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Le Panorama ouvre ses colonnes aux cinq groupes politiquesreprésentés au conseil municipal par au moins trois sièges. Ces textes sont rédigés sous la responsabilité de chaque groupeet n’engagent que leurs auteurs.

2010 s’annonce déterminante pour l’avenir duservice public, en France et à Fresnes. Au-delà dela réforme territoriale et de la fiscalité locale et leremplacement de la taxe professionnelle par unecontribution économique territoriale, le servicepublic municipal est appelé à vivre de nom-breuses mutations. Non dans ses finalités et ses

missions auxquelles nous sommes profondément attachés, maisdans son mode d’organisation. La fin de la concession de la géo-thermie nous donne l’opportunité de repenser l’articulation dela gestion des réseaux nord et sud avec comme objectif restaurerl’équilibre économique de ce modèle. Le maire et vos élus y tra-vaillent afin de permettre à la ville de bénéficier du juste retourdes investissements consentis ces dernières années. La déléga-

tion de service public de la restauration scolaire doit aussi êtrerepensée à l’aune des expériences menées par d’autres collec-tivités. L’avenir des marchés alimentaires est aussi au cœur denos réflexions. Les projets pour 2010 ne manquent pas, pour Fresnes et pourla promotion du service public. Nous vous souhaitons aussi denourrir de nombreux projets d’avenir pour vous et vos proches.Meilleurs vœux au nom du groupe des élus socialistes et appa-rentés. PHILIPPE PALLIER

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GROUPE SOCIALISTE

Nos ambitions pour 2010

GROUPE FRESNES ECOLOGIE

Copenhague, une déclaration pour masquer un échec

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Cet article est écrit au dernier jour du sommetde Copenhague. L’accord, si accord il y a, n’aurarien de contraignant, contrairement à ce qui étaitattendu. Une fois de plus les intérêts particuliers primentsur ceux de la planète.Tous ont de beaux discours sur l’écologie, le dé-

veloppement durable, mais sur le terrain, qu’en est-il ?Chacun se referme dans ses petites certitudes, en espérant quele voisin montrera l’exemple.Et bien une fois de plus, un rendez-vous pourtant attendu etimportant est raté.Sans catastrophisme aucun, les écologistes ont depuis des an-nées essayé de faire entendre leurs voix, nous continuerons à le

faire, au quotidien, pour que l’urbanisme soit de qualité, sansconsommation d’énergie excessive, pour que le développementsoit soutenable, sans la démesure de consommation polluante.C’est malheureusement sur une note pessimiste que nous en-tamons cette année 2010.Nous l’espérons plus porteuse d’un bel espoir pour la planèteet ses habitants, surtout s’ils demeurent à Fresnes.Bonne année à tous. HERVÉ BOURDIN

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La loi de finance 2010 porte en elle avec encoreplus de force la baisse des contributions fiscalesdes plus riches. Tout est orchestré pour répondreaux appétits du marché et aux exigences du Medef : comme l’exonération massive de coti-sations sociales, ou la suppression de la taxe pro-fessionnelle. Ce dernier cadeau fiscal, qui sera

partagé par quelques-uns, provoquera une baisse importantede recettes pour l’État et les communes, provoquant une nouvelle pression sur les services publics, laminant emplois etmissions, tout en privant les habitants de droits élémentaires,bafouant le principe d’égalité. Les familles vont encore plus por-ter le poids de la crise, leur contribution au budget de l’État reposant de plus en plus sur la consommation et sur les revenus

les plus modestes. Les inégalités explosent, les dossiers de surendettement ont augmenté de 17 % en un an. L’année quis’ouvre à nous s’annonce lourde de nouveaux dangers, de régression sociale et démocratique en tout genre. Les élus dugroupe communiste apparenté et citoyen, forts de la résistance,de la colère et de la profonde volonté de changement du mondedu travail ouvrant la perspective d’une alternative économique,sociale et culturelle, mobilisatrice des nouvelles générations,plus sensibles à l’innovation qu’à la tradition propice à l’éclosiond’une nouvelle espérance républicaine, vous présentent leursmeilleurs vœux de Fraternité et de Justice Sociale pour cette an-née 2010. J. AUBRY, M. ÉTHÈVE, A. PERTHUIS, A. TARAGO, J.-P. THELLIER

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GROUPE COMMUNISTE

2010 : année de réformes structurelles, année de luttes

Notre groupe d’élus minoritaires “Fresnes, De-main” vous accompagnera tout au long de l’an-née 2010 .Être élus minoritaires est une mission enthou-siasmante et attachante, mais nous nous heur-tons au peu d’information et à de faibles moyenspour pouvoir répondre à nos concitoyens. Nous

sommes conscients de l’espoir, de la confiance et de l’attenteque les Fresnois nous témoignent et nous ne voulons pas jouerun simple rôle de figurant.Notre souhait, souvent exprimé, serait d’être associés et de par-ticiper à tous les nouveaux projets pour notre ville, encouragerà la création et à la modernisation des quartiers. De pouvoiréchanger des réflexions et des idées constructives et réagir face

à certains projets. De donner ainsi une valeur ajoutée à l’en-semble de notre action. Nous voulons être les ambassadeurs ac-tifs et présents des Fresnois qui nous ont élus pour les repré-senter. (Dès janvier, un blog et des permanences en mairie vouspermettront de vous exprimer et de nous rencontrer).Jean-Alain Buffault, Maurice Chaillou, Bernard Gateau, DidierRychter et moi-même vous souhaitons une excellente nouvelleannée, qu’elle soit riche de joie, de bonheur et que tous vosvœux formulés deviennent réalité. FRÉDÉRIQUE PRADIER

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FRESNES DEMAIN

Un groupe, des idées, pour une nouvelle politique de la ville

Fresnes À Venir vous présente ses meilleurs vœuxpour 2010 : bonheur et santé, pour vous et vosproches. En ces temps difficiles, nous continue-rons à être à vos côtés et à l’écoute de vos préoc-cupations.Nous sommes toujours engagés pour le maintiend’un service public de qualité, pour le respect de

la laïcité, pour le développement durable, pour la solidarité etpour une réelle démocratie participative. Nous restons vigilantset motivés pour faire progresser et appliquer ces valeurs quinous sont chères.Nous avons encore de nombreuses batailles à mener pourconstruire à Fresnes une véritable dynamique à destination dela jeunesse, pour rendre vraiment accessibles les logements ou

encore pour maintenir la géothermie comme service public,sous contrôle des Fresnois, sans qu'ils aient à compenser deleur poche les erreurs passées ou à venir. Nous avons besoinde vous !Pour favoriser notre communication, nous mettons aussi à votredisposition un site internet, enfin interactif, dès le début de 2010.Il vous permettra de vous informer, mais aussi de nous faire partde vos idées, pour construire ensemble un nouvel avenir pourFresnes. Alors, rendez-vous très vite sur www.fresnesavenir.fr

KADOUR METIR POUR FRESNES À VENIR

http://www.fresnesavenir.fr

FRESNES À VENIR

Une nouvelle année avec vous !

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PAROLE DES GROUPES

Le Panorama ouvre ses colonnes aux cinq groupes politiquesreprésentés au conseil municipal. Ces textes sont rédigés sous la responsabilité de chaque groupeet n’engagent que leurs auteurs.

Avec la politique gouvernementale qui se traduitpar une montée de la précarité, une baisse dupouvoir d’achat des salariés et retraités, le détri-cotage des grands services publics nationaux,maux aggravés par une gestion de la crise éco-nomique dans l’intérêt exclusif des banques, lebesoin de solidarité se fait sentir plus que jamais

dans les territoires et la ville de Fresnes n’échappe pas à ce mou-vement. La municipalité y répond par le renforcement de sesservices publics.L'année 2009 aura été dans notre ville synonyme d'innombra-bles réalisations au profit des populations : halte garderie, mai-son de quartier avec un espace spécifique dédié à la jeunesse,logements sociaux (certains livrés, d’autres en cours de réalisa-

tion), foyer pour jeunes handicapés, maison d’hébergementpour retraités, rénovation des écoles, gymnases et bâtimentspublics, constructions de parking publics... À cela s’ajoutent denombreuses prestations rendues à la population pour les ser-vices municipaux, pour lesquels la mairie ne fait pas l’économiede la modernisation pour une meilleure efficacité et qualité desprestations.Pour mener toutes ces actions au profit des populations – les unesrésultant des engagements pris en 2008, les autres des effets dela crise économique – il faut des moyens. Cela justifie une mobi-lisation de tous contre la réduction des finances de notre villepar le gouvernement. JEAN-JACQUES UM

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GROUPE SOCIALISTE

Le besoin de solidarité


Taxe carbone, à suivre

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Le Conseil constitutionnel a sanctionné le gou-vernement pour les exemptions multiples ac-cordées. Il condamne le manque d’ambition en-vironnemental de cette mesure et son caractèreinjuste.Le Président Sarkozy doit entendre ce rappel àla cohérence et à la responsabilité, alors qu’il

avait choisi de s’exonérer des compromis trouvés par les ac-teurs du Grenelle de l’environnement. Le Conseil a raison de critiquer les dérogations multiples ac-cordées aux lobbies qui veulent le statu quo, et l’allocation gra-tuite de quotas d’émissions aux entreprises dans le cadre dumarché carbone européen qui crée une injustice fiscale. Legouvernement doit revoir sa copie pour revenir aux fonde-

ments qui rendent la Contribution Climat Energie efficace d’unpoint de vue environnemental et socialement juste. Après lefiasco de Copenhague, c’est la responsabilité qui doit prévaloir.Prix de départ pertinent, prévisibilité à moyen et long terme, in-clusion de tous les secteurs énergétiques dont la productiond’électricité, redistribution privilégiant les ménages les plus vul-nérables, création d’un fonds pour financer notamment un grandchantier de rénovation thermique des logements. Le gouverne-ment doit s’appuyer sur un compromis social, à l’image du Gre-nelle. Ce dernier fournit toutes les bases pour la mise en œuvred’une fiscalité écologique juste socialement et efficace pour leclimat et les économies d’énergie. HERVÉ BOURDIN

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Monsieur Besson, les élu(e)s communistes et ci-toyens de Fresnes s'insurgent du débat que vouset votre gouvernement tentez par tous les moyensd'imposer. À la veille des élections, la multiplica-tion des dérapages calculés des élus de l'UMP netrompe plus personne. Nous ne vous laisseronspas impunément véhiculer la peur et la haine à

travers vos idées. L'existence même de votre ministère de l'Immigration, de l'Inté-gration et de l'Identité nationale est une insulte aux valeurs quenous défendons. Nous lutterons sans relâche pour sa suppression.Dans ses vœux, Pierre Gosnat, député maire d'Ivry-sur-Seines'adressait à vous en ces termes : “Il est salutaire, Monsieur Besson,que vous soyez le ministre le plus haï de France, tant vous symbolisez

une politique voulue d’en haut, où l’identité nationale n’est que leprétexte à la division, l’exclusion et la répression, avec pour objectif,peu reluisant, de chasser sur les terres d’un certain Jean-Marie LePen.” Entendez que notre détermination à barrer la route à toutesvos tentatives de stigmatisations d'une partie de la population, déjàfort fragilisée par des lois répressives et injustes, restera sansfaille.Nous réaffirmons que lutter contre l'immigration clandestine,c'est avant tous mettre un terme aux pratiques scandaleuses queperpétuent le gouvernement français, la banque mondiale et leFMI en direction des pays du Sud. Nous réaffirmons notre attache-ment à une France du partage des différences, des Droits del'Homme. À une terre de métissage. JOSSELIN AUBRY

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GROUPE COMMUNISTE

À l'attention d'Éric Besson

L’un des grands chantiers lancés par la muni-cipalité socialiste (la ZAC de la Cerisaie) va bou-leverser la vie des Fresnois. Le second, prévudans les dix ans à venir, sera l’aménagement desPépinières de Paris. Il y a quelques années, un premier projet sur la Cerisaie avait été présenté au Conseil municipal ;

aujourd’hui quand on le découvre (dans le Panorama), il a étélargement modifié. Les Fresnois et le groupe d’élus minori-taires restent dans l’ignorance sur l’aménagement et les éven-tuelles modifications apportées au niveau du nombre desconstructions. Quid des infrastructures de ce futur quartier de2 500 habitants ? Ecoles, commerces de proximité, gymnase,voiries, s’adapteront-t-ils avec l’environnement existant (nom-

breuses nuisances : sonores, qualité de l’air, …). Nous voulonset souhaitons que ce concept novateur se développe sur la villemais constatons que le choix du lieu pour cet éco-quartier n’estpas l’idéal dans l’environnement actuel existant (nombreusesnuisances dues à la proximité des autoroutes et des lignes àhaute tension). Quelques années encore pour que le “grand projet” des Pépi-nières de Paris voit le jour …. Il faudra un autre PLU afin derendre les terres agricoles constructibles. Notre vision étantd’offrir aux Fresnois un vrai projet d’éco-quartier qui devraêtre une harmonisation des constructions et des espaces verts.

DIDIER RYCHTER

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FRESNES DEMAIN

Quel avenir pour nos futurs éco-quartiers ?

Le Panorama nous offre la possibilité de com-muniquer sur des sujets que nous avons pourhabitude de choisir au plus près de votre quo-tidien. Mais ce mois-ci, victimes d'allusions dé-gradantes, nous nous devons de répondre surun sujet plus général, et non moins important :notre attachement à la laïcité.

Fresnes À Venir rassemble des militants de différents horizonssociaux, politiques, géographiques. Les choix confessionnelsde chacun ne concernent que la vie privée. Et au sein de l'es-pace public, nous soutenons le droit à la différence, nul ne sau-rait le contester, mais pas la différence des droits, selon quel'on se réclame d'une communauté donnée.Depuis plus de cent ans, la loi dite “de séparation des églises

et de l'État” a permis la réconciliation entre les croyants de dif-férentes confessions et entre croyants et non-croyants.Aujourd'hui, la laïcité est attaquée. La loi Carle, adoptée dis-crètement à la rentrée, alourdit les charges de nos communesen les obligeant à couvrir les frais de scolarité des élèves dansl'enseignement privé. Et les discours du Président de la Répu-blique, au Latran ou à Ryad, sont lourds de menaces pour levivre-ensemble républicain. La laïcité, au-delà d'un principe fondateur du modèle françaisest aussi une valeur que tous les membres de Fresnes À Venirdéfendent fermement. Plus d’informations et vos réactionssur www.fresnesavenir.fr ALMAMY KANOUTÉ

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FRESNES À VENIR

À Fresnes À venir on est laïc et puis c’est tout

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PAROLE DES GROUPES


Par une politique du logement dynamique et diversifiée, nous voulons répondre aux attentesdes Fresnois en matière de logement. Bien sûr, lessituations, toutes plus urgentes et préoccupantesles unes que les autres ne pourront être résoluesdans les huit jours. Via le Plan local de l’habitat etdes constructions neuves d’ici 2014, l’équipe mu-

nicipale s’engage en faveur du logement pour tous. Pour les fonc-tionnaires, les étudiants, les jeunes, les personnes âgées. Soustoutes ses formes : réinsertion sociale, en locatif social, en acces-sion sociale ou en accession à la propriété. La multiplicité de cesoffres va permettre au plus grand nombre d’accéder au logementen fonction de ses ressources. Nous menons également un travailde réflexion avec tous les bailleurs sociaux avec trois priorités.

L’accompagnement des locataires afin d’éviter l’expulsion suiteà des impayés pour les locataires de bonne foi confrontés au chô-mage, à des crédits à la consommation ou à la maladie. Ensuite,les échanges d’appartements entre locataires, pour ceux à la re-cherche d’un appartement plus petit ou plus grand. Aujourd’hui,cet échange n’est pas possible car il faut refaire un dossier de pre-mière demande, entreprendre des démarches compliquées et at-tendre… longtemps. Enfin, les questions de sécurité, et troublesde voisinage dans la cité. C’est un vaste programme pour amé-liorer les conditions de vie des Fresnois, pour que chacun, de-main, ait un toit au dessus-de la tête. BRIGITTE TIRONNEAU

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GROUPE SOCIALISTE

Le besoin de solidarité


Débat d’orientation budgétaire

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Au mois de février, nous débattons des orienta-tions budgétaires, sans que l’État nous ait commu-niqué les chiffres nous permettant d’établir la réa-lité budgétaire de notre ville. Curieuse conceptionde la démocratie que de nous imposer un débatsans en connaître les finalités. Nous savons qu’unefois de plus les collectivités territoriales souffriront

d’une politique gouvernementale, plus prompte à offrir des avan-tages fiscaux à ceux qui n’en sont pas démunis.De quoi sera fait l’avenir, entre suppression de la taxe profession-nelle, diminution des dotations, dans un climat social lourd demenace ? Pour le moment, les choix de la municipalité ne tendentpas à réduire les activités, ni les services à la population. Pour com-bien de temps ? Aurons-nous les moyens de nos politiques dans

le futur ? Au moment où tangue le service public, la communedoit assurer sa fonction de régulateur social. Cela ne doit pas sefaire par une imposition locale excessive. Nous devons rester vigilants et contenir toutes les augmentations qui pèsent sur lepouvoir d’achat des ménages fresnois.Des économies, nous pouvons en faire, en étant tous attentifs dansles locaux publics ou associatifs aux consommations d’eau, de lu-mière ou de chauffage. Nous devons nous lancer dans des pro-grammes ambitieux d’économie d’énergie dans les rénovationsou les constructions neuves.Investir dans ces domaines, c’est construire l’avenir.

HERVÉ BOURDIN

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La réforme des retraites sera examinée en sep-tembre. Le président a dû renoncer à imposersa réforme dans la torpeur des vacances esti-vales. Le souci de concertation présidentiel s’ar-rête à une modification de calendrier qui vise àcouper l’herbe sous le pied aux mobilisationssociales.

En s’éloignant d’élections régionales s’annonçant délicatespour l’UMP, le gouvernement tente ainsi d'éviter que le sujetne conduise une grande majorité de citoyens, mécontents desprojets antisociaux du gouvernement, à une expression né-gative dans les urnes. Le sort des chômeurs en fin de droits,des salariés victimes de la crise et des fonctionnaires est doncrenvoyé après les élections régionales.

Concernant plus particulièrement les retraites, 59 % des salariésrefusent de cesser le travail après 60 ans.

La droite bute sur cet obstacle, elle tente d’éroder la résolutionde l’opinion en faisant circuler d’étranges sondages ; un balletd’experts se succèdent sur les plateaux télé sans jamais un jour-naliste pour les contredire. Le chef de l’État ne laisse planer au-cun doute sur le sens de la réforme qu’il prépare. Il évoque àdemi-mot la perspective de nouveaux sacrifices pour les sala-riés. Tout cela est grotesque et méprisant. JEAN-PIERRE THELLIER

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GROUPE COMMUNISTE

Un sommet qui reporte le social à plus tard (après les régionales)

Depuis plusieurs décennies, nous constatons enparcourant notre ville, la désertification des pôlescommerciaux : le Clos-la-Garenne, le centre-ville,les marchés Nord et Sud, Pasteur, ….Un commerce disparaît et il laisse place à unebanque ou à une agence immobilière !!! Le com-merce est souvent insuffisamment mesuré dans

l’évolution de la ville. Avec l’ensemble des nouveaux programmesde construction de logements prévus dans les années à venir, il faut absolument penser à l’évolution du commerce et les pren-dre en compte dans l’aménagement et le développement desnouveaux quartiers. Il faut redynamiser la ville !!! Il faut une po-litique volontariste de développement économique !!!À notre grand étonnement, la municipalité a organisé, pour la

première fois, une rencontre avec quelques entreprises fres-noises. Dans ses discours, la majorité municipale ne cesse denous faire part de son pessimisme et déclare que les services auxadministrés vont disparaître suite à la suppression de la taxe pro-fessionnelle ; alors que celle-ci sera remplacée par une nouvelletaxe : la “contribution économique territoriale”, dont on ne nousparle jamais.Où est la logique de ce discours politique équivoque ?Nous voulons pour notre ville un développement économiquecréateur d’emploi et de richesse. JEAN-ALAIN BUFFAULT

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FRESNES DEMAIN

Commerce, artisanat, entreprise, ont-ils un avenir à Fresnes ?

Nous vous en parlions dans l'édition de janvier duPanorama : la géothermie pose plusieurs pro-blèmes de taille qui concernent tous les Fresnois.Nous savons, pour avoir nous-mêmes fait la dé-marche de comprendre ses enjeux, que le sujet esttrès complexe. L'équipe municipale n’ayant paschoisi d’impliquer les Fresnois dans les décisions

qui les concernent, nous avons décidé de vous donner les élé-ments pour comprendre. Nous organisons donc le jeudi 8 avril à partir de 19 heures, sallePujo, une rencontre-débat sur la géothermie. Des experts indé-pendants expliqueront son fonctionnement et son organisationsur la ville de Fresnes. Nous étudierons ensuite les solutions pos-sibles au problème actuel qui laisse une dette de plus d’un million

d’euros à l’ensemble des Fresnois. En novembre prochain, la ges-tion de la géothermie sera confiée à une entreprise privée par uneconcession de travaux publics. Qui va régler l’addition ?

Soit par l’intermédiaire de vos impôts, soit par votre facture éner-gétique, vous allez payer pour la géothermie ! Autant comprendredès maintenant pourquoi et comment éviter le pire. Nous sommespour le développement des énergies propres mais pas n’importecomment ni à n’importe quel prix. L’environnement ne doit passervir de prétexte pour camoufler de grosses erreurs de gestionqui pèsent sur l’ensemble des citoyens de la commune.

KADOUR METIR

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FRESNES À VENIR

Rencontre-débat sur la géothermie

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PAROLE DES GROUPES


Le résultat des élections régionales est sans ap-pel. Les électeurs comme les abstentionnistesont adressé un message explicite. Face à la crise,à la montée du chômage, à la désespérance sociale, confrontés à un quotidien difficile et unavenir inquiétant – les retraites -, les Français at-tendent une autre politique du gouvernement

et des réponses à leurs difficultés. Tout en sanctionnant le gou-vernement, ils ont confirmé la confiance qu’ils avaient placéedans les élus régionaux socialistes lors des précédentes élec-tions pour développer transports, logement et formation. Face à un gouvernement autiste, ils ont voté en faveur de ceuxqui pouvaient faire contrepoids, à défaut de pouvoir fairecontre-pouvoir. Si cette confiance renouvelée renforce notre

détermination à mener ces combats à la Région comme àFresnes – où la liste d’union menée par Jean-Paul Huchon aremporté 67,73 % des suffrages, ce dont nous vous remercions- nous devons aussi nous préoccuper de l’abstention qui gagnedu terrain à chaque élection, à de rares exceptions près. Nous devons redonner du sens à l’action politique, contrarierle cours “naturel” d’une société à la dérive, rappeler nos valeurset notre ambition pour la France. C’est à ce chantier que nousdevons maintenant nous attaquer pour mériter aussi votreconfiance en 2012. PHILIPPE PALLIER

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GROUPE SOCIALISTE

La confiance renouvelée


Régionales, une belle victoire de la gauche et des écologistes

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Face à la dégradation environnementale et so-ciale, les citoyens sont de plus en plus nombreuxà penser que les solutions sont globales, et queles propositions d'Europe Ecologie apportentdes réponses durables pour un développementplus harmonieux de notre société.Ils l'ont clairement démontré par leur vote lors

des élections régionales récentes : la liste d'Europe Ecologieque ce soit en Ile-de-France ou à Fresnes obtient un très bonscore et confirme au fil des élections un ancrage autour de 17%qui la positionne comme une force importante dans le paysagepolitique local, régional, national. Sur le fonds, cette élection confirme la volonté de la majoritédes franciliens de porter une politique régionale ambitieuse

qui devra se matérialiser par des avancées concrètes notam-ment dans le domaine des transports en commun, du loge-ment, de l'emploi et de l'enseignement. À Fresnes, le projetd'éco-quartier dans la ZAC Cerisaie s'inscrit dans ces préoccu-pations et cette actualité. Mais il n'y a pas que les fins, les moyens sont essentiels. C'estaussi en fonction de la méthode employée que ces change-ments se concrétiseront : par un travail conjoint des partis degauche, en associant les différents acteurs de la société civile,en favorisant localement la participation citoyenne.

MARIE LECLERC-BRUAND

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Réunis avec le Parti de Gauche, le PCF, les Alterna-tifs, la Gauche Unitaire, et des représentants dumonde syndical et associatif, les élu(e) s commu-nistes et citoyens ont décidé de participer à la dé-marche du Front de Gauche afin de construire unedynamique de transformation sociale majoritaire.Je tiens tout d'abord à remercier les 8 % d'électrices

et d'électeurs qui, le 14 mars, en déposant dans les urnes leursbulletins Front de Gauche, ont soutenu notre démarche. Cette dé-marche, nous la ferons perdurer comme un pôle de résistance àla politique destructrice de la droite. La construction d'alternativessera d'autant plus nécessaire que le gouvernement a d’ores et déjàannoncé que leur défaite écrasante serait la démonstration queles Français attendent un renforcement de la politique ultralibé-

rale. Malgré tout, la victoire de la gauche ne peut cacher un tauxd'abstention historique. Celle-ci s'ancre de plus en plus dans lavie politique comme un phénomène permanent. Elle est avant tout symptomatique d'un décalage, devenu gouffre,entre la politique institutionnelle et la vie quotidienne. Sympto-matique aussi d'une campagne électorale ou les premières forcespolitiques de ce pays n'ont à aucun moment porté le débat surle fond de leurs programmes. Appuyées par des médias qui pré-fèrent les scandales et les dérapages médiatiques au débat d'idées.Cette volonté de ne pas mener, projet contre projet, le débatd'idées, est un danger d'affaiblissement de notre démocratie neprofitant qu'aux mouvements les plus extrêmes. JOSSELIN AUBRY

06 77 41 07 67

GROUPE COMMUNISTE

Développons un Front à Gauche

Lors du dernier conseil municipal, nous avonsdû débattre sur les orientations budgétaires de2010. M. le maire a largement commenté sonopposition à la réforme de la taxe profession-nelle. La nouvelle taxe contribution économiqueterritoriale sera profondément modifiée lesprincipales caractéristiques du nouveau dispo-

sitif apaisera les craintes de tous les élus.Le pessimisme de la réforme sur les collectivités territoriales ? Ré-forme nécessaire pour simplifier et fusionner les différentes stratesde coopération existantes entre les communes, départements etrégions. Sur le plan local, nous avons des incertitudes et des ques-tions sur les projets et actions menés par la majorité municipale :! Géothermie, depuis des années nous nous sommes alarmés de

la mauvaise gestion de la Sofrechal et du gouffre financier induitpour la ville et pour les fresnois. Nous ne pouvons donc être quesatisfaits de la décision d’externaliser la géothermie et de la confierà un délégataire. Nous resterons vigilants !!!! La ZAC de la Cerisaie : nous avons été tenus à l’écart du projetdéfinitif, premier éco-quartier ; nous nous interrogeons sur la démocratie participative ?Nous constatons qu’en 2010 on ne parlera pas non plus ni de sécurité des biens et des personnes, ni de la circulation en cen-tre- ville, ni de rénovation des infrastructures existantes...Il faudra encore attendre l’année prochaine, peut-être !!!

BERNARD GATEAU

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FRESNES DEMAIN

Surprenant débat sur les objectifs budgétaires

Des Fresnois inquiets ont interpellé Fresnes AVenir car il semblerait que certains personnelscommunaux vivent un mal-être au travail consé-cutif à des remises en cause sur leur compétenceprofessionnelle allant jusqu’à du harcèlementmoral. D’après ces informations, des agents au-raient été convoqués, soit au commissariat de

police afin d’être entendus sur d’éventuelles suspicions de vol,soit devant un conseil de discipline. Quelques agents, suite austress subi, seraient sous traitement médical. D’autres, aprèsavoir passé plus de vingt ans au sein des services de la mairieet n’en pouvant plus de cette situation, n’auraient pas hésité àdemander leur mutation dans d’autres collectivités territoriales.Des représentants du personnel ont sollicité la création d’une

commission d'enquête sur ce mal-être lors d’un comité hygiènesécurité. Cette commission a été acceptée mais n’aurait pasencore été créée à ce jour. Si ces faits sont avérés, il nous sembleque ce sont d'abord des problèmes d’organisation, qui de-vraient relever d’une concertation avec la hiérarchie compé-tente, avant tout autre saisie d’instances judiciaires. Fresnes A Venir demande à Monsieur le maire d’éclairer lesFresnois sur ces points et que tout soit mis en œuvre pour quedes solutions satisfaisantes soient trouvées au plus vite, dansl’intérêt du personnel communal mais aussi pour la qualité duservice public.

KADDOUR MÉTIR


FRESNES À VENIR

Mairie : mal-être ou pas mal-être, telle est la question !

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PAROLE DES GROUPES

Conformément à la loi, le Panorama ouvre un espaced’expression. Ces textes sont rédigés sous la responsabilité deleurs auteurs et n’engagent que ces derniers.

Faut-il rappeler que la vie en société suppose lerespect de quelques règles élémentaires de sa-voir-vivre ? Non, civisme et respect de l’autre nesont pas des concepts éculés. Chacun par soncomportement individuel contribue au bien-être de tous par le respect des règles de savoir-vivre. La qualité de vie, c’est l’affaire de tous.

C’est une affaire de responsabilité individuelle. Les autorités, elles, doivent assumer leur part de responsabilité :prévenir et sanctionner. Nous n’entendons pas nous substituerà l’État, qui doit assumer ses prérogatives en matière de sécu-rité. En revanche, la ville peut agir en matière de préventionde délinquance. L’État est maintenant disposé à signer uncontrat intercommunal de prévention de la délinquance asso-ciant L’Haÿ-les-Roses et Fresnes. Pour nous, l’objectif de ce

contrat est de fédérer toutes les compétences et expertises pourque des actions concertées soient menées afin d’identifier lesincivilités et les actes délinquants, les répertorier, mettre enœuvre les plans d’actions permettant de les corriger. Sans remettre en cause les responsabilités des uns et des autres : ilappartient toujours aux travailleurs sociaux de mener le travailde proximité, de pédagogie et d’éducation ; il appartient tou-jours à la police nationale d’intervenir et d’assurer notre sécu-rité ; il appartient toujours à la justice de juger. Il appartenait àla ville de Fresnes de fédérer toutes ces énergies pour que l’ac-tion de ces différents acteurs soient plus efficace pour notretranquillité à tous, à Fresnes. JAMES VESTON

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GROUPE SOCIALISTE

Civisme et prévention


Défendre la gynécologie médicale

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Beaucoup savent que la loi Hôpital, Patient,Santé et Territoire réduit les effectifs des profes-sions de la santé, mais ceux qui sont maladessouffrent de ses effets: longs délais de rendez-vous à l’hôpital, report de consultation ou d'opé-ration, infirmières libérales en nombre insuffi-sant, manque de médecins généralistes ou de

certains spécialistes, épuisement des personnels hospitaliers.C’est pourquoi, lorsqu’il existe une mobilisation qui dure de-puis plus d’une dizaine d’année et qui rassemble les patientes,leurs gynécologues et d’autres spécialistes, on la soutient et ony participe pour montrer qu’on ne peut pas laisser diminuerl'offre de soins. C'est l'action du Comité de défense de la gyné-cologie médicale. Cette mobilisation a permis la reprise de l’en-

seignement de la gynécologie médicale, supprimé pendant dix-sep ans et une vingtaine de médecins sont de nouveau forméschaque année. C'est insuffisant pour permettre le remplace-ment des gynécologues actuellement en exercice, mais c'est undébut. “Encourageons” Madame Bachelot à augmenter le nom-bre de gynécologues médicaux pour que toutes les femmespuissent continuer à être suivies et soignées. Agissons avec leCDGM. http://www.cdgm.org CLAIRE LEFÈBVRE

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Doit-on attendre la quinzaine du commerceéquitable au mois de mai pour consommeréquitable ?Pour être un acteur engagé ne devrait-on pasavoir toujours à l’esprit de garantir le respect desdroits fondamentaux des personnes ?… d’assu-rer une juste rémunération du travail ou favori-

ser la prévention de l’environnement ?…Les entreprises qui composent l’économie solidaire (coopéra-tives, mutuelle ou associations) sont des groupements de per-sonnes et non des sociétés de capitaux. En adoptant des règlesde fonctionnement démocratique, en limitant le pouvoir ducapital, en instaurant une solidarité intergénérationnelle, dansl’espace local, elles définissent un autre rapport au travail et

constituent les moyens privilégiés du développement territorialet durable.Remettre l’homme au cœur des préoccupations économiques.Le commerce équitable appelle à un changement culturel dansnotre approche du commerce et plus largement de l’économie.Cette quinzaine existe depuis dix ans !Retrouvons et recentrons l’humain … après ce premier mai demobilisation le groupe communiste et apparentés reste soli-daire et vigilant. ANNETTE PERTHUIS

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GROUPE COMMUNISTE

Une quinzaine ne suffit pas !!

Les délibérations du dernier conseil municipalportaient essentiellement sur le budget 2010. Nous sommes satisfaits que les pourcentagesd’imposition applicables aux taxes locales res-tent les mêmes qu’en 2009 et nous avons votépositivement pour cette non-augmentation destaxes foncière et d’habitation. Nous constatons

également l’effort fait pour diminuer la dette de notre ville, bienque celle-ci soit encore trop élevée par rapport aux communesde notre département. Nous souhaitons que cet effort soitmaintenu dans les années à venir !

Pour 2010, un changement important va compter dans les fu-turs budgets de la commune : la géothermie. Depuis longtemps,

nous avons dénoncé son coût exorbitant, sa disparité tarifaire,son montage juridique (Sofrechal-Sofredith-Cogénération).Décision a été prise pour mettre un terme aux contrats actuelset regrouper l’ensemble pour une gestion par un délégataireprivé pour trente années. Chacun se pose des questions devantle développement voulu par la municipalité : augmentation dela production, nouveau forage, renforcement des réseaux, rac-cordement obligatoire de tous nouveaux collectifs publics ouprivés, soit un investissement de 30 M€.

MAURICE CHAILLOU

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FRESNES, DEMAIN

Géothermie toujours...

Deux ans après la réélection de l’équipe munici-pale, Fresnes A Venir fait le point sur les engage-ments pris pendant la campagne. La liste de Jean-Jacques Bridey s’engageait notamment à“poursuivre la concertation permanente sur lesprojets d’une certaine ampleur.” Aujourd’hui, laplupart des projets développés par la municipa-

lité ne font l’objet d’aucune concertation avec les Fresnois, à l’ex-ception des réunions publiques rendues obligatoires par la loi.La géothermie n’est qu’un exemple parmi d’autres (éco-quartierde Montjean, Saint-Exupéry, maison de quartier…), qui illustrebien cette problématique. La seule information publique sur lesujet a été diffusée par l’association Fresnes A Venir qui a organiséle 8 avril une réunion ouverte à tous les Fresnois (qui sont venus

nombreux) et donc bien sûr à la majorité municipale (dont unseul membre est venu débattre).Par ailleurs, nous n’avons obtenu aucun éclairage concernantnotre précédent article sur le personnel communal. Lors duconseil municipal du 14 avril, M. le maire a simplement avancéque ce qui était écrit dans notre article était faux, avant de cloretout débat. Nous continuons pourtant à recevoir des témoi-gnages d’agents ou d’ex-agents qui évoquent la généralisationd’une situation très difficile, telle que nous l’avions mentionnée.Venez débattre sur notre forum : www.fresnesavenir.fr

ALMAMY KANOUTÉ


FRESNES À VENIR

Des promesses aux faits...

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PAROLE DES GROUPES


L’hiver long et rigoureux s’achève, arrive enfinl’été avec son cortège d’animations à travers laville. En mai, vous avez aimé les Villages gour-mands et le Festival de la jeunesse. En Juin, vousadorerez les Fêtes de l’été et son feu d’artifice,toujours apprécié de nos concitoyens. À l’approche des vacances d’été, certains Fres-

nois vont partir et oublier momentanément la crise écono-mique, d’autres, de plus en plus nombreux, n’auront malheu-reusement pas cette chance. Afin d’atténuer ce phénomène d’exclusion, la municipalité etles associations de la ville proposent, à ceux qui le souhaitent,de nombreuses activités festives, culturelles et sportives. Pourla première fois, nous programmons des animations tout l’étéavec les Estivales. De mi-juillet à mi-août, vous aurez le choix

d’une large palette d’activités artistiques et ludiques : stage dedanse, initiation à la musique, découvertes sportives ou toutsimplement du farniente.Plus que jamais, cette coupure estivale nous semble primor-diale avant les réformes annoncées par le gouvernement. Celledes retraites tout d’abord : même si tout le monde s’accordesur la nécessité de les réformer, mais sans précipitation et avecune véritable concertation. Puis celle des collectivités territo-riales : sans débat et au forcing, comme toujours ! En attendantde connaître le contenu de ces réformes, le groupe socialistevous invite à profiter des beaux jours et vous souhaite debonnes vacances. CECILIA VALA

www.psfresnes.fr

GROUPE SOCIALISTE

Arrivée des beaux jours… les réformes en embuscade


Grenelle 2, publicité et contrevérité

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Sur les écrans de télévision s’agitent de beauxrêves arrosés de vert, mais pendant ce temps àl’Assemblée nationale, la réalité éclate en contra-diction flagrante avec le beau message publici-taire. Au terme de quelques jours d’examen desnombreux amendements, le bilan est plus que dé-cevant : l’éolien est encadré, classement en ICPE

(alors qu’au même moment le nucléaire en cas d’accroissementdes rejets radioactifs est dispensé d’enquête publique), schémasrégionaux obligatoires, minimum de cinq mâts. Il s’agit en faitd’un frein brutal qui est mis au développement de l’éolien (sur-tout du petit éolien) au profit du nucléaire. Mais il est vrai qu’ilfaut bien choisir : on ne peut investir dans la relance du nucléaireavec deux EPR et promouvoir vraiment les énergies renouvelables.

L’appellation HVE, haute valeur environnementale, pourra bé-néficier à des cultures OGM tandis que rien ne vient encouragerle développement du bio. La taxe sur les poids lourds est repous-sée. L’étiquetage carbone attendra. Il y avait bien sûr déjà eul’abandon de la contribution climat énergie au lendemain desrégionales. Il y avait eu la loi OGM, hors Grenelle, qui permet lacontamination générale du territoire. Lors du dernier Salon del’agriculture le Président de la République avait donné le ton :“l’environnement ça commence à bien faire”. Les députés UMPont bien entendu le message. Une fois de plus, la majorité démontre que l’écologie n’est qu’un gadget qui ne s’use que pen-dant les périodes électorales. HERVÉ BOURDIN

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La réforme est un choix de civilisation. Nous nepouvons parler du régime de retraite sans évo-quer l’emploi qui est une priorité. C’est avanttout le poids du chômage qui est la source desdifficultés de financement de la protection so-ciale. Or la productivité du travail augmente. Lespatrons, qui ont bénéficié d’aides de l’État et qui

font du profit, délocalisent dans d’autres pays sans aucune ré-glementation ni nationale ni européenne et ne participent pasaux cotisations sociales. Il faut réformer le mode de financement des entreprises, pren-dre en compte l’ensemble des richesses produites, taxer les re-venus financiers, arrêter les exonérations de cotisations patro-nales soit 140 milliards, supprimer la défiscalisation des heures

supplémentaires. Les dividendes, ni les stock-options ou les re-traites chapeau ne cotisent pour nos retraites. 100 000 emploisen plus, c’est deux milliards de cotisations supplémentaires. On veut faire reposer sur les seuls salariés le financement desretraites. On veut nous faire payer la crise du capitalisme. On veut nous faire croire que le système actuel des retraites parrépartition ne fonctionne plus.Ne laissons pas faire ! Imposons un plus juste partage des richesses !

MURIEL ÉTHÈVE

06 77 41 07 67

GROUPE COMMUNISTE

La retraite, c’est la vie

L’environnement dans lequel nous évoluons fixeen partie les conditions de notre existence, choixqui déterminent de vivre dans une ville plutôtqu’une autre. Les Fresnois sont attachés à leur ville et à leurcadre de vie mais le cumul des nuisances,comme nous l’avons souvent évoqué, telles que

le bruit, le vandalisme, l’insécurité ; la majorité municipalecommence à prendre conscience de ces réels problèmes avecla création d’un conseil intercommunal de sécurité et de pré-vention de la délinquance entre les villes de L’Haÿ-les-Roses etFresnes. Enfin de l’environnement au sens large : propreté, pay-sage, atmosphère… sont révélateurs d’un cadre de vie dégradéet donne une mauvaise image de la ville. Le sentiment d’insé-

curité et l’intensité de ces nuisances déterminent quelquefoisle quartier où nous habitons. Les comités de quartier, base de la démocratie locale, permet-tent à chacun de s’exprimer et de faire remonter leurs inquié-tudes (par exemple, les comités pourront-ils s’exprimer sur lesnouvelles réalisations et notamment sur l’éco-quartier de laCerisaie ?). Peu de citoyens y assistent, c’est regrettable, pour-quoi ce désintérêt ? Par manque d’information ? Quelles sontles suites données aux problèmes posés ? Nous attendons que le site Internet de la ville permette de com-muniquer sur la vie et les problèmes des différents quartiers.

FRÉDÉRIQUE PRADIER

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FRESNES, DEMAIN

Réflexions sur la politique de la ville

Depuis quelques semaines, nous mettons à votredisposition un site Internet et un forum pour re-cueillir vos idées, Identifier vos problématiqueset améliorer notre vie à Fresnes, ensemble. Cetespace vous est dédié. Notre association et notregroupe politique, issus de l’engagement de terraind’une équipe de militants d’horizon divers, n’a

qu’un seul objectif : mieux représenter les citoyens de cette ville,même ceux qui ne se reconnaissent pas dans les partis politiquestraditionnels.Si comme nous, vous pensez que la politique (qui signifiait ini-tialement “les choses qui concernent la cité”) s’éloigne de ses ci-toyens, faites entendre votre voix ! Au niveau local, à l’échelle denotre ville, nous avons les moyens d’agir en confrontant nos idées

et en mutualisant nos compétences. Nous l’avons montré ré-cemment sur le sujet de la géothermie : les Fresnois, mieux in-formés, commencent à se poser des questions et prennent partau débat. Nous n’avons que deux options : soit nous subissons sans nousplaindre, soit, pour que notre ville change, tous ensemble, nousdécidons d’être le changement !Tranquillement, de chez vous, que vous partagiez ou non nosidées, vous pouvez participer aux discussions déjà lancées surnotre forum et maintenant vous pouvez même créer un sujet surle thème de votre choix ! ALMAMY KANOUTÉ

A vous ! sur www.fresnesavenir.fr

FRESNES À VENIR

Débattez, échangez, proposez sur le site de Fresnes A Venir !

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PAROLE DES GROUPES


La question de la sécurité préoccupe aussi lesélus socialistes, n’en déplaise à certains qui pré-tendent que la gauche n’aurait rien à dire sur lesujet. Il est d’ailleurs assez amusant de noter quela principale initiative de la droite depuis 2002aura consisté à recréer la police de proximité,accusée des pires maux à l’époque où l’époque

où le concept était porté par la gauche ! Le changement de vocable, Unités Territoriales de Quartiers(UTEQ) ne trompe personne, bien-pensants compris ! Et auprétexte de masquer son échec sur la question de la sécuritédepuis 2002, le gouvernement fustige allègrement Roms, gensde voyage et délinquants dans un amalgame bien troublant etlourd de sous-entendus… Mais quelle est la demande de nosconcitoyens ? Avant tout, c’est l’intervention de la police quand

elle est sollicitée. Comment ne pas rapprocher cette absencede disponibilité et l’évolution à la baisse des effectifs ? Il fautdonner des moyens à la police nationale, seule qualifiée à in-tervenir dans le cadre de la sécurité publique et de la répressiondes actes délictueux sur tout le territoire national comme àFresnes. Pour notre part, nous nous refusons à considérer queles questions de sécurité puissent être dévolues à une policemunicipale. Une fois encore, l’État impécunieux tente de se défausser deses responsabilités, du droit à la sécurité qu’il doit à tous les ci-toyens partout en France, sur les collectivités locales, somméesd’assumer ce qui relève des compétences régaliennes de l’État.

PHILIPPE PALLIER

www.psfresnes.fr

GROUPE SOCIALISTE

Sécurité à Fresnes, aussi


Les expulsions de la honte

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Hortefeux veut démantèler les centaines de cam-pements illégaux des gens du voyage et de Roms....Une quarantaine de camps l’ont déjà été, mettantdes centaines de personnes – enfants, femmes en-ceintes, malades...–, à la rue, laissant aux com-munes le soin de régler le problème.Cette démonstration autoritaire et totalitaire ne sert

à rien sauf à augmenter la précarité des personnes visées. Les Romsont les mêmes droits que les autres résidents européens sauf unerestriction au niveau du droit du travail. Cette restriction prendrafin en 2014 où ils seront des citoyens à part entière de l’Union eu-ropéenne. Il est absurde de chasser ces personnes, qui refusentl’aide au retour et préfèrent continuer leur errance en France dansdes conditions encore plus précaires. Il serait plus constructif de

préparer leur “intégration” en favorisant la scolarisation des en-fants, l’alphabétisation et la formation professionnelle des adultes,tout en travaillant avec les pays d’origine et tous ceux de l’Unionpour qu’enfin les Roms soient reconnus et ne soient plus discri-minés et stigmatisés. Cette démonstration de force du gouverne-ment n’a aucune efficacité et n’a qu’une visée politicienne : ras-surer les électeurs d’extrême droite déçus par Sarkozy en vue del’élection présidentielle. La responsabilité gouvernementale fran-çaise en matière de xénophobie et de racisme a été reconnue parl’ONU. Le gouvernement doit cesser ces agissements ignobles, etne pas pratiquer l’amalgame “délinquance = étranger” qui nousramène aux pires heures de l’histoire de France. HERVÉ BOURDIN

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Les propositions gouvernementales que nousdénonçons depuis des années sont de plus en plus décriées par la communauté interna-tionale.En effet, après les critiques de la presse inter-nationale et celles du Comité pour l'éliminationde la discrimination raciale (CERD) de l'ONU

réuni les 11 et 12 août 2010 à Genève, beaucoup commencentà se poser sérieusement la question.

La France est mise sur le banc des accusés pour sa politiqueenvers les étrangers, et notamment les récentes prises de positions du gouvernement sur les Roms ou la déchéancede la nationalité. Les experts du CERD ont ainsi dénoncé

“une recrudescence notable du racisme” dans notre pays, et un “manque de volonté politique” pour y mettre fin. Les élus communistes et citoyens vous appellent à manifesterle 4 septembre contre la stigmatisation orchestrée par NicolasSarkozy et son gouvernement, contre des personnes en raisonde leurs origines. Ils érigent une société de division et ont choisi leurs nouveauxboucs émissaires de l'été pour mettre en place leur politiquesécuritaire. Ils foulent aux pieds la Constitution et les valeursfondamentales de notre République. JOSSELIN AUBRY

06 77 41 07 67

GROUPE COMMUNISTE

Le pays des droits de l'homme serait-il devenu raciste ?

Nous espérons que ce dernier trimestre appor-tera des changements positifs pour la ville. Lorsdes derniers comités de quartier, nous avonsconstaté une tension palpable entre les Fresnoiset la mairie sur le sujet de l’accroissement desincivilités que nos concitoyens subissent depuisdeux ans (bruits, nuisances nocturnes, agressi-

vités verbales…). Il appartient à la ville d’instaurer un sentiment de confiance etde proximité : un objectif qui ne peut être atteint (pour notrepart) que grâce à une réorganisation de la police municipale età un renforcement de sa présence sur le terrain. Cela supposeune volonté politique d’augmenter les effectifs.La vidéosurveillance permettrait de prévenir les actes délic-

tueux et de les réprimer. Bien sûr, il ne s’agit pas de surveillerles faits et gestes, mais de lutter contre l’insécurité. La munici-palité devra y réfléchir dans les années à venir. À coté de ce dis-positif, “répressif” ou “préventif” selon les avis, le dialogue etl’écoute devront être instaurés. Une prise de conscience de la part de la majorité municipalecommence. Un Conseil Intercommunal de Sécurité et de Pré-vention de la Délinquance (C.I.S.P.D.) a été voté afin de définirles différents problèmes et de trouver des solutions adaptées.Ce bon début, ne doit pas être noyé par une multitude de com-missions qui annonceraient l’enterrement des problèmes.

DIDIER RYCHTER

[email protected]

FRESNES, DEMAIN

Un automne vitaminé

Le système de retraite par répartition, acquis so-cial essentiel, est en grand danger. Pour légitimerune réforme injuste, nous sommes abreuvéschaque jour de scénarios catastrophiques surl’ampleur soit disant “prévisible” des déficits à venir. En réalité, il s’agit d’imposer le recul de l’âge de

départ à la retraite, l’allongement des durées de cotisations etla baisse des pensions de manière à rendre indispensable le re-cours à un “complément de retraite par capitalisation”, acces-sible uniquement à ceux qui en auront les moyens. Cette cam-pagne mensongère vise en fait à cacher que d’autres choixsont possibles.Soumettre les revenus financiers des entreprises et des action-

naires aux mêmes cotisations que les revenus des salaires rap-porterait des milliards d’euros. Supprimer ou au moins réduireune grande partie des exonérations de cotisations sociales ac-cordées si généreusement aux niches fiscales établirait uneforme de justice sociale. Mettre en place de réels plans de relance économique permet-trait d’une part, la création d’emplois qui entrainerait automa-tiquement un plus grand nombre de cotisants, et favoriseraitd’autre part, une augmentation des salaires. KADDOUR MÉTIR

À vous ! sur www.fresnesavenir.fr

FRESNES À VENIR

La réforme du système de retraite

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PAROLE DES GROUPES


Notre Parlement relance à nouveau l’idée desupprimer les allocations familiales en cas demanque d’assiduité scolaire. Décidément, celadevient une (mauvaise) habitude, après les au-tres mauvaises idées, comme celle (qui n’a pasfait long feu), du précédent ministre, de financerdes projets pour les élèves qui étaient bien pré-

sents en cours ! Ce discours de la droite amalgame problèmes d’autorité, édu-cation et familles socialement défavorisées. Il a même tendanceà associer absentéisme et violence scolaire, voire délinquance.Avec une telle démarche de simplification, il suffirait de brandirles sanctions et tout irait mieux. Et l’école, bien sûr, devrait doncdénoncer les familles avec ce risque financier majeur en arrière-plan ? C’est à nouveau une bien piètre conception de

cette belle institution républicaine que l’on nous propose !Au contraire, la gauche rappelle qu’il faut, certes, se préoccuperde l’absentéisme et agir pour la réduire, dans une démarcheassociant l'État, la communauté éducative, les élus locaux, lesassociations représentatives de parents d’élèves. De cetteconcertation peuvent naître des solutions, ensuite mises enœuvre par ces différents acteurs, dans le respect de leurs do-maines de compétences respectifs, sans stigmatisation des pa-rents. À Fresnes, cet esprit de concertation prévaut, se tradui-sant déjà par de nombreuses initiatives sur ce sujet et desdémarches d’appui à la parentalité ou de lieux pour les parentspar exemple.

SYLVIE VIEILLARD

www.psfresnes.fr

GROUPE SOCIALISTE

Lutter contre l’absentéisme


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Le maire annonçait, il y a quelques jours, la créa-tion d’un syndicat intercommunal de la Plaine deMontjean. L’annonce était faite, dans le mêmetemps, de la nomination de Mireille Ferry au postede directrice du syndicat. Le groupe de FresnesÉcologie se réjouit de cette décision qui est un gaged’ouverture, de concertation. En effet Mireille Ferry

a su, pendant les six ans de son mandat de vice-présidente duconseil régional d’IDF, montrer son efficacité à mettre en œuvrele Schéma directeur d’aménagement en région Ile-de-France. Dia-logue et concertation sont les maîtres mots du nouveau travail quiest le sien. La nécessité d’un tel syndicat est évidente, ne pas laisser faire n’im-porte quoi, n’importe comment sur un territoire de près de

250 hectares qui concerne les trois communes du syndicat,Fresnes, Rungis et Wissous. Rien n’est décidé, juste la nécessitéd’une réflexion en profondeur sur ce vaste territoire, pour le profitde tous.Fresnes Écologie sera particulièrement vigilant à ce que tous aientla parole et qu’elle soit entendue.

HERVÉ BOURDIN

[email protected]

Montjean, pas de panique

Cette année, la rentrée scolaire s’est faite sous lesigne de la réforme. Réforme des lycées, réformedu système de formation des enseignants, etbien d’autres, mettent à mal le système éducatifpublic français. En effet, cette année, 10 300 postes d’enseignant à plein-temps ontété attribués à de nouveaux enseignants, à peine

quelques semaines après l’obtention de leur concours de ni-veau Bac +5 portant essentiellement sur des connaissances disciplinaires. Ces enseignants, sans formation pédagogique ni encadrementd’aucune sorte, auront à leur charge des élèves 26 heures parsemaine dans le primaire ou 4 à 18 classes sur deux à quatreniveaux d’enseignement selon les disciplines dans le secon-

daire. Malgré tout leur dévouement et leur bonne volonté, cesenseignants, encore élèves quelques semaines plus tôt, vontdevoir improviser pour fournir un enseignement de qualité àleurs élèves. Avec la suppression de 16 000 emplois d’ensei-gnants à la rentrée 2010, c’est près de 50 000 postes d’ensei-gnant qui ont été supprimés depuis 2007. Il est grand tempsque ce gouvernement commence à se soucier un peu plus del’avenir des nouvelles générations. AURÉLIE TARRAGO

06 77 41 07 67

GROUPE COMMUNISTE

Quel avenir pour l’enseignement ?

Fresnes est-elle aujourd’hui une ville où il faitencore bon vivre ? On peut en douter ; si l’onécoute ce que disent les Fresnois… Ceux-ci sontdéçus et attendent des réponses concrètes àleurs problèmes évoqués à de nombreuses re-prises lors des différentes réunions.On leur répond que les problèmes pourraient

être réglés si l’État ne se désengageait pas des collectivités …Les habitants n’ont qu’un seul interlocuteur : la municipalitéet ils souhaiteraient que celle-ci s’engage plus face à leurs de-mandes, leurs préoccupations : la sécurité des biens et des per-sonnes, la propreté, les bruits intolérables, etc.Depuis quelques temps, les Fresnois subissent de nombreusesagressions verbales, font face à de la mendicité également

agressive. Toujours des interrogations sur les futurs chantiersde la ville et sur les nouveaux quartiers (Cerisaie – Montjean)quant aux nombreux logements prévus, les infrastructures se-ront-elles vraiment réalistes ?C’est positif de penser à de nouveaux quartiers mais la muni-cipalité ne doit pas oublier les anciens qui devraient être ré-novés…C’est important et impératif de prévoir l’aménagement de no-tre ville et son développement pour les quinze prochaines an-nées mais il faut régler les problèmes immédiats et non pasau fur et à mesure que ceux-ci se présentent, cela deviendraitregrettable pour tous. BERNARD GATEAU

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FRESNES, DEMAIN

Fresnes : où en est notre qualité de vie ?

Lorsque M. le maire a pris ses fonctions pour lapremière fois en 2001, les jeunes de Fresnes por-taient de nombreux espoirs sur cet ancien élu àla jeunesse. A ce nouveau poste, il allait, c’étaitsûr, apporter des réponses aux questions quipréoccupent les jeunes.C’est dans cette optique que l’opération Jeunes

en campagne, soutenue par la fondation Dexia, a vu le jour en2005, en partenariat avec la mission locale de Fresnes. Avec ungroupe de jeunes Fresnois, nous avons alors tenté de devenirdes citoyens acteurs et moteurs pour notre ville. Pendant delongs mois, nous avons recueilli l’opinion des jeunes que nousavons présentée à travers un film lors d’une soirée à la MJC.Sous le regard attentif des élus, nous avons formulé plusieurs

propositions comme créer un service jeunesse ou encore don-ner de vraies responsabilités à un Conseil des jeunes. Nousavions été enchantés quelques mois, voire quelques annéesplus tard, de voir ces propositions reprises par l’équipe muni-cipale. Aujourd’hui, les jeunes ne savent plus à qui s’adresser en mairie,où est passé le service jeunesse ? Quel avenir pour le Conseildes jeunes, dont les membres semblent déjà s’interroger surleur réelle capacité d’action ? La politique jeunesse de la villede Fresnes manque sensiblement de visibilité et mériteraitd’être expliquée dès à présent à l’ensemble des habitants.

ALMAMY KANOUTÉ


FRESNES À VENIR

Si jeunesse pouvait...

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PAROLE DES GROUPES


Depuis quelques semaines, les socialistes débat-tent du projet d’égalité réelle. S’il fallait une dé-monstration de l’attachement des Français àl’égalité, le mouvement contre le projet gouver-nemental de réforme des retraites produit l’écla-tante preuve que cette valeur historique de laRépublique ne rappelle pas seulement les luttes

sociales et les combats politiques d’antan : en France l’égalitéest un projet. Depuis cinq mois, les Français se passionnent pour ce débat etont ardemment contesté une réforme qui renforce les inégalitésentre les femmes et les hommes, les ouvriers et les cadres, entreles plus riches et tous les autres. Malmenés depuis huit ans, ilsont observé la montée de toutes les insécurités, le recul de leursdroits et la baisse de leurs protections contre le licenciement,

la maladie ou la pauvreté. L’égalité sera à la fois le moyen etl’objectif de la politique des socialistes en faveur du progrès so-cial. Pour agir à la racine des inégalités, il faut éduquer, former,et bâtir la continuité professionnelle. Il faut améliorer les condi-tions de vie, de santé, mieux redistribuer les richesses par la fis-calité, corriger la crise du logement, casser la spéculation. Etcela, avec un maintien des services publics dont il faut corrigercertains dysfonctionnements et pallier les insuffisances pourleur redonner l’universalité et leur rôle de prévention. Les Fran-çais ont décidé de tirer les leçons de la crise, c’est une bonnenouvelle pour la démocratie, pour la gauche et pour la France.

MARIE CHAVANON

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GROUPE SOCIALISTE

Egalité : le projet des socialistes


Un nouveau parti écologiste est né

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“Europe Écologie – Les Verts”, était le nomdonné à la liste du rassemblement des écolo-gistes lors des dernières élections européennes(2009) et régionales (2010). Depuis le 13 novem-bre dernier, c’est le nom d’un nouveau parti po-litique. La force et la spécificité de ce nouveau mouve-

ment tient notamment à sa structure : deux cercles se complé-teront. Premièrement, un parti au fonctionnement “tradition-nel” regroupant les adhérents. Deuxièmement, un “réseaucoopératif”, lieu d’échange, de travail et de co-élaboration avecdifférents actrices et acteurs de la société qui, sans adhérer for-mellement au parti, se reconnaissent dans les valeurs et prin-cipes de ce mouvement et souhaitent y contribuer.

C’est un mouvement politique d’une nouvelle génération donc,mais qui s’inscrit dans l’histoire et les fondements de l’écologiepolitique : la solidarité entre les êtres humains, et une attituderesponsable et respectueuse vis-à-vis de la nature. Plus que jamais, il s’agit aujourd’hui d’articuler enjeux de société et environnement, et concrètement d’élaborer et demettre en œuvre les propositions pour une transformation éco-logique, sociale et démocratique de la société. Pour en savoir plus (charte des valeurs, statuts…) : www.eelv.fr

MARIE LECLERC

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Après les retraites, le gouvernement veut casserle système de santé et plus largement l’accèspour tous à des soins de qualité et de proximité.Baisse du remboursement de médicaments,maîtrise des prescriptions des médecins, instau-ration d’un forfait remboursement pour les dis-positifs d’autocontrôle du diabète…

Des économies sur les autres branches sont également pro-grammées.Menace sur les hôpitaux de proximité, menace de fermeturedes services chirurgie et maternité, centres d’IVG. Maintenantfermeture programmée des urgences à partir de 18 h 30 et lesjours fériés, ces hôpitaux se verront dépouillés de leur plateautechnique et n’assureront plus qu’une simple permanence de

soins. Avec la suppression de 4 000 emplois d’ici à 2 012.La mise en place de la loi (hôpital, patients, santé, territoires)et celle des agences régionales de santé ont accéléré le proces-sus de privatisation de la santé. Ces agences concentrent tousles pouvoirs au détriment des élu-e-s locaux, des personnelsmédicaux et de salariés du secteur. Le maître-mot n’est plus la santé mais la rentabilité. Ce choix de société va encore aggraver les inégalités socialesde santé et le renoncement aux soins. DÉFENDONS NOTREDROIT À LA SANTE ET LES EMPLOIS À L’HÔPITAL.

MURIEL ETHÈVE

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GROUPE COMMUNISTE

Contre la mort de l’hôpital

Nous avons la jeunesse que nous méritons, quenous avons mise au monde, élevée, éduquée pouren faire des citoyens responsables. Nous souhai-tons qu’elle en fasse de même. Notre jeunessebouge, s’exprime, manifeste son inquiétude faceà un avenir incertain et prouve ainsi qu’elle prendconscience. Mais que penser de cette minorité

d’individus, irresponsable, agressive, destructrice des biens pu-blics et privés, irrespectueuse des autres, proférant vengeanceset menaces envers autrui et surtout avec les plus faibles, détrui-sant ce que chaque citoyen a construit avec leurs contributionsfiscales pour le bien de tous ? Que penser des parents laxistes quiencouragent ces actes par leur inconscience ou leur manqued’autorité ? Ces parents et enfants resteraient-ils incontrôlés et/ou

incontrôlables ? Parents, professeurs, éducateurs, police, muni-cipalité, associations, ne laissons pas s’installer ce non droit dansnos villes et dans la rue, espace de rencontre, de convivialité etnon d’agitation. De nombreuses structures existent (municipaleset associatives) et sont actives pour aider les personnes en diffi-culté. La mise en place d’un CISPD* à Fresnes est le constat d’unesituation existante, faisons de celui-ci un outil pour mettre unterme à cette escalade violente et que chaque Fresnois puissevivre “normalement”.La mise en chantier de certains grands projets immobiliers doitaussi faire réfléchir ! Nous souhaitons à chacun de vous de passerde bonnes fêtes de fin d’année. MAURICE CHAILLOU

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FRESNES, DEMAIN

La jeunesse que nous méritons

En 2008, notre liste se présentait ainsi dans sa “pro-fession de foi” : “Acteurs de la vie locale par nos pro-fessions ou par nos engagements associatifs, noussouhaitons mettre à profit notre expérience de ter-rain pour tous les Fresnois.” Nous avions recueilliplus de 11 % des voix, obtenant ainsi la confianced’un nombre important de votants pour participer

à la vie de notre ville grâce à deux sièges au Conseil municipal. Cerésultat n’était pas un trophée, c’était un mandat et un devoir àremplir pleinement.Le Conseil municipal est une assemblée d'élus conçue pour dé-battre des choix qui touchent à la vie de la commune et de ses ha-bitants, il ne peut donc pas être une simple chambre d'enregis-trement. Fresnes A Venir ne se veut pas un groupe “d'opposition”

systématique et, pour nous, le refus n'est pas automatique. Bienau contraire, nous souhaitons contribuer à une démarche pro-ductive en participant activement aux débats démocratiques.Pour cela, nous demandons publiquement l'accès aux informa-tions et aux réunions qui, jusqu’à présent, nous sont interdites,afin de comprendre au mieux les problèmes de la ville et d’appor-ter notre contribution à l'amélioration de la vie des Fresnois. Pourfaire entendre le point de vue de tous les Fresnois, notre partici-pation au débat doit être facilitée. Alors, soutenez nous en ap-puyant notre demande auprès de la majorité municipale. FresnesA Venir, demain c’est vous ! Venez débattre, échanger, proposersur notre forum www.fresnesavenir.fr KADDOUR MÉTIR


FRESNES À VENIR

On a toujours besoin d’un plus petit que soi

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PAROLE DES GROUPES


Le 11 décembre dernier, la municipalité a planté“un arbre de la laïcité”. Cet acte symbolise notreattachement aux valeurs républicaines, parmilesquelles la laïcité. En 2011, elle est plus que ja-mais d’actualité tant les exemples de sa remiseen cause abondent. Ainsi en est-il de l’obligation qui nous est faîte

de subventionner les écoles privées installées dans d’autrescommunes et accueillant des enfants fresnois ou du discoursconsidérant comme attentatoire aux libertés l’interdiction d’af-ficher publiquement ses convictions religieuses dans le mondedu travail, comme dans les crèches… Notre République laïque est garante de la liberté de culte et decroyance. Elle est aussi garante du caractère public, non confes-sionnel, de ses institutions et structures. Elle protège enfants

et adultes de tout prosélytisme religieux. Elle fixe simplementles limites entre public et privé, à mille lieux de la conceptionde ceux qui, comme aujourd’hui l’extrême droite, récupèrentle concept de laïcité pour promouvoir le modèle chrétien et in-terdire la pratique de la religion musulmane. Le principe de laï-cité participe de la cohésion nationale. Face à la montée des extrémismes, du populisme, du dogma-tisme et de l’intolérance, rappelons les valeurs de notre Répu-blique. C’est mon vœu le plus cher pour 2011. Au nom dugroupe des élus socialistes et apparentés, meilleurs vœux pourcette nouvelle année. PHILIPPE PALLIER

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GROUPE SOCIALISTE

La laïcité, une valeur d’avenir


Tradition oblige : une bonne année à tous les FresnoisL’actualité va reprendre ses droits, laissant lestraces d’une année 2010, particulièrement né-gative, je pensais à la retraite, entre autres, la re-forme certes est nécessaire, mais celle-ci est in-juste dans son contenu.

Dimanche 9 janvier, un film particulièrementintéressant est projeté à la MJC : “Severn, la voix de nos en-fants”, ce film nous confronte à une question universelle etessentielle : quel monde laisserons-nous aux générations fu-tures ? À quels nouveaux défis et à quelles urgences le mondedoit-il faire face ? Ce film répond de manière résolument op-timiste aux désillusions qu'il pointe, et prend le parti de mettreen lumière des initiatives positives, menées aux quatre coins

de la planète par des personnes remarquables. J’invite ceuxqui s’intéressent aux orientations politiques nouvelles et éco-logiques à venir débattre après le film sur ces questions essen-tielles. HERVÉ BOURDIN

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Les élus communistes et apparentés vous pré-sentent leurs meilleurs vœux pour cette année2011.La fin de l'année 2010 aura été marquée par plu-sieurs journées de mobilisation du personnelpénitentiaire. À tous les niveaux (santé, éduca-tion...), ces actions nous alertent sur le déman-

tèlement des services publics. Nous avons donc souhaité don-ner la parole à un représentant du personnel :

Les conditions de travail et de vie des personnels pénitentiairesne cessent de se détériorer. Les décisions prises au cours des der-niers mois par le gouvernement laissent présager une dégrada-tion continue de la situation.

En effet, avec l'application brutale de la RGPP (la Révision gé-nérale des politiques publiques), le gouvernement poursuit sacasse du service public. L'application de cette politique entraîneune multiplication de fermetures de services et d'établissements,une mutualisation et une restructuration des sites qui privilé-gient les grosses usines pénitentiaires au détriment des établis-sements de proximité et à taille humaine.Ces mesures dramatiques se font au détriment de la sécurité desétablissements, des agents et de la population pénale accentuantla détérioration des conditions de détention.” JOSSELIN AUBRY

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GROUPE COMMUNISTE

Mobilisé pour le service public

Au nom de notre groupe, nous vous présentons nosvœux sincères et chaleureux à l’aube de cette nou-velle année et souhaitons que chacune et chacunde vous trouvent un épanouissement et une qualitéde vie dans notre ville. Car quelle image avant nousde notre ville ? La connaissons-nous ? Nous ambitionnons qu’elle se donne une image

distincte de nos “voisines”, qu’elle soit une ville innovante, mo-derne, dynamique … Les Fresnois aspirent à de nouveaux modesde vie et privilégient particulièrement certains critères, qui évoluenten fonction des temps de la vie mais où la qualité de l’environne-ment et des lieux de loisirs tiennent une place prépondérante. On oublie trop souvent que les habitants et usagers doivent êtreimpliqués dans le processus de croissance de la ville, adhérer à la

vision établie et aux objectifs retenus ; Fresnes doit se positionnerpour qu’elle se donne cette nouvelle image. Car c’est celle-ci queles citoyens se font de l’espace qui les entoure et il faut tenircompte de leurs attentes. Dans le futur, notre ville est appelée à sedévelopper, le paysage à se modifier, ce qui devrait favoriser la crois-sance économique. Il faudra donc tenir compte de la pérennitédes infrastructures, pas à n’importe quel prix, mais bien dans lerespect de certaines valeurs fondamentales et en harmonie avecson environnement. La qualité de vie urbaine relève d’autres cri-tères plus subjectifs que le nombre de logements. Les habitantspourront être fiers de vivre à Fresnes si l’attrait et la personnalitédes différents quartiers sont au rendez-vous. FRÉDÉRIQUE PRADIER

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FRESNES, DEMAIN

Fresnes demain...

Une année s'achève, une autre commence. Lesfêtes sont une petite parenthèse chaude dans nosfoyers, un moment privilégié où nos enfants rê-vent, loin du réalisme quotidien. Pour 2011 ? unebonne santé avant tout et aussi du travail, la pos-sibilité de vivre heureux épanouis et en paix. Maissouhaitons aussi la force, le courage et l'utopie de

croire qu'un monde meilleur est possible. Un voyage autour dusoleil, 365 jours pour en faire le tour, voici scientifiquement ce quinous attend à bord de notre Planète bleue jusqu'en 2012. Lemonde sera-t-il plus beau à notre arrivée ? La pauvreté, la maladie,la guerre seront elles éradiquées ? Non, le Père Noël n'existe pas !Il faut regarder le monde tel qu'il est, révoltant, rempli de misèreset d'injustices. Nous ne sommes pas les plus à plaindre, mais bien-

tôt engloutis sous le rythme de l'argent, nous n'aurons même plusle temps de la compassion, car il nous faut, nous aussi, survivredans cette société remplie de faux repères qui dénaturent notreTerre, notre vie et son sens. Alors, courage pour cette année 2011,et particulièrement à tous ceux qui œuvrent pour notre servicepublic. Ceux qui dans les écoles, dans les mairies, etc., travaillentau quotidien pour rendre nos vies meilleures. Et si le monde venaità changer durant cette nouvelle rotation, ce serait là une vraie ré-volution. Alors espérons ! Mais pour changer, on a besoin davan-tage que d'espoir, on a besoin de vous ! KADDOUR MÉTIR


FRESNES À VENIR

Le Père Noël n'existe pas

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PAROLE DES GROUPES


On pourrait fustiger les aventures de Madamela ministre des Affaires étrangères en Tunisie etl’absence de déontologie dans les palais de laRépublique qui conduit nos dirigeants à se faireinviter par des despotes politiques ou financiers,sous prétexte que ce n’est pas aux frais ducontribuable français… Mais il arrive un mo-

ment où la logique privée prime sur l’intérêt général et c’esttout le sens de ces petits cadeaux entre amis. Ce déballage surles vacances de nos gouvernants, est un dommage collatéralaux sursauts parfois violents que vivent en ce moment les peu-ples du Maghreb et du Proche-Orient. Il nous porte sur le pour-tour de la Méditerranée, en Égypte et en Tunisie, où un peupleami, fait sa révolution et recherche sa liberté. Je pense tout par-ticulièrement aux femmes tunisiennes dans ce moment, elles

qui ont acquis leur émancipation avec le Code juridique deBourguiba en 1956, elles qui ont toujours refusé la tyrannie do-mestique, elles qui aujourd’hui donnent le ton à cette révolu-tion pacifique. Toute la société profite de l’émancipation desfemmes, de l’autonomie et du libre arbitre. Dans cette révolu-tion, le destin des hommes et des femmes est scellé et ils ferontface ensemble à la menace de la régression. Avec les jeunes,chacun revendique ses droits individuels et ses libertés et pourles femmes, le préalable à la construction démocratique passepar la consécration du principe d’égalité des droits.

MARIE CHAVANON

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GROUPE SOCIALISTE

8 mars, Journée internationale des femmes


Gaz de schiste ?Sans consultation, le gouvernement offre, à dessociétés le droit d’explorer le sous-sol français àla recherche de gaz et de pétrole de schiste.La technique pour ramener le gaz à la surface estdésastreuse sur le plan environnemental. La“fracturation hydraulique horizontale”, consisteà provoquer des failles à l’aide d’un liquide en-

voyé à très forte pression, pour libérer le gaz et le pétrole prisdans la roche compacte, à environ 2000 mètres de profondeur.Trois “ingrédients” sont nécessaires pour créer ces mini-séismes :des quantités phénoménales d’eau (entre 15000 et 20000 m3),des produits chimiques pour attaquer la roche et des microbillespour maintenir ouvertes les failles.Aux États-Unis, le bilan de l’extraction est catastrophique :

pollution massive des nappes phréatiques et de l’air, destructiondes paysages etc. L’exploitation, en France, conduirait auxmêmes dégâts ainsi qu’à des émissions accrues de gaz à effet deserre, alors que notre pays s’est engagé à les diviser par quatre.Les autorisations de prospection sur 10 % du territoire ont étéaccordées sans débat sur les besoins énergétiques. Nous exi-geons un débat public avec la société civile, les élus, et un in-ventaire complet des conséquences environnementales, sani-taires, économiques et sociales de cette “nouvelle folieindustrielle”. Nous demandons un gel immédiat des prospec-tions et la suspension des permis de recherche de gaz et pétrole.

HERVÉ BOURDIN

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Du 31 septembre 2010 au 31 Janvier 2011, s’est tenue une consultation sans précédent sur l'avenirdes transports publics d'Ile-de-France. Lors des 16 réunions organisées dans le département, lesVal-de-Marnais ont pu exprimer leurs exigences devoir s’améliorer l'offre de transports, notammentde banlieue à banlieue. Et pour la première fois, des

mesures d'ampleur sont annoncées. Avec le protocole d’accord,l’État et la région ont annoncé un plan de 32,4 milliards investis de2010 à 2025 dans les transports d’Ile-de-France, c'est une premièreétape vers des transports de qualité dignes du XXIe siècle.Cette exigence d’étendre les transports, en prenant en compte lesintérêts des populations avec un maillage fin du territoire, est portéeen Val-de-Marne depuis 2006 par l’association Orbival. Celle-ci,

qui regroupe de nombreuses collectivités du département, dontla ville de Fresnes, s’est inscrite au cœur de ces débats publics, quiauront permis à l’association de faire valider ses stations, commeBagneux M4, Villejuif Louis-Aragon ou encore Champigny-Bry-Villiers. Repris quasiment intégralement, le tracé Orbival estdésigné aujourd’hui comme l’arc prioritaire de la future rocademétro. Seule la desserte de Val-de Fontenay reste à étudier maisapparaît de plus en plus incontournable pour les maîtres d’ouvrage.Nous nous félicitons de ces avancés majeures et restons mobiliséspour exiger des transports en commun qui répondent aux besoinsen matière d'offre, de qualité de service et de conditions tarifaires.

JOSSELIN AUBRY

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GROUPE COMMUNISTE

Accord historique sur les transports en Ile-de-France

“Osons l’avenir ”, c’est le slogan de la majoritémunicipale de l’année ! Quel avenir nous promet-elle ? Les Fresnois vivront-ils mieux demain ? La densification de la ville est programmée pourles années à venir !!!Il est planifié de nombreuses constructions de bâ-timents et d’habitats, est-ce que les infrastructures

routières et les différents réseaux sont prévus ou seront développéset améliorés en parallèle ? Aujourd’hui, la circulation dans la villeest à l’asphyxie à certaines heures, qu’en sera-t-il demain ? Cesnouvelles structures devront-elles “absorber” tous les habitants del’Ile-de-France qui recherchent un logement ?La ville de Fresnes est un “village” ou zones pavillonnaires et grandsensembles immobiliers cohabitent depuis les années1960, pour-

quoi lancer le programme “Cerisaie” disproportionné (700 loge-ments dans le projet initial à plus de 800 soit 2500 personnes, prèsde 2000 voitures et le déplacement de certaines structures : Capas,salles Pujo, Macc, école, crèche, etc.). De petits habitats avec cer-taines structures seraient plus faciles à “vivre” en étant un véritable“éco-quartier” réfléchi et raisonnable. À l’écoute des Fresnois, l’avenir ne sera pas ne sera pas un “pa-radis” mais plutôt des inquiétudes sur leur quotidien. Nous avonsété surpris, ainsi que les Fresnois, de découvrir le plan final lorsde réunions publiques. Mettre en harmonie l’humain et l’urba-nisation douce n’est pas encore prévu pour demain ni dans lesannées à venir. BERNARD GATEAU

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FRESNES, DEMAIN

Du village à la conurbation

À ce qui se dit, le maire d'une ville en est aussil'architecte en chef. Et dans ce rôle, impossiblede satisfaire tout le monde ? Alors vous faites aumieux : vous proposez votre projet et une consul-tation ouverte à tous. Vous faites progresser ledossier grâce aux critiques. Vous êtes désolé pourles sacrifiés sur l'autel du “bien-être” collectif.

Puis vous finalisez. Et on parle architecture, urbanisme, grue, bé-ton, camions, bouchons : la dure réalité du projet avant qu'iln’aboutisse, enfin, à la satisfaction des intéressés. L'éco-quartier de Montjean est avant tout le choix d'une archi-tecture réfléchie et ambitieuse en terme d’environnement et dequalité de vie. Sans en approuver toutes les facettes, nous lui sou-haitons pleine réussite dans ses objectifs. Même au bord de l'A6.

Mais surtout, nous regardons de l'autre côté de celle-ci : 200 hec-tares de nature, un véritable eldorado pour les promoteurs et lesadeptes du bâtir coûte que coûte. Son avenir se joue maintenantentre les villes partageant le terrain, les conseils généraux, la Ré-gion et l’État. Des associations qui y réfléchissent depuis long-temps sont aussi parties prenantes. Alors invitez-vous au débatpour que son avenir ne se joue pas sans vous. Participez au projetalternatif avant que tout ne soit arrêté. Avant que le béton ne remplace la nature. Par respect pour nosenfants qui grandissent dans cette ville mais aussi pour ceux dumonde entier pour qui la démocratie n'est qu'un rêve.

KADDOUR MÉTIR


FRESNES À VENIR

Pour que la démocratie participative existe, participez !

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PAROLE DES GROUPES


La France est confrontée à une crise financière,sociale et morale. Pour des raisons méprisables,notamment électoralistes, l’UMP, parti majori-taire au parlement, sous prétexte de lancer undébat sur la laïcité, veut en réalité stigmatiserl’islam et les musulmans. Cette attitude doitnous inquiéter et nous indigner.

Au lieu d’œuvrer au rassemblement des communautés, “ceuxqui croyaient au ciel et ceux qui n’y croient pas” comme disaitAragon pour appeler à la Résistance, l’UMP court après le Front national espérant siphonner les voix de ceux qui viventdans le mal-être et la peur. Mais à faire ce jeu, ce parti risque au contraire de légitimer unedémarche qui n’est pas celle de la loi de 1905 ni de la Libération.Une démarche qui n’a rien à voir avec les fondements de notre

République : Liberté, Égalité, Fraternité. Il est temps que chacun, en conscience, s’élève au-dessus des contingences etretrouve le sens de l’intérêt général, celui d’une France qui atoujours été une terre d’accueil. Il est grand temps que l’oncesse de diviser nos compatriotes quelle que soit leur religion,s’ils en ont une. Il faut que l’on cesse d’opposer les hommes lesuns aux autres lorsqu’il faudrait valoriser tous les talents. Dans ce climat malsain, jouer avec les peurs, exacerber les tensions, montrer du doigt tel ou tel selon ses origines est unevilenie. Il est temps, avec Stéphane Hessel, de s’indigner. Et au-delà, dire une fois pour toutes : Assez !

HENRI ISRAËL

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GROUPE SOCIALISTE

Assez !


Une fois de plus, une fois de trop, le nucléaire a frappéNous assistons avec tristesse au drame auquelles Japonais sont confrontés après avoir subi lesdévastations d’un tremblement de terre et d’untsunami. Fukushima apporte la démonstrationde l’incompatibilité absolue entre la technologienucléaire et la sécurité du genre humain...Nous assistons, impuissants, à l’incontrôlable

enchaînement de la fusion des réacteurs et ne connaissonspas encore l’ampleur de la contamination radioactive.Nous risquons de payer lourdement le choix du nucléairecomme seul moteur énergétique. Nous sommes confrontésaux conséquences d’un système économique et d’un mode dedéveloppement qui croit pouvoir s’exonérer de l’imprévisible,du risque et des équilibres naturels. Avec le nucléaire, quelle

que soit l’excellence technologique dont la France se targue,le risque est désormais avéré que l’humanité peut êtrecondamnée face à une technologie incontrôlable.Les écologistes font des propositions depuis très longtempspour réorienter la politique énergétique en programmant unesortie progressive du nucléaire sur vingt-cinq ou trente ans. Nous devons privilégier les énergies renouvelables mais sur-tout remettre en cause nos modes de consommations. Appliquons partout l’idée que l’énergie, la meilleure est celleque l’on ne consomme pas. Les choix énergétiques doivent être faits démocratiquement.Ouvrons le débat. HERVÉ BOURDIN

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La campagne présidentielle de 2007 s’est fondéeen grande partie sur l’assimilation honteuse entredélinquance, islam et immigration, ce qui aconduit à la stigmatisation d’une partie de la po-pulation. Cette stigmatisation s’étend à l’ensemblede la population immigrée en France et la “chasseaux Roms” menée par notre gouvernement au

cours de l’été dernier en est la preuve. On assiste aujourd’hui àla banalisation d’un racisme d’État qui ouvre la porte à des déra-pages inadmissibles de la part de femmes et d’hommes politiquesde droite, tel que celui de Chantal Brunel le 8 mars, proposant de“remettre dans les bateaux” les immigrés “qui viendraient de laMéditerranée”. Le principal argument avancé contre l’immigra-tion est d’ordre financier. Or, une étude réalisée par une équipe

de chercheurs de l’université de Lille pour le compte du ministèredes Affaires sociales, montre que les immigrés ont “coûté” à l’État,en 2009, 47,9 milliards d’euros (retraite, aides sociales, santé, édu-cation) mais qu’ils ont versé cette même année 60,3 milliardsd’euros (impôts divers, cotisations sociales). À ce solde positif de12,4 milliards d’euros, il faut bien sûr ajouter une contributionculturelle, artistique et sportive inestimable. La haine de l’autre,encouragée par le Front national, n’est en aucun cas une solutionsi l’on veut un jour pouvoir vivre dans une société juste et soli-daire. Il est grand temps d’apprendre à s’enrichir de l’autre plutôtque d’en avoir peur.

AURÉLIE TARRAGO

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GROUPE COMMUNISTE

Ensemble, sortons de la haine !

Les associations qu’elles soient sportives, cultu-relles, caritatives, environnementales, religieuses…sont des acteurs incontournables pour la vie de no-tre commune ; leurs potentiels répondent à l’at-tente des Fresnoises et des Fresnois. Lors de la soirée des bénévoles organisée par la mu-nicipalité, un discours de rappel leur a été fait sur

leur histoire ainsi que des lamentations sur la réduction des futuressubventions ? N’auraient-elles pas plutôt mérité de vifs encoura-gements et de nombreux et chaleureux remerciements, pour pour-suivre sereinement leur bénévolat et développer leurs activités avecle soutien de la municipalité ?Une personne à été honorée et elle le méritait, mais les autres sesont senties un peu oubliées malgré tout leur dévouement. Pour

la deuxième année consécutive, la municipalité a réuni les chefsd’entreprises, commerçants et acteurs de la vie économique denotre ville, un discours peu positif a été tenu sur la situation éco-nomique de notre pays, chômage, réduction de crédit, etc. Noussommes à Fresnes et nos entreprises attendent de nos responsablesen charge du développement économique un discours optimiste,dynamique sur des projets, ce qui donnerait confiance aux futuresentreprises désireuses de s’implanter sur notre territoire. Hélas peude projets constructifs ! En même temps que se développe l’habitat,développons l’emploi de proximité, c’est incontournable pour no-tre avenir. Loin de ces difficultés, n’oublions pas d’avoir une penséepour le peuple japonais. JEAN-ALAIN BUFFAULT

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FRESNES, DEMAIN

Incontournable

À Zarzis comme dans toute la Tunisie, les habitantsont choisi de mettre fin à la dictature de Ben Ali.Nous ne pouvons que saluer leur déterminationet leur souhaiter de parvenir à construire enfin unpays respectueux de tous les tunisiens. À Fresnes,dans le jardin de Zarzis, les oliviers plantés solen-nellement par les maires symbolisent depuis 1996

nos liens privilégiés avec le Maghreb. Le jumelage Zarzis-Fresnesavait été chaleureusement mis en place et concrétisé par deséchanges de jeunes, des événements culturels et de l’aide en di-rection de l’hôpital. Après une mise en sommeil de plusieurs an-nées, il est temps à présent de redynamiser ces liens avec Zarzis,commune du Sud de la Tunisie de plus de 80 000 habitants. Beau-coup d’entre eux ont fait le choix de tenter leur chance en Europe,

ce qui a désorganisé en profondeur la vie locale. De plus, Zarzisest proche de la frontière libyenne et doit donc gérer l’afflux desréfugiés avec l’aide des ONG et des pays proches. Au-delà des aidesfinancières, les communes tunisiennes ont également besoin d’ap-pui institutionnel pour reconstruire leurs instances démocratiques.C’est ce que permet la coopération décentralisée par laquelle unecommune française comme Fresnes peut apporter son soutien àune commune tunisienne telle que Zarzis. Nos amis tunisiens ontbesoin de l’aide et de la chaleureuse amitié des Fresnois, pour queles arbres plantés près de notre mairie redeviennent le symbolede véritables liens entre nos deux communes. KADDOUR MÉTIR


FRESNES À VENIR

De Zarzis à Fresnes

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PAROLE DES GROUPES


Après la casse de notre système de retraite, aprèsles attaques contre les structures de santé par la fer-meture de services hospitaliers, comme à Créteil,le gouvernement s’attelle à réformer la gestion dela dépendance et son financement. Toutes les op-tions sont ouvertes et surtout celles visant à favo-riser la prise en charge par le particulier. Augmen-

tation de la CSG des retraités? Journée solidarité? Assurance privée?Autant de questions sans réponses, mais la tentation du gouver-nement est grande de favoriser le financement privé ou via un sys-tème assurantiel auquel seuls les plus aisés pourront cotiser. Pour nous, socialistes, la priorité, c'est de maintenir une solidariténationale sur ces points essentiels à la qualité de vie et à la dignitéde la personne. Il existe une autre forme de dépendance dont nouspouvons tous demain être victime, celle qui fait suite à un handicap

physique ou psychique. Un Français sur quatre souffre d'une in-capacité, d'une limitation d'activité ou d'un handicap. Le 24 mars, la municipalité a réuni sa première commission d'ac-cessibilité avec des usagers, des représentants d’associations depersonnes handicapés et les services techniques et administratifsde la ville. Une réflexion est engagée sur l'accès aux bâtiments pu-blics, le logement adapté, les aménagements de la voirie… Celasupposera un investissement financier des pouvoirs publics: com-mune et communauté d’agglomération (65 %), État (18 %), dépar-tement (14 %), Région (3 %). Une charte sera bientôt signée entreFresnes et ses partenaires associatifs. Cette charte porte haut unevaleur bien malmenée aujourd’hui: la solidarité. Ce monde enmanque cruellement. BRIGITTE TIRONNEAU

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GROUPE SOCIALISTE

Dépendance, solidarité

Le budget vient d’être voté. La majorité duconseil municipal, dont le groupe Fresnes Ecologie, a voté un budget qui se voulait tournévers l’avenir en investissant dans différents secteurs, qu’ils soient scolaires, sociaux ou culturels. Sans nous lancer dans des investisse-ments inconsidérés, nous confortons notre pa-

trimoine, nous continuons l’action de la municipalité, tournéevers la solidarité, sans augmenter les taux de la fiscalité locale.L’air est aux économies, l’État dans ses multiples transferts decharges vers les collectivités, ne nous aide pas réellement.

Nous devons contenir la masse salariale, tout en préservant lesservices rendus aux Fresnois. Les solutions résident dans une

gestion rigoureuse, aux économies de moyens, à des mutuali-sations avec d’autres villes, mais également à l’attention portéeau développement durable. Les économies d’énergie doiventêtre les maîtres mots de notre action.

Nous devons faire un effort particulier pour isoler les bâtiments.Nous en appelons aux services, mais également à tous les res-ponsables associatifs, pour que l’attention portée au recyclage,aux dépenses énergétiques, à l’économie de moyen, soit uneréalité et ne reste pas de vaines paroles.

HERVÉ BOURDIN

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GROUPE FRESNES ÉCOLOGIE

Budget 2011, continuer l’action

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En janvier dernier, l'agence régionale de santéd'Ile-de-France confirmait la fermeture du ser-vice de cardio-chirurgie de l’hôpital Henri-Mon-dor, unique service de ce type de tout l'est fran-cilien, afin de transférer ses activités versl'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris.

Cette décision, prise sans aucune concertation avec les élus lo-caux et le monde hospitalier, va à l'encontre d'une organisationcohérente du territoire. Le CHU Henri-Mondor, indissociablede l'image d'excellence hospitalière du département du Val-de-Marne, fait pourtant l'objet de plusieurs projets, notammentdans le cadre du contrat État-Région.L'hôpital public est aujourd'hui ausculté sous le seul angle

comptable, et ce au détriment de l'accès à la santé et la vie de nos concitoyens. En effet, plus on éloigne les lieux de soins des lieux d'habitation, plus on multiplie les risques pour les patients.

Avec les 20 000 Val-de-Marnais et professionnels de santé quiont déjà signé une pétition contre cette fermeture, les élus communistes et apparentés refusent que l'on vide la banlieuede ses forces vives, de ses équipements de pointe, de ses réus-sites humaines et scientifiques, et défendent le droit légitimede nos concitoyens à un service public de santé de qualité.

JOSSELIN AUBRY

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GROUPE COMMUNISTE

Non à la fermeture du service de cardio-chirurgie de Mondor

Notre ville est présente par l’action de ses ser-vices sociaux et l’activité de ses diverses asso-ciations qui aident régulièrement les plus dé-munis. Pourra-t-on continuer, chacun dans sondomaine de compétence, à mettre les moyensnécessaires face aux demandes des nouvelles familles s’installant dans l’immobilier social

récent et celui à venir ? Notre ville s’appauvrit, osons… la responsabilité !Le budget présenté lors du dernier conseil municipal confirmele maintien des taxes communales et nous y sommes favorablesmais laisse entrevoir une remontée préoccupante de l’endette-ment. À mi-mandat, la municipalité sera amenée à faire deschoix budgétaires dans certains domaines et les Fresnois ris-

quent d’en supporter les conséquences. Les dernières élections cantonales n’ont pas été à la hauteur decertaines espérances et les prochaines se présentent dans un cli-mat pour le moins curieux voire inquiétant. Il appartiendra àchacun de prendre ses responsabilités le moment venu.Sans oublier la responsabilité citoyenne : chaque Fresnois doitmaintenir sa ville propre. Un secteur vient d’être nettoyé et ré-nové et un autre se dégrade. Les dépôts sauvages se multiplient,parkings, rues, parcs, aucun endroit n’est épargné… Faudra-t-ilen venir à la vidéosurveillance avec une police municipale plusimportante? À la municipalité de prendre ses responsabilités.

MAURICE CHAILLOU

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FRESNES DEMAIN

Osons… être responsables !!!

“Notre jeunesse aime le luxe, elle est mal élevée.Elle se moque de l'autorité et n'a aucune espècede respect pour les anciens. Nos enfants ne se lèvent pas quand un vieillard entre dans unepièce. Ils répondent à leurs parents et bavardentau lieu de travailler. Ils sont tout simplementmauvais.” (Socrate, 400 av J.C. )

Être parent : une belle aventure mais aussi un métier impossible.À notre époque, nous sommes entourés de spécialistes qui peu-vent nous informer, nous conseiller. Mais dans cette société oùtout va vite, les bons conseils sont parfois difficiles à appliquerdans la pratique, surtout après une journée de travail. Alors, quepenser de l'incivilité et de la délinquance qui fleurissent quandnos adolescents ne sont ni à la maison ni à l'école ?

Bien qu'exacerbé par les médias, le sentiment d'insécurité n'estpas qu'un sentiment... Et les “jeunes” violents, impolis, irres-pectueux, sont aussi le fruit de la désagrégation du tissu socialdans nos villes.

Pourtant, si en bas de chez vous des adolescents ne respectentpas les règles du vivre ensemble, il faut bien agir. La réponse ha-bituelle est l'intervention policière, qui ne résout rien durable-ment. À Fresnes comme ailleurs, les incivilités se multiplient etil est grand temps de mettre en œuvre d'autres alternatives,fermes, mais plus productives car ces enfants sont notre avenir

KADDOUR MÉTIR

À vous sur www.fresnesavenir.fr

FRESNES À VENIR

L’incivilité au pied de nos immeubles

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PAROLE DES GROUPES


Après un été marqué par les crises financières duesà ceux qui confondent l’investissement et le jeu decasino, voilà la rentrée sociale et scolaire. Commepartout en France, le gouvernement profite desréelles difficultés budgétaires pour réduire lesmoyens non pas en fonction de l’intérêt généralmais de choix très discutables. À Fresnes, parents

d’élèves et municipalité se sont mobilisés pour éviter la fermeturede deux classes, l’une à la maternelle des Tulipes et l’autre aux Capucines. Nous espérons obtenir après la rentrée, devant l’évi-dence, un rétablissement de ces deux classes mais refusons quenos enfants soient plus de trente par classe !La ville comme d’ailleurs le Conseil général, assumons nos respon-sabilités. Les rénovations des écoles et collèges sont menées avecvigueur et la municipalité montre une fois de plus l’importance

qu’elle accorde tant à l’école qu’aux actions périscolaires. Reste à déplorer que ces efforts ne soient pas toujours relayés parles services de l’État qui fait des choix fiscaux et sociaux qui lui in-terdisent toute action en faveur de ceux qui en ont le plus besoin.Chacun sait et comprend que l’on ne peut pas tout faire et d’uncoup de baguette régler les graves problèmes auxquels noussommes confrontés. Chacun sait aussi qu’il faudra assumer leschoix et les priorités que l’on se donne.

ALAIN PERRIGAULT

www.psfresnes.fr

GROUPE SOCIALISTE

L’école, une priorité

En cette rentrée, notre problématique reste lamême: comment améliorer l’offre économiqueet sociale sur la ville (emplois, services, loge-ments,…), tout en préservant (voire améliorant)le cadre de vie, et cela via une concertation ci-toyenne aussi large que possible. Trois dossiersdans cette perspective. Tout d’abord la construc-

tion de l’écoquartier de la Cerisaie. Les jurys chargés de choisirles projets d’architectes pour les différents lots (notammentcelui incluant la crèche), se poursuivent cet automne. Nous yappuierons les projets les plus ambitieux sur le plan écologique.L'année qui s'ouvre marque également le renouvellement dumarché des cantines scolaires. Il nous faut privilégier (avec destarifs raisonnables) la consommation d’aliments de saison, pro-

duits locaux ou issus du commerce équitable, en tendant versle bio. Ces propositions sont viables et au vu de l’urgence cli-matique, énergétique et sanitaire, elles doivent être étudiées.Enfin, l’aménagement de la plaine de Montjean: nous souhai-tons construire collectivement des propositions répondant auxbesoins du voisinage, notamment en terme d’espaces verts deloisir mais aussi agricoles (maraîchage de proximité, jardins par-tagés, lieux de formation et d’insertion,…). Le calendrier estserré: phase d’étude et de consultation fin 2011, confrontationsdes scénarii en 2012, les décisions d’aménagement devant abou-tir courant 2013.

MARIE LECLERC-BRUANT

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Ecoquartier, cantines, Montjean : pour une rentrée au vert…

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Comme tous les ans l’été se termine avec soncortège de hausse (gaz, électricité, logement, es-sence...). Hausse des prix, gel des salaires etbaisse du niveau de vie, des milliers de Françaisne semblent plus pouvoir subvenir à leurs be-soins élémentaires et les mesures d'austérité(casse des retraites, destruction des protections

sociales et des services publics) prises par la majorité de droiteà l’Assemblée nationale accentuent les inégalités sociales et fra-gilisent les fondements de notre République. Le 1er juillet prenaiteffet la fin de la retraite à 60 ans conformément à la réformeFillon de 2010 (quarante ans et trois trimestres de cotisations)mais également à l’annonce de nouvelles règles édictées parl’UMP impliquant l’allongement à quarante et un an et demiepour les salariés nés à partir du 1er janvier 1955. Il est bien beau

le “Président du pouvoir d'achat” ! Mais personne n'est dupelorsque les salaires des grands P.d.g. augmentent de 24 % enmoyenne, et que les entreprises du CAC 40 enregistrent des bé-néfices records. Sans la réforme de l’Impôt de Solidarité sur laFortune qui constitue un cadeau de deux milliards pour les plusriches, le gouvernement aurait pu financer 45000 postes d’en-seignants ou 50000 policiers, augmenter de 20 % le minimumvieillesse ou de 130 % les bourses des étudiants, améliorer la si-tuation des hôpitaux… À moins d’un an des élections présiden-tielle et législative les élus communistes et apparentés seronsplus que jamais vigilants pour une véritable justice sociale, ladéfense des services publics, et le respect de la laïcité.

JEAN-PIERRE THELLIER

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GROUPE COMMUNISTE

Halte à la vie chère

À l’occasion de cette rentrée, nous avons voulufaire également notre bilan d’activité. Notregroupe n’étant pas au centre de ces projets, cebilan ne se mesure pas en termes de réalisationmais en termes d’assiduité, de disponibilité,d’efficacité et de compétences. Nous sommesprésents et disponibles aux séances du conseil

municipal et aux nombreuses réunions des commissions etconseils d’administrations dans lesquels nous siégeons. Dans cette première partie du mandat, nous avons adopté uneopposition “constructive” et approuvé des projets que nous jugions positifs et importants pour notre ville. Nous continue-rons à être vigilants sur les sujets que nous considérons essen-tiels pour Fresnes. La sécurité : des avancées ont eu lieu en

octobre 2010 avec la mise en place du Comité intercommunal(avec L’Haÿ-les-Roses) de sécurité et de prévention de la délin-quance. Nous attendons des résultats ainsi que les Fresnois !Suites de la pétition des personnes âgées contre les agressions,accroissement des nuisances sonores dans certaines zones pavillonnaires et résidences. Le logement, important, mais ilne s’agit pas de faire des zones de concentration de logements(exemple : le quartier de la Cerisaie qui a vu son nombre de logements passer de 450 à plus de 700 !) Pour nous, la qualitéde vie d’un quartier passe avant tout par un habitat à taille hu-maine qui respecte l’environnement. La propreté à Fresnes.Toujours le même constat ! DIDIER RYCHTER

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FRESNES DEMAIN

Notre bilan après trois ans !

TEXTE NON COMMUNIQUÉ

FRESNES À VENIR

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PAROLE DES GROUPES


Dans une démocratie, le pouvoir appartient aupeuple et ne peut être le fait d’un seul homme. C’estl’enjeu fondamental des primaires citoyennes: lepeuple de gauche doit reprendre la parole! Avec vo-tre bulletin de vote vous devez participer au choixde la personne qui sera la plus à même de défendre,devant les Françaises et les Français, le projet d’al-

ternative à l’actuelle présidence de la République. C’est la première fois qu’un tel exercice démocratique nous estproposé. C’est le parti socialiste qui en est à l’origine. Avec nos par-tenaires, nous sommes les forces de progrès et nous sommes enmarche. Le 25 septembre un premier pas a été fait. Un événementhistorique s’est produit: la gauche est majoritaire au Sénat. Les élus aux couleurs présidentielles sont renvoyés sur les bancsde l’opposition. Tant mieux! Il faut continuer à nous mobiliser pour

qu’un nouveau projet social, écologique et économique deviennela réalité à compter de mai 2012. Alors votez et faites voter!

DENIS HELBINGwww.psfresnes.fr

GROUPE SOCIALISTE

Dimanche 9 et 16 octobre, primaires citoyennes à gauche

Suite à l’explosion d’un four sur le site nucléairede Marcoule (Gard) Europe Ecologie-Les Verts demande la plus grande transparence sur la situation et les conséquences environnementaleset sanitaires liées à cet incident. Le nucléaire af-fiche la volonté d’une plus grande transparencedepuis l’incident de Fukushima, et bien c’est le

moment pour les autorités compétentes comme pour les respon-sables du site de Marcoule d’en faire la preuve immédiatement.EELV demande à Eric Besson, ministre de l’Énergie et à NathalieKosciusko-Morizet, ministre de l’Écologie, d’informer en tempsréel les populations riveraines ainsi que l’ensemble des Françaissur la situation du site de Marcoule.En cette période préélectorale il est nécessaire que les candidats

de droite comme de gauche s’engagent à mener un débat démocratique sur la question du nucléaire. Nos partenaires degauche semblent pour le moins partagés sur le sujet. Nos alliances futures dépendront de leur réponse claire et de lavolonté de sortir du nucléaire en vingt à trente ans. L’Allemagne,qui affirme sa volonté d’un modèle énergétique durable, a crééen quelques années 400000 emplois liés à ce développement.En France, le nucléaire emploie 80000 personnes.Le 15 octobre, la Grange dîmière nous offre un spectacle de qua-lité sur le sujet. Cette soirée sera suivie d’un débat. L’occasionde se ressourcer ou, pour ceux qui seraient encore convaincusdes bienfaits du nucléaire, de faire vaciller leurs convictions.

HERVÉ BOURDIN [email protected]


Nucléaire… Tchernobyl, Fukushima, Marcoule: jusqu'à quand?

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1 - Mairie Hôtel de ville 8 - Marguerites Maison de quartier

2 - Parc des Sports CDL stade sud 9 - Marguerites Maison de quartier

3 - Collège St-Éxupéry Hôtel de ville 10 - Marguerites Maison de quartier

4 - Foyer Émile Roux Hôtel de ville 11 - Ferme de Cottinville Hôtel de ville

5 - Blancs-Bouleaux Hôtel de ville 12 - Bleuets Hôtel de ville

6 - Tulipes Maison de quartier 13 - Doisneau CDL stade sud

7 - Henri Barbusse Maison de quartier 14 - Capucines CDL stade sud

LIEUX DE VOTE LIEUX DE VOTEBUREAUX BUREAUX

15 - Centre Thellier CDL stade sudPRIMAIRES - DIMANCHE 9 ET 16 OCTOBRE

Le 25 septembre dernier, la gauche remportaitpour la première fois sous la Ve République lamajorité absolue au Sénat en conquérant les 23 sièges supplémentaires qui lui étaient néces-saires. C'est une sanction sans appel de la politique gouvernementale.Ce scrutin porte la marque du rejet de choix

entraînant une régression sociale et économique de notre pays.Il reflète la colère des élus des collectivités territoriales face auxattaques répétées du gouvernement contre la démocratie locale. C'est un formidable signal de confiance et d'espoir pourl'avenir des échéances électorales de 2012. En Val-de-Marne, avec l'appui des deux sénatrices et sénateurcommunistes nous poursuivront notre bataille contre la réforme des collectivités territoriales que ce scrutin condamne

sans ambiguïté, afin que la nouvelle majorité du Sénat se prononce au plus vite pour son abrogation.Au moment même ou le premier ministre François Fillon plaidepour un nouveau recul de l'âge de départ à la retraite, le Sénatdoit devenir un point d'appui pour résister aux politiques d'austérité et de régression démocratique de Nicolas Sarkozy. Face à la crise, il est urgent d'inverser les logiques actuelles etde proposer une véritable relance sociale. Les élus communistes et citoyens continueront de tout fairepour qu'une nouvelle page se tourne, que les jours de la droiteau pouvoir soit bel et bien comptés, afin de construire ensembleune véritable politique de gauche.

JOSSELIN AUBRY

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GROUPE COMMUNISTE

La citadelle de la droite est tombée!

La rénovation de la voirie et des trottoirs dans plu-sieurs quartiers de la ville est nécessaire. Les dé-gradations de plus en plus importantes rendentpérilleuses les déplacements des habitants (pié-tons, poussettes, cyclistes, et automobilistes). Ledanger guette les fresnois tous les jours ! Que faitla Communauté d’agglomération (CAVB) qui est

en charge, entre autres, des voiries des différentes communes yadhérant ? La municipalité fait-elle assez pression sur celle-ci?

L’urbanisme à Fresnes. Après les grands ensembles des années1960, depuis remis en question au niveau architectural et au ni-veau de la convivialité et du mieux vivre dans ces immeublesde béton, qu’en sera-t-il du devenir des nouvelles constructionssur notre ville? Les nombreux projets de logements prendront-

ils en compte l’échec des grands ensembles du passé ?La mutation urbaine prônée par la municipalité ne concernepas Fresnes. En effet, la ville a des petites surfaces d’emprise ausol et notre territoire est déjà amputé par la prison, la DDE, lestrois autoroutes et l’on veut y faire cohabiter 30000 habitants !Quel futur la municipalité va laisser à nos enfants?

La sécurité des biens et des personnes. Rien ne change, ce quicompte c’est la réalité du quotidien (incivilités, vols, agressions…).Malgré une prise de conscience, l’impression d’avancées paraissentbien lointaines. À quand une vraie police municipale avec de vraismoyens? La tranquillité des Fresnois est de l’intérêt général.

BERNARD GATEAU

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FRESNES DEMAIN

Nous aurions pu vous parler du service jeunessequi semble avoir disparu, comme le projet politiquede la municipalité envers les moins de 25 ans. Oudes difficultés que rencontrent les associations quicherchent à proposer des solutions alternatives. Oudu béton qui envahit chaque jour un peu plus notreville sans qu’on n’associe les habitants à un vérita-

ble projet de vie pour que Fresnes ne soit pas une cité-dortoir. Oudes inquiétudes des parents qui confient leurs enfants aux centresde loisirs de la ville. Ou de l’avenir de la Plaine de Montjean, auquelles habitants doivent participer dans une dynamique de concer-tation, souvent réduite au minimum dans les projets de la ville. Oubien encore de la renégociation des contrats des foyers raccordésà la géothermie, qui concerne beaucoup de nos concitoyens.

Nous aurions pu aussi vous donner notre avis sur le besoind'échanges entre générations, entre cultures, afin de resserrer lelien social entre nos concitoyens. Nous aurions pu vous parler debien d'autres choses. Mais, ce mois-ci, nous ne le ferons pas.C'est votre avis, votre sentiment, vos idées qui nous intéressent. Et nous vous invitons à les donner afin d'enrichir le débat etd’avancer ensemble vers des solutions concrètes. Rendez-vous sur le forum de www.fresnesavenir.fr<http://www.fresnesavenir.fr/>, envoyez-nous un mail à [email protected] ou rejoignez-nous le premier lundi de chaquemois au centre Henri Thellier à partir de 20h30!

KADDOUR MÉTIR


FRESNES À VENIR

À votre écoute

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PAROLE DES GROUPES

Toujours le même constat pour la voirie, l’urbanisme et la sécurité


Le gouvernement nous impose un deuxièmeplan de rigueur en quelques semaines. Même siun plan de redressement des finances publiquesétait nécessaire, la forme et le fond de ce planne nous conviennent pas. Nous ne pouvons ad-mettre, sur la forme, que les organisations pro-fessionnelles n’aient été nullement concertées

sur la modification calendaire du départ à la retraite à 62 ans. Sur le fond, nous estimons que les efforts ne sont pas partagésde façon équitable. Une fois de plus, les revenus modestes sonttouchés de plein fouet par les réformes du gouvernement Sar-kozy. Sur les 8 milliards de recettes complémentaires levées parl’impôt, 7 milliards seront à la seule charge des ménages avec,entre autres, l’augmentation de la TVA passant de 5,5 à 7%, leplafonnement à 1% l’an de la revalorisation des prestations so-

ciales ou la reforme du prêt à taux zéro. La mesure phare por-tant sur l’impôt sur le revenu illustre aussi l’échec de la politiqueet le renoncement aux engagements du candidat Sarkozy. Vos impôts augmenteront, nous dit maintenant le PrésidentSarkozy. L’indexation sur l’inflation de la revalorisation destranches de revenus est supprimée, avec pour conséquence,un risque d’un taux d’imposition plus élevé pour le contribua-ble si l’augmentation de ses revenus se traduit par le passagedans une tranche de revenus plus fortement imposée. Réforme d’autant plus sournoise qu’elle est discrète et qu’ellerapportera la bagatelle 1,7 milliards d’euros en 2012. Bonnes fêtes de fin d’année.

PHILIPPE VAFIADÈS

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GROUPE SOCIALISTE

Plan de rigueur… deuxième

Cinq familles de Roumains se sont installées surla commune de Wissous et exercent leur activitéde récupérateurs de ferraille à Fresnes et dansles communes environnantes. Le 8 décembre, ils se rendront au tribunal deLongjumeau suite à la plainte du maire de Wis-sous qui leur reproche de vivre dans des condi-

tions insalubres et dangereuses.Depuis bientôt un an avec l’appui du comité de soutien citoyende Fresnes et Wissous, ces personnes ont amélioré leur envi-ronnement, leurs conditions de vie, leur santé et ont commencéune intégration progressive en scolarisant leurs enfants en pri-maire ainsi qu’au collège. Cette comparution au tribunal per-turbe ces familles qui connaissent bien l’issue qui se profile :

expulsion, destruction de leurs cabanes et renvoi en Roumanieoù la discrimination qui est exercée sur les Roms les pousseraà s’exiler de nouveau dans des conditions pires que celles qu’ilsont actuellement à Wissous.Nous serons quelques-uns, Fresnois et Wissoussiens à être pré-sents le 8 décembre à Longjumeau à 9 h pour les accompagnerdans cette épreuve. La solidarité a fait naître l’amitié. La décision du maire de Wissous va générer des souffrances. Ilpeut encore retirer sa plainte et montrer son attachement auxvaleurs de d’humanisme et de solidarité que soutient le partisocialiste auquel il appartient. Nous l’espérons pour eux.

CLAIRE LEFEBVRE

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Roumains du bord de l’autoroute

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La population est dans l'austérité, alors que lasanté financière des banques et des riches est enbonne santé. L'emploi est touché de plein fouet,il ne suffit pas d'avoir un travail, faut-il en avoirun pérenne et suffisamment rémunéré pour vivre.Les plus touchés sont les jeunes et les plus de

50 ans. Il y a 9,2 % de chômage de la population active. Chaqueannée, 130000 personnes arrivent sur le marché du travail sanscompter les 40000 seniors qui, en 2011, vont rester dans l’em-ploi du fait du relèvement de l'âge du départ en retraite.

Sur les 19millions d'embauchés en 2010 (hors intérim), environ20 % le sont en contrat à durée indéterminée (CDI), 80 % encontrat à durée déterminée (CDD), et l’écrasante majorité en

contrat de moins d'un mois. Il faut un plan de soutien à l’em-ploi, mettre fin à la défiscalisation des heures supplémentaires.

Dans un pays ou trop de gens ne travaillent pas, on incite à tra-vailler plus, alors que le coût de ces abattements profite auxentreprises.La fin de la défiscalisation des heures supplémentaires conte-nues dans la loi “Travail emploi, pouvoir d’achat” (TEPA) per-mettrait de débloquer deux milliards d'euros. Comme le disenttoutes les organisations syndicales et de nombreux salariés touchés par des suppressions d’emplois et des plans sociaux“ne payons pas leur crise”.

MURIEL ETHÈVE

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GROUPE COMMUNISTE

Quel avenir pour l’emploi ?

Nous remercions les nombreux Fresnois qui ontapprécié la dernière prise de parole de notregroupe pour l’entretien de notre commune etles désagréments engendrés par certains à nosconcitoyens. Souhaitons que des décisions ra-pides soient prises par la municipalité, la CAVBet la DDE afin de retrouver propreté et tranquil-

lité dans notre ville : dossier à suivre. Aujourd’hui, les associations humanitaires sont très inquiètesquant aux décisions prises par l’Europe et les restrictions alimen-taires annoncées. Comment vont-elles pouvoir assurer le nombrede repas distribués (en constante augmentation) dont le quotasera réduit d’un quart? Peut-on laisser 18 millions d’Européensconcernés par l’aide alimentaire et 80millions de citoyens euro-

péens fragilisés? Faudra-t-il faire des choix parmi les plus pauvrespour que certains puissent vivre et manger ? Nous sommesconscients que des “assistés” profitent du “système” aux détri-ments des autres. Nous savons aussi que certains jeunes, et sur-tout les personnes âgées, n’arrivent plus à vivre normalement etn’oseront pas demander l’aide nécessaire des CCAS ou des asso-ciations humanitaires pour se nourrir. C’est la réalité ! Que chacun prenne conscience de ce qui risque d’arriver etqu’ensemble solennellement nous n’abandonnions pas les plusfragiles. Les chefs d’État présents et ceux à venir ont et aurontcette responsabilité. Est-il possible de pouvoir rêver encore unpeu à l’approche des fêtes de fin d’année? MAURICE CHAILLOU

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FRESNES DEMAIN

Notre devenir…

Pour la catastrophe de Fukushima, pour leMoyen-Orient et ses révolutions et pour cette“crise de la dette" qui fait chavirer l'Europe. EnFrance comme ailleurs, les peuples ont toléréque la puissance privée grandisse au point dedevenir plus forte que l’État démocratique lui-même. Nous avons ainsi perdu notre liberté et

nous nous sentons bien impuissants. Peut-on pour autant seconsidérer innocent?Il paraît parfois difficile d'agir concrètement face aux nouveauxdéfis de la mondialisation mais, même au niveau local, les citoyens ne se saisissent pas du pouvoir qui leur est donné parle vote. Nous sommes 25000 Fresnois, pourtant notre maire a été élu par 4000 voix. Sans contester la légitimité de ce résul-

tat, ce symbole est un signe fort. La démocratie est malade etnous en sommes tous responsables. Dans notre ville, il y a descombats à mener, par tous. Sur les problèmes d’insécurité, surceux rencontrés dans les centres de loisirs, sur l'inexistence duservice jeunesse ou sur l'avenir de la plaine de Montjean. Autantde sujets sur lesquels vous devez faire entendre votre voix. Et dans quelques mois, d'autres enjeux, nous devrons choisirun nouveau président. Pour s'indigner, il faut avant tout s'im-pliquer, donner son avis et son bulletin de vote. Avant d'acheverl'année 2011, assurez-vous d'être inscrit sur les listes électorales.Nous vous souhaitons une belle année 2012, une année pouragir et ne pas simplement subir ! KADDOUR MÉTIR


FRESNES À VENIR

Une année s'achève, 2011 restera dans nos mémoires...

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PAROLE DES GROUPES


Les vents contraires qui soufflent sur la Franceet l’Europe nous interpellent sur nos choix de société. À la crise de l’euro et de la dette, la ré-ponse est plus d’Europe. La monnaie unique doitmaintenant s’accompagner d’une mutualisationde la dette, de plus de fédéralisme pour bâtir dé-mocratiquement une communauté de destin.

À la crise des finances publiques, la réponse est l’affirmation dechoix plus tranchés. La promotion des services publics justifie-t-elle à elle seule l’accroissement mécanique des budgets oudes impôts? La garantie d’un taux élevé de remboursement desmédicaments ou des prestations n’est-elle pas préférable aumaintien d’un réseau de proximité de centres de sécurité socialeen milieu urbain dense et fortement irrigué par les transportsen commun? Les principes d’’imposition des revenus du capital,

comme ceux du travail et de proportionnalité entre revenus etimpôts, ne doivent-ils pas inspirer la réforme fiscale, y comprislocale, à mettre en œuvre? La décentralisation est-elle respec-tueuse des principes fondateurs de l’unité de la République etde l’égalité du citoyen? La laïcité n’est-elle pas une valeur à réaf-firmer en ces temps troublés où des pouvoirs religieux préten-dent régenter les esprits et les vies de tout un peuple? Voici quelques-uns des défis, parmi d’autres, que devra relevernotre candidat de gauche à la présidentielle et traduire en pro-gramme afin de faire de 2012 l’année du changement. C’est levœu que nous formulons pour tous, 2012 année de la reconquête.

PHILIPPE PALLIER

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GROUPE SOCIALISTE

2012, année de la reconquête

Pass unique: engagement tenu ! Mesure phareportée par les écologistes lors de la campagnedes régionales 2010 et actée dans l’accord demandature, le Pass Navigo à tarif unique vientd’être adopté par le conseil d’administration duSTIF (Syndicat des transports d’Ile-de-France)ce mercredi 7 décembre dernier.

Sans passer par une augmentation des tarifs, la zone unique estune mesure de justice sociale et d'équité pour ceux qui habitentplus loin, qui sont mal desservis et qui payent plus cher les trans-ports en commun. Les administrateurs EELV du STIF se réjouis-sent que le pass unique donne bientôt les clefs de l’Ile-de-Franceà l’ensemble de ses habitants. Dès mi 2012, le dézonage serainstauré le week-end et les jours fériés, permettant une expéri-

mentation “grandeur nature”, et des billets de compléments deparcours faciliteront les déplacements occasionnels. La mise enplace, à terme, d’un système de carte à unité de transports quipermettra d’affiner le coût des déplacements en fonction de ladistance parcourue et des besoins exacts des usagers. Une promesse tenue pour rendre la tarification des transportsplus moderne et plus juste. En outre, les élus écologistes conti-nueront à se mobiliser, au sein du STIF, en liaison avec tous lesdépartements franciliens, pour améliorer l'offre de transportactuelle, qui reste une urgence évidente pour la vie quotidiennedes Franciliens et des Franciliennes. Bonne année à tous lesFresnois. HERVÉ BOURDIN

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Pass unique : engagement tenu !

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L’année 2011 aura été fortement marquée parla crise financière, économique mondiale et sesconséquences désastreuses : destruction d’em-plois, dégradation des revenus… Profitant decette situation difficile, Nicolas Sarkozy, son gou-vernement et sa majorité de droite mettent enplace des politiques irresponsables et dange-

reuses au service des marchés financiers s’attaquant ainsi àtoutes les solidarités. Nous n’acceptons plus ces choix ! Nous ne pouvons plus vivreainsi, alors que tant de richesses existent. Il y a urgence pournotre peuple, pour tous les peuples et la planète.Face à la droite et son idéologie, sa conception de la société etdu monde, les élus communistes veulent participer avec le plusgrand nombre à construire un changement profond qui assume

de s’opposer aux marchés financiers et choisisse la solidaritécomme régulateur de société.Et pour cela, il faut que la gauche innove, imagine, elle doit pro-mouvoir les idées de progrès, de changements, et de futursmeilleurs. Parce qu’ils sont plus à notre portée que jamais,comme en témoignent les espoirs issus des révolutions qui onteu cours à travers le monde, comme en témoignent les luttesà travers l’Europe.Les élus communistes et apparentés vous présentent leurs meil-leurs vœux pour cette année 2012. Que celle-ci soit synonymede changement, de construction commune, afin de faire vivreet exister une alternative politique réelle, pour construire unesociété de justice et d’égalité. JOSSELIN AUBRY

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GROUPE COMMUNISTE

2012, changeons nos vies

2011 aura été abondante en événements, 2012sera effervescente, elle s’annonce remplie dedéfis et hasardeuse pour notre avenir ; leséchéances prochaines, nationales ou locales,laissent à penser que ce ne sera pas facile pourtous. Les “candidats politiques” essaient de nousrassurer, mais où vont-ils nous conduire ?

Au niveau local, les projets décidés nous interpellent. L’aména-gement de la ville doit répondre à des solutions adaptées auxévolutions urbaines. De nombreuses constructions vont voir lejour, donner aux gens le goût de la vie urbaine ne passe pas for-cément par une densification dans une zone environnementaledifficile (Cerisaie) malgré les études de faisabilité réalisées. Cetteréserve foncière pourrait également être un générateur d’emplois.

Constat et inquiétudes: le parc locatif existant se dégrade ; unedélinquance que certains minimisent, voire ignorent, est entrain d’émerger (augmentation des agressions sur voies pu-bliques et dans les magasins ), le bien-être et la sécurité de cha-cun doivent être assurés par l’exécutif ; l’entretien et la réfectiondes voiries : responsabilité rejetée entre les différents orga-nismes publics (DDE, CAVB…) et toujours le leitmotiv sur lapropreté de la ville ! Il faut maintenir une ville moderne et unart d’y vivre… La période des fêtes a été, nous l’espérons, unmoment privilégié pour vous ressourcer et nous vous souhai-tons, au nom de notre groupe, une année de bonheur et de sérenité. Bonne année à chacun de vous. FRÉDÉRIQUE PRADIER

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FRESNES DEMAIN

Une année mouvementée

Depuis plusieurs années, force est de constaterune dégradation des actions, des moyens et pro-jets en direction des jeunes. Aux centres de loisirs,nombre de parents se plaignent de l'accueil, dumanque de référents mais également de l’absencede projet pédagogique. De plus, le manque demoyens alloués, afin de proposer des loisirs autres

que la forêt de Fontainebleau ou la piscine, est bien ressenti. Noussavons que cela ne dépend pas du personnel mais bel et biend'une volonté politique et de choix budgétaires discutables. Où est le service jeunesse ? Où est le conseil municipal desjeunes ? De ces structures, il ne reste plus que le nom, une coquille vide : pas de projets, pas de participations, pas de moyensfinanciers.

Une collectivité qui oublie sa jeunesse se retrouve confrontée àdes situations qu'elle ne pourra pas gérer dans les années à venir.Faut-il vraiment le rappeler ? Nous demandons à la municipalitéune table ronde pour faire une enquête d'opinion sur les besoinset les demandes des jeunes Fresnois. Il faut les impliquer. Le conseil municipal d’enfants fonctionne, certes avec desmoyens limités, mais peu importe, c’est un lieu privilégié pourl’apprentissage de la citoyenneté. Il faut la volonté d’étendre cettedémarche à nos adolescents, qui seront les adultes de demain.À quand une vraie politique de la jeunesse aussi constructiveque celle de l'urbanisme ? En attendant, toute l'équipe de FresnesA Venir vous souhaite une très belle année 2012. KADDOUR MÉTIR


FRESNES À VENIR

Demain se prépare aujourd’hui

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PAROLE DES GROUPES


Les politiques familiales participent à la luttecontre les injustices et les discriminations. Notreobjectif est que chacun, chacune puisse, quelsque soient ses revenus, son statut social ou sonchoix de vie, élever ses enfants, leur permettre degrandir et leur donner une éducation de qualité.Le service municipal de la petite enfance a voca-

tion à faciliter l'accueil des jeunes fresnois dans les meilleuresconditions possibles. Le travail est encore long pour pouvoir sa-tisfaire l'ensemble des demandes exprimées par les familles fres-noises mais un grand pas a été fait récemment avec le choix del'architecte de la future crèche de la Cerisaie. Cette crèche per-mettra à de nouveaux enfants d'être accueillis dans d'excellentesconditions au bord d'un mail piétonnier entouré de verdure.Une éducation de qualité, c'est également permettre aux enfants

de s'amuser et de se cultiver, même les plus petits. La communes'efforce de mettre à la disposition du plus grand nombre unemultitude d'activités autant ludiques que récréatives. Lesséances de l'heure du conte de la bibliothèque, très prisées, ensont un témoignage.Néanmoins, un service public, pour servir sa population aumieux, doit proposer et innover. Le service de la petite enfancede Fresnes tente d'améliorer le quotidien de tous les jeunes fres-nois et de leurs parents en proposant régulièrement de nou-veaux services, comme par exemple l'espace famille mis enplace très récemment.En 2012, il ne faut pas relâcher nos efforts. N'oublions pas queles touts petits sont notre avenir. VÉRONIQUE VÉLA-RODRIGUEZ

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GROUPE SOCIALISTE

L’accueil de nos bambins, c’est préparer l’avenir

A cheval sur les communes de Fresnes, Rungis etWissous, la plaine de Montjean représente 150 hec-tares de champs, de bois et de pépinières de la villede Paris. Ce “poumon vert “est aujourd’hui plus po-tentiel que réel: le ru de Rungis y est enterré, deuxentreprises (décharge et concassage de gravats) yattirent un trafic de poids lourds… Isolée par les

barrières que forment l’A6, l’A86 et le RER C, la plaine est une res-source méconnue, sous-valorisée. Elle se trouve aujourd’hui aucœur d’enjeux d’aménagements majeurs pour la région.

Dans un environnement citadin dense, ces terres sont une ri-chesse qu’il est prioritaire de conserver, une chance à valoriserpour l’avenir. Privilégier un projet alternatif à toute urbanisation

massive nous semble essentiel (le besoin de logement peut êtresatisfait par la densification des villes actuelles, et des construc-tions en périphérie de la plaine). Nous encourageons un projetinnovant, reliant ville et nature: maintenir la vocation agricole etverte des terres tout en améliorant leur qualité et leur interactionavec les populations voisines (agriculture durable et de proximité,jardins familiaux, accessibilité des pépinières, réouverture du ru,voies cyclables, éviter tout axe routier traversant. Partagée parplusieurs acteurs, la qualité de cette réflexion dépendra égalementde la participation citoyenne qui y sera associée.N’hésitez pas à vous joindre à ces débats (voir l’agenda des réu-nions publiques et ateliers thématiques). MARIE LECLERC-BRUANT

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La plaine de Montjean : un poumon vert près de chez vous !

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Aujourd’hui, il reste surtout le mythe : celuid'une sécurité sociale créée au lendemain de laSeconde Guerre mondiale, selon les idéaux dela Résistance pour assurer l'accès aux soins dechaque citoyen. La réalité, celle que vivent 60000 salariés desCPAM, est celle d'une entreprise désormais tour-

née vers la rentabilité, cherchant par tous les moyens à réduireles coûts. Conséquence pour les assurés : fermeture des centresde proximité, le centre de Fresnes est fermé depuis le 1er décem-bre 2011… Peut-on sérieusement améliorer le service public enle renvoyant vers Internet et les bornes multifonctions ?En outre, les assurés subissent la diminution du rembourse-ment des médicaments, qui sont de plus en souvent non rem-boursés, baisse du taux des indemnités journalières pour les

salariés gagnant 2 450 euros brut par mois. Pour les fonction-naires, la création d'un jour de délai de carence, double taxesur les mutuelles, plus 5 % des contrats d'assurance enmoyenne ; instauration d'une taxe sur les sodas et les boissonsavec édulcorants. L'annonce de la TVA sociale est un hold-up !C'est la hausse des prix de tous les biens de consommation. Ce sont les salariés, les chômeurs et les retraités qui paieront.Avec la TVA sociale le gouvernement et le Medef stigmatisentdavantage les cotisations de la sécurité sociale comme descharges insupportables alors que celles-ci sont le gage d'unecouverture sociale égalitaire et solidaire fondées sur la créationdes richesses produites par le travail. Ces propositions visentà anéantir notre système de protection sociale. MURIEL ÉTHÈVE

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GROUPE COMMUNISTE

Sécurité sociale malmenée = assurés malmenés

Fiscalité. Nous demandons que les taux destaxes locales (foncière et d’habitation) soientmaîtrisés et qu’il n’y ait pas d’augmentation fis-cale communale compte tenu de la conjonc-ture difficile qui se profile en 2012.Entretien de la ville. Dans le domaine de lapropreté, nous attendons toujours une amélio-

ration sur l’ensemble du territoire fresnois. La ville doit tra-vailler dans un objectif de netteté de l’espace public car c’estla première image de la ville ! Circulation. Nous avons constaté une intensification de lacirculation automobile sur notre territoire notamment en dé-but de matinée et en fin d’après midi. Les rues du centre-villesont très vite saturées par les véhicules qui veulent éviter lesgrands axes (A86, N186, etc.), provoquant bruit et pollution.

La municipalité doit réagir.Citoyenneté. Sur le thème de la démocratie et de la communi-cation nous avons toujours des interrogations. Les Fresnois sedésintéresseraient-ils de la démocratie locale, ceux-ci étant sou-vent absents lors des comités de quartier ? Manque de commu-nication de la part de la mairie ? Un affichage plus important etplus explicite est nécessaire. Nous sommes surpris par lemanque de communication vis à vis des jeunes hormis le sportet la culture. La maison de quartier, la MJC et l’Avara apportent-elles une réponse à leur attente ? Nous n’en sommes pas sûrs !Cette année 2012 va être agitée surtout sur le plan des promesseset de la surenchère, pour notre part, nous essayons d’être sim-plement dans l’action auprès des Fresnois. DIDIER RYCHTER

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FRESNES DEMAIN

Quelques réflexions sur la ville

Et la critique est facile, c'est vrai. Nous l'employonsparfois de façon légèrement provocante, pour attirer l'attention. La vôtre. Et celle de nos élus.Le mois dernier, nous avons consacré notre texteau service jeunesse, ou plutôt à son absence. Mais nous ne nous contentons pas de la critique,nous avons aussi des idées, des propositions.

Tout simplement l'application de formules que nous savons fonctionner ailleurs, dans des communes proches et similaires à la nôtre. Par exemple, la mise à disposition d'une structure d'accueil ouverte du matin au soir, et cela tous les jours. Une structure où seraient présents plusieurs animateurs qui mettraient en place de véritables projets éducatifs d’animation. Ou comme la présence sur le terrain, au pied des immeubles

et aux heures tardives, de médiateurs formés, pour aller à la rencontre de ceux qui ont perdu le droit chemin et les aider.Il y a des choix à faire, certes. Des choix budgétaires, bien souvent.Notre groupe n'a pas la maîtrise de la complexité de gérer unecommune, il est vrai. Nous ne proclamons pas avoir les solutionsou des réponses à tous les maux de la ville.L'objectif de Fresnes A Venir est surtout de mettre en lumière desdysfonctionnements ou des carences préjudiciables pour notreville. Et nous devons assumer notre rôle: celui d'alerter, mais ausside proposer. C'est l'acte citoyen des membres de Fresnes A Venir, et de tous les Fresnois qui souhaitent nous rejoindre.

KADDOUR MÉTIR


FRESNES À VENIR

L’art est difficile

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PAROLE DES GROUPES


Formons nos bataillons de femmes et d’hommesportant nos bulletins de vote comme passeportvers une société plus solidaire et fraternelle. Il nes’agit pas de faire un rêve mais d’ouvrir le champdes possibles à plus de justice sociale et écono-mique. Chacune et chacun d’entre nous a le droità un travail, à un logement, à la protection de sa

santé et de ses biens. Chacune et chacun d’entre nous a l’obligationde participer à la construction de la société à la hauteur de ses ca-pacités. Mais chacune et chacun d’entre nous doit recevoir, dès leplus jeune âge et tout au long de sa vie, une éducation qui permetteson émancipation et sa participation à la destinée de la France dansl’Europe et le monde. Nos rôles dans cette société ne peuvent être résumés à de simpleséquations économiques dont le résultat est toujours négatif. Nous

ne sommes pas que des charges à mettre au passif de nos col-lectivités, de l’État ou de l’Europe. Nous sommes une chance aurisque de nos différences ! Et qu’elles soient culturelles, religieusesou physiques, elles doivent pouvoir s’exprimer au sein de notreRépublique laïque et solidaire pour qu’ensemble nous permet-tions aux enfants de trouver, à notre suite, un monde plus justeet plus fraternel. En ce printemps 2012 nous sommes à la croisée des chemins. Entrerésignation et espérance. Entre stigmatisation et tolérance. Entreles forces de l’argent et les forces de la solidarité. Entre un hommedu passif et un homme qui, mettant, ses pas dans ceux de Jaurès,Blum et Mitterrand nous invite au changement. Alors votons ! Etqu’ainsi l’espérance abreuve nos sillons ! DENIS HELBLING

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GROUPE SOCIALISTE

Citoyennes et Citoyens, aux urnes !

Au-delà d’une conjoncture difficile, la majorité doitconduire localement des politiques dynamiques,en matière d’investissement. Notre patrimoine a vieilli, les équipements des années 1960 et 1970ne répondent plus aux besoins et normes actuelles.La construction de crèches, d’écoles, de stades, delogements est importante . En reconstruisant ces

équipements clés, la ville pourra accueillir notre jeunesse pour lestrente années qui viennent et répondre aux défis et exigences quecela représente. Ces projets nécessaires sont également le supportd’une politique de l’emploi. Les collectivités locales sont ainsi lepremier investisseur dans le bâtiment, qui génère salaires et em-bauches. Il est juste qu’une ville investisse et emprunte en répar-tissant le poids de la dette sur plusieurs générations. Construire

certes, mais il est dommage de ne pas opter pour des contraintesenvironnementales plus élevées. Les économies d’énergie doiventêtre au cœur des débats sur la construction. Allons au-delà de lagéothermie, en développant un arsenal de mesures contre le gas-pillage et la production d’énergie verte. À quand un plan progressifd’économie d’énergie dans les bâtiments municipaux ? N’atten-dons pas que notre facture croisse indéfiniment ! La crise énergé-tique est à notre porte. Continuons nos efforts sur le recyclage,l’économie de papier, les changements d’éclairage, poussons la ré-vision du parc automobile. Nous marquerons ainsi notre volontéde construire un développement plus soutenable et une société plus écologique. MARIE LECLERC-BRUANT

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LES VERTS FRESNES ECOLOGIE

Débat d’orientation budgétaire

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GROUPE COMMUNISTE

Cet espace d’expression suscite quelques ré-flexions, en particulier sur la présentation desorientations budgétaires (9/03 dernier).2012, année électorale, aura des conséquencesfinancières sur les différentes collectivités terri-toriales. Nous aurions préféré entendre dans cesobjectifs que la vigilance et une gestion rigou-

reuse seraient maintenues. Les projets de réhabilitation, modernisation des écoles sont pri-mordiales et nécessaires ; aucune proposition sur l’améliorationet la modernisation des réseaux d’assainissement, électriques, câ-bles et téléphonie vieillissants ; les rues dégradées sont à recons-truire, la propreté de notre ville doit être une priorité malgré lesefforts des services, le “pouvoir de police” ne doit pas être une ré-

flexion mais un fait en se dotant des moyens nécessaires, la circu-lation serait à revoir …Cela fait aussi partie intégrante du cadrede vie et du bien vivre !Nous regrettons que des projets comme la rénovation et la miseen conformité de la Maison de retraite Soleil d’Automne ne soitpas évoqués. La Maison des Solidarités verra-t-elle le jour ? Celle-ci devant répondre aux besoins des Fresnois. Et encore : quelleplace pour nos jeunes ? De l’écologie ? Il faut veiller à ce que cesprojets demeurent efficaces, pertinents tout en restant prudents.L’accélération de ceux-ci pouvant alourdir notre endettement.Il faut développer encore plus l’économie et continuer à attirerde nouvelles entreprises. FRÉDÉRIQUE PRADIER

Contact : [email protected]

FRESNES DEMAIN

Inquiétudes...

En 2008, nous avions obtenu 11,11% des suffragesdes Fresnois aux élections municipales. Pourtant,un manque de moyens financiers ne nous avaitpas permis d’être dans les plis envoyés tradition-nellement quelques semaines avant les élections(les frais d’impression des dizaines de milliers deprofession de foi étant à la charge des listes).

Depuis plus de trois ans, nous nous efforçons de répondre auxattentes des Fresnois qui nous ont signifié, par leur vote, une en-vie de changement et de dialogue autour des projets de la ville.Pour donner vie à cette ambition, nous avons choisi de venir àvotre rencontre. Nous initierons donc bientôt une action origi-nale : “les tournées citoyennes”. Car nous pensons que pourchanger la ville, il faut proposer mais aussi écouter, en dehors

de toute logique purement électoraliste. Nous considérons aussique la politique appartient à tous, qu’elle doit être portée parles citoyens, pour les citoyens.Nous souhaitons donc discuter avec vous, écouter vos préoccupa-tions et partager nos réflexions. Vous pouvez bien sûr vous joindreà nos réunions mensuelles, tous les premiers mardis du mois auCentre Henri Thellier. Vous pouvez aussi nous adresser un courrielà fresnesavenir @gmail.com, nous suivre sur Facebook ou encoresur notre site : www.fresnesavenir.fr. Et très bientôt nous seronsdonc au plus près de vous, au pied des immeubles, dans votre quar-tier, à votre écoute ! Car nul ne connaît mieux le chemin que celuiqui l’arpente au quotidien. KADDOUR MÉTIR


FRESNES À VENIR

Se rencontrer

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PAROLE DES GROUPES

Attali prédisait : “À l’été 2012, quel que soit le futurélu, c’est le FMI qui sera au pouvoir”. La démocratieserait-elle la grande oubliée de cette campagneélectorale ! Que reste-t-il de la démocratie comme,lorsque en Grèce, en Italie, et d’autres pays dans unavenir proche, il est imposé aux peuples des expertsdu FMI ou d’ailleurs ? Que reste-t-il de la démocra-

tie lorsque l’Union européenne tient à l’écart son Parlement detoutes les décisions qui sont prises par les chefs d’État ou de gou-vernement ? Que reste-t-il de la démocratie lorsque nos dirigeantsactuels réfutent le vote du peuple sur le traité de ratification surl’Europe. En réalité, nous sommes face à une crise de civilisationqui ne se réduit pas à une crise financière, qui va se résoudre pardes interventions techniques. Il s’agit essentiellement de savoir

dans quelle société nous voulons vivre demain et quelles finalitésnous souhaitons mettre en exergue. Pour cela le débat démocra-tique doit être mis en œuvre pour permettre aux compétences, auximaginations citoyennes, de s’exprimer sur tous les sujets.Le Front de Gauche, par l’intermédiaire des assemblées ci-toyennes, permet ce sursaut démocratique (ce que ne permetpas actuellement nos Institutions nationales, européennes) per-mettant à chacun de s’épanouir individuellement, de s’investirpour améliorer, d’être auteur et acteur pour enrichir son quoti-dien, Il nous faut développer par le débat cette nouvelle formede démocratie pour permettre à chaque citoyen de ne pas êtretenu à l’écart des décisions. JEAN-PIERRE THELLIER

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Pour une nouvelle démocratie


Au sortir d’un hiver social sans précédent – haussed’impôts pour les moins fortunés, bouclier fiscalpour d’autres, hausse de la dette publique, haussedu chômage et du nombre de travailleurs pauvres,précarité du logement et de l’emploi – la droite estsanctionnée car indifférente aux appels du peupleen faveur de mesures fiscales et sociales justes.

Cette incapacité à résoudre les problèmes des Français, le gouffreentre promesses et réalité en matière de salaires, d’emplois et desécurité ont conduit 18 % des Français à voter en faveur d’une can-didate prônant des mesures illusoires et démagogiques, stigmati-sant l’Europe et les étrangers responsables de tous nos maux. À reprendre le discours de la droite extrême, jugé dorénavant ac-ceptable en République, la droite perd son âme et renonce aux va-leurs républicaines. Et d’en rajouter dans l’invective et l’excès en

stigmatisant maintenant les syndicats et les corps intermédiaires,en distinguant les “vrais emplois” des autres. Les électeurs duFront national ont exprimé par leur vote leur crainte de déclas-sement social, leur refus de cinq années de mesures antisociales,destructrices des solidarités, liberticides, anxiogènes, inéquita-bles et inefficaces. La surenchère dans le discours clivant, xénophobe et extrême n’estpas la réponse. En tout cas, ce n’est pas celle des démocrates atta-chés aux valeurs de la République. Nous appelons les électeurs à refuser cette politique et à sanctionner durement, par leur vote,celui et ceux qui renoncent aux valeurs qui fondent la France dansl’espoir de demeurer cinq ans encore au pouvoir.

PHILIPPE PALLIER

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GROUPE SOCIALISTE

La quête du pouvoir ne justifie pas tout

Les choix actuels de production et de consomma-tion d’énergie des pays industrialisés font peser surla planète des risques environnementaux et hu-mains inacceptables. Le “Grenelle de l’Environne-ment” a démontré qu’une volonté politique pour-rait changer ces tendances. Malheureusement cetteréforme non aboutie n’a pas permis une véritable

inversion des politiques publiques. En 2012, il est urgent de passerà un autre modèle énergétique. Cette réforme serait fondée surquatre piliers : la sobriété (consommer moins), l’efficacité (opti-miser l’utilisation de toute énergie mobilisée), le développementdes énergies renouvelables, la lutte contre la précarité énergétique.Les écologistes proposent de nombreuses mesures (voir le pro-gramme national sur www.eelv.fr). En voici quelques-unes : mettre

en place une tarification progressive de l’électricité, du gaz et de lachaleur consommés (les premiers kWh sont peu chers ce qui per-met un accès à tous, et le prix augmente avec la consommation,ce qui décourage les gaspillages) ; renforcer la réglementation visantà interdire les usages inutiles et/ou énergétivores (écrans lumineuxpublicitaires, chauffage électrique direct dans les constructionsneuves,…) ; fixer des objectifs ambitieux en terme de rénovationthermique des bâtiments publics et privés (le bâtiment représente43% de la consommation d’énergie, et 3,4 millions de familles dé-pensent plus de 10% de leurs ressources en factures d’énergie). En-courager et faciliter l’isolation des logements aura de plus des effetspositifs sur l’emploi et notre pouvoir d’achat. MARIE LECLERC-BRUANT

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Économiser l’énergie : objectif social et priorité pour la planète

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GROUPE COMMUNISTE

Notre groupe a voté contre le budget primitif 2012,nous sommes persuadés que notre avenir est àl’économie et à la rigueur budgétaire ce qui sembleéchapper à la majorité municipale. Un remarqua-ble exposé nous a démontré que la dette, même sielle augmente encore de 5 M € cette année, cen’est pas grave car elle diminuera dans les années

à venir ! Comment peut-on nous faire croire que celle-ci sera revueà la baisse dans les cinq ans à venir ? En cette période décisivepour chacun d’entre nous, la majorité voit la vie “en rose” et dansle cas contraire, elle aura hérité d’un passé ! Nous rappelons régulièrement que si des investissements sontnécessaires et indispensables, pour les écoles, les jeunes, la voirie,certains devraient être décalés dans le temps … Nous voyons ac-

tuellement une augmentation des aides diverses aux familles endifficulté, d’autres sont contraintes de réduire leurs dépenses, lescollectivités locales feraient bien de s’en inspirer ! Malgré un transfert des compétences à la CAVB, on remarque queleurs effectifs sont en constante augmentation ; leurs projets ver-raient un intérêt à agrandir encore les secteurs de compétitivitésou d’intérêts stratégiques. Pourtant, aujourd’hui, nous remarquonsdes difficultés à faire intervenir la CAVB, imaginons ce qu’il en serademain ! Autre interrogation : la géothermie va supporter de nou-veaux raccordements, le réseau ancien en a-t-il la capacité ? Doute !Les usagers devront-ils encore en subirent les conséquences ?

JEAN-ALAIN BUFFAULT


FRESNES DEMAIN

Inquiétudes bis

Depuis la Controverse de Valladolid en 1551, lesempires ont déporté des Africains aux Antilles etaux Amériques pour rendre plus compétitive laproduction du sucre, du rhum et du coton. Pen-dant trois siècles, ils ont fait de ces hommes deschoses, des meubles.Malgré les écrits des Lumières, malgré les efforts

de Robespierre et la première Abolition décidée par la Conven-tion en 1794, Napoléon Bonaparte annula l'Abolition en 1802.En 1830, commence la conquête et la colonisation de l'Algérieet il faudra attendre encore dix-huit longues années de luttespour que notre IIe République, avec Victor Schœlcher, ne soitplus esclavagiste et pour que soit aboli l’ignoble Code Noir deColbert. C’était le 10 mai 1848.

Trois cents ans d'esclavage ne s'effacent pas du jour au lende-main, cela laisse dans l'inconscient collectif les traces du poisonviolent du racisme et des complexes de supériorité. Cela a ac-compagné la colonisation pendant plus de cent trente ans, mal-gré la république et les efforts des Victor Hugo, des Clémenceauet des autres. Cela a justifié les injustices profondes et les atrocitésau nom de la Civilisation. Mais régulièrement, cela revient, de labase au sommet de nos sociétés. N'oublions jamais l'esclavage,pour comprendre les tragédies des colonisations, des décoloni-sations et leurs conséquences aujourd'hui. Comme le dit si jus-tement Kery James dans sa Lettre à la République : “Toute arrivéea son départ”. KADDOUR MÉTIR


FRESNES À VENIR

Le prix du sucre et le 10 mai 1848

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PAROLE DES GROUPES

Au nom de toutes les militantes et tous les militantsdu Front de gauche de Fresnes, nous voulons sa-luer les 1540 électrices et électeurs qui ont portéleur choix sur le bulletin de Jean-Luc Mélenchon,et le programme du Front de gauche qu'il repré-sentait. Depuis sa création il y a quatre ans, le Frontde gauche progresse sur tous les scrutins. Avec 14%

des suffrages, à Fresnes, cela représente un résultat inédit depuisplusieurs décennies sur notre ville est un encouragement pourl’avenir. De même, le score national 11,11% démontre que notrerassemblement, de forces politiques et de citoyens autour d’un vé-ritable projet alternatif marque de son empreinte la vie politique.Le peuple combattant, la gauche du courage et de l'engagementsont de retour et dans leur sillage, l'espoir de changer la vie, d'ouvrir

un autre avenir à notre pays. Cette satisfaction ne peut faire oublierle fait saillant de cette élection qui nous préoccupe, le maintien in-quiétant du Front national largement favorisé par la droite et Nicolas Sarkozy flirtant sans cesse avec l’extrême. Tout au long de cette campagne, les militantes et les militants duFront de gauche n’ont eu de cesse de combattre pied à pied lesidées nauséabondes véhiculées par la droite et le Front national.Parce que nous ne lâcherons rien face aux injustices, nous allonsamplifier notre combat pour une politique de gauche audacieuse,pour une république faite de justice sociale et de métissage.

JOSSELIN AUBRY

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Poursuivre la révolution citoyenne


Le 6 mai, François Hollande a été élu président dela République Française par 51,6 % des électeurs.Dans notre commune, 62,9 % des voix se sont ex-primées en sa faveur. Le groupe des élus socia-listes et apparentés tient à remercier l’ensembledes électrices et des électeurs pour ce fabuleux ré-sultat et l’approbation du projet proposé.

Cette très belle victoire ne repose pas sur un simple rejet du prési-dent sortant. C’est certes la sanction d’un pouvoir qui n’a pas étéà la hauteur de la fonction, qui a déçu en ne respectant pas lesengagements pris en matière de pouvoir d’achat et d’emploisnotamment, qui a été incapable de se renouveler et de proposerune autre politique que le sang et les larmes, sans vision, sansfédération des énergies. Cette victoire reflète avant tout le besoin d’égalité et de justice so-

ciale dans une Nation réconciliée avec elle-même, riche et fière deses diversités, rassemblée autour d’un projet commun. Mais l’élection présidentielle n’est qu’une première étape. Nousdevons rester mobilisés car, sans une solide majorité présidentielleà l’assemblée nationale, le changement tant attendu restera unvœu pieux. C’est la raison pour laquelle, nous appelons à confirmerce choix lors des deux prochains scrutins, les 10 et 17 juin. Vousdonnerez encore plus de légitimité au programme du Président dela République, vous lui donnerez la majorité dont il a besoin pourmettre en œuvre le changement. Le changement c’est maintenant,mais il ne se fera pas sans vous. Votez les 10 et 17 juin.

CÉCILIA VIALA

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GROUPE SOCIALISTE

Le changement ne se fera pas sans vous

En 2012, 40% des aliments produits dans le mondesont gaspillés (en Val-de-Marne, une étude en can-tine scolaire montre que 37% des viandes et 60%du pain sont jetés !). Parallèlement, des famines ac-cablent des régions d’Afrique ou d’Asie, ici les bé-néficiaires de la solidarité sont chaque année plusnombreux.

La qualité des aliments est également en question : diabète, obésité,maladies cardio-vasculaires, certains cancers sont liés à une ali-mentation trop grasse, trop sucrée, trop salée, pleine d’additifs etde pesticides. Les jeunes et les habitants des quartiers populairessont les plus touchés. Pour stopper la malbouffe, réglementons laqualité des aliments industriels et la publicité destinée aux enfants.Des milliards de dépenses de santé seront ainsi économisées. Enfin,le système alimentaire mondial est le principal émetteur de gaz

à effet de serre (transport, transformation, congélation…). Proté-geons nos espaces agricoles de l’urbanisation, organisons la pro-duction locale et la distribution par des circuits courts pour dimi-nuer les pollutions et ne payer que le prix des aliments, pas celuidu marketing, des emballages et les marges croissantes de la grandedistribution. Car manger mieux, c’est possible et ça ne coûte pas plus cher ! Lesaliments bio, sans engrais ni pesticides, sont meilleurs pour la santéet l’environnement. Soutenons ses producteurs. Augmentons le bio dans la restauration collective, jusqu’à 100%dans les crèches et les écoles maternelles. Informons les adultes,formons les cuisiniers à l’usage des protéines végétales pour man-ger bien et moins cher. MARIE LECLERC-BRUANT

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Manger mieux en banlieue, c’est possible !

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GROUPE COMMUNISTE

La volonté du peuple a élu le Président de la Ré-publique au suffrage universel décidé par le Gé-néral de Gaulle sous la VeRépublique. Notre nou-veau Président a été élu avec 32% (faites le compte…) des suffrages des Français inscrits, au droit devote. Constat et résultat identiques pour le candi-dat adverse s’il avait été élu. Les 68% restants qui

ne partagent pas ce choix s’interpellent et ne se reconnaissent pasdans cette élection ! Mais c’est la règle démocratique ! Cette élection et les prochaines vont déterminer les enjeux et lesorientations pour les 5 ans à venir en France en Europe et dans lemonde. Ceux-ci seront déterminants et auront également un im-pact important sur notre ville. Reviennent toujours les mêmes questions et les inquiétudes desfresnois face à leurs préoccupations quotidiennes. Leur attente :

AMÉLIORATION de leur cadre de vie et UN RETOUR A LA SÉRÉ-NITÉ. Pourraient-ils enfin rêver…Quelles décisions seront prises face à la recrudescence des agres-sions, incivilités et dégradations de nos cités (propreté et entretiendes rues, carrefours, parcs et parkings…). Toutes ces nuisances,un vain mot dans ce contexte, qui dérangent et effraient, les habitants … plus visibles dans certains quartiers que dans d’au-tres ; n’hésitons pas à parler d’insécurité.Qu’est-il prévu pour les jeunes “laissés pour compte” ?La sur-urbanisation n’est pas étrangère aux problèmes rencontrésaujourd’hui, alors soyons attentifs aux projets envisagés. C’estmaintenant !

MAURICE CHAILLOU


FRESNES DEMAIN

Espoirs, espoirs !

Pouvons-nous espérer un avenir meilleur ? Oui,si nous le construisons. La France souffre d’unementalité des plus improductives et il est à craindre que ce gouvernement, avant mêmed’avoir pu montrer sur le terrain le fruit de sesactions, soit critiqué.Autre particularité tricolore : un pessimisme am-

biant à la limite de l’indécence pour une grande puissancemondiale. Certes les difficultés sont là pour les plus fragilesd’entre nous, mais sont elles toujours insurmontables ?La plus jeune et la plus urbaine des musiques qu’est le rapchante trop souvent le désespoir d’une génération sans futur.Et derrière la vulgarité et la violence des mots, l’état d’espritrévèle un constat attristant. Peut-on à vingt ans, alors que

la vie est devant soi, chanter ce désespoir, ce pessimisme ?Fresnes A Venir s’engage à vos côtés pour rechercher des solu-tions. C’est dans cette optique que nous avons entamé les“Tournées Citoyennes” au pied de vos immeubles. Nous pour-suivons cette initiative et espérons vous retrouver nombreuxpour avancer ensemble. Et à l’approche des législatives, nous vous encourageons à faireentendre votre voix !Car le bateau a changé de capitaine, mais ce sont les mêmesqui rament.

ALMAMY KANOUTÉ


FRESNES À VENIR

Notre pays vient de changer de capitaine

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PAROLE DES GROUPES

Texte non communiqué


La victoire de la gauche aux législatives ouvre denouvelles perspectives, au-delà de la nécessairemajorité qu'il convenait de donner à François Hol-lande. Sur la 7e circonscription du Val-de-Marne,vous avez élu Jean-Jacques Bridey. La large majo-rité que vous lui avez apportée est à la fois la re-connaissance de son action politique en tant que

maire et conseiller général depuis onze ans et la promesse de me-sures tout aussi indispensables au niveau national pour plus dejustice sociale et fiscale. La session extraordinaire de juillet del'Assemblée nationale a permis de traduire dans la loi les premiers engagements de campagne, le rétablissement de la retraite à 60 ans pour les carrières longues et le vote du collectif budgétairealourdissant la fiscalité du patrimoine et du capital : contributionexceptionnelle sur la fortune, majoration des droits de succession,

surtaxe sur les banques et les sociétés pétrolières. Pour lesconsommateurs, c'est aussi la suppression de la TVA sociale vou-lue par la droite qui allait accroître les prix des produits courantsde 1,6%. La fin de l'exonération fiscale sur les heures supplémen-taires, votée aussi par votre nouveau député, met fin à une ano-malie en ces temps de chômage. L'encadrement des loyers dans les zones sous tension est aussidevenue réalité. Une nouvelle ère s'ouvre, les défis à relever sonténormes. Vous pouvez compter sur la détermination de notrenouveau député et la nôtre à tenir nos engagements de cam-pagne, pour une France plus solidaire et plus juste. Merci pourvotre confiance qui nous honore et nous engage.

PHILIPPE PALLIER

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GROUPE SOCIALISTE

Des engagements aux actes

Le plan évoque la responsabilité majeure de dé-cideurs industriels et financiers et leurs erreursstratégiques, liées à la seule logique du profit ra-pide. Il souligne les enjeux d’avenir en engageantles acteurs de l’industrie et de la recherche à in-vestir durablement dans des véhicules moinsconsommateurs d’énergie, dans un contexte de

crise durable des ressources.Cependant, il manque d’ambition.L’accent est mis sur les véhicules électriques. Or, si l’on consi-dère leur part – 0,2% du marché en 2012 – et les nombreusesdifficultés liées à cette technologie, une sortie de crise ne passepas par cette seule option. Il est indispensable de concentrerles efforts sur l’efficacité des voitures thermiques, en précisantque le diesel, spécialité de PSA et subventionnée par l’État, ne

peut constituer une alternative (il est classé par l’OMS commesubstance cancérigène). L’ensemble du secteur des transports et de la mobilité doit êtrerepensé. Les solutions d’avenir passent par une redéfinition despriorités et des investissements, par des mesures de soutien à larecherche et au développement. Il importe de leur donner uneimpulsion forte pour qu’elles réinventent cette industrie, dansl’exploitation de technologies innovantes, et dans l’exploration denouveaux modes de mobilité qui engagent des révolutions socialeset culturelles. En se refusant à cette analyse, l’État prend le risquede faire vivoter sous perfusion une filière industrielle, tout en sa-crifiant ses salariés.

HERVÉ BOURDIN

[email protected]


Plan de relance pour l’industrie automobile

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GROUPE COMMUNISTE

Nouvelle rentrée et des projets pleins la tête …Les comités de quartier restent un temps fort dela vie locale. Ces rencontres sont des momentsprivilégiés durant lesquels l'équipe municipaleet les habitants peuvent échanger et dialoguer ;les Fresnois peuvent y aborder tous les sujets quiles intéressent. Aujourd’hui, ces comités ne sem-

blent pas répondre à leurs demandes ; peu de débats et peu d'in-novations sont proposés, pourtant les thèmes ne manquentpas : animations, commerces, vie culturelle, entretien des es-paces publics, grands projets urbains, travaux, nuisances sonores, sécurité, transports, circulation, vie associative et sportive...Certes la majorité municipale fait des sondages dans la "discré-tion" comme celui sur les commerces de la ville. Il faut au contraireélargir/ouvrir et communiquer auprès des citoyens. Prendre le

"pouls" des quartiers, des jeunes, des anciens, des nouveaux ar-rivants, en installant des ateliers complétés par le site web pourceux qui le souhaitent. Recenser les problématiques et les phénomènes sociaux quitouchent notre ville, réunifier tous les quartiers de la communedivisés par le réseau routier, créer des animations adaptées auxnouvelles générations. La ville se métamorphose, il faut encorela dynamiser.Autant de canaux et de moyens d’échanges informels entre lesélus et les habitants à mettre en place, en dehors des rendez-vousélectoraux, c'est aussi tout au long de l'année que doit vivre la démocratie !



FRESNES DEMAIN

Démocratie de proximité : mythe ou réalité

FRESNES À VENIR

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PAROLE DES GROUPES




Alors que le taux de chômage est de 9,7% pourl’ensemble de la population active, il est d’envi-ron 23% pour les jeunes de moins de 25 ans,avec une percée à 40% chez les jeunes sans di-plôme et sans formation, et des pics à 60% danscertains territoires (ZUS, DOM-TOM…). Une si-tuation alarmante qui a conduit François Hol-

lande à ériger la lutte contre le chômage des jeunes au rang depriorité de son quinquennat, convaincu que “le redressementde notre pays n’aura de sens que si la jeunesse retrouveconfiance en son destin et une place dans le présent. Dans ses 60 propositions, le Président avait annoncé deux le-viers pour aider les jeunes à accéder à un premier emploi : les“Emplois d'avenir” et le “Contrat de génération”. Décision a étéprise d’activer le premier levier, avec signature des premiers

contrats ce mois d’octobre. D’une durée maximale de trois ans,réservés aux 18-25 ans, destinés au secteur public et aux asso-ciations, financés majoritairement par l’État, priorisant les ter-ritoires les plus touchés, les “Emplois d’avenir” sont une op-portunité à saisir pour les jeunes Fresnois à la recherche d’unepremière expérience, soit au sein des associations de la villeœuvrant dans le social, soit au sein de la mairie de Fresnes quientend prendre toute sa part dans cet effort national.Rappelons que sur 350 000 bénéficiaires d’emplois jeunes entre1997 et 2002, 63% furent gardés par l’employeur au terme del’emploi-jeune, 85% travaillaient un an après. De quoi convain-cre les sceptiques.

JEAN-JACQUES ULM

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GROUPE SOCIALISTE

Les “emplois d’avenir”, une opportunité pour les Fresnois !

La publication d’informations scientifiques in-dépendantes sur la toxicité des OGM impose uneréaction d’urgence des autorités sanitaires.La simple application du principe constitution-nel de précaution impose une interdiction im-médiate des produits incriminés jusqu’au résul-tat d’études exhaustives sur le sujet.

La lourde toxicité des maïs génétiquement modifiés apparaîtdémontrée à travers ces travaux de longue haleine et d’unegrande exigence scientifique.Au niveau européen, la France doit immédiatement saisir la Commission pour lui demander de suspendre les autorisa-tions de mise en culture et d’importation d’OGM. La future PAC et la prochaine loi cadre sur l’agriculture doiventencourager d’autres modèles agricoles, garantissant

une alimentation saine aux consommateurs.La France doit œuvrer pour qu’une expertise indépendante soitinstaurée au niveau européen pour pouvoir mettre un terme auxpratiques de lobbyings et de désinformations permanentes misesen œuvre par la filière agro-alimentaire industrielle. Il faut s’inter-roger sur les conditions d’octroi des autorisations des produitsOGM, sur la base des seules études alors effectuées par les firmeselles-mêmes.Les écologistes entendent alerter sur les dangers que les OGM fontcourir sur la santé publique et demandent au gouvernement demobiliser sans délais les autorités sanitaires et scientifiques à cetégard. L’interdiction des OGM concernés par les études doit êtreimmédiate et sans faille. HERVÉ BOURDIN

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OGM, révélation

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GROUPE COMMUNISTE

En ce début du mois d’octobre, la morosité am-biante est de mise, le changement n'ayant pas lemême sens pour tout le monde.En ce qui concerne notre ville, une étude sur lesstatistiques du chômage démontre qu'en une an-née le taux de chômage à augmenté de plus de 10 % sur les 47 communes du Val-de-Marne, triste

constat, Fresnes est dans le bas du tableau. Constat surprenantavec le nombre d'entreprises et de commerces existants et encours d'installation, notamment dans le parc de la Cerisaie et leparc Medicis (le nombre d'entreprises PME et PMI est en augmen-tation, quelques commerces en plus).Un bilan est-il fait régulièrement sur le nombre des deman-deurs d'emplois fresnois : disponibilités des postes à pourvoiren concertation avec les entreprises ? Quelles mesures à mettre

en œuvre pour donner une priorité à nos concitoyens ? Un lien régulier doit être fait entre les décideurs et la municipalité.La situation de crise nationale ne doit pas empêcher la majoritémunicipale d’avoir des idées pour améliorer le quotidien de touset avoir une vision à moyen et long terme.Inquiétudes aussi sur les infrastructures existantes pour les cinqà dix prochaines années en considérant les nombreux projets deconstructions validés : crèches, primaires, collèges, installationssportives et culturelles (salles municipales et des fêtes). Seront-elles assez grandes pour accueillir et accompagner les nouveauxFresnois ? Prise en compte et anticipation dans la politique dela ville.

BERNARD GATEAU


FRESNES DEMAIN

Morosité

FRESNES À VENIR

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PAROLE DES GROUPES




Le 30 novembre et le 1er décembre prochains setiendra au palais du Luxembourg à Paris, l’édi-tion 2012 du "Pari(s) du Vivre-Ensemble". Deuxjournées de débats citoyens ouvertes à tous etarticulées autour de thèmes tels que l'habitat,l’éducation, l’emploi, la culture ou la citoyen-neté.

Le "vivre ensemble" est notre cheval de bataille dans cette man-dature municipale et dans le programme de notre Président.Nous nous attachons au quotidien à faire en sorte qu’il soit leciment de toute action menée à bien ou en projet. Il n’est pasune orientation politique pensée dans notre commune sansque le "Vivre ensemble" ou la solidarité ne soient pris encompte.Mais vivre ensemble est aussi l’affaire de tous.

Nous vivons dans un pays dont la devise est "Liberté, égalité,fraternité". Où chacun a la chance et le devoir de s'exprimersans toutefois porter atteinte à son prochain. Nous formonsune nation dont "l'identité nationale" s'est faite à travers lessiècles de son histoire, riche de ses diversités et qui n'a pas be-soin de ministère. Ces éléments doivent nous donner les cléspour réussir à mieux vivre ensemble.Ne laissons pas des histoires de pains au chocolat, ou quelquesextrémistes de tous bords, nous monter les uns contre les autres...“Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, si-non nous allons mourir ensemble comme des idiots” disait Martin Luther King. MAROUAN EL AMRANI

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Vivre ensemble

Le marché des cantines scolaires pour les écolesmaternelles et primaires de notre ville est encours de renouvellement. Les élus ont débattuen juin du cahier des charges à partir duquel leprestataire sera sélectionné. Ce dossier est im-portant puisqu’il concerne l’alimentation de nosenfants et donc leur santé, qu’il influe sur le bud-

get des familles et de la ville… Ses impacts sont aussi d’ordre plus global : du fait des modesde culture et d'élevage, du transport, de la conservation, de latransformation et de l'emballage des produits, le système ali-mentaire mondial émet à lui seul la moitié des gaz à effet deserre. Pour améliorer la qualité des repas tout en luttant contrele changement climatique, Europe Ecologie-les Verts défend na-tionalement les priorités suivantes pour la restauration collective

: lutter contre le gaspillage alimentaire, améliorer la qualité desrepas par le passage au bio et développer l’offre de repas végé-tariens (les plats à base de protéines végétales sont moins coû-teux, ne font pas l'objet d'interdits religieux et sont une alter-native équilibrée sur le plan nutritionnel à la consommationtrop systématique de viande ou de poisson). Le cahier descharges adopté en juin va dans ce sens : priorisation de produitslocaux et de saison, augmentation de la part du bio à 20%, in-troduction de plats végétariens dans la gamme des menus…Souhaitons que cette évolution se concrétise et rejoigne dansles assiettes le goût de nos jeunes gastronomes !




Notre restauration scolaire

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GROUPE COMMUNISTE

Voilà six mois que notre nouveau Président a étéélu au suffrage universel et que la nouvelle as-semblée issue des élections du 7 Juin a été miseen place. Notre pays a donc avec le Sénat unemajorité à gauche. Nos concitoyens ont pris cette décision nourrie debelles promesses électorales de redressements, de

changements et d’espérances … Même s’il faut laisser du temps,quelles sont nos perceptives maintenant ? De nombreux espoirsdéçus et déjà un réveil brutal, la facture sera lourde pour tous. Nos dirigeants actuels ne peuvent pas évoquer continuellementl’héritage ; depuis plusieurs années la situation économique despays européens s’aggrave et celle de la France ne doit pas être mi-nimisée ; cela n’a pu échapper à toutes les analyses !! Cette situa-tion nous laisse présager un avenir bien sombre et la crainte que

nos gouvernants ne puissent assumer la mission reçue par la na-tion. Nous subirons de fortes hausses d’impôts mais une réduc-tion drastique des dépenses de l’ensemble des collectivités terri-toriales est-elle bien envisagée car certaines sont au bord de lacessation de paiement ?Il faut faire attention à la récession !!!Le printemps prochain verra, si elle est appliquée, la mise en placed’une promesse concernant le non cumul des mandats de nosSénateurs et Députés, la décision qui sera prise par l'élu de notrecirconscription retient le souffle de beaucoup. Les groupes desAssemblés sont loin d’être à l’unisson !

JEAN-ALAIN BUFFAULT


FRESNES DEMAIN

L’héritage, ce n’est pas notre faute !

FRESNES À VENIR

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PAROLE DES GROUPES

Nous sommes membres de Fresnes A Venir, as-sociation née d'une liste politique créée en 2008,qui s’est investie ensuite sur la Géothermie, laplaine de Montjean, l'écoquartier,… Nous sommes des Fresnoises et des Fresnois etnotre volonté politique est simple : enrichir denotre expérience du terrain les débats et déci-

sions prises dans la maison commune.Régulièrement, nous sommes sollicités par des commerçantsou des familles qui ne savent plus quelles réponses apporteraux problématiques de vols à l’étalage et autres violences quo-tidiennes. Ces réponses ne pourront venir que d’une meilleureconnaissance de ceux qu’on nomme “les jeunes” et qui restentpeu connus de notre équipe municipale, en panne d’un service

jeunesse pro-actif depuis déjà trop longtemps. Il y a bien l’Avaraet la MJC et puis la police quand il faut agir sur le plan de la sé-curité mais même les instances démocratiques locales commeles “comités de quartier “ n’apportent aucune réponse aux questions des fresnois sur ce sujet : que fait la ville pour sa jeunesse ?Nous faisons le pari qu’en la connaissant mieux, nous trouve-rons des réponses utiles à tous. Nous allons donc recueillir l’avisdes jeunes Fresnois mais aussi de tous ceux qui voudront bienapporter leur contribution à cette démarche (parents, commer-çants, acteurs locaux, etc.)

ALMAMY KANOUTÉ


Une ville sans jeunesse est une ville sans avenir

Le 9 octobre 2012, les parlementaires ont adoptéà l’Assemblée nationale le pacte budgétaire eu-ropéen instaurant “la règle d’or” d’équilibre bud-gétaire avec 477 voix POUR, 70 voix CONTRE,et 21 abstentions. Le Traité Sarkozy/Merkel ins-taurant l'austérité en Europe est donc en voie deratification au Parlement grâce à une large ma-

jorité UMP/PS. Seul le groupe de la gauche démocrate et répu-blicaine (Front de Gauche) et une grande partie du groupe EELVont voté contre.L’impact du traité budgétaire sur les collectivités est lourd deconséquences pour les financements de la protection socialeet pour le principe de libre administration des collectivités ter-ritoriales. Ses conséquences se font déjà sentir dans la réductiondes dépenses publiques, les contraintes sur les salaires et

l'emploi... C'est tout le contraire dont l'économie et les peuplesauraient besoin.De plus, les 70% de Français qui souhaitent être consultés parvoie de référendum sur ce pacte, n’ont pas été entendus. La dé-mocratie a aujourd’hui véritablement été mise à mal, c’est untrès mauvais signe envoyé par le gouvernement.Les élu(e)s communistes continuerons de combattre ce traitéde super austérité qui va à l’encontre des besoins des peupleseuropéens et à promouvoir les choix pour une autre Europe.Une Europe de la justice sociale privilégiant la relance écono-mique par la croissance, la relance de l’emploi par l’investisse-ment et la recherche mais aussi, une Europe solidaire, écolo-gique et démocratique est possible ! JOSSELIN AUBRY


Pour sortir de la crise, sortons de l'austérité


En cette fin d’année, nous sommes très sollicitéspour faire des dons, dons très souvent d’argent.Dans le département du Val-de-Marne et sur laVille de Fresnes une particularité dans ce do-maine : les dons sont différents. Tout au long de l’année, l’épicerie sociale, éma-nation de divers organismes (Croix-Rouge,

Secours Catholique, Secours Populaire, Centre communal d’ac-tion sociale de Fresnes, Ville de Rungis …), apporte une aide à des familles en situation de précarité sous forme de panierrepas et d’accompagnement social (orientation vers le retourà l’emploi, vers un logement…). Signe des temps, la fréquen-tation de cette structure augmente régulièrement et, contrai-rement aux idées reçues, les salariés, notamment des mères célibataires et des retraités doivent aussi compter sur notre

solidarité pour compléter leurs achats alimentaires. Le 15 décembre, une journée de solidarité sera organisée pourdes familles en grande difficulté par le Conseil général du Val-de-Marne, avec la participation de la Ville de Fresnes et des as-sociations fresnoises (Avara, école de musique, Portugais deFresnes, Petits débrouillards…), une journée qui se veut festivepar des chants, de la danse, de la musique pour clôturer uneannée 2012 de solidarité entre les aidants et les aidés. Le don, c’est aussi le temps offert par les bénévoles en directiondes plus démunis.La municipalité se joint à moi pour les remercier et leur sou-haiter, ainsi qu’à tous les Fresnois et Fresnoises, de bonnes fêtesde fin d’année. BRIGITTE TIRONNEAU

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Solidarités au quotidien

Alors en campagne, François Hollande avait prisl’engagement d’établir le droit de vote des étran-gers dès les élections municipales de 2014. ll renonce aujourd’hui à ouvrir un débat parle-mentaire invoquant une absence de majoritéqualifiée. Adopté par plusieurs pays européensdepuis les années 1970-80, ce droit existe en

France depuis 1992 pour les étrangers communautaires. Pour-quoi cette différence alors que tous résident ensemble, partici-pent à la vie économique, sociale, culturelle de notre pays etcontribuent par l’impôt aux ressources de nos communes ? Lesétrangers s’impliquent dans la vie citoyenne en étant respon-sables d’associations, représentants de parents d’élèves, délé-gués syndicaux, électeurs pour la désignation des conseils deprud’hommes… Dans nos villes, des milliers de femmes,

d’hommes et leurs enfants attendent ce signal fort d’une recon-naissance de citoyenneté antidote contre un racisme toujoursaffleurant. Parce que ce droit contribue à un sentiment d’appartenance à la société française, non à sa Nation, le statutde citoyen dans une ville ne doit pas être lié à la nationalité. Lacitoyenneté de résidence est une des revendications qui fondeles valeurs écologistes, elle est toujours d’actualité. Comme écologistes, contribuons à faire évoluer l’opinion pu-blique en menant une campagne pédagogique et rassembleuse.Car les forces existent pour conquérir ce droit, redynamiser notre vie démocratique et faire ainsi respirer la société de toutesa diversité.




Gagnons le droit de vote des étrangers aux élections municipales !

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GROUPE COMMUNISTE

Ces dernières semaines ont été riches en évène-ments tant au niveau national que municipal.Comment comprendre certaines orientations etdécisions prises ? Où veulent-ils nous conduire ?Que peuvent comprendre nos aînés, les personnesactives ainsi que les jeunes qui n’ont ni idéal, peuou pas de travail : la politique peut-elle tout résou-

dre ? Comment comprendre ceux qui voudraient faire du mariageune anarchie de mélange dont plus personne ne s’y retrouveraet encore moins ces enfants issus de cette “chienlit” ? Que vou-lons-nous ? Les rendre responsables de nos errements intellec-tuels ou inconscients ? Quelle identité pourront-ils se donner ? Quelle folie frappe toutes ces communes à vouloir organiser desélections ? Notre député-maire a démissionné de son mandat demaire pour se représenter aussitôt afin d’effectuer un mini rema-

niement (redistribution des délégations d'adjoint entre autres).Les membres du PC se retrouvent divisés. L'avenir nous permettrade juger de ce changement !Notre groupe informé trop tard et vu le contexte très particulierde cette élection, nous n'avons pu présenter un candidat et uneliste et avons considéré qu’il était “normal” de refuser de prendrepart aux votes de ce Conseil extraordinaire.D’autres échéances arrivent et notre sentiment n’est pas optimiste ; malgré cette situation difficile, nous continuons à êtreprésents à toutes les commissions et restons actifs et engagésdans les associations de notre ville. Très bonnes fêtes de fin d’année. MAURICE CHAILLOU


FRESNES DEMAIN

Où en sommes-nous ?

FRESNES À VENIR

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PAROLE DES GROUPES

Il y a quelques semaines, M. Jean-Jacques Bridey,maire de Fresnes, a démissionné de ses fonc-tions. Une prise de conscience subite sur lethème du cumul des mandats ? Bien sûr que non puisqu’il a été réélu le 15 novembre à la majorité absolue, les conseillersde Fresnes A Venir s’étant bien entendu exprimés

contre. Mais deux bulletins non exprimés pèsent bien trop peuet nous cantonnent à un simple rôle de spectateur, assistant im-puissants à une mascarade démocratique. Fresnois, Fresnoises, comprenez-vous ce qui se passe ? Quel estle but d’une telle manœuvre politicienne ? Pendant que les préoccupations des Fresnois restent sans réponse, la majorité municipale prépare déjà 2014.

Mais, ouvrons les yeux, les promesses électorales ont-elles ététenues ? La volonté du changement se fait-elle ressentir ? Pen-sez- vous que le cumul des mandats permette une meilleure ges-tion locale ? Les logiques partisanes font-elles réellement avancerles choses ? Certes les projets ne manquent pas mais ont-ils étéréfléchis en concertation ? Nous nous opposons souvent à la ges-tion de l’équipe municipale, ce qui ne veut pas dire que nouscultivons la fermeture. Notre priorité est de contribuer à uneconstruction commune de notre ville en refusant l’immobilismeet les manœuvres des partis traditionnels. Citoyens, citoyennes,venez débattre avec nous : [email protected].

ALMAMY KANOUTÉ


Ne fermons pas les yeux !

L'emploi concerne tous les acteurs politiques,État mais également les Collectivités locales-Nous venons de fêter les 20 ans de la Mission locale qui œuvre pour l'insertion des jeunesdans l'entreprise. La Ville de Fresnes est engagéepleinement dans cette mobilisation avec sonservice emploi et toutes ses associations.

Avec les trois millions de chômeurs, près de trois millions deprécaires et des cascades de plans sociaux, le pays vit une si-tuation inédite depuis plus de 10 ans. Le marché du travail dansnotre pays est grippé, un système qui conjugue chômage pré-carité et exclusion. Celle d'une grande partie des jeunes et desséniors relégués aux marges.Un marché du travail coupé endeux qui recourt de plus en plus fréquemment aux contratsprécaires qui servent d'amortisseurs aux aléas économiques

des entreprises. Une embauche sur quatre se fait en CDD, deuxembauches sur trois en contrat de moins d'un mois et un quartdes missions d'intérim dure une journée.Nous accueillons avec satisfaction les propositions du gouver-nement sur la création des contrats de génération et d'emploidans l'avenir, qui favorisent l'insertion durable et la formation.Il faut faire reculer l'emploi précaire, trouver les leviers pourque le CDI demeure ou redevienne la forme normale d'embauche. MURIEL ETHEVE


Mobilisation pour l’emploi


2013 sera marqué par des changements majeurs.La commune entend prendre toute sa placedans la création d’emplois d’avenir, visant à per-mettre la formation de nos jeunes à un métieret leur donner une première expérience profes-sionnelle, sésame indispensable pour accéder àl’emploi. Autre nouveauté, la présence de per-

sonnels dans les quartiers et les lieux publics sera renforcée parla mise en place d’une équipe d’éducateurs spécialisés, financéepar le Conseil général pour conforter le dialogue et encouragerles prises d’initiatives. L’augmentation des effectifs de la policeurbaine participe aussi de cette logique de plus de service pu-blic, afin de rappeler à tous les règles de la vie en société et sanc-tionner les incivilités commises par une minorité mais qui in-disposent la majorité. Prévenir et rassurer pour un mieux-vivre

ensemble ! C’est aussi l’ambition du gouvernement, redonnerdu sens et de la cohésion. Le gouvernement réforme, corrigeles errements des politiques passées et répartit plus justementles efforts financiers entre particuliers et entreprises. Il fautd’abord produire plus de richesses pour pouvoir ensuite répar-tir équitablement les fruits de cette croissance retrouvée. Ce plan de marche avait été annoncé, le gouvernement s’y tient.Nous comprenons l’impatience qui peut se manifester, elle estlégitime tant la crise frappe durement. Mais les engagementspris seront tenus. Nous vous souhaitons à vous et à vos prochesune belle et prometteuse année 2013, prémices à des tempsmeilleurs pour lesquels le gouvernement et vos élus travaillent.

PHILIPPE PALLIER

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GROUPE SOCIALISTE

Prémices à des temps meilleurs

À cheval sur les communes de Fresnes, Rungis etWissous, la plaine de Montjean représente 150 hectares de champs, de bois et de pépinières.Plusieurs orientations viennent d’être votées parle syndicat composé d’élus locaux. Il s’agit defaire de cet espace un vaste parc urbain mieuxrelié à nos villes. Cela se concrétisera par la pré-

servation et l’ouverture au public des pépinières de la ville deParis (situées sur le territoire de Fresnes). La construction d’un nouveau quartier a formellement été écar-tée par les différentes parties prenantes. Des logements sont en-visagés sur les territoires de Rungis et Wissous, en périphérie dela plaine et en continuité des centres urbains. L’installation d’ac-tivités agricoles de proximité et de jardins familiaux, la réouver-ture d’une partie du cours d’eau traversant la plaine, le déve-

loppement d’espaces culturels et sportifs sont également actés.Ces orientations recoupent la majeure partie de nos préconisa-tions initiales. Elles rejoignent également plusieurs volets duprojet porté par le collectif associatif pour l’espace naturel deMontjean. La question du financement de ces projections reste une zoned’ombre préoccupante. Il faut rester vigilants et continuer col-lectivement à alimenter cette réflexion. Notre souhait : maté-rialiser à travers ce projet une ville privilégiant la densité à l’éta-lement urbain, et préservant en son cœur des espaces naturelsouverts à tous. Un beau programme pour cette nouvelle année !


[email protected]


La plaine de Montjean : un poumon vert en devenir

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GROUPE COMMUNISTE

Depuis plusieurs années notre ville se modifie, notre paysage se transforme.Pourrons-nous maintenir une osmose réunissanttoutes les composantes sociale, culturelle, écono-mique, sportive, de notre ville dans un état d'espritde convivialité afin de la transmettre aux généra-tions futures ? Ce n’est pas certain.

Cette qualité de vie que chacun recherche disparaît malheureuse-ment peu à peu.Les grands projets en cours et à venir pourraient donner un nouvelessor à condition que la ville et ses habitants ne s'en trouvent pasplus appauvris. Nous regrettons et exprimons régulièrement dans cette tribunel'absence de concertation récurrente, sans oublier la “fameuse”démocratie participative à laquelle chacun a eu la naïveté de croire

et qui n'est manifestement qu'un argument électoral. Malgré lesnombreux défis annoncés en 2012, nous constatons une réelle las-situde, voire un désintérêt de nos concitoyens face à des discourstoujours “très politiques” qui ne prennent pas en compte les vraisproblèmes auxquels chacun se trouve confronté au quotidien. Entre autres exemples, découvert lors du dernier Conseil municipal,les difficultés rencontrées dans une école maternelle depuis la ren-trée scolaire (manque de moyens humains, matériels, organisation,etc...), non solutionnées à ce jour.Attendons de voir !Nous souhaitons à chacun de vous et à l'ensemble de vos prochesune bonne année. Que celle-ci soit source de vie et d'espérance.


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FRESNES DEMAIN

Un avenir meilleur ?

FRESNES À VENIR

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PAROLE DES GROUPES

La recomposition de l’exécutif municipal nechangera en rien la disponibilité et l’efficacité auservice des Fresnois par rapport à la précédentecomposition, la manœuvre étant simplementd’avoir davantage d’élus faisant office de figura-tion au sein de la majorité. D'ailleurs, les rencontrez-vous régulièrement au-

delà de leur permanence ? Et les voyez-vous dans une logiquede proximité avec vous ? D’autre part, concernant le projet de fermeture du Franprix dusecteur Charcot-Zola, nous tenons à rappeler qu’avant l’inter-vention très tardive du député-maire, des habitants et des mem-bres de Fresnes à Venir intervenaient régulièrement auprès descommerçants de ce secteur, et dans d’autres d'ailleurs, vu les

nombreuses incivilités qui s’y déroulent. Concernant les loge-ments neufs, et le bétonnage du quartier Nord, il n'y a rien deréjouissant dans le fait de livrer, sans même remettre en questionles attributions de logements. Et, concernant le dossier sur la géothermie, les abonnés n’ontaucune information, sauf lors des pannes ou coupures. Qu’enest-il des engagements tenus par la société Coriance ?Il nous reste une année et quelques mois pour nous rencontrer,construire, et vous proposer une alternative solide à l'image denotre ville, et cela ne pourra se faire qu’avec vous.

ALMAMY KANOUTÉ

[email protected]

Préparons un autre avenir pour Fresnes

TEXTE NON COMMUNIQUÉ


Le texte de loi sur la réforme des élections locales propose le scrutin binominal paritairepour les élections cantonales. Autrement dit, unbinôme homme/femme par canton, et un nom-bre de cantons réduit de moitié afin de garder lemême nombre d’élus par départements.Un mode d’élection qui assurerait une parité

parfaite dès les prochaines élections départementales en 2015.

Un projet un peu trop innovant pour le Sénat qui l’a rejeté le 18 janvier dernier, par 164 voix contre 143, la droite ayant votécontre et les groupe CRC et EELV s’étant abstenus.Les uns, trop soucieux de préserver les intérêts de leurs 87% d’élusmasculins et les autres, préférant le scrutin à la proportionnelle.

Il est vrai que passer brutalement de 13% d’élues départemen-tales à 50 % sans aucune progressivité a de quoi affoler ces élusbien installés dans leurs territoires.Parmi les détracteurs du projet, certains se sont inquiétés du faitque “les femmes n’aient qu’un rôle de potiche” ou bien “qu’ellesne récupèrent que les dossiers secondaires comme les affairessociales”. Quelle image rétrograde !Il est dommage de devoir imposer la parité, mais face à de tellesinepties, le gouvernement, respectueux de ses engagements surla parité, est obligé d’en passer par là. Nous espérons que lesdéputés qui examineront ce texte feront preuve d’une plusgrande ouverture d’esprit. MARIE CHAVANON

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GROUPE SOCIALISTE

Réforme des élections locales: une grande avancée pour la parité

Le gouvernement a présenté un nouveau dispositif d’urgence pour relancer la filière pho-tovoltaïque en France. Il affirme sa volonté de tra-vailler en urgence et concrètement à la transitionénergétique. Ces mesures favorables à l’énergiesolaire vont dans le bon sens : doublement del’objectif de mégawatts supplémentaires pour

2013, lancement d’un appel d’offres complémentaire de 400MW,augmentation des tarifs de rachat pour certaines installations…Nous approuvons le principe de nouvelles mesures destinées àfavoriser le développement d’une véritable filière industrielledu photovoltaïque en Europe. Cette filière, fondée sur une production localisée et de circuitcourt, sera créatrice d’emplois durables qui, à l’instar de l’éolien,

constitueront une opportunité pour la nécessaire reconversionde l’industrie française. Ce sont près de 80000 emplois qui pour-raient être créés à échéance 2020 rien que sur le solaire et plusdu double pour l’ensemble des énergies renouvelables. Il était indispensable de débloquer la situation qui était celledepuis deux ans de la filière française du photovoltaïque. L’im-pulsion est désormais donnée, mais l’accélération reste indis-pensable pour rattraper le retard pris en comparaison à d’autrespays comme l’Allemagne où 7000 MW ont été mis en serviceen 2011 et encore en 2012.Face à ces mesures, il est impératif de mettre en œuvre une véri-table politique de sobriété énergétique. À Fresnes qu’en est-il?

HERVÉ BOURDINeelv. [email protected]

LES VERTS FRESNES ET APPARENTÉS

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Sobriété énergétique

La France est bien trop souvent en retard sur lesquestions de société…L’ouverture du mariage et de l’adoption à tousles couples, quelle que soit leur orientationsexuelle, ne constitue pas l’octroi d’un droit.Il s’agit de donner à chacun l’accès à la loi

commune.

S’inscrivant dans le sens de la vie, la motivation du projet pa-rental ne résulte pas de l’orientation sexuelle. Décider de s’unirpar consentement mutuel, vouloir fonder une famille, désirerun enfant pour le chérir, cela ne peut être réservé à certainespersonnes uniquement en raison de l’orientation sexuelle.

Il est ainsi grand temps d’inscrire dans notre droit des situationssociales réelles et de mettre fin aux discriminations et de fairetaire, sous couvert de s’opposer au projet de loi sur le mariagepour tous, des propos homophobes qui se multiplient dans ledébat public.

L’ouverture du mariage à tous s’inscrit dans la longue marchedu progrès ! ANNETTE PERTHUIS

[email protected]

GROUPE COMMUNISTE

La France : en retard sur les questions de société

On s'interroge sur les suites données aux nom-breux et grands projets lancés depuis quelquesannées pour rénover et moderniser notre ville.Quel bilan ? Certes, certains sont en cours,comme l'établissement scolaire dans le nouveléco-quartier. Si la réhabilitation de l'immeubleToit et Joie est nécessaire, nous sommes solidaires

de ses résidents qui vont vivre dix-huit mois de conditions difficiles (intempéries, voies d'accès impraticables, insécurité).Notre ville devrait développer une approche novatrice vis-à-vis descitoyens. Mettre en place un compte citoyen personnalisé, véritableporte d'entrée vers des démarches uniques; ce compte permettraitl'accès aux services en ligne de la ville (culturel, loisirs, sportif,comptabilité) et le suivi du traitement de leurs actions.

Également offrir un accueil unique et mettre à la disposition desusagers un point d'information local qui permettrait de regrouperles services d'aides à la personne. Nous insistons régulièrementsur le développement durable qui doit être la préoccupation dechacun en associant les Fresnois. Ceux-ci pourraient ainsi s'engagerà leur mesure par l'organisation concrète et réelle d'une charte quisuivrait le programme des actions Agenda 21, qui ancrerait notreville dans un programme réel afin de permettre aux générationsfutures de s'épanouir dans un environnement responsable.Aujourd'hui, tout devrait être fait pour l'amélioration de la qualitéde vie de tous. Des moyens existent, il faut les développer et lesmettre en place rapidement. FRÉDÉRIQUE PRADIER

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FRESNES DEMAIN

Modernité

Du côté des derniers événements, nous tenons àféliciter les organisateurs de Hip'Ob Session 2 quis'est déroulé à la MJC début janvier 2012, et mercià tous les artistes et danseurs qui y ont participé.Le même soir, nous avons assisté à la victoire denotre équipe de basket qui rencontrait l'équipe deColombes, un club qui mérite d'être soutenu

d'avantage, n'hésitez pas à les suivre! Et notre équipe de foot U14a rencontré de grandes équipes au tournoi national “Les Princesde Paris”, au gymnase Mistral (Fresnes) et au stade Pierre de Cou-bertin (Paris XVIe), du 5 au 6 janvier 2013. Un bel événement organisé par l'association Fennecs Stars, que nous espérons revoirtrès rapidement. Dommage que les élus référents ne soient pasprésents sur les événements les concernant, il ne suffit pas de

remettre des subventions pour ensuite se dispenser de tout soutien,un mandat doit être assumé, et non être un privilège.Concernant l'aller-retour express à Dialakoroba au Mali de notredéputé-maire pour l'inauguration de l'orphelinat Falatow Djigiyaso,soutenu par l'association 83e Avenue depuis 2006, nous tenons àsaluer l'initiative et l'aboutissement de ce projet qui permettra auxorphelins d'avoir un accompagnement dans un meilleur cadre.Mais nous sommes interpellés sur la mise en place de cette coo-pération et d’investissement financier de ce magnifique projet.Être capable d'apporter une telle volonté, un tel dynamisme à unprojet de cette ampleur devrait se dérouler localement: la solidaritéinternationale c'est bien, la solidarité locale, c'est encore mieux!

ALMAMY KANOUTÉ[email protected] - www.fresnesavenir.fr

FRESNES À VENIR

La solidarité internationale c'est bien, la solidarité locale c'est mieux !

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PAROLE DES GROUPES


La réforme des rythmes scolaires s’inscrit dans unmouvement plus large visant à redonner à l’écolepublique les moyens de la réussite scolaire de nosenfants : création de 54 000 postes dans l’Éducationnationale sur cinq ans, réforme de la formation initiale des enseignants et création des écoles supérieures du professorat et de l’éducation, créa-

tion d’emplois d’avenir, mise en place du dispositif “plus de maîtresque de classes”, scolarisation des enfants de moins de trois ans…Car la situation appelait des mesures fortes : depuis 2008, le programme est concentré sur quatre jours contre quatre et demiprécédemment, les résultats des écoliers français se dégradentdans tous les classements internationaux. C’est pourquoi réinstaurer une demi-journée de classe est une bonne mesure.

Il convient maintenant d’aménager différemment la journéede classe, penser les temps péri-éducatifs placés sous la responsabilité des communes, définir un projet éducatif territorial, identifier les intervenants qualifiés disponibles surles créneaux horaires qui seront retenus. Fin mars, à l’issue de la concertation ouverte début janvier, les élus devront choisir de la mettre en place ou non dès septem-bre 2013, opter pour le mercredi ou samedi matin. À ce jour, rienn’est décidé. Si fin mars, nous pensons les conditions de réussiteréunies, nous la mettrons en œuvre dès septembre, car elle répond à l’intérêt de l’enfant et participe de la lutte contre l’échecscolaire. Sinon, ce sera pour septembre 2014. PHILIPPE PALLIER

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GROUPE SOCIALISTE

Toutes les options sont ouvertes

Dans quelle société, le genre masculin a-t-il luttépour être à égalité avec les femmes ?Chaque année, le 8 mars, la Journée internatio-nale des droits des femmes vient nous rappelerque les droits acquis par celles-ci ne sont toujours pas à maturité y compris en France.Certes, des progrès existent. Pour exemple, la loi

sur la parité en politique (en date du 6 juin 2000) a conduit certaines à accéder à ce domaine nouveau pour elles et à mon-trer que leur genre leur permet d’avoir, à l’égal des hommes, desidées, du courage, de la volonté et de l’efficacité.Pourtant les lois ne sont pas suffisantes à faire que les femmesdeviennent les égales des hommes dans les faits. C’est la loi quia donné aux femmes le droit de vote.

De nos jours, on ne peut imaginer qu’elles n’y aient pas accès.Ainsi, des politiques forçant le monde économique, social et politique à parvenir à cette égalité des droits sont indispensables.À ce jour, seul le groupe EELV a adopté dans ses statuts une obligation de parité en faisant une obligation de résultat et nonde moyens. C’est le seul groupe politique à avoir fait de la paritéune règle absolue à tous les niveaux: au Sénat, à l’Assemblée nationale, au Conseil régional. À l’école, la notion d’égalité dessexes doit être abordée de manière plus affirmée.La nécessité d’arriver à une égalité de fait demande que les droitsdes femmes soient défendus partout et tout au long de l’année.

BETTY ADDA

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Femme: le mauvais genre?

Replacer l’école primaire au cœur des préoccupa-tions de l’action publique, c’est réaffirmer le rôleirremplaçable de l’école maternelle, instaurer un dispositif de formation des enseignants – dontla suppression a été catastrophique –, construirepour chaque élève un parcours scolaire plus fluideet, enfin, appréhender la vie de l’élève comme une

succession cohérente de temps éducatif.Alors qu’il est question de refondation, les moyens disponiblessont tout juste à la hauteur des réparations rendues nécessairespar la casse systématique de l’école à laquelle s’est livrée la droitependant des années (70000 suppressions de postes, disparitiondes Rased, réduction du temps scolaire…). Si les parents et les enseignants approuvent la nécessité d’une réforme du temps

scolaire, ils s’inquiètent des conditions dans lesquelles celle-ci estactuellement menée en soulevant des questions d’organisation,tant pour les parents que pour les collectivités.Plus que jamais, le temps doit être laissé à la concertation et à laconstruction d’un projet dans lequel chacun (parent, enseignant,élu responsable de collectivité territoriale…) aura sa place: c’estune des conditions de réussite de cette démarche ambitieuse et fondamentale. Les fils du dialogue doivent être renoués au plusvite pour que la refondation de l’école, que nous attendons touset dont le pays a besoin, se fasse avec l’adhésion, l’engagement etl’enthousiasme qu’elle mérite de la part de tous les partenairesconcernés. MURIEL ÉTHÈVE

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GROUPE COMMUNISTE

Urgence à reconstruire une école de la république pour tous

2014 verra une nouvelle municipalité que lesFresnois auront souhaitée. Celle-ci élira son mairepour six ans. La tâche sera difficile aux regards dela situation présente induite par la politique ac-tuelle. Nous devrons subir les hausses d’impôtset contributions diverses avec moins de moyens,coût de la vie et retraites minorés, chômage,

moins d’aides sociales (Europe, État, Région). Les programmesd’habitations engagés avec un taux élevé de logements sociauxaffaibliront notre quotidien. Songez aux familles qui vont habiter la Cerisaie sud, aux enfantsscolarisés dans ce secteur, bercés par les nuisances de l’auto-route et ligne à haute tension proche ? Des chantiers sont pour-tant à entreprendre, maison de retraite à mettre aux normes et

à mieux encadrer, entretien de rues et parkings qui sont les pou-belles de concitoyens peu scrupuleux. Regardez autour de vous : abords 186, avenue de la Liberté, parkingdu marché sud, dépôts sauvages de déchets ! Que font nos CAVBet DIRIF ? “Fresnes Laissée pour compte ?” L’insécurité est préoc-cupante, nos deux agents municipaux devraient recevoir un ren-fort de collègues : ils ne disposent que de peu de moyens (dépla-cement et matériels de bureau ?). Nos cités se dégradent tous lesjours et quand elles sont rénovées comme Toit et joie, c’est l’enferpour ceux qui vivent dans les gravats et incivilités, avec des voiesd’accès impraticables. Et pour la carte scolaire, parents et ensei-gnants ont manifesté et attendent la décision. MAURICE CHAILLOU


FRESNES DEMAIN

Un an pour réagir !

Le nouveau débat sur la refondation de l'écoleet les rythmes scolaires doit s’ouvrir aussi dansnotre ville.Ce qui implique une vraie volonté de concerta-tion de la part de la municipalité. Pourquoi ungrand nombre d’enseignants du premier degrérefusent-ils la réforme? Ils pensent que cela va

fatiguer encore plus les élèves; cinq jours de classe sans coupureet un temps de présence plus long à l'école. À quel momentpourra-t-on remplacer les activités du mercredi matin (sport,musique...), les aides et soins extérieurs (orthophonie, soins divers...) ? Qui va payer des professionnels formés pour encadrerles activités périscolaires ? Qui va les prendre en charge finan-cièrement ? Certaines communes assurent qu'elles prendront

tout en charge : nécessité d'embaucher avec quel argent ? Et après les élections municipales, s'il y a un changement de choixpolitique ? Dans quels locaux seront accueillis les enfants ? Comment éviter l'accroissement des inégalités entre communes(beaux projets dans les communes riches et garderies dans lescommunes pauvres) ? L'école doit rester garante de l'accessionau savoir et à la culture, gratuitement et pour tous les enfants. Cette éducation doit rester nationale. Les enseignants sont favorables à une véritable réforme. Ils demandent à avoir vraimentle temps de se concerter, de rencontrer tous les partenaires de l'école dont les parents pour bâtir une vraie réforme dans l'in-térêt des élèves et fondée sur le pacte républicain. KADDOUR METIR

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FRESNES À VENIR

Et si on se parlait franchement ?

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PAROLE DES GROUPES


Trop souvent ces dernières années, les seules ré-ponses données aux actes de délinquance furentla pénalisation d’actes jusqu’alors délictueux. Forceest de constater que ce type de politique n’a pasporté ses fruits, bien au contraire.Nos établissements pénitentiaires sont toujourssurpeuplés, malgré la création de nouvelles places.

Pour la première fois, sous l’impulsion de la garde des Sceaux, différents professionnels ont proposé au premier ministre une évolution de la politique de prévention de la récidive. Les principaux axes de propositions permettent de redéfinir le sensde la peine, avec comme postulat de base, que l’incarcération doitrester l’exception. Dans cet esprit, le jury de la conférence deconsensus a proposé une nouvelle peine: la peine de probation.

Cette peine à part entière doit contraindre le condamné sans l’incarcérer, tout en lui permettant de comprendre son passage à l’acte et de s’amender vis-à-vis des victimes et de la société.Cette peine peut comprendre des mesures restrictives de libertémais aussi des mesures d’accompagnement social et sociétal, dansle cadre d’un parcours de réinsertion.D’autres idées, toutes aussi novatrices, ont été avancées commepermettre à toute personne détenue de bénéficier d’une périodede libération conditionnelle en fin de peine. Car à ce jour, l’expé-rience démontre que la récidive est nettement moins importantechez les personnes qui ont purgé leur peine en dehors des murs,dans le cadre d’un aménagement de peine. PHILIPPE VAFIADÈS

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Redonner un sens à la peine !

Le budget 2013 vient d’être voté. Dans la continuitédes quatre dernières années, les taux des impôtslocaux resteront stables, ce dont nous nous félici-tons. C’est une première concrétisation de la sobriété. Mais limiter les recettes signifie qu’il nousfaut trouver d’autres leviers pour mener une politique locale ambitieuse. Selon nous, écologistes,

des marges de manœuvres existent dans l’optimisation de nosachats et consommations diverses, notamment par une vaste po-litique d’économie d’énergie et une réorganisation complète de lagestion de notre parc automobile en vue de sa réduction massive.Notre société entre dans une nouvelle ère : celle de la rareté desressources, du changement climatique, d’une biodiversité tron-quée, d’une croissance économique durablement faible. Il nous

faut trouver d’autres leviers pour accroître le bien-être collectif.Des changements profonds de nos modes de vie seront néces-saires. Pour faire ces choix et les bons, la seule solution résidedans l’information, l’écoute et le dialogue avec toutes les partiesprenantes. La concertation doit être mieux mise pratique dansles projets d’aménagement (par exemple dans le cadre de la future étude urbaine) et la mise en œuvre de la réforme desrythmes scolaires. La participation de tous les acteurs de la vielocale, doit être positionnée comme un pilier fondamental denotre politique publique. La sobriété nécessaire sera créative etpositive, si la réflexion est irriguée par une vie démocratique associant largement toutes les sensibilités. MARIE LECLERC-BRUANT

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Un budget, deux souhaits pour 2013 : sobriété et vie démocratique

Les orientations budgétaires ont été présentéesau dernier conseil municipal, notre groupe estintervenu.Dans cette période si difficile pour l’emploi etles finances publiques et malgré un héritage national d’une décennie qui pèse lourdementsur les marges de manœuvre.

La ville de Fresnes a su maintenir une politique d’investisse-ment audacieuse, réaliste, sociale et solidaire.Le renouvellement des équipements publics, la rénovation urbaine, le développement du tissu commercial et économique,la mise en place d’une police municipale de proximité et l’arrivée d’éducateurs en sont l’illustration sans oublier les emplois d’avenir et les efforts consentis pour la petite enfance.

Également, la culture avec la construction d’une nouvelle écoled’arts et la rénovation de la Grange dîmière.Nous avons exprimé nos inquiétudes, malgré l’action de nom-breuses associations de la ville, sur les baisses importantes et, à terme, la suppression des subventions européennes pourl’aide alimentaire qui sera à la charge de l’état ou des collecti-vités territoriales.L’enjeu d’aujourd’hui et de demain est l’édification d’un nouveau modèle français adapté aux enjeux de notre siècle en assurant l’avenir de notre jeunesse avec plus d’égalité dansune société qui a évolué. Voici les raisons majeures qui nousamèneront à voter le budget 2013. MURIEL ÉTHÈVE

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Au cœur des préoccupations de la ville…

“Hier encore j’avais 20 ans”, Fresnes était un villagequi devenait une ville. Les “anciens” nous racontaient le Fresnes d’avant,les champs, les fleurs, la ferme, les commerces, la vie dense et conviviale du village-ville, avec lespremières grandes et importantes constructions,peu nombreuses en ce temps-là.

Des regrets encore de voir la ville aujourd’hui, mais il faut aller de l’avant et le progrès passe par le développement de l’urbani-sation maîtrisé, à taille humaine. Fresnes s’est bâti trop vite sanstenir compte des réalités, l’oppression immobilière est latentedans certains quartiers. L’avenir de notre ville n’est pas d’être une cité de plus de 30000 ha-bitants pour un si petit territoire! Demain, ceux qui nous dirigeront

devront prendre connaissance de cet état et organiser les infra-structures pour tous les accueillir dans de meilleures conditions.Il faut se débarrasser des idéologies d’où qu’elles viennent et prendre conscience que les habitants sont intéressés par leur bonheur, ceux de leurs enfants et trouver un “bon équilibre” entretravail, famille, environnement, loisirs, culture, sports… Il faut rapprocher les quartiers.Ceci suppose que l’on devra faire des efforts pour sécuriser, rénover, nettoyer, réparer, aménager, organiser… dans tous lesquartiers. Ces mots devraient être une réalité maintenant!Une ville saine permet aux citoyens de respecter l’environnement,les lieux. Notre ville, notre avenir. BERNARD GATEAU


FRESNES DEMAIN

Nostalgie et avenir

Quand vous lirez ces lignes, ou bien nous auronstrouvé une solution raisonnable au problèmequi soudain nous agite, ou bien par un jeu majo-ritaire établi, un choix insuffisammentpartagé sera passé en force. Dans un cas, la gouvernance locale aura su écouter, composer et décider dans l’intérêt des

enfants et surtout dans l’intérêt d’un projet nécessitant l’adhésionde l’immense majorité des partenaires éducatifs. Dans l’autre cas,au nom d’une urgence et d’une précipitation à la hauteur du retard qui a été pris dans la réflexion et le débat, le maire et samajorité auront imposé une solution, loin de l’avis d’un nombretrès significatif de parents et d’enseignants. Cependant, s’il est un sujet qui nécessite une véritable démocratie

participative, c'est bien celui-là. Rappelons simplement que pareilprojet se doit d’être traité à partir d’un véritable diagnostic partagé, afin qu’ensemble, nous trouvions les solutions les mieuxadaptées et que tous puissent s’impliquer dans une collaboration acceptée pour sa mise en œuvre.Il semble que l’INFORMATION suffisante, puis la CONSULTATIONsereine, non précipitée, suivies de la CONCERTATION franche etsérieuse n’aient pas vraiment été mobilisées, avant de nous impliquer dans une COLLABORATION forcée… n’aurait-on paspris le problème à l’envers? Dans tous les cas, il nous faudra bienremettre l’ouvrage sur le métier dans les mois qui viennent, dansl’intérêt de tous et surtout des enfants. ALMAMY KANOUTÉ

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FRESNES À VENIR

Temps scolaires et refondation

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PAROLE DES GROUPES

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