habitudes alimentaires et état nutritionnel des enfants dans la commune de sabotsy namehana...

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REPOBLIKAN'I MADAGASIKARA Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana ----------------- MINISTERE DE LA SANTE MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE ET DU PLANNING FAMILIAL ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE INSTITUT NATIONAL DE SANTE PUBLIQUE ET COMMUNAUTAIRE INSTITUT NATIONAL DE SANTE PUBLIQUE ET COMMUNAUTAIRE INSTITUT NATIONAL DE SANTE PUBLIQUE ET COMMUNAUTAIRE INSTITUT NATIONAL DE SANTE PUBLIQUE ET COMMUNAUTAIRE Année 2006 N° ____/  HABITUDES ALIMENTAIRES ET ETAT NUTRITIONNEL DES ENFANTS DANS LA COMMUNE DE SABOTSY NAMEHANA Présenté le 27 SEPTEMBRE 2006 Par Mademoiselle RAMANANTSOA Fanjaharitiana Président : Professeur RANJALAHY RASOLOFOMANANA Justin Juges : Professeur RANAIVOHARISOA Lala Docteur RANDRIAMAMPIANINA Hanta Encadreur : Docteur RALAIARISON RAHARIZELINA

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REPOBLIKAN'I MADAGASIKARATanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana

-----------------

MINISTERE DE LA SANTE MINISTERE DE L'EDUCATION

NATIONALE

ET DU PLANNING FAMILIAL ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

INSTITUT NATIONAL DE SANTE PUBLIQUE ET COMMUNAUTAIREINSTITUT NATIONAL DE SANTE PUBLIQUE ET COMMUNAUTAIREINSTITUT NATIONAL DE SANTE PUBLIQUE ET COMMUNAUTAIREINSTITUT NATIONAL DE SANTE PUBLIQUE ET COMMUNAUTAIRE

Année 2006

N° ____/  

HABITUDES ALIMENTAIRES ET ETAT

NUTRITIONNEL DES ENFANTS DANS LA

COMMUNE DE SABOTSY NAMEHANA

Présenté le 27 SEPTEMBRE 2006

Par

Mademoiselle RAMANANTSOA Fanjaharitiana

Président : Professeur RANJALAHY RASOLOFOMANANA Justin

Juges : Professeur RANAIVOHARISOA Lala

Docteur RANDRIAMAMPIANINA Hanta

Encadreur : Docteur RALAIARISON RAHARIZELINA

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REPOBLIKAN’I MADAGASIKARATanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana

MINISTERE DE LA SANTEET DU PLANNING FAMILIAL

SECRETARIAT GENERAL INSTITUT NATIONAL DE SANTE PUBLIQUE ET COMMUNAUTAIRE 

LISTE DES PRINCIPAUX RESPONSABLES

I – DIRECTION GENERALE

Directeur Général :

Pr. RANJALAHY RASOLOFOMANANA Justin

II – DIRECTION DE LA FORMATION ET DE LA RECHERCHE

Directeur :

Professeur RAKOTOMANGA Jean de Dieu Marie

Chef du Service Pédagogique et Scientifique :

Docteur RATSIMBAZAFY Marie RollandChef du Service et Expertise :

Docteur RAKOTONIRINA El-C Julio

Responsable du Secrétariat Permanent de l’Enseignement à Distance :

Docteur RARIVOARILALA Esther

III – DIRECTION DES AFFAIRES ADMINISTRATIVES ET FINANCIERES

Directeur :

Monsieur RASOANAIVO ANDRIANASOLO Simon

Chef du Service Administratif :

Madame RABODOHARY Ranorohelimiadana Eléonore

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  LICENCE EN NUTRITION

UE1

NUTRITION ET ALIMENTATION HUMAINES

Module 1 : Méthodologie

Module 2 : Principes fondamentaux de la nutrition /alimentation

Module 3 : Aspects socioculturels et écologiques de la nutrition

Module 4 :  Biochimie de la nutrition

Module 5 : Métabolisme et Physiologie de la nutrition

Module 6 : Besoins nutritionnels à travers le cycle de la vie

UE2  MALADIES DE CARENCE ET URGENCES

NUTRITIONNELLES EN CAS DE CATASTROPHE

Module 1 : Principaux troubles nutritionnels dans le pays en développement

Module 2 : Prévention et prise en charge des maladies carentielles

Module 3 : Urgences nutritionnelles en cas de catastrophe

UE3ACTIVITES DE LABORATOIRE EN NUTRITION ET DE

TERRAIN

Module 1 : Analyse biologique pour le dépistage de carences en

micronutriments au niveau d’une populationModule 2 :  Analyse physico-chimique des aliments

Module 3 : Hygiène alimentaire et salubrité environnementale

Module 4 : Législation des denrées alimentaires

UE4 APPROCHE COMMUNAUTAIRE

Module 1 : Diagnostic communautaire sur le plan alimentaire et nutritionnel

Module 2 : Planification des programmes communautaires de nutrition

Module 3 : Suivi et évaluation des programmes de nutrition

Module 4 : IEC en matière de nutrition

Module 5 : Notions de sécurité alimentaire des ménages (SAM)

Module 6 : Politiques nationales en matière de nutrition

Module 7 : Anthropologie

Module 8 :  Recherche opérationnelle sur la situation nutritionnelle d’unelocalité

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UE 5 ETUDES NUTRITIONNELLES QUANTITATIVES

Module 1 : Statistiques sanitaires et démographiques

Module 2 : Epidémiologie de la nutrition et statistiques

Module 3 : Informatique appliquée

UE6 PREPARATION SOUTENANCE DE MEMOIRE

Préparation de mémoire

Encadrement et Soutenance de mémoire

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LISTE DES ENSEIGNANTS

Pr. RANJALAHY RASOLOFOMANANA Justin

Pr. RAKOTOMANGA Jean de Dieu Marie

Pr. ANDRIANASOLO Roger

Pr. RANDRIANARIMANANA Vahiniarison Dieudonné

Pr. RAMAMBAZAFY Ralainony

Pr. RAMAKAVELO Maurice Philippe

Pr. RANAIVOHARISOA Lala

Dr. RAKOTONIRINA Simon

Dr. RALAIARISON Raharizelina

Dr. RAKOTONIRINA El-C Julio

Dr. RANDRIAMAMPIANINA Hanta

Dr. RASOARIVAO Vololomiarana

Mr. RAKOTOZANAKA Julien

Mme RAMINO Vololona

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REMERCIEMENTS

ET

DEDICACES

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REMERCIEMENT

A notre Maître et Directeur Général de l’Institut National de Santé Publique et

Communautaire.

A Notre Président de mémoire,

Professeur RANJALAHY RASOLOFOMANANA Justin

« Nos sincères remerciements »

A nos Maîtres et Juges :

Madame le Professeur RANAIVOHARISOA Lala,

et

Madame le Docteur RAVELOSON Hanta, 

« Vous nous faites l’honneur d’avoir accepté de siéger parmi les membres de jury ».

« Nos sincères et vifs remerciements ».

A notre directeur de mémoire,

Monsieur le Professeur RAMAKAVELO Maurice Philippe 

A notre encadreur de mémoire,

Madame le Docteur RALAIARISON RAHARIZELINA

« Qui a réservé de son précieux temps pour nous aider à la réalisation de ce travail.

Veuillez trouver ici notre profonde reconnaissance et nos sincères

remerciements »

A Monsieur le Docteur RAKOTONIRINA Simon,

« Qui nous a partagé ses expériences. Nos plus vifs remerciements »

A tous nos Maîtres et Enseignants,

« Nos profonds respects ». 

Au Médecin Inspecteur, Chef de Service de Santé de District d’Anosy Avaratra.

A tous les personnels dans le Service de Santé de District d’ Anosy Avaratra,

« Pour votre collaboration, merci ».

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A tous ceux qui nous ont aidé de loin et de près pendant la réalisation de ce travail.

Au Médecin Inspecteur, Chef de Service de Santé de District d’Anosy Avaratra.

A tout le Personnel dans le Service de .Santé de .District d’ Anosy Avaratra.

A Monsieur le DIRECTEUR PROVINCIAL DU PROJET SEECALINE.

A Tout le Personnel du Projet SEECALINE dans la commune de Sabotsy Namehana

(ACN, Animateur).

A Monsieur le Responsable de l’ONG TSIMOKA.

A Monsieur Ralambomanana Norbertin 

Maire de la commune de SABOTSY NAMEHANA.

A Tous les Présidents du Fokontany ISAHAFA, LAZAINA, ANOSY AVARATRA.

« Pour votre collaboration, merci ».

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DEDICACES

« Par la grâce de Dieu, je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi

 n’a pas été vaine »

 I Corinthiens 15 : 10a

A Dieu tout puissant, 

Qui me donne la force, la santé et le courage.

A la mémoire de ma regrettée Mère,

« Qui a tant souhaité assister à ce moment, mais le destin nous a trop tôt 

séparées ».

« Repose en paix ».

A mon père RAMANANTSOA,

« Vous m’avez toujours soutenue et encouragée au cours de mes longues études ».

« Je vous réserve ma plus grande considération la plus chaleureuse ».

A mes frères et sœurs,

« Toutes mes reconnaissances de m’avoir soutenu tout au long de mes études ».

A mes chers neveux et nièces,

« En témoignage de mon attachement et de toute mon affection ».

A toute la promotion,

« En souvenir de ce que nous passons ensemble».

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SOMMAIRE

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SOMMAIRE

INTRODUCTION……………………………………………………...........

PREMIER PARTIE : GENERALITES SUR LES HABITUDES

ALIMENTAIRES ET L’ETAT NUTRITIONNEL

I.  L’état nutritionnel et la malnutrition…………………………………..

I.1. L’état nutritionnel…………………………………………………...

I.2. La malnutrition………………………………………………………

I.2.1. Les types des malnutritions……………………………………...

1.2.1.1. La malnutrition protéino-énergétique……………………….

I.2.1.2. La carence en iode…………………………………………..

1.2.1.3. La carence en vitamine A…………………………………...

1.2.1.4. La carence en fer……………………………………………

1.2.1.5. La carence calcique…………………………………………

I.2.2. Les indicateurs de la malnutrition……………………………….

I.2.2.1. L’insuffisance pondérale à la naissance…………………….

I.2.2.2. Le retard de croissance ou malnutrition chronique………….

1.2.2.3. L’insuffisance pondérale……………………………………..

1.2.2.4. L’émaciation…………………………………………………

II. Habitudes alimentaires et causes des malnutritions………………….

II.1. Habitudes alimentaires……………………………………………..

II.1.1. La ration alimentaire……………………………………………II.1.2. Les lois nutritionnelles………………………………………….

II.1.3. une alimentation équilibrée………………………………….....

II.1.4. Les régimes alimentaires……………………………………….

II.2. Causes de malnutrition……………………………………………..

II.2.1. Causes immédiates……………………………………………...

II.2.1.1. L’insuffisance d’apport alimentaire………………………...

II.2.1.2. Les maladies infectieuses…………………………………..

Pages

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4

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5

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II.2.2. Les causes sous-jacentes……………………………………….

II.2.2.1. La sécurité alimentaire des ménages……………………….

II.2.2.2. Les ressources………………………………………………

II.2.2.3. La sécurité alimentaire en milieu rural…………………….

II.2.2.4. Les urgences nutritionnelles……………………………….

II.2.2.5. Les comportements alimentaires des enfants et des mères…

DEUXIEME PARTIE :

NOTRE ETUDE PROPREMENT DITE

I. Cadre de l’étude………………………………………………………….

I.1. Localisation………………………………………………………….

I.2. Historique de la commune…………………………………………..

I.3. Le milieu naturel…………………………………………………….

1.4. Les caractéristiques socio démographiques………………………....

I.5. L’économie………………………………………………………….

I.6. L’éducation………………………………………………………….

I.7. Les infrastructures sanitaires………………………………………..

II. Matériel et méthode…………………………………………………….

II.1. Type d’étude………………………………………………………...

II.2. Période d’étude……………………………………………………...

II.3. Durée d’étude………………………………………………………..

II.4. Population d’étude………………………………………………….

1I.5 Mode d’échantillonnage…………………………………………….

II.6. Taille de l’échantillon………………………………………………1I.7. Les critères d’inclusion dans l’étude………………………………

II.8. Méthode d’enquête…………………………………………………

II.9. Analyse des données et tests statistiques…………………………..

III. Résultats………………………………………………………………..

III.1. Répartition des ménages…………………………………………..

III.1.1. Répartition des ménages selon les Fokontany…………………

III.1.2. Répartition des ménages selon les tranches d’âges……………

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III.1 3. Répartition des ménages selon le niveau d’instruction………..

III 1.4. Répartition des ménages selon la profession des mères………

III.1.5. Répartition des ménages selon la situation matrimoniale…….

III.1.6. Répartition des ménages selon la profession du mari………...

III.1.7. Répartition des ménages selon les revenus mensuels…………

III.1.8. Répartition des ménages selon la taille de ménage…………...

IV. Profil de consommation alimentaire………………………………….

IV.1. Le type d’aliments consommés quotidiennement par les ménages.

IV.1.1. Le plat principal……………………………………………….

IV.1.2. Les fruits………………………………………………………

IV.2. Etude sur la fréquence de la consommation alimentaire………….

IV.2.1. Le riz…………………………………………………………..

IV.2.2. Les autres aliments…………………………………………….

IV.3. La diversification des aliments……………………………………

IV.4. Relation entre le profil alimentaire et les caractéristiques des

mères enquêtés……………………………………………………

V. Les états nutritionnels des enfants de moins de 5 ans………………..

V.1. Répartition des enfants selon leurs états nutritionnels……………..

V.2. Relation entre la malnutrition et les caractéristiques des mères……

TROISIEME PARTIE :

COMMENTAIRES, DISCUSSIONS

ET SUGGESTIONS

I. Les ménages enquêtes……………………………………………………I.1. Nombre des ménages enquêtés et âge des mères …………………..

I.2. Niveau d’instruction et l’occupation journalière des mères………...

I.3. La situation matrimoniale et revenu mensuel……………………….

I.4. La taille des ménages………………………………………………..

II. Profil de consommation alimentaire…………………………………..

II.1. Les différent types d’aliments consommés quotidiennement par les

ménages……………………………………………………………..

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II.1.1. L’aliment de base…………………………………………………

II.1.2. Les autres aliments……………………………………………….

III. La diversification alimentaire…………………………………………

IV. Les facteurs déterminants de la consommation alimentaire ………...

IV.1. La profession des mères et le revenu……………………………

IV.2. Le niveau d’instruction……………………………………………

IV.3. La taille de ménage……………………………………………….

V. Les facteurs liés à l’état nutritionnel des enfants moins de 5 ans……

VI. Les autres facteurs…………………………………………………….

VI.1. Le tabou alimentaire……………………………………………….

VI.2. L’hygiène………………………………………………………….

SUGGESTIONS……………………………………………………………..

CONCLUSION………………………………………………………………

ANNEXES

BIBLIOGRAPHIE

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41

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45

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LISTES DES TABLEAUX

N° D’ORDRE INTITULE PAGES

Tableau n° 1 :

Tableau n° 2 :

Tableau n° 3 :

Tableau n° 4 :

Tableau n° 5 :

Tableau n° 6 :

Tableau n° 7 :

Tableau n° 8 :

Tableau n° 9 :

Tableau n° 10 :

Tableau n° 11 :

Tableau n° 12 :

Tableau n° 13 :

Tableau n° 14 :

Tableau n° 15 :

Tableau n° 16 :

Tableau n° 17 :

Tableau n° 18 :

Proportion des ménages enquêtés selon les Fokontany….

Répartition des mères selon leur âge…………………….

Répartition des mères selon le niveau d’instruction……...

Répartition des mères selon leurs professions……………

Répartition des mères selon la situation matrimoniale…...

Répartition de la mère selon la profession de son mari….

Répartition des ménages selon les revenus………………

Répartition des ménages selon la taille…………………..

Répartition des ménages selon le petit déjeuner…………

Répartition des ménages selon le déjeuner………………

Répartition des ménages selon le dîner………………….

Répartition des ménages selon le type de goûter………...

Répartition des ménages selon les fruits consommés……

Répartition des ménages selon la fréquence de la

consommation  journalière de riz…………………………

Répartition des ménages selon la fréquence

hebdomadaire des aliments………………………………

Classification des ménages selon le nombre de groupes

d’aliments qui composent la ration alimentaire………….

Répartition des enfants de moins de 5 ans selon l’âge et

leur état nutritionnel en fonction de l’indicateur poidspour âge………………………………………………….

La malnutrition et l’âge des mères……………………….

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LISTES DES FIGURES

N° D’ORDRE INTITULE PAGES

Figure n° 1 :

Figure n° 2 :

Figure n° 3 :

Figure n° 4 :

Figure n° 5 :

Figure n° 6 :

Répartition des ménages selon l’age de la mère…………

Répartition des ménages selon la profession des mères…

Répartition des ménages selon la taille de famille……….

Répartition des ménages selon les types d’aliments

consommés……………………………………………….

Répartition des ménages selon la diversification des

aliments…………………………………………………..

Répartition des enfants selon leur état nutritionnel en

fonction de l’indicateur poids par âge……………………

21

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25

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LISTE DES ABREVIATIONS

CFES

CSBII

CHD

CRENI

EDSMD

HIMO

IE

IPA

ITA

ONG

: Comité Français d'Education pour la Santé 

: Centre de Santé de Base niveau II

: Centre Hospitalier de District

: Centre de Récupération et D’éducation Nutritionnelle Intensives 

: Enquête Démographique et de Santé

: Haute Intensité de Main d’Oeuvre

: Intervalle d’Echantillonnage 

: Indice Poids pour Age 

: Indice Taille pour Age

: Organisation Non Gouvernementale

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INTRODUCTION

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INTRODUCTION

Dans le monde en développement, un enfant sur quatre, soit 146 millions d'enfants de

moins de 5 ans présente une insuffisance pondérale au regard de son âge ce qui

augmente son risque de décès prématuré. Plus de la moitié d'entre eux vit en Asie du

sud et près de trois quarts dans dix pays seulement (1). Cette insuffisance pondérale

est un indicateur de malnutrition.

Les estimations concernant le taux d'insuffisance pondérale reposent sur les

données les plus récentes correspondant aux années allant de 1996 à 2005, émanant

110 pays et rendant compte que 98 pour 100 de la population de moins de 5 ans (5).

En Afrique de l'ouest et centrale, 17 millions d'enfants de moins de 5 ans

présentent une insuffisance pondérale, en Afrique de l’Est et Australe 16 millions et

en Afrique du Nord 8 millions (1).

Dans le pays à revenu faible et moyen, 54 p 100 de décès des enfants de

moins de 5 ans résultent de la malnutrition .Trente pour cent des enfants et 25p 100

des femmes sont affectes par une déficience globale de la nourriture nécessaire pour

satisfaire les besoins de croissance, les fonctions immunitaires, le développement

cognitif et la reproduction.

Une insuffisance en vitamines (A, D, Acides foliques) et en minéraux (fer,

iode, fluor) dans le régime alimentaire affecte un milliard d’individus dans le monde.

Quelle que soit sa forme, la malnutrition est le résultat d'une interaction entre

la nourriture consommée, les facteurs de risque à la maladie et le comportement (5).

A Madagascar 45 p. 100 des enfants de moins de 5 ans souffrent d’un retard

de croissance. Ils ont une taille trop petite par rapport à leur âge. Environ un enfant sur

cinq souffre de la malnutrition sous sa forme sévère .Quatorze pour cent des enfantsde moins de 14 ans sont émaciés; ils sont trop maigres par rapport à leur taille. La

prévalence de la malnutrition chronique de jeunes enfants reste stationnaire à un

niveau très élevé et toutes les données disponibles rendent compte de l’existence des

problèmes nutritionnels graves.

L’état nutritionnel d’un enfant dépend des facteurs immédiats liés au régime

alimentaire. A Madagascar, des problèmes des habitudes alimentaires prédominent et

ils sont classés parmi les causes sous-jacentes de la malnutrition (1).

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Chez la majorité des ménages, la ration alimentaire reste déséquilibrée,

monotone et peu diversifiée (2).

Ce problème prend une allure très alarmante chez le foyer le plus pauvre.

Soixante quatorze pour cent des foyers malgaches vivent en dessous de seuil national

de la pauvreté et devient de plus en plus mal nourris. La prévalence de la malnutrition

est trois fois plus élevée chez le foyer le plus pauvre par rapport au plus riche (3).

Dans une communauté où les indicateurs anthropométriques montrent que la

croissance des enfants est médiocre ; une analyse critique des habitudes alimentaires

au sein de la famille peut se révéler pertinente.

Lorsque la nutrition ne répond pas aux attentes, il en résulte un grand

préjudice pour les individus et l’ensemble de la société. Lorsque les femmes enceintes

ne reçoivent pas une alimentation adéquate, elles mettent au monde des enfants

présentant une insuffisance pondérale, ce qui compromet leur chance de survie.

Lorsque les filles sont malnutries, c'est leur future capacité de donner naissance à des

enfants sains qui est menacée. La malnutrition protéino-énergetique et les carences en

micronutriments peuvent causer un retard de croissance chez les jeunes pendant toute

l’enfance et l’adolescence, les rendant moins productifs une fois adultes.

Cette étude a pour objectif général de déterminer le profil de la

consommation alimentaire des ménages dans la commune rurale de Sabotsy

Namehana. Pour cela nous avons identifier les types d’aliments composant la ration

alimentaire des ménages dans la Commune rurale de Sabotsy Namehana, déterminer

la fréquence de la consommation alimentaire du ménage. Ensuite nous avons apprécié

la diversification des aliments selon les besoins nutritionnels (besoins énergétiques,

besoins protéiniques, glucidiques, lipidiques, et en micronutriments). Par ailleurs,

nous avons évalué l’état nutritionnel des enfants de moins de 5 ans dans le ménage etdéterminé les facteurs influençant sur les comportements alimentaires. Enfin nous

avons proposé des mesures de prévention tendant à mettre fin à la mauvaise pratique

de l’alimentation.

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PREMIERE PARTIE :

GENERALITES SUR LES HABITUDES ALIMENTAIRES

ET L’ETAT NUTRITIONNEL

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GENERALITES SUR LES HABITUDES ALIMENTAIRES

ET L’ETAT NUTRITIONNEL

I.  L’ETAT NUTRITIONNEL ET LA MALNUTRITION

I.1. L’état nutritionnel 

L’état nutritionnel est l’état de santé de l’organisme résultant de l’ingestion

et de l’absorption et de l’ingestion des aliments ainsi que leurs facteurs de naturepathologique. La mauvaise pratique de l’alimentation peut engendrer la malnutrition.

I.2. La malnutrition

La  malnutrition résulte d’une alimentation déséquilibrée. Elle peut être

traduite par une insuffisance alimentaire générale, quantitative et qualitative qui met

directement la vie de l’homme en jeu(20).Elle est souvent aigue et consécutive à des

catastrophes naturelles (sécheresse, cyclone) mais peut être récurrente et saisonnière.

A l’inverse, dans les pays riches, la malnutrition engendre un état permanent de

surconsommation, des maladies de surcharge et d’obésité dont le coût croissant des

soins retombe sur la collectivité. Le poids de la suralimentation a été chiffré : la

consommation d’un seul ressortissant des Etats-Unis d’Amérique correspond à celle

de 7 Burkinabés(20). L’alimentation d’un habitant des pays riches est en moyenne,

quantitativement à 50 p. 100 supérieur à celle de la moyenne des pays pauvres.

La lutte contre la malnutrition est complexe car elle doit tenir compte des

habitudes alimentaires traditionnelles, et parfois tenter de les modifier en plus

d’assurer une offre des produits alimentaires diversifiés, et accessible

géographiquement et financièrement. Il est très difficile d’éradiquer la malnutrition

chronique. C’est un objectif à long terme qui associe l’éducation nutritionnelle, à

l’accès à l’eau potable, et des mesures économiques et politiques dont le but est

d’atteindre la sécurité alimentaire.

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Les malnutritions ou carences sont importantes et graves ; elles sont

dominées par les carences en protéines, fréquentes dans les pays en développement. Il

existe aussi des carences d’autres nutriments (iode, fer, vitamines). Elles relèvent de

la nécessité ou de la méconnaissance des facteurs de l’équilibre alimentaire,

consommation insuffisante.

La malnutrition endémique est probablement plus grave que les famines,

quoique moins spectaculaire.

I.2.1.  Les types de malnutritions 

1.2.1.1.  La malnutrition protéino-énergétique 

C’est un état pathologique résultant de la carence en énergie et en protéines.

Cette carence est souvent associée à des infections. La malnutrition proteino-

énergetique affecte surtout les enfants à bas âge, et elles constituent les facteurs les

plus importants de la morbidité, et mortalité des enfants de moins de 5 ans dans les

pays en développement.

L’état nutritionnel des enfants de moins de 5 ans varie selon le spectre

continu, de la condition normale jusqu’à des syndromes des malnutritions avancées

dont les deux principaux sont les marasmes et le kwashiorkor.

i) Le marasme

Le marasme est le syndrome de carence proteino-énergetique le plus

fréquent. Il est dû à une alimentation très pauvre, mais équilibrée, insuffisante en

protéines et en énergie. Il peut survenir à tout âge.

ii) Le kwashiorkor

C’est une forme grave de la malnutrition proteino-énergetique due à une

alimentation suffisamment riche en énergie, mais carencée en protides. Il survient

habituellement à l’époque du sevrage, qui représente une période entre celle ou

l’allaitement maternel apporte à l’enfant suffisamment des protides et celle où le

régime des adultes lui assure à peu près de sa subsistance. En zone tropicale, le

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sevrage s’effectue le plus souvent entre 12 et 18 mois, parfois plus tard de telle sorte

que le kwashiorkor apparaît dans la deuxième ou troisième année de la vie.

Tous les tableaux intermédiaires entre kwashiorkor et marasme peuvent

s’observer.

I.2.1.2. La carence en iode

Le goitre endémique est une conséquence de la carence en iode. Il est moins

grave que les troubles endocriniens, obstétricaux et neuropsychiques qui constituent

des problèmes majeurs de santé publique. Toutefois, la  prévalence du goitre est un

bon indicateur de carence en iode d’une population et c’est un marqueur d’évaluation

simple sur le plan épidémiologique.A Madagascar, le goitre endémique présente une prévalence de 3,84 p.100

et il y a une diminution très spectaculaire après l’enrichissement du sel en iode.

1.2.1.3.  La carence en vitamine A

La vitamine A ou rétinol est un nutriment essentiel au maintien des

nombreuses fonctions physiologiques : différenciation cellulaire, intégrité del’épithélium, intervention dans la synthèse des mucopolysaccharides (donc du

mucus), vision, réponse immunitaire, croissance. La vitamine A joue un rôle

important dans la prévention des maladies infectieuses respiratoires et peut être

digestives car celles sont significativement plus fréquentes chez les enfants carencés

en vitamine A.

1.2.1.4.  La carence en fer 

L’anémie est définie comme une baisse de volume de globules rouges ainsi

que la quantité d’hémoglobine qui circule dans le sang. Elle est due le plus souvent à

une insuffisance de fer dans l’apport alimentaire. L’anémie par carence en fer, ou

anémie ferriprive, réduit le potentiel de l’individu et exerce des effets négatifs sur

l’apprentissage, la productivité et les profits. L’anémie conduit à la baisse de l’activité

physique musculaire et du rendement du travail, à cause de la diminution de

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relativement longue ou qui se sont manifestées à plusieurs reprises. A Madagascar,

une proportion élevée des enfants moins de 5 ans (45 p.100) souffre d’un retard de

croissance (3).

1.2.2.3. L’insuffisance pondérale 

L’indice poids pour âge IPA est un indicateur qui reflète à la fois et sans

différencier la malnutrition chronique et aiguë. C’est la mesure la plus souvent

utilisée par le service de santé. Cependant son utilisation reste limitée car elle ne

permet pas de distinguer entre les déficiences alimentaires de longue durée et celles

qui sont récentes.

A Madagascar, deux enfants sur cinq (40 p.100) souffrent d’insuffisance

pondérale dont 12 p.100 sous sa forme sévère.

1.2.2.4.  L’émaciation

L’émaciation est une forme de malnutrition aiguë exprimée par l’indicateur

poids pour taille IPT. Cet indice qui donne une mesure de la masse du corps en

relation avec la taille reflète la situation nutritionnelle actuelle. Ce type de

malnutrition est la conséquence d’une alimentation insuffisante durant la période

ayant précédé l’observation et l’enfant souffrant de cette forme est maigre ou émacié.

A Madagascar, la malnutrition aiguë touche 14 p.100 des enfants de moins de 3 ans.

II. HABITUDES ALIMENTAIRES ET CAUSES DES MALNUTRITIONS

II.1. Habitudes alimentaires

II.1.1.  La ration alimentaire 

La ration alimentaire quotidienne correspond à la quantité d’aliments

absorbés par l’Homme pendant une journée.

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II.1.2.  Les lois nutritionnelles 

L’alimentation de l’homme doit respecter les 3 lois nutritionnelles.

•  Loi de diversification alimentaire.

Selon cette loi, il faut consommer chaque jour ou habituellement une variété

de 3 groupes (aliments énergétiques, aliments protecteurs, aliments protecteurs).

•  Loi quantitative et qualitative.

Il faut que le besoin en énergie et en nutriments divers soit satisfait.

•  Loi de l’équilibre nutritionnel.

Il faut que 10 à 12 pour 100 des calories de la ration alimentaire proviennent

des protéines, 30 à 35 pour 100 des calories proviennent des lipides et 50 à 60  pour 

100 des calories proviennent des glucides.

II.1.3. Une alimentation équilibrée 

Les aliments sont les substances nourrissantes que les hommes acceptent de

consommer. Ils leur procurent les nutriments indispensables :  glucides, protides et

lipides, ainsi que   fibres, minéraux et vitamines. Très rares sont les aliments qui

apportent une composition nutritive convenant aux besoins de l'homme. Celui-ci doit

donc combiner plusieurs aliments pour se nourrir. Selon leur fonction nutritionnelle

principale, les aliments sont dits :

-  glucidiques (céréales, racines et tubercules),

-   protidiques (légumineuses, viandes, lait, poissons),-  lipidiques (huiles et graisses végétales et animales,

-  les fruits et légumes fournissent fibres, minéraux et vitamines. 

L'alimentation de chaque individu doit lui apporter une quantité suffisante

de différents macronutriments (protéines, lipides, glucides) et des micronutriments

(vitamines, minéraux et oligoéléments) pour assurer la couverture d'ensemble de ses

besoins physiologiques. Ces besoins individuels sont influencés par de nombreux

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facteurs notamment le sexe, l’âge, l’état physiologique (croissance, grossesse,

allaitement), l'activité physique, et aussi par des caractéristiques spécifiques à chaque

individu dont certaines encore mal connues.

II.1.4.  Les régimes alimentaires

Les régimes alimentaires des populations sont définis en premier lieu par la

composition de l’alimentation. Ils dépendent par conséquent des productions locales,

du niveau de vie des habitants, du prix des produits alimentaires et des habitudes

alimentaires d’une région ou d’un pays donné, qui reposent souvent sur un aliment debase : le riz en Asie du Sud-est, le maïs en Amérique latine, le blé dans le monde

méditerranéen. La mondialisation des échanges a parfois entraîné des

bouleversements de certains régimes alimentaires, comme en témoigne l’introduction

du blé en tant qu’aliment de base en Afrique occidentale (12).

En zones tropicales, il existe presque partout une pénurie des protéines

animales de hautes valeurs biologiques. L’élevage est difficile du fait du climat, des

enzooties (pestes bovines, trypanosomiase). En Afrique Sahélienne, les troupeauxsont considérés plus comme un signe extérieur des richesses que comme source de

viande ou lait. On sait l’état précaire des vaches sacrées en Inde. La pêche est

insuffisamment développée et les poissons séchés mal commercialisés. Même si les

protéines animales sont disponibles, elles sont onéreuses et ne peuvent être achetées

qu’en petite quantité. Souvent, elles sont traditionnellement réservées aux hommes

adultes, chefs de famille et travailleurs. Dans certaines ethnies à Madagascar, la

coutume  interdit de donner du poisson ou des œufs aux jeunes enfants (les œufs

risqueraient de les rendre voleurs ou chauves). Ainsi, presque partout, la base de

l’alimentation de l’enfant est végétale. Mais la plupart des végétaux sont pauvres en

protides ; ceux qui en contiennent suffisamment sont carencés en acides aminés

essentiels.

II.2. Causes de malnutrition

II.2.1. Causes immédiates 

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La malnutrition est due à une consommation alimentaire insuffisante et/ou

une maladie.

II.2.1.1.  L’insuffisance d’apport alimentaire 

C’est un régime alimentaire qui ne répond pas au besoin de l’individu. Selon

les périodes du cycle de la vie, les besoins en nutriments diffèrent. Les femmes en âge

de procréer ont davantage des besoins du fait de la menstruation, et bien sûr, pendant

la grossesse et la lactation. Les nourrissons et les enfants ont, par unité de poids, des

besoins plus importants que les adultes tout simplement parce qu'ils grandissent. Les

personnes âgées sont aussi un groupe vulnérable. Le risque de malnutrition est plus

grand chez celle-ci que chez les adultes plus jeunes.

Certaines maladies de carence sont plus courantes dans certains groupes. Il

sera surtout question des besoins énergétiques des personnes à différentes étapes de

leur vie.

II.2.1.2.  Les maladies infectieuses 

La malnutrition et les maladies infectieuses forment souvent un cercle

vicieux qui aggrave la mortalité infanto-juvenile. Une mauvaise alimentation favorise

les maladies infectieuses, de l’affaiblissement de l’organisme à lutter contre les

germes pathogènes dus à des carences micronutriments (fer, vitamine A, iode) ou les

carences en énergie et /ou protéines. Les aliments préparés ou commercialisés dans

des conditions non hygiéniques deviennent ainsi des véhicules des germes

pathogènes. Par ailleurs, maladies infectieuses causent la malnutrition en provoquant

une perte de l’appétit, une perte de nutriments et surtout la mauvaise absorption des

nutriments.

II.2.2.  Les causes sous-jacentes 

II.2.2.1.  La sécurité alimentaire des ménages

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La sécurité alimentaire des ménages s’exprime comme l’accès à

tout moment de tous les membres d’un ménage et de tous les ménages à une

alimentation suffisante pour la couverture de l’ensemble des besoins nutritionnels. Le

problème alimentaire se pose plus en terme d’accessibilité que de disponibilité

physique et en termes de faible productivité, de la production et de subsistance. En

1993, le taux de l’insécurité alimentaire était de l’ordre de 75 pour 100 dans un

quartier très défavorisé de la capitale. L’accès à la nourriture se trouve subordonné à

la réalisation de deux conditions : disponibilité physique, disponibilité financière. 

i). Disponibilité physique

Pour la disponibilité physique, il est question de la production au niveau des

ménages ou de la communauté et de la disponibilité sur le marché, accessible aux

ménages.

ii). Disponibilité financière

Quant à la disponibilité financière, les familles doivent disposer des revenus

nécessaires pour subvenir à leurs besoins le plus élémentaires en denrées à des prixabordables.

II.2.2.2.  Les ressources 

Les ressources (financières, humaines, matérielles…) influent sur les

disponibilités physique et financières, donc, aussi sur la sécurité alimentaire des

ménages. L’utilisation des ressources dépend aussi bien de la façon d’apprécier un

problème que des valeurs et priorités de ceux qui les contrôlent.

II.2.2.3.  La sécurité alimentaire en milieu rural

En milieu rural, la sécurité alimentaire des ménages est liée aux terres, aux

matériels, et aux facteurs de production agricoles, à la sécurité des biens et aux

réseaux routiers. Les revenus des ruraux proviennent essentiellement des activités

agricoles.

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 II.2.2.4. Les urgences nutritionnelles

Les situations d’urgences nutritionnelles à Madagascar ont toujours étédéclarées à la suite d’une sécheresse ou de catastrophes naturelles comme les

dépressions tropicales ou cyclones.

II.2.2.5.  Les comportements alimentaires des enfants et des mères 

i). Allaitement maternel et conduite de sevrage

On constate que l’influence des conditions économiques et sociales sur lapratique de l’allaitement maternel ne peut être écartée. Vu les difficultés financières,

certaines mères ne peuvent acheter que des brèdes et des aliments pauvres en

protéines. Aussi, l’allaitement maternel est-il considéré comme complément

alimentaire.

Le sevrage est le processus au cours duquel l’enfant s’habitue  lentement à

consommer la même nourriture que la famille et dépend de moins en moins du lait

maternel.

ii). Modèles des consommations alimentaires

Les «modèles» ou «styles alimentaires» ne désignent pas uniquement la

nature des aliments consommés, mais également les procédés de transformation et de

préparation de ces aliments, de même que les modalités de consommation et les

systèmes de représentation symbolique des aliments (6). La consommation

alimentaire en tant que phénomène individuel ou social est extrêmement complexe.

Elle répond à une multitude de facteurs internes et externes en interaction, notamment

les disponibilités alimentaires, la culture et l'éducation, le mode de vie et le niveau

socio-économique. C’est pourquoi, notre étude sur les habitudes alimentaires a été

réalisée.

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DEUXIEME PARTIE :

NOTRE ETUDE PROPREMENT DITE

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NOTRE ETUDE PROPREMENT DITE

I. CADRE DE L’ETUDE

I.1. Localisation

L’étude a été effectuée dans la commune rurale de Sabotsy Namehana,

District d’Antananarivo Avaradrano, Région Analamanga, Faritany Antananarivo. La

commune est subdivisée en 22 Fokontany. (Voir annexe tableau n° 2). La commune

de Sabotsy Namehana se trouve à 10 km de la ville, dans la partie Nord

d’Antananarivo. Elle est traversée par la route nationale RN3 vers ANJOZOROBE.Elle est délimitée : au nord par la commune de Talatan’Ivolonondry, au Sud par la

commune Ankadikely Ilafy, à l’Ouest par la commune Ambohimanga et à l’Est par la

commune d’Alasora.

I.2. Historique de la commune

Deux versions existent sur l’histoire de la commune de Sabotsy Namehana.

Pendant le règne d’Andrianampoinimerina, cette région était la place où le roi avait

appelé ses soldats. Le mot namehana dont la racine est « maika » veut dire « pressé ».

Le roi a été toujours pressé quand il fait l’appel. Plus tard, la place est devenue place

du marché tous les samedis d’où le nom « SABOTSY NAMEHANA ».

I.3. Le milieu naturel

La commune de Sabotsy Namehana est étendue sur une surface totale de

22 km² avec 1.200 ha des zones inondables réservées à la culture de riz. Le climat est

caractérisé par un climat de type tropical avec une saison sèche et fraîche de mai à

octobre, et une saison chaude et pluvieuse de novembre à avril. La température

moyenne annuelle est de 18° C. La pluviométrie est de 2.000 mm par an.

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1.4. Les caractéristiques socio démographiques

Le dernier recensement de 2004 a donné 38.297 habitants répartis dans 22  

Fokontany (voir annexe tableau n° 2). La densité de la population est de 1741

habitants par km². La commune compte 6231 ménages avec une taille moyenne des

ménages égale à 5,3.

I.5. L’économie

La population active est caractérisée par la prédominance du secteur

primaire (44,95 p.100) par rapport au secteur secondaire (12,50 p.100) et au secteurtertiaire (25 p.100). Le secteur primaire regroupe les agriculteurs et éleveurs. Le

secteur secondaire regroupe les fonctionnaires, les employés des usines. Le secteur

tertiaire regroupe les secteurs informels et les artisans.

Une partie de la population est en quête d’emploi, elle constitue les

17,55 p.100 de la population active. La femme participe beaucoup dans l’activité

économique : travaux des champs, élevage, artisanat.

I.6. L’éducation

Tous les Fokontany de la commune de Sabotsy Namehana ont au moins un

établissement d’enseignement primaire. Le ratio élèves- classe est de 42/1. Le ratio

élèves enseignants est de 45/1. Pour l’enseignement secondaire, les établissements se

trouvent dans le chef lieu de la commune et les élèves marchent entre 5 à 10 km

pour y aller.

I.7. Les infrastructures sanitaires

La commune de Sabotsy Namehana possède 3 établissements sanitaires

publics (CHD Anosy Avaratra, CSBII Antsinanantsena, CSBII Anosy Avaratra), et 3

établissements sanitaires privés. Les 2 établissements privés se trouvent dans le chef 

lieu de commune et à Anosy Avaratra. Néanmoins, certains Fokontany sont très

éloignés du centre.

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Il existe un centre de récupération et d’éducation nutritionnelle intensives

(CRENI) au sein du CHD Anosy Avaratra. A part le CRENI, l’ONG TSIMOKA,

partenaire du PROJET SEECALINE s’occupe de la nutrition communautaire au

niveau de quelques Fokontany.

Les maladies rencontrées fréquemment dans les services de santé sont : les

diarrhées, le paludisme, les maladies respiratoires, l’hypertension artérielle, la

malnutrition et les maladies liées à l’alcool.

La commune rurale de Sabotsy Namehana possède trois types de source

d’eau potable : les bornes fontaines, les puits, la source. Seize Fokontany sur 22,

c'est-à-dire 68% ont au moins une borne fontaine tandis que les 6 autres n’en ont pas.

En outre, la commune possède 6330 puits dont 15 sont collectifs.

II. MATÉRIEL ET MÉTHODE

II.1. Type d’étude

C’est une étude transversale des habitudes alimentaires du ménage et l’état

nutritionnel des enfants de moins de 5 ans dans la commune rurale de SabotsyNamehana.

II.2. Période d’étude 

L’étude repose sur les habitudes alimentaires des ménages pendant le

premier semestre de l’année 2006 (du 01 janvier 2006 au 30 juin 2006).

II.3. Durée d’étude

Nous avons effectué l’enquête pendant 2 semaines à raison de 10 ménages

par jour. Chacun a duré 20 minutes. Au besoin, des conseils sur l’alimentation ont été

donnés à la mère, à la fin de l’interview.

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II.4. Population d’étude

La population d’étude est constituée des mères ayant au moins un enfant

moins de 5ans (né entre le 31 juillet 2001 et le juin 2006) résidant dans la Commune

rurale de Sabotsy Namehana.

1I.5 Mode d’échantillonnage

Le mode d’échantillonnage a été fait par l’échantillonnage en grappe à 1

degré. Parmi les 22 fokontany que compte la commune, nous avons numéroté tous les

Fokontany puis nous avons tiré au hasard 3 Fokontany selon l’ordre d’apparition qui

sont : Lazaina, Isahafa et Anosy Avaratra.

L’intervalle d’échantillonnage (IE) a été calculé par la formule suivant.

IE = Population totale/ 30

Tableau de reconstitution des grappes est présenté en annexe 4 (tableau n° 3).

II.6. Taille de l’échantillon

La taille de l’échantillon a été calculée par la formule :

ε α²p.q.gN =

i² 

ε =ε =ε =ε = écart réduit.

αααα ==== risque d'erreur. 

p = prévalence retenue.

q = 1-q

g = coefficient correcteur =2,1

i = précision.

En estimant la prévalence des ménages touchés par les problèmes des

habitudes alimentaires à 74 p.100, p est égale 0,74. Avec un intervalle de confiance à

95 p.100, et une précision de 10 p.100 nous avons multiplié la taille minimum par g

égale à 2,1 afin d’avoir des effectifs suffisants et ajouté 10 p.100 en prévision des

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II.9. Analyse des données et tests statistiques

Après codification, les données collectées ont été saisies et analysées à

l’aide du logiciel ÉPI INFO 6,04 de « Centers of Disease Control and Prévention

(CDC) USA », et un programme de vérification de la saisie a été mis au point pour

minimiser les erreurs.

Les proportions ont été comparées par le test Chi² (χ²) ou par le test exact de

Fischer si les conditions d’utilisation de test Chi² n’ont pas été remplies. Un seuil de

signification α = 0.05 a été fixé.

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TROISIEME PARTIE :

COMMENTAIRES, DISCUSSIONS

ET SUGGESTIONS

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COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS

L’étude menée sur les habitudes alimentaires et l’état nutritionnel des

enfants de moins de 5 ans dans la commune rurale de Sabotsy Namehana nous a

permis d’avoir des résultats qui méritent d’être commentés et discutés.

I. LES MENAGES ENQUETES

I.1. Nombre des ménages enquêtés

Malgré quelques difficultés, nous avons obtenu l’effectif suffisant. Les

mères qui refusent d’être enquêtés sont remplacé tout de suite. Il en est de même pour

les absentes.

I.2. Niveau d’instruction et l’occupation journalière des mères

Selon le tableau n° 3, 52,47 p.100 des mères enquêtées sont de niveau

secondaire, elles ont terminé la classe de troisième. 34,90 p.100 des mères ont quitté

l’école en classe de 8e ou 7e. Seules 6,45 ont atteint le niveau supérieur. La proportion

des femmes analphabètes (3,23%) est inférieure à celle de la province d’Antananarivo

qui est de 12 p.100 des femmes selon l’EDSMD 2003-2004.

Concernant l’occupation des mères nous avons dénommé « ménagère » les

mères qui n’ont pas de profession et non ménagères tous celles qui ont une

occupation.

Quarante pour cent des mères sont dans le secteur tertiaire. En réalité, elles

auraient du être dans le secteur primaire. En effet, faute des terres à cultiver et à cause

de l’insuffisance des équipements agricoles, elles sont groupées dans le secteurtertiaire, surtout dans la filière artisanat. Elles sont presque toutes des brodeuses, ou

des commerçantes. Ainsi, la proportion des femmes du secteur primaire est très faible

(6 p.100). 

Les 20 p.100 des mères rencontrées dans le secteur secondaire sont soient

des ouvrières de la zone franche, soient des fonctionnaires ou encore des employées

des ONG.

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I.3. La situation matrimoniale et revenu mensuel 

Sans tenir compte de la légitimité du mariage, les mères sont classées en

deux grands groupes.

•  Mariées : ce sont des femmes qui vivent ensemble avec leur conjoint

et constituent le 91 p.100 des enquêtées.

•  Non mariées : ce sont les mères célibataires, les veuves, les

divorcées ou les femmes en séparation de corps.

Le revenu du ménage dépend beaucoup de cette situation parce qu’il est

déterminé par la profession de son conjoint. Les femmes non mariées sont devenues

chef de famille.

Presque la moitié des pères (48,35 p.100) se trouve dans le secteur tertiaire:

transporteur, commerçant et une grande partie d’entre eux exercent de travail

saisonnière (maçon, fabriquant des briques) ou travail libéral dont la rémunération

n’est pas assurée. (Dépanneur électronicien).

Dans le secteur tertiaire, nous avons rencontré 42,85 p.100 des cas, ils sont

des fonctionnaires ou employés d’une société (Policier, Agent de sécurité, gardien,

ouvrier en zone franche).

Les chômeurs ne représentent que 2,19 p. 100 des conjoint et le secteur

primaire est de 6,5 p.100 seulement.

Le tableau n°7 montre que 80 p.100 des ménages ont un revenu inférieur ou

égal à 100.000 Ariary dont 23 p.100 est moins de 50.000 Ariary. Les ménages ayant

un salaire moyen plus de 100000 ariary représentent 20 p 100 de cas seulement. Ceci

permet de dire que la majorité des ménages se trouve apparemment dans une situationdifficile.

I.4. La taille des ménages

La taille des ménages explique les problèmes socio-économiques qu’on a

déjà discutés précédemment. La taille moyenne (4,69) est sensiblement égale à la

taille moyenne nationale qui est égale à 4,7.

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La figure 3 a montré que la majorité des ménages a une taille supérieur ou

égale à 4 (62,77 p.100 des ménages), une taille inférieure à 4 membres représente

36,76 p.100 des ménages.

D’après ce résultat, les ménages dont l’age des mères est encore plus jeune

représentent 81 p.100 des cas ayant chacun 4 membres ou plus et touchent un salaire

moins de 100.000 ariary à un taux de 80 p.100. La pauvreté de la population est plus

qu’apparente.

II. PROFIL DE CONSOMMATION ALIMENTAIRE

II.1.  Les différent types d’aliments consommés quotidiennement par

les ménages 

La figure 4 montre les différents types d’aliments consommés par les

ménages par jour. Ces aliments constituent les principales origines des éléments

nutritifs de chacun de ses membres.

II.1.1.  L’aliment de base 

Aliment essentiel pour l’homme, les céréales ont représenté jusqu’à 90% de

l’apport en protéines, mais variaient selon les continents (18).

En Europe, c’est le blé qui occupe, depuis la Préhistoire, la place essentielle

dans l’alimentation. L’homme consomme cette plante originaire sans doute d’Asie du

Sud-Ouest depuis plus de 12.000 ans. Pour que l’alimentation soit équilibrée, les

céréales doivent être complétées avec des produits laitiers ou avec des légumineuses.Associations classiques autrefois en Europe : le pain et le fromage, le pain et le lait, le

pain et les plats de haricots ou bien encore les pâtes de blé avec des haricots (comme

dans le minestrone des Italiens par exemple). A noter : dans les régions dont la terre

permettait mal la culture du blé, comme le Limousin, l’Auvergne et la Corse, les

associations légumineuses/graines ou noix étaient également complémentaires :

lentilles et pain de châtaignes, haricots et noix…

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Seule céréale originaire d’Amérique, cultivé du Canada jusqu’au Chili, le

maïs a constitué la base de l’alimentation des civilisations précolombiennes depuis la

nuit des temps. Là encore, c’est l’association avec une légumineuse (par exemple les

fameux haricots rouges, lorsque le maïs prenait une part trop importante, il pouvait

entraîner l’apparition d’une pellagre (maladie affectant le système nerveux, le

système digestif et les muqueuses de la bouche et de la peau, à cause d’une déficience

alimentaire en niacine).

En Afrique, la viande et les légumes variés sont des ajouts de "riches"(18).

Les pois chiches et la semoule de blé, c’est-à-dire très précisément les deux plantes

parfaitement complémentaires pour la santé humaine, constituent leurs alimentations.

Les populations arabes ont très tôt su faire ce mélange de pois et de semoule (ou de

boulghour). Plus au sud, c’est le mil (c’est-à-dire du sorgho ou du millet) qui

remplace le boulghour et l’arachide le pois chiche, mais là encore la complémentarité

est parfaite.

L’alimentation malgache se caractérise par sa simplicité : Le riz restera

l’aliment de base auquel s’ajoute une bouillie de brèdes, des légumineuses, de viande.

Habituellement, il est consommé 3 fois par jour et le mode de cuisson est spécifique. Il

fournit à lui seul l’essentiel de la ration énergétique. Notre étude a révélé que le riz

constitue l’aliment de base de la population. Le repas habituel se compose de riz mou

« sosoa » le matin avec une proportion de 84 p.100, riz sec « vary maina » le midi. Le

soir la moitié mange du vary sosoa 48 p.100 du vary maina. Le plat du riz est toujours

accompagné d’un met appelé « laoka » et ses adjuvants. Entre chaque repas, 78.71 pour

100 des ménages prennent de « goûter ou collation ».

  Le vary sosoa est destiné pour le repas du matin ou parfois du dîner .Lesosoa aussi est le repas typique pour les malades et pour les enfants qui commencent

à manger. Il peut être mélangé avec des brèdes et appelé « vary

amin’anana ».Actuellement, le petit déjeuner est remplacé par du pain avec du café

ou thé pour certains groupes de population.

 Le vary maina ou riz sec est le plat quotidien du malgache, il est un vrai plat

de résistance surtout pour l’homme qui travaille dur. Souvent, il est pris avec le laoka

ou met d’accompagnement.

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Tous les ménages enquêtés ont consommé du riz. La consommation

moyenne par jour de chaque individu est estimée à 285 grammes par jour, équivalent

de 1 kapoaka par personne jour en terme de ménagère. Cette quantité est obtenue par

la combinaison de la quantité de riz consommé par tous les ménages divisé par la

totalité des rationnaires. Le riz constitue l’aliment de base et fournit l’essentiel de la

ration énergétique. Il apporte 80 p.100 de glucides, 7 p.100 de protéines, et 0.5 p.100

de lipides .et donne 352 kcal p.100 grammes.

Le riz est consommé 3 fois par jour dans 84 p.100 des ménages, 2 fois par

  jour dans 14 p.100 des ménages et une seule fois dans 2 p.100 des ménages (Voir

annexe n° 5 tableau n° 4).

Même si le riz est absent dans le menu, il est remplacé par les dérives des

céréales (blé) ou des féculent.

Pour les ménages qui consomment le riz 2 fois par jour, il est remplacé par

du pain dans 22 p.100 des ménages et respectueusement par des pâtes ou du manioc

dans 3 p.100 des ménages. (Tableau n° 10 et n° 11).

Entre chaque repas, les ménages qui consomment des aliments comme le

mofo gasy (galette de farine de riz).

II.1.2.  Les autres aliments 

i). Les tubercules

le tableau n°12 a montré qu’un ménage sur 2 consomme du manioc. Pour

certains ménages, il prend la place du riz. Quelque fois, il se consomme comme un

goûter dans le but de diminuer la quantité du riz à cuire.

La consommation du manioc fournit 84 p.100 de glucides ; 1,5 p.100 deprotéines et 0,5 p.100 de lipides.

ii). Les légumes à feuilles vertes (brèdes)

Ils sont très consommés par les ménages. Il y a 96 p.100 des ménages qui

ont consommé des légumes à feuilles vertes presque chaque jour. Cette habitude de

consommer des brèdes est caractéristique des malgaches. C’est une bonne habitude

car les feuilles sont riches en calcium, en fer, et en vitamines.

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iii). La viande

La veille de notre enquête, 53 p.100 des ménages ont consommé de la

viande de bœuf. Ce résultat est obtenu par les enquêtes effectuées au début de la

semaine. Dans ce cas, une famille, quelle que soit sa taille consomme en moyenne

250 grammes de viandes le week end ou toutes les 2 semaines et parfois par mois.

C’est la raison pour laquelle, nous ne pouvons pas calculer la quantité consommée par

personne par jour. La viande de bœuf peut fournir jusqu’à 63 p.100 des protéines avec

237 kcal d’énergie.

Concernant la fréquence, 43,87 p.100 des ménages consomment de la

viande plus d’une fois par semaine et 56,12 p.100 des ménages consomment rarement

ou au plus une fois par semaines. Avec la quantité de 250 grammes par prise, nous

pouvons en déduire que la consommation des viandes est très faible.

iv). Les légumineuses

Ce sont les haricots, les pois bambara, les lentilles. Ils sont consommés par

49 p.100 des ménages avec la fréquence de 2 à 3 fois par semaines.Ces sont les

sources des protéines végétales.

Les légumineuses sont riches en glucides (60,9 p.100) et en protéines (21,7

p.100). La teneur en lipides est faible mais les légumineuses fournissent 344 kcals

d’énergie pour 100 grammes.

v). L’huile

Elle est souvent utilisée avec les brèdes ou des légumineuses. L’huile est

utilisée par 49 p.100 des ménages même en petite quantité. Pour chaque cuisson, lesménages achète pour une valeur de 100 ariary, équivalent de 50 ml environ.

vi). Le sucre

Il est moins utilisé par rapport aux autres aliments. La plupart des ménages

ne considèrent pas le sucre comme aliment. En cas de besoin, ils ont acheté du café

ou du thé à la gargote.

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vii). Les pommes de terre

Ces sont des tubercules mais elles sont utilisées comme des légumes. Elles

sont consommées par 30 p.100 des ménages. Les pommes de terre sont des aliments

riches en glucides.

viii). Les produits de pêche

Ils peuvent être consommés frais ou séchés. Seuls les poissons des mers sont

accessibles par les ménages. Les poissons séchés coûtent très cher et les ménages ne

peuvent les acheter qu’en faible quantité.

ix). Les volailles

Les volailles sont rarement consommées par les ménages. Pour la plupart, ils

ne sont pas consommés que pendant le jour des fêtes.

  x). L’arachide

L’arachide est consommée par 11 p.100 des ménages, elle est mélangée

avec le repas du matin ou avec des brèdes.

  xi). Lait et dérivés

La consommation du lait et ses dérivés sont très faibles, elle représente 6

p.100 des ménages. Elles sont presque les petits éleveurs de vache mais il y a des

ménages qui consomment ses dérivés (yaourt, beurre).

  xii). Les fruits

Parmi les fruits existant, la banane est la plus consommée car elle est

disponible sur le marché toute l’année. Parmi les 46 p.100 des ménages qui

consomment des fruits, 29 p.100 consomment de la banane, 15 p.100 des oranges et 2p.100 pour les autres fruits (Tableau n°13).

III. LA DIVERSIFICATION ALIMENTAIRE

En groupant les aliments qui composent la ration alimentaire, nous avons

obtenu le résultat affiché sur la figure 5.

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D’après cette figure, 51,63 p.100 des ménages ont un indice égal à 4, c'est-à-

dire que ces ménages consomment les 4 groupes d’aliments dans un menu. Pourtant,

si on se réfère à la fréquence des ces groupes d’aliment, la consommation est faible.

L’indice 3 représente 38,05 p.100 des cas : trois groupes d’aliments sont

rencontrés dans la ration alimentaire des ménages Une partie des ménages ayant cet

indice 3 (21,93 p.100) ne présentent pas les aliments du groupes II.

Les ménages qui ont consommé 1 à 2 groupes d’aliments sont très faibles

(4 à 5 p.100) seulement.

Par ailleurs, les aliments du groupe I (aliments riches en glucides) sont

rencontré dans tous les ménages ayant l’indice 1 ;2 ;3 ;4. Les aliments de groupe II

(Aliments riches en protéines) sont absent chez les ménages ayant un indice 1, 2 et

une partie de l’indice 3. Cela signifie que les aliments riches en protéines sont moins

consommés par les ménages que les aliments riches en glucides.

Si on se réfère à l’indice diversification. Il semble que l’alimentation est

diversifiée. Plus de 50 pour cent a un indice 4. Cependant ce sont surtout les aliments

de groupe I qui sont consommé en abondance au détriment des aliments de groupe II

(source de protéine), et du groupe III (source de lipide).

IV. LES FACTEURS DETERMINANTS DE LA CONSOMMATIONALIMENTAIRE

s

IV.1. La profession des mères et le revenu

Tous les ménages, quelque soit le revenu, ont essayé de satisfaire le besoin

de leurs membres. La consommation varie selon le revenu. Les ménages, ayant un

revenu inférieur à 100.000 ariary consomme rarement de la viande (52,9 p.100 desménages) tandis que 3,22 p.100 seulement pour ceux qui gagnent plus de

100.000ariary. La différence observée est très significative au seuil α = 0,05  avec

Chi² = 17,06>3,84.

Même si tous les ménages mangent du riz, une différence de consommation

s’observe entre les ménages dont les mères ont une occupation et ceux qui n’en ont

pas. L’occupation journalière a une influence sur la fréquence de la consommation de

riz. Environ 96 p.100 des ménages dont la mère est ménagère consomment du riz

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trois fois par jour, tandis que les mères ayant une occupation représentent environ

77 p.100 des cas. L’observation est significative (Chi² =5,26>3,84). Pour les mères

qui travaillent dans une entreprise franche, la consommation du riz diminue à cause

de la pression au travail. Elles ont remplacé le riz par du café avec ou sans pain le

matin. C’est la raison pour laquelle, la fréquence inférieure à 3 représente 14,19 p.100

chez les mères qui travaillent contre 2 p.100 chez les ménagères.

En revanche, les mères ayant une occupation journalière consomment

fréquemment de la viande par rapport à celles qui n’en ont pas. Avec

Chi²=13,10>3.84, l’observation est très significative. Les mères non ménagères ont

consommé de la viande plus d’une fois dans la semaine. Elles représentent 36,13

p.100 des cas et pour les ménagères, 7,74 p.100 seulement ont cette possibilité.

IV.2. Le niveau d’instruction

Le niveau d’instruction a une association significative avec la

consommation de la viande. Les 7,74 p.100 des ménages qui consomment de la

viande plus d’une fois par semaine sont des mères ayant un niveau primaire, y

compris les illettrées tandis que le niveau secondaire en consomme avec une

proportion de 36,13 p.100. Cette association est confirmée par Chi²=10,83>3,84.

En générale, les fruits sont consommés rarement pour les ménages. Le

niveau d’instruction favorise la consommation des fruits. Plus la mère a un niveau

d’instruction plus élevé, plus la fréquence de la consommation des fruits augmente.

Selon le tableau n° 4, (voir annexe n° 5), 40 p.100 des ménages qui consomment des

fruits plus d’une fois par semaine ont un niveau d’instruction secondaire cependant

chez le niveau primaire représente 3,87 p.100 seulement (Chi²=24,69>3,84 au seuilα=5 p.100).

IV.3. La taille de ménage

Le tableau n° 4 dans l’annexe n° 5 montre que, la taille de ménage a une

relation avec la fréquence de la consommation du riz. Le ménage ayant une taille

inférieur à 4, qui consomme rarement du riz, représentent 1 p.100 des cas contre

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14,83 chez les ménages ayant une taille supérieur à 4. Plus la taille du ménage

augmente, plus la fréquence du riz diminue. Dans la plupart des cas, le riz est

remplacé par des tubercules telles que les maniocs ou les patates (Chi²=18,29>3,84).

Il en est de même pour la consommation des viandes. Les ménages qui ont

une taille supérieure à 4 consomment rarement de la viande dans 38 p.100 des cas. En

revanche, ce cas représente 18 p.100 seulement pour ceux qui ont une taille inférieure

à 4.Cette influence est confirmée par Chi²=16,91>3,84.

La taille de famille a également une influence sur la consommation des

fruits :

Une famille de taille moyenne égale à 4 prend des fruits plus d’une fois par

semaine, c’est le cas des 30 p.100 des ménages. Tandis qu’une famille de taille

supérieure à 4 en prend plus d’une fois par semaine (12 p.100). Cette différence est

observée au seuil α=5 p.100 avec Chi²=8,56.

La taille de ménages ≤ 4, le revenu mensuel < à 100.000 ariary, le niveau

d’instruction modeste n’ayant pas dépassé le niveau primaire et les mères ayant de la

profession influent sur la fréquence de la consommation du riz, de la viande, des

fruits du ménage. Cependant, l’âge de la mère ne s’associe pas significativement à ces

consommations.

V. LES FACTEURS LIES A L’ETAT NUTRITIONNEL DES ENFANTS

MOINS DE 5 ANS

L’état nutritionnel des enfants de moins de 5 ans est le reflet de l’état

nutritionnel de la population. Dans ce chapitre, nous étudions l’état nutritionnel des

enfant de moins de 5 ans selon l’indicateur nutritionnel poids pour âge. Cet indicateurpeut donner des renseignements si l’enfant avait reçu correctement des aliments avant

la période d’enquête. 

Le tableau n° 17 a montré que la majorité des enfants se trouve dans la

tranche d’âge 0 à 6 mois (32,36 p.100). Concernant l’état nutritionnel, 46 p.100 des

enfants moins de 5 ans présentent un poids pour âge inférieur à -2 ET.dont 21 p.100

sont âgés de 24 à 60 mois. Cela veut dire que, ces enfants ont un poids faible pour son

âge.

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La figure 6 a révélé que, les enfants ayant un âge entre 24 à 60 mois sont les

plus touchés par l’insuffisance pondérale. Ces enfants prennent déjà le repas habituel

des ménages à partir de la période de sevrage, plus précisément à l’âge de  24 mois et

leur alimentation n’est pas correcte. A 6 mois, il faudrait compléter graduellement

l'alimentation du bébé, tout en continuant à l'allaiter de manière intensive de façon à

ce qu'il puise l'essentiel de l'énergie et des autres nutriments dans le lait maternel et

non dans les compléments alimentaires. Il serait souhaitable que l'allaitement se

poursuive jusqu'à 12 mois, et que l'enfant se nourrisse le plus possible de lait

maternel, alors que les autres aliments, d'abord semi solides puis solides, seront

introduits dans son régime alimentaire pour une bonne croissance et pour sa santé.

Après le sevrage, il faudra donner à l'enfant une alimentation familiale

appropriée. Les aliments doivent être nutritifs, adaptés à l'enfant, à haute densité

énergétique, et donnés fréquemment : quatre à six fois par jour et pas seulement aux

deux ou trois repas quotidiens de la famille. Le jeune enfant doit être nourri entre les

repas s'il n'y en a que deux ou trois par jour.

A partir de 3 ans, l'enfant n'est généralement plus nourri au sein et s'alimente

comme le reste de la famille. L'enfant puise alors les nutriments adéquats aux trois

repas quotidiens. Mais jusqu'à l'âge de 5 ans, les parents devraient vérifier que

l'enfant se nourrit correctement et qu'il a bien une quantité suffisante d'aliments les

plus souhaitables pour lui, peut-être aussi ceux qui sont les plus savoureux et ceux

dont les quantités sont limitées. Il faut également surveiller les enfants pendant la

prise de repas surtout ceux qui ont perdu l'appétit suite à une maladie.

L’étude de la malnutrition selon les caractéristiques des ménages a donné les

renseignements suivants (tableau n° 18).

L’âge des mères a une influence sur l’état nutritionnel des enfants moins de5 ans. Les jeunes mères ont des enfants malnutris avec 36 p.100 des cas tandis que

10 p.100 seulement chez, les plus âgées Chi²=5,51 avec un degré de liberté égale à 1.

Les mères doivent comprendre qu'un enfant qui sort de l'enfance prend du poids et a

donc besoin de davantage de nourriture. Il faut noter qu'au fur et à mesure que les

  jeunes gens (filles et garçons) grandissent en âge, en poids et en taille, et sont plus

actifs, ils ont besoin de manger davantage, en particulier des quantités plus

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importantes d'aliments de base, y compris des céréales (riz, maïs, blé) et des

légumineuses.

La malnutrition est plus fréquente chez les enfants dont les mères travaillent

hors du ménage (les non ménagères). Cette situation peut être due à l’absence de

surveillance de l’alimentation des enfants. Pour les ménagères, 10,97 p. 100 des

enfants seulement sont malnutris, contre 36,12 p.100 pour les non ménagères

(Chi²=8.02, α = 5 p.100).

Les ménages ayant un revenu inférieur à 100.000 ariary représentent 42,58

p.100 des enfants malnutris contre 4,51 p.100 chez les ménages qui touchent plus de

100.000 ariary (Chi² = 7,32 ; α =5%).

La taille des ménages élevée favorise la malnutrition. Chez eux,

29,03 p.100 des enfants sont malnutris contre 18.06 p.100 chez les ménages de taille

inférieur ou égale à 4(Chi² = 8.80, α =5 p.100) . 

Les facteurs maternels associés significativement à l’insuffisance pondérale

sont constitués par l’âge de la mère, la profession, le revenu et la taille du ménage.

En revanche, le niveau d’instruction n’influe pas significativement sur l’état

nutritionnel.

VI. LES AUTRES FACTEURS

VI.1. Le tabou alimentaire

Comme dans tout Madagascar, la consommation de certains aliments est

empêchée par des interdits alimentaires. Ce sont surtout des interdits des expériences,

d’associations d’idées ou parfois pour des raisons médicales ou religieuses. Dans la

commune, les originaires de Namehana ne consomment pas des rognons, mais un

certain nombre de ménages ne respectent pas cet interdit.

VI.2. L’hygiène

Même si la commune possède un accès à l’eau potable, 90 p.100 des

ménages utilisent des puits dont 45 p.100 sont non protégés. Cinq pour cent des

ménages cherchent de l’eau à la source. L’utilisation de l’eau de robinet dépend du

pouvoir d’achat.

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SUGGESTIONS

Afin d’améliorer l’état nutritionnel des enfants et la population toute entière,

il s’avère nécessaire de résoudre le problème alimentaire qui se pose plus en terme

d’accessibilité qu’en disponibilité. Tous ces facteurs, ajoutés au faible pouvoir

d’achat donnent une répartition très inégale des ressources alimentaires du pays. La

baisse de revenus a surtout accéléré l’insécurité alimentaire des paysans pauvres et

des salariés sans moyen de compensation. En l’absence d’autres stratégies pour se

procurer des revenus complémentaires, dans la limite des possibilités du terrain et de

la superficie cultivable, les ménages risquent de ne pas pouvoir assurer leur

subsistance.

En vue d’améliorer la sécurité alimentaire des ménages, les axes suivants

sont à considérer :

Au niveau communautaire :

•  Amélioration de la disponibilité alimentaire par la diversification

de la culture vivrière comme les légumineuses qui peuvent remplacer les protéines

•  Amélioration de titre foncier pour accroître les productivités : les

problèmes des terres posent des problèmes chez certains ménages surtout les familles

nombreuses.

•  Amélioration de l’accessibilité aux aliments par une meilleure

distribution et commercialisation des produits (maintien de prix) : quand la

productivité augmente, les aliments sont disponibles sur le marché, les prix sont

abordables et essayer de maintenir ces prix même en période de soudure.

•  Amélioration du pouvoir d’achats et création des activités

génératrices des revenus. En cas d’urgence la création de l’HIMO peut résoudre ces

problèmes mais à long terme, il est indispensable d’intervenir sur l’éducation et la

formation professionnelle pour les adultes analphabètes car le revenu dépend du

niveau intellectuel

•  Renforcer les activités à assise communautaire sur la surveillance

et promotion de la croissance des enfants au niveau du centre de santé de base

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(éducation des mères en vue d’un changement de comportement pour assurer les

bonnes pratiques de l’alimentation et connaissance des aliments).

Au niveau national

•  Mise en place d’une structure de coordination intersectorielle de

coordination dans le domaine de la nutrition et alimentation. 

•  Appui sur les recherches en matière de nutrition 

Programmes d'alimentation complémentaire

Les programmes d'alimentation complémentaire sont principalement conçus

pour distribuer des aliments à des enfants entre 6 mois et 5 ans dans le but d'améliorer

leur état nutritionnel ou de prévenir la détérioration de leur santé et de leur nutrition.

Il peut s'agir aussi bien de traiter des situations d'urgence que de faire face à une

insécurité alimentaire et nutritionnelle chronique et à une vulnérabilité structurelle.

Programmes d'enrichissement alimentaire

L'enrichissement des aliments comme mesure publique visant à améliorer la

nutrition et à réduire ou éliminer les carences nutritionnelles est largement utilisé

depuis un grand nombre d'années dans de nombreux pays industrialisés. Les

exemples les plus courants sont l'enrichissement du sel en iode; de la farine de blé en

fer, vitamines B1, B2 et niacine ou vitamine PP ; et du lait et de la margarine en

vitamines A et D. Les préparations lactées et différents types d'aliments de sevrage

ont aussi été enrichis en micronutriments, particulièrement dans les pays

industrialisés, et ont remporté un grand succès. Le résultat net des programmesd'enrichissement dans ces pays a été l'élimination ou la quasi-disparition de

nombreuses carences en micronutriments.

Dans les pays en développement, parallèlement à des campagnes de grande

envergure pour enrichir le sel en iode, on cherche à promouvoir l'enrichissement en

fer de la farine de blé et de maïs (Mexico, Brésil, Venezuela, Amérique Centrale)

ainsi que l'enrichissement du sucre en vitamine A (Guatemala). Dans certains pays

l'enrichissement est obligatoire, les normes étant réglementées par la loi.

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L'enrichissement réussi d'un aliment de base affecte toute la population, les

pauvres, les femmes enceintes, les jeunes enfants et les populations qui ne sont jamais

totalement couvertes par les services sociaux. De plus, l'enrichissement alimentaire

atteint les groupes à risque secondaires comme les personnes âgées et ceux dont le

régime alimentaire est déséquilibré.

L'élaboration de normes ainsi que le contrôle et la garantie de qualité sont

généralement placés sous la responsabilité du gouvernement et nécessitent du

personnel et des laboratoires. Des mécanismes adéquats de contrôle et de garantie de

qualité sont essentiels. Par conséquent, l'élaboration et la mise en place de

programmes d'enrichissement alimentaire doivent être accompagnées d'un certain

nombre d’actions : sensibilisation et éducation du consommateur, mobilisation sociale

et politique, mise en place de partenariats interinstitutionnels solides (y compris au

sein de l'industrie alimentaire) et promotion de politiques alimentaires et

nutritionnelles.

Voici quelques domaines de préoccupation spécifiques aux programmes

d'enrichissement alimentaire :

•  Les mesures à long terme pour la prévention et le contrôle des

carences en micronutriments devraient être basées sur la diversification du régime

alimentaire et sur l'éducation du consommateur concernant le choix des aliments qui

apportent une alimentation équilibrée, y compris en vitamines et minéraux

nécessaires. Néanmoins, l'enrichissement alimentaire, qui n'aborde pas ces questions,

existe depuis longtemps dans de nombreux pays en tant que stratégie de prévention.

Programmes de supplémentation

La supplémentation peut être un bon moyen de prévenir et de maîtriser les

carences spécifiques en micronutriments. On la considère souvent comme une mesure

à court terme, à utiliser au cours de l'élaboration et de la mise en place de

programmes à plus long terme. Des programmes de supplémentation en vitamines et

minéraux (fer, calcium, acide folique) visent principalement à couvrir des groupes à

haut risque comme les femmes enceintes, les nourrissons et les enfants en bas âge, les

adolescents et les femmes en âge de procréer.

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La supplémentation en fer est le programme de supplémentation le plus

important et le plus fréquemment utilisé dans de nombreux pays.

La supplémentation en vitamine A est souvent entreprise conjointement

avec des campagnes périodiques de vaccination.

•  On doit prendre en considération la présence d'autres conditions

(par exemple l'état de santé) pouvant limiter les réactions d'un individu à la

supplémentation, il conviendra peut-être d'utiliser une combinaison de

micronutriments pour obtenir des résultats optimaux.

Pour la recherche en nutrition, la supplémentation en protéines peut être

réalisable à partir des produits suivants :

 Le tempeh : c’est un substitut de viande obtenu par la fermentation

des haricots et de soja.

  Le quorn, une sorte de moisissure, est un substitut de viande

naturelle. Il est originaire de l’Angleterre.

 La spiruline qui est une algue bleu vert dont la teneur en protéines

est de 55 à 70 p.100, elle est riche en acides amines et plus de 36 espèces de

spirulines.

•  la supplémentation devrait viser des groupes vulnérables

appropriés, spécialement les femmes en âge de procréer, les nourrissons et les jeunes

enfants, les personnes âgées et les réfugiés ;

•  la supplémentation devra prendre fin progressivement dès que des

stratégies basées sur une alimentation riche en micronutriments permettront la

consommation adéquate et réduiront de manière durable le risque de carences ;

•  le renforcement de la communication pour un changement de

comportement est la base de tous les programmes.

L’éducation nutritionnelle est nécessaire en vue d’un changement de

comportement alimentaire des mères qui sont le premier responsable de la nutrition

au sein du ménage (diversification et amélioration des aliments au niveau du

ménage). Voici un modèle de repas idéal représenté par un bateau de référence dont

la qualité et la quantité sont en même temps acquises.

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Le bateau alimentaire, aliment équilibré

L'aliment idéal, source de tous les macronutriments (protéines, lipides,

glucides) et micronutriments (vitamines, minéraux et oligoéléments), n'existe pas d'où

la nécessité d'un apport quotidien et varié de toutes les catégories d'aliments, dans les

proportions définies pour la couverture des besoins physiologiques de notre

organisme. On distingue les catégories d'aliments suivantes : viande/poissons/œufs,

produits laitiers, graisses animales et végétales, glucides complexes et simples, fruits

et légumes.

La représentation du régime global schématisée jusqu'ici sous la forme d'une

pyramide, est remplacée par une représentation plus expressive sous la forme d'un

bateau. Les différentes parties du bateau alimentaire de référence correspondent aux

différentes catégories d'aliments ; leurs surfaces sont proportionnelles aux quantités

  journalières conseillées pour chacune de ces catégories d'aliments, à savoir 15 p.100

de protéines, 30 p.100 de  lipides et 55 p.100 de glucides dont 10 p.100 de glucides

simples.

Les couleurs utilisées correspondent à celles proposées par le Comité

Français d'Education pour la Santé (CFES) (4).

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Le bateau vogue sur une eau abondante, seule boisson indispensable dont la

consommation journalière conseillée est d'environ 1,5 l (6).

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CONCLUSION

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CONCLUSION

L’étude sur les habitudes alimentaires des ménages et l’état nutritionnel des

enfants de moins de 5 ans dans la commune rurale de Sabotsy Namehana nous a

permis de conclure que 46 p.100 des enfants de moins de 5 ans souffrent de

l’insuffisance pondérale. Il ressort de cette analyse de situation que la malnutrition

des enfants moins de 5 ans est le résultat de l’insécurité alimentaire des ménages, des

comportements alimentaires inadéquats. .Dans cette commune, la pauvreté des

ménages sont plus apparente.

Dans la commune rurale de Sabotsy Namehana, plus de 80 p 100 des

ménages ont une taille supérieure ou égale à 4. Par ailleurs, leur revenu ne dépasse

pas la valeur de 100.000 Ariary. Ces ménages ont un régime alimentaire pauvre en

protéines

L’insécurité alimentaire des ménages est due à une faible niveau de vie des

ménages (salaire insuffisant moins de 100.000 ariary à 80 p.100), et à la taille de

famille. L’insécurité alimentaire est manifestée par le profil de la consommation

alimentaire. L’alimentation des ménages est caractérisé par une alimentation hyper

glucidique, pauvres en protéines, peu de lipides et les principales sources en

micronutriment sont les légumes à feuilles vertes.

La validité de ce résultat est limitée car c’est une étude qualitative.

Afin de réduire la malnutrition chez les enfants et la pauvreté généralisée, il

faudrait mettre à la disposition des communautés les moyen de leur développement.

L’éducation nutritionnelle est la meilleure stratégie de résoudre ces problèmes.

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ANNEXES

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ANNEXE I

ENQUÊTE DES MENAGES SUR LES HABITUDES ALIMENTAIRES

IDENTIFICATION DE L’ECHANTILLONQ 1 Numéro de l’échantillon :Q 2 Province :Q 3 Région :Q 4 District :Q 5 CommuneQ 6 Fokontany :Q 7 Hameau :Q 8 Lot :

Q 9 Numéro du ménage :RENSEIGNEMENT SUR LE MENAGEQ 10 Age de la mère

IllettréePrimaireSecondaireSecond cycle

Q 11 Niveaud’instruction

supérieurSecteur primaireSecteur secondaire Secteur primaire

Q 12 Profession :

Secteur tertiaireQ 13 Etat matrimonial : Mariée Non mariéeProfession dumari :

Secteur primaire

Secteur secondaire

Q 14

Secteur tertiaireQ 15 Revenu mensuel total :Q 16 Nombre d’enfants :Q 17 Nombre d’enfants de moins de 5 ans :RENSEIGNEMENT SUR LA CONSOMMATION ALIMENTAIREQ 18 Quels aliments avez-vous consommé hier ?Q 19 Type d’aliments Quantité (en kapoaka ou en kilo) RationnaireMatinMidiSoir

TotalQuel aliment avez-vous pris entre chaque repas ?Typed’aliments

Quantité RationnaireQ 20

Quelle est la quantité de riz que vous avez consommé par jour ?Q 21…………Kapoaka par jour …...kilo par jour

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Quels sont les types de tubercule que vous consommez souvent ?Type Quantité Fréquence

Q 24

Quelle est la quantité de sucre que vous avez consommé ?Quantité Kg

Q 24

FréquenceParmi les aliments suivants, lesquels vous avez pris souvent ?Type Quantité FréquenceViandePoissonPatsaVolailleŒufs

LégumineusesLégumesFruitsLait et dérivéeCombien de litre d’huile avez-vous consommé ?

QuantitéPar jour Par semaine Par

quinzaineParmois

Q 25

Vous avez consommé de l’arachide ?

OUI NONQuantité fréquence

Q 26

Vous cherchez de l’eau où ?PompePuitsSource

Q 27

RivièreQuel type de sel vous avez utilisé ?Sel iodé

Q28

Sel iodé fluoré

Q 29 Quel est votre interdit alimentaire ?

Q 30 Quels sont les interdits alimentaires pour les femmes enceintes ?

Q 31 Quels sont les aliments interdits pour les enfants ?

Comment partagez vous le repas ?Selon l’âge

Q 32

Selon le sexeEtat nutritionnel des enfants de moins de 5 ans

Age Poids

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ANNEXE II

Tableau n°1 : Evolution de la population (Source : monographie de la commune).

Année Nombre de population

1996 30.400habitants

2001 33.103 hab.

2002 34.932 hab.

2003 36778 hab.

2004 38.297 hab.

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Tableau n° 2: Les nombres d’habitants par Fokontany.

Nom du Fokontany Nombre d’habitants

Antsinanantsena 3567

Andrefantsena 3597

Tsarafara 6433

Soaniedanana 2587

Ambohidrano 736

Ambatofotsy 1344

Antsofinondry 835

Ambodivona 532

Botoina 387

Beravina 567

Antsahatsiresy 1501

Namehana 1011

Amorondria 1947

Manarintsoa 1684

Ambohinaorina 3457

Ambohibary 1025

Andidiana 993

Anosy Avaratra 1685

Faravohitra 784

Ambohitrinimanga 1003

Lazaina 1565

Isahafa 965

Total 38.297

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ANNEXE III

Répartition de la population par tranche d’âge.

Tranche d’âge Nombre

] 0 à 5 ans] 5461

] 5 à 10 ans] 5044

] 10 à 15 ans] 4860

] 15 à 20 ans] 2880

] 20 à 25 ans] 3864

] 25 à 30 ans] 3397

] 30 à 35 ans] 3045

] 35 à 50 ans] 6258

] 50 à 55 ans] 1321

Plus de 55 ans 2167

Total 38.297

Source : recensement de la commune, année 2004

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ANNEXE IV

CALCUL DE LA TAILLE DE L’ÉCHANTILLON

La taille de l’échantillon a été calculée par la formule suivant

n= ε.α² (p.q.g)

(0.10)²

Sachant que 74% des ménages sont touchés par les problèmes des habitudes

alimentaires

•  P=0.74

•  q=1-p 

•  q=1-0.74=0.26

•  g : coefficient correcteur effectif groupe=2.1

•  i=10%=0.10

•  ε.α=1.96

(1,96)2 x (0,74) x (0,26) x (2,1)n =

(0,10)2 

n=155

155/30 = 5,16 d’où 30 grappe de 5 personnes

IE = population total/30

Pour les Fokontany tirés au hasard, nous avons 1130 ménages

IE = 1130/30 = 37,6 d’où IE = 37

Prenons un chiffre au hasard <37 = 20.

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Tableau de reconstitution des grappes.

Nom du

FokontanyHameaux Ménage total

Ménages

cumulésN° de la grappe

Ankadivory 46 46 1

Atsimo 71 117 2-3-

Avaratra 61 178 4-5-

ISAHAFA

Andrefana 71 249 6-7Afovoany 120 369 8-9-10-

Andrefana 91 460 11-12-

Atsinanana 83 543 13-14-15

LAZAINA

Atsimo 43 586 16

Afovoany 195 781

17-18-19-20-

21-

Andrefana 212 99322-23-24-25-

26-27

ANOSY

AVARATRA

Atsinanana 137 1130 28-29-30-31

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 Riz (par jour) Viandes (par semaines)

<3 fois >3 fois < ou=1 >1

 Fréquence

 des aliments

Caractéristiques des mères

n% n % n % N %

< ou=30 ans

ou=3018 11.62 85 54.84 53 34.19 50 32.26

Age> 30 ans 7 4.51 45 29.03 34 21.93 18 11.61

Primaire 9 5.8 47 30.32 44 28.38 12 7.74 Niveau

d’instruction Secondaire 16 10.32 83 53.54 43 27.74 56 36.13

Ménagère 3 2 56 36.12 47 30.32 12 7.74

Occupation journalière Non

ménagère22 14.19 74 47.74 40 25.80 56 36.13 4

<100.000ar 16 10.32 107 69 82 52.90 41 26.45

Revenus>100.000ar 9 5.8 23 14.83 5 3.22 27 17.42

< ou=4 2 1 83 53.54 28 18.05 56 36.13 Taille de

ménages >4 23 14.83 47 30.32 59 38.06 12 7.74

TOTAL  25 14.83 130 83.87 87 56.12 68 43.87

   A

   N   N   E   X   E

   I   V 

   T  a   b

   l  e  a  u   d  e  r  e   l  a   t   i  o  n  e  n   t  r  e   l  a   f  r   é  q  u  e  n  c  e  e   t   l  e  s  c  a  r  a  c   t   é  r   i  s   t   i  q  u  e  s   d  e  s  m

   è  r  e  s  e  n  q  u   ê   t   é  e  s .

 

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BIBLIOGRAPHIE

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Name and first name : RAMANANTSOA Fanjaharitiana

Title of memory : “FOOD HABITS AND ETAT NUTRITIONNEL OF

CHILDREN IN THE FARMING TOWNSHIP OF SABOTSY

NAMEHANA” 

Heading : Public Health

Number of figures : 06 Number of appendices : 05 Number of pages : 52

Number of tables : 18 Number of bibliographical references : 21

SUMMARY

“Food habits and malnutrition of children in the farming township of 

Sabotsy Namehana”, such is the title of the present survey that has been achieved in

the month of July 2006. She/it has for objective to determine the profile of the

household consumption as well as state nutritional of less than 5 year children.

For collections of given them, we used the uncertain method in cluster and

the question is based on the recall of 24 hours.

The result of this survey showed that 46 p.100s of less than 5 year children

are reached of an underweight (IPA <-2 AND). More of 80 p.100 of households live

in a difficult situation (salary lower to 100.000 ariary, and size of family superior to

4). Their usual meal is simplified very and non varied. They consume some rich in

glucids foods, and poor in proteins, few lipids and frequently of vegetables to green

leaves.

Our suggestions are about the improvement of the condition of household

life in order to solve the problem of the food insecurity. Otherwise, we proposed

foods that can replace meats as source of proteins (tempeh, quorn, spiruline); fornutritional education we counselled a food balanced under shape of a reference boat

of which the quality and the quantity are at a time visible finally.

Key-Words : Food habits - Recall of 24 hours - Underweight - food

Insecurity - balanced food of reference.

President of memory : Professor RANJALAHY RASOLOFOMANANA Justin

Director of memory : Professor RAMAKAVELO Maurice Philippe

Address of author : ICA 138 Ankaraobato 102 Antananarivo

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