QuartiersLa fi bre optique

se déploie

Environnement Frelon asiatique,

vigilance

Culture Exposition

« À toute vapeur »

www.lorient.fr

LorientMag

Févr ier 2 014 - N u m é ro 283

M e n s u e l d ’ i n f o r m a t i o n

m u n i c i p a l e

Patrimoine

Mémoire vive

Sommaire Février 2014 n° 283

p.5

p.13

p.23

Quartiers p.4 à 6Rendez-vous quartiers

Rue Lefort : un aménagement éclairé

Centre-ville : le piéton fait son chemin

Kervénanec : une esplanade pour fi nir

en beauté

L’arrivée du très haut débit

Agglomération p.7Pêche : Lorient-Keroman tire son épingle du jeu

Économie p.8Associations intermédiaires, une voie

vers l’emploi

Social - Santé p.9Association Sesam : ouvrir la discussion

Enseignement p.10 et 11Forum des formations

Portes ouvertes au CFA

Bois du Château : à l’école comme à la scène

Dossier p.13 à 17Culture : la mémoire en héritage

Culture p.18 à 21Exposition « À toute vapeur »

Musée de la Compagnie des Indes

Un Lorientais en mode hip-hop

EESAB : portes ouvertes sur la création

Le « Petit Phil rouge » à la Balise

Grand Théâtre : « May B »

Environnement p.22Frelon asiatique, à contrôler « dard-dard »

Sports p.23Folclo Tennis de table

Trail du FLK

Agenda p.24 à 26

Courrier des lecteurs p.27

Écrire au Maire p.28

Le mot de la majorité p.29

En bref p.30

La tribune de l’opposition p.30

Directeur de la publication : Norbert MétairieRédacteur en chef : Marie-Odile PagniezRédacteurs : Xavier Crouzatier, Karine Sidibé, Catherine Guyon, Isabelle Nivet, Laure MaréchalPhotographe : Josiane Grand-ColasOnt également collaboré : Florence Métral, Mireille Peyre,Delphine Le Corvic, Sylvie Lizy, Christophe AlvesMairie de Lorient – Tél : 02 97 02 22 00Maquette et mise en pages : Scoop CommunicationPhotogravure, impression : SIB ImprimerieRégie publicitaire : Agence Bergame au 02 98 46 05 17Site Internet : www.lorient.fr

2014  s’est ouverte sur une bonne nouvelle liée à la démographie.

Pour la première fois depuis plusieurs années, nous avons gagné des habitants, 225 nouveaux Lorientais. C’est un signe, certes léger, mais encourageant pour l’attractivité de notre ville, confortant son rôle de moteur d’agglomération. Conditions d’accueil favorables aux entreprises, habitat adapté, cadre de vie agréable, qualité des services rendus à la population sont cer-tainement parmi les éléments actifs de cette dynamique. Lorient est une ville qui donne envie, attire, accueille… Comment ne pas s’en réjouir ?Cette actualité locale positive survient toutefois dans une actualité nationale émaillée de com-portements individualistes inquiétants : repli sur soi, haine de l’autre, méfiance de tout, ressentiment contagieux. Il est vrai que nos changements de société interpellent. Si la période comporte ses risques, elle contient aussi ses chances. Toutes les périodes de transition et de méta-morphose portent ces ambivalences. Et la métamorphose, Lorient en connaît bien le processus : la destruction précède la construc-tion, l’épreuve précède l’espérance. L’impro-bable devient possible. L’insurmontable s’ac-complit.Ici, l’Histoire nous apprend, la mémoire nous éclaire : en faisant preuve de courage, en unis-

sant nos forces, nous sommes capables de rebâtir un projet de ville. À condition d’avoir le sens de l’action, de vouloir réinventer avec audace, de s’appuyer sur la force du collectif dont les Lorientais connaissent toute la vertu. Le témoignage de ce passé, c’est aussi d’inciter chaque Lorientais à être un citoyen acteur et responsable d’une réussite collective. Mais rien ne se décrète, tout se construit. L’éducation, la transmission, le savoir ont un rôle crucial à jouer. Nous leur donnons, ici, la plus haute importance, notamment en consa-crant des moyens pour la mise en œuvre des rythmes scolaires et la restructuration de l’école René-Guy Cadou.L’école ne peut cependant pas tout. Parents, institutions, employeurs, actifs, nous pouvons tous travailler à forger ce citoyen accompli, libre en parole et en pensée. D’une liberté qui ne peut se départir d’égalité et de fraternité. Ni de respect de l’autre et de son environne-ment. Nous devons tous militer pour le vivre-ensemble. Rassembler plutôt que diviser. Ne jamais perdre de vue notre appartenance à une communauté, faite de diversités mais aussi d’unité. En cette année de commémoration du cente-naire de la guerre de 14-18, sachons apprécier à son juste prix la valeur de la cohésion et de l’harmonie. Là, réside une part de l’hommage à rendre à ces millions de morts. La mémoire est un écho pour faire retentir le présent, une responsabilité pour travailler l’avenir.

Le Maire de Lorient

Édito

La mémoire, une responsabilité pour l’avenir

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Entre l’avenue de la Marne et la rue de Larmor, la rue Capitaine Lefort s’étire sur 400 mètres.

Une rue dans laquelle les véhi-cules roulent parfois trop vite, où le stationnement est délicat et les trottoirs encombrés, à partir du croisement avec la rue Carré. À l’is-sue des travaux de réaménagement qui s’engagent début mars, la rue sera en sens unique sur 200 mètres, à partir de ce croisement, et jusqu’à l’avenue de la Marne. Des nouvelles places de stationnement permanent seront disposées en «  chicane  », de part et d’autre de la chaussée, entraînant ainsi une réduction de la vitesse des véhicules. Une place sera par ailleurs offerte aux cyclistes, lesquels pourront circuler entre le trottoir et les nouveaux stationne-ments, à partir du croisement avec l’avenue de la Marne jusqu’au foyer des jeunes travailleurs.

Ces travaux seront également l’oc-casion pour la Ville d’expérimenter l’éclairage autonome solaire. Les câbles aériens et les vieux poteaux bétons EDF qui gênaient les chemi-nements piétons seront supprimés, et l’éclairage public sera posé sur une dizaine de mâts, séparés d’une vingtaine de mètres chacun, côté stationnements. Placés au som-met de chaque mât, les panneaux solaires photovoltaïques fourniront l’énergie nécessaire à l’éclairage, le niveau de luminosité s’adap-tant suivant les heures. La nuit, un détecteur de présence permettra d’éclairer automobilistes ou piétons. Au moment de la détection (7 mètres avant le mât s’agissant des voitures, 5  mètres côté trottoirs), tous les éclairages de chaque mât s’active-ront en même temps. Les travaux débuteront en mars et s’achèveront en juin. ❙◗

Merville

Un aménagement éclairé Le bas de la rue Capitaine Lefort fera bientôt l’objet de travaux. Objectifs : apaiser la circulation, aménager une bande cyclable, sécuriser les cheminements piétons et expérimenter l’éclairage autonome solaire tout en prenant en compte les nécessités de stationnement et de confort des riverains.

Rendez-vous quartiers

Février 2014

KervénanecMaison pour tous (MPT) - Rue Maurice Thorez, 02 97 37 29 86 ❚ Les lundis de 17 h à 19 h à la Balise : ateliers Carnaval. ❚ Du 3 au 7/02 au local situé dans le centre commercial : rencontres et échanges sur le thème du sommeil tous les jours de 10 h à 12 h.

❚ Les 4, 11,18 et 25/02 de 13 h 30 à 16 h 30 : randonnées du mardi. ❚ Sophro-relaxation : mardi et jeudi à 14 h 15, mercredi à 19 h 15. ❚ Broderie : jeudi de 14 h à 17 h. ❚ Danses bretonnes : mardi de 20 h 30 à 22 h. ❚ Mosaïque : mercredi de 14 h à 16 h 45. ❚ La pause du lundi de 14 h 15 à 16 h 45.

KeryadoCentre social - 24 rue de Kersabiec. 02 97 83 74 04. FLK - 28 rue de Kersabiec. 02 97 83 81 64 ❚ Centre de loisirs FLK. Accueil loisirs le mercredi : à Keryado de 7 h 30 à 9 h 30 puis à Kergaher de 17 h 30 à 19 h. Projet « écologestes » : préparation Festival du jeu en juin.

❚ Nouvelle activité : Ultimate, self défense féminine. Jeudi à 20 h 45, vendredi à 18 h et samedi à 10 h renseignements et inscriptions : 06 09 74 22 67.

❚ Vacances d’hiver : inscriptions à partir du 19/02 pour le centre de loisirs (enfants à partir de 4 ans).

❚ Chorale Les Courants d’air à l’église de Kerentrech le 2/03 à 15 h.

Nouvelle VilleEscale Brizeux - 4 rue Jean Lagarde, 02 97 64 36 54. http://escalebrizeux.over-blog.org ❚ Vacances d’hiver : inscriptions aux centres de loisirs dès le 19/02. Centre de loisirs et accompagnement scolaire sensibilisation aux handicaps sensoriels et moteurs.

❚ Pré-ados/ados : répétitions « percussions » les mercredis à 17 h. ❚ Atelier couture carnaval : les vendredis à 14 h. ❚ Repas de quartier et soirée « jeu m’amuse » : le 28/02. ❚ Rencontre de tous les groupes d’activité : 15/02 après-midi. ❚ Atelier Zumba : les 13 et 27/02 à 9 h 15.

Bois du ChâteauMaison de quartier (MDQ) - 9 rue Jules Massenet. 02 97 37 75 31http://maisonquartierboisduchateau.unblog.fr ❚ Jeu parentalié : 2e jeudi du mois à 9 h 30 à Elsa Triolet. ❚ Recherche des bénévoles pour l’accompagnement scolaire,

mardi et jeudi pour les primaires. ❚ Centre de loisirs (6/12 ans) : du 3 au 14/03, inscription à la semaine. ❚ Ateliers carnaval : mercredi après-midi et certains soirs en semaine. ❚ Activités régulières : atelier déco-meuble, jeudi à 14 h. Marche mardi à

13 h 30. Sorties dans les musées bretons, 1 fois par mois. Sorties piscine pour les mamans, lundi à 14 h.

FrébaultCentre social du Polygone PLL, 80 av. Général de Gaulle. 02 97 83 69 64. www.pllorient.org ❚ 5/02 à 10 h : belles histoires à la ludothèque. ❚ 9/02 : vide-grenier du collectif habitants au gymnase de Kerolay. ❚ 18/02 à 13 h 30 : rando gourmande. ❚ 19/02 à 14 h : animation jeux à la ludothèque.

Sous les panneaux solaires, la cohabitation s’annonce sereine entre les différents usagers.

DR

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Quartiers

Kervénanec

Une esplanade pour finir en beautéLe parc du Venzu gagne le cœur du quartier, avec la fin de l’opération de rénovation urbaine.

plus de dix ans ! Autre opération d’envergure désormais finalisée, les « terrasses du Kreisker », et ses 60 logements (30 locatifs et

Avec l’esplanade boisée, voilà le « poumon vert » du quartier – le parc du

Venzu – qui s’étoffe. À l’endroit où, il n’y a pas si longtemps, la tour de Kerléro côtoyait un grand parking, ce sont aujourd’hui les bancs, les plantations et les che-mins piétonniers qui prennent leurs quartiers dans un secteur boisé, puisque une cinquantaine d’arbres ont été plantés. Avec ce nouvel aménagement, le parc du Venzu s’ouvre encore davantage : l’occasion, lors des beaux jours, de faire durer le plaisir en inves-tissant l’un des bancs installés sur place. En traversant l’avenue Marienne, désormais en « zone 30 », les promeneurs remarque-ront sous la nouvelle passerelle

un petit fossé appelé « noue pay-sagère », permettant de collec-ter et réguler les eaux de pluie. Les fougères arborescentes, plantes préhistoriques, font flot-ter sur le lieu comme un petit air jurassique ! Côté rue Thorez, de nouveaux trottoirs ont fait leur apparition devant l’UDAF et un parking a été aménagé. Devant le multi-accueil, la réfec-tion des marches a permis de gagner en sécurité. Des toilettes publiques gratuites sont désor-mais accessibles de 7 heures à 22 heures. Enfin, des arrêts-minute pour les bus ont aussi été pré-vus devant la Maison du quar-tier. Voilà qui vient conclure en beauté la rénovation urbaine de Kervénanec entamée il y a

30 en accession à la propriété). Lorient Habitat a remis les clefs aux nouveaux résidents, en fin d’année 2013. ❙◗

Centre-ville

Le piéton fait son cheminDe la rue du Couëdic au mail du Faouëdic en passant par la rue Léo Le Bourgo, les nouveaux aménagements feront la part belle aux promenades piétonnes, mettront en valeur les commerces et le patrimoine immobilier.

et des mâts d’éclairage (identiques à ceux installés rue de la Patrie) feront également leur apparition dans cette nouvelle « zone de ren-contre », où la voiture est invitée à rouler… doucement ! Dans le pro-longement de la rue Le Bourgo, une liaison piétonne plantée sera ensuite aménagée jusqu’aux pal-miers, derrière le Grand Théâtre, avec une traversée sécurisée, ave-nue du Général Leclerc. Notons enfin, toujours dans le secteur, qu’une station-taxi avec huit emplacements est aménagée ce mois-ci, rue du Couëdic. ❙◗

Les commerçants se sont pro-noncés à l’unanimité en faveur du projet : les aménage-

ments de la rue Léo Le Bourgo, qui débuteront en mars, permettront aux promeneurs de mieux flâner devant les boutiques ! Avec les trot-toirs qui s’élargissent, ils pourront aussi, dès le mois de juin s’instal-ler confortablement en terrasse. Les trois salons de coiffure, les res-taurants, la bijouterie/parfumerie, la brocante et la boutique de vête-ments restent néanmoins ouverts durant les travaux, qui prennent fin en mai. Des bancs, des palmiers

Un aménagement qui fait le lien entre le parc du Venzu et le centre du quartier.

Les commerces restent ouverts pendant les travaux.

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Quartiers

Ville numérique

L’arrivée du très haut débitAccéder au très haut débit (THD) un rêve en passe de devenir réalité. Le déploiement de la fibre optique est prévu à partir de mars dans les quartiers du nord-ouest de la ville et couvrira 100 % du territoire lorientais en 2018.

C e d é p l o i e m e n t i n c o m b e désormais complètement aux opérateurs, tant pour ce qui est du planning que pour la réalisa-tion des travaux.

8 500 logements

En complément du projet «  Bretagne très haut débit  » de la Région Bretagne, qui doit cou-vrir les zones rurales, l’opérateur Orange a présenté un projet de déploiement de fibre permettant un accès au réseau très haut débit pour tous les habitants de l’agglo-mération lorientaise. Pour la ville de Lorient, il a proposé d’ouvrir le service commercial pour mille prises dès la mi-mars et de des-servir l’ensemble des foyers des quartiers nord-ouest du territoire, soit environ 8 500 logements, avant la fin d’année 2014. Il s’agit là d’une première phase de travaux. Trois autres devraient suivre pour une couverture totale de la ville réa-lisée à l’horizon 2018. Les travaux consistent à installer des points de mutualisation matérialisés par des « armoires » de connexion des fibres optiques. En amont, chaque opérateur tire un câble qu’il relie à son réseau. En aval, un câble est tiré vers chaque logement. Cette partie est mutualisée et les opé-rateurs qui ont passé un accord avec Orange peuvent utiliser cette installation pour connecter leur propre réseau. Ensuite, le monde connecté vous appartient ! ❙◗

Quelques définitions

S’y retrouver dans les débits… L’autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) a adopté les seuils fixés par la Commission européenne. Le très haut débit est au-dessus de 30 Mb/s. En dessous de 4 Mb/s, on parle de bas débit. Entre les deux, c’est le haut débit.Le réseau FTTH est un sigle anglais (Fiber to the Home) que l’on peut traduire par : fibre optique jusqu’au domicile.

4G et TNT

La 4G continue de se déployer à Lorient. Elle peut ponctuellement perturber la TNT. Le numéro azur 0970 818 818 permet de signaler d’éventuels problèmes de réception à l’Agence nationale des fréquences.

Super-geek, amateur de télé-chargements ou internaute averti, le très haut débit va

libérer les passions et les souris… Quartier par quartier, il débarque à Lorient, en commençant par desservir l’actuelle « zone grise » située dans le secteur Keryado/Saint-Armel. La fibre optique per-mettra d’obtenir en tout point de la ville des débits Internet de 100 mégabits par seconde (Mb/s) alors que certaines zones en sont à peine à 1 Mb/s aujourd’hui… De quoi changer la vie des usagers ! À vous la vidéo à la demande, les jeux en ligne, les échanges de fichiers ou de photos, les conversations par visioconférence, les différents ordinateurs de la maison connec-tés en simultané, la télévision sur Internet en haute définition, voire bientôt en 3 D… De nouvelles pers-pectives sont ouvertes et c’est surtout la qualité des images qui est en jeu. Même si les perfor-mances de codage et les niveaux de compression d’images permettent désormais de réduire les poids de fichiers en conservant une bonne qualité à l’écran, les formats vidéo de plus en plus « gourmands » et la multiplication des applications et services en ligne nécessitent des besoins croissants en débit et en fiabilité. Qu’il s’agisse de l’acti-vité économique ou des loisirs de tout un chacun, c’est cet enjeu qui se joue avec l’arrivée du très haut débit dans les mois et années qui viennent.

La première phase de travaux, dans les quartiers nord-ouest.

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Quartiers

Si le volume de poissons débarqué sur les quais a légèrement diminué, Keroman devient le premier port français en termes de chiffre d’affaires.

Pêche

Lorient-Keroman tire son épingle du jeu

à un prix de vente moyen du poisson à la hausse (2,80 €, soit + 0,95 %), prix de vente sur lequel est basée la redevance ver-sée par les utilisateurs du port. Keroman engrange également les fruits des services proposés

L ’année 2013 avait déjà fini sur une bonne note pour les pêcheurs lorientais avec le

rejet par le Parlement européen de l’interdiction du chalutage en eaux profondes, une tech-nique qui sera encadrée afin de protéger les écosystèmes les plus vulnérables. Les instances européennes ont néanmoins reconnu le bien-fondé des argu-ments des professionnels et des scientifiques qui ont démontré que la ressource était pérenne. Rappelons que le chalutage en eaux profondes représente 40 % de l’activité de la Scapêche, la plus grande source d’appro-visionnement en poisson à Lorient. 2014  démarre quant à elle sur des résultats plutôt satisfaisants pour le port de pêche. Si la production globale, c’est-à-dire le poisson vendu sur place et le poisson débarqué à Keroman mais vendu à l’exté-rieur, est en léger recul (- 2,62 %), le chiffre d’affaires du port ne recule que de 1,7  % (73,54  M€ en 2013 contre 74,8 M€ en 2012). Dans un contexte national à la baisse, Lorient devient le premier port de pêche en valeur, devant Boulogne-sur-Mer. Keroman monte sur la première place du podium grâce notamment

La gare à marée modernisée

Cette gare de réception et d’expédition des produits poursuit sa rénovation. Outil logistique du port, point de groupage et de dégroupage des produits de la mer, elle dispose de 36 portes et d’un accès direct à la criée hauturière afin d’optimiser les flux et de garantir la chaîne du froid. Elle reçoit de nombreux camions qui importent du poisson destiné à être transformé à Lorient, mais venus d’autres ports français et étrangers. Des transporteurs spécialisés dans les produits de la mer y sont présents en permanence : Express Marée, Transports Guiffant, Delanchy, Scamer. Chargé des travaux, le syndicat mixte* investit 2,5 millions d’euros pour l’isolation et la réfection des sols, quais et étages de la gare à marée.* Le syndicat mixte réunit le Conseil général du Morbihan, la Région et Lorient Agglomération

aux professionnels, comme la fourniture de glace, la livraison ou l’accès à la gare de marée, la plus importante de l’ouest (lire encadré).

La pêche au large garde le cap

La menace d’une interdic-tion du chalutage de grands fonds suspendue, tous les voyants semblent au vert pour la pêche fraîche au large.«  La ressource est là et les quo-tas s’améliorent  », confirme Maurice Benoish, président de la SEM Lorient Keroman, ges-tionnaire de l’infrastructure. Les chiffres de la pêche fraîche au large, qui regroupe l’activité de la Scapêche et des thoniers,

le prouvent  : + 4,88  % en ton-nage et + 2,59  % en valeur sur 2013. La pêche côtière a quant à elle un peu plus souffert, avec 5  900  tonnes débarquées en 2013  contre 6  575  en 2012. En cause notamment, l’absence de la langoustine, dont les débar-quements ont reculé de 10  % «  Mais elle est réapparue au mois de novembre, alors que ce n’est théoriquement pas la saison  », relève toutefois Yves Guirriec, directeur délégué de la SEM. « Cela reste une année stable, satisfaisante  », conclut Maurice Benoish, président de la SEM Lorient Keroman, qui rappelle qu’environ 115 bateaux de pêche au large et de pêche côtière vendent leurs produits sous la criée de Lorient. ❙◗

115 bateaux de pêche vendent leurs produits sous la criée de Lorient.

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Agglomération

Les associations intermédiaires sont des structures d’insertion par l’activité économique dont l’objectif est le retour sur le marché du travail des personnes sans emploi.

Insertion par l’activité économique

Une voie vers l’emploi

Alesi. Nous nous engageons à aider les personnes en difficulté d’inser-tion, et elles s’engagent en retour à respecter leurs obligations. Notre dispositif s’organise autour de la démarche qualité.  » Une certifi-cation qui permet notamment à Alesi de proposer des interventions en direction d’un public adulte dépendant.

Des tremplins

Les offres de services des asso-ciations intermédiaires portent

La rencontre se déroule sur un petit chantier de peinture. Un bureau refait de frais, et

même de très frais, puisque Sonia et Miguel viennent tout juste de tomber leurs combinaisons de peintres et de rincer leurs rou-leaux. Le vert un peu fatigué des murs a été remplacé par un blanc cassé, contemporain et lumineux. Un chantier mené impeccable-ment, en moins de deux jours par Sonia et Miguel, qui ont ainsi conforté leur désir de continuer dans le métier de peintre en bâti-ment. La première « aimait bien ce domaine », et souhaite déjà pour-suivre avec une formation AFPA. Le second, plus expérimenté, a comme objectif de confronter ses compétences et de mieux appré-hender la langue française.

Théorie et pratique

Avec l’association intermédiaire Elan, ils ont appris sur le terrain à préparer un chantier, à travailler en binôme, à s’entraider, à faire des choix. Sonia et Miguel sont ici grâce à un programme financé par la Région, l’ATE (Action territoriale expérimentale)  : une action d’in-sertion mise en place par Elan, qui permet d’avoir une approche des métiers du bâtiment, en associant théorie, pratique sur le terrain, et accompagnement socioprofession-nel individuel. Bâtiment, mais aussi services à la personne, manuten-tion… les domaines d’intervention des associations intermédiaires sont variés. Leurs rôles  : accueil-lir, renseigner, accompagner les demandeurs d’emploi et les mettre à disposition des entreprises, col-lectivités, particuliers pour des tâches ponctuelles. « Un engage-ment réciproque, explique Benoît Jouan, directeur de l’association

souvent sur de petits travaux. Mais les entreprises qui rem-portent des marchés publics peuvent aussi faire appel aux services des associations intermédiaires, via la clause d’in-sertion qui figure dans les appels d’offres. « Les gros chantiers sont des tremplins précieux vers un emploi durable, explique Arnaud Couliou, chargé de développe-ment de l’association Elan. Et des occasions précieuses de socia-lisation. C’est le travail d’une longue chaine de partenaires. »

Prochaine étape pour le groupe ATE : direction le restaurant sco-laire de Kerdual à Quéven, pour une rénovation de printemps ! ❙◗

Pratique

>Association Elan 02 97 05 37 22 6 bd Maréchal Joffre

>Association Alesi 02 97 64 23 63 18, rue commandant Paul Teste.

Les associations intermédiaires répondent aux besoins des particuliers, collectivités ou entreprises.

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QuartiersÉconomie

Le service de soutien et d’accompagnement mutuel (Sesam) fait partie du paysage social de Lorient. Il intervient dans le domaine de l’enfance, de l’adolescence et du soutien à la fonction parentale.

Association Sesam

Ouvrir la discussion

Ne restez pas dans le conflit ou dans le désar-roi… Si vous rencontrez

des difficultés avec votre enfant, qu’elles soient d’ordre scolaire, comportemental, relation-nel, éducatif…, plusieurs lieux d’écoute ou ateliers peuvent vous apporter des réponses adaptées pour retrouver de la sérénité dans votre quoti-dien. Le Sesam développe trois dispositifs. Le point « écoute parent-enfant » propose un temps d’échange, de dialogue et d’analyse avec des psychologues et dans des groupes de parole.Le Point accueil et écoute pour les jeunes (PAEJ) de 13 à 25 ans et leur entourage adulte peut aussi apporter une pause en assurant une mission d’accueil, d’écoute, de soutien, de sensibilisation, d’orientation et de médiation. Des professionnels accueillent, conseillent, accompagnent les personnes en demande dans des lieux relais, au plus près des habi-tants. Tous les sujets de discorde ou d’incompréhension sont abordés, sans tabou ni langue de bois. Mais l’action peut démarrer plus tôt, dès l’entrée des enfants à l’école primaire.

Guide Solidarité santé

Trouver un emploi, se loger ou se soigner constituent des préoccupations premières. Dernier de la série des guides thématiques de la Ville (existent déjà un guide « découverte » et des guides sur les sports, la culture, la petite enfance, les formalités administratives, la vie associative), ce document regroupe les informations et coordonnées des partenaires compétents dans les domaines de la santé et de l’action sociale. Vous y retrouvez l’essentiel de ce qu’il faut connaître sur les dispositifs d’accompagnement, les missions et coordonnées des interlocuteurs institutionnels ou associatifs.

Les ateliers éducatifs se concentrent sur les enfants de 6 à 12 ans, ayant des difficultés scolaires. Ces ateliers offrent un cadre, où,

en petits groupes, les enfants retrouvent le plaisir d’apprendre, dans un lieu neutre, entre école et famille.Pour les parents, outre les entre-tiens permettant le suivi de l’enfant, les ateliers organisent des rencontres mensuelles… L’occasion de partager interro-gations et expériences.Gratuit, anonyme, confidentiel et sans jugement : les profes-sionnels du service vous aident à reprendre en main votre relation avec vos proches et à renouer le dialogue dans un esprit constructif, visant l’intérêt de tous, pour finalement repartir sur de bons rails. ❙◗

Avec Sesam, les enfants retrouvent le goût d’apprendre.

Pratique

>PAEJ : 39 bd Léon Blum, sans rdv mardi et jeudi de 10 h à 12 h ; sur rdv mardi, mercredi et jeudi. Permanences à la Maison des adolescents le mardi ainsi qu’au CFA sur rdv ; 02 97 21 63 71 ou 06 25 77 67 63

>Écoute parents enfants : sur rdv dans les différents centres sociaux de Lorient. 02 97 35 44 23 OU 06 52 05 69 41

>Ateliers éducatifs : de 17h à 19 h. Le lundi au Scénith (Bois-du-Château) et le jeudi au centre social du Polygone. 02 97 35 44 23

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Social - Santé

Le Centre de formation des apprentis (CFA) organise ses journées portes ouvertes les samedi 22 et mercredi 26 février, de 9 heures à 17 heures.

Le forum des formations, organisé par les établissements publics des Pays de Lorient et de Quimperlé, se tiendra au Palais des congrès le samedi 8 février de 9 heures à 13 heures.

Portes ouvertes

À la découverte du CFA

Forum des formations

Dans la course d’orientation

pourront remplir sur place une fiche de renseignements, consulter les offres d’appren-tissage, ou échanger avec les professionnels conviés à cette manifestation. Seront égale-ment présents, les partenaires traditionnels du CFA  : Mission locale, Mission générale d’in-sertion, Mission d’insertion des jeunes de l’enseignement catholique, Bureau Information Jeunesse et Agora Habitat. Lors de ces journées, certain(e)s apprenti(e)s ont trouvé leur futur maître d’apprentissage… alors pourquoi pas vous ? Toute l’équipe du CFA se mobilise pour vous accueillir dans les meil-leures conditions. ❙◗

Connaissez-vous les filières de formation du CFA  ? Saviez-vous qu’il forme en

moyenne 400 apprentis par an ? La journée « portes ouvertes » du CFA est l’occasion d’en savoir plus sur cet équipement muni-cipal qui affiche un taux de réussite aux examens proche de 90 %. Au programme, les 22 et 26 février  : visites des ateliers, des laboratoires ou des salles de cours. Vous pourrez aussi rencontrer et échanger avec les formateurs de tous les secteurs professionnels représentés au CFA. Des ateliers seront organi-sés pour la rédaction de CV, et tous les jeunes intéressés par une formation professionnelle

conseillers d’orientation sont bien sûr présents. Sciences et industries, santé, social, services, bâtiment, secteur tertiaire, nature et mer, arts et industrie… l’offre est variée et tous les diplômes s’y rappor-tant seront détaillés, du CAP au bac général en passant par le bac professionnel et le bac technologique. Les enseigne-ments dits « d’exploration » de la filière généraliste (économie, lettres et langues vivantes,

sciences, sections sportives) seront aussi abordés. Ce forum rassemble tous les lycées publics de Lorient, Lanester, Hennebont, Quimperlé, Port-Louis et Etel. Les collégiens et leurs parents qui sou-haitent aller plus loin dans leur recherche pourront aller visiter leur établissement de prédilection au cours des journées «  portes ouvertes  » les 15  février, 22  février et 22 mars. ❙◗

Les collégiens de 3e, bien que régulièrement infor-més, sont souvent indécis

quant à leur avenir. Ils sont face à une multitude de forma-tions possibles. Pour faciliter leurs choix d’orientation, le forum des formations propose une présentation par secteurs de l’ensemble des formations disponibles dans les lycées publics des Pays de Lorient et de Quimperlé. Professeurs, res-ponsables d’établissements,

Rendez-vous rue Saint-Marcel pour les portes ouvertes. Le CFA est joignable au 02 97 35 31 80.

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Enseignement

Aller à la rencontre de la Culture, ce n’est pas seulement visiter des expos ou voir des spectacles, mais aussi vivre les choses de l’intérieur. Deux classes de l’école de Bois du Château en font cette année l’expérience.

Bois du Château

À l’école comme à la scène

paniers. «  Les enfants se sont allongés sur un carton, et ont dessiné leur silhouette en mou-vement, explique Gwen Le Gac. Puis ils se sont peints comme ils sont, des autoportraits, ou au contraire comme ils vou-draient être. Et sur l’autre face, ils ont fixé des fleurs, des tissus, de la ficelle, des jouets… C’est le dedans et le dehors. » Ces sil-houettes grandeur nature, très gaies, inspirées de l’art brut, seront suspendues comme une forêt. « Augmenter les volumes et travailler par terre leur per-met d’expérimenter un autre mode et un autre rythme. On

On les appelle « Classes à PAC ». PAC pour « Projet artistique et culturel » :

projet, parce que son objec-tif est d’emmener les enfants à vivre les étapes que traversent les artistes sur le chemin de la création. Trois spectacles pro-grammés cette année au Théâtre de Lorient ont servi de base de travail aux classes de CM2  de Fabien Jegou et Pauline Noblet, à Bois du Château  : «  Il est dif-ficile d’attraper un chat noir dans une pièce sombre », « Sur la corde raide » et « Cuisses de grenouille ». Des spectacles aux-quels les enfants assistent, des visites du Grand Théâtre et du CDDB, et des rencontres avec les artistes, bien sûr, mais surtout des ateliers de pratique, pour découvrir la réalité du métier et sa « cuisine ». Si avec « Sur la corde raide », c’est la technique de la lumière appliquée à l’il-lusion qui sera enseignée aux enfants, c’est autour de « Il est difficile d’attraper un chat…  » que le gros des ateliers a été conçu.

Fabrique artistique

C’est donc en ruche artistique que s’est transformée l’école, avec l’arrivée de Gwen Le Gac, illustratrice du livre « La Règle d’or du cache-cache », écrit par Christophe Honoré, qui a servi de base à ce chat mis en scène par Tommy Milliot. Dans la salle où travaillent les enfants avec la jeune femme, le sol est jon-ché de petits bouts de Wax, ces tissus africains aux motifs colorés, de scotch fluo, de fleurs en plastique ou de ruban mul-ticolores, qui ont voyagé en train avec elle, dans de grands

sort du côté «  petit  », on n’a pas peur des taches, on est dans le plaisir de manipuler des éléments. C’est un travail dans l’énergie, très ludique, où les enfants sont à l’aise, et qui touche à l’estime de soi. »

Marabout d’ficelle théâtral

De l’autre côté de la cloison, dans la mini-salle du Scénith, Tommy Milliot, accompagné par un comédien, a embarqué les enfants dans des jeux de théâtre auxquels ils se prêtent avec enthousiasme. Un premier

commence à raconter une his-toire en partant de gestes, s’arrête, puis un second prend sa place à partir de la pos-ture du précédent, et ainsi de suite. Énergies et personna-lités se dessinent, canalisées par le metteur en scène qui se régale visiblement… Au final, les décors et les acteurs se rencon-treront dans une présentation qui aura lieu en février, puis au Printemps des Arts en mai à l’Hôtel Gabriel. Avec peut-être la chance de remporter un prix au concours national de l’Audace artistique, auquel le projet sera présenté ! ❙◗

De drôles de silhouettes ont fait leur apparition à l’école Bois du Château…

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Enseignement

2,5 km linéairesd’archives

527 000 documents numérisés consultables

251dépôts pour la collecte de la Grande Guerre

36 400 visiteurs du patrimoine en 2013

La mémoire en héritage

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DOSSIER

Patrimoine

Pour une mémoire viveL’histoire d’une ville se conjugue à tous les temps. S’intéresser à son présent aide à construire le futur. Mais l’exploration du passé permet aussi de comprendre les changements urbains, les trajectoires humaines et fait naître un sentiment d’appartenance à un destin commun, réunit les habitants autour de ce qu’on nomme la mémoire collective. Consciente de l’importance de cet héritage, Lorient s’attache à sa sauvegarde et à sa valorisation auprès de tous. Un travail de mémoire particulièrement significatif en cette année de célébration du centenaire de la « Grande Guerre ».

Commémoration de la Grande Guerre à Lorient

Dans le cadre de cette année centenaire, les Archives municipales préparent, en coopération avec le Service historique de la Défense, une exposition sur la guerre 1914-1918 qui se déroulera à l’hôtel Gabriel du 7 novembre prochain au 7 février 2015. Au travers d’écrits, d’objets, de témoignages, de documentaires, l’accent sera mis sur l’engagement des Lorientais dans ce conflit mondial et leur quotidien sur le front mais aussi sur la vie des civils. Un hommage sera rendu aux 1 600 Lorientais morts au combat et au dernier poilu Lorientais, Joseph Julé, par un film et par des tableaux de Marc Vioulès. En plus du volet historique, un éclairage artistique sera apporté par une collaboration avec l’École européenne supérieure d’art de Bretagne (EESAB-site de Lorient), avec la réalisation par des étudiants de portraits de poilus en gravure à partir des fonds collectés et d’un travail libre autour de la guerre.Par ailleurs, sont prévus : une série de conférences à la médiathèque et à l’EESAB, des visites de la ville sur le thème de la Première Guerre mondiale, l’édition d’un travail de recherche sur les Lorientais morts pour la France écrit par Patrick Bollet, deux spectacles sur le thème de la Grande Guerre au Théâtre et à l’École de musique.

Dupuy de Lôme, en gardant en mémoire les traces de ces dou-loureuses années.

Itinéraire d’un objet collecté

Ce témoignage est l’un des 251 que les Archives municipales de Lorient ont pu récolter à l’oc-casion de cette collecte organisée

J e suis dans ma tranchée. Des obus tombent sans interrup-tion mais heureusement

toujours à côté de moi et j’espère que la guerre finira ainsi », écrivait Albert Prudhomme à sa filleule durant la Première Guerre mon-diale. Cent ans plus tard, c’est son petit-fils, Jean Bigot, qui lit, ému, cette belle lettre manuscrite. « Il ne parlait jamais de la guerre », confie-t-il. Mais aussi précieux

qu’un récit, son aïeul est revenu avec un carnet de dessins très bien conservé des quatre années passées au combat. « Il avait sa petite boîte d’aquarelles, que j’ai gardée, dans sa vareuse. Il des-sinait les personnes autour de lui dans les tranchées, quand il y avait des petites pauses  », indique Jean. Ces nombreux cro-quis et aquarelles datés et situés, mêlant esthétisme et réalisme,

sont autant de témoignages des moments de doute, de peur et de solidarité vécus avec ses frères d’armes.Des documents que Jean ne pen-sait pas rendre publics un jour. « Quand j’ai entendu parler de la collecte nationale organisée pour le centenaire de la Grande Guerre, j’ai voulu en faire profiter tout le monde, explique-t-il. C’était aussi pour moi une manière de rendre hommage à mon grand-père.  » Son grand-père qui a pu retrou-ver ses proches à l’armistice, sa fiancée qu’il avait quittée lors de sa mobilisation quatre ans aupa-ravant et poursuivre sa carrière de professeur de dessin au lycée

«

Jean Bigot présente les dessins et la correspondance de son grand-père, poilu de la Grande Guerre.

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DOSSIER

Emmanuelle Williamson,

adjointe au maire chargée de la culture

et du patrimoine.

Pourquoi est-ce important de conserver la «  Mémoire  » de Lorient ?Nous avons tous besoin d’ « un récit » fondateur pour nous constituer une identité, avancer, construire un ave-nir. Si la conservation des documents administratifs produits par les services et établissements municipaux est la mission première des Archives communales, tous les témoignages, écrits, photos collectés, apportés souvent par les habitants eux-mêmes, contribuent aussi à enri-chir la mémoire collective. Et le travail de conservation prend tout son sens lorsque ce patrimoine est mis à disposition du public : avec des archives accessibles librement et gratuitement dans la belle salle de consultation de l’hôtel Gabriel, lors des visites organisées par le ser-vice Animation de l’architecture et du patrimoine, lors des expositions, comme récemment « Lorilu, 50 ans de jumelage ». Le patrimoine écrit, oral, iconographique, architectural, se doit d’être toujours vivant et dynamique.

Comment sensibiliser les habitants à cette démarche de « conscience collective » ? Le public est curieux et « gourmand » de découvrir le patrimoine ; il lui permet de se sentir « enraciné », qu’il soit nouveau Lorientais ou habitant de longue date, petit ou grand. Le défi du service Animation du patrimoine et des Archives est aujourd’hui de proposer une pro-grammation diversifiée, renouvelée, adaptée aux différents moments de la vie : casse-croûtes architecturaux pour ceux qui n’ont pas beau-coup de temps, visites le dimanche, ateliers pour les enfants pendant les vacances scolaires, animations nocturnes au moment de Noël, visites de proximité dans les quartiers mais aussi expositions, débats, conférences, regard ou performance artistique. Toutes ces actions sont proposées en veillant à avoir une politique tarifaire qui les rend accessibles au plus grand nombre. C’est ainsi que chaque habitant a la possibilité de parfaire sa connaissance de sa ville, de s’intéresser à son destin, d’apprendre à l’aimer et à y vivre une citoyenneté responsable.

Quel est l’enjeu de l’exposition sur la Grande Guerre qui sera présentée en novembre ?Par cet événement mémoriel, la Ville souhaite s’associer au travail de mémoire initié au niveau européen ; se souvenir des drames, des hor-reurs de cette guerre nourrie par les nationalismes, pour ne jamais oublier, éveiller les consciences et transmettre ce message aux plus jeunes. Il s’agit d’apporter aux habitants d’aujourd’hui un éclairage sur un pan important de l’Histoire, celle des Lorientais qui ont vécu ces temps tourmentés. L’exposition en préparation sera nourrie en partie par les contributions des habitants, nombreuses, lors de la collecte orga-nisée il y a quelques mois. Une mémoire transmise, partagée, enrichie ; une preuve que le passé a un avenir.

3 questions à…

nationalement en novembre à l’initiative des Archives de France, de la Bibliothèque Nationale de France et de la Mission du centenaire d’Europeana 1914-1918. En l’absence de poilus survivants de la Grande Guerre, un appel avait été lancé à toutes les personnes et familles qui ont conservé des documents datant de cette époque pour venir les

faire numériser auprès de pro-fessionnels de la mémoire. Outre la France, sept autres pays qui se sont trouvés au cœur du conflit ont participé à la collecte. Une base de données européenne a ainsi été créée, unique en son genre, d’objets et de souvenirs qui rendent compte de la vie des soldats et des populations civiles durant le conflit.

L’hôtel Gabriel, abrite les Archives municipales et le service Animation de l’architecture et du patrimoine.

La porte du blockhaus où sont gardées, sous la mairie, une partie des archives.

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DOSSIER

L’opération de collecte de grande ampleur a mobilisé à Lorient l’en-semble de l’équipe des Archives municipales… pour qui le travail ne fait que démarrer. La collecte de fonds et la transcription de témoi-gnages ne sont en effet qu’une première étape. Certains éléments ont déjà été rendus à leurs contribu-teurs mais d’autres ont fait l’objet de dons. Il va donc falloir invento-rier, analyser avant d’indexer, faire restaurer parfois, conditionner et enfin parvenir à la phase de conser-vation au sens strict.C’est l’itinéraire que suit chaque objet ou document. Les Archives

lorientaises, qui détiennent 2,5 km linéaires de fonds, conservent avant tout les documents adminis-tratifs produits par les services et établissements municipaux dont la moitié revêt un intérêt histo-rique ou patrimonial. Mais elles acceptent également des dons pri-vés quand ils permettent d’éclairer sur l’histoire de la ville ou sur le quotidien des Lorientais au fil des époques  : correspondance, actes notariés, films anciens, etc.

Mémoire vivante

Les Archives détiennent aussi deux collections spécifiques  : les fonds d’architecte avec des plans et des maquettes qui illustrent la reconstruction et le fonds de l’océa-nographe Anita Conti composé de son mobilier, sa bibliothèque scien-tifique et historique, ses archives papier, les objets de la vie privée et un remarquable fonds photo-graphique. Tant et si bien que les Archives possèdent une grande variété de fonds historiques, modernes, contemporains aux-quels s’ajoutent des acquisitions qui complètent chaque année les collections.Au-delà de la mission de conser-vation, l’objectif est de permettre à tous de consulter gratuitement les archives  : 450  000  pages et

77  000  images sont actuellement numérisées et accessibles librement. Chercheurs, historiens, amateurs de généalogie sont accueillis en salle de lecture à l’hôtel Gabriel, dans l’Enclos du port. Le site internet des Archives comprend également une manne de documents : les registres des baptêmes, mariages et sépul-ture de la paroisse Saint-Louis, les registres d’état civil de Lorient et de Keryado, les recensements de la population lorientaise, les délibé-rations du conseil municipal. Cette année, seront ajoutés en ligne les listes électorales de 1886 à 1897, les mariages et décès de 1934 à 1938, le magazine municipal depuis 1953.Toujours dans l’optique de sensibi-liser le public, des visites des lieux,

des ateliers de découverte des bases de données, des conférences et rencontres sont programmés à l’adresse du jeune public, des sco-laires et des personnes intéressées. Les Archives éditent également des publications de travaux de recherche et de témoignages. Pour mener les projets scientifiques, elles bénéficient d’un partenariat avec le Service historique de la Défense.

Laissez-vous conter

Et pour que la mémoire vive et per-dure, des expositions thématiques sont organisées par les Archives mais aussi par le service Animation de l’architecture et du patrimoine, situé également à l’hôtel Gabriel.

Indexées, les archives sont rangées et peuvent être consultées à la demande.

Découvrir le patrimoine, seul ou lors des visites collectives. Une visionneuse pour plaques de verre collectée récemment.

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DOSSIER

Le chariot retrouve sa base

Alors que la base de sous-marins, héritée de la Seconde Guerre mondiale, présente un intérêt patrimonial majeur, la Ville a acquis il y a quelques mois un chariot, construit par les troupes d’occupation allemandes en 1941. Il permettait de pousser ou de tirer les sous-marins afin de les faire entrer ou sortir des alvéoles des blocs K1 et K2 de la base. Utilisé après-guerre par la Marine française, sa dernière utilisation date de 2003. Puis il a été remisé jusqu’à ce que la Ville demande l’an passé sa protection en tant que Monument historique.L’objet, dont le caractère est exceptionnel et unique, a donc été classé en avril dernier et il vient de faire l’objet d’une complète restauration, sous la commande de l’Animation du patrimoine. Le choix a été fait de le remettre dans son état originel, à l’époque allemande.Ces travaux de rénovation étant finis, le chariot est en cours de réinstallation sur son lieu de fonctionnement initial, à proximité de l’aménagement muséographique de la Flore, entre les blocs K1 et K2. Un nouvel ouvrage à découvrir pour le public. L’Animation du patrimoine a déjà prévu d’en expliquer le fonctionnement dans ses visites organisées à la base de sous-marins.

La collaboration étroite entre les deux services municipaux donne lieu régulièrement à la réalisation de projets en commun comme l’ex-position sur la gare de Lorient, « À toute vapeur ! », actuellement pré-sentée (voir p.18)Si les missions des Archives sont la conservation et la valorisation de l’histoire de la Ville et du Pays de Lorient par le biais d’un patrimoine écrit, iconographique et audiovisuel, celles de l’Animation du patrimoine sont de sensibiliser les habitants au patrimoine, à l’architecture, à l’urba-nisme, au paysage comme acteurs de leur cadre de vie. Grâce à l’obten-tion du label « Ville d’art et d’histoire »

en 2006, Lorient a pu créer un service municipal avec un animateur du patri-moine et des guides-conférenciers qui valorisent l’héritage et le potentiel lorientais par un large programme d’actions  : des visites découvertes thématiques, architecturales ou his-toriques (le patrimoine portuaire, la base de sous-marins, l’architecture de l’entre-deux-guerres, les étapes et styles de la reconstruction…), des découvertes de quartiers qui mettent l’accent sur la diversité de l’identité lorientaise, des visites de chantier et des aménagements urbains pour mieux cerner les enjeux et la ville en devenir, des rendez-vous théma-tiques aux musées de la Compagnie

des Indes et de la Marine pour une approche historique et culturelle, mais aussi différentes publications pour découvrir la ville.Cette sensibilisation au patrimoine est proposée dès le plus jeune âge, avec l’organisation d’ateliers pour les 3-12 ans où des activités ludiques et pédagogiques permettent de com-prendre l’histoire et l’architecture de la cité. Des actions éducatives sont également menées sur le temps scolaire.Aussi, à Lorient, la mémoire tient le cap et n’est pas près de flancher. Comme un livre ouvert, l’Histoire se dévoile à tous et si les pages se tournent, rien ne s’efface… ❙◗

Pratique

Archives municipales Ouverture au public du mardi au vendredi de 9 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h 30 Tél. 02 97 02 22 42 http://archives.lorient.fr

Service Animation de l’architecture et du patrimoine. Tél. : 02 97 02 23 29 http://patrimoine.lorient.fr Tout le programme des visites de février dans l’agenda

La collecte de la Grande Guerre sur www.europeana1914-1918.eu/fr

La salle de lecture est accessible librement et gratuitement quatre jours par semaine.

Les expositions organisées régulièrement offrent un éclairage sur l’histoire lorientaise.

Dans les années 90, le chariot utilisé par la DCAN (devenue DCNS).

DR

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DOSSIER

Jusqu’aux 27 avril à l’hôtel Gabriel, l’exposition « À toute vapeur » raconte une histoire du train à Lorient. L’occasion, également, de se projeter dans un avenir proche…

Exposition

Entre deux gares

le passé : dans la galerie d’exposi-tion, nous voilà plongés à la fin du XIXe siècle, une époque où la ville change. L’apparition des réseaux ferrés, puis leur essor, favorise les mutations urbaines, et per-mettra aussi le désenclavement du territoire et le développement économique.Gravures de presse, affiches, plans, photographies, diapo-ramas sont présentés dans la galerie de l’aile ouest de l’hôtel Gabriel, avec une scénographie aux lignes «  ferroviaires  »  : au sol, les visiteurs sont guidés par les rails, et les supports de pré-sentation sont conçus comme des abris de voyageurs sur un quai de gare. Projetée sur le mur, au fond de la galerie, une cartographie animée reconsti-tue au fil des années le réseau ferré qui s’est dessiné à l’inté-rieur de la ville, passant d’abord par Kerentrech, l’Arsenal, puis desservant Kergroise et le port de pêche de Keroman. On voit ainsi l’architecture urbaine qui s’adapte, avec la multiplica-tion des passerelles, des ponts qui permettent de traverser les

Quelle aventure  ! Pour relier Lorient à Paris en 1861, il fallait s’y prendre

de bonne heure, préparer sa « monture », compter huit jours de voyage en diligence, prévoir plusieurs nuitées en auberge… Un an plus tard, un peu plus de 21 heures de trajet « suffiront ». Le train est passé par là, entraî-nant derrière lui le wagon de la modernité. Jusqu’au 27 avril, l’exposition «  À toute vapeur  » revient sur cette révolution que fut l’arrivée du train à Lorient, en 1862. À l’heure de la « Ligne Grande Vitesse », qui mettra en 2017 Paris à 2h40 de Lorient, et du projet de nouvelle gare (cf. Lorient Mag de novembre 2013), l’Animation de l’architecture et du patrimoine et les Archives de Lorient nous embarquent pour un voyage dans le temps.

Passé, futur

Voyage dans le futur, avec une présentation du projet de nou-velle gare et de réaménagement du quartier, dans la salle d’accueil de l’hôtel Gabriel. Et voyage dans

Sur les rails du Morbihan

Jusqu’au 13 mars, les Archives de Lorient présentent l’exposition itinérante « Sur les rails du Morbihan ». Conçue par les Archives départementales du Morbihan, elle est centrée sur le passé ferroviaire du département à travers notamment les réalisations du PO (Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans), puis celles de l’État à partir de 1934 et de la SNCF. Les « chemins de fer d’intérêt local » sont aussi évoqués.

voies. De ce maillage, il ne reste rien aujourd’hui… ou presque  : le tracé du Triskell, du cours de Chazelles jusqu’à l’Arsenal en passant par l’hôpital, suit une partie de l’ancienne voie ferrée…

Quatre grands thèmes

L’exposition se décline en quatre grands thèmes. « Lorient sur les rails », tout d’abord, permet de suivre la construction du réseau ferré à partir de 1862, les céré-monies liées à l’arrivée du train, le programme des festivités… et montre aussi ce que le nouveau mode de transport a changé dans la vie quotidienne des Lorientais. « Quand le rail dessine la ville » explique les raisons de l’actuel

emplacement de la gare et com-ment les voies ont façonné le visage des quartiers, avec, par exemple, le viaduc, ou bien sûr le passage à niveau du cours de Chazelles avec son garde- barrière qui sonnait de la corne à l’approche des trains. « Quel tra-fic ! » revient sur la typologie des trains circulant dans la ville, les voyageurs et les marchandises transportés. Enfin, « La gare, un monde à part  » se penche sur l’histoire du premier bâtiment, tout en brique, endommagé en 1943 puis reconstruit selon les plans de Georges Tourry. De l’an-cienne gare à la prochaine, mon-tez à bord pour un voyage pas comme les autres ! ❙◗

L’arrivée du train, en 1862 : une vue en direction de Quimper… et une esquisse de la future gare, installée au sud des voies, avec une vue en direction d’Hennebont.

DRD

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Culture

Le musée de la Compagnie des Indes rouvre ses portes le 1er février, et à l’occasion de ses 30 ans, propose de découvrir deux maquettes exceptionnelles du XVIIIe siècle, des navires « Le Dromadaire » et « Le Beaumont ».

Musée de la Compagnie des Indes

Les aventuriers de la maquette perdue

René Duminy  ». On peut suppo-ser que ce fut avant son départ de France, en 1776. Conservée par une famille d’armateurs jusqu’en 1950 à Lorient, elle a échappé mira-culeusement aux bombardements. Elle devient ensuite la proprié-té d’un particulier du sud de la France à qui la Ville de Lorient la rachète fin 2013. « Elle n’a pas été faite par un homme du métier de la

On les regarde avec res-pect et admiration, on les approche avec précau-

tion. Et pour cause : les maquettes de vaisseaux du Dromadaire et du Beaumont ont quasiment 250 ans et sont à ce jour les seules maquettes connues de vais-seaux de la Compagnie des Indes datant du XVIIIe siècle, ce qui les rend uniques. L’histoire de la pre-mière – achetée par le musée en décembre  – est un beau roman d’aventures. Son auteur, François René Duminy, né à Lorient en 1747, est marin, pilotin de la Compagnie des Indes pendant les dix ans où il fait l’apprentissage de son futur métier de capitaine. Duminy embarque pour la pre-mière fois sur le Dromadaire à l’âge de 12 ans, et devient capi-taine à l’âge de 28 ans. En 1776, il s’installe au Cap, en Afrique du Sud, et continue à naviguer, cette fois pour la Compagnie hollandaise des Indes (la VOC) en tant que capitaine et cartographe. François René Duminy meurt en 1811 à l’âge de 63 ans dans le plus grand dénue-ment au Cap. On ignore la date à laquelle il a réalisé la maquette du Dromadaire, qui porte l’inscrip-tion « Le Dromadaire, navire pour les Indes fait par moy François

Le musée a trente ans

Du 29 juin au 15 décembre 2014. Une exposition pour fêter l’anniversaire du musée. Trente chefs-d’œuvre, trente acquisitions, trente restaurations et trente donations, magnifiés à la manière d’un trésor dévoilé, présentés d’une manière nouvelle, via des tablettes numériques proposant des petits films documentaires.

construction navale ou du modé-lisme, explique Brigitte Nicolas, conservateur du Musée  : il y a des maladresses tout à fait char-mantes dans la sculpture. Mais elle a la dimension sacrée d’ un ex-voto. Le destin tragique du Dromadaire qui a coulé le 19 février 1762 au large du Cap Vert entraînant la mort de 56 hommes est peut-être à l’origine de cette création. »J u s q u’à l a d é c o u v e r t e d u Dromadaire, la seule maquette d’époque étant parvenue jusqu’à nous était celle du Beaumont,

datée de 1762 et conservée depuis 1960 à Dieppe. Pour les 30 ans du musée de la Compagnie des Indes, son équipe technique s’est donc lancée dans un sacré défi : assurer le conditionnement et le transport de la maquette, du Château-musée de Dieppe à la citadelle de Port-Louis. Le Beaumont est immense : 2,93 m de long et 2,31 m de haut. Les visiteurs pourront l’admirer pendant dix mois. Le Dromadaire, revenu sur ses terres d’origine, restera la propriété de la Ville de Lorient… ❙◗

La maquette du « Dromadaire » a beaucoup voyagé avant de revenir sur ses terres d’origine…

À transporter avec délicatesse !

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Culture

Connaissez-vous les formations de l’École européenne supérieure d’art de Bretagne (EESAB) ? Rendez-vous le 22 février pour un tour d’horizon…

Vingt-deux ans, le virus de la danse urbaine dans la peau, Patrick Flégeo trace progressivement son chemin sur la scène hip-hop française.

École européenne supérieure d’art de Bretagne

Portes ouvertes sur la création

Danse urbaine

Un Lorientais en mode hip-hop

Recherche, l’école prépare au diplôme national d’arts plas-tiques (Bac + 3) et au diplôme national supérieur d’expression plastique (Bac + 5). On peut suivre des cours théoriques, participer à des ateliers pratiques, assister à des séminaires d’études…Idéal pour se former aux métiers de la création artistique et visuelle : artiste plasticien, ensei-gnant, web designer, graphiste, ou directeur artistique par exemple. Le 22 février, enseignants et étu-diants présenteront l’école, les diplômes, les options (art, commu-nication), les travaux en cours, les modalités d’enseignement… bref,

hasard des événements, Patrick rencontre Junior, un membre de Wanted Posse, un groupe très connu dans le milieu de la danse urbaine. « C’est comme ça que j’ai intégré le groupe, petit à petit  », raconte le danseur lorientais.Avec Wanted Posse, il a participé en décembre dernier, sous son nom d’artiste Phynox, à l’émission télé-visée « La France a un incroyable talent ». Et même si le crew n’a pas remporté la compétition, ses presta-tions au fil des semaines l’ont rendu populaire. « C’était l’objectif, avoue Patrick. Nous étions connus dans le milieu pro mais pas forcément auprès du grand public. »Après cette montée d’adrénaline

L ’EESAB ouvre ses portes, mais aussi ses ateliers et ses espaces de travail au grand

public. Un premier «  voyage  » au cœur du processus de créa-tion pour ceux qui envisagent peut-être de suivre un cur-sus artistique… Toute l’année, 19  enseignants transmettent leur savoir aux 185 étudiants qui viennent ici se former à la pra-tique des arts plastiques, à la méthodologie de travail et de recherche, ou à l’analyse critique. Habilitée par le ministère de la Culture et de la Communication et par le ministère de l’Ensei-gnement supérieur et de la

tout ce que vous devez savoir sur l’EESAB ! L’occasion, également, de visiter les ateliers polyvalents ou spécifiques, consacrés notam-ment à la vidéo, à la gravure, ou à l’infographie. L’exposition «  Par les sillons  », de l’artiste Vincent Fortemps, sera visible au rez-de-chaussée. ❙◗

télévisée et les 20 ans de Wanted Posse fêtés en mode hip-hop, Patrick reprend actuellement son souffle à Lorient bien sûr, où il réside toujours et où vit sa famille… avant de repar-tir de plus belle. « Je vais continuer à danser avec Wanted Posse. Ce n’est pas juste une collaboration ; nous sommes un groupe soudé, avec un engagement de valeurs morales et humaines et une devise  : W4L, Wanted for life.  » Parallèlement, Patrick a également quelques pro-jets solo. Son année 2014 s’annonce donc bien remplie. ❙◗

Pratique

Suivez Patrick Flégeo sur sa page Facebook : Phynox Noxson Wanted Posse.

Pratique

Samedi 22 février de 9 h à 13 het de 14 h à 17 h.EESAB, 1 avenue de Kergroise 02 97 35 31 70www.eesab.fr/lorient

«J ’ai commencé la danse à l’âge de 14 ans, en prenant quelques mois de cours, confie Patrick,

qui habite le quartier Keryado. Puis j’ai continué à m’entraîner seul chez moi jusqu’au jour où ma mère a vu un article à propos de cours de danse de hip-hop. » Patrick s’inscrit. C’est le début de l’aventure qui, de passion, va se transformer en pro-jet de vie.Le jeune homme rencontre d’autres danseurs, Alex, Farid et Kevin, avec lequel il va former un « crew », une compagnie de hip-hop, appelée « Haute tension ». La troupe par-ticipe alors à des battles dans la région mais également sur Paris pour se faire connaître. Puis au

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L’école offre des espaces de travail spacieux.

Le danseur brille sur la scène hip-hop.

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Culture

C’est l’une des pièces les plus célèbres du XXe siècle, qui marque l’histoire de la danse. May B, de Maguy Marin, est devenue, plus de trente ans après sa création, un spectacle mythique et essentiel.

Mêlant théâtre, musique et peinture, « Le Petit Phil rouge » sera présenté à la Balise à la fin du mois. Le fruit de plusieurs semaines de « résidence » dans la salle de Kervénanec.

Danse au Théâtre de Lorient

May B, la certitude d’un chef-d’œuvre

« Le Petit Phil rouge »

Le sens de la vie, direction La Balise

la condition humaine, qui touche chacun à des endroits différents, et laisse les spectateurs avec le senti-ment d’avoir vécu quelque chose d’immense et de bouleversant. Que voit-on dans May B ? Dans une esthétique proche de l’expression-nisme, où Maguy Marin ne s’interdit cependant pas l’humour et la fan-taisie, une litanie de personnages, horde, troupe, file. Les visages cou-verts de craie blanche, vêtus de chemises de nuit et de pantoufles, ils cheminent, traversent leur exis-tence, leurs expériences, leurs émotions. Ils sont dix et sont seuls,

C ’est quoi, la vie  ?  » Dans son manteau rouge, le Petit Phil se pose des ques-

tions. Il philosophe sans le savoir, porté par quelques notes de gui-tare électrique et par un imagi-naire coloré qui prend vie devant nos yeux. Nous voilà embarqués avec lui dans une forêt magique, où, rencontres après rencontres, le Petit Phil trouvera peut-être des réponses… Avec ce spectacle poé-tique pour petits et grands, mêlant théâtre, peinture et musique, la compagnie lorientaise Jo et Cie vient conclure une expérience de plusieurs semaines de « résidence » à la Balise. Une présence récur-rente étalée sur une année, qui a

Lorsque l’on parle de Maguy Marin, à un spécialiste ou à un spectateur, c’est ce titre qui

tombe d’emblée : May B. La presse parle depuis plus de trente ans de «  best-seller  », de «  pièce culte  », de « ballet d’anthologie »… Créé en 1981, May B a été joué plus de cinq cents fois dans quarante pays, une rareté dans le paysage de la danse. Et continue à tourner, sans subir les outrages du temps. Parce qu’écrite avec une précision terrible, une rythmique implacable, un minima-lisme épuré. Parce qu’universelle dans son propos, un tableau de

«

comme chez Beckett, qui a inspiré la pièce. Plus qu’un hommage au dramaturge de l’absurde, la traduc-tion d’un univers et d’une écriture par le corps et la danse. Une image de la condition humaine, tra-duite en mouvement au son de la musique de Schubert. ❙◗

Pratique

Théâtre de Lorient, 18 et 19 février De 10 à 25 �. Tél. 02 97 83 01 01www.letheatredelorient.fr

offert un précieux temps de créa-tion et de répétitions pour les trois artistes, le comédien Jean Quiclet, la peintre Catherine Pouplain, et le musicien Stéphane Le Tallec. Lesquels ont, à leur tour, partagé leurs savoir-faire en participant à la vie du quartier : ateliers théâtraux avec une classe de CE2 de l’école Bois-Bissonnet, rencontres avec les parents et éducateurs du quar-tier… La Balise joue là son rôle de « fabrique » artistique et culturelle, et les habitants s’approprient le lieu, en poussant parfois les portes de la salle, pour assister aux répéti-tions, ou discuter avec les artistes. « Une expérience très intéressante, confirme Jean Quiclet. La Balise

est un outil de travail qui permet d’être connecté avec le quartier, et cela nous apporte beaucoup. » Dans le hall de la Balise, une expo photo retracera tout ce travail de médiation culturelle effectuée avec les élèves, aujourd’hui en CM1. Les représentations seront pour eux l’occasion de finaliser le pro-jet, en se chargeant par exemple de l’accueil ou du placement des spectateurs. ❙◗

Pratique

À partir de 4 ans25 février : 10h et 15h26 février : 15h et 19h3027 février : 10h et 17h Rens. 06 07 78 37 44

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Une pièce qui a fait le tour du monde.

Le loup répondra-t-il à la question du Petit Phil rouge ?

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Culture

Depuis son arrivée en France il y a dix ans, le frelon asiatique ne cesse de progresser, provoquant nuisances et désagréments. La lutte contre l’envahisseur se met en place !

Frelon asiatique

À contrôler « dard-dard »

son cousin européen (voir visuel). La reine fondatrice construit un nid primaire (5  à 10  cm de dia-mètre) à hauteur d’homme ; plus tard, les ouvrières construisent le nid secondaire (jusqu’à 80 cm de diamètre), dans les arbres le plus souvent. Il peut contenir de 2 000 à 10 000 individus et de 150 à 200 reines. À ce jour, il faut se concentrer sur la suppression des nids. Les spécialistes déconseillent aux habitants de les supprimer par eux-mêmes, surtout en période d’activité. Tout comme le frelon européen, le frelon asiatique ne manifeste pas d’agressivité par-ticulière envers l’homme. Seule une présence trop proche de son habitat peut s’avérer dangereuse car l’animal se sent menacé. Approcher du nid peut conduire les insectes à attaquer en groupe

V espa Velutina… une nou-velle mobylette  ? Non, c’est le nom scientifique

du frelon asiatique, également appelé frelon à pattes jaunes, introduit accidentellement en France en 2004. Depuis, il s’est bien acclimaté et est présent sur notre territoire. Classé dans la liste des dangers sanitaires, il est bien sûr redoutable par sa piqûre pour l’homme mais aussi grand dévastateur de ruches, et, par ricochet, cause des dommages aux cultures en empêchant une bonne pollinisation.

Le reconnaître et le repérer

On l’identifie facilement grâce à la large bande jaune située à l’ex-trémité de son abdomen sombre. Il est légèrement plus petit que

pour défendre la colonie. Si la piqûre n’est pas plus dangereuse que celle d’un frelon commun ou d’une abeille, sauf bien sûr pour les personnes allergiques, les piqures multiples et répétées sont en revanche nocives.

Lutter contre la prolifération

Si vous repérez un nid de fre-lons asiatiques dans la nature,

il est indispensable de prévenir le service Hygiène et santé ou le service Environnement de la mairie afin de leur permettre de connaître le degré de proliféra-tion locale. Cette disposition concerne uniquement les nids de fre-lons asiatiques en vue de leur destruction. Pour toute autre intervention, frelons européens « vespa cabro » ou guêpes, les particuliers doivent directe-ment s’adresser à une entreprise spécialisée dans la désinsectisa-tion. Rappelons que les abeilles ne sont pas des nuisibles et que si vous repérez un essaim dans la nature, il faut faire appel à un apiculteur ou au service Environnement. ❙◗

Pour plus d’informations, consulter le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) : http://inpn.mnhn.fr

Pratique

Pour signaler la présence de frelons asiatiques ou d’un nid :- Site Internet de l’INPN : http://inpn.mnhn.fr/espece/signalement/vespa - Ville de Lorient : service Hygiène et santé (02 97 35 32 64) ou service Environnement (02 97 35 32 72 - environnement@mairie-lorient.fr)Deux nids, deux stades d’évolution... Si vous en repérez un, prévenez la mairie.

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Environnement

Le challenge était de taille, et les joueuses du Folclo ten-nis de table l’ont relevé avec

talent. Au terme d’un dernier match très disputé en décembre dernier, elles ont assuré leur maintien à l’échelon natio-nal. Severine Carret-Lagadec, Virginie Bailly, Priscilla Dréan, Marine Thomas, Agnès Levardon, Charlène Bardon forment ainsi la meilleure équipe féminine du Morbihan, et comptent bien conserver ce statut à l’issue de la deuxième phase qui s’achèvera en avril. Elles en ont encore sous la raquette  ! Avec 19 filles pour

Envie de se décrasser les mollets et les bronches  ? Le FLK propose son trail

annuel sur les chemins du Scorff

L’équipe fanion du Folclo tennis de table a conservé en décembre sa place parmi les meilleures équipes féminines du Grand Ouest.

Le 9 février, la section Triathlon du Foyer laïque de Keryado (FLK) organise un « trail », course à pied en milieu naturel. Au choix, deux parcours, pour que tous les niveaux de mollets puissent participer !

Tennis de table

Belles de match

Course

La vie du trail

78 licenciés, le Folclo reste le pre-mier club du Morbihan en pré-sence féminine. Et il cultive cette mixité qui fait sa particularité et sa notoriété : tous les ans, en juin, le tournoi « Un gars, une fille » attire de nombreux joueurs et joueuses qui, associés en équipes mixtes, viennent en découdre dans une ambiance conviviale. « Le nouveau logo du club associe d’ailleurs un garçon et une fille ! » note Corine Assous, la présidente du club. Quant à la relève, elle est d’ores et déjà assurée  : sur les huit filles des équipes benjamine et minime du Morbihan, quatre

sur deux parcours, l’un de 8 km accessible aux coureurs de tous niveaux (à partir de cadet) et le second de 14 km sur un circuit

sont du Folclo. En 2013, dans la catégorie Minimes filles, Lucie Le Quellec a été sacrée championne du Morbihan devant Aurélie Leroux-Sylvestre. Quant à Louann Guillou, elle a remporté le titre dans la catégorie Benjamines. ❙◗

plus exigeant, s’adressant plu-tôt à des coureurs expérimentés. Départ et arrivée de la course se tiennent au gymnase de Kersabiec à 9 h 45 pour les 8 km et à 10 h pour les 14 km. Un flé-chage conduira les participants vers le lieu de l’épreuve. Le retrait des dossards se fera sur place dès 8 h. Pour s’inscrire, les participants doivent fournir une photoco-pie de leur licence FFA ou FFTri, en cours de validité, ou une photocopie du certificat médi-cal mentionnant l’absence de contre-indication à la pratique à la course à pied en compétition, datant de moins de 1 an au jour de la course.

À noter

Folclo Lorient / La Romagne (44)Samedi 15 mars, 17hGymnase de Kervénanec

Le FLK a concocté un parcours très «  nature  » pour les deux trails qui se feront en une seule boucle, sur les communes de Lorient et Quéven. Il a privilégié les chemins, sous-bois, bordures de champs, rives du Scorff ou de ruisseaux… Les meilleurs régio-naux seront là, en concurrence avec environ 300  participants attendus… Pourquoi pas vous ?À l’arrivée, le réconfort  ! Ravitaillement, douche et buvette feront patienter les valeureux concurrents jusqu’à la remise des récompenses. ❙◗

Pratique

FLKTel. 06 11 64 21 91

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Courir avec le sourire, quel plaisir !

Les pongistes savent prendre la balle au bond.

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Sports

Laissez-vous conter Lorient

02 97 02 23 29. Accueil et renseignements à l’hôtel Gabriel, dans l’Enclos du port. Visites dans la limite des places disponibles.

❚ La base de sous-marins de Keroman

Vacances scolaires toutes zones, tous les jours à 15 h dès le dimanche. Hors vacances, chaque dimanche à 15 h. > Billetterie et départ sur le parvis de

la Cité de la Voile. 3 à 6 €

❚ Casse-croûte architec turalLa piscine Tournesol6 et 20/02 à 12 h 30 > Rdv devant la piscine, angle

rue Jules Massenet/Rue du Bois du ChâteauGratuit

ExpositionsExpositions gratuites

❚ Miles Davis, une épopée jazzRiche, complexe, énigmatique l’œuvre de Miles Davis est à l’origine des révolutions opérées dans le monde du jazz des années 50 aux années 90. Jusqu’au 8/02 aux horaires de la médiathèque > Médiathèque Mitterrand

02 97 83 33 60. http://mediatheque.lorient.fr

❚ Ricardo CavalloInstallé dans le nord de la Bretagne, Ricardo Cavallo peint les falaises dressées au bord de la mer, les amoncellements rocheux découverts à marée basse. Il travaille toujours dans le paysage, par couches successives, sans recours à la photo. Les grands formats sont travaillés par petits morceaux.Jusqu’au 16/02 du mercredi au dimanche de 14 h à 19 h. Visite commentée le 9/02 à 15 h. > Galerie du Faouëdic

02 97 02 22 57

❚ Par les sillonsDessins de Vincent Fortemps. Auteur de bande dessinée, Vincent Fortemps est également éditeur, musicien, photographe, graphiste ; il est à l’origine du collectif « Frigoproduction », appelé à devenir le « Frémok ». Vincent Fortemps a choisi de montrer deux séries de dessins, la première conçue pour l’album « Par les sillons » (2010, éditions Frémok) ; il y dépeint la terre éprouvée par la guerre, les paysages qui apaisent, et affi rme plus que jamais la puissance d’évocation de ces grandes traînées noires où s’abîment les douleurs du monde. La seconde série, « Barques », à l’origine de BAR-Q-UES, spectacle de la Cinémécanique (2007), est

un récit simple en apparence : une côte battue par les vents, un bateau échoué, rien de plus, un documentaire brut sur un rivage à la météorologie agitée. En marge des dessins, Vincent Fortemps dévoile une série de sculptures récentes.Du 31/01 au 22/02. Du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 20 h, le samedi de 14 h à 18 h. > Galerie de l’EESAB

EESAB, 1 av. de Kergroise. www.eesab.fr

❚ À toute vapeur !Lire l’article p.18Du 1er /02 au 27/04 de 10 h à 12 h 30 et 13 h 30 à 18 h > Hôtel Gabriel

02 97 02 23 29

❚ Sur les rails du MorbihanLe passé ferroviaire du Morbihan. Lire encadré p.18Jusqu’au 13/03 > Archives municipales, Hôtel Gabriel

02 97 02 22 42

❚ Itinéraires graphiques21 artistes, 8 lieux, 5 villes.Itinéraires graphiques est une manifestation biennale consacrée à la scène graphique : dessin, bande dessinée, illustration, graphisme. Du 1er/03 au 27/04 > À Lorient : galerie du Faouëdic,

galerie de l’EESAB et médiathèquewww.itinerairesgraphiques.com

Musées

❚ Musée de la Compagnie des IndesLe musée fait revivre au visiteur l’histoire des grandes compagnies de commerce des XVIIe et XVIIIe siècles. Visites guidées thématiques le samedi à 15 h. 8/02 : naufrages et épaves mythiques. 15/02 : la porcelaine. 22/02 : la Citadelle (histoire et architecture). 1/03 : visite en famille. Visites de la citadelle et de ses musées, le dimanche 16/02, 23/02 et 2/03 à 15 hde 13 h 30 à 18 h tous les jours sauf le mardi. > Citadelle de Port-Louis

5,50 à 7 € en visite libre (gratuité < 26 ans). Visites guidées de 6,70 à 8 € - http://musee.lorient.fr– 02 97 82 19 13

❚ Sous-marin FloreRéouverture le 8/02.Hors vacances, du mardi au dimanche de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h. Vacances scolaires, tous les jours de 10 h à 18 h. > Keroman

6,60 à 8,50 € - 02 97 65 52 87 - www.la-fl ore.fr

❚ Musée sous-marin Tour DavisÀ la recherche des traces englouties de notre mémoire maritime…le dimanche, de 14 h à 18 h. > Keroman

3 à 5 € - www.tour-davis.com

❚ Cité de la voile Éric TabarlyOrigines de la course au large, la vie à bord, la navigation… Réouverture le 15/02. Expo 2014 : Face au vent. Vacances scolaires de 10 h à 18 h > Keroman

8,60 à 11,90 € - 02 97 655 656 www.citevoile-tabarly.com

Rendez-vous des médiathèques

❚ À la médiathèque François Mitterrand• Exposition Miles Davis. Jusqu’au 8/02. Miles ahead. • Apéri-livre. Prix littéraire inter-CE 2014 – Présentation. 4/02 à 18 h 30• Sur le pouce. Les globe-trotters du piano 4 mains

•  Clés musicales. De l’orchestre au piano quatre mains par Marie-Astrid Arnal et Jean François Nestour. 22/02 à 15 h par des élèves de Marie-Astrid Arnal et Jean François Nestour. 19/02 à 15 h

•  Rencontre. Stéphane Braunschweig, metteur en scène du Canard sauvage d’Ibsen (spectacle programmé au Théâtre de Lorient les 26 et 27/02). 26/02 à 14 h

•  L’heure du conteCouleurs, histoires grands formats, de 10h30 à 11h le 19/02.•  Projection«Ricardo Cavallo au pays du Non-où», un fi lm de Illés Sarkantyu (62 mn, 2013) dans le

cadre de l’exposition rétrospective à la galerie du Faouëdic- le 8/02 à 15h• Conciliabulles. Rendez-vous autour de la BD. 22/02 à 10 h•  Vidéo junior. Du vent dans mes mollets, le 26/02 à 14 h 30.

Ernest et Célestine, le 5/03 à 14 h 30•  Ateliers numériques. Les 8 (applications Google), 15 (écrire dans

Wikipédia 1) et 22/02 (écrire dans Wikipédia 2).Sur inscription•  Premiers pas sur le web. Initiation à internet en six sessions.

Mercredi ou samedi de 10 h 30 à 12 h. Sur inscription•  Accueil tout petits. 15/02 et 1er/03 à 10 h30. Sur inscription•  Club lecture. 5/02 et 5/03 à 18 h 30 (adultes). 22/02 à 16 h (ados)

❚ Médiathèque de Kervénanec• Heure du conte. Tous les mardis à 17h30•  Vidéo junior. Du vent dans mes mollets, le 19/02 à 14 h 30

❚ Médiathèque de Keryado• Heure du conte. Tous les mardis à 17h30. 02 97 84 33 60 – http://mediatheque.lorient.fr

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Agenda Retrouvez toute l’actualité lorientaise sur www.lorient.frAgenda Retrouvez toute l’actualité lorientaise sur www.lorient.fr

❚ Histoire de pontsÀ la fin du XVIIe siècle, il est plus aisé de gagner Lorient par la mer que par la route. L’histoire de Lorient, ville d’estuaire, est intimement liée à celle des ponts qui enjambent le Scorff, le Ter ou le Faouëdic.9/02 à 15 h > Rdv devant l’entrée de l’hôpital

3 à 5 €

❚ Débat autour de l’architecturePrésentation par un architecte de réalisations récentes suivie d’un temps d’échange, sous le regard et avec l’intervention d’un auteur de BD, Youn Locard. Architecture et culture : le Théâtre.19/02 à 18 h > Grand Théâtre

Gratuit

❚ Visite de quartier : l’Eau courante2/03 à 15 h > Rdv devant le temple, 22 bd

de l’Eau Courante 3 à 5 €

❚ En chantierRénovation, réhabilitation… Les travaux transforment doucement l’aspect d’une ville. Une balade au centre-ville pour s’interroger sur l’évolution des goûts et le rôle de chacun pour préserver la qualité esthétique de la rue.23/02 à 15 h > Hôtel Gabriel

3 à 5 €

ConférencesEntrée gratuite sauf indication

❚ Le télétravail4/02 à 18h30 > Maison de la recherche, UBS,

rue Jean Zay02 97 87 65 07

❚ Le naufrage du Queen of the South11/02 à 18 h 30 > Celtic submarine

Cercle de la mer : 02 97 84 22 09

❚ Le personnel commercial de la Compagnie française des Indes en Asie au XVIIIe siècle

par Philippe Haudrère18/02 à 18 h 30 > Salle Courbet, 81 rue Courbet à Lorient

Musée de la Compagnie des Indes : 02 97 82 19 13. http://musee.lorient.fr

❚ De l’orchestre au piano quatre mains

La conférence sera illustrée au piano 4 mains par Marie-Astrid Arnal et Jean-François Nestour22/02 à 15 h > Médiathèque François Mitterrand

EMDL : 02 97 02 23 00. http://emdl.lorient.fr

❚ Carrefour des humanités Du biomimétisme à la valorisation, demain, des végétaux dans le domaine des matériaux, par Christophe Baley27/02 à 20 h > Lycée Dupuy de Lome

❚ Placid et Captain CavernRencontre avec les deux dessinateurs, dans le cadre des Itinéraires graphiques du pays de Lorient 27/02 à 18 h > EESAB, 1 av. de Kergroise

6 € - 02 97 35 31 70. www.eesab.fr

Spectacle vivant

❚ Rappeler Roland (théâtre)Réflexion sur l’honneur, l’obsession des guerres et du combat doublée d’une rêverie nostalgique autour de la Chanson de Roland.4, 6, 10 11 et 13/02 à 19 h 30 ; 5, 7, 12 et 14/02 à 20 h 30 ; 9/02 à 17 h > Studio, rue du Tour des portes

10 à 25 €. Théâtre de Lorient : 02 97 83 01 01. www.letheatredelorient.fr

❚ Franck Dubosc (humour)5/02 à 20 h 30 > Parc des expositions – Lanester

36 à 39 €

❚ Elisabeth Buffet (humour)8/02 à 20 h 30 > Palais des congrès

32 €

❚ Lui et moi en tournée (théâtre)Chansons, musique, cascades, paroles sans queue ni tête… par le Théâtre des Flambards.8/02 à 20 h 30 > Le City, rue Roger Salengro

8 € - 02 97 83 65 76

Rendez-vous de l’École de musique et de danse

•  Concert. 3Bs, Brass Band, 14/02 à 20 h 30 à l’Estran (Guidel) avec la Fondation Polignac. 15 € - 5 €

•  Les claviers dans le hall. 14/02 à 18 h à l’EMDL. Autres rendez-vous à venir autour des claviers : 21/03, 11/04, 23/05, 13/06.

•  Conférence. Maguy Marin, danse contemporaine, le 17/02 à 20 h à l’EMDL. Conférence, par Cécile Evano.

•  Sur le pouce. Les globe-trotters du piano à 4 mains, 19/02 à 12 h 30 à la médiathèque Mitterrand

•  Clés musicales. De l’orchestre au piano quatre mains, 22/02 à 15 h à la médiathèque Mitterrand. Conférence illustrée par Marie-Astrid Arnal et Jean-François Nestour.

•  Jeudi musique. Qu’est-ce que c’est que ce cirque ? 27/02 à 19 h 30 à l’EMDL

•  Saison musicale et chorégraphique. Bankal Trio, 28/02 à 20 h 30 à l’EMDL. Yves-Pol Ruelloux (contrebasse), Matthieu Langlet (clarinette) et Nicolas Even (accordéon chromatique) pour une invitation au voyage, dans la péninsule des Balkans (Bulgarie, Macédoine, Roumanie…). Tantôt musique festive où l’on se laisse entrainer par les rythmes endiablés des suites bulgares tantôt nostalgique avec ses mélodies populaires intemporelles qui nous renvoient à notre propre histoire : la vie, l’amour, la famille, le partage et la mort. 8 € - 4 € > EMDL, rue Armand Guillemot

Gratuit sauf indication. 02 97 02 23 00. http://emdl.lorient.fr

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Agenda Retrouvez toute l’actualité lorientaise sur www.lorient.frAgenda Retrouvez toute l’actualité lorientaise sur www.lorient.fr

❚ Sur la corde raide (théâtre)Une petite fille vient séjourner chez ses grands-parents… Mais sa grand-mère est absente. Son grand-père lui raconte alors que la vieille dame est partie rejoindre un cirque pour devenir équilibriste.11 et 12/02 à 19 h 30, 12/02 à 15 h > CDDB, rue Claire Droneau

5 à 12 €. Théâtre de Lorient : 02 97 83 01 01. www.letheatredelorient.fr

❚ Entre ciel et chair (théâtre)Deux amants mythiques, Héloise et Abélard. L’action se passe en 1161. Vingt ans après la mort d’Abélard, Héloïse se retourne sur son destin. Ultime étape de la passion, la pacification. 14/02 à 20 h 30  > P’tite Chimère, cité Allende

10 à 15 € - 02 97 64 38 65. www.theatredelachimere.com

❚ Matei Visniec (théâtre)Deux soirées théâtrales autour de Matéi Visniec proposées par Plateau en toute liberté : C’est fou comme la nuit tombe de plus en plus vite (2e soirée le 29/03)21 et 22/02 à 20 h 30 : Du pain plein les poches > Le City, rue Roger Salengro

8 € - 02 97 83 65 76

❚ Les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus 2 : l’aventure continue (théâtre)

22/02 à 20 h 30 > Palais des congrès

44 €

❚ Le Canard sauvage (théâtre)De retour dans sa ville natale, un jeune idéaliste se retrouve mêlé aux affaires d’une famille. Derrière la façade lisse, les secrets abondent. 26/02 à 20 h 30, 27/02 à 19 h 30 > Grand Théâtre

10 à 25 €. Théâtre de Lorient : 02 97 83 01 01 

❚ Le Petit Poucet (théâtre)Ce Petit Poucet transposé à notre époque n’élude rien des terreurs du conte mais les rattache à des enjeux actuels.25 et 26/02 à 19 h 30  > CDDB, rue Claire Droneau

10 à 25 €. Théâtre de Lorient : 02 97 83 01 01

❚ Mathieu Madénian (humour) 27/02 à 20 h 30 > Palais des congrès

26 à 30 €

❚ Mickaël Gregorio (humour)1/03 à 20 h 30 > Parc des expos Lanester

40 à 44 €

Musique et danse

❚ Bonadventure Pencroff (jazz)Le quintet propose un concert mêlant improvisation musicale et récits sur le jazz par Alexandre Pierrepont.4/02 à 19 h 30 > CDDB, rue Claire Droneau

12 à 15 €. Théâtre de Lorient : 02 97 83 01 01 

❚ Concerts avec MAPL• 6/02 à 18 h au Manège.

Kas product et Dead• 8/02 à 16 h à l’Estran de

Guidel. Salon de musique avec Pierre Fablet

• 8/02 à 20 h 30 aux Studios. Oiseaux tempête et Black Thread

• 14/02 à 20 h 30 au Manège. Matt Elliott et Barbarossa (documentaire le 14/02 à 18 h au Cinéville sur Matt Elliott)

• 15/02 à 20 h 30 au Manège. Meriadec Gouriou, Spiel, The Beat Seeds, Enemy of the Enemy

• 22/02 à 20 h 30 au Manège. The Warlocks et John the Conqueror

• 1er/03 à 20 h 30 au Manège. Hollysiz et Natas Loves You > Manège, Cité Allende, rue Colbert

MAPL : 02 97 21 32 21 – www.mapl.biz

❚ Opéra au cinéma• 8/02 à 18 h 55 : Rusalka (Dvorak)• 1er/03 à 18 h : Le Prince

Igor (Borodine) > Cinéville, bd Joffre

22 €

❚ Les Gabiers d’artimon (chanson)Récital « chants de mer » au profit du projet Un orgue à Sainte-Bernadette16/02 à 15 h > Sainte-Bernadette du Kreisker,

rue Corentin Le FlochParticipation libre

❚ May B (danse)Sur scène, dix humains circulent, se heurtent, dansent, dans l’impossibilité d’être ensemble, dans l’incapacité tragique à rester seul.18/02 à 19 h 30, 19/02 à 20 h 30. Conférence sur Maguy Marin par Cécile Evano le 17/02 à 20 h à l’école de musique et de danse. > Grand Théâtre

10 à 25 €. Théâtre de Lorient : 02 97 83 01 01 

❚ Beethoven (musique)Concerto en do majeur, opus 56, de Beethoven, pour piano, violon, violoncelle et orchestre. En 2e partie, la Sonate n° 9 en la majeur « à Kreutzer », transposée pour piano et violoncelle. 9/02 à 17 h > Grand Théâtre

10 à 25 €. Théâtre de Lorient : 02 97 83 01 01 

❚ Bankal Trio (musique)28/02 à 20 h > Auditorium du conservatoire

8 € - EMDL : 02 97 02 23 00 – http://emdl.lorient.fr

Sport

❚ Foot : championnat de France Ligue 1

• 15/02 à 20 h : Lorient – Toulouse• 1/03 à 20 h : Lorient – BastiaFCL : 02 97 35 27 00

❚ Basket : National 2• 8/02 à 20 h : Lorient – Sceaux• 1/03 à 20 h : Lorient – Tourcoing > Palais des sports - Kervaric

6 €. CEP Basket : 02 97 84 11 42

❚ Trail du FLKLire l’article p.239/02

Emploi - Formation

❚ Forum des formationsQue faire après la 3e ?8/02 de 9 h à 13 h > Palais des congrès

CIO : 02 97 21 02 95

❚ Université de Bretagne-SudPortes ouvertes des sites de Lorient, Pontivy et Vannes15/02 de 9 h 30 à 17 hwww.univ-ubs.fr

❚ Validation des acquis de l’expérience

Réunions d’information• à l’UBS, 2 rue Coat St Haouen :

27/02 à 12 h 30. Centre Kerneur : 02 97 87 11 30

❚ Portes ouvertes du CFA22 et 26/02Lire l’article p. 10

Divers

❚ Déballages • Marché aux créateurs. 2e samedi

du mois place Paul Bert • Marché aux bouquinistes.

3e samedi du mois place Paul Bert• Troc et puces Polygone-

Frébault. 9/02 de 8 h à 19 h 30. Gymnase de Kerolay. 0,50 €

• Grande braderie. 7, 8 et 9/02 de 10 h à 19 h. Parc des expos à Lanester

• Troc et puces à Cosmao. 2/03 de 9 h à 18 h. 1,50 €

❚ Stage de dessin Stage à destination des 16 ans et plus (approfondissement des pratiques artistiques et préparation aux écoles d’art)3 au 6/03 de 10 h à 13 h et de 14 h à 17 h > EESAB, 1 av. de Kergroise

Lorientais : 62 €, non-Lorientais 88 €. Inscription à l’EESAB. 02 97 35 31 70.

❚ Portes ouvertes à l’école d’artLire l’article p.2022/02 de 10 h à 13 h et de 14 h à 17 h > EESAB, 1 av. de Kergroise

02 97 35 31 70. www.eesab.fr

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Agenda Retrouvez toute l’actualité lorientaise sur www.lorient.fr

Courrier des lecteursTorchères

“Pour un mariage, je suis venu à l’hôtel de ville et j’ai remarqué les deux statues situées au pied de l’escalier. Connaît-on leur histoire ?En 1901, la Ville inaugure la salle des fêtes construite sur le cours des Quais (actuel quai des Indes). C’est l’un des premiers bâtiments construits en France utilisant le béton armé. En 1906, nouvelle innovation avec l’ins-tallation de l’éclairage au gaz. Entre autres luminaires, deux torchères avec piédestal sont installées au pied de l’escalier monumental.. Il s’agit de deux statues de fonte, deux nymphes dans le style « Belle Époque », moulées industriellement par les Fonderies du Val d’Osne, dont les usines et ateliers se situaient à Osne- le-Val, en Haute-Marne. Elles portent à bout de bras des globes électriques au lieu des flambeaux habituels. Elles symbolisent l’aurore et le crépuscule. Ces deux statues, sauvées des bombardements de la guerre, ont rejoint le hall de l’entrée d’honneur de l’hôtel de ville, en février 1969 à la disparition de l’ancienne salle des fêtes.

Formalités

“Peut-on obtenir certaines pièces administratives par Internet, sur le site de la Ville ?Les formalités les plus couramment demandées sont répertoriées sur le site internet municipal à cette adresse : www.lorient.fr/mairie/formalites/. Elles font l’objet d’une description précise avec les listes des pièces à fournir. Certaines démarches peuvent être dématérialisées en totalité, mais dans leur majorité, elles nécessitent un dépla-cement pour vérification de documents ou d’identité. À partir de la première page du site www.lorient.fr, vous avez accès à la rubrique précédemment décrite, ainsi qu’à d’autres services en ligne comme le compte famille Libéville et les marchés publics.

Bio-seau

“Pourquoi le nouveau bio-seau est-il ajouré ? Fini les fins de potage ou de sauce. J’imagine l’inconvénient quand on habite en appartement. Les sacs biodégradables sont trop perméables.La nouvelle génération des «  bioseaux  » est en effet ajourée pour une meilleure ventilation qui per-met de limiter les mauvaises odeurs et de ralentir le pourrissement des denrées. La collecte des déchets biodégradables progresse chaque année. Rappelons que vous pouvez acquérir des composteurs avec Lorient agglomération. Deux modèles de composteurs de 300  litres sont proposés au prix de 15  €, l’un en plastique vert, l’autre en bois. Cette offre est réservée aux habitants de l’agglomération de Lorient (25 com-munes) et est limitée à un composteur par foyer. Pour toute information sur le tri et pour réserver un composteur, contacter le numéro vert 0800 100 601.

Jardin des 4 jeudis

“Merci pour les nombreux chemins piétons ouverts à notre intention et si agréablement équipés. Une requête cependant. Au jardin des 4 Jeudis, l’allée est longue à parcourir d’une seule traite… Serait-il possible de mettre quelques bancs sur cette longueur ?Le service des parcs et jardins procédera à l’installation de deux bancs au printemps 2014.

Vitesse

“Lorient est en zone 30 sur la quasi-totalité de sa voirie mais les gens ne respectent pas cette limitation. Comment les faire ralentir ?Lorsqu’on est piéton ou cycliste, on a souvent l’impression que les voitures vont vite, voire très vite. Les mesures qui sont régu-lièrement effectuées sur les lieux que les personnes nous signalent révèlent que les limitations sont globalement bien respectées et que sur une période de dix ans, la vitesse moyenne a bais-sé de 10 km/h. Tout est toujours perfectible bien sûr. Les solu-tions comme les dos d’âne ou les chicanes sont envisageables mais ont aussi des inconvé-nients (bruit, encombrement au croisement) et les personnes qui ont demandé ces installations sont souvent les premières à en demander l’enlèvement  ! Plus d’informations sur www.lorient.fr, rubrique Services, Transports et déplacements.

Retritex

“J’ai lu l’article paru dans Lorient mag de janvier sur la récupération de textiles par une filiale d’Emmaüs. Où trouver les conteneurs blancs dont vous parlez ?Voici les lieux de collecte à Lorient (au total 23  conteneurs sur la commune)  : déchèterie de la Cardonnière, déchèterie de Kergroise, rue Charles Le Samedy, bd Cosmao Dumanoir, bd du Général de Gaulle, bd Flandres-Dunkerque, bd Herriot, parking de l’Intermar-ché de Lanveur, parking du Lidl du Ter, parking du Géant Monistrol, place de la Bataille de Quiberon, quai Jean Bart, rue Chalutier La Tanche, rue de Kerfichant, rue du Professeur Perrin, rue Gabriel Fauré, rue Georges Brassens, rue Jouannic, impasse Royer Dubail, rue du Colonel Muller, rue du Président Kennedy. Plus d’informations sur www.retritex.fr

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À votre écoute

Écrivez au MaireVous souhaitez poser une question, faire une remarque, un commentaire…

Cette page est la vôtre. Remplissez-la en n’oubliant pas d’indiquer

votre nom et votre adresse. Une réponse vous sera apportée.

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Vos coordonnées.........................................................................................................................................................................................................................................................................................................

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Votre téléphone Votre courriel......................................................................................................................................................................................................................................................@...............................................

Adressez votre courrier à Monsieur le Maire, « Courrier des lecteurs » Contact :Hôtel de ville - CS 30010 - 56315 Lorient cedex

Vous pouvez également effectuer cette démarche à partir du formulaire de contact sur www.lorient.fr en cliquant en bas de page.

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À votre écoute

Rencontrez vos élus…

Le maire reçoit sur rendez-vous, en téléphonant au 02 97 02 22 00

Adjoints

• M. Yves Lenormand (1er adjoint), Finances - Politique de

la ville - Prévention et sécurité publique

Vendredi matin ________________________Tél. 02 97 02 23 44

• Mme Marie-Christine Detraz, Aménagement - Urbanisme -

Habitat - Affaires foncières et immobilières - Gestion des

espaces publics et des espaces verts

Mardi après-midi _______________________Tél. 02 97 02 22 90

• M. Olivier Le Lamer, Déplacements - Voirie - Circulation -

Stationnement - Propreté urbaine - Aménagement numérique

du territoire et des services électroniques à la population

Samedi matin _________________________Tél. 02 97 02 23 85

• Mme Emmanuelle Williamson, Culture et patrimoine

Jeudi matin de 10 h à 12 h _______________Tél. 02 97 02 22 90

• M. Daniel Gilles, Politique sportive et loisirs

Mardi matin ___________________________Tél. 02 97 02 22 12

• M. Jean-Paul Aucher, Environnement - Énergie - Gestion des

risques naturels et industriels - Agenda 21 communal - Gestion

durable du patrimoine communal bâti - Assainissement

Mardi matin de 10 h à 12 h _______________Tél. 02 97 02 23 90

• Mme Corinne Le Gall, Logement social

Mardi de 10 h à 12 h. ____________________Tél. 02 97 02 22 04

• M. Jean-Paul Solaro, Développement économique et for-

mation professionnelle - Ressources humaines - Relations

internationales et co-développement

Vendredi après-midi ____________________Tél. 02 97 02 22 90

• Mme Claudine Le Goff, Petite enfance et parentalité

Jeudi après-midi de 14 h à 16 h ___________Tél. 02 97 02 23 90

• M. Yann Syz, Santé - Prévention des conduites addictives -

Hygiène et salubrité - Restauration scolaire

Mercredi après-midi et samedi matin sur RDV _Tél. 02 97 02 22 18

• Mme Danièle Garnier, Éducation et vie scolaire

- Administration générale (services funéraires, état civil, élec-

tions, occupation du domaine public)

Mercredi matin ________________________Tél. 02 97 02 22 90

• M. Laurent Tonnerre, Vie associative et citoyenneté -

Démocratie de proximité - Centres sociaux

Mercredi après-midi ____________________Tél. 02 97 02 23 85

Conseillers municipaux délégués

• M. Chafik Hbila, Action jeunesse et vie étudiante

_____________________________________Tél. 02 97 02 22 90

• M. Robert Ollier, Sécurité des établissements recevant

du public (E.R.P.) et occupation du domaine public

_____________________________________Tél. 02 97 02 23 44

• M. Loïc Champagnat, Villes jumelées

_____________________________________Tél. 02 97 02 21 11

• Mme Nolwenn Delalée-Mevel, Loisirs et animations

sportives - CLSH ______________________Tél. 02 97 02 21 11

• M. Stéphane Bigata, Gestion durable du patrimoine

communal bâti

Lundi de 9 h 30 à 10 h 30  ________________Tél. 02 97 02 23 90

• M. Damien Girard, Domaines de l’économie sociale et solidaire

Vendredi après-midi de 14 h à 16 h _______ Tél. 02 97 02 23 90

• Mme Annick Lecuyer, Relations partenariales avec les

associations de commerçants du centre-ville et des quartiers

Mardi après-midi de 15 h à 17 h : sur rendez-vous _ Tél. 02 97 02 22 30

Numéros d’urgence❙ Pompiers ........................................................................................ 18❙ Police ................................................................................................... 17❙ SAMU.................................................................................................... 15

Numéro d’appel européen ...........................................112 .....................................................................(équivalent 18 ou 15)❙ Urgences sourds et malentendants .....114❙ Urgence sans-abri .........................................................115❙ Enfance maltraitée .....................................................119❙ Violences conjugales ...........................................3919❙ Secours en mer,

appel depuis le littoral ......................................1616❙ Service d’accueil d’urgence ..02 97 64 45 77❙ SOS Médecins ......................................02 97 21 42 42❙ Pharmacie de garde ...............................................3237❙ Médecin de garde ..........................02 97 68 42 42❙ Centre anti-poison .......................02 99 59 22 22❙ CHBS .................................Standard 02 97 06 90 90

.........................................Gynécologie 02 97 06 97 97

Numéros utiles❙ Mairie ...............................................................02 97 02 22 00

(numéro d’urgence hors horaires

d’ouverture : 02 97 02 23 23)

❙ Lorient agglomération ....................02 97 02 29 00❙ Loris (intervention propreté) ...................

.....................................................................................0800 97 56 56❙ Collecte et tri des déchets ..0800 100 601 ❙ Intervention eau ..................................0800 100 601

.................06 86 27 26 40 (hors horaires bureaux)

❙ Intervention assainissement .................. ..........................0811 902 902 (accessible 24h/24)❙ Intervention sécurité EDF ...0810 333 356 ❙ Intervention sécurité Gaz..0800 47 33 33 ❙ Aide aux victimes ............................08 842 846 37

L ’agglomération de Lorient vient donc de s’unir avec la communauté de com-munes de Plouay. Au-delà des enjeux

de cohérence et d’efficacité, nous y voyons un cadre pour renforcer les liens entre l’ur-bain et le rural dans nos politiques. C’est ce que nous faisons déjà en matière d’appro-visionnement de nos restaurants scolaires, par exemple. Mais ce nouveau périmètre d’action doit permettre plus de mise en lien entre les aménageurs économiques et le monde agricole, afin que les intérêts de chacun soient pris en compte équitable-ment, et se rejoignent pour construire une plus-value locale.Dans cette époque de plus en plus indivi-dualiste, nous voulons ici insister sur la notion de lien qui se trouve au cœur de l’action des élus locaux. Certes, on retient souvent de leurs actions les équipements structurants, facteurs d’attractivité. Lorient, du nouvel hôpital à la future gare, n’en manque pas.Mais au-delà des projets marquants, le rôle des élus locaux est aussi d’être des facilitateurs de lien.Il va ainsi de la mise en relation des acteurs économiques avec les structures de soutien comme de l’accompagnement de projets réunissant des habitants autour de l’amé-lioration de la qualité de vie.Construire du lien, c’est retisser la parole entre des voisins en conflit, c’est faciliter la rencontre des cultures ou encore trouver des lieux pour l’entraide associative. La mise en lien, elle, doit se penser dans l’es-pace, autant entre urbain et rural qu’entre

centre et quartiers, mais aussi dans le temps comme nous le faisons entre la ville de la nuit et celle du jour, et surtout entre générations.En effet, cette notion de lien n’est jamais éloignée de celle de transmission. Notre équipe est ainsi très attachée à la transmission de la culture bretonne entre générations. D’ailleurs, construire une ville qui utilise les solidarités pour aller de l’avant, c’est un peu faire entrer chacun dans la danse…La transmission, c’est aussi accompagner les jeunesses de la ville dans leur intégration dans la vie économique, civique et sociale du territoire. Nos près de 5 000 étudiants et apprentis sont autant de ressources pour le territoire, pour peu qu’on tisse des liens intégrateurs avec eux.Les élus locaux ont pour objectifs la dyna-mique économique de leur territoire, la connexion aux autres pôles dynamiques, l’inscription dans les enjeux globaux du XXIe siècle. Mais les réformes institutionnelles proches ne doivent pas oublier le rôle de facilitateurs de liens des élus locaux, rôle ô combien utile pour la qualité de vie collective et pour que la ville soit construite par tous. ❙◗

Pour le groupe Union Démocratique Bretonne, Laurence Chevrel, Pierre-Yves Burban, Annick Lécuyer, Yann Syz

Le mot de la majorité

Faciliter les liens

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À votre écoute

Direction départementale des finances publiques

Le service des impôts fonciers et le service de publicité foncière ont déménagé en janvier. Ils sont désormais situés au 1er étage du centre des finances publiques, situé place de l’Hôtel de Ville et sont ouvert du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 16 h.

Décrochez un stage en Allemagne

Dix stages de 4 semaines sont proposés aux étu-diants de 18 à 25 ans pendant les mois de juillet et août à Ludwigshafen (Allemagne) dans les domaines suivants : centres de loisirs, banque, bibliothèque. Il est impératif de maîtriser l’allemand. Les stages ne sont pas rémunérés mais les can-didats peuvent bénéficier d’une bourse de l’Office franco-allemand pour la jeunesse. L’hébergement est pris en charge par la Ville de Ludwigshafen. Les dossiers «  Stages à Ludwigshafen » sont disponibles au service Jumelage de la Ville de Lorient. Inscriptions avant le 30  mars. Renseignements au 02 97 02 22 29 ou jumelage@mairie-lorient.fr

Aides aux familles

La Ville de Lorient octroie des aides aux familles lorientaises dont les enfants poursuivent des études supérieures, fréquentent les classes de lycée ou préparent un CAP ou un BEP. Les dos-siers sont à retirer à la mairie et doivent être retournés avant le 14 mars.Pièces à fournir : documents liés au calcul du quotient familial (dernier avis d’imposition, 3 derniers bulletins de salaire ou notification Pole Emploi, rentes, pensions… de chaque per-sonne vivant au foyer, décompte récent des prestations familiales, justificatif de domicile, jugement en cas de séparation ou divorce + jus-tificatif de pension alimentaire, livret de famille), certificat de scolarité ou carte étudiant, notifica-tion de bourses. Service Education 02 97 02 21 39

Durée de validité des cartes nationales d’identité

Prolongation de la durée de validité des cartes nationales d’identité (CNI)  : elle passe de 10 à 15 ans. Les CNI concernées sont celles qui sont délivrées à partir du 1er janvier 2014, et celles qui ont été délivrées entre le 2 janvier 2004 et

le 31 décembre 2013, à des personnes majeures. Concernant cette 2e option, la prolongation est automatique et ne nécessite aucune démarche de la part des administrés. Cependant, la durée de validité des CNI délivrées aux mineurs est maintenue à 10 ans. Si vous devez effectuer un voyage hors de l’es-pace Schengen et de l’Union européenne, dans les pays acceptant la production d’une CNI comme la Turquie, la Tunisie, le Maroc et l’Egypte, consultez les sites www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/ et www.interieur.gouv.fr

Recensement de la population

Jusqu’au 22 février, plus de 2 700 foyers lorien-tais sont recensés. Pour tous renseignements, en particulier si vous êtes absent pendant la période prévue pour le recensement, contactez le 02 97 02 22 22 ou recensement@mairie-lorient.fr

Les Lorientales

Appel à jury du prix littéraire. Faites votre demande par lettre ou carte postale avant le 28 février à Les Lorientales - 4 rue du Kreisker - 56100 Lorient, ou par messagerie à partir du site www.lorientales.com

Au regard de la jurisprudence du Conseil d’État, la tribune de l’opposition est un espace libre d’expression dont le contenu est sous la seule responsabilité de ses auteurs.

La Tribune de l’opposition

Discours et réalité…L orient est une ville qui donne envie.

L’actualité lorientaise contient les signes d’un dynamisme intact », a déclaré le maire

lors des vœux.

Nous en sommes malheureusement loin. L’INSEE publie sur internet des données très complètes, source incontestable d’informations pour ana-lyser le dynamisme de notre ville.

À cet égard, L’INSEE est impitoyable pour Lorient. Sur la période publiée par l’institut (50 ans), Lorient est la seule ville importante de Bretagne à avoir perdu des habitants. 4e ville de la Bretagne aux 5 départements en 1962, elle n’en est plus que la 6e. Vannes (équivalent à 50 % de la population lorientaise en 1962) dépassera aussi bientôt Lorient. La dotation budgétaire de l’État aux communes dépend malheureusement du nombre d’habitants…

Certains diront que Lorient cède des habitants aux communes voisines. Mais là encore, les don-nées de l’INSEE sont imparables. L’aire urbaine

de Lorient est celle qui s’est le moins dévelop-pée avec celle de Brest, parmi les 8 de plus de 100  000  habitants de la Bretagne historique. Lorient est même la ville-centre dont le poids a le plus diminué au sein de sa propre aire urbaine.

Ce manque d’attractivité est une caractéristique constante de Lorient sur toute la durée. Même si le Maire s’enorgueillit de compter 204 habi-tants de plus en 2011 par rapport à 2010, cela ne remplace pas les milliers d’habitants perdus jusqu’alors et ne démontre en rien une éven-tuelle « inversion de la courbe ».

La raison ? La zone d’emploi de Lorient détient le plus fort taux de chômage de Bretagne. Le taux de PME y est particulièrement bas. Ce sont pour-tant les entreprises les plus dynamiques pour la création de richesse et d’emploi, alors que le secteur public et les grands employeurs privés peinent à conserver leurs effectifs. Conséquence directe, les Lorientais ont le revenu net moyen imposable parmi les plus bas de la côte bre-tonne. Dixit l’INSEE, toujours et encore.

Lorient ne lésine pourtant pas sur la dépense, bien plus élevée par habitant qu’à Quimper et Vannes. Mais que finance-t-on à Lorient ? Le ton-neau des Danaïdes de la Cité de la Voile (plus de 1,1 M€ subventionnés par le contribuable chaque année pour son fonctionnement, 21 M€ coût glo-bal, nouvelle muséographie comprise) ? La Volvo Ocean Race (2,5 M€ d’argent public versés à Lorient Grand Large) ? Le « château » au Péristyle, dont le coût a plus que dérapé (12 M€ passés à 25 M€) ?

« Lorient une ville qui donne envie » ? Pas d’après les chiffres. Notre ville a pourtant de sérieux atouts mais encore faut-il les faire valoir et ces-ser les dépenses inconsidérées ! ❙◗

Gaëlle Bois Groupe des élus UDI-UMP-Modem et Indépendants. Permanences : chaque samedi, de 10h30 à 12h. 25, rue Marie Dorval à Lorient Tel: 02 97 84 81 35 www.ensemblepourlorient.fr

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En bref