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PUBLICITE JAA CH-1211 Genève 11 Berne prépare le Zibelemärit, ou Marché aux oignon Le Zibelemärit (Marché aux Oignons) est une fête populaire traditionnelle organisée chaque année en Vieille ville de Berne le quatrième lundi de novembre. Les paysans de la région bernoise y présentent au coeur de la capitale plus de 50 tonnes d’ail et d'oignons tressés avec un art consommé. Des stands colorés proposant poteries, pain d’épices, légumes et souvenirs s’offrent également au visiteur. Le vin chaud ne manquera pas non plus à l’appel, pour tous ceux qui souhaitent ainsi faire fi des températures hivernales. Le 28 novembre prochain, dès 5 heures du matin, la foule se pressera dans les ruelles et des centaines de visiteurs envahiront la ville. Les restaurants serviront des tartes au fromage et aux oignons ou un potage à l’oignon dont le fumet flottera dans les ruelles de la vieille ville. N.B. Rédaction: CP 5811, 1211 Genève 11, tél. 022 329 97 46, [email protected] Hebdo • N˚31 • 21 octobre 2016 Genève Des couronnes pour des fleurs Le 12 octobre dernier, la Société Genevoise d’horticulture (SGH) et son partenaire la Société des Cafetiers, Restaurateurs et Hôteliers de Genève (SCRHG) ont couronné les plus belles terrasses fleuries 2016. C omme c’est désormais l’habitude, c’est à la commune récompensée d’organiser l’année suivante la cérémonie de remise des prix. En l’occurrence, Plan-les-Ouates, vainqueur 2015 de cette compétition, a organisé la remise des prix 2016. Et l’an prochain, se sera au tour de la commune de Collonge- Bellerive, vainqueur 2016, dans la catégorie «commune la plus fleurie du canton». Beaucoup d’élus Cette manifestation a commencé par les quelques mots de bienvenue de Bertrand Favre, Chef de programme à la Direction Générale de l'Agriculture et de la Nature, au sein du DETA, le Département de l’environnement, des transports et de l’agriculture. Son intervention fut suivie de celle de Mme Fabienne Monbaron, maire pour 2016-2017 de la commune de «10 300 habitants et 9000 emplois». Vient ensuite le tour du président de la Société genevoise d’horticulture, partie prenante de cette manifestation, qui a voulu remercier «tous ces bénévoles grâce à qui cette manifestation a pu avoir lieu» et a rappelé que grâce à la SCRHG, depuis 2008, ce concours s’est enrichi de la partie «terrasses des cafetiers et restaurateurs». Cinq catégories Le concours se compose de cinq catégories: une catégorie «Hors Ville» récompense café ou restaurant fleuri. L’Auberge des Vieux Chênes, à Presinge a reçu le premier prix (1 er ex aequo en 2014), tandis que le Domaine de Châteauvieux n’a obtenu que le second prix, contrairement à 2014 où il avait fini 1er et que le tea-room versoisien Les Régates, le troisième. Dans la catégorie «Ville de Genève», le 3 e prix a été attribué au «Post’Café», rue de Berne, le 2 e à celui du tennis-club «Drizia-Miremont» au Bout-du-Monde. Le 1 er prix a été attribué au restaurant «Chez Jacky», rue Necker. Ce dernier avait déjà été primé en 2015; quant au restaurant Drizia-Miremont, c’est la 3 e année consécutive qu’il monte sur la deuxième marche du podium. Le vainqueur du 1er prix, Jacky Gruber, nous l’avions rencontré à la fin de l’été: «La terrasse, c’est ce qu’on voit en premier dans un restaurant; c’est ce qui donne envie de rentrer», avait expliqué celui qui est à la tête du restaurant depuis maintenant 32 ans. Sur sa terrasse, très calme, rue Necker, on croise palmiers et géraniums. Ce qui ne l’empêche pas de proposer 40 places avec une vue imprenable sur l’école enfantine de l’autre côté de la rue. Pas de circulation, pas de bruit: un îlot de calme. Tels sont les avantages de cette belle terrasse ouverte toute l’année, même en hiver! Jacky Gruber est actif en cuisine où il prépare une cuisine française gastronomique et semi gastronomique et s’occupe lui- même, en vrai passionné, de ses fleurs. Cette année, ses beaux géraniums ont tenu, car il n’y a pas eu de gel. Lionel Marquis Genève Plein succès pour le rallye du chocolat > Page 2 International Les vins du Languedoc- Roussillon séduisent > Page 3 Coup de chapeau Lijuan Ruan Morf > Page 4

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PUBLICITE

JAACH-1211 Genève 11

Berne prépare le Zibelemärit, ou Marché aux oignon

Le Zibelemärit (Marché aux Oignons) est une fête populaire traditionnelle organisée chaque année en Vieille ville de Berne le quatrième lundi de novembre. Les paysans de la région bernoise y présentent au coeur de la capitale plus de 50 tonnes d’ail et d'oignons tressés avec un art consommé. Des stands colorés proposant poteries, pain d’épices, légumes et souvenirs s’offrent également au visiteur. Le vin chaud ne manquera pas non plus à l’appel, pour tous ceux qui souhaitent ainsi faire fi des températures hivernales. Le 28 novembre prochain, dès 5 heures du matin, la foule se pressera dans les ruelles et des centaines de visiteurs envahiront la ville. Les restaurants serviront des tartes au fromage et aux oignons ou un potage à l’oignon dont le fumet flottera dans les ruelles de la vieille ville.

N.B.

Rédaction: CP 5811, 1211 Genève 11, tél. 022 329 97 46, [email protected] Hebdo • N˚31 • 21 octobre 2016

Genève

Des couronnes pour des fleurs

Le 12 octobre dernier, la Société Genevoise d’horticulture (SGH) et son partenaire la Société des Cafetiers, Restaurateurs et Hôteliers de Genève (SCRHG) ont couronné les plus belles terrasses fleuries 2016.

C omme c’est désormais l’habitude, c’est à la commune récompensée d’organiser l’année suivante la cérémonie de remise des prix. En l’occurrence, Plan-les-Ouates,

vainqueur 2015 de cette compétition, a organisé la remise des prix 2016. Et l’an prochain, se sera au tour de la commune de Collonge-Bellerive, vainqueur 2016, dans la catégorie «commune la plus fleurie du canton».

Beaucoup d’élusCette manifestation a commencé par les quelques mots de bienvenue de Bertrand Favre, Chef de programme à la Direction Générale de l'Agriculture et de la Nature, au sein du DETA, le Département de l’environnement, des transports et de l’agriculture. Son intervention fut suivie de celle de Mme Fabienne Monbaron, maire pour 2016-2017 de la commune de «10 300 habitants et 9000 emplois». Vient ensuite le tour du président de la Société genevoise d’horticulture, partie prenante de cette manifestation, qui a voulu remercier «tous ces bénévoles grâce à qui cette manifestation a pu avoir lieu» et a rappelé que grâce à la SCRHG, depuis 2008, ce concours s’est enrichi de la partie «terrasses des cafetiers et restaurateurs».

Cinq catégoriesLe concours se compose de cinq catégories: une catégorie «Hors Ville» récompense café ou restaurant fleuri. L’Auberge des Vieux Chênes, à Presinge a reçu le premier prix (1er ex aequo en 2014), tandis que le Domaine de Châteauvieux n’a obtenu que le second prix, contrairement à 2014 où il avait fini 1er et que le tea-room versoisien Les Régates, le troisième. Dans la catégorie «Ville de Genève», le 3e prix a été attribué au «Post’Café», rue de Berne, le 2e à celui du tennis-club «Drizia-Miremont» au Bout-du-Monde. Le 1er prix a été attribué au restaurant «Chez Jacky», rue Necker. Ce dernier avait déjà été primé en 2015; quant au restaurant Drizia-Miremont, c’est la 3e année consécutive qu’il monte sur la deuxième marche du podium. Le vainqueur du 1er prix, Jacky Gruber, nous l’avions rencontré à la fin de l’été: «La terrasse, c’est ce qu’on voit en premier dans un restaurant; c’est ce qui donne envie de rentrer», avait expliqué celui qui est à la tête du restaurant depuis maintenant 32 ans. Sur sa terrasse, très calme, rue Necker, on croise palmiers et géraniums. Ce qui ne l’empêche pas de proposer 40 places avec une vue imprenable sur l’école enfantine de l’autre côté de la rue. Pas de circulation, pas de bruit: un îlot de calme. Tels sont les avantages de cette belle terrasse ouverte toute l’année, même en hiver! Jacky Gruber est actif en cuisine où il prépare une cuisine française gastronomique et semi gastronomique et s’occupe lui-même, en vrai passionné, de ses fleurs. Cette année, ses beaux géraniums ont tenu, car il n’y a pas eu de gel.

Lionel Marquis

A gauche, l’Auberge des Vieux Chênes, à droite le Restaurant Chez Jacky, A gauche, l’Auberge des Vieux Chênes, à droite le Restaurant Chez Jacky, les deux premiers par catégorie hors Ville et Ville de Genève. / © DR/ © DR

GenèvePlein succès pour le rallye du chocolat

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International Les vins du Languedoc-Roussillon séduisent

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Coup de chapeauLijuan Ruan Morf

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N°31 - 21 octobre 2016

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VINS ET AUTRES BOISSONS ALCOOLIQUES:LE DÉFI D’EXISTER

Les politiques répressives et prohibitionnistes vis-à-vis de l’alcool portent atteinte à la liberté individuelle, mais elles mettent aussi en difficulté tout un secteur économique. En Europe, la branche du vin tente de reprendre ses droits en développant un concept de responsabilisation des entreprises et de communication proactive à l’égard du public et des autorités.

On ne combat plus les abus ou la dépendance, mais le produit lui-mêmeL’Europe occidentale vit depuis un certain nombre d’années au rythme des dérives prohibitionnistes dans le domaine de la santé. Après le tabac – dont personne ne conteste les effets nocifs, mais qui faisait partie de notre culture depuis des générations sans que cela ne freine beaucoup la croissance démographique ni l’augmentation régulière de l’espérance de vie –, la nouvelle morale sanitaire s’est désormais attaqué à l’alcool, encore plus fortement ancré dans nos traditions et dont la nocivité est bien différente, liée non à la consommation elle-même mais à ses abus. On constate ainsi avec une certaine inquiétude que les politiques antialcooliques menées actuellement par l’Union européenne et par l’Organisation mondiale de la santé, au lieu de ne cibler que les abus et les dépendances, visent surtout à combattre le produit lui même. L’objectif est de diminuer la consommation globale, en refusant de distinguer entre les divers types de boissons alcoolisées et de tenir compte des différences culturelles entre les pays. Paradoxalement, cette ligne dure en matière d’alcool côtoie des conceptions beaucoup plus tolérantes vis-à-vis des stupéfiants, où l’on revendique au contraire le droit à une consommation responsable et l’abandon des politiques répressives… On a le sentiment d’assister à une fuite

en avant, où chaque étape annonce déjà le pas suivant. Les restrictions de liberté les plus sévères, qui heurtaient autrefois le sens commun, finissent par apparaître naturelles à tout une partie de la population. Même des esprits réputés libéraux se laissent séduire par l’hypothèse d’une réduction des dépenses publiques liées aux coûts de la santé – sans remarquer que ces coûts augmentent au fur et à mesure que se multiplient les interdits sanitaires, ces derniers ne freinant absolument pas la consommation désordonnée de certains jeunes.

Une difficulté mais aussi un déçu pour les branches concernées Outre qu’elles portent atteinte aux libertés individuelles, ces politiques mettent aussi en difficulté des secteurs économiques entiers, notamment celui du vin et des boissons alcoolisées, qui représentent pourtant des produits traditionnels et de haute qualité. Les branches professionnelles concernées sont alors amenées, avant même de pouvoir faire la promotion de leurs produits, à devoir défendre le droit de ces derniers à exister et à être consommés. Dans ce contexte, les professionnels de l’économie viti-vinicole en Europe développent aujourd’hui une action coordonnée – y compris avec le tourisme et l’hôtellerie-restauration – afin de ramener un peu de bon sens dans les politiques publiques. Cette action, sous le label «Wine in moderation», vise tout à la fois l’information du public et des autorités et la responsabilisation de la branche. Il s’agit de se présenter comme un interlocuteur fiable pour les pouvoirs publics, vis-à-vis desquels divers engagements sont pris: standards de communication et de publicité, campagnes de prévention,

encouragement d’une consommation raisonnable, promotion du vin comme «art de vivre». Cette stratégie proactive de dialogue et de communication doit permettre de stabiliser les législations actuelles, de casser la logique de prohibition et de criminalisation des boissons alcoolisées, et d’aboutir finalement à de bien meilleurs résultats en matière de santé publique. On relèvera ici le succès que constitue, en France, l’assouplissement tout récent de la «loi Evin», grâce auquel il devrait être à nouveau possible de publier des articles sur le vin sans risquer la censure ou une condamnation par des juges trop zélés.

Bientôt le sucre, le sel et la viande? En Suisse aussi, l’Office fédéral de la santé publique et la Commission fédérale pour les problèmes liés à l’alcool conçoivent des «programmes nationaux» et des «stratégies nationales » orientés vers des mesures fiscales, des interdictions publicitaires et des restrictions commerciales. Des études cherchent à inquiéter la population en affirmant que même une consommation modérée d’alcool peut nuire à la santé. L’obsession hygiéniste lorgne déjà vers de nouvelles cibles: le sucre, le sel, la viande… Il y a là assurément un défi de taille pour les branches concernées, qui, à l’instar du secteur viti-vinicole, doivent trouver des moyens pour faire entendre leur voix dans les débats. En même temps, l’adversité est toujours une occasion de s’améliorer. Les organisations professionnelles qui auront fait l’effort d’élaborer des stratégies de communication intelligentes et de discipliner le comportement de leurs membres pourraient ainsi sortir renforcées de ce combat.

Pierre-Gabriel Bieri

Edito – Genève

Genève

Plein succès pour la 2e édition du Rallye du Chocolat de GenèveLa deuxième édition du Rallye du Chocolat de Genève s’est tenue le samedi 1er octobre et a connu un succès retentissant. Bravant la pluie, près de 2200 personnes qui se sont déplacées, impatientes de découvrir les créations chocolatées inédites, sur le thème du grué et de la framboise, réalisées par 12 artisans chocolatiers genevois.

L es amateurs de chocolat se sont pressés toute la journée avec leur passeport de choc sur les deux parcours pour découvrir

ces trésors, participer au jeu-concours et élire leur chocolatier préféré. Les deux chocolatiers plébiscités par le public ont été les Chocolats et Cacaos Favarger pour le parcours A et Sébastien

Lesage pour le parcours B. Quant aux Prix du Jury, le premier prix a été décerné à la Chocolaterie Stettler, le 1er accessit à Carole et Joël Mérigonde, et le 2e accessit à Sébastien Lesage. Organisé par Salon des Chocolatiers, et avec l’aide précieuse de nombreux bénévoles, le Rallye du Chocolat contribue à valoriser de manière ludique et gourmande le travail et le talent des artisans chocolatiers genevois. À vos tablettes, le rendez-vous est déjà pris pour l’année prochaine! Un succès déferlantLe Rallye du Chocolat de Genève a démarré sur les chapeaux de roues avec des amateurs de chocolat motivés, malgré la journée qui s’annonçait pluvieuse. Les lève-tôt étaient au DS store déjà avant 9h pour être sûrs de récupérer leur passeport,

un titre de transport gratuit pour la journée et ainsi être les premiers dans les chocolateries. Environ 25% des participants étaient des jeunes de moins de 16 ans, ce qui montre l’intérêt de cette jeunesse aux douceurs de qualité, à l’envie de voir le chocolatier de près et pourquoi pas susciter une vocation! Chez les 12 chocolatiers, les bénévoles ont été à pied d’œuvre pour inscrire les joueurs, perforer les passeports et aider les chocolatiers, le tout dans une ambiance conviviale. «J’aimerais souligner le travail exceptionnel des bénévoles qui ont permis le bon déroulement de cette journée.» a expliqué Lise Luka, organisatrice de l’événement. «L’objectif de ce rallye était aussi de permettre aux visiteurs de rencontrer les chocolatiers genevois dans leur boutique. Les retours que nous avons sont très positifs, certains

participants entraient parfois pour la première fois dans une chocolaterie!» À vos tablettes, le rendez-vous est déjà pris pour l’année prochaine!

www.salondeschocolatiers.com

Jean-Pascal Serignat, maître-chocolatier, Du Rhône chocolatier. / © DR

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N°31 - 21 octobre 2016

International – Genève

International

Les vins du Languedoc-Roussillon ont le vent en poupe Cépages de la vallée du Rhône ou bordelais, le Languedoc produit des rouges et des blancs, sur 300 000 hectares. Longtemps considérés comme des vins mineurs, ils connaissent, depuis les années 1980, une qualité en forte hausse et un regain de popularité auprès des consommateurs.

P orté par deux générations de vignerons talentueux, le Languedoc a fait sa mue. Languedoc et Roussillon sont désormais

considérés comme des régions viticoles distinctes bien qu’il demeure des traits communs. Au sein du Languedoc, la hiérarchie des

terroirs s’est affinée et les cahiers des charges AOC autorisent de nombreux cépages. Dans le cas contraire, les vignerons n’hésitent pas à se déclasser en IGP, pour produire le vin qu’ils souhaitent. L’IGP Pays d’Oc représente 75% de la production et comprend les vins ne rentrant pas dans le cadre d’une AOC ou ne souhaitant pas respecter le cahier des charges. Elle peut être remplacée par une IGP départementale (Hérault, Aude) ou locale (Vallée du Paradis, Côtes de Thau etc.). Depuis 2017, l’appellation régionale Languedoc concerne les vins non concernés par les différentes AOC, et remplace l’appellation «Coteaux du Languedoc» que l’on trouve encore sur bien des étiquettes.

Douze secteurs à l’appellation LanguedocDouze secteurs identifiés peuvent s’accoler à l’appellation Languedoc, parmi lesquelles on trouve de vraies pépites. Citons, entre autres:- Pézenas, rive droite de l’Hérault entre Massif

Central et Pézenas: son terroir couvre 15 villages. Certains vignerons obtiennent des vins d’une grande distinction.

- Grès de Montpellier: autour de Montpellier, englobe des petits crus qui ont leurs propres appellations (Méjanelle etc). La qualité des vins est hétérogène, mais certains vins sont remarquables.

- Pic-Saint-Loup: L’AOC vient de voir le jour, le terroir calcaire s’articule autour du célèbre Pic-Saint-Loup, et la syrah, très présente donne des vins très équilibrés.

- Montpeyroux: enclave de l’appellation Terrasses du Larzac, que certains vignerons continuent de revendiquer. On trouve des domaines remarquables.

Les crus prônent généralement l’assemblage de 2 à 3 cépages pour satisfaire aux exigences du cahier des charges. Certains vignerons produisent des cuvées mono-cépage en IGP et des cuvées d’assemblage en cru.- Saint-Chinian comprend deux zones distinctes.

Au sud la partie calcaire avec quelques-uns des domaines les plus célèbres de l’appellation, et la partie composée principalement de schistes.

- Faugères produit des rouges élégants qui vieillissent bien, composés de syrah, mourvèdre et carignan.

- Minervois et La Livinière, aux terroirs de plaines assez chauds et de causses plus frais. On retrouve beaucoup de syrah dans les assemblages qui donnent des vins parfois lourds dans les terroirs chauds. Le carignan donne des vins de caractères et fruités. La Livinière réunit des vignerons de talent dans un style rond et gourmand.

- Corbières et Boutenac, près de 16 000 hectares en 10 secteurs. Quelques vignerons se démarquent et, depuis peu, de très beaux blancs sont produits sur les terroirs d’altitude. Corbières-Boutenac est le cru de référence: sur seulement 165 hectares, une vingtaine de vignerons travaillent un superbe terroir calcaire où l’on trouve de magnifiques carignans…

- Les Terrasses du Larzac de la vallée de l’Hérault s’étalent sur des sols qui varient du calcaire aux marnes, jusqu’aux galets roulés. Trois cépages au moins doivent rentrer dans l’assemblage (syrah, grenache, carignan, mourvèdre), qui produit des grands noms du Languedoc.

A cela s’ajoute deux grands domaines languedociens: Mas de Daumas Gassac (assemblage de cépages atlantiques), ou La Grange des Pères, l’un des grands de la région qui témoigne avec brio de son terroir, même si la présence de cabernet l’empêche de produire en AOC.

JF Ulysse

Genève

Le Mandarin Oriental a accueilli Pierre GagnaireUn nouveau grand nom de la gastronomie française rejoint les cuisines de l’hôtel genevois. En effet, du 11 au 15 octobre 2016, le célèbre chef étoilé Pierre Gagnaire a préparé ses plats signature au Café Calla de l’hôtel Mandarin oriental.

P ierre Gagnaire, le magicien de la gastronomie française, est l’un des chefs les plus créatifs et innovant au monde. Avec sa touche artistique, ses plats plus élaborés et délicats

les uns que les autres, il s’inspire de la tradition pour créer des assiettes modernes et contemporaines, révolutionnant ainsi la cuisine française.

Un chef triplement étoiléCe chef, récompensé par trois étoiles Michelin depuis 1998, a voyagé dans le monde entier. En plus de son restaurant éponyme

«Pierre Gagnaire» et du «Gaya Rive Gauche» à Paris, il a ouvert des établissements gastronomiques dans plusieurs grandes villes comme Londres, Courchevel, Berlin, Dubai, Seoul, Tokyo, Las Vegas en 2006, ou encore à Hong Kong ou il a créé «Pierre» au Mandarin Oriental, Hong Kong. Le menu, lors de cette semaine unique, a proposé une sélection des plats phares du Chef tels que la fricassée de homard et plancton accompagnée de salicorne, le rumsteck de veau fermier coupé en piccata ou encore le fameux bouillon Zezette.

Nathalie Brignoli

Ballade dans les vignobles de Pèzenaz. / © Showviniste

Légumes yamashita concombre kyuri, édamamé, shiso. / Photos: © Jacques Gavard

Dessert soufflet chocolat. Pierre Gagnaire.

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&Ici

ailleursEVENEMENTLes grands chefs français ont célébré la Semaine du GoûtÀ l'école comme au restaurant, la cuisine a été mise à l’honneur dans toute la France, du 10 au 16 octobre, à travers des milliers d'animations.«Comment valoriser le petit-déjeuner, repas fondateur de notre équilibre alimentaire?» Voilà la question à laquelle a répondu Guillaume Gomez, Meilleur ouvrier de France et Chef de l'Elysée, le mardi 11 octobre, à l'Ecole Elémentaire Marseille (Paris Xe). À l'image de cette grande toque, des milliers de professionnels de la cuisine se sont rendus dans les classes de primaires, collèges et lycées, du 10 au 16 octobre, pour dispenser des «Leçons de goût» dans le cadre de cette 27e Semaine du Goût.Pour les plus grands, les cuisiniers parisiens les plus en vue ont livré «Les Petits Menus des Grands Chefs», formules déjeuner (relativement...) accessibles. A noter les participations de Hélène Darroze (un macaron Michelin), Yannick Alléno (trois macarons chez Ledoyen), Laurent Lapaire (un macaron à l'Agapé), Pierre Gagnaire (trois macarons) ou encore Christian Constant (un macaron au Violon d'Ingres). GUIDELe guide Michelin consacre une nouvelle édition à ShanghaiLe guide Michelin continue son incursion en Asie, en inaugurant sa première édition consacrée à Shanghai, capitale économique chinoise. L’arrivée du petit guide rouge dans la ville est de bonne augure pour la gastronomie chinoise. Parmi les restaurants couronnés, on trouve le deux étoiles «le moins cher du monde». Le Canton 8, propulsé tout récemment, affiche tous les jours complets: on peut ainsi y manger pour 48 yuans, soit un peu plus de six euros. La spécialité? Des «dim sum», des raviolis cuits à la vapeur, préparés tous les jours à l’aide de produits frais. Le célèbre guide rouge a également attribué, pour la première fois de son histoire, 3 étoiles à un restaurant chinois: le T’ang Court, un restaurant de seulement six tables situé dans l’hôtel The Langham. Les gourmands qui s’y pressent peuvent trouver des plats cantonais classiques, mais aussi des créations plus contemporaines et modernes.

VINSQue vaut vraiment le vin bio?

En l’espace de quelques années seulement, le vin bio est passé d’un marché de niche à une nouvelle tendance de consommation. Il concerne aujourd’hui près de 8% des vignobles français

qui produisent un chiffre d’affaires d’environ 503 millions d’euros. Apprécié pour son caractère naturel – sans utilisation d’OGM, de pesticides et d’engrais – il est le reflet du terroir sur lequel il a été élevé. Contrairement aux méthodes de vinification traditionnelles qui permettent aux producteurs de pallier à une terre parfois peu fertile, la transformation du raisin en vin bio laisse peu de place au sulfite. Face aux techniques d’élaborations qui progressent chaque année, peut-on imaginer des grands crus bio? Selon Marcel Lapierre, Jean-Paul et Charly Thevenet, Anselme Selosse ou encore Nicolas Joly, la réponse est oui. Précurseurs du vin sans soufre, ces producteurs sont revenus aux racines du goût, procurant à leur vin de véritables nuances.

N.B.

A la tête du restaurant La Baguette d’Or, à Plainpalais, fondé en 1987, la charmante Lijuan Ruan Morf a pour habitude qu’on l’appelle Nicole; «C’est plus simple à prononcer pour les clients», me dit-elle tout sourire…Depuis août 2013, Nicole, la propriétaire du restaurant la Baguette d’Or, s’emploie à réserver à ses clients un accueil très délicat et chaleureux, à leur communiquer sa passion pour la cuisine chinoise et à partager sa culture avec eux. Originaire de Hangzhou, en Chine, Nicole est arrivée en Suisse en 1996, et a débuté en suivant sa formation à l’Ecole internationale en gestion hôtelière Les Roches, à Crans-Montana. Elle a ensuite travaillé pour le groupe Canonica à l’aéroport de Genève.Après avoir dirigé le restaurant Fleuve d’Or à Carouge, de 2007 à 2013, elle s’installe ensuite au Col des Roches, au Locle (NE) et dirige L’Aiguille d’Or, de 2009 à 2010.Nicole s’épanouit désormais à Plainpalais, dans son restaurant à la décoration soignée, où elle dit pratiquer la «vraie cuisine chinoise » apprise avec sa mère, pas celle qui est adaptée pour le goût des occidentaux. Et déjà à l’âge de 16 ans, en Chine, elle s’activait aux fourneaux, alors que ses parents travaillaient dans le commerce.

Produits locaux et plats délicieuxIl suffit de goûter la fraîcheur croquante des rouleaux de printemps, accompagnés d’une sauce rare ou de déguster ses crevettes piquantes, fermes, goûteuses à souhait, le tout servi avec un sens de l’esthétique et un dressage très soigné, pour comprendre que Nicole dit vrai…Elle propose par exemple le canard laqué traditionnel, à la pékinoise, trois services, dont elle garde précieusement la recette, même si certaines traditions culinaires lui ont été transmises par l’ancien propriétaire de la Baguette d’Or. «J’utilise essentiellement des produits locaux, des légumes et viandes de 1er choix de producteurs que je connais, et mes vins viennent notamment de Lully ou de Soral…» ajoute Nicole.

La vraie cuisine chinoiseQue ce soit pour les plats «à la cantonaise», soit version aigre-doux, ou «sichuan», soit version épicée, au poivre et

piment sechuan, elle cuisine des plats de façon très traditionnelle, différemment, par exemple les poissons cuits entier, «à la chinoise», ou les raviolis (qui signifient «bonheur continu» en chinois) faits maison, ou le Ma Po tofu, qu’on pourrait définir comme le plat tofu, en version recette de grand-mère.

Des projets d’ateliers Secondée par un cuisinier fidèle (en poste depuis 1996) et deux aide-cuisiniers, Nicole se lance désormais dans de nouveaux projets. Elle propose déjà un service traiteur, mais va bientôt créer des ateliers de dégustation de thé (elle en vend déjà sur place), ainsi que des ateliers sur les accords vins-mets chinois. Nul doute qu’ils vont rencontrer le succès, car Nicole a une vraie baguette de fée entre les doigts…

Nathalie Brignoli

Ici & ailleurs – Coup de chapeau – Produit

Lijuan Ruan Morf

Produit

Piper-Heidsieck présente le «Rare Rosé Millésime 2007»

La maison Piper-Heidsieck allie depuis toujours valeurs d’antan et innovations. Fondée en 1785, elle présentera dès le mois de novembre son nouveau cru le «Rare Rosé Millésime 2007», une cuvée de prestige tout à fait exceptionnelle.

M illésime atypique pour le vigneron, l’année 2007 a donné naissance à très peu

de cuvées millésimées. L’année avait en effet été marquée par une végétation très précoce, une floraison hétérogène, une vague de froid en août et un état sanitaire de la vigne critique. Seuls les vignerons les plus audacieux avaient su deviner le potentiel hors du commun de ce millésime et suivre leur vigne avec subtilité. Rare Rosé Millésime 2007 est le fruit de la rencontre entre 56% de Chardonnay sélectionnés avec soin dans la montagne de Reims, qui apporte fraîcheur et élégance et 44% de Pinot noir, qui donne de la structure. Assemblage de 17 crus, ce vin

d’exception bénéficie d’un temps de maturation sur lies d’au moins huit ans.

Une explosion de saveursRégis Camus, chef des Caves de la Maison Piper-Heidsieck explique: «L’année 2007, idéalement atypique, est le premier millésime de la Cuvée Rare Rosé. Plusieurs années

de réflexion ont été nécessaires pour sélectionner les crus les plus appropriés à l’élaboration de la déclinaison Rosé de notre cuvée de prestige. Rare Rosé Millésime 2007 a bénéficié de huit années de vieillissement en cave».Le Rare Rosé Millésime se présente ainsi comme une explosion de senteurs, de saveurs et de couleurs dont l’harmonie sublime et prolonge la dégustation à l’infini. Il sera disponible dans les magasins spécialisés dès novembre 2016.

www.piper-heidsieck.com

Lilly Martini

© Photo: Daniele D'Angelo. www.LVXSTUDIO.COM

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Hebdomadaire fondé le 1er octobre 1893. Journal romand – 122e année – Paraît le vendredi.

Rédaction Le Cafetier:CP 5811, 1211 Genève 11tél. 022 329 97 46 fax 022 320 40 25 E-mail: [email protected]

Rédactrice en chef:Myriam Marquant

Secrétaire de rédaction: Nathalie Brignoli

Rédaction: Promoédition SA

Secrétariat: Chantal Longchamp

Correspondants: Lilly Martini,JF Ulysse, Lionel Marquis

Abonnement: 1 an Fr. 70.– (2,5% TVA incluse); 6 mois Fr. 45.– (2,5% TVA incluse)

Tarif publicités:annonces Fr. 1.19 le mm (2 col. minimum);réclames Fr. 3.50 le mm

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Les bonnes affaires – Communiqué

Communiqué

Un comité interpartis lance un référendum contre la loi sur lʼénergie Le Bureau de la direction du parti UDC Suisse a décidé, grâce au soutien de diverses associations et entreprises, de lancer un référendum contre la ruineuse loi sur l’énergie.

P rovoquant des coûts de plus de 200 milliards de francs, ce projet législatif irresponsable intervient massivement dans tous les domaines de la vie et dans la vie de chaque

individu. Elle impose notamment aux générations à venir des charges énormes. Il est donc indispensable que les citoyennes et les citoyens, les locataires, les propriétaires immobiliers, les automobilistes et les PME puissent prendre position face à une hausse aussi massive des charges dʼentretien et du coût de la vie.

Qui payera les 200 milliards que coûte la loi sur l’énergie?Cette révision de la loi sur lʼénergie est le fer de lance dʼun projet interventionniste dʼune ampleur jamais vue en Suisse. Aucun projet présenté jusquʼici nʼavait pour objectif de modifier aussi fortement le mode de vie de la population que la Stratégie énergétique 2050 et ses trains de mesures. On tente aujourdʼhui de faire avaler par le peuple une économie planifiée de type socialiste coûtant plus de 200 milliards, hostile à la propriété privée et hautement subventionnée. Qui plus est, cette folie nʼest pas financée par les grands groupes industriels, mais par les simples citoyens et les petites et moyennes entreprises (PME) qui forment lʼépine dorsale de notre économie.

3200 francs de coûts supplémentaires par famille et par anLa plupart des effets mentionnés ont en commun quʼils ne se produisent pas immédiatement. La majorité des nouvelles taxes et redevances comme le doublement du prix de lʼhuile de chauffage ou les 26 centimes de plus par litre de carburant deviendront réalité dans la deuxième, voire la troisième phase de ce projet. Voilà précisément lʼaspect dangereux de cette loi qui prépare le terrain aux mesures de contrainte étatiques à venir. Les limitations de la consommation dʼénergie et obligations dʼéconomiser lʼénergie figurent déjà dans la nouvelle loi, tout comme les règles de production édictées par lʼEtat pour les énergies renouvelables, la force solaire et éolienne. Ces dispositions relevant de la plus pure économie planifiée donnent au Conseil fédéral la compétence de proposer de nouvelles mesures coercitives pour restreindre encore plus le mode de vie de la population, mais aussi les activités de lʼéconomie.

Plus de dépendance de l’étranger, plus d’Etat et plus de taxesEt que reçoivent les citoyennes et citoyens, les propriétaires immobiliers, les locataires et les artisans en contrepartie de ces coûts énormes? Une lourde et inefficace machine à subventionner à coups de milliards la force solaire et éolienne, mais qui sera tout de même incapable de compenser lʼabsence de lʼélectricité provenant des centrales nucléaires, et ellene le sera vraisemblablement pas non plus à lʼavenir. Une plus forte dépendance de lʼétranger dans le domaine énergétique, une hausse des importations et une sécurité de lʼapprovisionnement compromise. Des atteintes aux droits de la propriété et à la liberté individuelle par lʼobligation de faire des économies et par des régulations de la consommation. Lʼinterdiction dʼagents énergétiques comme le pétrole (interdiction des chauffages à lʼhuile dès 2029) et le renchérissement des véhicules produisant plus dʼémissions. Des interventions dʼautant moins admissibles dans un contexte économique de stagnation.Il sʼagit également dʼempêcher dʼautres mesures de contrainte ainsi que des augmentations de taxes existantes, voire lʼintroduction de taxes nouvelles, dʼéviter une baisse de la prospérité par lʼaugmentation du coût de la vie et une perte dʼemplois à la suite de la croissance des coûts de production des entreprises.

Moins de protection du climat et du paysageLa nouvelle loi sur lʼénergie compromet aussi la protection du climat et du paysage. En refusant de remplacer ses centrales nucléaires qui produisent lʼindispensable électricité en ruban, la Suisse devra augmenter en hiver et la nuit ses importations de courant électrique produit à partir de charbon et de gaz. Lʼabsence de centrales nucléaires entravera aussi le remplacement des énergies fossiles, lʼélectricité en tant quʼagent énergétique de remplacement faisant défaut en raison de la baisse de la production. Il sera donc encore plus difficile dʼatteindre les objectifs climatiques fixés par le Conseil fédéral – une chance ratée pour la protection de lʼenvironnement.La protection du paysage est elle aussi affectée par la loi sur lʼénergie. Les dispositions de cette loi donnent quasiment au Conseil fédéral un chèque en blanc pour réaliser à tous les endroits encore préservés du pays, voire dans des zones protégées, des projets énergétiques. Des milliers de gigantesques éoliennes détruiront les paysages intacts de nos plaines et montagnes – au détriment de la faune et des êtres humains.

Groupes d’intérêts achetésCompte tenu de cette avalanche dʼeffets négatifs sur lʼéconomie, la population et la qualité de la vie, il est étonnant que quelques grandes organisations économiques ne soient pas prêtes à soutenir le référendum. Cela est dʼautant plus regrettable quand on observe les grandes lignes et les conséquences futures de ce projet. Mais si de nombreuses organisations et associations dʼintérêts refusent de voir la totalité des effets, cʼest tout simplement parce quʼelles ont été achetées au fil des débats parlementaires.Grâce à des petits sucres sous la forme de subventions, comme la prime au décès pour la force hydraulique ou encore la hausse massive de la RPC pour les petits producteurs dʼénergie, ainsi que par des allègements fiscaux pour les propriétaires immobiliers, mais aussi les grands groupes industriels, la Confédération a réussi à rassembler derrière elle certains groupes dʼintérêts sachant bien que les nouvelles taxes et redevances, qui ne sont pas encore inscrites dans cette loi, suivront au plus tard dans la deuxième phase.

Pour une politique énergétique responsableAvant et pendant les débats dans les commissions et au Parlement lʼUDC sʼest battue pour une politique énergétique financièrement supportable, sûr et respectueuse de lʼenvironnement. La Suisse aura à lʼavenir besoin de tous ses agents énergétiques pour garantir la sécurité de son approvisionnement. Les discriminations idéologiques dʼagents énergétiques doivent être refusées, tout comme la mise en place dʼune monstrueuse machine à subventionner et de mesures de contrainte étatiques contre la population et lʼéconomie.

OUI au référendum contre la loi sur l’énergieLe comité interpartis contre la loi sur lʼénergie refuse de participer à cette politique clientéliste au détriment des PME et de larges parties de la population. Mener une politique de droite signifie défendre la responsabilité individuelle et la liberté, donc une politique typiquement suisse. Un projet prévoyant autant de restrictions et imposant des coûts aussi élevés à la population doit absolument être soumis au peuple. Le référendum nous donne cette possibilité – saisissons-la.Les listes de signatures peuvent être commandées à partir de mardi, 11 octobre à lʼadresse www.loi-energie-non.ch.

Le comité peut jusqu'à présent compter sur le soutien des associations et organisations suivantes:

○ ASTAG – Association suisse des transports routiers○ Auto Suisse – Union des importateurs d’automobiles○ AVES – Action pour une politique énergétique raisonnable○ Bund der Steuerzahler○ Paysage Libre Suisse○ GastroSuisse – Fédération de l’hôtellerie et de la restauration

en Suisse○ Swissmem – Association des machines, des équipements

électriques et des métaux○ Swiss Plastics – Fédération suisse de l'industrie des matières

plastiques○ Swissoil – Association nationale des négociants en combustibles○ Verein Kettenreaktion

1 En plus de la taxe existante

d'actuellement 1,5 ct. par kWh.

2 En plus de la taxe existante

d'actuellement 22 ct. par litre

d'huile de chauffage

3 Consommation de 8 litres /

100 km.

4 Hausse des prix de 1%

calculée sur les dépenses de

consommation moyennes d'un

ménage (Fr. 5437/mois)

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N°31 - 21 octobre 2016

Mots croisés – Produit – Cours – Recette

Solution des mots croisées N°1109

Horizontalement 1. Souvenir d’ancien combattant. – 2. Inégalité. – 3. Pour lui dire bonjour, il faut lui serrer la pince. Lavande. – 4. Ensemble des cordages. On y fait toujours beaucoup de foin. – 5. Sujet. De Carl, suédois naturaliste. – 6. Pillage. Surmonter ses craintes. – 7. Mais oui. Brutale. – 8. Fleuve d’Asie, qui naît en Mongolie. – 9. Manganèse. Expérimenta. – 10. Canicule, parfois. Note de musique. Pratiques.

Verticalement1. Qui ne manque pas de moyens. – 2. Emmaillotaient. – 3. Prend l’eau. – 4. Mohammad, écrivain indien. Morceau de musique. – 5. Eprouverions donc de la peine. – 6. Pas à lui. Persévère. – 7. Agence de presse. Vallée de l’Argolide, en Grèce. – 8. Ne resterais pas découvert. – 9. Capitale cantonale. A cessé de parler. – 10. Accableras de louanges et de flatteries.

N°1110

S O L U T I O N

S O L I T A I R E SE A L A I N M IU R E T E L I TL U E E D I S EE S P E R E R A SM A I I A R I AE S B O A D O NN D I N G O N ET O U S S E R A S

U R E E L U

M O T S C R O I S É S

H O R I Z O N T A L E M E N T

1. Souvenir dʼancien combattant. – 2. Inégalité. – 3. Pour lui dire bonjour, il faut

lui serrer la pince. Lavande. – 4. Ensemble des cordages. On y fait toujours

beaucoup de foin. – 5. Sujet. De Carl, suédois naturaliste. – 6. Pillage. Surmon-

ter ses craintes. – 7. Mais oui. Brutale. – 8. Fleuve dʼAsie, qui naît en Mongolie.

– 9. Manganèse. Expérimenta. – 10. Canicule, parfois. Note de musique. Pra-

tiques.

V E R T I C A L E M E N T

1. Qui ne manque pas de moyens. – 2. Emmaillotaient. – 3. Prend lʼeau. – 4.

Mohammad, écrivain indien. Morceau de musique. – 5. Eprouverions donc de la

peine. – 6. Pas à lui. Persévère. – 7. Agence de presse. Vallée de lʼArgolide, en

Grèce. – 8. Ne resterais pas découvert. – 9. Capitale cantonale. A cessé de

parler. – 10. Accableras de louanges et de flatteries.

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213e cours

COURS DU SOIRpour l’obtention du certificat cantonal de cafetier

Dates: Du 9 janvier au 26 avril 2017

Inscriptions au cours du soir: Dès le 10 octobre 2016

EXAMENS: Mai 2017

HORAIRES: De 18h00 à 21h00, du lundi au jeudi De 08h30 à 12h00 et 13h00 à 16h00, le samedi

Prix: CHF 3’950.- CHF 500.- de frais administratifs sont demandés à l’inscription Le solde de CHF 3’450.- est à régler au plus tard le 12 décembre 2016

Inscriptions IFAGE - Montbrillant aux examens: Place des Augustins 19 1205 Genève Tél. 022 807 30 00 - [email protected] Horaires accueil: 08h30 – 18h30, vendredi 17h00 Arrêt TPG : arrêt Augustins

Pour tous renseignements complémentaires: www.coursdecafetiergeneve.ch

0800SCRHGE (numéro gratuit) = 0800 727 443 ou 022 329 97 22

Recette

Temps de préparation: 15 minutesTemps de cuisson: 50 minutes

Ingrédients 4 portions- 4 cuisses de poulet- 100 g de mini épis de maïs- 2 courgettes- 2 branches de cèleri- 100 g de chou-fleur détaillé en

fleurettes- 100 g de brocolis détaillé en

fleurettes

- 1 carotte- 1 oignon haché- 1 gousse d’ail écrasée- 45 cl de bouillon de légumes- 400 g de tomates pelées- ½ càc piment en poudre- sel, poivre

POULET AUX EPICES ET LÉGUMES

PréparationPréchauffer le four à 200°cSur une feuille de papier aluminium de taille adaptée, verser un filet d’huile d’olive et disposer les filets de merlu.Disposer des rondelles de tomate et d’oignon, parsemer d’herbes de Provence et de graines de fenouil. Saler et poivrer. Verser un filet d’huile d’olives et le jus de citron.Fermer la papillote et faire cuire 30 à 35 minutes (si les filets sont encore congelés, 1 heure).Servir en ouvrant la papillote et accompagner de riz...

Produit

Un doublé en or pour la Cuvée Louis-Edouard Mauler 2010

Magnifique palmarès pour la Cuvée Louis-Edouard Mauler AOC NE Millésime 2010: une médaille d’or au Concours International des Vins de Zurich 2016 et une deuxième médaille d’or au Grand Prix du Vin Suisse 2016.

L es vins Mauler confirment leur excellence … Les experts de ces grandes confrontations suisses

ne s’y sont pas trompés. Cette cuvée d’exception, après une lente maturation de plus de cinq ans dans les caves du prieuré, a véritablement atteint sa plénitude.

Des résultats brillants au grand prix du Vin suisse 2016La Cuvée Louis-Edouard Mauler Brut AOC NE 2010, assemblage de pinots noirs de Neuchâtel rigoureusement sélectionnés, a ainsi développé des arômes d’une richesse exceptionnelle et une ampleur en bouche remarquable… Une merveille de l’apéritif au dessert, tant avec des mets simples que sophistiqués. Cette cuvée a non

seulement remporté une médaille d’or au Grand Prix du Vin Suisse (GPVS) 2016, mais elle y a aussi été nominée, ce qui signifie qu’elle fait partie des six

meilleurs crus de la catégorie des vins mousseux suisses. La Cuvée Bel Héritage Brut Millésime 2011 a, quant à elle, obtenu une médaille d’argent au GPVS 2016 et a également été nominée. Deux cuvées Mauler figurent ainsi parmi les six meilleurs vins mousseux suisses du GPVS 2016.

www.mauler.ch

Magnifique palmarès pour la Cuvée Louis-Edouard Mauler AOC NE Millésime 2010: une médaille d’or au Concours International des Vins de Zurich 2016 et une deuxième médaille d’or au Grand

es vins Mauler confirment leur excellence … Les experts de ces grandes confrontations suisses

ne s’y sont pas trompés. Cette cuvée d’exception, après une lente maturation de plus de cinq ans dans les caves du prieuré, a véritablement atteint sa

seulement remporté une médaille d’or au Grand Prix du Vin Suisse (GPVS) 2016, mais elle y a aussi été nominée, ce qui signifie qu’elle fait partie des six

meilleurs crus de la catégorie des vins mousseux suisses. La Cuvée Bel Héritage Brut Millésime 2011 a, quant à elle, obtenu une médaille d’argent au GPVS 2016 et a également été nominée. Deux cuvées Mauler figurent ainsi parmi les six meilleurs vins mousseux suisses du GPVS 2016.

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