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TOUS LES CHEMINS MÈNENT À IFRI QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - MARDI 20 AOÛT 2019 - N°5252 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com ISSN 1112-3842 Page 5. BOUIRA D ES CITOYENS ACCUSENT ET INTERPELLENT LE MINISTÈRE M'CHEDALLAH G RÈVE DES TRANSPORTEURS La daïra paralysée ! Page 6. COUR DE BÉJAÏA Le nouveau procureur général installé hier Page 2. HISTOIRE G RANDES COMMÉMMORATIONS DU DOUBLE ANNIVERSAIRE DU 20 AOÛT 1955 - 1956 AÏT BOUADDOU L E 11 E F ESTIVAL DU T HÉÂTRE DE MONTAGNE LANCÉ AVANT - HIER BÉJAÏA Q UARTIER S HANGHAÏ Des habitants accusent le maire de détournement Page 8. Un peu partout en Kabylie, en plus du grand pèlerinage prévu à Ifri Ouzellaguen, des cérémonies commémoratives du double anniversaire du 20 août 1966 - 1956 sont prévues aujourd’hui. Pages 2 et 3. JS KABYLIE L ES MISES AU POINT DE C HÉRIF M ELLAL Le secteur de la santé soulève la colère ! «Je n’ai jamais eu l’intention de démissionner» Et Slimane Azem revit… Page 24. Page 4.

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Page 1: HISTOIRE RANDES COMMÉMMORATIONS DU DOUBLE …Mizan tout comme Krim Belkacem, le futur colonel de l’ALN. Dès son jeune âge, il tra-vaillait comme cafetier chez son père et, parfois,

TOUS LES CHEMINSMÈNENT À IFRI

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - MARDI 20 AOÛT 2019 - N°5252 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com

ISS

N 1

112-

3842

Page 5.

BOUIRA DES CITOYENS ACCUSENT ET INTERPELLENT LE MINISTÈRE

M'CHEDALLAHGRÈVE DESTRANSPORTEURS

La daïra paralysée !

Page 6.

COUR DE BÉJAÏA

Le nouveau procureur général installéhier

Page 2.

HISTOIRE GRANDES COMMÉMMORATIONS DU DOUBLE ANNIVERSAIRE DU 20 AOÛT 1955 - 1956

AÏT BOUADDOU LE 11E FESTIVAL DU THÉÂTRE DE MONTAGNE LANCÉ AVANT-HIER

BÉJAÏAQUARTIER SHANGHAÏ

Des habitantsaccusent lemaire dedétournement

Page 8.

Un peu partout en Kabylie, en plus du grand pèlerinage prévu à Ifri Ouzellaguen, des cérémoniescommémoratives du double anniversaire du 20 août 1966 - 1956 sont prévues aujourd’hui. Pages 2 et 3.

JS KABYLIE LES MISESAU POINT DE CHÉRIF MELLAL

Le secteur de la santé soulève la colère !

«Je n’ai jamais eu l’intention dedémissionner»

Et Slimane Azem revit…

Page 24.

Page 4.

Page 2: HISTOIRE RANDES COMMÉMMORATIONS DU DOUBLE …Mizan tout comme Krim Belkacem, le futur colonel de l’ALN. Dès son jeune âge, il tra-vaillait comme cafetier chez son père et, parfois,

D’emblée, Mellal a démenticatégor iquement lesrumeur s qui ont circulé

sur sa démission de la présidencedu club cher à la Kabylie, à la findu match face au Soudan. «Toutce qui a été dit sur ma démissionest de la pure diffamation. Aprèsle match face à Al-Merr ikh, je n’aipas par lé de démission. Aussi, jen’ai jamais délégué quiconquepour par ler en mon nom. Tout cequi a été dit est faux et ce sont desper sonnes malintentionnées quiont fait circuler ce genre derumeurs», a déclaré Mellal, avantde dénoncer le compor tement decer tains suppor ters qui ont insultéla direction, avant même le débutdu match de la Ligue des cham-pions. «J ’étais très affecté par lecompor tement de cer tains pseudosuppor ters ayant insulté les dir i-geants et les joueurs avant mêmele début du match face à Al-Merr ikh. On a fait du bon boulot,en recrutant de bons joueurs, enprévision de la nouvelle saison. Onveut donner une autre dimensionau club et le tirer vers le haut, cequi passe par le travail, la r igueuret la discipline. Ce compor tementest grave et on n’a pas besoin de cegenre de suppor ters, qui veulentsaboter le club pour qu’il ne puis-se pas atteindre ses objectifs», aajouté le boss des Canar is.

«On ira jusqu’au

bout de notre projet»

En dépit des rumeurs qui circu-lent et de la pression qu’il subit, ence début de saison, Cher if Mellalest déterminé à aller très loin jus-qu'à la concrétisation du projet dela JSK. «On est en place et on vaatteindre notre projet d’ici la finde la saison. Pour ce qui est desbilans, ce n’est pas le momentd’en faire. Il faut attendre la fin dela saison. On a commencé la pré-par ation tôt avec deux stageseffectués, respectivement, à Zekr iet à Évian. On a recruté égalementde bons joueurs pour concrétiserles objectifs du club», a préciséMellal, avant d’encenser le staffavec lequel il travaille et qu’il aqualifié de compétent. «En plusdes bons joueurs qu’on a recrutés,on a aussi un staff compétent,comme M. Chay. On fera toutpour concrétiser notre projet», aajouté le chairman kabyle.

«Je ne suis pas

satisfait du résultat

face au NAHD»

En ce qui concerne la premièrerencontre de Championnat devantles Sang et Or, le président desJaune et Ver t a affirmé qu’il n’é-

tait pas satisfait du résultat obte-nu par son équipe, laquelle s’estcontentée du match nul. «Pour lematch face aux Sang et Or, honnê-tement, je n’étais pas satisfait durésultat. Je voulais qu’on débutenotre saison par une victoire.J ’espère qu’on fera mieux, lorsdes prochains rendez-vous quinous attendent», a souhaité l’in-tervenant.

«L’essentiel,

c’est que la

JSK ait récupéré

ses trois points»

Comme tout le monde le sait, laJS Kabylie a récupéré les troispoints défalqués par laCommission de discipline de laLigue, après avoir introduit unrecours auprès de la Commissiondes recours de la FAF. Malgré lefait que sa suspension de deux ansn’ait pas été levée, Mellal affirme :«Les avocats du club ont réalisédu bon boulot, en défendant àfond les intérêts de la JSK. Celanous a permis de récupérer lestrois points et c’est le plus impor-tant. Aujourd’hui, on a démarréla compétition avec zéro point,comme les autres clubs», a préciséMellal, avant d’ajouter sur sa sus-pension qui n’a pas été levée :

«Ma suspension n’a pas été levéemais l’intérêt du club passe avanttout. Cependant, on ne va pas setaire et on défendra à fond nosdroits.»

«Nos chances de

nous qualifier en

Ligue des champions

sont intactes»

Évoquant le match retour face àAl-Mer reikh, le pr ésident desCanar is s’est montré confiant enles capacités de son équipe d’ar ra-cher sa qualification dans cettecompétition continentale. «Cer tes,lors du match aller, on n’a pas faitle plein, en jouant sur notre ter -rain. Toutefois, on ira au Soudanavec la ferme intention de sur -prendre notre adversaire et derevenir avec notre ticket qualifica-tif au prochain tour de cettecompétition», a ajouté Mellal, quia dévoilé que son club ralliera leSoudan à bord d’un avion spécialpour éviter aux joueurs la fatiguedue au voyage. «On ralliera leSoudan à bord d’un avion spécial.D’ailleurs, on est en négociationspour ce faire. On veut mettre lesjoueurs dans de très bonnes condi-tions, en leur évitant la fatigue quece long voyage va engendrer», aprécisé le chairman kabyle.

«Fiston est en

abandon de poste»

Pour ce qui est du cas de l’atta-quant Fiston, qui n’est pas revenuet a exigé qu’on lui paye sessalaires, Mellal a affirmé qu’il esten abandon de poste et que ladirection a pr is les mesures néces-saires à son encontre. «Fiston esten abandon de poste. Il n’était pasautor isé à s’absenter. Nous allonsprendre les mesures qu’il faut àson encontre», a promis le boss dela JSK.

«Maza n’a pas été

nommé manager

général, mais…»

D’autre par t, beaucoup de chosesont été dites sur la venue deMustapha Maza pour occuper leposte de manager génér al.Inter rogé à ce sujet, Mellal a niéque le concer né ser a nommémanager général de la JSK. Il pré-cisera à cet effet : «Maza est unproche du club. D’ailleurs, il nousaide beaucoup sur le plan rela-tionnel. Cer tes, il n’a pas éténommé manager général de laJSK mais on peut compter surlui.»

M. L.

SP RTS

Alger Tizi-Ouzou Bouira Béjaïa

La Météo du Jour

Max: 30 Max : 33 Max : 37 Max : 32

Min : 22 Min : 20 Min : 19 Min : 18QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONMARDI 20 AOÛT 2019 N°5252

JS KABYLIE Les mises au point du président Mellal

«JE N’AI JAMAIS SONGÉ À DÉMISSIONNER»

Lors d’un point de

presse animé au

siège de la JSK,

avant-hier, Cherif

Mellal est revenu

sur les folles

rumeurs évoquant

sa démission

et sur le

comportement de

la galerie qui ne

l’avait pas épargné

lors du match

d’Al-Merreikh,

en Ligue des

champions.

Page 3: HISTOIRE RANDES COMMÉMMORATIONS DU DOUBLE …Mizan tout comme Krim Belkacem, le futur colonel de l’ALN. Dès son jeune âge, il tra-vaillait comme cafetier chez son père et, parfois,

Ce fut après une bataille quiavait dur é plusieur sheures entre son groupe et

les soldats français. Ce jour-là,Saïd Kr im tenait une impor tanteréunion avec ses adjoints dansune maison du village.Malheureusement, des mou-chards avaient signalé leur pré-sence à l’ennemi. Les soldats sta-tionnés au centre de Fr ikat encer -clèrent l’endroit, r aconte-t-on.Devant le grand nombre de mili-taires, téméraire qu’il était SaïdKr im eut l’idée de jeter une gre-nade ver s la por te. «À cemoment-là, dans la confusiontotale, les neuf adjoints réussirentà tromper les militaires et àprendre la fuite», dit-on au sujetde cette bataille. Les combatscommencèrent avec, cer tes, unesupér ior ité numér ique de la sol-datesque coloniale mais les com-pagnons de Saïd Kr im leurdonnèrent du fil à retordre. Desrenfor ts étaient appelés du côtéde Draâ El-Mizan par les soldatsfrançais et de l’autre côté soit deBoghni, de Maâtkas et même de

Tizi-Ouzou, des Moudjahdinevinrent prêter main for te à leurscompagnons. Au total, huit cha-hids tombèrent aux côtés de leurchef. Ce n’était que ver s latombée de la nuit après que lesmilitaires eurent quitté les lieuxde la bataille qu’ils furent recou-ver ts avec des couver tures que lesfemmes du village avaientramenées de chez elles. Du côtéde l’armée fr ançaise, il y eutbeaucoup de per tes notammentla mor t du gendarme Guir rou etd’un capitaine. Avant de par tir,les militaires cr ièrent, tout demême victoire en scandant :«Saïd Kr im, le plus dangereux dela région n’est plus». Ce fut alorsla fin d’un tireur d’élite, chasseurdès son jeune âge. Saïd Kr im estné le 25 juillet 1931 à Tizra Aissa(Ait Yahia Moussa) dans l’excommune mixte de Dr aâ El-Mizan tout comme Kr imBelkacem, le futur colonel del’ALN. Dès son jeune âge, il tra-vaillait comme cafetier chez sonpère et, par fois, par tait à la chas-se. Entre 1947 et 1954, il assistaaux réunions avec les premiersrebelles de la région dont Kr im

Belkacem, Amar Ouamr ane,Aomar Oudni dit Si Moh Nachid,Mohamed Talah, Cherchar,Mohamed Moussaoui et biend’autres qui se tenaient dans leurcafé. Il leur servait gracieuse-ment du thé et du café. Ce fut àpar tir de là que l’idée derejoindre le maquis l’effleura.Son cousin, Rabah Kr im, lui pro-posa de par tir avec lui. En 1955,sans avoir le consentement de sonpère et sans aucune hésitation, ilpr it son fusil de chasse et montaau maquis. Il activa dans sarégion natale en par ticipant à desattaques et des embuscades auniveau du lieu-dit Le Pont noir.Victoire après victoire, le jeuneSaïd Kr im est repéré par les chefsde la révolution pour son couragesi bien que le colonel AmarOuamrane le désigna, à dix joursde la tenue du congrès de laSoummam (20 août 1958), pourformer un groupe de dix élémentspour assurer la sécur ité du lieuoù devait se dérouler ce conclave.Au retour de cette mission réus-sie, il fut nommé chef de secteur(adjudant) couvrant Maâtkas etcomme adjoint Rabah Toutah.Au mois d’avr il 1957, alors qu’iltendait une embuscade, ver svingt heures, sur le passagereliant son village natal (TizraAissa) à Maâtkas, il fut blessé àl’épaule avant d’être transpor tésur une civière jusqu’à AinZaouia où Saïd Slimani dit «Saïdle pharmacien» le soigna. Durantla même année, de passage à AitYahia Moussa, les chefs de lar évolution Omar Ousseddik,Bougar a, Moh Ouali furentaccueillis par Saïd Kr im etRabah Kr im. Leurs hôtes les féli-citèrent sur les combats qu’ilsmenaient dans ce secteur. Enseptembre 1958, lors d’une réu-nion des chefs de secteurs et der égions tenue à Tir mitine(Boghni), par le commandantIddir, le capitaine Rabah Kr im, lecommandant Ali Bennour, Saïd

Kr im les r assura qu’avec unetrentaine d’hommes stationnés àKantidja, il était prêt à interveniret mener une offensive àHelouane sur les hauteur s deBounouh. D’année en année, SaïdKr im prenait un rang impor tantdans la r évolution. Ce fut enfévr ier 1959 que le grade d’offi-cier (aspirant) lui a été décernélor s de la r éunion tenue àMaâtkas par le commandantIddir, Moh Ouali, Ali Bennouravant d’être affecté pour prendrela r égion sud de Tizi-Ouzouallant de Draâ El-Mizan, Fr ikat,Ain Zaouia jusqu’à Bounouh. Enavr il 1959, quelques jours peuavant la destruction du villageAth Maâmar (Boumahni), il pré-sida une réunion avec le chef desecteur Mohamed Slimani ditMoh Ouslimane et ses adjointstraçant un plan d’embuscade aulieu-dit Tighilt Laâbid où l’arméefrançaise perdit non seulementbeaucoup de soldats dont le capi-taine Maurot mais aussi de nom-breux camions militaires endom-magés. Lor s de l’opér ation«jumelles», dans une vaste opéra-tion à Ait Yahia Moussa, tombè-rent au champ d’honneur sonfrère Ahmed, sa mère, sa bellesœur, son fils Slimane tué sur ledos de sa mère et sa femmeblessée. On dit qu’il était venurendre hommage aux mar tyr sjurant devant la population qu’illes vengera jusqu’à son derniersouffle. Toujours en 1959, il ten-dit une embuscade à Kerouane(Thiqenter h Ouguer gour ) auxsoldats fr ançais qui sedéplaçaient régulièrement sur laroute vers Fr ikat. Bilan : beau-coup de mor ts et de blessés. Lesofficiers Iddir et Moh Ouali luiavaient promis qu’il serait promuau grade de sous-lieutenant enseptembre 1959. Le destin décidaautrement parce qu’il tomba auchamp d’honneur peu avant cettedate.

Amar Ouramdane

Mardi 20 août 2019L’ÉVÉNEMENT2

ÉVOCATION Tombé en martyr un certain 18 août 1959�

Saïd Krim, l’aspirant qui aspirait à la liberté

18 août 1959 -18 août 2019, cela

fait soixante ansjour pour jour que

l’aspirant del’Armée deLibération

Nationale, SaïdKrim, tombait au

champ d’honneur,les armes

à la main àImazgharène, sur

les hauteurs de Frikat.

Si Idir Smaïl N’Bouassem

«La boîte noire de la Wilaya III» racontée dans un documentaire

Un documentaire relatant la vie duMoudjahid Smail Idir dit «Si Idir Smail

N’Bouassem» a été mis en boite récémment.Les moudjahidine le surnommaient «La boîtenoire de la Wilaya III». Ce dernier a côtoyéles responsables de cette r égion. Il étaitd’ailleurs le responsable du génie militaire.

Idir N Bouassem est né le 1er févr ier 1934, auvillage Bouassem dans la commune d’AthZmenzer. Son père, Si Smail ben Smail siLmahfoudh était un instituteur dans lazaouïa. Idir avait 11 ans lorsque son père estdécédé avec son frère plus âgé que lui de huitans. Aussi, leur ancêtre Cheikh Arezki Smaïlétait dans les rangs des combattants, lors del’insur rection de 1871. Compagnon deCheikh Aheddad, il a embrassé la tar iqaRahmania. A noter que le père d’Idir militaitdéjà pour l’indépendance dans les années1930. Quant au moudjahid Idir, il avait com-mencé avec ses compagnons le militantisme,en sensibilisant la population, en 1951. Sononcle possédait une minoter ie, ce qui rendaitle contact plus facile et plus large avec lapopulation d’Ath Zmenzer. À signaler quedurant la guer re de libération, Si Idir figureparmi les moudjahidine ayant par ticipé auxbatailles d’Ibetrounen et d’Ath Ouaneche,entre octobre et novembre 1956. Et en 1957, ila pr is par t à la bataille de Maâtkas. Durantces années, il était chargé de la liaison entre

plusieurs villages et abr is. De même, il assu-rait le transpor t de l’argent, des médicamentset du cour r ier. Compte tenu de sa mission trèssensible, Si Idir Smaïl N’Bouassem côtoyaitles chefs de la Wilaya III, dont son respon-sable, le colonel Mohand Oulhadj. Si idiravait du géni dans la conception des abr is, cequi avait attiré l’admiration de ses supé-r ieurs. Pour cela, le commandant Si MohOuali dit «Chir i bibi» comptait beaucoup surlui. Il le présente alors au colonel MohandOulhadj, qui avait besoin de ce genred’hommes dans son PC à Akfadou. C’était en1960. Il gagne rapidement la confiance de seschefs, dont Mohand Oulhadj qui l’a pr isparmi sa garde rapprochée. Beaucoup parmiles moudjahidine l’ayant rencontré et côtoyédans le maquis disaient de lui qu’il étaitexemplaire par son courage, son géni et saprobité et loyauté. Si Idir Smaïl décède le 6mars 2016 et a été enter ré dans le cimetière deson village, pr ès de son gr and-père SiLmahfoudh.

Akli N.

Dialogue

Le Panel rencontre les représentants de plusieurs organisations

L'Instance nationale de dialogue et demédiation, sous la présidence de Karim

Younes, a rencontré avant-hier les représen-tants d'organisations nationales pour écouterleurs propositions en vue de sortir de la criseque traverse l'Algérie. "Dans le cadre de lapoursuite de la série de rencontres avec lesacteurs politiques et la société civile, l'Instancenationale de dialogue et de médiation, sousla présidence de Karim Younes, a rencontré,dimanche (18 août) à son siège, les représen-tants de plusieurs organisations algériennes à lademande de celles-ci", indique lundi un com-muniqué de l'Instance. Il s'agit de DjamaâDaâwa oua Tabligh, de l'Organisation nationaledes gardes communaux, du Courant populairede l'Algérie unifiée (parti en cours de création)et de l'Organisation nationale pour la consécra-tion de la paix et de la citoyenneté, précise lecommuniqué. Les membres de l'Instance ontécouté les propositions de ces organisationspour sortir de la crise que traverse le pays, ajo-ute la même source, précisant que les représen-tants de ces organisations ont "salué" ladémarche de dialogue et affirmé qu'ils étaient"pleinement disposés à contribuer avec l'Ins-tance à la réalisation des objectifs escomptés".

ZEGHMATI hier à Oran

«L’indépendance du juge n’est pas un privilège mais une responsabilité»Le ministre a indiqué, lors d’une allocution

à l’occasion de l’installation du procureurgénéral et du président de la Cour d’Oran, que"l’indépendance de la justice n’est pas un pri-vilège offert au juge, mais une responsabilitéqui lui est imposée exigeant de lui de rendrejustice aux citoyens dans leurs droits etlibertés, en toute conscience". Il a souligné que"cette indépendance l’oblige à juger en touteneutralité, se basant sur la loi et les preuves quilui sont présentées, sans influence extérieure".M. Zeghmati a ajouté que la responsabilité dela justice "est grande" et que "la non violationdes devoirs du corps de la justice est la garan-tie pour une justice neutre qui n’est pas tou-chée à l’ombre d’un système démocratiqueet un Etat de justice et de droit, par aucuneinfluence réelle ou supposée". A ce propos, leministre a indiqué que "le statut de la justice et la charte de déontologie de la professionfournissent, ensemble, l’immunité totale aujuge lors de l’exercice de ses fonctions judi-ciaires et lui garantissent l’indépendancematérielle et morale", ajoutant que cela permetau juge, dans ces conditions, "de rester dépen-dant de sa conscience et de la loi".

Cour de Béjaïa

Le nouveau procureurgénéral installé hierLe nouveau procureur général près la Cour

de Béjaïa, en l’occurrence MouloudAllache, a été installé, hier, dans ses nouvellesfonctions par un représentant du ministère dela Justice, garde des sceaux, Ahmed Azrou, quis’est déplacé, à cet effet, à la wilaya de Béjaïa.Âgé de 52 ans, le nouveau procureur généralprès la Cour de Béjaïa est titulaire d’une licen-ce en droit délivrée par l'université de Tizi-Ouzou en juin 1990, d’un diplôme de l'institutnational de magistrature obtenu en avril 1995et d’un diplôme d'études supérieures spécia-lisées délivré par l'université de Lille 2 en jan-vier 2004. Il a déjà occupé le poste de magis-trat de siège (18/10/1995 au 5/2/2000), procu-reur de la République (8/2/2000 au 3/11/2006)et procureur général adjoint (4/11/2006 au4/1/2009).B. S.

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Àl’occasion de la journée dumoudjahid, qui coïncide avec le 20août, double date anniversaire de

l’attaque du Nord constantinois en 1955 etdu Congrès de la Soummam en 1956, ladirection de la maison de la culture deBouira a tracé un programme célébrantcette date historique. Un programme axéessentiellement sur une cérémonied’hommage au lieutenant AmroucheMouloud et son frère Ahmed, originairesdu village Lejdid d’Iwaqorène (Raffour), qui a eu lieu hier, en présence du moudjahidDellys Abdellah et de membres de lafamille de du chahid Amrouche Mouloud,surnommé Si L’Mouloud Awaqor. Descompagnons d’armes de ces deux hérosde la Révolution ont livré leurs témoignageset évoqué le parcours des deux chahids.Pour le reste du programme, une gerbe defleurs sera déposée aujourd’hui 20 août auniveau du cimetière du village Lejdidd’Iwaqorène, dont les habitants n’ont cesséde lutter contre l’armée coloniale de 1941jusqu’à l’indépendance, et où reposentles deux valeureux martyrs. La prise deconscience du jeune Mouloud commenceraaprès la mort de son frère Ahmed en janvier1942 torturé à mort par l’armée colonialepour ses activités au sein du Parti du PeupleAlgérien. Un parti que rejoindra toutnaturellement Mouloud qui militeraégalement dans le Mouvement pour leTriomphe des Libertés Démocratiques alors qu’il travaillait à Constantine pourdevenir prothésiste dentaire. Étroitementsurveillé par la police à Constantine,Amrouche Mouloud, sur le conseil de sesamis, se rendra à Jijel pour militer au seinde l’OS avant de se voir confier lacoordination de cette organisation avecles sections de l’Est algérien. C’est feuMohamed Boudiaf, responsable de l’OSde Constantine, qui enverra AmroucheMouloud avec Mustapha Ben Boulaid dansune mission secrète d’envergure. Il seraarrêté et torturé, avant d’être jugé le 15février 1951 par le tribunal de Bougie avecentre autre Abane Ramdane et plusieursmilitants actifs de l’époque. AmroucheMouloud connaitra ensuite les geôles deSétif et Constantine, avant d’être envoyé à la prison de Toul en Meurthe et Moselle(France). Il sortira en 1954, affaibli par lestortures qu’il avait subies, et sera assigné àrésidence dans son village natal. Le FLN lecontactera pour rejoindre la révolution et ilsera nommé lieutenant politico militaire entant que chef de la zone II de la wilaya III.Il participera au Congrès de la Soummam.Tombé les armes à la main après s’être battuférocement lui et ses compagnons lors de labataille d’Iwaqorène, son village natal, avecles soldats du sinistre Bigeard qui venaientde tuer Malika Gaid, Amrouche Mouloudsera enterré au village voisin de Selloum.Ce n’est que le 23 août 1965 que sadépouille sera rapatriée à son village natal.Les témoignages de ses frères d’armes, hier,ont suscité une vive émotion dans la sallede la Maison de la culture. Mme Cherbi,la directrice de l’établissement, dira danssa prise de parole : «Il est impossible de nepas être sensible au vécu et aux sacrificesde ces deux valeureux chouhada. Nousavons donc décidé d’organiser un colloquesur la vie et le parcours des frèresAmrouche, Ahmed et Mouloud. Il seraéventuellement programmé pour la Journéedu chahid de l’année prochaine». À signalerque les festivités du 20 Août sont l’occasionpour le ciné-bus de proposer des projectionsde films révolutionnaires dans plusieurslocalités de la wilaya, et ce jusqu’à jeudiprochain.Hafidh Bessaoud

TIZI OUZOU Commémoration du 20 août 1955/1956

Mardi 20 août 2019 L’ÉVÉNEMENT 3

En hommage au capitaine Si Abdellah

Àl’occasion de la commé-moration, un r iche pro-gramme, qui s’étalera sur

plusieurs jours, a été concoctépar les différentes institutionsd’État locales. Hier, l’espaced’exposition de la Maison de laculture Mouloud Mammer i aabr ité une exposition de photos,livres, ar ticles et documents his-tor iques relatant cette pér iodehistor ique de la révolution natio-nale. Le même établissement a étéégalement le théâtre d’un récital

poétique, en plus de la projectiond’un film histor ique tir é desarchives de l’ENTV. Pour lajournée d’aujourd’hui, l’exposi-tion se poursuivra au niveau de lamême enceinte. D’autres activitésaussi sont pr évues, à savoirnotamment la projection du film«La colline oubliée»d’Abderahmane Bouguermouh.Pour l’après-midi, il est prévuune conférence avec MohamedArezki Fer r ad et AhcèneBegr iche sur la journée nationa-le du Moudjahid qui coïncideavec la double commémorationdes événements du 20 Août 55 etdu Congrès de la Soummam. Il

est aussi prévu des représenta-tions théâtr ales au niveau duthéâtre régional Kateb Yacine. Ànoter que les autor ités de lawilaya se rendront au cimetièredes mar tyrs à M’Douha pour ledépôt traditionnel d’une gerbe defleurs. Cette année, les commé-morations de cette date histo-r ique est aussi l’occasion derendre un hommage à l’un de cesacteurs de la Révolution nationa-le, natif de la région d’Azeffoun,précisément Ibsekr iène, à savoirle capitaine Si Abdallah. À ceteffet, une évocation aur a lieuaussi en son village natal, en pré-sence de sa famille.

Plusieurs activitésinitiées par le muséedu Moudjahid…De son côté, le musée régional duEl Moudjahid de la ville de Tizi-Ouzou a tracé un r iche program-me qui compte plusieurs confé-rences. A commencer par ce sémi-naire national sur le rôle desZaouïa lors de l’époque coloniale,qui a eu lieu hier. Une journéed’étude sur la création du deuxiè-me front du FLN (la fédérationde France), le 25 Août 1958 estprojetée pour lundi prochain. Al’occasion une évocation ser aconsacrée au défunt MoudjahidMedjbar Mohamed ditBoukadour. Des expositions sont,par ailleurs installées au niveaude la maison de la culture, et lesdifférentes maisons de jeunes duchef-lieu de wilaya, mais aussi àAzazga et Sidi Naâmane. Au pro-gramme également, une émissiondédiée à l’événement sur la radiolocale. Un hommage est égale-ment pr évu à la mémoire duMoudjahid Cheikh MechouatSadek, en présence de membresde sa famille. Il est aussi questionde rendre des hommages à plu-sieurs figures histor iques de larégion, à travers le ter r itoire de lawilaya.

Kamela Haddoum

Cette année, àTizi Ouzou, un

hommageparticulier sera

rendu à lamémoire du capitaine Si

Abdellah, lors de la

commémorationdes événements du20 août 1955 et du

Congrès de laSoummam le20 août 1956.

Les festivités en hommage auxfrères Amrouche

Bouira

Draâ El-Mizan

Large programme à travers les municipalités La commémoration du 63e anniversaire

du Congrès de la Soummam (20 août1956) et du 64e anniversaire de l’Offensivedu nord constantinois (20 août 1955) inter -vient cette année dans un contexte un peupar ticulier, notamment depuis le 22 févr ierdernier. C’est pourquoi en plus du dépôt degerbes de fleurs et de quelques baptisationsd’établissements publics, les interventionsseront, indubitablement, or ientées dans lesens de la plateforme qui avait défini lanature de l’État algér ien après l’indépen-dance, à savoir la pr imauté du civil sur lemilitaire et de l’intér ieur sur l’extér ieur. Encollaboration avec les APC, les organisa-tions des moudjahidine et des enfants dechahid ont concocté des activités diverses.Ainsi, à Tizi-Gheniff est prévu un rassem-blement au mémor ial Ali Mellah avant dedéposer la première gerbe de fleurs au pié-destal de la stèle dédiée aux mar tyrs de lacommune en face du siège de l’APC qui serasuivi d’un déplacement au car ré des mar-tyrs d’Adila sur les abords de la RN68 où

sont programmés en plus du dépôt de lagerbe de fleurs des interventions et destémoignages au sujet de cette date pharedans l’histoire de la guer re de libérationnationale. L’APC d’Ait Yahia Moussa estaussi au rendez-vous. Des recueillementssont prévus aux car rés des mar tyr s deTafoughalt, de Tachtiouine, de Tifaou etsur tout à Vougar fène baptisé car ré des mar-tyrs de la bataille du 6 janvier 1959, où sontinhumés les 385 mar tyrs tombés au champd’honneur ce jour-là. À Fr ikat aussi, unegerbe de fleurs sera déposée au car ré desmar tyrs du chef-lieu communal. Ce seraaussi l'occasion à la famille révolutionnaired’aborder la création de la fondation ducolonel Amar Ouamrane et peut être mêmed’évoquer la réhabilitation de sa maisonpour être ér igée en musée. C’est le mêmer ituel à Ain Zaouia où pas moins de quatregerbes de fleurs seront déposées aux car résdes mar tyrs des villages de Boumahni et à lapr incipale stèle dédiée aux mar tyrs de toutela commune sise à l’entrée du chef-lieu com-

munal. À Draâ El-Mizan, après un rassem-blement devant l’APC aux environs de huitheures, la procession ira déposer une gerbede fleurs au monument dédié aux mar tyrsde la révolution sis au centre-ville. On croitsavoir qu’en plus des élus, il y aura le chefde daïra et les autor ités militaires ainsi quela famille révolutionnaire. Pour le reste duprogramme, il s’agit d’une exposition dephotos, de coupures de journaux en relationavec ces deux événements essentiels ainsique les por traits des mar tyrs de la révolu-tion, dont ceux des cinq colonels de l’ex-commune mixte de Draâ El-Mizan, en l’oc-cur rence Kr im Belkacem, AmarOuamrane, Ali Mellah, Slimane Dehilès etMohamed Zamoum, à la maison de jeunesArezki Mansour i. Tandis que la biblio-thèque communale abr itera la cérémonie deremise des pr ix aux meilleurs lauréats desexamens de fin d’année scolaire (5e AP,BEM et Bac) issus de la municipalité à l’ini-tiative de l’APC.

Amar Ouramdane

Béjaïa

Le FFS prévoit un rassemblement à IfriLa célébration du 63e anniver-

saire de la tenue du Congrèsde la Soummam à IfriOuzellaguen le 20 août 1956 sefera cette année sans les officiels.D’ailleurs, aucun programme defestivités n’a été établi, jusqu’àhier en début d’après-midi, parles autorités locales de wilaya deBejaia. Intervenant à la veille du

27e vendredi de mobilisationcitoyenne contre le système, le20 août 1956 constitue, pourd’aucuns, une date charnièredans l’histoire du pays. L’une desprimautés consacrées dans la pla-teforme de la Soummam, n’estautre que «la primauté du civilsur le militaire». Ces derniersmois, nombreux sont les mani-

festants qui brandissent, lors desmarches hebdomadaires, des pan-cartes exprimant cette primautédéfendue parAbane au congrèsde la Soummam. Outre les pou-voirs publics qui semblent fairel’impasse sur cette date, le FFSprojette d’organiser un rassem-blement à Ifri, lieu de la tenue duCongrès de la Soummam. Le ras-

semblement sera suivi de prisesde parole et de témoignages.Côté société civile, de nom-breuses associations ont élaborédes programmes riches pourcommémorer cette date haute-ment symbolique.D. S.

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AÏT BOUADDOU 11e Festival du théâtre de montagne

Ses chansons diffusées àhautes décibels enchantentle public à l’occasion de la

11e édition du Festival du Théâtrede montagne inauguré avant-hieren soirée. Une édition qui s’étale-ra jusqu’au 23 août placée enhommage au grand ar tiste, or igi-naire d’Agouni-Gueghrane, dontla voix dominait largement leslieux. Par ses œuvres immor tellesévoquant tantôt la misère,l’amour, l’émigration, l’exil, laguer re et tantôt les affres de lasociété et de la vie quotidienne, enKabylie, l’auditeur est tout desuite captivé et comme ensorcelé.Il écoute, réécoute, apprécie ettente de saisir les multiples mes-sages et toute la grandeur del’immor telle œuvre ar tistique deDda Slimane. Par une voix uniqueen son genre, des paroles suffi-samment et soigneusementajustées et une musique simplemais ô combien raffinée, le fonda-teur de la chanson kabyle invite, àtravers ses œuvres, ses auditeursà un grand voyage dans le temps.Même après sa mor t, il y a plu-sieurs décennies, il continue debercer, d’éduquer et d’éclairer lesnouvelles génér ations. Uneprouesse que beaucoup ne peu-vent réussir. En chantant l’exil, ildira : «Je me rappelle du visagede ma mère, je vois d’ici mon vil-lage et tout ceux qui me sont trèschers. Pour moi, ce paysage est lepréféré de la ter re. L’Algér ie monbeau pays, je t’aimerai jusqu’àma mor t…» Une chanson parmi

tant d’autres, où il témoigne deson amour pour sa patr ie. Dans lasalle, c’est le silence radio. Mêmeles plus jeunes écoutent avecadmiration ses belles mélodies.Cer tains de ses sketchs, avecl’autre icône du théâtre kabyle, àsavoir feu Cheikh Nourdine, ontété diffusés au grand bonheur desinvités. Aussi, l’une des chansonsphare de Slimane Azem a étérepr ise en chœur par les présents.Il s’agit de «Effagh Ayajr adhtamour tiw». Il était 22h, lorsquela voix de la présentatr ice coupanet les chansons du fondateur dela chanson kabyle pour souhaiterla bienvenue aux invités et auxautor ités. Cher if Ben Tahar, lepr incipal animateur de ceFestival, lui emboite le pas, invi-tant l’assistance à écouter l’hym-ne national. Ensuite, il donne laparole au président de l’associa-tion culturelle «Tamkadbout»,Slimane Bouaziz, qui a souhaité labienvenue au public nombreux,composé d’invités de marque, àl’image de Saïd Zanoun (grandhomme de théâtre), BelkacemMessaoudi (ancien journaliste àla Chaîne II) et de nombreux élus,notamment des P/APC, desdéputés et sénateurs. Il n’omettrapas de rendre également homma-ge «aux membres de l’association

pour le travail accompli et deremercier l’APC d’Aït Bouadouet l’APW pour l’accompagne-ment manifesté au Festival». Deson côté, le maire d’Aït Bouadouse contentera de rendre «homma-ge aux villageois de Tamkadboutet à l’association pour avoir tou-jours honoré sa commune. «Jerends aussi un vibrant hommageà Slimane Azem, qui a tracé lespremiers sillons de la chansonkabyle. Nous serons toujours auxcôtés de l’association avec tous lesmoyens disponibles et on fera lamême chose avec toutes les asso-ciations actives, au sein de notrecommune». Puis est venu le tourdu P/APW par intér im, M. Achirqui devait prononcer l’ouver turede cette 11e édition du Théâtre demontagne au bout d’une inter -vention marquée l’hommageappuyé rendu à Slimane Azem.Ensuite, la chorale de l’associa-tion «Tamkadbout» est montéesur scène pour gratifier le publicde belles chansons de feu SlimaneAzem. La troupe «Tala» d’AïnZaouïa s’est ensuite installée surla scène pour jouer une piècethéâtr ale intitulée «Nek NaghNettssath» (Moi ou elle).S’agissant de la suite du program-me, hier, la troupe d’Iferhounenedevait présenter la pièce théâtrale

«Mohand Ouchabane».L’association «Ibtouren» deLarbaâ Nath Irathène était auprogramme pour enchainer avecune autre œuvre intitulée «Quanddeux jeunes s’aiment». Pour lajour née d’aujour d’hui, il estprévu deux autres pièces théâ-trales avec les troupes Ikhoulaf etItrane de la wilaya de Bouira.Pour la journée de demain, mer-credi, trois autres œuvres théâ-trales seront présentées au public.«Azar Ntudder t» d’Aït YahiaMoussa, «Tagharma» de Béjaïa etl’Association des activités dejeunes de Béjaïa occuperont lascène le long de la soirée. Pour lajour née de jeudi, l’association«Tigjdit» de Lar baâ NathIr athène et l’association «Ar tsSchool» de Bouzeguene tenterontà leur tour d’attirer l’attention dujur y. Enfin, pour la der nièrejournée, vendredi prochain, unecérémonie de clôture est projetéeavec au menu des pr ix et descadeaux aux lauréats. Un galaar tistique est aussi prévu. «Onfera de notre mieux pour avoirune grosse pointure de la chansonkabyle, en plus des chanteur slocaux», a fait savoir SlimaneBouaziz, le président de l’associa-tion «Tamkadbout».

Hocine T.

Dansl’amphi-théâtre

de Tamkadbout,bien rempli,

la voix de feuSlimane Azem

résonne.

Mardi 20 août 2019ACTUALITÉ4

Et Slimane Azem revit…

«Une belle initiative qu’il faudra élargir» «L’association «Tamkadbout», l’APC

d’Aït Bouadou et le Comité de villagesont à remercier pour avoir bien organisécette édition et pour l’avoir consacré àSlimane Azem. Un grand ar tiste qui a chantéla Kabylie et tout ce qui a trait à la vie danscette région qui est la sienne. Dda Slimane a

été aussi un homme de théâtre, sur toutr adiophonique, avec notamment CheikhNourdine qu’il ne faut pas oublier. Deshommes qui ont beaucoup donné à la chan-son et à la culture kabyles. Leurs œuvres, jel’espère, seront un jour repr ises par nosjeunes. Cette édition a un caractère excep-

tionnel, c’est une très belle initiative qu’ilfaudra élargir et généraliser à l’ensemble descommunes de notre wilaya et de notre pays.Le théâtre a une place impor tante dans ledéveloppement des espr its et l’ouver ture surla culture universelle. C’est pourquoi, il estimpératif de le généraliser.»

FARID BACHOUCHE, maire d’Agouni Gueghrane

«Le théâtre est éducateur»«Personnellement, je ne me considère pas

invité mais je me vois dans mon villageet parmi les miens. Ici, à Tamkadbout, ontrouve tout ce qu’un Algér ien souhaite, àsavoir : la propreté, l’honnêteté, l’honneur etle théâtre. Quoi de plus ? Quand je vois qu’ilest 22 heures passées et qu’il y a plein d’en-fants, de femmes et d’hommes dans une sallede théâtre, je confirme qu’on est dans un lieu

de haut savoir. Les gens doivent savoir que lethéâtre est éducateur. C’est une école. Sous descieux cléments et conscients, il est pratiqué etdiffusé à plein temps. Chez nous, hélas, onnous diffuse rarement une pièce théâtrale et àdes heures tardives comme pour amuser lesfantômes. C’est dommage ! En 1938, une piècede théâtre, en plus radiophonique, intitulée«Les mar tiens à Par is», a fait tr embler

l’Amér ique. Il faut savoir que le théâtre aformé les plus grands acteurs du monde.Aussi, durant la guer re de Libération, lethéâtre existait sur les deux chaînes et acontr ibué à éclairer et à sensibiliser. A présent,il est mis presque en quarantaine. Pour tant, ilcommunique l’ar t, la culture et le savoir.»

Propos recueillispar H. T.

SAÏD ZANOUN, homme de théâtre

«Slimane Azem continue d’égayer et d’éduquer»«Je rends hommage à l’asso-

ciation «Tamkadbout» et àl’APC, qui ont pensé à nous invi-ter. L’initiative est belle et je croisqu’elle est unique en son genre àtravers notre wilaya. Grâce à ce

genre de manifestations et de fes-tivals, les jeunes et les plus vieuxsont encouragés et auront toute lalatitude de montrer leur talent etd’avancer. L’ambiance est festivedans cette salle embellie par la

for te présence féminine et sur toutpar la voix de Dda Slimane, quicontinue d’égayer mais aussi d’é-duquer les nouvelles générations.Cet hommage est venu à pointnommé puisque nous venons juste

de fêter son centenaire. Bon cou-rage aux troupes par ticipantes.J ’espère qu’on aura droit à debelles œuvres théâtrales.»

LYES LAGUEL, maire de Mâatkas

Pour unefeuille de routeconsensuelle

La société civile et les par tiesde l’alternative démocratique

travaillent, depuis des mois, pourune sor tie de cr ise. De ce fait,une rencontre de concer tationregroupera, le 24 août prochain,les dynamiques de la sociétécivile et les par tis de l'alternativedémocratique et de la conférencenationale du dialogue du 6 juillet.Une rencontre qui vise«l'élaboration d'une feuille deroute consensuelle de sor tie decr ise», a affirmé le coordinateurde la Confédération des syndicatsalgér iens (CSA), Lyes Merabet.Selon ce syndicaliste, l’objectifassigné à cette rencontre est «derassembler des acteurs de lasociété civile, des par tispolitiques (à l'exception de ceuxqui ont prêté allégeance àl'ancien président de laRépublique) et des personnalitéscrédibles dans un même espace,afin de réfléchir ensemble sur lapossibilité de sor tir avec unefeuille de route consensuelle».«Cette rencontre peut constituerune solution salutaire pour unesor tie de la cr ise politiqueactuelle», a déclaré à l'APS M.Merabet, également président duSyndicat national des praticiensde la santé publique (SNPSP).«C'est à la concer tation dedéterminer à qui soumettre, parla suite, cette feuille de route», a-t-il encore indiqué. «Nouspensons qu’il est possible desor tir avec une feuille de routeconsensuelle. Il s'agit detravailler sur les points deconvergence relevés dans lesdifférentes propositions etadopter une char te d'engagementsur les pr incipes généraux quetout le monde revendique», a-t-ilexpliqué. Rappelant que cetterencontre est née après celle de lasociété civile du 15 juin dernier,M. Merabet a souligné qu'ellevise à «engager un travail demédiation entre les différentspar tis politiques, lespersonnalités politiques,académiques et d'autresactivistes issus du hirakpopulaire». Le plus impor tant,dit-il, «est de rassurer lesAlgér iens de notre engagementpour la défense et laconcrétisation des revendicationsde la révolution pacifique».Inter rogé sur la possibilité del'existence d'un lien entre cetterencontre et celle de l' Instance dedialogue et de médiation quepréside Kar im Younes, M.Merabet a répondu par lanégation : «Aucun rappor t. Onne préjuge pas de cette démarchequi peut être complémentaire dutravail que nous avons lancé le15 juin dernier, soit un moisavant l' installation de cetteInstance», a-t-il expliqué. Ilaffirme dans ce cadre que «toutesles initiatives qui se fixent commeobjectif la mise en place desconditions du dialogue pour unesor tie de cr ise sont à saluer ».L. O. CH.

Dynamiques dela société civile

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LionTaureau

Gémeaux

Cancer

Vierge

Scorpion

Capricorne

Verseau

Poissons

BalanceBélier

Sagittaire

BOUIRA Des citoyens accusent et interpellent le ministère

Mardi 20 août 2019 ACTUALITÉ 5

Le secteur de la santé soulève la colère !

Il s’agit du deuxième rassem-blement de ces citoyens, auniveau du siège de la wilaya,

après cinq autres actions simi-laires tenues devant le siège de laDSP locale. «Nous avons été reçusune fois par Mme la DSP et uneautre fois par son intér imairepour nous entretenir sur les mul-tiples problèmes rencontrés dansce secteur extrêmement sensible.Toutefois, lors de la deuxième ren-

contre, on a exigé de l’intér imairela rédaction d’un PV dans lequelserait mentionné l’ensemble despoints abordés lors de cette réu-nion, mais ce dernier a refusé»,indique l’un des por te-paroles dece mouvement de contestation. Asignaler qu’à travers les 45 com-munes et les 12 daïras que comptecette wilaya, les initiateurs de cemouvement ont recueilli, jusqu’àl’heure, plusieurs doléances ayantabouti à une plate-forme de reven-dications ouver tes et qui, pour lemoment, comptabilise 12 points.

«Pour nous, l’état grabataire dusecteur de la santé incombe de faità la DSP. La directr ice est la pre-mière responsable qui devr aitfaire preuve de r igueur, en ce quiconcerne la gestion des hôpitaux.Par exemple, au niveau de l’hôpi-tal Mohamed Boudiaf de la villede Bouira, la directr ice devraitfaire des visites inopinées, chosequ’elle ne fait jamais. Elle sedéplace uniquement lor s desvisites officielles avec les respon-sables de la wilaya et n’a jamaisvu la situation catastrophique

qu’endurent à longueur d’annéenos malades. C’est à la DSP d’as-sumer ses responsabilités. Pourcela, nous demandons que leministère de la Santé diligente, enurgence, une commission d’en-quête», se plaindr a un jeunecitoyen. Dans la plate-forme desrevendications, il a été énuméré,entre autres, l’absence de radio-logues, de gynécologues, de spécia-listes, d’ambulances et d’hygiène.«La santé est sensée être synony-me d’hygiène et même cela n’estpas assuré. La prochaine action

est prévue dans cinq jours, tou-jours au niveau du siège de lawilaya, et on exige à être reçus parle wali. La dernière fois, c’étaitl’intér im du chef de cabinet qu’ona rencontré. On en a marre de lalangue de bois de nos respon-sables.» Notre inter locuteur a éga-lement mis en exergue les réalisa-tions dans le secteur de la santé etles promesses pour parachever lesprojets en cours, mais là, il s’agitd’urgences. «Nos malades tr ai-nent dans les hôpitaux de lawilaya à la recherche un radio-logue, d’un scanner et par fois deser ingues jetables qui sont introu-vables… ! C’est une situation quine peut plus durer. Rien ne va plusdans ce secteur », se désoleMessaoud, un jeune ayant pr is laparole devant les protestataires. Anoter que plusieurs pancar tes por -tant des slogans invitant les res-ponsables à prendre les devantsont été brandies par les citoyens :«M. le ministre de la Santé, M. lewali : l’état du secteur de la santéde Bouir a est tr ès dégr adé.Veuillez le prendre en charge ! Ilest vr ai que depuis plusieur sannées, des projets de réalisationd’infrastructures sanitaires, pou-vant mettre un terme à l’attentedes populations, sont en souffran-ce. A l’image des nouveaux hôpi-taux de M’Chedallah, d’AïnBessem ou encore de l’hôpitalmère-enfant, prévu au chef-lieu dewilaya.

Hafidh Bessaoudi

Des dizaines decitoyens du

chef-lieu de wilayaet même des

communesavoisinantes ont

organisé, dans lamatinée d’hier, un

sit-in devant lesiège de la wilayaafin d’interpeller,une fois de plus,

les autoritésconcernées sur

l’état «maladif» dusecteur de la santé

à Bouira.

EPH AKLOUL ALI D’AKBOU Alors que des citoyens réclament son départ

Le directeur se défend !Le directeur «décr ié» de l’établissement

public hospitalier Akloul Ali d’Akbou,M. Kechah Ali, sor t de son silence etr éplique via une déclar ation renduepublique sur la «campagne d’achar ne-ment», selon lui, menée sur les réseauxsociaux ciblant sa per sonne et l’EPH.Contacté par nos soins, le responsable qua-lifie les informations qui circulent sur lesréseaux sociaux de «mensongères». «Lapanne électr ique survenue dernièrementn’a pas duré deux jours comme cela étaitrappor té indûment. Si c’était le cas, lesdécès dans la morgue seraient empestés, lesréactifs aux labos seraient aussi endom-magés ! Il s’agissait en réalité d’une simplepanne récur rente qui n’a duré que deuxheures que cer tains malintentionnés ontamplifié pour régler leur compte», précise-ra-t-il, en se demandant à qui profite toute

cette campagne ? À noter que deux sit-inont été observés, ces deux derniers samedis,devant l’établissement hospitalier et lemouvement de protestation semble s’inscr i-re dans le temps, puisque des appels pourdes actions similaires sont d’ores et déjàlancés jusqu’au «dépar t du directeur», dit-on. Par ailleurs, le premier responsable del’hôpital d’Akbou est revenu longuementsur les acquis qui ont été réalisés, selon lui,depuis sa nomination par décision ministé-r ielle à la tête de cet établissement en 2015.«C’est pour la première fois que l’hôpitald’Akbou dispose de 40 médecins spécia-listes depuis sa création en 1968. Ces spé-cialistes constituent une bouffée d’oxygènepour la population», peut-on lire dans ladéclaration dont nous détenons une copie.À noter que le médecin spécialiste en neuro-chirurgie, nouvellement installé (16 juin

2019), assure, ajoute-t-on, des consultationsspécialisées à l’ancien hôpital d’Akbouchaque lundi. Tout en continuant à démen-tir cer taines «allégations» liées notammentaux marginalisations des cadres au sein del’hôpital, M. Kechah estime, par ailleurs,que l’EPH d’Akbou prend en charge unepopulation avoisinant les 300 000 habitants(15 communes, plus quelques communesdes wilayas limitrophes). Une pression quo-tidienne au niveau du pavillon des urgencesqui reçoit, précise-t-il, une moyenne de 8000 malades par mois, soit une moyenne de270 malades par jour. La publication de laréponse du directeur de l’hôpital, large-ment relayée sur les réseaux sociaux, a sus-cité par r icochet beaucoup de commen-taires. «Votre dépar t est urgent», écr itDjamel Bouchiche sur la page Akbou06.«La vér ité dont vous par lez est boiteuse et

les escaliers ne font pas bon ménage... Mondéfunt père a rendu l'âme il y a un an dansvos urgences suite à un manque d’unepompe pour intubation et encore un défi-br illateur pour au moins essayer de ler écupérer. Cer tes, c' est le destin maislorsque les compétences manquent là c'estplus grave encore», arbore un autre inter -naute sur la même page. «Les chiffres sontbons mais r ien de concret… L'Etat catas-trophique de cet hôpital ne reflète que lamauvaise gestion de sa direction. Alors vosraisons ne sont pas acceptées. Désolé…»,peut-on lire dans les différents commen-taires publiés sur cette page. Au final, ledirecteur dément le fait qu’aucune commis-sion d’enquête n’a été dépêchée par la tutel-le. «Il s’agit juste des opérations d’inspec-tion pér iodiques», soulignera-t-il.

Menad Chalal

Qualité des produits pharmaceutiques

Une nouvelle Agence de contrôle pour remplacer le LNCPPUne nouvelle Agence de contrô-

le de la qualité des produitsphar maceutiques prendr a lerelais, l’an prochain, duLabor atoire national (LNCPP)qui était chargé jusqu’à présentde cette tâche. C’est ce qu’aannoncé, hier, le ministère de laSanté, de la Population et de laRéforme hospitalière via un com-muniqué. «Les missions decontrôle de qualité des produits

pharmaceutiques, qui incombentactuellement au Labor atoirenational de contrôle des produitsphar maceutiques, seronttransférées à l'Agence nationaledes produits phar maceutiquesdans un délai d'une année à comp-ter de la date de publication dudécret N° 19-190 du 3 juillet 2019,publié au jour nal officiel le 7juillet 2019», indique le communi-qué rendu public, hier, par le

ministère de la Santé. Ce dernierajoute qu’en attendant l'accom-plissement des procédures dutransfer t des biens, moyens, per -sonnels et droits du Laboratoirenational de contrôle des produitspharmaceutiques à ladite agence,conformément à l'ar ticle 31 quipr évoit une pér iode tr ansitoired'une année, le LNCPP continue-ra à exercer ses missions. Leditdépar tement ministér iel a tenu à

pr éciser que la cr éation del'Agence nationale des produitspharmaceutiques r épond à «unbesoin de régulation, d'homologa-tion et de contrôle de qualité desproduits pharmaceutiques et desdispositifs médicaux, à l' instar detous les pays du monde». Parailleurs, il est utile de soulignerque selon le président de l’Unionnationale des opérateurs de phar -macie (UNOP), Abdelouahed

Kerrar, avait fait savoir que l’in-dustr ie nationale pharmaceutiquea réalisé une croissance de 17%dur ant ces der nières années.Selon lui, «ce taux, non atteint pard'autres secteurs, est passé de 473millions de dollars amér icains en2008 à près de deux milliards dedollars en 2017».

Samira Saïdj

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du jourMardi 20 août 2019ACTUALITÉ6

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M'CHEDALLAH Grève des transporteurs

En effet, les transpor teurs,qui avaient menacé à plu-sieur s repr ises de faire

grève, sont finalement passés àl’action. Ils ont de ce fait déclen-ché une grève générale mais demanière anarchique et sans mêmepr évoir un ser vice minimum.Suite à cela, des centaines de voya-geurs, dont des familles et desfonctionnaires, ont fait le pied degrue, au niveau des ar rêts, notam-ment celui du chef-lieu de daïra.Ce dernier, pour rappel, assure lesdesser tes entre la totalité des com-

munes, le chef-lieu de wilaya et ladaïra d'Akbou dans la wilaya deBéjaïa. Les raisons de cette grèvediffèrent, selon les transpor teurs.En effet, ceux assurant les des-ser tes du chef-lieu de daïra dénon-cent l'état des toilettes publiquesnon entretenues, l' absence del'eau potable et l' insécur ité causéepar les délinquants qui y rodentquotidiennement. Les tr anspor -teur s des ar r êts secondaires,quand à eux, dénoncent l'état desar rêts situés sur un ter rain vaguenon aménagé. Une situation

aggravée par l'absence de commo-dités, tels les abr ibus, les toilettespubliques et l'eau potable. A noterque les protestataires rencontrésdevant le siège de la daïra, où ils sesont regroupés, créant une anar -chie totale, au sein de la ville deM'Chedallah, ont affirmé qu' ilss'acquittent des redevances de sta-tionnement à r aison de 60DA/jour et par transpor teur. Dece fait, ils exigent un minimum deconfor t aussi bien pour eux quepour les voyageurs qui souffrent lemar tyre, au niveau de ces vul-

gaires ter rains vagues. En toutcas, les tr anspor teurs se disentdéterminés à poursuivre cettegrève, le temps qu’il le faut, jus-qu’à satisfaction de leurs revendi-cations qu' ils jugent légitimes.Notons, enfin, qu'en l’absence duchef de daïra, qui est en congé,c’est son secrétaire général qui areçu un groupe de transpor teurspour essayer de trouver un ter raind'entente et mettre fin à cettegr ève pénalisante à plus d’untitre.

Oulaid Soualah

Une grèvegénérale des

transporteurs de voyageursdesservant la

totalité des lignesaussi bien internes

qu’inter-wilaya aprovoqué une

paralysie totale,hier matin, au

niveau de la daïrade M'Chedallah.

La daïra paralysée !

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400 LPA octroyésà Hamadi

Pas moins de 400 heureuxbénéficiaires de LPA se sont

vus octroyés les clefs de leurshabitations, lors d’une cérémonieorganisée au siège de la wilaya deBoumerdès. D’ailleurs, la salle deconférence Youcef Aoujit, située àl’extrême sud-ouest de la wilaya,où les bénéficiaires de ceslogements ont été reçus, étaitpleine comme un œuf. L’OPGI,qui a procédé à la remise desclefs, a déclaré dans uncommuniqué que seuls ceuxayant achevé le paiement destranches du pr ix des logementsseront logés tandis que les autresdoivent au moins avancer dans leversement des tranches restantes.A noter que les programmes LPAdans la région accusent unénorme retard dans laréalisation. Ayant trop attendu,les souscr ipteurs ne savent pas àquel saint se vouer face à l’iner tiedes responsables locaux et la fuitedes promoteurs. Les exemples lesplus édifiants sont les projets des100 et 150 logements LPA deBordj Menaïel et ceux des 150logements des Figuiers d’unpromoteur qui a bloqué lestravaux depuis plusieurs années,alors que les souscr ipteurs ontversé les tranches inhérentes aupr ix des logements. Il s’agit dupromoteur Agglo Béton. Youcef Z.

Boumerdès

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Bien que la loi interdise le travail desenfants, cer tains parents ne se gênent pas

pour confier à leur progéniture des petits tra-vaux, en relation avec cer taines activités com-merciales. En effet, c’est durant les vacancesscolaires qu’on aperçoit le plus de jeunesgarçons ne dépassant pas 12 ans s’affairer àvendre des marchandises, au marché.Cer tains proposent des produits de potagers,tels les piments, les tomates ou encore leshar icots que leurs mamans avaient cueillis laveille. Dès lors, ils se découvrent tous des donsde commerçants pour amadouer l’éventuelclient qui se présente à eux, lui vantant la fraî-cheur de leurs produits «cueillis ce matin»,dira l’un d’eux. Plus loin, une dizaine degarçons, élèves du CEM, sont venus du villa-ge Tajelt du côté de Boubhir pour vendre desfigues de Barbar ie. Les jeunes de cette région,pour rappel, sont des habitués du marché deMichelet, où ils viennent, chaque année, àpar tir du mois d’août, pour écouler leur mar-chandise. Leurs pr ix et leur âge tendre atti-rent les clients qui «préfèrent acheter la mar-

chandise de ces petits plutôt que celle desgrands». Accostés, ils se sont prêtés volontiersau jeu des questions-réponses concernant leursituation familiale. «On n’est pas très pauvrespuisque nos parents nous assurent notre painquotidien. Mais on n’est pas de ceux auxquelsles parents achètent des chaussures à plus de5 000 DA», dira un élève de 2e AM. Soncamarde nous propose de nous offr ir un fruitgratuitement à consommer sur place. Lui, ilest inscr it en 3e AM et veut «préparer la ren-trée», en achetant tout ce dont il aura besoingrâce à l’argent qu’il va tirer de la vente deces fruits. D’autre par t, et dans de nombreuxcas, des adolescents se substituent à leursparents pour cer tains travaux de champs.Dans les villages, on les voit conduire un ânepour déplacer des matér iaux de constructionou tout simplement s’occuper d’un troupeaude moutons et de chèvres qu’ils conduisentdans les champs. Ils rentrent alors le soir, lebaudet chargé d’herbes dont les bêtes senourr iront durant la soirée. «C’est pour quemon père se repose que je travaille aujour -

d’hui», affirme un lycéen. En tout cas, il n’estpas le seul à accomplir ces tâches avec fier té,comme les adultes. «C’est juste pour rempla-cer les parents, le temps des vacances»,conclura ce vacancier. «Les vacances, c’estpour ceux qui ont de l’argent. Mes parents

sont de simples ouvr iers, alors je les aideautant que je peux pendant les congés», inter -vient un autre enfant visiblement plus dému-ni, si l’on se fie à sa tenue vestimentaire.

A. O. T.

Ce chiffre démontre la réalitéamère de la dégradation del’environnement dans cette

région et le grand défi qui attend lesresponsables et élus pour venir àbout du phénomène. Rien ne semblealler dans le sens d’une bonne tran-sition écologique et d’un développe-ment durable sain, vu l’ampleur desdégâts causés à l’environnementpar l’incivisme des gens à traversdes localités et le peu de moyensdéployés par l’État pour endiguer ladégradation environnementale. Descentaines de milliers de tonnes d’or -dures ménagères, de détr itus et dedéchets iner tes jonchent les rues deplusieurs localités. Sur la RN68 et leCW68, des tas d’ordures s’amoncel-lent sur les bordures des routes don-nant un décor hideux, provoquantmême des accidents et des déra-

pages de véhicules. Au niveau de laRN24, des décharges sauvages pul-lulent, sans qu’aucun responsablene daigne intervenir. À Nacir ia, desor dures sont quotidiennementjetées à même la chaussée de la

RN12, menaçant ainsi la sécur itédes usagers. Dans cette localité del’Est de la wilaya, on vit une situa-tion amère suite aux désagrémentscausés par la décharge située àproximité du l’ancien site des cha-

lets. Des odeurs nauséabondes s’endégagent, notamment en cettepér iode estivale. Des odeur s quideviennent encore plus insuppor-tables lors de leur incinération. ÀTimezr it, on continue de jeter lesordures sur le CW151. Ici, l’endroitconnu sous le nom de TawintTassmat, les ordures sont incinéréespar des r iverains sur les deux bor -dures de la route, provoquant de lafumée qui affecte jusqu’à la visibi-lité routière. À Chabet El Ameur, aulieu de récupérer l’ancienne déchar -ge publique cédée à 1 dinar symbo-lique à un pr ivé, les autor ités auto-r isent le jet d’ordures sur les bor -dures de la RN68. L’incivisme galo-pant de cer tains fait que le mal estloin d’être battu. Les APC n’ont pasles moyens de faire face à la prolifé-ration des décharges publiques etdes ordures ménagères qui croissentquotidiennement. Le défi d’un envi-ronnement propre est relevé dansune dizaine de communes qui ontcédé la gestion du dossier des

or dures à l’EPIC de wilaya,Madinet, qui a repr is le matér iels etle personnel notamment éboueursdes APC pour se lancer dans la pro-tection de l’environnement. Depuissa création, Madinet opère dans 13communes situées par ticulièrementdans l’ouest de la wilaya. Durant lestrois jour s de l’Aid El Kebir,Madinet a r amassé près de 255tonnes d’ordures seulement dans lacommune de Boumer dès. ÀBoudouaou ce sont près de 400tonnes de détr itus ramassés alorsqu’à Khemis El Khechna, les agentsde nettoyage ont ramassé quelques370 tonnes. Par ailleurs, il est àsignaler que plusieurs projets deréalisation de décharges contrôléesont été bloqués suite à la cr ise éco-nomique qui a frappé le pays. Desprotestations successives ont égale-ment eu lieu dans plusieurs régions,notamment à Aït Amrane et ChabetEl Ameur, pour s’opposer à des pro-jets de décharges même contrôlées.

Youcef Z.

Mardi 20 août 2019 KABYLIE 7La

Kabyl

ie

un jou

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H O R A I R E S des prières

Tizi-Ouzou 04:18 12:49 16:36 19:45 21:14FAJR DOHR ASR MAGHREB ISHA

Béjaïa 04:27 12:43 16:27 19:26 20:54Bouira 04:33 12:48 16:31 19:34 20:57

BOUDJIMABOUHAMZA AÏN BESSEM

Une communerattachées à...trois daïras

Deux stadesde proximitéen projet

Le centre-villese dégrade

BOUMERDÈS 2 000 tonnes d’ordures collectées en trois joursPas moins de 2 000

tonnes de détrituset d’ordures

ménagères ont étéramassées en trois

jours à traversquelques

communes de lawilaya de

Boumerdès.

Incivisme et agressions contre l’environnement

Des enfants employés au marchéAïn El Hammam

Un tragique accident est survenu, avant-hier en fin d’après-midi, sur la Nationale 26, àhauteur du lieudit «Ricky», faisant deux morts et trois blessés. Il s’agit d’une collision

entre deux véhicules touristiques, l’un de marque Hyundai Accent et l’autre de typeRenault Symbol. Deux passagers de la Symbol, un vieil homme de 78 ans et sa femme de65 ans, ont rendu l’âme sur les lieux de l’accident, alors que la conductrice, une femme de32 ans, également fille des deux victimes, s’en est sortie avec des blessures graves. Leconducteur de l’autre voiture et son accompagnateur, tous les deux âgés de 35 ans, ont ététransportés à l’hôpital d’Akbou, sous le choc. En une semaine seulement, la Protectioncivile de Béjaïa a enregistré 50 accidents sur les différentes routes de la wilaya ayant faitdeux morts et 69 blessés.F. A. B.

Deux morts dans une collisionAkbou

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Mardi 20 août 2019BÉJAÏA8

AÏT MAOUCHE Culture de figues

La canicule affecte la production

En effet, sur les grands axesroutiers et même dans lesmarchés hebdomadaires,

leur pr ix var ie entre 500 et 600DA le kilo, voire 700 DA et plussur les routes qui longent lescôtes. D'or dinaire, à pareilleépoque, la figue fraîche qui sym-bolise la Kabylie doit être mûreà point, c'est-à-dire se présenterlégèrement fendillée, signe qu'el-le a absorbé un maximum desoleil, sucrée à souhait et succu-lente à vous enivrer. Mais la cha-leur caniculaire du mois dejuillet a été néfaste pour lesfiguer aies. Et cette année, lemûr issement est retardé et lesfruits sont tombés à ter re avantqu' ils ne soient mûrs. Inter rogé

par la radio locale, le secrétairegénér al de l'Association desfiguiculteur s d'Aït-Maouche,Bekkouche Aomar, déclare avecbeaucoup d'amer tume : «Leseffor ts fournis cette année parles agr iculteurs sont par tis enl'air. Ils ont labouré leurs figue-raies en hiver et au pr intemps,ils ont entretenu leurs figuierscomme il se doit. A chaquebranche, ils ont, dans les délais,suspendu des capr ifigues, c'est-à-dire des figues mâles noncomestibles, d'où sor tiront depetits insectes pour polliniser etféconder les figues comestibles.

Mais ce travail labor ieux a étéréduit presque à néant par lachaleur excessive du mois dejuillet.» À noter que pas moinsde 40 % des fruits sont tombés àter re, alors qu' ils ne sont pasencore mûrs. Impuissants, lesagr iculteur s constatent lesdégâts occasionnés et prennentleur mal en patience. Parailleur s, ajoute BekkoucheAomar, «d'habitude à la mi-août, les figues sont bien mûreset commencent déjà à sécherdans les séchoirs. Cette année, lemois d’août a bien avancé et iln'y a pas encore de profusion de

figues fr aîches bien mûres.»D’autre par t, le secrétaire géné-ral de l’Association des figuicul-teurs précise que les agr iculteursne se décour agent pas pourautant et préparent activementle Séminaire national sur la cul-ture des figues, qui se tiendra les1er et 2 octobre à Aït Maouche.Il ver r a la par ticipation deschercheurs dans le domaine quiviendront des univer sités deSétif, Boumerdès, Tizi-Ouzou etBéjaïa.

B Mouhoub

Les figuesfraîches dont

le mois d'août devrait être la pleine

saison coûtentencore trop

cher pour les familles

aux revenuslimités.

Trop chers les fruits du terroir !Les fruits du ter roir ont envahi les trot-

toir s de la ville d'Akbou, ces derniersjours, où des vendeurs à la sauvette étalentdes cagettes de fruits, cueillis des vergersenvironnants. Ces produits dont raffolent lesménages sont récoltés des différentes loca-lités surplombant la ville d'Akbou, commeChellata, Tifr it, Taslent, Laâzib, etc. Parexemple, à la rue Si El Haouès, dans l’an-cienne ville, les trottoir s sont au quotidienoccupés par des vendeurs occasionnels qui yexposent les fruits du ter roir. Les passants,pour leur par t, ne restent pas insensibles àces fruits succulents et bios car à chaque fois,

ils marquent une halte pour demander leurpr ix ou en acheter. Cependant, il y a lieu desouligner que ces produits, sur lesquels lademande des consommateurs ne cesse decroître, sont chers. A l’exemple de la figuefraîche cédée à 300 DA le kilo. Inter rogé à cepropos, l' un des vendeur s expliquer a :«Cette année, la production de la figuefraîche a été tout juste moyenne à cause de lacanicule qui a détruit les fruits avant leurmatur ité et ceux qui ont mûr i sont de calibreassez médiocre, en général. Aussi, le manqued'eau et la sécheresse ont influé négative-ment sur la production. Ces causes sont bien

évidemment der r ière l’augmentation dupr ix de la figue fraîche.» Dans le même silla-ge, il est à noter que ce ne sont pas unique-ment les pr ix de la figue fraîche qui sontexorbitants. Ceux de la figue de Barbar ie,exposée à la vente sur les trottoir s de lamême ville, le sont également avec 100 DA lekilo. Bien que ce fruit soit disponible à pro-fusion et à por tée de main, son pr ix demeurecher. A signaler que d'autres fruits cueillisdes vergers de cette région agropastoralesont vendus dans la même agglomération,comme les poires, le raisin et la pomme.

Syphax Y.

Akbou

Les travailleurs de la briqueterie protestentLes travailleurs de la briqueterie de

Seddouk, filiale de l’Algérienne desproduits de matériaux de construction(APMC/ex-SOMACOB), en grèveouverte depuis plus d’une semaine, sesont rassemblés, avant-hier, devant lesiège de leur direction à Béjaïa pourréclamer le paiement de leurs arriérés desalaire. «En tant qu’ouvriers de cetteentreprise et pères de famille, on réclamele paiement de nos arriérés de salaire. Ilfaut savoir qu’on a passé les deux Aïdsans salaire et malgré le manque demoyens, on a fait de notre mieux pourmaintenir la production, en vain. Aussi, on réclame la relance de l’unité. Faute dequoi, on va recourir à des actionsradicales», menace l’un des travailleursde cette entreprise publique. Selon lui, les responsables de la briqueterieprépareraient un plan de «mise à mort dela SOMACOB», menaçant ainsi le gagne-pain de centaines de pères de famille. «Le directeur régional ne se soucie guèrede notre sort. A cet effet, on demandel’intervention des responsables locauxpour constater de visu notre situation etcelle de notre unité», exige un autreouvrier. Les ouvriers de la SOMACOB,unité de Seddouk, faut-il le signaler, n’ontpas été payés depuis presque quatre mois.Spécialisée dans la fabrication de briques,cette unité fait face à des difficultésfinancières faute de marchés. «On n’afabriqué aucune brique depuis trois mois»,a déploré un syndicaliste. Pourtant, cetteunité publique industrielle a été rénovée et remise en exploitation en juillet 2017,après l’importante aide financièreoctroyée par l’État.F. A. B.

Seddouk

Des habitantsaccusent le mairede détournementLes habitants du quartier Shanghai, au

centre-ville de Béjaïa, sont montés,dernièrement, au créneau pour dénoncerles velléités de détournement d'une assiet-te foncière, au niveau de leur quartier. Anoter que ces citoyens accusent ouverte-ment l'APC, à sa tête l'édile communal,de vouloir lever la main sur ce bien pourle confier à un promoteur immobilier.«L'APC de Béjaïa ne veut pas compléterles démarches administratives nécessairespour l'acquisition de ce terrain et sa trans-formation en propriété communale. Il fautsavoir que des démarches ont étéentamées du temps de la précédente APC.A présent, il reste la signature d'un docu-ment par l'actuel maire et le versementaux Domaines d'une petite somme d'ar-gent, en vue de finaliser cette procédure»,a dénoncé un membre de l'association «ElQods», activant dans ce quartier. Il est àsignaler que le terrain en question, deplus de 600 m2, abrite une infrastructure,en proie à la vétusté et à la dégradation.Pour revenir aux citoyens protestataires,ces derniers réclament dans un premiertemps, la restitution de cette assiette fon-cière par l'APC de Béjaïa pour y réaliserune salle de sport. «Nous demandons auP/APC de finaliser l'acquisition de ce ter-rain, en versant aux Domaines la sommeexigée. Ensuite, il faut y projeter la réali-sation d'une infrastructure sportive, auprofit de nos jeunes qui sont en proie auxfléaux sociaux, comme la drogue et l'al-cool», a-t-on insisté.B. S.

Quartier Shanghai

Deux stades de proximité en projetLa commune de Bouhamza

a bénéficié de l’inscr iptionde deux projets d’équipementspublics, en l’occur rence desstades de proximité, ont faitsavoir les responsables encharge des affaires de la muni-cipalité. «L’une de ces infra-str uctures ser a r éalisée auniveau du centre urbain duchef-lieu communal, tandisque l’autre sera implantée auvillage Tachouaft», a indiquéun élu de l’APC. Et d’expli-

quer : «Le choix du chef-lieucommunal pour implanter lestade de proximité obéit à lanécessité de désengor ger lestade communal et de desser -rer la pression due à la surpo-pulation, alors que Tachouaftcompte parmi les villages lesplus reculés et ne dispose d’au-cun équipement public debase.» Inscr its sur l’exercicebudgétaire en cours, ces pro-jets sont intégrés dans le pland’action de la municipalité

pour l’exercice 2019. Leur miseen chantier interviendra dansles prochains mois. Le tempspour la municipalité de finali-ser le cahier des charges et delancer la procédure de consul-tation pour sélectionner uneentrepr ise réalisatr ice, précise-t-on. Livrés à l’oisiveté et auspleen et sevrés de dér ivatifssains, les jeunes de Tachouaftson alléchés par les perspec-tives que promet la réalisationde ce stade de proximité. «Ce

projet va sans doute insufflerde l’espoir à la masse juvénilequi ne songe qu’à s’en allerpour fuir le dénuement et lamisère», se félicite unvillageois, la trentaine. «Cetéquipement public va indubi-tablement concour ir à ressusci-ter l’animation au village, dont la frange juvénile sombredans une léthargie mor tifère»,exulte un autre jeunede Tachouaft.

N. M.

Bouhamza

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Créée en 1984, la commune deBoudjima a entamé son chemin

à petits pas. Encore pauvre maisdont la population très jeune esttrès dynamique. Les nouvelles géné-rations espèrent enclencher un vér i-table élan de développement maispas avant de régler les problèmesadministratifs qui freinent les éner -gies. En effet, cette petite communea appar tenu à trois daïra depuisl’indépendance et beaucoup de ser -vices administratifs restent encorerattachés à ces trois circonscr ip-tions. Boudjima qui s’appelaitdur ant la colonisation douarYaskren a été reliée à Ouaguenounapr ès l’indépendance. Puis à sacréation, elle sera rattachée à ladaïra de Tigzir t avant d’atter r irdans la daïra de Makouda ces der -nières années. Ce mouvement quiparaît à première vue anodin causede multiples problèmes aux citoyensde la commune. Beaucoup de docu-ments administr atifs nécessairespour les dossiers divers sont restésdans les trois daïras en question.

Pour se faire délivrer un cer tificatde nationalité où un autre docu-ment relatif au volet jur idique, lecitoyen doit se rendre dans la daïrade Tigzir t. Les extraits de naissancedes parents et même ceux de lagénération née dans les années 70, ilfaut aller ver s Ouaguenoun. Lecitoyen est obligé d’aller jusqu’àMakouda pour se faire délivrer sonpermis de conduire ou son passe-

por t. Un vér itable labyr inthe qu’uncitoyen doit suivre pour constituerun dossier. Aujourd’hui même si ledécoupage administratif n’est pasune demande directe des popula-tions, il n’en demeure pas moinsque des solutions alternatives sontvivement souhaitées. Les citoyensde la commune de Boudjima espè-rent une réglementation des lignesde transpor t, cela leur permettra

d’aller ver s les destinations sou-haitées sans difficulté. Ce qui n’estpas le cas aujourd’hui pour unvoyageur voulant rejoindre le chef-lieu des trois daïr as. Aussi, lesjeunes ne veulent plus subir ce queleur s parents ont endur é.Aujourd’hui, cette catégor ie trouveanormal qu’une commune soit par -tagée entre trois daïra avec tous lessupplices que cela cause. Pour leur

permettre d’enclencher la route dudéveloppement de leur commune,les élus doivent initier des solutionsalternatives. En premier lieu, Letranspor t est appelé à s’organiserpour rendre la circulation plus flui-de et plus facile. Faciliter les dépla-cements est aussi une façon degagner du temps et la jeunesse en aassez de perdre du temps.

Akli N.

Mardi 20 août 2019 TIZI-OUZOU 9

YATAFEN Baisser de rideau sur la fête à Aït Saâda

Cérémonie de clôture colorée !

Ainsi apr ès trois longuesjournées, la fête organiséepar le comité du village, en

collabor ation avec l’associationTagmat et l’association fémininedu village, s’est ter minée tar ddans la soirée du samedi par laremise de pr ix aux lauréats du vil-lage. En effet, la matinée de cettejournée du samedi a été réservéepar les or ganisateur s commemoment de détente par la présen-ce de la troupe d’Idhebalen afind’égayer les citoyens et les invités.La soirée qui a commencé à 15h aété le moment que tous atten-daient, du fait qu’il y avait laremise de pr ix aux lauréats et letirage au sor t de la tombola orga-nisée à cette occasion. Concernant

la remise des pr ix, tous leslauréats du village Aït Saada àl’examen de 5ème, du BEM ou duBAC ont bénéficié d’un cadeauoffer t par le comité d’organisa-tion. Ce n’était pas seulement les

scolar isés de l’école pr imaire etCEM du village ou les lycéens sco-lar isés au lycée Souk El Had de lacommune Yatafen qui ont étér écompensés, mais tous leslauréats d’Aït Saada, quel que soit

leur lieu de scolar isation, à ladaïra de Béni Yenni ou ailleurs. Dece fait, plus de 74 lauréats ont étér écompensés pour leur s succèsaux différents examens et 24médailles ont été remises auxspor tifs des différentes catégor ies.Le comité d’organisation n’a pasoublié de récompenser le mara-thonien Ouali Mourad. La soirées’est terminée vers minuit avec ungala animé par les groupes ama-teurs et la chorale du village. Il y alieu de signaler que cette fête aper mis aussi à Aïboud Yasin,Mokhtar i Amayas et Kaci MoussaAhmed d’utiliser leur talent ar tis-tique pour peindre de belles etgrandes fresques sur les murs desdifférentes places du village.Avant cette soirée de clôture et audeuxième jour de la fête, un hom-mage a été rendu à l'écr ivain OuldAmer Mezioud, avec les témoi-gnages d’Arezki Abbout,Messaoudi Djaffar, Aït AhmedDehbia et Siham Ould Amer, lafille du défunt Mézioud. Les

témoignages ont por té sur le vécu,le combat et les écr its de OuldAmer Mezioud décédé en Franceen 2017. Le soir de cette 2èmejournée, une table géante a réuniles citoyens et citoyennes du villa-ge autour d’un couscous. Il estutile de signaler que les cadeaux etles médailles remis «ont étéfinancés par des dons faits par lescitoyens du village, comme jetiens, au nom du comité d’organi-sation à remercier Mme la cheffede Daïra chargée de la mair ie deYattafen, les services de la mair iede Yattafen, les peintres qui ontdécoré tout le village ainsi que lescitoyens du village pour leur aideet contr ibution qu’elle soit finan-cière ou organisationnelle», diraBenali Zoubir. «Même s’il y a euun petit manque, il nous servirad’expér ience et nous espéronsfaire mieux lors des prochainesfestivités», diront plusieurs orga-nisateurs lors de la clôture.

M. A. B.

La ruelle qui a servi d’espace

pour la fêtede clôture

qui a eu lieuà Aït Saâda,

a été trop exiguëpour contenir

le beaumonde venu

y assister.

BÉNI DOUALA Résultats scolaires

Aït Mesbah honore ses lauréats

Aït Yahia Moussa

Le chef-lieu envahi de nuées de moustiques Si on entend ici et là que les réseaux d'as-

sainissement de la ville de Draâ El-Mizansont raccordés à la station d'épuration, sur leter rain, c'est tout à fait le contraire. En effet,la r ivière longeant la RN 25 sur plus d'unequinzaine de kilomètres est entièrement pol-luée car des quantités énormes d'eaux uséesy sont déver sées. D'ailleur s, les odeur snauséabondes qui s'y dégagent sont ressen-ties dès qu'on baisse les vitres du véhiculenotamment avec la fraîcheur nocturne. Lechef-lieu de la commune d'Ait Yahia Moussareçoit non seulement les eaux usées prove-nant de nombreux villages mais aussi decelles des habitations de ce centre urbain." For t heureusement, notre petite ville n'apas assez de logements, sinon, ce serait une

catastrophe. Ici, juste au contrebas de nosmaisons, il y a des marres d'eaux usées qui ystagnent depuis des années. On ne peut plusouvr ir nos fenêtres à cause des mauvaisesodeurs et des nuées de moustiques qui nousempoisonnent nos nuits" , nous déclare unhabitant de ce chef-lieu communal. Selon unex élu, le réseau d'assainissement de tout lechef-lieu est vétuste. " Cela fait des annéesque des fiches techniques ont été établies afinque le réseau d'assainissement soit éloignéau moins sur trois voire quatre kilomètres.Nous n'avons eu que des promesses" , sou-ligne un autre ex élu de l'exercice 2007-2012.Bien avant, se rappelle un r iverain, un walien visite dans la région a été interpellé parles citoyens à ce propos. Cela n'échappe à

aucun passant au niveau de ce chef-lieu de seboucher le nez. D'ailleurs, il faudra fermerles vitres en dépit de la canicule pour éviterde sentir toutes ces odeurs gênantes. " Lesmoustiques tombent même dans nosassiettes. Il n'y a pas eu de campagne dedémoustication au niveau de notre villedepuis des années. C'est désolant" , s' insurgeun autre r iverain. Il est à craindre que cettepollution n'atteigne les puits creusés auxabords de la RN25. " Ecoutez, juste à la sor -tie du chef-lieu, il y a des puits utilisés par lesconsommateurs. Des dizaines de citernessont remplies par jour. Cette eau est venduedans tous les villages de la commune. Lesmaladies à transmission hydr ique guettentdes milliers de citoyens d'autant plus que nos

villages vivent une cr ise aiguë d'eau en cettepér iode estivale" , signale un maraîcher qui apeur pour son verger. Et de poursuivre:" J 'ai un forage et les analyses bactér iolo-giques ont été toutes négatives mais avec letemps, je crains que ce puits ne soit infiltré etque mes potager s soient contaminés " .Devant tous ces dangers aussi bien sur lasanté du citoyen que sur l'environnement, ilest attendu qu'une mini-station d'épurationou à défaut des bassins de décantation soientréalisés dans cet oued parce que la situationest préoccupante d'une par t, et d'autre par t,car un réseau d'assainissement neuf urgesachant que l'actuel est obsolète.

Amar Ouramdane

Boudjima

Une commune rattachée à... trois daïras

Les membres de l’association culturelleImache Amar du village Ait Mesbah dans la

commune de Béni Douala organise «une céré-monie de remise des pr ix au profit des lauréatsdes examens de fin d’année (BEM, Bac),demain mardi à par tir de 18h au niveau de l’é-cole pr imaire du village», apprend-on du prési-dent de ladite association. À cet effet les parentsd’élèves lauréats ainsi que tous les villageoisseront au rendez-vous avec une soirée animée,pleine de surpr ises et dont le programme débu-

ter a avec la remise des pr ix aux laur éatsrecensés par l’association depuis plus d’unequinzaine de jours. Les membres du comité duvillage ainsi que les enseignants du villageseront aussi invités à cette cérémonie qui ras-semblera beaucoup de gens, frères, sœurs, voi-sins, amis d’enfance autour des futures cadresde la nation. La suite du programme s’ar ticule-ra autour de l’animation culturelle avec despièces théâtrales qui seront présentées par lestroupes de l’association. Pour la clôture de

l’événement, un gala ar tistique est prévu et seraanimé par les chanteurs de la région avec dessurpr ises sans doute comme à chaque année.«Nous appelons tous les bénévoles désirantscontr ibuer pour réussir l’organisation de cettecérémonie à être présents à l’école et cela afind’honorer les lauréats de notre région. L’appor tde tout un chacun est plus qu' indispensable»,insistera le président de l’association.

Lyes Mechouek

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Mardi 20 août 2019BOUIRA10

AÏN BESSEM Routes cabossées, chantiers anarchiques...

Le centre-ville se dégrade !

Des phénomènes récur rentsqui dégr adent aussi lecadre de vie des citoyens

dans les totalités et les quar tiers decette ville, durant cette pér iode devacances et de grandes chaleurs.Les citoyens nous ont assuré, quejamais dans l’histoire de cette ville,leur cadre de vie n’a été aussidégr adé et leur environnementdirecte menacé : «La ville s’esttransformée en une grande poubel-le malheureusement ! Il est vraique la responsabilités de cettesituation est par tagée entre lesr iverains et les autor ités locales,

mais nous avons tous remarquéque le service public ne se fait pluscomme auparavant, comme c’est lecas notamment pour le ramassagedes ordures ménagères qui ne sefait pas d’une manière régulièredur ant cette pér iode, ce qui aengendré la constitution de vér i-tables décharges sauvages à l’en-trée de chaque quar tier de notreville. Le balayage des routes ne sefait pas également. Aussi le réseauroutier du chef-lieu est tr èsdégradé et la circulation est deve-nue tr ès difficile. Des embou-teillages sont enregistrés quotidien-nement au centre-ville en raison del’état lamentable du réseau routier,et nous attendons toujours les pro-

jets d’aménagement et de réhabili-tation des routes promis par lesresponsables locales lors de leurélection», se lamente Samir, unjeune habitant du centre-ville. Cedernier se désole aussi de l’absencetotale des lieux de détente et de loi-sir s : « Nous n’avons pas ou allerpour respirer de l’air pur durantcette pér iode. Le jardin municipalest dégradé et souvent fermé, ousquatté par cer tains jeunes quis’adonnent à la consommation dela drogue et on ne peut pas s’aven-turer dans ce jar din avec nosfamilles et nos enfants. Aussi nosquar tiers sont abandonnés par lesservices publics, et jamais ils n’ontété dotés de lieux de jeux ou de loi-

sir s pour nos enfants, qui sontvoués à eux-mêmes durant cettepér iode de vacances scolaires. Lesservices de la mair ie n’ont pasaussi entamé cette année les tradi-tionnelles campagnes de désher -bages, de démoustication etd’abattage des chiens er rants, cequi donne une image d’une villesinistr ée à Aïn-Bessem, jadisconnue sous le nom de petitePar is». D’autres citoyens nous ontaussi signalé l’anarchie qui pré-vaut dans cer taines rues du centre-ville, à l’instar de la rue du marchécouver t près du siège de la mair ieet de la rue Zmala. D’après lesplaignants, des commerçants del’informel se sont accaparé tous les

trottoir s et même d’une large par -tie des routes, bloquant ainsi la cir -culation des piétons et des automo-bilistes. Pire encore, ces com-merçants n’hésitent pas à aban-donner leur s déchets pr ès desimmeubles quotidiennement, pro-voquant ainsi la création de nou-velles décharges sauvages : «Lescommerçants du marché couver tont car rément déser té leurs car résà l’intér ieur et se sont installés surles trottoir s de la rue adjacente. Lasituation empire durant les fins desemaine, ou cette route est complè-tement bloquée par ces com-merçants. Même scénar io à Zmala,où les commerçants ont créé toutun marché au beau milieu de larue. Cette situation est devenueétouffante et insuppor table. C’est àse demander où sont passés les res-ponsables locaux?» se lamente unautre résident de cette ville. Ànoter enfin que face à cette situa-tion alarmante, les habitants decer tains quar tiers ont décidé deprendre les choses en main, enorganisant chaque weekend desopérations de volontar iat et de net-toyage. Vendredi dernier, les habi-tants du quar tier de l’Ecotec ontentamé une grande opération dedésher bage et d’entretien desespaces ver ts de leur quar tier. Cesderniers ont émis d’ailleurs le sou-hait de voir les services munici-paux s’impliquer dans ce genred’opér ation pér iodique, notam-ment en fournissant les moyensnécessaires.

Oussama Khitouche

Ramassage desordures ménagèresdéfaillant, chantiers

de constructionanarchiques,

dégradation duréseau routier et

coupures répétitivesde l’alimentation

en eau potable, c’est ce qui

rythme lequotidien estival

des citoyens de la ville

d’Aïn Bessem.

Les oliviers menacés de sécheresseLa sécheresse, qui per dure

depuis des mois déjà coupléed'une canicule " exceptionnelle" ,provoque l'appréhension et l' in-quiétude des paysans et autrespropr iétaires de vergers oléicolesde la région de l’est de la wilayade Bouira. En effet, bon nombrede fellahs vivent la peur au ventreet ce, à cause de la sécheresse quisévit depuis des mois, laquelle serépercute sur le parc arbor icolelocal. Dans la région de la vallée

du Sahel (à l’est de la wilaya),cette situation est vécue commeun cauchemar réel, car les olivierssont confrontés pour la énièmefois à une sécheresse qui perdureencore. Comme constaté dansplusieurs oliveraies, à l' instar decelles de Chorfa, Ath Mansour,Ahnif et M'Chedallah pour neciter que ces localités, des oliviersse trouvent mal-en-point avec dessignes qui ne trompent pas: desfeuillages jaunis par la puissance

du soleil et le manque d'eau. Lesolives subissent également lescontrecoups de la sécheresse, avecun assèchement inquiétant et unralentissement de la croissance.Le volume de ces fruits oléagi-neux n'évolue guère avec l'absen-ce de l'eau. Dans cette région duSahel, des centaines d’olivier ssont laissés " involontairement" àl’abandon par leur s propr ié-taires, étant donné que la plupar tn’ont pas les moyens de por ter

" secour s" à ces arbres oléagi-neux, menacés par la sécheresse,car il leur faudra des forages outout au moins l’achat de citernesd' eau, lesquelles coûtent pasmoins de 1 500 DA l'unité. " Jepossède un verger de trois centsoliviers, mais je n'ai malheureuse-ment pas les moyens financiers etles équipements afin de les ir r i-guer ! Cela dépasse mes capacitésfinancières" , déplore un paysand'Ahnif, qui voit impuissant ses

oliviers s'assécher sous la chaleurtor r ide sans pouvoir les ir r iguer.Et d' ajouter dans la foulée :" Pour mon cas, seule les pluiespeuvent raviver et sauver mes oli-viers d'une sécheresse plus quejamais menaçante. Je croise lesdoigts pour voir un orage éclaterces jours-ci" , affirme notre vis-à-vis.

Y. S.

Vallée du Sahel

Le chantier toujours pas relancé !Malgré les assurances de la direction de

la santé de Bouira, qui a annoncé aumois d’avr il dernier avoir engagé une nou-velle entrepr ise, le projet de la polycliniqued’Ath-Leqsar, une commune sise à une qua-rantaine de kilomètres à l’est de la wilaya deBouir a, n’est toujour s pas relancé. Lescitoyens de cette commune, mais aussi ceuxde la commune voisine d’Ath-Rached, necessent d’interpeller les responsables de laDSP et ceux de la wilaya, pour la relance dece projet si impor tant pour eux et ce, en rai-son du manque flagrant des structures et desmoyens de soins, dont ils souffrent. En effet,et au niveau de ces deux communes isolées dela wilaya, il n’existe que trois petites salles desoins qui sont dépourvues de tous les moyenset les effectifs nécessaires. La région manqueaussi d’une maternité. Pour se soigner oumême pour un simple changement de panse-ment ou une consultation, les citoyens sont

obligés de se déplacer vers le chef-lieu de ladaïra de Bechloul ou même vers Bouira, avecleurs propres moyens, car ces structures desoins ne sont toujours pas dotées d’ambulan-ce. Le calvaire est d’autant plus grand pourles habitants des nombreux villages de cetterégion, qui ne disposent d’aucune structurede soins de proximité : «Nous attendons tou-jour s la concr étisation des engagementssignés de la direction de la santé et des pro-messes du président de l’APW, pour la relan-ce des travaux de la nouvelle polyclinique»,nous dira Ahmed, un citoyen de la communed’Ath-Leqsar. Notre inter locuteur expliqueque ce projet, qui a été gelé en 2014 en raisonde l’ar rêt prolongé des travaux, a été déblo-qué au début de l’année 2017, mais à ce jour,les travaux n’ont pas été relancés, malgré laréservation d’une enveloppe financière et ladésignation d’une nouvelle entrepr ise quidevrait relancer les tr avaux : «Le taux

d’avancement des travaux dépasse de loinles 70 % et une nouvelle entrepr ise a été rete-nue, selon la direction de la santé. Cependantet depuis le mois d’avr il, le site reste bizar re-ment vide et cette entrepr ise ne s’est tou-jours pas manifestée. Nous nous demandonspourquoi ce retard et est-ce que cette entre-pr ise a désisté ? Malheureusement, ni lesautor ités locales, ni le P/APW ni encore ladirection de la santé, ne nous ont répondu».Pour rappel, les citoyens de ces deux com-munes ont mené au mois de févr ier dernier,un large mouvement de protestation, avecnotamment des marches, des sit-in et plu-sieurs journées de grève afin de réclamer larelance de ce projet. Les citoyens ont mêmeprocédé à la fermeture du siège de la mair ied’Ath-Leqsar pendant cinq jours. Plusieursresponsables, dont le P/APW et la directr icede la santé, se sont déplacés sur les lieux et sesont engagés publiquement à prendre en

charge rapidement ce dossier. Mais voila sixmois après, ce projet demeure bloqué. Lescitoyens qui nous ont contacté récemment,ont assuré qu’un autre mouvement de pro-testation sera mené dès le mois de septembreprochain si la situation reste inchangée :«Nous ne savons plus à quel saint nousvouer ! Nous avons saisi par écr it la directr i-ce de la santé à plusieurs repr ises, et nousn’avons reçu aucune réponse malheureuse-ment. Cette responsable n’a pas tenu sesengagements pour la relance de ce projet,mais aussi ses promesses pour l’améliorationde la pr ise en charge au sein des salles desoins existantes, qui sont toujours dépour-vues de moyens humain et matér iel néces-saires. Si cette situation persiste, nous allonsenclencher un autre mouvement de protesta-tion dès la rentrée sociale», nous a assuré unmembre d’une association locale.

O. K.

ATH LEQSAR Projet de la nouvelle polyclinique

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Un voyage à travers l'histoirede la ville de Dellys, sa cultu-

re et son patr imoine a été proposésamedi soir au public algérois parle réalisateur Salah Boufellah à lafaveur de la projection en avant-première de son film documentai-re " Tideles, une ville millénaire" .D'une durée de 90 mn ce film pro-duit par " Play film" , avec le sou-tien du ministère de la Culture etcelui de l'Assemblée populaire dela wilaya de Boumerdes, a été pro-jeté en plein air au Centre des ar tsdu Palais des r aïs-Bastion 23." Tideles, une ville millénaire"remonte l'histoire de cette villecôtière, située à 100km à l' estd'Alger, depuis les comptoirs phé-niciens jusqu'à l'époque colonialefr ançaise en passant par l' èreromaine, la pér iode islamique et larégence ottomane en puisant dansdifférents écr its histor iques. Lefilm s'appuie essentiellement sur

des entretiens avec différents uni-versitaires dont la paléontologueYasmina Chaïd-Saoudi qui a faitle point sur les par ticular ités géo-logiques de la région et les plusanciennes pr ésences humainesattestées et l'universitaire IsmaïlBennaâmane, spécialiste de l'his-toire ar abo-musulmane qui aremonté cinq siècles d'histoire de

la ville. Les écr its histor iques etcor respondances ayant cité la villede Dellys à la pér iode de laReconquista et lor s des cam-pagnes espagnoles sur cette citépor tuaire sont aussi lar gementdéveloppés par l' univer sitaireNoureddine Châabani. Le réalisa-teur a également mis l'accent surle r iche patr imoine subaquatique

de Dellys en proposant quelquesséquences filmées sous l'eau avecle concour s des plongeur s del'Association " Delphine" . Ilévoque également la vieilleCasbah de Dellys et le mode de viede ces habitants grâce à des témoi-gnages et avis d'architectes, histo-r iens et habitants. En plus destémoignages le film s'appuie éga-

lement sur des manuscr its, descar tes géographiques, des recons-titutions et des images aér iennesde la ville. Cependant ce docu-mentaire a été projeté dans desconditions techniques approxima-tives sur un écran gonflable. SalahBoufellah avait réalisé en 2017 lelong métr age de fiction " Lesombres de la vér ité" .

En effet, l’ar bre le plusvénéré et le plus mythiqueau monde se trouve, au

sommet du mont Sidi Messaoud.Et selon les histor iens de l’anti-quité, Saint Augustin, le savantd’or igine berbère, aimait s’assoirsous cet olivier pour méditer etpenser. Selon Samir Gani, direc-teur de la revue «L’olivier» etprésident du concours de dégusta-tion «Apulée» de la meilleurehuile d’olive, pour estimer l'âge decet olivier, le laboratoire amér i-cain du Pr Douglas, situé àTuscan, en Ar izona, avait effectuéune exper tise dendrochronolo-

gique, lors d'une visite, en 1953, laveille de la célébration du 1600eanniversaire de Saint Augustin. Ilavait estimé à l'époque son âge àplus de 2 900 ans. Il s’avèreaujourd’hui que la plupar t despays producteurs d'huile d'olivese vantent d'avoir des oliviers mil-lénaires, que ce soit la Grèce, la

Tunisie, la Palestine, la Turquie ouencore l'Argentine et le Mexique.Mais ils sont loin de se douter quede mythiques oliviers, qui témoi-gnent de la longue histoire de lapar tie Sud de la Méditer ranée, setrouvent en Algér ie, en général, eten Kabylie, en par ticulier. Ces oli-viers ont d’ailleurs une place très

impor tante, au sein de la famille.Les Kabyles donnaient même desnoms aux oliviers ancestraux. Avrai dire, une relation étroite liaitles villageois à leurs arbres danscette contr ée du sud de laMéditer ranée. En effet, depuis dessiècles, l’olivier occupe une placeprépondérante dans le paysage

sociologique. Aujourd’hui encore,il est considéré comme l’un desarbres les plus nobles qui poussentsur les ter res nor d-afr icaines.Aussi, l’huile d’olive est tr èsappréciée pour sa r ichesse alimen-taire mais aussi pour ses ver tusmédicinales. Depuis les âges lesplus reculés, Imazighene et mêmeles Egyptiens et les Grecques l’uti-lisaient pour guér ir beaucoup demaladies. Ces dernières années,beaucoup d’effor ts sont consentispour ar r imer cette huile auxnormes et standards internatio-naux de commercialisation. De cefait, des initiatives émanent, entreautres, des services de l’agr icultu-re pour développer la filière oléi-cole mais cela se fait sur tout à titreindividuel, à l’instar du concours«Apulée», lancé il y a quelquesannées par Samir Gani. Ce der -nier est, pour rappel, également ledirecteur de publication et fonda-teur de la revue «L’olivier», spé-cialisée dans ce créneau. Cetterevue est une première en Algér ie.Elle ouvre ses colonnes à tous lesintervenants dans le domaine etaux exper ts internationaux. Entout cas, en la matière, elle est unevér itable référence.

Akli N.

Mardi 20 août 2019 CULTURE 11

PATRIMOINE Considéré comme le plus vieux au monde

L’olivier connucomme étant le

plus vieux del’humanité se

trouve en Algérie. Ilpousse à proximité

du mausolée deSaint Augustin, aucœur de la ville de

Souk Ahras.

L’olivier de Saint Augustintoujours debout !

Festival de Locarno

Hassen Ferhani doublement priméLe cinéaste algérien Hassen Ferhani a reçu

samedi le "Prix du meilleur réalisateur émer-gent" et celui du "Jury junior" du 72e Festivalinternational du film de Locarno (sud-est de laSuisse) pour son film "143, rue du désert",annonce les organisateurs. Premier long métragede Hassen Ferhani, "143, rue du désert" a étéprésenté en avant-première mondiale lors de cetévénement. Il était en compétition dans la sec-tion "Cinéastes du présent", deuxième plus

importante section de ce festival qui a pris finsamedi soir. D'une durée de 100mn, ce film, uneproduction algéro-franco-qatarie, raconte l'histoi-re de Malika, gérante d'un modeste restaurantsur la route du désert, au fin fond du Saharaalgérien, où viennent se ravitailler routiers, aven-turiers et autres voyageurs. Hassen Ferhani avaitréalisé en 2016, "Fi rassi rond-point" (Dans matête un rond-point ), un documentaire primé enAlgérie et dans des festivals internationaux tenus

en Tunisie, en Italie et en France où il a reçu denombreux prix. Le cinéaste portugais PedroCosta a quant à lui remporté le Léopard de lameilleur réalisation pour son film "VitalinaVarela" en compétition internationale. 17 filmsde différents pays, étaient en compétition depuisle 7 août pour cette édition 2019 du festival deLocarno qui a choisi de mettre à l'honneur lecinéma de l'Asie du sud-est (Indonésie,Philippines et le Laos).

Documentaire

Tideles projeté en avant-première à Alger

Intitulé «Esahragh iyethran» (J ’ai veillésous les étoiles), le premier album du

chanteur compositeur Fateh Laidli, enfantprodige de Chr iâa, commune d’AthRached, vient de sor tir récemment chez lesdisquaires, aux éditions Venise Music Pro.Le jeune chanteur diplômé en droit, quipossède comme nom d’ar tiste «Fateh»,compose ses propres chansons où il mêle unstyle sentimental aux sonor ités folklor iqueskabyles, enveloppant des textes tr istes. Le CD, qui compor te sept titres, traite de

sujets de jeunesse, où l'amour prend la par tdu lion, à commencer par le titre de l'album«Esahragh iyethran. Il chante l’amourperdu «Ruh dayen» (Tu peux me quitter ) et«Laman» (La confiance). Avec «Faqgham»(Je me suis rendu compte de tes intentions),il change un peu de registre avec un air defête impr égné d'une légère r ythmique.Quant à la chanson «Zman Aheqqar» (Letemps injuste), il chante la malchance dansles expér iences de la vie. Alors que dans lachanson «Yemma» (Ma mère), il évoque la

mère, source d’amour et de tendresse.L’album se ter mine par l’instr umental«Yighld tlam» (La nuit est tombée), quichante l’amour, la déception d’une sépara-tion, avec un mix des styles espagnol et turc.Inter rogé sur le choix de ses thèmes, lejeune chanteur dira qu’il a voulu par ler dela vie et de toutes ses épreuves : «Lesthèmes chantés sont mes propres choix.L’amour et son chagr in, la déception, lapeur, la séparation sont des situations quenotre société vit au quotidien. Et comme

elle subit beaucoup de mutations, je penseque c’est de mon devoir, en tant qu’ar tiste,de par ler de ces mutations et de diffuser unmessage d’espoir et d’optimisme, afin d’ai-der les gens à dépasser cer taines situationset à être heureux, tout simplement», a-t-ildéclar é. Mélomane depuis son enfance,Fateh compte aller le plus loin possible danssa car r ière ar tistique qu' il vient d'entamersous les meilleurs auspices.

Oussama Khitouche

Chanson

Esahragh iyethran, premier album de Fateh

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Zahem, qui a assuré le débutde la pr épar ation et laprospection, vient d’être

remercié par la direction du clubet un nouveau coach vient d'êtreengagé. Il s'agit de l'ancien socié-taire de la JS Kabylie et ex-inter -national, Faouzi Moussouni, quia tout finalisé, hier lundi à midi,avec le boss, Mouloud Sahi. Lesdeux hommes se sont rencontrésà Tizi Ouzou et ont abordé laquestion de la pr ise en main de

l' équipe fanion. Les deuxhommes se sont séparés en conve-nant de se revoir dès demain

mercredi, pour lancer la prépara-tion d' intersaison d'une manièreofficielle. C'est ce que nous a

confirmé, hier, au téléphone, leprésident de section, MouloudSahi : «Zahem a été remercié etc'est Faouzi Moussouni qui estnommé officiellement nouveaucoach de la JS Azazga. J 'ai toutfinalisé avec lui aujour d'hui(Ndlr, hier ). On a déjeunéensemble et on a conclu qu' ilentamera son travail ce mercredien dir igeant sa première séanced' entr aînement. FaouziMoussouni n'est plus à présenteret nous sera d'un grand appor t. Ilsera épaulé dans sa mission par lecapitaine Taouzi Yazid, quiconnait bien la maison et le grou-pe». Notre inter locuteur concluraen lançant un appel en directiondes entrepreneurs de la région,leur demandant d’aider l'équipeà réaliser son objectif, celui del'accession en division nationalamateur : «On a for mé unebonne équipe qui fera par ler d’el-le cette saison. Avec une bonnepréparation on saura faire face,mais on a besoin du soutien deshommes d'affaires et des entre-preneurs de la région, pour réali-ser notre objectif, à savoir uneautre accession dans l'histoire duclub».

Massi Boufatis

Mardi 20 août 2019SPORT22

JS AZAZGA Fin de mission pour Nadir Zahem

Faouzi Moussouni nouvel entraîneur

Changement à la barre

technique de laJS Azazga.

Sitôt arrivé, lecoach Nadir

Zahem a déjàquitté le club.

O Akbou

Un second stage d’intersaison à SétifL’un des nouveaux promus en Régionale 2,

l’Olympique Akbou qui évoluera la saisonprochaine (2019-2020) dans le groupe A,poursuit sa préparation d’intersaison en vuede bien débuter l’exercice spor tif prochainavec de meilleures notes. Ainsi donc, et depuisl’entame de la préparation d’intersaison le 22juillet passé, le club avait joué cinq joutesamicales face respectivement à la JSM Béjaïaau stade de l’Unité maghrébine de Béjaïa(Défaite sur le score de deux à zéro), auxespoirs du MC Alger avec un nul (3 - 3) lorsde la première rencontre joué à Haizer et unedéfaite de 4 à 3 lors de la deuxième rencontre,puis face aux espoirs du MO Béjaïa (Victoire

sur le score de 3 à 0) et enfin face à l’équipepremière du MO Béjaïa au stade Opod deGuendouza, avec une petite défaite sur lescore étr iqué d’un but à zéro (0 - 1). Hierencore, une autre joute amicale a été pro-grammée face au RC Sedddouk, un club quiévoluera également dans le même groupe (A)que l’O Akbou. Cette rencontre qui s’estjouée au stade Opod de Guendouza était uneoccasion pour le coach Hacène Hamouche defaire tourner son effectif, en utilisant lesvar iantes nécessaires dans les trois compar ti-ments de jeu de l’équipe. Une joute amicalequi s’est jouée en trois mi-temps de 30minutes chacune. Dans cette rencontre, les

camarades de Beladjat Matouk ont atomiséleur adversaire sur le score de 5 à 1, signés parAit Ikhlef Lotfi et Akkouche Yacine durant la1ère mi-temps, et par le capitaine d’équipeNait Yahia Kar im. Les deux autres butsétaient l’œuvre de Redouane Khaled etMazar. Cette rencontre était la dernière dupremier microcycle programmé par le stafftechnique, alors que le stage de Sétif a bel etbien débuté hier soir au complexe spor tifd’El-Baz, se trouvant dans la ville d’Ain El-Fouara (Sétif).

R Medhouche

E Sour Ghozlane

Le groupe se complète

Apr ès un début timide desentr aînements, les choses

sér ieuses commencent à l’E SourGhozlane après l’ar r ivée de plu-sieurs joueurs qui ont rejoint le

groupe, à l’instar des anciensZiani Bilel, Hamitouche Amine etHadiouche qui se sont mis d’ac-cord avec les dir igeants du club,notamment concer nant les

indemnités non perçues de la sai-son écoulée. Par ailleurs, l’ESGqui a perdu les services de AbdouCharef et Seddouki qui ontrejoint la JS Bordj Ménaïel a faitappel à plusieurs autres joueursqui ont officiellement rejoint leclub, à savoir Moncef Lar biChér if (RC Kouba), AnisSaadaoui et l’ex-attaquant du NAHussein Dey, Benyahia. Lesentraînements se déroulent tou-jours au niveau du stade commu-nal Derradji Mohamed qui, pourrappel, n’a pas été homologuépar la commission d’homologa-tion des stades. Cette situation aexaspér é non seulement lesjoueurs, mais aussi et sur tout lessuppor ter s d’Ezzer ga qui ontmenacé d’empêcher leur équiped’évoluer en dehors de ses bases,mettant ainsi une pression énor -

me sur les autor ités et les pou-voirs publics pour la réhabilita-tion du tar tan du stade qui setrouve dans un état de délabre-ment très avancé, une requêtequ’ils traînent d’ailleurs depuisla saison écoulée. Tout comptefait en attendant d’entrer dansun stage bloqué, dont la destina-tion n’est pas encore connuepuisque l’on par le du CNLSTikjda et de l’OPOW RabahBitat de Bouira, le coach DobMounir a opté pour des séancesd’entrainement basées sur le tra-vail physique appuyé par desexercices de récupération et desjoutes amicales entre les joueurspour mieux super viser lesjoueurs et por ter des cor rectifs,notamment concernant la cohé-sion de jeu entre les joueurs.

M’hena A.

Saison chargéeen vue pourl’US Akbou Présidée par Redouane

Kherbouche, l’US Akbou, unclub de handball féminin, s’apprêteà préparer la nouvelle saison. Ayantachevé la saison passée à la 3eplace, juste der r ière le championsor tant, le GS Pétroliers, et le vice-champion, le HBC El-Biar, l’USAaura une saison chargée. En effet,ses éléments seront appelées à jouersur trois fronts, en l’occur rence : leChampionnat, la Coupe d’Algér ieainsi que la Ligue des championsd’Afr ique, s’il trouve les moyensfinanciers pour se déplacer au Cap-Ver t afin de prendre par t à cettecompétition de haut niveau. Etquand on par le de la nouvelle sai-son, cela sous-entend que la prépa-ration de l’intersaison 2019-2020approche à grands pas. A cet effet,la direction a décidé que la pr ise decontact entre les joueuses et le nou-veau staff technique aura lieu jeudiprochain, soit le 22 août, à la salleOPOD d’Akbou, et ce à par tir de17h00. «La direction du club tient àinformer les joueuses qu’en prévi-sion de la nouvelle saison spor tive2019-2020, qui approche à grandspas, elles sont tenues de se présenterle jeudi 22 août 2019 à la salleOPOD pour une réunion de pr ise decontact à par tir de 17h», selon unepublication sur la page du club.Quant à la repr ise des entraîne-ments, dont le début de la prépara-tion d’intersaison 2019, elle est pro-grammée pour le lendemain, soitvendredi prochain (23 août). Unedate décidée en commun accordavec le nouveau staff technique desseniors. A ce titre, la direction duclub annonce le retrait du coachMouloud Aggoun de la bar re tech-nique des seniors, après dix anspassés à la tête du staff technique del’Union Spor tive Akbou. Il quitte leclub après avoir réussi à le qualifierà une compétition afr icaine qui faitrêver beaucoup de clubs, en l’occur -rence celle de la Ligue des cham-pions. Une compétition à laquelle levoisin de la JS Aouzellaguen avaitpr is par t. «Une belle aventure quis’ar rête après une décennie de bonset loyaux services. Mouloud Aggoun,l'entraîneur pr incipal, met fin à samission au sein de l'USA. Depuis lacréation du club, anciennementappelé ES Akbou, Mouloud mèneun projet qui l’a amené au-delà detout ce que la raison aurait pu lais-ser espérer. Il était l'acteur majeurde cette pér iode glor ieuse et acontr ibué for tement à la création etau développement de la section et àla formation des jeunes pour finale-ment propulser le club en élite. Enplus d’avoir permis à l’USA d’occu-per une place impor tante, enAlgér ie», selon la page du club. Etd’ajouter que le coach en question,âgé de 39 ans, avait enregistré dessuccès sur la scène nationale dansles multiples Championnats etCoupes d'Algér ie. «Le club est heu-reux d’avoir fait un bout de cheminavec Mouloud Aggoun et nous luisouhaitons bonne chance pour lasuite de sa car r ière», lit-on encoresur la page de l’US Akbou.M Rahib

HANDBALLFÉMININ Coupe,championnat, Liguedes champions�

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Le défenseur des Vert et Noir,Naas Laaraba, a été l’auteurde l’unique but du match de

vendredi dernier, face àl’Olympique Akbou,

au stade de Guendouza.

La Dépêche de Kabylie : Un mot sur lapréparation effectuée par l’équipe ?

Naas Laaraba : Je crois qu’on ne peutdemander mieux à un groupe de joueursqui s’est beaucoup sacr ifié pour assurerune excellente préparation. C’est du moinsmon avis, sachant que tout s’est bien passéjusque-là. Autrement dit, on a bien bossé,lors des deux stages de Zekr i et HammamBourguiba, où toute l’équipe avait montrébeaucoup de points positifs, au cours desquelques matchs amicaux disputés surplace. A présent, on est dans la dernièreligne droite de notre préparation et le stafftechnique, qui veille bien au grain, auraencore quelques jour s devant r églerquelques détails, en prévision du début duChampionnat.

Justement, vous sentez-vous prêt pour ce premier matchofficiel contre l’ASK ?

Je crois qu’aucune équipe ne peut pré-tendre être au top dès l’entame de la sai-son. Il faut d’abord avoir quelques matchsdans les jambes pour pouvoir évaluer lesaptitudes et le niveau de préparation deséquipes en lice. En ce qui nous concerne,on a l’ambition de débuter notre saison enforce, dès samedi prochain face à l’ASK.

C’est un rendez-vous impor tant qu’on vabien préparer sur tous les plans, et ce dès larepr ise des entraînements (cet après-midi,ndlr ). En clair, nous comptons récolter lesfruits de notre dur labeur dès ce premiermatch du Championnat, ce qui nous moti-vera davantage pour la suite du parcours.

Les supporters attendentégalement beaucoup de vous…

Oui et on est conscients de cela. En plus, ona tous en mémoire l’amère relégation del’équipe, en Ligue 2. Celle-ci nous a tousfait mal. En tout état de cause, notre objec-tif est clair comme l’eau de roche : on veutse battre bec et ongles pour réaliser unesaison prolifique sur tous les plans. Maiscela ne pourra se réaliser sur le ter rainqu’avec l’appor t de tout le monde. Cecidit, connaissant par ticulièrement le grandattachement des Crabes à leur équipefétiche, je reste convaincu que le MOBretrouvera vite l’élite, et ce dès la saisonprochaine.

Propos recueillispar B. O.

Mardi 20 août 2019 SPORT 23

QUOTIDIEN NATIONALD’INFORMATIONédité par SARL

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Une réunion de travaildevait avoir lieu hieraprès-midi, entre les

deux par ties, en marge de laséance de repr ise des entraî-nements. Après une semainede débrayage pour réclamerleurs ar r iérés de salaires, lesjoueurs grévistes de la JSMBéjaïa avaient donc rendez-vous hier après-midi avec lestaff technique pour assurerles derniers détails de la pré-paration du premier match

du championnat contre leWAT. Le coach en chef,Mohamed Lacet, aura encorequatre jours devant lui pourpeaufiner tout le travail qui aété r éalisé par son équipedurant cette pér iode d’inter -saison. Une préparation qui aété notamment ponctuée parun stage de dix jours effectuéen Tunisie par les camaradesdu por tier Mécrèche qui ontmontré de belles choses lorsdes matchs amicaux disputéssur place. Les Béjaouis, quiont maintenu la quasi totalitéde l’effectif de la saison der -nière, ambitionnent de réali-ser un début de saison enforce dès ce samedi face aureprésentant des Zianides. Un

rendez-vous qui aura lieu austade de l’UMA et à huis clospour le compte de l’entame dela saison 2019/2020.

Les deux milliardspromis par l’APCbientôt dans lescaissesLa cr ise financière que vitactuellement le club phare dela Soummam r isque d’influernégativement sur le parcoursde l’équipe dès le début desaison, notamment avec lemouvement de grève enclen-ché par les joueurs qui exi-geaient leur dû. Selon ladirection du club les besoins

sont estimés à près de cinqmilliards de centimes pourapurer toutes les situationspendantes, y compr is cellesrelatives à d’anciens joueursde l’équipe ayant déjà recou-ru à la CRL pour faire valoirleurs droits. D’autre par t, onr évèle qu’une enveloppefinancière de l’ordre de deuxmilliards de centimes a étér éser vée der nièrement parl’APC du chef-lieu au club,après avoir atteint la finale dela dernière édition de la couped’Algér ie de football. Ce quirepr ésente déjà une bonnebouffée d’oxygène pour latrésorer ie de la JSMB afin derégler en par tie les dettes duclub. B Ouari.

C’est lesoulagement ducôté des Vert et

Rouge de Béjaïaet leurs

supporters.La direction du

club est enfinparvenue, avant-

hier après-midi, àun accord avec

les joueursprotestataires

sur unéchéancier de

paiement de leurdû.

JSM Béjaïa

Les joueurs mettentfin à leur grève

NAÂS LAÂRABA, latéral droit du MO Béjaïa

«Bien débuter la saison contre l’AS Kherroub»

JEUX AFRICAINS 2019 Athlétisme

Morceli table sur cinq épreuves pour des médailles

Le Directeur technique national (DTN) de laFédération algérienne d'athlétisme (FAA),

Abderrahmane Morceli, a indiqué que son instancetablait sur cinq épreuves pour décrocher des médailleslors des prochains Jeux africains (JA) prévus auMaroc du 19 au 31 août. "Nous tablons sur desmédailles dans le 400m haies, le triple saut, ledécathlon, le saut à la perche et le marteau. Nousavons réduit le nombre d'athlètes présents à cerendez-vous pour assurer une participation dequalité", a affirmé à l'APS le DTN. En vue de cettemanifestation continentale, des athlètes ont effectuédes stages à l'étranger, en plus de leur participation àdes meetings internationaux à l'image d'AbdelmalekLahoulou (400 m haies), Yasser Mohamed Tahar Triki(triple saut), Zouina Bouzebra (marteau) et HichamKhalil Charabi (perche). Le frère et entraîneur del'ancien champion olympique Noureddine Morceli aestimé que le niveau sera "très élevé" aux épreuvesd'athlétisme de ces Jeux africains : "La concurrencesera rude. L'athlétisme algérien est en net recul, c'estce que nous avons d'ailleurs constaté lors duChampionnat national Open, à l'exception de certainsathlètes comme Lahoulou". Aux Jeux africains-2019,l'Algérie sera représentée par 11 athlètes, dont troisfilles. Les compétitions d'athlétisme auront lieu du 26au 30 août au complexe sportif Prince Moulay-Abdellah de la capitale Rabat. Le choix a été effectuépar la DTN selon des minima fixés initialement parcette structure, le ministère de la Jeunesse et desSports, dans une nouvelle stratégie, ne voulant faireparticiper que les sportifs capables de décrocher desmédailles. La délégation algérienne d'athlétismecomprend des athlètes qui ont assuré déjà leurparticipation aux prochains Mondiaux-2019 de Doha(28 septembre - 6 octobre), en l'occurrence MohamedBelbachir (800 m) et Billel Tabti (3000 m steeple). Lerendez-vous de Rabat constitue ainsi une étapepréparatoire pour ces athlètes en vue desChampionnats du monde. Lors des JA-2015 disputésà Brazzaville (Congo), l'athlétisme algérien avaitremporté notamment deux médailles d'or grâce àLahoulou et Charabi.

La liste des athlètes retenus Messieurs : Larbi Bourrada (décathlon), AbdelmalekLahoulou (400 m haies), Yasser Mohamed Tahar Triki(triple saut), Lyes Mokdal, Mohamed AmineBouanani (110 m haies), Hicham Khalil Charabi(perche), Mohamed Belbachir (800 0m), Billel Tabti(3000 m steeple).Dames : Souad Azzi (20 km marche), ZouinaBouzebra (marteau), Loubna Benhadja (400 m haies).

Judo

L’Algérie termine en 3e position

Le judo algérien a terminé son tournoi comptantpour les 12es Jeux africains au Maroc (19-31

août) en 3e position avec un total de 11 médailles (2 or, 3 argent et 6 bronze), au terme des deux joursde compétition consacrés à la discipline. La Directiontechnique nationale (DTN) de la Fédération algérien-ne de judo (FAJ), avec le consentement des entraî-neurs nationaux, s'était engagée auprès du ministèrede la Jeunesse et des Sports (MJS) à revenir à la mai-son avec quatre médailles d'or, plaçant la barre hauten matière de pronostics. L'Algérie a été dépassée parle Maroc (2e avec 11 médailles : 2 or, 5 argent et 4bronze), alors que l'Egypte a remporté le tournoi entotalisant 8 breloques (4 or et 4 bronze). La 4e posi-tion est revenue à la Tunisie (2 or, 3 argent et 3bronze). Lors de la dernière édition des Jeux africainsà Brazzaville (Congo) en 2015, la sélectionalgérienne de judo avait terminé le tournoi en têtedu classement général avec 12 médailles (7 or, 4argent, 1 bronze), suivie de l’Egypte (3 or, 1 argent,3 bronze) et de la Tunisie (2 or, 6 argent, 5 bronze).