagnole».

Une coopération tou-chant, entre autres, auxdomaines de l’engineering,de la construction méca-nique, de la sous-traitanceauto et la cotraitance dansdes secteurs de pointe. Ilreste, maintenant, à espérerque les hommes d’affairescatalans puissent venir àbout des réticences expri-

mées par leurs homologueseuropéens et américains,notamment après la promul-gation de la LFC 2009, parailleurs si controversée.

Le ministre, M. Benbada,estime que l’accord consti-tue «un engagement sup-plémentaire» de la part de laPIMEC pour réussir le trans-fert technologique souhaitéet renforcer la coopération,notamment dans le domainede la sous-traitance.

Benbada soulignera l'in-térêt porté par les investis-seurs espagnols au marchéalgérien, notamment dans lesecteur de l'hydraulique, del'agroalimentaire et de l'au-tomobile.

W. Z.

La nouvelle réglementation régissant les activitésdes entreprises étrangères en Algérie et le commerceextérieur ne semble pas dissuader les Catalans àmultiplier les échanges avec l’Algérie. Pour preuve, lasignature d’un protocole d’accord entre le Conseilnational consultatif pour la Promotion des PME(CNC/PME) et la Confédération patronale PIMEC,Petite et Moyenne Entreprise de Catalogne, hier, ausiège du Ministère de la Petite et Moyenne Entrepriseet de l’Artisanat à Alger en présence de MessieursMustapha Benbada, ministre de la Petite et MoyenneEntreprise et de l’Artisanat et José Montilla, Chef duGouvernement de Catalogne.

INTERNET94 000 modems bloqués

au port d’AlgerLancée en grande pompe par Algérie Télécom, l’opéra-

tion promotionnelle du modem Wifi de l’internet sans filconnaît depuis quelques jours des perturbations dans ladistribution aux abonnés de cet important matériel. Lacause ? L’opérateur historique n’arrive plus à faire face àl’importante demande formulée par ses abonnés.

Le manque de modem serait, a-t-on appris de sourcesûre, à l’origine de cette panne. A ce titre, on apprend demême source que cette situation fait suite au blocage auniveau du port d’Alger de pas moins de 94 000 modems.Une situation que pénalise l’opérateur historique mais sur-tout ses abonnés qui ont vu en cette promotion une oppor-tunité pour concrétiser la démocratisation de l’internetsans fil. Pour rappel, au lieu de 7 000 DA, le modem estcédé au dinar symbolique, selon les responsablesd’Algérie Télécom. Selon eux, l’action vise à faciliter l’ac-cès à ce type d’Internet qui offre de nombreux avantagespour les abonnés. D’ores et déjà, l’on signale que de nom-breux particuliers et organismes publics et privés ontmanifesté un vif intérêt pour ce nouveau moyen de com-munication et d’information.

Abder Bettache

Phot

o:S

amir

Sid.

Page 9: I N S I A E La grippe porcine débarque dans · débat à la Grande-Mosquée de Paris Un dîner-débat sera organisé le jeudi 29 octobre par Dalil Boubekeur, recteur de la Grande-Mosquée

Le Soird’Algérie Régions Mardi 27 octobre 2009 - PAGE 9

LSP À TIARET

Le wali rencontre les promoteurs publics et privésContrairement aux pro-

grammes de logements sociauxqui enregistrent un net satisfecitau double plan réalisation etattribution, ceux du logementsocioparticipatif (LSP), enrevanche, n’ont pas atteint pourautant le même degré desatisfaction.

Pourtant un engouement estexprimé par les postulants àtravers la wilaya. Il faut dire quecette formule destinée auxbourses moyennes n’a pasréellement réussi pour certainspromoteurs qui excellent dans lesdépassements des délais deréalisation. L’exemple le plusédifiant est celui du projet des 150unités de Trig El-Beida, lancé parl’agence foncière de Tiaret il y apresque une décennie.

Les problèmes de gestion quiont frappé de plein fouet cetorganisme ont carrément paralyséles travaux. L’on se souvient qu’en2007 la gestion de ce programmeavait été transférée à l’OPGI, surordre du wali pour entamer uneréévaluation et une expertise maiscela n’a apporté aucunchangement au dossier. A ce jour,les travaux des 150 logementssont à l’arrêt malgré la réaction

itérative mais vaine de leurspostulants.

Cette état de fait considérécomme point noir dans le secteurde l’habitat a contraint lespouvoirs publics locaux à se réunirla semaine passée pour justementcerner la problématique danstoutes ses péripéties, situer lescontraintes et, du coup, tenter de

dégager les solutions à unproblème qui n’a que trop durépour une wilaya occupant lespremiers rangs en la matière,comme l’a si bien déclaré leministre de l’Habitat lors de sarécente visite dans la capitale duSersou.

Ainsi, pour mieux s’imprégnerde la chose, le wali de Tiaret avait

exhorté les promoteurs privés etpublics ainsi que les bureauxd’études présents à la réunion às’exprimer en toute transparencepour défendre leur cause d’autantque les retards accusés dans lesprogrammes du LSP nes’inscrivent pas dans ladynamique que connaît le taux deréalisation des autres

programmes, allusion faite àl’habitat rural et aux logementssociaux-locatifs.

Aussi, dans leurs arguments,les intervenants devaient focaliserleurs doléances sur les embûchesqu’ils encourent en mettant àl’index les contraintesadministratives liées entre autresà la régularisation du foncier, ladélivrance du permis de construireou encore les lenteursenregistrées par la caissenationale du logement (CNL) dansle traitement des dossiers desprétendants.

Réagissant, le chef de l’exécutifn’a pas tergiversé en ordonnantaux responsables concernés demettre fin à ces pratiques en lesinstruisant à œuvrer dans le sensd’alléger les procéduresadministratives à même d’offrirtoutes les facilitations auxpromoteurs.

Ces derniers apparemmentsoulagés par ces mesuresdevaient à leur tour s’engager àlivrer leurs projets dans les délais.A noter que la wilaya de Tiaretcompte un quota de 4 231 unitésdont 1 129 achevées alors que2 010 sont en cours de réalisation.

Mourad Benameur

RELIZANELe chemin communal

du douar Rehachia impraticable

Plusieurs citoyens et conducteursd’automobiles résidant au douar Rehachia, unelocalité relevant de la daïra d’El Matmar,distante de 16 km à l’est du chef-lieu deRelizane, dénoncent l’état délabré du chemincommunal qu’ils empruntent quotidiennementpour se rendre à El-Matmar. Selon cesderniers, une opération de réhabilitation a eulieu dernièrement, mais les routes sont toujoursdégradées.

Par ailleurs, les habitants dudit douar ontadressé des correspondances aux servicesconcernés, mais aucune suite ne leur a étéréservée. Il faut signaler que plusieursenveloppes financière ont été débloquées pources opérations de réfection des routes, voiredes accès. Les habitants lancent un appel aupremier responsable de la wilaya pour mettrefin à cette situation.

A. Rahmane

SIDI-BEL-ABBÈSUn court-circuit

provoque un incendiedans un immeuble

Les habitants de la cité des 200-Logements(«Dubaï») dans le chef-lieu de Sidi-Bel-Abbèsne sont pas près d’oublier la nuit de samedi audimanche lorsqu’un incendie s’est déclarédans un immeuble. D’après les informationsrecueillis, une étincelle à partir d’un compteurd’électricité dans la cage d’escalier del’immeuble est à l’origine du feu qui s’estrapidement propagé à plusieurs appartements.

La Protection civile accourue sur les lieux aévacué les locataires menacés d'asphyxie,éteint le feu et procédé à la ventilation desappartements touchés.

Deux femmes évacuées à l’hôpital ont étéprises en charge sans nécessité d’admission.Les locataires, en colère, ont dénoncé lesdangers auxquels ils ont été confrontés. Ce quiaurait pu leur coûter la vie.

A. M.

Dans la capitale des Zianides, lesprimaires pour les sénatoriales ont denouveau mis la scène politique enbranle et les places coûteront cher.

Les trois partis engagés dans cesprimaires pour désigner un candidat, leFLN, le RND et le FNA, sont lesprincipales formatons politiquesconcernées par cette présélection auniveau local. Toutefois, cette opérations’annonce difficile et risque d’affaiblir lesdeux partis de l’alliance présidentielle.Pour le RND, le choix est déjà fait, le partid’Ouyahia semble respecter desconsignes pour faire valoir une certainediscipline.

Les élus de ce parti ont présentéofficiellement la candidature de M.Zeddam, un élu de la commune de BeniOuarsous. Cet élu, entrepreneur de son

état, a récolté 74 voix contre 63 pour sonrival, un membre de l’APW.

Cependant, les choses ne s’annoncentpas de tout repos au niveau de l’ex-partiunique, le FLN. Il a été créé un comité desP/APC, cette délégation se rendra à Algerpour exiger d’abord la désignation d’unmouhafedh avant d’organiser lesprimaires.

Or, cette exigence sera difficile àsatisfaire eu égard aux différents courantsqui se disputent la mouhafadha. Seul leFNA semble opter pour la transparence etla légalité, les militants de ce parti ontrefusé de cautionner un plébiscite, invitésapparemment à un simple déjeuner àl’hôtel Agadir.

Les élus locaux du FNA se disent plutôtsurpris de la tournure de cette invitation. Ilsrefusent tout simplement d’agir en dehors

du cadre légal du parti et «seuls les élussont habilités à désigner le candidat».Dans une déclaration remise à la presse,les élus du FNA soutiennent la candidatureofficielle de M. Hadj Zerguit Ahmed etréaffirment leur confiance à M. MoussaTouati et se disent prêts à faire barrageaux opportunistes de tous bords, certainssont accusés de faire de la transhumancepolitique en ralliant d’autres partis quandils n’arrivent pas à réaliser leurs intérêtspersonnels.

«Les élus du FNA sont confiants pourl’avenir de leur parti et il appartient auxélus de prouver leur compétence et leursengagements envers les citoyens»,déclare M. Kasmi, de l’APC de OuledMimoun.

M. Zenasni

D’après ces protestatairesrencontrés sur les lieux, leproblème principal est le retarddans la perception de leurssalaires. La SAG Essalem, lasociété de gardiennage qui lesemploie, en est à soncinquième mois de retard dansle versement de ces salaires.

Une situation devenueintenable, selon eux, surtoutque, depuis la fin du mois deseptembre, même les contratsde travail n’ont pas étérenouvelés, rendant la relationde travail qui les lie avec cettesociété plus floue. Par ailleurs,du côté des représentants decette société qui étaient

également sur les lieux, leproblème soulevé par cesagents est légitime mais il nedépend pas d’eux.

Selon M. Kacimi Mohamed,conseiller du DG de SAGEssalem, qui était encompagnie du DAG, M. GaciMahfoudh, c’est la sociétéCosider avec laquelle ils ontsigné des contrats pour lasurveillance de ces chantiers,quatre au niveau de la wilayade Bouira, qui tarde à verserde l’argent à la société SAGEssalem. «Un problème connude tous les responsables auniveau de la wilaya de Bouira»,dira-t-il. Cela étant et toujours

d’après ce conseiller, mêmeces agents qui sont en traind’observer un sit-inconnaissent ce problème etsavent que leurs salairesseront versés jusqu’au derniercentime à la minute où lasociété SAG Essalempercevrait son dû de la part deCosider.

«Mais pas avant puisque laSAG Essalem ne peut passupporter les salaires decentaines d’agents et pourplusieurs mois», précise ceresponsable avant d’ajouter,dépité : «Au rythme où vont leschoses, la SAG Essalem severrait dans l’obligation derompre son contrat avecCosider.» Et comme pourrassurer les agents de sécuritéqui sont sous sa coupe, M.Kacimi dira que «cela se fera

après perception de notre dûde la part de Cosider et aprèsavoir payé tous les agents quisont là sur place ainsi qu’auniveau des autres chantiers».

En attendant le règlementde cet épineux problème de salaires, un salaire qui nedépasse pas, d’après cesagents, les 17 000 DA mois etmême 14 000 DA pourcertains d’entre eux, lesagents de sécurité de ces deuxgrands ouvrages faisant partiede l’autoroute Est-Ouest et quifurent, rappelons-le, inauguréspar le président de laRépublique tant ils sontconsidérés comme étant parmiles plus grands ouvrages d’arten Afrique, continuent àassurer dignement leur travailde sécurisation des lieux.

Y. Y.

BOUIRA

169 agents de sécurité attendent leurs salaires depuis 5 mois

SÉNATORIALES À TLEMCEN

Coulisses et messes bassesPh

oto

:DR

Cent soixante-neuf agents chargés de la sécurité du tunnelde Aïn Chriki et le viaduc de Oued R’kham, au niveau del’autoroute Est-Ouest, ont observé dimanche, devant la sortiesud du tunnel un sit-in de protestation pour alerter lespouvoirs publics sur leur situation.

Page 10: I N S I A E La grippe porcine débarque dans · débat à la Grande-Mosquée de Paris Un dîner-débat sera organisé le jeudi 29 octobre par Dalil Boubekeur, recteur de la Grande-Mosquée

Le Soird’Algérie Régions Mardi 27 octobre 2009 - PAGE 10

TIZI-OUZOU

Les agriculteurs assimiléslancent un SOS

KHENCHELAVisite d’une équipe

médicale du CHUMustapha

Sollicitée par le wali, MabroukBelouiz, en coordination avec ladirection de la santé, et dans le cadredes journées d’étude et desensibilisation sur les maladieschroniques, une équipe médicale,exerçant à Mustapha Bacha,spécialisée dans les maladiesrespiratoires et allergiques, se trouveà Khenchela dans le but de réunirtoutes les informations sur lesdifférentes maladies enregistrées etclassées maladies chroniques,notamment l'asthme et l’allergiesaisonnière. Cela permettra à cetteéquipe de médecins de prendre encharge des patients au niveau desétablissements hospitaliers deChechar, Kaïs et Khenchela.

Un travail de proximité a été déjàentamé en plénière avec les différentsresponsables du secteur, sous laprésidence du professeur Douadi, etdes consultations médicales vontavoir lieu dans le centre de proximitéde Sonatiba en faveur des maladesvenus des quatre coins de la wilaya.Selon une source bien informée,certains de ces malades vont êtretransférés vers les grands hôpitaux del’Algérie.

Les rats, un calvairepour les agriculteurs

Selon une source bien informéeauprès de la direction de l’agriculture,des milliers de rats ont envahi leschamps de fruits et légumes situésdans le sud de la wilaya, ce qui aengendré des pertes énormes auxdifférentes récoltes de céréales,carottes, salades... estimées, selon lamême source, à des millions decentimes.

Cette situation, disons ce calvaire,a poussé les agriculteurs et lespropriétaires de fermes et de champs,dont le nombre a atteint les 3 000 etqui occupent plus de 30 000 ha dansle cadre des différentsinvestissements agricoles et selon unplan d’action établi par la tutelle, àinterpeller le premier responsable dela wilaya, le directeur de l’agriculture,à agir vite et essayer de trouver dessolutions immédiates pour limiter lesdégâts.

Ces agriculteurs ont utilisé tous lesmoyens pour lutter contre cephénomène mais sans résultatpalpable. La direction de l’agriculturen’a pas tardé à leur venir en aide, desmesures ont été prises sur le terrain et90 quintaux de produits destinés à lalutte contre les rats ont été distribués.Cette opération a été réalisée encoordination avec l’inspectionrégionale de la protection desvégétaux de Aïn Touta.

La banded’encagoulés sous

mandat de dépôtLa bande d’encagoulés, composée

de 4 personnes, demeurant tous àKhenchela, et qui ont semé la terreurdans plusieurs quartiers de la ville, ontété placés sous mandat de dépôt parle tribunal de Khenchela pourcomposition d’un groupe demalfaiteurs, vol à main armée etcambriolage. Ces malfaiteurs ontattaqué dans une nuit du mois sacréune famille habitant à la cité route d’ElAïzar, agressé le père de cette familleet ont pu s’emparer de 180 millions decentimes et des bijoux. Une autrefamille a été victime d’une agression àl’arme blanche. Ces malfaiteurs serontjugés dans les jours qui viennent.

Benzaïm Abdelouahab

La déclaration duministre de l’Agricultureselon laquelle il a étédécidé d’exclure de lamesure d’effacement de ladette les agriculteursassimilés a eu un effet debombe.

Le motif invoqué par ledépartement ministériel : il nes’agissait pas de prêts bancairesqu’ils ont contractés mais dumatériel acquis selon la formule duleasing, en 2002. Dans unedéclaration remise à notre rédaction,l’association des jeunes agriculteursassimilés de la wilaya de Tizi-Ouzouappelle le président de laRépublique à prendre en chargeleurs dossiers.

Ils rappellent qu’ils ont bénéficiéd’un matériel agricole dans le cadredu programme de soutien àl’investissement d’appui àl’exploitation agricole du Plannational de développement agricole(PNDA) mis en œuvre par l’Etat.L’association pose cette question :au nom de quoi cette décision a-t-elle été prise et pourquoi modifierune décision prise par le présidentde la République ?

Estimant que l’argument fournipour leur exclusion de cette «trèsindispensable et historique mesure»est fragile et pas du toutconvaincant, ils expliquent que l’ex-Société algérienne de leasingmobilier (SALEM) est une filiale dela banque CNMA et que c’est leministre de l’Agriculture qui les aentraînés dans cette opération deleasing dont ils affirment n’avoirjamais entendu parler auparavant.

Et de rappeler, aussi, lescirconstances de leur adhésion àl’ambitieux programme au profit desjeunes diplômés dans le domaine del’agriculture dans le double objectifde leur permettre de créer leurpropre emploi, tout en employant

d’autres personnes, etd’accompagner les exploitationsagricoles dans leur développementen les faisant bénéficier de leursconnaissances. Ils précisent quec’est dans le cadre de ceprogramme et non par des initiativesindividuelles qu’ils ont acquis dumatériel agricole selon la formulede leasing avec l’ex- SALEM,soutenant qu’ils disposent dedocuments prouvant cela.

Leurs dossiers se trouvent auniveau des services agricoles et ilssont tous enregistrés au niveau dela chambre de l’agriculture aveccette remarque aussi que c’est dumatériel agricole et non desvéhicules touristiques ou autresengins qu’ils ont acquis.

Ils rappellent encore une fois quece ne sont pas eux qui ont choisi laSALEM comme partenaire, ce quileur a valu de rencontrer de gravesproblèmes dont : la non-acquisitionde la totalité du matériel prévu pourla rentabilisation de leur activité,

quelques éléments de kits remis auxbénéficiaires sont soit inadaptés auxspécificités géographiques etculturales soit de mauvaise qualité,la non-remise «sûrement volontairemais inexpliquée» des papiers dumatériel acquis, la non-élaborationdans des délais raisonnables deséchéanciers de remboursementpour éviter l’accumulation desimpayés, l’absence de statut, lacarte d’agriculteurs assimilésn’étant, selon eux, reconnue paraucun organisme ou institution telsque les services des impôts et laCavnos et, enfin, l’absence totaled’un plan de charge malgré le faitqu’il était prévu selon eux dans lecadre des programmes de soutienaux agriculteurs.

Des problèmes qu’ils affirmentavoir portés plusieurs fois à laconnaissance de la société deleasing et du ministre del’Agriculture en vue d’un règlementdéfinitif, des correspondances quisont demeurées sans réponses,

soutiennent-ils. Ils ne s’expliquentpas le revirement du ministre del’Agriculture qui leur aurait promis,lors d’une entrevue il y a trois mois,de les aider et de prendre en chargeleurs problèmes.

S’estimant victimes d’uneinjustice, ils n’acceptent pas «d’êtredes victimes collatérales ou desboucs émissaires dans les affairesde mauvaise gestion de la sociétéde leasing» dont ils affirment n’êtreaucunement responsables. C’estpour toutes ces raisons, expliquentles rédacteurs de la déclaration, quelors de leur réunion, la majorité desjeunes, en désespoir de cause, ontproposé des actions spectaculaires.Ils concluent en soutenant que, vules problèmes cités, conjugués à lasituation vécue alors par la région,ils sont en droit de bénéficier de lamesure d’effacement de la dette,ainsi que d’autres aides plusconséquentes pour combler leretard.

S. Hammoum

COOPÉRATION ET PARTENARIAT À ORAN

Offensive des EspagnolsL’importante délégation espagnole

conduite par M. José Montilla,président de la Généralité deCatalogne qui est attendu à Oran celundi pour une rencontre devant setenir au Sheraton d’Oran, est unsigne de plus de l’offensiveespagnole dans la capitale de l’Ouest.

Cette imposante délégation, composéed’hommes d’affaires, de personnalités etd’hommes politiques n’a pas choisi Oran parhasard comme l’une de ses étapes primordialespour son séjour algérien.

Les liens historiques, très anciens, qui existententre Oran et l’Espagne et qui ne sont pasmarqués par le sceau de la colonisation brutale,sont ces dernières années l’atout ayant permisaux Espagnols de se positionner fortement et

d’accroître les opportunités de partenariat et decoopération. Ces opportunités ne se trouvent passeulement dans le domaine économique puisquel’on assiste depuis l’ouverture du centre culturelespagnole à Oran (Institut Cervantès) à uneoffensive culturelle qui bouscule même le CCFdans sa position favorite et unique qu’il avait parle passé à Oran.

Le «rayonnement» ainsi de la langueespagnole qui a laissé des traces dans le langageoranais se voit boostée grâce aux différentesmanifestations culturelles organisées par lecentre Cervantès.

Un travail de fond important est mené endirection des étudiants, des universitaires, desmouvements associatifs de la région dans desdomaines aussi variés que l’architecture, larestauration de monuments, l’urbanisme, l'appuiaux femmes rurales...

De nombreux projets sont en discussionsavec des institutions algériennes pour la

recherche scientifique, pour la préservation dessites historiques datant de l’ère espagnole. Autantd’éléments qui viennent compléter et renforcer laposition du centre Cervantès qui devient de plusen plus le lieu de débats et d’ouverture surl’extérieur pour la ville d’Oran.

Sur un plan économique, nous pouvons citerjusqu’ici les deux projets remportés par dessociétés espagnoles et non des moindres. Celuide la réalisation du tramway d’Oran confié à unconsortium espagnol (Isolux-Corsan et AlstomTransporte), et bien qu’à l’heure actuel ce projetcause des désagréments énormes aux Oranais,il n’en demeure pas moins stratégique. De mêmepour la société Agbar qui a obtenu la gestiondéléguée de l’eau de la ville d’Oran ; bienqu’Agbar soit une filiale du groupe français SuezEnvironnement comme à Alger, ce sont lesEspagnols qui sont aux avant-postes et quidoivent achever la réhabilitation du réseau d’AEPde la ville d’Oran.

L’autre projet et non des moindres est celui dupont logistique Alicante-Oran qui, certes, traînedepuis quelques années mais qui, à terme, devrarenforcer les échanges commerciaux entre cesdeux villes et devenir, selon ses initiateurs uneplateforme incontournable à laquelle, depuis peu,les Français aimeraient s’y rattacher. Quoi qu’il ensoit, la rivalité entre ces deux pays partenaires«naturels» de l’Algérie est certaine et la venue dela délégation de Catalogne en est un signe.

Fayçal M.

Phot

o:D

R

La direction générale de la Gest-Immo filiale AADL nous écritFaisant suite à l’article publié dans votre journal en

date du jeudi 22/10/2009, page 7, intitulé : «Cité AADLde Tadmaït, panne d’ascenseur depuis le... 23 juillet»

La direction générale de la Gest-Immo filiale AADLtient à préciser que l’ascenseur en question a en effetsubi des actes de vandalisme par les occupants eux-mêmes qui viennent aujourd’hui se plaindre de la pannede l’appareil.A cet effet, la Gest-Immo met en exergue l’importancede la bonne gestion des ascenseurs, notamment parles locataires acquéreurs et exhorte ces derniers à faire

preuve de civisme et d’œuvrer en vue de préserver cemoyen commun dont l’utilité n’est pas à démontrer.Quant au fait d’inciter les citoyens à faire preuve deviolence et de fuir leurs engagements et obligations vis-à-vis des autorités responsables, tels que le non-paiement des charges et/ou loyers, cela n’a jamais étéla solution aux problèmes, bien au contraire, il est àmême d’entraver la collaboration entre les deux partieset freiner les mesures de prise en charge par lepromoteur qui se préoccupe fortement du confort deses locataires.

Page 11: I N S I A E La grippe porcine débarque dans · débat à la Grande-Mosquée de Paris Un dîner-débat sera organisé le jeudi 29 octobre par Dalil Boubekeur, recteur de la Grande-Mosquée

Le Soir d’Algérie : Vousorganisez la première éditiondes «Rencontres KatebYacine» les 27, 28 et 29 du moisen cours, pouvez-vous nous enparlez et comment vous estvenue l’idée de ces ren-contres ?

Ziani Chérif Ayad : L’idéed’organiser les rencontres KatebYacine 2009 date de très long-temps, mais malheureusement,on n’a pas pu la concrétiser aupa-ravant. Nous n’avons pas enAlgérie ce genre de rendez-vouspour parler de certains auteurs. Ily a cette fausse certitude que levrai repère du théâtre se trouveen Occident. C'est-à-dire qu’oncroit que pour faire du bonthéâtre, il faut traduire ou adapterdes auteurs occidentaux.

J’estime personnellement quenous n’avons rien fait dans lesens d’une étude sérieuse etpoussée.

Les Rencontres Kateb Yacineest une initiative d’hommes dethéâtre, producteurs de culture,universitaires, journalistes et cri-tiques, qui veulent mettre enplace un cadre de travail et deréflexion sur du le patrimoine et lacréation artistique et culturellenationale mais aussi maghrébineet arabe.

Comme je le précise dans maprésentation de l’événement, leprojet que mène notre compagnieGosto Théatre depuis 2005, surles dramaturgies arabes contem-poraines, interroge le passe enrevisitant les œuvres et la vie desauteurs majeurs de notre théâtre,algériens, maghrébins et arabesd’une part, et d’autre part, explo-re le présent en faisant découvrirla pertinence de la pratique théâ-trale d’aujourd’hui tant sur le plandes écritures que de l’esthétique.

Pendant plus de deux ans,nous avons travaillé sur la vie etl’œuvre de Abdelkader Alloula en

proposant des rencontrespubliques et professionnelles,des mises en espace et ateliersautour de son théâtre, puis la pro-duction et réalisation de ElMachina d’après sa pièceLagoual.

Dans le même esprit, nousavons abordé l’œuvre de KatebYacine en interrogeant ses amisauteurs par la mise en espace deLettres à Lucette de Bachir Hadj-Ali et Kateb Yacine, le Cœur entreles dents, de Benamar Médièneet enfin la production et réalisa-tion de L’Etoile et la Comète, unepièce sur la vie et l’œuvre deKateb Yacine écrite par ArezkiMellal.

Voilà vingt ans que KatebYacine nous a quittés. Au-delà del’hommage mérité à plus d’un titreet de la reconnaissance que cha-cun de nous éprouve pour lepoète citoyen, il nous paraît utile,nécessaire et essentiel de nousrencontrer pour débattre de sonœuvre et son engagement àmettre l’homme au cœur dudrame, c'est-à-dire au cœur deson peuple et au cœur de sonhistoire.

Il refuse de se taire, il reven-dique sa responsabilité d’artisteet de citoyen dans la cité, et cetteresponsabilité n’a de sens pourlui que dans la perturbation desidées toutes faites sur tout et despolitiques qui écrasent les liber-tés, toutes les libertés y comprisla liberté de conscience.

Cette première rencontre quenous souhaitons périodique serapour nous (intellectuels, artisteset citoyens) l’occasion d’interro-ger Kateb Yacine et son œuvresur notre époque contemporaine,où la fragmentation caractérisetous les domaines : socio-écono-mique, politique, culturel. Quelrôle peut avoir le théâtre ? Quelsdéfis doit-il soutenir ? Quels lan-gages doit-il parler pour commu-niquer avec la citoyenneté dontles coordonnées identitaires, lesbesoins et les points de repèressont de plus en plus flous, chan-

geants et difficilement classables.En fait, avec ces rencontres,nous ouvrons un grand chantierpour aboutir à quelque chose depalpable et de réel qui peut servirde base aux futures expériencesdans les domaines artistique etculturel. Nous nous interrogeonssur les auteurs algériens, magh-rébins ou arabes, quelles ont étéleurs préoccupations, leurs uni-vers. Est-ce qu’ils se situaientdans une approche artistiquebien définie, avaient-ils unedémarche d’écriture, aspiraient-ils à un projet artistique ?

En vérité, on n’a jamaisessayé d’explorer en profondeurles écritures dramatiques desauteurs arabes. Je ne parle pasde tous les auteurs arabes maisla question est de considérer qu’ily a un travail d’exploration à faire.

Dans quelle mesure peut-ondire que le théâtre arabe estdifférent du théâtre occiden-tal ?

Je ne vais pas revenir sur lapratique théâtrale dans les paysarabes mais je dirai juste que finde l’an 1847, le Libanais MarouneNekkache, de retour d’un longséjour en Occident, présentachez lui et devant des amis uneadaptation en langue arabe deL’Avare de Molière, mais c’estdurant les trois années qui suivi-rent qu’on a assisté à la naissan-ce d’un véritable théâtre arabe.

Après le Liban, ce fut le tourde la Syrie de voir naître sonthéâtre en 1865 grâce à AbouKkalil El Kabani. El Kabani étaitun chanteur célèbre. Sonexemple sera suivi en Algérie parBachtarzi qui va allier le chant etle théâtre. Cela dit, on a dissertéà un certain moment sur la formede représentation, dialoguée oupas dialoguée. Y a-t-il une formede représentativité qui a un lienavec le public qui vient assister à

cette représentativité. Autant dequestions qui restaient sansréponses. Pourtant notre patri-moine, nous livre beaucoup deréponses à ces questionnements.

En fait, tout au début, on s’estmis à imiter le théâtre tel qu’il sepratiquait en Occident.

Même les Arabes qui com-mençaient à écrire pour lethéâtre, se sont mis à écrirecomme les auteurs occidentauxsans se poser la question :n’avons-nous pas aussi desformes artistiques qu’on peutexploiter qui sont différentes descodes du théâtre occidental dontles origines remontent à la dra-maturgie grecque ?

Cette question ne s’est pasposée à l’époque. On a eu égale-ment des versions un peu farfe-lues concernant le manque dedéveloppement de cet art,comme celle liée à la religion quiinterdit la représentation.Cependant, ce qu’il faut retenir,c’est que les Arabes qui ont intro-duit le théâtre ont pris l’œuvre deSophocle pour un poème ! C’estseulement dans les années 1960que les choses ont commencéréellement à bouger.

A cette période, des hommesde théâtre qui n’étaient pas desauteurs, c’étaient surtout descomédiens et des metteurs enscène qui se sont préoccupés decette situation. Ils se sont dits,nous avons, nous aussi, desformes d’expressions artistiquesen Afrique du Nord. Au Maroc eten Algérie, il y a le goual ou lemeddah qui racontent des his-toires avec plein de personnages.

Pourquoi on ne va pas pio-cher dans ce patrimoine ? Etc’est de là que sont apparues lespremières ébauches d’une écritu-re singulière par rapport authéâtre occidental. Il y a TayebSeddiki au Maroc, Ould-Abderrahmane Kaki et

Abdelkader Alloula en Algérie. En Palestine, dans les terri-

toires occupés, François AbouSalem qui a créé une compagniequi s’appelle «El Hakaouati»,l’équivalent de notre goual.

Saâd Allah Ounous en Syrie,qui s’est intéressé au patrimoinearabe commun en puisant danscelui de la civilisation arabo-musulmane et se l’est réappro-prié dans le théâtre, et justement,c’est cette dramatique qui, en tantque metteur en scène m’intéres-se, et c’est là où j’essaie d’explo-rer pour être une passerelle, unrelais pour tous ceux qui neconnaissent pas ces expériencesd’écritures. Il faut savoir que laplupart des textes de cetteépoque n’ont pas été édités. `

Je citerai en exemple TayebSeddiki qui a mené un travailimportant de recherche sur lepoète Si Abderrahmane BenMedjdoub. Il a travaillé sur despersonnages emblématiques.Abdelkader Alloula qui prend leconteur pour en fabriquer des his-toires contemporaines.

Kateb Yacine avec sa troupedans le cadre du ministère duTravail et par la suite au théâtrede Sidi-Bel-Abbès a fait la mêmechose. Je parle de la deuxièmepériode après 1962 quand il aconstitué une troupe populairepour aller dans les villages et lescampagnes. Il se transforme engoual contant l’histoire au petitpeuple analphabète, dans lesplaces publiques. Il racontait l’his-toire de l’Algérie et l’histoire toutcourt. Il a écrit Palestine trahie, leRoi de l’ouest sur le Sahara occi-dental.

L’idée de ces rencontres estde travailler dans cet univers etd’explorer les différentes facettesde ces auteurs et avoir un retourdes autres professionnels venantde France, de Liban, de Tunisie,etc.

Quand j’étais au Théâtrenational, j’ai participé à différentscolloques et festivals mais c’esttoujours la sempiternelle histoirede langue : faut-il que le théâtreparle en arabe classique ou bienen dialectal.

On n’a jamais abordé ce sujeten profondeur. Quand j’étais àl’école de Bordj El Kiffan, je merendais compte qu’il n’y avait pasde cours sur ces formes que jeviens d’évoquer. C’était une for-mation standard telle qu’elle sepratiquait en Angleterre ouailleurs mais il n’y a rien sur cesgens de théâtre qui étaient desanimateurs et des hommesorchestres.

Nous avons des formes dereprésentation qui sont les nôtrestout comme les Japonais qui ontle kabuki ou le nô et qui refusentqu’on les assimile à du théâtre àl’occidental. Bien entendu, celane nous empêche pas de tra-vailler sur les textes de Molière,Shakespeare ou Sophocle.

Il faut savoir que beaucoupd’hommes de théâtre aujourd’huivont vers le récit, ils n’attendentpas uniquement d’avoir une piècedans le sens conventionnel duthéâtre : pièce dialoguée avecauteur.

Ils vont chercher dans leroman, l’épopée, dans d’autrescontrées. Je citerai une pièce quia fait date de Peter Brook quis’est inspiré d’un roman hindou,le Mahabharata, avec lequel il aréussi à donner l’un des plus

Le Soird’Algérie

Le Soird’AlgérieCultureMardi 27 octobre 2009 - PAGE12 Mardi 27 octobre 2009 - PAGE13

«Kateb Yacine était un homme de vérité»ZIANI CHÉRIF AYAD AU SOIR D’ALGÉRIE :

Ziani Chérif Ayad, qui dirige la compagnie de théâtreGosto, a fait le pari avec des compagnons et des amis uni-versitaires, journalistes et écrivains, d’organiser les pre-mières rencontres Kateb Yacine en hommage à l’hommeaux multiples talents, disparu tragiquement, il y a vingt ans,en laissant une œuvre accomplie, riche et diversifiée.

Dans cet entretien qu’il nous a accordé alors qu’il étaiten pleine préparation de l’événement, il nous fait part deses grandes ambitions et celles de l’équipe qui l’entoure etle soutient pour la relance du théâtre à travers une réflexionautour du patrimoine commun arabe afin de résister,comme il le dit si bien, à la mondialisation qui sous-entendl’homogénéité et la dilution sur tous les plans.

Concerts et galas¥ Hommage àMustapha Katebau TNA, samedi31 octobre à 19h,avec le Balletnational et Ismas.Une exposition dephotos est égale-ment prévue.

Expositions ¥ 2e édition du Salon d’automne (peintures,sculptures, photos) à la galerie Baya, à partirdu 29 octobre de 10h à 18h Gérard Rondeau expose une série de photosau CCF d’Alger jusqu’au 29 octobre.

Conférences-colloques l RencontresKateb Yacine àla Bibliothèquenationale Demain,conférence deBenamarMédiène sur«Kateb Yacine,amitiés élec-tives et cama-rade de com-bat» à 10h.A 14h30 et18h, projectiondu film documentaire Nedjma de DjillaliKellas, suivi d’une table ronde animée parLakhdar Maougal.l Un colloque international sur la vie deKateb Yacine se tiendra à Guelma à l’initiati-ve de l’Association promotion, tourisme etaction culturelle, et cela jusqu’au 30 octobre.l «George Dumézil et la mythologie compa-rée» est l’intitulé de la conférence deBernard Sergent, chercheur au CNRS, etJean-François Poirier, philosophe et traduc-teur au CCF d’Alger, jeudi 29 octobre à14h30.l Rencontre avec Dominique Fernandez,écrivain,essayiste et aca-démicien fran-çais, auteurnotamment deL’amour qui osedire son nom,paru aux édi-tions Stock, cetaprès-midi à 17hau CCF.l Débat sur lenationalismealgérien animépar Chafik BenMesbah et Madjid Merdasi à la librairieSocrate, sise au 28, rue Khelfi-Boualem, ex-Burdeau, jeudi 29 octobre à 17h30.l La Ligue algérienne anti-rhumatismaleorganise les IXes Journées nationales derhumatologie qui se tiendront à partir du29 octobre au palais de la Culture.

Concerts-Théâtrel Un concert de Jazz est programmé à lasalle El-Mouggar avec le quatuor, SylvainKassap, Didier Petit, Helène Labarrière,Edwazrd Perraud, jeudi 29 octobre à 19h.l Lestroupesthéâtralesassocia-tionChouroukde Barakiet asso-ciationNouarisde Blidadonnentrespecti-vementdeuxreprésen-tations,Des jeux burlesques et La voix jaune,aujourd’hui 13h à 18h dans le cadre desjournées de théâtre qui se dérouleront jus-qu’au 31 octobre au Centre culturel Moufdi-Zakaria de la wilaya de Boumerdès.

Le dernier roman de Hamid Grine Il ne fera pas long feu, qui meten scène le monde de la presse, a fini par séduire l’association deslibraires Asslia qui vient de lui décerner le Prix des libraires 2009.

Il faut dire que l’écrivain a à son actif plusieurs romans dont lesplus récents sont La Nuit du henné ou encore Le Café de Gide.

Dans une réaction à chaud, Hamid Grine livre ses impressions.«Je suis très heureux, dira-t-il, d’avoir eu ce prix, d’autant plus quemon nom a déjà circulé plusieurs fois dans le passé. Je suis double-ment content d’autant plus que ce sont des libraires qui décernent ceprix, donc des hommes de terrain qui peuvent dire si un romanmarche ou non. Ce prix m’a été décerné, dira-t-il, pour deux raisonsd’après Asslia, l’une pour ma présence continuelle dans notre champlittéraire et médiatique et l’autre pour les qualités du roman.»

Hamid Grine était en lice avec Amine Zaoui, selon un libraire,membre d’Asslia.

N. B.

Le Prix des libraires2009 à Hamid Grine

Entretien réalisépar Fatma Haouari

beaux spectacles du XXe siècle etqui a duré 9 heures.

Ce sont des pistes que deshommes de théâtre ont tendanceactuellement à explorer alors quenous les avons naturellement cheznous. Nous les avons négligéesvoire ignorées pensant que ce sontdes formes pré-théâtrales qui nesont pas arrivées au raffinementdu théâtre occidental. Parcequ’elles n’entraient pas dans cemoule.

Peut-on dire qu’il existe unthéâtre algérien ?

On ne peut pas coller une iden-tité au théâtre. Je dirai qu’il y a despratiques dans lesquelles deshommes de théâtre se sont distin-gués, malheureusement, on neleur a pas donné tous les moyens,pour une raison X, de les dévelop-per.

Je reformule ma question,peut-on parler de patrimoinethéâtral algérien ?

Il y a des gens de théâtre quiont constitué ce patrimoine, mal-heureusement, il n’est pas connu.Les Rencontres Kateb Yacineœuvrent dans le sens de valoriserce patrimoine et de le mettre à ladisposition des chercheurs et desjeunes qui s’intéressent au théâtre.

Ces rencontres que nous envi-sageons d’organiser annuellementvont nous permettre de parler deces expériences et voir commentles jeunes auteurs perçoivent cetteécriture par rapport à leur cultureet leur société.

C’est notre manière de ne pascéder aux sirènes de la mondiali-sation qui est à la fois économiqueet culturelle.

Ces rencontres vont défri-cher ou doit-on dire explorer enprofondeur les œuvres de Kateb

Yacine en engageant uneréflexion autour du théâtre.Comment allez-vous y procé-der ?

Nous avons sollicité des pro-fessionnels et des gens qui l’ontcôtoyé et connu.

Ces animateurs vont apporterleurs témoignages avec un regardprofessionnel des années1960/1970 de certains journalistes,comédiens et opérateurs culturelsqui l’ont à un moment ou un autreapproché. Nous associons à ceprojet les deux communautés :celle vivant en Algérie et d’ailleurs.A cet effet, une table ronde quisera présidée par MohamedAbbou ayant pour thème «Amitiésélectives et camarades de com-bat» porte sur les personnages quiont marqué la vie de Kateb de1945 à 1985.

Une présentation du parcourskatebien par séquences histo-riques à partir de ses amitiés avecAhmed Akkache, Hamid Benzine,Henri Alleg, Malek Haddad,Armand Gatti, Ali ZamoumIssiakhem, Mohand Said Ziad,Mohamed Zinet, Louis Aragon,Paul Eluard, Jean-MarieDomenach, Jean-Marie Serrault,Jean-Paul Sartre, etc. Il est prévuégalement des représentationsthéâtrales, des mises en espace,des projections cinématogra-phiques, des récitals poétiques,des montages théâtraux, des lec-tures, des expositions de peinture,des concerts de musique, destables rondes et des festivals avecdes jurys divers sur les disciplinescomme l’art, la littérature, lethéâtre.

Chaque session proposera unensemble d’activités complémen-taires alternant les productions etleurs présentations et les débats ettables rondes auxquels participe-ront des journalistes comme

H’mida El Ayachi, AbdelkaderHamid, Ahmed Cheniki, Pierre AbiSaâb, Allaoua Wahbi. Il y a égale-ment des universitaires. Je citeraiAbdekefi Rab’a, BenachourNedjma, Kacedali Assia, KassoulAicha et Paul Siblot. Il y aura aussila participation de PhilippeFoulquié, directeur de Systèmefriche théâtre de Marseille.

La première session se pen-chera sur la vie de l’écrivain et dra-maturge entre son engagement

pour l’indépendance nationale etson exil. Il est question bien enten-du de son œuvre littéraire et artis-tique et de son activité journalis-tique avec une mise en lecture deséquences, une table-ronde a par-tir du livre de Benamar Mediène leCœur entre les deux, avec mise entableaux, une table-ronde sur lesdramaturgies arabes contempo-raines. Enfin, il y aura un chantierautour de la critique théâtrale dontl’introduction à une formation sui-

vie se fera lors de la rencontre etse poursuivra toute l’année 2010.

Justement, puisque vousévoquez la critique, à votre avis,comment peut-on développercet instrument de mesure artis-tique si je puis dire qui est un artcomplet mais qui est presqueinexistant en Algérie?

Effectivement, la critiquedemeure un paramètre essentielau développement du théâtre enparticulier et de la production artis-tique en général mais encore faut-il avoir un environnement danslequel la culture a toute sa place.

La critique est essentielle carelle permet l’introduction d’unregard attentif et connaisseur quiva suivre tout le processus defabrication du début jusqu’à la fin.A une certaine époque, il y avait unréel intérêt de la part des journa-listes qui réagissaient intellectuel-lement à la magie du théâtre.

Nous essayons à travers cesrencontres non pas de former — laformation demande plusieursannées — mais de proposer deséléments de base notamment auxjournalistes pour avoir des outilspour la compréhension d’un textedramatique.

En quelques mots qui résu-meraient la personnalité deKateb Yacine, vous diriez quoi ?

Je dirai que Kateb Yacine, danssa démarche d’homme de théâtre,d’écrivain-journaliste, de militantengagé et d’humaniste, voulaitintégrer le petit peuple dans sonhistoire. Il voulait aussi que ce petitpeuple pour lequel il vouait uneréelle tendresse soit impliqué etprenne conscience de l’histoire etdes préoccupations des autrespeuples. Je dirai surtout que KatebYacine était un homme de vérité.

F. H.

14E SALON INTERNATIONAL DU LIVRE D’ALGER

Sous le chapiteau… le roi livre

Aux dernières nouvelles, aprèsla polémique créée suite à ladélocalisation du Sila et à

son éventuelle organisation, celui-ci se tiendra donc à l'esplanade ducomplexe sportif du 5-Juillet, aulieu de l’habituel Palais des expo-sitions de la Société algériennedes foires et expositions (Safex),sous un chapiteau monté par uneboîte algérienne, Astalavista, spé-cialiste dans les aménagementsde ce genre. M. Smaïl Amézianedément donc l’information quidisait que le chapiteau a étéimporté d’Allemagne. Cette espa-ce s’étend sur 20 000 m2 cou-verts dont 10 000 m2 sont mis à la

disposition des exposants. Tousles éditeurs algériens seront pré-sents à cette manifestation et leséditeurs étrangers ont confirmé

leur présence, il n’y aura aucunedéfection, assurent les organisa-teurs. Les livres destinés à cettemanifestation sont déjà dans les

stands. De ce côté-là, il n’y a euaucun problème de dédouane-ment et ce, grâce aux efforts four-nis par le ministère de la Cultureet les Douanes algériennes. Cequi nous changera des éditionspassées où les stands restaientvides même après l’ouverture dela manifestation, dans l’attente dudédouanement des livres ou quedes cartons obstruaient les pas-sages entre les stands. Cetteannée, le Salon reçoit commeinvités d’honneur la Palestine etl’Afrique.

A cet effet, deux espaces derencontre ont été nommés«ElQods» et «L’Afrique» pour abri-ter les nombreuses conférences ettables rondes. Le programme duSila qui obéit à trois pôles distinctset trois responsables, YoucefSayeh pour le département occi-dent où on verra l’intervention deRené Gallissot, Pedro Vera et biend’autres. Samia Chikh est chargéedu département Afrique, une suitelogique de l’évènement du Panaf etqui s’intitule même «Esprit Panaf»qui verra le retour de beaucoupd’auteurs africains qui ont participéà la deuxième édition du festival.Pour le département «Arabe» gérépar Bouzid, une importante tableronde sur «Les femmes arabes

dans l’édition» avec des éditricesd’Egypte, du Liban et d’Algérie estprévue pour jeudi 29 octobre à11h. Les thèmes des rencontres etconférences sont scindés en troisgrands thèmes : le politique, la litté-rature et la présence du livre dansles médias.

Pour le premier, des conféren-ciers sont attendus comme PaulBalta ou Ahmed Youcef pourdébattre du Moyen-Orient et de laquestion palestinienne.

Des hommages notamment àKateb Yacine, à la littérature sud-américaine et au dialogue intercul-turel sont prévus pour le deuxièmethème ; quant au troisième, la pré-sence du livre dans les médias,une table ronde autour du sujetréunira des journalistes pour endébattre. Plusieurs ventes-dédi-caces et des rencontres avec desauteurs sont prévues.

Le Sila rendra hommage à plu-sieurs figures emblématiques litté-raires et historiques, FrancisJensen, Azzedine Menasra ouencore Omar El-Barnaoui. Il fautrappeler que cette année, le Salonest institutionnalisé et est passésous la tutelle du ministère de laCulture. Place donc au «roi livre»,slogan du Sila.

Nassira Belloula

ActucultActucult

Une conférence de pres-se a été animéedimanchematin par le commissairedu Sila, Smaïl Ameziane,pour expliquer lesgrandes lignes de cetteimportante manifesta-tion qui se tiendra à l’es-planade du complexesportif du 5-Juillet du27 octobre au6 novembre.

Kateb Yacine.

Ziani Chérif Ayad.

Phot

os:D

R

Page 12: I N S I A E La grippe porcine débarque dans · débat à la Grande-Mosquée de Paris Un dîner-débat sera organisé le jeudi 29 octobre par Dalil Boubekeur, recteur de la Grande-Mosquée

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Mardi 27 octobre 2009 - PAGE 14

[email protected]

1,2 kg depatatesdouces, 10 clde crèmeliquide 4 œufs, 150 gde sucresemoule, 1/2cuillerée àcafé decannelle enpoudre, 1cuillerée àcafé de vanilleen poudre, 75 g de fécule de pomme de terrePour le moule : 1 noix de beurre

Allumez le four à 210 (th. 7). Lavez les patates douceset enveloppez-les de papier d'aluminium. Glissez-lesau four et laissez-les cuire 1 h environ, jusqu'à ce queles légumes soient souples sous la pression du doigt.Baissez le thermostat du four à 180 (th. 6). Beurrez unmoule à manqué de 24 cm de diamètre. Pelez lespatates douces, laissez-les refroidir puis mettez-lesdans le bol d'un robot. Ajoutez la crème, les œufs, lesucre, la cannelle et la vanille, et mixez 2 mn. Ajoutezla fécule et mixez encore 1 mn. Versez la préparationdans le moule et glissez au four. Laissez cuire 30 mn,puis baissez à 150 (th. 5) et laissez cuire encore 20mn. Laissez tiédir 15 mn. Retournez le gâteau sur unplat de service et servez tiède.

Erreur n°1: Surdoser les principes actifsLes shampooings font aujourd'hui souventdouble emploi entre produit de beauté etproduit de soin. Ils contiennent des produits

actifs de plus en plus efficaces. Et c'est tantmieux… Jusqu'à un certain point ! En effet, cesprincipes actifs ne doivent pas être surdosés,sous peine de développer des problèmesautres que ceux qui ont motivé leur utilisation.Il faut donc alterner leur utilisation avec celle

d'un shampooing très doux pour les cheveux et qui ne contiennepas de produits potentiellement agressifs, comme par exempleun shampooing pour bébés. Ce conseil est particulièrementvalable si vous utilisez un shampooing antipelliculaire, antichute,ou destiné aux cheveux gras. Erreur n°2 : Mal rincer

Il est très important de bien rincer sescheveux quand on les lave. En effet, lesilicone contenu dans la grande majorité desshampooings et autres produits de beautépour cheveux a tendance à les alourdir s'il enreste beaucoup dans la chevelure après leshampooing. Par ailleurs, ces produitsaugmentent aussi la tendance des cheveux àgraisser. Passez donc soigneusement la maindans vos cheveux après les avoir rincés. Si un

endroit vous semble collant ou, au contraire, un peu tropglissant, n'hésitez pas à repasser sous la douche! Faitesparticulièrement attention si vous utilisez beaucoup de produitsdifférents. Erreur n°3 : Chauffer trop fort

Utiliser un sèche-cheveux n'est pasdéconseillé en soi, au contraire :selon les dermatologues spécialisésdans les cheveux, c'est bénéfique àleur santé et à leur beauté. En effet,si le cuir chevelu reste humidependant longtemps après leshampooing, cela encourage le

développement de bactéries, donc les petits boutons ou lesfolliculites. En revanche, chauffer les cheveux trop fort est trèsmauvais, surtout s'ils sont encore mouillés. Les températurestrop élevées abîment en effet la fibre et la rendent cassante.

1) Fractionner les repasUn estomac vide augmente la douleur. Il convient donc deprivilégier les repas légers et fréquents: 3 repas par jour et 2collations (10 h puis vers 17 h) est une bonne répartition desapports alimentaires. 2) Manger lentement

Lorsque l'on ingère trop rapidement les aliments, l'estomac seretrouve avec un bol alimentaire insuffisamment mastiqué.Résultats, les aliments n'entrent pas assez en contact avec lesenzymes digestives, ce qui rend la digestion plus difficile et pluslongue. Résultat, l'estomac doit travailler davantage et pluslongtemps. 3) Ne pas trop boire pendant les repasIl n'est pas interdit de boire lorsque l'on mange, mais il ne fautpas non plus absorber de trop grandes quantités de liquide aumoment des repas, afin de ne pas diluer les sécrétionsgastriques, ce qui leur ferait perdre une partie de leur pouvoird'attaque sur les aliments à digérer.4) Eviter les aliments et les boissons glacésIl est conseillé d'éviter les boissons et les aliments très froids,voire glacés. En effet, le froid provoque une contraction dupylore, le sphincter qui sépare l'estomac du duodénum, ce quiralentit la progression des aliments digérés. Par ailleurs,l'estomac aura pour mission de réchauffer le bol alimentaire, quiy restera donc pendant plus longtemps. 5) Ne pas manger trop grasLes repas trop gras sont à éviter car ils surchargent inutilementle travail de digestion. Il est préférable de privilégier lespréparations simples en évitant par exemple les plats en sauce,les fritures, les beignets, au profit des cuissons à la vapeur, enpapillote ou au gril.6) Ne pas manger trop sucréMieux vaut éviter les confiseries, les pâtes à tartiner, le miel etles confitures, car ces aliments extrêmement sucrés provoquentune hypersécrétion gastrique qui peut être agressive pour lesestomacs fragiles. 7) Eviter le tabacEt enfin, il convient de limiter la consommation de tabac qui nefait pas bon ménage avec la digestion. Au minimum, éviter defumer l'estomac vide, c'est-à-dire à jeun. Autrement dit, mieuxvaut fumer une cigarette à la fin d'un repas plutôt qu'avant depasser à table.

750 g de pommes de terre, 1 petit oignon, 2 œufs,100 g de blanc de poulet, 1 petit bol de blé dur,4 blancs d'œuf, huile pour la friture, sel, poivre

Peler et hacher finement l'oignon et le faire revenirdans une poêle avec un peu d'huile jusqu'à ce qu'ilsoit doré. Couper le blanc de poulet en petits cubes,trempez-les dans une casserole d'eau bouillante saléeet laisser cuire pendant 8 minutes, égouttez-les.Mettre les œufs dans une casserole d'eau et porter àébullition et laisser cuire pendant 10 minutes, laissez-les refroidir, écaler les œufs et coupez-les en petitsmorceaux. Mélanger dans un saladier les morceauxd’œufs durs, l'oignon doré, les cubes de poulet, saleret poivrer, bien mélanger. Laver bien les pommes deterre et mettez-les dans une grande casserole d'eaulégèrement salée, les faire cuire pendant20 minutes ; une fois cuites, enlever la peau etpassez-les au moulin à légumes, saler et poivrer etbien mélanger la purée, former de ce mélange desboules de la taille d’un petit œuf, faire un trou danschaque boule, les remplir avec la farce et fermez-lesen modelant avec la main des croquettes, roulez-lesdans le blé dur ensuite trempez-les dans les blancsd'œufs battus. Faire frire dans un bain d'huile chaude,retirer lorsque les croquettes sont bien dorées. Leséponger sur du papier absorbant. Servir chaud.

Pomme de terrePour éviter queles pommes deterre éclatentlors d’unecuisson à l’eau, ilvous suffitd’ajouter du sel àl’eau de cuisson(sans oublier bien évidemment desurveiller le temps de cuisson !).

Eplucher des oignonssans pleurerEplucher desoignons se finitsouvent par desyeux rouges,irrités, bref unemine

déplorable ! Pour en finir avec leslarmes, plusieurs solutions s’offrent àvous : épluchez vos oignons sous unfilet d’eau, trempez la lame de votrecouteau dans l’eau très fréquemment,mettez l’oignon dans un sac transparentet épluchez l’oignon dedans, mettezensuite l’oignon dans un bac d’eaufroide, mettez une allumette entre voslèvres (côté souffre tourné vers l’oignon).A vous de trouver la solution qui vousconviendra le mieux…

Des pâtes qui ne collent pasDes pâtes réussies cesont avant tout des pâtesqui ne collent pas ! Pource faire, leur cuisson doitse faire dans un grand

volume d’eau bouillante salée (et sanscouvercle). Les pâtes absorbent en effetbeaucoup d’eau lorsqu’elles cuisent et sile volume d’eau n’est pas suffisant,l’amidon qu’elles relâchent forme unebouillie… Il convient donc d’utiliser ungrand fait-tout. Dans l’eau de cuisson,ajoutez une ou deux cuillères à souped’huile d’olive ou autre. Remuez lespâtes dès que vous les avez jetées dansl’eau bouillante puis de temps en tempsau cour de la cuisson. Saler l’eau decuisson des pâtes Le sel ralentit la

montée en température del’eau. Par conséquent,lorsque vous faites cuire vospâtes, il convient d’ajoutez lesel (de préférence du grossel) uniquement lorsque l’eaucommence à bouillir.

Gâteauà la patate douce

CCrrooqquueetttteessddee ppoommmmeess ddee tteerrrree

ffaarrcciieess

Beauté des cheveux 3erreurs

à éviter!

Pour avoirde beauxcheveux, ilfaut avoirun peu dechance maissurtout enprendresoin. Maissouvent,dans le soinde noscheveux,nous avonsde mauvaisréflexes.

Tr u c s e t a s t u c e s

Voici 7conseils à mettre

enpratique

pourfaciliter

votredigestion

Phot

os :

DR

Page 13: I N S I A E La grippe porcine débarque dans · débat à la Grande-Mosquée de Paris Un dîner-débat sera organisé le jeudi 29 octobre par Dalil Boubekeur, recteur de la Grande-Mosquée

Lorsqu’il m’arrive deprendre la route desAurès et que je passe

devant l’Unité grues deBéjaïa, j’ai un petit pincementau cœur.

Ce fleuron de l’industriealgérienne a failli être bradépour une poignée de dinars sil’on considère sa valeur réel-le.

La vente s’est faite en cati-mini, les travailleurs et lessyndicalistes n’ont été avisésde cette triste et mauvaisenouvelle qu’après la liquida-tion à vil prix de leur outil detravail.

Après la stupéfaction et laconsternation, la mobilisations’est organisée. Il fallait sortirla grosse artillerie pour fairecapoter cette OPA (offrepublique d’achat).

Affichage de banderoles,fanions et étendards sur leportail et les murs de l’entréede l’usine, sur ces panneauxon pouvait lire les revendica-tions et la somme dérisoire àlaquelle a été bazardée leurunité.

Toutes les instanceslocales, radios, wilaya,Inspection du travail et autresont été mises au courant destractations suspectes faitesderrière le dos des principauxconcernés.

Après plusieurs journéesde grève, de lutte acharnée etplusieurs autres opérationscoups-de-poings de la sec-tion syndicale, la vente futannulée.

Paradoxalement, c’est aumoment où notre pays selance dans la construction deun million de logements, queles demandes de gruesaffluent de toutes les wilayas,que les carnets de com-mandes sont saturés et queles attentes, pour avoir sonengin de levage, deviennentde plus en plus longues quel’on décide de céder la seule

usine qui fabrique des gruesen Algérie et peut-être mêmede toute l’Afrique.

Qui profitera de cetteopportunité ? La réponse estaussi claire que flagrante. Ceseront, comme toujours, cesmessieurs, les barons de l’im-port-import ainsi que leurscomparses, les promoteursl’immobiliers.

Ayant travaillé plusieursannées au sein de cetteunité, je peux me permettre,sans prétention, retracer sonhistorique et affirmer qu’elleaurait pu rivaliser avec sesconsœurs des pays les plusindustrialisés si la dynamiquede sa création avait été main-tenue.

Cette usine a été inaugu-rée par le présidantBoumediene dans les années1970.

Ses infrastructures et seséquipements étaient à lapointe de la technologie del’époque.

Et presque l’ensemble deses travailleurs étaient haute-ment qualifiés, ils revenaienttous des pays européensdans le cadre du déménage-ment et retour au pays desémigrés qui était en vogue,en ces temps-là, le dinarvalait plus que le franc.

Sans oublier l’acquisitionde licences d’exploitation etla formation en France del’ensemble des cadres et desagents de maîtrise de l’UGBchez le leader mondial desengins de levage qui n’estautre que Potain.

Avec tous ces atoutsréunis, UGB sortait de sesateliers de grues aussi fiableset performantes que cellesque nous importions del’étranger.

Et à travers toutes leswilayas et sur tous les chan-tiers, on ne voyait que desgrues made in Algeria del’Unité grues de Béjaïa.

Même dans les années 80quand notre pays était aucreux de la vague et presqueinsolvable, avec le bâtiment àl’arrêt et que le FMI venaitnous dicter ses commande-ments, mon ancienne usine asu garder la tête hors de l’eauen diversifiant sa gamme eten fabriquant d’autres pro-duits tels que le rétrochar-geur, les passerelles pournos ports et aérodromes, desépandeuses à liant pour lespetites réfections de lachaussée, des treuils, despotences de chantier, dessilos à ciment, et en dynami-sant et mettant son servicesous-traitance à la portée desateliers de métallurgie detoutes les wilayas du pays.

Les travailleurs pensaientqu’après s’en être sortis detoutes les turpitudes, detoutes les crises écono-miques et de tous lesdégraissages démoralisantd’effectifs (de 450 à 150 tra-vailleurs), leur usine étaitenfin à l’abri des requins del’immobilier qui ne rêvent quede raser leur usine afin derécupérer les terrains de sonimplantation pour y construireleurs cubes en béton etramasser des milliards aupassage.

Heureusement que la nou-velle loi de finances complé-mentaire 2009 (LFC) vient deleur couper l’herbe sous lepied.

De nouvelles règles sontinstaurées pour permettrel’émergence d’une autosuffi-sance nationale et mettre finaux importations toutes azi-muts.

En instituant cette nouvel-le loi, l’Algérie comme tousles autres pays industrialisésveut protéger son industrie etpar la même occasion réduireson taux de chômage qui estplus qu’alarmant.

Je suis persuadé que lesjeunes qui ont pris la relèveaprès notre départ à la retrai-te sont capables de relever ledéfi d’auto-suffire le marchénational en grues fiables etaussi compétitives que cellesque l’on ramène de l’étranger.

Et, enfin, pour conclure, jesalue l’ensemble du person-nel de l’UGB sans aucuneexception.

Bélaïd Mokhtar

L’ALGÉRIE QUI RÉSISTE

Ecrire à [email protected]

Mardi 27 octobre 2009 - PAGE15LE BILLET DE M. BENREBIAI

La misère à plusde 70 ans !

Tous les jours, je croise unevieille dame toute frêle qui doitdépasser les soixante-dix ans. Elleest là, assise par terre, uneassiette à la main, quémandantune petite pièce, mais peu de genssemblent touchés. Pourtant cettegrand-mère pourrait bien être laleur.

Dahmane, écœuré, me dit :«Qu’est-ce qu’elle fait là, touteseule, à mendier ? Elle devrait êtreavec sa famille. Cette malheureusea dû avoir des enfants, commenta-t-elle pu en arriver là ?»

Cela est bien vrai, et il n’y a pasd’image plus dure que celle d’unepersonne âgée qui, bien qu’ayanttrimé tellement longtemps, neprofite pas de ses dernièresannées à l’abri de la misère.

M. B.

> Tizi Ouzou : le RCD fustige leFFS.- Tandis que le Rassemblement faitfront, le Front envisage un rassem-blement.

> Législation sur le transport ter-restre : vers la privatisation de laSNTF ?- Mais la SNTF a été privéemaintes fois ! Privée de structures,privée d’équipements, privée d’or-ganisation...

> Rentrée scolaire : un déficit de20 000 enseignants !- Alors, comment faire ? C’est apprendre ou à léser ?Khaled Lemnaouer

Mots Croisés

Dessin de Ould Rabah Abdel-ouahab

Un demi-siècle après le lâcheassassinat de Ben M’hidi enfévrier 1957 par les services

spéciaux, dirigés par une horde d’as-sassins, nous revoilà plongés dansl’horreur d’un témoignage dont la froi-deur et le cynisme n’ont d’égal quel’instinct criminel du nomméAussaresses.

L’ouvrage paru aux éditions Perrin,Témoignage sur la torture, est une véri-table apologie du crime. Il est difficilepour le lecteur algérien de feuilleter cespages de l’horreur sans ressentir uneblessure profonde, car le très «coura-geux» Aussaresses, après avoir tortu-rer à mort sa première victime, dit : «Jen’ai pensé à rien, je n’ai pas eu deregrets de sa mort, si j’ai regrettéquelque chose, c’est qu’il n’ait pasparlé avant de mourir.»

Dans l’interview donnée au journalle Monde, le Frankenstein français n’apas le courage de dire la vérité quand ilse trouvait en face d’un héros de latrempe de Larbi Ben M’hidi. Il racontesa pendaison comme une simple exé-cution, mais on imagine mal la frustra-tion du borgne et de ses complicesdevant l’altitude sereine de Si Larbi quinarguait ses bourreaux.

Face à son destin, Ben M’hidi étaitsans doute souriant et son regardexprimait tout le mépris qu’il avait pourses assassins. En fait, ces trouillardsqui s’amusaient avaient une peur bleueface aux maquisards de l’ALN.

Mais le problème n’est pas la publi-cation du livre d’Aussaresses car, envérité, la France continue à couvrir sescriminels de guerre. Aussaressesdevait être jugé de la même manièreque Maurice Papon. Ben M’hidi repré-sente pour les Algériens ce que repré-sente Jean Moulin pour les Français.

N’a-t-on pas traqué Klaus Barbiesurnommé le «Boucher de Lyon» jus-qu’à son arrestation et sa condamna-tion pour l’assassinat de Jean Moulin ?Klaus Barbie est mort en prison, alorsqu’un criminel comme Aussaressesaffiche ses « exploits» en matière decrimes en public.

Comment ose-t-on parler de traitéd’amitié avec la France qui n’osemême pas murmurer une condamna-tion d’un général qui n’honore en rienl’armée française, ni sa République.

Pour ceux qui voulaient nousconvaincre des bienfaits du colonialis-me, à l’instar de Sarkozy, c’est fait !Aussaresses l’a si bien fait. Quant ànos historiens, ils ont du pain sur laplanche, les survivants de la «Batailled’Alger» se doivent d’éclairer l’opinionfrançaise sur les «hauts faits d’armes»de leurs sinistres centurions. BenM’hidi, même mort, continue à nuire augénéral Aussaresses, ce dernier estrenié par sa propre fille après sesdéclarations.

«Même la mort ne veut pas denous», déclarait un certain lieutenantde l’armée américaine, Mac Calley quifut jugé pour crimes, ce dernier étaitresponsable d’un massacre de civils auVietnam. Aussaresses vit toujours, tantil est vrai que la mauvaise graine et laracaille humaine ont la vie dure.

«Ce chef-d’œuvre» de l’horreur esten vente dans nos librairies, personnen’a réagi pour l’interdire, et ce malgrél’insulte faite à la mémoire deBen M’hidi alors que les censeurs dupouvoir sont prompts à saisir toutouvrage jugé offensant a l’égard d’unresponsable en exercice AllahYarhmek Ya Si Larbi !

M. Zenasni - Tlemcen

PAROLE DE CONFRÈREAussaresses : untémoignage sur

des «bienfaits ducolonialisme»

Pour tes 20 ans, Dihya,je te souhaite un trèsjoyeux anniversaire,longue vie pleine de

succès dans tes études,ta vie professionnelle et

autres. De ta sœurFouzia qui t'adore et detoute la famille (papa,

maman et Ghilès) amou-li amegaz, happy birth-day, joyeux anniversai-

re, sana hilwa.Dahou

Ecrire à :[email protected]

TEXTO

NOS LECTEURS ONT DU TALENTBienvenue à vos photos et caricatures !

Envoyez-les à : [email protected]

OPA avortée sur l’Unitégrues de Béjaïa

Page 14: I N S I A E La grippe porcine débarque dans · débat à la Grande-Mosquée de Paris Un dîner-débat sera organisé le jeudi 29 octobre par Dalil Boubekeur, recteur de la Grande-Mosquée

Le Soird’Algérie Sports Mardi 27 octobre 2009 - PAGE16

FOOTBALLCOUPE DE L’UNAF DES CLUBS CHAMPIONS (1/2

FINALE, ALLER) : CE SOIR (20H15) AU COMPLEXEMOHAMMED V (CASABLANCA), RAJA–ES SÉTIF

Un autre challenge à gagner pour l’EntenteEuphoriques après leur

dernier succès en cham-pionnat ramené en dépla-cement face au Nasria, lesSétifiens de l’Entente vontaffronter, ce soir, àCasablanca, la formationmarocaine du Raja pour lecompte de la 1/2 finale allerde la coupe de l’UNAF.L’ESS qui n’est pas partieen villégiature, compteramener un résultat positifdu déplacement.

En sa qualité de cham-pion d’Algérie, dans sa der-nière édition, l’Entente deSétif représentera le footballalgérien dans cette compéti-tion maghrébine des clubschampions. Un honneur etaussi une responsabilité quiéchoit aux Noir et Blanc pourêtre au niveau de cette mis-sion. Les Algériens devrontfranchir l 'obstacle desMarocains du Raja que HadjAïssa et ses coéquipiersaffrontent ce soir sur lesbords de l’atlantique. Lessupporters algériens engénéral et les inconditionnelsde l’Entente en particuliervibrent d'émotion à quelquesheures du coup d'envoi decette première manche.

Aussi, c’est avec beau-coup de cœur et de passionque la préparation pour cetévénement s’est déroulée :«Il s’agit d’être au niveau dela mission qui nous est dévo-lue et d’honorer le prestigedu football algérien à l’échel-le maghrébine», nous aconfié le buteur de l’équipesétifienne, Abdelmalek Ziaya,avant de s’envoler versCasablanca. L’entraîneur, Ali

Mechiche, n’a eu de cessede rappeler à ses protégés,que chaque match a ses véri-tés propres, et que seule laréalité du terrain prime dansce genre d’épreuves :«Application, rigueur et ragede vaincre doivent être demise pour espérer sortirindemnes du guêpier d’unadversaire en quête de réha-bilitation face à son public,après son dernier échec àdomicile en championnatlocal, face au MoghrebAthlétic de Tétouan (1-1)».

Un groupe aguerriL’ESS, fort de l’expérien-

ce acquise de ses multiplespériples antérieurs à traversle continent, et également lemonde arabe, tentera dejouer carrément le jeu. Etc’est avec une option tac-

tique qui accorde une largeplace au volet offensif qu’ilcompte négocier le match.Pas donc de considérationsde prudence excessive, ni defaux-fuyants, comme on envoit parfois chez des équipesen déplacement. «Un matchcomme tous les autres qu’onse doit de disputer avec lestripes, pour prendre optiondès le match aller de cesdemi-finales de l’épreuve»,nous expliqua Laïfaoui, pourqui, l’ensemble est aguerri etest pleinement conscient desdifficultés qui l’attendent.

Option offensiveL’Entente optera ce soir

pour un système basé sur le3-5-2, où le compartiment del’entrejeu occupera un rôleprépondérant dans la récupé-ration, tout aussi bien que larelance et la conduite desopérations. Lemouchia etHadj Aïssa seront les princi-paux pourvoyeurs de balles àleurs avants soutenus dansleur tâche par les excentrésMetref et Bouaza ouAmbane. Un autre revenantsera parmi la formation quisera alignée ce soir face auRaja. Il s’agit du milieu de

terrain, Laâmouri Djediet,lequel a dû faire l’impassesur toutes les rencontres deson équipe cette saison àcause d’une méchante bles-sure. L’ESS aura aussil’avantage de compter sur unautre joueur, Nabil Hemani,qui a donné pleine satisfac-tion depuis son retour à lacompétition. Hemani a faitpreuve de beaucoup d’allantet de désir de résurrection aucours du match du cham-pionnat disputé samedi faceau NAHD et qui s’est soldépar deux buts à zéro au profitdes siens. L’un des deuxbuts a été l’œuvre de Hemanien verve. Ce dernier formera,sans aucun doute, demainavec Ziaya le duo de la ligned’attaque sétifienne, ce quilaisse présager un volume dejeu considérable au niveaude la percussion et de l’ex-ploitation des espaces, envue de faire le break.

Faire attention endéfense

Mais il s’agit surtout pourl’entraîneur sétifien de ne pasencaisser de but. C’est làaussi le rôle du compartiment

de l’entrejeu. Il lui revientaussi d’ériger des écransdéfensifs, susceptibles decontrecarrer les manœuvresmarocaines avec la céléritérequise. Pour sa part, le gar-dien Chaouchi de par la belleprestation fournie au coursde la dernière rencontre, dis-putée face au NAHD, consti-tue un dernier rempart dansle dispositif défensif sétifien,difficile à franchir.

L’entraîneur sétifien, AliMechiche, demeure confiant,quant aux disposit ionsactuelles, aussi bien indivi-duelles que collectives del’ensemble : «Le volume dutravail effectué au cours de ladernière semaine, le souci debien faire dans l’applicationdes consignes technico-tac-tiques et le moral de gagneurconstituent autant de motifsqui incitent à l’optimisme». Etde préciser : «Nous n’allonspas à Casablanca pour villé-giaturer ou accomplir une for-malité, mais plutôt pourdéfendre crânement noschances dans cette épreuve,à laquelle nous accordonsune grande importance».Commentant cette rencontre,comptant pour la 1/2 finalede la coupe de l’UNAF, AliMechiche estime que : «Ils’agira d’un match difficileentre deux clubs maghrébinsqui se connaissent et quelque soit le résultat acquis àCasablanca, tout se joueralors du match retour.»

Prié de dévoiler les direc-tives prodiguées à sesjoueurs, le technicien sétifiena révélé que «J’ai demandéaux joueurs de respecterl’adversaire, de commettre lemoins d’erreurs possibles,tout en leur inculquant lesens de responsabil i té.Aussi, j ’ai rappelé auxjoueurs, que nous disposonsd’une solide équipe, capabled’atteindre la finale et de gla-ner ce titre ».

Imed Sellami

Phot

o:D

R

JS KABYLIEHannachi-

Lang : jet’aime, moi

non plus Les cycliques prises de

bec entre le président de laJSK et son entraîneur nesemblent pas près de s’es-tomper. Alors que tout lemonde croyait que tout étaitrentré dans l’ordre, aprèsune réunion tenue il y a unedizaine de jours, ne voilà-t-ilpas que, tout juste après lecoup de sifflet final du matchremporté, samedi dernier auxdépens d’El-Eulma, le prési-dent de la JSK se sente obli-gé de remettre une couche,très grosse celle-là, avec desremarques purement tech-niques qui, à bien lire entreles lignes, font passer Jean-Christian Lang pour quel-qu’un qui, le moins que l’onpuisse dire, ne maîtrise passon sujet, donc pas de tailleà diriger la JSK. Desremarques auxquelles, à tra-vers le même canal, le tech-nicien français a répliquéaussi sèchement, exhortantle président de ne pasdépasser ses prérogatives etde laisser au staff techniqueles sujets relevant de sescompétences, tel l’établisse-ment de la liste des joueursà convoquer ou à aligner.C’est la réponse du berger àla bergère à la mode JSKqui, évidemment, a suscité etsuscite encore bien des com-mentaires à Tizi-Ouzou oùdésormais l’on ne donne pascher de la peau de Lang à latête de la barre techniquedes Canaris. Mais ce derniern’est apparemment pas prèsde partir sauf si le présidentarrive à perdre patience etdécide de «formuler» claire-ment sa demande à sonentraîneur, auquel il seraobligé de verser une belleindemnité de licenciement.Dans le cas contraire, lepopulaire entraîneur de laJSK continuera à diriger lesKabyles. A moins que d’ici lemoment où ces lignes aurontété rédigées, Hannachi aittrouvé les fonds nécessairespour virer un entraîneur ausujet duquel il est allé jusqu’àavouer, l ’autre jour surBerbère Télévision, que cen’était pas de gaité de cœurqu’il a dû le reconduire à latête du staff technique. Ainsi,va la JSK …

A. M.

CABB ARRÉRIDJ

Fin de fonction pour

KhezzarC’est après la f in des

applications de samediaprès-midi et les réunionstardives entre dirigeants,staff technique et joueurs,que nous avons appris quel'administration du club avaitmis f in aux fonctions deKhezzar. Quoiqu’il en soit, onparle de séparation àl’amiable. Selon une sourcedigne de confiance, c’estSaïb qui prendra le relais. Lamême source précise queMoussa Saïd se déplaceraavec l’équipe à Batna ven-dredi en qualité d’observa-teur.

Saâdène Ammara

COUPE DE L’UNAF DES CLUBS VAINQUEURS DECOUPE (DEMI-FINALE ALLER) : CE SOIR (18H15)

AU STADE DU 20-AOÛT, CR BELOUIZDAD-CS SFAX

Le Chabab ne veut pas mourirLa colère des fans du Chabab ne s’est pas

s’estompée après la claque de vendredi soir àChlef, et voilà qu’un autre rendez-vous d’im-portance pointe son nez.

Ce soir, le vainqueur de la coupe d’Algérie2009 abordera sa première échéance régiona-le sous la coupe de l’UNAF. Il aura commeadversaire de ces demi-finales directes del’épreuve réservée aux clubs vainqueurs decoupe, le très prestigieux club tunisien le CSSfaxien. Une équipe qui a déjà fait «pleurer»les Algériens dans différentes compétitionsafricaines et arabes.

Le match de ce soir aura un double objectifpour les élèves de Yaiche, celui de renoueravec le succès et redonner confiance auxjoueurs et aux nombreux supporters. Le néo-coach du CRB a perdu son pari de redonnerun autre mental à des joueurs belouizdadismoins tranchants en déplacements (deuxpoints récoltés à Sétif et à Batna sur les 18possibles) mais surtout très permissifs endéfense avec 18 buts encaissés par le duoOusserir-Fellah. Le premier, gardien internatio-

nal par excellence, sera out pour un bonmoment suite à sa terrible chute sur la pelousedu stade Boumezrag ayant nécessité sontransfert immédiat vers l’hôpital de la ville. Ladéfense belouizdadie sera également amoin-drie par l’absence de Bendahmane, Herida etMammeri (blessés).

Yaïche fera appel à de jeunes éléments, àl’image de Maâziz, qui ont peu d’expériencepour contrer le virevoltant Guemamdia (buteurdu CSS). Il pourra, par contre, compter sur le«poids» de ses attaquants Saïbi, Bey, Youneset autre Slimani. Une ligne offensive appelée àse réveiller afin de s’assurer une marge sécuri-sante avant la manche retour prévue dansprès d’un mois au M’hiri Stadium de Sfax.

Pour autant, le Chabab a simplementbesoin d’une victoire, quelle que soit sonampleur. C’est la première étape du projet pro-tocole de remise sur les rails que le clubbelouizdadi a conclu avec Yaïche. Le labeurde l’ex-coach du CABBA ne tardera pas à por-ter ses fruits.

M. B.

À L’ÉCOUTE DE CASAArbitrage libyen

Pour officier cette rencontre, l’UNAF a désigné un triod’arbitres libyens composé de M. Abdallah Erraï, arbitre prin-cipal, et MM. Nasredinne Grine et Foued Maghrebi, asses-seurs.

Tarif des billetsLes prix de billets de la rencontre devant opposer le Raja

de Casablanca à l’ES Sétif au complexe Mohammed V ontété fixés à 30 dirhams (300 dinars) pour les gradins, 50dirhams (500 dinars) pour la tribune latérale et 100 dirhams(1 000 dinars) pour la tribune d’honneur. L’ouverture desportes du stade a été fixée quant à elle à partir de 15h(heure marocaine) soit 16h (heure algérienne). Le coupd’envoi débutera à 20h15 (heure algérienne).

Romao reprend le RajaLa direction du club rajaoui, qui vient de se séparer de

son entraîneur brésilien, Carlos Mozer, a décidé de faireappel à son ex-coach, le Portugais José Romao, qui futentraîneur du RAJA, la saison précédente et avec lequel il aété sacré champion du royaume.

Une publication pour le RajaLes kiosques à journaux de Casablanca et de plusieurs

autres villes du royaume, se sont enrichis, il y a deux jours,avec le lancement d’un nouveau bimensuel, Le Journal duRaja. Ce journal bilingue (arabe-français) de 40 pages, auprix de 5 dirhams (50 dinars) et qui traite désormais de la viedu club est tiré à 30 000 exemplaires. Le Journal du Rajadéroulera sur 40 pages, en arabe et en français, la vie intimedu club. Il permettra d’une part de distiller des informationsde sources autorisées au public et d’autres part de permettreà des journalistes sportifs de premier plan d’apporter un œilcritique et objectif sur la vie du club et les matchs de seséquipes, à travers des reportages, interviews, analyses tech-nico-tactiques et images exclusives.

Page 15: I N S I A E La grippe porcine débarque dans · débat à la Grande-Mosquée de Paris Un dîner-débat sera organisé le jeudi 29 octobre par Dalil Boubekeur, recteur de la Grande-Mosquée

Le Soird’Algérie Sports Mardi 27 octobre 2009 - PAGE17

De toute évidence,Addadi Amar, président dela CPE, désigné par le CIO,faut-il le rappeler, nesemble pas avoir la tâchefacile pour mener à bien lamission dont il a été investi,celle d’organiser le renou-vellement du COA dans lasérénité.

Les derniers développe-ments ayant rythmé l’actualitédu Comité olympique algé-rien, notamment le report del’AG élective au 7 novembreprochain, soit une semaineplus tard sur son rendez-vousinitial, consolident parfaite-ment cette thèse. Tous lessubterfuges sont bons pourgagner du temps. Plus detemps. La question est desavoir pour quelles motiva-tions ? Tout semblait être aubeau fixe pour la tenue desélections du COA à la datearrêtée initialement, à savoirle 31 octobre, mais un petitcouac est venu tout remettreen cause. La convocation ducorps féminin par le présidentintérimaire a tout faussé, obli-geant, de fait, Addadi Amar àdécaler encore d’une semainele conclave électif. Pourtant,le CIO consulté, auparavant,avait tranché les litiges portésà sa connaissance, entreautres, la question de lareprésentation des fédéra-tions d’éscrime, et de cyclis-me et le nombre de femmes àadmettre lors de l ’AG.Concernant les cas des fédé-rations de cyclisme et d’escri-me, le CIO a décidé que cesdernières seront représentéespar les directions élues anté-rieurement au renouvellementdes structures et instancessportives (2008) maisdéchues lors du renouvelle-ment des instances sportivesnationales au début de l’an-née 2009. Concrètement, leCIO exige la présence deNaïdji Mohamed au titre de laFédération de cyclisme etcelle de Salhi Feriel au titre decelle d’escrime. S’agissant dela représentation féminine,l’instance olympique interna-tionale a recommandé l’appli-cation stricte des statuts duCOA tels qu’approuvés parses soins. Il se trouve queles derniers statuts du COA

approuvés par le CIO sontceux adoptés le 29 novembre2001, et en matière de com-posante d’AG, telle que stipu-lé par l’article 7, il est envisa-gé «2 personnalités du sportféminin, choisies par le prési-dent après avis du comitéexécutif». La représentationféminine est donc tranchée etne souffre aucun équivoque.Ce n’est pas l’avis de tous…La preuve : une contestationest orchestrée pour exigerplus de représentantes.L’agitation s’est amplifiée àtravers les voix de certainespersonnalités sportives quiont décrié cette mesure pour-tant statutaire.

Il semble que lors des pré-cédentes AG du COA, lenombre de personnalités dusport féminin ait été porté à13, sans compter celle deGuidouche Zohra, élue ausein du bureau exécutif sor-tant. Il est évident que cetteinflation n’obéit pas aux pro-cédures statutaires, commeédicté dans les dispositionsde l’article 40 qui stipule que«les présents statuts ne peu-vent être amendés qu’à lademande du président ou dela majorité des deux-tiers des

membres de l’AG». L’alinéa 1dudit article est plus explicitepuisqu’i l est annoncé que«dans tous les cas, et pourl’adoption de tout amende-ment, il est requis la majoritédes deux-tiers des voix expri-mées». L’alinéa 2 du mêmearticle est encore plus tran-chant de la sorte qu’il men-tionne que «tout changementultérieur des statuts telsqu’approuvés dans leur formeoriginale par le CIO sera com-muniqué à celui-ci avec unedemande d’approbation».Voilà qui est net, clair et pré-cis.

Devant cette situation denon-droit jusque-là en ce quiconcerne la représentationféminine au sein de l’AG duCOA, la direction sortante duCOA, qui a largementconsommé son mandat, esttenue de répondre sur cepasse-droit. A moins qu’ellepossède des P-V d’assem-blées générales où le nombrede personnalités féminines aété «dopé» avec l’assenti-ment du CIO ! Si tel est lecas, la contestation devientlégitime. Mais dans le cascontraire, c’est un faux quiaurait été commis à l’endroitde l’AG du COA. Dans l’atten-te d’une clarification, l ’AGélective du COA a toutes leschances de ne pas se dérou-ler le 7 novembre prochain,puisqu’il est attendu de nou-veaux déploiements. Au fait,la gestion des affaires cou-rantes du COA par la directionsortante n’a-t-elle pas été trèslongue ? S’achemine-t-onvers les élections sans pourautant ouvrir la parenthèse dubilan sanctionnant une pério-de de plus de 9 mois ?

A. A.

BOXESUPER-COUPE D’ALGÉRIE

(JUNIORS ET SENIORS)

Les ténors montent sur le ring La nouvelle saison

pugilistique (2009-2010)débutera ce mercredi parle déroulement de lasupercoupe dans les deuxcatégories juniors etseniors. Une entrée en lamatière qui promet beau-coup, notamment par lesempoignades attenduesentre champions d’Algérieet détenteurs de la couped’Algérie.

La FAB a préféré donnerle coup de starter annonçantle début de la saison pugilis-tique version 2009-2010 parl’organisation de la super-coupe dans les catégoriesjuniors et seniors. Cettecompétit ion mettra auxprises les championsd’Algérie aux détenteurs dela coupe d’Algérie danschaque catégorie de poids.C’est sur le ring de la sallede Douaouda que la FAB ajeté son dévolu pour organi-ser cette supercoupe dont lecoup d’envoi sera donné cemercredi à partir de 16h.

En ce qui concerne lesjuniors, la règle a étéquelque peu modifiée,puisque la participation nese limitera pas aux seulschampions et détenteurs dela coupe, comme c’est lecas chez les seniors. Celle-ci a été ouverte aux fina-listes du championnat et auxfinalistes de la coupe. Çasera là, une occasion pourl ’entraineur national desjuniors, Harima Khaled dedisposer d’un large éventailaux fins d’arrêter la sélectionà même d’être engagée

dans les prochaineséchéances, notamment lechampionnat du monde ainsique les premiers Jeux olym-piques des jeunes devant sedérouler en 2010. L’afficheconcoctée pour cette super-coupe juvénile (juniors) seraanimée par 44 boxeurs.Parmi cette pléiade de pugi-listes, l’on peut trouver desboxeurs qui possèdent degrandes qualités techniques.

Dans les catégories des48 kg, 64 kg et 81 kg, cesera des revanches qui s’an-noncent d’ores et déjà trèsintenses, tel lement lesboxeurs voudraient s’illustreret gagner ce titre synonymede suprématie. La catégoriedes 75 kg où Moussa Ramzi(IRB Oran), fils du grandMoussa Mustapha, le pre-mier médaillé olympique del’Algérie, devra confirmerson ascendant sur sesrivaux qui l ’attendent depoings fermes. Les juniorsauront deux jours (mercrediet jeudi) pour se donner lesrépliques comptant pourcette supercoupe. Vendredi,ce sera au tour des seniorsde se produire. Ils seront 22boxeurs à défiler devant lepublic. Il est à souligner queces seniors sont touschampions et détenteurs dela coupe d’Algérie de la sai-son écoulée. C’est d’ailleurspour cette raison que lescombats programmés pourla journée du vendredi fontl’objet de longues discus-sions entre techniciens oùchacun y va avec sespropres commentaires, ana-

lyses, mais aussi avec sespropres pronostics.

Ouadahi Mohamed-Amine (SN militaire) chezles 57 kg rencontrera unadversaire pas facile àmanier en la personne deBadji Salim (ASA Protectioncivile). La catégorie des 69kg mettra en évidence FodilMohamed (ASA Protectioncivile), champion d’Algérie,et Tariket Rachid (RCBoumerdès), détenteur de lacoupe d’Algérie et élémentde l’équipe nationale. Cecombat promet beaucouptellement les enjeux sontcapitaux pour l’un et l’autre.Tariket devra confirmer saplace en équipe nationale etFodil doit réaffirmer son titrede champion.

Bouloudinat Choaib(CHB Constantine) etRahmani Kamel (GSPétroliers), dans la catégoriedes super-lourds (+91 kg),se mesureront l’un à l’autrepour une histoire de leader-ship. Benchabla Abdelhafid(RC Boumerdès), chez les81 kg, ne doit pas trop seformaliser pour arrachercette super-coupe pour lecompte de laquelle il doitcroiser les gants avecBounaga Faouzi (CHBConstantine). Dans la caté-gorie des poids mouches(51 kg), Soltani M’barek (GSPétroliers) est donné favoridevant son adversaireHamissi Mohamed (Tizi-Ouzou). Devant cette allé-chante affiche, le spectaclesera garanti.

A. A.

COAVERS LE REPORT DES ÉLECTIONS

AU 7 NOVEMBRE PROCHAIN

C’est toujours le flou artistique

Addadi Amar.

Phot

os:D

R

TURF

L’hippodrome Antar IbnCheddad d’Oran est en trainde se tailler une réputationdans les arrivées conformesà la logique. Pas de gros rap-ports enregistrés ces der-niers temps car les meilleurscoursiers figurent toujours enbon rang à l’arrivée.

En sera-t-il de même cemardi aussi ? C’est fort pro-bable, car au vu de la compo-sition du prix «Jibal» supportau pari mutuel urbain, l’issuefinale devrait se jouer entreNevys, Hafedha, Mefteh ElKheïr, Smina de Carrère etJabine. Epreuve ouverte auxcoursiers arabe pur de 3 anset plus n’ayant pas totalisé lasomme de 128.000 DAdepuis le 1.4.2009. Poids : 3ans 50 kg, 4 ans 51 kg, 5 anset plus 53 kg. Surcharge de 1kg par tranche de 25.000 DAreçus en gains et placesdepuis le 1.4.2009. Unedécharge de 4 kg est accor-dée aux chevaux arabe purnés et élevés en Algérie.

Les partants au crible :1. Eddy : Cet ancien pen-

sionnaire de Zemmouri n’estpas acclimaté à la piste de l’hip-podrome d’Oran, jouera tout auplus le rôle de trouble fête.

2. Mefteh El Kheïr : Avecun nom pareil, il ne devrait paséchouer malgré son absencedes pistes.

3. Nevys : Ce cheval impor-té trouve là des conditions à saconvenance pour signer sa pre-mière victoire, à cocher en prio-rité dans votre sélection.

4. Loya : Elle reprend duservice après une absence decinq mois, connaissant sesmoyens, elle peut s’illustrerd’entrée.

5. El Feth : Ce cheval d’âgerisque de décevoir, car i l abeaucoup perdu de son percu-tant.

6. Smina de Carrère : Ferasa course de rentrée.

7. Jabine : Ses deux der-nières courses se sont soldéespar deux lamentables échecs,associé aujourd’hui au talen-tueux M. Djellouli, il tentera de

se racheter.8. Lyes : Il appartient à une

écurie très redoutable qui n’en-gage ses pensionnaires qu’àbon escient, méfiance donc.

9. Misbah Ennour : Inédit,à revoir.

10. Jade : Il cherche visible-ment sa course, c’est peut-êtrele jour «J».

11. Hafédha : Très bienpilotée, elle aura de nombreuxpreneurs.

12. Khibra : Elle marque lepas ces derniers temps, maisgare au réveil.

13. Djamel Sahel : Capablede surprendre sans créer gare.

14. Mahr : Outsider idéalpour relever les rapports du pariquinté.

Nevys vainqueur théorique

FAITES VOS JEUX :Quarté-Quinté : 3 - 11 - 2 - 7 - 6 / 4 - 8

1re course - Prix : Jibal / Arabe Pur - Quarté-Quinté- Dotation : 250 000 DA - Distance : 1 300 m - Départ : 15h30

Propriétaires Chevaux Jockeys Pds. CDS EntraîneursH. du Hodna 1. Eddy JJ. R. Messaoud 55 6 M. MessaoudBenhouari/Laïdouni 2. Mefteh El Kheïr JJ. AM. Harzelli 54 8 M. BenhouariB. Zemali 3. Nevys JJ. AH. Chaâbi 54 11 PropriétaireABZ. Aoued 4. Loya N. Bourezgue 54 5 A.BenmohamedKH. Ghali 5. El Feth S. Sahraoui 54 2 PropriétaireB. Zemali 6. Smina de Carrère W. Chaâbi 54 7 PropriétaireD. Sadi 7. Jabine M. Djellouli 53 12 AB. GasmiABZ. Aoued 8. Lyes JJ. B. Hamdi 53 3 KH. AouedABZ. Aoued 9. Misbah Ennour F. Mouissi 53 14 A.BenmohamedB. Bendenia 10. Jade AP. A. KHelif 51 9 Y. BoulesbaâH. du Hodna 11. Hafédha L. Rahmoune 50 4 M. MessaoudB. Bendenia 12. Khibra AP. H. Raâche 50 10 Y. BoulesbaâH. du Hodna 13. Djamel Sahel AP. A. Messaoud 49 13 M. MessaoudF. Laïdouni 14. Mahr AP. AB. Naïr 46 3 M. Benhouari

EN DIRECT D’ORAN - HIPPODROME ANTAR IBN-CHEDDAD(MARDI 27 OCTOBRE 2009)

Kramou Hamza et BeldjordMohamed, les grands absents

Lors des combats comptant pour la supercoupe que doi-vent disputer les champions d’Algérie et les détenteurs de lacoupe d’Algérie de l’exercice pugilistique écoulé et en cevendredi à Douaouda (Alger), l ’absence de BeldjordMohamed (60 kg) et celle de Kramou Hamza (64 kg) sont lesplus ressenties. En effet, les deux boxeurs jouissent d’unegrande popularité, tellement leurs prouesses techniques sontde haute facture. Les deux boxeurs se trouvent actuellementen France où ils comptent amorcer une carrière profession-nelle. Il leur est souhaité tout le succès dans cette nouvelleétape de leur vie de boxeurs.

A. A.

PROGRAMME- Le 28 octobre 2009, à partir de 16h, à la salle

Douaouda, demi-finale des juniors- Le 29 octobre 2009, à partir de 16h, à la salle

Douaouda, finale des juniors- Le 30 octobre 2009, à partir de 16h, à la salle

Douaouda, finale des seniors.- NB : l’hébergement des boxeurs retenus ainsi que leur

staff technique est assuré au niveau de CSA Chéraga.- La visite médicale et la pesée se feront le jour de la

compétition de 8h à 9h au niveau du lieu d’hébergement.

ChaouchTeyara faceà la presseLe président par intérim

du Comité olympique algé-rien, Tewfik ChaouchTeyara, animera ce matin(10h) à la maison de lapresse Tahar-Djaout (placedu 1er-Mai), une conférencede presse. L’ancien prési-dent déchu de la FAAcompte «éclairer l’opinionpublique sur la position duCOA à la veil le de l ’AGélective prévue le 7novembre».

Chaouch Teyara auracertainement à défendreson bilan depuis la démis-sion de Mustapha Berrafmais aussi ses prises deposition sur le conflit statu-taire qui l’oppose au CPEde Amar Addadi.

M. B.

Page 16: I N S I A E La grippe porcine débarque dans · débat à la Grande-Mosquée de Paris Un dîner-débat sera organisé le jeudi 29 octobre par Dalil Boubekeur, recteur de la Grande-Mosquée

MOTS FLÉCHÉSDétenteLe Soir

d’Algérie

Par Tayeb Bouamar

Mardi 27 octobre 2009 - PAGE 18

Son nom----------------Son surnom

Réapproprié----------------

DépôtMesure

----------------Fabrique

----------------Célébrée

Entacher----------------

Tinte

Arme (pho.)----------------

CubeNote

----------------Membre

----------------Pause

A moi----------------

Mépris----------------

Néon

Erbium----------------Fin de nuit

----------------Arène

Volonté----------------

Lettres de Malte

Rigole----------------

Teinte----------------Mort latine

Fleuve----------------Dans l’âme----------------

Pour rien

Domptée----------------

Barque

Rejoui----------------

DécoreMal d’oreille----------------

Ravi----------------

Os

Institut----------------

Mesure----------------

Unique

Son surnomDépasses

----------------Région

du MarocGâteau

----------------Pure

----------------Divinité

Négation----------------

CoupaDécore

----------------Fleurs

----------------Démonstratif

Membres----------------

Cour----------------

AdverbeTerne

----------------Vieux

----------------Titre

Ville d’Espagne

----------------Trolley

Feuille----------------

GraisseFin de série----------------

Héros deCorneille

Hélium----------------

Parti

Ancien----------------Prépostion----------------

Allié

Consonnedouble----------------Choisi----------------SouverainCalcium

----------------A moi

Crack----------------

Fleuve

Situé----------------

Mesures----------------Interjection

Epidémie----------------Jazzman----------------Dans la classePoèmes

----------------Substanceorganique

Détestes----------------

Tas----------------Instrument

Sa série TV----------------

Savillenatale

Son personnage

dans carnaval fi dachra

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

G R E E N P E A C E - A D R A RA U T R E S - R A P I N E - R EL E S A S - F E L I N S - A M IV L - G - S U - M E S - M I E NA L I - G A I N E S - V E R - CN E - D O U T E S - S - L - M AI - S E U L E S - V E N E R E RS U I N T E S - R E N I E E - NA R G O T S - M E N T E S - S AT A - T E - D A N G E R - R A TI N N E - M O N T E S - P U N IO U I - E T - G E S - G R E - ON I - O C - E E S - M O I - E N- M A L H E U R - P A U M E S -R - S E O U L - B A R R A S - RE P S - U S - G A R I D I - O OS A I N E - R A C - N E - B R UP I S E - P E L L E S - T E L SL E E - R A M E A U - R O I - PE S - A B R U T I - D O I G T EN - P P - I E S - F O U L E N TD E C O R E R - P O U L E S - EI N - T E R - M O R T E S - M RS T O R E - C A R T E S - S U AS A L E - C O N T E R - M E R SA M E - V O M I E S - F A N E -N E - M O U T O N - G E L A N TT E L E S P E C T A T R I C E S

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS-SHEVCHENKO-URDUAME-ORAGE-RER-OKNA-TIE-O-PEINT-RD-SERVI-TIGRE-SARUSSIE-CANOE-ETIER-TE-----N-PLANINNE-V-----BEIGE-EE-PO----TERRE-DS-CALOT-PARLE-BY-PAIES-ERIGE-MENASSER-STERE-CORAP-BN-MOITE-PARCMILANAC-RE-BUSTEO-CHELSEA-ECRASE

SSOLUTIONSOLUTIONSENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de6 grandes galeries d’expositions.

Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.Définition du mot restant =

«Bustes»

1- ALLIAS GALLERY2- COUVRE3- PAVILLON UNICREDIT4- SCHOOL OF VISUAL

ARTS

5- GALERIE PASCALPOLAR

6- VARIOUS LOCATION

MOT RESTANT = SCULPTURES A6-B5-C4-D3-E2F1-G10 - H 9 - I 8 - J 7

FAITES LE TRIEtablissez les bonnes relations

et cochez le bon tri (exemple A7)

S O L U T I O N S

A

B

C

D

E

F

G

H

I

J

Noms

Rachid Fares

BelkacemHadjadj

Sid Ali Sief

Tarek Ghoul

Youcef Abjaoui

Kamel Kohil

DjaâfarBelhocine

Youcef Sebti

MohamedAlalou

El OualiMahfoud

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

Vocations

Marathonien

Chanteur

Footballeur

Sprinter

Cinéaste

Acteur

Karateka

Boxeur

Poète

Handballeur

TRI

A-

B-

C-

D-

E-

F-

G-

H-

I-

J-

A L L I A S G A L L E RL I V A P E R V U O L YL S C H O O L O F V I SO G V S S UN A A C E AU L R U R AN E I L U RI R O U S L O T I P T TC I E P A S C A O N R SR E D I T C A L P O L A

Page 17: I N S I A E La grippe porcine débarque dans · débat à la Grande-Mosquée de Paris Un dîner-débat sera organisé le jeudi 29 octobre par Dalil Boubekeur, recteur de la Grande-Mosquée

DétenteLe Soird’Algérie

Par Tayeb Bouamar

Mardi 27 octobre 2009 - PAGE 19

MOTS FLÉCHÉS GÉANTSPrésidentdu Burkina

Faso

Souverains----------------

Peuple

Début depluie

----------------Pays

Sculpture----------------

ArgonQueue

de souris----------------Palmipède

Sein----------------Imite le chat----------------

EchouaCri de

douleur----------------Coutumes

Tête blonde----------------

Arme----------------Fin de séries

Champ----------------Bout de cerise----------------

FermetéRègles

----------------Rade

Viril----------------Sanctionnera----------------

Idiot

Foncer----------------

A toi----------------

Article

À l’avance----------------

Saints

Résumes----------------

Monnaie

Pas droits----------------

Dernière----------------

Note

Article----------------

RouléeNets

----------------Détesteras----------------

Déplaces

Ira en justice

----------------Consonne

doubleAttablé

----------------Prénom

----------------Plantes

Clair (inv.)----------------

Sied----------------

Ingurgite

Fou----------------Sudiste (inv.)----------------

TonBruit

----------------Fruit

Terre----------------

Outils

Prèsd’Alger

----------------Cheminée

Enfantin----------------

Arbre----------------

Risque

Décodé----------------

Parasite----------------Cité antique

Richesses----------------Resposables

Cellule----------------

Année----------------

Shoots

Alumé----------------

Calcium

Encercle----------------

Pays

Balancer----------------

CoupaitCarrière

Cubes----------------Foot à Batna----------------Voyelledouble

Altesses----------------

Rideaux

Don----------------

Titre

Amples----------------Brouillards

Ex-ENTV----------------

Aperçu----------------

Pur

Allongé----------------Bibliothèque

Crochets----------------

Larme

Île----------------Magazine

A moi----------------Fin du soir

Couleurs----------------

Pour rien

Foot brésilien----------------Agira----------------PolitesseDésira

----------------Sans relief

Liquide----------------

Dirigée

Vieux do----------------

Humiliés

Cruex----------------

Type----------------

Rêve

Océan----------------

Drame

Malades----------------Prévenus

PiégéeJoua au

CRB----------------

ArticleErudits

----------------À côté

Poisson----------------

Argon

Contournée----------------

Frêle

Société----------------

Chaton----------------

Africains

Caché----------------Attendues

Terres----------------

Admet

Dévore----------------

Equité

Pronom----------------

Close

Saisir----------------Démonstratif

(inv.)Divinité

----------------Golfe

----------------Gallium

Détériorer----------------

Elevé

Issus----------------Orgueilleux

Propulseur----------------

Fleuve----------------Tellement

Démonstratif----------------Existence

Plaisanterie----------------

Agréable

Assécher----------------A vu le jour

Paresseux----------------

Route

Fin de série----------------

Dans lenouveau

Réconfort----------------Démonstratif

Tableau----------------Technicien

Suffie----------------

Pressant

Irritation----------------

Crochets

Page 18: I N S I A E La grippe porcine débarque dans · débat à la Grande-Mosquée de Paris Un dîner-débat sera organisé le jeudi 29 octobre par Dalil Boubekeur, recteur de la Grande-Mosquée

Communiqué :Sous le haut patronage de

M. le ministre de la Santé, dela Population et de laRéforme hospitalière,

l’Association des internisteslibéraux algériens A.I.L.A.,organise son 1er congrès

national, les 29-30 octobre2009, à l’hôtel Aurassi, Alger.

––––––––––––––––––––Rép. lave-linge, frigo,climatiseur, à dom.Tél.: 021 26 23 03 -0770 10 41 36 F1878/B1

––––––––––––––––––––Vend atelier complet

fabrication et réparationflexible hydraulique,

sertiseuse, tronçonneuse,dendeuse tour, matière

première. Tél.: 0559 31 14 89F1876/B1

––––––––––––––––––––Urgent, cherche prêt

30 millions de cts, pour uneannée, 50 % d’intérêts.

Tél.: 0696 98 97 55 F39933/B11

–––––––––––––––––––– Rénovation moteur, vente

PR origine GM-MTU,Dieselec. Tél.: 021 49 50 54

à 56 F1869/B1

––––––––––––––––––––Prends tous travx plomb.élect., démolition, maçon.,

peint., faux plaf.Tél.: 0556 20 79 30 F115314

––––––––––––––––––––Instal. GPL Sirghaz avecfacilité, 12 à 24 mois. -

0556 17 04 30 F115319

––––––––––––––––––––Vds citernes à gasoil, type

ENCC, capacité 10 000 litres,sans ski. Tél.: 0661 54 90 08

F104453/B5

––––––––––––––––––––On vous rembourse la

différence, si vous trouvezmoins cher. CD-R 9,99 DA -DVD-R 16,49 DA - BoîtiersDVD 14 mm : 11,75 DA -

9 mm : 9,25 DA - 7 mm : 8,25

- 5,2 mm : 7,99. - Boîtiers CD5,2 mm : 5,75 - 7 mm :

7,49 DA. - CADIC - 32, zoneindustrielle Rouiba.Tél.: 021 81 33 71

––––––––––––––––––––Prends trav. de peinture,

étanchéité.Tél.: 0773 36 41 44 F115296

––––––––––––––––––––Achat chaudières, radiateurs,

meubles et divers. -021 23 25 60 F1844/B1

––––––––––––––––––––Réparation machine à laveret froid. - 0661 86 62 18 -

0795 33 95 05 F1820

––––––––––––––––––––

––––––––––––––––––––Dr Rachid MESSAOUDISpécialiste en Immuno-allergologie - Docteur

d'Etat en SciencesMédicales - Ancien Chefde Service à Paris XVe -Traitement des maladies

allergiques : asthme,eczémas, urticaires, œilallergique. Explorations

fonctionnelles respiratoires.13-bis, rue Med-Benkara,

El-Biar, Alger.Tél.: 021 92 75 34 N.S.

––––––––––––––––––––Ponçage carrelage. -

0770 52 72 55 F115233

––––––––––––––––––––Pour tous vos travaux

d’électricité, installation clim.,parabole, etc., contacterZouhir : 0551 50 19 07 -

0551 46 54 79 N.S.

––––––––––––––––––––Réparation TV à domicile,

Grand-Alger.Tél.: 0770 32 20 92 -

0790 27 50 40 N.S

––––––––––––––––––––

Vous voulez réussirla tessdira de votre fille ?Vous voulez que ce jour

soit le plus beau jour de savie ? Faites appel à une

professionnelleau : 0554 92 23 08 N.S.

––––––––––––––––––––AVIS DE RECHERCHE

––––––––––––––––––––

La famile Mokri cherche MOKRI ALI

qui n’a pas donné signe devie depuis le 14 octobre

2009.Veuillez contacter les :

0793 03 33 25 - 021 62 10 13F115326

––––––––––––––––––––

Réparation TV à domicile,toutes marques.

Tél.: 0772 89 17 22 -0776 33 88 56 N.S.

AVIS DIVERS

• Consultation médicale • Kiné • Soins infirmiers, post-opératoires • Prélèvements, analyses et résultats• Conseil, orientation, accompagnement aux hôpitauxd’Alger • Garde-malades • Circoncision.

Appelez-nous au : 0550 40 14 14

CYLKA - Soins à domicileA votre disposition et assurés

par une équipe médicale etparamédicale qualifiée

CENTRE «RISSALA». Formations : informatique, langues,gâteaux, secrétaire, éducatrice enfants. - Villa de l’angle, 4-

chemins (Kouba/Badjarrah/Gué-de-Constantine). -0557 30 35 65 F1875/B1

––––––––––––––––––––––––PROF donne cours de langue arabe, tt NV. - 0798 35 48 63

F115329

––––––––––––––––––––––––ÉCOLE DE COIFFURE EL-BAHIA lance formationCAP Coiffure, esthétique, haute coiffure, maquillage

libanais, coloration, excel. mèches, coupe fashion, coupe,massage du corps, onglerie. Samedi pour femmes actives.- 021 28 38 79 - 0791 71 49 19 - 0773 12 59 51, Ben-Omar,

Kouba. F1868/B1

––––––––––––––––––––––––AUTO FORM., pour la 1re fois en Algérie, centre de

formation spécialisé dans le domaine del’automobile (scanner auto, alarme), avec vente matériel de

garage. - 020 36 27 89 F1858/B1

––––––––––––––––––––––––PROF UNIV. - Cours maths. - 0773 01 06 73 F115286

––––––––––––––––––––––––STUDIO 21 ÉCOLE - Découvrez, apprenez, embrassez un

métier de la photo, de la vidéo ! Une école spécialisée,agréée par l’Etat, ouvre ses portes à Tizi-Ouzou. Elle

assure des formations qualifiantes ou diplômantes dans lesdisciplines de la photographie (argentique et numérique) et

de la vidéographie, à partir d’un niveau de 9e AF. Contactez-nous aux coordonnées suivantes : Téléphone :

026 21 53 95 ou 0551 29 22 22 - e-mail :[email protected]. - Adresse : rue des frères Belhadj,

villa n° 18, ZHUN-Sud, Nouvelle-Ville, Tizi-Ouzou (facepolyclinique Nouvelle-Ville). F114287/B13

––––––––––––––––––––––––LA PLUME D’OR, agréée, forme en électricité Bt, câblage,

API, maint. GSM, PC, réseau, bureau., plomberie. -021 81 32 62, Rouiba. F1853/B1

––––––––––––––––––––––––ÉCOLE BOUZARÉAH donne cours bureautique, Autocad,

Archicad, 3DS Max. - 0771 68 82 63 F115278

––––––––––––––––––––––––ECOLE DE FORMATION TEDJ, agréée, lance les

formations : coif., perfectionnement, h. coif (chignon, coupe,color.), esthétique, nvlles techniques de soins, maquillage

libanais, prof. massage + soins du corps, prothésieongulaire de haut niveau. Tél.: 021 74 11 37 -

0557 70 70 96 F1674

––––––––––––––––––––––––TIZI-OUZOU ÉCOMODE HÔTELLERIE lance formation

en hygiène, sécurité, environnement (HSE), agent,inspecteur, superviseur. - www.ecole-ecomode.com.

Tél.: 026 21 98 93 - 026 21 63 06 F114741/B13

––––––––––––––––––––––––ÉCOMODE TIZI-OUZOU, école agréée, lance la

11e promotion éducatrice de crèche (BTS), modéliste,styliste, prêt-à-porter, CAP photographie, caméra,

infographie, langues : français, anglais, espagnol, allemand.- www.ecole-ecomode.com. Tél.: 026 21 69 62 -

026 21 41 19 F114741/B13

––––––––––––––––––––––––TIZI-OUZOU ÉCOMODE HÔTELLERIE, agréée par l’Etatdepuis 1994, lance formations diplômantes en cuisine, BTScuisine et formation qualifiante pour jeunes filles et garçons,

6e AF et plus, dans les spécialités : cuisine, pâtisserie,restauration, pizzéria, réception, intendant, hygiène,

sécurité, environnement (HSE). Formation pratique dans unmilieu réel et avec stage pratique garanti. (Possibilité

d’hébergement.) - www.ecole-ecomode.com.Tél.: 026 21 98 93 - 026 21 63 06 F114741/B13

––––––––––––––––––––––––INFORMET lance assistante dir., agent saisie, informatique,

comm. écrite/orale, infographie, fr., angl., esp. -Tél.: 021 63 29 58 - 0773 19 39 55 - Alg.-Centre. F1846/B1

––––––––––––––––––––––––APPRENDRE À SAISIR des textes sans regarder le

clavier !!! ECO.IN vous le garantit en 6 semaines. Inscrivez-vous au : 021 71 86 56 - 0662 02 24 18 F1815/B5

––––––––––––––––––––––––DONNE COURS maths, phy., chimie. Tél.: 0550 09 69 21

F115259

––––––––––––––––––––––––FORMASUP, CENTRE DE FORMATION LINGUISTIQUE,propose des cours d’anglais, français, espagnol, italien, auxparticuliers, entreprises, scolaires et universitaires, de tousniveaux : débutant, intermédiaire et avancé. - FORMASUPvous prépare aux examens du CCF : DELF, DALF, TCF /

DAP. - Nouveau ! Cours par correspondance.Tél.: 0667 59 60 10. - Adresse : 6, boulevard Saïd-

Hamdine, Hydra. F114280/B13

–––––––––––––––––––––––L’INSTITUT DE FORMATION EN HÔTELLERIE ET

TOURISME IFHT de Tizi-Ouzou est un institut qui offre lespossibilités de poursuivre une formation dans diverses

spécialités : cuisine, restauration (chef de rang), pâtisserie,réception (hôtellerie et tourisme), suivie d’un stage pratiquedans divers établissements hôteliers nationaux et étrangers(Tunisie). Les inscriptions pour la session 2009/2010 sonten cours au niveau de l’institut. Adresse : 38, rue Rahli-Messaoud (face crèche M’douha ou arrêts des fourgonsMakouda). Tél./Fax : 026 22 89 23 - 026 22 86 75 F114272/B13

––––––––––––––––––––––––TECHNICAL SCHOOL, préparation certification Cisco,

Microsoft, Linux, Oracle, examen de certification inclus, prixattractifs. Tél.: 021 63 37 41 - 0774 84 59 88 F1848

––––––––––––––––––––––––EFTM forme les 9e AF / 1re AS, en assurances, comptabilité,

déclarant en douane. - 021 24 05 73 F1831/B1

––––––––––––––––––––––––EFTM forme les 3e AS en TS commerce int., comptabilité et

gestion, marketing, assurance, ressources humaines,déclarant en douane. - 021 24 05 73 F1831/B1

––––––––––––––––––––––––EFTM forme les 2e AS en : BP assurance, BT comptabilité,

déclarant en douane. - 021 24 05 73 F1831/B1

––––––––––––––––––––––––ESCOMA, ÉCOLE SUPÉRIEURE DE COMPTABILITÉ,

lance, en novembre 2009, formation intitulée «Lacomptabilité générale basée sur le Nouveau plan

comptable», formation alternée à raison de 2 jours/semainesur 3 mois et aussi en cours du soir. Inscriptions : ESCOMA

- 4, bd Khemisti, Alger (en face Grande-Poste d’Alger).Tél.: 021 63 86 56 et 021 63 86 48 F1832/B1

––––––––––––––––––––––––ÉCHOTELLERIE (EX-ECHOTEL), école hôtelière agrééepar l’Etat et en partenariat avec l’Ecole nationale supérieuredu tourisme El-Aurassi, lance des formations spécialiséesen : cuisine, pâtisserie, restauration et réception. L’école

vous garantit le stage pratique ainsi que d’autres prestationsvous sont proposées (hébergement, tenues, manuels) etpossibilité de recrutement. Les inscriptions sont en cours.

Adresse : centre commercial l’Orchidée, 3e étage (descentede l’université Hasnaoua), Tizi-Ouzou. Tél./Fax :

026 21 44 80 - Site web : www.echotellerie.com - e-mail :[email protected] F114261/B13

––––––––––––––––––––––––SBL ENGLISH SCHOOL lance ang. (général, business,médical, tourisme-hôtellerie) (en accéléré, normal, soir). -

021 74 20 58 - 0779 30 32 38 - Grande-Poste, Alger. F1826/B1

––––––––––––––––––––––––«ESIG», école agréée par l’Etat et partenaire de SCC

Strasbourg France, lance dans l’immédiat les formationsaccélérées suivantes : 1) Superviseur en HSE (hygiène,sécurité et environnement), le niveau d’accès : licence, ladurée de la formation est de 15 semaines. - 2) Inspecteuren HSE (hygiène, sécurité et environnement), le niveau

d’accès : 3e AS ou bac et plus, la durée de la formation estde 12 semaines. - 3) Agence de sécurité en HSE (hygiène,

sécurité et environnement), le niveau d’accès : 9e AF ou4e AM et plus, la durée de la formation est de 8 semaines.

Ces formations sont assurées par des experts en la matièreavec des sorties d’études en milieu réel (entreprises). Lestitres obtenus à la fin de la formation sont co-signés par

notre partenaire français SCC Strasbourg (valable àl’étranger). Ces spécialités sont très demandées sur le

marché du travail. Régime des études : internat/externat.Réservez vos places dès maintenant. Pour plusd’informations, appelez aux : Tél.: 026 21 16 16 -

026 21 18 18 - Tél./Fax : 026 21 17 68 ou se présenter à :ESIG, route université Hasnaoua I, Tizi-Ouzou. F114713/B13

––––––––––––––––––––––––ÉCOLE SUPÉRIEURE INTERNATIONALE DE

COMMERCE ET DE GESTION «ESIG», agréée par l’Etat,partenaire de SCC Strasbourg France, lance dans

l’immédiat une formation accélérée de 31 jours pour devenirgestionnaire des stocks. La formation est assurée par desexperts en la matière avec des sorties d’études en milieu

réel (entreprises). Le titre délivré en fin de formation est co-signé par SCC France (valable à l’étranger). La gestion desstocks est une spécialité très demandée sur le marché dutravail. Le régime des études : internat/externat. Pour plus

d’informations, appelez aux : Tél.: 026 21 16 16 -026 21 18 18 - Tél./Fax : 026 21 17 68 ou se présenter à :ESIG, route de l’université Hasnaoua I, Tizi-Ouzou. F114713/B13

––––––––––––––––––––––––CECI VOUS INTÉRESSE : ÉCOLE SUPÉRIEURE

INTERNATIONALE DE COMMERCE ET DE GESTION«ESIG», en partenariat avec la Chambre algérienne de

commerce et d’industrie CACI, lance pour l’année2009/2010 des formations de niveaux supérieurs dans lesspécialités suivantes : ingénieur d’affaires. - Ingénieur en

informatique, niveau d’accès TS et DEUA ou bac+3 et plus,durée : 18 mois dont 6 mois de stage pratique. - DESS(Diplôme d’études supérieures spécialisées). Filières :

comptabilité-finances, audit financier et comptable,marketing, force de vente, management, ressources

humaines, assurances, communication. Niveau d’accès TSet DEUA ou bac+3 et plus. Durée : 12 mois dont 2 mois de

stage pratique. - Commissionnaire en douanes. Niveaud’accès : licence. Durée : 12 mois dont 2 mois de stage

pratique. Important : les diplômes obtenus sont co-signéspar la CACI. Régime des études : internat, demi-pension,

externat. Les inscriptions sont ouvertes. Réservez vosplaces dès maintenant. Pour plus d’informations, se

présenter à : ESIG, route de l’université Hasnaoua I, ouappeler aux : 026 21 16 16 - 026 21 18 18 - Tél./Fax :

026 21 17 68. F114713/B13

––––––––––––––––––––––––ÉCOLE SUPÉRIEURE INTERNATIONALE DE

COMMERCE ET DE GESTION «ESIG», agréée par l’Etat,partenaire de SCC Strasbourg France, lance pour le niveaude 3e AS et plus des formations en commerce international,

marketing, management, GRH, comptabilité et finances,banque, informatique, déclarants en douane, éducatrices

de jeunes enfants et secrétaires médicales. Pour le niveaude 2e AS, des formations en transit et dédouanement, en

comptabilité (CMTC) et en banque (BP). Pour le niveau de9e AF ou 4e AM, des formations en banque (CMP) et en

comptabilité (CMP aide-comptable). Les inscriptions sontouvertes. Réservez vos places dès maintenant pour la

rentrée 2009/2010. Régime des études :internat/externat/demi-pension. Pour plus d’informations,

appelez aux : Tél.: 026 21 16 16 - 026 21 18 18 - Tél./Fax :026 21 17 68 ou se présenter à : ESIG, route université

Hasnaoua I, Tizi-Ouzou. F114713/B13

––––––––––––––––––––––––VOULEZ-VOUS ACQUÉRIR UN MÉTIER ET OBTENIRUNE ATTESTATION en un minimum de temps ? L’Ecole

MEDAV de Koléa va vous satisfaire. - 024 48 61 07 -0660 33 95 20 - www.ecolemedav.com F1480

––––––––––––––––––––––––IMA forme en électricité bâtiment, vidéosurveillance,

dépannage TV, réparation photocopieurs, maint. GSM(réparation, flashage et décodage) et maint. micros (soft et

hard). Tél.: 021 27 59 36/73 - Mob.: 0551 959 000 F1675/B1

––––––––––––––––––––––––IMA forme en réseaux (inst. et admin.), site web (sta., dyn.),

Flash, 3DS Max, infographie, Autocad, Archicad,SAP 2000, Map Info, Arc View, Delphi, VB et bureautique.

Tél.: 021 27 59 36/73 - Mob.: 0551 959 000 F1675/B1

––––––––––––––––––––––––

SOIR DE LA FORMATION

OFFRESD’EMPLOI

Le Soird’Algérie Publicité Mardi 27 octobre 2009 - PAGE 20

Recrute chauffeur + superviseur enhygiène et environ. (H/F). Env. CV au :

021 50 56 87 F1809/B1

––––––––––––––––––––––––Société priv. recrute des déléguées

commerciales à Alger, Oran,Constantine. Envoyer votre CV + photo

+ tél. à : [email protected]/B5

––––––––––––––––––––––––BET Boumerdès recrute techn. en

bâtiment pour suivi de chantiers, 2 ansd’exp., habitant Boumerdès, lib. de suite.

Faxer CV au 024 81 40 24 F33270/B17

––––––––––––––––––––––––Cherche coiffeuse qualifiée - 5, rue

Ahmed-Afrone, ex-Debussy.Tél.: 021 74 46 70 - Mob.: 0774 55 46 94

F115322

––––––––––––––––––––––––Labo agro. cher. phys., chimiste, exp.,

Alger. - 0552 65 64 58 F115323

––––––––––––––––––––––––Cherche coiffeuse qualifiée, Belfort. -

0553 24 91 24 F115331

––––––––––––––––––––––––Ecole privée cherche enseignants

vacataires en informatique, comptabilité,documents commerciaux, économie,

arithmétique, commerciale. Envoyer CVau : 021 71 19 09 par fax et

tél.: 021 63 86 48 et 021 63 86 56 F1871/B1

––––––––––––––––––––––––Sté cher. pédicure, manucure,

esthéticienne qualifiée et coupeuse, RFexigées. Tél.: 0661 68 15 97 F1873/B1

––––––––––––––––––––––––Recrutons médecin généraliste hommepour poste fixe à Tizi-Ouzou. Envoyez

CV et coordonnées par fax au :041 39 47 35 - Tél.: 041 39 48 02 F50649/B10

––––––––––––––––––––––––Importante société cherche dans

l’immédiat des commerciaux dans ledomaine électricité et éclairage, régioncentre et est du pays. Envoyez vos CV

par fax au : 021 41 63 38 F1830/B1

––––––––––––––––––––––––Sté privée cherche secrétaire

d’administration, Alger. - 0559 70 07 07F115255

––––––––––––––––––––––––Ecole privée cherche profs informatique,

maths, anglais, français.Tél.: 0778 550 417 F115248

––––––––––––––––––––––––Restaurant cherche serveur + plongeur.

Contactez : 0770 68 58 16 F115238

––––––––––––––––––––––––ch. serveurs et cuisiniers(res) qualifiés.

Tél.: 0551 79 91 89 F115309

––––––––––––––––––––––––Cherche coiffeuse avec expérience.

Tél.: 0665 81 42 11 F115295

PENSÉEC’est avec une

grande tristesse que jerédige cette pensée. 4ans sont passés et ladouleur est toujoursintense. Combien futtriste et douloureuse cette fatidique date du27 octobre 2005. C’était un jeudi du mois deRamadan où la mort nous a séparé à jamaisde notre cher frère

BELABED KAMELlaissant un vide que nul ne comblera et

des souvenirs que nul n’effacera. Il ne sepasse pas un jour sans qu’il soit dans noscœurs et nos esprits.

Je demande à tous ceux qui l’ont connud’avoir une pieuse pensée en sa mémoire.

Repose en paix grand frère.«A Dieu nous appartenonset à Lui nous retournons.»

F 1850/B1

Triste fut pournous l’Aïd cetteannée car il nousrappelle le décèsde notre chère etregrettée

Mme TighatFarida

née Ouarglipour son 40e jour.Son mari, ses enfants, sa

maman, ses frères et sœurs ainsique son oncle, Me Serghini Youcefet ses enfants remercient tous ceuxqui ont compati à leur douleur.

Allah Yerahmak

VEILLÉE40e jour

PENSÉECela fait déjà quatre années,

le 27/10/2005 que nous a quittésnotre cher et regretté père lemoudjahid

REZZIK RABAHCet homme sage et aimant nous a laissé un

vide que nul ne peut remplacer, sa bonté, sa gentil-lesse, son amour.

Papa, tu as été exemplaire, plein d'attention etde générosité, personne ne peut oublier les grandesqualités humaines que tu avais.

Papa, ni les jours ni les années ne pourrontapaiser notre douleur de t'avoir perdu à jamais,mais sache que tu resteras à tout jamais gravé dansnos cœurs.

En ce triste souvenir, ta chère femme, tesenfants et tes petits-enfants demandent à tous ceuxqui t'ont connu, aimé et côtoyé d'avoir une pieusepensée en ta mémoire.

Nous prions Dieu le Tout-Puissantde t'accorder Sa Sainte Miséricorde

et de t'accueillir en Son Vaste Paradis.Repose en paix papa AMGHAR

Ta familleF 114296/B13

Page 19: I N S I A E La grippe porcine débarque dans · débat à la Grande-Mosquée de Paris Un dîner-débat sera organisé le jeudi 29 octobre par Dalil Boubekeur, recteur de la Grande-Mosquée

APPARTEMENTS––––––––––––––––––––

OFFRE APPARTEMENTS AUX EMIRATS ARABES UNIS

- Appartement luxueux sur plan à vendre àAjman (30 mn de Dubaï), F2, 80 m2. La tourcomporte une piscine, salle de gym, salle dejeux pour enfants... Payement par tranches.

Prix : 1 milliard 100 millions de centimesalgériens. - Appartement déjà prêt, à vendre

à Ajman, F2, 85 m2. Prix : 875 millions decentimes algériens. - Appartement prêt, à

vendre à Ajman, F3, 168 m2. Prix : 1 milliard375 millions de centimes algériens.

- Studio à vendre à Dubaï. Prix : 875 millions decentimes algériens. Pour tout achat, l’acheteur

bénéficiera d’une résidence pour lui et safamille. Tél. : 00971 508259272. - Intermédiaire

s’abstenir. N.S

––––––––––––––––––––Part., à vendre appart F3 aménagé F4 avec

grande terrasse, 125 m2, toutes commodités,Alger-Centre. Tél.: 0553 45 70 36

––––––––––––––––––––Vends app. 5 pièces (200 m2) + garage, dans

résidence gardée et clôturée. Appeler le0795 86 44 28 N.S.

––––––––––––––––––––Particulier vend appartement F3, 1er étage, au

Ruisseau. Tél.: 0771 84 86 08––––––––––––––––––––

SCT Promo. immo. vend, à Boumerdès centre-ville, logt + locaux. - 0770 37 58 56 -0550 41 42 32 - 021 91 03 06 F1879/B1

––––––––––––––––––––Vends F4, 1er étage, pour habitation ou fonction

libérale, 3 façades, axe nouveau lycée, Tizi-Ouzou-Ville. Tél.: 0772 15 80 69 F114285

––––––––––––––––––––Vends F4 semi-fini, 5e étage, 3 façades, axe

nouveau lycée, Tizi-Ouzou-Ville.Tél.: 0772 15 80 69 F114285

––––––––––––––––––––

Agence immobilière Sarazine, bloc Djama, routede l’université Béjaïa, met en vente un

immeuble R+5, à Béjaïa-Ville, composé de04 F4, 04 F3, 02 F2 et 06 locaux. Les

appartements sont dotés de cuisines équipéeset finis à 100 %. Tél./Fax : 034 20 66 65 /

0771 42 96 58 - 0774 05 07 97 - 0550 59 82 22F112654/B4

––––––––––––––––––––Hydra, vends, dans un quartier hautement

résidentiel, à proximité ambassades du Vietnamet d’Irak, un F4, 110 m2, avec garage, au 2e etdernier étage d’un petit et joli immeuble clôturé,

grands balcons, sans vis-à-vis, prix 3 450 u.nég. Tél.: 0771 41 66 73 Ag. F115304

––––––––––––––––––––Vends F3 Golf, Alger, acte, 5e étg, 720 u. nég. -

0662 69 67 70 F115301

––––––––––––––––––––Vds F4, 100 m2, 1er ét., C. Alger, G.-Poste. -

021 55 48 45 - 0771 21 04 41 F115312

––––––––––––––––––––Vds F4, 4e ét. dans coop. Les Vergers. -

021 55 48 45 - 0771 21 04 41 F115312

––––––––––––––––––––A vendre F4 Boufarik, acte, 550 u.

Tél.: 0773 02 91 88 F115293

––––––––––––––––––––LOCATIONS

––––––––––––––––––––A louer appartement standing Sidi-Yahia, Saïd-

Hamdine, meublé, toutes commodités.Tél.: 0662 03 47 71 - 0792 09 96 09 N.S.

––––––––––––––––––––De particulier à particulier, cherche location F2,

Alger et environs. Tél.: 0778 79 22 28––––––––––––––––––––

Loue salon de coiffure dames, équipé, enactivité, clientèle garantie. - 0661 56 67 09 F115322

––––––––––––––––––––Loue duplex Télemly, Alger. - 0775 26 26 57

F115327

––––––––––––––––––––

F2, F3, F5, Alger. - 0551 88 50 23 F115190

––––––––––––––––––––Local Audin, 24 m2. - 0551 88 50 23 F115190

––––––––––––––––––––Loue F2 NV, O.-Romane + F3 A.-Naâdja.

Tél.: 0771 93 64 91 F115227

––––––––––––––––––––A louer terrain 12 000 m2, toutes commodités,

bord de route n° 24, BEK, Alger.Tél.: 0777 07 83 59 F115276

––––––––––––––––––––Mercure loue R+2 com., 450 m2, open sp. +

1 000 m2 park., à Rouiba. Tél.: 021 81 78 22 -0770 40 49 09

––––––––––––––––––––Part. loue, à Saoula, NV RDC, abri auto, jard.,

F4. - 0771 84 86 83 F115279

––––––––––––––––––––VILLAS

––––––––––––––––––––Vds villa coloniale s/terrain 520 m2, Blida. -

0698 00 54 32 F104454/B5

––––––––––––––––––––Ag. vd villas et carcasses à Boumerdès.

Tél.: 0550 44 60 31 F112016/B

––––––––––––––––––––Vds villa 150 m2, R+1, gar., 120 m2, à Douéra.

Tél.: 0771 93 64 91 F115227

––––––––––––––––––––Vds chalet/villa, ATCO, sans terrain,

sup. 100 m2, F5, sdb, cuisine.Tél.: 0553 80 69 37 F112027/B17

––––––––––––––––––––TERRAINS

––––––––––––––––––––

––––––––––––––––––––Ag. vd 400 m2, Aïn-Taya, 175 m2, Bordj-El-Bahri. - 021 87 12 68 - 0791 18 21 32 F115328

––––––––––––––––––––Vend trn 320 m2, résid., Birkhadem + 800 m2

route de Saoula. - 021 55 48 45 - 0771 21 04 41F115312

––––––––––––––––––––LOCAUX COMMERCIAUX

––––––––––––––––––––Vends local 232 m2 (127 m2 RDC, 106 m2 s/s),

Alger-Centre, très bien situé (Grande-Poste),ex-Fidélia. Tél.: 0661 52 37 49 / 021 91 99 43 N.S.

––––––––––––––––––––Loue à Zéralda hangar, centre-ville, convientdépôt produits pharmaceutiques, alimentationgénér., propre, eau, électricité, gaz, téléphone,

sécurité. Tél.: 0559 31 14 99 F1876/B1

––––––––––––––––––––Ag. loue local 150 m2, l’Appreval, Kouba. -

021 87 12 68 - 0771 84 44 91 F115328

––––––––––––––––––––Ag. vd usine 5 000 m2 dont 700 m2 CVT +

adm., ZI, Sig, Oran, P. : 4 000 unités..Tél.: 0770 35 08 64 F104452/B5

––––––––––––––––––––Local à la vente, dans un centre d’affaires

moderne Hamza, Badjarrah. - 0661 86 73 62(Toufik). F1153

––––––––––––––––––––PROSPECTIONS

––––––––––––––––––––Ag. cher. trn + appt, Birkhadem + les Vergers. -

021 55 48 45 - 0771 21 04 41 F115312

––––––––––––––––––––Sté cherche appts et villas, env. Hydra. -

0661 51 45 64 F115260

––––––––––––––––––––PENSION

––––––––––––––––––––Pension femmes - 0559 56 17 21 F115268

Particulier vend terrain de 2 498 m2 (bâti 600 m2+ 1er étage 300 m2 + buanderie), destiné

initialement à la construction d’une usine deproduction, sis à ZI El-Taref, El-Khroub, w. de

Constantine. Cont. : 0661 86 17 83 N.S.

LE SOIR DE L’IMMOBILIER

Le Soird’Algérie Publicité Mardi 27 octobre 2009 - PAGE 21

DÉCÈS––––––––––––––––––––

La famille Amenouche d’Agraradj(commune des Aghribs) a l’immense dou-leur de faire part du décès, à l’âge de90 ans, de sa chère et regrettée

Mme Amenouche née Chitti Dahbia,veuve du chahid Amenouche Belaïd dit

«Belaïd Mouh-Ouali»L’enterrement aura lieu aujourd’hui

mardi 27 octobre 2009, à 12 h 30, au cime-tière d’Agouni-Ghezifène (Agraradj).

A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons.

––––––––––––––––––––CONDOLÉANCES

––––––––––––––––––––M. Slimani Halim et sa famille de

Belcourt, Alger présentent leurs sincères etvives condoléances à Tarek Mezaguerainsi que sa famille, suite au décès de leurmère

Mezaguer Fettouma née Touamiet les assurent en cette pénible circonstan-ce de leurs compassions.

Puisse Dieu le Tout-Puissant accorderau défunt Sa Sainte Miséricorde et l’ac-cueillir en Son Vaste Paradis.

––––––––––––––––––––PENSÉES

––––––––––––––––––––Cruel fut le 27 octobre 2007 où tu as

rejoint le monde du silence, dans la séréni-té.

Tu resteras vivant dans ma mémoire etchéri dans mon cœur. Toi, le père que j’ai

tant aimé et respecté, tondépart m’a laissé unimmense nuage et del’obscurité. Ainsi a été lavolonté de Dieu.

Dors en paixGhanem Hadj Lahcen

Que Dieu t’éclaire deSa Lumière et t’accueille en Son VasteParadis.

Fatiha, ta fille. F115336

––––––––––––––––––––REMERCIEMENTS

––––––––––––––––––––La famille Debbouz Omar de Bouira

tient à remercier le personnel de l’hôpitalBen-Mered-El-Mekki d’Amizour, Béjaïa,en général, et ceux du service de médecineinterne, en particulier, pour les effortsconsentis pendant le court séjour de l’hos-pitalisation de leur défunte mère

Djaoud MessaoudaF112814/B15

––––––––––––––––––––M. et Mme Debbouz Omar et leurs

enfants, de Bouira, remercient tous ceuxqui ont compati à leur douleur par leur pré-sence et leur soutien, lors du décès, le20 octobre, de leur mère, belle-mère etgrand-mère

Djaoud Messaoudaà l’âge de 89 ans, et les prient d’avoir unepieuse pensée en sa mémoire.

Repose en paix, chère mère adorée, etque Dieu t’accueille en Son Vaste Paradis.

F112814/B15

NECROLOGIE

Vends Mercedes ML, 2008,tbe, 20 000 km.

Tél.: 0777 02 82 98 F115320

.–––––––––––––––––––Vds Velsatis, ess., V6, 3.5,

boîte auto, 2005, 60 000 km. -0699 63 33 89 F1863

.–––––––––––––––––––Yasso-Location loue véhiculesexclusivement pour sociétés.

Tél.: 0779 86 37 42 N.S

.–––––––––––––––––––Maghreb Location Auto -

Tél.: 021 23 56 52 -021 23 63 21 F1750/B1

SOIR AUTO

Jeune homme de 28 ans, sou-tien de famille, résid. à BEO

(Alger), très sérieux, dynamique,ponctuel, sens des responsabili-

tés, niv. Bac+3, dip. de TS engénie civil, dégagé du service

national, maîtrise arabe, françaiset outil informatique, cherche

emploi stable.Tél.: 0557 56 05 25

––––––––––––––––––––JH, 30 ans, soutien de famille,10 ans d’expérience comme

agent de sécurité, sérieux, moti-vé, ponctuel, cherche emploi

dans le domaine.Tél.: 0772 83 49 95

––––––––––––––––––––JH cherche emploi comme

chauffeur, longue expérience.Tél.: 0773 58 01 41

––––––––––––––––––––Homme ayant occupé plusieurspostes de responsabilité dans le

domaine de la gestion, dumanagement et de

l’informatique, cherche emploistable. Tél.: 0550 34 2001

––––––––––––––––––––Homme dynamique, ayant le

sens des responsabilité et desrelations extérieures, anciengérant d’entreprise, 20 ans

d’expérience dans le domaine,cherche emploi.

Tél.: 0771 16 04 84––––––––––––––––––––

JH, possédant expérience enPAO (publication assistée parordinateur), cherche emploi.

Tél.: 0554 790 265––––––––––––––––––––

JH, agent de sécurité +gardiennage, possédant

expérience dans le domaine,très sérieux, cherche emploi.

Tél.: 0553 97 38 35––––––––––––––––––––

JH, 26 ans, diplômé enphilosophie, maîtrise l’arabe et

le français, cherche emploi dansle domaine ou autre.Tél.: 0554 80 86 94

––––––––––––––––––––Homme, comptable, longue

expérience, diplômé, maîtriseoutil informatique, chercheemploi à Rouiba, Réghaïa,

Boumerdès, BEZ, DEB ou envi-rons. Tél.: 0772 92 22 85 F112030/B17

––––––––––––––––––––JH, sérieux, possédant véhiculeneuf, Berlingo commercial, an

2009, cherche emploi. Etudie tteproposition. Tél.: 0771 07 85 83

F115188

––––––––––––––––––––Jeune femme avec enfants

cherche à garder malade chezelle ou une aide pour subveniraux besoins de ses enfants.

Tél.: 0550 07 90 70

––––––––––––––––––––JH, 26 ans, ing. d’Etat en

électronique, expérience dans ledomaine, possédant permis deconduire, apte au déplacement,

cherche emploi.Tél.: 0792 49 59 03

––––––––––––––––––––JH, chargé de famille, titulaire

d’un BTS en gestion desressources humaines, animateur

dans un établissement d’Etat,bonne présentation, ayant 2 ans

d’expérience dansl’administration générale,

cherche emploi dans le centredu pays. Tél.: 0774 692 492 -

0796 230 418––––––––––––––––––––

Jeune de 35 ans, exp. de 13 ansdans le dom. du transport aérien,

ayant occupé plusieurs postesde responsabilité et de gestiondans différentes compagnies

aériennes et agences devoyages (administration et

comptoir), lieu de résidenceAlger-Centre, cherche emploi.

Tél.: 0773 38 45 60––––––––––––––––––––

JH, 23 ans, TS en travauxbâtiments, cherche emploi dansle domaine. Tél.: 0772 86 56 45

––––––––––––––––––––Architecte, 27 ans, cherche

emploi, maîtrise A.-Cad, 3 DS,Photoshop. Tél.: 0770 59 86 17

––––––––––––––––––––JH, sérieux et responsable,

cherche emploi comme agentde sécurité + 2 ans d’exp.Etudie toutes propositions.

Tél.: 0770 45 25 20––––––––––––––––––––

JH, permis de conduire, TS encommerce internat., dég. du SN,

maîtrise l’out. informat., parlebien français, exp. dans le

commercial et l’approvision-nement, cherche emploi à Algerou au Sud. Tél.: 0774 93 44 86

––––––––––––––––––––JH, 25 ans, ingénieur en géniebiologique, sérieux, dynamique,

exp. en contrôle de qualitéalimentaire, cherche emploi.

Tél.: 0550 62 99 03 -0774 81 01 60

––––––––––––––––––––JH, 25 ans, ing. en

électrotechnique, optionmachines électriques, cherche

emploi dans le domaine.Tél.: 0551 43 87 35

––––––––––––––––––––JH, 24 ans, licence en scienceséconomiques, option monnaie,finance et banque, dégagé duSN, travaille actuellement à la

TIC comme guichetier etcaissier, cherche emploi stable.

Tél.: 0776 43 10 25

DEMANDES D’EMPLOI

FÉLICITATIONS–––––----------------------La famille Tobal félicite les familles Djemiliet Messaoudène pour le mariage de leursenfants

Fouad et Aminaqui se sont mariés le vendredi 23 octobre2009 à Annaba.Nos sincères félicitations. Qu’ils soient heu-reux et comblés dans leur vie. F56180/B2

–––––----------------------ANNIVERSAIRE–––––----------------------Aujourd’hui 27 octobre,notre petit ange

Cherfi Yanissouffle sa deuxième bou-gie. En cette heureuseoccasion, tes grands-parents et tous lesmembres de la familleKibboua te souhaitent unjoyeux anniversaire et unelongue vie remplie de bonheur. F115338

–––––----------------------REMERCIEMENTS–––––----------------------M. Houcine Bekari, coordinateur d’APC duparti Rassemblement national démocratique(RND) d’Ouled-Yaïch, w. Blida, remercie lesecrétaire général, M. Achour Rachid, lesmembres du bureau de wilaya et le conseilde wilaya du RND, sans oublier tous lesmilitants et militantes du RND de l’APCd’Ouled-Yaïch qui ont participé à la réussi-te de l’assemblée générale qui s’est tenuesamedi 24 octobre 2009.Mille mercis. F104454/B4

CARNET

AVIS DE DÉCÈSLes familles Kholkhal,

Zahal, Mekaliche, Benkatti,Bacha, Bounoua, Gaouar,Mahi, parents et alliés, ontla douleur de faire part dudécès accidentel de

KHOLKHALMOHAMED

L’enterrement a eu lieu levendredi 23 octobre 2009 àTlemcen.«A Dieu nous appartenonset à Lui nous retournons.»

AZ/B1

Page 20: I N S I A E La grippe porcine débarque dans · débat à la Grande-Mosquée de Paris Un dîner-débat sera organisé le jeudi 29 octobre par Dalil Boubekeur, recteur de la Grande-Mosquée

L’euro prend deshauteurs vertigi-neuses avec une

parité de 125 dinars surle marché libre local.Ailleurs, à 1,50 dollar,l’euro fait le bonheur del’Amérique – et com-plique la sortie de crisede sa terre natale,l’Europe. Les partenairesde l’Europe sont, euxaussi, concernés au sensoù ils voient baisser lepouvoir d’achat de leursexportations (libellées endollar) au moment oùleurs importations (expri-mées en euro) suivent uncourant à la hausse.

La hausse de l'eurosemble durable : aumoins jusqu'à la fin del'année, et se poursuivrajusqu’à afficher une pari-té de l’ordre de 1,55 dol-lar, pronostiquent lesexperts.

Les ministres desFinances de la zoneeuro, qui étaient enréunion à Bruxelles lundidernier, sont préoccupéspar la faiblesse du dollaret du yuan chinois —lié par un lien fixe aubillet vert depuis l'été2008.

Le dollar se trouveainsi dans un piètre état.Certains y voient même«le coup de grâce pour lamonnaie qui symbolise,depuis plus de soixanteans, la domination incon-testée des Etats-Unis surl'économie mondiale».

On attribue l’étatcomateux actuel du dol-lar à nombre de facteursdont les plus importantssont :

- primo, la fin de sonstatut de «monnaie-refu-ge» ;

- secundo, la flambéedes déficits publics (mul-tipliés par cinq en deuxans et évalués à 655 mil-liards de dollars l'an der-nier)

- tertio, l 'effondre-ment des taux d'intérêts,quasiment nuls, qui pré-valent actuellement auxEtats-Unis. Une situationqui pousse les investis-seurs américains àreprendre leurs exporta-tions de capitaux et doncà vendre des dollars, fai-sant chuter son cours.

Dans la foulée, lesspéculateurs s'endettenten dollars pour placerleur argent à l'étranger(«carry trade»). La rému-nération de l’euro à courtterme rapporte davanta-ge sur le Vieux Continentque de l’autre côté del'Atlantique. Certes, ladifférence, inférieure à 1%, est à peine visiblepour les vieux comp-tables, mais calculée surde grosses sommes etsur une durée de plu-sieurs trimestres, ellecorrespond à beaucoupd'argent.

Tout cela ne semblepas justifier la cote affi-chée par l’euro. JeanClaude Tricher, le prési-dent de la BCE, espèreque «les autorités amé-ricaines poursuivent despolitiques qui prennenten compte le fait qu'undollar fort est dans l'inté-rêt des Etats-Unis»,jugeant cette démarche«extrêmement importan-te».

Il a ajouté que l'euron'avait «pas été créépour être la principalemonnaie de réserve mon-diale». De là à ce que

l'Europe doit se doterd'une politique de chan-ge active, afin que sesexportations ne soientpas pénalisées par uneuro trop fort, il faudraencore attendre un peu.

L’Europe a peur pourses exportations, lourde-ment pénalisées, et doncsusceptibles de freinernotablement sa reprise.Le commerce extérieureuropéen est repassé aurouge en août dernieraprès cinq excédentsconsécutifs. A cette date,les seize pays membresde l’Union ont enregistréun déficit commercial de4 milliards d’euros. Poursa part, l'Europe à 27,elle affichait à la mêmedate un déficit plus lourdde 12,1 milliards d'euros.

Une partie de ce mau-vais résultat est sansdoute à mettre sur lecompte du renchérisse-ment de l’euro. A l’excep-tion toutefois del'Allemagne, spécialiséedans les machines-outilset les produits haut degamme, dans lesquelselle trouve un avantagecomparatif imbattable etqui la rendent doncmoins dépendante du«facteur prix».

Pour les autres, l’heu-re est à la panique géné-rale. Même pour uncolosse comme «Airbuspour qui le taux de 1,50indique le seuil où l'onpasse des profits auxpertes, du vert aurouge.»

Du côté de l’offre et dela demande de devises,les choses ne peuvent sestabiliser sur le longterme qu’à la conditionque les détenteurs d'ex-

cédents en devises —Chine, Japon et pays dugolfe Persique en parti-culier — relancentdavantage leurs écono-mies, rééquilibrant, aupassage, les balancescommerciales et les tauxde changes.

Sur ce terrain, lesdétenteurs de grossesréserves de dollars ris-quent de prendre peur etd’intervenir pourdéfendre le dollar enacquérant encore plus debillets verts (en deuxmois, la Chine a accruses réserves de changede 100 milliards de dol-lars). Pour éviter le scé-nario catastrophe, lespays producteurs depétrole songent à mettreau point un système decotation de l'or noir quine serait plus fondé surle dollar mais sur unpanier de monnaies.Pour l’instant, on n’enest pas là et les Chinoisprofitent d'un lien fixefavorable de leur mon-naie avec le dollar, alorsque les pays pétroliersgagnent d'un côté (haus-se des cours du pétrole,à 75 dollars le baril) cequ'ils perdent de l'autre(renchérissement deleurs importations).Quant aux avoirs de cespays, généralement pla-cés pour l’essentiel auxEtats-Unis, ils ont,depuis le creux de lacrise en mars dernier,largement gagné sur leterrain boursier ce qu'ilsont perdu du fait du dol-lar.

Dans l’ensemble, lesAméricains envisagentplutôt favorablement leprocessus de «déglobali-

sation financière» quiaccompagne la fin du roidollar : «Un processusde déglobalisation finan-cière a déjà commencé etse traduira par moins definancements étrangerspour le budget des Etats-Unis et moins de déficitsde la balance des paie-ments. Dans un avenirprévisible, le gouverne-ment américain vaaccroître sa dettepublique. Ensemble, cestendances de l'offre et lademande sont une recet-te idoine pour un dollarnettement plus faible»(*).

Ceux qui attendentune politique volontaris-te des Etats-Unis ris-quent de déchanter lon-guement : «La crisefinancière a remis enquestion la crédibilitédes gouvernements occi-dentaux et précipité undéplacement du pouvoirvers l’est (…). Dans cecontexte, les Etats-Unissont sollicités pour despolitiques nouvelles leurévitant d'importants défi-cits extérieurs, à défautd’un équilibre du budget,et les invitant à s'adapterà un système monétairemoins centré sur le dol-lar. Ceci n'est pas seule-ment un impératif écono-mique, mais uneexigence de politiqueextérieure et de sécuriténationale», écrit FredBergsten, directeur ducélèbre PetersonInstitute for InternationalEconomics(**). Pour lui,«les énormes apports decapitaux étrangers auxEtats-Unis ont facilité lesurendettement et lasous-tarification durisque». Dans ces condi-

tions, la correction dudollar est alors utileparce qu’elle réduit lerisque de déflation auxEtats-Unis et facilite lacorrection des déséqui-libres.

Un avis que rejointPaul Krugman, le prixNobel d’économie 2008 :«Considérons d'abord letumulte actuel sur labaisse de la valeur inter-nationale du dollar. Lavérité est que la baissedu dollar est une bonnenouvelle. Un dollar plusfaible est bon pour lesexportateurs américains,nous aidant à faire latransition des énormesdéficits commerciauxvers une position inter-nationale plus confor-table.»(*)

A. B.

(*) Barry Eichengreen,The Dollar Dilemma,Foreign Affairs, septem-ber/october 2009. (**) C. Fred Bergsten, TheDollar and the Deficits,Foreign Affairs, october15, 2009.(***) Paul Krugman,Misguided MonetaryMentalities, The NewYork Times, 11 octobre2009.

PPANORAMAANORAMA

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected] Déglobalisation financière

Par Ammar [email protected]

POUSSE AVEC EUX !Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlam

[email protected]@[email protected]

Affaire Khalifa. Londres veut mener Alger en…

… frégates !

Quoi ? 89,62 % seulement ? C’est un scan-daaaaaaaale ! Que s’est-il donc passé lors de cette pré-sidentielle tunisienne ? Je ne peux pas le croire, unscore pareil. Moins de 90 %, c’est une déconfiture pourla démocratie au Maghreb, c’est une gifle à la règle del’alternance, si chère à notre douce région. Je ne peuxdécemment concevoir que ce score de 89,62 % soit lerésultat d’un scrutin crédible, sans fraude. Il a dû yavoir fraude massive pour empêcher le candidat Ben Alide passer la barre normale des 90 %. Je ne sais pas siune commission locale d’enquête va être mise sur pied,si le Conseil constitutionnel et Bouchaïr dialhoum vontse saisir de cette affaire, mais il faut tirer tout cela auclair. Parce que toutes les conditions pour un scrutinhautement démocratique étaient réunies. Un candidatunique. Un parti unique. Une campagne unique. Unepresse unique. Et un dispositif policier unique. Alors,qu’est-ce qui n’a pas marché ? Comment en est-onréduit aujourd’hui à ce camouflet, à ce chiffre riquiquide 89,62 % en faveur du malheureux candidat Ben Ali ?Avec un tel score, j’ai peur. Oui ! j’ai peur pour l’avenirdémocratique de ce pays voisin et ami. Et je n’ai pas

seulement peur pour mes frères tunisiens. J’ai peurpour nous tous. La Tunisie vient de provoquer unegrosse fissure, une brèche dangereuse dans l’édificedémocratique régional. Désormais, il y aura un avantces 89,62 % et un après. Je ne sais pas pour le Maroc,mais chez nous, en Algérie, dernier bastion de la vraiedémocratie à plus de 90 % — à 90,24 % plus exactement— je suppose que des mesures urgentes vont êtreprises. D’abord, une réaction somme toute normale, eténergique sous la forme d’un communiqué qui dénon-cerait les atteintes graves au bon déroulement de laprésidentielle tunisienne et qui ont occasionné ce scorede la honte, ce 89,62 %. Ensuite, un filtrage plus pointuet plus vigilant à nos frontières. Afin que ce dangereuxvirus qui s’attaque en priorité aux plébiscites à plus de90 % ne vienne pas nous envahir et nous phagocyter.Et enfin, un ultimatum clair et ferme à tous les instiga-teurs du complot contre le frère Ben Ali et qui sont der-rière sa débâcle électorale. Ils doivent lui restituer sonscore. Celui qui a toujours été le sien. Qui restera indé-finiment le sien. Et cette restitution doit avoir lieu leplus rapidement possible. Avant la prochaine électionprésidentielle… algérienne ! Je fume du thé et je resteéveillé, le cauchemar continue.

H. L.www.tacervellesarrete.blogspot.com

Halte au complot contrela démocratie au Maghreb !