i et les martyrs d'amgala ? et les héros du sinaï ? i m

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LE BONJOUR DU «SOIR» M. Sellal qui ne m'a pas beaucoup convaincu lors de sa première grande conférence de presse au ton décousu et à certaines informations contradictoires, a clairement indiqué qu'aucun soldat algérien n'ira se battre au Mali. J'espère que le pouvoir ne changera pas d'avis comme à propos des avions, car ne nous disait-on pas aussi que l'espace aérien serait inviolable en cas de conflit au Mali ? Quant à affirmer que l'armée algérienne n'a jamais participé à des batailles hors de nos frontières, on nous dira bientôt que les troupes ayant combattu le Makhzen lors d'Amgala 1 et 2 venaient de la planète Mars et que les intrépides soldats qui ont fait flotter le drapeau algérien dans le désert du Sinaï n'ont jamais existé ! Et ces retraités qui, photos et documents à l'appui, appellent les jeunes à s'informer sur les hauts faits de l'ANP en Égypte et en Syrie, seraient probablement taxés de faussaires ! Pardon de vous démentir, mais nos troupes sont déjà sorties d'Algérie, quand il fallait la défendre, au prix du sang et des larmes, ce «nif» si malmené de nos jours... [email protected] «Le Maroc a laissé passer des avions de l'armée française et ça n'a dérangé personne. Normal, là-bas, les Français sont presque chez eux et n'ont besoin que d'une autorisation... américaine !» (Tata Aldjia) Et les martyrs d'Amgala ? Et les héros du Sinaï ? JEUDI 24 JANVIER 2013 - 12 RABI EL-AWEL 1434 - N° 6776 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 AU LENDEMAIN DE L A DÉF AITE DE L’EN F ACE À L A TUNISIE SÉCURITÉ Les entreprises algériennes sont-elles bien protégées ? PAGE 4 Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 Retour sur terre… PAGE 12 PAGE 13 Photo : DR Photo : Samir Sid UN DE SES COLL ABORA TEURS A É TÉ «MIS AU P ARFUM» Halilhodzic partira-t-il après la CAN ?

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Page 1: I Et les martyrs d'Amgala ? Et les héros du Sinaï ? I M

LE BONJOUR DU «SOIR»

M. Sellal qui ne m'a pas beaucoup convaincu lorsde sa première grande conférence de presse au tondécousu et à certaines informations contradictoires, aclairement indiqué qu'aucun soldat algérien n'ira sebattre au Mali. J'espère que le pouvoir ne changerapas d'avis comme à propos des avions, car ne nousdisait-on pas aussi que l'espace aérien seraitinviolable en cas de conflit au Mali ? Quant à affirmerque l'armée algérienne n'a jamais participé à desbatailles hors de nos frontières, on nous dira bientôtque les troupes ayant combattu le Makhzen lorsd'Amgala 1 et 2 venaient de la planète Mars et que lesintrépides soldats qui ont fait flotter le drapeaualgérien dans le désert du Sinaï n'ont jamais existé !Et ces retraités qui, photos et documents à l'appui,

appellent les jeunes à s'informer sur les hauts faits del'ANP en Égypte et en Syrie, seraient probablementtaxés de faussaires !

Pardon de vous démentir, mais nos troupes sontdéjà sorties d'Algérie, quand il fallait la défendre, auprix du sang et des larmes, ce «nif» si malmené denos jours...

[email protected]

«Le Maroc a laissé passer des avions de l'arméefrançaise et ça n'a dérangé personne. Normal, là-bas,les Français sont presque chez eux et n'ont besoinque d'une autorisation... américaine !»

(Tata Aldjia)

Et les martyrs d'Amgala ? Et les héros du Sinaï ?

JEUDI 24 JANVIER 2013 - 12 RABI EL-AWEL 1434 - N° 6776 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

AU LENDEMAIN DE LA DÉFAITEDE L’EN FACE À LA TUNISIE

SÉCURITÉ

Les entreprisesalgériennes

sont-elles bienprotégées ?

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Retoursur terre…

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UN DE SESCOLLABORATEURS A

ÉTÉ «MIS AU PARFUM»Halilhodzicpartira-t-il

après la CAN ?

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Un long voyage pour SellalAbdelmalek Sellal effectuera un long voyage decinq jours à Addis Abeba où il représentera Boute-flika au sommet annuel des chefs d’Etat et de gou-vernement de l’Union africaine. C’est la premièresortie du genre pour le nouveau Premier ministredont la seule mission à l’étranger était celle effec-

tuée en Libye pour un sommet tripartite. Sellalséjournera en Ethiopie du 25 au 30 jan-vier, apprenons-nous de bonne source.

Le site gazier de Tiguentourine, attaqué lasemaine dernière par un groupe terroris-te, portera désormais le nom de Moha-

med Amine Lahmar. Originaire de Mahdia (Tia-ret), Mohamed Amine, qui était employé sur lesite en qualité d’agent de sécurité, avait étéfroidement assassiné par les terrorises aumoment où il s’opposait à leur entrée dans lecomplexe gazier de Tiguentourine (In Amé-nas).

Virée à GhardaïaUne délégation de quatre membres du gouver-

nement, menée par Daho Ould Kablia, leministre de l’Intérieur, se rendra ce dimancheen visite de travail à Ghardaïa. Ces ministressont Rachid Benaïssa, de l’Agriculture, KarimDjoudi des Finances, et Hocine Necib, desRessources en eau. Un programme «spécialGhardaïa» sera annoncé à l’issue decette visite, précisent dessources informées qui ajoutentque cette formule de «visitescollectives» sera renouveléepour d’autres wilayas.

Jeudi 24 janvier 2012 - Page 3

[email protected]

ERISCOOPERISCOOPPPLe complexe gazier porterale nom de M. A. Lahmar

Un jour, un sondage

Pensez-vousque Vahid

Halilhodzic aaligné le

meilleur Onzepossible lors dumatch contre la

Tunisie ?

OUI

NON Sans opinion

RÉSULTATS DU DERNIER SONDAGEAu vu de leur prestation d’hier, pensez-vous que les Vertspeuvent se retrouver dans le carré final de la CAN-2013 ?OUI : 22,68 %NON :74,51 %S. OPINION : 2,81%

C’EST MA VIEÇÇOOnn aa vvooll�� mmoonn nnoommÈÈ

Fatiha et Kader, d’un commun accord, ont décidé de se quitter àl’amiable. Elle s’est mariée avec un homme de Tlemcen, et chacun asuivi sa voie. Quarante ans plus tard, Kader reçoit une convocationd’un huissier de justice de la ville d’Oran lui demandant de régulariserle mariage et d’établir un livret de famille.

VOYAGE CULINAIRERRiieenn ddee mmiieeuuxx qquuÕÕuunn rroouuggaagg ppoouurr cc��ll��bbrreerr �� ll ÕÕoorraannaaiissee

llee MMaawwlliidd EEnnnnaabbaaoouuiiNous découvrirons cette semaine le rougag, un plat typique venu de l’Oranie, préparé lors de la fête du Mawlid Ennabaoui Echarif.

SSoommmmaaiirree SSoommmmaaiirree ENQUÊTE-TÉMOIGNAGES

JJÕÕhhaabbiittee �� ll ÕÕhh��tteellDes couples, des célibataires, hommes ou femmes qui, fautede moyens, se retrouvent locataires permanents d’un hôtel etfont ainsi l’objet de la perplexité, voire de l’incompréhensionde leur entourage.

L’ENTRETIEN DE LA SEMAINEÇÇLLeess cclliieennttss ppeerrmmaanneennttss ssoonntt ddeess cclliieennttss cchhooyy��ssÈÈ

Abdelaziz Khettari, directeur de l’hôtel Sofy, fait le point sur le secteur del’hôtellerie à Bouira, mais aussi sur ces clients un peu spéciaux qui ontélu domicile au sein d’établissements hôteliers souvent par obligation.

Retrouvez ce samedi le n°53 de Soirmagazine

ObstinationLe P-dg de la Banque extérieu-

re d’Algérie a visiblement de l’ar-gent à dépenser. En effet, unjugement de justice en faveurd’un cadre licencié oblige laBanque à payer 5 000 DA par jourjusqu’à ce qu’il soit réinté-gré à son poste.

La facture est déjàtrès importantepuisque MohamedLoukal s’obstine à nepas appliquerce jugementdepuis deuxannées.

Des Koweïtiens pour l’assurance

La société d’assurances dusecteur des hydrocarbures,Cash, compte se lancer bientôtdans l’assurance des personnesà travers une joint-venture avecun opérateur koweïtien. La filia-le de la Sonatrach, qui détient10 % des parts du marchéalgérien, s’associera avec la

Banque d’Algérie à hauteurde 57,5% dans le capi-

tal de la nouvellesociété mixte,alors que le parte-

naire koweïtiense contenterade 42,5 % departs sociales.

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Le Soird’Algérie Jeudi 24 janvier 2013- PAGE 4

L'effort d'équipement consentidans tous les secteurs rend indis-pensable la mise en place de struc-tures de préservation de ce patri-moine productif, et particulièrementle support technique de sécuritéqu'il conviendrait de généraliser àl'ensemble des structures de notrepays. Cependant, les actes de mal-veillance criminels et terroristes ontdémontré la vulnérabilité des entre-prises face aux attaques ou auxsabotages d'infrastructures. Onpeut imaginer des conséquencesplus dramatiques telles que l’intru-sion dans un réseau de distributiond'eau potable, contre une raffinerieou carrément l'utilisation d'armeschimiques ou biologiques par desterroristes.

D'autres catastrophes provo-quées et qui menacent les infra-structures critiques de notre paysdoivent aussi être évitées ; lesrécents bouleversements sociopoli-tiques intervenus dans certainspays arabes doivent nous inciter àplus de vigilance et axer nos effortssur les domaines de la préventionafin de préserver et sauvegardernotre outil de production et protégernotre économie. Ainsi, et à la faveurdes lois et décrets promulgués etassurant la fonction de sûreté inter-ne des établissements, bonnombre d'entreprises ont choisi deconfier la sécurité de leur patrimoi-ne (souvent des installationsnévralgiques) à des sociétés degardiennage. Mais, qu'en est-il del'apport de la sûreté interne de l’éta-blissement dans la sécurisation desinfrastructures des sites classéssensibles (A), et d'une manière plusgénérale dans la protection del'économie nationale ?

Les missions essentielles de lasûreté interne visent surtout lesaspects de la prévention, la protec-tion, la défense et, d'une manièregénérale, la mise en sûreté dupatrimoine public, des biens et despersonnes qui lui sont liés. Il doitcertainement y avoir une grandeconfusion entre les deux concepts,celui de faire «garder» une entrepri-se et celui de la «protéger». Il nousparaît inconcevable de faire «gar-der» une entreprise, de quelle natu-

re qu'elle soit. Il serait alors pluslogique de mettre en place des dis-positifs adéquats de protection etde défense contre toute tentativeou acte de malveillance qu'il soitd'origine accidentelle ou criminelle.Dans ce cas précis, ce n'est plus letravail d'une équipe de «gardiens»mais plutôt d'agents de protectionet de surveillance bien formés,habilités et dotés de «moyensappropriés» et conséquents, et celaconformément à un plan de sûretéinterne (PSI), préalablement établi.

Il faut savoir que la sûreté inter-ne d’établissement (SIE) est unnouveau concept dans la pratiquedu management sécuritaire mis enplace dans les années 1990 par lespouvoirs publics. L’objectif assignéest de préserver les infrastructures,les équipements et le déroulementnormal des activités profession-nelles sur les lieux de travail contretoute action à portée délictuelle oucriminelle, faire échec à toute tenta-tive d'exaction, de sabotage,d'agression ou de perturbation sub-versive visant les infrastructures. Àce titre, il y a lieu de prendre lesdispositions d'urgence en matièred'alerte et de secours ainsi que lesmesures de sûreté visant la neutra-lisation des auteurs et complicessurpris sur les lieux ou aux abordsimmédiats de l'établissement.

La protection de l'établissementconsiste alors en une série demesures de nature à concourir à laprévention, la préservation et, lecas échéant, à la défense de l'éta-blissement par l'usage de la force, ycompris celui des armes, contre lesrisques de toutes natures, notam-ment les actes d'agression, desabotage et de destruction. Malgréla promulgation de ces lois et deces décrets, la sécurité souffre decarences et d’insuffisances trèsgraves.

Cet état de fait est constatédans le non-respect et l'inapplica-tion des dispositions prescrites parla loi. Cela s’explique par diversesraisons, entre autres, le manque deprofessionnalisme, dans la majoritédes cas de (certaines) sociétéschargées des missions de gardien-nage.

La pratique et l'expérience dansce milieu professionnel nousapprennent, en effet, que les fonc-tions liées à la protection et ladéfense, bien qu'elles soient relati-vement structurées, souffrentd'abord d'un manque de prise deconscience professionnelle de cer-tains responsables en charge de lagestion des différents dispositifs. Ilfaudra ajouter à cela l'insuffisancede moyens adaptés de protection,l'absence de procédures de fonc-tion et de gestion opérationnelle etconsignes spécifiques et, naturelle-ment, de professionnels capablesde mettre en place une organisa-tion à même de faire face à toutessituations. Ces insuffisances met-tent ainsi en péril les installationsnévralgiques dont ils ont la missionde protection. Aussi, la composantehumaine, du simple agent au princi-pal responsable, de ces sociétés degardiennage mérite que l'on s'inté-resse à elle de très près.

Toute la chaîne de commande-ment doit faire l'objet d'une atten-tion particulière, surtout en en cequi concerne les critères de sélec-tion et la désignation des respon-sables (diplôme dans le domaine,stages spécifiques, aptitude aucommandement, esprit de synthè-se et de décision et surtout unelongue expérience).

Le problème rencontré par lesentreprises algériennes est beau-coup plus d'ordre pratique quethéorique. Si je me suis permis detraiter dans cette modeste contribu-tion de «l'approche systémique dumanagement sécuritaire», c'estpour cibler un point fort sensibleauquel on doit accorder de l'impor-tance dans nos entreprises. Il s’agiten fait d’une assise indispensablequi permettra d’initier une nouvellestratégie, laquelle ne peut que favo-riser l'avenir de nos entités écono-miques.

L'organisation des cinq sys-tèmes composant le systèmemanagérial du XXIe siècle doit revê-tir une importance capitale à tousles niveaux. Pour que l'homme autravail ne soit pas agressé par latechnique qui doit le servir et nonl'asservir, et pour que la rentabilité

de l'entreprise soit améliorée, lastructure de sécurité bien organi-sée et bien gérée. C’est un facteurdéterminant pour la prospérité et lapérennité de cette entreprise. Il fautconvaincre ceux qui ne l'ont pasencore compris. On ne devient pasagent de protection et de surveillan-ce rien que par le fait d'endosserune tenue ou un uniforme ! On nedevient pas responsable d'unestructure de sûreté en charge d'undispositif opérationnel de protectiond'un site sensible (par exemple uneraffinerie) sans avoir de bagages.

Sûreté et sécurité La sécurité des personnes et

des biens constitue une préoccupa-tion de plus en plus importante ausein des entreprises. L'aspectsécurité, vu dans son ensemble,est actuellement en train de s'inscri-re dans les bonnes pratiques degestion des affaires économiquesnationales. Dans un contexte demondialisation, les entreprisespubliques économiques sont deplus en plus vulnérables face à l'es-pionnage industriel, aux actes demalveillance, de sabotage, auxvols, ou aux catastrophes natu-relles. Elles s'exposent à des pertesconsidérables qui peuvent affecterleurs ressources humaines, leursactifs ou leur image (place sur lesmarchés internationaux) et doncnuire à leur productivité et à leurrentabilité.

Les conséquences d'une pro-tection inadéquate d'un site sen-sible peuvent causer une perte demarchés, une réputation entachée,la désaffectation de l'encadrement,la destruction partielle ou totale desinfrastructures et équipements. Dece fait, confier la mise en sûreté(prévention, protection et défense)d'un site à hauts risques à des non-initiés ou qui manquent de profes-sionnalisme risque de porter attein-te à l'économie nationale avectoutes les conséquences imagi-nables.

Les sociétés de gardiennage(certaines, pas toutes) auxquelleséchoit donc «la mission de protec-tion» de ces entreprises doiventrechercher et proposer des techno-

logies et des services de pointe (uti-lisées actuellement un peu partoutdans le monde) et qui concilient lescontraintes budgétaires et lesniveaux de sécurité drastiques desinstallations et infrastructures sen-sibles. Ces solutions permettrontégalement d'assurer la protectiondes sites pétroliers et gaziers, desports et aéroports et autres infra-structures à caractère sensible.

Elles devraient nous garantir ladisponibilité des informations entemps réel, et ce, grâce à la collec-te et à la corrélation de donnéesprovenant de sources multiples.L'analyse du risque, les signaux depré-alerte et des circuits de prise dedécision plus rapides, permettra demieux préparer et d'anticiper lesréponses.

Assurer la protection d'une ins-tallation sensible, de surcroît declasse «A», est une mission de laplus haute importance et, de ce fait,ne doit être confiée qu'à des profes-sionnels avérés qui puissent recen-ser les interactions entre un pointdangereux et le point névralgiqueou sensible, dont la défaillance ;une attaque terroriste par exemplepeut entraîner la survenance del'événement redouté, comme l'arrêtde la production. Quelles en serontles conséquences ? Qui en seraresponsable ? La nécessité de pro-téger notre patrimoine (protectiondes biens et des personnes, notresouveraineté en définitive) prendune dimension de plus en plusimportante. Une situation qui prendde l'ampleur et qui requiert unemobilisation conjointe de tous lesinstants : le partage d'informationsvia les moyens en réseau n'est plusun avantage stratégique, c'est undevoir.

Dr Mohamed Dekakene, ensei-gnant chercheur, docteur ofsciences in engineering andtechnical's sécurity - Londres,expert en sûreté interne de l'éta-blissement, expert dans laconception, l'élaboration et lagestion opérationnelle des plansde sûreté interne (organisationde la protection et défense desites sensibles).

La dernière décennie a été principalement marquéedans notre pays par la prise en main par l'État des leviersde commande de l'économie nationale. Cette prise enmain de l’État est palpable dans tous les secteurs indus-triels, à travers les grandes réalisations enregistrées à lafaveur des programmes mis en place par le président de laRépublique. Lesquels programmes, qui constituent desplans de bases objectives, permettront évidemment d’as-seoir notre indépendance économique et sortir de l'orbitedu sous-développement.

SÉCURITÉ

Les entreprises algériennes sont-elles bien protégées ?

Actualité

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ATTAQUE TERRORISTEDE TIGUENTOURINE

Huit militaires légèrement blessés Huit militaires ont été légèrement blessés lors de l'assaut donné par

les troupes spéciales de l'Armée nationale populaire (ANP) contre ungroupe terroriste ayant attaqué l'installation gazière de Tiguentourine àIn Aménas (Illizi), a indiqué hier le ministère de la Défense nationaledans un communiqué. Le ministère, «qui enregistre avec satisfaction lesuccès de cette opération constituant un exploit supplémentaire sur leplan opérationnel», a dénoncé «les insinuations faisant référence aunombre de victimes dans les rangs de l'ANP», précisant que «le bilandéfinitif est de l'ordre de 8 blessés légers dont la majorité ont regagnéleur poste».

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Le Soird’Algérie Actualité Jeudi 24 janvier 2013 - PAGE 5

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In Aménas, un dénouementqui a déplu et des pays arabes

bien silencieuxDeux faits sont à relever.

Le traitement de cette prised’otages par de nombreuxmédias occidentaux, fran-çais notamment, était dansbien des cas limite.«Mystère d’une prised’otages», «dénouementsanglant», «bain de sang»,«assaut meurtrier», «logiqueprivilégiant l’élimination desterroristes plutôt que la viedes otages», lisait-on etentendait-on ici et là. Mieux,offusqués par le refus desautorités algériennes d’ac-cepter l’aide de forces spé-ciales occidentales pour résoudre cette crise, certainsmédias ont souligné que seul le GIGN français, voire leM-20 britannique, était «capable de faire face à de telsdéfis» ! Ils ne se sont même pas posé la question desavoir pourquoi les ravisseurs avaient laissé les otagestéléphoner librement à leurs familles. En réalité, en leslaissant appeler, les djihadistes savaient que les paysdont les otages étaient originaires allaient faire pressionsur l’Algérie afin de les laisser partir avec leurs prison-niers. Les djihadistes étaient sans doute convaincus queles forces algériennes n’oseraient pas ouvrir le feu surles véhicules quittant le site gazier par crainte de tuerdes otages. Erreur. En les empêchant de le quitter avecleurs otages, les forces de sécurité ont mis en échec leplan des ravisseurs. Ce qui n’a pas été du goût, on s’endoute, de beaucoup de donneurs de leçons occidentaux.

Les mêmes, qui critiquaient le fait que l’Algérie aitrefusé l’aide occidentale, ont vite oublié que ces mêmescapitales occidentales lui avaient refusé l’aide dont elleavait besoin aux pires moments de la décennie noire,refusé d’extrader ceux qui revendiquaient à partir de cetOccident civilisé les actes terroristes quand ces mêmescapitales ne multipliaient pas les pressions pour que lerégime de Liamine Zeroual accepte un partage du pou-voir avec les islamistes avant, disaient-elles, qu’il ne soittrop tard ! Et Londres n’était-elle pas la capitale de l’isla-misme mondial, à partir de laquelle le GIA revendiquaitses crimes ? Ils ont surtout oublié que les Algériensétaient bien seuls, isolés, face à des islamistes détermi-nés.

Ajoutons qu’on a lu peu de choses sur la complexitédu site gazier, à savoir qu’il ne s’agissait pas d’unimmeuble de cinq, voire dix étages avec cinq ou sixravisseurs enfermés avec leurs otages dans un apparte-ment. Ni non plus en ce qui concerne les risques écono-miques et surtout humains et environnementaux quandle groupe terroriste a menacé de faire exploser le com-plexe après avoir annoncé l’avoir miné. On n’aurait paseu trente ou quarante morts, mais des centaines de vic-times et toute une région dévastée. Si le groupe terroris-te n’a pu le faire, c’est grâce au geste du jeune MohamedAmine Lahmar (assassiné par les ravisseurs) qui aactionné l’alarme, geste qui a permis aux employés deSonatrach de mettre l’ensemble des installations endécompression, évitant ainsi l’explosion du complexegazier.

Plus surprenant, ces propos de spécialistes duMaghreb, pourtant bien avertis, à l’instar de LuisMartinez, aujourd’hui en poste au département dessciences politiques de l'Université internationale deRabat (UIR), lequel s’étonne dans Libération de lundi dusoutien français à l’endroit du pouvoir algérien. «C’estdu pain bénit pour Alger d’avoir la France qui légitimecette action violente, qui applaudit et qui rend hommage.C’est une situation terrifiante au regard de notre positionil y a 20 ans sur ce régime autoritaire. En d’autres temps,Paris se serait montré plus mordant» regrette-t-il ! Quefallait-il faire alors ? Il ne le dit pas.

Ces observations sur le traitement de cette prised’otages ne doivent pas occulter que l’Algérie, qui a déjàun sérieux problème d’image, s’est distinguée par unecommunication franchement mauvaise, pour ne pas direridicule. Non seulement on a vu des ministres dire unechose et son contraire, mais plus grave, comme l’a biendit Lyes Boukrâa sur l’ENTV, les islamistes sont bienmeilleurs communicateurs ! Montrer à voir, images àl’appui, les forces spéciales en action après avoir vantéjustement leur professionnalisme aurait mieux valu quecette non-communication officielle.

Terminons sur le silence éloquent et significatif, à derares exceptions près, des pays arabes, silence que nepeut remplacer cette condamnation du bout des lèvresde la Ligue arabe – aucun média sérieux ne l’a d’ailleursrelevé tant cela frisait le ridicule. Il est vrai que les pre-neurs d’otages appartiennent à la mouvance salafiste

soutenue par des monarchies connues du Golfe !H. Z.

Par Hassane Zerrouky

CE MONDE QUI BOUGE ATTAQUE TERRORISTE D’IN AMÉNAS

Les Japonais veulenttout savoir

Le gouvernement nippon haus-se le ton et demande «expressé-ment» à l'Algérie «de lui fournirdes informations sur les troisJaponais toujours manquants etles circonstances dans lesquellessept autres ont été tués la semai-ne dernière, dans la prise d'otagesdu site gazier d'In Aménas. Laquestion devrait être au centred’un tête-à-tête entre Sellal et l’en-voyé spécial du Premier ministreShinzo Abe.

Abder Bettache - Alger (Le Soir) -Un avion gouvernemental japonais aatterri hier matin, à l’aéroport internatio-nal d’Alger. Il transportait le vice-ministredes Affaires étrangères Shunichi Suzuki.Ce dernier était porteur d’une lettre duPremier ministre, Shinzo Abe, à l'inten-tion du président algérien AbdelazizBouteflika.

L’information a été donnée par l’AFP,citant le porte-parole du gouvernement,Yoshihide Suga. Pour ce dernier, «M.Suzuki doit rencontrer mercredi (NDLR :hier) à 15h30 le Premier ministre algé-rien, Abdelmalek Sellal».

Selon la même source, l’avion japo-nais devrait rapatrier rapidement lesdépouilles des sept Japonais tués par lesislamistes armés qui avaient attaqué le

site d'In Aménas, ainsi que leurs compa-triotes qui ont survécu. «Si tout va bien,l'avion va revenir au Japon jeudi (NDLR :aujourd’hui) vers 18h locales (9h GMT),mais la décision sera prise en fonctiondes circonstances sur place», a préciséM. Suga.

Selon l’Agence française de presse,«Tokyo cherche également à savoir cequ'il est advenu de ses trois ressortis-sants toujours portés disparus et dansquelles circonstances les sept Japonaisidentifiés lundi ont été tués». Un autrehaut responsable du ministère japonaisdes Affaires étrangères, Minoru Kiuchi,était déjà arrivé en fin de semaine derniè-re en Algérie pour demander aux autori-tés des informations sur les Japonais tou-jours manquants. M. Kiuchi avait pris partvendredi dernier à une démarcheconjointe auprès du ministère desAffaires étrangères avec des représen-tants d’autres pays, dont les Etats-Unis,la France, la Grande-Bretagne et leCanada. Dix-sept Japonais, tousemployés de l'entreprise de constructionde complexes chimiques et énergétiquesJGC, se trouvaient sur le site gazier à 1300 km au sud-est d'Alger au moment del'attaque terroriste. Par ail leurs, leministre de l’Intérieur Daho Ould Kablia areçu le vice-ministre parlementaire japo-nais chargé des Affaires extérieures,Minuro Kiuchi, à l'issue de sa visite à In

Aménas. L’APS, qui a rapporté l’informa-tion, a indiqué que M. Kiuchi a réaffirmé«la condamnation par son pays de l'at-taque terroriste contre le site gazier deTiguentourine à In Aménas» tout en évo-quant les mesures prises pour la prise encharge et le rapatriement des ressortis-sants japonais victimes de l'attaque. Unbilan encore provisoire annoncé lundi parle Premier ministre Abdelmalek Sellalavait fait état de 37 otages étrangers etd’un Algérien tués, 29 assaillants abattus.Il avait fait savoir également que cinqétrangers sont encore portés disparus etsept corps restaient encore non identifiéslundi dernier.

A. B.

VOX AFRICA RELÈVE À PARTIR DE BRUXELLESL’ETOUFFEMENT DU NÉGOCIATIONISME

PAR L’ARMÉE ALGÉRIENNE

Tiguentourine met finaux rançons du malheur

Tous mes collègues deBruxelles, deuxième patrie dela presse après New York, ensont persuadés, mon séjouralgérien de janvier me placeen position privilégiée pourl’analyse, le commentaire, laprospective de l ’après-InAménas, de l’après-interven-tion militaire française au Mali.

Pas du tout surpris par l’at-taque terroriste contreTiguentourine, dégât collatéralde l’expédition punitive deHollande, les experts, parmiles journalistes qui suivent ledossier, savent, en ce qui lesconcerne et le clament mordi-cus, l’Algérie sera le tombeaude l’islamisme armé au Maliou les choses tourneront auvinaigre. Demain, beaucoupplus proche qu’on ne le croit,remettra sur la table lesmêmes questions, les mêmesappréhensions et les mêmes

réflexions d’avant-guerre.Qui pour diriger le Mali ?

Quel Mali ? Comment donnerdes réponses satisfaisantesaux questions Azawad,Tamachakt, au chômageendémique, à la misère, audénuement, à la pauvreté, aupouvoir d’achat presque nul ?Un Mali fédéral ?Confédéral ? Une compositionintell igente, composite,mariant les principes démo-cratiques avec les donnéesethniques, raciales et socialesdu pays, de ce qu’il en reste,serait une première réponseidoine, adéquate. En tout étatde cause, croire que Paris, laCédéao ou d’autres entitésextra-maliennes régleront lesproblèmes du pays à la placedes Maliens serait une illu-sion. Une illusion mortelle.Une illusion criminelle. Avantde passer tout à l’heure sur«Vox Africa TV», plateaucomposé d’eurodéputés, dediplomates africains en poste

à Bruxelles, de journalistesspécialisés dans le Sahel,Ribeiro, l’un des animateursde l’émission, me dit sur unton qui ne laisse planer aucu-ne hésitation sur le principe :«Heureusement que l’Arméealgérienne n’a pas laissé ledoute s’ installer à InAménas.»

Du Cap-Vert, Ribeiro, quia couvert plusieurs conflitsarmés en Afrique et suivi deprès la situation au Nord-Mali,sait d’expérience et d’experti-se que négocier avec les pre-neurs d’otages est dangereux,contre-productif et sème letrouble. «Négocier, tactique-ment sans médiatiser afin depréparer l’assaut final libéra-teur est une chose, médiatiserles pourparlers, en faire unepolitique banale en est uneautre.»

«C’est ce que faisait régu-lièrement Sarkozy et c’est cequi donna une seconde vie auterrorisme au Mali», ajouteraun autre collègue africainjuste avant l’entrée dans le vifdu sujet télévisé consacré,évidemment, à la situation auMali.

C’est vrai que Sarkozy, lesAutrichiens, les Allemands etd’autres encore en Europe ontjoué avec le feu en payant defortes rançons pour libérerleurs otages.

L’Algérie a toujours protes-

té contre ces pratiques qui, enplus d’être illégales, contrairesau droit international, sontporteuses de danger et ali-mentent le crime et le crimeorganisé. La France deFrançois Hollande semble, lessemaines à venir confirmerontou infirmeront ce propos,avoir rompu avec ces pra-tiques odieuses. Paris estintervenu au Mali alors mêmeque plusieurs de ses otagessont détenus là-bas par ungroupe terroriste. Est-ce unrisque des temps, espérons-le...

Abdelkader Messahel,ministre chargé des relationsavec le Maghreb et l’Afrique,avait, l’an dernier, lors d’unevisite à Bruxelles, alerté surce danger. Lors d’un point depresse tenu à l’attention desjournalistes algériens au seinde l ’ambassade d’Algériedans la capitale européenne,Messahel avait beaucoupinsisté sur ce point, sur lepaiement des rançons par lesOccidentaux, ce qui encoura-ge, dira-t-il, «les terroristes».

En étouffant toute velléité«négociationiste» àTiguentourine, l’armée algé-rienne donne à la lutte antiter-roriste au Sahel et ailleurs, unvrai contenu. Le message estclair et Vox Africa de mon amiRibeiro le relève volontiers.

A. M.

Shinzo Abe, Premier ministre japonais.

De notre bureau deBruxelles, Aziouz Mokhtari

Ribeiro, de «Vox Africa», chaîne câblée émettant àpartir de Bruxelles, remue ciel et terre pour me mettrela main dessus. Motif : l’émission de tout à l’heuresera consacrée, en grande partie, à l’intervention del’armée algérienne à In Aménas.

«L’Algérie donne le bon exemple, on ne négociepas avec les terroristes, on ne paie pas de rançons,on les combat, c’est tout», c’est l’avis de l’autre ani-mateur du plateau. Il est vrai que les Occidentaux ontsurenchéri le marché aux otages et que Sarkozy a faitdu paiement des rançons une fâcheuse habitude.

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Le Soird’Algérie Contribution Jeudi 24 janvier 2013 - PAGE 6

Lettre Guingouin ressemble à tous ces

héros, les nôtres, les vôtres, Mou-lin, Ben Boulaïd, Aubrac, Ben M’hi-di, Ourida Meddad, ces chefs demaquis qui gênaient, comme diraitRaymond Ruffin, ceux-là qui ontchoisi de renoncer au bonheur devivre pour s'astreindre au devoir denous éviter le déshonneur de laservitude. C’est à ce titre queGeorges Guingouin est apparudans un de mes romans paru en2010, en France et en Algérie.(2)

Gabril, le père de Yousef, person-nage central du roman, un descen-dant de combattants internationa-listes kabyles, s'était, en effet,engagé dans la Résistance sousles ordres de Guingouin, pendantque Yousef bataillait sur le front deNormandie, libérant, de bourg enbourg, de corps en corps, la Fran-ce de l'occupant nazi. Dans l’espritdu roman, il s'agissait, avant tout,de rappeler que des Algériens ontparticipé à la libération du monde,et que le monde envoya en retour àl'Algérie ses meilleurs fils pouraccompagner le combat désespéréde son peuple. Ils étaient nosfrères de souffrance par engage-ment militant, philosophique oumême chrétien, à l'image de Paul-Albert Février, lecteur assidu etpassionné de saint Augustin etdont l'ami Khemissi d'Aïn Oulmènesuit inlassablement les traces. Leurvie, dites-vous, est de celles qui,par leur modeste grandeur, sau-vent l’espérance pour demain.C’est l’un des paradoxes de cestemps sans mémoire qu’il nousfaille solliciter les morts pour ensei-gner la vie aux vivants. Mais c’estque dans les bruyantes mondani-tés littéraires et médiatiques quisont les nôtres aujourd’hui, ceshommes et ces femmes n'ont plusde place.

On leur préfère les humeurs deGérard Depardieu, les pathétiquescombines politiciennes du bunkeralgérois ou les frasques sexuellesde DSK. Ce n'est pas un «oubli».C'est une décision stratégique. Lesombres grandioses de ces créa-tures d’exception pèsent sur laconscience de ceux qui, chez vousen 1940 comme chez nous hier etaujourd’hui, accompagnèrentl’abaissement national. On com-mence par renier, puis par falsifieret on finit sous-traitant de l'arméede l'ancien colonisateur, en route,cette fois-ci, vers le voisin malien !Tout ça pour dire, cher confrère,que l'obstination du témoignagedont vous faites preuve a quelquechose de significativement péda-gogique en ces temps dominés parl’obstination du mensonge. Il nousfaut tenter de payer un peu de nosdettes à tous ces Guingouin guet-tés par la terrible destinée du sol-dat inconnu. L’histoire de ces êtresdévolus au bien, comme celle deGeorges Guingouin, humilié,calomnié, battu à mort par ses geô-liers, ceux-là mêmes qui avaientservi le régime de Vichy, rappellequ’au temps de la grandeur a sou-

vent succédé «le temps deshabiles et la revanche de ceux quimanquèrent de courage», le tempsde la déchéance morale. Et que futla colonisation sinon une immenseentreprise de déchéance morale ?En revenant de guerre et de Berch-tesgaden où il vit brûler Hitler, You-sef apprit la mort de son pèreGabril et de sa compagne Aldjia, lepremier dans le plus grand mas-sacre de civils commis en Francepar les armées nazies : Oradour-sur-Glane, lorsque la France trem-blait ; la seconde dans le plusgrand massacre de civils commisen Algérie par les armées fran-çaises : Sétif, le jour où cettemême France dansait. Qui, d’Aldjiaou de Gabríl, mourut d’unemitrailleuse française ? et qui péritd’une rafale allemande ? Dans lerécit des deux carnages, Yousefn’a vu qu’un seul doigt noir appuyersur la détente – le doigt de la mainmeurtrière qu’agita l’escadron fran-çais de la garde républicaine poursemer la mort à Sétif, Périgotville,puis à Kherrata, Colbert, et Saint-Arnaud ; c’était aussi la main desPanzer-grenadiers de la Waffen-SS massacrant hommes, femmeset enfants d’Oradour-sur-Glane !Une seule et même main ivre dehaine.

Dieu qu’ils se ressemblèrentdans leur manière hystérique dedonner la mort, les nazis et les filsdu deuil limousin, ceux-là mêmesqui n'auraient jamais dû oublierl'odeur de leur propre chair calci-née ! Oui, ces hordes de tueursamnésiques qui firent de Sétif uncharnier, avaient les traits de cesgendarmes français, de ses poli-ciers et de ces juges dont vousdites qu'ils avaient servi, sans motdire, voire avec zèle, le régime deVichy, et qui humilièrent en 1953Georges Gingouin, l'ont calomniéet battu avec sauvagerie.

C'était la même France haineu-se et amnésique, la France qui sor-tait d'une collaboration pour entrerdans la répression. Ils avaientd’abord parqué les habitants,grands et petits, jeunes et vieux,place du Champ-de-Foire à Ora-dour, et dans la cour des casernesà Sétif. Un Waffen-SS alsacien àOradour, un caïd à Sétif avaienttraduit aux damnés les propos ducommandant Diekmann et ceux ducommissaire Olivieri. Puis ilsavaient tiré avec des mitrailleuseset des chars, sur des visages hébé-tés.

Alors, comment ne pas voirdans le refus des dirigeants fran-çais de faire repentance pour lescrimes coloniaux, non seulementune façon d’interdire à leurs conci-toyens de regarder leur passé dansce qu'il a aussi de plus abject, maisaussi et surtout un délit de silencesur les besognes de ceux-là qui ontsali l'honneur de la France de1789, la France des Lumières oucelle de la Résistance.

C’est très agaçant d’entendre lesjournalistes, les «spécialistes» et les«experts», invités à donner à la télévi-sion leurs avis sur les sujets d’actuali-té immédiate, faire des commentaireset des analyses, voire prophétiser etdans le même temps se plaindre dumanque d’informations. On l’a encoreconstaté ces jours-ci avec la prised’otages à In Amenas, en Algérie.

Le site gazier est coupé du monde. L’ar-mée algérienne est en train de «traiter» lespreneurs d’otages : on n’en connaît pas lenombre, mais on devine leur détermination :une bande de fanatiques capables de fairesauter le site avec ses 750 hommes etfemmes y travaillant. Le bûcher du siècle ! Etpeu leur importe de mourir. On le sait. LesAlgériens le savent bien pour avoir payé leprix durant ce qu’on appelle la décennie noire— environ 200 000 morts — et, n’en déplaiseaux «experts», acquis une certaine expérien-ce dans la lutte antiterroriste. Durant cettepériode, ce pays était seul face à une nébu-leuse de fanatiques décidés à en découdreau péril de leurs vies. Pas un pays d’Occi-dent, fournisseur d’armes et de moyens d’in-formations ultra-sophistiqués n’avait acceptéde l’aider ; pas même de lui vendre cash lesarmes adéquates pour venir à bout de lapieuvre. Certaines officines en Europe etailleurs n’étaient pas trop contrariées du restepar cette guerre contre le terrorisme. Que lesArabes se tuent entre eux, cela ne pourraitque décongestionner un peu, et réduire lesfoules prêtes à envahir l’Europe !

L’Algérie avait pourtant prévenu que lamenace du déplacement du terrorisme versle Nord était patente. Durant ces annéesnoires 1990-1999, aucun «spécialiste»,aucun commentateur ne reprochait aux auto-rités algériennes de ne pas communiquer, dene pas informer les plateaux de télévision surla stratégie choisie pour venir à bout d’uneguerre sanglante et dévastatrice. Très peu dejournalistes courageux avaient accepté detroquer le confort des studios parisiens contrela promenade dans les maquis des GIA.Pourtant, la guerre faisait des ravages àquelques encablures des studios de télévi-sion. Or, voilà qu’aujourd’hui, on entend lorsde ces émissions des cris de vierges effa-rouchées sur l’absence de communicationd’Alger. Mais que diable font donc les porte-parole de l’armée et des affaires étrangèresalgériennes pour ne pas communiquer auxpuissances occidentales les plans adoptéspour neutraliser les assaillants ! Mais enfinc’est inadmissible, s’étrangle Ulysse Gosset.On n’a jamais vu ça, dit-il. C’est vrai que lorsde l’invasion de Ghaza, il était informé minu-te par minute de la progression des militairesisraéliens, des bombardements, du nombredes victimes, par sexe, par âge, du nombrede maisons, d’écoles, d’hôpitaux détruitsentièrement ou partiellement, avec ou sansoccupants !!!!!!!

C’est vrai qu’on a toujours été habitués àentendre sur les plateaux de télévision l’inter-vention en direct des envoyés spéciaux inter-rompre les élucubrations sur les plateaux par: «Allô, ne quittez pas, je vous passe lepatron du GIGN qui va détailler pour nos télé-spectateurs le prochain déroulement desopérations à partir du Rainbow Warrior.»

Qui pourrait oublier le correspondant deguerre intervenant en direct du ciel en sau-tant sur Kolwezi ? C’était cela la communica-tion, n’est-ce pas ? De leur côté, les

«experts» ne se sont pas privés de critiquerles méthodes brutales de l’armée algériennedont les forces spéciales formées à l’écolerusse ne savent pas faire dans le détail,disent-ils. Les Britanniques sont en colère. Ilfallait négocier puisqu’il y avait des citoyensde Sa Majesté parmi les otages, pardi. LesJaponais et les Américains itou. Et puis voilàque la Maison-Blanche répond aux ravis-seurs que les Américains ne négocient pasavec les preneurs d’otages. Alors messieursles «experts» ! Négocier ou pas ? LaurentFabius, ministre français des Affaires étran-gères, nous rappelle à point nommé que PaulValéry disait : «Un expert c’est quelqu’un quise trompe selon les règles.» Certes mes-sieurs les «spécialistes», l’Algérie aurait purecourir à d’autres méthodes si par exempleles puissances occidentales avaient acceptéde partager leurs expertises avec les mili-taires algériens durant les années noires,contre paiement cash bien sûr. Et comme cen’est pas le cas, ils n’ont pas appris à fairedans la dentelle en discutant avec les pre-neurs d’otages. Les «experts» leur auraientconseillé de dépêcher par exemple vers unebande de fanatiques bourrés d’explosifs surun champ gazier et munis du seul billet allerun négociateur fin psychologue, armé d’unporte-voix et criant : «Allô, allô, sortez lesmains en l’air. Il ne vous sera fait aucun mal.Si vous libérez les otages vous pourrezrepartir librement à bord de vos picks-up versla frontière libyenne toute proche. Au revoiret… à bientôt.»

Tout ce beau monde trouve choquantaussi, à l’instar du premier ministre britan-nique, que les Algériens n’aient pas eu ladélicatesse de téléphoner à quelques capi-tales pour leur demander leurs avis sur lameilleure façon de déloger des terroristesfanatisés jusqu’au suicide collectif. Cela leuraurait permis dans l’intervalle de remplird’eau quelques Canadair pour un aller simplevers un brasier gigantesque à quelques mil-liers de kilomètres de la civilisation.

Bien évidemment, on exhumera encorel’inévitable antienne en glosant sur la paranodes Algériens, leur obsession de leur indé-pendance, leurs rapports schizophréniquesavec l’ancien colonisateur, leur susceptibilitéombrageuse. C’est de bonne guerre, dirait-on. Mais quand admettrez-vous, messieursles Anglais, que la Grande-Bretagne n’estpas le nombril du monde et qu’on ne peutfaire la leçon aux autres quand on a eu unPremier ministre qui a été à l’origine du plusgrand mensonge du siècle qui a failli déclen-cher la troisième guerre mondiale ? On nepeut continuer à s’habiller de probité candidequand on a menti devant la terre entière surles armes de destruction massive en Irak, etl’Occident ne peut prétendre à la neutralitéquand on assiste à l’humiliation continuelledu Conseil de sécurité des Nations unies ausujet de la Palestine.

La coopération internationale est indispen-sable pour arriver à bout de ce terrorisme.Elle ne pourrait être efficace que si elle sedonne les moyens d’ériger un parangon dejustice en la forme d’un organisme internatio-nal indépendant de toute influence. Mais ceciest une autre histoire. Alors messieurs les«experts», un peu moins d’arrogance et unpeu plus de décence s’il vous plait.

S. K.* Universitaire ayant à son actif beau-

coup d’écrits sur l’islam et notamment surle soufisme.

Par Saâdallah Khiari*

Communiquer,disent-ils...

J’ai lu avec beaucoup d'émotion votre hommage àGeorges Guingouin, chef du plus grand maquis de la

résistance française, le maquis du Limousin, à l’occasionde la diffusion sur France 3 du film que François

Marthouret lui a consacré.(1)

Par Mohamed Benchicou

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Car, oui, la France de Sétifs'était habillée en Panzerdivisiond'Ouradour.

Les témoins racontent qu'àOradour puis à Sétif, les assas-sins allemands et français,comme effrayés devant leurpropre barbarie, avaient tenu àcacher à Dieu, aux hommes etsans doute aussi à eux-mêmes,le spectacle de leur folie meur-trière.

A Oradour, ils avaient enterréles cadavres dans des fossesderrière l’église, après les avoirrecouverts de paille et y avoir misle feu ; à Sétif, ils avaient creusédes trous semblables dans laforêt qui surplombe la ville,recouvert les corps de chauxavant de les y entasser, puis dedamer le sol. Yousef, devenumendiant du cimetière, et Guin-gouin, posent sur ce mondeamnésique le même regarddésabusé. Là où Guingouin, sebasant sur la philosophie de

l’Histoire, concède que les pré-curseurs ont toujours tort et quel’épreuve passée, c’est le tempsdes habiles et la revanche deceux qui manquèrent de coura-ge, Yousef, lui, le relaye pour direque les morts ont tort si aprèsleur mort il n’y a personne pourles défendre.

Du reste, je les vois, aujour-d’hui encore à Alger, traversantnos existences en survivantsdésabusés, nos Guigouin. Ilss’appellent Yaha Abdelhafidh,Azzedine Zerrari, Djamila Boupa-cha, Djamila Bouhired, AnnieSteiner, seuls et perplexes, seulsde cette solitude glaciale qu’onporte dans le cœur, à l’insu dumonde, seuls au milieu des tor-nades et des giboulées de forfai-tures, accablés par le spectaclede la patrie qu’ils ont libérée,celle-là autrefois fantasmée etqui n’est plus, aujourd’hui, que lapatrie de la peur et du silence. Jeretiens de votre travail et de celui

de François Marthouret, qu'il fautenfin donner raison à GeorgesGuingouin : il est l'heure derendre la mémoire au peuple.

A la France du déni et du brasd’honneur, à celle qui, de labouche des officiels, refuse defaire repentance de ses crimescoloniaux ou celle qui, sous lestraits hystériques de Marine LePen, s’en revendique, à la Francefigée dans le refus de regarder enface tout passé qui bousculeraitle présent, vous aurez opposél’implacabilité du souvenir et rap-pelé qu’il y eut aussi et surtoutune autre France, celle qui voustient à cœur, la France de la bra-voure et de la générosité.

M. B.* Directeur du quotidien

algérien Le Matin (suspendupar les autorités algériennes)et auteur.

(1) Le grand Georges.(2) Le mensonge de Dieu,

2010. Edition Michalon

Le Soird’Algérie Contribution Jeudi 24 janvier 2013 - PAGE 7

à Edwy Plenel

Le quotidien Echourouk du 21 janvier2013 nous a appris que la très sérieuseAssociation des uléma algériens vient dedéclarer contraire à la charia, voire à tousles enseignements et principes de l’Islam,l’assistance accordée par tout pays musul-man à l’armée française et aux troupes de laCédéao, dans leur lutte contre les groupesterroristes qui sévissent au Mali, depuismars 2012. Parmi les hommes de culte lesplus connus cités par ce journal populaire àtrès fort tirage, on trouve deux vénérablesdocteurs – en théologie, je suppose – puis-qu’ils sont, l’un président de ladite Associa-tion des uléma et l’autre, membre du Conseilsupérieur islamique et du secrétariat de lacommission des fetwas. Donc, des person-nalités importantes travaillant dans deuxorganismes officiels, dont les frais de fonc-tionnement sont inscrits au budget de l’Etat.En relisant avec attention les déclarations deces augustes théologiens, on constate qu’ils«zappent» avec une incroyable légèreté lescrimes extrêmement graves, tels que lesassassinats, les enlèvements, les séques-trations, les chantages, les mutilations, leslapidations, les flagellations, le traficd’armes, de la drogue et des cigarettes, lesatteintes à l’intégrité nationale et territorialedu Mali, commis par les groupes armésd’Ansar Eddine, du Mujao, d’Aqmi, et par«elmouwaquiaoune bi dam», alors que, detoute évidence, ce sont ces crimes qui sontà l’origine de la crise malienne. Dans leuraveugle recherche de boucs émissaires,occidentaux de préférence, ils confondentles effets avec la cause. Pour eux, appa-remment, dès lors que de tels crimes sontcommis par des groupes brandissant l’éten-dard noir de l’islamisme, on n’aurait affairequ’à de simples expressions de divergencesdoctrinales entre musulmans, divergencesdevant lesquelles, il faut rester les bras croi-sés et prôner le dialogue.

Aux yeux de nos hommes du culte, ilconviendrait de laisser les protagonistesmaliens se régler les comptes entre eux : lecombat cessera quand il n’y aura plus decombattants. Sauf que l’un des camps estlourdement armé et qu’il occupe déjà lesdeux tiers du territoire. Que pourrait opposerl’Etat malien ou la République malienne àceux qui ont décidé leur destruction ? Peut-

être espère-t-on qu’à force de compromis etde palabres à l’ombre des baobabs et sousle haut patronage de quelques vénérablespatriarches, ce que le monde entier appelleà juste titre «le terrorisme» finirait-il pardevenir résiduel, c’est-à-dire baisser à unniveau tolérable. Mais il est à craindrequ’avec l’attaque contre le complexe gazierd’In Amenas, attaque suivie de prised’otages et d’exécutions sommaires denombreuses personnes, à raison justementdu fait qu’elles ne sont pas de religionmusulmane, la preuve est faite que le terro-risme doit être vaincu. Il ne sert à rien de seleurrer. Il n’y a pas d’autre alternative : on netransige pas avec le mal absolu.

Le terrorisme est féroce, impitoyable eten vérité absolument intransigeant. Quoiquenon coiffés du docte chèche couleur paille etn’étant pas vêtus de lin blanc et de probitécandide», nous sommes nombreux à croireque «la fitna est plus dangereuse que laguerre» et nous sommes tout autant nom-breux à être persuadés qu’il ne faut pas lais-ser la «fitna» s’installer si près de nous, dus-sions-nous pour cela déclarer une guerreimplacable à ceux qui la suscitent et cher-chent de nouveau à l’exporter chez nous.Nous qui avons eu en moins d’une décen-nie, plus de 100 000 morts et on ne sait com-bien de blessés et de handicapés du fait duterrorisme islamiste, nous devrions savoir ceque le terrorisme islamiste veut dire. Et n’ou-blions surtout pas, à présent que les Maliensappellent la communauté internationale àl’aide contre le terrorisme et le banditisme,qu’il fut un temps où nous aussi nous avonsété abandonnés à nous-mêmes, sansmoyens, sans armes, sans aide et sansmême un soutien moral. Qu’Allah le Tout-Puissant rafraîchisse la mémoire de ceuxqui oublient ! «Ina eddikra toufid el mou’mi-nine» ! Comment nos chouyoukh, en sont-ilsvenus à adopter les positions ambiguës deschouyoukh de Mauritanie, pays dont deuxagences de presse se sont ouvertement éri-gées en porte-voix du terrorisme en Afriquedu Nord et au Sahel ? Comment noschouyoukh ont-ils pu s’aligner sur lesmêmes postures que celles affichées par le«Front salafiste» d’Egypte, à propos du Mali? N’est-il pas scandaleux que le responsablede l’attaque du complexe gazier algérien d’In

Amenas tienne pratiquement les mêmespropos que nos chouyoukh ? N’exige-t-il pasen effet que le monde et l’Algérie en particu-lier «aillent à Canossa» et négocient avec luila cessation des hostilités et la reddition duMali ? Nous pensons et nous sommes pro-fondément convaincus qu’il est dangereuxde laisser les Taliban, les Shebab, les AnsarEddine, les Mujao et autres Aqmistes, croireou simplement s’imaginer, parce qu’ils serevendiquent de l’Islam, qu’ils ont carteblanche pour soumettre par la force leurs«congénères» et mettre en coupe régléeleurs pays. Nos respectables hommes dereligion sont subjugués, tétanisés et hypno-tisés par les terroristes et leur fanatisme aupoint d’oublier de parler des Maliens. Nosreligieux paraissent être incapables de semettre, ne serait-ce que par la pensée, dansla peau «noire» des Maliens qui sont cepen-dant aussi musulmans que le légendaireBilal d’il y a quinze siècles.

Les Maliens savent qui sont leursoppresseurs ; ils les voient in situ, depuismars 2012, déferler sur eux des hommesarmés jusqu’aux dents, qui tuent, saccagent,mutilent et violent, en invoquant l’Islam dansle seul but de les soumettre à leur diktat etde s’en mettre plein les poches. Désolé, noschouyoukh se trompent de cible ! Commentpar ailleurs expliquer le fait qu’aucun de nosorganes de presse n’ait cru utile de publierune interview soit du Premier ministre soitdu ministre de la Défense de la Républiquedu Mali, qui étaient pourtant à Alger, les 14et 15 de ce mois, en visite de travail. Ils ontété reçus par nos responsables, fort juste-ment, avec les honneurs et les égards quileur sont dus. Leurs interviewes, si on avaitosé les faire, nous auraient sans douteappris plus de choses intéressantes que lesélucubrations géostratégiques de certainsnationaux et étrangers, qui curieusementarrivent toujours à point nommé pour donnerle la et remplir les colonnes de certainsmédias. Mais pour en revenir à nos respec-tables ulémas cités par Echourouk, je croisqu’ils ont atteint le summum de l’inconsé-quence quand, ignorant le mal irrémédiablefait par les taliban aux Afghans interditsd’évoluer, par les Shebab aux Somaliensréduits à des pirates en haillons, par les sec-taires irakiens devenus fous et qui passant

leur temps à se faire exploser, enfin lesSyriens qui se massacrent avec une haineinexpiable et toute levantine, telle qu’on n’ena jamais vue même au temps des Croi-sades. Deux mots à propos de l’allusion faitepar l’un des prédicateurs cités par Echou-rouk, à l’autorisation de survol donnée parl’Algérie à la France ; il s’en offusque, c’estson droit ; mais il ajoute très malheureuse-ment que l’Algérie n’a pas apprécié l’actioninternationale contre la Libye… A-t-il déjàoublié les harangues de l’ex-leader libyenqui appelait, la nuit tombée, ses milices etses mercenaires, notamment touareg, àaller «zenga, zenga, dar, dar, beyt, beyt»,nettoyer les «jerdane» (ou ratons), terme parlequel dans son délire, il désignait sespropres congénères ? Beaucoup de ques-tions se posent à la lecture de ce qu’écritEchourouk. Les hommes de religion que cejournal a fait parler savent-ils que l’interven-tion militaire au Mali a été autorisée par leConseil de sécurité des Nations unies, sou-tenue par l’Union africaine et prise en char-ge, pour l’aspect militaire, par les 15 Etatsformant la Cédéao, dont certains sont totale-ment ou majoritairement musulmans ? L’ex-plication de l’intervention de la France auMali, par son passé colonialiste et ou par lesarrière-pensées néocolonialistes de certainsde ses dirigeants, a davantage l’air d’uneidée fixe ou d’une réaction pavlovienne.

C’est en tout cas une explication un peucourte. Elle paraît tout de droit sortie du dis-cours des années 1950-1960 ; l’anticolonia-lisme est en effet, une «cause un peuvieille» ! Il est probable que l’on n’invoque lecolonialisme et le néocolonialisme que parparesse intellectuelle : on pense tout expli-quer mais en fait on n’explique rien ! Plusgrave encore, invoquer le colonialisme per-met de se dispenser de dire la vérité !Quand la théologie se mêle de géostratégie,la raison se trouble. Des dérapages se pro-duisent et l’on risque de glisser aux appels àla sédition et à l’apologie du crime. Il esttemps que le gouvernement le rappelle àtous, y compris à nos sages chouyoukh quecependant nous présumons avoir été trom-pés dans leur bonne foi.

Z. S.

Quand la théologie se mêle de géostratégiePar Zineddine Sekfali

Edwy Plenel.

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Le Soird’Algérie Jeudi 24 janvier 2013 - PAGE8

Chérif Bennaceur - Alger(Le Soir) - Réunis hier au siègede la direction générale de laSafex, lors d’un débat assezchaud, mais sans animosité ouvirulence, des représentants dela SAFEX et de l’AC2A affi-chaient leur souhait commund’éviter la réédition de «l’anar-chie» et autres errementsconstatés lors de l’édition 2012,notamment au niveau des standsde deux grandes marques euro-péennes.

Soucieux d’éviter ce qui s’estpassé, en particulier l’afflux anar-chique de clients, la désorgani-sation ainsi que la forte circula-tion du cash (les sachets noirstels que décriés par un ancienPremier ministre) et les achatsmultiples, les deux partenairesconvergeaient sur les aspects

organisationnels et financiers decette manifestation.

Une volonté de trouver dessolutions idoines et de «dissiperles faux problèmes», pourreprendre les propos du P-dg dela SAFEX, Rachid Gasmi, étaitmanifeste.

Certes supputée par plusieursconcessionnaires, l’interdictiondes ventes directes n’est pour-tant pas à l’ordre du jour commel’affirment de manière catégo-rique les responsables de laSAFEX, soucieux de réunir lesconditions adéquates en matièrede sécurité, de bonne organisa-tion et de professionnalisme.

Néanmoins, il s’agit de mettreen place les modalités de paie-ment, par chèques s’entend etnon plus en espèces, concernantle versement des accomptes lors

de la commande. En ce sens, lesdeux partenaires convergentvers une meilleure implicationdes banques, telle que souhaitéepar un dirigeant de l’AC2A,Mourad El Eulmi.

A ce propos, le P-dg de laSafex a affirmé sa disponibilité àprendre attache avecl’Association professionnelle desbanques et établissements finan-ciers (ABEF) et avec les établis-

sements implantés au Palais desexpositions.

A charge cependant, de biens’organiser pour le paiement res-tant. Ce qui implique égalementune sensibilisation des clientspotentiels sur la vocation profes-sionnelle de ce salon.

A ce titre, les concession-naires automobiles ne comptentpas annoncer des formules pro-motionnelles avant la tenue de lamanifestation, pour ne pas susci-ter un afflux de visiteurs suscep-tible d’être ingérable. Certes,l’installation de chapitaux à l’ex-térieur des pavillons constitue«une exception», précise le res-ponsable de la SAFEX.

Néanmoins, ce dernier n’écar-te pas la possibilité pour lesexposants, d’une extension desstands, au cas par cas.

D’autres questions d’ordrelogistique et commercial ont étéégalement abordées, sujet certesde divergences mais pour les-quelles les deux parties semblentdisposées à trouver des solu-tions appropriées en poursuivantla concertation.

C. B.

SALON DE L’AUTOMOBILE D’ALGER

L’édition 2013 moins controverséeque celle de 2012 ?

Actualité

Le porte-parole del’UGCAA M. Boulenouara dénoncé hier, unedésorganisation des mar-chés de gros. Il a ainsiévoqué la situation dumarché de semar, oùselon l’intervenant, estencouragé le commerceparallèle.

F.-Zohra B. - Alger (LeSoir) - Intervenant hier dansune conférence de presse,M. Boulenouar a déclaré quele décret exécutif de l’année2008 portant réglementationde la circulation en zone urbai-ne interdisant notamment auxcamions et poids lourds deplus de 2,5 tonnes, d’accéderaux marchés où il y a une zoned’habitation entre 7 heures et20 heures, devrait être appli-qué à tous les marchés degros.

L’intervenant souligne à ceteffet que cette interdiction,suite à une menace de l’arrêtde l’activité du marché de grosde Semar, a été levée dans cemême site par les autoritéslocales. «Nous demandonsainsi à ce que cesse cette poli-tique du deux poids deuxmesures, les commerçants auniveau des marchés de gros etde demi-gros de Ruisseau,Chéraga et Jolie-Vue deman-dent aussi à pouvoir faireentrer leur marchandise dejour», déclare M. Boulenouar.

S’agissant du marché deSemar, l’intervenant dira qu’il ya sur le site, 700 opérateursentre grossistes, importateurset distributeurs. «C’est en faitun grand point de vente infor-mel où l’activité n’est pascontrôlée et où les loyers sontcédés à des prix exorbitants.Cette situation a abouti a unehausse des prix,» souligne leporte-parole de l’UGCAA quidira que le marché n’est pasgéré par une administration.

Selon M. Boulenouar, ilexiste cependant desespaces, comme le marché degros de l’agroalimentaire d’El

Harrach ou celui deBoumerdès, qui sont inoccu-pés et où il est possible dedéplacer les commerçants deSemar. De ce fait, le représen-tant de l’UGCAA lance unappel à la wilaya d’Alger «pourque soit appliquée la loi pourtous, s’agissant de l’accès despoids lourds aux marchés degros.»

Un appel est aussi lancé àla Direction du commerce de lawilaya d’Alger qui selon M.Boulenouar devrait expliquerquel degré de contrôle estappliqué au marché de Semar.

F.-Z. B.

ORGANISATION DES MARCHÉS DE GROS

L’UGCAA lance un appel à la Wilayaet à la Direction du commerce

L’édition 2013 du Salon de l’automobile d’Alger, prévuedu 19 au 29 mars au Palais des expositions (Pins mari-times), sera-t-elle moins controversée que celle de l’an-née dernière ? C’est ce que souhaitent effectivement laSociété algérienne des foires et exportations (SAFEX) etl’Association algérienne des concessionnaires automo-biles (AC2A), en tant que partenaires dans l’organisationde ce salon.

PLUIE, NEIGE ET ROUTESCOUPÉES

Week-end de grand froid Des averses de pluie, des chutes de neige, des chutes de températures

et de la grêle : le week-end s’annonce bien perturbé. Des précipitations quisont à l’origine de plusieurs routes coupées, notamment dans les régionsde Kabylie et de Bouira.

En raison des intempéries ayant affecté plusieurs régions du pays cesdernières 24h, plusieurs routes restent coupées à la circulation. Il s’agit,selon un bilan de la Protection civile, de la RN 15 reliant Ghebalou à Tizi-Ouzou, la route a été coupée au niveau du col de Tirourda en raison del'amoncellement de la neige.

La RN 30 reliant Saharidj (Tizi-Ouzou) au lieudit Tizi N’coula ainsi quecelle reliant la daïra des Ouacifs, dans la wilaya de Tizi-Ouzou, à Bouira aucol dit Tizi Khouilele. Le chemin de wilaya (CW) 253 reliant Iferhounène àAkbou est également coupé à la circulation, suite à un glissement de terrainet au débordement d'un oued au niveau du village d'Aït Aïssi. La route com-munale reliant la commune Aït Mahmoud dans le village de Taourirt Moussaest également impraticable. La Protection civile a enregistré, aussi, l’effon-drement d'un balcon à la rue de Tripoli dans la commune de Hussein-Deyet la chute d'un câble électrique sur une habitation à Alger (Tixeraïne).

Les conditions climatiques ne vont pas s’améliorer durant le week-end.Météo Algérie avait diffusé, mardi, trois bulletins météorologiques spéciaux(BMS), valables jusqu’à aujourd’hui 21h, prévoyant des chutes de neige surl'ensemble des reliefs du centre et de l'est du pays, dépassant les 800 md'altitude. Des averses de pluie localement assez marquées toucheront lesrégions côtières et proches côtières.

L'épaisseur de la neige prévue atteindra ou dépassera localement 15cm, notamment sur la région de Kabylie durant la validité de ce BMS. Leswilayas concernées, selon Météo Algérie, sont AÏn Defla, Tissemsilt, Tiaret,Blida, Médéa, Bouira, Boumerdès, Tizi-Ouzou, Béjaïa, Bordj-Bou-Arréridj,Sétif et Batna. De fréquentes averses de pluie ou de grêle sont égalementattendues sur les wilayas de Chlef, Aïn Defla, Tissemsilt, Blida, Médéa,Bouira, Alger, Boumerdès, Tizi-Ouzou, Bejaïa, Sétif et Jijel. Les cumuls esti-més atteindront ou dépasseront localement les 60 mm durant la validité dUBMS. L’ONM prévoit des rafales de vent allant de 60 à 70 km/h. Les ser-vices de la météorologie annoncent une nouvelle perturbation pour lesamedi sur les régions de l’Ouest. Les températures maximales varierontde 10°c à 14°c près des côtes et de 03°c à 05°c sur les Hauts-Plateaux.

Pour les régions du Sud, le temps sera passagèrement nuageux sur leNord Saoura, Nord Sahara et les Oasis avec quelques pluies et partoutailleurs, le ciel restera partiellement voilé.Les températures maximalesoscilleront entre 13°c et 18°c sur les régions du Nord avec des pics de 22°cvers l'extrême Sud.Les vents seront modérés à assez forts avec des soulè-vements de sable du Nord Saoura vers les Oasis.

S. A.

Éviter les déboires de l’année précédente.

Un point de vente informel.

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Le Soird’Algérie Jeudi 24 janvier 2013- PAGE 9

Plusieurs banderoles ont été his-sées lors de cette marche scandant,entre autres, «garde communale quisouffre ; Etat impassible»,«Récompense de Sinimar», (célèbreproverbe arabe), «Non à l’oubli»,«Pas de répit sans la satisfaction denos revendications».

Arrivés devant le perron du siègede la wilaya où un important disposi-tif policier était déployé pour empê-cher tout accès à l’intérieur du siège,Aliouat Lahlou, délégué national desgardes communaux, prendra la paro-le pour préciser l’objectif de lamarche et rappeler certaines vérités.

Ainsi, il dira que les gardes com-munaux ont toujours défendu le payset continueront à le défendre même

si l’Etat algérien les a délaissés enles jetant à la rue du jour au lende-main. «Aujourd’hui, avec le désarme-ment et la dissolution de ce corps, cesont des dizaines de milliers degardes communaux qui se sontretrouvées dans la précarité et cibledes terroristes» dira-t-il.

Cela étant, sur la question du ter-rorisme, l’orateur dira que la menaceterroriste est omniprésente en rappe-lant ce qui vient de se passer à InAménas et en rendant un hommageappuyé aux forces de l’ANP qui ont«réussi à déjouer un complot uniquedans les annales». «Notre pays a étéle leader mondial dans la lutte antiter-roriste et nous sommes fiers decompter parmi les précurseurs de

cette lutte antiterroriste dès le débutdes années 1990» dira-t-il tout endénonçant le recours de l’Etat algé-rien aux sociétés privées étrangèrespour la sécurisation des sites pétro-liers.

Poursuivant son réquisitoire, l’ora-teur dira que les gardes communauxsont victimes de la législation du tra-vail, puisque le ministère del’Intérieur avait bâclé le dossier por-tant revendications de ce corps.

«Certes, nous revendiquons unemeilleure prise en charge sociale etprofessionnelle, mais nous voulonsavant tout de la dignité ; nous voulonsque nos sacrifices et les sacrifices denos collègues qui sont morts auchamp d’honneur pour que vivel’Algérie debout et fière, ne soient pasvains».

Pour rappel, à Bouira, au mois denovembre dernier, plusieurs villagesde la wilaya avaient refusé le départde la garde communale de leurs vil-lages en rappelant aux autoritésciviles et militaires que si les gardescommunaux venaient à quitter cesvillages, ce serait le départ automa-tique de tous les villageois qui crai-gnent toujours le retour des terro-ristes qui sont toujours signalés unpeu partout à travers ces zones recu-lées.

Y. Y.

C’est sous une pluie battante et glaciale que des dizaines degardes communaux ont battu le pavé hier à Bouira, en arpentantles différents boulevards de la ville afin d’attirer l’attention des pou-voirs publics sur leur situation et mettre à témoin la population.

BOUIRA

Marche des gardes communaux

Comme évoqué dans nos pré-cédentes éditions, la grève desétudiants qui perdure depuisdeux mois au campus de l’IGCMOrattaché à l’Université dessciences et technologie (USTO)d’Oran, a fini par déborder et pro-voquer une réaction des ensei-gnants universitaires.

Ces derniers, dans une lettre ouverte,suivie d’une pétition, interpellent leministre de l’Enseignement supérieur, enrelatant d’une part la genèse du conflit etd’autre part en évoquant leur démarche.Ces universitaires expliquent, en effet,avoir pris attache avec la rectrice de

l’USTO pour l’inciter à trouver une solu-tion, chose qui selon son engagement,devait se faire durant les dernièresvacances et d’ajouter «bien que la pre-mière responsable ait promis le dénoue-ment de ce problème pendant lesvacances, nous constatons que la rentrées’est effectuée dans les mêmes condi-tions, c’est-à-dire le pourrissement de lasituation.»Les signataires poursuivent enaffirmant que cette situation qui ne peutêtre ignorée par le ministère et le ministre,interpellent ce dernier «à travers cet écrit,car il est anormal et grave qu’un conflit quiavait pour genèse l’inexistence d’attesta-tions d’inscription, de réussite que les étu-diants revendiquaient depuis plus de trois

mois après la rentrée universitaire, retardque rien n’explique…se transforme enarrêt total sans que l’administration n’arri-ve à régler cette situation…»A la fin, lesenseignants universitaires en appellent àla venue d’une commission d’inspectionpour écarter les retombées pédagogiquesde cette grève et demandent encore àêtre entendus surtout «pour écarter cetype de gestion».

Pour rappel, la grève touche depuisplus de deux mois les étudiants enMaster 1, suivi par l’entrée d’un mouve-ment de grève de tous les étudiants engénie civil, en génie mécanique et le blo-cus de l’accès au campus universitaire.

F.M.

FACE À L’ENLISEMENT DE LA GRÈVE

Des universitaires de l’USTOinterpellent le ministre

Il ressort du bilan présenté,hier matin, par le chef du groupe-ment de la Gendarmerie de wilayaque les crimes et délits ont connuune nette augmentation durantl’année 2012 par rapport à l’année2011.

En 2012, les brigades de laGendarmerie nationale ont traité 127affaires de crimes, 1128 délits et établi162 contraventions ; ce qui représenteune augmentation de l’ordre de 9,46%par rapport à l’année 2011.

Les statistiques montrent explicite-ment que durant l’année 2012, l’en-semble des crimes et délits ont été per-pétrés à l’encontre des biens avec 487affaires et des personnes avec 421affaires, alors que les crimes et délitscontre l’économie nationale étaient aunombre de 72 affaires traitées. Leschiffres présentés, indiquent, parailleurs, que les crimes de falsification de

documents étaient au nombre de 37affaires traitées et ceux, contre lesmœurs, étaient de 31 affaires traitées.

En ce qui concerne, les crimes contrel’environnement, les brigades de cetteinstitution ont traité 6 de vols de sablesayant engendré l’arrestation de 4 per-sonnes et la saisie de 5 tracteurs.

Pour le volet des affaires de drogue,le corps de la gendarmerie a traité 96affaires avec la saisie durant l’annéeindiquée de 7,57 kg de cannabis et l’ar-restation de 127 personnes.

Quant aux affaires de vol de bétail, cesont 50 cas qui ont été traités durantladite année engendrant l’arrestation de38 personnes dont 3 ont été placéessous mandat de dépôt.

Dans le même sillage, et afin de cir-conscrire l’hémorragie de pillage desrichesses nationales qui affecte particu-lièrement les récifs coralliens, les ser-vices de ce corps de sécurité ont traité10 affaires et saisi 178,2 kg de corail

brut avec une régression des crimespour ce genre de trafic par rapport à l’an-née 2011 où il a été saisi une quantité de251 kg. Interrogé sur la contrebande descarburants, le chef du groupementadmettra que le phénomène existe d’unemanière flagrante, mais que ses servicesne peuvent en aucune manière interdireà un automobiliste de faire plusieurspleins de gasoil ou d’essence durant lamême journée.

Ainsi, les gendarmes ont saisi en2012, 29 147 litres de mazout et 1 534litres d’essence. Interrogé sur la recru-descence des crimes et délits à traverstout le territoire de la wilaya, le chef de lagendarmerie admettra que «les condi-tions sociales ajoutées à un chômageendémique et une déperdition scolaireaiguë constituent la source et les causesdirectes des crimes et délits».

Reste qu’une étude sociologique,pointue et pluridisciplinaire, permettraitde mieux cerner les causes et mobilesdu crime dans cette wilaya frontalièredans le but de mieux mettre en œuvre etles moyens et les conditions d’une lutteefficace.

D.A.

EL TARF

Recrudescence des délits et crimes

Régions

CONFÉRENCE DE PRESSEDE LA DIRECTION RÉGIONALE

DE LA POLICE DE L’OUEST

2 300 caméras de surveillance pour Oran

Une conférence de presse a été organisée, hier, par laDirection régionale de la police, en la personne de M. HadjSaïd, inspecteur régional de l’Ouest, où l’on apprendra que lawilaya d’Oran sera très prochainement «bien sécurisée». Pourcela, 2 300 caméras de surveillance viendront à la rescousse,et seront installées un peu partout dans la wilaya.

L’étude est d’ores et déjà ficelée, dit-il, et l’année prochai-ne, elles seront fonctionnelles. C’est une entreprise publiquequi devra concrétiser le projet. Ces caméras seront placéesdans des zones qui en étaient, jusqu’alors, dépourvues ; maisaussi, d’autres devront remplacer les caméras déjà existantes,devenues vétustes et défectueuses avec le temps.

Pour rappel, la DGSN a installé, en 2008, bon nombre decaméras dans le centre-ville d’Oran, ce qui a eu pour effet demettre la main sur bon nombre de voleurs. Mais les camérasinstallées cette année-là sont devenues, aujourd’hui, obso-lètes, et manquent cruellement d’efficacité. Aussi, une sorte de«mise-à-jour» était plus que nécessaire. A cela, on note quecontrairement à 2008, cette fois-ci la clause de la maintenan-ce a été bel et bien imposée au réalisateur du projet, «ce quidevra à tous les coups, garantir l’efficacité du système devidéosurveillance».

Oran a détenu, pendant l’année qui s’est écoulée, lesinistre record, celui d’être classée première wilaya de l’Ouestalgérien à souffrir de vols qualifiés. Il va s’en dire que l’instal-lation de ces caméras devrait contribuer à remédier quelquepeu à cela. Toujours dans le registre des vols, lors de la confé-rence d’hier, un bilan nous a été communiqué : Oran a enre-gistré, en 2012, 2 498 vols qualifiés. A titre comparatif, les 12autres wilayas de l’Ouest, dans leur ensemble, ont enregistré5 498 vols de ce type. Pour les vols d’une façon plus généra-le (vols de tous types), la région de l’Ouest a connu 14.456affaires (toutes wilayas de l’Ouest confondues). Le taux derésolution de ces affaires de vols n’est hélas que de l’ordre de50,95%.

En revanche, concernant les atteintes aux biens et aux per-sonnes, l’inspecteur Hadj Said a affirmé que le taux de résolu-tion a atteint presque 69%. Pour ce qui concerne le vol devéhicules, l’ouest de l’Algérie a enregistré un total de 457 cas,dont 247 uniquement pour la wilaya d’Oran.

Enfin, s’agissant du volet des stupéfiants, on apprendraque 2012 a été l’année où la police est parvenue à saisir d’im-portants lots au niveau de l’Ouest. Au total, plus de 51,218tonnes de kif traité ont été saisies, et le taux de résolutionconcernant les stupéfiants a été de 100%. Là encore, c’est lawilaya d’Oran qui arrive en tête du classement, avec 659affaires de trafic de stupéfiants. A. B.

GUELMA

Arrestation d’un suspectpour détention de drogue

Un jeune de 20 ans, originaire de Guelma, a été appréhendé cette semainepar les éléments de la police judiciaire, à la cité Agabi, dans les environs immé-diats de Guelma. À la vue des policiers, il a tenté de fuir. Rattrapé et fouillé, ilavait en sa possession une quantité de kif traité et un téléphone portable multi-média qui contenait une vingtaine de vidéos à caractère pornographique.

Présenté au magistrat instructeur près le tribunal de Guelma, l’individu a étéplacé en détention provisoire, en attendant les poursuites de l’enquête.

N. G.

Tôt dans la matinée de mercredi dernier, uncadavre flottant dans les eaux de l’oued à Sidi Lahcen(SBA) a été signalé aux services de sécurité.

Selon nos sources, le cadavre a été identifiécomme étant celui d’un citoyen résidant dans la locali-

té, âgé d’une cinquantaine d’années et père de famil-le. Une enquête a été ouverte par les services desécurité pour déterminer les circonstances de cettetragique disparition.

A. M.

SIDI BEL-ABBÈS

Un cadavre repêchédans l’oued à Sidi Lahcen

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DR.

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Ecrire à [email protected]

Le Soird’Algérie Vox Populi, le quotidien des lecteurs Jeudi 24 janvier 2013 - PAGE 10

J ’ai lu l’article paru dans le journalLe Soir d’Algérie du 15/01/2013,p .9, rubrique «Vox populi, le quo-

tidien des lecteurs» signé : Groupe decadres Sonatrach Sud. Dans l’espritdu libre débat, profitant de la tribuneouverte par le journal, en tant queretraité de Sonatrach, je rejoins l’avisdu groupe de cadres qui ont lancé l’ap-pel aux autorités du pays pour dénon-cer les agissements des hauts cadressupérieurs de l’Etat et de Sonatrach,qui ont ouvert la boîte de Pandore enprocédant au rachat, sans aucuneapproximation, des clubs de football(MCA-CSC-MCO-JSS) en oppositionà toute logique économique et justicesociale égalitariste.

Le rachat de ces clubs endettés,déstructurés, aux buts et fins inavoués(motus et bouche cousue), décidé parla haute autorité (on ne sait plus qui adécidé, le PDG-SH a affirmé la chosela veille et son contraire le lendemain!), aurait été accueilli dans l’allégressesi tous les clubs professionnels étaientconcernés. La décision de choisir 4clubs sur 32 peut paraître subjectivemême pour les plus sceptiques. L’Etatprovidence doit se manifester et faire

ses effets dans la forme égalitaire pourla fourniture des biens aux collectivi-tés. L’aide doit aller aux défavorisés enpremier. «Le bien-être ne vaut que s’ilest partagé par tous, à commencer parles moins nantis.»

Une action punitive contre les retraités

En plus de ce qui a été dénoncépar le groupe de cadres, je tiens àsignaler que même les retraités nesont pas épargnés par la féodalitéfinancière de la Mutuelle (MIP) et deSonatrach qui ont spolié les pension-nés d’une partie de la PCR (Pensioncomplémentaire de retraite) obligeantun groupe de retraités à recourir à lajustice pour demander les réparationspécuniaires (voir genèse reprise parl’article du Soir d’Algérie du15/01/2013, p.10)

La mutuelle, avec le soutien deSonatrach, se complait dans son ini-quité par l’obstruction abusive quant àl’application des jugements rendus enfaveur des retraités. Par contre, là oùle bât blesse, pour les retraités partisdepuis janvier 2012, la PCR leur a étécalculée sur la base de 20% du salaire

CNR qui est l’une de nos revendica-tions obtenues par jugement. (n.b. laMIP continue d’appliquer 14% pour lesautres pensionnés).

En signe de représailles, la MIPmène une action punitive sournoisecontre les retraités qui ont porté le dif-férend devant la justice. Certainsmembres de la MIP versent carrémentdans le discours outrageux du métayeret l’arrogance du satrape pour peuqu’un retraité tente de les rappeler àleurs obligations de bonne gouvernan-ce. Si Sonatrach se targue d’être une«entreprise citoyenne», elle doit fairepreuve de pragmatisme, de prévoyan-ce et s’adonner à des investissementsfiables, valoriser ses ressourceshumaines, rétribuer d’abord ses collec-tifs qui sont à l’origine des richesses,protéger ses retraités en vertu dupacte de solidarité intergénérationnel(Cf. article 320 de la CCE), avant de secomplaire dans les opérations demécénat et œuvres philanthropiquessans aucun rapport avec ses métiers.La part léonine engrangée dans la«corne de l’abondance» doit êtreredistribuée aux travailleurs, auxretraités et leurs ayants droit. (Charité

bien ordonnée commence par soi-même.) Quant à l’opération de rachatdes 4 clubs, même si Sonatrach atrouvé un subterfuge (qui ne trompepas tous les acteurs) d’impliquer sesfiliales Naftal, Enafor, TAS (on ne metpas tous ses œufs dans un mêmepanier… ni sous la même poule…), lelabyrinthe dans lequel s’est engouffréSonatrach (sans le fil d’Ariane…) nesera pas sans conséquences, en find’année, sur le montant de la primeintéressement. Le C.A-SH ne doit pasleurrer ses collectifs, les managerssavent pertinemment que les bilanscomptables des filiales seront consoli-dés au niveau du Groupe Sonatrachet que toutes les charges financières(salaires, primes, transport, restaura-tion et autres prébendes) des filiales etdes clubs de football seront intégréesdans les comptes de gestion et d’ex-ploitation du bilan consolidé GroupeSonatrach.

Le débat est ouvertLa «part distribuable» de la prime

d’intéressement s’amenuisera aprèsconsolidation du bilan. Les charges(en termes de ratios financiers) des

joueurs, staff dirigeant et du personneldes clubs dépasseront celles des tra-vailleurs. A moins que le C.A de Sona-trach agisse contre la logique de laperformance et de la rentabilité etdécide de maintenir la prime d’intéres-sement, sous perfusion, à un niveaufactice, pour avoir la paix sociale.

Sur le plan de la gestion, commentSonatrach va gérer les contrats, lesdéclarations sociales et fiscales ?(sachant que les joueurs et gestion-naires des clubs n’ont jamais étéassujettis !). En cas de force majeure,le joueur sera-t-il reversé parmi leseffectifs de Sonatrach ? Sous quelstatut ? Avec quel salaire ? Par exten-sion, quel serait le statut desemployés qui activent (et ceux qui gra-vitent) au sein des clubs ? Le débatétant ouvert, nous espérons lire dansles prochaines éditions du Soir d’Algé-rie des contributions qui émaneraientdes personnes qualifiées aux thèmesdu : management, GRH, finances-comptabilité, marketing, etc.

A vos plumes messieurs, éclaireznos lanternes et merci d’avance.

Youcef Saâdi, Bordj El Bahri,le 20 janvier 2013

Chers amis lecteurs, vous êtes nombreux àvous inquiéter de la non- parution de vos textos.Ils sont simplement sur la liste d'attente qui esttrès, très longue. Veuillez patienter...

Vox Populi

• Ce jour du 22 janvier dans la ville deGhazaouet, wilaya de Tlemcen, mon petitbébé Ilyès atteint son 5e mois. A cetteoccasion, je te souhaite mon petit amour unelongue vie pleine de réussite et de bonheur.Tout le monde t’aime mon ange, ta mèreFaïza, tes grands-pères Chérif et Abdelhafid ;tes grands-mères Kheira et Aïcha, tes oncleset tantes et leurs filles et fils et surtout ta tanteSouhila. Gros bisou mon ange.

Ton père Boubeker qui t'aime beaucoup

• A toi mon amour, je t'aime, je rêve que jesois entre tes bras, tu as rempli ma vie de joieet vraiment j'ai envie d'être à toi seul.

Manel qui t’aime cher Adib

• Pour cette merveilleuse journée du 17-01, qui représente le jour de ton anniversaire,je tiens à te dire que tu es mon tout, car jen'imagine même pas ma vie sans toi. J'ai eude la chance de t'avoir rencontré, tu m'asdonné le bonheur, l'amour, la tendresse, etc'est pour ça que je t'aime à mourir et surtoutje te demande pardon pour le mal que je t'aicausé. Joyeux anniversaire mon trésor. Jet'aime fort mon Abdou.

Lyly qui t’aime

• A mon très cher Amir L ... Tu me manques, as-tu compris ?Tu me manques, j'ai froid la nuit.Montréal, Paris ou bien Alger, trop loin

d'iciTu me manques, je te l'ai disTu me manques, je te l'écris Je ne trouve que ces mots-là pour te dire

je t’aime cent fois... Ta fraise au chocolat qui t'adore

• Au premier amour de ma vie Adnane M.Peut-être que le destin nous a séparésaujourd'hui, mais tu garderas toujours unegrande place dans mon cœur. Peut-êtrequ'avec le temps tout s'arrangera, sinon cesmots resteront dans ce journal pour toujours !Je t'aime.

Ta High School Musical

• Tina, le monde est si sombre sans toi. Tuétais ma source d'espoir et de bonheur maistu es partie. Je t'aime toujours.

Kaki

• Pour l'amour éternel de ma vie, pour mafemme, ma chérie et mon amour Martitou,mon trésor de bonheur et d‘amour. Je t'aimema femme, et sincèrement ta surprise maréchauffé le cœur. Sache bien mon bébéCadoume que je ne peux pas imaginer ma viesans toi, et à très bientôt Inch’Allah.

Ton mari qui t'aime Fritsou

• A toi l'espoir de ma vie Locif. Sans toi, jene pourrai pas vivre ; tu est la source de monbonheur, la lumière de ma vie. J'espère quemon message te fera plaisir même si ce n'estqu'un petit geste devant ce que tu me fais. Jet'aime plus que tout et je t'aimerai jusqu'aubout ! Que Dieu te garde pour moi.

Sonia qui t'adore

• Enfin la pluie est arrivée, et le froid aussi.Mais il faut quand même s'activer et travailler.Protégez-vous et sortez couverts.

Bon courage à tous !Le Gentleman

• Un grand bonjour à un grand ami Kiki.Que le bonheur soit ton fidèle compère.

• Tizi-Ouzou. Le mardi 16, je vous ai vueà là direction des moudjahidine vers 11h 30.Vous étiez très sympathique en plus de votrebeauté. Je souhaiterais vivement vous revoir.Merci. Contactez-moi.

[email protected]

• A mon mari Kass Décembre a toujours été pour moi un

mois magique. Ce n'est pas un hasard quenous nous soyons dit oui le 12-12-2012 !Bonne année !

Ta femme Amy

• Tu es tout pour moi sur cette Terre. Tureprésentes tout ce qui est cher à moi. Tu esparti de gré ou de force ou de peur. Dieu saistout. Je t 'attends.

• A Pif, Mininou, tata Mimi : bonne année !Je vous adore ! Amy

• A toi mon cher frère Boubo (AbdelkaderChakour). Je te souhaite un joyeux

anniversaire et une longue vie heureusepleine de joie, de bonheur, de santé, et queDieu te garde pour nous.

De la part de ta sœur qui t’aime, Manel

• A mon cher mari que j'ai tant aimé. 26ans de ma vie avec toi. 26 ans de ma vie pourque tu puisses avoir ce que tu voulais. 26 ansde ma vie où j'ai été tout pour toi, confidente,complice. Ne penses-tu pas que cela mériteun peu de respect ? Mais j'ai toujours cesentiment de trahison au plus profond de moi-même. Je pleure tous les jours car il en aimevisiblement une autre.

La princesse de ton foyer qui souffre

• A toi Sousou, celle qui habite mon cœuret qui hante mes rêves. Tu as fleuri ma vie, tues mon bonheur et ma joie. Je t'aime très fortPirouchti.

Ton mehboul Samy

• A Myna la blonde. On vit le bonheur avecsa pulpe malgré les malentendus (qui sont lapulpe même), tout ça grâce à notre monnaiequi est la romance.

biz clit AFRB

• Youcef, je t'aime toujours, tu es le seulhomme que j'ai vraiment aimé. Je regretted'avoir réagi ainsi avec toi, désolée encoreYou.

De la part de ton ex-batati

• Autrefois, ma mère nous faisait dubaghrir (crêpes traditionnelles) à chaqueYannayer (12 janvier) et parfois le 11 et le 12janvier. Elle disait : «Ras El âm.» (jour del'an). Nous les enfants, mes frères et moi,nous l'aidons dans ses travaux et puis mamère c'est une bonne cuisinière. Malgré lepeu de moyens qu'on avait, tous ses platsétaient succulents. Tandis que notre pèreétait vieux, un simple cultivateur, il dépassaitma mère de 20 ans. Pour subvenir auxbesoins de la famille, il vendait des chèvres,des moutons, des sacs de blé pour nousacheter fournitures scolaires, habits ouautres... Ah ! que c'était beau, que c'était joli,ce temps-là, en présence des parents allahyarhamhoum. Un seul être vous manque ettout est dépeuplé, disait victor Hugo après lamort de sa fille Leopoldine. Je dédie ce textoà tous les morts, en particulier mes parentsqui m'ont donné une bonne éducation ainsimes proches allah yarhamhoum. W.

TTEEXXTTOOSS.... .. CHRONIQUE D’EL-EULMA

La bataille de Tigantourine

Au cinéma, dans un thriller, négocier c'est donnerl'opportunité à des rebondissements spectaculaires quiaccrochent l'attention du spectateur (facile à blouser, mal-gré l'ère high-tech, aux images abondantes et manipu-lées, où la vérité peine à percer dans le chaos diffusé àpartir du ciel satellitaire, dérangeant la raison même del'homme), à développer la dramatique, allonger la duréedu suspens, reculer l'échéance de la fin du film, inéluc-table quelle que soit la séance au programme.

L'armée algérienne, qui mérite vraiment le qualificatifde «digne héritière de l'ALN», a commencé par un crueldilemme, en grand, l'année 2013, en terrassant le mal àTigantourine, un des nombreux sites de l'immense Saha-ra sur lequel, désormais, de gros yeux avides se focali-sent. Un assaut foudroyant, salvateur, générateur de plu-sieurs questions (amitié feinte, relations douteuses, haineenfouie..), révélateur d'intentions cachées jusque-là.C'est surtout une leçon de portée internationale contre lesforces obscures et les manipulateurs cachés, adorateursd'argent sale, égoïstes et sans âme.

Un assaut fulgurant, à inscrire dans les annales, quia sauvé des hommes condamnés par des sacrificateurssans foi ni loi.

La caravane passe.Fusent alors, à foison, des avis et analyses tendan-

cieux d'experts retranchés là-bas dans leur confort. Desexperts en quoi ? En parlote ? Le dernier quidam, attabléau fond d'un café «maure», leur damera le pion, avant deplacer, quand il le faut, son dernier domino (elkafla), pardeux ou trois petits avis perspicaces sur la situation et lesterroristes contre qui les «vivants» du café scandentalors : - Que la bête meurt !

- Pendez-les haut et court !D'autres, à qui on dit : - Nous sommes les fils du soleil

permanent, craignent pour leurs ressortissants, mais s'enfichent de la vie et de l'avenir de tout un peuple, apaisé,après cette tragédie, par la prise de position courageused'un pays qui nous a «bien compris» cette fois-ci.

Tigantourine, où a eu lieu «l'étrange incident», entreavec fracas dans l'histoire, toujours tourmentée, de l'Al-gérie où, sereine, la caravane continue son chemin vailleque vaille.

Tigantourine, un lieu sorti de l'oubli, comme sesrichesses enfouies dans son sous-sol depuis des millionsd'années, doit, certainement, nous dire :

- Young Algerians, come to south, je suis votre contréegénéreuse qu'il faut habiter et... défendre... Le pire est àredouter.

Ahmed Zir

Veuillez utiliser un bon français et éviter les abréviations (exemple C à la place de C'est).(*) : tarif normal non surtaxé

NOUVEAU : vos textos par sms (*)

0661906928Ecrire à : [email protected] ou envoyez un SMS (*) au :

FINANCEMENTS PRODIGIEUX DES CLUBS DE FOOTBALL RACHETÉS PAR SONATRACH

Corne de l'abondance détournée,retraite complémentaire spoliée

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Le Soird’Algérie

Jeudi 24 janvier 2013 - PAGE12De nos envoyés spéciaux à Rustenburg,

M. Bouchama, A. Andaloussi et S. Sid

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SOFIANE FEGHOULI :«Nous nous sommes

compliqué l’existence»Lorsque l’hymne national algé-

rien a été entonné au RoyalBafokeng Stadium de Rustenburg,Sofiane Feghouli n’a pas pu s’em-

pêcher de verser des larmes. A lafin de la rencontre, lejoueur de Valence étaiténormément déçu suite àcette défaite amèresubie dans les dernièresminutes.

Vous attendiez-vous àun tel scénario ?

Nous avions les capaci-tés de gagner ce match.

C’est une défaite amère quifait très mal. Nous avons encaisséun but sur un exploit individuel.D’autre part, je n’ai pas l’habitudede parler des arbitres, mais jepense avoir été privé d’un pénalty.

Pouvez-vous nous relatercette action ?

J’avais hérité de la balle dansla surface de réparation, je fais unpetit contrôle orienté et je me trouveseul face au gardien. Le ballon était àun pas de moi. Au moment où jem’apprête à frapper le cuir, je me faistacler par derrière.

Qu’est-ce qui a manqué auxVerts pour gagner ce derby ?

La chance, je dirais. Nous noussommes procuré des occasions de

marquer, mais nous avons manqué d’effica-cité. C’est ça le football et il faudra se remobili-

ser pour le prochain match.Le match face au Togo devient décisif...Nous nous sommes compliqué l’existence, mais rien

n’est encore joué. Nous allons tout donner lors des deuxprochains matches de la poule. Nous gardons toujoursbon espoir de passer aux quarts de finale. Gagner leTogo est important, voire vital. Nous donnerons tout sur leterrain.

Vous sentiez-vous à l’aise dans le poste qu’onvous a attribué ?

Je ne me plains pas. J’ai l’esprit d’équipe, le footballmoderne ne se limite pas à un poste. Un joueur pro à destâches à accomplir sur le terrain et un schéma à respec-ter ; peu importe son emplacement. Ajoutez à cela que jesuis un joueur polyvalent.

Un mot aux supporters présents au stade ?Là, vous doublez mon chagrin. Je suis déçu pour les

supporters venus en masse pour nous soutenir. Cela dit,rien n’est perdu en football. Je suis convaincu que noussommes capables de rebondir lors de notre prochainmatch face au Togo. Et de procurer de la joie à nos fans.

Propos recueillis par A. Andaloussi

Il est resté aux soins, hier matinLe milieu de terrain de l'Algérie Sofiane Feghouli, tou-

ché à la hanche, a été ménagé à l'entraînement, hiermatin au lendemain de la défaite des Verts face à laTunisie (1-0), a-t-on appris auprès de l'encadrement.Touché au niveau de la hanche lors d'un contact dans lasurface de réparation tunisienne avec le capitaine tuni-sien, Aymen Abdennour, le milieu offensif de Valence aété ménagé hier, lors de la séance de décrassage effec-tuée dans le petit stade municipal de Mogwase. Uneséance à laquelle les réservistes ont été invités à unentraînement tactique.

A. A.

AU LENDEMAIN DE LA DÉFAITE DE L’ENFACE À LA TUNISIE

Retour sur terre…

Cruel. Le matchAlgérie-Tunisie ne resterapas dans les annales tantson niveau technique aété jugé parmi les plusfaibles durant la premiè-re journée de ce premierrendez-vous de la 29e

phase finale de la CAN defootball. Un match insi-pide, sans attrait mais quiaura laissé des regrets,beaucoup même, au seinde la délégation algérien-ne mais également parmiles observateurs avertisqui semblaient sidéréspar la prestation desVerts, ce mardi soir auRoyal Bafokeng Stadium.

Un match à oublier ?Forcément, non. Le publicalgérien a tellement oublié,pardonné et passé l’épongesur ces humiliations sportivesque cette nouvelle claque desfootballeurs chichement gavésne peut passer inaperçue.Voilà un tournoi, ce matchface à la Tunisie en particulier,pour lequel beaucoup demoyens ont été consentis parla fédération et ses sponsors.Même le président de laRépublique apportait son«soutien et ses encourage-ments» à une sélection quin’aura, tout compte fait, quetrop déçu. Ses supporters, sesresponsables et ceux quicroyaient que l’Algérie du foot-ball tient sa meilleure équipedepuis 1990, année du pre-mier et ultime sacre continen-tal. La déception était grandeparmi les centaines de fansqui ont tenu à faire le longdéplacement en Afrique duSud. Moins facile de dévisa-ger certains capés deHalilhodzic au sifflet final deM. Bakary Gassama. Il estclair que si certains élémentsayant participé à cette sortieratée tenaient un discours ras-surant, s’appuyant sur l’exploitréussi en Angola par l’équipe

de Saâdane malgré son 3-0récolté lors du premier matchdu groupe face au Malawi,d’autres, mis sur le banc ouqui n’entrent pas dans leschoix du Bosnien, semblaientrire sous cape.

Des choix et des ques-tions

A froid et avec un certainrecul, à qui doit-on attribuercette mauvaise performancedes Verts contre la Tunisie ?Aux choix de l’entraîneur,aussi bien de la composanteque de la stratégie adoptée,aux joueurs qui n’ont pas res-pecté un partie ou l’intégralitédes consignes, à un adversai-re qui en parlait moins mais envoulait plus ou bien, à M. Pasde chance ? Peut-être tous cesfacteurs ? La sortie de mardisoir contre la Tunisie rappelletristement le non-match fournipar l’EN, lors du Mondial-2010face à la Slovénie. Ce jour, lesjoueurs de Saâdane monopo-lisaient le cuir mais ne parve-naient que très rarement àapprocher la zone deHandanovic, le portier slovè-ne. Et comme face aux Aiglesde Carthage, les Verts concé-deront la défaite suite à unefaute de relance, suivie d’unmauvais placement dans lemarquage sur Msakni lequeln’avait qu’à se libérer le che-min et enchaîner par une frap-pe décroisée sur laquelle

M’Bolhi ne pouvait rien, car(comme l’était Chaouchi faceà la réalisation slovène àPolokwane) trop près de saligne de but. Mais avant d’arri-ver à cet exploit qui a fait plierles poulains de Halilhodzic,les Algériens étaient-ils enmesure d’éviter un tel scéna-rio, la catastrophe ?

Fautes individuelles,faillite collective

De l’avis de ceux qui ontfait du jeu à onze leur métieret leur passion, l’Algérie deVahid Halilhodzic n’avait quepeu de chance de sortir victo-rieuse de ce derby maghrébin.En présentant sur la pelousedu Royal Bafokeng un Onzeen manque de compétitions(les Tunisiens sont allés dis-puter quatre matches à AbuDhabi alors que les Algériensse contentaient d’une trentai-ne d’heures d’entraînement dedeux heures de compétitionface à l’Afrique du Sud enproie au doute et les PlatinumStars en vacances), CoachVahid courait à sa perte et àcelle de son équipe. Dans lazone arrière, le Bosnien amisé sur trois éléments(M’Bolhi, Mesbah etCadamuro) en «panne»depuis plusieurs mois alorsque le duo formant la charniè-re centrale (Medjani etBelkalem) est à sa troisièmeassociation en matches offi-

ciels. Dans le compartimentde récupération, les choix deHalilhodzic n’étaient pasexempts de reproches. Lacen,hors de forme, Mostefa visi-blement perdu dans un rôle depremier récupérateur, c’estGuedioura qui devait colmaterles insuffisances en sedéployant dans le travail recu-pératoire au détriment de lamission d’apporter le soutien àFeghouli dans la zone deconstruction. Usé physique-ment, le médian deNottingham Forest dut cédersa place à Lemouchia, l’hom-me par qui l’erreur fatale (mar-quage de Msakni, Ndlr) estarrivée. Fallait-il, là-aussi,compter sur un joueur qui n’apas mis les pieds sur le ter-rain, en club, depuis voilàquatre mois ? L’incorporationdu milieu du Club Africain à cemoment du match était-elle lamieux indiquée ? Ce serait, encas de réponse affirmative dela part de Halilhodzic,admettre que l’Algérie n’ambi-tionnait que le nul face auxAigles de Carthage. Devant cedysfonctionnement straté-gique, il était clair que la partiese jouerait sur un (mauvais)détail. Une faute individuellede marquage (Lemouchia)combinée à un mauvais place-ment du bloc défensif (placé àl’entrée des 18 mètres deM’Bolhi) et le (mauvais) tourest joué. M. B.

Vous offreles pages

relatives àla CAN

de footballAfrique du Sud du 19 janvier

au 10 février

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Le Soird’Algérie

Jeudi 24 janvier 2013 - PAGE13De nos envoyés spéciaux à Rustenburg,

M. Bouchama, A. Andaloussi et S. Sid

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Séance d’entraînementdes Verts au stade

Mogwase

La sélection nationale de football a effectué,mercredi matin, une séance d’entraînement austade de Mogwase, au lendemain de la défaiteconcédée face à la Tunisie (1-0) mardi soir austade de Royal Bafokeng de Rustenburg, enmatch comptant pour la 1ère journée (Gr. D) de laCoupe d’Afrique des nations CAN-2013 enAfrique du Sud (19 janvier-10 février). Au coursde ce galop, le sélectionneur national, leBosnien Vahid Halilhodzic, a scindé l’équipe endeux groupes. Le premier groupe composé desjoueurs remplaçants face à la Tunisie a effectuédes exercices avec ballons ainsi que des ate-liers et des étirements sous la conduite ducoach national. Les joueurs titularisés face auxAigles de Carthage ont effectué, quant à eux,une séance de décrassage conduite par le pré-parateur physique de l’équipe nationale. Lemilieu de terrain offensif, Sofiane Feghouli, s’estcontenté d’un travail en salle en solo. Pourl’après-midi, les joueurs de l’équipe nationaleeffectueront des exercices de récupération àleur hôtel, le Kwa Maritane, situé dans la régionde Pilanesberg. Lors de la 2e journée, prévue cesamedi, les Verts vont donner la réplique auTogo, alors que la Côte d’Ivoire sera opposée àla Tunisie, durant la même journée.

Raouraoua motive lesjoueurs après la défaite

face à la TunisieLe président

de la Fédérationalgérienne defootball (FAF),M o h a m e dRaouraoua, atenu une réunionavec les joueursde l’équipe mardisoir, à l’issue dela défaite «cruel-le» concédée faceà la Tunisie (1-0),a-t-on appris hierauprès de la délé-gation algérienne.

Le premier responsable de l’instance fédérale amotivé ses joueurs après cette défaite, en vuenotamment des deux prochains matches de lacompétition, qui verra les Verts croiser le feravec le Togo (26 janvier) et la Côte d’Ivoire (30janvier). «Il ne faut surtout pas baisser les bras,il nous reste encore deux rencontres pour seracheter. Rien n’est encore perdu. Nous allonsaborder ces deux matches avec toute la volonté,le courage, l’abnégation et les sacrifices néces-saires pour faire de bons résultats. Nous allonscontinuer et tout le monde est convaincu (coach,joueurs) qu’il faut aller au bout de nos forces etnos moyens», a-t-il lancé. Quant à eux, lescoéquipiers du capitaine Medhi Lacen, ont étéréceptifs au message de leur président, en déci-dant notamment d’oublier ce revers et de seconcentrer sur le prochain rendez-vous décisif,face aux Eperviers. Dans l’autre match du grou-pe D, la Côte d’Ivoire de Didier Drogba, l’aemporté difficilement face au Togo (2-1).

VAHID HALILHODZIC :

«L’espoir demeure»«Nous avons eu de

bonnes opportunitésaujourd'hui, mais on lesa manquées. C'est uneénorme déception pourmoi et mes joueurs»,dira Coach Vahid durantsa conférence d’après-match. Le Bosnien sem-blait dépité par le résul-tat.

«Sincèrement, on méritemieux que ce résultat. Je nepeux reprocher à aucun demes joueurs la prestation dece soir. On a été victimes demalchance. Mon équipe abeaucoup dominé et s'estcréé beaucoup d'occasions.Mais en fin de partie, on a étéun peu naïfs par moments.Prendre ce but à la 91e minu-te, est mortel», confiera leFranco-bosniaque, assezfurieux sur l’arbitre. «Je necomprends pas la décision del'arbitre sur la faute surFeghouli.

Si ce n'est pas cartonrouge et penalty, je neconnais rien au foot», lance-ra-t-i l avant d’enchaîner :

«Malgré la déception durésultat, je félicite les gar-çons. Ils ont donné le maxi-mum. Maintenant, ça va êtredifficile pour nous face auTogo et la Côte d’Ivoire».Vahid Halilhodzic reviendrasur la grosse faute de mar-quage qui a provoqué le but

tunisien. «Et pourtant, j'ai dità mes joueurs de faire atten-tion, le numéro 7 peut nousfaire mal avec son pieddroit.» Et de conclure :«Maintenant, il faut récupéreret se préparer pour un matchencore plus difficile et décisif,contre le Togo. Une équipe

coriace, qui a tenu la dragéehaute aux Ivoiriens», estimeHalilhodzic qui présenterases excuses aux centainesd’Algériens qui ont fait ledéplacement à Rustenburg.Les excuses, c'est bien, lerachat, c'est encore mieux.

A. A.

UN DE SES COLLABORATEURS A ÉTÉ «MIS AU PARFUM»

Halilhodzic partira-t-ilaprès la CAN ?

Cette CAN-2013sera-t-elle la derniè-re aventure de VahidHalilhodzic à la barretechnique d’unesélection africaine,l’Algérie en l’occur-rence ? Des élémentstangibles plaident àcette hypothèse quele Bosnien ne cessait,malgré les démentisdes responsables dela FAF, de reproduireà chaque sortiemédiatique, par descanaux hexagonauxnotamment.

Ses dernières inter-views à la presse spécia-lisée en France faisaientd’ail leurs état de sonardent désir de reprendrele travail avec une équipede la Ligue 1, de préfé-rence une équipe qui ades références et desambitions en compéti-tions européennes. Cetteéventualité semble désor-mais du domaine du réel.Elle serait même immi-nente à en croire unmembre du staff tech-nique des Verts qui s’estconfié au Soir d’Algérie.«Oui, Hali lhodzic m’aannoncé que cette com-pétition sera peut-être sadernière avec nous. I lm’en a parlé pendant lestage que nous avonssuivi ici en Afrique du

Sud. Mardi soir (juste après ladéfaite face à la Tunisie), ilm’a réitéré son désir de quit-ter ses fonctions dès la clôtu-re de ce tournoi», avancenotre source qui a évité denous en dire plus sur lesmotivations qui seraient der-rière le départ de Halilhodzic,dix-huit mois après son intro-nisation à la barre techniquedes Verts.

I l semble bien que ladéfaite face aux Aigles deCarthage ne soit pas le seulélément qui pousseraitHalilhodzic à se dérober desa responsabilité à la tête del’EN algérienne avec laquelleil envisageait de réussir plu-sieurs objectifs dont celuid’aller au Mondial-2014. A-t-ilalors compris que, vu la pres-sion énorme qui entoure lasélection algérienne et au

regard de la composantehumaine «moyenne etinstable» dont il dispose, laréalisation de cet objectif,malgré les moyens colossauxréunis par la FAF, ne seraitpas réalisable ?

Possible même s’il fautbien rappeler que Halilhodzicn’a cessé de livrer des ver-sions aussi diverses et farfe-lues que contradictoires àpropos de son plan de carriè-re avec l’Algérie, les détailsde son contrat avec la FAF,ses tentations de s’investir enFrance ou dans un pays duGolfe et bien d’autres secretsque même le patron de laFAF n’a pu saisir à traversses discussions, ses ren-contres et autres rendez-vousprofessionnels avec VahidHalilhodzic.

M. B.

Moez Ben Cherifia :«Nous avons mérité de gagner»

«Je crois que nous avons bien géré le match. Nous avonsmarqué un but, c'est ça qui compte dans le football. Nousavons peut-être consenti plus d'efforts en défense. C'est lapremière victoire de la Tunisie dans cette CAN. Nous allonscorriger nos lacunes puis préparer le match contre la Côted’Ivoire.»

Youssef Msakni :«Cette victoire renforce notre confiance»

«Même avant ce match, nous avions dit que l'objectif étaitde passer le premier tour, mais cette victoire renforce laconfiance que nous avons en nous-mêmes. Avec le relâche-ment des Algériens en fin de partie, je suis allé plus à l’avant,et une ouverture s'est présentée. J’ai bien enveloppé montir.»

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Le Soird’Algérie

Jeudi 24 janvier 2013 - PAGE14De nos envoyés spéciaux à Rustenburg,

M. Bouchama, A. Andaloussi et S. Sid

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DES JOUEURS TRAÎNAIENT LA PATTE APRÈS UNE HEURE DE JEU

Stage de Rustenburg :un luxe de rois…

Pour une «récolte»de cigale. Les capricesont des limites et ceuxde l’équipe de VahidHalilhodzic semblentavoir dépassé lesbornes. Appréhendantd’arriver en Afrique duSud avec un ensemblediminué sur les plansphysique et compétitif,le sélectionneur desVerts a demandé desmoyens et les a obte-nus.

Le stage de Rustenburgn’en est que la face appa-rente de ce qu’aura clamél’ancien driver de Lille quiaura bénéficié d’autresavantages personnels (aug-mentation de salaire, revalo-risation des primes entreautres) sans oublier le faitqu’il a réussi à isoler sestroupes de toute forme depression. C’est donc àRustenburg que CoachVahid a commencé le travailspécif ique et graduel deremise en forme. Il a subdi-visé son groupe en trois uni-tés (les invalides, les à-bout-de-souffle et les fainéants).Après une semaine debesogne sous le soleil duKwa-Natale, VahidHali lhodzic sortira de sataverne pour aller à la ren-contre de la presse. Sonmessage est rassurant. «Legroupe est en progrès», a-t-il conclu avant de partir àSoweto se mesurer auxBafana-Bafana. Son tout-défensif (7 éléments à voca-tion récupératrice) cacherales misères offensives del’équipe. Le 0-0 contrel’Afrique du Sud serait-i ll’arbre qui cachait la forêt ?Au sortir de ce test amical,le Bosnien continuait àreconnaître les insuffisancesindividuelles et collectives

mais assurait que le groupeest prêt au combat. Deretour à sa résidence deRustenburg, le groupeAlgérie replonge dans le tra-vail tourné cette fois sur l’or-ganisation du jeu. Malgréquelques approximations, lecoach se dit content. Lematch face aux PlatinumStars (4-1) lui donne desidées. L’une d’elles est deconfier à ses collaborateurset des cadres de l’équipe(même avec Vahid, lescadres existent et sont àconsulter) la liste qui affron-tera la Tunisie. Une informa-tion qui n’a pas fait que desheureux. Des frictions serontcontenues par des apartésstaff-joueurs. L’art de com-muniquer est mis en valeurpour calmer la «révolte».Des joueurs commeBoudebouz, Ghoulam etautre Bouazza cachaientmal leur colère de ne pasbénéficier de la confiance dusélectionneur.

Lemouchia est le plus«inquiet». Du rôle de cataly-seur appelé à substituer àYebda, l’ancien Sétifien estpassé au rôle de bouche-

trou. Son «ami», le capitaineLacen offre ses servicespour éviter un clash sem-blable à celui qui a présidé àla mise à l ’écart deLemouchia du tournoi deLuanda, en 2010.

Une fin de matchsur les «jantes»Arrive le match tant

attendu. Quelques accéléra-tions, des courses croiséeset un manque de réussitesur deux - trois situationsdangereuses créées (toutes)par Slimani. Ce dernier, mal-gré son déficit en forme phy-sique et compétitive, a étésans conteste le meilleur. LeBélouizdadi qui a bénéficiéd’un travail spécif iquedepuis qu’i l s’est blesséavec son équipe, dans lederby contre le MCA en sep-tembre dernier, a donné toutce qu’il avait dans la boîte eta terminé, contrairement ànombre de ses coéquipiers,«debout». C’est avecBelkalem (un autre local)l’une des rares satisfactionsdu groupe présenté parHalilhodzic, mardi, contre la

Tunisie. Les Cadamuro,Mesbah, Lacen et Kadir ontfini leur match à l’heure dejeu, affaiblis qu’ils étaientpar une condition physiqueprécaire. Le cas du «mila-nais» Mesbah est révéla-teur. Jamais à son aisedurant ce match, Mesbahaura même réussi à s’attirerles foudres de son coach ententant des déboulées de50/ 60 mètres ponctuées pardes centres qui finiront dansles pieds tunisiens et dansles décors. Un cas d’indisci-pline dans le jeu ?Certainement, tantHali lhodzic a demandé,sans être entendu par tousses joueurs, à jouer juste,sans courses effrénées etinutiles. Ce qui n’absout pasle technicien bosnien dereproches. C’est lui qui achoisi les individus de songroupe et fixé les contourstactiques de cette premièresortie officielle dans la CAN-2013. Dans la conférenced’après-match, Halilhodzic,atterré, n’a pas évité lesquestions en reconnaissant,à demi-mots, ses responsa-bilités.

HILAL LARBI SOUDANI :

«J’aurais aiméjouer d’emblée»

Incorporé à la 74e minu-te, l ’attaquant deGuimarães s’est dit tristede ne pas avoir été alignéplus tôt dans la rencontre,

et d’avouer que sescamarades étaientessoufflés durant ledernier quart d’heureoù, malgré sesappels, i l n’a reçuque des passes enprofondeur. «Certes,

c’est le choix dustaff et je res-pecte pleine-ment les déci-s i o n s

techniques du coach, maisj’aurais bien voulu jouerd’entrée», dira l’enfant deChélif. A propos de la ren-contre perdue face auxTunisiens, Soudani a esti-mé qu’«à l’instar de mescoéquipiers, je suis trèsdéçu par la défaite.L'équipe tunisienne étaitbien en place. Notre équi-pe n'a pas été entrepre-

nante et nos attaquants ont manqué de soutien. Onn’a pas, de notre côté, gêné l'adversaire, en lui lais-sant beaucoup d'espaces. En plus le marquage n'apas été strict en fin de partie».

Selon Soudani, l’Algérie a trop respecté laTunisie. «Nous avions une bonne opportunité pourbien entamer la CAN face à une équipe tunisienneloin de son meilleur niveau. Nous avons manqué derythme, ce qui a influé négativement sur l'animationoffensive de notre jeu.

Notre équipe a commis des erreurs impardon-nables à ce niveau de la compétition», ajoute l’atta-quant algérien pour qui, «offensivement, l’Algérien’a pas pesé lourd sur la défense tunisienne qui n'apas été inquiétée par les quelques incursions deSlimani, esseulé en attaque. Le jeu algérien a man-qué également de profondeur. Au fil du temps, laTunisie a laissé le jeu à son adversaire, mais elleest restée dangereuse sur les contres.

Pour la suite du parcours des verts dans cettephase finale, Soudani dira que «désormais, noussommes dos au mur.

On doit absolument battre le Togo pour espérerrester en course pour la qualification au deuxièmetour. Maintenant, les choses sont devenues très dif-ficiles pour nous, mais en football, tout est pos-sible».

A. A.

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Le Soird’Algérie Culture Jeudi 24 janvier 2013 - PAGE 15

CENTRE DE RECHERCHE DEL’UNIVERSITÉ DE BATNASamedi 26 janvier à 14h30 : Moha-med Mechati animera une rencontre-débat autour de son livre Parcoursd’un militant, paru aux Editions Chi-hab, au Forum culturel aurassien,organisée par l’association des Amisde Medghacen et l’université El HadjLakhdar de Batna.

LIBRAIRIE ALILI (TLEMCEN)Mardi 29 janvier à 17h : HamidGrine animera une conférenceautour de son livre Les allées de mamémoire : recueil de portraits deportraits, parler de soi à travers lesautres.

MAISON DE LA CULTURE MOHA-MED- AROUA (KOLÉA, TIPASA)Jeudi 24 janvier à 20h : Concert del’association Dar El Gharnatia.

SALLE IBN-KHALDOUN (ALGER-CENTRE)Vendredi 25 janvier à 16h :Concert de Rabah Asma.

LIBRAIRIE MULTI-LIVRES ETSCHEIKH (19, AVENUE ABANE-RAMDANE, TIZI-OUZOU)Samedi 26 janvier à 13h30 :Rachid Hitouche signera son livre

Confession criminelle, paru aux Editions Tira.

ÉCOLE SUPÉRIEURE D’INFOR-MATIQUE DU CESI ALGÉRIE (17,CHEMIN ABDELKADER-GADOUCHE, VILLA N°30, HYDRA,ALGERSamedi 26 janvier : Journéeportes ouvertes où les futurs bache-liers et leurs parents pourrontdécouvrir l’école, les professeurs, lapédagogie et s’inscrire.

SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE)Jeudi 24 janvier à 18h00 : A l’oc-casion du Mawlid Ennabaoui Echa-rif, soirée inchad avec NadjibAyache et la troupe El-Ferda.

Vendredi 25 janvier à 10h : Piècethéâtrale El-Ghazala det el kourou-ne eddahabiya (la gazelle auxcornes d’or), du Théâtre régional deTizi-Ouzou.Mercredi 30 janvier à 18h :Concert de jazz du duo italien Fabri-zio Bosso et Antonello Salis, en col-laboration avec le Centre culturelitalien.Jusqu’au 28 janvier : Film Skyfallde Sam Mendes, à raison de 3séances par jour (14h, 17h et 20h).

SALLE ATLAS (BAB-EL-OUED,ALGER) Samedi 26 janvier à 10h : Piècethéâtrale intitulée El Ghazala det elkouroune eddahabiya (la gazelleaux cornes d’or), du Théâtre régio-nal de Tizi-Ouzou.Samedi 26 janvier à 15h : Concertsgnawi avec les groupes Sidi Blal deTindouf et Diwane gnawa de Blida.

COMPLEXE CULTUREL ABDE-LOUAHAB-SALIM (CHENOUA,TIPASA)Jeudi 24 janvier à 16h : Concertinchad à l’occasion du Mawlid Enna-baoui Echarif avec el-mounchidDjelloul et Fares Zohir.Samedi 26 janvier à 14h :Pièce théâtrale Boustene El- Gharib(le jardin de l’étranger), de la troupeZahret El-Adjial (El- Mouhammadia)

HALL DES ACTES DE L'INSTITUTCERVANTÈS D'ALGER (RUE KHE-LIFA-BOUKHALFA, ALGER)Mercredi 30 janvier à 15h : Projection du film Chico et Rita deFernando Trueba et Javier Mariscal(Espagne-Royaume-Uni, 2011).

CENTRE DES LOISIRS SCIENTI-FIQUES (5, RUE DIDOUCHE-MOU-RAD, ALGER)

Jusqu’au 31 janvier : 2e édition du«Recup’ Art», exposition collectived’arts plastiques intitulée «RecycleArt Urbain».

MAISON DE LA CULTUREMOULOUD-MAMERI DE TIZI-OUZOUJeudi 24 janvier à 14h :Spectacle artistique animé par unepléiade d’artistes à l’occasion dede l’anniversaire de MatoubLounes, organisé par la fondationMatoub-Lounes.

PALAIS EL MENZEH (46, RUEBENCHENEB, CASBAH, ALGER)Jeudi 24 janvier à 9h30 :Célébration du Mawlid EnnabaouiEcharif avec le rituel religieux etculturel algérois du m’deh.

INSTITUT FRANÇAIS DEANNABAJusqu’au 12 février : Expositiond’arts plastiques par AdelBentounsi

GALERIE D’ARTS ASSELAH-HOCINE (39, RUE ASSELAH-HOCINE, ALGER-CENTRE)Jusqu’au 31 janvier : Expositioncollective de peinture par les

artistes Rachid Djemaï, MoussaBourdine, Noureddine Chegrane,Souhila Belbahar et Safia Zoulid

INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER(7, RUE HASSANI-ISSAD, ALGER-CENTRE)Jusqu’au 7 février : Exposition«Marianne et Germania, 200 ans derelations franco-allemandes àtravers la caricature», organisée àl’occasion du 50e anniversaire de lasignature du traité de l’Elysée.

MUSÉE NATIONAL D’ARTMODERNE ETCONTEMPORAIN D’ALGER(RUE LARBI-BEN-M’HIDI,ALGER-CENTRE)Jusqu’au 10 février : Expositionrétrospective «Traversée de lamémoire» de l’artiste LazharHakkar.

PALAIS DE LA CULTUREMOUFDI-ZAKARIA (KOUBA,ALGER)Jusqu’au 31 janvier :5e Salon d’automne des artsplastiques, avec la participationde 58 artistes (artistes-peintres,sculpteurs et photographes).

[email protected]

La manière avec laquelle certains «fêtent» et ou «célèbrent» leMawlid Ennabaoui Echarif est une nuisance supplémentaire liéeindirectement et injustement à l’Islam. Slimane Medhar, professeurde psychologie sociale et auteur du livre La violence sociale enAlgérie, a déjà dit : «Je suis outillé pour montrer et, au besoin,démontrer que la violence fait partie intégrante du système socialtraditionnel. Ce système est très complexe. Son emprise sociale estinégalable. Il habite le conscient et, tout particulièrement, l’incons-cient individuel et collectif. Il occupe l’espace social au sens phy-sique et symbolique. Et il submerge la vie sociale d’une manièrepartielle ou globale à l’occasion des événements familiaux et desrites religieux.»

Il existe plusieurs façons de célébrer un anniversaire, et certainsAlgériens ont choisi la plus mauvaise et la plus nuisible. Quand celaest supposé être à l’occasion de la naissance du Prophète, c’estencore plus grave. Noël, la célébration de la naissance de Jésus parles chrétiens, se fait en famille et dans le calme. La légende dupère Noël qui arrive la nuit dans un traîneau volant tiré par desrennes et qui entre par la cheminée pour apporter des cadeaux auxenfants, développe l’imagination de ces enfants. Le bruit des explo-sions de pétards, en revanche, ne peut évoquer que la guerre chezdes gens normaux (ça existe).

«Contrairement aux sociétés avancées, la violence socialeencombre notre vie quotidienne. Elle est inlassablement provoquée,subie et entretenue. Résultat : en fin de journée, on est éreintésans avoir rien maîtrisé. La preuve en est que les individus n’agis-sent suivant les indications de la solidarité et de l’entraide que lorsdes moments de grands dangers. De fait, ils passent leur temps àse nuire mutuellement», constate encore Slimane Medhar.

Nous sommes dans une société où tout le monde (ou presque)est coupable et tout le monde (ou presque) est victime.

K. [email protected]

Le coup de bill’art du SoirTous coupables et tous victimes

Par Kader Bakou

RENCONTRE LITTÉRAIREAmin Zaoui raconte

Le dernier juif de Tamentit Les nombreux fans

de l’écrivain AminZaoui avaient toutesles raisons de seréjouir de la (re)venuede ce romancier ducœur à la capitale duDjurdjura pour faire lapromotion de sonouvrage Le dernierjuif de Tamentit à lalibrairie Cheikh.

O n sentait que lavente-dédicace deson dernier livre

n’était donc aussi qu’unprétexte pour renouer avecses fidèles lecteurs, et lapreuve nous a été faite parces nombreuses séancesde photos souvenirs et ceséchanges doucereux et encatimini avec ses fans,hommes et femmes, dontdes enseignants, des spor-tifs, des hommes etfemmes de culture, commeYoucef Merahi et le poèteAttaf prix Apulée décerné àson œuvre L’arbre de lachance par Amin Zaoui quia institué ce prix, aujour-d’hui supprimé, lorsqu’ilétait directeur de la Biblio-thèque nationale d’Algérie.Dans ses analyses déli-vrées à la radio locale etaux journalistes présents,Amin Zaoui expliquera queson roman est un romandans l’histoire basé surl’histoire avec des person-nages et des personnalitésréels dans cette œuvre quiprend des airs de romandans l’imagination et la fic-tion. Un livre d’actualité surla cité qui fait le tour géo-graphique et historique del’Algérie des XIe, XIIe et XIIIe

siècles. Racontée par unjeune couple de croyancesdifférentes vivant à Alger(une juive et un musul-

man), cette mémoire del’Algérie profonde est revi-sitée à travers cet amourcontemporain où ils revien-nent sur l’histoire de l’Algé-rie plurielle où cohabitaienten bonne intelligencetoutes les confessions.

L’auteur a commencéson roman par la venue durabbin Nekoua, qui arrive àTlemcen où il est accueillipar un sultan profondémenttouché par la maladie quirongeait sa fille bien aiméeet que le rabbin, qui étaitaussi un sage et un méde-cin, réussit à guérir. Paral-lèlement, il y a AbdelkrimEl-Meghili, jeune Tlemcé-nien né dans cette période,historiquement vrai commeNekoua visité par les juifset les musulmans à Tlem-cen, arrivé à Béjaïa pourêtre élève des maîtres de laville avant d’atterrir à Algeroù il est disciple du grandmaître AbderrahmaneEtaâlibi dont il s’éprend dela fille Zineb. Une histoireprofonde de l’Algérie et enmême temps de l’histoireprésente vue par ce jeunecouple travaillant dans unepizzeria et qui se racontentleurs histoires et s’adon-nent à leurs folies char-nelles et amoureuses.

L’auteur rend aussi unhommage à Tamentit, capi-

tale du manuscrit, sœurjumelle de Tombouctou,dont elle était la rivale civili-sationnelle et qui était unecité de civilisations demanuscrits et de savants,une ville effacée de notremémoire et dénonce lesguerres féroces que selivrent les civilisations, ladestruction de Tombouctoupar les extrémistes inté-gristes qui arrivent dans larégion et les menaces qu’aconnues la région du Touat.Un hommage à cette villede Tamentit , à ce désert età cette civilisation qu’on aoubliée et perdue. Leroman est le fruit d’unelongue recherche auxzaouïas d’Adrar et à soncimetière juif, auprès deschouyoukh de Tamentitdont il consulta les manus-crits, Zaoui en étant un finconnaisseur. Le génie desjeunes générations d’au-teurs dans l’écriture et lacritique des auteurs algé-riens arabophones et fran-cophones est salué parl’auteur qui a abordé dansune de ses réponses laquestion de la littératurealgérienne en langue arabeet en langue française. Lespremiers pour leur écritureet leur style moderne fait desensibilité dans une langueet un style algériens et

explique comment évoluecette littérature qui secaractérise par des conno-tations, des ombres dessens différents des écri-vains orientaux, et com-ment la langue arabe etparlée usitée par cette nou-velle génération est favora-blement reçue par les intel-lectuels. Les seconds pours’être formés et construitstous seuls. Malgré 30 ansd’arabisation effrénée, ilsarrivent avec une plume etun style innovant, dans unebelle langue et de beauxromans forgés qu’ils sontpar la lecture, la curiosité,l’écriture et l’amour dulivre, et trouvant refugeauprès des éditeurs profes-sionnels étrangers qui lesont faits connaître.

«Le romancier de lafemme» n’occultera pas laplace qu’occupe dans lafamille et la société cettefrange de la population.Fille, mère ou épouse, lafemme évolue dans le res-pect avec tous lesmembres de la famille. A cetitre, elle a une grandeplace dans tous les romansd’Amin Zaoui qui lui reven-dique un statut et une placeà travers d’abord sa vie pri-vée et personnelle mena-cées par les forces obscu-rantistes qui entravent lavisibilité politique, sociale etintellectuelle de la femmeau Maghreb, dans lemonde du Sud et dans lemonde arabe. Bien qu’il yait beaucoup de l’auteurdans ce roman, «l’écrivainne pouvant jamais sesoustraire à son miroirquand il écrit une histoireou un roman», Amin Zaouiclame que son ouvragen’est pas du tout un romanbiographique, mais unerecherche sur l’histoire pro-fonde de l’Algérie.

Salem Hammoum

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L e public de la wilaya d’El-Oued était cette semainesous le charme de la gasba

et le folklore chaoui, si cher àtous les habitants du sud, à l’oc-casion de la semaine culturellede Khenchela à El-Oued. Eneffet, sous le son mélodieux dela troupe Ighouder de Masculaque s’est ouvert cet événementculturel qui a attiré une grandefoule venue admirer et découvrirle patrimoine de la ville de Mas-cula dont la délégation culturelleavec ses artistes et ses artisansa programmé un menu riche etvarié composé essentiellementd’habits traditionnels, de plats detous genres et d’un agenda de

poésie, conférence et chantsmodernes et folkloriques. Dessoirées artistiques ont été ani-mées par les Rehabas qui ontsillonné plusieurs régions dupays.

Les habitants ont découvertde près toutes les civilisations quiont laissé leurs empreintes sur lavie des plus grandes wilayas desAurès. Selon M. Berkani, chef dedélégation et commissaire dufestival local de Khenchela, unesortie touristique est à l’honneurde la délégation de Khenchelaqui va certainement être impres-sionnée par la beauté du desertet l’accueil des Soufis.

Benzaïm Abdelhouab

EL-OUEDSemaine culturelle

de Khenchela

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Le Soird’Algérie Culture Jeudi 24 janvier 2013 - PAGE 16

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PARUTION DE LA DERNIÈRE LIVRAISON DE ACTUALITÉS ET CULTURE BERBÈRES CONSACRÉE À MOULOUD MAMMERI

L'affaire La Colline oubliée

«L'affaire La colline oubliée» comme letitre le numéro, a donné lieu en 2012à un colloque organisé par l'ACB.

Animé par l'écrivain-universitaire NourredineSaâdi, l'événement a rassemblé de presti-gieux intervenants : Sadek Hadjeres, FannyColonna, Kenneth Brown, Hend Sadi, NabilFarès, Ben Mohamed, Abdelmadjid Kaouahet Boussad Berrichi.

Cette évocation de la polémique, «plutôtla cabale», suscitée par la parution de cetouvrage, sur fond de cinquantenaire de l'in-dépendance, n'est pas une pure coïnciden-ce, puisqu'elle renvoie à l'histoire du mouve-ment national.

Cette histoire à laquelle nous convient lesparticipants, et qui résonne aujourd'hui enco-re dans les débats sur l'identité nationale, et«tout spécialement à travers l'amazighité, laplace de la langue française en Algérie etmême celle de la définition de la Nation»,comme le souligne Arezki Metref dans sonéditorial.

L'universitaire-chercheur Boussad Berri-chi esquisse une étude postcoloniale sur la

réception de l'œuvre. Après un détour par lajeunesse de Mammeri, illustré par moulttémoignages et extraits d'interviews de l'au-teur, il nous plonge au cœur de la polémiquede 53 donnant la parole tantôt à ses détrac-teurs, tantôt à ses laudateurs.

A noter, la déclaration de Mostefa Lache-raf interviewé en février 1999 par BoussadBerrichi, reconnaissant, dans un mea culpatout à son honneur, avoir accusé à tort derégionalisme ou manque de nationalismel'auteur de La Colline oubliée. De mêmeHend Sadi, dans une étude aussi minutieuseque rigoureuse, basée sur l'analyse desmotivations qui ont conduit certains intellec-tuels nationalistes acquis à «l'arabo-islamis-me» à pourfendre le roman de Mammeri,notamment dans Le Jeune Musulman, l’or-gane de presse de l'Association des Oulé-mas d'Algérie, démonte la critique dont il res-titue le contexte historique.

S'appuyant sur l'exégèse des déclara-tions de ses contempteurs – Amar Ouzega-ne, Mohamed Cherif Sahli, Mostefa Lacheraf—, il démontre comment «la dimension ber-bère de l'œuvre est au cœur de leursattaques». En contre-point, une place estfaite à l'éloge de l'écrivain égyptien TahaHussein louant la dimension sociologique deLa Colline oubliée. Un regard externe auxluttes idéologiques mieux à même de saisirl'aspect anticolonialiste de l'œuvre que celuide bien des Algériens.

Sadek Hadjeres revient, lui aussi, sur cecontexte historique dont il fut un acteurengagé. Il restitue avec force la dynamiquepolitique et intellectuelle passionnée desannées 1950, et témoigne de l’accueil favo-rable de l'ouvrage, hormis quelques critiquesportant sur une pseudo-tiédeur militante,dans les rangs du PCA dont la revue Progrèssalua la parution : «Enfin des livres qui par-

lent de l'Algérie écrits par des Algériens pourdes Algériens.»

Une lecture courageuse dans le contexteravageur de surenchère combattante del'époque.

Témoignage sur le vif de Ben Mohamedtruffé d'informations, et qui rappelle qu'il yeut d'autres cabales, d'autres procès d'inten-tion contre Mouloud Mammeri, notamment àpropos de son ouvrage, Le Banquet publiéen 1973. Régionalisme, anti-nationalismeencore... Mais qui se souvient que Mamme-ri fut l'auteur du rapport sur la question algé-rienne lu à l'ONU en 1956-1957 par M'Ha-med Yazid ? Ben Mohamed dans cet authen-tique hommage souligne, anecdotes à l'ap-pui, combien Dda Lmulud était adulé par sonpeuple.

Fanny Colonna qui travailla sous sadirection au Crape (Centre de rechercheanthropologique, préhistorique et ethnogra-phique) dans les années 1970, en dresse unportrait très inspiré au plus près d'une œuvre«aux amours impossibles», «aux héros bri-sés», réservée, dit-elle, «aux esprits péné-

trants». Un portrait au plus près du maître,du poète mais aussi de l'homme, «cetteforce vulnérable» qui fut «pour beaucoup dejeunes gens, au grand dam de certains, unmodèle inespéré de grandeur».

Avec son esthétique faite de métaphoreset d'associations singulières, Nabile Farès,virtuose du langage et de ses paradoxes,traduit la force du verbe de Mammeri. «Cetteforce qui fait passer l'œuvre de générationsen générations, de temps en temps...» Nabi-le Farès explore les lieux symboliques «géo-graphiques et sémantiques» qui nousouvrent à la dimension poétique de l'œuvre.

Quand l'anthropologue américain Kenne-th Brown qui est alors un jeune étudiantorientaliste, débarque à Alger en 1963, il n'ade connaissance de l'Algérie qu'à traversl'ouvrage de Mammeri, Le Sommeil du juste.Et cet impératif besoin de l'approcher. C'estde cette rencontre et des suivantes dont ilfait état ici, et des paroles qui résultent deleurs ultimes échanges : «Les islamistessont comme les colonialistes français, ilsdisent que l'Algérie algérienne n'existe pas.(...) L'Algérie existe bien : je suis algérien,d'origine berbère, arabisé, éduqué en fran-çais, musulman et agnostique. C'est ça l'Al-gérie !»

Enfin, le journaliste et poète AbdelmadjidKaouah, sous la forme d'une brillante chro-nique qui se veut «modeste», nous livre uneréflexion foisonnante jalonnée d'étapes-clédans la fondation de la littérature algériennede langue française dont La Colline oubliéemarque la naissance. Il s'attache à en déga-ger la filiation par une étude fouillée duchamp poétique. Il ouvre le débat en mon-trant comment aujourd'hui encore le coupe-ret de l'excommunication peut frapper desœuvres sous prétexte d'anti-nationalisme.

Riches bibliographies, reproduction dedocuments d'époque, la synergie des tra-vaux ici rassemblés concourt à l'avancée dela connaissance de ce qui constitue aujour-d'hui l'Algérie, son histoire, son identité. Unepublication d'exception, à lire, à diffuser, àconserver.

Marie-Joëlle Rupp

L' affaire La colline oubliée, Actualités etculture berbères, n°72-73, automne-hiver2012.

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LE COLONEL LOTFI DE BELLAHCÈNE BALI

SSoouuvveenniirrss ddeess aannnnééeess ddee lluuttttee

Atravers des témoignagesappuyés et une documenta-tion approfondie, l’auteur nous

restitue l’histoire d’un célèbre com-battant de notre révolution. Il s’agitdu Colonel Boudghene DghineBenali, plus connu sous le nom deColonel Lotfi, tombé au champd’honneur à l’âge de 26 ans, le 27mars 1960.

Bellahcène Bali revient sur leparcours de ce glorieux révolution-naire (naissance, études, engage-ment pour l’Algérie…). Né le 7 mai1934 à Tlemcen, il perd sa mamanalors qu’il est encore tout petit. Sonpère se remarie avec une Euro-péenne convertie à l’islam. C’estelle qui élèvera le futur moudjahid.Le 27 octobre 1955, le Colonel Lotfi

(qui ne s’appelait pas encorecomme ça) passe dans la clandes-tinité en rejoignant les maquis. Dès1956, il est chargé de consoliderl’organisation dans la région deTlemcen. Sous le pseudonyme deBrahim, l’intrépide guerrier multiplieles actions.

A l’actif du commando de si Bra-him, il convient de citer quelquesopérations qui frapperont lesesprits comme, par exemple, l’at-taque des locaux de la communemixte de Sebdou, ou encore, plusaudacieuse, le raid contre le cam-pement militaire de la MTO, ouenfin, ce qui constituera l’apothéo-se, «l’affaire de l’auberge norman-de» plus connue sous l’appellationde la «fausse patrouille de Tlem-

cen» ou encore de «l’Attaque dumess des officiers». A la page 15,l’auteur poursuit : «Le 7 mai 1957,Si Brahim est promu au grade decommandant dans la régiond’Aflou. Par la suite, il rejoint le P.C.de la wilaya et adopte alors son

nouveau nom de guerre Lotfi. Enmai 1958, il est nommé colonel,commandant de la Wilaya V, suc-cédant ainsi à Houari Boumedie-ne.»

Le 16 mars 1960, sous l’empri-se d’une forte prémonition, le Colo-nel Lotfi adresse une lettre d’adieuà son épouse Fatéma Bechichedont voici un extrait : «… Alors ilfaudra que tu fasses preuve debeaucoup de courage. Tu pourrasêtre très fière de ton mari et celuique je te confie, mon fils, le seraégalement beaucoup de son père.Au nom de l’Algérie pour laquellej’aurai vécu et j’aurai tout donné, etau nom de notre amour, je terecommande instantanément deveiller sur notre fils…» (P. 164).

Deux semaines après avoirrédigé cette missive, le ColonelLotfi trouve la mort en martyr (le 27mars 1960). Son épouse, Mme Dghi-ne Benali, enceinte d’une fille, laprénommera Chahida.

Suite à la disparition de sonépoux, elle dira : «C’était un marimerveilleux. J’ai l’impression

d’avoir vécu 100 ans avec lui.» (P.163). L’auteur écrit à la page 165 :«… Elle restera à la frontière, oùelle s’occupera à soigner lesmalades jusqu’à l’indépendance. Al’indépendance, elle sera députéejusqu’en 1965 où elle démissionne-ra avant la venue de feu HouariBoumediene à la tête de l’Etat.»

En lisant ce livre, vous décou-vrirez aussi une belle collection dephotos du Colonel Lotfi bébé, deses parents, ses sœurs, sesoncles, ses camarades de lamedersa en 1948, ses compa-gnons d’armes…

Belahcène Bali est né le 17 sep-tembre 1936 à Tlemcen. Durant laguerre de Libération, il créa descellules de fidayîn à Tlemcen. Il adéjà deux ouvrages à son actifMémoires d’un jeune combattantde l’ALN (1999) et Le Rescapé dela ligne Maurice (2004).

Sabrinal

Le Colonel Lotfi, Belahcene Bali,Thala Editions, 2012, 450 DA,262 P.

En librairie

Le dernier numéro de la revue Actualités et cultureberbères, publiée par l’Association de culture berbère(ACB) de Paris célèbre à sa manière le 50e anniversairede l'indépendance de l'Algérie. Une approchepertinente puisqu'elle fait coïncider l'événement aveccelui de la parution, il y a soixante ans, du roman deMouloud Mammeri, La Colline oubliée.

VENTE-DÉDICACESur invitation de l'Institut fran-

çais de Tlemcen et de la librairieAlili, l'écrivain Hamid Grine don-nera une conférence le 29 janvierà 17h à la librairie Alili et dédica-cera son dernier ouvrage : Surles allées de ma mémoire, édi-tions Casbah.

Cet évènement sera sponsori-sé par l’hôtel Renaissance Tlem-cen et le Parc national, ainsi quela Radio de Tlemcen.

Bellahcène Bali est un fidaï de la premièreheure. Il a regagné les rangs de l’ALN àTlemcen à l’âge de 19 ans. En 2005, il publiaitun livre sur le grand moudjahid BoudgheneDghine dit Colonel Lotfi. Cet ouvrage connaîtun second tour de piste aux éditions Thala.

Page 16: I Et les martyrs d'Amgala ? Et les héros du Sinaï ? I M

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Jeudi 24 janvier 2013 - PAGE 17

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CC rr oo qq uu ee tt tt ee ss dd ee rr ii zzCC rr oo qq uu ee tt tt ee ss dd ee rr ii zz300 g de rizcuit, 1 tranchede pâté dedinde ou depoulet, 4 œufs,100 g defromage rougerâpé, 150g defromage blanc,2 pincées desafran, 100 gde chapelure, 4c. à soupe defarine, 1 bainde friture

Mélangez le riz cuit avec le safran, 2 œufs battus etle fromage rouge râpé. Assaisonnez. Formez uneboule de riz de la grosseur d’un petit œuf. Glissez-yun dé de pâté de dinde et un dé de fromage blanc,puis refermez la boule avec du riz. Roulez-la d’abord dans la farine, puis dans les œufsbattus et dans la chapelure. Confectionnez autant decroquettes que possible.Faites chauffer l’huile de friture à 180° C. Mettez-yles croquettes à dorer. Egouttez-les sur du papierabsorbant. Gardez-les au chaud à l’entrée du fourpréchauffé à 120° C. Servez les croquettes bien chaudes.

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Je me parfume le corps - Commencez parparfumer votre peau : eneffet, le parfum réagit àson contact et se mêle àvotre odeur naturelle pourdégager une fragranceunique… Voilà pourquoivous et votre amie avezbeau porter le mêmeparfum, vous ne dégagezpas la même odeur ! - C’est aussi sous l’effetde la chaleur que lesparfums exhalent leurssenteurs. -Déposez donc votreproduit sur les pointschauds de votre corps,c’est-à-dire les zones unpeu moites, où palpite lesang : les tempes, le cou,la base de la nuque,derrière les genoux, entreles seins, les chevilles, lecreux des reins, lenombril, derrière le lobede l'oreille, l’intérieur dupoignet... Ainsi, à chaquepulsation de votre cœur,des arômes sedégageront ! - Pensez également auxendroits mobiles commeles articulations : à chacunde vos gestes etmouvements, vouslaisserez derrière vous unsillage odorant. - Parfumez ensuite voscheveux : vaporisez votreparfum à la naissance devotre chevelure si elle estcourte et sur les pointes sivous avez les cheveuxlongs. Et sur lesvêtements ? - Bien sûr, vous pouvezégalement parfumer vosvêtements, mais pasn’importe comment ! Eneffet, tous les tissus nerévèlent pas les odeurs dela même façon. - Si les matières naturellescomme la laine, la soie, lecachemire, le velours, lecoton ou le lin exhalentparfaitement les senteurs,attention aux textilessynthétiques ! Le produitaura un développementplus brutal et plus court...Attention aussi aux tachesindélébiles que le parfumlaisse sur la soie !

Pour parfumer vosvêtements, jupe, votrefoulard, les doublures devos vestes et de vosmanteaux, sachez que cesont les écharpes quiretiennent le mieux leparfum. Evitez deparfumer un même tissuavec plusieurs produitsdifférents : au risque decréer une allianceincompatible etdésagréable ! Si vouschangez régulièrement deparfum, évitez donc devaporiser vos vêtementset contentez-vous de vousparfumer la peau.Le meilleur moment pourse parfumer La cacophonie olfactivedes transports en communpeut provoquer desnausées et des migraines,

tout comme une odeurtrop forte. Evitez donc devous asperger de parfumjuste avant de prendre lebus ou d’entrer dans lavoiture. Parfumez-vousbien avant dans votresalle de bains ou une foisarrivée à destination…Mieux vaut se parfumerrégulièrement et parpetites touches plutôt quede saturer l’odorat devotre entourage dès lematin !Les conseils d’une pro… - Vaporisez le parfumdevant vous puis entrezdans le nuage qui vaensuite se déposer survotre corps. - N’hésitez pas à parfumervos draps, votre oreiller etvotre armoire à linge.

TTrruuccss eettaassttuucceess

Réussir à coup sûr unepâte à tarte

Il faut la faire avec del’eau très froide, voireglacée. Ensuite, il suffitde mettre du blancd’œuf sur toute lasurface, lui mettrequelques grains de caféet la faire cuire dixminutes au four avantde la garnir.

Reconnaître l’asthmeou la laryngite chezl’enfant

Quand on a un enfantsujet à l’asthme, il fautsavoir reconnaître unecrise dès les premierssignes. Pour ne pasconfondre une crised’asthme avec de lalaryngite, il faut savoirque l’asthme fait sifflerlors de l’expiration etc’est l’inverse sur lalaryngite.

La fièvre est-elledangereuse ?VRAI. La fièvre est une réactionde défense du corps contreune agression externe ouinterne. Elle n’est pas nuisiblepour l’organisme et permet, aucontraire, de déceler lesinfections. C’est le premier élément dediagnostic. L’essentiel est d’yêtre attentif afin de prendre lesmesures nécessaires pourqu’elle baisse et pour quel’enfant ne se déshydrate pas.

Prendre la température dansla bouche est une méthodeplus pratique pour les tout-petits.FAUX. Elle ne convient pas auxenfants car elle demande leurcoopération. Pour que lamesure soit la plus correctepossible, cette méthode exigeque la bouche reste ferméeplusieurs minutes et quel’enfant garde le thermomètresous la langue, sans bouger.Cette méthode ne convient pasaux bébés.

EN FINIR AVEC LES POINTSNOIRS Mélangez deux cuillères àsoupe d'argile à deuxcuillères à soupe de lait.Ajoutez vingt gouttes d'huiled’argan. Laisser poser lemasque 20 minutes. Rincezensuite à l'eau tiède. FAIRE LE PLEIN DE VITAMINESMixer un abricot sec avecun peu d'eau bouillante.Laisse refroidir puis poser la «purée»pendant 15 minutes. Rincez ensuite à

l'eau de rose (en pharmacie ),c'est top pour apaiser etrégénérer la peau fatiguée !AVOIR UN TEINT ÉCLATANT Mélangez 3 à 4 cuillères àcafé de levure de bière avecun peu d'eau. Laissez poser15 minutes.HYDRATER VOTRE PEAU ENPROFONDEUR Ecrasez un avocat bien mûr,puis mélangez la chair

d'avocat avec de l'huile d'olive. Laissezposer 15 minutes.

QuestionEEsstt--iill nnoorrmmaall ddee ppeerrddrree eennttrree110000 eett 220000 cchheevveeuuxx ppaarr jjoouurr ??Non, c'est beaucouptrop ! Nos cheveux serenouvellent enpermanence.Il est donc normal d'enperdre 50 à 100 parjour, lors du shampoingnotamment, dubrossage, lorsque l'ons'habille et tout au longde nos activités.

L’art de se parfumer

LLaa ff iièèvvrree ddeess ttoouutt--ppeettiittss

GGââtteeaauu àà llaa ppaattaattee ddoouuccee1,2 kg depatatesdouces, 10 clde crèmeliquide, 4œufs, 150 gde sucresemoule, 1/2cuillerée àcafé decannelle en poudre, 1 cuillerée à café de vanilleen poudre, 75 g de fécule de pomme de terre Pour le moule : 1 noix de beurre

Allumez le four à 210° (th. 7). Lavez les patatesdouces et enveloppez-les de papier d'aluminium.Glissez-les au four et laissez-les cuire 1h environ,jusqu'à ce que les légumes soient souples sous lapression du doigt. Baissez le thermostat du four à180° (th. 6). Beurrez un moule à manqué de 24 cmde diamètre. Pelez les patates douces, laissez-lesrefroidir puis mettez-les dans le bol d'un robot.Ajoutez la crème, les œufs, le sucre, la cannelle et lavanille, et mixez 2 mn. Ajoutez la fécule et mixezencore 1 mn. Versez la préparation dans le moule etglissez au four. Laissez cuire 30 mn, puis baissez à150° (th. 5) et laissez cuire encore 20 mn. Laisseztiédir 15 mn. Retournez le gâteau sur un plat deservice et servez tiède.

Beauté LL eess rr ee ccee tt tt ee ss mm aa gg ii qq uu eess ppoouu rr ……LLee ss rr ee ccee tt tt ee ss mm aa gg ii qquu ee ss pp oouu rr ……

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MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

Son nom----------------

Son prénom

Son instrument

Rince----------------

Crack----------------

Clos

Pouffé----------------Filet d’eau

Equipés----------------

StadeFin de soirée----------------Erodé----------------Série

Nickel----------------

Snobs----------------

Francium

Iridium----------------

Durée----------------

SaisonLa première----------------

Sélénium----------------

Article

Déteste----------------

Berné----------------Dans l’œil

Lentilles----------------

Disposé

Clair----------------

Choisie

Hardi----------------

Sa symphonie

Camp----------------Monnaies

Hardies----------------

Elite

Esprits----------------

TravauxFin de série----------------

Sodium----------------Humanitaire

Privé----------------

Apprécie

Pays----------------

Adverbe

Y est néCravateanglaise

----------------Article

Habit----------------

Simulée

Pars----------------

Velu

Hésita----------------

Énorme

Fond----------------Métal----------------Dans le cœurGaines

----------------Deux àRome

Pays----------------

Peau

Confuse----------------Possessif

Relevai----------------

Fleuve----------------Alternative

Calcium----------------

Bourseà Paris

Pronom----------------

Mois

Vente----------------

SubtilPays

----------------Débutant

----------------Possessif

Golfe----------------

Cordon----------------

A réglerAmende

----------------Tableau

Obligé----------------

Note

Arbuste----------------

Sacré

Une de sesœuvres

Boxeuralgérien

----------------Air

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de

7 chefs d’œuvres de Louis Armstrong.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Son comparse à Chicago»

1- HELLO DOLLY2- WEST END BLUES3- TIGER RAG4- NOBODY KNOWS THETROUBLE I HAVE SEEN

5- C’EST SI BON6- SAINT LOUIS BLUES7- NEWPORT

MOT RESTANT = OLIVER

U L H E S E V A H I E LE B E E O L I V E R T BS N L N S A I N T L R UT E L O O OI T O U P RG S D I W TE E O S E ER W L A P S E U L B N HA Y L R I S B L U E S TG N O B O D Y K N O W S

LETTRES DE : Varsovie

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7

POLOGNE

1- PAYS2- RÉGION

3- BANLIEUE4- PLAINES5- SINISTRE

RÉPUTATIONNAZIE

6- TRAITÉ SURL’AVIATION

INTERNATIONALE7- ALLIANCEMILITAIRE

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

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Le Soird’Algérie Détente Jeudi 24 janvier 2013 - PAGE 18

Page 18: I Et les martyrs d'Amgala ? Et les héros du Sinaï ? I M

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Aperçois

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Dans lereste

----------------Détergent

Situation----------------

Osmium----------------

Paire

Conviendra----------------

Variés----------------

Changé

Confia----------------

PartiFormed’être----------------

Politiquefrançais

Pareils----------------

Océan----------------

Dressais

Rongé----------------

Enlève(pho.)

Médiocre----------------

Note

Utilisons----------------Barre d’or

A l’égard de----------------Richesses

Agirait----------------

Cérium

Drame----------------

Césium

Fin de soirée----------------Connaître----------------Désirera

Wilaya----------------

Touffus

Titres----------------Possessif

Version----------------Possédait

----------------Titre

Echec----------------Dissimulée

Fin de soirées

----------------Pressante

Orientait----------------

Végéter----------------

Version

Titane----------------

Branché

Note----------------

Trou

Reflecteur----------------

Vierges----------------

Pli

Juge arabe----------------

Dormeur

Conseiller----------------

Acclamer

Détente----------------

Villeengloutie

Honnêtement----------------

Craints

Reconnues----------------

Astate

Note----------------

Sélénium

Gauches----------------

Régal

Pouffes----------------

NickelNuit

----------------Renonça

----------------Réalité

A payer----------------

Néon

Oléagineuse----------------Infractions

Panse----------------

Héros de Corneille

Copain----------------

Barques

Divague----------------

A payer

Fleuve----------------

Exprime

Palmipède----------------

Habit

Mammifère----------------

Fruit----------------

Envies

Cobalt----------------

Note----------------

ArticleNazis

----------------Récipient

Raidit----------------Eprouves

Mesures----------------

Orgueil

Sélénium----------------

Méditer

Palpa----------------

Dans la jetée

Caresse----------------Demeurée

Crier----------------

Ville

Rejeter----------------

Singulier

Conjonction----------------

Chlore

Aseptisées----------------

Poème

Milieu----------------

Rongeur

Mettre----------------

Dépôt----------------

EnlèveVecteur

----------------Elire

Pourris----------------Rongeurs

----------------Chaton

Mer anglaise

----------------Totalité

Amples----------------

Dinar

Pareil----------------

Capitale

Avances----------------

Cabas

Désemplira----------------Possessif

A l’avance----------------Assurances

Erbium----------------

Banque

Echéance----------------

Partie

Huilées----------------

Version

Concept----------------

Île

Pronom----------------

Erigé----------------

Astate

Vague----------------

Rappel

Reconnaîtra----------------

ActiniumLabel de

cosmétique

Riposte----------------

Drame

Le Soird’Algérie Détente Jeudi 24 janvier 2013 - PAGE 19

Page 19: I Et les martyrs d'Amgala ? Et les héros du Sinaï ? I M

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ANNIVERSAIRES–––––----------------------Le 25 janvier 2013

Oualidsoufflera sa 13e bougie.En cette occasion, son papaDjamel, sa maman Nora et,à travers eux, les famillesKermous et Douali luisouhaitent un très bonanniversaire et une vie pleine de succès, debonheur et de santé. F132402

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CARNET

PENSÉES––––––––––––––––––––

Le 25 janvier 2011,nous quittait à jamais notrecher et regretté père etgrand-pèreZamoum Saïd Ben Amar

En ce douloureux sou-venir, sa femme Dehbia,ses enfants, ses petits-enfants, les amis etles proches demandent à tous ceux quil'ont connu et aimé d'avoir une pieusepensée à sa mémoire et que Dieu le Tout-Puissant lui accorde Sa SainteMiséricorde et l'accueille en Son VasteParadis.

A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons.

Repose en paix, cher père.Ton fils Rabah qui ne t'oubliera

jamais. F118088/B13

––––––––––––––––––––VEILLÉES

––––––––––––––––––––40 jours déjà… Une

grande pensée pour ungrand monsieur

Illikoud Arabparti pour un un mondemeilleur le 15 décembre2012.

Merci pour l’amour et les valeurs quetu nous as donnés. Nous ferons tout pourperpétuer ce que tu nous as transmis.

Tu nous manques, cher khali Arab. Levide que tu as laissé, personne ne pourrale combler.

Nous demandons à Dieu de te réserverune place dans Son Paradis.

Ton neveu Karim. F132394

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NECROLOGIE

Page 21: I Et les martyrs d'Amgala ? Et les héros du Sinaï ? I M

Je ne sais pas pourquoi,mais à chaque fois quej'aborde cette route recti-

ligne qui va vers Guelma, aumilieu des champs qui furentjadis le domaine des bette-raves et du vignoble, le souve-nir de feu Hassani Abdelazizs'impose à moi comme cetableau omniprésent desmonts de l'Edough qui dérou-lent leurs lignes molles à notredroite. Peut-être parce queAbdelaziz était de cette char-mante ville. Peut-être aussiparce que cette route me rap-pelle le Grand Prix cycliste dela ville d'Annaba qui se dérou-lait chaque année au prin-temps et qui était la secondeplus grande épreuve mondialedu cyclisme amateur. Lacrème de ce sport populairepar excellence venait àAnnaba pour préparer la gran-de Course de la Paix. Face àune redoutable concurrence,les Algériens faisaient bonnefigure et arrivaient même àrafler des étapes, pour le plusgrand bonheur des specta-teurs qui sortaient en massepour applaudir le joyeux cortè-ge.

C'était une interminablecaravane, radieuse et colorée,qui serpentait au milieu després barbouillés du vert lumi-neux d'un printemps renais-sant ; une longue colonnesemant la joie dans les vil-lages et les hameaux traver-sés. Ce parcours sans grossesdifficultés alternait les routesrectilignes et les collines nedépassant pas 700 mètres (lecol d'El Fjouj étant le point cul-minant). L'étape Annaba-Guelma et retour se situait àmi-chemin entre le plat aisé deSkikda ou d'El Kala et les grim-

pées éreintantes de Seraïdi oude Mechrocha. Cyclistes etaccompagnateurs l'abordaientavec un air débonnaire commes'ils partaient pour un pique-nique.

C'est au cours d'une halteau niveau du col où se dispu-tait une arrivée intermédiaire,récompensée par une coupeofferte par les autoritéslocales, que l'on me présentaAbdelaziz. Moustaches bientaillées et tempes grison-nantes, le sourire constam-ment sur les lèvres et toujourstiré à quatre épingles, le jour-naliste d'El Moudjahid avaittoujours l'air distingué.

Accompagné d'un autrespécialiste de la petite reine,feu Mohammed Meghiref, ilm'accueillit avec amabilité etm'offrit à boire un café chaudpour lutter contre le froid vifde ce mois de mars, surtoutque le col était ouvert auxquatre vents. Je faisais mespremières armes au sein del'équipe du quotidien régionalAn Nasr, aux côtés d'un autreseigneur, grand maître ducyclisme, le regretté RahmaniAziz... Abdelaziz Hassanideviendra mon grand ami àAlger, quand je rejoignis ElMoudjahid à la suite de l'arabi-sation de notre canard régio-nal. Durant près de 20 ans,nous nous croisâmes quoti-diennement dans les couloirsdu journal et dans les nom-breux cafés et restaurants quipullulaient à l'époque du côtéde la Grande-Poste, rue BenM'hidi, rue Abane-Ramdane etles environs.

Le destin a voulu qu'avecd'autres confrères et amis,j'accompagne AbdelazizHassani à sa dernière demeu-

re, en empruntant cette mêmeroute captivante. C'était parune triste matinée d'hiver, envenant de l'aéroport d'Annabaoù un avion de ligne venait dedéposer le cercueil dans unhangar froid et sombre. Etpendant que le long cortègemontait vers le col d'El Fjouj,je ne pus réprimer les larmesqui submergeaient mon visa-ge. Tous les vieux souvenirsrevinrent à la surface : la gran-de gaieté, unique dans lemonde des sports, qui accom-pagnait les caravanescyclistes, la fraternité, la soli-darité, la course vers les télé-phones (le fax n'était pasencore inventé et l'ordinateurn'existait que sous la formedes grandes machines de lataille d'un homme qui pon-daient des cartes perforées)pour dicter les papiers aux sté-nos des rédactions centrales.Si ça ne tenait qu'à moi, j'au-rais arrêté le cortège funèbreau niveau du col pour uneminute d'hommage puis, dansle silence glacial à peine per-turbé par les vents cavalca-dant au-dessus des plaines,on aurait écouté un morceaud'un vieux tube, la chansonéternelle d'Henry Garrat : «Lesmauvais garçons». C'était l'undes airs que nous chantionsensemble à la «Flèche d'or»,situé à la rue Arago, sous lahoulette de Boualem D'maghBaloun. Je suis sûr que çaaurait fait plaisir à Azzou, luiqui appréciait particulièrementle premier morceau :«Nous les paumésNous ne sommes pas aimésDes grands bourgeoisQui nagent dans la joieIl faut avoirPour être à leur goût

Un grand faux colEt un chapeau mouÇa n'fait pas chic une casquetteÇa donne un genre malhonnêteEt c'est pourquoiQuand un bourgeois nous voitIl dit en nous montrant dudoigtC'est un mauvais garçonIl a des façonsPas très catholiquesOn a peur de luiQuand on le rencontre la nuitC'est un méchant p'tit garsQui fait du dégâtSitôt qu'y s'explique».

Cette route me rappelleaussi les grands matches del'ES Guelma et notamment lesderbies contre le MOConstantine, le MSP Batna,l'Entente de Sétif ou l'USMAnnaba. Face à cette dernièreéquipe dont la ville n'est dis-tante que de 60 kilomètres, ungrand nombre de supportersbônois se déversait sur l'an-tique Calama. Qui en train, quien voiture, qui en car ... Joie etfair-play dans les tribunes.Engagement et prouesses surle terrain en tuff. C'étaitl'époque des Doudou,Benslimane, Tadjet, Bouden,Sakhraoui, Boulfoul d'un côtéet des Séridi 2, Bambino,Essalhi, Hachouf, Belhaouès,Maghmouli, de l'autre.

Les yeux remplis de beauxgestes techniques, le cœurchargé de tant d'émotions etles mains fatiguées d'avoirtant ovationné les héros dudimanche, nous reprenions lechemin du retour à bord dupetit train pittoresque qui s'enallait cahin-caha à travers lespaysages bucoliques de lacampagne guelmoise. Ah ! Letrain de Guelma ! C'était unetortue encore plus paresseuse

que celle de la fable. Certainsaffirmaient qu'ils pouvaientdescendre de ce train, cueillirles pâquerettes et remontercomme si de rien n'était... Lapetite rame, composée de troiswagons, devait rallierBouchegouf où nous atten-drons le train venant deTébessa pour rejoindreAnnaba en milieu de soirée. ABouchegouf, il y avait dumonde à la buvette de la gare :supporters annabis et guel-mois fêtaient ensemble legrand derby. Perdant, gagnantou match nul, les fans del'époque ne pensaient qu'à lafête. C'était dans leur tête.C'était dans leur cœur. C'étaitplus important que le résultataffiché là-bas, sur un tableaunoir, déjà invisible dans le cré-puscule d'hiver qui descendaitsur Guelma et son stade. Qu'ilétait beau le football de nosvingt ans ! Qu'elle était bellel'Algérie des sixties et desseventies !

M. F.

Guelma-des-cœurs...PPANORAMAANORAMA

Par Maâmar [email protected]

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

Le Premier ministre japonais ? Désolé, mais je ne peuxplus me le…

… Saké !

Le Qatar vient donc de «condamner fermement laprise d’otages sanglante d’In Aménas». C’est fou lenombre de trucs auxquels me fait penser cettecondamnation du Qatar de l’opération terroriste diri-gée par Belmokhtar contre l’Algérie. Je pourrais vousdonner un tas d’exemples pour vous montrer à quoiça me fait penser, cette condamnation qatarie. Desexemples concrets pour bien comprendre la portéedu geste de Doha. Mais je ne vais en citer qu’un,parce que lui seul résume tout ce à quoi me fait pen-ser le geste du Qatar. Cette condamnation évoqueimmédiatement pour moi le … foie gras ! Plus exacte-ment les éleveurs d’oies qui chouchoutent leurs bes-tioles, les gavent et les engraissent en pensant auxfêtes à venir, aux commandes des restaurants et auxbiffetons à encaisser. Quand l’éleveur prépare l’ali-mentation de ces oies, vous le voyez les yeux touténamourés, pleins de tendresse et d’application pources bêtes. Avec quelle abnégation le paysan dose lesrations à disposer dans les bacs à nourriture, avecquelle précision, il emplit les fûts à nourriture hyper-

protéinée, apprête les tuyaux à gavage devant êtreintroduits profond dans la gorge des oies et avecquel sérieux il surveille leur ingestion totale et com-plète par les oies ! Il en déglutit lui-même de plaisirintense rien qu’à voir ses volatiles manger ainsi àleur faim, prendre de plus en plus de formes, grossirpresque à vue d’œil, s’empâter même, devenir lourdsà ne plus pouvoir se mouvoir réellement, et prendrefinalement la seule forme qui compte aux yeux del’éleveur, celle de bénéfices à venir mirobolants. Jene comprends d’ailleurs pas que le Qatar ne soit pasle premier producteur de foie gras au monde. Je n’envois pas d’autres qui pourraient rivaliser avec cepays en matière de gavage et d’engraissement. Peut-être parce qu’il n’y a pas d’oies au Qatar. Auquel cas,ce pays si riche devrait penser à en acheter et à mon-ter de vastes élevages. Il a les espaces pour. Il a l’ar-gent pour. Il a les compétences pour. Et puis, cetteactivité, l’élevage d’oies pour la production à grandeéchelle de foie gras permettrait enfin d’en arrêter uneautre : le gavage de terroristes et leur envoi parcolonnes entières dans des pays où le foie gras n’ajamais vraiment fait partie de la culture culinaire loca-le. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemarcontinue.

H. L.

Le Qatar, le foie gras et la filièredes oies de gavage !

POUSSE AVEC EUX !Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlam

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LLEESS CCHHOOSSEES DS DEE LLAA VVIIEE