hennesbau

Hennesbau à FeulenBALLINIPITT architectes urbanistes

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l’existant en 1979 idées

construction aprés restauration

5Contexte Concept & Design Construction Utilisation

Cette superbe construction dénommée le Hennesbau remonte à 1826. Témoin de l’industrie rurale, ce petit «centre» abritait plusieurs entreprises artisanales : moulin à écorces, tannerie, scierie et moulin à huile dont les activités cessèrent en 1937. Le bâtiment servit de dépôt pour céréales et farines, d’entrepôt pour machines et outillages, et occasionnellement d’abri pour le bétail.

Présentationdu Projet

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Le ContexteLe Loeschenhaus était une Villa baroque qui appartenait à l’abbaye d’Echternach. La maison fût construite en 1676 par l’abbé Philippe de la Neuveforge, comme maison de repos pour des moines. En 1719 le bâtiment fût restauré et a obtenu sa forme définitive.Au 20ème siècle le bâtiment était désaffecté et était en dernier lieu la propriété de la Commune d’Echternach. En date du 17 mai 1977 le bourgmestre Robert Schaffner a fait démolir le bâtiment .Les débats sur cette démolition ont fait du Loeschenhaus une cause célèbre pour la conservation des Sites et Monuments au Luxembourg.

Depuis l’Appel de Grenade en 1977, le Service des sites et monuments nationaux du Grand-Duché de Luxembourg a déclenché une action de sensibilisation d’abord hésitante, ensuite plus vaste, en milieu rural. La campagne, plus improvisée qu’organisée, n’est pas restée sans écho. Deux mille maisons privées remontant aux deux derniers siècles ont été restaurées. Une quarantaine de bâtiments publics auxquels on ne peut dénier une certaine valeur architecturale et pittoresque, ont pu être remis en état et recevoir de nouvelles affectations.Le scepticisme, voire le refus, furent vifs au début, mais à partir du moment où quelques bâtiments de prestige ont réapparu, rajeunis dans un habit neuf mais respectant des traditions architecturales, la réticence du début afait place à un solide consentement, propre à ce comportement légendaire qu’on appelle la sagesse paysanne.

L’industrie sidérurgique fut longtemps la locomotive de l’économie luxem-bourgeoise et ce jusqu'à la crise sidérurgique des années 1970.Toutefois, avec le choc pétrolier de 1973 et la crise qui s’ensuit dans l’industrie sidérurgique européenne, la prédominance de ce pilier de l’éco-nomie luxembourgeoise est profondément remise en cause. L’industrie sidérurgique n’a pu survivre que grâce à de très profondes restructurations étatiques, notamment par la mise en place d’aides à l’investissement.En 1975 sont instaurés dans le cadre des mesures d’austérité les « travaux extraordinaires d’intérêt général » (TEIG) et en 1977 la mise en place de la « division anti-vise » (DAC).

5.4.1982 Le Luxermbourg est paralysé par une grève générale. Les syndicats ont fait appel à la grève pour protester contre la décision du gouvernement de ne plus adapter les salaires à l’évolution des coûts de la vie.


Tageblatt, 5. Januar 1974

Anmerkung (2008): im Bildbegleittext: lies «1748-1749» statt «1748». Laut Schmitt 1970: 189f sowie Staud & Reuter 1952:170ff wurde die später «Löschenhaus» genannte Landvilla 1676 von Abt Philippe de la Neuveforge als Erholungshaus für die Mönche erbaut, 1719 von Abt Matthias Hartz restauriert, da sie baufällig geworden war, und 1748-1749 von Abt Gregor Schouppe durch zwei Eckpavillons ergänzt.M. Schmitt (1970): Die Bautätigkeit der Abtei Echternach im 18. Jahrhundert (1728-1793). - Luxembourg, Ministère des Arts et Sciences, 230 p.R.M. Staud & J. Reuter (1952): Die kirchlichen Kunstdenkmäler der Stadt Echternach. - Luxemburg, St.Paulus Druckerei, 224 p.

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Le Hennesbau qui se perd dans les champs...


...menacé suite à son abandon.

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Ce bâtiment d’un charme austère était sain dans ses soubassements, bien que menacé à la suite de son abandon.

En 1979, après de longs pourparlers, la commune acheta le bâtiment, avec l’appui financier de l’Etat. Concernant la nouvelle affectation, la com-mune se mit rapidement d’accord sur une utilisation multiple.

Le rez-de-chaussée accueille un café restaurant, le 1er étage un musée d’architecture rurale et une grande salle des fêtes sous les combles. La volonté était de ne pas modifier l’aspect du volume, de respecter la substance existante et de la restituer dans son état initial. L’intervention architecturale à l’intérieur, d’aspect contemporain, se marie parfaitement avec l’architecture existante.

La structure et la restauration

Le moulin à huile et tannerie édifié en 1826.

Contexte Concept & Design Construction Utilisation

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...une «cause célèbre» pour la conserva-tion des Sites et Monuments


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La restauration dela charpente


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État existant en 1979 redressement de la charpente.

Recouvrement de la toiture

État en 1983

Doublage de la charpente

La charpente

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La toiture a été conservée dans son intégrité et doublée par une structure en bois et recouverte d'ardoises naturelles.


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Description du ProjetCette «restauration douce» est un mariage réussi de réalisation pratique et de mise en valeur architecturale, un garant de deux notions indissociables en matière d’architecture et de restauration : l’identité et l’authenticité.

Le Hennesbau sert de nouveau à la communauté. On y vient pour discuter, chanter, rire, s’enrichir, dans une atmosphère accueillante, idéale pour ce commerce des esprits qu’on appelle échange culturel.En 2006, vingt ans après sa première mise en service, le bâtiment avait besoin d’un rafraîchissement et d’une mise en conformité aux normes actuelles. D’autre part, l’utilisation intensive des facilités créées exigeait une restructuration du fonctionnement du centre.

Une extension des locaux de cuisine et de stockage a été réalisée en partie enterrée. Un grand ascenseur panoramique sert d’accès handicapé et de monte-charge pour l’exploitation de la salle du premier étage.Une restructuration des accès permet d’organiser des événements en parallèle et de ce fait accroître la capacité et l’attrait du Hennesbau.Un café restaurant ouvert en permanence augmentera en plus l’attrait de ce bel ouvrage.


Doublage de la charpente.

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plan d’intervention sur la toiture

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La décisionC’est un véritable coup de foudre qui a frappé les deux enquêteurs de l’inventaire rural, un radieux matin de printemps de l’an 1978.L’un était le premier échevin de la commune, l’autre le conservateur du Service des sites et monuments nationaux.Tout en remplissant les fiches et en fixant les belles fermes du XVIIIe et du XIXe siècle sur la pellicule, ils étaient arrivés à l’endroit où la rue du village se perd dans les champs.

l’existant en 1979

aprés restauration 1985

Là où les dernières maisons tournent leurs hauts pignons vers le Nord, ils sont restés étonnés, perplexes devant une superbe construction, la tannerie et son moulin à écorce, dénommée le Hennesbau qui repose majestueusement dans les prés.Bien sûr, la construction ne leur était nullement inconnue, mais après avoir analysé pendant quelques heures des façades baroques de l’époque thé-résienne (règne de l’Impératrice Marie Thérèse, 1740-1780), ils ressentirent un véritable «choc architectural» devant cette masse imposante, muette, sans vie apparente.

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Coupe dans la nouvelle cage d’escalier à aménager


détail sur l’intervention

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Échafaudage

La charpente de toiture, pannes et voliges sont conservés.Une deuxième charpente couvre la verticale ainsi que la toiture. Des poteaux supplémentaires en bois de chêne récupéré dans la partie moulin sont mis en place. Une dalle collaborante béton-bois est mise en place. Les poutres et che-vrons en bois sont ancrés dans les nouvelles dalles en béton par des boulons métalliques.


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Le traitement en couches Ancrage sur structure en chêne

Cordon en béton du socle de la charpente

Pour la charpente principale, les fermes ont été redressées par tire-forts, les angles et coins renforcés par des équerres métalliques. Un contre-ventement métallique donne la rigidité à la structure en bois. Les murs ont été doublés par une structure en bois ventilée avec isolation et un bardage en bois.La toiture a été conservée dans son intégrité et doublée par une structure en bois et recouverte d’ardoises naturelles.

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Petit à petit le Hennesbau prend forme. Echa-faudage démonté, il se présente d’une manière scintillante avec une charpente unique en bois.


détail consolidation périphérique

Terrassement sur façade Nord

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La consolidation à l’intérieur


La maçonnerie existante, périphérique et les murs intérieurs ont gardé leur fonction portante. A deux endroits du bâtiment, la maçonnerie fortement dégradée a été restaurée.Par des reprises ponctuelles en sous oeuvre, un renforcement des fon-dations a été fait.Les planchers et voliges en bois ont été conservés dans leur aspect ; seul quelques réparations de renforcements ont été faites. Les poutres maî-tresses et piliers en chêne conservent la fonction portante des dalles. Les chevrons ont été accrochés par des boulons à la dalle en béton, coulée sur la surface des planchers en bois.

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Scellage de nouveaux piliers en chêne

Renfort statique aux angles


Reprise des charges de l’ossature en bois

La structure a été rigidifiée par la mise en place d’un cordon en béton périphérique assurant l’ancrage de la structure. Un contreventement métallique donne la rigidité à la structure en bois.

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principe d’ancrage de l’existant

Modulation nouvelle ossature


Mise à nu de l’ossature

L’ancien rythme des panneaux de ventilation reconstitué

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Attente d’appui aprés bétonnage

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La décision


La construction remonte à 1826 et était plus qu’une simple tannerie. Son toit abritait quatre à cinq entreprises artisanales et constituait un petit «monstre industriel» : moulin à écorce, tannerie, scierie et moulin à huile. On parlait même que le village fut approvisionné par l’eau de vie distillée dans le Hennesbau.

En 1837, le propriétaire M. J. H. Eisen tomba en faillite et l’activité dans le bâtiment cessa. Le bâtiment fut vendu aux enchères en 1851 à M. Johannes Berns, qui lui donna son nom. Dès lors le Hennesbau servit de dépot pour céréales et farines, d’entrepôt pour les machines et outillages et occasionellement d’abri pour le bétail.

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Le sauvetage

Pour la charpente principale, les fermes ont été redressées par tire-forts, les angles et coins renforcés par des équerres métalliques.

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Les chevrons ont été accrochés par des boulons à la nouvelle dalle en béton.


mesures de protections provisoires

En attendant les fonds pour le financement de la restauration, des équipes d’ouvriers du secteur sidérurgique (DAC) sont détachés pour faire les travaux préparatoires de la restauration.Des travaux de démontage, de décapage, de terrassement et, de mise en peinture sont réalisés.

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Contrôle du site

En 1979, après de longs pourparlers, la commune acquit le bâtiment et le fit transformer, avec l’appui financier de l’Etat, en centre culturel tout en conservant l’aspect extérieur typique d’un grenier à écorces.N’oublions pas que la production de tan à l’aide d’écorces de chêne et la fabrication de cuir procurai du travail à de nombreux habitants de Feulen durant plusieurs siècles.


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Achèvement du gros oeuvre

Restauration des encadrements

Nouveaux éléments en béton


Inspection officielle par le conseil communal

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Utilisation

Une salle des fêtes pour 350 personnes a pu être installée au grenier sous une magnifique charpente d’origine. Grâce à son atmosphère unique, à son acoustique extraordinaire et à son mobilier de l’époque, cette salle peut être considérée comme l’une des plus belles du pays.


Le Hennesbau sert de nouveau à la communauté, on y vient pour discuter, chanter, rire, s’enrichir, dans une atmosphère accueillante, idéale pour ce commerce des esprits qu’on appelle échange culturel.

Description du Projet

Le moulin à huile et tannerie édifié en 1826 par Jean-Henri Eisen fut acquis par la Commune de Feulen en 1979. 2 ans plus tard commencèrent les travaux de restauration qui devaient couvrir une triple utilisation.


Un musée sur l’architecture rurale fut aménagé au premier étage par le Service des Sites et Monuments Nationaux.

Le sauvetage La proposition qui émanait de l’avis officiel de la Commission des sites et monuments nationaux, à savoir la restauration de la bâtisse à des fins culturelles, n’était pas du goût des villageois qui, tout en exigeant un centre culturel, visaient plutôt une construction moderne du genre «Hall omnisports».

Il fallut donc procéder avec prudence et avec une dextérité politique plus pragmatique que théorique, pour ne pas perdre l’élan initial des quelques férus du patrimoine rural.


Cette reconstitution impressionnante explique l’histoire de l’architecture «Marie-Thérèse» à l’aide de 35 modèles, 12 tableaux explicatifs et d’autre matériel d’exposition comme par exemple un programme audio-visuel.

Un café-restaurant, au rez-de-chaussée, où les consommateurs trouvent le bar habituel tandis que dans la salle avoisi-nante se situe le restaurant. Cette salle convient également pour des réunions et des petits séminaires.

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La reconversionAlors que des pourparlers longs et difficiles au sein du conseil communal commencèrent, les promesses gouvernementales (50 % du coût) ne manquèrent pas leur effet et finalement une réunion d’information avec la population ouvrit, après plus d’un an de discussions, la voie vers l’acquisition du bâtiment.

Le prix extrêmement avantageux de 1,9 millions de francs luxembourgeois comprenait également les 36 ares de terrain qui entourent l’immeuble.En ce qui concerne la nouvelle affectation, nous sonnes vite tombé d’accord sur une utilisation multiple. Ainsi, le rez-de-chaussée accueille un café restaurant, un musée d’architecture rurale est installé au premier étage et une grande salle de fêtes avec une charpente extrêmement riche est aménagée sous les combles.


Détail élément comptoir

Les experts en matière d’architecture locale, les écoles, les personnes qui aiment la restauration ainsi que les touristes qui s’intéressent au domaine rural apprécieront cette exposition.

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Le parti architectural


Bien sur des changements ont été inévitables dans l’ancien moulin à écorce. La volonté était de ne pas modifier l’aspect par l’agrandissement du volume, mais de respecter la substance existante et de la restituer dans son pristin état.

L’intervention architecturale à l’intérieur, d’aspect contemporain, se marie parfaitement avec l’architecture existante, en reprennant des éléments simples (consoles, arc en plein cintre ... ). Cette «restauration douce» est un mariage réussi de réalisation pratique et de mise en valeur architecturale.

Préparation de l’inauguration officielle

Dans l’attente des officiels

M. le ministre de la Culture - Rob Krieps; Marcel Thill; bourgmestre - Georges Calteux S.S.M.

Préparation de rencontre avec les amis américains


Du point de vue de la conservation du patrimoine architectural, le Hennesbau a atteint une performance de premier rang qui doit chercher son pareil bien au delà des frontières du Grand-Duché.

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La réalisation


La réalisation

vue de la vallée


Le coût final de 36,1 millions de Francs luxembourgois (dont 13,5 mil-lions à charge du Ministère de l’intérieur et 5,4 millions du Ministère de la culture) est raisonnable, surtout si on compare avec les «palais» en verre et en béton qui sont évalués au double et qui dégradent bien souvent nos sites ruraux.

Disons finalement que ce bâtiment n’a pas uniquement une valeur docu-mentaire et historique. Son architecture du début du XIXe siècle est aussi dotée de valeurs expressives et esthétiques.II est non seulement un des derniers témoignages d’une profession qu’on n’exerce plus au Grand Duché, mais aussi et surtout un garant de deux notions indissociables en matière d’architecture et de restauration : l’iden-tité et l’authenticité.

Le coût

Récemment, la cérémonie de remise de prix du concours d’architecture international «Bâtiments anciens - usages nouveaux» a eu lieu à Trèves. Le concours était organisé par l’ATEAR-Nord (Ateliers trans frontaliers pour l’Environnement et les Actions en milieu rural) qui regroupe les partenaires des cinq régions voisines : Lorraine (F), Wallonie (B), Luxembourg (L), Sarre (D) et Rhénanie Palatinat (D).

Sur les 200 dossiers avec des réaffectations réalisées après 1980 qui ont été soumis au jury, 5 projets en utilisation privée et 5 projets en utilisation publique ont été primés.Le premier prix en utilisation publique a été attribué à l’Ancienne Tannerie à Niederfeulen appelée Hennesbau, restauration réalisée par les architectes Ballini & Pitt.

Reconnaissance

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Terrasse agrémentée


Commentaire du jury : « Au Grand-Duché du Luxembourg, on a commencé plus tôt qu’ailleurs à transformer des bâtiments de valeur désaffectés. Actuellement, ce petit pays peut se vanter de compter plus de cent grands bâtiments réhabilités. Dans les années 80, Monsieur Georges Calteux, directeur des Sites et Monuments Nationaux réussit à convaincre le bourgmestre Thill d'utiliser la tannerie désaffectée comme une «maison de village». La réhabilitation par les architectes Ballini et Pitt de Luxem-bourg est excellente. Le rez-de-chaussée abrite un café-restaurant et le premier étage est réservé à un musée rural. La salle au niveau supérieur a conservé l’ancienne charpente. Comme pour la grange de Malbergweich, un second toit avec isolation a été construit au-dessus de l’ancien, pour le conserver.»

Concours


Le centre culturel Hennesbau avec ses trois salles, réparties sur trois étages, a connu un grand succès au cours des deux dernières décennies. Nombreux sont les locataires qui y ont organisé toutes sortes de manifestations tant culturelles que privées. De ce fait, le bâtiment fut modernisé au cours des années 2008 / 2009. Le sous-sol fut agrandi dans l’intérêt de l’aménagement d’une cuisine, de plusieurs débarras et d’un local « catering ». Un ascenseur panoramique fut adossé à la façade postérieure du bâtiment permettant l’accessibilité aux installations sanitaires et aux trois étages du bâtiment pour tous les citoyens quels que soient leur âge, handicap ou déficience.

Modernité

103Concept & Design Construction UtilisationContexte

BureauBALLINIPITT architectes urbanistes est un atelier d’Architecture qui, depuis une trentaine d’années, fonde son expérience sur une gamme étendue de projets au Luxembourg et à l’étranger. Au centre se trouve une équipe bien formée et multidisciplinaire, composée de personnes au contexte international varié, ayant des cultures de construction diverses.

L’architecture a une influence directe sur la qualité de notre vie, que ce soit au travail, à la maison ou dans l’environnement urbain. A cela s’ajoute notre reconnaissance que l'architecture est générée par les besoins humains, répondant au contexte et à la durabilité pour les générations futures.

A travers notre approche intégrative, nous développons des réponses innovatrices aux défis contemporains de l’architecture et de l'environnement bâti. Au centre de notre approche : une gestion efficace des coûts et du temps, de la conception jusqu’à la réalisation.

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Roger Pitt

Gregor Beul

Henry Hellriegel

Claude Ballini

CecileRogowski-Doligez

Sebastien Pacini

MarliesLuy - Rommelfangen

Christoph Schmitt

Serge Ecker

Luc Maurer

Julian Tiranishti

Zakaria Majdouline

PamelaRommelfangen

Vanessa De Venantis

Philipp Hopp

Hugo Van Boxem

Marc Oswald

Maja Lednik - Mejak

Nathan Sztompka

José Gonzales

Adrien Maurer

Magnus Koerfer

Christian Lejoly

Doris Inasse

PatrickCunha dos Santos

Gilbert Ballini

Les Collaborateurs du bureau


HistoirePresentation du ProjetLa restauration de la charpenteÉchafaudageLa consolidation à l’intérieurContrôle du siteUtilisationLa réalisationLe Bureau

6.7. 27.41.49.65.73.85.109 .

Table des matières

BibliographieD’Loumillen vu Feelen, Revue, sans date, page 22, 101

Wichtige Projekte in der Gemeinde Feulen, Tageblatt 20.11.80, page 19

La restauration du “Hennesbau”, George Calteux, sans date

Brochure presentation du Hennesbau Feulen

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