grande aventure l nouvelle eserie. — n°...
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{X GRANDE AVENTURE par Roger Cerclier Député de la Creuse
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P* "' V n mécontentement Vr,'ss:0'\J et ne revit certaK
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!ealrovTsoire gouvernemental, nui vont régner sur une Fran-i SW et malheureuse, fvisée en deux blocs rivaux,
'av e wut ce que cela compor-te de dangereux pour la paix
'"plus' de 9 millions de ci-loveru en votant « Oui '. ont Mrm'é leur foi dans la Rêpu-
novr une politique hardie de réformes économiques rimes. Ils n'ont A? l'avenir.
je ramp des « .Von > est un ctinelvmèm de mécontents et d'hommes aux conceptions po. lil'gucs et philosophiques dif-
et so-eu peur
férentes, parfois mime nette-ment opposées.
Le M. n. P. déiste franche-ment le p, R. t., et ce dernier le lui rend bien t...
Les radicaux, libres-penseurs et aniieléricaux ne veulent pas qu'on les confonde avec les M. R. P., défenseurs de la liberté d'enseigner et catholique^ mi-litants. L'V. D. S. 3. s'abrite à l'Ombre de la « Résistance «, dont elle ne représente qu'une bien infime partie... I
Dans H bataille négative du t Non >, l'entente a été faci-le... nire non pour empêcher de construire une Constitution c'est chose aTsée... S'entendre pour bâtir une Fnance nou-rellc, au milieu des pires dif-ficultés sera chose, plus diffi-cile et probablement Impossi-ble.
Le majorité du « Non • ne peut représenter un tout poli-tique, si les élections de de-main devaient la porter ait pouvoir.- d'avance elle est in. gouvernable.
Et alors, ce sera le chaos so-cial, au moment où notre pays se débat dans le marasme éco-nomique et financier, et où siège a. Paris, la Conférence de la Paix, où se puent les inté-rêts du monde... Belle pers-pective !...
En ce jour, la France sem-ble s'engager sur le chemin de la Grande Aventure...
Dans les yeux de certains hommes qui avalent pourtant désespéré de leur mys en juin 1940, brille une étrange lueur d'espérance...
Socialistes, répub lie a i n s , soyons vigilants et sachons noua unir si, demain, la Répu-blique était en danger.
** A ,E. — NOUVELLE SERIE. — N° 105. — NOUVELLE SERIE. N° 105. DEUX FRANCS
LE POPULAIRE Compl- courant Rédaction, Administratif
postal 1, place ROntalne-dM-Barr**, MS-M LIMOGES LIMOGES. Tél. M-SI
DU CENTRE ABONNEMENTS l
i MOIS ISO FRANCS I MOIS 138
MERCREDI
8 MAI 1946
DIRECTEUR i ROUOBRIE MAURICE. — BUREAUX PARISIENS
IONAL D E QUOTIDIEN REGIO L A
LA PRESSE POPULAIRE, S, RUE ST-AUGUSTIN, PARIS (*•). TEL. : RICHELIEU 19-00-20
FEDERATION SOCIALISTE (S. F. I.
Une confirmation LE TBIPflBTISHE GOUVERNEMENTAL Lfl TRANSYLVANIE
IX GENERAL DE-GAULLE ne participera pas aux fêtes de la Victoire
A l'occasron de la commémoration des fêtes de la Victoire, le président Gouin, au nom du g .«ivernement, avait invité le gémé'a' d> Saulle à participer aux cérémonies où sa place aurait été mar-quée.
Dans une lettre, qui sera rendu publique, le général a répondu qu'il déclinait cette invitation car il avait décidé de ss rendre di-manche prochain sur la tomoe de Georges Clemenceau.
demeurera usqu aux élections Les «3» désirent qu'il soit procédé le plus tôt possible a l'élaboration de la Constitution parla nouvelle Assemblée
Le Conseil des ministres s'est réuni hier matin, sous la présidence de Félix Gouin Les délibérations gouvernementales ne se sont pas prolongées au-delà de 12 h 45 ' Le président
du gouvernement et plusieurs membres du Cabinet, devant assister au déjeuner offert à 1 hôtel de L,auzun, par Félix Gouin, aux trois ministres des Affaires étrangères alliés
Le Conseil des ministres a examiné la situation politique après le référendum de d'manche der-nier,
Les membres du gouvernement, confirmant les décisions qui avaient été prises précédemment ont décidé, à l'unanimité, de maintenir la formation gouvernementale actuelle, jusqu'à l'élection de la prochaine assemblée.
Le gouvernement a, de façon unanime, décidé de demander à l'Assemblée, qui sera élue le 2 juin, de procéder le plus rapidement possible, à l'élaboration de la Constitution, de façon à donner à la France, dans les mois à venir, les institutions qui mettront un terme au réeime nrovisoire dan« lequel le pays se trouve actuellement. K s
Le statut de l'Union Française
REVIENT A Lfl ROUMANIE
Le gouvernement, après le rejet de la Constitution, votée par l'As-semblée Nationale Conseillante, respectueux des principes démo-cratiques, a constaté qu'il était lié par les dispositions de la loi lu 2 novembre 1945, et qu'en con-séquence, la loi du 13 avril 1946, n'était pas applicablex au élec-tions générales du 2 juin pro-chain. Les dispositions ceneernant l'Union française et l'élection des
députés des territoires "d'Outre-, te Mer, ne pourront donc pas être' appliquées comme il avait été prévu, mais les dispositions rela-tives à l'Union française ayant été adoptées par l'unanimité de l'Assemblée nationale constituan-te et ayant recueilli l'adhésion de tous les partis, le gouvernement unanime a considéré à la deman-de de Marius Moutet, qu'il n'y avait pas lieu d'interpréter le vo-
de dimanche dernier comme un désavœu de l'attitude prise à 1 égard des populations d'outre-mer. Seule, 1 Assemblée qui sera élue le 2 juin, pourra dès sa réu-nion, mettre en application les dispositions prévues par les lois des 13 avril et 3 mai 1946, relati-ves à l'élection des députés des territoires d'Outre-Mer, et celle du 26 avril 1946, sur la citoyenneté.
Le plan Byraes a été examiné M. Bidault, ministre des Affaires étrangères, a exposé au Conseil des ministres r
vaux de la Conférence des ministres des Affaires étrangères. tat des tra-
Le plan Byrnes a fait l'objet d'un premier examen, et a donné lieu à un large échanj e de
le plus grand pétrolier d'Europe " LE PAUVRE " Liberté des transactions pour les fruits et légumes
du rieures leg res convenable sans hausse de
la situation écis-ons anté-
Le Conseil des ministre* a poursuivi l'examen de ravitaillement. Le gouvernement a confirmé ses d
prévoyant le rétablissement de la liberté dans les cas où :es ressources sont suffisantes pour assurer un approvisionnement
prix.
LA J
m lancé « marin à Salor-Nazaire
Ce matin, Le Palmyre, le plus nùit. llavlre Pétrolier d'Europe, ftuSr la cale sè(*e de Saint-«aire pour procéder aux essais
ue «s moteurs. s&jS chaudières sont déjà allu.
mil le7ra ,*lre Prêt * prendre la avanJ» lr le 20 iuiUet et donc e» vmVXu.» m°is 6ur 14 pr°-
Le s acuon
sur la ïuûBrGuiose Santi ZI-ie ministère de la
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aériens, ltUifi>"ioii des traus-
Le Conseil de Sécurité liquidera-t-il aujourd'hui L'AFFAIRE D'IRAN ?
Lundi, tard dans la soirée, M. Hussein Ala, ambassadeur d'Iran à Washington, a adressé au président de l'O.N.U. un message lui notifiant que les troupes soviétiques avaient évacué les_ provinces de Khorassan, Kharaghan, Mazenderan et Ghilan, c est-a-dire tout le nord-est de la Perse. ,, , , '
Cependant, les conditions qui régnent actuellement en Azerbaïd-jan ne permettent pas au délégué de l'Iran de faire un tableau exact de la situation dans cette région.
Cette restriction, rappiochée de l'annonce d'un accord entre Téhé-ran et le « gouvernement » de Tabriz, permettra-t-elle de con-clure que l'U.R.S.S. a tenu ses en-gagements ?
Dans l'affirmation, et même si M. Gromyko ne fournit aucun rapport, l'affaire d'Iran pourrait être ravée aujourd'hui de l'ordre du jour du Conseil de sécurité.
Les précisions fournies par' l'Iran seront sans doute de nature à fournir la base d'une décision définitive.
Le retrait d'Egypte des troupes anglaises
Les conversations anglo-égyp-tiennes ont commencé au Caire, dit une déclaration conjointe des deux gouvernements. L'Angleterre aurait notamment proposé d'éva-cuer toutes ses forces navales, ter-restres et aériennes d'Egypte, la date du retrait restant à fixer, ain-si que les dispositions pour ren-dre possible l'assistance mutuelle prévue par l'alliance des deux pays.
Coopération militaire interaméricaine
Le président Truman a soumis au Congrès un projet de loi pour la coopération militaire des Ré-publiques américaines, en vue du maintien de la paix et de la sécu-rité dans le continent américain.
Selon le projet, l'acte de Cha-pultepec serait remplacé par un
La "collaboration" de Soi migeii
C'est l'activité administrative sous l'angle de la collaboration d» l'ancien préfet de i vrm, Angeli qui a été examinée hier.
Le président a notamment repro-ché à J'accusé d'avoir r-igné les pièces assurant l'exécution des mesures prises contre M Herriot. C'est Angeli qui proposa en outre des sanctions administratives et politiques contpî M Villiers an-cien maire de I.yon, et l'adjoint au maire d'Aix-les-nains.
La Colombie enverra à la France DU CAFE ET DES BANANES
Le Dr Manano Osp^na Ferez, conservateur, qui vient d'être élu président de la République de Co-lombie, a déclui*
« Nos échanges avec la France dépendront en premier lieu des produits que ce pays pourra nous envoyer et de sa capacité d'acqué-rir certains des nôtres. »
Le nouveau président a ajouté que le plan d'aide colombienne aux pays européens permettait d'envoyer la France des oro-duits alimentaires tels que dj ca-
La liberté des transactions sera rétablie pour les fruits et lé-gumes, dans les formes et délais qui seront fixés par arrêté des ministres du Ravitaillement, de VAgriculture et de l'Economie na-tionale.
les accords aériens Le ministres des Tavaux publics
et des Transports a fait connaî-tre au Conseil les accords aériens signés avec l'Etat libre d'Irlande et avec le Portugal, ainsi que la composition de la délégation fran-çaise à la Conférence de Mont-réal pour l'organisation provisoi-re de l'aviation civile internatio-nale qui, en l'absence du minis-re, sera dirigée par M. Hymans. ocrétaire général à l'aviation ci
■ ile et commerciale.
Jules Mocb a également mis e Conseil au courant de l'état des négociations en cours à Bruxelles potjr la répartition de la flotte marchande allemande.
Le Conseil a approuvé ceg pro-j positions.
Ajoutons que M. Teitgan, garde des Sceaux, en réponse à l'invita-tion qu'il a reçu du Lord Chance-lier d'Angletsrre, compte se ren-dre ù Londres fin juin.
La question du papier-journal
Le Conse.l s'est également pré-occupé de la question du papier-jounial dont le prix sera provisoi-rement maintenu à mille francs. Or, le Comité du papier chargé de l'approvisionnement dee Jour-naux, paie actuellement un prix de péréquation supérieur à ce montant et, il en résulte un défi-cit.
L'affairt de î'eï-D. fi. I R.
Bien qu'il n'en soit pas fait mention dans ie communiqué, par a,Heurs très «pKcte sur les prin-cipales quest.ons débattues, l'af-faire du colonel Passy, ancien di-recteur de la S.D.E.C. (ex-D.G.E. IL), a été évoquée au Conseil.
Gaston Defferre a confirmé que des mesures administratives et non judiciaires avaient été prises à rencontre du colonel Passy, et que l'enquête qui se poursuit pour-rait mettre éventuellement en cau-se un petit nombre de personnes appartenant à la direction de la S.D.E.C.
Si l'enquête administrative ré-vélait que des fautes personnelles ou des actes délictueux aient été commis, des sanctions appro-priées seraient prises.
Le ministre a tenu 4 souligner que le gouvernement, soucieux de ne pas utiliser à des fins politi-ques cette affaire à la veille de la consultation électorale en avait différé la révélation jusqu'au len-demain du vote.
XXX
Le prochain Conseil des minis très se tiendra le mercredi .5 mai
MUSSERT «Quislirg» tiallaridais a élé EXÉculé
Antoine Mussert le it Quisllng » hollandais a été exécuté hier ma-tin, annonce une dépêche de La Haye.
Seize tortionnaires condamnés à mort à Malines
Le Conseil de guerre de Mali-nes a jugé 23 tortionnaires du camp de Breen Donck, en Belgi-que où périrent de nombreux pa-triotes fiançais et belges. Seize d'entre eux ont été condamnés à mort.
A Nuremberg, où Funck s'ex-, plique sur les réserves d'or vo-lées dans les pays occupés et sur les lingots provenant des bijoux, lunettes, dentiers, etc., arrachés aux déportés, on a décidé de sié-ger le jour anniversaire de la victoire pour assurer une t justice expéditive
Les «4» se sépareraient cette semaine
Les quatre ministres des Affaires étrangères ont tenû hier * Pa* ris deux séances. Celle du matin s'est terminée à 13 h. 2a sur une décision concernant les Balkans. Le Conseil des « Quatre » a pris en effet la résolution suivante concernant la frontière roumano-noa groise :
» La décision de la sentence de Vienne du 30 août 1940, est dé-clarée nulle et non avenue. La frontière entre la Roumanie et la Hongrie, telle qu'elle existait au 1er janvier 1988, est rétablie par le présent article. » »
La Transylvanie revient donc à la Roumanie. Par contre, les frontières avec
la Russie et la Bulgarie restent en l'état actuel, c'est à dire Bes-sarabie et Bukovine à la Russie, 1 ainsi qu'une partie de la Dobroudge à la Bulgarie.
Les frontières bulgares Le générai Marinov, ministre de
Bulgarie à Paris, a remis au Con-seil des Quatre un mémorandum intitulé : « La Bulgarie et les ques-tions de la paix ».
Le mémorandum réclame no-tamment un accès à la mêr Egée.
Provisoirement, les frontières bulgares resteront celles de 1938, mais la question sera à nouveau étudiée à la Conférence de la Paix.
La Bulgarie devra payer des ré-parations à la Grèce et à la You-goslavie, mais les chiffres n'ont pas été fixés.
Lesréparotions hongroises Après le cas de la Bulgarie, c'est
celui de la Hongrie qui a été exa-miné. M. Byrnes et Bevin en trou-vaient le chiïfre trop élevé, mais M. Molotov a fait valoir que la délégation hongroise a accepté et que le délai pourra être porté de U à 8 ans.
Le tirairt avec la Finlande sera, proposé à la Conférence de la Paix, suivant le projet des ad-joints.
A la fin de la séance de l'après midi, il aurait été décidé de reve-nir ce matin à la question italien-ne, la Commisson des experts pouvant remettre son rapport sur ses capacités de paiement des ré-
M. Couve de Murville remplaçait M. Bidault
M. Georges Bidault, retenu au Conseil,des ministres, n'a pas assisté hier matin, à la réunion des quatre ministres des Affaires étrangères.
Il était représenté à cette réunion par le premier adjoint français, M. Couve de Murville.
Clôture rapide de la conférence
Selon ie rédacteur pe<rigiea da « Daily Telegraph », le Consail des « Quatre » clôturerait aa session cette semaine, après avoir eonsa-cré un jour ou deux aux ques-tions dee Balkans et de Finlande, et un autre à rav%n4r de l'Aie* magne.
Un vœu de la Savoie sur la frontière des Alpes
Le Conseil gênératl de la Savoie a transmis à 1 O.N.U. an vœu pour te retour à la France des plateaux du Mont-Ceni» et des rectification» de frontière au Saint-Bernard.
parafions.
traité de défense iuveramérieaioe.f* et des banane»,
VU DE LOIN
Chapitre non de rats...
La Jeep véhicule à tout faire, gut les armées américaines ont rendue populaire sur les tnêd. très d'Opérations pendant la guerre, a été adaptée aux nécessités £u temps de pnix «t peut être employée comme traceur, camionnette légère et moyen de transports en commun
HtiUsniiOns dp, in teen nour les travaux aaricolet tant tic ainsi qu'à décortiquer et mou
Les utilisations de la Jeep pour les travaux agricole» sont particulièrement nombreuses et , à la moisson et au battage du blé. variées. Elle sert au labourage,
dre le maïs, etc.
o
DANS LA MEURTHE-ET MOSELLE
DES CHEMINOTS pillaient in wagons
Depuis plusieurs mois, la gare de Conflans-Jarny était, régulière-ment visitée par des pilleurs de wagons. Les policiers qui, au cours de leurs rondes, avaient es-suyé des coups de feu, viennent d'opérer une série de fructueu-ses perquisitions qui ont amené l'inculpation de 16 personnes par-mi lesquelles un chef de service de la gare de Jarny.
Des sœurs siamoises sorr nées à Tiiionville
Une très cumuse naissance de sœurs siamoises survenue à Thion-ville, retient en ce moment 1 at-tention du corps médical.
Une jeune femme de 22 ans vient de donner le jouir à deux fillettes reliées entre elles par la poitrine, et se faisant face. Le cœur de l'une d'elle est à droite, mais en dehors de cette anomalie, l'organisme de chacune est par-faitement constitué. Les médecins sônt réservés dans leurs avis, uant à une séparation éventuelle es corps.
AINSI VA LE MONDE iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinr'ii
X Rouen Un jockey de 73 ans, A. Dupuis. meurt subitement sur son cheval alors qu'il venait de terminer une course.
x Paris. L'aviation militaire est maintenant au service du métro !... Les avions militaires survolant l'océan, font des sondages météo-rologiques à diverses altitudes et transmettent leurs remarques à glueieure argaaiscass â'^i fc31^
LEON BESSON, faux monnayeur fabriquait aussi des fausses cartes Il serait le nereu de l'ex-dépuié
A la suite d'une surveillance exercée par les inspecteurs de la brigade volante, le commissaire Clot a procédé, hier, à l'Arrestation à son domicile, 30, faubourg Saint-Martin, de Léon Besson, 24 ans, né à Montréal (Canada), et de sa maltsease, Andrée Florentin, 33 ans, demeurant 182, rue Saint-Maur.
Au cours de la perquisition, un matériel complet de faux mon-nayeurs a été saisi : générateur électrique, bassin d'acide servant à la fjilvanoplastie, ainsi que des presses qui servaient à la fabrication de fausses cartes de pain, de textiles, de bons de chaussures et de faux cachets de mairie.
Trente millions de pièces, d« toux dollars et livres sterling ont été également découverts dans l'appartement.
Lorsque les policiers se. présen-tèrent chez le faux-monnayeur, celui-ci, qui serait le neveu de Phi-libert Besson, l'ancien député, in-venteur d'une monnaie internatio-nale, tenta de fuir pfir la fenêtre d'un appartement voisin, mais il en fut empêché par les inspecteurs.
A l'issue de cette perquisition, deux complices qui étaient char-gés d'écouler les f au -ses pièces et les fausses feuilles de tickets ont élé arrêtés. Ce sont Alberte Lecour, 33 ams, 18e, *ue Saint-Maur, et Georges Ghounaris. 47 ans, rue de Châtildon, à Montrouge. Ils ont été mis à la disposition du Pnrquet d" la Seine.
S annonce que les qua-tre ministres des Affai-res étrangères qui, ac-tuellement, discutent, a
Paris, les affaires du monde et l'avenir des peuples,'vont se sêimrer et retourner chacun ■tans son pays.
Que voulez-vous ? Ils ne peu* vent pas s'entendre et, sur toute^ tes questions importan-tes qu'ils examinent, apparaît entre eux un désaccord mant-teste.
Alors à quoi bon discuter a perte de vue, se lancer des mots aigres-doux si on doit, au
i bout de longs palabres abou-tir à un résultat nègatit. Au, tant se séparer tout de suite, en se serrant cordialement la main, et se félicitant du bon travail accompli ou, plutôt qu'on aurait pu accomplir si chacun s'était uniquement ins-piré des intérêts des peuples et dp la sauvegarde de ta paix.
V est infiniment regrettable que les questions urgentes et fori délicates inscrites à l'or-dre du jour de la Conférence des Quatre n'aient pas reçu les solutions nécessaires. On en arrive à se demander si l'état chaotique dans lequel vit le monde ou tout au moins l'Eu-rope va se perpétuer, si les peuples vont traîner long-temps derrière eux ce cortège de misères qui restera la honte de notre siècle d'intense ciniit-saliOn.
Dans quelques mois, Grands de la terre, vous vous réuni-rez *de nouveau. Sera-ce pour constater une fois de plus vo-tre désaccord ? Sera-ce pour démontrer yue chez vous la sagess- a. enfin, remplacé "cgOïsme des intérêts particu-liers ?
SIRIUS.
NOUVELLES D'UNE HEURE DU MATIN
AUX COVRSES DE ROUEN
Le iocKeg fi. Dupuis meurt au paddock
lesquels figure ie métro. Ainsi quand on prévoit de grosses pluies, la compagnie du métro renforce le nombre des rames pour faire face à l'affluence des voyageurs
x New-York Pour demeurer en Le jockey A DUpuis, qui parti liberté provisoire, Serge Rubius-\<*pati à la seconde journée des tein verse une caution de 5ftn (W r.ourses ..de Bihorel-lès-Uouen, frap-dollars Crta fait cher la BMrwl'i? d'une congestion cérébrale, est (ont court, mais puisqu'elle est!m"r( subitement, alors qu'il ren-
X Le collaborateur Georges Pra-de a été, de nouveau, pacé sou mandat de dépôt à Paris.
X La Fédérafîon nationale des retraités des chemins de fer (300.000 adhérents) tiendra de-main et vendredi son Congrès an-nuel à Montrouge.
x L,a police a découvert dans des hangars de Carlsbad plusieurs dizaines de tableaux de maîtres hollandais, belges et français pro-venant de musées français et de galeries soviétiques, qui avaient été volés par les Allemands.
x Après plusieurs années d'exil dont sept passées à Londres, le comte Michel Karolyi, qui fut pré sident de la République hongroise en 1918, a quitté l'aérodrome de Croydon pour rentrer à Budapest où il a été invité, à retourner pai le parlement hongrois.
X M. Longchambon, qu'accom pagnent plusieurs de ses collabo-rateurs, ainsi ôue des délégués du ministère de l'Economie Nationale, partira ce matin pour l'Algérie. Il sera de retour à Paris vendre-di. .
x L'empereur a convoqué ie nouveau parlement japonais pour le 16 mai. La session durera 40
X Le maréchal Alexander, nou-veau gouverneur général du Ca-nada, quittera Ottawa le 5 juin par avion, pour assister aux' cé-rémonies rte la Victoire en Gran-de-Bretagne.
SURGI DE TERRE IL Y A QUATRE ANS
UN VOLCAN est entré en éruption
Le volcan Pancutin surgi de terre il y a quatre ans, est entré hier en éruption. La petite ville de Tagantignaro fut immédiate-ment recouverte de cendres, puis un séisme ébranla le sol provo-quant l'écroulement des arènes, un compte deux morts et cinquan-e blessés.
Louis Saillant à Oslo A Oslo, au cours de la r^nlon
d'hier matin du Congrès deâ Sfyn* dicats norvégiens, Louis Saîîlaa a fait un exposé sur l'organisa* tion et les buts de la Fédération syndicale. m.QB<ii&'ie<
DUE RIGOLADE
C 'EST par le discours de Félix Gouin que nous avons appris que la petite Belgique nous avait cède un 'million de
quintaux de blé, le Canada deux mdlions, l'Amérique vingt-quatre millions. Mais depuis deux mois les chœurs et orphéons communis-tes chantent l'espèranc» de quulre militons de céréales russes. Et .comme tout arrive, même la cam-pagne électorale, le Vorochilov vient enfin d'apporter quelques milliers de quintaux dont — du moins on le dit — 2.410 pour ta Haute-Vienne {la quantité de gou-dron apportée est tenue secrète).
Alors les cérémonies jubilatoires et ostensions ont commencé. Le Travailleur du Centre du 1er mai fait le récit des dévotions « impro-visées r à Limoges le ZI avril, à U heures, devant, affirme-t-il, « une foule nombreuse ». Je veux bien, mais la photogravure du journal représente exactement neuf personnes : F. Dupuy, G. Gain-gouin et Mme Maria Tavet inévi-tablement. Le reste, six personnes, n'est pas nommé, c'est évidemment « la foule nombreuse » et ano-nyme.
Après l'épreuve du magnésium, ladite foule se rendit au wagon, brisa les scellés et ouvrit un sac de blé vraisemblablement avec une faucille, je vous laisse à deviner l'émotion de^ fidèles et les exclu, mations admiralives sur la gros-seur, la rondeur, la couleur du grain et le mignon de son petit sillon. Mais U me faut citer le Tra-vailleur du Centre pour qu'on me croie : « Lersque la délégation re-vint avec une coupe décorée de cocardes rouge et tricolore pleine de la précieuse céréale, les applau-dissements crépitèrent de toutes parts. » La coupe sacrée était por-tée saintement et hautement — comme le pnêtre le Saint-Sacre-ment — par Mme Maria Tavel, ■promue à la divinité provisoire de la déesse Cérès, reine des moissons-, l'air désabusé de G. Guingouin ne convenant pas à ce rôle triom-phant.
Est-ll possible que les chefs com-munistes, comme les augures à Rome, puissent se regarder sans rire ? Organiser de pareilles sima-grées ou enfdrilillages pour remer. cier une nation lui nous vient en aide, n'est-ce pas ridicule ? N'est-ce pa même inconvenant et pour nous et fiour elle et surtout pour les pays qui — sans tambours ni trom-pettes — nous approvisionnent de-puis de longs mois ?
Si le ridicule tuait, il ne resterait d'ailleurs au parti communiste, que les braves bougres que l'on croit éduquer avec de pareilles rigola-des. On vient de voir ce aue ça donne I F. VERDIEB.
DANSER
COUR DE JUSTICE Condamnation à mort d'un membre de la Cour martiale
Représentant de commerce, Ray-mond Laton, 52 ans, ayant de-meuré 45, boulevard Gambetta, vit son chiffre d'affaires diminuer après l'Armistice — C'est peut-être la raison pour laquelle il est entré à la Milice, celle-ci lui of-frant des avantages pécuniers — 11 avait été auparavant légion-naire et S.O.L. Il occupait un em-ploi dans les bureaux, et on lui avait confié le secrétariat du jour-nal « Combat ».
Ces faits ne seraient pas d'une gravité exceptionnelle, mais il en est une autre : Lafon a été mem-bre de la Cour martiale, le 22 juillet 1941, jour où le milicien Chardonneau, qui avait comman-dé le massacre de la Croix-du-Curé, fut condamné à la peine capitale, il a siégé. L'inculpé le re-connaît sans difficultés, alors qu'il s'obstine à nier avoir siégé un autre jour — deux témoins : Me Bragard et M. Petit inspecteur de police viennent lui infliger un démenti — au mois de mai. 3 ou 5 patriotes furent condamnés et exécutés, et Lafon faisait partie des 5 membres de cette Cour.
Au mois d'août 1944, il a quitté la France avec ie convoi milicien En Allemagne, il a été secrétaire puis interprête.
La Cour de justice de Limoges l'avait condamné à la peine de mort par arrêt de contumace du 24 juillet 1945.
Cet arrêt est confirmé. Défenseur : M8 Arbellot.
// avait indiqué aux Allemands l'emplacement d'un maquis
Après son évasion d'un camp de prisonniers en Allemagne, Ro-bert Nardou, 27 ans, secrétaire-comptable à Limoges, revint en Limousin. En août 1943, il entra au maquis de Treignac (Corrèze) jusqu'au moment où le groupe se scinda en deux groupes. Il gagna te maquis de Condat.
Le 30 septembre, il partit du camp pour se rendre, a-t-il dit, à Périssac. Il se munit d'une mu-
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Votre cœur est socialiste Votre bourse Test aussi
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AU « POPULAIRE DU CENTRE s ET AU COMPTE CHEQUE POSTAL i OGNOIS 603-96, LIMOGES.
sette de ravitaillement et d'une carte comportant l'emplacement du maquis. Mais il ne s'arrêta pas là. 11 continua sur Limoges. En sortant de la gare des Béné-dictins, il fut arrêté, on ne sait dans quelles conditions, par deux agents de la Gestapo.
Le lendemain, il accompagna une centaine d'Allemands qui prit le camp.
Trois jeunes gens furent arrê-tés : MM. Besse, Furnestin et Bretagnolle ; les deux derniers sont morts en déportation.
Un habitant de Condat, M. La-can, aurait été arrêté sur dénon-ciation de l'inculpé.
Mais les Allemands ne laissè-rent pas la liberté à Nardou, ils le déportèrent à Buchenwald.
Dans, ce camp, il jouissait, di-sent deux témoins, de faveurs spéciales qu'il devait à ses rela-tions avec un S.S.
La Cour, après avoir délibéré, le condamne à 10 ans de travaux forcés, à la dégradation nationa-le à vie et à la confiscation des biens.
Défenseurs M» Simone Deciron et M6 Ducourtieux.
SUPPLEMENT D'INFORMATION Georgette Mary, épouse Cou-
raud, 55 ans, domiciliée à Lava-veix-les-Mines, condamnée à la peine de mort par arrêt de con-tumace de la Cour de la Creuse, le 29 mai 1945, comparait devant la Cour de Limoges qui décide de renvoyer l'affaire pour supplé-ment d'information,.
L'inculpée sera défendue par M» Berthe Parot.
Exposition canine Chiens dr toutes rades, engagement
jusqu'au 13 mai indus, ternier délai. S'adresser Secrétariat. 511, avenue de la Libération. Lges.
Ire auto faicie un cycliste
qui succombe peu après des suites de ses blessures
(De notre correspondant à Bus. sière-Galant.)
Une automobile conduite par le docteur Juineaux-Lafond, de Ne-xon, marchand à. vive allure, a heurté ie nommé Gayout Gabriel âgé de 40 ans, sur la route dé-partementale n° 59, tout près du village de Dronne, qui f revenait â bicyclette de son travail, lundi vers 20 heures.
Le cycliste a été tué sur ie coup •Gayout Georges, prisonnier de
guerre, laisse une jeune veuve et un enfant en bas âge. Nous présentons à sa famille nos condo-léances attristées.
Une enquête a été ouverte par la gendarmerie.
A DOUZE ANS ! Montedy, 7 mai. — Les circonstances
ont amené une fillette de douze ans, la Jeune Odette Vinteuil, & prendre la di-rection de la ferme de ses parents. En maîtresse de maison prévoyante, elle vient d'acheter un boîtier électrique Wonder, équipé avec une pile Wonder. La pile Wonder ne s'use que si l'on s'en sert.
Ravitaillement DISTRIBUTION DE CHARBON Additif à l'arrêté du 2 mai 1946.
— Par arrêté préfectoral du 6 mai 1946, la validité du coupon n° 3 de la carte de charbon (chauffa-ge) est limitée au 30 juin 1940.
PRIX DES LEGUMES DE PRODUCTION LOCALE
Une information récente a indi-qué que les prix de vente de la salade laitue étaient de 23 et 26 francs le kilo, pour la prem'ère quinzaine de mai et 16 et 18 frs pour la deuxième quinzaine.
Il est bon de préciser qu'il s'a-git là de la laitue de châssis, et non de laitue de pleine terre dont les prix de vente sont fixés à 13 fr 50 et 15 francs le kilo.
SAVOIR TICKETS DE CARBURANT
Le., ressortissants de la Chambre de commerce du service C.O.B.T.P. et du Ravitaillement général qui ont obtenu une attribution de ctiT-burant pour le mois de mai 1946, sont priés'de"retirer leurs tickets au service do distribution, saile des. Conférences, place de la Répu-blique, les jours et dans- l'ordre suivants :
Mercredi 8 mai, nons commen-çant par les lettres A, B;
Jeudi 9 : C, D; Vendredi 10 : E, F, G; Samedi 11 (le matin) : H, I, J,
Lundi 13 (la journée) : L, M; Mardi 14 : M, O, P; Mercredi 15 : Q. R, S. Jeudi 16 : T à Z; Vendredi 17 : Retardataires. Les tickets ne seront remis aux
bénéficiaires que sur présentation de l'autorisation de circuler et de 'la carte d'identité.
Ouverture du l,ureau, de 9 à 11 h. et de 14 à 18 h.
REOUVERTURE
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4, rue Gaignolle Tél. 66-65
FAVORI DU CHAMPIONNAT DE FRANCE
DIMANCHE AU STADE MONfJOVIS
Le Stade Montjovis sera diman-che le théâtre d'une rencontre ex-trêmement importante entre l'U.S. Cazères et les Aiglons Montluçori-nais. Cazères est depuis plus de dix ans régulièrement champion du Midi.
Cette année, Cazères est grand favori avec Reims et Niort.
Dans la poule A ils sont en tête ayant battu St-Gilles 3 à 1 et le Lyon O. U., champion du Lyon-nais 3 à 0.
Nous trouvons dans leur team deux ex-pro de Lens, Calinsky et Spechtl, l'aîné de l'équipe. Un goal 'remarquable Majorel, un de-mi de grande classe, Grimbert, et enfin une ligne d'avant « mitrail-leuse » avec les rapides Lanfranchi et Hurle. Dimanche, l'U.V.L. organise
le Circuit de la Cité Dimanche, l'U.V.L. fera dispu-
ter le circuit de la Cité sur l'iti-néraire habituel :
Avenue de la Révolution, avenue du Pont-Neuf, route d'Eymoutiers, Crézin, Laugerie, Pont de la Va-loine route de Toulouse, rue de Babylone, pont de la Révolution, avenue de la Révolution où l'ar-rivée sera jugée en face de la cli-nique Chénieux.
Les coureurs auront à accomplir ce circuit huit fois.
Les prix sont : 4.000, 2.500, 2.000, 1.500, 1.2O0, 1.000, 800, 600, 500, 400, 300, 2O0, 150, 150.
Un classement est prévu pour les moins de 20 ans
Les engagements sont reçus au siège, 10, place Denis-Dussoubs.
Une saine décision A la suite des incidents qui ont
marqué la finale du Champion-nat de France militaire de rugby, l'autorité mHitaire vient de déci-der que le tîTre 1946 ne serait pas décerné à la 0e légion de la garde.
CONVOCATIONS La Martiale. — Basket bail. —
Equipe première, entr. ce soir, à 18 h. 30, terrain cadets, contre sé-lection juniors U.R.L.
Equipes 2 et 3, vendredi 11, à 18 h. 30, mèm» terrain.
U.S.A.L. — Boule de Beaupuy. — Réunion ce soir, à 20 h. 30, au S'FÏS.G.T. — Réunion du Comité
régional jeudi, à .21 heures, au siège de la F.S.G T.
Amis du Cyclisme. — Réunion ce soir à 20 h. 45, au siège.
Enfants de la Vienne. — Réunion générale extraordinaire ce soir, à 20 h. 30, au siège.
U.S.A.L. - Basket féminin. — Entraînement ce soir, à 19 heures, stade de l'Evêché. Masculin. — Equipe 3. ce soir, 18 h. 30, stade de l'Evêché.
(lu (apito'e ce Les gueux au Paradis» L ES Pontifes de la critique n'ont
pas manqué de s'acharner sur ce film. Le public lui, une fois de
pus. n'a pas ratifié cette sévérité, bien au contrai'e L'on oublie trop souvent en effet que la première tâche du ciné-ma est d'amuser. Certes, il faut des films éduquant et faisant penser le. pu-
. blic, mais des farces comme les GUEUX AU PARADIS, pleines de truculence et de fantaisie sont, elles aussi, indispen-sables.
Aventure de deux ivrognes (Raimu et Femandel) qui, parmi d'humoristiques péripéties, lron. de leur village en En-fer, et que. enfer, puis au Paradis où ils seront accueillis par Saint-Pierre (Aler-me) et la Sainte-Vierge (Gaby Andreu) Leur retour sur la Terre où ils démas-queront un infime croquemort (Armand Bernard) est pour nous l'occasion qui n« nous aval; été donné de longtemps
d'admirer le talent comique de cei acteur. Un autre attrait de ce film est de nous faire entendre un duo « SainkAntolne-Salnt-Nicolas » (Ra&mu-Fernandel), dans une chanson de Claude Arrlen.
HUILE ET GRAISSE AGRICOLE Les cultivateurs de Limoges (sec-
tion, de Landouge non comprise) ayant besoin d'huile et de graisse agricole pour la fenaison et là moisson sont pries de se faire ins-crire, sans retard, à la mairie (bu-reau n° 3).
Carmen Lundi soir au Cirque.Théâtre, a
eu lieu une agréable représentation de Carmen devant une salle com-ble. Belles voix de M. Romagnoni, don José; Mlle Monique Lecointe, Micaela; Mlle Odette Renaudin jouait le rôle de Carmen avec flamme; M. Rouvier avec entrain celui d'Escamillo. M. Pierre Lepelit dirigeait l'orchestre avec sa maî-trise habituelle.
LA VIE DU PARTI Groupe de l'avenue Baudin. —
Réunion de la Commission des fêtes ce soi', à £0 h. 30, salle Bey-rand.
Groupe Montjovis. — Le groupe socialiste de Montjovis adresse ses sincères félicitations à nos cama-rades Camille Mariaud et Félix Texier, nommés dans l'ordre de la Légion d'honneur, au grade d'officier.
Anciens combattante de la guer-re 14-18, nos camarades ont chè-rement gagné cette distinction.
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et soirée Jean (i.anier, -a grande ve-dette de 'la Radio; Jean Va énti, nouveke vedette des disques et de la Radio. Les jeux .adi.,<phoniques présentés par Jean Granier et ta revue « PLOUM-PLOUM », avec le comique Gaston Dona.
Orchestre sous la direction du virtuose accordéoniste Raymond Jouart
THEATRE BERLIOZ Jeudi 16 mai, à 14 h. 45, « LE PETIT
CHAPERON ROUGE SAUVE PAR LES 3 PETITS COCHONS ».
BATAILLE i ou mu i
CINE UNION. — Matinée à 15 heures, soirée à 20 h. 45 (location de 14 h. à 17 h.). 2e semaine de l'Immense succès : « BATAILLE DU RAIL ». Sur scène, at-traction : « MAX DIF », l'illusionniste moderne. « LE VOLEUR DE PARATON-NERRES », film «n couleurs. « AUBER-VILLIERS », film superbe, et .es Actua-lités. (Exceptionnellement, le prix des places est augmenté.)
« LIMOGES-SPECTACLES » est heu-reux d'informer sa clientèle, qu'il pas-sera comme par ie pasje, les DERNIE-RES ACTUALITES dans ses salles.
SEMAINE DU S AU 14 REX. — M. SMITH AU SENAT. Une
excellente et fort divertissante comédie. Un heureux mélange de finesse et de comique, sobre et de bon goût, admita-blement interprété par Jeames Stewart et Jean Arthur, avec Claude Rains. Ex-cellent complément
OLYMPIA. — TANT QUE JE VIVRAI. En Ire vision sur Limoges. Une mer-veilleuse comédie dramarique, une aven-ture policière un beau roman d'amour où Edwige Feutl-ère et Jacques Berthier forment un couple parfait et donnent toute la mesure de leur talent à l'inter-prétation de ce beau film. Excellent complément.
CAPITOLE. — LES GUEUX AU PA-RADIS. En Ire vision sur Limoges. Un des plus grand succès comique de la saison. Le film le plus drôle. Deux heu-res de fou-rire avec Raimu et Pernandel. Excellent complément.
CINEMONDE. — DANSEUR MASQUE. Un film remarquable, un» passionnante aventure policière, des scènes pathéti-ques, magistralement- interprété par : Nancy CarroiU et Georges Murphy. Ex-cellent complément.
CARNOT. — LUNE DE MIEL A BALI. La Elus délicieuse comédie sentimentale. Une Jeune Américaine indépendante..., un JOJI garçon et... un mariage d'amour. Remarquable interprétation de Pred-Mac Murray et Madeleine Carroll. Excellent complément.
HORAIRE REX, OLÏMPJLA, CAflTOLlS, CINE-
MONDE. — Tous fcs jours, permanent de 14 à 18 heures; soirée à 21 heures.
CARNOT. — Lundi, mardi, mercredi, vendredi, matinée à 15 heures, soirée à 2l heures ; jeudi, samedi, permanent de 14 à 18 heures, soirée à 21 heures ; di-manche, 2 matinées, à 14 et 16 heures, soirée à 21 heures
RADIO-LIMOGES 8 h. 15 : Informations. — 12 h. i
Orchestre de Radio-Limoges. — 19 h. 15: Emission féminine; Sonate en ut mi-neur de Grieg.
MOTS CROISÉS PROBLKM ' No 135
1iS456789 10
TANT QUE JE VIVRAI
D ANS ce film, Edwige Feuïlière re trouve un rôle d'aventurière, et l'on sait qu'elle excelle en ce genre. Le scénario a "le mérite de grouper en un même sujet des éléments propres à plaire à des publics très différents,
de p'us l'action est menée à vive allure avec des rebondissements imprévus, pas un instant -'intérêt ne faiblit.
Un jeune peintre tuberculeus (Jacques Berthier). un policier trouble-idylle (Georges Lannes), un noble dévoyé (Debucourt), une originale (Marguerite De-val) et une séduisante aventurière (Edwige Feuiïl.'ère) : distribution de premier ordre, on le voit.
FAITS DIVERS VOLS
On a dérobé à M. Lucien Lacooir, ingénieur T.P.E., une machine à écrire, dans les bureaux du Servi-ce des Mines, 9, rue Armand-Bar-bès. '
x x x M. Henri Raynaud, 9, rue Vio
torien-Sardou, a porté plainte pour vol de 3 lapins, une poule et un pigeon.
XXX Au Mas-Jambost, 10 lapins, 9
poules et 1 coq, évalués à 4.000 frs, ont été dérobé; à Mme Genêt Catherine.
XXX Des voleurs ont emporté 7 vête-
ments, d'une valeur totale de 40.000 frs, qui se trouvaient dans le magasin 'de M. Henri. Thomas, teinturier, 23, place de la Motte.
Pour vous fortifier
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La F. D. I. F. pense aux enfant* de nos glorieux martyrs e, La Fédération démocratique
internationale des femmes or-ganise Je jeudi 9 mai, à Tô h.., dans les jardins de l'évêché, une petite matinée récréative aux enflants des victimes du fascisme. Un goûter et une dis-tribution de jouets leur sont offerts.
Nous invitons tous le» en-fants des déportés politiques et des fusillés à répondre à notre aippel.
PHOTO A. BALLEROY anciennement 3, rue Pierre-Leronx
transférée 13- rue Jean-Jaurès
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SSfS/WOlRi ECOLE DE DROIT
DE LIMOGES Le directeui de l'Ecole de Droit
informe MM. les étudiants que les demandes d'examens doivent être remises au secrétariat de l'école le \t> mal au plus tard, date de clôture du registre d'ins-criptions.
Session normale «i s-ïssion spé-ciale de luln
PRODUCTION INDUSTRIELLE Le service des Transports ac-
tuellement installé 4, place Mai-son-Dieu à Limoges, est transféré à dater du 3 mai, à la Cité admi-nistrative, place Ulnnqui. Télépho ne 39-74 à aa-81.
Samedi 25 mai 1946 GRAND BAL
DE LA FETE DES MERES dans les salons de la Préfecture, de 22 heures à 4 heures, sous la présidence d'honneur de M. le Préfet de la Haute-Vienne.
Entrées : Dames : 150 francs : Messieurs 200 francs.
Cartes à l'Union départementale des Associations familiales, 15, boulevard Victor-Hugo, ainsi qu'au siège de chacune des Associations familialjs, et à l'entrée.
MARIAGE M et Mme SOULAT, M. et Mme P.
GOUJAUD font part du mariage de leurs enfants ; Jacques SOULAT et Geneviève GOl'JAUD.
Le mariage a été célébré à Limoges le 30 avril 1946.
Le temps qu'il fera Heau temps peu nuageux, vent
iinodêfè du secteur sud' Tenipéra-llure en léoèrv hausse.
SYNDICAT NATIONAL DES INSTITUTEURS
Commission pédagogique. — Groupe d'Education Nouvelle. — Jeudi 9 mai 1946, à 10 heures, à l'Ecole Annexe de l'Ecole Normale d'Institutrices, leçon de morale, par notre camarade Ch. Martial.
Le secrétaire. Cadres des Cuirs et Peaux. —
Assemblée générale extraordinaire vendredi 10, à 20 h. 30, au siège.
Bâtiment et du bois. — Le Con-seil syndical technicien bâtiment, ameublement ainsi que le Conseil syndical ouvrier de l'ameublement sont priés d'assister au Conseil syndical qui aura lieu le jeudi 9 mai, à 19 heures, Maison du Peu pie. salle 6.
Groupements Union Harmonique Municipale,
— Répétition générale mercredi 8, à 20 h. 30.
L'Espérance Limousine. — Estu-diantins. — Cours de solfège et d'instruments jeudi 9, à 10 h. 30, à la salle.
Gueules Sèches. — Ce soir mer-credi 8 mai, répétition à 20 h. 30.
Chorale « Les Enfants de Limo-ges ». — Mercredi 8, à 20 h. 30, ré-pétition générale.
Libre-Pensée. — Réunion le 10 mai, à 20 h. 30, aux « Anciens du Maquis », 8, rue de la Loi.
Association des Cheminots ex-P. G. — Le 12 mai, salle des Con-férences de la gare, à 9 h. 30, réu-nion générale où tous les chemi-nots ex-P.G. sont cordialement in-vités.
Pas de convocations individuel-les.
Réfractaires et maquisards. — Les pères de familles membres du groupement, sont priés de se pré-senter 15, rue du Maupas, le il mai, à partir de H heures, munis de 2 photos pour chaque enfant.
ETAT CIVIL NAISSANCES. - Rollan . Moni-
que, 135, av. <'-• Louyat ; Grimaud Anny, 47, av. des Coutures ; Pro-geas Nicole, 8, rue Théodore-Bac; Lavallée Fiançoise, 65, faubourg de Paris ; Dupuy Michel, 49, rue Rabelais ; Députier Michèle, 80, rue Montmailler ; Doré Anne. 44, av de la Libération ; Cazat' Mi' chèle, 1, Cité Casimlr-Ranson
PUBLICATIO: . - Raymond Dubois, gardien de paix, Moyeu-vre-G aride (Moselle), et Raymon-de Laporte, La Lande de Juilhac, Limoge i ; Roger Giraud boulan' gei, au Blanc (Indre et Germaine Landry, s. p., quai Louis-Goujaud; Albert Rabier, maréchal-forgeron, à Solignac, ei Agnès Vauzelle, s.p., rue des Portes-Ferrées ; Louis "Re-don, couleur porcelaine, 4 bis, im. passe Saint-Surin, et Gabnelle Tieillard, empl. P.T.T., 4 bis, im-passe Saint Surin ; Marcel Dut ois, mécanicien. Clamart (Seine), et Marcelle Marmier, épir.è'p, H Ue 4e* Sueurs-àe-la-Rjviers
IL Y Â 25 km g MAI 1921
On arrête, à Lyon, les frères Jo-seph et Félix Joubert qui, le 7 mai 19^0, pillèrent à Badan (Rhône), la caisse du P.L.M. contenant 700.000 francs en billets destinés à la paye du personnel cheminot. Ces audacieux voleurs vivaient depuis un an du produit de ce vol et vou-laient même acheter un café.
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Pour extrait ttot Qii».
Cour de jD*faëlTij^ ORDONNANCE DE cov56S
2ont\TneufsV
Nous SAINTE-COLOMBE1 ^* Chambre a la Cour i2 P*»!!-,, déslgné comme présidenf't UxJ* Justice du dépan
Pentn Vf* t Vu .'exposé des f»i, ~f 18 Hte-v, H«
Commissaire du Go ver'nerf5
du 27 man 194B ernement .„ **■ *
■ vant la re 1 BORGEAIS Jean ,?>»■>« ' "* officier de carrière V* 27 »bs
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de trahison^ct'uel^menren^?" ^ Vu 1 article 22 de l'oL"? fu'te.^« 'novembre 1944. or4[»inance a
u h Vu le procès-verbal de M ,
- lu Gouvernement .n £ Cora>% 946 constatant
h ^«J* «" 5
, , Q
U S-JJ,
- - . origmal de la cltan™. Attendu que - «uîn—, Saisi. "ue * -i»-nommé n'»
pu Enjoignons à M. ROUGERnr v
4 Limoges, su
r ce requis, 5 ."'"«ta publier par la sigmflcatlon
d' la 'si* domiUle connu de l'accuïï" *ufc»2 ge à la porte dudlt domicile* r, >Usâ* seruon dans .es Journaux ?„. pw l'I*
lo Le « Populaire Ju cen? Mt5 • *> La « Marseillaise d^f c^tr' Fixons au mardi 4 Juta 194?, "•
de l'examen de la présent. „Lla <•«» par la Cour de justiceT """"nuanc.
Fait, au Palais de 'justice 1. cinq avril mil neuf cent „„ ' * «n*
Signé : SAmTËcowU^^ et SAULNHSR, greffier àsS ^ P
Pour expédltiorconfoZ meDt<' Le Greffier en chef 1
s'g"é ' niisrai^
Fam. 4 pers. dem. p. 1er nov. fermage ou métayage env. Lges ou- Le Palais. Havas Lges. 198-2
Ex-inspecteur de police ayant donné sa démission cherche emploi dans bureau ou travail se rapportant à sen ancienne profession. Sér référ. Oft Travail Li-moges 610. 184-2
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LIMOGES. — Mme H. Auvert, née Moulin, et son fils ; Mme veuve Vilardl Mme et M. Georges Moulin, et toute la famibe, ont la douleur de vous faire part du décès de
Monsieur Raoul AUVERT survenu dans sa 27e année Les obsèques auront lieu le Jeudi 9, à neuf heures tre.ite, en l'église des Saints-Anges. Réu-nion », avenue du Parc.
LIMOGES. — M Jean Joyeux, Doc-teur en Médecine, et son fils ; M. L Rolle. ses enfants, et Mme < Mme veuve Marcel Joyeux ; Mme veuve Mathieu, et toute la famif-e, ont la dou"«UT de vous faire part de la perte cruelle qu'ils vien-nent d'éprou-'er en la personne de
Madame Jean JOYEUX . Née Andrée ROLLE
pieusement décédée dans sa 23e année. Les obsèques auront lieu le mercredi 8 .nai, à quinze heures trente, en l'église du Sa ré-Cœur. Réunion 9, rue Fénelon F.eurs naturelles.
LIMOGES. — Les obsèques civiles de Monsieur Léon PARQUET
Employé dt bureau. Cie Electrique décédé dans sa 53e année, auront lieu le mercredi t mai, à quatorze heures. De la par*, de Mme Léon Parquet, née Pa-teloup, et son fils, et toute la famille Réunion, 2. rue Legouvé. Fleurs naturel •es.
FONDS DE COMMERCE Hôtel café restaurant 10 nos parc om-
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LIMOGES-SERVANAC. — Mme Con-tensou ; iV. et Mme Vert et leurs en-fants, et toute «tir famille ont la dou-leur de faire part de la mort de
Monsieur Lézin CONTENSOU 71 ans, décéc'é î, place Etienne-Pinehaud La levée de corps aura lieu aujourd'hui mercredi, à neuf heures, et l'inhumation à Servarae (Tarn-et-Garonne).
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cement du secrétaire social, les camarades dés: iint occuper cet emploi, soit priés de bien vouloir envoyer leur candidature par let-tre, au siège, 8, place de la Répu-blique, avant le sa di 11 mai. dernier délai.
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LIMOGES-ST-GENCE. de
Les obsèques
Madame veuve REFANCHE Née Jeanne DUMONT
décédée 39, nie du Chlnchauvaud, au-ront Meu le Jeudi 9 mal, à dix heures, en l'église de St-Gence. De la part de M, et Mme Létinaud. née Refanche, et leur fille Colette; les familles Dumont, Refanche, Courlvtmd, et toute la famil-le Levée du corps, neuf heures quinze.
Ni fleurs ni couronnes.
PARIS-ST-rKIEST-TAURION. — Les famille Briquet et Auroy ont -a douceur de vous faire part de la perte cruelle de leur chère fi'le et petite-fille
Kuguette BRIQUET Les obsèques seront célébrées le 10
mal, à neuf leures. en l'église de Salnt-Priest-Taurlon.
SAlNT-BONNET-Dt-rJKLLAC-tlllAl'si* NEUF. - Les obsèquef >.
Monsieur Marcel RIFFORT décédé à l'âge dt 26 ans, furont Heu en l'église de Saint-Bonnet. Jeudi 9, à dix heures. De la par- d> M, et Mme Rlf-fort Eugène, leurs enfants, netlts-en-fants. et de toute la famil.e.
MAGNAC-LA VAL-LA VALLETTE. — M. Jean Péricat ; Mme veuve Couran-dlère. née Péricat ; tme veuve Fauvet, ainsi que toute la famille ont la dou-leur de vous faire part du 'lécès de leur regretté
Monsieur Henri PERICAT leur frère, beau-frère, décédé, le 7 mat, dans sa 79e année. Ses obsèques auront Heu vendredi 10 mal en l'église de Ma-gnac-Laval. à dix h ..res.
BUSSIERE-GALANT. — Tous .es an-ciens prisonniers de guerre sont priés d'assister aux obsèques de leur regretté camarade
GAYOUT Gabriel Jgê de 40 ans, décédé accidentellement. Les obsèques auront ileu le Jeudi t mal, à dix heures. Réunion à » mairie, à neuf heures.
TOURRE MFLlEVAfHES S'adresser H. DUPUY
r. Charles-Gide, Limoges. Têt. 44-97
Soc. Anonyme du MEUBLE MASSIF An capital de 2.500.000 francs
Siège social : Limoges 8, rue Prépapaud
CONVOCATION MM. les Actionnaires sont convoqués
en Assamblée générale ordinaire annuelle pour le mardi 28 mai 1946 à 11 h., au siège «octal.
ORDRE DD JOUR 1. Rapport du Conseil d'administra-
tion. 2. Rappori du Commissaire aux comp-
tes. 3. Approbation des rapporta du bilan
et des comptes clos ai 31 décembre 1945 et quitus aux administrateurs.
4. Démisiions d'administrateurs 5 Ratification de lf> nomination d'un
administrateur coople par Je Conseil. 6. Fixat'im des jeton» de présence du
Conseil pour 1 uxerclce 1946 7. Opérations visées ]>ar l'art. 40 de
la lm du 24 juillet 1867. ' Le Conseil d'Administration.
Vu le saire d avrii 1 nommé
Vu 1
ORDONNANCE DE CONTINT' La Cour de justice du déDarZr
la Haute-Vienne séan, 4 iXa'ï?'* du 25 avril 1946. a, renduTl'rÏÏ. n *« dont 1» teneur suit : U 1 oti™m
Nous, SAINTE-COLOMBE présis™. -ïambre à la Coirr A-.^J, V™™^ g
Vu .'exposé des fait» réd gésTa, M"?' Commissaire du Gouvern^ment^"^ du 8 avril 1946 tendant au ren?
0i^2
vant la Cour ue Justice du ncSmT ta
MEYER Joseph-Jean âgé H rj
. agent d
s £ Gesiapo. ayant teiirrfî
L moges. Hôte' Tivoli, lieu iÏTon J. nier domicile connu, accusé de trahison
Vu i'artlcle 22 de l'ordonnance du M novembre 1944 " "
Vu le procès-verbal de M. le Commis, saire du Gouvernement en date du a avril 194<s constatant le défaut du su» nommé.
Vu l'original de la citation. Attendu que le sus-nommé n'a rm «M
saisi. *" Enjoignons à M« ROUGERIE, huissier
à Limoges, sur ce requis, de la lain publier par la signification au demla domicile conu de l'accusé, par l'afficha^ a la porte dudlt domicile et par l'iuso tion dans les Journaux suivants :
lo Le « Populaire du Centre ». 2o La « Marseillaise du Centre ». Fixons au mardi 4 Juin 1946 h daW
de l'examen de la présente ordonnancé par la Cour de justice.
Fait, au Palais de Justice, le vingt-cinq avril mil neuf cent quarante-six.
Signé : SAINTE-COLOMBE, président, et SAULNIER greffier assermenté,
Pour expédition conforme. Le Greffier en chef 1
Signé I ILLISIBLE.
ORDONNANCE DE CONTUMACE La Cour de justice du département dt
la Haute-Vienne séai. à Limoges en dats du 25 avril :946, a rendu l'ordonnance dont la teneur suit :
Nous, SAINTE-COLOMBE, président » Chambre a la Oour d'appet de LlmogM, désigné comme président de la Oour ds Justice du département de la Hte-Vlenne.
Vu l'exposé des faits rédigés par M_ • Commissaire du Gouvernement en date du 16 février 1946 tendant au renvoi de-vant la Cour de Justice du nommé
LAGEDAMONT Gustave âgé de 21 «n* cultivateur. , -meurant à St-Sauver, com-mune de Beïlac (H.-V.) lieu de «on de-nier domicile con-u, en fuite, tcc^6 4
trahison. .. -Vu l'article 22 d. l'ordonnance du »
novembre 1944 ■ Vu le procès-verbal de M. le OtjB»J
saire du Gouvernement en date 0» » avril 1946 constatFnt le "éfaut ou w nommé.
Vu l'original de la citation. „ Attendu que 3e sus-nommé na P« e"
Enjoignons à Me RbUGERIE, MWj|J à Limoges, stffi ce req ris, de » "V, publier par la signification « C,, domicile connu de l'accusé, par 1W ge à la porte dudlt domicile ej P» , sertlon dans les Journaux suivants
lo Le t Populaire du Centre »• 2o La « Marseillaise du ^"r,. daW Fixons au mardi 4 Juin »*8 *
aM.
de l'examen dr la présente o100™1
par la Cour de Justice. ta jngt-Fatt. au Palais de Justice, *
cinq avril mil neuf cent ^f*™^ Signé I SADfTE-COLOMBE PTf'
et SAULNIER. greffier assermenw. Four expédition conforme. Le Greffier en chefj
( msssrstX.^
CESSIONS DE FONDS Etude de Me Georges BOSGW*
og„
Docteur en Droit, Notaires » JJJe BoS-Suivant acte reÇ' P»' 1 ,Lregistré »
GIRAUD, 1: r rril ;M6i «ij 17» *' Limoges (A. O.) le 10 «Ir*
RopïS, eo*
2. 4. Monsieur Jetu 0°n^S}nT #<* feur. et Madame Marie- M* , t&V profession, son épouse, demjuiam „u-W, à Limoges. fau6ourî,n„s,.uT méro 191. ont vendu 4 Mo".. â GU<<* CLEMENT, coiffeur, demeurant u« (Creuse) Grande-Rue. ^""ffpour «* ' -nds de commerce de co'"eU
(9Uboiire
sieurs exploité à Limoges, "^ss»** Paris, numéro 191 Entrée e" le 8 avril 1946 (»,tes
Les oppositions devront;M*^ ,„«r.$ les vingt Jours de J» ;sf,^,, duc" et se ont reçues en élu BOSGIRAUD, où domicile "
Pour première insertion jj^ov-Signé 1 BUB ^
Feuilleton tv 11.
IV
LES ONDES INDISCRETES (Suite)
— Je l'espère ainsi, affirma i'au tre. En tous eas, je vous prie de bien vous persuader de ceci, vieux renard ; Je vous donne deux moi-pour faire de moi l'heureux mar de votre pupille. Vous êtes endet té jusqu'au cou, à bout de res sources, et ne trouverez plus au cun crédit sur la place de Mont-réal. Ces deux mois écoulés, si ie mariage ne se fait pas. Je vous exécute comme un simple poulet : couic i Est-ce compris 1
— Yes, répondit sourdement l'interlocuteur.
Ce « Yes » résonna lugubrement dans le haut-parleur et pénétro comme un épieu dans le cœur de Roger, qui ne put retenir un eé missement.
— Oh I mon Dieu murmura i U en chancelant, que vont-ils fai-re dp cette enfant v vlon amour, mon pauvre amom Que vas-tu devenir ? Comment de telles in faimie» '«ont-elles possible? ? Non, non '6 ne veux pas Je reverrai Anna- ie lui conseillerai de... Quoi Que lui conseiller 1 \i-je dnnr pique droit sur elle 1 Que puis 'Piiter ? Mien Absolument flAu. t douieux„.
STEPHAN ErC t A PMONT
coriquÊta de^éon cœw?
Complètement désemparé, ie malheureux se laissa tomber dans un fauteuil, se courba en avant et, le front dans ses deux mains, se mit â sangloter de désespoir
Bn vain, le haut-parleur réson-na-t-il encore pendant plusieurs minutes. En vain, les deux loin-tains interlocuteurs poursuivirent ils une conversation que le Jeu ne homme ne pouvait plus enten dre, sans hurler sa souffrance.
Il y eut des exclamations, des Jurons sonores, des cris de colè re.
Tout cela fut perdu pour ta moureux, dont les lèvres répé-taient sans arrfii comme un leit-motiv :
— Anna i Chère Anna Mon amnur l Ma vie i
V L'ENNEMI ATTAQUE
lipoiiis quinze Jours, le Château lies t'iiia ne possédait plus l'as
pect accueillant et gai que son Jeune maître avait su lui donner.
Un voile de tristesse et d'ennui semblait s'abaisser lentement du haut des tourelles pointues sur -es vieilles pierres jaunes, sur les iierres grimpants et sur les ar-bres séculaires. Le jardin lui mê-me avait perdu ses airs pimpants ei SOD tapis de fleurs vivantes Les allées, envahies par les her-bes, montaient â l'assaut des cor-neilles abandonnées.
Pourtant, ie printemps était nê. Chaque jour, pendant de longues heures, un frais soleil dorait en vain la cime des tlins. Les oiseaux ara mêines gardaient un silence étonné et inquiet. Et les sonnall les des troupeaux qui. matin et soir, passaient le long du parc, n'éveillaient nul écho inypux dans la grande maison.
Roger de Pierrague ne sortait olus. n'aîTait même plus aux ber-l
gerles. oubliait ses 'leu&js. les. ses moutons et ses
Quelle-tristesse I ..çcend8nl,i Chaque matin t
sa cha'mbre. le ]f «"«^et s'y nétrait dans son studio é ou fermait, après avoir baiser hatif à sa chère ,s a
Là. en dépit des SUPP' ta pauvre femme. » s0n t» contact. s'Installait nan,.Kran \v tenil. face au micro. » „ s0n mlneux, et reconimenc •ente décevante. ^...ntèrf5 ,o
Pâle, maierl. les r^''Perf^ ».
gles par les .ar™'pa
,,vre S* cours de la nuit. « P*r |8 m" rpiix sr demandait po»> ,
_ u verra1-je. su' n Je ,„. Vienrira-t-elle ? M8'? viens fou Ann* "i a, & § n,ié < O mon We« t,,, f > 1 qu'elle m'ait men 1M , Arin n. ■Usait qu eue »'"',r{,,ioi cj \nna ? Ann£
; P0'^ tu* ' * «■
ce ? Cette "b=ence n ., a& Mêlas, l'écran resrn ,
ha ut-pi rieur sucu^,-.^-' Depuis quinze aW
„P répondait aux ""P. , l'intrénleur. ^[^J^^.
M par d" °lJ *0"'2i
Tlrafe i' M