human&terre

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Le journal du citoyen & de sa région Initiatives locales Economie sociale Environnement Ecologie, Santé, Culture, Loisirs n°44 GRATUIT L'eau Son enjeu planètaire L'eau de source Sa récupération Édition Midi-Pyrénées du 5 Mai au 5 Juillet 2012 HABITAT : La géobiologie : L'importance du terrain sur notre santé RÉGION : Jardiner sur les toits, c'est possible ! CULTURE : Un monde sans Wall Street SANTÉ : Les dents : Attention aux substances toxiques

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Le journal du citoyen bien dans sa région

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Le journal du citoyen & de sa région

Initiatives localesEconomie sociale

EnvironnementEcologie, Santé, Culture, Loisirs

n°44GRATUIT

L'eauSon enjeu planètaire

L'eau de sourceSa récupération

Édition Midi-Pyrénées du 5 Mai au 5 Juillet 2012

HABITAT :La géobiologie :

L'importance du terrainsur notre santé

RÉGION :Jardiner sur les toits,

c'est possible !

CULTURE :Un monde sans

Wall Street

SANTÉ :Les dents :

Attention auxsubstances toxiques

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Vins du Comté Tolosan

Venezdéguster

nos vins àLa Belle Bio

(à la buvette)

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à L' Union

Septembre 2012

www.salon-sante-nature.frwww.vin-ribonnet.com

retrouvezles détailspage 19

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Le plat que vous venez de manger ce midi a certainement demandé une quantité d’eau considérable ou d’autres énergies pour sa préparation. En effet, pour produire un kilogramme de céréales, il faut en moyenne 800 à 1 000 litres d’eau. Il faut savoir que 70 % de la consommation d’eau est utilisée dans l’agriculture céréalière. Cette agriculture est faite pour nourrir des millions d’animaux élevés dans des conditions qui vous feraient certainement devenir végétariens  ! Ces vertébrés seront transformés en plusieurs mets nous donnant l’illusion d’assouvir un faux plaisir pour nos papilles déjà habituées aux exhausteurs de goût.Êtes-vous satisfait de votre alimentation  ? N’aimeriez-vous pas manger tous les jours des aliments frais du jardin ou cultivés par le paysan du coin  ? Certainement, mais c’est difficile car votre emploi du temps ne vous laisse pas la possibilité d’aller voir dix producteurs différents puis de cuisiner.

Alors, si nous arrivions à exercer un travail qui nous intéresse vraiment tout en ayant du temps, et peut-être un peu moins d’argent, pour cuisiner et rencontrer des petits producteurs et artisans, nous soutiendrions le patrimoine et l’économie de notre région et nous diminuerions nos besoins en eau, pour préserver la planète et nos enfants d’une pénurie annoncée par les scientifiques dans les prochaines années.Nos actes sont importants, même infimes soient-ils. Nous pouvons les accomplir sans contraintes et le battement d’ailes déclenchera une société où l’humain se retrouvera au centre…

Laurent Espinosa Directeur de publication

régionTV-SolToulouse en transitionLes toits potagersLa biodiversité

habitatLe boisen Midi-PyrénéesGéobiologie, sous sol et santé

santéGuy CorneauEmpoisonnementquotidienViolence éducatives

DossierL'eau,son enjeu planétaireEau de source,Sa récupérationLe thermalisme...

Sommaire

De l’eau dans notre viande…

Human & Terre 65 rue Pargaminières • 31000 ToulouseTél : 05 34 48 89 79 • Fax : 09 81 70 37 78

mail : [email protected]

www.humanterre.org

L'équipe :

• Directeur de la publication Laurent ESPINOSA• Responsable graphisme Agence 12 sens• Correspondant Bordeaux Jean François LUCMORT

Les rédacteurs :

Ce journal est imprimé dans le respect de l’environnement par L'Occitane d'Imprimerie

Le libellé des annonces publicitaires utilisées par les annonceurs, les photos et textes n’engagent que la responsabilité des auteurs. L’éditeur se réserve le droit de différer ou de refuser des documents sans avoir à en justifier les motifs. La société décline toute responsabilité pour les erreurs ou omissions, erreurs typographiques ou d’impression qui subsisteraient malgré tous les soins apportés à la réalisation.

Crédits photos : © Fotolia et Shutterstock

Illustrations : Jérémy Moisset

05 61 48 06 35Communication,Transport et stockage urbain

Altermobil livre le journal Human &Terre en centre ville.

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Édito

Brigitte SCHWALChristian MORETTOPascal NGUYENPauline MARTINEAU

Virginie DO CARMOQuentin LAURENTFanny DELPORTEFrançois DESOMBRE

Martin ALARGENTSandrine BAZZOMartine SERANSamuel DELACROIX

Anna CARBONNELMathieu MAZELIERChristine BRACMatias PASCOT

Sophie LEONETTIAbeilles Editions

nouveau site en ligne !!!

www.humanterre.org

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Au cœur... de chez vous

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Père Bernard Berthuit : «  L’idée de TV-Sol a jailli, tout simplement, du fait que je considère les médias comme une chance. C’est ainsi que j’ai créé la radio chrétienne Présence… Pendant le temps où j’ai dirigé Présence, j’ai souvent participé à des conférences de presse sur des sujets de la vie courante ; et ceci, avec une idée bien précise en tête, celle de toujours les aborder avec l’humanisme le plus exigeant qui soit, ce qui faisait dire au préfet Bidou  : “Alors monsieur Berthuit, vous n’avez pas de question piège aujourd’hui ?” Et c’est avec ce même souci que j’ai sollicité Franck Demay pour voir avec lui s’il ne serait pas temps d’oublier les faits divers et de passer avec les journalistes et autres bonnes volontés à la promotion des valeurs humanisantes… C’est ainsi qu’avec lui et quelques autres, TV-Sol a vu le jour. Et je me réjouis du travail effectué déjà, mais aussi du nombre croissant de personnes investies. La solidarité n’est pas un acquis mais un apprentissage, jamais pleinement réalisé. Sans considérer TV-Sol comme un média de grande ampleur, il apporte, me semble-t-il, sa petite pierre à l’édifice humain que beaucoup tentent ici et là de bâtir. À sa manière, il contribue à établir un monde meilleur. »Franck Demay, aujourd’hui directeur de Télé Toulouse, continue à intervenir bénévolement pour TV-Sol  : «  Je trouvais qu’il manquait un média alternatif qui ne soit pas marchand. TV-Sol est d’abord une association de personnes ayant entre 20 et 70  ans et qui partagent les mêmes valeurs.  » Il précise que TV-Sol

poursuit son évolution avec notamment l’élaboration d’un site sur l’économie sociale et solidaire. C’est aussi une agence de production audiovisuelle auprès de tiers ou de professionnels et l’objectif, pour 2013, est de fonder une société coopérative qui permettra de créer un emploi.

Nicole Morgan, journaliste  : «  J’ai toujours eu un engagement solidaire. Je revendique les valeurs républicaines de liberté, égalité, fraternité. La solidarité me semble indissociable des trois autres. Je me qualifie d’idéaliste réaliste. L’être humain est un animal étrange et fascinant, certainement l’un des pires prédateurs, parfois animé d’une part sombre, mais fort heureusement il sait aussi véhiculer la lumière. Et lorsqu’il est engagé dans cette voie, il peut contribuer à changer sensiblement le monde, à le rendre meilleur… J’aime beaucoup cette phrase de Saint-Exupéry  : “S’aimer, ce n’est pas se regarder l’un l’autre, c’est regarder dans la même direction”. »

Patrick Noviello, actuel rédacteur en chef de la Web-TV  : «  J’ai rejoint TV-Sol comme beaucoup de ses fondateurs parce que nous voulions donner la parole aux sans-voix : ceux qu’on entend peu, qui ont le moins accès aux médias généralistes. Pas forcément par la faute de ces derniers mais aussi parce que TV-Sol a vocation à être un support de proximité et de fraternité. Pour moi, agir dans cette télévision, c’est faire œuvre utile. Il ne s’agit pas de journalisme militant même si certains, chez nous, le sont, sauf à dire que la solidarité est une forme de militantisme. Ce qu’elle doit être en effet. Nous formons certes une rédaction,

mais aussi et surtout une équipe qui marche dans le même sens, avec une communauté d’idées. Le débat est ouvert, les propositions de reportages ou d’interviews sont toujours les bienvenues. La solidarité devient à la mode, beaucoup veulent s’indigner, lutter contre le système… Mon engagement est antérieur à cette “tendance”, je pense que, comme pour chacun des membres de TV-Sol, il est ancré au fond de nous. Quand la journée de travail est terminée, parvenir à donner du temps pour les autres, pour la société dans laquelle on vit, me paraît essentiel. »

Christian MorettoChroniqueur bio sur Radio Occitanie,

le jeudi de 19 h à 20 h, sur Télé Toulouse et TV-Sol. Photographie : Bernard Berthuit reçoit Michel Metz

membre du collectif antiogm31.fr

De la rencontre et de la discussion entre deux amis, le père Bernard Berthuit et le journaliste Franck Demay, est née en 2004 TV-Sol, une télévision solidaire sur Internet. Interviews de quelques membres de l’équipe œuvrant, à travers ce média, pour des valeurs sociales et humanistes.

TV-Sol : la télévision solidaire sur le net

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Au cœur... de chez vous

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Toulouse en transition : rencontre avec Einna, responsable de groupeEinna est coordinatrice de Transition Intérieure, l’un des cinq groupes de réflexion de l’initiative Territoire en Transition à Toulouse, qui s’inscrit dans le plus vaste mouvement des villes en transition, initié en 2006 par Rob Hopkins en Grande-Bretagne. Elle nous éclaire sur la façon de travailler, de réfléchir et d’agir de son groupe, en vue de préparer le changement tant attendu.

H. & T. : Quelle est la spécificité de votre groupe ?

Einna : Notre but est de prendre le temps de penser ensemble à ce qu’est le changement pour chacun… C’est un lieu d’échanges informel pour une quinzaine de personnes, avec des outils pour aider à réfléchir, des petits jeux, des entretiens à deux ou à plusieurs.

H. & T. : Quelles sont vos relations avec les autres groupes ?

E. : Nous avons réuni les membres de tous les groupes lors d’un forum ouvert qui a eu lieu le samedi 18 février dernier. À ce jour, il n’y a que les responsables qui se retrouvent une fois par mois pour le pilotage de la transition et nous faisons un point sur l’avancement de chaque groupe. Mais nous prévoyons aussi d’autres rencontres festives ouvertes à tous les membres.

H. & T. : Avez-vous d’autres projets ?

E. : Le festival mondial de la Terre au Jardin des plantes à Toulouse, les 30  juin et 1er  juillet prochains, nous donne un espace pour que nous puissions présenter la transition. Notre groupe, Transition Intérieure, a décidé de proposer une action de communication  : une sieste contée, avec intervention de clowns, une manière vivante d’interpeller les gens qui passent, de les faire participer, de les sensibiliser à la transition ainsi qu’aux problématiques d’environnement et d’injustice sociale qui se trouvent aux origines du mouvement.

H. & T. : Est-ce l’essentiel de votre action ?

E. : C’est plutôt une action ponctuelle… Dans la transition, il y a une notion qui est très importante pour moi, celle de « prendre le temps ». Changer, c’est remettre en question des croyances, des valeurs, des évidences et ce n’est facile pour personne. J’ai voulu ouvrir un groupe qui permette de travailler sur les étapes du changement, étapes nécessaires même si la tentation est grande de passer directement à l’action. Dans ce groupe, nous réfléchissons ensemble à ce qui fonde et ancre notre besoin de changement, en tenant compte de nos désirs, envies, questionnements, inquiétudes, de nos différentes façons d’imaginer ce changement, de nos enthousiasmes mais aussi de nos ambivalences. Proposer ce lieu d’écoute et de rencontre est, pour moi, un moyen d’entretenir les motivations de chacun avec ses espoirs et ses doutes. Cette méthode peut concerner différents groupes de travail et/ou de personnes souhaitant se rapprocher de notre initiative de transition.

Plus d’informations :http://www.toulouse.transitionfrance.fr

Matias Pascot

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Au cœur... de chez vous

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Les toits-potagers : utilisons tout l’espace disponible !

S’inspirant d’une idée québécoise, un groupe d’une dizaine de jardiniers, amateurs ou éclairés, se réunit régulièrement, depuis un an à Toulouse, pour aménager des jardins sur les toits. Le toit-potager : une alternative pour ceux qui n’ont pas de parcelle de terre !

Dotée d’une grande esthétique, cette exposition présente des visuels étonnants, allant du plus petit animal

aux vastes paysages régionaux, et organisés autour de cinq thématiques de la biodiversité  : la définition, une ressource, dans nos pratiques, tout autour de nous, à venir, en Midi-Pyrénées.

Une exposition écoconçue Les matériaux utilisés sont naturels et produits lo-calement : les supports des panneaux sont fabri-qués dans quinze essences locales de bois prove-nant des scieries de la région, les bâches sont en fibres de coton sans plastique et les impressions réalisées avec des encres végétales.

De multiples aidesProposée par l’ARPE de Midi-Pyrénées, cette ex-position a été élaborée avec le soutien financier d’EDF, de la région Midi-Pyrénées, de l’Agence de l’eau Adour-Garonne, de l’État et l’Union eu-ropéenne (Fonds européen de développement régional), mais aussi avec le soutien technique du Conservatoire botanique national des Pyrénées et de Midi-Pyrénées, de l’Union régionale des CPIE (Centres permanents d’initiatives pour l’environ-nement), du Conservatoire régional des espaces naturels de Midi-Pyrénées et de Nature Midi-Py-rénées. Plus de quarante personnalités, photo-graphes, organismes ont apporté leur précieuse contribution à la réalisation de cette exposition.

La biodiversite en Midi-Pyrénées :un autre regardUne exposition itinérante, réalisée par l’ARPE de Midi-Pyrénées (Agence régionale pour l’environnement), se tient dans l’espace EDF-Bazacle du 19 avril au 12 mai prochain. En faisant redécouvrir la richesse, la beauté et l’utilité de la biodiversité, elle souhaite susciter de l’étonnement, de l’admiration, du respect et de la responsabilité à l’égard de l’environnement naturel et de ses multiples composantes.

Rattachés au mouvement Toulouse en Transition, l’objectif de ces jardiniers est de produire des légumes en ville,

et notamment dans des espaces non exploités, comme les toits plats ou les balcons de la Ville rose, où l’ensoleillement est souvent optimal.

Des bacs autoconstruitsde 50 litresLes Pavillons Sauvages, une structure d’intérêt collectif, accueillent de nombreuses initiatives citoyennes et sert de lieu de rendez-vous et d’expérimentation. Ainsi, les premiers semis y ont été faits début avril ; sur place, des bacs autoconstruits sont sur le point d’être installés. Dans chaque prototype, d’environ 50  litres, seront transplantés deux pieds de légumes ou de petits fruits. Pour fabriquer les bacs, une partie du matériel a été achetée, tandis qu’une autre provient de cagettes récupérées sur le marché. Leur particularité est ce réservoir d’eau logé dans la partie basse, qui alimentera

la plante par capillarité et évitera les allers-retours répétitifs vers l’arrosoir. Marie-Pierre Cassagne, candidate d’Europe Écologie les Verts aux législatives 2012, accueille désormais cinq bacs, donc dix pieds, sur son toit plat, dans le quartier de la Concorde. On y attend des tomates, des poivrons, des choux et des fraises.

Explications en images…

Les photographies suivantes, prises depuis le toit-terrasse de Marie-Pierre Cassagne, permettent de mieux cerner ce nouvel objet.

1. Le bac, son réservoir et le tuyau PVC pour l’alimentation en eau.

2. On remplit le bac d’un mélange de terreau et de compost maison.

3. Les futures fraises sur les toits.

4. Un paillis de feuilles mortes au pied des plantes pour atténuer l’évapo-transpiration.

D’autres modèles peuvent être entièrement réalisés à partir de matériaux de récupération. Si vous avez des idées ou juste envie de participer à cette aventure, rejoignez-nous sur : www.toulouse.transitionfrance.fr/Un forum existe également pour faciliter la communication entre jardiniers.

Samuel DELACROIX

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La biodiversite en Midi-Pyrénées :un autre regard

Le panier bio...

Le grossiste Basebio est devenu plate-forme en ligne en partie grâce à ses clients. En effet, petit à petit Philippe Audard, le fondateur, voit apparaître dans son entrepôt une nouvelle clientèle : les particuliers. Ils souhaitent acheter en gros. Bon élève, il écoute leurs suggestions et décide de publier un catalogue de produits en ligne, à destination de ces consommateurs. Au fil du temps, son site se développe et désormais c’est une communauté où l’on partage ses idées et ses courses. Car en se regroupant les clients se retrouvent pour passer commande et récupérer leur colis en toute convivialité. Mais surtout ils bénéficient de prix réduits très attractifs. Les commandes sont à récupérer sur place ou à livrer chez vous c’est selon vos besoins.

Bio et cohérent« Ce que nous distribuons, ce sont les produits historiques de la filière bio. Certifiés. Ce ne sont pas des produits que l’on trouve en grande distribution.» Philippe Audard met l’accent sur cette différence. Car les produits de Basebio sont labélisés et majoritairement régionaux. Et ce que l’entrepôt ne peut pas avoir en local c’est origine France ou Commerce Equitable. Mais pour réduire le transport, les importations sont limitées. Un choix justifié par l’éthique écologique à laquelle s’attache fortement Basebio. Une sélection de produits et un fonctionnement sans intermédiaires, en relation directe avec le développement durable et la protection de l’environnement. Et surtout une logique qui n’échappe pas à la clientèle de Basebio : « Beaucoup de clients viennent chez nous car ils considèrent que c’est cohérent. Il y a des économies d’énergies en

terme de transport notamment. » Ce système écologique et économique est apprécié par les consommateurs, toujours plus nombreux à se regrouper et à passer commande sur le site.

Laura Mezergues

Basebio est un site d’achat en ligne qui invite les consommateurs à se regrouper pour acheter leurs produits bio à des tarifs de gros. Présentation d’un fournisseur qui a su s’adapter et diversifier sa clientèle.

publi-communiqué

L’école maternelle «  Les Tournesols  » a été créée en 1998. Elle est privée, sous contrat d’état depuis 2008. Il s’agit d’un jardin d’enfants où chaque enfant est accueilli dans sa singularité. Les apprentissages passent par le jeu libre ou guidé, les rondes, les histoires, les chants, les activités manuelles et artistiques. C’est à travers le lien vivant à l’adulte et au monde qui l’entoure que l’enfant construit les bases physiques et psychiques ouvrant la voie aux apprentissages scolaires proprement dit.A la rentrée 2012, l’école des «Tournesols » ouvre une classe de primaire.

LA PEDAGOGIE STEINER-WALDORF, UNE PEDAGOGIE CONTEMPORAINEUne pédagogie globale : Soucieuse du développement complet et harmonieux de l’enfant, cette pédagogie respecte ses rythmes d’évolution et ses besoins. Les contenus d’enseignement s’organisent à travers :• des apprentissages intellectuels • des apprentissages manuels• des apprentissages artistiques

Une pédagogie créative et vivante :Elle propose une démarche propre à éveiller les capacités et les dons de chaque enfant et à cultiver l’enthousiasme et la joie d’apprendre Une organisation sociale innovanteL’école fonctionne selon la co-construction du projet et la co-gestion de l’école entre les parents d’élèves et l’équipe pédagogique.

La collaboration des enseignants est un aspect majeur qui se fait à travers le collège pédagogique.

Une école en réseau Notre établissement est affilié à «La fédération des écoles Steiner-Waldorf», fédération qui regroupe 23 écoles en France.Il fait partie des 1000 écoles Steiner-Waldorf qui vivent à travers le monde.

L’école sera ce que nous en ferons

Ecole« Les Tournesols »10 impasse Médicis

31200 Toulouse05.34.25.16.50

[email protected]

L’école sera présente au salon «La Belle Bio» de Muret les 12 et 13 mai 2012. Vous pouvez rencontrer l’équipe éducative lors des portes ouvertes, le samedi 2 juin 2012 à partir de 10h.

l’ecole steiner-waldorf« les tournesols » s’installe dans le quartier croix de pierreà toulouse et ouvre une classe de primaire

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Au cœur... de l'environnement

Vous rêvez de découvrir la forêt amazonienne et ses habitants  ? Alors, contribuez à leur protection en y effectuant un séjour écosolidaire ! L’association française Envol Vert vous propose un projet d’écotourisme en Amazonie péruvienne, sur le bassin versant de l’Alto Shilcayo (Tarapoto).

Si vous êtes attirés par l’atmosphère envoûtante de la forêt amazonienne, par l’étonnante richesse de sa faune

et de sa flore, ou curieux de rencontrer ses habitants et de connaître leurs coutumes, les circuits écotouristiques dans l’Alto Shilcayo vous combleront. C’est aussi une bonne manière de se faire plaisir en soutenant des projets de dévelop-pement, porteurs de principes et de valeurs.

L’écotourismeau service des forêts !L’Asociación de Protección de Flora y Fauna (APFF), association péruvienne, a été créée par

des agriculteurs de la zone de l’Alto Shilcayo en 2003, suite à une prise de conscience de leur impact négatif sur l’environnement et la forêt. Leur objectif est de protéger cette région en organisant des circuits écotouristiques et de vivre dignement de cette activité qui valorise la forêt. Les membres de l’association assurent d’ores et déjà la surveillance de ce territoire et luttent quotidiennement contre la chasse illégale et la déforestation.«  Maintenant, je ne coupe plus les forêts car c’est notre vie. Avant, quand on coupait les forêts, par exemple, le niveau d’eau baissait, la rivière s’asséchait. Ce n’est pas durable d’abattre les arbres, au contraire, nous, nous continuons à maintenir la forêt, nous devons donner le bon exemple à nos enfants et petits-enfants », déclare Feliciano Tuanama, président de l’APFF.

Envol Vert soutient l’APFF

Envol Vert appuie l’APFF pour un dévelop-pement cohérent et pérenne de son activité via la promotion de l’association, la proposition d’une offre touristique diversifiée (sentier autoguidé, observation d’oiseaux, jardin botanique, séjour découverte…) et la recherche de partenaires financiers. Deux volontaires sont sur place pour assurer la communication aux niveaux local et international. Envol Vert sort un film à cette occasion, Projet écotourisme solidaire en Amazonie – Pérou. Vous pouvez le visionner et admirer la beauté du site sur Viméo ou YouTube.

Daisy Tarrier

Des circuits écotouristiques en forêt amazonienne avec Envol Vert

©L.DURANT

Les bâtiments sont les plus grands consommateurs d’énergie en France (43 % environ) et génèrent 22  % des émissions

de gaz à effet de serre (GES). Afin d’économiser l’énergie et réduire les émissions de GES, l’État a mis en place différents dispositifs législatifs réunis sous l’appellation de « réglementation thermique » (RT). Cette réglementation thermique impose des seuils maximum en matière de consommations énergétiques dans les bâtiments neufs. Au 1er janvier 2013, toutes les nouvelles constructions devront respecter la nouvelle RT  2012. Celle-ci va beaucoup plus loin que la réglementation actuellement en vigueur (RT 2005). À commencer par les exigences de consommations maximales.

Le Bbiomax,le coefficient à respecterTous les bâtiments dont le permis de construire aura été déposé à partir du 1er  janvier  2013 devront consommer moins de 50  kWhEP/m²

par an en moyenne (cela varie un peu selon la région et l’altitude) pour le chauffage, la production d’eau chaude sanitaire, le refroidissement, l’éclairage et les auxiliaires (pompes, ventilateurs). Cela ne vous rappelle rien ? C’est le niveau d’exigence des bâtiments basse consommation (BBC) de ces dernières années. Désormais, ce sera la norme. Tous BBC  ! Mais la RT  2012 va un cran plus loin puisqu’elle impose un bon niveau de conception bioclimatique du bâti. Ce niveau s’exprime sous la forme d’un coefficient à ne pas dépasser, le Bbiomax (Bbio pour «  Bilan bioclimatique »). Ce coefficient est issu d’une formule qui inclue un Bbiomax moyen (variant selon le type de construction) pondéré par des coefficients en rapport avec la localisation géographique, l’altitude et la surface. Pour obtenir un Bbiomax satisfaisant, il faudra mettre en œuvre les préceptes bioclimatiques : meilleure orientation du bâti, excellente isolation et étanchéité, exploitation maximale des apports solaires (chaleur et lumière) l’hiver, protection solaire l’été, pièces tampons…

Le confort d’été,prévu dans la réglementationEnfin, la RT  2012 introduit la notion de confort d’été. Lors d’épisodes de chaleur de plusieurs jours, la température intérieure conventionnelle (Tic) devra être inférieure à une valeur de référence sans avoir à recourir à des systèmes actifs de refroidissement. Un objectif atteint grâce à des protections solaires, une bonne isolation et, par exemple, en évitant des fenêtres de toit au sud. La RT 2012 signe ainsi le retour du bon sens.

Pascal Nguyên

RT 2012 : le BBC se généraliseLa nouvelle réglementation thermique, dite « RT 2012 », entrera en vigueur le 1er  janvier 2013 pour tous les habitats. Les maisons et appartements construits à compter de ce jour seront tous des bâtiments basse consommation (BBC).

©SHUTTERSTOCK

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Au cœur... de l'événement

La Belle Bio :demandez le programme !

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©SHUTTERSTOCK

La Belle Bio, c’est où ? À la salle Alizé, 40, avenue Henri-Peyrusse 31600 Muret (à côté du lycée Pierre-d’Aragon). Grand parking gratuit (plus de 2 000 places).

La Belle Bio, c’est quand ?

Le week-end des 12 et 13 mai 2012. Le samedi 12 mai : de 10 h à 21 h. Le dimanche 13 mai : de 10 h à 19 h.ENTRÉE GRATUITE.Mais La Belle Bio, c’est aussi une semaine participative, avec de nombreuses animations dans les établissements scolaires du Muretin, les mercredi 9, jeudi 10 et vendredi 11 mai 2012. La Belle Bio, c’est qui ?

L’association Partageons nos racines Pôle social, 1, avenue de l’Europe31600 Muret, www.labellebio.orgTél. : 09 81 82 89 79 Mail : [email protected]

La Belle Bio, c’est quoi ?Un écovillage à l’atmosphère conviviale. Bienvenue, laissez-vous donc guider…

Une fois passé le porche d’accueil en bois, vous voici plongés au cœur d’un village où il fait bon vivre… Première étape : lors de votre arrivée, vous pourrez échanger vos euros contre des sols violettes, la monnaie locale utilisable non seulement dans notre écofoire, mais aussi dans certains commerces de Haute-Garonne.Ensuite, pour vous immerger complètement dans l’ambiance de La Belle Bio, flânez dans la rue du Marché et allez à la rencontre de nos producteurs et exposants, aux stands pleins de surprises. Vos pas vous mèneront alors sur la place du Marché. Là, vous pourrez vous poser, vous restaurer sainement et profiter d’un concert… ou tout simplement partager un moment entre amis, les pieds dans l’herbe et à l’ombre des pins. Puis, empruntez la rue de la Découverte, dénichez des produits recyclés insolites et chinez des vêtements équitables…

La Belle Bio,c’est aussi plusieurspôles incontournables

La place du Marché, haut-lieu de convivialité dans l’écovillage, avec sa buvette et ses stands de restauration bio. Comme l’an dernier, le choix sera varié, avec, entre autres, les hot dogs gascons, de nombreux plats végétariens originaux ou des hamburgers bio.La place de la Mairie, un lieu de réunion pour tous les écocitoyens, avec une présentation concrète de l’investissement de la mairie de Muret, en termes d’écocitoyenneté et de développement durable, notamment grâce à la monnaie sol violette. Le tout sera agrémenté d’un débat d’une heure, entre les écocitoyens et les élus des mairies de Toulouse et de Muret. La place de l’École  : un lieu de rencontre avec des professionnels qui mettent en avant des méthodes alternatives d’enseignement (les pédagogies Montessori et Freinet). Ces échanges vous permettront également de découvrir comment éduquer son enfant chez soi ou quels sont les métiers de demain.

La Belle Bio, c’est enfin Un espace écohameau, où l’on vous conseillera sur l’écoconstruction et sur des techniques naturelles pour vous sentir bien chez vous.

Un espace santé et bien-être, où soins, médecines douces et produits cosmétiques naturels vous attendent.

Les 150  écopartenaires, exposants et producteurs, présents dans l’écovillage pendant tout le week-end.

De nombreuses animations :- Des stands de jeux tenus pendant deux jours par les bénévoles de l’association Partageons nos racines et qui mettent en valeur les produits recyclés.- Des jeux de piste.- Diverses ambiances musicales : de la musique des Balkans avec le groupe Ça peut plaire à ta mère, à écouter sans modération, sur la place du Marché, tout en dégustant un apéro dînatoire, ou bien un joyeux mélange de styles avec les Photomatons de la zic.- Présence de tipis et d’une yourte pour des ambiances cosy.

Les petits plus Le mur de l’espoir  : dans la continuité de l’exposition de Hamsi Boubeker, «  Les Mains de l’espoir  », un grand mur blanc sera mis à la disposition de tous, enfants comme adultes. Tout un chacun pourra alors dessiner le contour de sa main, en choisissant les couleurs qu’il aura envie de faire apparaître dans la fresque. Cette animation entre dans le manifeste 2000 de l’Unesco, «  Pour une culture de la paix et de la non-violence  ». Plus d’informations sur http://www.hamsi.be/

Des toilettes sèches seront mises à votre disposition par l’organisation Les Écolettes, qui sera prête également à vous informer sur ce mode sanitaire.

Deux expositions sur la consommation seront proposées par Soleval.

Afin de rendre ce salon encore plus respectueux de la nature, la vaisselle utilisée pour la restauration sera en plastique recyclable. Ainsi, il vous sera demandé de laisser 1 € de caution au stand Élémen’Terre, qui, en échange, vous prêtera couverts, assiettes et gobelets. Vous devrez alors ramener l’ensemble sur ce même stand, une fois votre collation terminée. Votre euro vous sera restitué. Nous nous engageons aussi à laver cette vaisselle avec des produits écologiques et biodégradables. Ces actions contribuent donc, par de simples gestes, à un meilleur respect de l’environnement et s’inscrivent dans une démarche écoresponsable.

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Forte pourvoyeuse d’emplois et animée par de nombreuses entreprises, la filière bois représente le troisième secteur économique de la région. Disposant de superficies boisées très étendues, elle compte plusieurs secteurs d’activité tels que le sciage, la construction ou l’énergie. Aujourd’hui, la forêt joue plus que jamais un rôle clé dans la préservation de la biodiversité. Le point sur cette filière aux atouts prometteurs…

Au cœur... de la maison

©SHUTTERSTOCK

Le bois en Midi-Pyrénées,une filière d’avenir à développer

Avec environ 4  200  entreprises et 22  000  emplois (équivalant à ceux de l’aéronautique, l’agroalimentaire ou la

restauration), la filière bois structure l’économie rurale et participe activement à l’aménagement du territoire. Créée en 1991, l’association interprofessionnelle Midi-Pyrénées Bois s’est donné pour mission l’animation de la filière, avec plusieurs objectifs fixés : faciliter la relation forêt/industrie  ; contribuer au renforcement de la compétitivité des entreprises  ; promouvoir le matériau bois auprès des décideurs et du public  ; augmenter la récolte de bois destinée à une valorisation locale (circuit court). En outre, l’association vient de publier, en février dernier, un guide technique intitulé Bois de Midi-Pyrénées – Quelle essence pour quelle utilisation ?

Une forêt importante, mais morcelée et souvent difficile d’accèsLa région Midi-Pyrénées bénéficie d’une vaste forêt  ; celle-ci couvre une surface de 1 371 000 hectares dont une partie seulement est accessible. Les superficies boisées les plus grandes se situent en Aveyron, en Ariège et dans le Lot. La part des forêts privées est de 83 % des territoires boisés. Elles sont fortement morcelées entre 338  000  propriétaires, disposant en majorité (85  %) de moins de 10 hectares chacun. L’essence la plus courante est le chêne (38 % du volume sur pied), suivi du hêtre que l’on rencontre surtout en montagne. Le châtaigner est présent dans tous les départements, mais principalement en Aveyron. En ce qui concerne les résineux, le sapin (en montagne) et l’épicéa (Tarn, Ariège, Aveyron) sont les plus fréquents, mais on trouve également le pin sylvestre, le pin noir (Aveyron, Lot), le pin maritime (Lot, Gers) et le pin laricio (Tarn, Haute-Garonne, Gers). Quant au douglas, c’est une essence en plein développement (Tarn, Aveyron). Le bois d’œuvre est assez limité. Il s’agit surtout de futaies de chênes et de hêtres. Enfin, les feuillus sont majoritaires (80 % de la surface).

Une production locale de qualité, abondante et diversifiée

Midi-Pyrénées occupe le neuvième rang national pour la collecte de bois commercialisé, soit 1,4  millions de mètres cubes, auxquels s’ajoute l’autoconsommation, estimée à 0,9  millions de mètres cubes.La récolte annuelle de bois représente ainsi 2,3 millions de mètres cubes, soit une partie seulement de l’accroissement naturel du volume de bois sur pieds évalué à 5,54  millions de mètres cubes (production biologique).

Une activité économique à plusieurs facettes Outre la sylviculture et l’exploitation de la forêt, la filière bois s’appuie sur cinq pôles d’activité.

• Le sciageLes scieries sont majoritairement situées dans le massif des Pyrénées et le Massif central. Leur taille moyenne est de l’ordre de 2 000 mètres cubes par an ; 60 % sont de petites unités de moins de 1  000  mètres cubes, représentant seulement 10  % du volume de la production régionale.

• L’industrie papetièreL’industrie papetière existe avant tout à travers l’usine de pâte à papier Fibre Excellence à Saint-Gaudens. Avec une consommation d’environ 1  220  000  tonnes de bois par an, cette usine est un moteur pour l’économie et l’emploi des filières forêt et bois en Midi-Pyrénées et dans les régions voisines.

• La constructionLe bois est un matériau résistant, léger, isolant, sain, renouvelable, peu consom-mateur d’énergie et stockeur de CO2. Il s’intègre parfaitement dans une approche d’écoconstruction. Le secteur du bois-construction couvre un ensemble de produits (ossatures, charpentes, parquets, fenêtres, portes, éléments de menuiserie, panneaux, bâtiments, préfabriqués…).

• L’ameublement L’essentiel de l’activité de ce secteur est orienté autour de meubles meublants, tels le pôle artisanal historique de Revel et celui du département de l’Aveyron (38 % des emplois salariés du secteur dans la région). Toutefois, l’ameublement est un domaine qui a fortement souffert de la conjoncture économique et de la concurrence étrangère. Midi-Pyrénées Bois a lancé, début 2012, une action collective pour aider ses entreprises à s’adapter aux évolutions du marché.

• Le bois-énergie En Midi-Pyrénées, la consommation de bois par les ménages correspond à la majorité de l’utilisation du bois-énergie (80  %). Deux logements sur cinq se chauffent avec du bois, soit un peu plus de 400 000 foyers (13 % des ménages emploient le bois comme combustible principal). Le marché des chaufferies industrielles et collectives est également en progression et son développement est encouragé par les pouvoirs publics. La consommation régionale de bois de chauffage est de l’ordre de 2,8  millions de stères (soit 1,75 millions de mètres cubes), mais seulement 40  % des volumes consommés sont des bois marchands.

Le bois, un matériau du xxie siècle En absorbant le gaz carbonique (plus de 2,5  millions de CO2 en Midi-Pyrénées), la forêt lutte contre l’effet de serre. De plus, elle préserve les biodiversités animale et végétale ainsi que l’équilibre hydrologique des sols et ralentit leur érosion. Par ailleurs, les qualités exceptionnelles du bois en font un matériau innovant, parfaitement adapté à notre époque et promis à un brillant avenir (performance technique, qualité mécanique, combustible du futur). Le bois issu d’une gestion durable des forêts constitue l’écomatériau par excellence.

Isabelle Peaudecerf

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Quand la nature du sous-solinflue sur notre santé…La qualité d’un terrain à construire, d’un bâtiment à usage d’habitation, d’un bureau ou d’un atelier est dépendante des caractéristiques du sous-sol. Or, la nature géologique de ce sous-sol peut favoriser, chez l’homme, l’apparition de pathologies chroniques, voire parfois aiguës et dégénératives. La notion de « lieu géopathogène » est bel et bien une réalité. Explications.

L’effet le plus connu de la relation entre la qualité d’un terrain et la nature du sous-sol s’observe dans la « pathologie »

des bâtiments, à travers des fissures causées par le phénomène de retrait et de gonflement d’argile appelé «  aléa argileux  ». Mais des phénomènes plus pervers, en provenance du sous-sol et agissant à long terme, ont un impact sanitaire sur les personnes habitant depuis plusieurs années dans certains lieux.

Le sous-sol,« l’âme du monde »Le sous-sol est vivant. Platon et, plus tard, les alchimistes y voyaient une manifestation de l’anima mundi, «  l’âme du monde  ». Plutarque, lui, pensait que les hommes étaient sous l’influence de courants de force variable issus de la terre. Quant aux anciens, ils voyaient dans la qualité d’un lieu l’expression du génie du lieu. Le sous-sol fait ainsi partie de l’écosystème dans lequel l’homme évolue. À la surface du sol, le corps humain fonctionne à l’image d’un système ouvert. Ses échanges subtils avec le milieu environnant sont permanents. Il est soumis aux impacts de l’activité tellurique. La nature des roches du sous-sol exerce une influence sur la sensation de bien-être. Dans le monde paysan, il est courant de désigner un sol comme étant lourd ou léger. Étonnamment, ces qualificatifs, utilisés dans le domaine de l’agriculture, sont assez proches de ce que ressentent des personnes sur ces sols.

Courants électriqueset radioactivitéLe caractère géologique du sous-sol définit en partie l’état électrique de l’air. Des courants électriques naturels y circulent en suivant les sols conducteurs. Or, les brusques fluctuations fatiguent les organismes. Les variations importantes modifient la résistivité cutanée, celle des points d’acupuncture et électrodermiques. Ce qui n’est pas sans conséquence sur les fonctions vitales de l’organisme. De même, la radioactivité élevée de certaines terres ou roches peut accroître de manière significative la dose annuelle admissible. Le principe de précaution doit s’appliquer eu égard à la notion de dose linéaire sans seuil, qui souligne que le risque n’est jamais nul.

L’eau, un serpentsouterrain et actifL’eau est présente dans le sous-sol sous forme de nappe, de poche, de courant souterrain. Elle circule, s’infiltre dans les différentes couches géologiques. Dans la tradition occidentale, les Celtes y voient le grand serpent tellurique qu’ils nomment « la Vouivre ». Sa composition physico-chimique modifie dans certains cas le champ magnétique terrestre avec des répercussions, par exemple, sur l’action de la glande pinéale et donc sur les rythmes biologiques. De plus, le fonctionnement des gonades, de l’homme et de la femme, peut être inhibé. La circulation d’eau souterraine a également pour effet de mettre la thyroïde en hyperactivité avant qu’elle ne tombe en hypofonctionnement par épuisement, ce qui n’est pas anodin pour bon nombre de femmes. Enfin, les remontées d’eau du sous-sol créent des zones humides pouvant rendre le lieu insalubre.

Attentionaux failles et fissures !Les failles marquent les points de rupture de la rigidité des roches. Certaines d’entre elles contiennent des éléments radioactifs qui irradient à leur verticale. Une augmentation significative du rayonnement gamma est le signe manifeste d’un point géopathogène. Le risque de dérèglement cellulaire y est accru. Le champ magnétique terrestre y présente souvent de grosses anomalies géomagnétiques contribuant à l’apparition de pathologies aiguës puis chroniques et dégénératives. Dans certaines régions, des gaz comme le radon, un gaz radioactif, remontent à la surface par l’intermédiaire des fissures, des failles et de la porosité des roches. Le radon est classé cancérogène pulmonaire certain pour l’homme.

Faire appel à un géobiologue…ou à un sourcierToute cette activité souterraine façonne et conditionne le biotope ainsi que sa capacité à accueillir la vie. Les êtres vivants ont besoin d’évoluer dans un milieu favorable pour se développer et se maintenir en vie. L’être humain ne fait pas exception à la règle. Cette condition fondamentale est souvent mise à mal dans un lieu où le sous-sol est à l’origine d’anomalies des champs de forces géophysiques. Heureusement, des techniques existent pour résoudre ces problèmes. L’intervention d’un géobiologue professionnel, lorsqu’il dispose de l’équipement nécessaire  – compteur de radioactivité Geiger, détecteur de radon, géomagnétomètre, caméra thermique… – peut évaluer l’impact de tous ces paramètres et proposer des solutions personnalisées pour chaque cas. À noter, quand même, que ces phénomènes peuvent être évalués grâce à la méthode biosensible, à l’image de celle du sourcier. Les informations recueillies, lors du diagnostic, sont utilisées comme éléments de réflexion quant au choix du lieu d’implantation d’un bâtiment, de la façon de l’occuper et de la manière d’y vivre.

Bernard Olifirenko,écoconsultant, ergonome, géobiologue

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Les brèves

Au cœur... des saisons

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Échange jardinage contre un bout de terre !Le printemps s’installe et l’envie de jardiner est plus forte que vous. Problème : vous n’avez pas de terrain car vous habitez en appartement… Le site www.plantercheznous.com met en relation ceux qui n’ont pas d’espace et ceux qui possèdent un jardin mais n’ont pas le temps de s’en occuper. Le concept, lancé il y a quelques mois par une habitante de Balma (agglomération toulousaine), est gagnant-gagnant car les récoltes sont partagées entre le(s) jardinier(s) et le/la propriétaire. Consultez les petites annonces !

Gaz de schiste : vers des fracturations expérimentales

La fracturation hydraulique est la seule technique connue pour extraire les gaz de schiste. Elle a été interdite par la loi, en France, en juillet 2011, soit plusieurs mois après l’attribution de permis. Le sujet refait surface avec la publication d’un rapport établi par une mission interministérielle et offrant un nouvel espoir pour les compagnies pétrolières. Il préconise en effet l’exploration des roches souterraines, particulièrement dans le Bassin parisien, à des fins scientifiques. Et bientôt commerciales  ? La mission recommande de récolter un maximum de données afin d’évaluer les possibilités d’une exploitation plus propre. Rendez-vous fin  2012 pour connaître les résultats de ces observations et fin  2013 pour découvrir la loi qui encadrera les fracturations expérimentales.

Source : www.futura-sciences.com

Bio Cohérence : un repère faceà la bio industrielle Des doutes sur le label bio  ? L’association Bio Cohérence a été créée en 2010 par différents acteurs professionnels de l’agriculture bio mais aussi par des consommateurs. Ensemble, ils réfléchissent aux orientations que doit prendre cette agriculture, grignotée petit à petit par l’industrie agroalimentaire. Une marque du même nom est attribuée aux produits respectant les exigences de l’association à tous les échelons de la filière  ; pour cela, une charte et un cahier des charges spécifiques ont été mis en place. Bio Cohérence est la garantie d’une consommation plus responsable, soutenant des modes de production, de transformation et de distribution plus durables et plus équitables.

Source : www.biocoherence.fr

de SamuelLa faune du sol,

Le premier maillon de cette chaîne de vie correspond aux décomposeurs. Ils s’occupent de dégrader la matière

organique morte, tombée au sol ou déjà présente dans le sol (feuilles, branches, déjections, cadavres, racines), en éléments minéraux, seule forme assimilable par les plantes pour leur nutrition. Ces décomposeurs jouent donc un rôle fondamental comme fertilisants du sol. De plus, de par leur intense activité, ils brassent et aèrent le sol, y favorisant la répartition des nutriments, les échanges gazeux et la pénétration des eaux de pluie ou d’arrosage. Ce sont des êtres de plus en plus petits qui interviennent  : nous trouvons d’abord les plus gros comme les insectes (fourmis, coléoptères, collemboles), les arachnides (acariens) ou les crustacés (cloportes) qui découpent des morceaux en vrac, puis les vers de terre qui enfouissent les débris en profondeur, viennent ensuite les microorganismes invisibles à l’œil nu (bactéries, protozoaires, champignons) qui dégradent les éléments grossiers en éléments minéraux.

De précieux prédateurset parasites…La seconde catégorie est représentée par les prédateurs et parasites d’autres ani-maux. Ils permettent de réguler les popu-lations. Ainsi, plus un sol présente une grande diversité d’espèces, moins il est sujet à des pullulations. À titre d’exemple, les carables, sortes de scarabées aux cou-leurs métallisées, sont friands de limaces et d’escargots. Les syrphes, perce-oreilles ou chrysopes maintiennent au même niveau les populations de pucerons. Cer-taines guêpes (Encarsia formosa) pondent leurs œufs à l’intérieur de vers de racines (vers de la carotte, du poireau) qui sont ensuite parasités par les larves des guêpes.

Quelques astuces pour préserver ces animauxTous ces organismes vivants sont sensibles à l’état du sol. Aussi, les traitements chimiques (désherbants, insecticides, fongicides) ainsi que les labours sont à éviter. Un apport régulier de matière organique (tonte de gazon, feuilles), surtout en période de reprise de végétation au printemps, est utile pour assurer leur nutrition dans les parties cultivées. Des zones refuges telles qu’un coin de parcelle laissée à la végétation sauvage leur offrent gîte et couvert, avant que les plantations ne soient mises en place dans le jardin. Au potager, la rotation et les associations de culture contribuent à éviter les pullulations et assurent un équilibre proie/prédateur. La sauvegarde d’une diversité et de la présence de tous ces organismes, par une observation attentive de son jardin et une sage patience, permettra, au fil du temps, de garder ce dernier sain et autonome.

Brigitte Schwal Association Jardins et arômes au naturel

Tout les jardiniers cherchent à avoir un beau jardin, facile d’entretien et bien portant. Mais tous ne savent pas que la faune présente dans le sol est un gage pour obtenir un tel résultat. En effet, le sol contient une grande diversité de petits animaux, de tailles variables, qui vont remplir de multiples fonctions. On peut les classer en deux catégories : les décomposeurs et les prédateurs.

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Au cœur... de la culture

Emmanuelle Choussy a été modèle pour des photos, puis nouvelliste et journaliste, avant de se révéler photographe. Un destin et des passions qui l’ont finalement menée à Los Angeles, la cité des anges où tout est possible…

EmmanuelleChoussy :une photographe toulousaine à L.A.

Son premier amour est l’écriture. Dès l’âge de 12 ans, Emmanuelle se passionne pour les mots. Durant son adolescence, elle

écrit des nouvelles et participe à des concours, qu’elle gagne. Ou pas. Mais la jeune fille n’abandonne pas et écrit des poèmes. Qui sont publiés. Très vite, son style s’impose et, après avoir obtenu une maîtrise de lettres modernes, elle est repérée par un journaliste qui décèle son potentiel. Jean-Paul Besset, ex-rédacteur en chef du feu Tout-Toulouse, publie en 2001 son premier article, une pleine page. Emmanuelle est lancée.

Des premiers pas en tant que photographePuis, c’est au fil des rencontres et après avoir fondé son agence de communication et de photographie qu’elle apparaît comme photographe. La consécration arrive sans tarder avec la publication d’un reportage dans le célèbre Chasseur d’Images. Elle écrit également des articles pour la presse nature nationale, illustrés par ses photographies.

La photo de modepour tous, une sortede photothérapie…En 2008, Emmanuelle développe le concept de «  la Photo de Mode pour Tous  », où elle valorise ses modèles. Le but est qu’ils soient beaux et qu’ils se sentent beaux. Surtout. Une démarche qu’elle nomme «  photothérapie  ». La photographe avoue retoucher ses photos. Mais c’est devenu, pour elle, une continuité à la prise de vue. Sa façon de sublimer les anonymes, comme on sublime une célébrité. Seuls les détails disgracieux disparaissent. Il n’est pas question de changer un physique, mais bien de montrer une beauté unique.

Déjà remarquée à Los Angeles

Depuis 2009, elle allie ses deux passions dans un essai où elle recueille les témoignages issus de ses séances de photothérapie. Installée depuis peu à Los Angeles, elle exprime son talent de photographe outre-Atlantique. Et la jeune Toulousaine a su s’imposer. Elle collabore désormais avec divers artistes reconnus. Un article du LA HOT magazine a même fait l’éloge de son travail en octobre dernier.

Laura Mezergues

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François Morin, professeur émérite de sciences économiques à l’université de Toulouse-1, a publié, en 2011, Un monde sans Wall Street ? aux éditions du Seuil. Il a été également membre du conseil général de la Banque de France, et, pourtant, son regard et son analyse sur la finance et l’économie sont différents du discours habituel. Ce discours qui nous dit qu’il n’existe pas d’autres solutions que celle du capitalisme libéral ! Entretien.

Au cœur... de la culture

François Morin :

Human & Terre : Pouvez-vous nous en dire plus sur le thème de votre ouvrage, Un monde sans Wall Street ?, et nous expliquer pourquoi vous dénoncez cette emprise de la finance sur nos vies, notre pensée, notre environnement ?

François Morin : Mon livre se présente comme un cri d’alerte par rapport à ce qui va se produire probablement dans un temps relativement court  : une autre catastrophe financière, mais, cette fois-ci, avec des conséquences beaucoup plus redoutables que celles qui ont suivi la crise de 2007-2008. En effet, les États sont désormais exsangues financièrement, ils n’auront plus les moyens de faire face concrètement à une nouvelle crise majeure. Les raisons de cette nouvelle catastrophe prévisible sont au nombre de deux. La première est visible à l’œil nu  : les grands pays développés ont des dettes qui sont actuellement insoutenables en raison à la fois de leur niveau très élevé et parce que les prévisions de croissance les concernant sont aujourd’hui très faibles. Un défaut de paiement d’un État ou bien d’une grande banque de dimension systémique peut mettre ainsi le feu aux poudres à notre planète. La seconde raison est tout aussi nette : les plus grandes banques n’ont pas changé leur logique de gestion de leurs activités de marché. Ces activités sont hautement spéculatives et ont été à l’origine de la crise financière comme elles peuvent être à la source du risque de contagion d’une nouvelle crise.

H. & T. : Selon vous, la crise actuelle a-t-elle été organisée pour déréglementer le monde du travail en laissant les coudées franches aux multinationales dont les dirigeants ne respectent ni les humains, ni la nature, ni les États ?

F. M. : La spéculation, qui a été à l’origine de la crise financière de 2007-2008, est un résultat direct de la déréglementation de la sphère financière intervenue durant les années 1970 et 1980. Sous l’impact d’une pensée néolibérale en pleine croissance, les grands pays développés ont engagé un double processus de libéralisation. D’abord celui du marché des changes au début des années 1970, puis, dans la foulée, celui du marché obligataire. L’effet principal de ce double processus a été que deux prix fondamentaux, le taux de change et le taux d’intérêt, sont devenus, à l’échelle mondiale, des prix soumis à la loi de l’offre et de la demande. La conséquence a été désastreuse pour l’économie réelle, c’est-à-dire pour les entreprises et les ménages. Ceux-ci n’ont plus eu aucune visibilité sur la valeur future de ces deux prix. Les plus grandes banques se sont alors substituées aux États pour offrir aux entreprises et aux ménages des assurances sur ces prix à venir. De là est née une immense industrie de produits dérivés qui consiste, pour l’essentiel, à fournir des assurances contre les risques liés aux variations de sous-jacents divers, mais dont les principaux sont les taux d’intérêt et les taux de change. Parmi ces produits dérivés, il est une gamme qui a été directement à l’origine de la crise financière  : les produits financiers structurés, représentatifs de créances bancaires dont les fameuses créances subprimes. L’effondrement de la valeur de ces dernières (pour 400 milliards de dollars) a rendu toxique l’ensemble des produits structurés intégrant directement ou indirectement une partie de ces créances (environ 15  000  milliards de dollars devenus des actifs toxiques à l’échelle planétaire). À présent, la crise des dettes souveraines découle directement des plans de soutien aux banques et à l’économie consécutifs à l’effondrement financier. La pensée néolibérale profite de ce chaos pour aller plus loin dans la déréglementation, notamment celle

des services publics, en cherchant à imposer partout des plans d’austérité drastiques.

H. & T. : Peut-on, selon vous, changer de modèle économique et se diriger vers une économie sociale, solidaire, écologique et humaniste ?

F. M. : Le changement est possible, mais il doit être considérable. Se fera-t-il avant la prochaine crise prévisible, ce qui est évidemment souhaitable, ou bien, malheureusement, à partir des décombres de la prochaine catastrophe ? Un scénario noir ne peut être exclu tant l’aveuglement politique est frappant aujourd’hui. Ce qui est en jeu, c’est naturellement le système de financement actuel de l’économie mondiale. On a trop cru que les marchés financiers étaient efficaces pour allouer les capitaux. Ce n’est pas le cas. Entre 1944 et 1971, il n’y a pas eu une seule crise financière dans le monde. Les crises ont pris un tour systémique et dramatique à partir des années 1990. Il convient donc que les États reprennent la main sur les abandons de souveraineté qu’ils ont consentis à partir des années 1970. Pour cela, il faut rebâtir un système monétaire et financier international qui doit mettre au centre une nouvelle conception de la monnaie, une monnaie considérée comme un bien commun de l’humanité. Mais d’autres étages du système de financement doivent être également revus. Par exemple, au niveau de chaque nation, des pôles financiers publics devraient se saisir du financement, nécessairement long, des investissements impliqués par la transition écologique. Enfin, au niveau territorial, des financements solidaires devraient promouvoir des circuits courts de distribution et de production. Le chantier est énorme, il est certes économique et financier mais, fondamentalement, il implique aussi une dimension politique et éthique.

Christian Morettochroniqueur bio sur Radio Occitanie,

le jeudi de 19 h à 20 h, sur Télé Toulouse et TV-Sol.

« La monnaie doit être considéréecomme un bien commun de l’humanité »

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VIFIA vient de souffler sa première bougie !Elle est née le 1er janvier 2011 et sa première année est déjà révélatrice de la transformation et de l’Evolution Positive et Bénéfique de la Méthode du Professeur CAYCEDO qui a fêté ses 50 ans lors du Symposium à Sitges Barcelone, en 2010. La FMSC Fédération Mondiale de Sophrologie Caycédienne est désormais dirigée par la fille du Professeur CAYCEDO, le Docteur Natalia CAYCEDO (Neuropsychiatre) et son mari le Docteur KOEIN VON RANGELROOY.

Le 2ème Symposium a eu lieu les 11, 12 et 13 novembre 2011 à Sitges Barcelone sur le thème de la GESTION du STRESS dans tous les domaines d’application ; la Santé, l’Edu-cation, l’Entreprise et le Social, a connu un vif succès.

VIFIA ACADEMIE est la continuité de l’Ancienne Ecole ERES (1974-2010) créée par Madame Paule VERN. Carmina PUEYO est Directrice de VIFIA ACADEMIE après avoir été Présidente d’ERES et Directrice Pédagogique de l’école.

FORMATION DIPLOMANTE ET QUALI-FIANTE PROFESSIONNELLEMENT Le Ministère du Travail vient de reconnaître la qualification professionnelle de la SOPHRO-LOGIE (RNCP). Etre Sophrologue Caycédien nécessite l’obtention du Master Spécialiste (2ème et 3ème Cycle).

L’obtention du 1er Cycle Fondamental est dispensé par toutes lmes Ecole Européennes agrées par la FMSC dont la nôtre pour Tou-louse Midi-Pyrénées .

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1• LA FORMATION DE BASE DE SOPH-ROLOGIE CAYCEDIENNE (1erCycle) qui s’adresse à :La branche Clinique : Médecins, Psycholo-gues, psychothérapeutes, Kinésithérapeutes, soignants et aide-soignant.La Branche Prophylactique et Sociale : Ensei-gnants, Educateurs Spécialisés sociaux, Mé-tiers du Sport…La Branche Gestion du Stress et Développe-ment Personnel : Toute profession et parti-culièrement le monde des Entreprises .

2• LA FORMATION A LA RELATION D’AIDEAdaptée aux Sophrologues Caycédiens et indispensable à toute profession de recon-version n’ayant pas de qualification dans ce domaine.

3• LA FORMATION EDUCATIVEPlus ouvertes aux Enseignants, Educateurs et tous les Sophrologues Caycédiens intéressés par cette application.Sophrojolie (3 à 6 ans), Sophro-Enfance (7 à 10 ans), Sophro-Ados (Collèges et Lycées, 14 à 18 ans), Sophro-Jeunes (Universités – Ser-vice à la personne – Culture de Paix et Non-violence Manifeste 2000 Unesco, 20 ans et plus)

Ces 3 formations dispensées par VIFIA ACADEMIE commençant par :

• 2 journées d’INITIATION les 19 et 20 jan-vier 2012, préambule à la FORMATION sur 3 jours par mois de mars 2011 à mars 2013

• FORMATION EN Week-end : Une par mois d’octobre 2012 à janvier 2014, précédée en septembre par deux journées d’INITIATION.

• FORMATION A LA RELATION D’AIDE sur les mois de mars, juin et septembre, sous la forme de trois modules de 4 jours du lundi au jeudi.

• FORMATION EDUCATIVE : SOPHRO ENFANCE ET ADOS JEUNES NON VIOLENCE les 27, 28, et 29 janvier, 27, 28, et 29 avril, puis 1er, 2, et 3 juin 2012 sous la forme de trois modules de 3 jours.

Devenir SOPHROLOGUE CAYCEDIEN c’est :

ŒUVRER pour le BIEN-ETRE de l’ETRE humain à tous les âges de la vie.,

c’est APPRENDRE la gestion du stress dans tous les domaines d’application.,

c’est ACTIVER et DYNAMISER toutes les CAPACITES et les VALEURS de l’ETRE et de l’EXISTENCE, qui favorisent pleinement l’HARMONIE et le BONHEUR VITAL dont nous avons tous besoin pour ECLAIRER POSITIVEMENT et BENEFIQUEMENT cette Nouvelle ANNEE 2012 !!

Accueil VIFIA ACADEMIE :43 rue de Bayard - 31000 Toulouse

Tél : 05.61.62.04.84 ou 06.14.74.09.18

[email protected]

Notre numéro d’existence en tant qu’or-ganisme de formation favorise toutes les prises en charge par les organismes payeurs (FONGECIF, CAPEMPLOI, FAFSEA, CIF, DIF…) sur devis. Consultez-nous pour les ta-rifs et facilités de paiement.

Académie de SophrologieCaycédienne Toulouse Midi-Pyrénées

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L'eau, son enjeu planétaire

L’eau,un bien essentiel à protéger à tout prix !Bien que répartie de manière inégale à la surface de la planète, l’eau est l’élément crucial se trouvant à la base de toutes formes de vie. Mais elle peut également provoquer de nombreuses maladies voire entraîner la mort si l’on ne prend garde à la maintenir saine et potable. Et tandis que ce bien commun à l’humanité devrait échapper à des logiques de rentabilité et que nous ne sommes pas tous égaux face à l’accès à une eau buvable, des pénuries se profilent à l’horizon 2050…

L’eau, nous le savons, c’est la vie. Et, d’ailleurs, la vie est apparue grâce à l’eau. Aucun être vivant ne peut se passer de

cet élément indispensable aux métabolismes. Par sa masse, l’eau est de loin le premier constituant de la matière vivante, les humains sont faits, selon leur âge, de 70  % d’eau en moyenne, jusqu’à 85 % pour les nourrissons. Si nous perdons plus de 10  % de notre eau, ce qui peut arriver en faisant du sport, chez les personnes âgées qui ne boivent pas assez, ou pour un bébé dans une voiture surchauffée, nous risquons la mort. L’eau représente un tiers de nos os, les trois quarts de nos muscles, 83  % de notre sang et 90  % de notre cortex cérébral. Nos aliments, eux, contiennent jusqu’à 97  % d’eau dans le cas d’une salade, 13 % dans le pain, et nous en absorbons deux litres par jour. Or, selon l’OMS, 750 polluants sont détectables dans notre eau du robinet et elle peut parfois déclencher des pathologies, aussi bien par l’alimentation que par le lavage et la toilette. On attribue trop souvent notre espérance de vie aux progrès de la médecine

alors que l’hygiène est un facteur bien plus important pour la santé des populations. 80 % des affections dans les pays du tiers-monde seraient évitées grâce à une eau saine, ce qui sauverait ainsi, selon le WWF, dix millions de vies par an, dont la moitié d’enfants, si l’on compte les dégâts causés par la fièvre jaune, les dysenteries, le paludisme et le choléra, dus aux eaux croupies. Malheureusement, nous n’aurons pas eu le temps de distribuer l’eau d’adduction dans tous les recoins de la planète qu’elle sera déjà devenue imbuvable  ! Avant, la potabilité de l’eau était déterminée par six paramètres, maintenant il en faut soixante-trois. Nitrates, phosphates, pesticides, métaux lourds, s’accumulent dans nos sols, donc dans l’eau et notre alimentation. Il s’agit là d’une pollution diffuse et tenace.

Des humains propresmais des rivières sales !Qui que nous soyons, nous participons à la pollution générale de la ressource en eau. Nous nous lavons les mains, nous apprécions le jet de la douche, nous appuyons sur le bouton de la machine à laver, nous tirons la chasse d’eau. Nous faisons cela tous les jours et tant mieux, sinon nous ne nous sentirions pas bien propres. Autrefois, les gens étaient sales… et les rivières limpides. Aujourd’hui, c’est l’inverse. Et, en effet, nos excès de lavage se voient dans la pollution des rivières. Car ce sont elles, obligatoirement, qui héritent de nos saletés, avec détergents, émulsifiants, phosphates et autres produits lavants. Les stations d’épuration, quand elles existent, ne parviennent pas à récupérer toutes ces immondices et nos égouts déversent des tonnes de phosphates et de matières organiques dans les cours d’eau. L’un dans l’autre et quelle qu’en soit la façon, nous rejetons tous des eaux usées. Des déchets qui ne sont pas correctement traités, qui retournent à la terre puis à la mer, en les polluant.

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Les enjeux de l’or bleu

Sur les 42  milliards de mètres cubes d’eau utilisés en France chaque année, un dixième de ce qui nous tombe du ciel, 27 passent dans les installations EDF, 6 vont à l’agriculture –  l’irrigation du maïs en avalant la moitié – 5 sont dévolus à l’industrie. Un p’tit rien d’eau va dans les canaux ou les mines et, pour finir, 4 ou 5  milliards de mètres cubes servent à la consommation des ménages. Ce n’est pas beaucoup. Nous n’employons à la maison que 10 à 12  % de l’eau utilisée dans le pays, soit environ 200 litres par personne et par jour, 150 à la maison et le reste au travail. Les Californiens en consomment trois fois plus, 600  litres, et les Malgaches, vingt fois moins, 10 litres. L’eau est une richesse dont la France ne manque pas avec ses 270  000  kilomètres de rivières, ses 10  milliards de mètres cubes dans les barrages de montagne et ses énormes nappes souterraines, fossiles ou non, qui fournissent 60  % de l’alimentation du réseau. En cas d’insuffisance pour les activités, on parle alors de « stress hydrique ». En cas de manque pour la population, on parle de « pénurie ». Des problèmes surgissent partout sur la planète mais l’eau est une ressource discrète et bien trop cruciale pour que l’on en dévoile les enjeux. En 1995, 80  % de la population mondiale disposait d’eau en suffisance, tandis que 8  % connaissaient une situation préoccupante. Mais sait-on qu’en 2050, lorsque nous aurons dépassé les 9  milliards d’habitants, la moitié de l’humanité devra faire face à une pénurie ?

Revenir à une gestioncollective de l’eauAffirmons, ici, que l’eau appartient à tout le monde, à tous les vivants. Car si notre planète en est recouverte aux deux tiers, seuls 3  % de cette eau est douce. De cette quantité minuscule, 75  % se trouvent sous forme de glaces et il ne reste donc qu’un quart de l’eau douce à partager entre nous, mais aussi avec toutes les plantes et tous les animaux de notre environnement. C’est peu. Si la Terre est une planète apparemment liquide, moins d’1 % de l’eau présente est utilisable pour la vie terrestre. Nous devons donc préserver sa propreté, ses qualités biotiques, et la rendre aussi propre en sortant que nous l’avons trouvée en entrant. Il y a du travail car plus des deux tiers des effluents en France ne sont pas encore traités. Si l’eau est à tout le monde, personne ne doit en faire de profit et une gestion collective est la seule acceptable. C’est là tout le sens d’un service public mais celui-ci, nous l’avons hélas laissé filer dans le privé. Depuis quelque temps, nous sommes nombreux en France à nous gausser de l’ignorance des habitants des États-Unis et de cette facilité qu’ont leurs dirigeants à les rouler dans la farine, mais c’est quand même ne pas voir les belles poutres que nous avons dans l’œil, n’est-ce pas ? Michael Moore peut venir faire un peu de ménage chez nous. Merci d’avance. François Désombre

La molasse est la formation géologique principale dans le sud-ouest de la région toulousaine. Suite à l’orogenèse

pyrénéenne –  affrontement des plaques africaine et européenne de – 53 à – 33 millions d’années  –, une érosion intense affecte la nouvelle chaîne de montagnes et dépose des sédiments, par endroits, sur plusieurs centaines de mètres de profondeur. Nous sommes à l’ère tertiaire. D’un point de vue hydrogéologique, ces terrains à dominante argileuse sont considérés comme peu perméables. Au Quaternaire, les rivières, relativement calmes, creusent leur lit sur ce substratum et déposent à leur tour des sédiments, sous forme de terrasses alluvionnaires. Elles constituent le réservoir de nappes d’eaux souterraines. Les premiers Toulousains se sont installés sur une terrasse de la Garonne (actuel centre-ville). Les coteaux de Pech David et de Jolimont correspondent quant à eux à l’affleurement du substratum molassique.

Des réserves accessiblesmais fragiles

Composées de galets, de sables ou de limons, les alluvions de la Garonne sont perméables. L’eau des précipitations s’infiltre dans le sol, puis elle est bloquée en profondeur (entre 5 et 20 mètres selon l’endroit) par la molasse et enfin drainée vers la terrasse inférieure ou les rivières. La source de Monlong à Toulouse –  parc Monlong, quartier Bellefontaine  – en est un bel exemple. Par ailleurs, sur

les vieux clichés de la ville, la présence des bateaux-lavoirs devant le port de la Daurade témoigne d’une arrivée d’eau douce et propre en provenance de la nappe. Dans les centaines de puits qui maillent le territoire du centre-ville toulousain, c’est également cette eau que l’on peut capter. Le BRGM (établissement public de référence dans les sciences de la Terre) et la mairie de Toulouse ont, par le passé, surveillé la qualité de l’eau souterraine via des campagnes de prélèvements. En milieu urbain, la pression polluante est forte. En aval des centres industriels ou des stations d’essence par exemple, il n’est pas rare de retrouver des nitrates, des métaux lourds ou des hydrocarbures… L’écoulement et la qualité de cette nappe alluviale, proche de la surface, est très vulnérable à la pollution et aux grands aménagements urbains. On comprend mieux pourquoi les jardins sont plus verts en aval de l’ancienne usine AZF et pourquoi certains puits en ville se retrouvent soudainement asséchés. L’épisode pluvieux du mois d’avril  2012 suffira-t-il à compenser le déficit hydrique enregistré cet hiver dans les réservoirs d’eaux souterraines  ? Une attention accrue portée à l’écologie urbaine –  dépollution des sols, non-utilisation de pesticides dans les espaces verts…  – parviendra-t-elle à rétablir une eau potable dans nos puits ?

Samuel Delacroix

DOSSIER - L'eau

Plongéedans le sous-sol toulousainLe sous-sol de nos villes regorge souvent d’eau. Mais qu’en est-il des nappes à Tou-louse ? Petit tour souterrain sur cette ressource méconnue et ses particularités locales

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Les eaux usées sont sales, puent, et nous ne les utiliserions pour rien au monde. Mais l’eau est surtout un bien précieux, il est donc nécessaire de l’assainir et de la réutiliser. Gros plan sur le traitement des eaux usées.

Nous polluons l’eau. Si auparavant la nature, la faune et la flore digéraient nos eaux usées et épuraient l’eau des

rivières, aujourd’hui ce processus naturel est impuissant. Notre mode de consommation et l’utilisation quotidienne de produits chimiques ont entraîné une complexification de l’assainissement de l’eau. De plus, les eaux de pluie récoltent de nombreux produits minéraux et organiques présents sur nos toits et nos trottoirs. Il est donc nécessaire de filtrer l’eau via des stations d’épuration avant de la rendre aux fleuves et rivières. Ce long processus d’assainissement dégrade et sépare les polluants de l’eau grâce à des procédés chimiques et biologiques.

Les différentes étapesdu processus d’assainissement

Les égouts collectent et transportent les eaux pluviales et les eaux usées vers la station d’épuration, le lieu où tous les polluants sont triés et désolidarisés de l’eau. Les déchets solides (plastiques, bouts de bois, feuilles…)

sont éliminés d’entrée de jeu, ils ne passent pas la première grille de séparation. Ils sont directement envoyés dans le circuit de traitement des ordures ménagères. Puis c’est au tour des sables, des huiles et des graisses. Leur poids et leur masse les trahissent. Les sables tombent et les gouttelettes de graisse remontent en surface où elles sont récupérées. Les agents chimiques sont triés ainsi que les gaz. Quant aux matières organiques appelées « boues », elles sont séparées en fin de traitement. Elles seront majoritairement recyclées sous forme de fertilisant agricole. Les sables, cailloux et autres produits minéraux peuvent être réutilisés en remblai. Et les déchets graisseux sont en grande partie incinérés. Quant à l’eau, elle est désormais limpide et dépolluée, et ne représente plus de danger pour l’environnement. Elle est alors reversée dans la Garonne. Deux stations de mesure de la qualité de l’eau, placées à l’amont et à l’aval du point de rejet, permettent de vérifier le maintien de l’équilibre biologique du fleuve. Le cycle recommence alors…

Laura Mézergues

Haute-Garonne :attention sécheresse !De septembre 2011 au mois de mars dernier, la Haute-Garonne a connu un climat chaud, accompagné de précipitations rares. Une association qui conduit le département à souffrir de sécheresse. Et ce changement climatique pourrait, à terme, nous rapprocher du climat andalou.

Un déficit pluviométrique de plus de 50 % : la Haute-Garonne manque d’eau. Et la situation est très alarmante selon les

spécialistes. Car la période dite « de recharge » des nappes phréatiques, c’est-à-dire celle allant de septembre à mars, a été peu généreuse en pluies cette année encore. Cette saison hivernale est indispensable pour pallier la sécheresse. Et, bien qu’à Toulouse les précipitations les plus importantes aient lieu en avril, mai et juin, le retard accumulé dans la région sera difficile à rattraper. Pour espérer récupérer le déficit, il faudrait que ces prochains mois soient deux fois plus pluvieux que la moyenne. Et même si l’eau tombe en abondance, la végétation en éveil absorbera directement ces pluies nécessaires à nos nappes souterraines. Une sécheresse qui perdure depuis plusieurs mois et qui place cette saison 2011/2012 directement au deuxième rang des périodes les plus sèches depuis les premières mesures prises en 1947. Cependant, la situation est moins alarmante dans le piémont pyrénéen où le déficit est de 20 %.

Cordoue à Toulouse

Un climat andalou dans le midi toulousain. Voilà ce qui pourrait advenir d’ici 2050 ! Car la dernière décennie ne fut pas très pluvieuse. Et les sécheresses que connaît notre département sont aujourd’hui plus longues et plus récurrentes. On observe donc, depuis peu, un changement climatique avec des températures plus élevées. Un réchauffement qui s’ajoute à des jours de pluie plus rares mais plus intenses. Et si, a contrario, dans les Pyrénées, les pluies d’été et les orages sont plus courants, ils ne remédient pas à la sécheresse. En effet, ces précipitations dans les hauteurs résultent de l’évaporation de l’eau dans les plaines. Une eau précieuse, qui ne pénètre pas nos sols, laissant nos terres sèches et entraînant cette situation critique destinée à se répéter.

Laura Mézergues

Eau salie, eau assainie

DOSSIER - L'eau

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La société se rend de plus en plus compte de la folie de son système de consommation. Cette prise de cons-cience s’accompagne d’initiatives et impose, peu à peu, de nouvelles mœurs et de nouveaux comportements. La récupération de l’eau de pluie en fait notamment partie. Elle constitue l’une des priorités pour l’utilisation optimale des énergies renouvelables et pour l’économie des ressources naturelles.

L’eau. Une denrée précieuse et de plus en plus rare… dont a besoin un nombre toujours plus croissant d’êtres vivants. La

société de consommation prône une utilisation (presque) sans limite de cet élément, essentiel et vital, mais pourtant si mal réparti. Un changement de mentalité est donc nécessaire. Mais, comme bien souvent, les paroles ne suffisent pas à changer le comportement d’une société, et à l’art du verbe faut-il encore ajouter les actes  ! Pour cela, une pratique connaît de plus en plus de succès, il s’agit de la récupération de l’eau de pluie. En plus du but écologique évident, de multiples raisons de stocker ces précieuses gouttes existent  : économie, autonomie et prévision. En effet, il s’agit là, à terme, d’un moyen efficace de faire baisser ses factures d’eau et, en cas de

restriction ou de pénurie, d’avoir de l’eau quand même ! Arrosage, nettoyage de surfacesou de linge, utilisation pour les toilettes, l’eau de pluie peut être un avantage dans bien des domaines… sauf celui de la consommation.

Des normes et des restrictions

La récupération de l’eau de pluie est soumise à de nombreuses restrictions. Cette eau ayant ruisselé sur les toitures avant d’atterrir dans les cuves ne respecte pas les limites de qualité réglementaires définies pour l’eau potable et peut contenir des micro-organismes pathogènes. Vous pouvez trouver, dans un dossier très complet, toutes les informations et normes sur le site Internet du ministère de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement. Malgré ces restrictions, gardez en tête que l’eau de pluie est pure, douce et non calcaire ! Parfaite donc pour arroser votre potager par exemple.

Mais commentrécupérer l’eau ?

Pour récupérer l’eau de pluie, il suffit d’installer une citerne, reliée à vos gouttières. La contenance de ces cuves est déterminée selon

vos besoins ainsi que selon la pluviosité annuelle dans votre région. Ces récupérateurs d’eau sont équipés d’un collecteur avec filtre et trop-plein, d’une pompe ainsi que d’un robinet pour la sortie d’eau. Les tarifs restent abordables surtout quand on sait que, depuis la loi sur l’eau et les milieux aquatiques du 30 décembre 2006, un crédit d’impôt est accordé à toutes les personnes désirant acquérir les équipements indispensables à la récupération de l’eau de pluie. Un geste « vert » et utile donc, mais aussi reconnu par la société. Une pratique en plein essor qui, en France, est plus nécessaire encore puisque, en moyenne, un Français consomme 150  litres d’eau par jour contre 120  litres en Belgique ou encore 30  litres en Afrique. Il existe beaucoup de sites de conseils, afin que vous choisissiez la solution la mieux adaptée à vos besoins. Cuve enterrée ou suspendue, réservoir aérien…, de nombreuses techniques existent et permettent aux professionnels de s’adapter à toutes les situations. En ville ou à la campagne, tout est faisable. Il est d’ailleurs probable que la récupération de l’eau de pluie devienne très rapidement un geste banal et global, inclus d’office dans les nouveaux projets de construction. Mais pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt ? Martin ALARGENT

À ToulouseLe Grand-Toulouse compte actuellement 15 stations d’épuration.

Ginestous-Garonne est de loin la plus importante et la plus ancienne station de Toulouse.

Elle collecte à elle seule plus de 80 % des effluents de la ville et des communes environnantes. Les autres se partagent les 20 % restants.

L’objectif de ces stations est d’abord la collecte et le traitement des eaux pluvi- ales et des eaux usées, puis leur restitution dans le milieu naturel en les préservant de toute dégradation.

Récupérer l’eau de pluie :une pratique de plus en plus courante

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Entre deux eauxLe marché de l’eau en bouteille se porte bien en France. Plus de 6 milliards de litres d’eau sont embouteillés chaque année dans le pays. L’occasion de comparer cette eau industrielle à celle de nos robinets. Prix, qualité et impact écologique…, le point sur l’eau que nous buvons.

77 % d’entre nous déclarent boire de l’eau en bouteille. Sans goût de chlore ou de calcaire, elle a la préférence de nos papilles. Mais elle est entre 55 et 130 fois plus

chère que l’eau du robinet. Un litre d’eau courante coûte environ 3,14 € le mètre cube à Toulouse, soit 0,00314 € le litre contre 0,40 € pour l’eau minérale en bouteille et 0,17 € pour l’eau de source embouteillée. En effet, au-delà du produit en lui-même, il faut compter le prix de l’emballage, du transport et de la publicité. Privilégiez l’eau du robinet ou les grands formats d’un litre et demi, moins chers, plutôt que ceux d’un litre ou moins.

QualitéLes eaux embouteillées sont soumises à de nombreux contrôles et tests, au même titre que l’eau du robinet. Cependant, cette dernière doit être traitée. De plus, elles souffrent de la même pollution des sols par les pesticides. Et les eaux en bouteille peuvent être sujettes à d’autres contaminations. Le plastique des bouteilles contient des éléments chimiques qui peuvent parfois migrer. En outre, leur stockage prolongé à la chaleur peut altérer le goût et la qualité de l’eau. Il faut donc respecter les conditions de conservation. Enfin, il est conseillé de bien regarder les étiquettes. Certaines eaux minérales ont une composition telle qu’elles ne devraient pas être proposées comme boisson de consommation courante. Souvent prescrites pour soigner des carences, elles s’apparentent plus à un produit thérapeutique.

EnvironnementLes eaux en bouteille sont un vrai fléau pour notre environnement. Le transport est le premier facteur polluant lié à ce commerce. Le parcours moyen d’une bouteille est de 300 kilomètres pour les eaux minérales et 100 kilomètres pour les eaux de source. Préférez les eaux locales car le transport est moins long et donc moins polluant. Outre le transport, les bouteilles génèrent 240  000  tonnes de déchets plastiques en France chaque année. Et leur fabrication correspond à plusieurs millions de barils de pétrole utilisés annuellement. La production et le recyclage par incinération des bouteilles émettent des millions de tonnes de dioxyde de carbone. Toutefois, une grande marque a lancé il y a quelques mois une bouteille ayant 30  % d’origine végétale, ce qui réduit ainsi son empreinte environnementale. Une goutte d’eau dans un océan de plastique.

Laura Mézergues

Combien ça goutte ?En France, le prix moyen de l’eau atteint 36 euros par mois. Des gestes simples existent pour faire chuter le montant de votre facture. Moins dépenser, c’est d’abord mieux consommer.

La fuite en avant. Avant toute chose, pensez à bien vérifier la qualité de vos installations. Une fuite, même minime, c’est 20 % de consommation d’eau en plus. Ne laissez pas vos robinets goutter sous votre nez, ou vos joints se

faire la malle. Salle de bains… ou de douche ?Même en cas de réveil difficile, préférez toujours la douche dynamique (30 litres d’eau) au bain relaxant (100  litres). Et puis, pourquoi ne pas fixer sur votre pommeau un embout économique ? Même principe que les économiseurs d’eau sur les robinets, et même résultat : une consommation réduite de moitié. L’astuce chic et choc : le mitigeur thermostatique. Il réduit le temps d’écoulement de l’eau en attendant la bonne température !

Machin, machine…Vivez avec votre temps. Bannissez le lavage à la main, et offrez-vous un somptueux lave-vaisselle (de classe  A, le plus économe). La remarque vaut aussi pour le linge. L’investissement, certes important, met un coup de frein au gaspillage  : 7 000  litres d’eau préservés chaque année. Mère nature vous dira merci. Votre banquier, moins…

La chasse est ouverteNombreux sont ceux qui passent leur vie aux toilettes. Un havre de paix qu’il faut savoir préserver à tout prix, surtout quand on sait qu’il représente 20  % de la consommation en eau de la maison. Déjà, optez pour un système de chasse d’eau à deux touches. Inutile d’en appeler aux grandes eaux quand un simple rinçage suffit. Et hop ! 12 000 litres d’eau en moins par an. Si vous ne jurez que par la bonne vieille tirette, faites installer un économiseur pour WC. Il réduira la quantité d’eau utilisée. L’astuce en plus : placez une bouteille d’eau pleine (et fermée) dans le réservoir de la chasse, sans obstruer le mécanisme. À chaque passage, vous économiserez 2 litres d’eau. Ça y est, vous êtes le roi du trône !

Mathieu Mazelier

L’eau en Haute-Garonne en chiffres• 3 500 analyses par an de l’eau de consommation.• 90 % de l’eau consommée est puisée dans les rivières.• 6 stations d’alerte permettent de prévenir les autorités et les exploitants d’unités de production d’eau potable en cas de dégradation de la qualité de l’eau et de pollution accidentelle.

DOSSIER - L'eau

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Lire sa facture d’eau

S’il est une facture qu’il est bien difficile de comprendre, c’est bien celle de l’eau. À commencer par savoir qui vous facture. En effet, d’un territoire à l’autre, l’eau n’est pas gérée de la même façon. Elle peut être le fait d’une régie publique

appartenant à votre commune ou à votre communauté de communes. Mais la collectivité peut aussi en confier la gestion, totale ou partielle, à une entreprise privée (Veolia, Lyonnaise des eaux, SAUR…). On parle alors de « délégation de service public ». Selon le mode de gestion, un ou plusieurs destinataires peuvent figurer sur votre facture.

Distribution et assainissementLa gestion de l’eau comporte deux volets. Le premier est la distribution d’eau potable pour laquelle il faut puiser l’eau, la traiter et la faire parvenir jusqu’à votre logement. Le second volet est l’assainissement collectif pour lequel il faut acheminer les eaux usées vers les stations d’épuration afin de les traiter. Dans le meilleur des cas, vous recevez une facture unique par an pour la distribution et l’assainissement. Dans d’autres cas, les factures peuvent être scindées en deux parties (distribution et assainissement) et/ou être pluriannuelles.

Des taux appliquésen fonction des mètres cubes consommésSur l’ensemble des documents, les montants sont souvent ventilés selon quatre items : le coût de la distribution de l’eau, les taxes de prélèvement et redevances pollution, le coût de la collecte des eaux usées et le coût de la modernisation des réseaux de collecte. Généralement, les montants sont calculés à partir de taux appliqués au nombre de mètres cubes consommés. Dans certaines communes, ces taux varient selon des palliers de consommation pour encourager les économies d’eau. Plus vous consommez, plus c’est cher ! Enfin, en logement collectif, à moins d’être équipé de compteur individuel, la facture d’eau se résume bien souvent à une ligne de vos charges, sans plus de détails. Là, pour le coup, c’est très clair sauf que ça n’a rien de transparent.

Pascal Nguyên

L’eau sous contrôle

Créé en 1977, ce laboratoire public est le garant de l’eau dans le département. Son rôle est de la prélever et de l’analyser afin d’assurer sa qualité. Eaux destinées à la consommation humaine, eaux de loisir, eaux d’industrie, eaux minérales

thermales, eaux en bouteille, eaux souterraines et eaux de surface, eaux de rivière, eau courante et eaux usées, toute la chaîne est contrôlée. Dans cet établissement, comptant 73 agents, 22 préleveurs récupèrent les échantillons qui sont ensuite examinés. Agréé par le ministère de la Santé et le ministère de l’Environnement, ce laboratoire doit répondre aux directives européennes, très strictes. En effet, les ressources en eau utilisées pour faire de l’eau potable par exemple sont contrôlées sur plus de 500 paramètres ! L’eau est ainsi « un des produits alimentaires le plus surveillé », nous confirme Michelle Selve.

Des milliers de prélèvements par anEn 2011, ce laboratoire a effectué des analyses sur plus de 40 000 prélèvements, 50 % d’entre eux concernaient la mission de service public d’analyse de l’eau et la recherche de pollution. L’autre moitié représentait des autocontrôles chez les industriels et les établissements publics, notamment dans le domaine hospitalier. Tout est passé au peigne fin  : radioactivité, parasites, bactéries et substances chimiques. La fréquence des tests sur un réseau se fait en fonction des risques mais aussi de la population concernée et du débit d’eau. Une communauté urbaine comme celle de Toulouse sera plus souvent analysée qu’un village ou un hameau.À savoir  : les particuliers, les entreprises ou les exploitants agricoles peuvent demander des analyses auprès de cet institut.

Eau, Toulouse !Entretien avec Henri Matéos, président de la commission « eau et assainissement » du Grand-Toulouse.

Human & Terre :Qui régule l’eau dans la région de Toulouse ?Henri Matéos : La gestion de la distribution de l’eau potable et l’assainissement ont été confiés à la communauté urbaine du Grand-

Toulouse le 1er  janvier  2009. Le Grand-Toulouse, c’est 37  communes et plus de 707  000  habitants. Deux modes de gestion coexistent : la régie (contrôle public à 100 %) et les délégations de service public. Ces dernières prennent la forme de concessions ou d’affermages. La principale différence entre ces deux délégations de service public réside dans le fait que les fermiers reversent une redevance à la collectivité pour contribuer à l’amortissement des infrastructures.

H. & T. : Quelles villes du Grand-Toulouse disposent d’une régie actuellement ?H. M. : Elles sont quatre  : Pibrac, Tournefeuille, Colomiers et Cornebarrieu. Saint-Orens est revenue, en fin d’année dernière, en régie assistée.

H. & T. : Pourquoi si peu de régies ? H. M. : Dans les années 1970, 1980 et 1990, la mode était de confier la gestion à de grandes entreprises (Générale des eaux devenue Veolia, Lyonnaise des eaux, SAUR). Il faut dire que les régies étaient quasiment toutes en déficit à l’époque. En 1990, Veolia a ainsi obtenu un contrat de concession de trente ans pour Toulouse.

H. & T. : La gestion de l’eau à Toulouse par Veolia a provo-qué pas mal de remous ces dernières années. Qu’en a-t-il découlé ?H. M. : Il n’a pas été possible de mettre fin au contrat de concession qui courra jusqu’en 2020. Toutefois, en 2010, nous avons obtenu de Veolia une baisse de 25  % de sa rémunération sur la fourniture d’eau potable. Nous avons également négocié l’indice de progression du prix de l’eau. Il avait augmenté deux fois plus vite que l’inflation ces dernières années. Nous avons revu l’indice pour que la progression du prix de l’eau soit inférieure ou égale à l’inflation. Enfin, nous avons aussi obligé Veolia à un minimum de travaux sous contrôle de l’Autorité organisatrice de l’eau.

H. & T. : Qu’envisagez-vous pour le futur ?H. M. : Notre objectif est d’aller vers une gestion la plus directe possible. Progressivement, sans clash. Avec la plus grande présence publique possible. Il serait démagogique de dire qu’on peut baisser énormément le prix de l’eau. Il y a un réseau à entretenir. Et aujourd’hui, les préceptes écologiques font que l’on consomme moins d’eau. Ce qui implique des revenus moindres pour les producteurs d’eau qui ont les mêmes contraintes sur le réseau. Il est donc plus difficile d’amortir les investissements.

Propos recueillis par Pascal Nguyên

Les factures d’eau sont sans doute les factures les plus troubles qui soient. Revue en détail des différents points que comportent ces documents.

Le Conseil général de la Haute-Garonne veille sur l’eau. Cette campagne d’affichage actuelle est en relation directe avec le rôle du Laboratoire départemental de l’eau. Présentation de cet établissement dirigé par Michelle Selve.

DOSSIER - L'eau

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7 pages pour mieux vous guider...

Bien Manger - DOSSIER

Bien mangerEN MIDI-PYRéNéES

Page 30: Human&Terre

Voici quelques bonnes adresses pour faire vos courses biologiques en Midi-Pyrénées

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2A, chemin de Rouquet31180 CastelmaurouTél. 05 61 37 10 [email protected]

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Vivez NatureAlimentation, compléments alimentaires, vrac, produits d’entretien, céréales, cos-métiques, vins, viandes, pain, Possibilité de livraison.Fleurs de Bach-Librairie-Aro-mathérapieCentre Ccial (Face Super U)Tél. 05 62 79 59 [email protected] au jeudi 9h15 à 12h30 - 15h à 19h

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Samedi 9h30/12h30

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La MarjolaineEpicerie Bio, truites, compléments nutri-tionnels, cosmétiques naturels, huiles es-sentielles. Magasin Conseil. Alimentation, Naturopathie & fleurs de Bach, Truites. Pa-nier de Fruits & Légumes sur Commande2, place de la LibertéTél. 05 34 47 11 31

Ouvert du mardi au samedi.de 9h15 à 12h15 et 15h15 à 19h15

Samedi fermeture à 18hlamarjolaine-saint-lys.over-blog.com

MONTESQUIEU-Vstre(31)

Le cœur bioVolvestre

Épicerie, surgelés, fromages, vins, crème-rie, fruits secs, produits ménagers, produits cosmétiques. 2 place de la Porte de rieux 31310 Montesquieu-VolvestreMardi 9h30 12h30 15h à 19hMercredi 15h 19h et Jeudi au samedi : 9h30 12h30 15h à 19h9h30 à 19h00non stop 9h30-19h30

TOULOUSE centre (31)

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(PROCHE DE MIDICA) Métro Esquirol12, rue des Tourneurs.Tél: 05 61 52 60 08Ouvert du lundi aprés-midi au samedi

de 9h à 12h30 et de 15h à 19h00www.domaine-des-longchamps.com

TOULOUSE centre (31)

Carmes naturePlantes, cosmétologie, alimentation natu-relle, compléments alimentaires, régimes (sans gluten, sans sel, sans sucre, minceur, sportif, personnalisé).

18, place des Carmes Toulouse Tél. 05 61 55 49 05

Fermé le LundiMardi au samedi

9h30-12h45/15h00-19h30www.carmesnature.com

TOULOUSE centre (31)

Brins d’herbeAlimentation, compléments alimentaires, produits d’entretien, céréales, cosmé-tiques, Huiles essentielles, Fleurs de Bach, Pain, Viandes, truites, maquillage, grands de choix tisanes et d’huiles essentielles, huiles végétales

24, place Dupuy Tél. 05 61 62 65 33Métro françois verdier

Lundi 15h-19h30 Mardi/Samedi 9h30-13h

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TOULOUSE Amidonniers (31)

BioasisAlimentation, compléments alimentaires, vrac, produits d’entretien, céréales, cos-métiques, vins, viandes, Vente au détail & demi-gros

21, rue des AmidonniersTél. 05 62 27 73 40

Lundi 15h-19h30Mardi/Samedi 9h30-19h30

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Bien Manger - DOSSIER

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Page 31: Human&Terre

Bien Manger - DOSSIER

Le macérat huileux de souci est une préparation indispensable dans la trousse à pharmacie. Voici une recette rapide et efficace pour soulager de nombreux problèmes cutanés.

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Le souci, Calendula officinalis, est une plante herbacée annuelle, à fleurs jaune orangée dont la floraison commence aux premiers jours du printemps et peut durer presque toute l’année. De culture facile, le souci est sans souci… Ses feuilles ont un parfum d’agrume et ses fleurs sont comestibles  ; on les utilise pour leurs effets bénéfiques sur le foie et pour embellir les salades.

Usages et propriétés du macérat de souci

En usage externe, ce macérat est antiseptique, cicatrisant, reconstituant et anti-inflammatoire. En outre, il adoucit et hydrate la peau. Au quotidien, il est employé sur les peaux sèches, sensibles, rugueuses, couperosées et sur l’épiderme des enfants. Il est aussi parfait pour soigner les blessures lentes à cicatriser, les irritations, les crevasses, les brûlures superficielles comme celles du premier degré ou des coups de soleil. En revanche, il ne doit pas être appliqué sur une plaie ouverte (saignante).

Matériel et ingrédients• Un bocal type avec une fermeture étanche.• Un filtre.• Des sommités fleuries de souci, séchées sur du papier absorbantdans un lieu aéré et à l’abri du soleil, suffisamment pour remplir le bocal.• De l’huile de tournesol (première pression à froid et bio).

Préparation

• Remplir le bocal avec les sommités fleuries, les recouvrir d’huilede tournesol et fermer le bocal. • Emballer le bocal avec du papier kraft ou du papier aluminiumet le laisser au soleil pendant cinq semaines. • Filtrer avec un filtre à café et transférer l’huile de calendulaobtenue dans un flacon teinté.• Conserver la préparation au frais et à l’abri de la lumière.• Pour allonger la conservation, incorporer cinq gouttes par litre de teinture de benjoin ou de vitamine E (magasins bio ou herboristerie).

Sandrine Bazzo - les ateliers en herbe

Fabriquez un macérat huileux de fleurs de souci !

Les plantes activessur le bien-être circulatoire

Ces plantes sont la vigne rouge, le marronnier d’Inde, l’hamamélis et le ginkgo biloba. Leurs principes actifs (les flavonoïdes notamment) agissent en tonifiant la paroi veineuse. Il existe différents complexes que vous trouverez dans votre magasin bio, sous diverses formes : tisanes, ampoules, gélules… Conseil d’utilisation : une cure d’un mois, puis un arrêt d’un mois et une reprise d’un mois.

Les gestes pour conserverou retrouver son bien-être circulatoire

Il faut éviter les vêtements trop serrés, surélever les pieds du lit, ne pas trop s’exposer à la chaleur, terminer sa douche par de l’eau froide sur les jambes en remontant, marcher, appliquer des préparations

à visée circulatoire (crèmes, lotions, gels) sur ses jambes en remontant, porter des chaussettes ou collants de contention notamment lors de longs déplacements en voiture ou en avion (demander conseil à son pharmacien).

Les techniques de bien-êtreayant une action sur la circulation

Deux techniques sont à retenir : la réflexologie plantaire et les massages qui stimulent tous la circulation sanguine.Anne Turies - vert absolu

Le printemps est là, quel bonheur de retrouver cette nature qui s’éveille, ce soleil et cette lumière qui réchauffent nos corps et nos âmes. Mais avant l’arrivée des grandes chaleurs, soyons prévoyants et prenons soin de notre circulation, pour que nos jambes restent légères jusqu’à l’été !

En mai,tonifiez vos veines et gardez des jambes légères !

Page 32: Human&Terre

Alimentation • Produits sans gluten • Fruits et légumes dans chambre froide • Grand choix de Vrac • Cosmétique • Epice-rie • Boulangerie • complément alimentaire • Eco-produits • Thés infusions • Grands choix d’huiles…

1270 Avenue de Toulouse • 82000 Montauban(ancienne usine meubles Capelle ) Tél. 05 31 19 16 24

Lundi de 14h30 à 19h00Mardi au Samedi de 9h à 12h30 et de 14h30 à 19h00

Bien Manger - publicités

Page 33: Human&Terre

Fruits &Légumesde saisons

Légumes :

Fruits :

Bien Manger - DOSSIER

Les recettesde saisons :par Marjorie Gobinniet julie, La Pycantine

Cake aux asperges & aux zestes d'orange

Ingrédients pour 12 personnes :

200 g de farine, 1 pincée de sel 1 sachet de levure, 7 cl d‘huile

20 cl de lait, 3 œufs 1 belle orange

Une dizaine d‘asperges

Coupez les bouts des asperges puis rincez-les.Taillez-les en morceaux de 3 cm à peu près.Faites-les pocher 5 petites minutes dans de l‘eau bouillante et salée.Réservez.

Dans une jatte, fouettez la farine, le sel, la levure, puis les œufs.Ensuite, ajoutez l‘huile et le lait tiède, salez et poivrez,puis incorporez les zestes de l‘orange ciselés fins.

Versez le tout dans les moules puis disposez les asperges.Décorez et enfournez à 180 °C.

Croquants choco-sarrasinIngrédients pour 10 croquants :

50 g de sarrasin65 g de chocolat noir à 70 %1 cuillère à café de sirop d’agave1 cuillère à soupe de lait de riz ou d’amande

Déposez les graines de sarrasin dans une poêle,faites-les chauffer à sec et sur feu vif pendant quelques minutes pour les torréfier.

Cassez le chocolat en morceaux de même taille et faites-le fondre à feu très doux. Ajoutez le sirop d’agave et le lait au chocolat puis remuez.

Mélangez les graines torréfiées et le chocolat.

À l’aide d’une petite cuillère, formez des palets de 3 cm de diamètre sur une feuille sulfurisée ou, à défaut, sur du papier aluminium.Laissez-les durcir à température ambiante avant de les décoller délicatement. Conservez dans une boîte hermétique.

Le sarrasin, appelé aussi «  blé noir  », est énergétique et très facile à digérer. Dépourvu de gluten, il contient jusqu’à 8  % de protéines et plusieurs vitamines et minéraux. Le sarrasin renferme aussi de la rutine, qui protège de la fragilité capillaire, favorise une bonne circulation sanguine et aide à prévenir les varices et autres problèmes.

AilArtichautAsperge blancheAsperge verteAubergineBetteBetterave rougeBrocoliCarotteChou Roma-nescoChou blancChou friséChou rougeChou-chinoisChou-fleurChou-raveConcombre

CourgetteCéleri brancheEpinardFenouilHaricotLaitue romaineNavetOignonPetit oignon blancPois mange-toutPoivronPomme de terreRadisRadis longRhubarbepetit pois

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AvocatCeriseCitronFraiseFramboiseKiwiOrangePastèquePrunePêcheTomateTomate PerettiTomate charnue

Page 34: Human&Terre

BALMA FONSEGRIVES (31)

Biocoop Natur’eolBoucherie Traditionnelle 100% bio,Fruits et Légumes avec promos hebdo, 180 références de produits vrac, Compléments alimentaires avec une spécialisation en phytothérapie, Carte de Fidélité...

Sortie 17-12 chemin de RibauteFonsegrives - Tél : 05 62 47 08 31

Lundi aprés-midi au Jeudi9h30- 12h30/14h30-19h30Vend. et Sam. 9h30/19h30

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Lundi 15H/19H30 Mardi 9h30-19h30Mercredi à Vendredi 9h30-13h30/15h-

19h30 - Samedi 9h30-19h00www.bio-toulouse.com

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Grandeur Nature400m2. Alimentation, épicerie, fruits et légumes, vrac, cosmetiques, compléménts alimentaires, vins, boulangerie, crémerie, parking.

Z.A.C. de la Bourgade , Rte de Baziège 31670 Labège Tél. : 05 61 52 00 10

Lundi 15H00 à 19H00Mardi au Samedi 10h00-19h00

MURET (31)

Biocoop MuretProduits d’épicerie, vrac, fruits et légumes, pain (cuisson en magasin), crémerie, ali-mentaire frais, surgelés, vins biologiques, librairie, écoproduits, cosmétiques et hygiène, entretien de la maison, univers bébé, semences20 boulevard Joffrery 31600 MuretTél. : 05 34 56 64 01

Lundi 14h30-19h30, Mardi auVendredi 9h30-12h30 et 14h30-19h30

Samedi 9h30-19h30

TOULOUSE CENTRE VILLE (31)

Biocoop JaurèsBuffet à emporter le midi, Produits d’épi-cerie, vrac, traiteur, fruits et légumes, pain, crémerie, fromage, alimentaire frais, surge-lés, vins biologiques, librairie, écoproduits, cosmétiques et hygiène, entretien de la maison, univers bébé.32 allée Jean-Jaures à 20 m sortie Métro jaurès

Lundi 15h-19h30, Mar au jeu 9h30-13h30 et 15h-19h30, Vend Sam

9h30-19h30www.biocoop.fr

TOURNEFEUILLE LA RAMÉE (31)

Biocoop La RaméeAlimentation, compléments alimentaires, vrac, boucherie traditionnelle produits d’entretien, céréales, cosmétiques, vins, jardinage, vêtements bio, librairie.

108-110 avenue de Marquisat 31170 Tournefeuille Tél. 05 61 07 41 77

Lundi 15h-19hMar au Sam 9h45–13h et 15h-19h

www.biocoop.fr

TOULOUSE PURPAN (31)

Biocoop PurpanAlimentation, compléments alimentaires, vrac, boucherie traditionnelle produits d’entretien, céréales, cosmétiques, vins, jardinage, vêtements bio, librairie.

301, av de Grande Bretagne Tél. 05 34 36 61 01

300 m2 + parking réservéNon Stop - 10h à 19h

FOIX (09)

MirabelleFruits & Légumes, vrac, produits frais, produits locaux, pains, éco-produits, vins, plantes aromatiques, compléments alimentaires, cosmétiques, librairie, jardi-nage.

20 rue St Vincent, 09000 FOIXTél. 05 61 03 66 57

Ouvert du Mardi au Samedi de 9h00 -13h00 et de 15h -19hVendredi Non Stop de 9h à 19h

RABASTENS (81)

L’épi se ritFruits & Légumes, Toute l’épicerie,vrac, pains, produits frais, produits locaux, plantes aromatiques, compléments ali-mentaires, cosmétiques, éco-produits, Librairie

13, place Guillaume De-Cunh 81800 RABASTENS • Tél. 05 63 33 85 20

Mardi au Vendredi 9h -12h30 et 15h -19h

Samedi 9h -19h30 (en été)

L'UNION (31)

Bio l'UnionAlimentation, compléments alimentaires, vrac, boucherie traditionnelle produits d’entretien, céréales, cosmétiques, vins, jardinage, vêtements bio, librairie.

2 rue d'Ariane - L'union

Tél : 05 62 30 33 60

Lundi au samedi : 9h30 à 19h30

TOULOUSE RANGUEIL (31)

Grandeur NatureAlimentation, Boulangerie, Viande, Vin, Vrac,Crèmerie, Cosmétiques,Ecoproduits,Librairie,Textiles Bio, Chaussures,comp.Alimentaires

21, av. des Ecoles J. JulienTél. 05 61 53 95 63,

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Page 35: Human&Terre

Bien Manger - DOSSIER

La menthe,une plante aromatiqueà garder à portée de main !La menthe, sous ses diverses formes, possède de multiples propriétés  : elle a des effets à la fois toniques, anti-inflammatoires, digestifs, stimulants et antispasmodiques ou, tout simplement, désaltérants. Alors, ne vous en privez pas !

Pour une infusion bien fraîche, mettre une petite poignée de menthe (menthe verte Mentha spicata ou menthe citronnée Mentha piperita var. citrata) dans un demi-litre d’eau froide, porter

à frémissements, stopper le feu, laisser refroidir, mettre au frais. Cette infusion de menthe peut se boire juste après n'avoir mangé, comme tisane digestive, notamment après un repas comportant des aliments frits. Ajoutez du thé vert pour déguster un thé à la menthe, sucrez avec du miel d’acacia si vous l’aimez.

Pour avoir l’esprit clair Vous somnolez après le repas ? Mettez une goutte d’huile essentielle de menthe verte ou poivrée (mais c’est fort) sur un sucre non raffiné. Laissez fondre doucement dans la bouche, haleine fraîche assurée. À faire ponctuellement. L’huile essentielle de menthe verte a le goût des chewing-gums !

Contre les maux de têteet les nausées en voiture

Versez une goutte de menthe verte sur un sucre, laissez fondre dans la bouche. Mettez deux gouttes sur un mouchoir et respirez. Placez ensuite le mouchoir sur une sortie d’aération pour rafraîchir l’habitacle et aérer. On peut aussi masser les tempes et la zone du plexus mais attention aux peaux sensibles (il existe des roll on très pratiques). Ne pas utiliser avec des enfants.

Pour apaiser les jambes lourdeset les pieds gonflés

Marchez à l’ombre ou dans l’eau de mer. Faire un massage doux en remontant – plante des pieds, chevilles, mollets, cuisses – avec le mélange suivant : dans un flacon d’huile végétale de noyau d’abricot de 30 ml, verser 20 gouttes de menthe poivrée Mentha piperata (effets tonique, anti-inflammatoire, anesthésiant), 40  gouttes de cyprès Cupressus sempervirens (effet décongestionnant veineux et lymphatique), 20 gouttes de vétiver Vetiveria zizanoides (effet tonique sur la circulation veineuse mais soulage aussi la tension nerveuse, relaxe et réconforte). C’est très odorant ! Ne pas s’exposer au soleil après l’application.

À la cuisine

La menthe verte/poivrée fraîche s’invite à la cuisine, ciselée sur les soupes d’été froides, les taboulés, les salades, les desserts aux fruits, les viandes à base d’agneau… Et, pour un gâteau au chocolat parfum menthe, vous pouvez verser sur le chocolat fondu 3 à 5 gouttes d’huile essentielle de menthe verte ou de menthe poivrée pour un goût plus peppermint ! Martine Serran

Les bienfaits du quartz roseLe quartz rose appartient à la famille des quartz. Formant rarement des cristaux, il se trouve le plus souvent à l’état brut ou encore poli, ce qui correspond mieux à son énergie.

Les belles pièces polies, ou les sphères, sont idéales pour les chambres (celles d’enfants, en particulier) et les galets d’une belle couleur intense sont très adaptés pour être tenus à la main.

L’énergie du quartz rose est douce et apaisante au niveau émotionnel. Elle correspond bien à l’amour maternel pour le jeune enfant et au sentiment de sécurité affective. Chez l’adulte, elle permet de recontacter en soi cette sensation d’amour, de douceur et de tendresse. Elle est donc recommandée pour développer une attitude de soin et de bienveillance vis-à-vis de soi-même et des autres. Le quartz rose peut également être porté en pendentif, au niveau du chakra du cœur, ou utilisé en relaxation.

Gérard Cazals, Cristal’Essence

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Page 36: Human&Terre

Au cœur... de la santé

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Guy Corneau :

« Moi, avant la maladie, et moi après, ce n’est pas la même personne. »

« N’attendons pas d’être malades pour revivre ! »Psychanalyste diplômé de l’Institut Carl Gustav-Jung de Zurich, Guy Corneau est l’auteur de Revivre ! et du Meilleur de soi. S’attachant à créer des ponts entre psychologie, spiritualité et créativité profonde de l’être humain, il a mis au point un atelier qui s’adresse à toutes les personnes ayant des problèmes de santé. Le but  : les aider à mieux réguler leurs états intimes et à apprécier pleinement la saveur de la vie. Rencontre et témoignage.

Il est fort intéressant de nous questionner sur le sens de ce qui nous arrive. Lorsqu’un organe est malade, par exemple, il témoigne de

l’intelligence de la vie en nous, de sa perfection même. Les symptômes et les malaises ont pour mandat de nous signifier que quelque chose ne va pas dans les attitudes que nous adoptons par rapport à nous-mêmes. Ils viennent en somme révéler la désunion avec soi, les autres et la vie en général. L’important est donc de se mettre à l’écoute de la crise. Or, bien des gens craignent de se mettre à l’écoute par peur de ce qu’ils vont trouver. Ils redoutent les culpabilités qui pourraient naître en eux en constatant qu’il y a, dans leur existence, de nombreux rendez-vous manqués avec la créativité. Ils ne sont pas arrivés à déployer leurs goûts et leurs dons, se privant d’une source importante de joie. Il existe une autre raison pour laquelle la re-cherche de sens dérange, celle qui nous oblige à opérer la bascule suivante : passer de la vic-time abusée par le destin à la personne qui a créé inconsciemment ce qui lui arrive. Ain-si, une période de maladie peut-elle devenir une phase de recherche du sens enfoui dans le corps et de découverte des ressources in-

connues dont nous disposons, en nous et au-tour de nous. Pour de multiples personnes, cet effort semble incommensurable. Mais peut-on arriver à quelque chose sans efforts et sans dis-cipline ? Encore, l’autre jour, je lisais un maître tibétain affirmant qu’il fallait œuvrer avec acharnement, de vie en vie, pour atteindre la libération.

Plongez dansl’instant présent !Si cette quête de sens vous répugne, je peux vous donner un truc qui vous permettra de vous y prendre autrement. Le voici : ne vous préoc-cupez pas du tout du passé et vivez dans le présent. Quotidiennement, choisissez un état que vous ferez vibrer en vous et à partir duquel vous vous déploierez – la sérénité, la joie effer

vescente ou le calme intérieur par exemple. Vivez dans la conscience que vous êtes un être de lumière, un autre corps lumineux qui étend ses rayons comme le soleil. Ne vous préoccu-pez que de cela. Les résultats risquent de vous étonner. D’une part, vous observerez que l’état choisi vous soutient réellement. D’autre part, vous risquez de réaliser jusqu’à quel point vous êtes loin du compte. Ayant choisi le calme, vous vous verrez élever le ton. Ayant opté pour la légèreté, vous retrouverez un cœur alourdi à la moindre contrariété. Et, alors que vous vouliez être lumière, un voile sombre s’abattra sur vous. Ne reculez pas, vous voici dans une réelle voie thérapeutique et spirituelle.

« Je déguste la vie »

Bien entendu, ces petits échecs vous mettent sur la piste des blessures que vous portez en vous et que vous pensez guéries. Comme je le disais, vous n’avez pas à vous en occuper. À l’évidence, elles s’occupent de vous ! Il sera bon alors de vous rappeler les paroles du maître indien Muktananda : « Une once de pra-tique vaut plus qu’une tonne de théories. » En

réalité, il ne sert à rien de rester obsédé par la question du sens puisqu’à peu de choses près, il reste toujours le même. Je m’explique. Il y a bientôt un an que je suis sur la route à donner des conférences autour de mon dernier livre, Revivre  ! Pendant cette année, j’ai rencontré de nombreuses personnes qui avaient sur-monté l’épreuve du cancer. L’essentiel de leur message se résumerait ainsi  : « Moi, avant la maladie, et moi après, ce n’est pas la même personne.  » Si vous leur demandez ce qui a changé, elles vous répondront  : « La saveur  ! La vie a plus de saveur. J’ai le même partenaire et les mêmes enfants, j’ai toujours le même emploi, mais je goûte plus à tout. Je déguste la vie. » Les gens vous disent cela, peu importe leur degré de travail sur eux-mêmes ou sur le sens de leur maladie. Ils ont renoué avec le goût de vivre, un médicament puissant. Et leur message adressé à ceux qui sont en bonne

santé est le suivant : « N’attendez pas d’être malade pour revivre. N’attendez pas d’être malade pour vivre  !  » Alors, soyez lumière et soyez joie  ! La lumière est la première mani-festation de l’énergie en mouvement et nous sommes de l’énergie en mouvement. En fait, comme le dit si bien l’astrophysicien Hubert Reeves, nous sommes des poussières d’étoile.

« Vivre en santé »,un atelier d’un jour Tout cela fait sens, mais tout cela est un peu abstrait, n’est-ce pas  ? Concrètement, que peut-on faire pour soi-même, et par soi-même, au moment où l’on vit une épreuve ? Que peut-on faire qui va influencer directement son état intérieur et agir sur ses forces d’autorépara-tion ? Pour répondre à ces questions et privilé-giant une médecine qui intègre des approches complémentaires à celle de l’hôpital, j’ai créé un atelier d’un jour avec mon ami Pierre Les-sard, enseignant spirituel et auteur de Tout se joue à chaque instant et de Manifester ses pouvoirs spirituels. Intitulé « Vivre en santé », l’atelier est consacré à l’apprentissage de mé-thodes concrètes d’autorégulation de ses états intimes, tout en étant émaillé de propos sur la santé physique et psychique. Il permet d’expé-rimenter différents outils qui servent à stimuler les mécanismes de guérison inhérents à chacun et d’éveiller ainsi son médecin intérieur. On y apprend comment transformer ses états par la visualisation, comment dialoguer avec les par-ties atteintes de son corps mais aussi comment approcher la contemplation et la méditation.La journée s’adresse à toutes les personnes concernées par la santé globale. Elle peut intéresser aussi les personnes en difficulté et ceux et celles qui les accompagnent en tant que proches aidant ou en tant que profes-sionnels de la santé. Cet atelier d’un jour a connu un vif succès dans de nombreuses villes européennes et canadiennes, dont Montréal, Paris et Bruxelles. Un atelier « Vivre en santé » se tiendra à Toulouse le 2 juin prochain.

Inscription : [email protected]él. : 05 61 02 68 27/06 81 39 04 67.

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Au cœur... de la santé

Cancers, maladie d’Alzheimer, Parkinson, autisme, sclérose en plaque…, autant de mots et de maladies qui font frémir.

Et, malheureusement, nous en entendons parler chaque jour. Si, depuis longtemps, on s’interroge sur les médicaments, traitements, vaccins et autres remèdes, il y a une question fondamentale qui a été peu abordée : quelles peuvent être les causes de ces maladies ? Plusieurs suspects sont à mettre en exergue  : les ondes électromagnétiques, le mercure, le plomb, l’aluminium, les pesticides… Oui, ces métaux et produits chimiques sont toxiques. Même si certains sont d’ores et déjà bannis ou strictement surveillés par l’Union européenne et par de nombreux pays, les risques perdurent. Utilisés à petites doses, ils seraient moins nocifs. Mais nous y sommes exposés quotidiennement. Certains spécialistes ont déjà tiré la sonnette d’alarme. En vain…

Métaux et maladie d’Alzheimer Nous sommes nombreux à porter des amalgames dentaires dont la plupart sont composés de 50  % de mercure. Un soin apportant son lot de conséquences. Car, directement porté en bouche, cet élément chimique dégage de faibles vapeurs qui, à long terme, peuvent se révéler dangereuses. La substance s’accumule dans le cerveau au fur et à mesure. De plus, cette exposition discrète augmente selon le nombre d’amalgames, entraînant ainsi une hausse de l’imprégnation mercurielle. Or ce soin dentaire est la première source d’exposition au mercure dans les pays développés. Et, coïncidence ou non, le Japon est un des pays industrialisés où on n’utilise guère ce soin, mais aussi celui où la maladie d’Alzheimer progresse peu. Si la génétique joue un rôle important dans l’apparition de cette pathologie, notre environnement et notamment le mercure seraient des facteurs non négligeables. Néanmoins, la particularité de chaque individu ne doit pas être sous-estimée. De même, « de nombreux autres cofacteurs peuvent en être la cause, comme entre autres l’aluminium, le plomb, les pesticides, les particules ultrafines (PUF) de l’air et l’exposition à des champs

électromagnétiques. En effet, la maladie d’Alzheimer est d’étiologie multifactorielle, c’est-à-dire que des déterminants multiples existent. L’action sur le cerveau pendant des années d’un cocktail de neurotoxiques induit des perturbations qui font le lit d’une future maladie neurodégénérative  », insiste Marie Grosman.

Prévention, interdictionset réglementationsChaque jour, nous sommes exposés, malgré nous, à ces dangers. Dans un premier temps, c’est chez nous que ces toxiques ont trouvé leur place, dans nos placards, nos assiettes, nos soins, nos médicaments, nos vaccins, nos cosmétiques, etc. Mais aussi et surtout dans l’eau, «  l’aluminium hydrique […] est encore ajouté à l’eau potable dans de nombreuses communes pour rendre l’eau limpide » et, dans l’air, « les PUF se trouvent en grandes quantités surtout près des grands axes routiers et dans les villes polluées, et sont émises notamment par les moteurs Diesel  ». Deux nécessités biologiques auxquelles on ne peut échapper, un poison quotidien.Mais Marie Grosman nous propose des solutions pour pallier ces expositions dangereuses  : «  Il faut être vigilant sur tout ce qui peut contaminer l’air de son domicile (divers solvants, cheminée à foyer ouvert, pesticides, modes de cuisson…), ses aliments (pesticides, additifs, perfluorés des revêtements de poêle, bisphénol A des boîtes de conserve, aluminium des papillotes…), champs électromagnétiques des appareils électriques, etc. […] Il faut essayer d’éviter la proximité avec les grands axes de circulation, les industries polluantes, les lignes à haute tension… Il faut être attentif aux médicaments et refuser la pause d’amalgames. Mais, par-dessus tout, il est indispensable de s’organiser en associations pour se faire entendre, afin que des actions préventives soient enfin décidées pour protéger l’ensemble de la population. Certaines passent par l’interdiction, d’autres par des réglementations plus exigeantes pour les industriels ou en termes de politique urbaine. »

Des experts pas vraiment indépendants…Pourquoi ces dangers ont-ils encore leur place dans notre entourage ? Les experts sont vraisemblablement plus passionnés par les intérêts économiques que par la protection de la santé de la population. Marie Grosman nous explique pourquoi, selon elle, la machine s’enraye : « Les experts des instances sanitaires, ceux dont le rôle est d’évaluer les risques sanitaires, ont souvent des conflits d’intérêt avec des industriels par qui ils sont directement rémunérés, ou bien qui financent leur laboratoire. Par ailleurs, le niveau de preuve exigé pour “prouver” qu’il existe un lien de causalité entre l’exposition à un toxique et la survenue, des années plus tard, d’une maladie multifactorielle, est quasi impossible à obtenir : l’incertitude profite alors au produit et non à la santé humaine. L’application du principe de précaution est souvent oubliée… Pourtant, des solutions existent, et elles ne sont pas toujours très coûteuses.  » Il est aisé par exemple de remplacer les sels d’aluminium des traitements de l’eau à base de fer  : de nombreuses communes l’ont déjà fait. De même, on peut utiliser du phosphate de calcium à la place de l’aluminium dans les vaccins, ainsi que des ciments verres ionomères et des composites pour se débarrasser des amalgames (qui contiennent 50 % de mercure). On peut aussi, dès demain, arrêter de subventionner les véhicules Diesel et imposer la pause de filtres à particules pour les vieux modèles. Et bien d’autres solutions encore…

Laura MézerguesPour en savoir plus, Menace sur nos neurones : Alzheimer,

Parkinson… et ceux qui en profitent de Marie Grosman et Roger Lenglet, éd. Actes Sud.

Marie Grosman, agrégée de sciences et vie de la terre, spécialisée en santé publique et environnementale, et coauteur du livre Menace sur nos neurones, alerte l’opinion publique sur la dangerosité de notre environnement. En effet, nous sommes en contact, au quotidien, avec certaines substances toxiques qui pourraient être à l’origine de maladies neurologiques. Le point sur la situation.

Empoisonnement quotidien :ces produits qui détruisent nos cerveaux

Marie GROSMAN sera en conférence le vendredi 1er juin, à 19H à la brasserie"Cantine du Busca" (place du Busca à Toulouse ). Pour s'inscrire : [email protected]

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Olivier Maurel est fondateur de l’Observatoire de la violence éducative ordinaire (OVÉO) et auteur de plusieurs ouvrages sur ce sujet. En se basant sur les dernières découvertes scientifiques, il y analyse et dénonce toutes les formes de violence infligées à un enfant à des fins éducatives. Et pourfend l’idée courante selon laquelle une bonne fessée n’a jamais fait de mal à personne  ! Or, les répercussions, sur les plans physiologique et psychologique, seraient bien plus profondes qu’il n’y paraît…

Au cœur... de l'enfance

« Les claques, fessées, coups de pied… peuvent avoir, au-delà de la douleur, des effets physiologiques et psychologiques

graves qui handicapent pour l’avenir. »

La violence éducativeordinaire :un « dressage » en règle de nos enfants ?

Dans son livre, paru en 2009, Oui, la nature humaine est bonne  !, Olivier Maurel démontre que, depuis

la révolution néolithique, peu de petits d’humains ont échappé à ce qu’il appelle la «  violence éducative ordinaire  » (VÉO), et ce jusqu’à notre époque, souvent décrite comme « laxiste ». Mais le laxisme n’empêche ni la violence ni les comportements répressifs et non respectueux envers l’enfant. D’après un sondage de la Sofres réalisé en 1999, 84  % des parents pratiquent la VÉO. Mais comment se fait-il qu’aucun philosophe, théologien, sociologue, psychologue, historien ou psychanalyste n’ait jamais sérieusement tenu compte de ce fait, pourtant indiscutable, que 80 à 90  % des enfants ont été dressés par la violence (bastonnade, flagellation, etc.) depuis des millénaires  ? Est-il pensable que ce dressage n’ait pas eu d’effets sur le corps, la santé, les comportements, la violence, mais aussi l’esprit, les idées, les cultures,

les croyances, les religions de tous ceux qui l’ont subi ? En particulier, comment notre conception de la nature humaine, et donc de la nature des enfants, aurait-elle pu ne pas en être influencée ?Une fois qu’on a pris conscience du dressage violent subi par la majorité de l’humanité pendant toutes les années où le cerveau des enfants se forme, beaucoup de choses paraissant incompréhensibles s’éclaircissent alors. Et la violence humaine semble beaucoup moins énigmatique.

Une violence toléréeet pourtant handicapanteLa violence éducative ordinaire n’est pas la maltraitance, qui blesse gravement l’enfant, mais la violence tolérée, le droit de correction pour se faire obéir, pour éduquer à travers la crainte de la répétition d’une punition qui fait mal. Les claques, fessées, coups de pied… peuvent avoir, au-delà de la douleur, des effets physiologiques et psychologiques graves qui handicapent pour l’avenir  : physiologiques, depuis des traumatismes incurables jusqu’à une tendance aux abus sexuels et à la violence conjugale  ; psychologiques, par l’incohérence des messages reçus (par exemple, l’enfant est frappé parce qu’il a frappé !), par l’apprentissage de la dissimulation et de l’obéissance par crainte, par l’accoutumance à la souffrance des autres comme à la sienne. La violence subie durant l’enfance se reflète à l’âge adulte en violence infligée sur son environnement,

sur son conjoint, ou sur ses propres enfants  ; elle peut conduire à un comportement sexuel sadique, à la criminalité, au meurtre de qui est perçu comme un oppresseur individuel ou collectif.

Les apportsde la neurobiologieLa neurobiologie peut montrer maintenant les effets de la violence sur un jeune cerveau en pleine formation. Les décharges hormonales provoquées par le stress affectent particulièrement la région préfrontale. Or, c’est dans cette région que se situe l’aptitude à réagir avec empathie, sympathie et sens de la réciprocité. La VÉO aura ainsi détérioré, depuis qu’elle sévit, cette aptitude bénéfique naturelle, et des règles de morale religieuse et civique auront dû être édictées pour y pallier. De plus, durant les premières années, le cerveau, encore plastique, enregistre les comportements. Au sortir du cocon maternel, le bébé a besoin de trouver une nouvelle attache relationnelle  : une réponse positive à ce besoin favorisera chez lui la confiance en soi, la tendresse. En revanche, les coups pervertiront ce besoin qui deviendra violent, sans compter les possibles dérives sexuelles. L’enfant apprend tout par imitation. Aussi, il pourra nourrir sa capacité d’empathie et de compassion (innée car déjà présente chez les grands singes) dans une atmosphère aimante. Une ambiance de VÉO, elle, générera chez lui un sentiment de rejet et d’abandon, avec des incidences de culpabilisation et de durcissement du caractère.

Ceux qui échappent à ce modèle : le cas des JustesOlivier Maurel rapporte une étude très intéressante concernant l’attitude des Justes durant la Seconde Guerre mondiale. Les Justes ont sauvé des juifs en mettant en péril leur sécurité et celle de leurs proches pour aider des personnes que, souvent, ils ne connaissaient même pas. Pourquoi  ? Parce qu’ils ne pouvaient faire autrement. L’auteur dit qu’ils ont développé un sentiment de «  présence à soi  », une présence définie

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Au cœur... de l'enfance

comme « un moi fortement structuré par une vigoureuse ossature morale intérieure, animée de puissantes convictions personnelles  », qui les empêchaient de tolérer ce qui était tolérable pour les autres. Dans l’étude menée sur les quatre cents Justes, il ressort que ces personnes, dans leur presque totalité, ont reçu une éducation comportant les quatre caractéristiques suivantes :• des relations familiales faites d’affection,• une éducation qui leur a transmis les valeurs de l’altruisme,• des parents qui leur ont fait confiance,•  une éducation non autoritaire et non répressive.«  Il est possible que cette présence à soi ait une base neuronale et qu’elle ne puisse pas être aussi cohérente, aussi forte, chez les personnes qui ont été soumises à une éducation qui, par le recours à des moyens contraignants ou violents, a bloqué le développement de certains aspects de leur personnalité… Il est très possible que des personnes, normales par ailleurs, soient devenues, par simple réduction de leur capacité d’empathie, d’initiative, d’imagination, de leur présence d’esprit, incapables de désobéir à des ordres inhumains que pourtant elles désapprouvent », écrit Olivier Maurel.

Mais sans fesséecomment faire ?Pourquoi a-t-on envie de donner une fessée à un enfant  ? Parce qu’il nous irrite, ne veut pas faire ce qu’on souhaite qu’il fasse, nous fait arriver en retard à un rendez-vous, crie et pique des colères en public qui nous mettent mal à l’aise, dit toujours non, est insolent, impoli, nous provoque, fait des caprices, exige des jouets, bonbons, etc. Mais pourquoi fait-il cela  ? Chacun d’entre nous possède un réservoir affectif ; lorsqu’il est plein, notre seuil de tolérance est très haut, nous vivons chaque événement avec optimisme et enthousiasme. Nous pourrions dire que tout va bien dans notre vie. En revanche, lorsque notre réservoir affectif est vide, notre seuil de tolérance est bas, nous sommes fatigués, parasités par les soucis de la vie quotidienne ; nous devenons alors infiniment moins compréhensifs. Pour un enfant, c’est exactement la même chose  :

lorsque ses besoins sont comblés, y compris les besoins d’attention et de contact, il est joyeux et coopératif. À l’inverse, lorsque son réservoir est vide, il n’a que peu de moyens de demander clairement ce dont il a besoin. Il va devenir agressif  ; cette agressivité n’est qu’un appel au secours. Paradoxalement, il n’est pas attirant au moment où il a le plus grand besoin de nous. Il faut donc essayer de prendre du recul. S’interroger sur le besoin de l’enfant, au moment où il est si désagréable, pour freiner la main qui nous démange et la colère qui monte : que veut me dire mon enfant par ce comportement  ? Répondre aux besoins de l’enfant ne veut pas dire céder à tous ses désirs, comme lui mettre des limites ne signifie pas lui taper dessus ou l’humilier. Cette attitude de prise en compte des émotions de l’enfant peut désamorcer le comportement si insupportable. L’enfant sent un regard compatissant face à sa détresse et va faire beaucoup d’efforts pour essayer de nous faire comprendre ce qui lui arrive. Mais, si vous n’avez pas le temps de vous pencher sur les émotions de votre enfant, dites-lui : « Là, il faut partir, mais je te promets que nous en reparlerons en rentrant.  » Et surtout n’oubliez pas ! L’enfant est très sensible

à la cohérence entre les paroles et les actes. Par ailleurs, donnez-vous des espaces de temps dans la semaine pour être avec votreenfant, jouer avec lui, dialoguer…

Isolez-vouspour vous calmer !Dans le cas où vous sentez que votre propre réservoir affectif est vide, sortez de la pièce et allez prendre soin de votre «  enfant intérieur », car, sinon, vous risquez d’exploser et de recourir à la force et aux cris. Dites à votre enfant que vous partez pour vous calmer. Si vous disparaissez ainsi de sa vue, vous aurez peut-être peur qu’il fasse des bêtises. Mais l’expérience a prouvé que l’enfant, surpris, va se calmer instantanément, venir vous chercher, frapper à la porte. Car sa demande profonde est que vous découvriez son besoin caché qu’il n’arrive pas à nommer ; si vous n’êtes plus là, il est perdu. Respirez, apaisez-vous et réaffirmez que vous viendrez le voir dès que vous aurez retrouvé votre calme. Il développera ainsi beaucoup de respect pour

vous  : vous lui montrez comment un adulte gère ses émotions, comment il ne se laisse pas déborder par elles et prend soin de lui-même. L’enfant apprend par l’exemple et vous pourrez l’entendre déclarer plus tard : « Je suis trop en colère contre toi, j’essaie de me calmer, ne m’approche pas ! » Ce jour-là, vous saurez que vous aurez gagné.

Grandir, ce n’est pas se soumettre !Ne vous attendez pas à un résultat immédiat. Quand on essaie d’établir une relation de confiance avec son enfant, qu’on ne le frappe plus et qu’il n’est plus puni, on peut avoir le sentiment de remettre sans cesse son ouvrage sur le métier. Nous ne soumettons plus notre enfant, nous n’attendons plus de lui une obéissance automatique. Nous sommes plutôt là pour l’aider à grandir, et grandi ne veut pas dire apprendre à se soumettre. Cela signifie plutôt être en contact avec soi et les autres, rechercher un équilibre entre ses besoins et ceux des autres, savoir établir des priorités, devenir conscient. Il faut du temps pour apprendre le monde.

Comprendre sa propre enfanceEn chacun de nous se trouve une pièce où sont enfermés tous nos vieux monstres (nos blessures d‘enfant), et seuls nos enfants détiennent la clé de cet endroit terrifiant. Nos enfants réactivent nos anciennes blessures, à nous de les identifier afin de ne plus être entravées par elles. C’est l’occasion de prendre conscience de ce qu’a été notre vie d’enfant. Le fait de vouloir leur donner ce que nous n’avons pas reçu entraîne bien des conflits et des tiraillements. Alors n’oubliez pas que vous n’êtes pas seuls dans cette aventure :• pensez à votre propre soutien et organisez-le,• ayez confiance dans votre capacité à trouver des solutions respectueuses pour poser des limites à vos enfants,•  contactez les associations qui valorisent le soutien de parent à parent, qui organisent des groupes de parole, sur Internet ou en direct,• lisez tout ce qui peut vous encourager dans votre démarche,• si vous en avez l’occasion, formez-vous aux techniques de communication interpersonnelle.Et profitez bien de votre vie de famille, car le temps passe très vite !

Marie-Ange Amiel

« Répondre aux besoins de l’enfant

ne veut pas dire céder à tous ses

désirs, comme lui mettre des limites

ne signifie pas lui taper dessus ou l’humilier. »

« Nos enfants réactivent nos anciennes blessures, à nous de les identifier afin de ne

plus être entravées par elles. »

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Au cœur... de l'enfance

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Grâce à un procédé particulier de cuisson,les potiers gaulois obtenaient pour leur

céramiques une couleur particulière :

Quel objet n'était pas fabriquépar le forgeron ?

Les maisons gauloises ne comportentjamais de :

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1• Le rasoir 2• Le briquet 3• La poêle

1• Le rouge 2• Le jaune 3• Le noir

1• Cheminée 2• Fenêtres 3• Lits

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Les auteurs tentent ici de percer une nouvelle partie du mystère du cerveau grâce aux dernières découvertes en neurosciences et en physique quan-tique. Ils nous expliquent quels sont les principaux neurotransmetteurs, leur rôle, leur « nourriture » et les consé-quences de leurs dysfonctionnements...

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Cosmétiques bioà faire soi-même Catherine BONNAFOUPourquoi ne pas réaliser vous-même vos propres cosmétiques ? Outre le

côté ludique et économique, vous avez la ga-rantie que vos produits seront de qualité bio et sans additifs dangereux. S’il existe de nombreux sites Internet proposant des recettes, souvent aléatoires ou fantaisistes, il faut garder à l’esprit qu’il est dangereux en la matière de jouer aux apprentis sorciers. Catherine Bonnafous est une professionnelle qui a une longue expérience en la matière et une excellente connaissance des huiles essentielles.

Vous trouverez, dans ce guide très pratique, des recettes pour le corps, le visage, l’entretien des cheveux, l’hygiène, le massage et le bien-être, la réalisation de parfums ou savons…

Mieux vivre son diabèteau quotidien Jean-Luc DARRIGOLCe livre est destiné à tous les diabétiques qui sou-haitent prendre en main leur maladie en adoptant un mode de vie compatible avec les contraintes imposées par le traitement. S’il est vrai que les diabétiques vivent mal l’atteinte de leur intégrité physique, ils doivent garder une attitude comba-tive. Leur objectif est de vivre le mieux possible au quotidien et c’est précisément ce que propose cet ouvrage à vocation pédagogique.

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à Toulouse :9,14 mai et 20 juin au Centre Tibétain 57 rue des amidonniers9 et 16 juin, 5 et 10 /07 à

Espace transparence 7 rue Chabanon23mai,6,13 juin La Mane à BalmaInformations conférences et shaktipat:

tél : 06 16 43 01 71Site : http://agenda.toulouse-annuaire.

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Swami Chetan,Maître en Yoga spirituel :

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Massage réflexologie plantaire rééqui-librage énergétique pour plus d’ai-sance et de joie 06 35 97 97 22 Pamiers

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Joëlle CORNEBIZE, astrologue hu-maniste depuis 1974. Consulte en cabinet ou par téléphone. Pour éclai-rer, comprendre, donner du sens, guider. Sur rdv au 05 61 96 06 28

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Isabelle thérapeute certifiée hyp-nose Ericksonienne, PNL, EFT vous accompagne pour perdre du poids, en finir avec le grignotage, le tabac. Se libérer des angoisses, de la culpabilité, du stress, des pho-bies. Apprivoiser le bégaiement. Gagner en confiance. 06 30 79 07 35Du lundi au samedi Toulouse.

Ariege Nettoyage cellulaire des blessures du passe. Soin Vibratoire travaillant en profondeur, à la racine des blocages et difficultés.Jocelyne Chancé, Alzen.

La Ronde de L’Ourobore  : Reiki sur Toulouse, dans un institut de bien être en semaine (Esquirol) ou à domicile le samedi. Forfaits, ateliers (dispo sur site web). Vanessa Terral : 06 70 58 71 79

Joëlle CORNEBIZE, spécialiste de l’intelligence émotionnelle. accom-pagnement depuis 1974 pour libérer situation bloquée, deuil, dépendance, maltraitance psychologique, peur, an-xiété, culpabilité, manque de confiance en soi, etc... par l’EFT. Sur rdv, Tou-louse, Ariège, Auch. 05 61 96 06 28.

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J"ECONOMISE :de -10 à 14% de carburant et -25 % fioul domes-tique JE ROULE PROPRE réduc-tion de 75% des émissions pol-luantes (CO2)bProduits de lavage SANS EAU Bio dégradable à plus de 90% UN GESTE ECOLOGI-QUE Contact : 06 81 88 99 81 AG

AGENDA

CONFERENCESSALONS

PR JOYEUX en Conférence le 9 mai à 20h30 Prévenir le cancer du sein, de la prostate et éviter leur récidive.Université Paul Sabatier, 118 route de Narbonne. TOULOUSE Réservation 7€  Tél : 05 34 42 18 33

2eme Congrès de Prévention Santé Naturelle 13 mai à Mu-ret de 13h30 à 19H Entrée 18€Info sur www.humanterre.org Ou 05 34 42 18 33

La Belle BIO12 et 13 Mai sur Muretwww.labellebio.org

Le 15 et le 16 septembre 201211ème WEEK END BIO à TARBES (65)Lieu : Halle Marcadieu (Site cou-vert) – Au cœur de la ville de Tarbes Entrée libre - Marché Bio, confé-rences, débats, éco habitat, énergies renouvelables, asso-ciations, artisanat, ateliers pour enfants, animation musicale, restauration et buvette Bio…•La thématique de la foire : La transformation des céréales pour l’alimentation humaine : « Des pâtes ? Oui, mais des Pyrénées ! »•Atelier dégustation de pâtes : Des chefs cuisiniers des grandes tables du département nous ferons l’honneur de leur présence pour réaliser une « cuisine ouverte » afin de vous permettre de déguster les toutes premières pâtes issues de blés des Hautes-Pyrénées.•Exposition de Matériel spéci-fique à l’AB - Pôles techniques : pôle information, conversion Renseignements : Adresse : GAB 65 – Chemin de l’Alette BP 449 65004 TARBES Cedex Tél. 05.62.35.27.73 Mail : [email protected] Contact : Karine Labat Organisation : GAB 65

CONFERENCE ASTROLOGIQUELe vendredi 1er juin 2012, 20h30 à la Mane, 9 avenue de Lagarde, BalmaDEUIL ET TRANSFORMATIONavec Sylvain PECH,astrologue Les différentes épreuves auxquelles nous pouvons être confrontés (perte d’un être cher, maladie, rup-ture sentimentale…) provoquent immanquablement de grands bouleversements dans notre vie, parfois très difficiles à surmonter. Comment l’astrologie, dont la vo-cation est d’éclairer le sens de ce qui nous arrive, peut-elle nous aider dans la traversée du deuil et la mise en place du nécessaire renouveau ?Entrée  : 10€ Renseignements  : s y l v a i n . p e c h @ w a n a d o o . f r

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Passer une annonce dans Human & Terre ! à retourner avant le 30 Juin 2012

1• Rédigez votre annonce : Forfait 100 caractères 1 parution = 16 € 2 parutions = 29 € 3 parutions = 41 €

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Human et Terre - 65 rue Pargaminières, 31000 TOULOUSENom............................................................Prénom..............................................................

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COURS / STAGESATELIERS

FORMATIONS

STAGES D'ASTROLOGIE avec Sylvain PECH• du 23 au 27 juillet 2012 au Palais des Evêques à Alan (Haute Garonne)LES CLES DE L’INTERPRETATION ASTROLOGIQUE Lecture pluridimension-nelle du thème natal Comment utiliser ses connaissances en astrologie pour pouvoir répondre de la manière la plus pertinente aux questions précises qui sont posées à l’astrologue ? Par quelle porte entrer dans le thème ? Quelle clé convient-il d’utiliser? Ce stage fournira une méthode structurée et performante, émaillée de très nom-breux exemples, permettant de répondre aux questionnements les plus variés, du plus concret au plus subtil. • du 6 au 10 août 2012 au Palais des Evêques à Alan CONSTRUIRE SA LE-GENDE PERSONNELLE "Comment réveiller les dieux qui sommeillent en nous" Atelier inédit d’astrologie méta-phorique Vous serez invités à imaginer à partir de votre thème natal, ce thème dont vous êtes le héros,  votre royaume intérieur et votre quête. Il s'agit d'un ren-dez-vous ludique avec votre profondeur.Mettre en forme ce qui se passe à l’intérieur de nous, en créant tout un monde avec les mots, les images, les métaphores, consti-tue un travail d’évocation, voire d’invoca-tion, qui, loin d’être anodin, nous connecte aux grands archétypes de l’inconscient col-lectif avec lesquels nous sommes en réso-nance (ce sont les « dieux » qui sommeillent en nous) et qui révèlent en nous des forces latentes nous donnant accès à des perspectives d’évolution insoupçonnées.Renseignements & inscriptions :sylvain.pech@wanadoo.fr06.82.93.96.14www.sylvain-pech-astrologue.fr

Stage Yoga et Randos du 1er au 7 juillet (66)ALLO contact :[email protected]

Séjours randonnée conte famille massage shiatsu, infos: tél. 06 65 56 22 52http://www.accordsouverts.fr

Créer vos cosmétiques, produits de la maison au naturel et savons artisanaux... Découvrez lesplantes médicinales et mon jardin des Simples. Idée cadeau. 06 86 42 86 74 [email protected]

STAGES Nutrition Naturopathie Marche Massages (St Férréol) / Juillet Août (Océan) 2-COURS à Toulouse tous les mois F.JADAS : 05 34 42 18 33DETAIL: nutrition-vitalite-stress.com

Formation au massage sonore niveau 1. Bols tibétains éveil à soi le 21-22 avril 2012 au hameau des chênes 31160 Le Frechet contact Jocelyne 05 61 90 61 63 OMKARA www.omkara.org

Pour un éveil a la conscience de soi un nouveau groupe Gurdieff se constitue sur Toulouse 0637957685

Montauban yoga Iyengar ensei- gne-ment des postures, tél : 06 18 57 06 10 site : Yoga-montauban.fr Le jardin des sources, ateliers d’aromathérapie sen-teurs bien- être www.sarrant.com/activites

Besoin de vous détendre ? Le Chindaï, art martial non-violent occidental, permet à chacun de retrouver équilibre et harmonie (exercices de respirations, visualisations, couleurs, éléments, sons). Son origina-lité : l’absorption du négatif et le renvoi en positif, sans combat ni compétition. Cette année, un nouvel atelier : Gestion du stress et relaxation, pour préserver son potentiel fragilisé parle stress. Cours enfants (7-12 ans) : samedi de 10h30 à 12h30 (Chindaï et atelier de créativité). Samedi 30 juinde10hà13h Lieu : Espace Transparence (7 rue Chabanon, près de la Gare Matabiau). Contact:0688740523 ou 060835 77 77. Site officiel : www.chindai.fr.

STAGE REIKI : Reiki 1er degré Vendredi 1et et samedi 2 juin. Reiki 2e degré : Ven-dredi 8 et samedi 9 juin. Pour toute infor-mation (adresse – horaires – tarifs) www.reiki-toulouse-muret. fr ou 06 64 68 79 42. Patricia BERTAUD – magnétiseuse – maître en- seignante reiki – lithothérapeute

STAGE LITHOTHERAPIE (utilisation des mi-néraux et cristaux) : Module 1 – Découverte de la lithothérapie : Vendredi 15 et samedi 16 juin Pour toute information (adresse – horaires – tarifs) www.reiki-toulouse- mu-ret.fr ou 06 64 68 79 42. Patricia BERTAUD

Biodanza : joie, confiance, vitalité, harmo-nie rencontre plaisir musique pour tous. Balma mercredi. Cathou : 06 07 32 03 52

M É D I T ’ A C T I O Nateliers, stages, séances individuelles. Actions méditatives accompagnées : marche, massages, improvisations musicales, land’art, écoute. Pratiquer l’attention, la concentration, la contem-plation. Intention et créativité. [email protected] Ariège, Alzen, près de Foix

Simplement assis- lacher l’ego et reve-nir a sa véritable nature-meditation boudhiste zen soto-dojo zen de [email protected]

CONSTELLATIONS FAMILIALES, Se libérer du fardeau familial. Toulouse 18-20 mai. ENFANT INTERIEUR gué-rir nos blessures Stage exceptionnel: 14-17 juin, près de Bordeaux S+G Fos-sat. www.lienspsy.com, 05.61.96.38.77

Formation professionnelle Entretien des Espaces Verts pour professionnels et par-ticuliers. Notions théoriques et exercices pratiques. Pratiques respectueuses de l'environnement. 22 jours d'octobre 2012 à mars 2013. Arbres et Paysages d'Autan - 05.34.66.42.13 - [email protected]

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