i - discussion autour d un concept : 2) quest-ce que la géopolitique ? 1) a quoi sert-elle ?
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UNIVERSITÉ DE REIMS
CHAMPAGNE-ARDENNE UFR LETTRES ET SCIENCES HUMAINES
P8S521 : GEOPOLITIQUE
Plan du Cours
Introduction : Durée prévisionnelle : 3h
I – Discussion autour d’un concept II – Le monde au début du IIIème millénaire
A – Un nouvel ordre international possible (1991-2001) a) en Asie du sud-est b) au Moyen et Proche-Orient c) en Amérique latine d) en Afrique
B – Les tensions cependant observables (1991-2001) a) en Europe b) en Afrique c) au Moyen et Proche-Orient
1ère partie : Les USA ou le complexe de la « Nation indispensable » Durée prévisionnelle : 3h
I – Acteurs et théories géopolitiques dans l’Amérique de G.W.Bush A – Les acteurs B – L’échiquier géopolitique américain
II – Les priorités géopolitiques américaines depuis le 9/11 A – La question russe B – La question chinoise C- La question arabo-musulmane
2ème partie : Le « Grand Moyen-Orient », un rêve américain ? Durée prévisionnelle : 3h
I – Du nationalisme arabe à l’intégrisme islamique A – La naissance du nationalisme arabe (à la fin du XIXème siècle) B – La naissance de l’intégrisme islamique (à la fin du XXème siècle)
II – Le conflit arabo-sioniste A – La naissance de la question palestinienne (1948-1966) B – Vers la création d’un Etat palestinien ?
3ème partie : L’Europe ou la complexe du « Vieux continent » Durée prévisionnelle : 3h I – La transition vers l’ouest des PECO : l’OTAN versus l’UE
A – Les rapides et spectaculaires élargissements de l’OTAN B – Les lents et très discutés élargissements de l’UE
II – Une improbable PESC d’une « Grande Europe » A – Un projet politique d’essence démocrate-chrétienne B – Une union politique dissoute dans le marché unique
Introduction : Durée prévisionnelle : 3h
I – Discussion autour d’un concept II – Le monde au début du IIIème millénaire
A – Un nouvel ordre international possible (1991-2001) a) en Asie du sud-est b) au Moyen et Proche-Orient c) en Amérique latine d) en Afrique
B – Les tensions cependant observables (1991-2001) a) en Europe b) en Afrique c) au Moyen et Proche-Orient
1ère partie : Les USA ou le complexe de la « Nation indispensable » Durée prévisionnelle : 3h
I – Acteurs et théories géopolitiques dans l’Amérique de G.W.Bush A – Les acteurs B – L’échiquier géopolitique américain
II – Les priorités géopolitiques américaines depuis le 9/11 A – La question russe B – La question chinoise C- La question arabo-musulmane
2ème partie : Le « Grand Moyen-Orient », un rêve américain ? Durée prévisionnelle : 3h I – Du nationalisme arabe à l’intégrisme islamique
A – La naissance du nationalisme arabe (à la fin du XIXème siècle) B – La naissance de l’intégrisme islamique (à la fin du XXème siècle)
II – Le conflit arabo-sioniste A – La naissance de la question palestinienne (1948-1966) B – Vers la création d’un Etat palestinien ?
3ème partie : L’Europe ou la complexe du « Vieux continent » Durée prévisionnelle : 3h
I – La transition vers l’ouest des PECO : l’OTAN versus l’UE A – Les rapides et spectaculaires élargissements de l’OTAN B – Les lents et très discutés élargissements de l’UE
II – Une improbable PESC d’une « Grande Europe » A – Un projet politique d’essence démocrate-chrétienne B – Une union politique dissoute dans le marché unique
Introduction : Durée prévisionnelle : 3h
I – Discussion autour d’un concept II – Le monde au début du IIIème millénaire
A – Un nouvel ordre international possible (1991-2001) a) en Asie du sud-est b) au Moyen et Proche-Orient c) en Amérique latine d) en Afrique
B – Les tensions cependant observables (1991-2001) a) en Europe b) en Afrique c) au Moyen et Proche-Orient
I - Discussion autour d ’un concept :
2) Qu’est-ce que la géopolitique ? 1) A quoi sert-elle ?
1) A quoi sert la géopolitique ?
« La géographie,« La géographie,ça sert à faire la guerre »ça sert à faire la guerre »
Yves Lacoste
La géopolitique, ça sert peut-être d’abord àprendre des décisions stratégiques.
Nature de critères à
rechercher Principaux critères à rechercher
Le marché
est-il porteur ?
Le marché est-il
accessible et sûr ?
Données macro-économiquesgénérales
1 - PIB, IdH, Croissance…2 - Balance co., Taux d’ouverture…3 - Place de la France dans les X/M
Données relatives aumarché du produit
1 - Niveau de la P locale, circuit distribution3 - X & M du produit4 - Niveau de D = P + M - X
DonnéesDonnéesgéopolitiquesgéopolitiques
1 - Nature du régime politique2 - Existence de conflit dans la zone3 - Risques sociopolitiques de 7 (faible) à 1
Donnéestechniquess
1 - Existence de DD, de BNT...2 - Infrastructures au regard des conditions géographiques...
Opportunité comparée d’exportation vers trois pays du Maghreb Tunisie Maroc Algérie 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 Contexte éco. (PIB, croissance…)
x x x
Evolution du marché du produit
x x X
Production locale x x X Importations x x X Demande x x X Contexte sociopolitique x x X Accessibilité administrative du marché
x x X
Accessibilité géographique du marché
x x x
Total
I - Discussion autour d ’un concept :
2) Qu’est-ce que la géopolitique ? 1) A quoi sert-elle ?
Discussion autour d ’un concept.
La géopolitique n’est pas synonyme de :
1 - Géographie2 - Géographie politique3 - Géostratégie4 - Géoéconomie5 - Géohistoire
1 - Géographie : Gê + graphein = géomorphologie
2 - Géographie politique = géographie humaine
3 - Géostratégie : Gê + stratos + ageîn
4 - Géoéconomie : E. Luttwak
5 - Géohistoire : F. Braudel = rivalités de longues périodes de peuples et d ’Etats pour la domination de vastes territoires
1 - Géographie : Gê + graphein = géomorphologie
2 - Géographie politique = géographie humaine
3 - Géostratégie : Gê + stratos + ageîn
4 - Géoéconomie : E. Luttwak
5 - Géohistoire : F. Braudel = rivalités de longues périodes de peuples et d ’Etats pour la domination de vastes territoires
1 - Géographie : Gê + graphein = géomorphologie
2 - Géographie politique = géographie humaine
3 - Géostratégie : Gê + stratos + ageîn
4 - Géoéconomie : E. Luttwak
5 - Géohistoire : F. Braudel = rivalités de longues périodes de peuples et d ’Etats pour la domination de vastes territoires
1 - Géographie : Gê + graphein = géomorphologie
2 - Géographie politique = géographie humaine
3 - Géostratégie : Gê + stratos + ageîn
4 - Géoéconomie : E. Luttwak
5 - Géohistoire : F. Braudel = rivalités de longues périodes de peuples et d ’Etats pour la domination de vastes territoires
1 - Géographie : Gê + graphein = géomorphologie
2 - Géographie politique = géographie humaine
3 - Géostratégie : Gê + stratos + ageîn
4 - Géoéconomie : E. Luttwak
5 - Géohistoire : F. Braudel = rivalités de longues périodes de peuples et d ’Etats pour la domination de vastes territoires
Première définition de Géopolitique : étude des rivalités
contemporaines des peuples et d’Etats sur de vastes
territoires. La géopolitique est une discipline se donnant pour
tache d’étudier :
1. La façon dont s’exerce le contrôle d’un territoire (ex :
par la force, l’adhésion)
2. Les rivalités entre les différents territoires, donc des
pouvoirs qui s’y exercent.
Première définition de Géopolitique : étude des rivalités
contemporaines des peuples et d’Etats sur de vastes
territoires. La géopolitique est une discipline se donnant pour
tache d’étudier :
1. La façon dont s’exerce le contrôle d’un territoire (ex :
par la force, l’adhésion)
2. Les rivalités entre les différents territoires, donc des
pouvoirs qui s’y exercent.
Première définition de Géopolitique : étude des rivalités
contemporaines des peuples et d’Etats sur de vastes
territoires. La géopolitique est une discipline se donnant pour
tache d’étudier :
1. La façon dont s’exerce le contrôle d’un territoire (ex :
par la force, l’adhésion)
2. Les rivalités entre les différents territoires, donc des
pouvoirs qui s’y exercent.
Général Karl HAUSHOFER
1918 - Cahiers pour la Géopolitique
Pour les Nazis,le terme sera synonyme dedomination « naturelle »
sur un territoire« naturel »
Réapparition du termedans les années 70.
Origine : média
But : faire comprendre :1 - la guerre du Vietnam2 - la guerre du Vietnam contre le Cambodge
La géopolitique est-elle une science ?
1 - conceptions propres de celui qui fait l ’étude2 - point de vue à partir duquel est fait l ’étude3 - logique sur laquelle se fonde la réflexion
La géopolitique est-elle une science ?
1 - conceptions propres de celui qui fait l ’étude2 - point de vue à partir duquel est fait l ’étude3 - logique sur laquelle se fonde la réflexion
La géopolitique est-elle une science ?
1 - conceptions propres de celui qui fait l ’étude2 - point de vue à partir duquel est fait l ’étude3 - logique sur laquelle se fonde la réflexion
La géopolitique est-elle une science ?
1 - conceptions propres de celui qui fait l ’étude2 - point de vue à partir duquel est fait l ’étude3 - logique sur laquelle se fonde la réflexion
Les réflexions géopolitiques sont :
1 - des représentations idéologiques2 - indispensables pour comprendre phénomènes po
Les réflexions géopolitiques sont :
1 - des représentations idéologiques2 - indispensables pour comprendre phénomènes po
II - Le monde au début de IIIème millénaire
1991-2001 = échec du « nouvel ordre international »
1991 : un nouvel ordre international possible car :
1. Fin de l’URSS = fin de la guerre froide
2. La guerre du golfe = victoire du droit
international sur un « Etat voyou »
Francis Fukuyama
Cependant :
1 - Si existait raisons de croire en une grande pacification du monde
2 - existaient également nombreuses tensions
1991 :vers
la « fin de l ’Histoire » ?
A / Un nouvel ordre international possible :
Au cours de cette décennie, toutes les régions du monde semblent se stabiliser :
1. Asie du Sud-Est
2. Moyen et Proche orient
3. Amérique latine
4. Afrique
a) En ASE,
Situation géographique : Ensemble des
pays à l’est de l’Inde et au sud de la chine
(sauf Océanie) : que l’on peut regrouper en
deux ensemble géopolitique :
1.ASE insulaire : Indonésie, Malaisie,
Philippines, Timor oriental, Brunei,
Singapour
2.Péninsule indochinoise : Laos,
Cambodge, Thaïlande, Vietnam,
Myanmar (ex-Birmanie)
a) En ASE,
Situation géographique : Ensemble des
pays à l’est de l’Inde et au sud de la chine
(sauf Océanie) : que l’on peut regrouper en
deux ensemble géopolitique :
1.ASE insulaire : Indonésie, Malaisie,
Philippines, Timor oriental, Brunei,
Singapour
2.Péninsule indochinoise : Laos,
Cambodge, Thaïlande, Vietnam,
Myanmar (ex-Birmanie)
Situation politique : Après plus de 40 ans de guerre, stabilisation politique de la
péninsule indochinoise :
1940-45 : occupation japonaise
1945 : débarquement de Leclerc => se transforme en guerre d’indépendance +
affrontement Est-ouest.
1954 : Retrait de la France et début de l’intervention US jusqu’en 1973 (Officiellement
pour soutenir le Vietnam mais aussi dans d’autre pays nt. Cambodges)
1975 : Victoires du Nord-Vietnam contre Sud-Vietnam
Entrée des Khmers Rouges a Phnom-Penh
1978 : Intervention du Vietnam (communistes mais soutenu par URSS) au Cambodge
(Communistes mais soutenu par Chine) => Guerre classique et civile
1991 : retrait des troupes vietnamiennes du Cambodge et accords de cessez-le-feu sous
autorité de l’ONU et administration par l’ONU le 23 octobre 1991 ; organisation
d’élection et élection de Norodom Sihanouk
Situation politique : Après plus de 40 ans de guerre, stabilisation politique de la
péninsule indochinoise :
1940-45 : occupation japonaise
1945 : débarquement de Leclerc => se transforme en guerre d’indépendance +
affrontement Est-ouest.
1954 : Retrait de la France et début de l’intervention US jusqu’en 1973 (Officiellement
pour soutenir le Vietnam mais aussi dans d’autre pays nt. Cambodges)
1975 : Victoires du Nord-Vietnam contre Sud-Vietnam
Entrée des Khmers Rouges a Phnom-Penh
1978 : Intervention du Vietnam (communistes mais soutenu par URSS) au Cambodge
(Communistes mais soutenu par Chine) => Guerre classique et civile
1991 : retrait des troupes vietnamiennes du Cambodge et accords de cessez-le-feu sous
autorité de l’ONU et administration par l’ONU le 23 octobre 1991 ; organisation
d’élection et élection de Norodom Sihanouk
Situation politique : Après plus de 40 ans de guerre, stabilisation politique de la
péninsule indochinoise :
1940-45 : occupation japonaise
1945 : débarquement de Leclerc => se transforme en guerre d’indépendance +
affrontement Est-ouest.
1954 : Retrait de la France et début de l’intervention US jusqu’en 1973 (Officiellement
pour soutenir le Vietnam mais aussi dans d’autre pays nt. Cambodges)
1975 : Victoires du Nord-Vietnam contre Sud-Vietnam
Entrée des Khmers Rouges a Phnom-Penh
1978 : Intervention du Vietnam (communistes mais soutenu par URSS) au Cambodge
(Communistes mais soutenu par Chine) => Guerre classique et civile
1991 : retrait des troupes vietnamiennes du Cambodge et accords de cessez-le-feu sous
autorité de l’ONU et administration par l’ONU le 23 octobre 1991 ; organisation
d’élection et élection de Norodom Sihanouk
Situation politique : Après plus de 40 ans de guerre, stabilisation politique de la
péninsule indochinoise :
1940-45 : occupation japonaise
1945 : débarquement de Leclerc => se transforme en guerre d’indépendance +
affrontement Est-ouest.
1954 : Retrait de la France et début de l’intervention US jusqu’en 1973 (Officiellement
pour soutenir le Vietnam mais aussi dans d’autre pays nt. Cambodges)
1975 : Victoires du Nord-Vietnam contre Sud-Vietnam
Entrée des Khmers Rouges a Phnom-Penh
1978 : Intervention du Vietnam (communistes mais soutenu par URSS) au Cambodge
(Communistes mais soutenu par Chine) => Guerre classique et civile
1991 : retrait des troupes vietnamiennes du Cambodge et accords de cessez-le-feu sous
autorité de l’ONU et administration par l’ONU le 23 octobre 1991 ; organisation
d’élection et élection de Norodom Sihanouk
Situation politique : Après plus de 40 ans de guerre, stabilisation politique de la
péninsule indochinoise :
1940-45 : occupation japonaise
1945 : débarquement de Leclerc => se transforme en guerre d’indépendance +
affrontement Est-ouest.
1954 : Retrait de la France et début de l’intervention US jusqu’en 1973 (Officiellement
pour soutenir le Vietnam mais aussi dans d’autre pays nt. Cambodges)
1975 : Victoires du Nord-Vietnam contre Sud-Vietnam
Entrée des Khmers Rouges a Phnom-Penh
1978 : Intervention du Vietnam (communistes mais soutenu par URSS) au Cambodge
(Communistes mais soutenu par Chine) => Guerre classique et civile
1991 : retrait des troupes vietnamiennes du Cambodge et accords de cessez-le-feu sous
autorité de l’ONU et administration par l’ONU le 23 octobre 1991 ; organisation
d’élection et élection de Norodom Sihanouk
Situation politique : Après plus de 40 ans de guerre, stabilisation politique de la
péninsule indochinoise :
1940-45 : occupation japonaise
1945 : débarquement de Leclerc => se transforme en guerre d’indépendance +
affrontement Est-ouest.
1954 : Retrait de la France et début de l’intervention US jusqu’en 1973 (Officiellement
pour soutenir le Vietnam mais aussi dans d’autre pays nt. Cambodges)
1975 : Victoires du Nord-Vietnam contre Sud-Vietnam
Entrée des Khmers Rouges a Phnom-Penh
1978 : Intervention du Vietnam (communistes mais soutenu par URSS) au Cambodge
(Communistes mais soutenu par Chine) => Guerre classique et civile
1991 : retrait des troupes vietnamiennes du Cambodge et accords de cessez-le-feu sous
autorité de l’ONU et administration par l’ONU le 23 octobre 1991 ; organisation
d’élection et élection de Norodom Sihanouk
Situation politique : Après plus de 40 ans de guerre, stabilisation politique de la
péninsule indochinoise :
1940-45 : occupation japonaise
1945 : débarquement de Leclerc => se transforme en guerre d’indépendance +
affrontement Est-ouest.
1954 : Retrait de la France et début de l’intervention US jusqu’en 1973 (Officiellement
pour soutenir le Vietnam mais aussi dans d’autre pays nt. Cambodges)
1975 : Victoires du Nord-Vietnam contre Sud-Vietnam
Entrée des Khmers Rouges a Phnom-Penh
1978 : Intervention du Vietnam (communistes mais soutenu par URSS) au Cambodge
(Communistes mais soutenu par Chine) => Guerre classique et civile
1991 : retrait des troupes vietnamiennes du Cambodge et accords de cessez-le-feu sous
autorité de l’ONU et administration par l’ONU le 23 octobre 1991 ; organisation
d’élection et élection de Norodom Sihanouk
b) Au Moyen-Orient et Proche orient,
Situation géographique :
Pour GW Bush, le « grand Moyen-orient » = du Maroc au Pakistan
1. Proche-orient : nécessairement : Turquie, Liban, Israël et Palestine,
2. Moyen-orient : nécessairement : Iran, Afghanistan, Pakistan
3. + selon, le point de vue : Syrie, Irak, Jordanie et péninsule arabique (Arabie
saoudite + Yemen + Koweit + EAU + Quatar)
b) Au Moyen-Orient et Proche orient,
Situation géographique :
Pour GW Bush, le « grand Moyen-orient » = du Maroc au Pakistan
1. Proche-orient : nécessairement : Turquie, Liban, Israël et Palestine,
2. Moyen-orient : nécessairement : Iran, Afghanistan, Pakistan
3. + selon, le point de vue : Syrie, Irak, Jordanie et péninsule arabique (Arabie
saoudite + Yemen + Koweit + EAU + Quatar)
b) Au Moyen-Orient et Proche orient,
Situation géographique :
Pour GW Bush, le « grand Moyen-orient » = du Maroc au Pakistan
1. Proche-orient : nécessairement : Turquie, Liban, Israël et Palestine,
2. Moyen-orient : nécessairement : Iran, Afghanistan, Pakistan
3. + selon, le point de vue : Syrie, Irak, Jordanie et péninsule arabique (Arabie
saoudite + Yemen + Koweit + EAU + Quatar)
b) Au Moyen-Orient et Proche orient,
Situation géographique :
Pour GW Bush, le « grand Moyen-orient » = du Maroc au Pakistan
1. Proche-orient : nécessairement : Turquie, Liban, Israël et Palestine,
2. Moyen-orient : nécessairement : Iran, Afghanistan, Pakistan
3. + selon, le point de vue : Syrie, Irak, Jordanie et péninsule arabique (Arabie
saoudite + Yemen + Koweit + EAU + Quatar + Oman)
Proche Orient
Moyen Orient
Turquie – Liban – Israël –
Territoires palestiniens
Iran – Afagnanistan –
Pakistan
Syrie – Irak – Jordanie – Arabie saoudite – Yemen – Koweit – EAU
– Quatar - Oman
Situation politique : la victoire contre Sadam Hussein (1991) a été obtenu par une
coalition rassemblant des pays occidentaux mais aussi arabes (Saoudiens, Egyptiens,
Marocains, Syriens) avec mandat de l’ONU. Or cette crise du Golfe entraîne deux
conséquences :
1. d’une part, s’agissant du Liban :
- Guerre civile depuis 1975 : entre, d’un côté Palestiniens (et partis de gauche) ; de
l’autre Phalanges chrétiennes (et partis de droite). Ensuite interventions
étrangères : Israël (alliés aux milices chrétiennes) et Syrie (appuyant les
musulmans sunnites)
- En 1991, pour des raisons politiques, les occidentaux acceptent la main mise de
la Syrie sur le Liban (ce qui permet de mettre fin à la guerre civile).
2. d’autre, s’agissant des « Territoires occupés »
Guerre du Golfe = changement de donne pour l’OLP = obligée de faire des
concessions
=> Conférence de Madrid (octobre 1991) => accord de reconnaissance mutuel
entre Israël et l’OLP le 13 septembre 1993 => Mise en place de l’Autorité
palestinienne (mai 1994) et prévoyant le retrait des Israéliens de la Bande de Gaza
et de Cisjordanie
Situation politique : la victoire contre Sadam Hussein (1991) a été obtenu par une
coalition rassemblant des pays occidentaux mais aussi arabes (Saoudiens, Egyptiens,
Marocains, Syriens) avec mandat de l’ONU. Or cette crise du Golfe entraîne deux
conséquences :
1. d’une part, s’agissant du Liban :
- Guerre civile depuis 1975 : entre, d’un côté Palestiniens (et partis de gauche) ; de
l’autre Phalanges chrétiennes (et partis de droite). Ensuite interventions
étrangères : Israël (alliés aux milices chrétiennes) et Syrie (appuyant les
musulmans sunnites)
- En 1991, pour des raisons politiques, les occidentaux acceptent la main mise de
la Syrie sur le Liban (ce qui permet de mettre fin à la guerre civile).
2. d’autre, s’agissant des « Territoires occupés »
Guerre du Golfe = changement de donne pour l’OLP = obligée de faire des
concessions
=> Conférence de Madrid (octobre 1991) => accord de reconnaissance mutuel
entre Israël et l’OLP le 13 septembre 1993 => Mise en place de l’Autorité
palestinienne (mai 1994) et prévoyant le retrait des Israéliens de la Bande de Gaza
et de Cisjordanie
Situation politique : la victoire contre Sadam Hussein (1991) a été obtenu par une
coalition rassemblant des pays occidentaux mais aussi arabes (Saoudiens, Egyptiens,
Marocains, Syriens) avec mandat de l’ONU. Or cette crise du Golfe entraîne deux
conséquences :
1. d’une part, s’agissant du Liban :
- Guerre civile depuis 1975 : entre, d’un côté Palestiniens (et partis de gauche) ; de
l’autre Phalanges chrétiennes (et partis de droite). Ensuite interventions
étrangères : Israël (alliés aux milices chrétiennes) et Syrie (appuyant les
musulmans sunnites)
- En 1991, pour des raisons politiques, les occidentaux acceptent la main mise de
la Syrie sur le Liban (ce qui permet de mettre fin à la guerre civile).
2. d’autre, s’agissant des « Territoires occupés »
Guerre du Golfe = changement de donne pour l’OLP = obligée de faire des
concessions
=> Conférence de Madrid (octobre 1991) => accord de reconnaissance mutuel
entre Israël et l’OLP le 13 septembre 1993 => Mise en place de l’Autorité
palestinienne (mai 1994) et prévoyant le retrait des Israéliens de la Bande de Gaza
et de Cisjordanie
Situation politique : la victoire contre Sadam Hussein (1991) a été obtenu par une
coalition rassemblant des pays occidentaux mais aussi arabes (Saoudiens, Egyptiens,
Marocains, Syriens) avec mandat de l’ONU. Or cette crise du Golfe entraîne deux
conséquences :
1. d’une part, s’agissant du Liban :
- Guerre civile depuis 1975 : entre, d’un côté Palestiniens (et partis de gauche) ; de
l’autre Phalanges chrétiennes (et partis de droite). Ensuite interventions
étrangères : Israël (alliés aux milices chrétiennes) et Syrie (appuyant les
musulmans sunnites)
- En 1991, pour des raisons politiques, les occidentaux acceptent la main mise de
la Syrie sur le Liban (ce qui permet de mettre fin à la guerre civile).
2. d’autre, s’agissant des « Territoires occupés »
Guerre du Golfe = changement de donne pour l’OLP = obligée de faire des
concessions
=> Conférence de Madrid (octobre 1991) => accord de reconnaissance mutuel
entre Israël et l’OLP le 13 septembre 1993 => Mise en place de l’Autorité
palestinienne (mai 1994) et prévoyant le retrait des Israéliens de la Bande de Gaza
et de Cisjordanie
Situation politique : la victoire contre Sadam Hussein (1991) a été obtenu par une
coalition rassemblant des pays occidentaux mais aussi arabes (Saoudiens, Egyptiens,
Marocains, Syriens) avec mandat de l’ONU. Or cette crise du Golfe entraîne deux
conséquences :
1. d’une part, s’agissant du Liban :
- Guerre civile depuis 1975 : entre, d’un côté Palestiniens (et partis de gauche) ; de
l’autre Phalanges chrétiennes (et partis de droite). Ensuite interventions
étrangères : Israël (alliés aux milices chrétiennes) et Syrie (appuyant les
musulmans sunnites)
- En 1991, pour des raisons politiques, les occidentaux acceptent la main mise de
la Syrie sur le Liban (ce qui permet de mettre fin à la guerre civile).
2. d’autre, s’agissant des « Territoires occupés »
Guerre du Golfe = changement de donne pour l’OLP = obligée de faire des
concessions
=> Conférence de Madrid (octobre 1991) => accord de reconnaissance mutuel
entre Israël et l’OLP le 13 septembre 1993 => Mise en place de l’Autorité
palestinienne (mai 1994) et prévoyant le retrait des Israéliens de la Bande de Gaza
et de Cisjordanie
Conséquence de la victoire sur Saddam Hussein en 1991 :
1 - Pour le Liban : Pax syriana
2 - Pour les Territoires occupés :
- Négociations de Madrid (octobre 1991)- accords de reconnaissance mutuel (13/09/1993)
Conséquence de la victoire sur Saddam Hussein en 1991 :
1 - Pour le Liban : Pax syriana
2 - Pour les Territoires occupés :
- Négociations de Madrid (octobre 1991)- accords de reconnaissance mutuel (13/09/1993)
Conséquence de la victoire sur Saddam Hussein en 1991 :
1 - Pour le Liban : Pax syriana
2 - Pour les Territoires occupés :
- Négociations de Madrid (octobre 1991)- accords de reconnaissance mutuel (13/09/1993)
Introduction : Durée prévisionnelle : 3h
I – Discussion autour d’un concept II – Le monde au début du IIIème millénaire
A – Un nouvel ordre international possible (1991-2001) a) en Asie du sud-est b) au Moyen et Proche-Orient c) en Amérique latine d) en Afrique
B – Les tensions cependant observables (1991-2001) a) en Europe b) en Afrique c) au Moyen et Proche-Orient
1ère partie : Les USA ou le complexe de la « Nation indispensable » Durée prévisionnelle : 3h
I – Acteurs et théories géopolitiques dans l’Amérique de G.W.Bush A – Les acteurs B – L’échiquier géopolitique américain
II – Les priorités géopolitiques américaines depuis le 9/11 A – La question russe B – La question chinoise C- La question arabo-musulmane
c) en Amérique latine
Apaisement au :
1 - Nicaragua2 - Salvador3 - Haïti
c - En Amérique latine (Sud et centrale),
Situation politique : la fin de la guerre froide a permis d’apaiser les tensions : la
démocratie se développe partout car les USA ne sont plus obligés de soutenir des
dictatures anti-communistes :
1. au Nicaragua,
existait situation de guerre civile entre le pouvoir centrale (Sandinistes du
président Ortega et la guérilla des Contras financée illégalement par
l’administration Reagan (Irangate) : 1988, cessez-le-feu + élections « libre » et
victoire de Violeta Chamorro. Ortega est cependant réélu en 2006.
2. Au Salvador,
Guerre civile de 1980 à 1992 opposant la junte militaire (soutenue par USA) à
guérilla marxiste : cessez-le-feu signé le 31 décembre 1991 + élections libres
3. En Haïti,
après fuite du dictateur Jean-Claude Duvalier (1986) mise en place d’une
dictature militaire. Mais grâce aux pressions des USA et sanctions de l’ONU,
organisations d’élections libres (élection du père Aristide en 1991).
c - En Amérique latine (Sud et centrale),
Situation politique : la fin de la guerre froide a permis d’apaiser les tensions : la
démocratie se développe partout car les USA ne sont plus obligés de soutenir des
dictatures anti-communistes :
1. au Nicaragua,
Guerre civile opposant les Sandinistes au pouvoir (Ortega) à la guérilla des
Contras financée illégalement par l’administration Reagan (Irangate) : 1988,
cessez-le-feu + élections « libre » = victoire de Violeta Chamorro.
2. Au Salvador,
Guerre civile de 1980 à 1992 opposant la junte militaire (soutenue par USA) à
guérilla marxiste : cessez-le-feu signé le 31 décembre 1991 + élections libres
3. En Haïti,
après fuite du dictateur Jean-Claude Duvalier (1986) mise en place d’une
dictature militaire. Mais grâce aux pressions des USA et sanctions de l’ONU,
organisations d’élections libres (élection du père Aristide en 1991).
c - En Amérique latine (Sud et centrale),
Situation politique : la fin de la guerre froide a permis d’apaiser les tensions : la
démocratie se développe partout car les USA ne sont plus obligé de soutenir des dictatures
anti-communistes :
1. au Nicaragua,
Guerre civile opposant les Sandinistes au pouvoir (Ortega) à la guérilla des
Contras financée illégalement par l’administration Reagan (Irangate) : 1988,
cessez-le-feu + élections « libre » = victoire de Violeta Chamorro.
2. Au Salvador,
Guerre civile de 1980 à 1992 opposant la junte militaire (soutenue par USA) à
guérilla marxiste : cessez-le-feu signé le 31 décembre 1991 + élections libres
3. En Haïti,
après fuite du dictateur Jean-Claude Duvalier (1986) mise en place d’une
dictature militaire. Mais grâce aux pressions des USA et sanctions de l’ONU,
organisations d’élections libres (élection du père Aristide en 1991).
c - En Amérique latine (Sud et centrale),
Situation politique : la fin de la guerre froide a permis d’apaiser les tensions : la
démocratie se développe partout car les USA ne sont plus obligé de soutenir des dictatures
anti-communistes :
1. au Nicaragua,
Guerre civile opposant les Sandinistes au pouvoir (Ortega) à la guérilla des
Contras financée illégalement par l’administration Reagan (Irangate) : 1988,
cessez-le-feu + élections « libre » = victoire de Violeta Chamorro.
2. Au Salvador,
Guerre civile de 1980 à 1992 opposant la junte militaire (soutenue par USA) à
guérilla marxiste : cessez-le-feu signé le 31 décembre 1991 + élections libres
3. En Haïti,
après fuite du dictateur Jean-Claude Duvalier (1986) mise en place d’une
dictature militaire. Mais grâce aux pressions des USA et sanctions de l’ONU,
organisations d’élections libres (élection du père Aristide en 1991).
1986 : fuite de Duvalier, remplacé par junte militaire.Mais pressions US et de l ’ONU = élections libre en 1991 (élection d ’Aristide)
d) en Afrique
Apaisement au :
1 - Sahara occidental2 - Tchad3 - Afrique du Sud-Ouest
1. Sahara occidental :
Stabilisation du conflit : la réconciliation du Maroc avec l’Algérie (1988) met
le Maroc en situation de force et oblige le Front Polisario a accepter un cessez-
le-feu (août 1988) sous l’égide de l’ONU. En 1991, mise en place d’une force
de maintien de la paix.
2. Tchad :
Situation de guerre avec la Libye depuis 1973 (revendication de la région
d’Aouzou). Cessez le feu en 1987 suivit d’une reprise des relations
diplomatique tchado-libyenne en 1988 puis accord sur Aouzou en 1989
1. Sahara occidental :
Stabilisation du conflit : la réconciliation du Maroc avec l’Algérie (1988) met
le Maroc en situation de force et oblige le Front Polisario a accepter un cessez-
le-feu (août 1988) sous l’égide de l’ONU. En 1991, mise en place d’une force
de maintien de la paix.
2. Tchad :
Situation de guerre avec la Libye depuis 1973 (revendication de la région
d’Aouzou). Cessez le feu en 1987 suivit d’une reprise des relations
diplomatique tchado-libyenne en 1988 puis accord sur Aouzou en 1989
1988 :
Réconciliationdu Maroc et de
l ’Algérie
Le Front Polisariodoit acceptercessez-le-feu
1991 :
Force de maintiende la Paix.
1. Sahara occidental :
Stabilisation du conflit : la réconciliation du Maroc avec l’Algérie (1988) met
le Maroc en situation de force et oblige le Front Polisario a accepter un cessez-
le-feu (août 1988) sous l’égide de l’ONU. En 1991, mise en place d’une force
de maintien de la paix.
2. Tchad :
Situation de guerre avec la Libye depuis 1973 (revendication de la région
d’Aouzou). Cessez le feu en 1987 suivit d’une reprise des relations
diplomatique tchado-libyenne en 1988 puis accord sur Aouzou en 1989
1. Sahara occidental :
Stabilisation du conflit : la réconciliation du Maroc avec l’Algérie (1988) met
le Maroc en situation de force et oblige le Front Polisario a accepter un cessez-
le-feu (août 1988) sous l’égide de l’ONU. En 1991, mise en place d’une force
de maintien de la paix.
2. Tchad :
Situation de guerre avec la Libye depuis 1973 (revendication de la région
d’Aouzou). Cessez le feu en 1987 suivit d’une reprise des relations
diplomatique tchado-libyenne en 1988 puis accord sur Aouzou en 1989
Depuis 1973 :
en guerre contreLybie
1987 :Cessez-le-feu
1989 :
Accord surla bande
d ’Aouzou
3. L ’Afrique du sud-ouest :
Angola, Namibie, Afrique du sud
Situation politique à la fin des années 80 en trois points :
1 - Angola indépendant depuis 1975 mais guérilla permanente entre les différents
mouvements de libération (notamment entre le mouvement procommuniste au pouvoir
soutenu par des troupes cubaine financé par l’URSS contre l’UNITA financé par USA
et soutenu militairement par Afrique du Sud (car en guerre contre les mouvements
indépendantistes procommunistes de Namibie).
2 - La Namibie était une ancienne colonie allemande que la SDN avait confiée en
mandat à l’Afrique du Sud. Malgré la révocation de ce mandat par l’ONU en 1966,
l’Afrique du Sud ne voulait pas reconnaître l’indépendance. Jusqu’à la fin des années
80 situation bloquée car l’Afrique du Sud ne veut pas se retirer de Namibie tant
qu’existera des troupes cubaines en Angola. C’est cette situation qui explique que
l’apartheid est pu se maintenir.
3 – L’Afrique du Sud est un ancien dominion britannique devenu indépendant en
1961. Devenu, petit à petit, une dictature féroce d’une partie de la minorité blanche
pratiquant une ségrégation de plus en plus stricte : l’apartheid.
Situation politique à la fin des années 80 en trois points :
1 - Angola : indépendance en 1975 => mais guérilla permanente entre le
gouvernement procommuniste soutenu par des troupes cubaine financé par l’URSS et
l’UNITA financée par USA et soutenu militairement par Afrique du Sud.
2 - La Namibie était une ancienne colonie allemande que la SDN avait confiée en
mandat à l’Afrique du Sud. Malgré la révocation de ce mandat par l’ONU en 1966,
l’Afrique du Sud ne voulait pas reconnaître l’indépendance. Jusqu’à la fin des années
80 situation bloquée car l’Afrique du Sud ne veut pas se retirer de Namibie tant
qu’existera des troupes cubaines en Angola. C’est cette situation qui explique que
l’apartheid est pu se maintenir.
3 – L’Afrique du Sud est un ancien dominion britannique devenu indépendant en
1961. Devenu, petit à petit, une dictature féroce d’une partie de la minorité blanche
pratiquant une ségrégation de plus en plus stricte : l’apartheid.
Situation politique à la fin des années 80 en trois points :
1 - Angola : indépendance en 1975 => mais guérilla permanente entre le
gouvernement procommuniste soutenu par des troupes cubaine financé par l’URSS et
l’UNITA financée par USA et soutenu militairement par Afrique du Sud.
2 - La Namibie : ex-colonie sous protectorat de l’Afrique du Sud. Protectorat revoqué
en 1966 par l’ONU. Refus de l’Afrique du Sud au motif de la présence cubaine en
Angola. => Maintient de l’apartheid.
3 – L’Afrique du Sud est un ancien dominion britannique devenu indépendant en
1961. Devenu, petit à petit, une dictature féroce d’une partie de la minorité blanche
pratiquant une ségrégation de plus en plus stricte : l’apartheid.
Situation politique à la fin des années 80 en trois points :
1 - Angola : indépendance en 1975 => mais guérilla permanente entre le
gouvernement procommuniste soutenu par des troupes cubaine financé par l’URSS et
l’UNITA financée par USA et soutenu militairement par Afrique du Sud.
2 - La Namibie : ex-colonie sous protectorat de l’Afrique du Sud. Protectorat revoqué
en 1966 par l’ONU. Refus de l’Afrique du Sud au motif de la présence cubaine en
Angola. => Maintient de l’apartheid.
3 – L’Afrique du Sud est un ancien dominion britannique devenu indépendant en
1961. Devenu, petit à petit, une dictature féroce d’une partie de la minorité blanche
pratiquant une ségrégation de plus en plus stricte : l’apartheid.
1975 :
Indépendancemais pouvoircommuniste =
guerrecivile
Or, risque pourl ’Afrique du Sud
qui occupe laNamibie
= Maintien del ’Apartheid
Evolution de la situation politique à partir de la fin des A.80 :
1 - fin de la guerre froide => accords entre Angola, Cuba, Afrique du Sud et USA =>
cessez-le-feu (1988) puis indépendance de la Namibie (1990) et départ des forces
cubaines (1992).
2 – Les occidentaux (USA en particulier) ne sont plus dans l’obligation de soutenir le
régime raciste de Pretoria. => 1990, légalisation des partis d’opposition et libération
de Nelson Mandela. 1991, fin de l’apartheid. 1994 : élection présidentielle libre :
Mandela élu président.
3 – En 1999, succession sans problème de Thabo Mbeki. Interventions nombreuses de
l’Afrique du Sud dans les conflits africains (Libéria, Congo-Kinshasa, Côte d’ivoire).
L’Afrique du Sud est actuellement en train de devenir la grande puissance régionale.
Evolution de la situation politique à partir de la fin des A.80 :
1 - fin de la guerre froide => accords entre Angola, Cuba, Afrique du Sud et USA =>
cessez-le-feu (1988) puis indépendance de la Namibie (1990) et départ des forces
cubaines (1992).
2 – Les occidentaux (USA en particulier) ne sont plus dans l’obligation de soutenir le
régime raciste de Pretoria. => 1990, légalisation des partis d’opposition et libération
de Nelson Mandela. 1991, fin de l’apartheid. 1994 : élection présidentielle libre :
Mandela élu président.
3 – En 1999, succession sans problème de Thabo Mbeki. Interventions nombreuses de
l’Afrique du Sud dans les conflits africains (Libéria, Congo-Kinshasa, Côte d’ivoire).
L’Afrique du Sud est actuellement en train de devenir la grande puissance régionale.
Evolution de la situation politique à partir de la fin des A.80 :
1 - fin de la guerre froide => accords entre Angola, Cuba, Afrique du Sud et USA =>
cessez-le-feu (1988) puis indépendance de la Namibie (1990) et départ des forces
cubaines (1992).
2 – Les occidentaux (USA en particulier) ne sont plus dans l’obligation de soutenir le
régime raciste de Pretoria. => 1990, légalisation des partis d’opposition et libération
de Nelson Mandela. 1991, fin de l’apartheid. 1994 : élection présidentielle libre :
Mandela élu président.
3 – En 1999, succession sans problème de Thabo Mbeki. Interventions nombreuses de
l’Afrique du Sud dans les conflits africains (Libéria, Congo-Kinshasa, Côte d’ivoire).
L’Afrique du Sud est actuellement en train de devenir la grande puissance régionale.
Evolution de la situation politique à partir de la fin des A.80 :
1 - fin de la guerre froide => accords entre Angola, Cuba, Afrique du Sud et USA =>
cessez-le-feu (1988) puis indépendance de la Namibie (1990) et départ des forces
cubaines (1992).
2 – Les occidentaux (USA en particulier) ne sont plus dans l’obligation de soutenir le
régime raciste de Pretoria. => 1990, légalisation des partis d’opposition et libération
de Nelson Mandela. 1991, fin de l’apartheid. 1994 : élection présidentielle libre :
Mandela élu président.
3 – En 1999, succession sans problème de Thabo Mbeki. Interventions nombreuses de
l’Afrique du Sud dans les conflits africains (Libéria, Congo-Kinshasa, Côte d’ivoire).
L’Afrique du Sud est actuellement en train de devenir la grande puissance régionale.
Frederikde
Klerk
Président de1989 à 1994
Nelson Mandela
Président de1994 à 1999
Thabo Mbeki
Président depuis1999
Montée des revendications territoriales et contestationsdes frontières.
Trois cas de figures différents :
1 - PECO2 - Ex-républiques soviétiques devenues indépendantes3 - Républiques de la fédération russe
1) Dans la zone des PECO,
la crise essentielle a concernée les Balkans avec une situation de guerre
permanente de mai 1991 à mai 1999 :
Situation géographique :
1. Région délimitée par l’Adriatique, la mère Egée, la mère Noire et le Danube.
2. En 1991, divisée entre 5 Etats : Roumanie, Bulgarie, Grèce, Turquie, Albanie
et Yougoslavie.
1) Dans la zone des PECO,
la crise essentielle a concernée les Balkans avec une situation de guerre
permanente de mai 1991 à mai 1999 :
Situation géographique :
1. Région délimitée par l’Adriatique, la mère Egée, la mère Noire et le Danube.
2. En 1991, divisée entre 5 Etats : Roumanie, Bulgarie, Grèce, Turquie, Albanie
et Yougoslavie.
Situation politique en 5 points :
1. Origine de la Yougoslavie était un Etat fédéral créé en 1918 à partir d’un noyau
central, la Serbie (royaume indépendant) + des provinces issues du démembrement de
l’empire austro-hongrois. Après 1945, le chef de la résistance communiste, Tito prend
le pouvoir et impose l’unité et l’indépendance à l’égard de l’URSS.
2. Or, Yougoslavie est un ensemble très hétérogène : car deux raisons :
ligne de séparation géographique entre les deux empires romains d’occident et
d’orient, donc des mondes catholiques (Croates) et orthodoxes (Slaves =
Serbes).
Puis au XVème siècle, expansion de l’empire turque (Ottoman) et conversion
des Serbes des plaines (« Musulmans »).
Situation politique en 5 points :
1. Origine de la Yougoslavie était un Etat fédéral créé en 1918 à partir d’un noyau
central, la Serbie (royaume indépendant) + des provinces issues du démembrement de
l’empire austro-hongrois. Après 1945, le chef de la résistance communiste, Tito prend
le pouvoir et impose l’unité et l’indépendance à l’égard de l’URSS.
2. Or, Yougoslavie est un ensemble très hétérogène : car deux raisons :
ligne de séparation géographique entre les deux empires romains d’occident et
d’orient, donc des mondes catholiques (Croates) et orthodoxes (Slaves =
Serbes).
Puis au XVème siècle, expansion de l’empire turque (Ottoman) et conversion
des Serbes des plaines (« Musulmans »).
Situation politique en 5 points :
1. Origine de la Yougoslavie était un Etat fédéral créé en 1918 à partir d’un noyau
central, la Serbie (royaume indépendant) + des provinces issues du démembrement de
l’empire austro-hongrois. Après 1945, le chef de la résistance communiste, Tito prend
le pouvoir et impose l’unité et l’indépendance à l’égard de l’URSS.
2. Or, Yougoslavie est un ensemble très hétérogène : car deux raisons :
ligne de séparation géographique entre les deux empires romains d’occident et
d’orient, donc des mondes catholiques (Croates) et orthodoxes (Slaves =
Serbes).
Puis au XVème siècle, expansion de l’empire turque (Ottoman) et conversion
des Serbes des plaines (« Musulmans »).
Séparation de l ’Empire romainen 395 après JC
3 - 1991. « Yougoslavie » = 6 républiques : Serbie, Croatie, Monténégro, Slovénie,
Macédoine, Bosnie-Herzégovine.
Juin 1991, les dirigeants slovènes et croates réclament l’indépendance.
Les Serbes acceptent (proclamation de la nouvelle république Yougoslaves en janvier
1992) mais cherchent à obtenir tous les territoires où résident des minorités serbes en
Croatie et en Bosnie-Herzégovine. = Guerre de Yougoslavie
Il faudra attendre 1995 pour que les USA impose accords de Dayton
= intangibilité des frontières des anciennes républiques devenus indépendantes +
partage en deux entités de la Bosnie (une fédération croato-musulman+fédération des
Serbes de Bosnie).
3 - 1991. « Yougoslavie » = 6 républiques : Serbie, Croatie, Monténégro, Slovénie,
Macédoine, Bosnie-Herzégovine.
Juin 1991, les dirigeants slovènes et croates réclament l’indépendance.
Les Serbes acceptent (proclamation de la nouvelle république Yougoslaves en janvier
1992) mais cherchent à obtenir tous les territoires où résident des minorités serbes en
Croatie et en Bosnie-Herzégovine. = Guerre de Yougoslavie
Il faudra attendre 1995 pour que les USA impose accords de Dayton
= intangibilité des frontières des anciennes républiques devenus indépendantes +
partage en deux entités de la Bosnie (une fédération croato-musulman+fédération des
Serbes de Bosnie).
3 - 1991. « Yougoslavie » = 6 républiques : Serbie, Croatie, Monténégro, Slovénie,
Macédoine, Bosnie-Herzégovine.
Juin 1991, les dirigeants slovènes et croates réclament l’indépendance.
Les Serbes acceptent (proclamation de la nouvelle république Yougoslaves en janvier
1992) mais cherchent à obtenir tous les territoires où résident des minorités serbes en
Croatie et en Bosnie-Herzégovine. = Guerre de Yougoslavie
Il faudra attendre 1995 pour que les USA impose accords de Dayton
= intangibilité des frontières des anciennes républiques devenus indépendantes +
partage en deux entités de la Bosnie (une fédération croato-musulman+fédération des
Serbes de Bosnie).
4 - A la même époque, tension croissante en Macédoine et en Serbie dans la
région du Kosovo. Dans ces régions, existe forte population musulmane
albanaise (90%du territoire du Kosovo) et un mouvement de guérilla
« musulman » de tendance maoïste : l’UCK.
5 - A partir de 1998, multiplication des affrontements entre armée yougoslave
(donc serbes) et indépendantistes kosovars (notamment UCK). Février-mars
1999, intervention de l’OTAN (sans mandat ONU). Retrait Serbe en mai 99.
Administration du Kosovo par ONU + envoi de forces internationales au
Kosovo et en Macédoine.
4 - A la même époque, tension croissante en Macédoine et en Serbie dans la
région du Kosovo. Dans ces régions, existe forte population musulmane
albanaise (90%du territoire du Kosovo) et un mouvement de guérilla
« musulman » de tendance maoïste : l’UCK.
5 - A partir de 1998, multiplication des affrontements entre armée yougoslave
(donc serbes) et indépendantistes kosovars (notamment UCK). Février-mars
1999, intervention de l’OTAN (sans mandat ONU). Retrait Serbe en mai 99.
Administration du Kosovo par ONU + envoi de forces internationales au
Kosovo et en Macédoine.
= 17.000 hommes pour 2 millions d ’hts
Bilan :
1 - Stabilisation grâce à intervention armée massive (KFOR jusqu ’à 50.000 hommes, IFOR jusqu ’à 63.000)
2 - Risque de tension si indépendance du Kossovo dans quelques mois
3 - Fort ressentiment US à l ’égard des européens. Rumfeld : « Ce ne sont pas les alliés qui font la mission, c ’est la mission qui fait les alliés ».
Bilan :
1 - Stabilisation grâce à intervention armée massive (KFOR jusqu ’à 50.000 hommes, IFOR jusqu ’à 63.000)
2 - Risque de tension si indépendance du Kossovo dans quelques mois
3 - Fort ressentiment US à l ’égard des européens. Rumfeld : « Ce ne sont pas les alliés qui font la mission, c ’est la mission qui fait les alliés ».
Bilan :
1 - Stabilisation grâce à intervention armée massive (KFOR jusqu ’à 50.000 hommes, IFOR jusqu ’à 63.000)
2 - Risque de tension si indépendance du Kossovo dans quelques mois
3 - Fort ressentiment US à l ’égard des européens. Rumfeld : « Ce ne sont pas les alliés qui font la mission, c ’est la mission qui fait les alliés ».
Montée des revendications territoriales et contestationsdes frontières.
Trois cas de figures différents :
1 - PECO2 - Ex-républiques soviétiques devenues indépendantes3 - Républiques de la fédération russe
Le cas problématique du Caucase
Situation géographique :
1. au sens strict, le Caucase = chaîne de montagne Est-Ouest de la Mer Noire à la Mer
Caspienne.
2. Par extension, = ensemble de la région située entre la Mer Noire et la Mer Caspienne
(que l’on appelle également la Transcaucasie)
3. Il s’agit donc d’une zone tampon entre le monde slave et le monde musulman (turc et
perse). Conquise par la Russie (18-19ème siècle) afin de s’assurer un accès aux mers
chaudes.
Le cas problématique du Caucase
Situation géographique :
1. au sens strict, le Caucase = chaîne de montagne Est-Ouest de la Mer Noire à la Mer
Caspienne.
2. Par extension, = ensemble de la région située entre la Mer Noire et la Mer Caspienne
(que l’on appelle également la Transcaucasie)
3. Il s’agit donc d’une zone tampon entre le monde slave et le monde musulman (turc et
perse). Conquise par la Russie (18-19ème siècle) afin de s’assurer un accès aux mers
chaudes.
Le cas problématique du Caucase
Situation géographique :
1. au sens strict, le Caucase = chaîne de montagne Est-Ouest de la Mer Noire à la Mer
Caspienne.
2. Par extension, = ensemble de la région située entre la Mer Noire et la Mer Caspienne
(que l’on appelle également la Transcaucasie)
3. Il s’agit donc d’une zone tampon entre le monde slave et le monde musulman (turc et
perse). Conquise par la Russie (18-19ème siècle) afin de s’assurer un accès aux mers
chaudes.
Le cas problématique du Caucase
Situation géographique :
1. au sens strict, le Caucase = chaîne de montagne Est-Ouest de la Mer Noire à la Mer
Caspienne.
2. Par extension, = ensemble de la région située entre la Mer Noire et la Mer Caspienne
(que l’on appelle également la Transcaucasie)
3. Il s’agit donc d’une zone tampon entre le monde slave et le monde musulman (turc et
perse). Conquise par la Russie (18-19ème siècle) afin de s’assurer un accès aux mers
chaudes.
Aujourd’hui constitué :
1. trois pays (d’Ouest en Est) : Géorgie, Arménie et Azerbaïdjan
2. 9 républiques et/ou régions autonomes de la fédération russe
Présente deux caractéristiques :
1 – Région sauvage, aride et difficile. Divisées entre :
1) Des musulmans sunnites : Tchétchénie,
Daghestan et Abkasie
2) Des musulmans chiites : Géorgie, Osséties
2 – Région riche en Pétrole et Gaz naturel (se termine à
l’Est par Bakou en Azerbaïjan). Le contrôle de la région,
à la fois comme zone de production et zone de transport
est essentiel.
Présente deux caractéristiques :
1 – Région sauvage, aride et difficile. Divisées entre :
1) Des musulmans sunnites : Tchétchénie,
Daghestan et Abkasie
2) Des musulmans chiites : Géorgie, Osséties
2 – Région riche en Pétrole et Gaz naturel (se termine à
l’Est par Bakou en Azerbaïjan).
Beslan
Situation politique : La fin de l’URSS a entraîné :
1. la création de trois nouveaux Etats : Géorgie, Arménie, Azerbaïdjan
2. volonté d’autonomie, voire d’indépendance des républiques russes du caucase,
notamment Tchétchénie
1994-1996 : 1ère guerre de Tchétchénie : Victoire militaire russe. Reprise depuis 1999
En fait, les conflits locaux cachent la volonté US d’endiguement de la Russie :
1. pour la domination du Caucase et des hydrocarbures de la caspienne.
2. Mais au delà des hydrocarbures, le but de certains dirigeants US est de
lutter contre l’ « impérialisme russe ». Donc :
1. D’un côté, les USA cherchent à détacher au moins les trois 3
indépendants (Géorgie, Arménie, Azerbaïdjan) de l’influence
Russe. Notamment avec construction de l’oléoduc Bakou-
Bélissie.
2. De l’autre, la Russie cherche à manipuler les conflits nationalistes
pour fragiliser ces pays notamment la Géorgie afin de mieux les
dominer
En fait, les conflits locaux cachent la volonté US d’endiguement de la Russie :
1. pour la domination du Caucase et des hydrocarbures de la caspienne.
2. Mais au delà des hydrocarbures, le but de certains dirigeants US est de
lutter contre l’ « impérialisme russe ». Donc :
1. D’un côté, les USA cherchent à détacher au moins les trois 3
indépendants (Géorgie, Arménie, Azerbaïdjan) de l’influence
Russe. Notamment avec construction de l’oléoduc Bakou-
Bélissie.
2. De l’autre, la Russie cherche à manipuler les conflits nationalistes
pour fragiliser ces pays notamment la Géorgie afin de mieux les
dominer
En fait, les conflits locaux cachent la volonté US d’endiguement de la Russie :
1. pour la domination du Caucase et des hydrocarbures de la caspienne.
2. Mais au delà des hydrocarbures, le but de certains dirigeants US est de
lutter contre l’ « impérialisme russe ». Donc :
1. D’un côté, les USA cherchent à détacher au moins les trois 3
indépendants (Géorgie, Arménie, Azerbaïdjan) de l’influence
Russe. Notamment avec construction de l’oléoduc Bakou-
Bélissie.
2. De l’autre, la Russie cherche à manipuler les conflits nationalistes
pour fragiliser ces pays notamment la Géorgie afin de mieux les
dominer
En fait, les conflits locaux cachent la volonté US d’endiguement de la Russie :
1. pour la domination du Caucase et des hydrocarbures de la caspienne.
2. Mais au delà des hydrocarbures, le but de certains dirigeants US est de
lutter contre l’ « impérialisme russe ». Donc :
1. D’un côté, les USA cherchent à détacher au moins les trois 3
indépendants (Géorgie, Arménie, Azerbaïdjan) de l’influence
Russe.
2. De l’autre, la Russie cherche à manipuler les conflits nationalistes
pour fragiliser ces pays notamment la Géorgie afin de mieux les
dominer
En fait, les conflits locaux cachent la volonté US d’endiguement de la Russie :
1. pour la domination du Caucase et des hydrocarbures de la caspienne.
2. Mais au delà des hydrocarbures, le but de certains dirigeants US est de
lutter contre l’ « impérialisme russe ». Donc :
1. D’un côté, les USA cherchent à détacher au moins les trois 3
indépendants (Géorgie, Arménie, Azerbaïdjan) de l’influence
Russe.
2. De l’autre, la Russie cherche à manipuler les conflits nationalistes
pour fragiliser ces pays notamment la Géorgie afin de mieux les
dominer
b) En Afrique :
Pendant la guerre froide, les USA appuyait les anciennes puissances coloniales contre les
forces soutenues par l’URSS. Mais les années 90 ont correspondues à 4 phénomènes :
1. Absence de légitimité des interventions européennes
2. Retrait de l’intérêt de l’Afrique comme enjeu géopolitique (1ère partie des A.90)
3. Rivalité US-Europe, notamment France-USA
4. Emergence de l’Afrique du Sud comme puissance régionale : initie l’Union africaine
(ex-OUA) et principal médiateur dans la plupart des conflits africain.
b) En Afrique :
Pendant la guerre froide, les USA appuyait les anciennes puissances coloniales contre les
forces soutenues par l’URSS. Mais les années 90 ont correspondues à 4 phénomènes :
1. Absence de légitimité des interventions européennes
2. Retrait de l’intérêt de l’Afrique comme enjeu géopolitique (1ère partie des A.90)
3. Rivalité US-Europe, notamment France-USA
4. Emergence de l’Afrique du Sud comme puissance régionale : initie l’Union africaine
(ex-OUA) et principal médiateur dans la plupart des conflits africain.
b) En Afrique :
Pendant la guerre froide, les USA appuyait les anciennes puissances coloniales contre les
forces soutenues par l’URSS. Mais les années 90 ont correspondues à 4 phénomènes :
1. Absence de légitimité des interventions européennes
2. Retrait de l’intérêt de l’Afrique comme enjeu géopolitique (1ère partie des A.90)
3. Rivalité US-Europe, notamment France-USA
4. Emergence de l’Afrique du Sud comme puissance régionale : initie l’Union africaine
(ex-OUA) et principal médiateur dans la plupart des conflits africain.
b) En Afrique :
Pendant la guerre froide, les USA appuyait les anciennes puissances coloniales contre les
forces soutenues par l’URSS. Mais les années 90 ont correspondues à 4 phénomènes :
1. Absence de légitimité des interventions européennes
2. Retrait de l’intérêt de l’Afrique comme enjeu géopolitique (1ère partie des A.90)
3. Rivalité US-Europe, notamment France-USA
4. Emergence de l’Afrique du Sud comme puissance régionale : initie l’Union africaine
(ex-OUA) et principal médiateur dans la plupart des conflits africain.
b) En Afrique :
Pendant la guerre froide, les USA appuyait les anciennes puissances coloniales contre les
forces soutenues par l’URSS. Mais les années 90 ont correspondues à 4 phénomènes :
1. Absence de légitimité des interventions européennes
2. Retrait de l’intérêt de l’Afrique comme enjeu géopolitique (1ère partie des A.90)
3. Rivalité US-Europe, notamment France-USA
4. Emergence de l’Afrique du Sud comme puissance régionale : initie l’Union africaine
(ex-OUA) et principal médiateur dans la plupart des conflits africain.
Mais insuffisant pour éviter contagion d ’une multitude depetits conflits régionaux
Le plus dramatique est la situation de l’Afrique des Grands lacs :
Situation géographique : (Lacs Victoria, Albert, Malawi…) : autour du lac Victoria, se
regroupent :
1. 4 grands Etats (Ouganda, le Kenya, la Tanzanie et le Congo-Kinshasa (ex-Zaïre # le
Congo-Brazza) et
2. 2 petits : le Rwanda et le Burundi.
RwandaBurundi
Situation politique :
Apparemment :
1. Avril 1994 : assassinat du président rwandais Habyarimana : début d’une campagne de
massacre des Tutsis par les Hutus (entre 500.000 et 1 million de victimes = de l’ordre
de 10-15%).
2. Juin 1994 : intervention de la France (opération Turquoise) mais qui revient à protéger
les dirigeants hutus. Le conflit se propage au Burundi début 1995.
Situation politique :
Apparemment :
1. Avril 1994 : assassinat du président rwandais Habyarimana : début d’une campagne de
massacre des Tutsis par les Hutus (entre 500.000 et 1 million de victimes = de l’ordre
de 10-15%).
2. Juin 1994 : intervention de la France (opération Turquoise) mais qui revient à protéger
les dirigeants hutus. Le conflit se propage au Burundi début 1995.
c) Proche et Moyen Orient
Deux problèmes a priori très différents mais en fait étroitement liés :
1 – Le conflit israelo-palestinien
2 – La question irakienne
1 - Le conflit israelo-palestinien :
13 septembre 93, installation de l’Autorité
palestinienne (OLP de Yasser Arafat). Mais échec
car :
1. Du côté israélien, peur = assassinat d’Yitzhak
Shamir et arrivé de Beniamin Netanyahou
(1996) => Ne reconnaît pas les accords,
autorise de nouvelles colonies, refuse toute
idée d’abandon d’une partie de Jérusalem
2. Du côté palestinien, Autorité palestinienne à la
fois immobile et corrompue.
1 - Le conflit israelo-palestinien :
13 septembre 93, installation de l’Autorité
palestinienne (OLP de Yasser Arafat). Mais échec
car :
1. Du côté israélien, peur = assassinat d’Yitzhak
Shamir et arrivé de Beniamin Netanyahou
(1996) => Ne reconnaît pas les accords,
autorise de nouvelles colonies, refuse toute
idée d’abandon d’une partie de Jérusalem
2. Du côté palestinien, Autorité palestinienne à la
fois immobile et corrompue.
1 - Le conflit israelo-palestinien :
13 septembre 93, installation de l’Autorité
palestinienne (OLP de Yasser Arafat). Mais échec
car :
1. Du côté israélien, peur = assassinat d’Yitzhak
Shamir et arrivé de Beniamin Netanyahou
(1996) => Ne reconnaît pas les accords,
autorise de nouvelles colonies, refuse toute
idée d’abandon d’une partie de Jérusalem
2. Du côté palestinien, Autorité palestinienne à la
fois immobile et corrompue.
1. Espoir en mai 1999 : élection du travailliste
Ehud Barak = retrait du Liban-Sud.
2. Mais échec des négociations de camps David
sous la présidence de Clinton (juillet 2000).
3. Or, période électoral en Israël : le candidat du
Likoud (Ariel Sharon) visite la place des
Mosquées : début de la 2nd Intifada (septembre
2000).
1. Espoir en mai 1999 : élection du travailliste
Ehud Barak = retrait du Liban-Sud.
2. Mais échec des négociations de camps David
sous la présidence de Clinton (juillet 2000).
3. Or, période électoral en Israël : le candidat du
Likoud (Ariel Sharon) visite la place des
Mosquées : début de la 2nd Intifada (septembre
2000).
1. Espoir en mai 1999 : élection du travailliste
Ehud Barak = retrait du Liban-Sud.
2. Mais échec des négociations de camps David
sous la présidence de Clinton (juillet 2000).
3. Or, période électoral en Israël : le candidat du
Likoud (Ariel Sharon) visite la place des
Mosquées : début de la 2nd Intifada (septembre
2000).
2 - la question irakienne
En 1991, 1ère guerre du Golfe . Pourquoi la coalition n’a-t-elle pas été jusqu’à
Bagdad ?
1. Parce que l’accord portait sur la libération du Koweit. Pas sur la chute de
Saddam Hussein
2. Parce que le régime bassiste semblait le seul à pouvoir assurer la cohésion de
l’Irak (logique realpolitik de Buch père).
Néanmoins, l’ONU prend deux types de garanties :
1. d’une part, obligation de l’Irak de se soumettre à des contrôles de
désarmements
2. d’autre part, obligation de respecter une zone d’exclusion aérienne au Nord
(protection des kurdes)
2 - la question irakienne
En 1991, 1ère guerre du Golfe . Pourquoi la coalition n’a-t-elle pas été jusqu’à
Bagdad ?
1. Parce que l’accord portait sur la libération du Koweit. Pas sur la chute de
Saddam Hussein
2. Parce que le régime bassiste semblait le seul à pouvoir assurer la cohésion de
l’Irak (logique realpolitik de Buch père).
Néanmoins, l’ONU prend deux types de garanties :
1. d’une part, obligation de l’Irak de se soumettre à des contrôles de
désarmements
2. d’autre part, obligation de respecter une zone d’exclusion aérienne au Nord
(protection des kurdes)
2 - la question irakienne
En 1991, 1ère guerre du Golfe . Pourquoi la coalition n’a-t-elle pas été jusqu’à
Bagdad ?
1. Parce que l’accord portait sur la libération du Koweit. Pas sur la chute de
Saddam Hussein
2. Parce que le régime bassiste semblait le seul à pouvoir assurer la cohésion de
l’Irak (logique realpolitik de Buch père).
Néanmoins, l’ONU prend deux types de garanties :
1. d’une part, obligation de l’Irak de se soumettre à des contrôles de
désarmements
2. d’autre part, obligation de respecter une zone d’exclusion aérienne au Nord
(protection des kurdes)
2 - la question irakienne
En 1991, 1ère guerre du Golfe . Pourquoi la coalition n’a-t-elle pas été jusqu’à
Bagdad ?
1. Parce que l’accord portait sur la libération du Koweit. Pas sur la chute de
Saddam Hussein
2. Parce que le régime bassiste semblait le seul à pouvoir assurer la cohésion de
l’Irak (logique realpolitik de Buch père).
Néanmoins, l’ONU prend deux types de garanties :
1. d’une part, obligation de l’Irak de se soumettre à des contrôles de
désarmements
2. d’autre part, obligation de respecter une zone d’exclusion aérienne au Nord
(protection des kurdes)
2 - la question irakienne
En 1991, 1ère guerre du Golfe . Pourquoi la coalition n’a-t-elle pas été jusqu’à
Bagdad ?
1. Parce que l’accord portait sur la libération du Koweit. Pas sur la chute de
Saddam Hussein
2. Parce que le régime bassiste semblait le seul à pouvoir assurer la cohésion de
l’Irak (logique realpolitik de Buch père).
Néanmoins, l’ONU prend deux types de garanties :
1. d’une part, obligation de l’Irak de se soumettre à des contrôles de
désarmements
2. d’autre part, obligation de respecter une zone d’exclusion aérienne au Nord
(protection des kurdes)
Or :
1. sur le contrôle de désarmement : tentative de camouflage
puis refus des contrôles.
2. sur la zone d’exclusion : revenait à accorder aux Kurdes
d’Irak une autonomie politique de fait.
DONC, pendant toutes les années 90, jeu du chat et de la sourie
expliquant :
1. embargo de l’ONU puis le programme « Pétrole contre
nourriture » en 1996
2. puis campagne de bombardements US et GB en 1993, 96,
97 et 98
Or :
1. sur le contrôle de désarmement : tentative de camouflage
puis refus des contrôles.
2. sur la zone d’exclusion : revenait à accorder aux Kurdes
d’Irak une autonomie politique de fait.
DONC, pendant toutes les années 90, jeu du chat et de la sourie
expliquant :
1. embargo de l’ONU puis le programme « Pétrole contre
nourriture » en 1996
2. puis campagne de bombardements US et GB en 1993, 96,
97 et 98
Or :
1. sur le contrôle de désarmement : tentative de camouflage
puis refus des contrôles.
2. sur la zone d’exclusion : revenait à accorder aux Kurdes
d’Irak une autonomie politique de fait.
DONC, pendant toutes les années 90, jeu du chat et de la sourie
expliquant :
1. embargo de l’ONU puis le programme « Pétrole contre
nourriture » en 1996
2. puis campagne de bombardements US et GB en 1993, 96,
97 et 98
Les questions géopolitiques centrales depuis 2001 sont :
1. Le proche orient : Palestine & Irak (+ risque en
Arabie Saoudite)
2. Le Moyen-Orient et l’Asie centrale (Irak-Iran-
Pakistan)
3. La Russie et le Caucase (et aussi d’Asie centrale
avec Kazakhstan)
4. La Chine et l’Asie centrale
UNIVERSITÉ DE REIMS
CHAMPAGNE-ARDENNE UFR LETTRES ET SCIENCES HUMAINES
P8S521 : GEOPOLITIQUE
Plan du Cours
Introduction : Durée prévisionnelle : 3h
I – Discussion autour d’un concept II – Le monde au début du IIIème millénaire
A – Un nouvel ordre international possible (1991-2001) a) en Asie du sud-est b) au Moyen et Proche-Orient c) en Amérique latine d) en Afrique
B – Les tensions cependant observables (1991-2001) a) en Europe b) en Afrique c) au Moyen et Proche-Orient
1ère partie : Les USA ou le complexe de la « Nation indispensable » Durée prévisionnelle : 3h
I – Acteurs et théories géopolitiques dans l’Amérique de G.W.Bush A – Les acteurs B – L’échiquier géopolitique américain
II – Les priorités géopolitiques américaines depuis le 9/11 A – La question russe B – La question chinoise C- La question arabo-musulmane
2ème partie : Le « Grand Moyen-Orient », un rêve américain ? Durée prévisionnelle : 3h
I – Du nationalisme arabe à l’intégrisme islamique A – La naissance du nationalisme arabe (à la fin du XIXème siècle) B – La naissance de l’intégrisme islamique (à la fin du XXème siècle)
II – Le conflit arabo-sioniste A – La naissance de la question palestinienne (1948-1966) B – Vers la création d’un Etat palestinien ?