haut et fort de mai
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Journal Uma ParisTRANSCRIPT
Mandataire d’UN MONDE D’AVANCE PARIS
Athènes, Paris, même combat !
La situation grecque est tragique à plus
d’un point. Elle l’est parce qu’elle met
à genoux tout un peuple. Les mesures
imposées par l’Union Européenne et le
FMI, dans la droite ligne du consensus de
Washington, sont non seulement injustes
socialement mais risquent en plus d’être
inefficaces économiquement. Elles peuvent
plonger le pays dans une récession durable,
tout comme ce fut le cas en Argentine il y
a 10 ans.
Ce qui se passe en Grèce montre l’incapa-
cité de l’Europe à construire une solidarité
durable entre ses Etats membres. Elle a
tardé à réagir, laissant la Grèce s’enfoncer.
Elle s’est également fait de l’argent sur son
dos en la « renflouant » à des taux d’intérêt
scandaleux.
Enfin, le traitement de choc infligé à la
Grèce remet en selle les idées libérales qui
ont pourtant directement engendré la crise
que nous subissons. Certes, nous appelons
de nos vœux une gouvernance économique
européenne, mais quel est son intérêt si
c’est pour qu’elle impose un dogme libéral
qui a échoué ?
Le texte de la convention nationale dé-
montre que le Parti Socialiste s’est donné
les moyens de proposer un nouveau mo-
dèle de développement en tirant les leçons
de la crise et des impasses du capitalisme,
et propose de nouvelles régulations, no-
tamment au niveau des échanges commer-
ciaux mondiaux.
Pour autant le débat anxiogène sur la dette
porté par la droite commence à faire des
émules dans les rangs socialistes. Non la
dette publique n’est pas anti-économique.
Elle sert à maintenir notre économie en
temps de crise et doit ensuite être réduite
une fois celle-ci terminée. Plutôt que de
faire du Friedman en Grèce, inspirons nous
de Keynes !
Mais cette bataille en faveur de notre mo-
dèle social passe aussi par la rue. Il est de
notre devoir de nous mobiliser le 27 mai
prochain pour défendre les retraites avec
tous les syndicats, unis pour l’occasion.
D’Athènes à Paris, le combat est le même !
L’édito de Guillaume Balas
L’Assistance Publique-Hopitaux de
Paris (AP-HP), premier opérateur de
soin en France est aujourd’hui en
crise. Elle permet autant une offre de
soin de proximité qu’une offre pour
le territoire métropolitain et national
reconnu. Et ces trois missions – soins,
recherche et enseignement – doivent
être pris en compte. Dans le cadre de
la définition de son projet d’établisse-
ment 2010-2013 la direction prévoit
en effet un plan drastique de réduc-
tion des coûts. Regroupements, non-
remplacements de personnels voilà
la traduction de ces choix, dictés no-
tamment par la mise en œuvre de la
loi Hôpital Patients Santé et Territoire
(HPST) .
Les mobilisations du personnel, tous
métiers confondus, des élus et des usa-
gers démontrent qu’il est urgent de re-
voir le plan stratégique, de refuser les
suppressions d’emplois et de revoir le
système de tarification pour permettre
un service publique de qualité.
L’AP-HP en danger : le service public de santé attaqué !
Le journal d'Un Monde d'Avance ParisLA GAUCHE DECOMPLEXEE avril 2010 | numéro 14
A la une
A LIRE DANS CE NUMÉRO
4L’AP-HP en danger, le service public de santé attaqué
p.1&2
4Les vrais chiffres du chômage4La casse du secteur de la petite enfance continue
p. 34Compte-rendu: Colloque « convergences pour dépasser le libre-échange»4Agenda/Qui sommes-nous?
p.4
L’AP-HP EN DANGER
En 2009, 600 emplois ont disparu, d’ici à
2012, ce sont entre 3000 et 4000 emplois
qui seront supprimés sur 92.000. Le seul
argument mis en avant, est de nature fi-
nancier : sur plus de 6,5 milliards de bud-
get en 2009, le déficit s’élève à 96 millions
d’€.>>>
>>> Par essence, le service public de la
santé ne peut s’accommoder de la logique
comptable qui se fera au détriment des
conditions de soins pour les patients et de
travail pour les personnels.
L’affaiblissement de la structure hospi-
talière, pilier de l’offre de soin en France,
n’est pas anodine dans un contexte de ré-
forme structurelle du système de santé. Le
choix d’affaiblir l’hôpital public engendrera
une détérioration de l’offre de soins sur le
territoire, et le renforcement de la méde-
cine à plusieurs vitesses avec le développe-
ment du secteur privé lucratif.
Ce plan prévoit ainsi une « rationalisation
» des moyens, c’est-à-dire le passage à
Paris de 37 hôpitaux à 12 groupes hospi-
taliers , la baisse du nombre de lits et la
suppression de prêt de 4000 postes. Pour
assurer l’ensemble de ses missions, l’unité
de l’AP-HP doit être préservée et les pro-
jets hâtifs de regroupements stoppés : le
démantèlement de Trousseau, la fermeture
de certaines maternités, la réduction de
l’offre d’IVG.
L’AP-HP souffre par ailleurs d’un sous in-
vestissement chronique et l’engagement
des CL ? pour un plan d’investissement
pour une véritable modernisation doit
pousser l’Etat…
LA RESTRUCTURATION DE L’HÔPITAL PU-
BLIC
Le projet de restructuration de l’AP-HP
n’est que l’exemple parisien d’une dyna-
mique nationale d’affaiblissement de l’hô-
pital public.
Depuis vingt ans l’hôpital public est en
restructuration permanente. Au nom de
considérations comptables et financières,
les réformes successives sont matricées
par le credo de la convergence entre le sec-
>> Suite de la page 1 | L’AP-HP en danger : le service public de santé attaqué
> 37 hôpitaux et l’Hospitalisation à do-
micile (HAD)
> 22 474 lits plus 1 681 places de jour
> 90.000 personnels dont 16 700 infir-
miers et 15 800 médecins
> 34 centres de formation dont 17 ins-
tituts de formation en soins infirmiers
> Un budget d’exploitation de 6,5 mil-
liards d’euros
L’AP-HP en quelques chiffres
teur public et le secteur privé.
Cette dynamique s’illustre par la mise en
place progressive de la tarification à l’ac-
tivité (T2A) qui doit à terme établir une
convergence tarifaire entre les deux sec-
teurs. Désormais, c’est l’activité effectuée,
c’est à dire la nature et le volume des soins
produits, qui détermine les ressources de
l’hôpital.
Ce nouveau mode de rémunération loin
d’être efficace, a créé un modèle écono-
mique intrinsèquement inflationniste, et
qui encourage les établissements à la sé-
lection des pathologies sur des critères de
rentabilité financière. L’insuffisance du fi-
nancement des missions d’intérêt général
remet en cause le service public hospitalier
qui à vocation d’assurer la continuité des
soins et la prise en charge de tous les types
de patients, y compris les plus précaires et
les plus démunis.
Il est dès lors de plus en plus exigé de gé-
rer l’hôpital comme une entreprise où il
convient de rationaliser les coûts et d’ac-
croitre la productivité : l’efficience est éri-
gée en modèle de gestion du secteur hos-
pitalier. Ainsi de plus en plus de services
comme la restauration,et la lingerie sont
externalisés et réalisés par des prestataires
privés.
De l’aveu même de l’Inspection Générale
des Affaires Sociales (IGAS) « vouloir la
convergence c’est en accepter les consé-
quences sur l’emploi hospitalier » . La
masse salariale qui constitue 70 % des
budgets des hôpitaux est bien souvent
la variable d’ajustement pour accroitre la
productivité.
D’autre part, l’offre de soins hospitaliers
fait l’objet d’une intense restructuration.
Entre 1992 et 2003, le nombre de lits
d’hospitalisation à temps complet, toutes
disciplines et tous secteurs confondus est
passé de 540 000 à 457 000 .
LE SECTEUR PRIVÉ EN EMBUSCADE !
Dès lors que se développent les déserts
médicaux, abandonnés par le service pu-
blic de la santé : la population est dans une
certaine mesure « captive » de l’offre de
soin à proximité (du fait de l’urgence d’une
intervention, de la difficile mobilité notam-
ment de banlieue à banlieue), de plus en
plus souvent privée plutôt que publique.
Les cliniques pratiquent le plus souvent
des honoraires libres, parfois exorbitants,
et participent ainsi à la structuration d’un
système de soin à deux vitesses.
La convergence entre le secteur public et
privé se traduit en réalité par l’alignement
du secteur public sur le secteur privé. Les
missions du service public hospitalier sont
aujourd’hui mises à mal, détricotées par
la loi HPST. Désormais, la finalité lucrative
d’un établissement hospitalier n’empêche
plus que des missions de service public
soient confiées à des établissements privés.
La logique comptable et financière ne
saurait être un horizon indépassable. Il
est urgent de revaloriser le secteur public
hospitalier en augmentant les moyens mais
également en le repositionnant dans un
système de santé plus cohérent. Face aux
enjeux de désertification médicale, il est
impératif de créer des passerelles entre le
secteur hospitalier et la médecine ambula-
toire, secteurs aujourd’hui trop cloisonnés.
Notre système de santé souffre en effet
d’un hospitalo-centrisme : l’hôpital sup-
plée la médecine de ville en cas de carence
de l’offre de soins.
Pour répondre aux besoins de la popula-
tion l’avenir de l’hôpital public nécessite
des réformes ambitieuses qui impliquent
un projet d’ensemble du système de santé
fondé sur la solidarité nationale.
> Signez la pétition pour sauver l’AP-HP sur
www.defendonslaphp.fr
EN BAISSE
>> Les droits sociaux en GrèceLes banques ne manquent pas de culot. A peine renflouées par les Etat, elles spéculent sur la dette publique qu’elles ont creusée, en Grèce comme dans l’ensemble des Etats européens. Et qui paie la fac-ture ? Les populations, qui, à l’image des grecs s’apprêtent à vivre, sous la pression du FMI et de la commission européenne, une cure d’austérité sans précédent. Et si on s’attaquait enfin à la source de la crise, la finan-ciarisation de l’économie et la mon-dialisation dérégulée ?
EN HAUSSE
>> Les services publics à Paris, suite à la décision historique de la majo-rité de municipaliser la gestion de l’eau. La preuve que le service public est une valeur d’avenir.
A LIRE
Le petit livre des retraites par Jean-Chr istophe Le Duigou et Pierre-Yves Chanu. Éditions de L’Atelier 10€, 160p.
Un ouvrage qui démontre que le fi-nancement d’un système de retraite par répartition est possible sans al-longement de la durée de cotisation. Salutaire!
70,6
ans
C’est, selon le Conseil d’Orienta-tion des Retraites l’âge moyen
auquel devront partir en re-
traite les générations qui ren-
trent sur le marché du travail
en 2010 si, comme le propose le gouvernement, le seul levier de réforme est l’allongement de la durée de cotisation. Preuve sup-plémentaire que le recul de l’âge
de départ en retraite ne peut
être la solution, et que le vrai débat se situe sur les recettes et le niveau des cotisations !
Chaque mois la DARES publie sur la base des données de Pôle Emploi (PE) des sta-tistiques de « demandeurs d’emploi ». Le
gouvernement s’empare habilement de certains chiffres pour s’en féliciter. Pourtant comme toute statistique il y a ce que disent les chiffres…et ce qu’ils masquent.
LES CATÉGORIES DE PÔLE EMPLOI
Les chiffres publiés regroupent les inscrits en ca-tégories allant de A à E selon leur situation indi-viduelle. La catégorie A mise en avant par le gou-vernement regroupe les personnes sans emploi et celles n’ayant pas travaillé pendant le mois (2,7 millions de personnes en mars 2010). Elle exclut les chômeurs qui ont travaillé quelques heures au cours du mois comptabilisés dans les catégories B et C. Ces catégories regroupaient en mars 1,2 mil-lions de personnes. Ainsi il y a bien 3,9 millions de personnes au chômage et tenues de rechercher un emploi.Les catégories D à E regroupent les personnes dispensées de recherche d’emploi (en formation, stage, contrat aidé etc.) soit 570 000 personnes en mars.
LES NON-INSCRITS
Un nombre conséquent de chômeurs n’apparaît pas dans ces catégories car non-inscrits. Il s’agit tout d’abord des personnes « dispensées de re-cherche d’emploi », en particulier chômeurs de plus de 58 ans soit environ 320 000 personnes. Il faut y ajouter les chômeurs non indemnisés (« fin de droit »), les très nombreux jeunes chômeurs
n’ayant droit ni au RSA ni aux allocations chô-mage (de l’ordre de 300 000) ou les personnes radiées. Enfin les chiffres produits excluent sys-tématiquement l’outre-mer.
L’ENJEU DES VRAIS CHIFFRES
Avec près de 5 millions de chômeurs (catégories A,B,C, plus estimation des personnes non ins-crites) 18% de la population active est touchée par le chômage. Ces chiffres ignorées sciemment par la droite soulignent la nécessité de mesures sociales et d’une politique de création d’emploi (emplois publics, partage du temps de travail, contrôle des licenciements, politique de relance etc.), aux antipodes de la politique du gouverne-ment (casse des 35h, suppression d’emploi pu-blic, etc.).Pour que le chômage ne baisse pas qu’au fil des radiations et autres manipulations, à nous de populariser les vrais chiffres du chômage et nos propositions pour le plein emploi.
Tous les chiffres: http://www.travail-solidarite.gouv.fr/IMG/pdf/PI-Mensuelle-11.pdf
LE CHIFFRE Les vrais chiffres du chômageZoom sur
Après s’être attaqué à la scolarisation des moins de 3 ans en supprimant les moyens
de l’école primaire, le gouvernement vient de prendre un décret fragilisant l’accueil des enfants en crèche. D’abord en élargissant les possibilités d’accueil d’enfants en surnombre: une structure conçue pour accueillir 60 bébés pourra doréna-vant prendre en charge, dans les mêmes locaux et sans personnel supplémentaire jusqu’à 72 enfants. Ensuite ce décret propose de diminuer – pour la deuxième fois en trois ans ! – le taux actuel de professionnels les plus qualifiés (pué-ricultrices, auxiliaires de puériculture, éducateurs de jeunes enfants) qui est de 50% à 40% au profit des titulaires d’un CAP petite enfance ou BEP sa-nitaire et social. De la part de ce gouvernement, une telle déqua-lification des métiers essentiellement exercés par des femmes n’est pas tant surprenant que symp-tomatique du double discours qui domine toute l’action gouvernementale : ici, se targuer d’œuvrer pour la promotion professionnelle des femmes en déqualifiant leurs métiers, là, déclarer la France
comme éternelle première terre d’asile d’Europe en expulsant toujours plus de travailleurs sans papier,… A Paris, seuls 2% des enfants de moins de 3 ans sont scolarisés (contre 21% au niveau national). L’accueil des moins de 3 ans en crèche est donc déterminant, et nous savons combien la prise en charge dans un cadre collectif de la petite enfance permet de réduire les inégalités sociales et cultu-relles.Réunis dans un collectif « Pas de bébés à la consigne ! », les professionnels de la petite en-fance ont été en grève par deux fois en avril, ce qui prouve, non seulement leur détermination à exiger le retrait pur et simple du dernier décret du gouvernement, mais aussi l’urgence qu’il y a à résister avec force à cette politique mensongère et destructrice. Au diapason de cette mobilisa-tion, le conseil de Paris a adopté une résolution dénonçant la politique gouvernementale et s’en-gageant à continuer à augmenter le nombre de places dans les crèches parisiennes tout en main-tenant le taux et la qualité de l’encadrement.
La casse du secteur de la Petite Enfance continueMobilisation
Notre courant se caractérise par sa vo-lonté d’ancrage à gauche et de renou-vellement du Parti socialiste. Ancrage à gauche car, à l’heure où la crise finan-cière met à jour les ravages du capita-lisme financier, nous considérons que c’est la gauche qui incarne la moder-nité, loin du diktat libéral du « toujours moins d’Etat ». Ainsi, nous proposons des solutions nouvelles permettant de réarmer la puissance publique, s’articu-lant autour de 3 piliers:
>> La nécessité de mettre des restric-tions au libre échange au niveau eu-ropéen pour lutter contre le dumping social et fiscal et les délocalisations
>> La défense et l’extension des ser-vices publics
>> La redistribution des richesses du capital vers le travail pour garantir que les nouvelles richesses produites pro-fitent aux salariés et pas aux action-naires.
Nous voulons renouveler le parti socia-liste pour en finir avec la notabilisation et renouer avec les classes populaires. Nous proposons par exemple de créer un grand parti de gauche regroupant l’ensemble de la gauche de gouverne-ment, ou encore de limiter le cumul des mandats afin d’être à l’image de la société française.
La motion C «Un Monde d’Avance» a rassemblé plus de 23% des militants socialistes lors du congrès de Reims autour de la candidature de Benoît HA-MON au poste de 1er secrétaire.A Paris, nous sommes présents dans l’ensemble des sections.
Guillaume Balas, Sophie Binet, Sandrine Charnoz, Anne Delbende, Capucine Edou, Damien Flament, Vincent Jarous-seau, Lucas Jourdain, Laurent Mier-mont, Damien Ramage, Bastien Recher, Alexandre Tortel, Anaïs Touzet.
Le 10 avril dernier, Un monde d’avance réunissait journalistes, économistes, so-
ciologues, syndicalistes ou encore membres de l’ALBA (Alliance Bolivarienne pour les peuples de notre Amérique) pour échan-ger autour d’un colloque intitulé « conver-gences pour dépasser le libre-échange ».
Le but de cette journée était de réfléchir et débattre autour des diagnostics et des réponses à apporter à la crise financière. Il est en effet bien difficile d’entendre au-jourd’hui une autre analyse que celle de la pensée dominante, reposant sur l’idée que la crise aurait pour unique cause les dérives du capitalisme financier. Nous vou-lions avec ce colloque, mettre au cœur du débat la mondialisation dérégulée, qui est pour nous la raison principale de la crise. Si le commerce est nécessaire et souvent bienfaisant, le libre-échange, lui, n’est pas toujours souhaitable si aucune règle ne vient l’encadrer.
A l’issue de cette journée d’étude, plusieurs pistes ont été présentées par Benoit Ha-mon. Il est nécessaire d’instaurer une ré-gulation du commerce mondial. Cela passe notamment par la lutte contre le dumping
social et environnemental, en instaurant une taxation sociale des produits impor-tés et l’instauration de normes juridique-ment contraignantes au niveau européen et mondial. Il faut aussi restaurer le lien entre emploi et accès au marché en impo-sant l’implantation de sites de production sur le sol européen ; ou encore développer une nouvelle Politique agricole commune. Dans l’état actuel des traités, une attitude volontariste de la gauche européenne et d’un gouvernement de gauche en France peut permettre d’esquisser les contours d’une politique commerciale au service des citoyens et non de la seule profitabilité des firmes.
Retrouver l’ensemble des propositions dé-taillées sur le site:www.unmondedavance.eu
Colloque: «Convergences pour dépasser le libre échange»
COMPTE-RENDU
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contacts
Comité de redaction
agenda
Jeudi 20 mai de 17h à 22h00 : Vote sur le texte de la convention sur le nou-veau modèle de développement. Le texte, ainsi que l’analyse d’Un Monde d’Avance sont disponibles sur notre site In-ternet: unmondedavance.eu
Jeudi 27 mai: Grande journée de grève et de manifestation pour s’opposer au projet du
gouvernement sur les retraites. Augmenter la durée de cotisation, c’est diminuer le montant des pen-sions. Tous dans la rue pour se faire entendre !
29 mai: Convention nationale pour un nou-veau modèle de développement.
Le texte de la convention sur le nouveau
modèle de développement était l’occasion
de débattre de la question du libre-échange.
Nous nous félicitons de l’évolution du PS
sur cette question qui dit aujourd’hui : «
Les socialistes veulent imposer une autre
conception de l’échange international, qui
replace le commerce au service du dévelop-
pement, de la justice et du progrès. C’est
dans le cadre européen que doit être conclu
ce nouveau contrat pour une mondialisa-
tion solidaire et régulée. Son objet consis-
tera à substituer au libre-échange, principe
structurant du système commercial actuel,
le juste échange, c’est-à-dire un système
commercial régulé, loyal et équitable, res-
pectueux des hommes et de l’environne-
ment ».
Le PS critique le libre-échange