guide du mobilisateur (2014)

Table des matières

1. Le projet

2. Le guide du mobilisateur

3. Concepts de base de la mobilisation communautaire

4. Le rôle du mobilisateur

5. La méthodologie de la mobilisation communautaire

6. Annexes

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Guide du mobilisateur

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1 - Le projet : « Participation des communautés pour la créationd'un cadre d'apprentissage décent pour les jeunes enfants etles déscolarisés »

Quoi ?

Le but principal du projet est d’assurer l’accès à une éducation de base de qualité aux enfants vivant dans lesmilieux défavorisés, c’est-à-dire les zones rurales et périurbaines.

Les objectifs principaux

1 - Promouvoir le développement du jeune enfant de 3 à 5 ans à travers la construction de 36 centres d’éveilcommunautaires.

2 - Offrir aux jeunes en dehors du système formel l’accès à l’éducation de base et aux compétences de vie cou-rantes, à travers la réhabilitation et l’équipement de 18 centres de rescolarisation primaire.

3 - Sensibiliser et mobiliser les communautés sur les avantages de ces offres d’éducation non formelle en faveurdu droit des enfants à l’éducation en vue d’engager la participation communautaire pour le développementdes infrastructures scolaires (Centres d’éveil et centre de rescolarisation) construites et/ou réhabilitées.

4 - Mettre en œuvre un modèle pour faire le plaidoyer en faveur d’un programme national d’éducation non for-melle.

Pourquoi ?

• 3 enfants sur 10 n’achèvent pas le cycle primaire. Parmis eux, surtout les filles. • Le niveau de préparation du jeune enfant à la scolarisation est faible : parmi les enfants de 3 à 5 ans, moins

de 1 enfant sur 10 va à l’école prescolaire.• De nombreux enfants et adolescents se retrouvent en dehors du système scolaire formel car ils n’ont pas

pu accéder à l’école à l’âge requis (6 ans) ou ont abandonné l’école avant la fin du cycle primaire.• Les conditions d’apprentissage dans les centres de rescolarisation sont précaires.• Les communautés manifestent un fort intérêt pour la préscolarisation des leurs enfants.• C’est lors des 5 premières années et particulièrement jusqu’à l’âge de 3 ans que l’enfant a besoin de soins,

d’attention et de stimulation déterminants pour son avenir.• Les activités d’éveil et d’apprentissage en groupe, avec des enfants du même âge, dans un espace animé

et supervisé par un adulte qualifié et à la maison aident beaucoup les enfants à se préparer à leur entrée àl’école.

Pour qui ?

Les bénéficiaires directs

• Tous les enfants, filles et garçons de 3 à 5 ans qui vivent dans les endroits les plus défavorisés.• Les enfants et adolescents de moins de 18 ans, filles et garçons qui ne sont jamais allés à l’école primaire et

/ ou qui ont abandonnés avant la fin du cycle primaire complet.

Les participants et porteurs du projet

• Les parents et familles des jeunes enfants et adolescents des zones défavorisées.• Les groupes sociaux : exemple : groupes des mères, groupe des jeunes, groupes spécifiques, les sages…• Les communautés des zones de construction et de réhabilitation des centres. 5


Rentrée

Inscription des enfants

Formation du personnel

Mobilisation communautaire

Construction, Réhabilitation, Equipement

2013

Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. OctobreN°

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05


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Comment ?

Le projet se fonde sur une stratégie de mobilisation communautaire à travers un processus décentralisé et selonune approche participative

• Pour atteindre les objectifs de ce projet novateur, il est primordial d’impliquer les communautés dans toutesles étapes de sa mise en œuvre.

• Les leaders communautaires : chefs traditionnels, chefs religieux…• Les associations locales.• Les associations des parents d’élèves.• Les comités de gestion et de développement communautaire.• Les centres d’alphabétisation.• Les chefs de quartiers, de blocs, de zones.• Les agents sociaux des circonscriptions des affaires sociales.• Les relais communautaires.• Les médias.

Où ?

Dans les chefs-lieux de 6 départements du Congo

Brazzaville : Makélékélé / Talangai / Mfilou / MoungaliPointe Noire : Loandjili / Ngoyo / TiétiéPool : Mbandza Ndounga / Mindouli / Kinkala / Ngabe / Kindamba Plateaux : Gamboma / Ongogni / Ollombo Mpouya / Djambala / Ngo/ Mako-timpokoSangha : Ouesso / MokekoLikouala : Epena / Betou / Dongou / Enyelle / Impfondo

Avec qui ?

1 - Ministère de l’Enseignement Primaire et Secondaire et de l’Alphabétisation (MEPSA).2 - Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation (MID).3 - Ministère des Affaires Sociales, de l’action humanitaire et de Solidarité (MASAHS).4 - Les Conseils départementaux.5 - Les Communautés à la base, à travers les Comités de Gestion et du Développement Communautaire (CGDC).6 - Avec l’appui de l’UNICEF, grâce au financement du Gouvernement du Japon.

Quand ?

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• En effet, les communautés organisées ou non autour des écoles comme les CGDC, les organisations de lasociété civile, les élus locaux ainsi que les leaders communautaires doivent en faire une préoccupation carils sont les responsables de l’efficacité de l’éducation des enfants de leurs localités.

• Ainsi, il est nécessaire de mettre en place des actions de sensibilisation et de mobilisation communautairedans toutes les localités, villages et quartiers retenus pour abriter les structures d’éveil de la petite enfanceet les centres de rescolarisation.

• Afin de garantir une véritable appropriation de ces activités par les communautés de base, des plans locauxde communication et de mobilisation communautaire seront élaborés au niveau décentralisé.

• Ce processus de planification décentralisé se déroulera à travers la création de cellules de coordination dela mobilisation communautaire au niveau des circonscriptions scolaires et des sites des centres de resco-larisation et d’éveil dans les départements concernés.

• Les cellules de coordination seront mises en place suite à des sessions de formation des animateurs / mo-bilisateurs des zones d’action du projet.

2- Le guide du mobilisateur

A qui s’adresse le guide ?

Le guide est destiné au mobilisateur social qui va mettre en œuvre les activités de sensibilisation et de mobili-sation en faveur des centres de rescolarisation et d’éveil communautaire dans sa localité.

Qui est le mobilisateur ?

Le mobilisateur est un acteur communautaire de terrain membre de la cellule de coordination locale ou par-tenaire associé de la cellule avec laquelle il réalise les activités de mobilisation sociale, il est :

• Un membre d’une confession religieuse• Un leader traditionnel ou communautaire• Un membre d’une association locale• Un membre d’un radio locale ou communautaire• Un chef de quartier/zone/bloc• Un agent social d’une CAS• Un membre de CGDC• Et tout autre membre de la communauté dans une structure locale ou communautaire…

A quoi sert le guide ?

Le guide est un outil de travail qui permet aux membres de la cellule de coordination et aux mobilisateurs par-tenaires associés de :

• Connaitre les messages clés du projet et concepts de base de la mobilisation • Connaitre le rôle à jouer et les compétences du mobilisateur • Connaitre les méthodes et techniques de mobilisation et de participation communautaire

Comment utiliser le guide ?

Avant de commencer les activités, le mobilisateur prend connaissance des informations clés sur le projet et desconcepts de base de la mobilisation communautaire avec l’appui des membres de la cellule de coordinationformés.

Il s’assure de bien comprendre le contenu en échangeant avec les autres mobilisateurs et les membres de lacellule de coordination.


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Les activités du mobilisateur sont mises en œuvre selon un plan d’activité élaboré et coordonné par la cellulede coordination.

Pour chaque activité planifiée par la cellule, le mobilisateur doit :

S’assurer qu’il maitrise ce qu’il doit faire et comment se préparer.

Le mobilisateur doit aussi vérifier qu’il a les compétences et qualités requises pour cette activité.

Le mobilisateur ensuite s’appuie sur la méthodologie : les techniques, le type de questions, les messages clés,et le type de support à utiliser.

3- Concepts de base de la mobilisation communautaire

C’est quoi ?

La mobilisation communautaire est un processus de renforcement des capacités à travers lequel…

- Les populations- Les groupes communautaires - Les organisations

Planifient, exécutent et évaluent les activités sur une base participative et durable pour répondre aux besoinsde la communauté, que ce soit de leur propre initiative ou stimulés par d'autres.

Elle consiste en :

- Rassembler les populations autour de la vie communautaire - Utiliser et valoriser les savoirs faire, compétences et ressources des populations pour la communauté- Faciliter et animer la participation des populations pour la réalisation d’une action et d’un projet communau-

taire

A quoi sert la mobilisation communautaire ?

La mobilisation communautaire est une stratégie pour :

- Créer la demande des communautés pour des projets- Intensifier / élargir des projets- Améliorer l'accès et l’utilisation des services- Accroître l'efficacité et l'efficience des projets - Mobiliser des ressources supplémentaires pour les projets- Répondre aux besoins des populations les plus vulnérables - Résoudre les causes profondes des problèmes d’éducation: les disparités entre les sexes, les discriminations

sociales, etc.- Inciter la prise de conscience des populations et des groupes de leurs responsabilités et les opportunités de

développement- Accroître l’appropriation par la communauté et la durabilité, par cela.

Comment mobiliser la communauté ?

• Développer un dialogue continu entre les membres de la communauté• Promouvoir la participation des membres de la communauté

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Guide de la cellule de coordination dela mobilisation communautaire

• Travailler en partenariat avec les membres de la communauté• Créer ou renforcer les associations à base communautaires (comités, etc.)• Créer un environnement dans lequel les individus / groupes peuvent renforcer leur capacité pour répondre

aux besoins de la communauté• Identifier et appuyer le potentiel créatif des communautés pour développer une variété de stratégies et

d'approches appropriées à la résolution des problèmes• Aider à relier les communautés avec des intérêts communs • Allouer le temps nécessaire pour travailler avec les communautés

Les étapes du cycle de la mobilisation communautaire

1 - Rassemblement de la communauté et partage d’informations2 - Collecte des informations et analyse de la situation de la communauté3 - Appréciation et identification des pistes de solution4 - Conception du plan d’action 5 - Sensibilisation et mobilisation communautaire6 - Appui technique et apprentissage communautaire7 - Participation communautaire8 - Suivi communautaire9 - Présentation des rapports à la communauté

Les stratégies de mobilisation communautaire

Plusieurs stratégies intimement liées favorisent la participation active des populations et sont efficaces si ellessont mises en place de façon complémentaire :

• La sensibilisation ; L’information ; La concertation ; L’animation ; La communication ;• La formation ; Le conseil ; L’encadrement ; L’accompagnement ;

La sensibilisation permet de motiver, d’amener à la prise de conscience et l’adhésion des populations auprojet en vue de déclencher l’intérêt et l’action des populations autour des idées.

L’information : lorsque la sensibilisation débouche sur une meilleure compréhension des problèmes et de lapertinence du projet, l’information vient alors compléter en donnant les connaissances nécessaires pour ré-soudre les problèmes à condition que les participants de la communauté soient disposés dans ce sens.

La concertation permet de sonder et rassembler les perceptions, opinions, attitudes, mais aussi les difficultéset priorités des communautés par rapport à l’éducation ainsi que de susciter la réflexion communautaire pourtrouver des solutions ensemble

L’animation sociale : a pour but de rassembler les communautés et de faciliter le dialogue communautaireautour du projet, d’encourager et de favoriser la mobilisation et la participation des populations en faveur descentres

La communication : toutes les étapes de la mobilisation sociale se réalisent suivant une communication conti-nue entre les membres de la communauté et avec les autres acteurs et partenaires.

La communication a pour rôle de :

• partager l’information, les idées, de motiver, d’évoquer une action, de comprendre et d’être compris;• échanger des informations et des sentiments ou émotions;• partager les expériences pour une compréhension mutuelle


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La formation, le conseil, l’encadrement, l’accompagnement : sont des stratégies d’appui et de renforcement descapacités qui contribuent à responsabiliser et à rendre autonomes les communautés pour qu’elles deviennentactrices du projet. L’objectif final est qu’elles s’approprient les activités et le fonctionnement des centres.

Quel est le rôle du mobilisateur ?

Un mobilisateur est un Animateur Social

C’est une personne capable d'inciter une communauté à mener une action par elle-même en vue d'augmentersa capacité d'indépendance et d'autosuffisance.

Le rôle du mobilisateur est d’encourager et de guider la communauté dans la réalisation du projet des centresd’éveil du jeune enfant et de rescolarisation sur un mode participatif, c’est-à-dire avec des hypothèses et desobservations réalistes de forme simple et pratique qui pourront être comprises par tous les membres de la com-munauté.

Objectifs du mobilisateur

1 - Promouvoir les droits de tous les enfants à une éducation de base de qualité.2 - Sensibiliser les communautés autour des infrastructures scolaires (Centres d’éveil et centre de rescolarisation)

construites et/ou réhabilitées sur le droit des enfants à l’éducation et les avantages de ces offres d’éducationnon formelle.

3 - Mobiliser les communautés en faveur de la fréquentation du centre d’éveil et du centre de rescolarisation.4 - Faciliter l’implication des communautés (CGDC, Parents d’élèves) dans la vie scolaire des centres d’éduca-

tion.5 - Responsabiliser les communautés dans la gestion et le fonctionnement des centres.

Que doit faire le mobilisateur pour réaliser ses objectifs ?

1 - Rassembler les gens de sa communauté autour du projet de construction des centres.2 - Bâtir la confiance de la communauté en faveur du projet.3 - S'assurer que toute information transmise soit claire et correcte, sans erreur d'interprétation, pour éviter

faux-espoirs / déception / découragement.4 - Garantir une bonne compréhension des populations cibles des avantages des centres en se basant sur le

contexte des communautés bénéficiaires et de leur perception de l’éducation du jeune enfant et de la res-colarisation.

5 - Accompagner la communauté à identifier ses problèmes et les solutions possibles à son niveau pour amé-liorer l’accès à l’éducation des enfants à travers les centres.

6 - Faciliter le processus de mobilisation de la communauté en faveur des centres pour l’éducation de leurs en-fants.

7 - Encourager et engager la participation communautaire au développement des centres à travers l’écoute,la discussion et la prise de décision collective.

8 - Planifier les activités communautaires en concertation avec les groupes.9 - Faciliter le fonctionnement des activités communautaires autour des centres (coordination, mise en œuvre,

suivi, évaluation…).10 - Organiser et mettre en place l'approvisionnement des ressources humaines et matérielles au niveau local

nécessaires à l'action communautaire.11 - Soutenir l'apprentissage des techniques et des compétences de gestion communautaire au sein des lea-

ders et les membres de la communauté.12 - Se livrer à des activités qui favoriseront l'efficacité, la capacité, l'autosuffisance et l'aide à l'autonomie de la

communauté.13 - Inciter les efforts des membres de la communauté, reconnaissant leur capacité à se développer.


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14 - Veiller à ce que chaque décision prise pour le fonctionnement des centres soit le choix de l'ensemble dela communauté, et non seulement de leaders.

15 - S’assurer de la participation des personnes vulnérables et marginalisées, y compris les filles mères, lesjeunes filles et garcons, les handicapés, les minorités ethniques…

16 - Promouvoir l'unité au sein de la communauté autour de l'objectif commun et de l'action collective en fa-veur du bon fonctionnement des centres.

17 - Combattre les préjugés compromettant cette unité.18 - Utiliser des techniques participatives diversifiées de rassemblement et discussion communautaire.19 - Se réunir fréquemment avec d’autres mobilisateurs pour partager l’expérience et améliorer les compé-

tences en matière d'animation sociale et de gestion.

Préparation du mobilisateur

Questions à se poser avant de commencer les activités

• Est-ce que vous connaissez vos objectifs ? Avoir en tête, les objectifs du projet et de chaque action, ce qu’on doit faire, notre rôle, pour ne pas perdre le filet aboutir aux résultats.

• Est-ce que vous connaissez votre communauté cible ? Avoir une meilleure connaissance du milieu et des problèmes des populations cibles. En savoir autant que pos-sible sur son organisation sociale, les valeurs, les pratiques et coutumes, le mode de vie, le niveau de pauvreté,les langues, les moyens de communication, d’approvisionnement, de transport, les personnes crédibles, lesleaders…ect

• Est-ce que vous connaissez quelles sont les compétences dont vous auriez besoin ?Identifier les personnes ressources et leurs profils pour mener à bien les activités, les besoins en renforcementdes capacités, et en supports.

• Est-ce que vous avez une bonne connaissance des concepts de base ?Quelles sont les informations de base du projet et les messages clés ? Qu’est-ce qu’est la mobilisation commu-nautaire ? La participation communautaire ? Les étapes du cycle de la mobilisation communautaire ?

• Est-ce que vous connaissez les ressources disponibles au niveau communautaire ? Identifier les personnes ressources formées, les possibilités de financement auprès des collectivités locales etdes communautés, le matériel et les moyens logistiques disponibles dans ma localité

Les capacités et compétences d’un bon mobilisateur ?

• Ouverture d’esprit : capable d’examiner et remettre en question ses opinions et croyances• Un véritable respect pour tous les membres de la communauté• Une approche neutre et la compréhension que des personnes différentes ont différents points de vue et

perspectives• Confiance en la capacité des collectivités à prendre des mesures efficaces• Bonnes compétences en communication, en particulier dans l'écoute• Bonnes techniques de facilitation pour permettre aux communautés de procéder à leur propre analyse

de la situation• Bonne connaissances des techniques participatives et d'autres techniques pour sensibiliser et encourager

la participation des différents membres de la communauté• Capacité de rassembler et de mobiliser les communautés• Capacité de dialoguer, négocier et d’argumenter• Capacité de discuter avec la communauté des sujets sensibles • Bonnes capacités d’organisation et de travail en équipe


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Les attitudes d’un bon mobilisateur ?

• Adopter le langage du milieu (communiquer en utilisant le plus possible la langue parlée dans le milieu) ;• Utiliser un discours non stigmatisant et qui rassure tout le monde ;• Accueillir des idées de tous les participants ;• Favoriser l’expression libre et ouverte ;• Eviter le complexe de supériorité ou d’infériorité ;• Privilégier les techniques participatives et faire en sorte que chaque participant se sente membre du groupe ;• Etre éveillé, ne pas être trop sévère mais sans non plus donner beaucoup de liberté, savoir recadrer les dis-

cutions ;• Etre modeste et facilement abordable.

Quelles sont les qualités d’un bon mobilisateur ?

• Engagé et motivé• Dynamique • Honnête• Humble• Tolérant• Respecté par la communauté

5- Méthodologie pour la mobilisation communautaire

Techniques qualitatives de collecte de données communautaires

Objectifs

1 - Connaitre les perceptions, attitudes des différents groupes de la communauté par rapport à l’éveil et l’édu-cation des enfants.

2 - S’assurer que la communauté comprenne et approuve le projet.3 - Connaitre les problèmes, les besoins des communautés pour l’éveil et l’éducation des enfants.4 - Susciter des pistes de solutions et d’action en faveur de la mobilisation et de la participation des commu-

nautés en faveur des centres.

Les techniques suivantes sont des moyens efficaces à utiliser au sein de la communauté pour se procurer cesinformations et de fournir une estimation valable de l’opinion de la population vis-à-vis des centres.

Visites de terrain

• Cette technique est combinée avec les discussions, les entretiens et les observations. • La visite permet au mobilisateur d’avoir une idée sur les attitudes, les valeurs, les modes de vie et difficultés

des populations de la localité en lien avec le projet d’éveil et de rescolarisation.

Discussion de groupe / focus group

• C’est une technique qui est utilisée pour collecter des informations sur des groupes cibles, pour apprendresur les perceptions et préjugés des personnes et comprendre pourquoi ils pensent et agissent de cettefaçon particulière.

• Petits groupes d’individus pas plus de 15 personnes qui ont les mêmes caractéristiques, par exemple lesmères d’enfants de 3 à 5 ans.

• Il s’agit d’initier une discussion avec aussi peu d’intervention que possible à l’aide de questions ouvertes.• Le mobilisateur prépare à l’avance la liste des grands thèmes / sujets à aborder et est préparé à l’avance

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pour faciliter la production des réponses.• Le contenu doit être assez souple pour permettre à la discussion de se dérouler au rythme des participants

mais suffisamment structuré pour maintenir la conversation près du thème à étudier.

Discussions individuelles/ entretien

• Un entretien individuel est basé sur une communication verbale entre deux personnes en vue de collecterdes informations.

• La personne qui est interviewée exprime avec ses mots, sa compréhension, ses sentiments, ses croyancessur une situation, un problème ou un comportement…

• Les sujets sont identifiés au préalable sans catégories de réponse prédéterminées.• On utilise des questions ouvertes du style : Pourquoi, Quoi, Comment.• Le but est d’approfondir les réponses sur un petit nombre de sujets au bon moment et de la façon la plus

appropriée.

Observations

Observations et prises de notes dans un ménage, autour de l’école, dans un lieu public sur les pratiques d’éveildu jeune enfant, d’éducation des enfants, des difficultés pour éduquer et s’occuper des enfants d’implicationdes parents, de la famille et des membres d’une communauté en faveur de l’éducation des enfants et du fonc-tionnement de l’école...

Brainstorming/ remue-ménage

• Cette méthode permet d’identifier tous les problèmes, et besoins de la communauté en faveur du déve-loppement des centres et de la fréquentation des enfants.

• Les participants répondent à tour de rôle à une question posée par l’animateur. Toutes les réponses sontprises en compte sans discussion, jugement, ni commentaires de la part de l’animateur.

• Demander aux participants de donner toutes leurs pensées ou idées qui leur viennent à l’esprit sur un sujet. • Ecrire toutes les idées sans les trier, le but est de recueillir le plus d’idées possible. C’est la quantité qui

compte et non la qualité. • Les participants classent les problèmes et les besoins par priorité• En fonction des priorités, les participants proposent ensuite des solutions • Les idées exprimées sont ensuite discutées de façon pratique et hiérarchisées selon les priorités, la faisabi-

lité, les ressources locales existantes. • Attention : Parfois une idée qui semble ridicule peut amener à une autre idée plus concrète à laquelle on

n’aurait pas pensé d’emblée.

Liste des problèmes Liste des besoins Solutions / actions possibles

L’enfant ne mange pas assezpour apprendre à l’école Un gouter parjour Chaque parent cotise 500 F.cfa/mois

Tableau des problèmes• Faire un tableau avec 4 colonnes. Lister les problèmes des participants dans la 1ère colonne, les solutions

possibles dans la 2ème, ce qui peut prévenir ces problèmes dans la 3ème colonne et ce qui peut les aider à lesrésoudre dans la 4ème colonne.

• Discuter des réponses mises dans le tableau.

Identification des actions communautaires

Exemple de tableau

Action faisablesretenues


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Exemple

Niveau Actions Avantagesde chaque action

Contraintede chaque action

Au niveauindividuel

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4

5

1

2

3

4

5

1

2

3

4

5

Au niveauménage/famille

Au niveaucommunautaire

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Questions guides à suivre ou poser aux participants

• Avez-vous des enfants âgés entre 3 et 5ans ? Connaissez-vous des parents ou des familles avec des enfantsde 3 à 5ans dans votre quartier ou village?

• Comment vous / ces parents entretiennent leurs petits enfants pendant la journée ?• Avez-vous des difficultés pour vous occuper de ces enfants ? Quels sont les problèmes que les parentsde ces enfants rencontrent dans leur éducation ?

• Quelles sont les personnes qui ont plus de problèmes pour élever leurs petits enfants de 3 à 5 ans ? lesfemmes ? les pauvres ? les familles nombreuses ? les familles avec les deux parents travailleurs, les famillesavec seulement la mère ou le père… ? Expliquez pourquoi ?

• A votre avis devons-nous aider ces personnes à bien élever leurs enfants? / Que peut-on faire pour les aiderà avoir moins de problèmes ?

• Connaissez-vous des enfants en âge d’aller à l’école (6 ans et plus) dans votre localité qui ne vont pas àl’école ou qui ont abandonné ?

• Avez-vous des enfants qui ne vont pas à l’école / connaissez-vous des familles avec des enfants dans votremilieu qui ne vont pas à l’école ? A votre avis, pourquoi, les enfants dans ces familles ne vont pas à l’école ?

• Quelles sont les difficultés /problèmes que les enfants ont du fait qu’ils ne vont pas à l’école ? / A votre avis,quelles sont les conséquences pour ces enfants qui ne vont plus à l’école et leurs familles ?

• Que peut-on faire pour que ces enfants repartent à l’école ?• Connaissez-vous ce qu’est l’éducation préscolaire ? / Cela concerne les enfants de quel âge ? A quoi ça sert ?qu’est-ce que ça apporte à l’enfant ?

• A votre avis quels seraient les avantages / bénéfices pour les enfants d’aller régulièrement à l’école et definir le cycle primaire ? et pour leurs familles et la communauté dans laquelle ils vivent ? / Qu’est-ce que celapourrait leur apporter d’emmener leurs enfants à l’école ?

• A votre avis / Qu’est-ce qu’un centre d’éveil du jeune enfant ? A quoi sert un centre d’éveil du jeune enfant ? Avotre avis qu’est-ce qu’un centre de rescolarisation / A quoi ça sert ?

• Quels seraient les avantages / bénéfices pour les enfants d’aller dans un centre d’éveil ou de rescolarisation ? /et pour leurs familles et la communauté/village/localité dans laquelle ils vivent ?

• Si un centre d’éveil est construit dans votre localité pensez-vous emmener votre enfant ou d’y orientervotre famille, voisins, amis qui ont des enfants de 3 à 5 ans ? Si oui pourquoi ? si non pourquoi ?

• Si un centre de rescolarisation va être réhabilité dans votre localité pensez-vous emmener votre enfant oud’y orienter votre famille, voisins, amis qui ont des enfants de moins de 18 ans? Si oui pourquoi ? si nonpourquoi ?

• Quelles seraient les difficultés pour emmener les enfants au centre d’éveil ?• Quelles seraient les difficultés pour emmener les enfants au centre de rescolarisation ? • Comment les parents et la communauté (les chefs de confessions religieuses, enseignants, les CGDC, lesautorités locales, les medias) peuvent agir ensemble, pour résoudre ensemble ces difficultés ?

• A votre avis, les parents et familles qui emmènent leurs enfants au centre d’éveil peuvent participer à desactivités d’éveil ? Que souhaiteriez-vous faire pour l’éveil et le bon développement de votre enfant ?

• Que pourriez-vous faire en tant que parent pour que le centre d’éveil ou de rescolarisation puisse être ac-cueillant et sain pour les enfants qui y vont ? Qu’est-ce que les parents peuvent faire pour que le centrefonctionne et que les enfants puissent y aller ?

• Pensez-vous que la communauté, les chefs des confessions religieuses, les jeunes, les sages et toutes per-sonnes âgées, les médias, les chefs de quartiers, les agents sociaux peuvent jouer un rôle dans l’entretiendes centres d’éveil et de rescolarisation ?

• Que peuvent-ils faire pour que le centre fonctionne bien ?


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Techniques participatives de sensibilisation et de participationcommunautaire

Communication interpersonnelle : une personne à une autre ou des séances en petit groupe

TECHNIQUES : SUPPORTS :• Conseils, • Chansons, poèmes,• Discussions de groupe, • Nouvelles, contes,• Présentation, • Images, dessins, objets,• Réunions communautaires, • Croquis, schémas,• Sensibilisation par les pairs, •Cartes, boite à images,• Visites à domicile, • Films, vidéos.• Projection publique.

Communication de masse : large diffusion dans les medias et les canaux publics et traditionnels

TECHNIQUES : SUPPORTS :• Reportages, émissions TV/Radio • Spots, vidéos,

et communautaire, • Affiches, dépliants, prospectus,• Romans, feuilletons radio, • Chansons, danses,• Evènements locaux, • Magazines,• Annonces publiques, • Bande dessinées.• Rassemblement.

Messages clés

• Toutes les activités se basent sur les messages clés qui permettent aux populations cibles de :1 - Prendre conscience des risques liés au manque d’adhésion et d’implication en faveur de l’éveil et de l’édu-

cation des enfants.2 - Comprendre les publics cibles et acteurs du projet.3 - Connaitre les avantages des centres de rescolarisation et d’éveil du jeune enfant selon une approche com-

munautaire.

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MESSAGES CLÉS

LES CENTRES DE RESCOLARISATION

Beaucoup d’enfants au Congo n’ont pas pu aller à l’école à temps à l’âge de 6 ans ou ont abandonné l’écoleavant la fin du cycle primaire.

Quels sont les risques de ne pas aller à l’école ?

L’éducation est un droit de tous les enfants.Ne pas permettre à un enfant d’aller à l’école c’est ne pas respecter son droit à l’éducation.

Les enfants qui ne vont pas à l’école ou ont abandonné l’école peuvent devenir plus vulnérables et fragiles

Ils n’auront pas toutes les capacités d’aider leurs parents et de contribuer au développement de la commu-nauté.

Les enfants qui ne vont pas ou plus à l’école n’ont pas la chance de pouvoir apprendre correctement à lire, écrireet compter mais aussi les pratiques essentielles d’hygiène.

Ces enfants n’auront pas les acquis fondamentaux et les capacités nécessaires pour s’épanouir, grandir et dé-velopper leur intelligence et bien-être correctement.

Ils auront plus de difficultés à s’adapter et s’intégrer aux milieux scolaire et social.

Quels sont les bénéficiaires des centres ?

1. Tous les enfants, filles et garçons.2. Les enfants et adolescents de moins de 18 ans, filles et garçons qui ne sont jamais allés à l’école primaire.3. Les enfants et adolescents de moins de 18 ans, filles et garçons qui ont arrêté d’aller à l’école primaire et qui

n’ont pas fini le cycle complet.

Quels sont les avantages des centres de rescolarisation ?

Offrent une chance aux enfants qui ne vont pas à l’école de réaliser leurs droits à l’éduca-tion de base.

Donnent aux enfants en dehors du cycle primaire classique, un apprentissage adapté àleur niveau et besoins

Permettent aux enfants qui n’ont pas eu la chance de pouvoir aller à l’école régulièrementde rattraper le niveau scolaire primaire de base et d’achever le cycle primaire.

Donnent aux enfants la possibilité de se développer correctement afin de pouvoir à termesatisfaire leurs besoins primaires et améliorer leur niveau de vie et celui de leur famille.

Les centres de rescolarisation sont un moyen d’éradiquer l’analphabétisme et l’illettrisme.

Ils permettent de renforcer et d’habiliter la communauté à se développer.

Offrons à nos enfants une chance d’avoir un bon départ dans la vie !


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MESSAGES CLÉS

LES CENTRES D’ÉVEIL COMMUNAUTAIRE

Beaucoup d’enfants n’achèvent pas le cycle primaire et en sortent trop tôt faute de préparation à l’école.

Quels sont les risques de manque d’éveil et de préparation à l’école ?

Les enfants peuvent avoir des difficultés d’apprentissage et ne pas bien réussir à l’école.

Les enfants qui ne sont pas préparés à la vie scolaire risquent de redoubler plusieurs fois ou d’abandonnerl’école.

Le redoublement décourage les parents surtout les plus défavorisés à continuer d’envoyer leurs enfants à l’école.

Quels sont les bénéficiaires des centres d’éveil ?

Tous les enfants, filles et garçons de 3 à 5 ans qui vivent dans les endroits les plus dé-favorisés.

Pourquoi ?

C’est lors des 5 premières années et particulièrement jusqu’à l’âge de 3 ans que l’en-fant a besoins de soins, d’attention et de stimulation pour son avenir.

Quels sont les avantages des centres d’éveil communautaire ?

Donner une chance aux enfants défavorisés d’avoir accès à l’éducation préscolaire.

Accompagner les parents et les communautés à préparer leurs enfants à mieux réussir leur scolarisation.

Promouvoir le développement de l’enfant afin qu’il puisse avoir tous les chances de grandir en bonne santé etd’avoir les capacités de s’épanouir, d’apprendre, et de communiquer.

Développer les capacités de développement et d’apprentissage de l’enfant afin qu’il puisse s’adapter et s’intégrerà l’école primaire.

Offrir un espace sain, animé et encadré par un éducateur ou les jeunes enfants du même âge peuvent faire desactivités d’éveil et d’apprentissage en groupe.

Offrons à nos enfants une chanced’avoir un bon départ dans la vie !


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MESSAGES CLÉS

LA COMMUNAUTÉ ET L’ÉDUCATION DES ENFANTS

Beaucoup de parents et de communautés n’accordent pas d’importance à l’éducation des enfants et ne s’im-pliquent pas dans la vie scolaire.

Quels sont les risques d’un manque de participation des communautés ?

Les parents n’inscrivent pas leurs enfants aux centres de rescolarisation et d’éveil réhabilités et construits poureux.

Les enfants et les parents ne bénéficient pas des avantages des centres.

Les centres ne sont pas intégrés dans la communauté et ne répondent pas aux besoins des populations.

Les centres ne sont pas bien gérés ni animés.

Qui sont les acteurs de la communauté qui participent à la vie des centres ?

Quels sont les avantages de la participation des communautés ?

L’éducation devient un droit des enfants au sein de la communauté.

Les centres sont des lieux accueillants pour tous les enfants.

Les enfants vont aux centres et bénéficient des avantages del’éveil et de la rescolarisation.

Les centres disposent des moyens dont ils ont besoin et sontrenforcés grâce aux membres de la communauté qui contri-buent à la gestion.Les communautés unissent leurs forces pour participer à la viedes centres en fonction de leurs besoins.

1 - Les parents et la famille• doivent s’assurer que les filles comme les garçons

vont régulièrement au centre ;• contribuent ensemble au fonctionnement du

centre.

2 - Les enseignants• veillent à ce que les enfants (filles et garçons aient

confiance en eux et apprécient le centre.

4 - La communauté• encourage les parents à amener leurs enfants au

centre et peuvent participer à la vie des centre.

3 - Les jeunes• mobilisent et encouragent leurs pairs à promou-

voir les bienfaits des centres.


20

Comment identifier les groupes vulnérables

La participation des populations vulnérables et marginalisés dans les discussions, les prises de décision, les ac-tivités est primordiale afin de répondre à leurs besoins et attentes spécifiques.

Porter une attention particulière à ces groupes est nécessaire afin de leur donner les moyens et les possibilitésd’exprimer leurs opinions et les prendre en compte dans la mobilisation communautaire.

QUI sont les groupes vulnérables dans notre communauté ? et Pourquoi ils sont vulnérables et / ou margi-nalisés ?

Les jeunes

Les plus pauvres des pauvres

Les étrangers et les réfugiés

Les filles mères

Les handicapés physiques et mentaux

Les femmes et les filles

Les veufs / veuves

Les minorités ethniques et/oureligieuses comme les autochtones

Les enfants des rues

les personnes agées

Les illétrés et analphabètes

Toutes les autres personnes qui pourraient être inconsciemment ignorées ou passées sous silence...

Et toutes les autres personnes qui pourraient être exclues ou marginalisée...

Comment pouvons-nous encourager la participation des groupes vulnérables / mar-ginalisés ?

• Identifier la perception, les attitudes et comportements des communautés envers eux• Identifier leurs contraintes et difficultés pour participer dans la communauté• Identifier les besoins et attentes pour le projet• Recueillir leurs avis sur leur rôle, leur influence, leur place dans la communauté• Susciter leurs propositions de solutions et de participation• Initier des discussions et activités avec eux séparément d’abord dans l’optique de les intégrer dans le projet • Identifier leurs représentants, porte-paroles ou les personnes qui sont capables de parler en leur nom• Travailler avec les groupes formés existants ou créer et former ces groupes s’ils n’existent pas• Nommer les représentants et les portes paroles lors des réunions et discussions • Identifier et impliquer ceux qui ont une expérience dans des projets communautaires et de mobilisation

sociale• Les encourager à l’aide d’outils adaptés de mobiliser leurs pairs

Annexes

1 - Sites de développement du projet dans les 6 départements cibles

2 - Système de coordination et de suivi de la mobilisation communautaire

3 - Fiche d’informations locales du mobilisateur

4 - Fiche d’activité

5 - Liste d’exemples de techniques participatives

21


22

26

27

29

30

Projet CONGO (MEPSA) - UNICEF-JAPON

Construction/Réhabilitation des centres communautaires d’éveil de la petite enfanceet des centres pilotes de réscolarisation

Sites de développement du projet dans les 6 départements cibles

Le centre d’éveil communautaire dans le contexte de ce projet comprend un bâtiment d’une salle de classeavec un bloc administratif et un bloc latrines souvent annexé à une école primaire publique.

Le centre de rescolarisation est plutôt compris comme un bâtiment non utilisé d’une école primaire de 2 ou 3salles de classe à réhabiliter et équiper pour y développer des actions d’éducation non formelle : Alphabétisationscolarisante, éducation qualifiante ou pré-professionnalisante (petits métiers), …

1. Département scolaire de la Likouala

Circonscriptionscolaire ou

administrative


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"Participation des communautés en vue de la création d’un cadre d’apprentissage décentpour les jeunes enfants et les descolarisés" (PCA-JED)

Centres d’éveil Centre de rescolarisation Observations

Centre d’éveil communautaireà l’école primaire d’Epena

Centre d’éveil communautaireà l’école primaire de Betou

Centre d’éveil communautaireà l’école primaire de Dongou

Centre d’éveil communautaireà l’école primaired’Enyelle-centre

Centre d’éveil communautaireà l’école primaire

Marien Ngouabi d’Impfondo

Ecole primaireMarien Ngouabi d’Impfondo Nouvelles constructions

Epena

Betou

Dongou

Enyelle

Impfondo


administrative

2. Département scolaire de la Sangha

3. Département scolaire des Plateaux

Observations


d’Abba1 (Axe Ngo-Djambala)

Centre d’éveil communautaireà l’école primaire de

Mokeko CentreMokeko


Mambeké Boucher

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Centre d’éveil communautaireà l’école primaire de Mboma

Ecole primairede Mboma

Ecole primairede Pokola

Ecole primairede Ngombé

Nouvelles constructions

Ouesso


administrativeCentres d’éveil Centre de rescolarisation


d’Odzio (Gamboma 2)

Centre d’éveil communautaireà l’école primaire d’Odzatoni

Centre d’éveil communautaireà l’école primaire de Assengué

Centre d’éveil communautaireà l’école primaire de Mongolo

Centre d’éveil communautaireà l’école primaire de Bouemba

Centre d’éveil communautaireà l’école primaire de Ngo Centre

Centre d’éveil communautaireà l’école primairedu village Ossa 2

(Axe Ollombo - Abala)

Gamboma 2

Ongogni

Ollombo

Mpouya

Gamboma

Djambala

Ngo

Makotimpoko

Ecole primaire de Ngo Centre Nouvelle constructions


administrative

4. Département scolaire du Pool

5. Département scolaire de Pointe-Noire

Observations

District de Mindouli(Circonscription sco-laire de Loulombo)

District de Kinkala(Circonscription sco-

laire de Kinkala 2

Ngabe

Kindamba


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de Moutampa

Centre d’éveil communautaire àl’école primaire Mbandza Abel

de Mindouli Centre

MbandzaNdounga

Mindouli



Ecole primaire Ntari Ngouaride Kinkala centre

Ecole primaire Moubinoungoude Mindouli Centre

Centre d’éveil communautairede la petite enfance de Missafou

Centre d’éveil communautaireà l’école primaire de

Loulombo Gare

Centre d’éveil communautairede la petite enfance

de Kibouendé

Centre d’éveil communautaireà l’école primaired’Imvouba/RN 1

Centre d’éveil communautaireà l’école primaire d’Odziba

Centre d’éveil communautaireà l’école primaire Loufoua Joseph

Nouvelle école primaireMbemba Moumbala

(délocalisée)Nouvelles constructions


Centre d’éveil communautaireà l’école primaire Vindoulou

Centre d’éveil communautaireà l’école primaire de Ngoyo

Centre d’éveil communautaireà l’école primaire Miambanzila

Centre d’éveil communautaireà l’école primaire Cote Matève

Centre de rescolarisationà l’école primaireMarien Ngouabi

Centre de rescolarisationà l’école primaire Miambanzila



Arrondissement 4Loandjili

Arrondissement 6NGOYO

(Circonscription sco-laire

de Tié Tié 2)

Observations

6. Département scolaire de Brazzaville

Observations

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Jean Denis Tchimbakala

Centre d’éveil communautaireà l’école primaire de Nanga

Arrondissement 6NGOYO

(Circonscriptionscolaire

de Tié Tié 2)



Centre d’éveil communautaireà l’école primaire Loango Marine

(Kinsoundi/Usine Sotexco)

Centre d’éveil communautaireà l’école primaire de Kinsoundi

2/Barrage

Centre d’éveil communautaireà Mayanga (Nouveau quartier)

Centre d’éveil communautaireà l’école primaire de Loua

/

/


Jacques Opangault

Centre d’éveil communautaireà l’école primairede Ngamakosso

Makelekele(Circonscription

scolairede Makélékélé 1 )

(Circonscriptionscolaire

de Makélékélé 2 )

Mfilou Ngamaba

Moungali(Circonscription sco-laire de Moungali 2 )

Talangai(Circonscription

scolairede Talangai 2 )

Centre de rescolarisationà l’école primaire Loango

Marine (Kinsoundi/Usine So-texco)

Centre de rescolarisationà l’école primaire Mabiala

ma Nganga

Centre de rescolarisationà Mayanga (Nouveau quartier)

Centre de rescolarisationà l’école primaire de Loua

Centre de rescolarisationà l’école primaire

de Moutabala


de Moukondo


Jacques Opangault

Centre de rescolarisationà l’école primairede Ngamakosso

Réhabilitationpour la rescolarisation


Nouvelles constructionsdans un nouveau quartier


Réhabilitation

Réhabilitation partielle ;nécessite de travaux

plus importants




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Système de coordination et de suivi de la mobilisation communautaire

Circonscription scolaireDirection départemental

de l’enseignement / Inspectionde l’Enseignement primaire

Circonscription de mobilisationet de communication au niveau central

MEPSA, MID, MASAHS, UNICEF, PNUD

Cellule de coordinationde mobilisation communautaire

1- Evalue et valide les plans d’action2 - Fait le suivi et apporte un appui technique

aux cellules3 - Analyse les rapports mensuels

1- Elabore et transmet un plan d’action trimestriel2 - Coordonne et met en œuvre les plans d’action3 - Fait le suivi des activités, rédige et transmet

un rapport mensuel

1 - Transmet les plans d’action des cellulesau niveau central

2 - Fait le suivi des plans d’action

Comité de quartier

Associationdes parents d’élèves

Médias locaux

CAS

CGDCAssociation

/ONG locales

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Fiche d’informations locales du mobilisateur

1. Estimez dans votre localité, combien de ménages ont des enfants de 3 à 5 ans qui pourraient aller dansle centre d’éveil en voie de construction ?

2. Combien d’enfants qui sont en âge d’aller à l’école primaire ont abandonné ?

3. Combien de ménages ont exprimé le souhait d’emmener leurs enfants de 0 à 5 ans, dans un centre d’éveil ?

4. Quels sont les groupes d’enfants vulnérables dans votre localité ?

Enfants autochtones : Enfants des filles mères :

Enfants handicapés : Enfants sans acte de naissance :

Autres : Préciser :

5. Quels sont les medias dans votre localité ? Merci de préciser leurs noms.

Radio :

TV :

Journal :

6. Quelles sont les associations et groupes sociaux qui travaillent avec vous dans vos communautés respectives ?

Relais communautaires : Comités de développement local :Association des parents d’élèves : Mutuelles de femmes :Mobilisateurs sociaux : Groupes de jeunes :Groupes de théâtre : Clubs d’hygiène :Confessions religieuses : Associations des mamans :Associations :des droits des peuples autochtones : ONG locales :Spécifier les domaines d’action principaux :

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7. Avez-vous déjà reçu une formation en mobilisation sociale ou communication ? Oui Non

8. Si oui, par quelle organisation/ institution ? En quelle année?

9. Votre structure d’appartenance mène-t-elle des activités de mobilisation sociale.Oui Non

10. Si oui, combien ?

11. Si oui, quand et dans quel domaine ?Année : Domaine :

12. Avez-vous déjà conduit ou coordonné des activités de mobilisation sociale ?Oui Non Dans l’affirmative, développez succinctement

Si non, dites pourquoi :

Fait à : , le


Objectif et description de l’activité :

Matériel de support utilisé :

Réaction et observations des participants :

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Fait à : le :

Eveil du jeune enfants / Rescolarisation 2013

FICHE D’ACTIVITE

Cellule de mobilisation communautaire - dept :

Responsables de l’activité :

Lieu de l’activité : Date de l’activité :

Activité N° : Nom de l’activité :

Nombre de participants à l’activité : Total :

Catégorie des participants. Cocher dans la case

Parents

Jeunes

Personnes agées

Femme Homme Garçon Fille

Enseignants

Artistes

Veuves

Filles mères

Enfants des rues

Autochtones

Conf. religieuses

Journalistes

Autres (Préciser)


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Liste d’exemple de techniques d’apprentissage participatives

Liste de techniques d’apprentissage participatives que les mobilisateurs/sensibilisateurs peuvent utiliser pourla formation ou la mobilisation communautaire.

Cette liste sert de guide mais soyons créatifs en utilisant ces méthodes !

- Utiliser le plus possible les dessins, les visuels plutôt que le texte. - Utiliser les photos, les marionnettes, les tableaux et écrire et dessiner sur des affiches ou des tableaux.

Porter une attention particulière sur le rôle des femmes et leur participation.

1. Profil d’activitéDemander à plusieurs personnes de décrire leurs activités de tous les jours. Ou, quand et combien d’argent ilsdépensent ? Les interroger, les observer et écrire des notes.

2. Approche constructive des membres d’un groupe communautaireRécompenser ou féliciter les membres oralement ou à travers des privilèges/cadeaux pour avoir pris une ini-tiative ou toutes sortes d’actions. Tout le monde a besoin de savoir que leurs participations et contributionssont appréciées et utiles. Même si leurs commentaires ne sont pas pratiques ou structurés, rebondir et répondre en commençant par «c’est un bon point mais à propos de… », ou « c’est un point intéressant que pensent les autres ? »

3. Exercices (théorique ou pratique)Demander aux participants de jouer un nouveau rôle ou de pratiquer de nouvelles compétences. Exemple :demander à une personne différente d’agir comme un président d’un groupe. Mettre en place des exercicespour avoir des informations sur le fonctionnement de la communauté.

4. Brainstorming/ remue-ménageDemander aux participants de donner toutes leurs pensées ou idées qui leur viennent à l’esprit sur un sujet.Ecrire toutes les idées sans les trier, les évaluer ni les juger. Le but est de recueillir le plus d’idées possible. C’estla quantité qui compte et non la qualité. Les idées exprimées peuvent être discutées pour le côté pratique. Par-fois une idée qui semble ridicule peut amener à une autre idée plus concrète à laquelle on n’aurait pas penséd’emblée.

5. Etude de casDiscuter d’une situation locale concrète réelle ou inventée pour encourager la discussion. Poser des questionsautour de l’étude de cas pour inciter les participants à proposer des stratégies et des activités qu’ils peuventréaliser.

6. Etude communautairesEtudier les connaissances et opinions des individus d’une communauté. Interroger plusieurs personnes repré-sentatives de la communauté dans le domaine étudié. Par exemple, si nous voulons connaitre le niveau de lademande des services de santé, questionner plusieurs personnes comme les mères, les étudiants, les pères, lespersonnes âgées, les personnes aisées et pauvres… Si nous voulons savoir quelles sont les personnes les pluspauvres dans un village les questionner sur leurs métiers, leurs maisons, leurs niveaux de vie et s’ils pensentqu’ils sont au-dessus ou en-dessous de la moyenne du village.

7. Consultation des spécialistes Mener une interview ou une rencontre avec un spécialiste ou une personne qui a des connaissances et expé-riences sur le sujet.

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8. Incident critiqueUtiliser un problème qui survient dans la communauté pour analyser les avantages et inconvénients etles solutions possibles d’une situation donnée. Les dessins et images seront utiles.

9. Description d’images visuellesChoisir un dessin ou une photo parlante et pertinente sur un sujet ou qui fait passer clairement un mes-sage. Demander à quelques personnes de sortir de la pièce. Discuter avec les autres participants sur com-ment décrire l’image. Demander à une 1ère personne de revenir et d’écouter la description de l’imagesans voir l’image. La personne 1 décrit l’image à une 2ème personne et la personne 2 décrit l’image à une3ème personne. La personne 3 doit dessiner la description. Tous les participants discutent sur le dessin.Cet exercice permet de montrer comment les messages peuvent être déformés d’une personne à uneautre.

10. Visite de terrain et excursionsCela peut être combiné avec des interviews et des observations. Arranger une visite dans une localitépertinente sur le domaine étudié. Par exemple, faire une visite terrain avec les membres d’une localitéqui souhaitent mettre en place une activité / projet dans une autre localité ou la même activité / projet aété un succès permet de construire la confiance.

11. Chansons folkloriquesDemander aux personnes de chanter une chanson traditionnelle locale et de l’expliquer. Cela permet demieux comprendre les valeurs, les pratiques et la terminologie locales.

12. Bon / mauvais / entre les deux Montrer aux participants des images de scènes qui montrent des situations ou comportements et de lesinterpréter en bien, mal ou entre les deux. Les participants discutent de leurs points de vue.

13. Comment faire un repasUtiliser un exemple d’une activité de tous les jours pour illustrer l’importance de la séquence des tacheset de leur planification. Ecrire les activités/taches de chaque étape pour réaliser cette activité en montrantl’ordre dans lequel elles doivent être faites et en quoi elles doivent être planifiées en avance.

14. Collecte d’informationDemander aux membres d’une communauté de collecter de l’information et de la documentation dansles structures locales. Cela est très utile pour avoir un aperçu des besoins ou de la faisabilité d’une idéeavant de la mettre en pratique.

15. Interviews / entretiensPoser des questions à des personnes clés individuellement ou en groupe près d’un point de rencontredans le village comme le marché…Utiliser un guide d’entretien avec des thèmes et questions guides pré-parés à l’avance ou des entretiens ouverts.

16. Histoires localesDemander aux habitants d’un village de raconter son passé et comment les choses ont évolué depuis.

17. Faire des puzzlesCouper des feuilles de papier en pièces de puzzle et marquer le « bon » coté. Donner à chaque participantune pièce et leur demander d’assembler toutes les pièces ensemble en parlant ou non. Observer com-ment ça se passe et discuter ensuite de la communication et de la coopération entre les membres dugroupe.


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18. Faire quelque chose ensembleFournir du matériel et des objets aux participants et leur demander de faire quelque chose ensemble. Observeret discuter de la communication et de la coopération entre les membres du groupe.

19. Jeux de mémoireMontrer 20 objets trouvés localement. Demander aux participants de les mémoriser. Les mettre dans un sac unpar un. Ensuite, demander à une personne de les nommer et de les écrire. Demander aux autres participantsde les écrire aussi en groupe. Comparer les deux listes et discuter des avantages de la coopération.

20. Jeux participatifDonner des cartes aux participants. Commencer une discussion. Lorsqu’une personne parle elle doit enleverune de ses cartes. Personne ne doit parler sans cartes. Discuter de sujets tels que le leadership, la timidité, l’im-portance de la participation.

21. Discussion participativeUtilisée en combinaison avec d’autres méthodes. Rassembler les participants en petits ou grands groupes etdiscuter d’un sujet d’intérêt. Provoquer les réactions et le débat avec des questions ouvertes : « qu’est-ce quevous voyez ici ? Pourquoi à votre avis cela peut arriver ? Quand cela arrive dans votre situation, quels problèmescela entraine ? Que peut-on faire pour ça ? Poser des questions qui nécessitent des réponses précises : « Quandest-ce que c’était la dernière fois que…, qu’avez-vous fait ? Combien ? Que se passe-t-il dans votre famille ?... »

22. Images, affiches, cartes Présenter une histoire sur un sujet pertinent avec des images et discuter des conséquences, risques, implicationset résultats. Utiliser cette méthode avec les études de cas ou les incidents critiques.

23. Démonstration pratiqueMontrer comment faire quelque chose et ensuite demander aux participants de faire la même chose. On peutdemander l’intervention d’un expert pour faire la démonstration.

24. Classement par préférenceDemander aux habitants d’un village de classer les objets/articles en fonction de leurs critères du meilleur aupire pour une action/activité donnée.

25. Présentation par une personne ressourceDemander à un spécialiste de faire une présentation en atelier dans un groupe communautaire.

26. Présentation d’un rapport de progrèsDemander à un membre de groupe de faire un rapport personnel sur les progrès du groupe. Discuter de la pré-sentation en groupe.

27. Présentation d’expériencesDemander à un participant d’expliquer une expérience personnelle liée à la vie de tous les jours ou au travail

28. Résolution de problèmesFaire un tableau avec 4 colonnes. Lister les problèmes des participants dans la 1ère colonne, les solutions pos-sibles dans la 2ème ce qui peut prévenir ces problèmes dans la 3ème colonne et ce qui peut les aider à les résoudredans la 4ème colonne. Discuter du tableau.

29. Spectacle de marionnettes Utiliser les marionnettes pour exprimer des idées opposées. Les marionnettes permettent d’aborder des sujetscontroversés et sensibles car elles ne sont pas réelles et donc peuvent s’exprimer sans offenser.

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30. Sketchs et théâtreDemander aux participants de faire un petit sketch ou une pièce de théâtre sur un sujet donné. Cela peut êtreaussi un mime.

31. Dimension socio-économiqueUn classement de richesse et de bien-être. Faire des cartes avec chacune un nom d’un foyer. Demander aux ha-bitants d’un village de trier les cartes en piles en fonction de la richesse et du bien-être. On peut combiner cetteméthode avec la cartographie sociale.

32. Composition d’une chansonDemander aux participants de faire et de chanter une chanson sur ce qu’ils ont appris.

33. Le bouche à oreille / rumeurs chinoisesPenser à un message qui correspond à une situation donnée et demander à une personne de faire passer lemessage de bouche à oreille. Demander à la dernière personne de répéter ce qu’elle a entendu. Discuter com-ment et pourquoi le message a changé et comment éviter les incompréhensions.

34. Marche systématiqueFaire une marche dans le village ou la communauté et les environs en observant la structure du village et sonfonctionnement. Interroger les gens sur ce qu’ils sont en train de faire. Ecouter plus que parler.

35. Tester et expérimenterMener des tests et essais pour voir ce qui marche le mieux.

36. Ligne du tempsDemander aux membres d’une communauté de tracer une ligne et de marquer dessus les principaux évène-ments de la communauté avec les dates approximatives. Discuter des changements qui sont apparus.

37. Exercice des deux cerclesDessiner deux cercles un cercle représente la communauté, l’autre le groupe dans la communauté. Lister lesproblèmes de la communauté et lister les problèmes qui affectent le groupe en particulier. Discuter commentles problèmes sont connectés, des solutions possibles et comment résoudre les problèmes des groupes va affec-ter la communauté.

guide du mobilisateur (2014)

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