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Grandjonc, Communisme

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  • Jacques Grandjonc

    Quelques dates propos des termes communiste etcommunismeIn: Mots, octobre 1983, N7. Cadrage des sujets et drive des mots dans l'enchanement de l'nonc. pp. 143-148.

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    Grandjonc Jacques. Quelques dates propos des termes communiste et communisme. In: Mots, octobre 1983, N7. Cadragedes sujets et drive des mots dans l'enchanement de l'nonc. pp. 143-148.

    doi : 10.3406/mots.1983.1122

    http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/mots_0243-6450_1983_num_7_1_1122

  • JACQUES GRANDJONC UNIVERSIT D' ADC-MARSEILLE

    Quelques dates propos des termes

    communiste et communisme

    On date habituellement l'apparition du terme communiste de 1840 et celle de communisme de 1842 ou 1843, attribuant ces deux nologismes Etienne Cabet, Heinrich Heine, Flicit de Lamennais, au vicomte de Chateaubriand, qui sais-je encore? Sans doute ces hommes ont-ils us et certains parfois abus de l'un et de l'autre, mais aucun ne peut en revendiquer la paternit pour cette simple raison que communiste voit vraisemblablement le jour en franais entre le 12e et le 14e sicle en un sens diffrent il est vrai, mais le sens moderne est attest quant lui ds 1785 et que communisme est employ couramment en 1797 par Restif de la Bretonne en un sens que n'aurait pas dsavou Babeuf, et correspondant celui que lui prteront les communistes de 1840 toutes nuances confondues, sans parler d'un Kommunismus utilis ds 1794 au fond d'un cachot imprial Vienne par un jacobin autrichien1.

    Il n'en demeure pas moins vrai cependant que communiste, retrouv ou recr par d'anonymes no-babouvistes de l'association secrte des Travailleurs galitaires Paris ou Lyon la fin de 1839, et communisme qui coule de source partir des dbats publics de juillet 1840 sur la thorie de ces communistes, ne prendront rellement leur essor, et de faon immdiatement internationale, qu'au cours de cette mme anne 1840.

    1. Je ne peux que renvoyer ici l'essai historique que j'ai consacr cette question et aux documents rassembls qui font apparatre ce vocabulaire communautaire-rvolutionnaire en situation: Communisme/ Kommunismusl Communism. Origine et dveloppement international de la terminologie communautaire prmarxiste des utopistes aux no-babouvistes 1785-1842 (Schriften aus dem Karl-Marx-Haus), Trves, paratre, 500 p environ. Au moment o je rdige cette brve mise au point, me parvient l'article Kommunismus de Wolfgang Schieder in Geschichtliche Grundbegnffe. Historisches Lexikon zur politisch-sozialen Sprache in Deutschland hrgb. von Otto Brunner, Werner Conze, Reinhart Koselleck, Stuttgart, 1982, vol. 3, p. 455-529, o le lecteur pourra retrouver, ventuellement sous un autre clairage, nombre d'informations prsentes ici, tant donne que Wolfgang Schieder et moi-mme avons largement chang les rsultats de notre recherche en cours de rdaction de nos tudes respectives.

  • 144 MOTS

    Mais essayons de revenir aux origines. Dans son supplment de 1766 au dictionnaire du latin mdival de Ducange, dom Carpentier donne une forme franaise communiste, qu'il ne date malheureusement pas, quivalente du latin communalis ou comunarius et signifiant officier communal. Voici ce qu'crit Pierre Carpentier : Is praesertim apud Provinciales Communalis, et vulgo Communiste, dici tur, qui aliquod municipale officium exercet. Vide infra Communerius et Comunarius 2. Le terme franais est galement rapport au Glossarium gallicum de Carpentier 3.

    Le terme de langue vernaculaire (vulgo Communiste) pourrait par consquent soit dater du 18e sicle, soit tre contemporain des termes latins quivalents. La premire hypothse supposerait que Carpentier se rfre ici un usage populaire de son temps qu'il mettrait ainsi sur le mme plan que les termes de latin mdival qu'il recense. Cela me parat peu plausible de la part du Bndictin de Saint-Maur. D'autant moins d'ailleurs que lorsque le marquis de Mirabeau utilise communiste son tour, en 1769, il le donne sans explication et comme allant de soi, au sens fort diffrent de membre d'une communaut de biens, plus prcisment d'une communaut de main morte. La seconde hypothse quant elle renvoie un usage de franais ancien tout fait plausible, mais, d'une part, dans une fourchette temporelle assez large puisque communiste daterait du 12e sicle s'il correspond communeriusi 'comunarius, d'autre part, aucun dpouillement connu ne l'atteste jusqu'ici en franais entre le 12e/14e sicle et 1766. Mais tous les espoirs sont permis si on considre que la notice de Carpentier a chapp plus de deux sicles durant aux lexicographes du franais.

    En revanche, on trouve le terme en latin, en polonais et en nerlandais aux 16e et 17e sicles dans le sens qui nous intresse plus particulirement ici, savoir: membre d'une communaut de biens ou partisan de la communaut des biens. Mais avant d'examiner les avatars de communista -ae, je noterai encore que Ducange et ses successeurs, qui ignorent le terme, en relvent deux autres, drivs comme lui de communis, pour dsigner les partisans de la communaut des biens: comminelli (pour communelli) et communicantes. Le premier, comminelli, dat de 1254, est ainsi dfini: Haeretici Valdensium sectarii, sic forte dicti quod omnia sibi invicem communia essent ; nam Communalis idem valet ac Communis. Horum mentio est in Constitutione Friderici II. Imp. contra Catharos et Patarenos4. Quant communicantes, employ par Gautier de Lille partir de 1513, il en est dit: Inter Anabaptistas ii dicuntur, qui more veterum Nicolaitarum omnia habent communia s. Les deux termes situent trs exactement les origines thoriques des doctrines communautaires anciennes, des Vaudois, des Nicolates, des Huttrites, etc. Dans un recours aux principes de la premire communaut chrtienne de

    2. D[om] Pfierre] Carpentier, Glossarium novum ad scriptores medii aevi [...] Paris 1766, tome I, col. 1047 (communalis) et 1050 (communenus), 1065 (communanus). Dans l'dition plus courante de Henschel: Charles Ducange, Glossarium mediae et infimae latinitatis [...], 7 vol., Paris 1840-1850, tome II, p. 481, 485 et suiv.

    3. Ducange/Henschel, op. cit., tome VII, p. 101. 4. Ducange/Henschel, op. cit., tome II, p. 478. 5. Ducange/Henschel, op. cit., tome II, p. 486.

  • CHRONIQUES 145

    Jrusalem : Tous les croyants ensemble mettaient tout en commun 6. C'est encore la rfrence, mais combien biaise, de Jean Meslier, le cur athe, dans son Testament. Or c'est justement en ce sens que communista est attest dans un pamphlet manuscrit rdig en polonais macaronique Racovie la fin de 1569 ou au dbut de l'anne suivante, et qui rend compte de dbats houleux entre Anabaptistes proprement dits et Frre moraves ou Huttrites (c'est--dire anabaptistes communautaires) Cracovie en septembre 1569. Le terme est employ quatre reprises dans le manuscrit, affect de terminaisons polonaises et concurremment d'ailleurs un autre nologisme latin, oeconomista1 . Mais tandis qu'il semble bien n'tre qu'un hapax en polonais, perdu pour l'usage avant les annes quarante du 19e sicle, on rencontre de loin en loin la forme latine au cours des deux sicles qui suivent: dans une Chronique arienne, manuscrite elle aussi, de 1610; dans la somme thologique antitrinitaire de Johannes Volkel, De vera religione libri quinque, rdige elle aussi en Pologne et publie Racovie en 1630 ; dans la bibliographie des Antitrinitaires que fit paratre Christoph Sand Amsterdam en 1684; dans l'histoire des mmes par Zeltner en 1729, puis une dernire fois vers 1775 par Friedrich Samuel Bock. Entre temps avaient eu lieu perscution et dispersion des communauts moraves de Pologne et de Bohme, ce qui explique entre autres que le pamphlet de 1569 soit conserv Leyde, la chronique de 1610 Londres et leurs grandes Chroniques, les Geschicht-Biicher, dans Alberta et le South-Dakota8 ... Le livre de Volkel, rdit en latin Amsterdam y avait t brl publiquement en janvier 1642, ce qui n'empcha pas un inconnu de le traduire en nerlandais et de le publier en 1649 Rotterdam. Mais si communistes y est rendu par Communisten9, il ne faudrait pas pour autant en conclure que le terme s'est alors rpandu dans la langue populaire: dans le texte il apparat imprim en latine et non en gothique comme le reste, faisant ainsi figure de corps tranger usage des clercs, et nul en Hollande, historien ou lexicographe, ne semble en avoir pris connaissance avant que, mis sur la piste de cette traduction par l'ouvrage de Sand de 1684, je n'aille l'exhumer un jour de juillet 1981. Quant au latin lui-mme, si l'auteur de la chronique de 1610 se contente d'une rfrence allusive, pour son usage ou celui de sa communaut, au livre de chevet des Huttrites qu'il appelle Liber Communistarum, les autres auteurs, de Volkel Bock, se sentent chaque fois tenus de dfinir le terme, dont la raret justement se mesure aux 6 ou 7 occurrences seulement attestes sur une dure de plus de deux sicles.

    6. a. Actes des Aptres 2, 44-45 et 3, 34. 7. Ainsi dans la formule: Secta Communistow, albo radszy Oeconomistow nie ma (cette secte de communistes, on

    devrait plutt dire d'conomistes). Sur l'ensemble de cette question, cf. la mise au point et la documentation bibliographique in Communisme/ Kommunismusl Communism..., op. cit., ch. II, Des communauts et des coutumes rurales archaques l'utopie communautaire de la fin du 18e sicle.

    8. Il faut noter que ces textes sont rests inconnus des sicles durant : le pamphlet de 1569 a t publi par Karlowicz en 1887, la chronique arienne partiellement en 1926 par Dombrowolski et les Geschicht-Biicher entre 1883 et 1943.

    9. Iohannes Volkel, Vyf Boecken van de ware Religie, Rotterdam, 1649, p. 291 et 296.

  • 146 MOTS

    Le dernier tiers du 18e sicle prend en quelque sorte le relais quant l'usage du terme, cette fois non plus en latin ou dans un polonais ou un nerlandais confidentiel pour dsigner les rares tenants religieux d'un mode de vie exceptionnel, mais en franais et en italien, et pour dsigner diverses catgories de gens de la terre dans une part mditerranenne de l'Europe, rurale encore en quasi-totalit. J'ai dj not que quelques annes seulement aprs la mention en clair obscur que fait de communiste Pierre Carpentier, l'Ami des Hommes, c'est--dire le marquis Victor de Mirabeau, dans son ouvrage Les Economiques (1769), qualifie de communistes les membres des communauts de main morte, forme conomique de haute fodalit, en voie de disparition, mais dont il vante l'efficacit dans la dure. Quelques annes encore, et le savant naturaliste Giovanni Terzini Tozztti utilise en 1778 la forme italienne communisti pour parler des habitants des communes rurales dans certaines valles de Toscane terme qu'il emprunte aux intresss eux-mmes. Avec la rdaction des cahiers de dolances en 1789, le terme est nouveau employ en franais dans la locution tre communiste avec par les habitants de Guillestre, un bourg des Alpes du Sud, pour signifier que leur commune a des droits d'usufruit communs avec ceux des villages voisins. En 1792 enfin, le terme apparat sous la plume d'un dput de l'Isre Alpes du Nord pour dsigner les habitants d'une commune ayant un droit d'usage sur les biens communaux, sens qui se maintiendra jusqu' l'aube du 20e sicle dans la jurisprudence des litiges, nombreux en ce domaine. Si l'on ajoute cela le sens de copropritaire dans une communaut tacite, attest au plus tard en 1823 et qui se retrouve encore dans la version franaise du Code civil suisse de 1907, et, pour faire bonne mesure, le sens italien de dput, qui rejoint le sens originel attest par Carpentier, mais que condamne un puriste italien des annes soixante du 19e sicle, on aura peu prs fait le tour du phnomne mtaphorique qui se produit sur communiste dans l'aire Provence-Alpes-Toscane10. Pas tout fait cependant, car ds 1785 Restif de la Bretonne apporte dans la seconde dition de ses Contemporaines communes la preuve d'un emploi peut-tre unique qui fait en quelque sorte la transition entre celui du latin des Anabaptistes de 1569 et celui des Travailleurs galitaires de 1839-1840. Restif en effet publie en 1785 la lettre d'un hobereau philosophe de la campagne aixoise, Joseph Alexandre Victor d'Hupay de Fuveau qui s'y dclare, l'instar de Restif, auteur communiste, c'est--dire crit-il, partisan de la vie commune et d'une ducation des enfants pour vivre en communaut11. Peu importe d'ailleurs ici que les vues

    10. Cf. Communisme/ Kommunismusl Communism..., op. cit., ch. II et documents 1 A-F. Je n'entrerai pas ici dans l'hypothse que je dveloppe ailleurs d'un transfert possible du terme communiste de cette aire mditerranenne la Bohrde et la Petite Pologne lors des perscutions de la premire moiti du 16e sicle, qui ont pouss Sociniens de Lombardie et Vaudois ou Catharres de Provence migrer vers les rgions de tolrance d'Europe centrale. A supposer qu'il y ait eu monogense du terme.

    11. La lettre n'est pas date dans l'dition et apparat dans une partie non pagine de plus de 100 pages ajoutes par Restif de la Bretonne fin 1784 au tome 19 des Contemporaines communes. Il a d'ailleurs lu Fuva pour Fuveau, et c'est ainsi qu'on trouve le nom encore orthographi chez Schieder, op. cit., p. 469, avec la date de 1782 qui repose sur une confusion entre la premire et la seconde dition de ce volume des Contemporaines.

  • CHRONIQUES HI

    communautaires de Hupay hsitent entre la philosophie platonicienne, les bergeries trianon et les parties Rgence, et que jamais plus il ne se soit dclar communiste : la leon de langage n'a pas t perdue pour Restif qui, une douzaine d'annes plus tard, emploiera massivement le terme communiste et crera communisme (employ non moins massivement) dans un contexte politique et social nouveau, l'aprs 93 et la conjuration de Babeuf. C'est en effet en 1796-1797 qu'il rdige les derniers livres de Monsieur-Nicolas o, proche alors des Babouvistes, il se compte parmi les vrais religionnaires, nous-seuls Patriotes-Rpubliquains-Communistes et dclare que le Communisme serait le meilleur des Gouvernements12. Il faut noter cependant pour tre complet un emploi antrieur mais non diffus, pour cause de secret d'Etat, de Kommunismus dans un des nombreux volumes in-folio o sont consigns les procs-verbaux d'interrogatoire d'Andras Riedel, jacobin viennois, qui dclare, de ses thories et de celles de son ami Franz von Hebenstreit, que, si le terme existait, il les qualifierait de Hebenstreitismus oder Kommunismus13. On est l l'mergence du sens moderne, tant pour communiste que pour communisme, sens qui va cependant tre englouti aussitt qu'apparu. Les dernires convulsions du Directoire, puis Brumaire et ses suites vont voir affleurer d'autres intrts, d'autres vocables ; Charles Fourier et Claude-Henri de Saint-Simon, pour ne citer que les plus grands, auront d'autres prmisses leur rflexion sociale. C'est seulement la fin des annes trente, en pleine expansion de la monarchie bourgeoise, dans la seconde moiti de 1839 exactement, que sera recr, au sein de la socit secrte des Travailleurs galitaires, la dnomination de communiste qui signifiera cette fois proltaire rvolutionnaire, partisan de l'appropriation et de la gestion communes ou collectives de la richesse sociale14. Un emploi intermdiaire, de 1835, tait une fois de plus rest enfoui dans les actes manuscrits d'un procs avort contre des rpublicains no-babouvistes les mmes sans doute que ceux des Travailleurs galitaires que le magistrat instructeur qualifiait en bloc de secte de communistes ou radicaux15. Mais avec le renouveau ou la recration de la fin 1839, le terme allait s'imposer, partir de juillet 1840 notamment, et de faon foudroyante dans le vocabulaire politique non seulement franais mais europen. Le 1er juillet 1840 en effet avait lieu Belleville l'initiative des divers courants communistes l'exception de Cabet et des icariens , le premier banquet communiste qui runit 800 sectionnaires (style de la prfecture de police) sur les 1200 convives prsents. Le dbat

    12. Restif de la Bretonne, Monsieur-Nicolas, p. 3969 et 4250. Les 16 volumes de cet ouvrage autobiographique et de chronique rvolutionnaire sont pagins la suite, avec comme de coutume chez Restif des feuillets entiers non pagins. On notera que les dpouillements du Trsor de la langue franaise, faits sur la premire dition des Contemporaines et sur la rdition de Monsieur-Nicolas par Liseux en 1883, tronque des 3 derniers volumes, n'ont pu saisir ni communiste (178S et 1797) ni communisme (1797).

    13. Les documents du procs sont rests couverts par le secret d'Etat imprial et royal autrichien jusque... 1950. Cf. Schieder, op. cit., p. 469 et Communisme/ KommumsmusICommunism..., op. cit., document 4.

    14. Cf. Communisme/ Kommunismusl Communism..., op. cit., document 14 A. 15. Ibid., document 13.

  • 148 MOTS

    d'opinion qui s'ensuit sur les thories de ces nouveaux venus, et dont la presse rend partiellement compte, fait naturellement natre le concept de communisme: ds la mi- juillet par exemple, le correspondant parisien du Courrier du Bas-Rhin informe ses lecteurs de l'existence de ces doctrines de communisme social qui semblent vouloir infester la capitale 16. La prsence Paris cette date d'un jeune journaliste socialiste anglais (il a tout juste vingt ans), .Goodwyn Barmby, entrane la cration et la diffusion des termes communist et communism en anglais

    ' partir du mois suivant, d'abord dans le New Moral World puis dans toute la presse britannique 17. Les traductions d'articles de la presse parisienne dans YAllgemeine Zeitung d'Augsbourg 18 en font autant pour Kommunist ds juillet 1840 il faut attendre le dbut de l'anne suivante pour trouver un Kommunismus attest dans la presse allemande, mais il est peu prs certain que le terme est employ ds 1840 par les communistes allemands dont l'organisation, la Ligue des Justes, existe Paris depuis 1836. Dans le mme mouvement, on voit natre communautaire (1839), communitaire (1840), communitarian, communitarianism (1840) tandis que se rpandent ou s'imposent socialiste (1797, 1833), et socialisme (1831/1832), humanitaire (1831) alors synonyme de socialiste ou communiste, galitaire (1835), proltaire (1789) et proltariat 1832), babouviste (1796) et babouvisme (1839), etc.

    mars 1983

    16. Ibid., document 21 A. 17. Ibid , document 22. 18. Ibid., document 20.

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