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Programme éducatif Propreté et conservation Propreté et conservation Guide pédagogique des éducateurs

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Page 1: Guide pédagogique des éducateurs

Programme éducatif Propreté et conservation

Propreté et conservation Guide pédagogique des éducateurs

Page 2: Guide pédagogique des éducateurs

ISBN: 978-1-888631-49-4Publication de la Fondation Project WETDennis L. Nelson, président-directeur général

©2015 Fondation Project WETTous droits réservés. Aucun élément de ce volume ne peut être copié ou reproduit par quelque moyen que ce soit sans une autorisation écrite de la Fondation Project WET, sauf les pages désignées comme étant des documents de l’élève ou de l’enseignant, lesquelles peuvent être copiées sans autorisation à des fins éducatives, conjointement avec les activités correspondantes.Photos de la couverture : ©Photo Image—Shutterstock; ©ruigsantos—Shutterstock.

Fondation Project WET Vision : Faire en sorte que chaque enfant comprenne et valorise l’eau à l’aide d’activités de formation pratiques, afin de garantir un futur respectueux de l’environnement. www.projectwet.org

Si vous désirez des informations sur la Fondation Project WET, contactez-nous à : 301 North Willson Ave., Bozeman, MT 59715; 1-406-585-2236; 1-866-337-5486 (gratuit aux É-U); 1-406-522-0394 (fax); [email protected]; www.projectwet.org.

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Propreté et conservation

Guide pédagogique des éducateurs

Table des matières

Lettre de la direction d’Ecolab . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

Présentation de la Fondation Project WET . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

Format d’activité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

Activités

Hygiène personnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5Quelle est la façon la plus simple de lutter contre la propagation des maladies?

Solutions de désinfection des surfaces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10Comment vos actes externes peuvent-ils agir sur votre santé à l’intérieur?

Science du savon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15Quel est le secret du succès du savon? Réside-t-il dans ses bulles? Le savon a-t-il des propriétés invisibles à l’œil?

Conservation de l’eau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23Imaginez que vous avez un verre d’eau et six amis qui en veulent . Allez-vous la diviser en parts égales?

Environnements naturels sains . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31Nous vivons tous dans un bassin hydrographique . Pouvons-nous être simultanément en amont et en aval?

Glossaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40

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Les défis mondiaux de santé et de gestion de l’eau nous obligent tous à prendre conscience que notre propre mode de vie affecte la vie de nombreuses autres personnes. Nous devons tous comprendre comment notre consommation personnelle d’eau affecte notre collectivité et comment le lavage des mains aide à prévenir la propagation des germes. La communication de faits élémentaires sur la conservation de l’eau et les pratiques d’hygiène peut aider à enraciner de bonnes habitudes au quotidien, afin que nous bénéficions tous d’un environnement plus propre et plus sain.

Pour aider les enfants à prendre ces habitudes, la Fondation Ecolab s’est associée à la Fondation Project WET pour créer le programme éducatif Propreté et conservation, dont fait partie le présent Guide pédagogique pour éducateurs. Comportant cinq activités de conservation de l’eau et d’éducation en hygiène, ce programme vise à former des champions de vie saine et écoresponsable. Ce partenariat est un composant vital du programme Solutions pour la vie lancé par Ecolab. Il aidera à multiplier nos efforts de conservation de l’eau et d’amélioration de l’hygiène dans le monde, basés sur de tels partenariats, ainsi que sur la philanthropie mondiale et le volontarisme des travailleurs.

Depuis sa création, la Fondation Ecolab a soutenu de nombreuses initiatives éducatives et de jeunesse pilotées par des écoles et des organismes sans but lucratif. Le programme éducatif Propreté et conservation est une manifestation de cet engagement. Nous voulons que dès leur plus jeune âge, les jeunes interviennent pour la conservation de l’eau et un environnement sain au sein de leur famille, leur école et leur communauté. Grâce au programme éducatif Propreté et conservation, nous souhaitons convaincre plus de deux millions de personnes d’agir pour la conservation de l’eau et la santé de notre environnement.

Le travail d’Ecolab est important. Chaque jour, nous contribuons à ce que notre monde soit plus propre, plus sûr et plus sain. Nous œuvrons pour la protection du public et des ressources vitales. Ecolab désire communiquer son expertise et sa passion à la jeunesse, afin qu’elle décide d’agir pour changer leur communauté, grâce au contenu du programme Propreté et conservation. Merci de vous joindre à nous dans cette mission.

Douglas M. Baker, Jr. Kris TaylorPrésident-directeur général, Ecolab Vice-présidente, Fondation Ecolab

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Présentation de la Fondation Project WETQui est Project WET?

Depuis 1984, Project WET s’efforce de rejoindre les enfants, leurs parents, leurs enseignants et les membres de leur communauté avec des activités d’éducation sur l’eau très concrètes, permettant à chaque enfant de comprendre et apprécier la valeur de l’eau, afin que tous bénéficient longtemps d’un environnement viable. L’organisation Project WET (l’abréviation WET signifie « Water Education for Teachers » ou « Éducation sur l’eau via les enseignants ») est active partout aux États-Unis et dans 65 autres pays.

Organisme sans but lucratif reconnu par le gouvernement des États-Unis [réglementation 501(c)(3)], la Fondation Project WET aide des personnes de tous âges à mieux connaître nos ressources hydrauliques via des activités de formation sur l’eau à la fois concrètes et engageantes. Grâce à ses actions de sensibilisation sur les enjeux hydrauliques, la Fondation Project WET procure au public des outils utiles pour relever les défis de gestion de l’eau actuels et futurs. S’appuyant sur un réseau solide de partenaires gouvernementaux et privés, la Fondation Project WET a reçu le prestigieux U.S. Water Prize et son matériel pédagogique est recommandé par la NSTA (National Science Teachers Association). Plusieurs grandes entreprises du monde entier collaborent avec la Fondation Project WET pour créer des programmes spécialement adaptés de formation des employés et d’engagement communautaire.

Les documents pédagogiques de la Fondation Project WET couvre tout ce qui touche à l’eau, incluant la qualité de l’eau, les terres humides, la conservation de l’eau, les bassins hydrographiques, les initiatives GEDH (gestion de l’eau, désinfection et hygiène), les océans, les catastrophes naturelles causées par l’eau, l’histoire de l’eau, les eaux sous-terraines, les eaux de tempêtes, etc. Les publications de Project WET se déclinent sous plusieurs marques :

• Project WET (Water Education for Teachers)• Propreté et conservation

(ou Clean and Conserve), avec Ecolab• Kids in Discovery Series (KIDS)• WOW! The Wonders of Wetlands

(Monde merveilleux des terres humides)• Série Discover a Watershed

(Découvrez un bassin hydrographique)• Healthy Water, Healthy People (Eau saine,

population saine)• Healthy Water, Healthy Habits, Healthy People

(Eau saine, habitudes saines, population saine)• Conserve Water (Conservation de l’eau)• Native Waters (Eaux autochtones)• The WaterCourse (Cours d’eau)

Quelles sont les actions de Project WET?

Pour remplir sa mission d’éducation mondiale sur l’eau, Project WET utilise plusieurs moyens :

• Publication de documents éducatifs sur la gestion de l’eau adaptés à divers groupes d’âges, à divers environnements de formation et à diverses cultures, couvrant complètement le vaste sujet de l’eau.

• Organisation d’ateliers de formation (formels et informels) pour enseignants de tous les niveaux sur divers sujets relatifs à l’eau, afin que ces enseignants puissent transmettre aux enfants des connaissances sur l’eau de façon objective, expérimentale et scientifique.

• Organisation et soutien à l’organisation d’événements de sensibilisation sur l’eau dans les communautés, notamment des festivals aquatiques et des activités ActionEducation™.

• Constitution d’un réseau mondial d’enseignants, de professionnels des ressources hydrauliques, d’ONG, de scientifiques et d’autres experts en eau ayant pour mission de promouvoir le rôle de l’éducation en vue de relever les défis complexes de gestion de l’eau.

Où puis-je trouver des informations supplémen-taires sur Project WET et l’éducation sur l’eau?

Allez sur le site Web de Project WET (www.projectwet.org) ou suivez les communications de la Fondation Project WET sur Facebook, Twitter et Pinterest. Si vous désirez accéder instantanément à des activités engageantes d’éducation sur l’eau pour enfants, allez sur le site Web interactif de Project WET (www.DiscoverWater.org). Si vous désirez commander des documents complémentaires, visitez notre boutique électronique sur www.store.projectwet.org.

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Groupe d’âges :Suggérer un groupe d’âges approprié.

Domaines :Disciplines touchées par l’activité.

Durée : Durée de préparation : Temps approximatif nécessaire pour préparer l’activité. REMARQUE : Les estimations sont basées sur une première utilisation. Les durées de préparations des utilisations subséquentes devraient être inférieures.

Compétences :Compétences appliquées durant l’activité.

Vocabulaire : Termes importants définis dans l’activité.

Format d’activitéUne phrase percutante, faisant réfléchir, est utilisée pour introduire l’activité. Cette réflexion peut être présentée en ouverture.

RésuméCourte description des concepts, des compétences et des dimensions affectives de l’activité.

ObjectifsQualités ou compétences que les enfants devraient avoir après leur participation à l’activité. RE-MARQUE : Des objectifs d’appren-tissage ont été établis pour les activités Project WET (au lieu d’ob-jectifs comportementaux). Pour des informations sur la mesure de l’apprentissage des élèves, repor-tez-vous à « Évaluation ».

MatérielFournitures nécessaires pour ré-aliser l’activité. Décrit comment préparer le matériel avant le début de l’activité. Les pages de l’élève et les pages de l’ensei-gnant sont également indiquées.

ConnexionsDécrit la pertinence de l’activi-té pour les élèves, ainsi que la logique de sa mise en œuvre.

Rappel des faitsInformations utiles concernant les concepts de l’activité ou les stratégies pédagogiques.

ProcédureÉchauffementPrépare tous les participants à l’activité et présente les concepts qui seront vus. Propose à l’ins-tructeur diverses stratégies de pré-évaluation.

L’activitéContient des instructions détaillées d’étude pratique des concepts. Le premier composant de chaque étape est présenté en caractères gras. REMARQUE :

Certaines activités sont divisées en « parties ». Ces divisions permettent de segmenter les activités en composants logiques. L’instructeur peut utiliser la totalité ou une partie des composants, selon les objectifs de la formation. En outre, quelques activités proposent des options. Ces options sont des méthodes différentes d’exécution de l’activité concernée.

RécapitulatifTermine la leçon. Propose des questions et des activités d’évaluation de l’apprentissage des élèves.

ActionEducationTM

(réservé à certaines activités)Actions éducatives encourageant les élèves, les enseignants et la communauté à prendre des mesures positives et appropriées pour résoudre un problème local d’eau.

ÉvaluationPrésente diverses stratégies d’évaluation reliées aux objectifs de l’activité.

Astuces de l’animateurConseils utiles pour adapter l’activité à un public spécifique ou au contexte d’un festival aquatique.

ExtensionsRecommande des activités com-plémentaires pour approfondir l’étude des concepts de l’activité. Les extensions peuvent éga-lement être utilisées pour des évaluations supplémentaires.

RessourcesListe de références proposant des informations supplémen-taires sur une activité, ainsi que des ressources pour trouver des informations complémentaires.

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Hygiène personnelleQuelle est la façon la plus simple de lutter contre la propagation des maladies?

Groupe d’âges : 6 ans et plus

Domaines :Physique et sciences de la santé

Durée : Échauffement : 10 minutesActivité : 20 minutes Récapitulatif : 15 minutes

Compétences : Collecte d’informations (observation, écoute) ; analyse (identification des composants et des relations entre ces composants, identification des modèles récurrents) ; application (planification, conception, résolution de problème, création et mise en œuvre de procédures de recherche et de plans d’action)

Vocabulaire :maladie transmissible, contact direct, exposition, germes, hygiène, contact indirect, grippe, microorga-nisme, transmission

Résumé Les élèves découvrent comment les germes peuvent se propager lors de contacts avec des personnes et des objets. Ils découvrent aussi comment de bonnes habitudes d’hygiène personnelle peuvent empêcher la transmission des germes.

ObjectifsLes élèves sauront :

• Décrire comment se propagent certaines maladies transmissibles courantes.

• Décrire comment des germes se propagent par le toucher.

• Énumérer divers moyens d’éviter la propagation des germes.

MatérielÉchauffement• Tableau blanc, tableau pour

craie ou feuilles de tableau de conférence

• Marqueurs ou bâtons de craie

Activité• Paillettes • Gel fluorescent (facultatif)

ConnexionsLa maison est un lieu procurant abri, nourriture et confort. Le corps humain est une « maison » idéale pour des milliers de microbes désirant un lieu pour vivre. Plusieurs sont utiles à la santé de notre organisme, mais d’autres peuvent nous rendre malades. Nous avons tous déjà

eu le rhume, la grippe ou un virus intestinal. Chaque année, plusieurs maladies infectieuses communes se propagent dans le pays et partout dans le monde, affectant des millions de per-sonnes. Les élèves savent que plusieurs maladies sont conta-gieuses et peuvent s’attraper par une poignée de main ou un éternuement. La connaissance des maladies, de leurs causes, de leurs méthodes de transmission et de leurs symptômes encourage les élèves à adopter de bonnes habitudes personnelles aidant à prévenir les maladies.

Rappel des faitsLes microorganismes sont de minuscules organismes unicel-lulaires présents partout dans le monde, y compris dans notre corps. Il existe plusieurs types de microorganismes, notamment les bactéries, des champignons, les virus et des parasites. Certains microorganismes sont utiles aux humains mais d’autres leur sont néfastes. Par exemple, certaines bactéries aident le système immunitaire de notre corps à combattre des maladies.

Les germes sont des microorganismes infectieux pouvant nous rendre malades. Les germes, et les maladies qu’ils causent, peuvent se propager par contact direct et par contact indirect. Il y a transmission par contact direct lorsque vous touchez une personne ou un fluide corporel d’une personne et que des germes passent directement d’une personne à l’autre. Les transmissions par contact indirect surviennent lorsqu’une personne est infectée

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par un contact avec une surface contaminée. Certains germes, dont plusieurs causent des maladies de mauvaise hygiène/désinfection, peuvent survivre longtemps sur des objets de notre vie quotidienne.

Une personne infectée peut propager des germes en projetant des gouttelettes d’eau contaminées provenant de ses poumons dans la salive ou le mucus lorsqu’elle tousse ou éternue, ou encore dans son urine et ses excréments. Les transferts des germes entre personnes sont à la base des infections de maladies transmissibles.

Pour éviter d’attraper des maladies, il est très utile de comprendre comment elles se propagent. Voici quelques méthodes fréquentes de propagation des maladies :

• Contact direct (lorsque vous touchez une personne ou un fluide corporel d’une personne et que des germes passent directement d’une personne à l’autre).

• Contact indirect (lorsque vous touchez une surface contaminée).

• Transmission aérienne (aspirer des poussières contaminées ou des germes pouvant vivre longtemps en suspension dans l’air).

• Transmission fécale-orale (consommer un aliment ou un liquide contaminé, ou tout autre contact indirect propageant les germes d’excréments).

Heureusement, nous pouvons tous adopter de bonnes habi-tudes d’hygiène personnelle capables de maintenir notre corps en bonne santé et d’éviter les germes sources de maladies. Les parents, les enseignants et la communauté médicale insistent sur l’importance des mesures préventives pour éviter la pro-pagation des germes et aider notre organisme à se protéger des maladies transmissibles

comme le rhume et la grippe, notamment :

• Éternuez et toussez dans le haut d’une manche, dans votre coude ou dans un mouchoir.

• Lavez-vous fréquemment les mains avec de l’eau et du savon, particulièrement après être allé aux toilettes et avant de manger.

• Résistez à l’envie de vous ronger les ongles.

• Évitez des partager des ustensiles, des aliments ou des boissons.

• Lorsque vous êtes malade, évitez d’aller à l’école, au travail et dans les autres lieux publics favorisant les contacts rapprochés entre personnes.

• Nettoyez correctement les surfaces et les ustensiles en contact avec des aliments.

Procédure

ÉchauffementOuvrez la discussion en deman-dant aux élèves une estimation du nombre d’objets et de per-sonnes qu’ils touchent durant une journée. Demandez aux élèves de nommer des objets qu’ils ont touchés depuis le matin et no-tez-le au tableau. Lorsque la liste est suffisamment longue, lisez-en chaque élément et demandez aux élèves qui ont touché cet objet de lever la main. Demandez aux

élèves s’il est possible que cer-tains d’entre eux aient touché les mêmes objets (p. ex. bancs, livres, crayons et papiers). Combien de personnes ont touché des objets communs tels que la poignée de la porte de classe?

L’activité1. Divisez la classe en

groupes de 10-12 élèves. Chaque groupe ne devrait pas compter plus de 12 élèves. Dans chaque groupe, demandez 2 ou 3 volontaires, prenez-les à part et versez une petite quantité de paillettes dans une de leurs mains. Expliquez-leur que les paillettes représentent des germes d’une toux ou d’un éternuement et que ces germes constituent un secret. Dites-leur de ne pas révéler aux autres élèves la présence de « germes » dans leur main.

2. Demandez aux élèves de se tenir debout, près les uns des autres, formant un cercle par groupe. Dites aux élèves d’allonger les bras devant eux, paume vers le bas.

3. Demandez aux élèves de croiser les bras et de saisir la main d’un autre élève n’étant PAS juste à côté. Chaque élève doit saisir la main de deux autres élèves. Tous devront probablement s’avancer dans le cercle et se frotter les épaules

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pour atteindre les mains d’autres élèves. Lorsque tous les élèves auront saisi la main de deux autres élèves, chaque cercle devrait être un gros nœud humain.

4. Demandez aux élèves de se désemmêler de façon à former un cercle SANS LÂCHER LES MAINS DES AUTRES. Lorsque les groupes se sont désemmêlés pour former un cercle, demandez aux élèves de regarder leurs mains.

5. Combien d’élèves ont des paillettes sur leurs mains? Demandez aux volontaires de révéler leur « secret ». Demandez à tous les élèves ayant des paillettes dans les mains de se placer sur un côté de la pièce et aux élèves sans paillette de se placer de l’autre côté.

6. Dites aux élèves que les paillettes représentent des germes. Demandez aux élèves combien d’élèves avaient des « germes » dans les mains avant le début de l’activité. Comparez ce nombre au total des élèves ayant maintenant des paillettes sur leurs mains. Que se serait-il passé si les mains

Qu’est-ce qu’un éternuement?

Un éternuement n’est pas nécessairement un signe de maladie, mais il peut notamment être causé par une irritation (tissus irrités et gonflés) attribuable au germe à l’origine d’un rhume ou d’une infection respiratoire. Une personne exposée à un germe ne devient pas toujours malade car son système immunitaire peut arriver à empêcher que le germe se multiplie et envahisse le corps.

avaient contenu de véritables germes sources de maladie? Combien d’élèves ont maintenant été exposés à une maladie potentielle (combien avaient des paillettes sur les mains après le nœud)?

7. Demandez aux élèves de quelles autres manières des germes peuvent être transmis d’une personne à une autre. Passez en revue la liste des objets énumérés par les élèves durant l’échauffement. Comment les germes peuvent-ils passer des mains à la bouche? Expliquez la différence entre un contact direct (p. ex. serrer la main d’une personne ayant éternué) et un contact indirect (p. ex. prendre un crayon touché par une personne ayant éternué).

8. Demandez aux élèves d’examiner leurs vêtements et leur corps pour voir si des « germes » (paillettes) se sont propagés sur leur corps sans qu’ils s’en rendent compte. Que peuvent faire les élèves pour éviter la propagation des germes? (Se laver les mains ; nettoyer correctement les surfaces en contact avec des aliments ; éternuer, tousser et bailler

dans leur coude ou dans un mouchoir, pas dans leur main).

9. Demandez aux élèves de s’entraîner à se laver cor-rectement les mains confor-mément aux indications de la page 9 et invitez-les à prendre le temps de bien se laver les mains à la fin de l’activité. Demandez aux élèves d’observer comment le savon aide à enlever les pail-lettes dans leurs mains.

Récapitulatif• Passez en revue la liste des

surfaces et des objets men-tionnés par la classe durant l’échauffement. Les élèves croient-ils que ces surfaces et objets sont propices à la propagation des germes par contact indirect? Pourquoi?

ActionEducation™• Réalisez cette activité à la

maison ou avec un autre groupe de jeunes (p. ex. scouts ou autre activité après l’école) afin d’éduquer les familles et les amis des élèves sur l’importance des habitudes saines.

• Demandez aux élèves de se mettre des paillettes dans les mains avant un événement local puis de serrer la main de plusieurs personnes de

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leur communauté. Les élèves peuvent enseigner aux per-sonnes de leur communauté comment éviter la propaga-tion des germes (en se lavant les mains).

Le programme de reconnaissance WaterStar encourage les élèves et les

enseignants à contribuer à la préservation des ressources en eau, au moyen d’activités de sensibilisation sur cette ressource et d’actions locales appropriées.

Racontez vos actions et votre apprentissage sur www.projectwet.org/waterstar.

ÉvaluationDemandez aux élèves de :

• décrire comment les germes peuvent se propager par des contacts physiques (étapes 5-8).

• décrire la différence entre un contact direct et un contact indirect (étape 7).

• nommer cinq lieux ou objets propices à la présence de germes (échauffement).

• décrire des moyens aidant à prévenir la propagation des germes par contact (étape 8 et échauffement).

Astuces de l’animateurFestivals ouverts au public : Au stand, appliquez des paillettes ou du gel fluorescent sur vos mains ou sur des objets. Serrez la main des visiteurs qui passent et/ou demandez-leur de toucher les objets enduits de paillettes ou du gel fluorescent. Discutez de la transmission des germes sur leurs mains. Si possible, invitez-les à se laver les mains sur place avec un poste portatif de lavage des mains ou offrez-leur des lingettes humides ou du désinfectant.

Enfants très jeunes : Au lieu de réaliser l’activité du nœud humain, demandez aux enfants de marcher en cercle tout en serrant un maximum de mains ou deman-

dez-leur de former un cercle et de tous se donner la main. Parlez de la transmission des germes. Divisez ensuite les élèves en trois groupes. Le premier groupe ne se lavera pas les mains, le deuxième groupe se lavera les mains sans instructions et le troisième groupe recevra des instructions pour bien se laver les mains. Compa-rez les résultats, puis expliquez la procédure appropriée à tous les groupes et demandez à tous les enfants de se laver les mains ensemble.

ExtensionsEnseignez aux élèves la chanson de lavage des mains. Apprenez-leur à chanter tout en exécutant les gestes appropriés de lavage des mains décrits en page 9.

Demandez aux élèves de créer en petits groupes leurs propres chansons ou airs de rap sur le lavage des mains.

Demandez aux élèves de votre classe de mettre des paillettes sur leurs mains, puis de serrer la main à d’autres élèves durant les récréations. Ils pourront ainsi informer les autres élèves sur la propagation des germes.

Ressources

Sites WebCenters for Disease Control and Prevention. Healthy Living. Plusieurs thèmes de santé et

d’hygiène sont abordés sur ce site. http://cdc.gov/HealthyLiving. (Consulté le 2 décembre 2014.)

Clinique Mayo. Germs: Understand and protect against bacteria, viruses and infection. MayoClinic.com. Définition et description des germes, incluant des descriptions des bactéries, des virus et des champignons. www.mayoclinic.com/health/germs/ID00002. (Consulté le 2 décembre 2014.)

Clinique Mayo. Healthy Lifestyle. Ce site Web aborde plusieurs thèmes sur la préservation de la santé. www.mayoclinic.com/health/HealthyLivingIndex/HealthyLivingIndex. (Consulté le 2 décembre 2014.)

Hôpital Mount Sinai, service de microbiologie. FAQ: Methods of Disease Transmission. Department of Microbiology. Questions et réponses sur les transmissions de maladies, incluant des descriptions des différents types de transmission. http://microbiology.mtsinai.on.ca/faq/transmission.shtml. (Consulté le 2 décembre 2014.)

Banque mondiale. Handwashing Facilities in Schools. Ce site Web discute de l’importance du lavage des mains dans les écoles. http://water.worldbank.org/shw-resource-guide/promotion/school-sanitation-and-hygiene. (Consulté le 2 décembre 2014.)

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Chanson de lavage des mainsChantez ces mots sur l’air de « Frère Jacques » (« Frère Jacques, Frère Jacques, dormez-vous?... ») Cette chanson ne dure que 20 secondes et peut donc être chantée durant le lavage des mains.

Passez le savon

Frottez-vous les mains

Maintenant le dos

des petites mains

Puis entre les doigts

Nettoyez bien

et les pouces

sans oublier les ongles

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1. Mouillez-vous les mains et appliquez-y du savon jusqu’aux poignets.

2. Frottez vigoureusement le dos des deux mains.

3. Frottez vigoureusement les paumes avec les doigts entrelacés.

5. Frottez vigoureusement chaque pouce avec l’autre main.

6. Frottez le bout du pouce et de chaque doigt contre la paume de l’autre main et vice versa.

Répétez toutes les étapes pendant au moins 20 secondes, jusqu’à ce que les mains soient propres. Rincez les mains sous un jet d’eau propre et secouez-vous les mains jusqu’à ce qu’elles soient sèches ou utilisez une serviette en papier propre.

4. Avec les doigts croisés, frottez le dos des doigts des deux mains.

Procédure de lavage des mains

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Solutions de désinfection des surfacesComment vos actes externes peuvent-ils agir sur votre santé à l’intérieur?

Groupe d’âges : 8 ans et plus

Domaines :Santé, biologie

Durée : Échauffement : 10 minutesActivité : 20 minutes Récapitulatif : 15 minutes

Compétences : Collecte d’informations (calcul, observation, écoute) ; interprétation (relater, résumer) ; application (planification, conception)

Vocabulaire :contagieux, contact direct, exposition, germes, hygiène, contact indirect, grippe, microorganisme, désinfection des surfaces, transmission

Résumé Les élèves découvrent certaines maladies associées à l’eau et à l’hygiène, ainsi que comment les prévenir, notamment en évitant la transmission des germes sur les surfaces.

ObjectifsLes élèves sauront :

• approximativement à quelle fréquence ils ont des contacts avec d’autres personnes et diverses surfaces.

• décrire divers moyens d’éviter qu’ils soient infectés par une maladie.

• expliquer comment une personne peut propager des germes chez plusieurs autres personnes par des contacts directs et indirects.

MatérielÉchauffement• Fiches « Prévenir la

transmission des germes – Copie de l’élève » (page 14)

Activité• Jeude« tague »et

« désinfectiondesurfaces »

ConnexionsNous ne pouvons pas voir les germes sur les surfaces que nous touchons tous les jours. Chaque jour, nous touchons tous des surfaces touchées par plusieurs autres personnes, p. ex. poignées de portes, claviers d’ordinateur, comptoirs, etc. Lors de chacun de ces contacts, des germes présents sur nos mains peuvent

être laissés sur les surfaces et des germes présents sur les surfaces peuvent être transférés sur nos mains. Les aliments peuvent aussi être en contact avec des surfaces, des assiettes et des ustensiles porteurs de germes. La plupart des germes ne sont pas nocifs mais certains peuvent causer des maladies infectieuses. Les enfants comprenant comment les germes peuvent être transmis par des simples contacts avec d’autres personnes, des surfaces et des objets sont plus susceptibles d’adopter des habitudes saines, comme le lavage fréquent des mains et des surfaces alimentaires.

Rappel des faitsLe corps humain héberge une diversité incroyable de microorganismes, dont la plupart sont bénéfiques. En fait, sans les bactéries (qui constituent un type de microorganisme), l’humanité ne pourrait pas exister. Les microorganismes digèrent les aliments et produisent diverses substances utiles, comme la vitamine K qui facilite la coagulation du sang. Ils forment aussi la première ligne de défense du corps car ils sont généralement plus nombreux et plus forts que les microbes pathogènes (virus, bactéries nocives, parasites et champignons microscopiques) arrivant sur notre peau et dans notre bouche.

Mais dans certains cas, ces microorganismes pathogènes (également appelés germes) réussissent à se multiplier et à envahir le corps d’une personne, causant une infection. Une infection peut devenir une

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maladie si le corps n’arrive pas à neutraliser les germes et que ces derniers dégradent des tissus du corps. Certains symptômes que nous associons à des maladies (fièvre, mal de tête, apparition de rougeurs, vomissements) ne sont pas causés uniquement par les germes mais aussi par les réactions du corps dans sa lutte contre les germes.

Les germes peuvent être transmis par contact direct ou par contact indirect. Il y a contact direct lorsque quelqu’un touche le corps d’une personne ayant une maladie contagieuse ou respire des postillons d’une personne infectée qui éternue ou qui tousse. Il y a contact indirect lorsqu’un germe peut survivre hors d’un corps humain (sur une surface) suffisamment longtemps pour infecter une autre personne. Par exemple, lorsqu’un élève éternue sur sa main puis ouvre la porte de la classe, il y laisse des germes pouvant être transmis au prochain élève entrant dans la classe. Les poignées de porte et les autres surfaces touchées fréquemment sont des lieux très propices à la propagation des germes par contact indirect. Voici quelques exemples :

• Rampes d’escalier• Surfaces des véhicules de

transport public (autobus, métro, etc.)

• Meubles partagés (chaises, tables, bureaux, etc.)

• Objets de cuisine (assiettes, verres, fourchettes, cuillères, couteaux, plateaux)

• Argent• Téléphones mobiles et autres

appareils électroniques ayant des boutons ou un écran tactile

• Ordinateurs• Fournitures scolaires (manuels,

stylos, crayons, etc.)• Appareils de parc de jeux

La densité de population est aussi un important facteur de propagation des rhumes et des grippes. Les microorganismes pathogènes se propagent plus facilement lorsque les personnes vivent très près les unes des autres. Par exemple, comme tous les enseignants le savent, une salle de classe remplie d’élèves est un milieu très favorable à la propagation des germes!

Heureusement, notre corps dispose de plusieurs moyens pour lutter contre les infections. Par exemple, les fosses nasales et d’autres parties du système respiratoire soit tapissées de petits poils qui emprisonnent les microorganismes étrangers. En outre, des bactéries amies présentes dans notre bouche et notre gros intestin détruisent de nombreux microorganismes pathogènes. Si le corps est envahi par des microorganismes pathogènes, le système immunitaire peut lancer des attaques organisées.

Lorsque vous discutez des maladies infectieuses, rappelez avec insistance que les élèves ne doivent pas éviter tous les contacts avec des surfaces et d’autres personnes. Il faut expliquer aux élèves qu’ils peuvent prévenir la propagation des germes en adoptant diverses habitudes simples, notamment :

• Lavage fréquent des mains avec de l’eau et du savon

• Lavage des assiettes et des ustensiles avec de l’eau et du savon

• Lavage des surfaces fréquemment touchées par des personnes

• Au moment d’éternuer, tousser ou bailler, se couvrir la bouche et le nez avec le bras et non avec la main

• Ne pas partager d’aliments ni de boissons

• Éviter de se toucher la bouche, les nez et les yeux

• Éviter les contacts rapprochés avec les personnes ayant une maladie contagieuse

Procédure ÉchauffementPour débuter la discussion, demandez aux élèves de nommer des maladies contagieuses et écrivez-les au tableau. Combien d’élèves ont eu au moins une fois le rhume, la grippe ou un virus intestinal au cours des 12 derniers mois? Quels étaient les symptômes observés? Demandez aux élèves s’ils savent ce qui les a rendus malades.

Demandez aux élèves s’ils peuvent expliquer ce que sont les germes. (Les germes sont des microorganismes pouvant

Que sont les germes?

Les germes sont des microorganismes unicellulaires sources de maladies, tellement petits qu’il faut un microscope pour les voir. Les microorganismes sont des éléments essentiels de la vie et sont présents partout : dans l’air, dans les aliments, dans les plantes, dans les animaux, dans le sol, dans l’eau et sur presque toutes les surfaces, y compris à l’intérieur du corps humain. Il existe plusieurs types de germes, incluant les bactéries, les virus, les parasites et les champignons microscopiques.

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causer des maladies.) Expliquez que le rhume, la grippe et les autres maladies infectieuses se propagent grâce à des germes. Rappelez qu’il existe des microorganismes néfastes mais aussi des microorganismes utiles. Expliquez qu’un seul germe porteur de maladie n’est généralement pas suffisant pour rendre une personne malade, mais que si ce germe arrive à se multiplier dans le corps, les symptômes de la maladie risquent de se manifester. Pouvez-vous nommer des endroits susceptibles d’avoir des germes?

Divisez les élèves en deux équipes. Les équipes devront jouer à la devinette et trouver des méthodes de transmission des germes. Répartissez dans les équipes un nombre égal de fiches « Prévenir la transmission des germes – Copie de l’élève ». Chaque équipe devrait recevoir deux fiches d’actions et une fiche vide. Demandez aux élèves de ne pas regarder les fiches de l’autre équipe. À tour de rôle, chaque équipe doit mimer une action et l’autre équipe doit deviner le nom de l’action. Après chaque action, voyez comment cette action empêche ou favorise la propagation des germes.

Lorsque les actions indiquées ont toutes été mimées et devinées, chaque équipe doit choisir une action de désinfection de surface et la noter sur leur fiche vierge. Lorsque les équipes ont choisi leur propre action de désinfection de surfaces, demandez-leur de la mimer pendant que l’autre équipe devine de quoi il s’agit.

L’activité1. Établissez un périmètre

de jeu de « tague » afin de simuler la propagation des maladies dans une communauté.

2. Demandez un élève volontaire. Expliquez à cet élève qu’il devra jouer le rôle

d’un germe désirant infecter un maximum de personnes.

3. Demandez trois autres volontaires. Réunissez tous les volontaires, incluant celui qui jouera le germe.

4. Expliquez à tous les volontaires qu’ils devront partager un secret. Chacun des trois derniers volontaires aura un rôle différent. Chacun de ces rôles correspond à une habitude saine aidant à prévenir la transmission des germes. Grâce à leur bonne habitude, chacun de ces élèves devra être « tagué » trois fois avant de devenir « malade ».

5. Attribuez un rôle à chaque volontaire et répondez aux questions des élèves. Pour cette activité, vous pouvez utiliser les habitudes saines ci-dessous ou d’autres à votre choix.

• Rôle 1 : Vous nettoyez les surfaces en contact avec des aliments dans votre domicile.

• Rôle 2 : Vous lavez les assiettes et les ustensiles avant de les utiliser pour manger.

• Rôle 3 : Vous lavez tous les fruits et légumes avec de l’eau propre avant de les manger.

6. Expliquez au groupe que si quelqu’un est touché par l’élève jouant le rôle du germe, cette personne doit quitter la zone du jeu et s’asseoir sur le côté. Vous pouvez créer une zone appelée « Bureau du médecin » ou « Hôpital » pour accueillir les élèves touchés par le germe.

7. Déterminez la durée prévue du jeu (3-5 minutes) et donnez le signal de début. Après l’expiration du délai de jeu, réunissez tous les participants.

8. Demandez aux élèves qui ont été touché une fois et qui ne sont pas devenus malades de lever la main. Répétez la question, demandez aux élèves qui ont été touché DEUX fois et qui ne sont pas devenus malades de lever la main. Demandez aux élèves jouant le rôle d’une « bonne habitude de désinfection de surfaces » de révéler leur secret à la classe (c’est-à-dire l’habitude qui leur a évité la maladie).

9. Demandez aux élèves contraints d’aller au bureau du médecin ce qu’ils ont ressenti lorsqu’ils devaient attendre pendant que les autres s’amusaient. (Ils répondront probablement que ce n’était pas amusant. Rappelez-leur qu’il n’est pas amusant d’être malade !)

10. Demandez aux élèves de nommer d’autres bonnes habitudes d’hygiène aidant à éviter la propagation des maladies.

11. Répétez le jeu mais en demandant à trois nouveaux volontaires de jouer leur propre choix d’habitude de désinfection de surfaces

12. Discutez de la relation entre la densité de population et la propagation des maladies. Demandez aux élèves s’ils risquent plus de toucher une surface ayant des germes dans un autobus public ou dans le véhicule de leurs parents. Pourquoi pensent-ils cela?

13. Adaptez le jeu pour démontrer comment la densité de population affecte la propagation des maladies. Réduisez la surface de jeu. La densité de population (nombre de personnes par mètre carré) peut influencer la transmission des maladies. En concentrant les élèves dans un

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espace plus petit, vous simulez une zone urbaine densément peuplée. Quelle a été l’effet de la réduction de l’espace de jeu sur le résultat du jeu? Option : Répétez le jeu avec un espace de jeu plus grand et comparez les résultats.

14. Demandez aux élèves s’ils savent pourquoi les rhumes sont plus fréquents en hiver qu’en été. Lors de quelle saison avons-nous tendance à passer plus de temps à l’intérieur et à être à proximité d’autres personnes? Les microorganismes ont-ils plus de facilité à circuler d’une personne à l’autre lorsque les personnes sont près les unes des autres ou éloignées les unes des autres? Les élèves peuvent simuler les conditions de vie à l’intérieur et la facilité de propagation des maladies en réduisant encore plus la superficie de jeu. Quels sont les effets de ce changement sur le résultat du jeu?

RécapitulatifFaites le bilan du jeu de « tague ». Comment les habitudes d’hygiène aident-elles à éviter les maladies? Demandez à la classe de préparer un exposé sur les habitudes d’hy-giène et de le présenter à d’autres élèves. Vous pouvez inviter les élèves à reproduire le même jeu dans leur famille ou avec des amis.

Le lavage fréquent des mains avec de l’eau et du savon aide à éviter la propagation des germes présents sur les surfaces.

ActionEducation™Identifiez des lieux dans la communauté, à l’école et à la maison pouvant être des sources potentielles de contacts indirects avec des germes. Demandez aux élèves de créer une affiche murale pour chaque lieu indiquant une habitude d’hygiène pouvant éviter que ce lieu soit source de maladie. Installez les affiches près des endroits identifiés, afin de sensibiliser les passants sur le risque de propagation de germes et sur les habitudes pouvant éviter les maladies. Par exemple, vous pourriez installer une affiche disant « Lavez-vous les mains avant de manger ! » dans une cafétéria ou un restaurant.

Le programme de reconnaissance WaterStar encou-rage les élèves et les enseignants

à contribuer à la préservation des ressources en eau, au moyen d’activités de sensibilisation sur cette ressource et d’actions locales appropriées.

Racontez vos actions et votre apprentissage sur www.projectwet.org/waterstar.

ÉvaluationDemandez aux élèves de :

• décrire le rôle des germes dans la transmission des maladies (échauffement et étapes 5-10)

• nommer des habitudes d’hygiène aidant à éviter les maladies (étapes 6 et 12)

• décrire la relation entre la densité de population et la vitesse de transmission des germes (étapes 13-14)

Astuces de l’animateurFestivals ouverts au public : Réalisez le jeu de devinette de la section Échauffement avec les participants. Distribuez des fiches sur les germes et les méthodes pour éviter leur transmission.

Enfants très jeunes : Pour la partie « échauffement », utilisez les images des actions représentées sur les fiches « Prévenir la transmission des germes – Copie de l’élève » ou mimez vous-même les actions et demandez aux enfants d’en deviner le nom. Lors de l’activité, sautez les étapes 13-14.

ExtensionsInvitez une infirmière venir parler aux élèves de son expérience concernant les maladies trans-missibles.

Élèves plus âgés : Demandez aux élèves de comparer la pré-sence de bactéries sur des mains lavées et sur des mains non lavées. Commandez des boîtes de Pétri auprès d’une entreprise de matériel biologique. Deman-dez à un groupe d’élèves de se laver les mains puis d’appuyer avec leur pouce sur la gomme de différentes boîtes de Pétri, puis demandez à un autre groupe d’élèves de faire la même chose sans se laver les mains. Re-couvrez les boîtes de Pétri et faites-les incuber à 32°C (90°F) pendant 48 heures. Comparez les résultats. Jetez les boîtes de Pétri de manière appropriée.

RessourcesSites Web Centers for Disease Control and Prevention. Stop Germs. http://www.cdc.gov. (Consulté le 14 no-vembre 2014.)

Clinique Mayo. Infectious diseases. MayoClinic.com. A definition of infectious diseases. http://www.mayoclinic.com. (Consulté le 14 novembre 2014.)

National Institutes of Health. Understanding Emerging and Re-emerging Infectious Diseases. http://science.education.nih.gov/. (Consulté le 05 janvier 2015.)

Organisation mondiale de la santé. Grippe. http://www.who.int/me-diacentre/factsheets/fs211/en/. (Consulté le 09 décembre 2014.)

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Prévenir la transmission des germes – Copie de l’élève

Laver les planchers

Avec votre équipe, imaginez une action de désinfection de surfaces et dessinez-la ici .

Nommez des surfaces susceptibles d’avoir des germes .

Ouvrir les portes

Nettoyer les surfaces à domicile

Avec votre équipe, imaginez une action de désinfection de surfaces et dessinez-la ici .

Comment pouvez-vous éviter la propagation des germes se trouvant sur une surface?

Laver les fruits et les légumes

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Science du savon

Quel est le secret du succès du savon? Réside-t-il dans ses bulles? Le savon a-t-il des propriétés invisibles à l’œil?

Groupe d’âges : 8 ans et plus

Domaines :Santé, biologie, physique

Durée : Échauffement : 10 minutesActivité : 25 minutes Récapitulatif : 10 minutes

Compétences : Collecte d’informations (observation, écoute, calcul) ; organisation des informations (représentation graphique, disposition, classement); analyse (identification des composants et des relations entre ces composants, identification des modèles récurrents, comparaison) ; application (prévisions)

Vocabulaire :Dissoudre, émulsifiant, émulsion, hydrophile, hydrophobe, soluble

Résumé Les élèves découvriront comment le savon agit avec l’eau pour éliminer la saleté et les germes sur les surfaces. Ils exploreront aussi les combinaisons les plus efficaces de savon, d’eau et de temps de lavage.

ObjectifsLes élèves sauront :

• Identifier les composants d’une molécule de savon

• Faire la démonstration des propriétés hydrophiles et hydrophobes du savon

• Décrire comment la combinaison d’eau et de savon élimine les saletés sur une surface

MatérielÉchauffement• Aimantsavecextrémité

polaireetextrémiténonpolaire

• Tableaublancpourmarqueursoutableaunoirpourcraies

• Eau• Colorantsalimentaires• Huilevégétale• Savonliquide• Verreouautrerécipient

transparent• Cuillèreoubâtonnetà

mélanger

Activité• Fichesoufeuillesdepapier

constructionbleuesetrouges

• Science du savon– Fiche de l’enseignant (page 21)

• Science du savon– Fiche de l’élève (page 22)

ConnexionsNous utilisons le savon tous les jours pour nous laver les mains, pour laver la vaisselle et pour nettoyer de nombreuses surfaces, mais savez-vous comment le savon agit pour enlever la saleté? Le savon a des propriétés très spécifiques qui en font un agent efficace pour nettoyer de nom-breuses surfaces, incluant notre peau. La connaissance des prin-cipes actifs du savon encouragera les élèves à l’utiliser fréquem-ment pour nettoyer et laver.

Rappel des faitsLe savon est fabriqué par l’hu-manité pour éliminer la graisse et la saleté depuis des milliers d’années. En fait, la plus ancienne preuve de fabrication de savon remonte à l’ancienne Babylone, 2 800 ans avant notre ère ! Au-jourd’hui, il existe de nombreux types de savon (antibactérien, détergent, savon en barre, savon liquide) mais tous les savons enlèvent la saleté, la graisse et les germes selon la même action chimique que dans la cité antique de Babylone. Chaque molécule de savon se fixe simultanément à une molécule d’eau et à une mo-lécule de saleté, dont l’ensemble se détache de la surface où la saleté était incrustée. Les pro-priétés chimiques de la molécule de savon expliquent l’efficacité de cette action.

Le savon est constitué de molé-cules longues ayant deux prin-cipaux composants : une tête

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hydrophile et une queue hydro-phobe. La tête hydrophile de la molécule est attirée par l’eau alors que sa queue hydrophobe fuit l’eau mais recherche la graisse et la saleté.

L’huile et la saleté ne se dissolvent pas dans l’eau, ce qui signifie que l’eau et l’huile cherchent à se séparer. Cependant, le savon s’accroche à la fois à l’eau et à l’huile, ce qui permet de les mélan-ger en suspension. Ce processus est appelé « émulsion ». Puisque le savon peut créer une émulsion d’eau et d’huile, le savon est un émulsifiant.

Lorsque vous nettoyez avec du savon, la friction créée par le frottement des mains l’une contre l’autre ou par le frottement d’une serviette sur une surface favorise le décollement des molécules de saleté ou d’huile sur la surface car de nouvelles molécules de savon entrent continuellement en contact avec les molécules de saleté et d’eau. Ensuite, le rinçage élimine les molécules en suspen-sion de saleté et de graisse, ainsi que les germes.

Procédure

ÉchauffementPrésentez deux aimants aux élèves. Demandez si ces aimants se colleront l’un à l’autre, s’ils se repousseront ou les deux. Démon-trez rapidement que les aimants peuvent s’attirer ou se repousser selon les côtés mis en présence. Expliquez que le savon agit selon le même principe. Une extrémi-té de la molécule de savon est attirée par la saleté et repousse l’eau alors que l’autre extrémité repousse la saleté et recherche l’eau.

Demandez aux élèves s’ils ont déjà essayé de mélanger de l’eau et de l’huile. Demandez à ceux qui ont essayé ce qui s’est produit. Puisque les deux substances ne se sont pas mélangées, peut-on dire que l’huile est soluble dans l’eau? Annoncez aux élèves que vous allez leur démontrer ce qui arrive

lorsque des molécules d’huile ren-contrent des molécules d’eau.

Versez de l’huile végétale dans un verre contenant de l’eau préala-blement mélangée à un colorant alimentaire et remuez (le colorant alimentaire aide à suivre l’action de l’eau). Les deux liquides se séparent rapidement. Expliquez sur les molécules d’eau et les molécules d’huile recherchent des semblables (eau avec eau et huile avec huile) de sorte que les deux substances se séparent lorsqu’elles sont dans le même récipient.

Montrez aux élèves un schéma d’une molécule de savon (dessi-née au tableau ou montrez-leur l’illustration dans le livre ou dans le fascicule KIDS). Expliquez que

les deux extrémités de la molé-cule de savon (la tête hydrophile et la queue hydrophobe) ont des propriétés spéciales : la tête hydrophile se fixe à l’eau, alors que la queue hydrophobe se fixe à la saleté. Cette action chimique permet au savon d’enlever la saleté et les germes se trouvant sur les surfaces. Demandez aux élèves s’ils savent ce qui se pro-duirait si du savon était ajouté à l’eau et à l’huile, puis signalez que vous reviendrez à l’expérience après l’activité.

L’activité1. Dites aux élèves qu’ils

joueront le rôle de molécules de savon, d’eau et de saletés sur une surface devant être nettoyée, et qu’il y aura plusieurs rondes de nettoyage de la surface. Chaque ronde sera réalisée avec des variations des quantités de savon, d’eau et de saleté, ainsi que de la durée d’action.

2. Désignez une superficie au sol qui correspondra à une surface devant être nettoyée. Demandez aux élèves de nommer plusieurs surfaces devant être fréquemment nettoyées (tables, poignées de porte, mains, etc.). Délimitez le contour de la surface avec des chaises ou une corde.

Hydrophobe signifie littéralement « qui repousse l’eau » et hydrophile « qui aime l’eau ». L’extrémité hydrophobe de la molécule de savon repousse l’eau mais est attirée par la graisse et la saleté. L’extrémité hydrophile est attirée par l’eau mais repousse la graisse et la saleté.

Dans ce verre contenant de l’eau colorée en bleu et de l’huile, il est facile de voir comment l’huile et l’eau refusent de se mélanger.

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Tête hydrophile

Queue hydrophobe

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3. Expliquez aux élèves que les seules molécules pouvant circuler librement à l’intérieur et à l’extérieur de la surface désignée sont les molécules d’eau. Demandez aux élèves s’ils savent pourquoi les molécules d’eau peuvent circuler librement. (L’eau peut quitter librement la surface car c’est un agent de rinçage capable de couler sur la surface.) Les autres substances (molécules de savon et molécules de saleté) doivent demeurer sur la surface sauf si elles sont fixées à une molécule d’eau.

4. Montrez aux élèves les cartes représentant l’eau (bleue), le savon (bleu et rouge) et la saleté (rouge).

5. Rappelez aux élèves l’expérience des aimants réalisée durant l’échauffement. Comme les aimants, les élèves peuvent s’accrocher uniquement à des élèves ayant la même couleur sur leur carte lorsqu’ils sont dans la surface désignée. Par exemple, un élève avec une carte bleue d’eau peut s’accrocher uniquement à un élève ayant une carte de savon avec le côté bleu libre et un élève ayant une carte rouge de saleté peut s’accrocher uniquement à un élève ayant une carte de savon avec le côté rouge libre. En d’autres mots :

a. Le côté rouge du savon (hydrophobe) recherche de la saleté (rouge).

b. L’eau (bleue) repousse l’extrémité rouge du savon (hydrophobe) et veut s’en tenir loin.

c. L’eau (bleue) est attirée par l’extrémité bleue du savon (hydrophile) et veut s’en approcher.

d. La saleté (rouge) repousse le côté bleu (hydrophile) du savon.

Ronde 1 : saleté et eau1. Divisez la classe en deux

groupes. La moitié des élèves seront des molécules de saleté et l’autre moitié des molécules d’eau. Remettez aux élèves jouant la saleté une fiche rouge qu’ils devront tenir devant eux. Remettez une fiche bleue aux élèves jouant l’eau. Utilisez la feuille Science du savon – Fiche de l’enseignant pour vous aider à compter les élèves.

2. Demandez aux élèves jouant la saleté de se tenir debout dans la zone représentant la surface devant être nettoyée. Expliquez que l’eau circulera sur la surface pendant 20 secondes, ce qui correspond à la durée recommandée d’un lavage des mains. Rappelez aux élèves qu’ils peuvent s’accrocher aux élèves ayant une carte de même couleur mais pas à ceux ayant une carte d’une couleur différente.

3. Demandez aux élèves de compter le nombre de fiches rouges dans la zone désignée. Notez ce chiffre au tableau ou sur la feuille Science du savon – Fiche de l’élève.

4. Dites aux molécules d’eau d’entrer dans la zone désignée et de circuler pendant 20 secondes tout en frappant délicatement les autres molécules comme si elles tentaient de nettoyer la surface. Après 20 secondes, demandez aux élèves jouant l’eau (fiches bleues) de quitter la surface désignée car leur action est terminée. Ces élèves peuvent sortir avec les molécules d’autres types s’étant accrochées durant le nettoyage.

5. Demandez aux élèves de compter le nombre restant de molécules de saleté. Notez ce chiffre au tableau ou sur la feuille Science du savon – Fiche de l’élève.

6. Demandez aux élèves pourquoi la saleté n’a pas quitté la surface désignée. Que faudrait-il pour nettoyer la surface désignée? (du savon !)

Ronde 2 : saleté et savon1. Expliquez que vous allez

répéter cette activité avec du savon, de sorte que les élèves qui jouaient l’eau deviendront maintenant du savon. Demandez aux élèves jouant l’eau de vous rendre leur fiche bleue et remettez-leur une fiche de savon (rouge et bleue). Maintenant, la moitié de la classe joue la « saleté » et l’autre moitié le « savon ». Vous pouvez changer le rôle de tous les élèves ou simplement remplacer les fiches d’eau par des fiches de savon. La moitié des élèves devraient avoir une fiche bleue et rouge, l’autre moitié une fiche rouge.

2. Répétez l’activité avec les élèves jouant la saleté présents dès le début dans la zone désignée. Rappelez aux élèves qu’ils peuvent s’accrocher aux élèves ayant

Les molécules de savon orientent leur tête

hydrophile vers l’eau et leur queue

hydrophobe vers la saleté.

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une carte de même couleur mais pas à ceux ayant une carte d’une couleur différente.

3. Demandez aux élèves de compter le nombre de fiches rouges dans la zone désignée. Notez ce chiffre au tableau ou sur la feuille Science du savon – Fiche de l’élève.

4. Dites aux molécules de savon d’entrer dans la zone désignée et de circuler pendant 20 secondes tout en frappant délicatement les autres molécules comme si elles tentaient de nettoyer la surface. Après 20 secondes, demandez à tous les élèves de s’immobiliser. Puisqu’il n’y a pas d’eau, aucune molécule ne peut quitter la zone désignée. Combien d’élèves se sont accrochés les uns aux autres? Est-ce que le savon a attiré la saleté? Quelle extrémité a attiré la saleté? (L’extrémité rouge, hydrophobe, du savon est attirée par l’eau.)

5. Demandez aux élèves de compter le nombre restant de molécules de saleté. Notez ce chiffre au tableau ou sur la feuille Science du savon – Fiche de l’élève.

6. Demandez aux élèves pourquoi il y a encore de la « saleté » sur la surface, malgré l’ajout de savon. (Tous les élèves sont encore dans la zone désignée car aucune molécule d’eau n’a effectué de « rinçage ».)

Ronde 3 : saleté, eau et savon pendant 20 secondes1. Recueillez toutes les fiches

des élèves et demandez-leur de compter à voix haute en séparant en trois groupes (1-2-3, 1-2-3…). Expliquez que maintenant, vous allez utiliser du savon et de l’eau pour enlever la saleté.

2. Remettez à tous les élèves « 1 » une fiche bleue et demandez-leur de jouer une molécule d’eau. Remettez à tous les élèves « 2 » une fiche bleue et rouge, puis demandez-leur de jouer une molécule de savon. Remettez à tous les élèves « 3 » une fiche rouge, puis demandez-leur de jouer une molécule de saleté. Remarque : Il est important que le groupe « 3 » (celui des molécules de saleté) n’ait pas plus d’élèves que les autres groupes.

3. Demandez aux élèves jouant la saleté de se tenir dans la zone désignée. Rappelez aux élèves qu’ils peuvent s’accrocher aux élèves ayant une carte de même couleur mais pas à ceux ayant une carte d’une couleur différente. Les élèves jouant le savon peuvent s’accrocher à des élèves ayant une fiche rouge et à ceux ayant une fiche bleue car leur propre fiche porte les deux couleurs.

4. Demandez aux élèves de compter le nombre de fiches rouges dans la zone désignée. Notez ce chiffre au tableau ou sur la feuille Science du savon – Fiche de l’élève.

5. Dites aux molécules d’eau et de savon d’entrer dans la zone désignée et de circuler

pendant 20 secondes tout en frappant délicatement les autres molécules comme si elles tentaient de nettoyer la surface. Après 20 secondes, demandez aux élèves jouant l’eau (fiches bleues) de quitter la surface désignée car leur action est terminée. Ces élèves peuvent sortir avec les molécules d’autres types s’étant accrochées durant le nettoyage.

6. Demandez aux élèves de compter le nombre restant de molécules de saleté. Notez ce chiffre au tableau ou sur la feuille Science du savon – Fiche de l’élève. Est-ce que le mélange d’eau et de savon a enlevé toute la saleté? Pourquoi?

7. Demandez aux élèves d’expliquer comment la structure du savon a permis d’arriver à ce résultat. Rappelez aux élèves le schéma des molécules et l’expérience des aimants réalisée durant l’échauffement.

Ronde 4 : saleté, eau et savon pendant 10 secondes1. Expliquez que la durée du

nettoyage est également importante et que les élèves verront l’effet de variations de durée.

2. Répétez les étapes 2-5 de la ronde 3 mais laissez les élèves circuler dans la zone désignée pendant seulement 10 secondes.

3. Demandez aux élèves de compter le nombre restant de molécules de saleté. Notez ce chiffre au tableau ou sur la feuille Science du savon – Fiche de l’élève. Est-ce que le mélange d’eau et de savon a enlevé moins de saleté que lors de la ronde précédente?

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Ronde 5 : saleté, eau et savon pendant 5 secondes1. Répétez les étapes 2-5 de

la ronde 3 mais laissez les élèves circuler dans la zone désignée pendant seulement 5 secondes.

2. Demandez aux élèves de compter le nombre restant de molécules de saleté. Notez ce chiffre au tableau ou sur la feuille Science du savon – Fiche de l’élève. Est-ce que le mélange d’eau et de savon a enlevé moins de saleté que lors des rondes précédentes?

3. Demandez aux élèves de copier les résultats de chaque ronde sur la fiche de l’élève (ou examinez les résultats déjà notés). Demandez-leur aussi de soustraire les chiffres APRÈS aux chiffres AVANT pour voir quelle méthode est la plus efficace. La méthode la plus efficace est celle ayant la plus haute valeur (c’est-à-dire celle qui a enlevé le plus de saleté).

4. Si l’âge est approprié, demandez aux élèves de représenter sous forme de diagramme à barres les résultats notés sur le document Sciences du savon – Fiche de l’élève.

Récapitulatif• Rappelez l’expérience du

mélange d’eau et d’huile vue durant l’échauffement. Demandez aux élèves ce qu’ils croyaient que l’ajout

de savon ferait dans l’eau et l’huile. Demandez-leur de réfléchir à l’activité. Comment le savon peut-il lier l’eau et l’huile?

• Versez du savon liquide dans le récipient contenant déjà de l’eau et de l’huile, puis agitez. Qu’est devenu le mélange? Expliquez que le savon est un émulsifiant. Les émulsifiants favorisent la combinaison des substances au lieu de les pousser à se séparer. Un œuf dans une mayonnaise est aussi un émulsifiant. Sans œuf, l’huile et le vinaigre se sépareraient.

• Mentionnez que ces propriétés s’appliquent aux savons et aux détergents mais pas aux gels désinfectants pour les mains. Les gels désinfectants pour les mains font appel à un autre processus de désinfection.

ÉvaluationDemandez aux élèves de :

• décrire les composants d’une molécule de savon (échauffement).

• décrire le rôle du savon dans un nettoyage (rondes d’activité).

• faire la démonstration des propriétés hydrophiles et hydrophobes du savon (rondes d’activité).

• décrire comment le savon est un émulsifiant lorsque combiné à de l’eau et de l’huile (échauffement et récapitulatif).

Astuces de l’animateurFestivals ouverts au public : Réalisez l’échauffement et le récapitulatif de l’activité avec des participants volontaires.

Autre possibilité d’activité : Dans une pièce de carton, découpez deux formes de bateau (voir patron ci-dessus). Dans la partie arrière de chaque bateau, coupez une petite entaille. Placez un

petit morceau de savonnette sur l’entaille d’un bateau. Déposez les bateaux dans un bassin d’eau et décrivez ce qui se passe.

Qu’est-ce qui fait bouger le bateau? (Astuce : Déposez une goutte d’eau sur une table. Que devient la goutte si vous y déposez un petit morceau de savonnette?) Fabriquez un autre bateau ayant une meilleure forme, lui permettant d’avancer plus rapidement et plus droit. Faites des expériences avec différentes formes de bateau, différentes positions du morceau de savon et différentes grosseurs de morceau de savon. Assurez-vous de remplacer l’eau entre chaque groupe d’élèves.

Demandez aux participants d’expliquer comment la structure du savon fait avancer le bateau. (Le savon brise le lien entre les molécules d’eau, réduisant ainsi la tension de surface, ce qui fait avancer le bateau selon le mouvement des molécules d’eau.)

Petits groupes ou stands devant des passants : Disposez devant vous divers bols d’eau. Essuyez une petite quantité d’huile sur un verre, sur une main ou sur une autre surface. Demandez à des volontaires d’enlever l’huile en y versant un peu d’eau. (Il devrait rester de l’huile.) Ajoutez du savon sur la surface ou sur les mains et demandez au volontaire d’y verser à nouveau de l’eau. Qu’est devenue l’huile? Comment les élèves expliquent-ils ce qui s’est passé? Vous pouvez également réaliser cette expérience à un poste de lavage des mains.

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Patron de bateau

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Enfants très jeunes : Il est possible que certains mots de vocabulaire soient trop avancés pour de jeunes enfants. La référence à l’extrémité des molécules de savon aimant l’eau et à l’autre extrémité aimant les saletés pourrait être plus facile à saisir. Les codes de couleur sont fortement recommandés avec les enfants très jeunes. La partie « huile et eau » de l’échauffement risque d’être trop avancée pour de jeunes enfants, de sorte qu’il est recommandé d’utiliser uniquement les aimants pour expliquer les forces d’attraction.

Vous pouvez aussi diviser les enfants en quatre groupes, puis versez une petite quantité d’huile végétale sur les mains de chaque enfant. Les enfants du premier groupe ne se laveront pas les mains. Ceux du deuxième groupe se les laveront uniquement avec de l’eau froide. Ceux du troisième groupe se les laveront uniquement avec de l’eau chaude et ceux du quatrième avec de l’eau chaude et du savon. Comparez les résultats et demandez aux enfants quelle méthode est la plus efficace. Ensuite, expliquez la procédure appropriée de lavage des mains, puis demandez à tous les enfants de se laver les mains avec de l’eau chaude et du savon.

Si vous désirez réaliser une activité sans contact : S’il n’est pas approprié de demander à vos élèves de se toucher et se pousser, demandez aux élèves jouant les molécules de savon d’utiliser une ficelle colorée aux deux bouts pour représenter le côté hydrophile et le côté hydrophobe. Les élèves peuvent ainsi saisir la ficelle sans se toucher les unes les autres.

Extension :Demandez aux élèves de calculer le pourcentage de molécules de saletés ayant été enlevées lors de chaque ronde. Lorsque tous les élèves étaient encore en place après une ronde, quel

pourcentage de saleté avait été enlevé? (0 % !!) Quel pourcentage restait-il? (100 %) Discutez des différentes façons possibles de visualiser les résultats observés (p. ex. un diagramme circulaire pour chaque ronde ou un diagramme à barres globale pour comparer les rondes). Si vous en avez le temps, créez les diagrammes à la main ou avec un ordinateur.

Ressources

Sites Web American Cleaning Institute. Soaps & Detergents: Chemistry. http://www.cleaninginstitute.org/clean_living/soaps__detergents_chemistry.aspx. (Consulté le 11 décembre 2014.)

Helmenstine, Anne Marie Ph.D. How Soap Cleans: Soap is an

Emulsifier. http://chemistry.about.com/od/cleanewrchemistry/a/how-soap-cleans.htm (consulté le 11 décembre 2014.)

National Science Foundation. Science 360 video. “It’s a Wash: The Chemistry of Soap.”A video that explain why soaps works. http://science360.gov/obj/tkn-video/81074969-11e0-4a2e-b674-8fc8886fd9c3 (consulté le 11 décembre 2014.)

Planet Science. Soap - how does it get things clean? http://www.planet-science.com/categories/under-11s/chemistry-chaos/2011/06/soap---how-does-it-get-things-clean.aspx (consulté le 11 décembre 2014.)

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Science du savon – Fiche de l’enseignant

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Conservation de l’eau

Imaginez que vous avez un verre d’eau et six amis qui en veulent. Allez-vous la diviser en parts égales?

Groupe d’âges : 8 ans et plus

Domaines :Sciences de la Terre, écologie, géographie, santé, biologie, mathématiques

Durée : Échauffement : 10 minutesActivité : 30 minutes Récapitulatif : 10 minutes

Compétences : Collecte d’informations (calcul, consignation de données) ; organisation d’informations (estimation, création de diagrammes, manipulation de matériaux) ; interprétation d’informations (résumer, établir des relations, identifier les causes et les effets).

Vocabulaire :conservation, eau potable, eau de surface, consommation d’eau.

Résumé L’attribution de quantités limitées d’eau permet aux élèves de voir comment leur utilisation de l’eau peut affecter d’autres personnes.

ObjectifsLes élèves sauront :

• Identifier les activités quoti-diennes utilisant le plus d’eau.

• Répartir une quantité limitée d’eau entre collègues.

• Calculer la consommation d’eau de diverses activités quotidiennes.

• Décrire des moyens d’économiser l’eau dans leurs activités quotidiennes.

• Expliquer que des actions individuelles de conservation conduisent à des économies collectives significatives.

MatérielÉchauffement• Eau• Globe terrestre ou carte du

monde• Bécher de 1000 ml• Sel• Bécher ou cylindre gradué

100 ml• Petit godet ou cylindre de 10

ml• Pipette ou bâtonnet à

mélanger en verre• Petit godet ou récipient

métallique

Activité• Verresenpapierouen

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• Marqueurs• Pichets d’eau (un par groupe) • Page de fiches d’utilisation

d’eau à domicile (fiches des élèves) (1 fiche par élève)

• Page Feuille de calcul de consommation globale d’eau à domicile (fiches des élèves) (1 fiche par groupe)

• 2 seaux identiques étiquetés « Ronde 1 » et « Ronde 2 », assez grands pour le contenu des verres de tous les élèves d’un groupe

ConnexionsChaque jour, nous utilisons tous de l’eau pour boire, pour laver et pour cuisiner. Cependant, la quan-tité d’eau douce disponible sur Terre est limitée. En réfléchissant sur leur propre consommation d’eau et en apprenant à répar-tir cette ressource limitée mais renouvelable, les élèves peuvent créer une culture de conserva-tion de l’eau qui sera bénéfique à toute la communauté.

Rappel des faitsIroniquement, sur une planète à 71 % recouverte d’eau, cette ressource est l’un des facteurs les plus contraignants au dévelop-pement de la vie. Cette situation s’explique par le fait que l’im-mense majorité de l’eau terrestre se trouve dans les océans ou dans les glaciers et les calottes polaires, sous des formes ne permettant pas sa consommation par l’humanité. Le tableau de disponibilité de l’eau en page 25 résume les principaux facteurs affectant la quantité d’eau dispo-nible sur Terre.

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Sur l’ensemble de la planète, seul un petit pourcentage de l’eau est disponible pour la consommation humaine, mais ce pourcentage constitue quand même une grande quantité par personne. Si toute l’eau douce propre était répartie également en tous les habitants de la Terre, chaque personne disposerait de six millions de litres d’eau. Cette quantité représente moins de 1 % (environ 0,003 %) du volume total d’eau sur la planète. La bonne nouvelle est que ce petit pourcentage d’eau est continuellement régénéré par le cycle naturel de l’eau et que cette quantité d’eau est toujours disponible.

Le paradoxe est que l’eau est très abondante à certains endroits et pour certaines personnes mais très rare pour d’autres. Il y a environ sept milliards d’habitants sur Terre. Chacune de ces personnes a besoin d’eau chaque jour pour boire, pour manger et pour son hygiène. En outre, les problèmes d’eau sont très localisés. Lorsque certaines zones sont inondées, d’autres souffrent de sécheresse. Les forêts équatoriales ont beaucoup d’eau, mais les déserts en ont très peu. L’humanité a appris à vivre et s’épanouir avec l’eau douce disponible. Afin qu’il y ait toujours suffisamment d’eau pour couvrir les besoins élémentaires de chaque être humain, nous devons tous apprendre à protéger, gérer et utiliser l’eau de manière à ce que tous aient accès à cette ressource.

Procédure

ÉchauffementRemarque : Par mesure de simpli-cité, toutes les mesures sont en unités métriques.

1. Présentez à la classe un récipient contenant un litre (1000 ml) d’eau et annoncez que ce volume représente toute l’eau (100 %) existant sur Terre.

2. Demandez aux élèves où ils croient que la majorité de cette eau est située. Utilisez un globe terrestre ou une carte du monde. Expliquez la différence importante entre l’eau salée et l’eau douce (la présence de sel rend l’eau de mer impropre à la consommation humaine).

3. Demandez aux élèves d’estimer combien de millilitres correspondent à toute l’eau douce existant sur Terre.

4. Versez 30 ml du premier récipient d’eau dans un bécher ou un cylindre gradué de 100 ml. Cette quantité repré-sente toute l’eau douce pré-sente sur Terre, soit environ 3 % du total. Versez du sel dans les 970 ml restants pour simuler l’eau salée des océans.

5. Demandez aux élèves ce que l’on trouve sur les deux pôles de la Terre. De la glace ! Demandez aux élèves d’estimer le pourcentage de l’eau douce présente sur Terre sous forme de glace. Presque 80 % de l’eau douce terrestre est gelée dans les glaciers et les calottes glaciaires. Rappelez aux élèves que le Pôle Nord est un océan glacé, alors que le Pôle Sud est dans l’Antarctique, un continent recouvert d’une calotte glaciaire. Versez 6 ml d’eau douce dans un petit cylindre ou récipient. L’eau dans ce cylindre (environ 0,6 % du total initial) corres-pond à toute l’eau douce non gelée. Seulement 1,5 ml de cette eau correspond à de l’eau de surface. Le reste correspond à l’eau souterraine.

6. Utilisez une pipette ou un bâtonnet de mélange en verre pour enlever une goutte d’eau (0,03 ml). Déposez cette goutte dans un petit godet ou récipient métallique. Assurez-vous que les élèves

Actions de conservation• Fermer le robinet après

chaque utilisation.• Fermer le robinet durant le

brossage des dents et l’ouvrir uniquement pour rincer.

• Réparer les réservoirs d’eau et les robinets qui fuient.

• Utiliser l’eau de pluie pour nettoyer ou arroser le jardin au lieu d’utiliser l’eau du robinet.

• Installer des toilettes à faible consommation d’eau dans les nouvelles salles de bain.

• Utiliser un récipient ou remplir l’évier pour laver la vaisselle au lieu de laisser l’eau couler.

• Prendre des douches plus rapides.

• Utiliser le lave-vaisselle et la machine à laver le linge uniquement pour des charges complètes.

• Arroser la pelouse tôt le matin ou durant la soirée pour éviter une évaporation rapide.

• When you are washing your hands, turn off the water while you lather.

Débit d’eau des appareils ménagers*

Robinet de cuisine 9,5 litres par minute

Robinet de salle de bain

4-8 litres par minute (selon l’efficacité)

Douche 9,5 litres par minute

Toilette

6 litres par chasse (anciens modèles jusqu’à 12 litres par chasse)

Laveuse

95 litres par grosse brassée (efficacité à 15 g/brassée)

Lave-vaisselle

45 litres par charge (effi-cacité à 4 g/brassée)

Tuyau d’arrosage extérieur

7,5 litres par minute

Sources : U.S. Geological Survey. http://water.usgs.gov/edu/qa-home-percapita.html and Southwest Florida Water Management District http://www.swfwmd.state.fl.us/conservation/thepowerof10/.

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Page 27: Guide pédagogique des éducateurs

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sont parfaitement silencieux afin qu’ils entendent le bruit de la goutte d’eau frappant le fond du récipient métallique. Cette goutte représente la quantité d’eau douce propre et non polluée ou autrement indisponible à la consommation humaine, soit 0,003 % du total. Cette précieuse goutte doit être traitée avec beaucoup de soin. Discutez des résultats de cette démonstration. Tous les élèves devraient conclure qu’une très petite quantité

d’eau est à la disposition de l’humanité. Cependant, cette goutte correspond à une assez grande quantité dans la réalité.

Activité Partie 1Avant le début de l’activité, remplissez des pichets d’eau. Assurez-vous que les pichets ne contiennent PAS assez d’eau pour remplir tous les verres individuels de la classe (certains élèves ne recevront pas d’eau).

1. Demandez aux élèves de s’assoir en cercle et remettez un verre individuel à chaque élève. Dites aux élèves qu’ils ne peuvent rien boire avant que tous aient de l’eau.

2. Demandez aux élèves de réfléchir à leur consommation d’eau. Invitez les élèves à nommer des actions quotidiennes nécessitant de l’eau.

3. Remettez un pichet d’eau au premier élève et demandez-lui de verser dans son verre autant d’eau qu’il le désire, puis de passer le pichet à l’élève suivant dans la file. Le premier élève peut être choisi selon le plus proche anniversaire de naissance ou au hasard. (Si les élèves sont très jeunes, l’enseignant peut verser l’eau dans les verres et demander aux élèves de lui dire quand s’arrêter.)

4. À cause de la quantité limitée d’eau dans le pichet, il manquera d’eau avant que tous soient servis. Demandez aux élèves (ceux qui ont reçu de l’eau et ceux qui n’ont rien eu) ce qu’ils ressentent. Dites-leur que dans la réalité, il n’y a pas toujours assez d’eau pour satisfaire les besoins de tous.

5. Demandez aux élèves ce qu’ils peuvent faire pour que tous aient de l’eau. Deman-dez-leur de réfléchir à ce qu’ils pourraient faire diffé-remment la prochaine fois.

6. Remettez toute l’eau dans le pichet puis répétez l’activité en appliquant les idées des élèves.

Partie 2Avant le début de l’activité, faites des copies de la page de fiches d’utilisation d’eau à domicile (fiches des élèves) afin d’avoir au moins une fiche par élève.

Glaciers et calottes polaires

Eau douce non disponible

Presque 6 ml

Eau douce

potable

24 ml

Eau salée

970 ml

Tableau de disponibilité d’eau

Quantité totale d’eau sur Terre (100 %) divisée par le nombre d’habitants (selon une population mondiale de 6,9 milliards de personnes)

=202,9 milliards de litres par personne

Moins 97 % de chaque part (196,813 milliards de litres) contenant du sel (océans, mers, certains lacs et cours d’eau) ; 202,9 milliards de litres moins 196,183 milliards de litres

=6,087 milliards de litres par personne

Moins 80 % de ces 6,087 milliards de litres congelés près des pôles (4,869 milliards de litres) ; 6,087 milliards de litres moins 4,869 milliards de litres

=1,218 milliard de litres par personne

Moins 99,5 % des 1,218 milliard de litres n’étant pas disponibles (eau trop profonde sous terre, polluée, emprisonnée dans le sol, etc.) (1,212 milliard de litres) ; 1,218 milliard de litres moins 1,212 milliard de litres

=6,0 millions de litres par personne

Les plus récentes évaluations indiquent qu’il y aurait environ 1400 quintillions de litres (3,7 x 10 20) d’eau sur Terre.

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Page 28: Guide pédagogique des éducateurs

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1. Divisez les élèves en groupes de six participants. Dites aux élèves de conserver leur verre vide. Remettez à chaque groupe un « récipient collectif » s’ajoutant aux verres individuels, ainsi qu’une feuille de calcul de consommation globale d’eau à domicile.

2. Remettez à chaque élève une fiche d’action provenant de la page fiches d’utilisation d’eau à domicile (fiches des élèves). Si un groupe compte moins de six participants, certains élèves peuvent recevoir deux actions. Actions indiquées sur les fiches :

a. Se brosser les dentsb. Se laver les mainsc. Laver la vaisselled. Se douchere. Actionner la chasse des

toilettesf. Laver des vêtements

3. Les étudiants doivent regar-der leur fiche d’utilisation d’eau et retenir combien de litres d’eau utilise une per-sonne moyenne au Canada pour leur action. Demandez aux élèves de dire aux autres membres de leur groupe l’action consommatrice d’eau qui leur a été attribuée et le nombre de litres indiqué sur leur fiche. Demandez aux élèves de comparer menta-lement leur consommation quotidienne avec celle d’une personne moyenne indiquée sur la fiche.

4. Dites aux élèves de regarder leur verre. Expliquez que chaque verre correspond à 400 litres. Demandez aux élèves de diviser leur verre en 10 sections et de tracer 10 lignes également espacées avec un marqueur. Expliquez que chaque marque correspond à 40 litres. Demandez à chaque élève d’inscrire des chiffres à côté des lignes conformément à l’illustration.

5. Demandez à chaque élève de tracer sur leur verre une ligne correspond au nombre de litres utilisés par un Canadien moyen pour exécuter l’action de leur fiche. Chaque élève du groupe doit aussi copier le nombre de litres de leur fiche sur la feuille de calcul de consommation globale d’eau à domicile.

6. Remettez un pichet d’eau à chaque groupe. Demandez ensuite à chaque élève de verser de l’eau dans son verre jusqu’à la ligne correspondant à la quantité d’eau nécessaire pour l’action leur ayant été attribuée.

7. Demandez à tous les élèves de verser leur eau dans le récipient collectif. Au niveau du groupe, les actions de l’ensemble des participants représentent la consommation globale d’une personne pour ces activités durant une journée. Demandez à un élève de chaque groupe de tracer sur le récipient collectif une ligne correspondant à la consommation globale.

8. Dites aux élèves qu’en moyenne en Amérique du Nord, chaque personne

utilise 340 litres d’eau par jour. Dites aux élèves de noter à quel niveau correspond 340 litres sur le récipient collectif. Est-ce que le groupe a utilisé 340 litres? Si la réponse est non, demandez aux élèves des idées sur les utilisations manquantes (eau pour boire, arroser la pelouse, etc.).

9. Versez l’eau du récipient collectif dans le seau étiqueté « Ronde 1 ». Lorsque tous les groupes ont versé leur eau, notez le niveau d’eau sur le seau. Mettez ce seau de côté jusqu’à la fin de l’activité (ou couvrez-le afin que les élèves ne puissent plus y verser d’eau.

Partie 31. Demandez aux groupes de

chercher ensemble des idées pour consommer moins d’eau durant l’exécution de leurs actions respectives. Combien d’eau pourraient-ils conserver avec leurs mesures de réduction de consommation?

2. Demandez aux élèves de tracer une nouvelle ligne sur leur verre correspondant à la réduction de consommation possible pour leur action grâce à leurs idées. N’oubliez pas de signaler que certaines actions (p. ex. boire de l’eau) ne peuvent pas faire l’objet de mesures de conservation pour des raisons de santé.

3. Répétez l’étape 6 de la Partie 1 en appliquant les mesures de conservation. Est-ce que les mesures de conservation ont permis au groupe de consommer moins d’eau? Combien d’eau a été économisée par chaque participant? Demandez à chaque élève de calculer ses propres économies d’eau et de les noter sur la feuille de calcul de consommation globale d’eau.378 litres (100 gallons)

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4. Demandez aux élèves de verser l’eau de leur verre dans le récipient collectif déjà marqué d’une ligne lors de la Partie 1. Combien d’eau le groupe a-t-il économisé? Demandez au groupe d’estimer la quantité d’eau économisée collectivement en additionnant les valeurs sur la feuille de calcul de consommation globale d’eau Si possible, demandez à chaque groupe de calculer le pourcentage d’eau économisé grâce aux mesures de conservation.

5. Versez l’eau du récipient collectif dans le seau « Ronde 2 » à l’avant de la classe. Demandez à chaque groupe de noter sur le tableau de classe le nombre de litres qu’ils ont économisés.

6. Lorsque tous les groupes ont versé leur eau, notez le niveau d’eau sur le seau. Comparez ce seau à celui du seau « Ronde 1 ». Combien d’eau a été économisée par la classe? Additionnez les litres économisés par toute la classe. Comparez cette valeur avec les économies de chaque élève, puis de chaque groupe.

7. Demandez à la classe d’estimer le pourcentage d’eau économisée par rapport à la consommation d’avant. Vous pouvez également calculer les

pourcentages avec les données des divers groupes.

8. Demandez à chaque groupe d’annoncer leurs résultats et leurs mesures de conservation. Notez au tableau les mesures de conservation proposées par les divers groupes. Utilisez le tableau sur la page Mesures de conservation d’eau – Ressources de l’enseignant à titre de référence pour nommer des mesures que les élèves n’ont pas mentionnées.

RécapitulatifDemandez aux élèves de résumer l’importance du partage de l’eau et des autres ressources. Deman-dez à chaque élève de nommer une mesure de conservation qu’il/elle appliquera cette semaine pour réduire sa consommation d’eau.

ActionEducation™Demandez aux élèves de réaliser un audit de consommation d’eau chez eux comprenant une estima-tion du nombre de litres d’eau uti-lisés sur une période de 24 heures. Les élèves doivent noter les actions nécessitant de l’eau, ainsi que le temps et l’eau nécessaires. Les élèves doivent ensuite mettre en œuvre les mesures de conser-vations pouvant s’appliquer, puis évaluer de nouveau les actions. Demandez-leur de comparer la consommation d’eau durant les journées d’application des mesures de conservation avec la consom-mation des journées sans mesure de conservation. (Vous pouvez utiliser le tableau « Débit d’eau des appareils ménagers » en page 24 à titre de référence ou mesurer le débit d’eau par minute des robinets de l’école ou d’un domicile avec un seau ou un autre récipient.)

Le programme de reconnaissance WaterStar encou-rage les élèves et les enseignants

à contribuer à la préservation des ressources en eau, au moyen

d’activités de sensibilisation sur cette ressource et d’actions locales appropriées.

Racontez vos actions et votre ap-prentissage sur www.projectwet.org/waterstar.

Évaluation• Demandez aux élèves de : • Déterminer le pourcentage

de l’eau de notre planète étant sous forme d’eau douce disponible (échauffement)

• Nommer des situations de leur quotidien consommant de l’eau (parties 1 et 2)

• Décrire comment répartir une quantité limitée d’eau afin que tous en aient une part (partie 1)

• Décrire des moyens d’économiser l’eau dans leurs activités quotidiennes (parties 1 et 3)

Astuces de l’animateur• Festivals ouverts au public :

Exécutez l’échauffement de l’activité. Vous pouvez également tout faire d’avance avec des étiquettes/affiches expliquant les quantités.

• Enfants très jeunes : Ne demandez pas à des enfants très jeunes d’estimer des pourcentages.

Ressources

Sites WebThe United States Geological Service. Water Use in the United States. A resource about water uses in the U.S. http://water.usgs.gov/edu/wateruse.html. (Site consulté le 27 janvier 2015.)

The United States Geological Service. How much is your daily indoor water use? A tool to calculate indoor water use. http://water.usgs.gov/edu/sq3.html. (Site consulté le 27 janvier 2015)

Environmental Protection Agency. Water. Information on water including drinking water in the world. http://water.epa.gov/. (Site consulté le 29 janvier 2015)

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La plupart des familles lavent la vaisselle à la main dans un évier ou dans un lave-vaisselle. Une brassée de lave-vaisselle utilise environ 45 litres d’eau. Si une famille n’attend pas que le lave-vaisselle soit plein avant de le faire fonctionner, elle l’utilise plus souvent et consomme donc plus d’eau.

Comment pourriez-vous réduire le nombre de cycles de lave-vaisselle dans votre domicile? Quelle quantité d’eau est utilisée par un lave-vaisselle à faible consommation d’eau?

Une douche de 10 minutes utilise 100 litres d’eau.

Quelle est la durée de vos douches? Avez-vous une pomme de douche à consommation efficace ou une minuterie de douche?

Si vous laissez couler un robinet pendant 30 secondes pendant que vous vous savonnez les mains et que vous frottez, vous utilisez presque 4 litres d’eau. Une personne qui se lave les mains 10 fois par jour utilise presque 40 litres d’eau !

Comment pouvez-vous réduire la quantité d’eau utilisée sans réduire votre hygiène des mains?

Fiches d’utilisation d’eau à domicile (fiches des élèves)

Se laver les mains 40 litres/jour

Si vous laissez couler le robinet pendant 2 minutes pendant que vous brossez vos dents, vous utilisez presque 16 litres d’eau. Si vous brossez vos dents deux fois par jour, vous utilisez plus de 30 litres d’eau !

Comment pouvez-vous réduire votre consommation d’eau pour le brossage de vos dents sans réduire votre hygiène dentaire?

Se brosser les dents 32 litres/jour

Une brassée de lavage utilise 100 litres d’eau. Si la laveuse est utilisée sans attendre d’avoir une brassée complète, elle forcément est utilisée plus fréquemment. Une personne faisant une brassée de lavage par jour utilise 100 litres d’eau.

Comment pourriez-vous réduire la quantité d’eau utilisée par la laveuse? Comment pourriez-vous réduire le nombre de brassées de lavage dans votre domicile? Quelle quantité d’eau est utilisée par une laveuse à faible consommation d’eau?

Laver le linge Se doucher 100 litres/jour

Tout le monde doit utiliser les toilettes ! Chaque fois que vous actionnez la chasse d’une toilette ordinaire, vous utilisez 6 litres d’eau. Si vous actionnez la chasse 10 fois par jour, vous utilisez 60 litres d’eau. Combien de fois par jour actionnez-vous la chasse des toilettes?

Connaissez-vous des moyens de réduire la quantité d’eau utilisée par vos toilettes?

Actionner la chasse des toilettes

Laver la vaisselle 45 litres/jour

100 litres/jour

60 litres/jour

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Feuille de calcul de consommation globale d’eau à domicile (feuille de l’élève)

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Action Actions de conservation

Se brosser les dents

• Fermer le robinet durant le brossage des dents

• Utiliser un gobelet pour récupérer l’eau durant le mouillage de la brosse puis utiliser cette eau pour le rinçage

Se doucher

• Minuter les douches pour les prendre plus rapidement

• Installer une pomme de douche utilisant plus efficacement l’eau

• Fermer le robinet lorsque vous frottez avec du savon ou du shampooing, puis rincer

Se laver les mains • Fermer le robinet lorsque vous savonnez et frottez vos mains

Actionner la chasse des toilettes

• Remplir une bouteille d’un litre avec du sable ou des pierres, puis déposer cette bouteille dans le réservoir de la toilette pour utiliser moins d’eau

• Installer une toilette à consommation efficace de l’eau

Laver le linge • Utiliser la laveuse uniquement avec des brassées complètes

• Utiliser une laveuse à consommation efficace de l’eau

Laver la vaisselle

• Utiliser le lave-vaisselle uniquement lorsqu’il est plein

• Utiliser un lave-vaisselle à consommation efficace de l’eau

• Utiliser un récipient ou remplir l’évier pour laver la vaisselle au lieu de laisser l’eau couler

Mesures de conservation d’eau – Ressources de l’enseignant

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Nous vivons tous dans un bassin hydrographique. Pouvons-nous être simultanément en amont et en aval?

Environnements naturels sains

Groupe d’âges : 8 ans et plus

Domaines :Géographie, science de la Terre, écologie, mathématiques

Durée : Échauffement : 10 minutesActivité : 30 minutes Récapitulatif : 10 minutes

Compétences : Analyser des informations (comparer et contraster) ; organiser des informations (transposer des données, créer des graphiques) ; interpréter (établir des relations, résumer, interférer, tirer des conclusions) ; appliquer des concepts (concevoir) ; présenter (animer une démonstration)

Vocabulaire :aval, cours supérieur, fleuve, précipitation, eau pluviale, ruissellement, affluent, débit d’eau, bassin hydrographique

Résumé Lors de cette activité d’expression corporelle, les élèves découvriront comment l’eau circule dans un bassin hydrographique et comment les décisions de chacun et chacune affectent la santé de ce bassin hydrographique.

ObjectifsLes élèves sauront :

• Décrire le mouvement de l’eau dans un bassin hydrographique

• Comparer et contraster les quantités d’eau coulant dans un bassin hydrographique et ses cours d’eau selon les variations saisonnières et les précipitations

• Décrire comment l’eau déplace les déchets et les débris dans un bassin hydrographique

• Créer un hydrogramme à partir de données de simulation.

MatérielÉchauffement• Papierciréoupapier

aluminium• Eau• Verreoupipette• Bloc(pourreleverlepapier)

Activité• Récipients avec perles de

verre, petits graviers, haricots secs, billes ou autres objets semblables (séparés par couleur)

• Grand seau ou autre grand récipient pour recueillir les billes ou autres objets de remplissage

• Optionnel : Affiches ou étiquettes avec images représentant le soleil, une pluie légère et une pluie intense (une pour chaque situation)

• Optionnel : Quatre chaises• Exemplaires de la fiche de

représentation graphique (copie de l’élève)

ConnexionsLes enfants ont peut-être déjà entendu l’expression « bassin hydrographique » mais peu savent ce qu’elle signifie ou comment l’eau y circule. La compréhension du mouvement de l’eau permet de saisir la relation entre la qualité de l’eau, la configuration du territoire et les décisions individuelles/collectives, notamment en ce qui concerne la gestion des déchets.

Rappel des faitsAussi appelé bassin fluvial ou bassin versant, le bassin hydrographique est une zone qui recueille et draine les eaux pluviales. Un bassin hydrographique est un territoire terrestre drainant les eaux pluviales vers un cours d’eau commun. À l’intérieur de ses limites, le bassin hydrographique comprend tout le territoire, l’air, la terre, l’eau de surface et l’eau souterraine, les plantes, les animaux, les montagnes, les déserts, les villes, les fermes, les personnes, les cultures, les histoires et les traditions qui s’y trouvent.

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Sur les lieux les plus élevés d’un bassin hydrographique, le ruis-sellement (eau provenant de la pluie et de la fonte des neiges et/ou de la glace) forme de petits ruisseaux qui convergent dans des cours d’eau supérieurs. À mesure que les courts supérieurs descendent vers les zones plus basses du bassin hydrographique, ils reçoivent de plus en plus d’eau pour former des affluents. Ces af-fluents forment des rivières puis des fleuves, lesquels se jettent dans la mer (ou parfois dans un bassin clos).

Dans les régions froides, durant les mois d’hiver les précipita-tions s’accumulent sous forme de manteau neigeux (neige entassée et comprimée par son propre poids). Dans certaines régions montagneuses, l’épaisseur du manteau neigeux peut dépasser 20 pieds. Très peu d’eau s’écoule dans les cours d’eau durant cette

période. Leur débit se limite gé-néralement à ce qui provient des eaux souterraines, des sources et des fontes occasionnelles.

Avec l’arrivée du printemps et des températures plus chaudes, le manteau neigeux commence à fondre. Pendant plusieurs semaines, cette eau (souvent appelée « ruissellement printa-nier ») sature le sol et remplit les ruisseaux. Le débit des ruisseaux dépend de la quantité de neige accumulée et de la rapidité d’aug-mentation de la température. Si de grandes quantités d’eau ruis-sellent durant une courte période, des inondations peuvent surve-nir dans les plaines inondables (terres basses) du cours inférieur.

Lorsque la température aug-mente, le niveau des rivières augmente et l’eau provenant de la fonte du manteau neigeux s’accumule en aval. Les sources

et les réservoirs souterrains ayant été remplis par la fonte des neiges s’écoulent dans les ruis-seaux et les rivières, dont le débit est ensuite assuré par les pluies d’été. Durant la saison sèche, il y a moins d’eau dans les cours d’eau et les rues. Cependant, durant la saison des pluies et lors des grosses pluies d’été, l’eau pluviale peut transporter de gros volumes d’eau tout au long du bassin hydrographique, dans les rivières, dans les lacs et dans les océans.

Dans les villes, l’eau des préci-pitations s’écoule dans les cani-veaux et suit la gravité dans le labyrinthe des rues. Dans son chemin dirigé par la gravité, l’eau se gonfle par le débit des autres caniveaux et des autres rues. Plusieurs débris se trou-vant dans les rues et les cani-veaux (p. ex. déchets, brindilles, feuilles mortes, huile, gravillons) sont également ramassés par l’eau. Si certaines substances se décomposent, se déposent ou sont filtrées dans le sol, d’autres matériaux peuvent parcourir de très grandes distances dans les cours d’eau et même atteindre les océans.

Procédure

ÉchauffementDemandez aux élèves s’ils savent ce qu’est un bassin hydrogra-phique. Communiquez-leur la définition.

Lorsqu’ils comprennent le concept de bassin hydrogra-phique, demandez-leur s’ils savent comment l’eau s’écoule dans un bassin hydrographique. (Dans un bassin hydrographique, l’eau s’écoule des points élevés vers les zones basses.) Annoncez aux élèves qu’ils vont faire la démonstration de la façon dont l’eau s’écoule dans un bassin hydrographique avec les maté-riaux suivants : du papier ciré ou du papier aluminium, de l’eau, un verre ou une pipette et un bac pour récupérer l’eau. Divisez

Qu’est-ce qu’un bassin hydrographique?

Un bassin hydrographique (aussi appelé bassin fluvial ou bassin versant) est un territoire drainé par un cours d’eau et ses affluents jusqu’à une embouchure pouvant être un bassin fermé, un cours d’eau plus important, un lac, une zone marécageuse, un estuaire ou un océan. (Un bassin fermé est une masse aquifère d’où l’eau peut s’échapper uniquement par évaporation ou percolation, sans aucun cours d’eau en surface, comme le Grand Lac Salé dans l’Utah.) À l’intérieur de ses limites, le bassin hydrographique comprend tout le territoire, l’air, la terre, l’eau de surface et l’eau souterraine, les plantes, les animaux, les montagnes, les déserts, les villes, les fermes, les personnes, les cultures, les histoires et les traditions qui s’y trouvent.

Dans un bassin hydrographique, l’eau s’écoule des points élevés vers les zones basses.

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les élèves en petits groupes de laboratoire et remettez ce maté-riel à chaque groupe. (Optionnel : Au lieu d’un travail de recherche, vous pouvez réaliser une dé-monstration.)

En vous basant sur les étapes indiquées dans le diagramme « L’eau en mouvement », guidez les élèves lors de chaque étape, à mesure que vous les exécutez.

Utilisez les questions suivantes pour guider leur recherche ou la démonstration :

• D’où provient l’eau à l’origine du bassin hydrographique? (Précipitation.)

• Que se passe-t-il lorsque de la pluie, de la neige ou de la grêle tombe sur un sol plat? (L’eau s’infiltre [absorbée dans le sol] ou forme des flaques).

• Que se passe-t-il lorsque de l’eau tombe sur un terrain incliné? (Elle coule du plus haut vers le plus bas.)

• (Quelles force élémentaire fait circuler l’eau dans un bassin hydrographique? (La gravité.)

• Discutez des résultats avec les élèves.

L’activité Partie 11. Expliquez aux élèves qu’ils

vont simuler le mouvement de l’eau provenant de différents types de précipitation. Ils verront aussi comment l’eau change de forme selon les saisons et selon le temps qu’il fait.

2. Placez les élèves de façon à former une branche représentant les ruisseaux et les rivières d’un bassin hydrographique. (Reportez-vous à « Représentation d’un bassin hydrographique – Ressource de l’enseignant », en page 37.) Les élèves en « terrain élevé » peuvent se tenir sur une chaise ou être placés en pente pour simuler l’écoulement de l’eau vers le

bas. Installez quatre élèves au début de chaque cours d’eau (debout sur une chaise) pour représenter les ruisseaux et petits affluents.

3. Ruisseaux supérieurs : Sur les terres hautes, demandez à deux ou trois élèves de former une courte ligne (les doigts se touchant, assez près pour se passer des billes) vers le bas de la pente.

4. Cours des affluents : À partir de chaque source, formez quatre lignes d’élèves allant vers le bas de la pente pour représenter le cours de quatre affluents. Ces affluents doivent pouvoir se toucher le bout des doigts sans encore être connectés à l’ensemble.

5. Cours du fleuve : Demandez aux autres élèves de s’aligner en se touchant le bout des doigts de façon à relier la source du fleuve au bas de la pente tout en établissant le contact avec les affluents durant le trajet. Expliquez que ces élèves représentent le fleuve et que tous les affluents doivent s’y deverser. Demandez à tous les élèves de se toucher par le bout des doigts.

6. Au début de chaque cours d’eau, placez un seau de billes.

7. À l’embouchure du fleuve, placez un grand seau vide ou un autre récipient pouvant recevoir toutes les billes, représentant l’océan.

8. Pour aider les élèves à comprendre le déroulement de cette activité, demandez aux élèves à chaque source d’un cours d’eau de prendre une bille puis de la remettre à la personne juste sous eux. Demandez aux élèves de se passer les billes vers « l’aval »

Déposez une goutte d’eau sur une feuille plane de papier ciré. Est-ce que l’eau coule vers l’extérieur de la feuille? Si l’eau tombe sur une surface parfaitement horizontale, il est possible qu’elle ne puisse pas s’écouler.

L’eau en mouvement

Est-ce que les grands bassins hydrogra-phiques sont constitués de plus petits bassins? Froissez légèrement le papier ciré. Versez encore un peu d’eau sur le sommet. Est-ce que l’eau suit un pli ou une ligne lorsqu’elle coule? S’accumule-t-elle à certains endroits? Quelles caractéristiques des bassins hydrographiques pourriez-vous repré-senter? Les grands bassins hydrographiques peuvent contenir de plus petits bassins.

Qu’est-ce qui délimite les bassins hydrogra-phiques? Pliez le papier ciré au centre de façon à former une petite tente. Versez de l’eau d’un verre sur le sommet. Sur quel côté l’eau s’écoule-t-elle? Vers la gauche, vers la droite ou des deux côtés? Le sommet repré-sente la limite entre deux bassins hydrogra-phiques et l’eau s’écoule sur le côté où elle tombe. Les bassins hydrographiques sont délimités par les points les plus élevés.

Dans quelle direction l’eau s’écoule-t-elle? Posez une feuille de papier ciré avec une extrémité légèrement soulevée. Versez de l’eau d’un verre sur le papier. Elle devrait couler vers le bas.

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jusqu’à ce qu’elle arrive dans le cours principal du fleuve puis dans le dernier récipient représentant l’océan. DEMANDEZ AUX ÉLÈVES DE PRENDRE UNE SEULE BILLE À LA FOIS. LES POIGNÉES DE BILLES FAUSSERAIENT LA SIMULATION ET LES RÉSULTATS.

9. Expliquez aux élèves qu’ils vont maintenant simuler l’écoulement d’eau dans un bassin hydrographique après une série d’orages. Dites aux élèves que vous annoncerez divers scénarios et qu’ils devront se passer les billes en conséquence : pluie légère (une seule bille à la fois), pluie intense (transmission rapide de 2 ou 3 billes à la fois), soleil (une bille à la fois, TRÈS lentement). Vous pouvez aussi simuler la fonte de la neige lors des saisons : la fonte printanière apporte le plus d’eau (transmission rapide de 2 ou 3 billes à la fois) et les fonte hivernales très peu d’eau (transmission lente des billes).

10. Commencez avec les scénarios ci-dessous. Prévoyez une minute pour chaque scénario (moins pour les petits groupes). Retirez le seau représentant la mer après chaque simulation et mettez les billes de côté pour les compter à la fin. (Optionnel : Fabriquez de

grandes affiches avec des dessins de soleil, pluie légère et pluie intense. Fixez ces affiches à des bâtons puis levez-les au moment opportun pour déclencher chaque scénario. Ces affiches sont particulièrement utiles avec de grands groupes.)

a. Pluie légère (transmission d’une bille à la fois)

b. Soleil (les billes circulent TRÈS lentement)

c. Pluie intense (transmission de plusieurs billes à la fois)

11. Après une minute, tous les élèves doivent cesser de se passer des billes. Les élèves peuvent garder la bille qu’ils ont en main pour la simulation suivante. (Avec de petits groupes d’élèves, vous pouvez réduire la durée des simulations à 30 secondes.)

12. Demandez aux élèves de regarder le seau représentant la mer. Que remarquent-ils? Ils devraient répondre que toute l’eau des cours d’eau ou des affluents aboutit à cet endroit (la mer étant représentée par les différentes couleurs de billes ou d’objets représentant l’eau).

13. Après les simulations, demandez à des élèves de compter le nombre

de billes dans le grand seau pour chaque type de précipitation. Notez ce chiffre sur la fiche de représentation graphique (copie de l’élève).

14. Les billes comptabilisées peuvent ensuite être retournées dans les récipients à la source du fleuve et des affluents. Vous pouvez aussi décider d’attendre et demander aux élèves de transposer graphiquement toutes les données après avoir terminé la partie 2.

Partie 21. Ajoutez des objets

représentant des déchets divers (p. ex. papiers, emballages, crayons, capuchons en plastique) dans SEULEMENT DEUX des récipients de début.

2. Répétez l’étape 10 de la partie 1 mais demandez aussi aux élèves de faire passer des déchets avec les billes.

3. Demandez aux élèves de regarder de nouveau le seau représentant la mer. Que remarquent-ils? Y a-t-il des déchets dans la mer? (Oui.) Demandez aux élèves si des déchets ont coulé dans tous les cours d’eau (ils devraient répondre non). Même si seulement deux cours d’eau avaient des saletés, les élèves voient que les déchets

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La rivière Wisconsin se jette dans le fleuve Mississipi en Iowa, augmentant le débit principal du fleuve.

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d’une partie d’un bassin hydrographique (p. ex. des villes) peuvent contaminer beaucoup d’eau.

4. Après les simulations, demandez à un élève de compter le nombre de billes dans le grand seau à l’embouchure du fleuve. Demandez à un autre élève de compter les déchets. Notez ces résultats sur la fiche de représentation graphique (copie de l’élève).

5. Est-ce que la quantité de déchets dans la mer a un rapport quelconque avec la quantité d’eau circulant dans le bassin hydrographique? (Est-ce que la quantité de déchets augmente avec la quantité d’eau?) Discutez des explications possibles.

6. Discutez de différents moyens pouvant être utilisés pour éviter l’entrée de déchets dans le bassin hydrographique. Vous pouvez mentionner des comportements tels que le recyclage, jeter les déchets dans des récipients ayant un couvercle, ramasser les déchets traînant dans la rue pour éviter qu’ils aboutissent dans les cours d’eau.

Récapitulatif• Demandez aux élèves de

décrire leur position dans la simulation de bassin hydrographique. Selon leur expérience, quelle est la fonction d’un ruisseau supérieur? Quelle est l’importance d’un affluent? Quel est le rôle du fleuve dans le bassin hydrographique?

• Demandez aux élèves d’examiner l’hydrogramme qu’ils ont créé. Comment les saisons et le temps influencent le débit d’eau dans le bassin hydrographique?

ActionEducation™Demandez aux élèves de se renseigner sur les programmes de recyclage et de gestion des déchets dans la communauté. Qu’est-ce qui peut être recyclé localement et qu’est-ce qui doit être jeté correctement dans des poubelles appropriées? Organisez une corvée de nettoyage d’un parc de jeu ou d’un lieu commu-nautaire afin de récupérer les déchets risquant d’aboutir dans les cours d’eau. Avant de recycler ou jeter les déchets ramassés, demandez aux élèves de photo-graphier leur collecte. Utilisez ces images pour créer des affiches

rappelant aux autres élèves de protéger leur bassin hydrogra-phique en choisissant bien où ils jettent leurs déchets.

Le programme de reconnaissance WaterStar encou-rage les élèves et les enseignants

à contribuer à la préservation des ressources en eau, au moyen d’activités de sensibilisation sur cette ressource et d’actions locales appropriées.

Racontez vos actions et votre apprentissage sur www.projectwet.org/waterstar.

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Les affluents se jettent dans le cours d’eau principal du bassin hydrographique, avec leur eau, leurs sédiments et leurs polluants.

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ÉvaluationDemandez aux élèves de :

• Réfléchir à la quantité d’eau entrant dans le bassin hydrographique lors d’une série d’orages (partie 1)

• Décrire comment l’eau fait entrer les déchets dans le système (partie 2)

• Décrire des moyens pour éviter que les déchets aboutissent dans les cours d’eau (partie 2)

• Décrire le mouvement de l’eau dans un bassin hydrographique (parties 1 et 2)

• Comparer et contraster les quantités d’eau circulant dans un bassin hydrographique selon les précipitations et les saisons (partie 1)

• Comparer les quantités d’eau et de polluants circulant dans un bassin hydrographique selon le débit d’eau (partie 2)

• Créer un hydrogramme à partir de données de simulation (parties 1 et 2)

Astuces de l’animateurEnfants très jeunes : Exécutez l’échauffement et la partie 1 sans la représentation graphique. Vous pouvez aussi réaliser l’hydrogramme avec toute la classe.Festivals ouverts au public : Demandez aux participants s’ils savent ce qu’est un bassin hydrographique. Après leur en avoir expliqué la définition, exécutez les étapes d’échauffement figurant dans « L’eau en mouvement » pour montrer comment l’eau s’écoule des terres hautes vers les terres basses dans un bassin hydrographique.

ExtensionsDemandez aux élèves de créer d’autres scénarios affectant l’écoulement de l’eau. Par exemple, ajoutez un barrage sur un affluent en plaçant un

seau entre deux élèves. L’eau s’accumule rapidement dans le seau lors du ruissellement printanier, puis s’écoule graduellement durant l’été. Expliquez comment les barrages sont utilisés pour créer des réserves d’eau durant les périodes de débit élevé, afin que l’eau servent ensuite à l’irrigation des champs ou à la production d’électricité.

Déclenchez des événements climatiques différents dans les divers affluents. Comment une pluie tombant sur un seul affluent affecte-t-elle le fleuve? Quels peuvent être les effets sur le fleuve d’une vague de chaleur ou d’une sécheresse sur des affluents primaires ou secondaires?

Choisissez un emplacement sur un cours d’eau local pour observer les variations saisonnières du débit.

Comparez l’hydrogramme de la simulation avec un hydrogramme réalisé avec des données réelles.

Ressources

Livres et revuesBodzin, Alec and Louise Shive. 2004. “Watershed Investigations.” Science Scope, 27 (7), 21-23.

Endreny, Anna Henderson. 2010. “Urban 5th Graders Conceptions during a Place-Based Inquiry Unit on Watersheds.” Journal of Research in Science Teaching, 47 (5), 501-517.

Jason Academy. 2004. Earth Science: River Systems Teacher & Student Manual and CD-ROM. Needham Heights, MA: Jason Academy.

Sites Web• United States Environmental

Protection Agency. Surf Your Watershed. Les élèves peuvent saisir les coordonnées d’un lieu et voir l’ensemble du bassin hydrographique de ce lieu. http://cfpub.epa.gov/surf/locate/index.cfm. (Site consulté le 9 janvier 2015.)

• United States Environmental Protection Agency. What is a Watershed? A definition and description of a watershed. www.epa.gov. (Site consulté le 22 février 2013.)

• United States Geological Survey. Science in Your Watershed. Des cartes permettent aux élèves de voir leur bassin hydrographique et y chercher des éléments intéressants. http://water.usgs.gov/wsc/. (Site consulté le 9 janvier 2015.)

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Représentation d’un bassin hydrographique – Ressource de l’enseignant

Affluent

Source

Affluent

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Fiche de représentation graphique (copie de l’élève)

Partie 1 Partie 2

Conditions climatiques Nombre de billes Nombre de billes Nombre de morceaux de

déchets

Pluie légère

Soleil

Pluie intense

InstructionsDans le tableau ci-dessous, notez les données de débit relevées par la classe pour chaque saison de simulation.

Hydrogramme pour la simulation du débit du Fleuve BleuTransposez maintenant vos résultats ci-dessous pour calculer le débit (nombre de billes). Le nombre de billes est associé à une mesure équivalente, exprimée en mètres cubes par seconde (m3/s), une unité utilisée dans la réalité pour mesurer le mouvement de l’eau. (1 mètre cube par seconde équivaut à 1000 litres d’eau traversant un point précis en une seconde.)

Débit d’eau

250 billes/min = 2 500 m3/s

225 billes/min = 2 250 m3/s

200 billes/min = 2 000 m3/s

175 billes/min = 1 750 m3/s

150 billes/min = 1 500 m3/s

125 billes/min = 1 200 m3/s

100 billes/min = 1 000 m3/s

75 billes/min = 750 m3/s

50 billes/min = 500 m3/s

25 billes/min = 250 m3/s

Pluie légère Soleil Pluie intense

Page 41: Guide pédagogique des éducateurs

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Hydrogramme, partie 2Transposez vos résultats de débit d’eau (nombre de billes) sur l’hydrogramme ci-dessous, en utilisant l’axe de gauche pour les mesures. Transposez vos résultats de déchets (nombre d’objets représentants des déchets) en utilisant l’axe de droite pour les mesures. Utilisez des couleurs différentes ou des pointillés pour différencier les deux séries de résultats.

Débit d’eau Débit de déchets

250 billes/min = 2 500 m3/s 50

225 billes/min = 2 250 m3/s 45

200 billes/min = 2 000 m3/s 40

175 billes/min = 1 750 m3/s 35

150 billes/min = 1 500 m3/s 30

125 billes/min = 1 200 m3/s 25

100 billes/min = 1 000 m3/s 20

75 billes/min = 750 m3/s 15

50 billes/min = 500 m3/s 10

25 billes/min = 250 m3/s 5

©2011, 2015 Fondation Project WET

Pluie légère Soleil Pluie intense

Page 42: Guide pédagogique des éducateurs

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Affluent. Cours d’eau dont l’eau s’écoule dans un autre cours d’eau ou un plan d’eau.

Aval. En descendant le courant d’un cours d’eau.

Bassin hydrographique. Superficie terrestre dont les eaux de ruissellement s’écoulent dans un cours d’eau, un lac, un réservoir ou une autre masse d’eau.

Conservation d’eau. Utilisation de méthodes de réduction de consommation pour diminuer les quantités d’eau utilisées dans les maisons, les pelouses, les fermes et l’industrie, afin de préserver les ressources hydrauliques pour le bien-être économique et social de tous.

Consommation d’eau. Volume total d’eau douce utilisée pour produire les biens et services d’une personne, d’une collectivité ou d’une entreprise (aussi appelée « empreinte hydrique »).

Contact direct. Propagation de germes d’une personne à une autre par le toucher, un éternuement, une toux, etc.

Contact indirect. Propagation de germes d’une personne à une autre par le toucher d’une surface où les germes sont présents.

Contagieux. Personne ou organisme capable de transmettre une maladie par contact direct ou indirect.

Cours supérieur. Source d’un cours d’eau.

Débit d’eau. Mouvement de l’eau traversant ou contournant quelque chose (généralement exprimé en unité de volume par unité de temps).

Désinfection des surfaces. Nettoyage approprié des surfaces pouvant être en contact avec des aliments ou souvent touchées par de nombreuses personnes.

Dissoudre. Causer la décomposition d’un ou plusieurs composés afin qu’ils soient absorbés dans une solution liquide (p. ex. mélanger du sel ou du sucre dans un verre d’eau).

Eau de surface. Plans d’eau à la surface du sol, incluant les lacs, les ruisseaux, les rivières, les fleuves, les étangs, les eaux d’inondation et les eaux de ruissellement.

Eau pluviale. Eau sous forme liquide tombée sur terre lors de précipitations.

Émulsifiant. Additif favorisant la suspension d’un liquide dans un autre.

Émulsion. Dispersion très fine de minuscules gouttes d’un liquide dans un autre sans qu’il y ait dissolution.

Exposition. Condition selon laquelle quelque chose est affecté ou soumis à l’action d’autre chose ; par exemple, être exposé à quelque chose, une maladie.

Fleuve. Cours d’eau principal dans lequel divers cours d’eau plus petits (affluents) s’écoulent.

Germes. Organisme microscopique pouvant causer des maladies chez les humains et/ou les animaux.

Grippe. Infection virale très contagieuse attaquant le système respiratoire (nez, gorge et poumons) et pouvant causer de la fièvre, des douleurs corporelles et une inflammation des membranes muqueuses. On l’appelle aussi « influenza ».

Hydrophile. Substance qui se dissout ou s’absorbe facilement dans l’eau.

Hydrophobe. Substance qui repousse, qui ne se combine pas ou qui ne se dissout pas dans l’eau.

Hygiène. Conditions ou pratiques favorisant le maintien de la santé et la prévention des maladies, particulièrement grâce à la propreté.

Maladie transmissible. Maladie pouvant être transmise d’une personne à une autre par contact direct avec des fluides corporels (p. ex. salive, mucus) ou par contact indirect via des surfaces contaminées. Le rhume et la grippe sont deux exemples de maladies transmissibles connues.

Microorganisme. Organismes microscopiques (p. ex. bactéries, champignons, virus et parasites) présents partout sur Terre, y compris dans le corps humain, et trop petits pour être vus à l’œil nu.

Potable. Eau pouvant être bue sans danger.

Précipitation. Chute d’eau de l’atmosphère à la surface de la Terre, sous forme liquide ou solide (p. ex. pluie, neige).

Ruissellement. Précipitations tombées sur terre s’écoulant dans les cours d’eau.

Soluble. Pouvant se dissoudre dans un liquide.

Transmission. Transfert d’une maladie transmissible d’une personne ou d’un organisme à un autre.

Glossaire

©2015 Fondation Project WET

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Équipe de direction, Project WET :Morgan Close, chef des programmes internationauxJohn Etgen, vice-président seniorMeg Long, directrice financièreDennis L. Nelson, président-directeur généralJulia Nelson, chef des programmes aux États-UnisNicole Rosenleaf Ritter, chef des communicationsMegan Regnerus, chef des publications

Ce guide a été réalisé avec le financement de la Fondation Ecolab.Ecolab est un leader mondial en matière de technologies et services d’eau, d’hygiène et d’énergie. Pour de plus amples informations, allez sur Ecolab.com.

Équipe de direction d’Ecolab :Larry Berger, Ph.D., vice-président directeur et directeur des technologiesKari Bjorhus, vice-président, communications mondialesRoman Blahoski, directeur des communicationsEliza A. Chlebeck, chef principal des communications environnementalesMesa Denny, chef des communications internesJohn Hanlin, Ph.D., vice-président, sécurité alimentaire et santé publique, RD&ELisa Maloney-Vinz, chef de programme, relations avec les collectivitésMike Monahan, vice-président senior, relations extérieuresJamice Obianyo, directeurs, relations avec les collectivités et gestion des subventionsRaj V. Rajan, Ph.D., vice-président, environnement mondialKris Taylor, vice-président, relations avec les collectivitésEmilio Tenuta, vice-président, affaires environnementalesShannon Toren, directrice, relations avec les collectivités et engagement des employés

Illustrations par Peter Grosshauser.Conception graphique par Abby McMillen, folk dog art.

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Publication Companion

Livret d’activités Propreté et conservation Your Water Kids in Discovery Series (KIDs). Les enfants de 8 à 12 ans découvrent l’hygiène et la conservation de l’eau grâce à un livret d’activités en couleur et illustré.

Téléchargement disponible sur www.projectwet.org/cleanandconserve

Scannez le code QR avecun téléphone intelligent ou allez surle site Web de la Fondation Project WET.

Le programme de reconnaissance WaterStar encourage les élèves et les enseignants à contribuer à la préservation des ressources en eau, au moyen d’activités de sensibilisation sur cette ressource et d’actions locales appropriées.

Pour de plus amples informations, allez sur www.projectwet.org/waterstar

Programme de reconnaissance WaterStar

Fondation Project WETVision : Faire en sorte que chaque enfant comprenne et valorise l’eau à l’aide d’activités de formation pratiques, afin de garantir un futur respectueux de l’environnement. www.projectwet.org

Ce guide a été réalisé avec le financement de la Fondation Ecolab.Ecolab est un leader mondial en matière de technologies et services d’eau, d’hygiène et d’énergie. Pour de plus amples informations, allez sur Ecolab.com.

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