groupes de risque des lignÉes cellulaires et du virus...

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GROUPES DE RISQUE DES LIGNÉES CELLULAIRES ET DU VIRUS UTILISÉS DANS LES LABORATOIRES DE BIOLOGIE Pierre Masse Enseignant en biologie Département des Sc. De la nature - Biologie Octobre 2012 Travail effectué en appui à la Liste de contrôle soumise à l’Agence de santé publique du Canada dans le but de répondre aux exigences physiques et opérationnelles d’un niveau de confinement 2.

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GROUPES DE RISQUE DES LIGNÉES CELLULAIRES ET DU VIRUS UTILISÉS DANS LES LABORATOIRES DE BIOLOGIE

Pierre Masse

Enseignant en biologie Département des Sc. De la nature - Biologie

Octobre 2012

Travail effectué en appui à la Liste de contrôle soumise à l’Agence de santé publique du Canada dans le but de répondre aux exigences physiques et opérationnelles d’un niveau de confinement 2.

Table des matières

1. GROUPES DE RISQUE DES LIGNÉES CELLULAIRES ET DU VIRUS UTILISÉS AU COLLÈGE LIONEL-GROULX. ....... 1

2. FICHES DÉTAILLÉES DE L’ANALYSE DU NIVEAU DE RISQUE POUR CHACUNE DES LIGNÉES CELLULAIRES. ...... 3

2.1. Lignée : U-373MG Astrocytes humains. ................................................................................................... 3

2.2. Lignée : SK-N-SH Neurones humains. ....................................................................................................... 4

2.3. Lignée : B-104 Neurones de rat. ............................................................................................................... 5

2.4. Lignée : CHME-5 Microglies humaines. .................................................................................................... 6

2.5. Lignée : DBT Astrocytes murins. ............................................................................................................... 7

2.6. Lignée : N11 Microglies murines. ............................................................................................................. 8

2.7. Lignée : MO3.13 Oligodendrocytes humains. .......................................................................................... 9

2.8. Virus MHV A59 – Virus de l’hépatite murine. ........................................................................................ 10

ANNEXE 1. Extrait du catalogue de l’ATCC «Human Tumor Cell Bank – HTB», ATCC HTB-17, 2004. ............... 11

ANNEXE 2. Fiche d’information de l’ATCC sur la lignée SK-N-SH ..................................................................... 12

ANNEXE 3. Extrait d’article : Schubert D. et al, (1974), Nature, 249, p.224. .................................................... 14

ANNEXE 4. CHME-5 - Extrait d’une présentation scientifique, Labo du Dr P. Talbot, 2004. ............................ 15

ANNEXE 5. Fiches Techniques Santé/Sécurité, ASPC, Agents du groupe de risque 2, 1996. ............................ 16

1

1. GROUPES DE RISQUE DES LIGNÉES CELLULAIRES ET DU VIRUS UTILISÉS AU COLLÈGE LIONEL-GROULX.

Table des matières

Le groupe de risque a été établi pour chacune des lignées cellulaires et le virus utilisés dans les laboratoires de biologie du collège Lionel-Groulx. L’analyse a été effectuée en tenant compte

Des Lignes directrices en matière de biosécurité en laboratoire - paragraphe 7.3.1 : Évaluation du risque, établies par l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC).1

Du niveau de risque établi par l’ATCC pour les lignées distribuées par cet organisme.2 La Direction de la réglementation des agents pathogènes de l’ASPC a pu déterminer le niveau de risque de plus d’une centaine de lignées cellulaires. Mais à ce jour, les lignées utilisées dans nos laboratoires n’ont pas été étudiées spécifiquement. L’analyse des risques pour des lignées cellulaires consiste principalement à déterminer si les lignées contiennent des agents pathogènes.3 Plus précisément, il faut déterminer si les lignées cellulaires contiennent un agent pathogène, produisent un agent pathogène, contiennent des séquences d'ADN viral ou encore sont immortalisées avec des produits originant d’agents pathogènes, tels l'antigène T du SV40.4 Des fiches techniques ont été produites pour chacune des lignées et sont présentées à la section suivant. Le tableau 1 indique le niveau de risque établi suite à la présente analyse.

Tableau 1. Groupe de risque des lignées cellulaires et du virus utilisés dans les laboratoires de biologie au collège Lionel-Groulx.

Lignées* Groupe

de risque

U-373MG Astrocytes humains 1

SK-N-SH Neurones humains 1

B-104 Neurones de rat 1

CHME-5 Microglies humaines 2

DBT Astrocytes murins 2

N11 Microglies murines 2

MO3.13 Oligodendrocytes humains 1

MHV A59 Virus de l’hépatite murine 2

* Toutes les lignées ont été fournies gracieusement par le

Laboratoire du Dr Pierre Talbot de l’INRS – Institut Armand Frappier

Table des matières

1 ASPC (2004), Lignes directrices en matière de biosécurité en laboratoire, 3

e édition. URL (Oct. 2012) : http://www.phac-

aspc.gc.ca/publicat/lbg-ldmbl-04/ch7-fra.php#jmp-lan731 2 ATCC, Cell Lines and Hybridomas, URL (Oct. 2012) :

http://www.atcc.org/CulturesandProducts/CellBiology/CellLinesandHybridomas/tabid/169/Default.aspx 3 Robert I., Inspectrice en biosécurité, Ag. Santé Pub. Can., Communication personnelle, 19 oct. 2012.

4 Ibid.

2

3

2. FICHES DÉTAILLÉES DE L’ANALYSE DU NIVEAU DE RISQUE POUR CHACUNE DES LIGNÉES CELLULAIRES.

2.1. Lignée : U-373MG Astrocytes humains.

FICHE #1 Lignée : U-373MG (ATCC #HTB-17) Astrocytes humains

Généralités.

Cette lignée est issue d’une tumeur maligne humaine (glioblastome astrocytaire).1

Selon les données obtenues en 2004, l’ATCC produisait alors un catalogue «Human Tumor Bank – HTB», et cette lignée y était inscrite sous le numéro de produit ATCC #HTB-17.

2 En 2012, le catalogue des cellules

tumorales de l’ATCC n’est plus publié sous cette forme.

L’ATCC a discontinué temporairement la distribution de la lignée HTB-17 en raison d’une confusion génétique avec d’autres lignées semblables issues du même laboratoire.

3 Cette confusion porte sur la

détermination de gènes humains et non sur des gènes d’agent pathogène.

La lignée fait partie d’un groupe de lignées du même type établies au laboratoire de J. Ponten, Université d’Uppsala en Suède, entre les années 1966 et 1969.

4

Toutes les autres lignées du même type encore répertoriées par l’ATCC (HTB-14, HTB-15, HTB-17) sont classées à un niveau de risque 1.

5

Groupe de risque.

Cette lignée appartient au groupe de risque 1 puisqu’elle ne contient aucun agent pathogène humain.6

Table des matières

1 Health Protection Agency Culture Collections (HPACC), General Cell Collection : U-373 MG (Uppsala), URL (Oct. 2012):

http://www.hpacultures.org.uk/products/celllines/generalcell/detail.jsp?refId=08061901&collection=ecacc_gc 2 Annexe 1. Extrait du catalogue de l’ATCC «Human Tumor Cell Bank – HTB», ATCC HTB-17, 2004, p.246-7.

3 ATCC, Misidentified Cell Lines, URL (Oct. 2012):

http://www.atcc.org/CulturesandProducts/CellBiology/MisidentifiedCellLines/tabid/683/Default.aspx 4 ATCC, Product description HTB-15, URL (Oct. 2012):

http://www.atcc.org/ATCCAdvancedCatalogSearch/ProductDetails/tabid/452/Default.aspx?ATCCNum=HTB-15&Template=cellBiology 5 Ibid.

6 Note : Niveau de risque corroboré par I. Robert, Inspectrice en biosécurité, Ag. Santé Pub. Can., Communication

personnelle, 19 oct. 2012.

4

2.2. Lignée : SK-N-SH Neurones humains.

FICHE #2 Lignée : SK-N-SH Neurones humains.

Généralités.

Cette lignée est distribuée par l’ATCC (#HTB-11). Elle est issue d’une tumeur métastasique humaine au niveau de la moelle osseuse s’étant propagée à partir d’un neuroblastome cérébral.

11

L’ATCC classe la lignée au niveau de risque #1.12

Groupe de risque.

Cette lignée appartient au groupe de risque 1 puisqu’elle ne contient aucun agent pathogène humain.13-14

Table des matières

11

ATCC, Product description HTB-11, Oct. 2012, URL : http://www.atcc.org/ATCCAdvancedCatalogSearch/ProductDetails/tabid/452/Default.aspx?ATCCNum=HTB-11&Template=cellBiology 12

Ibid. 13

Note : Niveau de risque corroboré par I. Robert, Inspectrice en biosécurité, Ag. Santé Pub. Can., Communication personnelle, 19 oct. 2012. 14

Annexe 2. Fiche d’information de l’ATCC sur la lignée SK-N-SH.

5

2.3. Lignée : B-104 Neurones de rat.

FICHE #3 Lignée : B-104 Neurones de rat

Généralités.

Cette lignée origine de neuroblastomes de rat induits en période prénatale par injection d’un agent chimique mutagène, le NEU (nitroso-éthyl-urée).

15-16

Groupe de risque.

Cette lignée appartient au groupe de risque 1 puisqu’elle ne contient aucun agent pathogène humain.17

Table des matières

15

Schubert D. et al, (1974), Clonal cell lines from the rat central nervous system, Nature, 249, 1974. URL (Oct. 2012) : http://www.salk.edu/pdf/otmd/Articles/TM1032_Schubert.pdf 16

Annexe 3. Extrait d’article : Schubert D. et al, (1974), Clonal cell lines from the rat central nervous system, Nature, 249, p.224. 17

Note : Niveau de risque corroboré par I. Robert, Inspectrice en biosécurité, Ag. Santé Pub. Can., Communication personnelle, 19 oct. 2012.

6

2.4. Lignée : CHME-5 Microglies humaines.

FICHE #4 Lignée : CHME-5 Microglies humaines

Généralités.

Cette lignée de type glioblastome est issue d’une culture primaire de microglies embryonnaires transformées avec un plasmide porteur du gène codant pour l’antigène T du SV40.

18

Le laboratoire du Dr Pierre Talbot a obtenu gracieusement cette lignée de C.L. Atanassov (Univ. Louis Pasteur de Strasbourg) qui lui-même l’avait obtenu directement du Dr Tardieu (Labo de neurovirologie, Univ. Paris XI).

19

Les lignées porteuses d’ADN de Polyomavirus (SV40) sont classées par l’ATCC au niveau de risque #2.20

Groupe de risque.

Cette lignée appartient au groupe de risque 2 puisque les lignées portant des séquences d’ADN viral de SV40 sont considérées comme des agents pathogènes humains appartenant au groupe de risque 2.

21

Table des matières

18

Janabi N. et al, (1995), Establishment of human microglial cell lines after transfection of primary cultures of embryonic microglial cells with the SV40 large T antigen, Neurosc. Lett., 195(2) :105-08, Oct. 2012, URL : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/7478261?dopt=Abstract 19

Annexe 4. CHME-5 - Extrait d’une présentation scientifique, Labo du Dr P. Talbot, 2004. 20

Voir à titre d’exemple : ATCC, Product description CCL-139, Oct. 2012, URL : http://www.atcc.org/ATCCAdvancedCatalogSearch/ProductDetails/tabid/452/Default.aspx?ATCCNum=CCL-139&Template=cellBiology 21

Note : Niveau de risque corroboré par I. Robert, Inspectrice en biosécurité, Ag. Santé Pub. Can., Communication personnelle, 19 oct. 2012.

7

2.5. Lignée : DBT Astrocytes murins.

FICHE #5 Lignée : DBT Astrocytes murins

Généralités.

Cette lignée de type glioblastome est issue de tumeurs cérébrales induites chez des souris adultes par injection intracérébrale du rétrovirus aviaire du sarcome de Rous.

22 Plus précisément, notre lignée provient

de souris de la lignée génétique CDF1.23

Groupe de risque.

Cette lignée appartient au groupe de risque 2 puisque le rétrovirus du sarcome de Rous est considéré comme un agent pathogène humain appartenant au groupe de risque 2.

24

Table des matières

22

Sherburn E.W. et al, Gliomas in rodent whisker barrel cortex: a new tumor model, Neurosugical Focus, URL (Oct. 2012) : http://thejns.org/doi/pdfplus/10.3171/foc.1999.7.3.2 23

Lambert F., INRS-IAF, Lab. Dr Pierre Talbot, communication personnelle, 2002. 24

Note : Niveau de risque corroboré par I. Robert, Inspectrice en biosécurité, Ag. Santé Pub. Can., Communication personnelle, 19 oct. 2012.

8

2.6. Lignée : N11 Microglies murines.

FICHE #6 Lignée : N11 Microglies murines

Généralités.

Cette lignée de type glioblastome est issue d’une culture primaire de microglies murines transformées au moyen d’un rétrovirus murin recombinant porteur de l’oncogène v-myc du virus aviaire MH2.

25

Ce rétrovirus murin recombinant est appelé VN11 et est lui-même issu d’une recombinaison entre le virus du carcinome aviaire MH2 et un virus de la leucémie murine (souche AKR).

26

Ces trois virus (VN11, MH2 et AKRv) ne sont pas répertoriés dans la banque de données de la Direction de la réglementation des agents pathogènes.

27

Le laboratoire du Dr Pierre Talbot a obtenu la lignée N11 en 1996, de la part du Dr Yves Lombard du département d’immunologie, Faculté de Pharmacie, Université Louis-Pasteur de Strasbourg en France.

28

Attention : ne pas confondre cette lignée avec une autre lignée malencontreusement appelée «N11» et constituée de cellules murines neuronales hypothalamiques, d’origine embryonnaire et distribuées par Cedarlane Inc.

29

Groupe de risque.

Le niveau de risque des virus utilisés pour la transformation de cette lignée murine n’a pas encore été établi. Par prudence, puisqu’il s’agit de virus murins (VN11 et AKRv), et dans le contexte où des souris peuvent être hébergées dans les animaleries de Techniques de Santé animale et que les élèves de ce programme effectuent de la culture cellulaire, la lignée N11 doit être considérée de groupe de risque 2.

Table des matières

25

Pirami L. et al, (1991), Mouse macrophage clones immortalized by retroviruses are functionally heterogeneous, Proc. Natl. Acad. Sci. , USA, 88 : 7543-7547, URL (Oct. 2012) : http://www.pnas.org/content/88/17/7543.full.pdf 26

DDBJ (DNA Data Bank of Japan), URL (Oct. 2012): http://getentry.ddbj.nig.ac.jp/getentry/na/Z26309 27

Robert I., Inspectrice en biosécurité, Ag. Santé Pub. Can., Communication personnelle, 22 Oct. 2012. 28

Desforges M., INRS-IAF, Lab. Dr Pierre Talbot, communication personnelle, 24 oct. 2012. 29

Cedarlane inc., cellutions biosystems, Oct. 2012, URL : http://www.cellutionsbiosystems.com/index.php?option=com_virtuemart&page=shop.browse&category_id=7&Itemid=40

9

2.7. Lignée : MO3.13 Oligodendrocytes humains.

FICHE #7 Lignée : MO3.13 Oligodendrocytes humains

Généralités.

Cette lignée de type glioblastome est constituée d’hybridomes humain-humain : des oligodendrocytes primaires adultes fusionnés à des cellules tumorales musculaires squelettiques (rhabdomyosarcome RD).

30

Groupe de risque.

Cette lignée appartient au groupe de risque 1 puisqu’elle ne contient aucun agent pathogène humain.31

Table des matières

30

McLaurin J. et al, (1995), A human glial hybrid cell line differentially expressing genes subserving oligodendrocyte and astrocyte phenotype, J. Neurobiol., 26(2) :283-93, Oct. 2012, URL : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/7707048 31

Note : Niveau de risque corroboré par I. Robert, Inspectrice en biosécurité, Ag. Santé Pub. Can., Communication personnelle, 19 oct. 2012.

10

2.8. Virus MHV A59 – Virus de l’hépatite murine.

FICHE #8 Virus MHV A59 – Virus de l’hépatite murine.

Généralités.

Afin d’apprécier le risque associé à l’utilisation d’agents pathogènes humains, L’Agence de Santé Publique du Canada (ASPC) produit des Fiches techniques santé-sécurité : agents pathogènes (FTSSP).

32 Le MHV n’est

cité pas dans ces fiches.

En 1996, l’ASPC produisait des Fiches Techniques Santé/Sécurité (FTSS) dans lesquelles le MHV était classé dans le groupe de risque 2.

33 34

Le niveau de risque 2 associé au MHV est dû à sa pathogénicité pour les souris et non pour l’humain; par rapport à l’humain, le MHV correspond au groupe de risque 1.

35

Le MHV n’est pas reconnu pour produire de zoonose.36

Groupe de risque.

Dans le contexte où des souris peuvent être hébergées dans les animaleries de Techniques de Santé animale et que les élèves de ce programme effectuent de la culture cellulaire, le MHV doit être considéré de groupe de risque 2.

Table des matières

32

ASPG, Fiches signalétiques d'agents pathogènes et appréciation du risque, URL (Oct. 2012) : http://www.phac-aspc.gc.ca/lab-bio/res/psds-ftss/index-fra.php#tphp 33

Collège Lionel-Groulx, Département de Biologie, Hiver 2012. Chroniques DBT #1, (101-NEO-LG), 4 pages. 34

Annexe 5. Extrait des Fiches Techniques Santé/Sécurité de l’ASPC, Agents appartenant au groupe de risque 2, 1996. 35

Bonhomme A., Chef des Services de biosécurité, Bureau de Sécurité des laboratoires, Santé Canada, Communication personnelle, 18 avril 2002. 36

Santé Canada, (2001) Médicaments et produits de santé – Évaluation de la sécurité virologique, URL (Oct. 2012) : http://www.hc-sc.gc.ca/dhp-mps/prodpharma/applic-demande/guide-ld/ich/qual/q5a-fra.php#TABLEAU_3

11

ANNEXE 1. Extrait du catalogue de l’ATCC «Human Tumor Cell Bank – HTB», ATCC HTB-17, 2004.

Table des matières

Table des matières

12

ANNEXE 2. Fiche d’information de l’ATCC sur la lignée SK-N-SH

Table des matières

Cell Line Designation: SK-N-SH

ATCC®

Catalog No. HTB-11 Cell Line Description Organism: Homo sapiens (human)

Tissue: neuroblastoma; brain; derived from metastatic site: bone marrow

Age: 4 years

Gender: female

Morphology: epithelial

Growth properties: adherent

AntigenExp: Blood Type A; Rh+

Products: plasminogen activator shows increased expression of M-CSF after treatment with amyloid-beta peptide

DNA Profile (STR Analysis): Amelogenin: X

CSF1PO: 11 D13S317: 11 D16S539: 8,13 D5S818: 12 D7S820: 7,10 TH01: 7,10 TPOX: 8,11 vWA: 14,18

Depositors: G. Trempe; L.J. Old

Comments: The SK-N-SH line was developed by J.L. Biedler and differs from SK-N-MC (see ATCC HTB-10) in that it exhibits a

longer doubling time and higher levels of dopamine - beta - hydroxylase. SK-N-SH has been used as a target cell line in cell mediated

cytotoxicity assays.

Karyotype: The cell line is hyperdiploid human female (XX), with the modal chromosome number of 47. Normal chromosomes N9 and

N22 are single. One copy of each of these chromosomes is structurally altered to form the two marker chromosomes 9q+ and 22q+.

Chromosomes N7 is trisomic. Extra bands were found on one copy of chromosome N7, thereby forming a marker chromosome as

described by R.C. Seeger. May have been translocated in part(s) to the q arms of chromosomes N9 and N22.

Note: Cytogenetic information is based on initial seed stock at ATCC. Cytogenetic instability has been reported in the literature for

some cell lines.

Biosafety Level: 1 This cell line is not known to harbor an agent known to cause disease in healthy adult humans. Handle as a potentially biohazardous material under at least Biosafety Level 1 containment. This cell line has NOT been screened for Hepatitis B, human immunodeficiency viruses or other adventitious agents. Cell lines derived from primate lymphoid tissue may fall under the regulations of 29 CFR 1910.1030 Bloodborne Pathogens. ATCC recommends that appropriate safety procedures be used when handling all cell lines, especially those derived from human or other primate material. Detailed discussions of laboratory safety procedures are provided in Laboratory Safety: Principles and Practice (Fleming et al., 1995) the ATCC manual on quality control (Hay et al., 1992), the Journal of Tissue Culture Methods (Caputo, 1988), and in the U.S. Government Publication, Biosafety in Microbiological and Biomedical Laboratories , 4th ed. HHS Publication No. (CDC) 93-8395. U.S. Department of Health and Human Services, Centers for Disease Control and Prevention. Washington DC: U.S. Government Printing Office; 1999. The entire text is available online at www.cdc.gov/od/ohs/biosfty/bmbl4/bmbl4toc.htm.

Use Restrictions These cells are distributed for research purposes only. ATCC recommends that individuals contemplating commercial use of any cell

line first contact the originating investigator to negotiate an agreement. Third party distribution of this cell line is discouraged, since this

practice has resulted in the unintentional spreading of cell lines contaminated with inappropriate animal cells or microbes.

The cells are distributed for research purposes only. The Memorial Sloan-Kettering Cancer Center releases the line subject to the

following: 1.) The cells or their products must not be distributed to third parties. Commercial interests are the exclusive property of

Memorial Sloan-Kettering Cancer Center. 2.) Any proposed commercial use of these cells must first be negotiated with The Director,

Office of Industrial Affairs, Memorial Sloan-Kettering Cancer Center, 1275 York Avenue, New York, NY 10021; phone (212) 639-3620;

FAX (212) 753-5764.

Handling Procedure for Frozen Cells To insure the highest level of viability, thaw the vial and initiate the culture as soon as possible upon receipt. If upon arrival, continued

storage of the frozen culture is necessary, it should be stored in liquid nitrogen vapor phase and not at –70°C. Storage at –70°C will result

in loss of viability.

13

SAFETY PRECAUTION: ATCC highly recommends that protective gloves and clothing always be used and a full face mask

always be worn when handling frozen vials. It is important to note that some vials leak when submersed in liquid nitrogen and will

slowly fill with liquid nitrogen. Upon thawing, the conversion of the liquid nitrogen back to its gas phase may result in the vessel

exploding or blowing off its cap with dangerous force creating flying debris.

Thaw the vial by gentle agitation in a 37°C water bath. To reduce the possibility of contamination, keep the O-ring and cap out of the

water. Thawing should be rapid (approximately 2 minutes).

1. Remove the vial from the water bath as soon as the contents are thawed, and decontaminate by dipping in or spraying with 70%

ethanol. All of the operations from this point on should be carried out under strict aseptic conditions.

1. Transfer the vial contents to a 75 cm2

tissue culture flask and dilute with the recommended complete culture medium (see the

specific batch information for the recommended dilution ratio). It is important to avoid excessive alkalinity of the medium during

recovery of the cells. It is suggested that, prior to the addition of the vial contents, the culture vessel containing the growth medium

be placed into the incubator for at least 15 minutes to allow the medium to reach its normal pH (7.0 to 7.6).

1. Incubate the culture at 37°C in a suitable incubator. A 5% CO2 in air atmosphere is recommended if using the medium described on

this product sheet.

If it is desired that the cryoprotective agent be removed immediately, or that a more concentrated cell suspension be obtained, centrifuge

the cell suspension at approximately 125 xg for 5 to 10 minutes. Discard the supernatant and resuspend the cells with fresh growth

medium at the dilution ratio recommended in the specific batch information.

Handling Procedure for Flask Cultures The flask was seeded with cells (see specific batch information) grown and completely filled with medium at ATCC to prevent loss of

cells during shipping.

1. Upon receipt visually examine the culture for macroscopic evidence of any microbial contamination. Using an inverted microscope

(preferably equipped with phase-contrast optics), carefully check for any evidence of microbial contamination. Also check to

determine if the majority of cells are still attached to the bottom of the flask; during shipping the cultures are sometimes handled

roughly and many of the cells often detach and become suspended in the culture medium (but are still viable).

1. If the cells are still attached, aseptically remove all but 5 to 10 ml of the shipping medium. The shipping medium can be saved for

reuse. Incubate the cells at 37°C in a 5% CO2

in air atmosphere until they are ready to be subcultured.

1. If the cells are not attached, aseptically remove the entire contents of the flask and centrifuge at 125 xg for 5 to 10 minutes.

Remove shipping medium and save. Resuspend the pelleted cells in 10 ml of this medium and add to 25 cm2

flask. Incubate at 37°C

in a 5% CO2 in air atmosphere until cells are ready to be subcultured.

Subculturing Procedure Volumes used in this protocol are for 75 cm2 flask; proportionally reduce or increase amount of dissociation medium for culture vessels

of other sizes.

1. Remove and discard culture medium.

2. Briefly rinse the cell layer with 0.25% (w/v) Trypsin-0.53mM EDTA solution to remove all traces of serum which contains trypsin

inhibitor.

1. Add 2.0 to 3.0 ml of Trypsin-EDTA solution to flask and observe cells under an inverted microscope until cell layer is dispersed

(usually within 5 to 15 minutes).

Note: To avoid clumping do not agitate the cells by hitting or shaking the flask while waiting for the cells to detach. Cells that are

difficult to detach may be placed at 37°C to facilitate dispersal.

4. Add 6.0 to 8.0 ml of complete growth medium and aspirate cells by gently pipetting.

1. Add appropriate aliquots of the cell suspension to new culture vessels.

Table des matières

14

ANNEXE 3. Extrait d’article : Schubert D. et al, (1974), Nature, 249, p.224.

Table des matières

Table des matières

15

ANNEXE 4. CHME-5 - Extrait d’une présentation scientifique, Labo du Dr P. Talbot, 2004.

Table des matières

Table des matières

16

ANNEXE 5. Fiches Techniques Santé/Sécurité, ASPC, Agents du groupe de risque 2, 1996.

Table des matières

4.6.2 AGENTS APPARTENANT AU GROUPE DE RISQUE 2 (NÉCESSITANT UN NIVEAU DE CONFINEMENT 2)

Groupe de risque 2 (risque modéré pour l'individu, limité pour la collectivité)

Agent pathogène qui peut provoquer une maladie chez les humains ou les animaux, mais qui, dans des circonstances normales, n'est pas susceptible de constituer un danger sérieux pour le personnel du laboratoire, la collectivité, les animaux d'élevage ou l'environnement. L'exposition en laboratoire provoque rarement une infection qui entraîne une maladie grave; il existe des traitements efficaces et des mesures préventives qui limitent le risque de propagation.

Groupe de risque 2 Bactéries, Chlamydia, Mycoplasmes

Actinobacillus - toutes les espèces Actimocyces pyogenes (C. pyogenes) /...

Groupe de risque 2 Mycètes

Cryptococcaceae Candida albicans Cryptococcus neoformans

/... Groupe de risque 2 Virus * Les virus provenant des arthropodes sont indiqués au moyen d'un astérisque. Seuls les

virus pouvant causer des maladies chez les humains ou chez les animaux ont été inclus dans cette liste. Les agents énumérés dans ce groupe peuvent être présents dans le

sang, le LCR, le système nerveux central et autres tissus, et arthropodes infectieux, selon l'agent et le stade de l'infection.

Adénovirus, tous les sérotypes Arenaviridae /...

Virus de l'hépatite de la souris Coronavirus bovin Virus de la péritonite infectieuse féline Virus de la bronchite infectieuse aviaire /...

Table des matières